LES VISÉES SOVIÉTIQUES L'ÉTAT D'URGENCE est … · pêtes de neige, des attaque quenne- ... un...

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7 me EDITION Année. No 560 MARDI S7 MARS 19 4 2 Prix de vente : I franc Éditeur : Maison d'imprimerie et d'Éditions, 5 bis, avenue Foch, Nancy Tél. 40-01 C. C. P. 600.31 Bureaux de Paris : 52, Champs-Elysées Tél. Élysées ao.17 Le colonel Amidieu du Clos ANCIEN DÉPUTÉ DE LONGWY £ARLE DES RAPPORTS IRANCO - ALLEMANDS LES VISÉES SOVIÉTIQUES L'armée rouge a pénétré en IRAK et atteint la région de Mossoul Berlin, 17 mars. On mande d'Ajana au D.N.B.: Reuter informe que les troupes soviétiques qui, ainsi qu'on l'a déjà annoncé, s'étaient avancées en direction du lac d'Ourmiap, progressent maintenant dans le Nord de l'Irak, le long de la fron- tière turque, en passant par Ra- vandu. Elles seraient déjà arrivées dans la région de Mossoul. Le D.N.B. ajoute que, selon cette même source, les Soviets auraient l'intention d'occuper toute la pe- tite partie ouest de l'Iran jusqu'à Mohanncrap. La bolchevisation de l'Iran, suite logique des accords Eden-Staline Berlin, 16 mars. Les révéla- tions faites sur les négociations de M Eden à Moscou sont confirmées, dit-on dans les tpilieux politiques allemands, par la bolchevisation croissante de l'Iran, pays auquel l'impérialisme tsariste accordait dé- une attention toute particulière. Un nouveau Nusée parisien, celoi des Travaux publics Le Musee des Travaux publics vient d'etre ouvert au public II est destiné à lui montrer les différents travaux projetés pour la région parisienne et toute la France. Voici une vue de cette exposition (Photo Trampus.) EN MARGE DU PRQCËS DE RIOM Ce que pensait le général Gamelin DE L'AVIATION FRANÇAISE M. Jacques-Henri Lefebvre, qui fut correspondant de guerre, pu- blie dans « Les Temps Nouveaux » le récit d'une heure passée avec le général Gamelin. C'était le 26 septembre 1939, dans le cabinet du commandant en chef, à l'Ecole Mi- litaire, se trouvaient réunis les correspondants de guerre des jour- naux français, prêts à partir pour le front. Après avoir fait un exposé sur le déroulement probable des opé- rations, le généralissime se laissa interroger et, à la question de sa- voir si l'aviation de chasse fran- çaise dominait l'aviation alleman- de, M. Jacques-Henri Lefebvre lui prête les propos suivants : « Gamelin leva son bleu regard vers le plafond et répondit, visi- blement gêné : « Je puis vous dire... qu'à ti- tre individuel... nos pilotes ont effectivement beaucoup de mor- dant ! » « J'ai gardé aussi le souvenir, dit M. Lefebvre, d'une réplique qu'il lança peu après, vivement, à l'un de nos confrères : # Il ne faut pas se le dissi- muler : « Ils sont très forts » « Cette phrase, qu'accompagnait une expression soudain fort sou- cieuse, ajoute M. Lefebvre, produi- sit un froid sur l'assistance. » Le huis clos sera-t-il prononcé pour l'audition de M. Georges Bonnet ? Vichy, 16 mars. Mardi 17 mars, devant la Cour suprême de Riom, la série des dépositions va commencer. Celles des officiers gé- néraux seront certainement très importantes, mais il en est une qui, au lendemain du discours du Fiih- rer, est plus spécialement atten- due : c'est la déposition que fera M. Georges Bonnet, qui était mi- nistre des Affaires étrangères du cabinet Daladier, à la veille de la déclaration de la guerre. M. Georges Bonnet lie doit ve- nir déposer que dans quelques se- maines. Sa déposition et l'interro- gatoire qu'il subira rouleront es- sentiellement sur le fameux Con- seil du 23 août 1939, Conseil qui fut réuni par M. Daladier à 6 heu- res du soir, à la demande expresse, instante, de M. Georges Bonnet lui-même. Le ministre des Affai- res étrangères considérait, en ef- fet, que la signature du pacte en- tre l'Allemagne et la Russie obli- geait à reconsidérer le problème de la paix ou de la guerre, tant du point de vue diplomatique que du point de vue militaire. De ce Conseil, il existe un pro- cès-verbal que nous avons pu- blié le 9 mars .rédigé par le général Decamp. Dans sa séche- resse voulue, ce procès-verbal n'a pas enregistré toute la discussion, ni reproduit tous les arguments que les généraux invoquèrent avant de déclarer que l'armée française était prête. Certains élé- ments d'appréciation d'ordre mili- taire et diplomatique ne pouvaient être enregistrés. Ils ne peuvent pas être davantage aujourd'hui li- vrés à la discussion publique. Ausl si est-il à prévoir que la Cour su- prême sefa amenée à prononcer le huis clos. La libération du 2 e contingent de la classe 1938 En trois jours, les Soviets ont perdu 136 engins blindés DANS LE SECTEUR DE KERTCH Afin de se procurer du courant électrique, des hommes d'une batte- rie de D.C.À. allemande ont cons- truit cet étrange dppareil. Tournant avec le vent, cet appareil actionne une petite dynamo qui fournit le courant. (Photo N.O.R.A.) Vichy, 16 mars. Un communi- qué du secrétaire d'Etat à la guerre annonce la libération, pour le 15 avril prochain, des militaires ap- partenant au deuxième contingent de la classe 1938. M. PUCHEU visite la banlieue sinistrée Paris, 16 mars. M. Pucheu Pierre, ministre de l'Intérieur, est allé visiter la localité la plus éprou- vée de la banlieue parisienne. LE BOMBARDEMENT DES VILLES OUVERTES PAR LE PROFESSEUR LE FUR Dès son arrivée au pouvoir, le hancelier Hitler offrit de renoncer jx bombardements de villes par rions. Les gouvernements allies cpliquèrent à leurs populations, très •sireuses de voir réaliser un tel pro- ies. que cette proposition était due niquement à ce que l'Allemagne 'avait pas d'avions. Vint la guerre, e Fuhrer renouvela sa proposition, : cette fois il avait des avions ! La irande-Bretagne, qui croyait gagner i guerre par le blocus et a destruc- on des usines de guerre allemandes, , rejeta encore et bombarda les randes villes industrielles de la uhr. Le Fuhrer attendit plusieurs lois avant de recourir à des repre- lilles : puis il donna 1 ordre de ombarder Londres et les grands orts anglais; les Anglais savent ce u'il leur en a coûté. Aujourd'hui, ils recommencent, en ggravant lourdement leur cas ; c est on plus contre un_ ennemi, mais 3ntre un ancien allie qu ils dirigent lurs coups. Dans toute 1 Europe, ce it un sursaut d'indignation : n y vait-il pas de nombreuses usines llemandes à détruire avant de s'at- iquer à la capitale de la France DUS prétexte qu elle était militaire- îent occupée ? Quant à la conduite des htats- Jnis, elle est nettement contradic- jire Au début de la guerre, le Pré- ident Roosevelt s'est adressé à tous ;s gouvernements pour leur deman- er de renoncer au bombardement e villes ouvertes par avions ; la plu- art ont répondu favorablement; et, ujourd'hui, c'est son propre secré- sire d'Etat aux affaires étrangères, /I Surr.ner Welles, qui déclare odieuse attaque britannique sur 3 a ri s complètement justifiée et qui :n fait soutenir la légitimité dans ses ournaux. Le gouvernement américain paraît ne pas se rendre compte de la situa- tion il met son pays. Les Japo- nais sont les maîtres du Pacifique, les sous-marins allemands coulent des navires américains en vue des côtes d'outre-Atlantique. Si la France, comme elle en aurait dix fois le droit après tant d'agressions aussi lâches qu'injustes, joignait ses forces na- vales à celles de l'Axe, ce serait le dernier coup porte a la domination anglo-saxonne des mers. ^ Une simple réflexion met en évi- dence la folle imprudence du gou- vernement américain. Par une con- tradiction flagrante avec ses déclara- tions du début de la guerre, il prend parti en faveur des bombardements de villes ouvertes même non bel- ligérantes ce qui est un comble. La guerre actuelle est devenue une guerre totale, se dit-il, or partout l'on travaille pour la guerre, le bom- bardement est possible. N'a-t-il pas pensé aux gratte-ciels gigantesques de San-Francisco et de New-York, les plus hauts du monde, dont cer- tains dépassent trois cents mètres ? Puisque la guerre est totale et que partout, dans un Etat belligérant, on travaille pour la guerre, il reconnaît donc que Japonais et Allemands ont le droit, par une bombe bien placée, de faire écrouler les uns sur les au- tres ces cent étages superposés; il donne d'avance son adhésion à ce mode de guerre. Les Américains n'auraient-ils P as , a 8\ sagement en pensant à la justice immanente qui a déià frappé les Anglais partisans des bombardements par avions 7 Mais le mot du poète latin est tou- jours vrai : « Quos vult perdere, Ju- piter dementat ». L. LE FUR, Professeur de droit international à f Université de Paris. Grand quartier général du Fuh- rer, 16 mars. Le haut comman- dement de l'armée allemande com- munique : Dans la presqu'île de Kertch, l'ennemi a renouvelé hier encore ses nombreuses attaques massives, appuyées par des engins blindés. Elles ont échoué devant la défen- se courageuse des troupes aile mandes et roumaines. Les Soviets y ont subi des pertes sanglantes et 48 engins blindés y ont été dé- truits. Dans ce secteur, un total de 136 engins blindés ennemis ont été ainsi anéantis dans ces trois der- niers jours. Dans d'autres endroits du front de l'Est, malgré de violentes tem- pêtes de neige, des attaques enne- mies ont été repoussées après de durs combats. D'importantes for- mations aériennes de chasse et de combat ont soutenu, par vagues re- nouvelées, les combats terrestres, et ont abattu 45 avions ennemis ; un seul avion allemand a ete per- du En repoussant durant toute une semaine des attaques renou- velées de l'ennemi, la 14e division d'infanterie saxonne s'est spécia- lement distinguée. Sur la cote mourmane, un gros navire de transport a été mis en flammes. Des installations portuaires et fer- roviaires ont été bombardées avec efficacité à Mourmansk. En Afrique du Nord, des unités de reconnaissance ont été repous- sées. Un aérodrome britannique, sur la côte égyptienne, ainsi que des objectifs militaires à Tobrouk. ont été bombardés avec succès. Au cours d'attaques aériennes sur des colonnes de camions ennemis, dans la Cyrénaique orientale, plusieurs véhicules ont été incendiés. Dans l'île de Malte, des avions allemands de chasse et de combat ont attaqué de jour et de nuit des batteries britanniques de D. C A. ainsi que des installations mili- taires à La Valette. Dans la Manche, des vedettes rapides ont attaqué une forma- tion de contre-torpilleurs. Un de ceux-ci a été torpillé et a coulé après deux fortes explosions. Dans un autre combat, une ca- nonnière britannique a été si du- rement touchée que l'on peut éga- lement considérer sa perte com- me certaine Une de nos vedettes rapide a été gravement endom- magée, puis a coulé en se retirant après la fin du combat. Dans l'At- lantique central, un avion de combat allemand a coulé un na- vire de commerce britannique de 2.000 tonnes. Au cours des batail- les du 13 mars, le premier ser- gent-chef Schroedel, chef de piè- ce dans un détachement d'artille- rie de combat, a détruit huit en- gins blindés ennemis, dont trois engins lourds. Une colonne motorisée britannique attaquée en Afrique Rome. 16 mars. Le grand quar- ier général italien communique : Sur le front de Cyrénaique, des détachements ennemis, appuyés par de l'artillerie et par des engins blindés, ont été repoussés avec des pertes sensibles, par nos éléments de reconnaissance. Au cours d'un vif engagement aérien près d'El Adem contre des formations aérien- nes ennemies bien supérieures en nombre, la chasse italienne a rem- porté de nouveaux succès, abattant quatre avions anglais et endomma- geant gravement plusieurs autres. Au cours de son vol de retour, no- tre formation a attaqué avec suc- cès une colonne motorisée enne- mie mitraillant et incendiant une dizaine d'engins. Un de nos avions n'est pas rentré d sa base. En Méditerranée centrale, au cours d'attaques répétées, la chasse alemande a détruit trois Spitfire. L'ennemi a effectué un bombarde- ment aéro-naval de la ville de Rhodes. Aucun objectif militaire n'a été atteint. Quelques édifices, dont la cathédrale orthodoxe, ont subi des dégâts sans gravité Sept civils ont été tués, dix autres bles- sés. LA GUERRE AUX PORTES DE L'INDE L'ÉTAT D'URGENCE est proclamé