LES VŒUX DU COEUR - Palais des Festivals et des Congrès

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LES VŒUX DU COEUR De Bill C. Davis Samedi 10 décembre – 20h30 Théâtre Debussy Palais des Festivals et des Congrès

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LES VŒUX DU COEUR

De Bill C. Davis Samedi 10 décembre –

20h30 Théâtre Debussy

Palais des Festivals et des Congrès

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RENSEIGNEMENTS ET ORGANISATION Palais des Festivals et des Congrès - Direction de l’Evénementiel La Croisette CS 30051 - 06414 CANNES Cedex - Tél. : 04 92 99 33 83

Durée : 1h30

Tarifs 1re série orchestre :

Tarif Public : 38 €

Tarif Réduit/Groupe 35 €

Abonné : 32 € -26 ans : 32€ / -10 ans : 10 €

2e série balcon :

Tarif Public : 30 €

Tarif Réduit/Groupe : 27 €

Abonné : 24 €

-26 ans : 15 € / -10 ans : 10 €

Points de vente BILLETTERIE Palais des Festivals : Sur place : Esplanade G.Pompidou – Accès par l’Office de Tourisme de Cannes Par téléphone : avec transmission carte bancaire +33 (0)4 92 98 62 77 Par mail : [email protected] Du lundi au samedi de 10h à 18h et 1 heure avant chaque représentation sur le lieu du spectacle. Par internet : www.palaisdesfestivals.com

Parking Forfait parking du Palais des Festivals : 6€ pour 7 heures En vente avant chaque représentation à la Billetterie du Palais des Festivals sur présentation de votre ticket spectacle.

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LES VOEUX DU COEUR Une pièce de Bill C. DAVIS Mise en scène Anne BOURGEOIS, assistée de Sonia SARIEL Adaptation Dominique HOLLIER Avec Julie DEBAZAC, Julien ALLUGUETTE,

Bruno MADINIER, Davy SARDOU

Musique Jacques CASSARD Décors Sophie JACOB Costumes Brigitte FAUR-PERDIGOU Lumières Jean-Luc CHANONAT

LA PIECE Brian et Tom veulent vivre leur amour au sein de leur église, mais se heurtent au refus du Père Raymond. Quand Irène, la sœur de Brian, cherche à le convaincre, le prêtre se trouve à son tour confronté à un choix qui bouleverse ses convictions. Quatre vies, quatre dilemmes, amour, conscience, sexualité, foi. En sortiront ils tous indemnes ?

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NOTE D’INTENTION Il n’y a « théâtre » pour moi que lorsqu’un texte me passionne, me questionne, me trouble, et ne cesse de nous montrer l’être humain aux prises avec les tourments de s conscience. Et bien souvent, si les tourments de nos cœurs et ceux de notre conscience se rejoignent, le monde que nous nous sommes construit, avec nos certitudes et nos convictions, devient un fardeau pour l’homme ou la femme trop fragile que nous sommes finalement, bien au-delà de nos prises de position idéologiques, religieuses, philosophiques. C’est pour moi à cet endroit que se trouve la toute dernière pièce du célèbre Bill C. Davis Les Vœux du cœur, en anglais « Avows », carrefour symbolique entre « vœux » et « aveux ». Nous savons l’auteur passionné par la question religieuse, et plus spécialement par la nécessité d’une religion adaptée au monde moderne. Dans son magnifique Affrontement, il donnait déjà à réagir sur l’Eglise traditionnaliste, confrontée à une Eglise d’aujourd’hui réellement préoccupée par l’homme et son fonctionnement. Dans Les Vœux du cœur, l’auteur s’attaque cette fois-ci aux ultimes grandes résistances de l’Eglise catholique : la non-reconnaissance de l’homosexualité par le Vatican... Et plus spécifiquement, il donne à réfléchir de façon lancinante à la notion de chasteté. Même si aujourd’hui le Pape François est capable de dire « qui suis-je pour juger les homosexuels ? », c’est une Eglise hautement traditionnaliste qui l’emporte quand elle dit : « nous ne pouvons nier qu’il y a parmi nos plus fervents catholiques des homosexuels. Mais nous ne pouvons admettre les « actes » homosexuels »... Nous voici donc au cœur de la pièce : Brian et Tom, (Julien Alluguette et Davy Sardou), homosexuels et catholiques fervents,