à Ceylan Londres, 16 mars. On annon- ce" officiellement : L'état d'urgence a été proclamé à Ceylan. En conséquence^ le gou- vernement a décidé que l'île serait placée immédiatement sous le con- trôle suprême d'un officier ayant le titre de « commandant en chef de Ceylan » Le vice-amiral sir Geoffrey Lay- ton a été nommé à ce poste et tou- tes les forces terrestres, navales et aériennes ainsi que les autorités civiles sont placées sous sa direc- tion. On sait que le général Wavell a dernièrement inspecté les défen- ses de l'île de Ceylan Le « Daily Express » écrit que leur état est loin d'être suffisant. La garnison, très réduite du temps de paix, a reçu quelques renforts. Maintenant que femmes et enfants ont été évacués en majeure partie, on veut procéder à la mobilisation de tous les habitants de l'île en état de rendre des services. « Au point de vue militaire, Ceylan est très vulnérable, dit en terminant son article le collaborateur militaire de ce journal. C'est du reste pour celi que l'on s'est hâté d'éloigner les femmes et les enfants. » Nouvelles mesures de précautions dans certaines régions de l'Inde Bàngkok, 16 mars. La radio pantoîndoue annonce que 5.000 nou- veavi-' réfugiés de Birmanie sont arriyé' à Chiltagong. Sélon le même poste, le gouver- neraient de la province indienne d'Or issa a adressé un appel à la population l'invitant à garder le calmé et à respecter Tordre. Il a conseillé également aux Hindous qui habitent la côte et n'ont aucu- ne occupation importante de se réfugier à l'intérieur du pays D'autre part, le 16 mars, des exercices de défense passive au- ront lieu à Lucknow. Enfin, à par- tir du mois d'avril, toutes les pro- vinces du nordouest se livreront à des exercices semblables les trois premiers jours de chaque mois. Un succès de l'aviation nippone au nord de Rangoon Tokio, 16 mars. Selon des dé- pêches du front birman, l'aviation TifCrr -, ' : "W» / : u («s»' '---V is l'y 4fltÉfÈ9nL.H.,,-;..4 T BpsgMff u;) WBÊmh Le sixième mois déjà s'écoule depuis cjue. grâce à l'initiative de quelques Français lucides, la Légion des Volon- taires français a été créée et que des compatriotes, encore en trop peî't □ombre, combattent sur le front orien- tal pour la sauvegarde de la civilisa- tion européenne Certes, cette Légion G ses contemp teurs. Mais des plus bruyants d'entre eux-mêmt.' elle a reçu et reçoit tous les Jours les encouragements matériels surprenants de générosité. C'e-t eue ces contempteurs ont conservé au fond de leur âme le sens profond et réel de 'l'intérêt ra< ial des Français Grâce à ces collaborateur qui s'ignorent eux- mêmes la Légion peut tenir honora- blement sa place dans la ligne des armées européennes de Mourmansk à Kertck N'a-t-elle pas mérité les éloges des chefs sous les ordres desquels tlle combat et le suffrage officiel du chef de l'Etat français ? Interrogez-vous, bienfaiteurs occul- tes. Vous serez surpris, à coup *ûr, mais comblés certainement et pensant que votre instinct a démontré qu il est, entre Français, plus de cohésion qu'on ne le pouvait supposer. Dès lors on peut se demander pour- quoi les deux pouvoirs qui divisent la France ont l'air de se regarder en chiens de faïence, au lieu de colla- borer au redressement du pays vaincu Pourtant les pouvoirs officiels des deux nations, l'occupante et l'occupée, s'exercent par leurs chefs, leurs minis- tres. leurs ambassadeurs, avec un in discutable mérite, à se déclarer dé- plus en plus d'accord Les populations moyennes des deux nations sont en termes sinon excellents du moins corrects et pacifiques. Est-il pos.Mble que les deux ra-'es puissent rester artificiellement dressées l'une contre l'autre f De ces deux chiens de faïence on ne peut vraiment dire que l'un au moins, la figurine de Saxe, n'ait, tenté les moyens ai rapprochement les plus étendus oont sa victoire ne l'obligeait, pas à use. L'autre la figurine de Sèvres ci» de Limoges, est restée figée dans une pose attentiste digne mais inutile- ment statique. Est-ce vraiment ce qu'attendaient le peuple français et la race aryenne Chacun ne soubaite-t-il pas. pour 1 Eu rope. un régime de prospérité dan la paix ? Aujourd'hui, au jour même oh 1- nuits de Paris grondent du tonnerre des bombes et s'éclairent de 'a li.t,uT des incendies, n'est-ce pas le momerf. au lieu de jouer les chiens de faï^r ce, d'accepter enfin cette ancienne alPnn ce, la même que celle que, en l a,. 400, sur les ruines d'un empire gaL'v main, anémié par des erreurs répétées, les Francs-Germains conclurent les Celtes et qui fit la France î Al liancé sincère alors qui, par la 'éci- procité féconde de tant, de q ailtês complémentaires, prépara le plus ma- gnifique des cycles historiques d l'Empire d Occident et la France èur nelle Gage concret, éprouvé et ce»tain des temps plus beaux encore qu vi vra notre chère nation si, une fo.^ d. plus, elle sait voir ses intérêts vériia bles et les imposer à ceux qui, voulant les saborder à jamais. ne pourront nous en sommes assurés, désormais y réussir Le IVfatin »). EN QUELQUES LIGNES Augmentation des prix du tabac et des spiritueux en Turquie. Ankara, 16 mars. Les prix des ci- garettes et des spiritueux ont été augmentés, hier, pour toute la Turquie, de 40 %. Le ministre des Monopoles d'Etat a publié un avis à la population pour faire comprendre Qce ces augmentations son. la conséquence des dépenses pour la sécurité de la na- tion et résultent aussi de l'augmentation générale du coût de la vie . Une mission militai e chilienne est arrivée à New-York. New Yo^k, 16 mars Une mission militaire chilienne dirigée par le général tspinoza, est arrivée aux Etats-Unis. Elle est chargée d'acheter du matériel de guerre et aura plusieurs entretiens avec des experts améri- cains. Le docteur Goebbels Linz. Linz, 16 mars Le docteur Goebbels, minis- tre du Reich es< arrivé dimanche à Linz venant de Vienne. Prenant- la paro'j dans la soiré? au cours d une prande manifestation il a donné un aperçu géné- ral de la situation politi- que et militaire et a ex- primé sa foi en la victoi m finale Les étrangers doivent quitter la Turquie. Ankara, 16 mars. Le ministère turc des Affaires étrangères a demandé aux représentants diplomatiques d'Ankara de prier ceux de leurs ressortissants qui ne peuvent pas prouver une occupation parfaitement lé- gale en Turquie, de quit- ter le territoire, afin d'évi- ter une expulsion. Le gou- vernement turc a pris cet- te disposition après avoir eu connaissance de ce. tains rapports présentés par la police Un gilet ayant apparte- nu à Napoléon l pr sera Et voici les pneus me J talliques et les pneus en1 Siège pour les bicyclettes Un jeune mécanicien : parisien Jear Floch, vient ; de mettre au point un/ nouveau pneu métallique/ prochainement vendu aux enchères, à l'Hôtel des Ventes, rue Drouot. Voici une photographie du gilet de l'empereur (Lapi ) pour b icyciette appelé à remplacer les pr is en caoutchouc. Il consiste en un certain nombre de ba- gues de métal mirces re- posant sur la jante de la roue recouverte d'une la- melle d'acier de 2 centi- mètres de large e garnie d'une bande caoutf outée Ce pneu métallique possè- de autant d'élasticité qu'un pneu ordinaire et est moins lourd M. Floch a égale ment inventé un pneu-liè- ge composé de g os bou chons de trois centimètres et demi de large, assem blés et maintenus par une lame d'acier. Jean floch présente son pneu métallique (monté sur le vélo) et son pneu liège, pour en faire la comparaison (Fulgur) Grande récolte de dattes en Irak. Ankara, 16 mars. On apprend de Bagdad que de grandes quantités de dattes ont été recueillies cette année en Irak, si bien qu'une nota- ble partie a été distribuée a la population indigente. Les dattes remplacent as- sez bien le pain dans ce pays. Des cartes spéciales ont été distribuées pour recevoir des rations de dattes. , L'empereur des Mossis est décédé. Dakar 16 mars. On mande de Ouaghadougou L'em pereur des Moisis, dont la dynastie règne depu's -e Xle siècle en Haute Volta, est décédé La lignée des empereurs Mossis a loué un rôle important dans l'histoire de ''Afrique oc cidentale. Une plaque à la mémoi- re de Lénine est poséa; à Londres. Londres, 16 mars. Une plaque à la mémoire de Lénine a été inaugurée dimanche à Lon- dres sur une maison habi- tée, il y a 40 ans, par ce- lui qui devait devenir le oremier leader communiste. Le chef de la mission Ml ta L t britannique à au>ig-King se tue en ion. - Londres, 16 mars. Selon l'agence Reutor le général Dennys. chef de la mission militaire britan- nique à Tchoung-King ? trouvé la mort dans un ac- cident d'aviation samedi soir, dans la région de Kou ning. On précise que ce sont deux avions « Douglas et non pas un seul, qui se sont abattus au départ de leur voyage de Kun- ming vers Tchoung-King Au nombre des victimes on compte, outrle géné a! Dennys le lieutenant-colo- nel américain George le lieutenant Kohler le con seiller des finances améri- .ain Dr Kungs, M. Feni- more Lynch ainsi que le pilote bien connu Scott Inondations en Hongrie. Budapest, 16 mars De graves inondations re couvrent la plaine hongroi- se. 22 communes sont im- mergées et près de 100.000 arpents de terre emblava- bles sont sous les eaux. Des milliers d'habitations se sont écroulées. Premières modes de prin- temps à Auteuil. A l'occasion de la réouverture d'Auteuil. les premières modes de printemps ont fait leur apparition favo- risée par un temps vérita blement printanier Voici Le premier chapeau de paille de la saison, à lar ges Bords, orné de grosses roses en soie et d'une voi lette flottante en tulle rouge assortie au chapeau. (Ph FULCUR ) Le maréchal Pétain re- mercie la population ma- rocaine. Rabat 15 mars Le marécha' Pétain vient d'adresser une lettre au général Noguès dans laquelle, il exprime au ré- sident général son admi ration et sa gratitude pour le beau geste de solidarité de la population marocai- ne qui a versé, au cou-s de cette seconde campagne d'hiver une somme de 40 millions de francs pour le Secours national tner </i.e La/tographiaut FULGUR ) nippone a attaqué une concentra- tion d'engins blindés anglais, au nord-est de Rangoon. 20 chars et 60 engins blindés britanniques chargés de troupes ont été détruits, de même que 30 wagons chargés de munitions. Tous les avions nip- pons ont rejoint leur base. Des porte-avions japonais dans les eaux australiennes New-York, 16 mars. La radio de Boston, se référant à certaines informations dont elle n'indique pas la source, annonce que des porte-avions nippons seraient con- centrés dans les eaux de l'Austra- lie. Les Iles se trouvant devant la côte nord de TAustralie sont bombardées Stockholm, 16 mars. Commen- tant les dernières nouvelles reçues à Londres, les milieux militaires anglais voient dans les violentes attaques aériennes sur les îles si- tuées en face de la côte nord, le commencement de la bataille pour l'Australie. On cite prinçipalement celle dirigée contre l'île Thursday, située entre le cap York, le plus septentrional de l'Australie, et la Nouvelle-Guinée. On pense que, continuant l'application de leur tactique les Japonais préparent par ces bombardements aériens les débarquements de troupes dans les différentes îles qui se trouvent de- vant le continent australien. Il y a tout lieu de s'attendre égale- ment à des opérations de la ma- rine japonaise dans le but d'assu- rer au Japon, dans ces parages, la suprématie complète dans des airs et sur mer. Pour la quatrième fois tes Japonais bombardent Port-Darwin Londres, 16 mars. La radio de Sydney annonce que Port-Darwin a été bombardé peu après midi (heure locale) par quatoze bom- bardiers japonais accompagnés d'a- vions de combat. C'est la quatrième fois que les Japonais effectuent un raid sur ce port. On pense que l'es- cadrille nippone s'est envolée d'une base de Timor la plus proche de cette partie de la côte australienne La base de Port-Moresby serait complètement détruite Tokio, 16 mars. Selon la pres- se nippone, les bombardements in- cessants entrepris par l'aviation japonaise ont complètement dé- truit les installations militaires de Port-Moresby, qui était la seule base importante de la Nouvelle- Guinée et constituait une défense