ressentent comme une nécessité que leur couple soit reconnu, admis, validé par leur religion. Ils vont donc trouver le Père Raymond (Bruno Madinier), prêtre progressiste et moderne, star de la paroisse, qui, malgré son soutien, se rallie à la position du Vatican, à savoir : deux personnes du même sexe ont le droit de s’aimer, mais la chasteté reste la seule option possible. Bouleversés par cette exclusion d’un acte qu’ils considèrent comme le seul acte d’amour possible, les deux garçons vont réagir différemment à ce qui leur apparaît d’une immense violence : Brian s’enfonce dans la colère et lutte avec sa sœur (Julie Debazac) pour pousser le prêtre dans ses retranchements ; tandis que Tom, terrassé par un besoin de pureté, traverse une crise d’identité qui l’éloigne de son compagnon. C’est grâce à la sœur de Brian, Irene, virulente dénonciatrice de toutes les religions, que le Père Raymond va s’enfoncer à son tour dans ses propres doutes, rechercher le sens de son « obéissance », et comprendre, en redécouvrant le désir, que l’homme est bien plus complexe que les vœux qu’il a prononcés. Nous connaissons le goût de Bill C. Davis pour le rythme et les dialogues corrosifs : il y a de la provocation dans ce texte, aucune coquetterie, beaucoup d’humour, de véritables passions et des êtres dévastés et courageux. C’est encore une fois une pièce audacieuse sur l’engagement, sur la totale liberté de choisir, sur l’absurde et néanmoins vital besoin de reconnaissance de ce que nous sommes. Ce n’est pas une pièce sur les homosexuels et le Vatican, c’est une pièce extraordinaire sur le chaos des hommes libres, sur leurs choix, sur l’importance des mots, des actes et de la parole. C’est une pièce qui montre que le sacré n’est pas aujourd’hui dans le religieux, mais dans le combat quotidien des hommes pour tenir leur parole, ne pas blesser l’autre, être

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conforme à leur cœur. Quand l’amour et son acceptation sont traités d’un point de vue quasi politique, la pièce devient, à mon avis, un sujet de société : on pourrait rétorquer que les couples homosexuels n’ont qu’à se tenir en marge de la religion, comme le conseille Irene à Brian et Tom, en s’étonnant de ce besoin de reconnaissance qu’elle trouve irrationnel... « Puisqu’elle ne veut pas de toi, nique l’Eglise ! », conclut-elle. Mais ce serait trop facile, pensent les amoureux. Et n’est-ce pas justement cela qui définirait le mieux aujourd’hui une religion ouverte sur la réalité de la société, qui lutterait contre toute forme d’exclusion ? La religion catholique qui a su, depuis la séparation de l’Eglise et de l’Etat, montrer pleinement sa dimension humaine et sociale, est peut-être la seule qui aurait pu, qui pourrait, aller plus loin si elle trouvait le courage de regarder les croyants dans leur globalité Alors bien sûr, Les Vœux du cœur traite de choses bien plus importantes que la question de la religion : ce qui en fait l’intérêt théâtral, c’est le chemin de la dramaturgie, la psychologie des personnages qui se vit comme

dans les grandes pièces du théâtre américain, avec des personnages drôles, à bout de nerfs, terriblement vivants, dans des situations d’échange toujours très cinématographiques qui permettent aux acteurs de jouer organiquement des débats qui ne peuvent demeurer des débats d’idées. On pense à Angels in America, à Tennesse Williams, à Thé et Sympathie de Minnelli, et même à Bergman, tant les êtres sont poussés par quelque chose de plus grand qu’eux... Qu’on ait la foi ou pas, que l’on haïsse la religion pour ce qu’elle crée de conflits dans le monde, ou qu’on la pratique librement, « à la carte » comme disent avec beaucoup d’humour les deux héros de la pièce, on aimera ce texte parce qu’il parle avec une très grande clarté de tout ce qui est obscur dans notre besoin de nous sentir relié à l’indicible. Mais aussi à l’humanité, aux vivants, à nos voisins... Dans un constant et culpabilisant devoir de rendre compte de la nature de notre amour.

ANNE BOURGEOIS, metteur en scène

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BILL C.DAVIS Dramaturge, Acteur

Bill C. Davis est l’auteur de Mass Appeal (L’Affrontement), créé d’abord au Manhattan Theatre Club, produit par Lynne Meadow, dans une mise en scène de Géraldine Fitzgerald, avec Milo O'Shea. Le spectacle, repris à Broadway, a reçu le Outer Critic's Circle Award. L’auteur a adapté la pièce pour le cinéma, et le film, a été classé parmi les dix meilleurs films cette année-là par le National Board of Review. Bill C. Davis a également joué le rôle de Mark Dolson aux côtés de Milo O'Shea, CharlesDurning et Brian Keith. L’Affrontement s’est joué dans le monde entier : Paris, Rome, Pologne, Brésil, Argentine, Suède, Afrique du Sud, Australie, Allemagne. Une autre de ses pièces, Dancing in the End-Zone a été reprise à Broadway dirigée par Melvin Bernhardt's. La pièce a également été jouée à Los Angeles par Lois Nettleton, et récompensée par un Dramalogue award. Dancing in the End-Zone a été republiée dans une nouvelle édition par Samuel French. Wrestlers (Les Lutteurs), a été créée à Los

Angeles, jouée par Bill C. Davis et Mark Harmon et choisie par LA Times comme meilleure pièce. Elle a été jouée au Hudson Guild mise en scène par Geraldine Fitzgerald avec l’auteur, Dan Butler et Elizabeth Berridge. La version française (Les Lutteurs) a été créée en Belgique. Bill C. Davis a lui-même monté sa pièce Spine à Los Angeles, puis au The George Street Playhouse dans le New Jersey. Avow (Les Vœux du Cœur), a été créée Off-Broadway au Century Center for the Performing Arts après un workshop au George Street Playhouse et au Director's Company, puis reprise à New York en 2009. Bill C. Davis est l’auteur de deux comédies musicales: Village Rites avec le compositeur Brett Bolesan, et Brooklyn College, et Open For Me avec le compositeur Scott Perkins. Il travaille à la production de cinq nouvelles pièces : Expatriate, créée 2009 avec Tandy Cronyn au Manhattan Theatre Source et All Hallowed montée au Texas en 2013. Sa pièce Escorting The Verdict devrait être créée à Londres par Jeff Lee et DDQ productions. Sa nouvelle pièce, Coming2Terms, a été mise en scène par l’auteur à l’été 2011 au Vineyard Playhouse, Martha's Vineyard. Sa toute dernière pièce, Father-Land, a été mise en espace au Sheen Center de New York en 2014.

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Dominique HOLLIER Adaptatrice

Dominique Hollier est née au Québec et a passé son enfance à Londres. Elle est d’abord comédienne, notamment avec la compagnie Laurent Terzieff, avec qui elle joue Saunders, Pirandello, Mrozek, Asmussen, David Hare, et joue aussi avec d’autres compagnies, des textes d’Eugène, Maryse Pelletier, Frank Bertrand, J.-M. Benet y Jornet, Robert Angebaud, Céline Champinot. Elle joue à Glasgow et à Edimbourg le rôle de Simone Signoret dans une pièce de Sue Glover, Marilyn, et crée au Théâtre des Halles d’Avignon la pièce de Naomi Wallace La Carte du Temps. C’est aussi pour Laurent Terzieff qu’elle traduit sa première pièce (Temps contre Temps de R. Harwwod) en 1993. Depuis, elle a traduit plus de 75 pièces, dont celles de Don DeLillo, Caryl Churchill, Muray Shisgall, JP Shanley, Michael Frayn, Ariel Dorfman, Sean O’Casey, David Mamet ainsi que les pièces de Ronald Harwood. Elle participe activement aux travaux du Comité Anglophone de la Maison Antoine Vitez, Centre de la Traduction Théâtrale, et