appréciable pour Port-Darwin. AVIS Auguste BOURA, de Celles- sur-Plaine, condamné à mort pour détention d'armes et de munitions, a été fusillé. Dijon, le 14 mars 1942. Der Chef des Mil Verw Bezirks C Nord-Ost Frankreich. A P rès le discours du Fuhrer Sous.le titre « L'agonie de Vi- chy ». M. Jean Luchaire, dans « Les Temps Nouveaux », tire les conclusions suivantes du passage consacré au procès de Riom par le Fiihrer, dans son discours d'hier : Il faut voir les choses telles qu'el- les sont : si la France conserve à sa tête des hommes dont la mentalité est incompréhensible pour le chance- lier Hitler, comment veut-on que puis- se s'établir une véritable collaboration franco-allemande ? Comment espérer si les dirigeants du Reich se méfient des dirigeants français qu'ils ne pren- nent pas à rencontre de notre pa>s des mesures de précaution ? L'avertis- sement du Fuhrer est d'une clarté lim- pide. Lorsqu'un homme comme le chancelier dit à une nation comme la nôtre : « Vos chefs n'ont pas voulu que soient condamnés ceux qui ont voulu la guerre à mon pays, c'est donc qu'ils ne les désapprouvent pas. Vos chefs ne veulent punir leurs preilt- cesseurs que parce qu'ils ont manqué leur coup, c'est donc qu ils seraient eu-mêmes prêts à la recommencer dans de meilleures conditions/Vos chefs té- moignent. d'une mentalité incompré- hensible, c'est-â-dire inadmissible Lorsqu'un homme comme le chan celier Hitler dit cela, il sous-entend le plus grave, le plus redoutable des avertissements : « Dans ces conditions ne vous étonnez pas de mon attitude d'aujourd'hui, et ne vous plaignez pas de ce que je puis être appolé à déci der demain Telle est la vérité Cette vérité, le Fiihrer ne l'aurait pas énoncée s'il ne lui apparaissai* point qu'il n'est pas trop tard pour la France d'opérer un redressement indispensable Cette vérité, nous n'a- vons cessé cl H la dire presque chaque jour selon les plus diverses occasions. Il est temps, plus que temps, qu'elle soit considérée par le gouvernement qui, en la négligeant, assumerait la plus écrasante des responsabilités. Au- cun Français, si haut placé qu'il soit, n'a le droit de laisser courir à la pa trie les périls mortels qu'impliquent une méfiance et une incompréhension allemandes vis-à-vis de la France. Cent fois, nous avons écrit que le régum de Vichy n'avait pas la confiance du pays. Aujourd'hui, le Fiihrer précise que ce régime ne saurait avoir la confiance de l'Europe, ce que nous avions également imprimé cent fois. Le iPtroir^'Êetrempe est proehe., CRIMINELLE DE DOMJULIEN devant les Assises des Vosges Une jeune fille de quinze ans avait été tuée à coups de hache La meurtrière est condamnée à dix ans de réclusion ... et les étalages des marchands de graines attirent une nombreuse clientèle. (Photo Fulgur.) Epinal, 16 mars (de notre >êdac- tion). C'est l'auteur d'un crime af- freux t la femme Midenet Etienne- Marie, dite Yvonne, âgée de 37 ans, que la cour d'assises des Vosges a ju- gée lundi après-midi La tragédie se déroula le dimanche il mai dernier, dans la petite localité de Dotnjulien. Après le repas de midi. M Hocque- loux avait quitté sa maison pour va- quer à ses fonctions de garde cham- pêtre, tandis que sa femme se rendai* dans un village voisin. Leur unique enfant. Paillette ,âgée de 15 ans alla se promener aux environs avec d'a.i- tres jeunes filles de son âge. Elle de- vait regagner la maison vers 17 heu res, pour soigner les volailles et le menu bétail... Rentrant une heure après, sa mère fut surprise d'apercevoir de la lunuè re dans l'écurie Intriguée, elle oéné tra dans le local ; là, un horrible spectacle s'offrit, à ses yeux : sa fille était étendue à terre, couchée sur le côté, le crâne ouvert et baignant dans une mare de sang. Le corps était en- core chaud, mais la jeune fille avait cessé de vivre. Les gendarmes de Vittel, alertés, procédèrent, le soir même, à une eh ouête. Dans la grar\ge, ils découvri .cent une hache ensanglantée, dont lt manche semblait avoir été récemmen 4 essuyé. v L'attitudmembarrassée d'une voisine, la femme ÎMidenet, qui. seule de sa famille et des habitants du quartier, n'était pas allée témoigner sa sympa- thie aux parents de la jeune victime l'existence de taches suspectes sur sec vêtements, le soin au'elle avait eu d laver son tablier, l'état de surexcita tion qu'elle présentait, n'avaient pas ma noué d'attirer l'attention des gen darmes. La meurtrière car c'était elle l'an reur du crime ne se décida cepen dant à passer des aveux que le lende main, lors du transport du parquet sur les Lieux Elle recorn'it alors que la veille, ayant aperçu la jeune Pan lette qui rentrait chez elle, elle l'a- vait suivie, s'était emparée d une ha chette trouvée dans la grange Hoc- queloux, et lui avait porté plusieurs coups de son arme sur la tête Par la suite, elle allégua que ia scô rte du meurtre avait été précédée d'u- ne altercation entre elle et Paillette, r.ellè-ci ayant, fait une réflexion en voyant le chien des Midenet pourchas- ser ses poulets. Pourquoi agis-tu ainsi ? lui au rait dit la meurtrière Notre chien ne veut pas te les prendre... A quoi, Paulette aurait répondu « Vous m'avez déjà mangé une poule je ne veux pas que cela recomrnem C'est alors que. prise de colère elle aurait saisi la hachette et que. sauva gement,. par derrière, elle abattit ia malheureuse L'ACCUSÉE En dépit de ses bonnes relations ap parentes avec sa victime, la meurtriè re nourrissait, semble-t il, un senti- ment de jalousie à l'égard de celle ci Elle vivait en bonne intelligence avec les époux Hocqueloux. encore qu'ils eussent de fortes raisons de la soup çonner de leur dérober des volailles pour se procurer de l'argent et satis- faire ainsi sa passion pour la boisson M le docteur Harnmel. de I asile dt Marêville, qui a examiné l'accusée, ~ conclu à une responsabilité atténuée. Ce crime, d'après lui. ne peut s expli quer que par « le déchaînement d'une irritabilité excessive et, d'une ihiT ul sivité développée par une longue exci- tation alcoolique ». LES DÉBATS M Borel. conseiller à ia COÛT d'ap- pel de Nancy, préside les débats. Il est assisté de MM Roterel et Dalhm Au rappel dés faits qui l'a me net ït au banc d'infamie l'accusée fond en larmes. Elle eut une jeunesse assez heurtée entre un père original er brutal et une mère qui s adonnait à la boisson. Il semble qu'elle ait, hé- rité de ces deux défauts On note tou- tefois à sa décharge qu'elle fu<t une excellente mère de famille pour ses trois enfants. Pourquoi a-t-elle marqué la tête de Paulette de 7 coups de hachette ? Nu' ne le sait pas même elle. Ce qui est certain, cest que son crime n'a. pas de mobile humain. La meurtrière déclare regretter sin- cèrement son acte, et chignotant elle ajoute : « Si je pouvais dppnar ma vie, je le ferais, je le jure » M le docteur Harnmel à une qnes tion de M p Najean, défenseur dé\»l'ac- cusée, répond qu'il est possibL. mie la femme Midenet ait frappé- sans vouloir tuer. Après l'audition des tém< ins. Me Vandal, partie civile, demande jus- tice pour ce crime odieux in^xpUq- e et inexplicable. L'alcool ne doit pas être une excuse pour un tel meurtre. La meurt r ière est condamnée a dl* ans de réclusion et vingt ans d'inter diction de séjour. Le père de la vie time obtient 25.700 francs de domma ges-intérêts et la mère 25.000 francs. LES NOUVELLES MESURES SOCIALES ET FISCALES PRISES PAR LE GOUVERNEMENT Nous avons dit que le Conseil des ministres de samedi avait pris un cer- tain nombre de mesures fort impor- tantes à la fois dans l'ordre social et, par voie de conséquence, afin dn cou- vrir les dépeses entraînées pat- ces mesures, dans l'ordre fiscal. Voici le détail de ces mesures : l. MESURES SOCIALES PRISES EN FAVEUR DE CERTAINES CATÉGORIES DE FRANÇAIS Les mesures prises en faveur ^ de certaines catégories de Français s'ap- pliquent : 1" Aux familles de prisonniers dont le soutien est actuellement en capti- vité -, Aux pensionnés de guerre, aux veuves orphelins et victimes civiles de la guerre 30 Aux petits industriels et commer- çants sinistrés. lo 11 est créé un tonds de solidarité d'un milliard de francs destiré à permettre : a) Le relèvement des majorations pour enfants, spécialement déas lo^ agglomérations urbaines. Ces majorations sont ainsi fixées Pour Paris ; enfants du 1 er et au & rangs, 12 fi\ 50 par jour ; 3e rang. 13 fr. 50 ; des rangs suivants ib fr. Pour la Seine-et-Oise at dan ler. communes de plus de 5.000 habitar<*s : enfants du 1 er rang, 9 fr. 50 par jo i. du 2e rang. 10 fr.; du 3 e rang, 10 L 5 G des rangs au-dessus, 15 fr. Pour les communes de moins de l 000 habitants : enfants des 1 er et i- rang", 5 fr. 50 par jour ; 3 e et \ rang 8 fr 50 ; 5e rang et au-dessus, 10 fr. b) Les distributions de bons de pain donnent droit à la fourniture %t% tuite du pain aux bénéficiaires d'à" moins deux majorations pour enfants. Ceux-ci remettront les bon? en paie- ment à leurs fournisseurs qui se feront rembourser par les préfectures c) L'attribution d'allocation* sr>ê- ciales dans la limite d'un contingent fixé pour chaque département Ceiies-ci seront réparties, par les soins des com- missions cantonales, aux familles de prisonniers les plus dignes d'intérêt parmi celles qui ne hénéficiero* 1 des relèvements prévus sous le para- graphe a) ci-dessus ni de la disposition concernant les bons de pain dont il a été parlé au paragraphe b). L'aide aux victimes de la guerre Un texte qui paraîtra lncessammert au J O réalisera un réajustement des tarifs des pensions dans le cadre d'une refonte des dispositions de la 'oi or- ganique du 31 mars 1919. Il en résultera à la fois une simpli- fication des opérations de paiement trop complexes et un réajustement gé- néral des tarifs pour proportionner avec exactitude les indemnités à gravité des dommages subis. Enfin, l'égalité de traitement en ce les combattants des deux guerre> ^ra réalisée par une unification de régi .ie. 30 Avances aux industriels et commerçants sinistrés En vue d'accélérer la procédure et de permettre la mise en marche des entreprises sinistrées de petite < moyenne importance, des avances jus qu'à un plafond de 3(Xi<>00 francs pour ront être consenties par le Crédit na tional sur agrément délivré par le pré sident du comité d'organisation do~ dépend l'intéressé. 11. MESURES FISCALES DESTINÉE^ A CRÉER DES RESSOURCES CORRESPONDANTES Majoration du prix des tabacs. Les nouveaux tarifs des prix de vente des tabacs représentent une majora tion qui varie de 25 à 35 %, suivant les catégories, pour les produits cou rants et s'élève à 100 % pour les pre- duits de luxe. 2o Suppression des déductions d im- pôts. D'après les textes en vigueur, les hases d'imposition des différents impôts cédulaires, à l'exception des impôts sur les traitements et sala,res et des Impôts sur les valeurs mobiliè res. comportaient la déduction d l'impôt correspondant payé au titre de l'année antérieure Désormais, ce r l déduction n'est plus admise. Des corrections à ce principe seront envisagées en ce qui concerne ta per- ception du prélèvement temporaire s les excédents de bénéfices, afin de reu dre la comparaison possible entre ies bénéfices de la période d'imposition et ceux de la période de référence qui r.t se trouveront plus établis sur la même base. 30 Enfin, le taux de la contribution nationale extraordinaire applicable à l'impôt général sur le revenu qui était jusqu'ici fixé au tiers dudit mi pôt, est porté à la moitié pour les re- venus de l'année 1942 qui seront à déclarer en 1943. III. NOUVELLES MESURES EN FAVEUR DES FAMILLES NOMBREUSES Afin d'assurer la conservation des patrimoines dans les familles nom breuses, le bénéfice de la loi du 9 n< vemhre 1940 qui fait bénéficier de r réduction de droit d'abattemen' substantiel les héritages dévolus à trois enfants au moins a été étmdu aux donations, notamment en ce qui concerne les donations parages qu constituent une forme anticipée de succession. Ainsi la politique du Maréchal, en faveur des fractions les plus méritan tes de la population et d'une réparti- tion toujours plus exacte des charges très lourdes imposées à la nation, vient de marquer une nouvelle étape parti culièrement Importante.