s’attache à traduire et faire découvrir les nouvelles écritures britanniques et américaines : Joe Penhall, Gregory Burke (Gagarin Way), Zinnie Harris (Plus Loin Que Loin, Hiver…), Naomi Wallace (Une Puce, Au cœur de l’Amérique, Au Pont de Pope Lick, La Carte du Temps…), Simon Stephens (nommée aux Molières pour Harper Reagan en 2011) Rajiv Joseph, David Greig (Lune Jaune, Le Monstre du Couloir, Nuit d’Eté) etc...

ANNE BOURGEOIS Metteur en scène

Sortie de l’Ecole de la Rue Blanche en 1989, elle débute comme assistante à la mise en scène. Puis, elle se passionne pour le théâtre de troupe itinérant où elle signera les mises en scène et les adaptations scéniques des succès musicaux de la Troupe du Phénix, notamment la Double Inconstance de Marivaux, le Petit Monde de Georges Brassens (joué plus de deux saisons à Bobino et aux Bouffes parisiens), La Nuit des Rois de Shakespeare et Splendeur et

Mort de Joaquin Murieta de Pablo Neruda. Ces derniers temps, à Paris et en tournée : Une journée ordinaire d’Éric Assous, avec Alain Delon, Anouchka Delon, Julien Dereims, Elisa Servier ; La Femme du Michel-Ange d’Éric Assous, avec Véronique Boulanger ; Brigade financière de Hugues Leforestier, avec Nathalie Mann et Jean Marie Galley ; Mon dernier cheveu noir de et avec Jean- Louis Fournier, création au Théâtre du Rond-Point ; Bistro de Sylvie Audcoeur et Marie

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Piton, création au Théâtre de l’Oeuvre ; Toutou de Daniel Besse avec Patrick Chesnais, Josiane Stoléru et Sam Karman, Théâtre Hébertot ; Box-Office de David Mamet, avec Francis Lombrail, Philippe Sivy et Nina Drecq ; Des Souris et des Hommes de John Steinbeck ; le one-man-show de Warren Zavatta Ce soir dans votre ville ; Jacques Gamblin dans son spectacle Tout est normal, mon coeur scintille ; Drôle de couple de Neil Simon avec Martin Lamotte ; Cochons d’Inde de Sébastien Thiéry avec Patrick Chesnais et Josiane Stoleru (Molières du spectacle comique et du meilleur acteur) ; Les Diablogues de Roland Dubillard avec François Morel et Jacques Gamblin au Théâtre du Rond-Point (Molière d’honneur pour Roland Dubillard). Elle a également mis en scène Lacrimosa de et avec Régis Jauffret au Théâtre du Rond- Point ; Avec deux ailes de Danielle Mathieu-Bouillon avec Véronique Jannot, Jean-Michel Dupuis puis Marc Fayet ; La Mouette de Tchekhov (Festival d’Avignon et Théâtre 14) ; Sur la route de Madison avec Alain Delon et Mireille Darc au Théâtre Marigny ; Cher Menteur de Jérôme Kilty avec Patrick Préjean au Théâtre du Ranelagh ; Mobile Home de Sylvain Rougerie avec Corinne Touzet et Jean-Pierre Bouvier ; Sur le fil de et avec Sophie Forte et Philippe

Sivy à la Comédie Bastille ; La Peau d’un fruit de et avec Victor Haïm au Théâtre du Rond-Point ; Les Montagnes Russes d’Eric Assous avec Alain Delon, et Astrid Veillon au Théâtre Marigny ; Cinquante-cinq dialogues au carré de et avec Jean-Paul Farré, Emmanuel Tudelat, Jean-Jacques Moreau au Théâtre National de Chaillot ; La Boîte à outils de Roland Dubillard au Théâtre du Rond-Point ; Histoire d’un merle blanc de Musset et Hélas, petite épopée apocalyptique de Stéphanie tesson, deux monologues interprétés par Stéphanie Tesson ; Café-Chinois de Ira Lewis avec Richard Berry et François Berléand, qu’elle a co-mis en scène avec Richard Berry. Elle écrit les dialogues du film « Coup de jeune » avec Michel Duchaussoy réalisé par Samuel Tudela , signe l’écriture des chansons des spectacles musicaux joués par la Troupe du Phénix ainsi que l’adaptation de plusieurs pièces étrangères. Elle participe en outre au festival Le Paris des Femmes et au Festival de la Correspondance pour soutenir les auteurs et la création. Elle dirige également des séances de jeu sur le travail du Clown utilisé comme outil de recherche pour l’acteur et intervient comme formatrice en développement personnel dans le monde de l’entreprise.

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LES COMEDIENS Julie ALLUGUETTE, Brian Après avoir obtenu une licence Arts du Spectacle (option Théâtre et Danse), il suit les cours de l’Ecole Espace Georges Simenon, de l’Ecole La Scène sur Saône et de l’Ecole Florent et participe à plusieurs stages. Au théâtre, il a été Eric-Emmanuel jeune dans Ma vie avec Mozart de (et avec) E.-E. Schmitt (accompagnés de l'orchestre symphonique de Lyon (dirigé par Philippe Fournier, en tournée). Auparavant, il a été Milo dans Qu'un idiot raconte de J. Barcilon (mise en espace d'A. Rotenberg au Th. des Mathurins) ; ainsi que l’enfant dans Et l'enfant sur le loup de P. Notte (m. en sc. P. Kerbrat, Th. du Rond-Point à Paris et Th. de l'Union à Limoges). Il a participé à une mise en lecture par D. Long (A Mona Lisa, Le Louvre, Paris , Festival de la Correspondance de Grignan), Didier Long qui l’avait dirigé dans Equus de P. Shaffer (Th. Marigny, Nomination aux Molières 2009 en révélation théâtrale masculine, Nomination aux Trophées Jeunes Talents 2010 dans la catégorie théâtre). Julien a interprété une quinzaine de personnages dans La Tectonique des sentiments (de et m. en sc. E.-E. Schmitt, Th. Marigny). Nicolas Luquin l’a mis en scène au Th .du Nord-Ouest dans Le Songe d'une nuit d'été de Shakespeare ; Céleste Germe dans Cendrillon, assis dans le petit silence au Th. Gabriel Fauré. Il a joué à plusieurs reprises au Th. Florent dans Les Muses orphelines de M.-M. Bouchard (m. en sc. P. M’Bassa, Nomination meilleur acteur aux "Jacques 2007", Prix de l'interprétation masculine au Festival de Maison-Laffite , Tour de bronze au Festival de Tours), dans Scènes de chasse en Bavière de Martin Sperr (m. en sc. H. Afroune) et dans

La Tempête de Shakespeare (m. en sc. N. Luquin). Au Tango, il a été mis en scène par Ch. et St. Botti dans Un coeur sauvage de Christophe Botti. Au cinéma, il a principalement tourné dans Louise Wimmer, de Cyril Mennegun (César 2013 du Meilleur premier film, Prix Louis Delluc 2012 du Meilleur premier film…)., dans I bambini della sua vita, (réal. P. Marcias, Prix du Meilleur acteur dans un film au Festival de Gavoi, nombreux Festivals…) et dans Mystères de Lisbonne (réal. Raoul Ruiz, Prix Louis Delluc 2010…). Auparavant, il a été à l’affiche de Vivre !, de Yvon Marciano., et de Le Charme des impossibilités de Nicolas Buenaventura. Julien a participé également à plusieurs courts métrages. Pour la télévision, Julien Allaguette a tourné avec des réalisateurs tels que Eric Duret (Meurtre au Pays Basque), Jérôme Foulon (Le Secret de Manta Corridor,) ou encore Nina Companeez (Le Général du roi). Il a participé à plusieurs séries (Les Petits meurtres d'Agatha Christie ; Louis La Brocante)… En tant que metteur en scène, il a monté Emma est une putain de princesse (J. Alluguette et G. Peverelli) ; La Piste aux Ordures (S. Antoine, Spectacle de rue) ; Cendrillon (C. Delaittre, d'après le conte de Perrault) ; Alpenstock (R. De Vos). En tant qu’auteur, on lui doit Emma est une putain de princesse ainsi que Bébé à bord.