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7me EDITION

3® Année. — No 560

MARDI S7

MARS 19 4 2

Prix de vente : I franc

Éditeur : Maison d'imprimerie et d'Éditions, 5 bis, avenue Foch, Nancy — Tél. 40-01 — C. C. P. 600.31 — Bureaux de Paris : 52, Champs-Elysées Tél. Élysées ao.17

Le colonel Amidieu du Clos ANCIEN DÉPUTÉ DE LONGWY

£ARLE DES RAPPORTS IRANCO - ALLEMANDS

LES VISÉES SOVIÉTIQUES

L'armée rouge a pénétré en IRAK

et atteint la région de Mossoul Berlin, 17 mars. — On mande

d'Ajana au D.N.B.: Reuter informe que les troupes

soviétiques qui, ainsi qu'on l'a déjà annoncé, s'étaient avancées en direction du lac d'Ourmiap, progressent maintenant dans le Nord de l'Irak, le long de la fron-tière turque, en passant par Ra-vandu. Elles seraient déjà arrivées dans la région de Mossoul.

Le D.N.B. ajoute que, selon cette même source, les Soviets auraient l'intention d'occuper toute la pe-

tite partie ouest de l'Iran jusqu'à Mohanncrap.

La bolchevisation de l'Iran, suite logique des accords Eden-Staline Berlin, 16 mars. — Les révéla-

tions faites sur les négociations de M Eden à Moscou sont confirmées, dit-on dans les tpilieux politiques allemands, par la bolchevisation croissante de l'Iran, pays auquel l'impérialisme tsariste accordait dé-jà une attention toute particulière.

Un nouveau Nusée parisien, celoi des Travaux publics

Le Musee des Travaux publics vient d'etre ouvert au public II est destiné à lui montrer les différents travaux projetés pour la région parisienne et toute la France. — Voici une vue de cette exposition

(Photo Trampus.)

EN MARGE DU PRQCËS DE RIOM

Ce que pensait le général Gamelin DE L'AVIATION FRANÇAISE

M. Jacques-Henri Lefebvre, qui fut correspondant de guerre, pu-blie dans « Les Temps Nouveaux » le récit d'une heure passée avec le général Gamelin. C'était le 26 septembre 1939, dans le cabinet du commandant en chef, à l'Ecole Mi-litaire, où se trouvaient réunis les correspondants de guerre des jour-naux français, prêts à partir pour le front.

Après avoir fait un exposé sur le déroulement probable des opé-rations, le généralissime se laissa interroger et, à la question de sa-voir si l'aviation de chasse fran-çaise dominait l'aviation alleman-de, M. Jacques-Henri Lefebvre lui prête les propos suivants :

« Gamelin leva son bleu regard vers le plafond et répondit, visi-blement gêné :

— « Je puis vous dire... qu'à ti-tre individuel... nos pilotes ont effectivement beaucoup de mor-dant ! »

« J'ai gardé aussi le souvenir, dit M. Lefebvre, d'une réplique qu'il lança peu après, vivement, à l'un de nos confrères :

— # Il ne faut pas se le dissi-muler : « Ils sont très forts »

« Cette phrase, qu'accompagnait une expression soudain fort sou-cieuse, ajoute M. Lefebvre, produi-sit un froid sur l'assistance. »

Le huis clos sera-t-il prononcé pour l'audition

de M. Georges Bonnet ? Vichy, 16 mars. — Mardi 17

mars, devant la Cour suprême de Riom, la série des dépositions va

commencer. Celles des officiers gé-néraux seront certainement très importantes, mais il en est une qui, au lendemain du discours du Fiih-rer, est plus spécialement atten-due : c'est la déposition que fera M. Georges Bonnet, qui était mi-nistre des Affaires étrangères du cabinet Daladier, à la veille de la déclaration de la guerre.

M. Georges Bonnet lie doit ve-nir déposer que dans quelques se-maines. Sa déposition et l'interro-gatoire qu'il subira rouleront es-sentiellement sur le fameux Con-seil du 23 août 1939, Conseil qui fut réuni par M. Daladier à 6 heu-res du soir, à la demande expresse, instante, de M. Georges Bonnet lui-même. Le ministre des Affai-res étrangères considérait, en ef-fet, que la signature du pacte en-tre l'Allemagne et la Russie obli-geait à reconsidérer le problème de la paix ou de la guerre, tant du point de vue diplomatique que du point de vue militaire.

De ce Conseil, il existe un pro-cès-verbal — que nous avons pu-blié le 9 mars — .rédigé par le général Decamp. Dans sa séche-resse voulue, ce procès-verbal n'a pas enregistré toute la discussion, ni reproduit tous les arguments que les généraux invoquèrent avant de déclarer que l'armée française était prête. Certains élé-ments d'appréciation d'ordre mili-taire et diplomatique ne pouvaient être enregistrés. Ils ne peuvent pas être davantage aujourd'hui li-vrés à la discussion publique. Ausl si est-il à prévoir que la Cour su-prême sefa amenée à prononcer le huis clos.

La libération du 2e contingent de la classe 1938

En trois jours, les Soviets ont perdu 136 engins blindés

DANS LE SECTEUR DE KERTCH

Afin de se procurer du courant électrique, des hommes d'une batte-rie de D.C.À. allemande ont cons-truit cet étrange dppareil. Tournant avec le vent, cet appareil actionne une petite dynamo qui fournit le courant. (Photo N.O.R.A.)

Vichy, 16 mars. — Un communi-qué du secrétaire d'Etat à la guerre annonce la libération, pour le 15 avril prochain, des militaires ap-partenant au deuxième contingent de la classe 1938.

M. PUCHEU visite la banlieue sinistrée

Paris, 16 mars. — M. Pucheu Pierre, ministre de l'Intérieur, est allé visiter la localité la plus éprou-vée de la banlieue parisienne.