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Julie Debazac, Irène Après avoir suivi des cours de danse classique, de jazz, de théâtre à Nice, elle poursuit sa formation au cours Florent ainsi qu’à l’Ecole Nationale de Chaillot et participe à un stage à l’Actor’s studio avec Jack Walzer. Au théâtre, elle a été dirigée par Thierry Harcourt à deux reprises (Les Trois soeurs de Tchekhov et l’Ile de Vénus de Gilles Costaz), par Christophe Lidon (Un homme trop facile d’Eric-Emmanuel Schmitt), par Gilbert Desveaux et Jean-Marie Besset (A la guerre comme à la guerre, de Jean-Marie Besset et Régis Martrin-Donos). Stéphanie Tesson l’a mise en scène dans Revue d’un monde en vrac (de St. Tesson) et Jean-Luc Revol dans La Souris verte (de Douglas Carter Beane). Elle joue deux fois sous la direction de Jacques Rosner (La Clairière de Jean-Pierre Amette et La Part du lion de Vladimir Yordanoff). Auparavant, elle a été à l’affiche de Le Libertin d’Eric-Emmanuel Schmitt (m. en sc. Bernard Murat, avec Bernard Giraudeau), de Le Rouge et le noir (m. en sc. Virgile Tanase), de Comédien du Roy (avec la Compagnie Antoine Degrasse) et de La Ménagerie de verre de Tennessee Williams (m. en sc. Louis Guillaume). Au cinéma elle tourne sous la direction de Slony Sow (Les Petites parisiennes), Laurent Boulanger, Pascale Pouzadoux, Christian Gion, Miguel Courtois, Eric Rohmer, Claude Lelouch… et participe à plusieurs courts métrages réalisés, entre autres, par Fabrice Dautcourt, Joseph Cahil, Sonia Janin, Laurent Boulanger, Michel Kammoun, Thierry Binisti… A la télévision, elle enchaîne divers rôles sous la direction de réalisateurs tels que Josée Dayan, Gérard Marx, Peter Kassovitz (Beau masque), Hugues de Laugardière, Elisabeth Rappeneau… Elle interprète plus tard le rôle de Caroline Varennes dans la série Avocats et Associés, rôle qu’elle tiendra pendant les 40 premiers épisodes. Ces dernières années, elle a tourné en particulier dans La Permission (réal. Philippe Nyang), Dangereuses retrouvailles (réal. Jérôme Debusschère), Empreintes criminelles (réal. Christian Bonnet), Vidocq (réal. Alain Choquart)…