LE BOMBARDEMENT DES VILLES OUVERTES

PAR LE PROFESSEUR LE FUR

Dès son arrivée au pouvoir, le hancelier Hitler offrit de renoncer jx bombardements de villes par rions. Les gouvernements allies cpliquèrent à leurs populations, très •sireuses de voir réaliser un tel pro-ies. que cette proposition était due niquement à ce que l'Allemagne 'avait pas d'avions. Vint la guerre, e Fuhrer renouvela sa proposition, : cette fois il avait des avions ! La irande-Bretagne, qui croyait gagner i guerre par le blocus et a destruc-on des usines de guerre allemandes, , rejeta encore et bombarda les randes villes industrielles de la uhr. Le Fuhrer attendit plusieurs lois avant de recourir à des repre-lilles : puis il donna 1 ordre de ombarder Londres et les grands orts anglais; les Anglais savent ce u'il leur en a coûté. Aujourd'hui, ils recommencent, en

ggravant lourdement leur cas ; c est on plus contre un_ ennemi, mais 3ntre un ancien allie qu ils dirigent lurs coups. Dans toute 1 Europe, ce it un sursaut d'indignation : n y vait-il pas de nombreuses usines llemandes à détruire avant de s'at-iquer à la capitale de la France DUS prétexte qu elle était militaire-îent occupée ? Quant à la conduite des htats-

Jnis, elle est nettement contradic-jire Au début de la guerre, le Pré-ident Roosevelt s'est adressé à tous ;s gouvernements pour leur deman-er de renoncer au bombardement e villes ouvertes par avions ; la plu-art ont répondu favorablement; et, ujourd'hui, c'est son propre secré-sire d'Etat aux affaires étrangères, /I Surr.ner Welles, qui déclare odieuse attaque britannique sur

3 a ri s complètement justifiée et qui :n fait soutenir la légitimité dans ses ournaux.

Le gouvernement américain paraît ne pas se rendre compte de la situa-tion où il met son pays. Les Japo-nais sont les maîtres du Pacifique, les sous-marins allemands coulent des navires américains en vue des côtes d'outre-Atlantique. Si la France, comme elle en aurait dix fois le droit après tant d'agressions aussi lâches qu'injustes, joignait ses forces na-vales à celles de l'Axe, ce serait le dernier coup porte a la domination anglo-saxonne des mers. ^

Une simple réflexion met en évi-dence la folle imprudence du gou-vernement américain. Par une con-tradiction flagrante avec ses déclara-tions du début de la guerre, il prend parti en faveur des bombardements de villes ouvertes — même non bel-ligérantes — ce qui est un comble.

La guerre actuelle est devenue une guerre totale, se dit-il, or partout où l'on travaille pour la guerre, le bom-bardement est possible. N'a-t-il pas pensé aux gratte-ciels gigantesques de San-Francisco et de New-York, les plus hauts du monde, dont cer-tains dépassent trois cents mètres ? Puisque la guerre est totale et que partout, dans un Etat belligérant, on travaille pour la guerre, il reconnaît donc que Japonais et Allemands ont le droit, par une bombe bien placée, de faire écrouler les uns sur les au-tres ces cent étages superposés; il donne d'avance son adhésion à ce mode de guerre. Les Américains n'auraient-ils Pas, a8\ sagement en pensant à la justice immanente qui a déià frappé les Anglais partisans des bombardements par avions 7 Mais le mot du poète latin est tou-jours vrai : « Quos vult perdere, Ju-piter dementat ».

L. LE FUR, Professeur de droit international

à f Université de Paris.

Grand quartier général du Fuh-rer, 16 mars. — Le haut comman-dement de l'armée allemande com-munique :

Dans la presqu'île de Kertch, l'ennemi a renouvelé hier encore ses nombreuses attaques massives, appuyées par des engins blindés. Elles ont échoué devant la défen-se courageuse des troupes aile mandes et roumaines. Les Soviets y ont subi des pertes sanglantes et 48 engins blindés y ont été dé-truits. Dans ce secteur, un total de 136 engins blindés ennemis ont été ainsi anéantis dans ces trois der-niers jours.

Dans d'autres endroits du front de l'Est, malgré de violentes tem-pêtes de neige, des attaques enne-mies ont été repoussées après de durs combats. D'importantes for-mations aériennes de chasse et de combat ont soutenu, par vagues re-nouvelées, les combats terrestres, et ont abattu 45 avions ennemis ; un seul avion allemand a ete per-du En repoussant durant toute une semaine des attaques renou-velées de l'ennemi, la 14e division d'infanterie saxonne s'est spécia-lement distinguée. Sur la cote mourmane, un gros navire de transport a été mis en flammes. Des installations portuaires et fer-roviaires ont été bombardées avec efficacité à Mourmansk.

En Afrique du Nord, des unités de reconnaissance ont été repous-sées. Un aérodrome britannique, sur la côte égyptienne, ainsi que des objectifs militaires à Tobrouk. ont été bombardés avec succès. Au cours d'attaques aériennes sur des colonnes de camions ennemis, dans la Cyrénaique orientale, plusieurs véhicules ont été incendiés.

Dans l'île de Malte, des avions allemands de chasse et de combat ont attaqué de jour et de nuit des batteries britanniques de D. C A. ainsi que des installations mili-taires à La Valette.

Dans la Manche, des vedettes rapides ont attaqué une forma-tion de contre-torpilleurs. Un de ceux-ci a été torpillé et a coulé après deux fortes explosions. Dans un autre combat, une ca-nonnière britannique a été si du-rement touchée que l'on peut éga-lement considérer sa perte com-me certaine Une de nos vedettes rapide a été gravement endom-magée, puis a coulé en se retirant après la fin du combat. Dans l'At-lantique central, un avion de combat allemand a coulé un na-vire de commerce britannique de 2.000 tonnes. Au cours des batail-les du 13 mars, le premier ser-gent-chef Schroedel, chef de piè-ce dans un détachement d'artille-rie de combat, a détruit huit en-gins blindés ennemis, dont trois engins lourds.

Une colonne motorisée britannique

attaquée en Afrique Rome. 16 mars. — Le grand quar-

ier général italien communique : Sur le front de Cyrénaique, des

détachements ennemis, appuyés par de l'artillerie et par des engins blindés, ont été repoussés avec des pertes sensibles, par nos éléments de reconnaissance. Au cours d'un vif engagement aérien près d'El Adem contre des formations aérien-nes ennemies bien supérieures en nombre, la chasse italienne a rem-porté de nouveaux succès, abattant quatre avions anglais et endomma-geant gravement plusieurs autres.

Au cours de son vol de retour, no-tre formation a attaqué avec suc-cès une colonne motorisée enne-mie mitraillant et incendiant une dizaine d'engins. Un de nos avions n'est pas rentré d sa base.

En Méditerranée centrale, au cours d'attaques répétées, la chasse alemande a détruit trois Spitfire. L'ennemi a effectué un bombarde-ment aéro-naval de la ville de Rhodes. Aucun objectif militaire n'a été atteint. Quelques édifices, dont la cathédrale orthodoxe, ont subi des dégâts sans gravité Sept civils ont été tués, dix autres bles-sés.

LA GUERRE AUX PORTES DE L'INDE

L'ÉTAT D'URGENCE est proclamé à Ceylan

Londres, 16 mars. — On annon-ce" officiellement :

L'état d'urgence a été proclamé à Ceylan. En conséquence^ le gou-vernement a décidé que l'île serait placée immédiatement sous le con-trôle suprême d'un officier ayant le titre de « commandant en chef de Ceylan »

Le vice-amiral sir Geoffrey Lay-ton a été nommé à ce poste et tou-tes les forces terrestres, navales et aériennes ainsi que les autorités civiles sont placées sous sa direc-tion.

On sait que le général Wavell a dernièrement inspecté les défen-ses de l'île de Ceylan Le « Daily Express » écrit que leur état est loin d'être suffisant. La garnison, très réduite du temps de paix, a reçu quelques renforts. Maintenant que femmes et enfants ont été évacués en majeure partie, on veut procéder à la mobilisation de tous les habitants de l'île en état de rendre des services. « Au point de vue militaire, Ceylan est très vulnérable, dit en terminant son article le collaborateur militaire de ce journal. C'est du reste pour celi que l'on s'est hâté d'éloigner les femmes et les enfants. »

Nouvelles mesures de précautions dans certaines

régions de l'Inde Bàngkok, 16 mars. — La radio

pantoîndoue annonce que 5.000 nou-veavi-' réfugiés de Birmanie sont arriyé' à Chiltagong.

Sélon le même poste, le gouver-neraient de la province indienne d'Or issa a adressé un appel à la population l'invitant à garder le calmé et à respecter Tordre. Il a conseillé également aux Hindous qui habitent la côte et n'ont aucu-

ne occupation importante de se réfugier à l'intérieur du pays

D'autre part, le 16 mars, des exercices de défense passive au-ront lieu à Lucknow. Enfin, à par-tir du mois d'avril, toutes les pro-vinces du nordouest se livreront à des exercices semblables les trois premiers jours de chaque mois.

Un succès de l'aviation nippone au nord de Rangoon

Tokio, 16 mars. — Selon des dé-pêches du front birman, l'aviation

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Le sixième mois déjà s'écoule depuis cjue. grâce à l'initiative de quelques Français lucides, la Légion des Volon-taires français a été créée et que des compatriotes, encore en trop peî't □ombre, combattent sur le front orien-tal pour la sauvegarde de la civilisa-tion européenne

Certes, cette Légion G ses contemp teurs. Mais des plus bruyants d'entre eux-mêmt.' elle a reçu et reçoit tous les Jours les encouragements matériels surprenants de générosité. C'e-t eue ces contempteurs ont conservé au fond de leur âme le sens profond et réel de 'l'intérêt ra< ial des Français Grâce à ces collaborateur qui s'ignorent eux-mêmes la Légion peut tenir honora-blement sa place dans la ligne des armées européennes de Mourmansk à Kertck N'a-t-elle pas mérité les éloges des chefs sous les ordres desquels tlle combat et le suffrage officiel du chef de l'Etat français ?

Interrogez-vous, bienfaiteurs occul-tes. Vous serez surpris, à coup *ûr, mais comblés certainement et pensant que votre instinct a démontré qu il est, entre Français, plus de cohésion qu'on ne le pouvait supposer.

Dès lors on peut se demander pour-quoi les deux pouvoirs qui divisent la France ont l'air de se regarder en chiens de faïence, au lieu de colla-borer au redressement du pays vaincu

Pourtant les pouvoirs officiels des deux nations, l'occupante et l'occupée, s'exercent par leurs chefs, leurs minis-tres. leurs ambassadeurs, avec un in discutable mérite, à se déclarer dé-plus en plus d'accord Les populations moyennes des deux nations sont en

termes sinon excellents du moins corrects et pacifiques.

Est-il pos.Mble que les deux ra-'es puissent rester artificiellement dressées l'une contre l'autre f De ces deux chiens de faïence on ne peut vraiment dire que l'un au moins, la figurine de Saxe, n'ait, tenté les moyens ai rapprochement les plus étendus oont sa victoire ne l'obligeait, pas à use.

L'autre la figurine de Sèvres ci» de Limoges, est restée figée dans une pose attentiste digne mais inutile-ment statique.

Est-ce là vraiment ce qu'attendaient le peuple français et la race aryenne Chacun ne soubaite-t-il pas. pour 1 Eu rope. un régime de prospérité dan la paix ?

Aujourd'hui, au jour même oh 1-nuits de Paris grondent du tonnerre des bombes et s'éclairent de 'a li.t,uT

des incendies, n'est-ce pas le momerf. au lieu de jouer les chiens de faï^r ce, d'accepter enfin cette ancienne alPnn ce, la même que celle que, en l a,. 400, sur les ruines d'un empire gaL'v main, anémié par des erreurs répétées, les Francs-Germains conclurent les Celtes et qui fit la France î Al liancé sincère alors qui, par la 'éci-procité féconde de tant, de q ailtês complémentaires, prépara le plus ma-gnifique des cycles historiques d l'Empire d Occident et la France èur nelle Gage concret, éprouvé et ce»tain des temps plus beaux encore qu vi vra notre chère nation si, une fo.^ d. plus, elle sait voir ses intérêts vériia bles et les imposer à ceux qui, voulant les saborder à jamais. ne pourront nous en sommes assurés, désormais y réussir (« Le IVfatin »).

EN QUELQUES LIGNES Augmentation des prix

du tabac et des spiritueux en Turquie. — Ankara, 16 mars. — Les prix des ci-garettes et des spiritueux ont été augmentés, hier, pour toute la Turquie, de 40 %. Le ministre des Monopoles d'Etat a publié un avis à la population pour faire comprendre Qce ces augmentations son. la conséquence des dépenses pour la sécurité de la na-tion et résultent aussi de l'augmentation générale du coût de la vie .

Une mission militai e chilienne est arrivée à New-York. — New Yo^k, 16 mars — Une mission militaire chilienne dirigée par le général tspinoza, est arrivée aux Etats-Unis. Elle est chargée d'acheter du matériel de guerre et aura plusieurs entretiens avec des experts améri-cains.

Le docteur Goebbels Linz. — Linz, 16 mars — Le docteur Goebbels, minis-tre du Reich es< arrivé dimanche à Linz venant de Vienne. Prenant- la paro'j dans la soiré? au cours d une prande manifestation il a donné un aperçu géné-ral de la situation politi-que et militaire et a ex-primé sa foi en la victoi m finale

Les étrangers doivent quitter la Turquie. — Ankara, 16 mars. Le ministère turc des Affaires étrangères a demandé aux représentants diplomatiques d'Ankara de prier ceux de leurs ressortissants qui ne peuvent pas prouver une occupation parfaitement lé-gale en Turquie, de quit-ter le territoire, afin d'évi-ter une expulsion. Le gou-vernement turc a pris cet-te disposition après avoir eu connaissance de ce. tains rapports présentés par la police

Un gilet ayant apparte-nu à Napoléon lpr sera

Et voici les pneus me J talliques et les pneus en1

Siège pour les bicyclettes — Un jeune mécanicien : parisien Jear Floch, vient ; de mettre au point un/ nouveau pneu métallique/

prochainement vendu aux enchères, à l'Hôtel des Ventes, rue Drouot. Voici une photographie du gilet de l'empereur (Lapi )

pour b icyciette appelé à remplacer les pr is en caoutchouc. Il consiste en un certain nombre de ba-gues de métal mirces re-posant sur la jante de la roue recouverte d'une la-melle d'acier de 2 centi-mètres de large e garnie d'une bande caoutf outée Ce pneu métallique possè-de autant d'élasticité qu'un pneu ordinaire et est moins lourd M. Floch a égale ment inventé un pneu-liè-ge composé de g os bou chons de trois centimètres et demi de large, assem blés et maintenus par une lame d'acier.

Jean floch présente son pneu métallique (monté sur le vélo) et son pneu liège, pour en faire la comparaison (Fulgur)

Grande récolte de dattes en Irak. — Ankara, 16 mars. — On apprend de Bagdad que de grandes quantités de dattes ont été recueillies cette année en Irak, si bien qu'une nota-ble partie a été distribuée a la population indigente. Les dattes remplacent as-sez bien le pain dans ce pays. Des cartes spéciales ont été distribuées pour recevoir des rations de dattes. ,

L'empereur des Mossis est décédé. — Dakar 16 mars. — On mande de Ouaghadougou ♦ L'em pereur des Moisis, dont la dynastie règne depu's -e Xle siècle en Haute Volta, est décédé La lignée des empereurs Mossis a loué un rôle important dans l'histoire de ''Afrique oc cidentale.

Une plaque à la mémoi-re de Lénine est poséa; à Londres. — Londres, 16 mars. — Une plaque à la mémoire de Lénine a été inaugurée dimanche à Lon-dres sur une maison habi-tée, il y a 40 ans, par ce-lui qui devait devenir le oremier leader communiste.

Le chef de la mission Ml ta L t britannique à

au>ig-King se tue en ion. —- Londres, 16 mars.

— Selon l'agence Reutor le général Dennys. chef de la mission militaire britan-nique à Tchoung-King ? trouvé la mort dans un ac-cident d'aviation samedi soir, dans la région de Kou ning.

On précise que ce sont deux avions « Douglas • et non pas un seul, qui se sont abattus au départ de leur voyage de Kun-ming vers Tchoung-King Au nombre des victimes on compte, outr-» le géné a! Dennys le lieutenant-colo-nel américain George le lieutenant Kohler le con seiller des finances améri-.ain Dr Kungs, M. Feni-more Lynch ainsi que le pilote bien connu Scott

Inondations en Hongrie. — Budapest, 16 mars — De graves inondations re couvrent la plaine hongroi-se. 22 communes sont im-mergées et près de 100.000 arpents de terre emblava-bles sont sous les eaux. Des milliers d'habitations se sont écroulées.

Premières modes de prin-temps à Auteuil. — A l'occasion de la réouverture d'Auteuil. les premières modes de printemps ont fait leur apparition favo-

risée par un temps vérita blement printanier Voici Le premier chapeau de paille de la saison, à lar ges Bords, orné de grosses roses en soie et d'une voi lette flottante en tulle rouge assortie au chapeau.

(Ph FULCUR ) Le maréchal Pétain re-

mercie la population ma-rocaine. — Rabat 15 mars — Le marécha' Pétain vient d'adresser une lettre au général Noguès dans laquelle, il exprime au ré-sident général son admi ration et sa gratitude pour le beau geste de solidarité de la population marocai-ne qui a versé, au cou-s de cette seconde campagne d'hiver une somme de 40 millions de francs pour le Secours national

tner </i.e La/tographiaut FULGUR )

nippone a attaqué une concentra-tion d'engins blindés anglais, au nord-est de Rangoon. 20 chars et 60 engins blindés britanniques chargés de troupes ont été détruits, de même que 30 wagons chargés de munitions. Tous les avions nip-pons ont rejoint leur base.

Des porte-avions japonais dans les eaux australiennes

New-York, 16 mars. — La radio de Boston, se référant à certaines informations dont elle n'indique pas la source, annonce que des porte-avions nippons seraient con-centrés dans les eaux de l'Austra-lie.

Les Iles se trouvant devant la côte nord de TAustralie

sont bombardées Stockholm, 16 mars. — Commen-

tant les dernières nouvelles reçues à Londres, les milieux militaires anglais voient dans les violentes attaques aériennes sur les îles si-tuées en face de la côte nord, le commencement de la bataille pour l'Australie. On cite prinçipalement celle dirigée contre l'île Thursday, située entre le cap York, le plus septentrional de l'Australie, et la Nouvelle-Guinée. On pense que, continuant l'application de leur tactique les Japonais préparent par ces bombardements aériens les débarquements de troupes dans les différentes îles qui se trouvent de-vant le continent australien. Il y a tout lieu de s'attendre égale-ment à des opérations de la ma-rine japonaise dans le but d'assu-rer au Japon, dans ces parages, la suprématie complète dans des airs et sur mer.

Pour la quatrième fois tes Japonais bombardent

Port-Darwin Londres, 16 mars. — La radio de

Sydney annonce que Port-Darwin a été bombardé peu après midi (heure locale) par quatoze bom-bardiers japonais accompagnés d'a-vions de combat. C'est la quatrième fois que les Japonais effectuent un raid sur ce port. On pense que l'es-cadrille nippone s'est envolée d'une base de Timor la plus proche de cette partie de la côte australienne

La base de Port-Moresby serait complètement détruite Tokio, 16 mars. — Selon la pres-

se nippone, les bombardements in-cessants entrepris par l'aviation japonaise ont complètement dé-truit les installations militaires de Port-Moresby, qui était la seule base importante de la Nouvelle-Guinée et constituait une défense appréciable pour Port-Darwin.

AVIS Auguste BOURA, de Celles-

sur-Plaine, condamné à mort pour détention d'armes et de munitions, a été fusillé.

Dijon, le 14 mars 1942. Der Chef des Mil Verw Bezirks C

Nord-Ost Frankreich.

AP rès le discours du Fuhrer Sous.le titre « L'agonie de Vi-

chy ». M. Jean Luchaire, dans « Les Temps Nouveaux », tire les conclusions suivantes du passage consacré au procès de Riom par le Fiihrer, dans son discours d'hier :

Il faut voir les choses telles qu'el-les sont : si la France conserve à sa tête des hommes dont la mentalité est incompréhensible pour le chance-lier Hitler, comment veut-on que puis-se s'établir une véritable collaboration franco-allemande ? Comment espérer si les dirigeants du Reich se méfient des dirigeants français qu'ils ne pren-nent pas à rencontre de notre pa>s des mesures de précaution ? L'avertis-sement du Fuhrer est d'une clarté lim-pide. Lorsqu'un homme comme le chancelier dit à une nation comme la nôtre :

« Vos chefs n'ont pas voulu que soient condamnés ceux qui ont voulu la guerre à mon pays, c'est donc qu'ils ne les désapprouvent pas. Vos chefs ne veulent punir leurs preilt-cesseurs que parce qu'ils ont manqué leur coup, c'est donc qu ils seraient eu-mêmes prêts à la recommencer dans de meilleures conditions/Vos chefs té-

moignent. d'une mentalité incompré-hensible, c'est-â-dire inadmissible

Lorsqu'un homme comme le chan celier Hitler dit cela, il sous-entend le plus grave, le plus redoutable des avertissements : « Dans ces conditions ne vous étonnez pas de mon attitude d'aujourd'hui, et ne vous plaignez pas de ce que je puis être appolé à déci der demain .» Telle est la vérité

Cette vérité, le Fiihrer ne l'aurait pas énoncée s'il ne lui apparaissai* point qu'il n'est pas trop tard pour la France d'opérer un redressement indispensable Cette vérité, nous n'a-vons cessé cl H la dire presque chaque jour selon les plus diverses occasions. Il est temps, plus que temps, qu'elle soit considérée par le gouvernement qui, en la négligeant, assumerait la plus écrasante des responsabilités. Au-cun Français, si haut placé qu'il soit, n'a le droit de laisser courir à la pa trie les périls mortels qu'impliquent une méfiance et une incompréhension allemandes vis-à-vis de la France. Cent fois, nous avons écrit que le régum de Vichy n'avait pas la confiance du pays. Aujourd'hui, le Fiihrer précise que ce régime ne saurait avoir la confiance de l'Europe, ce que nous avions également imprimé cent fois.