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Bruno Madinier, Père Raymond Après HEC, Bruno Madinier décide de tenter l’aventure théâtrale et de s’engager dans la carrière d’acteur. Il est reçu au Conservatoire National de Paris où il est formé par des professeurs prestigieux : Antoine Vitez, Pierre Debauche, Claude Régy. Il entame sa carrière en jouant des classiques ou des pièces contemporaines dans des Théâtres Nationaux ou des Centres Dramatiques Nationaux, où il joue Brecht, Corneille, Dubillard, Grumberg, Kleist, Shakespeare, Tchékhov sous la direction notamment d’André Engel, Jean-Yves Dubois, Jean-Pierre Miquel, Daniel Romand, Alain Bézu, Isabelle Janier … Puis Michel Blanc l’engage pour jouer au Théâtre des Bouffes Parisiens L’Excès contraire de Françoise Sagan au côté de Dominique Lavanant. C’est sa première expérience dans le théâtre privé où il jouera ensuite de nombreuses fois. En 2004, L’Amour est enfant de salaud d’Alan Ayckbourn, mis en scène par José Paul qu’il joue au Théâtre Tristan Bernard obtient 2 Molières dont celui du Meilleur Spectacle de Divertissement. En 2006, il joue Le Miroir d’Arthur Miller à la Comédie des Champs-Elysées sous la direction de Michel Fagadau. Récemment il a joué dans Le Mal de mère de Pierre-Olivier Scotto au côté de Marthe Villalonga et Même pas vrai de Nicolas Poiret et Sébastien Blanc pendant la saison 2013- 2014, notamment au théâtre Saint-Georges. Parallèlement, le cinéma et plus fréquemment la télévision font appel à lui. Il a joué dans une centaine de films ou téléfilms, notamment sous la direction entre autres de Didier Albert, Gilles Béhat, Hervé Baslé, Charlotte Brandstrom, Arnaud Desplechin, Christopher Franck, Michel Favart, Henri Helman, Christiane Lehérissey, Paul Planchon, Jacques Renard, Nadine Trintignant, Jean-Pierre Vergne, Michaëla Watteaux, Laurence Katrian … Il a tourné dans de nombreuses séries à succès comme Les Cordier, Juge et Flic, Les Marmottes, Dolmen, Le Sanglot des anges, Le Bleu de l’océan, Vidocq, La Prophétie d’Avignon, Jeux de Dames ou plus récemment Mes Amis, mes Amours, mes Emmerdes. Il a tourné dernièrement dans Meurtre à Etretat pour France3. Les Vœux du cœur de Bill C. Davis lui offre un magnifique rôle dans un répertoire de qualité. C’est avec enthousiasme qu’il a accepté de participer à cette aventure qui lui donne l’occasion pour la première fois d’évoluer sous le regard bienveillant d’Anne Bourgeois, de partager la scène avec une troupe pleine de talent et de retrouver à cette occasion Julie Debazac avec qui il avait tourné dans Vidocq.

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Davy Sardou, Tom Institute à New York. Il assiste à des séances données Ellen Burstyn. La même année, il interprète son premier rôle au Sanford Meisner Theater. Il est Adolphe dans Les Créanciers d'August Strindberg mis en scène par Robert Castle, et professeur à l'Institut Lee Strasberg. Il enchaîne avec Les Trois Soeurs de Tchekhov, Seasons et Closer de Patrick Marber, trois spectacles mis en scène par George Loros puis il joue dans The House of correction de Norman Lock sous la direction de Nunzio Caponio. De retour en France, Jean-Luc Tardieu le dirige dans L’Homme en question de Félicien Marceau (th. de la Porte Saint-Martin) puis Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé dans Copier/Coller de Jean-Marie Chevret au Théâtre Michel. Thierry Harcourt le mettra en scène à plusieurs reprises (Arsenic et vieilles dentelles ; On ne badine pas avec l’amour pour la soirée anniversaire des 60 ans du Festival d’Anjou ; Leocadia au Théâtre 14). Il jouera également sous de la direction de Philippe Hersen dans Oscar (Th. du Gymnase), de Jean-Luc Moreau dans Secrets de famille de Eric Assous (Th. Des Variétés). En 2011, il est nommé au Molière du jeune talent masculin pour son rôle dans Le Nombril de Jean Anouilh (m. en sc. Michel Fagadau, Comédie des Champs-Elysées). Davy Sardou poursuit avec Le Songe d’une nuit d’été (m. en sc. Nicolas Briançon, Th. de la Porte Saint-Martin), puis L’Alouette (m. en sc. Christophe Lidon, Th. Montparnasse). Son interprétation de Mark Dolson dans L’Affrontement de Bill C. Davis (au côté de Francis Huster, m. en sc. Steve Suissa, Th. Rive Gauche) lui permettra d’obtenir le Molière 2014 du meilleur comédien dans un second rôle. Steve Suissa vient de le diriger à nouveau (toujours au th. Rive Gauche) dans Georges et Georges de Eric-Emmanuel Schmitt. Au cinéma, il a tourné sous la direction de Jacques Ouaniche dans Victor Young Perez et à la télévision avec des réalisateurs tels que Laurent Bregeat (Lea Parker : Chaos), Jean Sagols (Navarro : Mortelles violences), Laurent Carceles (Profils criminels), Dominique Tabuteau (Sauveur Giordano : Crédit pour un meurtre) ou encore Laurent Heynemann (Le Roi, l’écureuil et la couleuvre). Toujours pour la télévision, il a joué ces dernières années dans Vive Bouchon (réal. Luc Béraud), Sections de Recherches : Taxis (réal. Gérard Marx), RSI : Le Temps qu’il nous reste (réal. Alain Brunard) et dans Les Fées du logis (réal. Pascal Forneri).