Le iPtroir^'Êetrempe est proehe.,

LÂ CRIMINELLE DE DOMJULIEN devant les Assises des Vosges

Une jeune fille de quinze ans avait été tuée à coups de hache

La meurtrière est condamnée à dix ans de réclusion

... et les étalages des marchands de graines attirent une nombreuse clientèle. (Photo Fulgur.)

Epinal, 16 mars (de notre >êdac-tion). — C'est l'auteur d'un crime af-freux t la femme Midenet Etienne-Marie, dite Yvonne, âgée de 37 ans, que la cour d'assises des Vosges a ju-gée lundi après-midi

La tragédie se déroula le dimanche il mai dernier, dans la petite localité de Dotnjulien.

Après le repas de midi. M Hocque-loux avait quitté sa maison pour va-quer à ses fonctions de garde cham-pêtre, tandis que sa femme se rendai* dans un village voisin. Leur unique enfant. Paillette ,âgée de 15 ans alla se promener aux environs avec d'a.i-tres jeunes filles de son âge. Elle de-vait regagner la maison vers 17 heu res, pour soigner les volailles et le menu bétail...

Rentrant une heure après, sa mère fut surprise d'apercevoir de la lunuè re dans l'écurie Intriguée, elle oéné tra dans le local ; là, un horrible spectacle s'offrit, à ses yeux : sa fille était étendue à terre, couchée sur le côté, le crâne ouvert et baignant dans une mare de sang. Le corps était en-core chaud, mais la jeune fille avait cessé de vivre.

Les gendarmes de Vittel, alertés, procédèrent, le soir même, à une eh ouête. Dans la grar\ge, ils découvri .cent une hache ensanglantée, dont lt manche semblait avoir été récemmen4

essuyé. v L'attitudmembarrassée d'une voisine, la femme ÎMidenet, qui. seule de sa famille et des habitants du quartier, n'était pas allée témoigner sa sympa-thie aux parents de la jeune victime l'existence de taches suspectes sur sec

vêtements, le soin au'elle avait eu d laver son tablier, l'état de surexcita tion qu'elle présentait, n'avaient pas ma noué d'attirer l'attention des gen darmes.

La meurtrière — car c'était elle l'an reur du crime — ne se décida cepen dant à passer des aveux que le lende main, lors du transport du parquet sur les Lieux Elle recorn'it alors que la veille, ayant aperçu la jeune Pan lette qui rentrait chez elle, elle l'a-vait suivie, s'était emparée d une ha chette trouvée dans ■ la grange Hoc-queloux, et lui avait porté plusieurs coups de son arme sur la tête

Par la suite, elle allégua que ia scô rte du meurtre avait été précédée d'u-ne altercation entre elle et Paillette, r.ellè-ci ayant, fait une réflexion en voyant le chien des Midenet pourchas-ser ses poulets.

— Pourquoi agis-tu ainsi ? lui au rait dit la meurtrière Notre chien ne veut pas te les prendre...

A quoi, Paulette aurait répondu « Vous m'avez déjà mangé une poule je ne veux pas que cela recomrnem

C'est alors que. prise de colère elle aurait saisi la hachette et que. sauva gement,. par derrière, elle abattit ia malheureuse

L'ACCUSÉE En dépit de ses bonnes relations ap

parentes avec sa victime, la meurtriè re nourrissait, semble-t il, un senti-ment de jalousie à l'égard de celle ci Elle vivait en bonne intelligence avec les époux Hocqueloux. encore qu'ils eussent de fortes raisons de la soup çonner de leur dérober des volailles pour se procurer de l'argent et satis-faire ainsi sa passion pour la boisson

M le docteur Harnmel. de I asile dt Marêville, qui a examiné l'accusée, ~ conclu à une responsabilité atténuée. Ce crime, d'après lui. ne peut s expli quer que par « le déchaînement d'une irritabilité excessive et, d'une ihiT ul sivité développée par une longue exci-tation alcoolique ».

LES DÉBATS M Borel. conseiller à ia COÛT d'ap-

pel de Nancy, préside les débats. Il est assisté de MM Roterel et Dalhm

Au rappel dés faits qui l'a me net ït au banc d'infamie l'accusée fond en larmes. Elle eut une jeunesse assez heurtée entre un père original er brutal et une mère qui s adonnait à la boisson. Il semble qu'elle ait, hé-rité de ces deux défauts On note tou-tefois à sa décharge qu'elle fu<t une excellente mère de famille pour ses trois enfants.

Pourquoi a-t-elle marqué la tête de Paulette de 7 coups de hachette ? Nu' ne le sait pas même elle. Ce qui est certain, cest que son crime n'a. pas de mobile humain.

La meurtrière déclare regretter sin-cèrement son acte, et chignotant elle ajoute : « Si je pouvais dppnar ma vie, je le ferais, je le jure »

M le docteur Harnmel à une qnes tion de Mp Najean, défenseur dé\»l'ac-cusée, répond qu'il est possibL. mie la femme Midenet ait frappé- sans vouloir tuer.

Après l'audition des tém< ins. Me

Vandal, partie civile, demande jus-tice pour ce crime odieux in^xpUq- e et inexplicable. L'alcool ne doit pas être une excuse pour un tel meurtre.

La meurtrière est condamnée a dl* ans de réclusion et vingt ans d'inter diction de séjour. Le père de la vie time obtient 25.700 francs de domma ges-intérêts et la mère 25.000 francs.

LES NOUVELLES MESURES SOCIALES ET FISCALES PRISES PAR LE GOUVERNEMENT

Nous avons dit que le Conseil des ministres de samedi avait pris un cer-tain nombre de mesures fort impor-tantes à la fois dans l'ordre social et, par voie de conséquence, afin dn cou-vrir les dépeses entraînées pat- ces mesures, dans l'ordre fiscal. Voici le détail de ces mesures :

l. — MESURES SOCIALES PRISES EN FAVEUR DE CERTAINES CATÉGORIES DE FRANÇAIS

Les mesures prises en faveur ^ de certaines catégories de Français s'ap-pliquent :

1" Aux familles de prisonniers dont le soutien est actuellement en capti-vité -,

2° Aux pensionnés de guerre, aux veuves orphelins et victimes civiles de la guerre •

30 Aux petits industriels et commer-çants sinistrés. lo 11 est créé un tonds de solidarité

d'un milliard de francs destiré à permettre :

a) Le relèvement des majorations pour enfants, spécialement déas lo^ agglomérations urbaines.

Ces majorations sont ainsi fixées • Pour Paris ; enfants du 1er et au &

rangs, 12 fi\ 50 par jour ; 3e rang. 13 fr. 50 ; des rangs suivants ib fr.

Pour la Seine-et-Oise at dan ler. communes de plus de 5.000 habitar<*s : enfants du 1er rang, 9 fr. 50 par jo i. du 2e rang. 10 fr.; du 3e rang, 10 L 5 G des rangs au-dessus, 15 fr.

Pour les communes de moins de l 000 habitants : enfants des 1er et i- rang", 5 fr. 50 par jour ; 3e et \ rang 8 fr 50 ; 5e rang et au-dessus, 10 fr.

b) Les distributions de bons de pain donnent droit à la fourniture %t% tuite du pain aux bénéficiaires d'à" moins deux majorations pour enfants. Ceux-ci remettront les bon? en paie-ment à leurs fournisseurs qui se feront rembourser par les préfectures

c) L'attribution d'allocation* sr>ê-ciales dans la limite d'un contingent fixé pour chaque département Ceiies-ci seront réparties, par les soins des com-missions cantonales, aux familles de prisonniers les plus dignes d'intérêt parmi celles qui ne hénéficiero* 1

des relèvements prévus sous le para-graphe a) ci-dessus ni de la disposition concernant les bons de pain dont il a été parlé au paragraphe b). 2° L'aide aux victimes de la guerre

Un texte qui paraîtra lncessammert au J O réalisera un réajustement des tarifs des pensions dans le cadre d'une refonte des dispositions de la 'oi or-ganique du 31 mars 1919.

Il en résultera à la fois une simpli-fication des opérations de paiement trop complexes et un réajustement gé-néral des tarifs pour proportionner avec exactitude les indemnités à gravité des dommages subis.

Enfin, l'égalité de traitement en ce les combattants des deux guerre> ^ra réalisée par une unification de régi .ie.

30 Avances aux industriels et commerçants sinistrés

En vue d'accélérer la procédure et de permettre la mise en marche des entreprises sinistrées de petite < moyenne importance, des avances jus qu'à un plafond de 3(Xi<>00 francs pour ront être consenties par le Crédit na tional sur agrément délivré par le pré sident du comité d'organisation do~ dépend l'intéressé. 11. MESURES FISCALES DESTINÉE^

A CRÉER DES RESSOURCES CORRESPONDANTES

1° Majoration du prix des tabacs. — Les nouveaux tarifs des prix de vente des tabacs représentent une majora tion qui varie de 25 à 35 %, suivant les catégories, pour les produits cou rants et s'élève à 100 % pour les pre-duits de luxe.

2o Suppression des déductions d im-pôts. — D'après les textes en vigueur, les hases d'imposition des différents impôts cédulaires, à l'exception des impôts sur les traitements et sala,res et des Impôts sur les valeurs mobiliè res. comportaient la déduction d l'impôt correspondant payé au titre de l'année antérieure Désormais, cerl déduction n'est plus admise.

Des corrections à ce principe seront envisagées en ce qui concerne ta per-ception du prélèvement temporaire s les excédents de bénéfices, afin de reu dre la comparaison possible entre ies bénéfices de la période d'imposition et ceux de la période de référence qui r.t se trouveront plus établis sur la même base.

30 Enfin, le taux de la contribution nationale extraordinaire applicable à l'impôt général sur le revenu qui était jusqu'ici fixé au tiers dudit mi pôt, est porté à la moitié pour les re-venus de l'année 1942 qui seront à déclarer en 1943.

III. — NOUVELLES MESURES EN FAVEUR

DES FAMILLES NOMBREUSES Afin d'assurer la conservation des

patrimoines dans les familles nom breuses, le bénéfice de la loi du 9 n< vemhre 1940 qui fait bénéficier de r réduction de droit d'abattemen' substantiel les héritages dévolus à trois enfants au moins a été étmdu aux donations, notamment en ce qui concerne les donations parages qu constituent une forme anticipée de succession.

Ainsi la politique du Maréchal, en faveur des fractions les plus méritan tes de la population et d'une réparti-tion toujours plus exacte des charges très lourdes imposées à la nation, vient de marquer une nouvelle étape parti culièrement Importante.

DEUXIEME PAGE

NANCY L'ÉCHO DE NANCY MARDI 17 MARS 1942

Mardi | 17

Mars 1 Saint Patrice $

Dern.: St Alexan-dre

Sol.,: lev., 8 heu-res i; coucher

19 h. 57. Lune • Nouv. le

16; P.Q. ie 25.

CAMOUFLAGE DES LUMIERES De 20 h. 27 à 7 h. 31.