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LA PRESSE Le diable et le bon dieu « On ajoutera que la construction de la pièce est habile, bien rythmée, moderne, que l'écriture en est vive, et que l'adaptation de Dominique Hollier est excellente. On saluera la qualité de l'interprétation : la fougue et la sincérité de Julien Alluguette, la finesse de Davy Sardou dans l'expression de ses tourments, la vérité confondante de Bruno Madinier et la superbe passion de Julie Debazac qui confirme son grand talent. Et enfin on rendra un hommage particulier à Anne Bourgeois dont la mise en scène et la direction d'acteurs ajoutent au spectacle une formidable dimension d'humanité ».

Philippe Tesson, 5 septembre 2015

« La pièce qu’il livre est une vraie comédie dramatique : on passe du rire à l’émotion en une fraction de seconde. Appuyée sur la bonne adaptation de Dominique Hollier, la mise en scène d’Anne Bourgeois joue la carte de l’efficacité et de la sobriété. Le travail est rythmé et fluide, la direction d’acteurs, elle, au cordeau. Par leur complicité, Davy Sardou et Julien Alluguette rendent parfaitement crédible ce couple d’amoureux. Belles nuances, jolie précision, chacun dans leur registre. A leurs côtés, Bruno Madinier se révèle tout aussi convaincant dans le rôle de ce prêtre qui voit vaciller ses certitudes. L’atout féminin du spectacle, Julie Debazac, n’est pas en reste. Elle instille à la fougue de son personnage beaucoup de tendresse. Ne passez pas à côté de ce joli moment… »

Dimitri Denorme, 16 septembre 2015

Gays, gays, marions-nous « Davy Sardou qu'on a plaisir a retrouvé ici, toujours naturel et touchant, dans le rôle de Tom, le

croyant tourmenté. Bruno Madinier, le prêtre en qui piété et humanité se combattent, n'est pas moins juste. Quant à Julie Debazac, elle apporte à Irène l'exaltation, l'égarement léger qui affolent son confesseur. Il n'y a que le jeune Julien Alluguette sur qui on fasse des réserves. La douleur et la révolte de Brian toucheraient davantage s'il était un peu… désamidonné. Félicitations à Anne Bourgeois pour l'efficacité de sa mise en scène ».

Jacques Nerson, 10 septembre 2015

« L’efficacité théâtrale, l’agencement contradictoire et nerveux des scènes, c’est le domaine de Davis qui développe finement le cheminement parallèle des deux personnages principaux, l’attitude ambiguë de l’abbé et le rôle de plus en plus important de la sœur militante de tous les amours. Dans un décor géométrique auquel la vidéo donne une vie changeante et compulsive, Anne Bourgeois – l’un de nos meilleurs metteurs en scène aujourd’hui – évite les oppositions tranchées de la dialectique, fait avancer le spectacle à pas doux et feutrés, montrant que toute vie sociale et intime mène à la solitude si les sentiments ne sont pas accomplis. Et tous les personnages sont dans une peur consciente ou ignorée de la solitude. Le regard d’Anne Bourgeois est lumineux : l’amour est toujours menacé par le diable de la solitude ». Gilles Costaz, 7 septembre 2015