NHUMATSONS 8 h. 30 : ^ime Stutchen, Maiso ■»

de Secours. 8 h. 30 : M, Barbier, Maison de

Secours. 8 h. ou : Mme veuve louaville,

hôpital central 10 heures : M. Achin. 1, rua Si-

gisbert-Adam. (Saint-cpvre. ) 10 h. 30 : M Viîgrain, venant de

Paris (Saint-Fiacre, où le corps sera déposé.)

15 heures : Enfant Depoux, 9, rue du Petit-Bourgeois. (Saint-Ep-vre-)

15 heures : M. Dupuis, hôpital central.

Pour travailler en Allemagne

AVIS THÉS IMPORTANT La commission du traiaii alleman-

de, 60. avenue Foch, à Nancy, qui est chargée de placer en Allemagne toutes les femmes et jeunes filles de 18 à 45 ans volontaires pour aller travailler dans ce pays, avise les intéressées qu'elles pourront se faire inscrire mu-nies d'une pièce d'identité, dans les villes et aux heures ci-dessous indi-quées

Semaine du 16 au -21 mars Lunéville : mardi le 17 mars, à l'Of-

fice du Travail, de 10 à 12 h. Baccarat : mardi le 17 mars. à. la

mairie, de 15 à 16 heures. Longwy : mercredi le 18 mars, à

l'Office du Travail, d# 10 à t h Villerupt • mercredi le 18 mars, à

la mairie, de 14 à 16 heures Briey : jeudi le 19 mars, â l'Office

du Travail, de 10 à 11 h. Homécourt ; jeudi le 19 mars, à

mairie, de 15 à 16 heures. Pont-à-MouSson t vendredi le 20

mars, à l'Office du Travail, de 10 à 11 heures.

La commission y sera à leur disposi-tion, pour tous renseignements con cernant les conditions de vie, de tra vail et de salaire en Allemagne, et ce. sans engagement de leur part , Le départ des ouvriers recrutés au

(jours de ces deux semaines aura lieu le mardi 24 mars, à la gare de Nancy, à 7 h. 33.

Les personnes ne demeurant pas à proximité de Nancy, seront averties avant le 23 mars, pour se réunir à Nancy.

PRO

xéin à base de soufre + vitarrti ne "F'

LE GALA BELA POLICE La grande matinée artistique orga-

nisée par l'Amicale de prévoyance des Agents de police nancéiens s'est pré-sentée, dimanche,, devant une salU ipoirei absolument comble, comme m-des types les plus réussis du concert dit « de variétés ».

La scène, devant un agréable décor, avait été meublée de feuillages au tra-vers desquels apparaissait l'orchestre du pianiste Jacques Rolls, 1er prix du Conservatoire national, lequel non seu-lement apparut d'excellente qualité dans ses pots-pourris syncopés sur des airs connus, mais aussi dans ses ac compagnements enveloppés.

Régisseur et speaker plein d'entrain, Lemius reproduisit aussi sous le pseu-donyme de Jaç Marnie en des chan-sons d'une si rayonnante chaleur... que le canotier de Maurice Chevalier semblait tout indiqué en la circons-tance C'est du reste la même note, gaie et confiante, qui fit le succès du baryton Henri Mainvil, de Mogador. bien connu des Nancéiens. Quant à Hanrys, du Petit Casino de Paris, sa voix claire, sa parfaite diction, son esprit caustique lui valurent de nom-breux rappels, tandis que Mlle Andrée Bella triomphait avec grâce dans la chanson sentimentale.

Si, maintenant, nous abordons le genre spécifiquement lyrique, l'hom-mage doit aller tout d'abord au mez-zo expressif de Mlle Gillette Chas-selle, 1er p

riX

uu Concours internatio nal de 1916, particulièrement après l'air des larmes de Werther. Le Con-servatoire de Nancy avait prêté Ro-bert Cadoré, ténor au si joli timbre, et le baryton Maurice Chenier, dont les intonations et la déclamation ont naturellement l'accent tragique.

On applaudit fort, d'autre part, Mme Bebe\er et son émouvant soprano dra-matique. Luc Pierval, ténor léger du Poste Parisien, ouvrit agréablement la séance avec l'air du Roi d'Ys. Bref, une très belle gerbe de talents jeunes.

Le côté attractions fut représenté de façon originale par l'excentrie Dell, sçs acrobaties, ses jongleries, et par les quatre magnifiques athlètes (force et souplesse) que sont les Rhodes.

Enfin, la danse souleva l'admiration, soit avec le Pas des eerceaux de Mlles Sylviane et Micheline, du Grand Théâ-tre. soit avec le ballet des Jouets, pré-senté par les moins de 15 ans de Mlle Andrée Comte et leurs étonnants pre-miers sujets. Eliane Oswald et Pierre Auburtin. soit encore, pour terminer, avee le Beau Danube bleu qu'évoquè-rent, sous le jeu des projecteurs, les mêmes et ravissantes petites danseuses.

Comme nous l'avons dit hier, le suc-cès fut complet et les hautes person-nalités que nous avons eitées don-naient de bon cœur le signal des ap-plaudissements.

Ainsi, l'Amicale de la police pourra-t-elle venir en aide (c'était le but de la réunion) à ceux des sympathiques agents de Nancy qui sont prisonniers de guerre. R. d'A.

Arrivages de marée Les arrivages ont été la semaine

dernière plus importants que de cou-tume. Lundi 9 4.000 kilos de sprats salés sont arrivés rte Féeamp, et 3.3^8 kilos de marée. Et vendredi 13, 385 kilos de marée «ont arrivés de Ros-coff et 86 kilos d'Audierne.

Chez les coiffeurs Le comité de secours aux coiffeurs

prisonniers prie les familles de ces coiffeurs, internés ou tués au cours ■de la campagne 39-40. de faire connaî-tre d'urgence leurs nom adresse et tous renseignemen; à Guy Billon, président du comité, 14, rue Notre-Dame.

Cours professionjiefs d'apprentissage de peinture

Il est envisagé un cours supplémen-taire d'interprétation de bois et mar-bre. S'inscrire chez M. A. Lagarde 16. rue Jeanne-d'Arç

Centre d'appareillage de Nancy Avis au* mutilés. — La S N. C. F,

n'acceptant plus les expéditions (Je petits colis en port dû, les mutilés se-Tont rembourses des frais qu'ils au-ront engagés pour leurs expéditions d'appareils à réparer, par les soins du Centre d'appareillafe de leur res sort, sur le vu du récépissé délivré par la gare expéditrice ou par la poste.

EN CORRECTIONNELLE

I DERNIER AVERTISSEMENT Le 17 janvier dernier, vers 6 heures du matui, les gendarmes de Saint-Nicolas, qui revenaient d'une tournée

nocturne eurent leur attention attirée par un individu qui cherchait à se dissimuler dans un bosquet attenant a la propriété de M. Couillard. située en bordure de la Meurthe. entre Ros-servilie et Art-sur-Meurthe.

Ils le rejoignirent-et. â l'aide d'une lampe de poche, ils explorèrent les environs et découvrirent quatre sacs préparés.

Robert Gay, 28 ans manœuvre, â Tomblaine, rue Anatcle-France. dut alors avouer qu'il venait de commet-tre un cambriolage. Vers 3 heures du matin il avait pénétré par escalade dans la villa de M rouillard qu'il savait inhabitée. Il visita tous les meubles et entassa de la lingerie e* des objets divers dans les quatre sacs qu'il sortit de la propriété.

Il se disposait à les charger sur sa bicyclette quand les rrendarmes étaient survenus fort à propos.

Robert Gay reconnut que déjà, une précédente nuit, il avait pénétré dans la villa et s'était retiré avec un sac de linge et un poste de T.S.F. qu'on retrouva, en effet, à son domicile.

Robert Gay, qui est originaire de Giron court, dans les Vosges, a déjà encouru de si nombreuses condamna-tions qu'il est relégable si une peine supérieure à 3 mois de prison lui est infligée. Il a une fâcheuse renommée à Tomblaine où on le soupçonne d'être un des auteurs des nombreux vols de lapins, volailles et porcs qui sont fré-quemment commis.

Mais Robert Gay est pêrè de quatre enfants et son épouse en attend un cinquième.

C'est uniquement en raison de cette situation de famille que le tribunal, pour ne pas envoyer le prévenu au ba-gne pour le restant de ses jours ne lui inflige que trois mois de prison.

M. le Président. — C'est la dernière fois que le tribunal vous tend la per-che. Si vous revenez, ce sera la relé-gation...

Le pot de confiture Antoine Pekarek, dit Vibert, d'ori-

gine tchécoslovaque, 21 ans, peintre à Saint-MaX, vit maritalement depuis un certain temps avec l'épouse d'un prisonnier de guerre.

Précédemment il avait logé avec elle en garni, boulevard de )a Pépi-nière. à Nancy. En allant faire des achats dans le voisinage 11 eut l'oc-casion d'observer que Mme Bois, épi-cière, plaçait ses recettes dans un ancien pot de conliutre qu'elle lais-sait sur la table de sa cuisine.

Un Jour, en passant par la cour' de l'immeuble, ij profita que Mme Bois causait dans le magasin à une clien-te pour s'emparer du précieux pot qui contenait 5.200 francs.

Mais dans sa précipitation, PeRa-re k oublia sur la table sa paire de gants et une carte d'alimentation qui le fit identifier.

Quand il fut arrêté, Pekarek avait déjà dépensé une partie de l'argent. Toutefois une somme de 3.900 fr. a été restituée 5. Mme Bois, plus une montre de 460 fr. que l'inculpe s'était acheté.

Pekarek avoua que précédemment il avait déjà dérobé un lapin appar-tenant à Tépiciêre.

Il a été, en outre, établi qu'un soir, Pekarek avait, en escaladant une gril-le, pénétré dans la cuisine du eafé Vermandé, rue Clemenceau, à Saint-Max. Il s'empara d'un portfeuille contenant des tickets d'alimentation et une somme de 700 francs qu'il s'empressa de dépenser. — Huit mois ! de prison. ■

RAVITAILLEMENT P.B.R. 42. — Les femmes qui allai-tent ont droit à la carte T. à condi-tion de produire un certificat médical R. Nancy. — La quantité de tickets de pain que les boulangers exigent pour un kilo de farine varie, suivant les fournisseurs, de 1.350 à 1.500 gram-

15, a Bruley. — Par « consom-mation familiale ... en ce qui concer-ne l'abatage familial, il faut enten-dre la consommation du chef de fa-mille, des membres de sa famille vi-vant sous son toit et prenant chez lui au moins un repas par jour de ses domestiques, ouvriers de peine et gens de maison, R.P.J. — Oui, 10 tickets étant né-

cessaires. RETRAITES

Vieux mineur a Etain, — Deman-dez à l'Institut d'assurances sociales . d'Alsace-Lorraine, 30, rue du Prési-dent-Wilson. à Périgueux (Dordogne) de vous indiquer cette adresse.

75 L.G., Longwy. — Vous n'avez pas droit à la retraite des vieux avant d'avoir atteint l'âge de 65 ans, sauf si vous êtes dés à présent reconnu inapte au travail.

Mme 0., a Pompey. — Ce n'est qu'à l'âge de 65 ans que votre mère aura droit à l'allocation des vieux travail-leurs. Le montant de la pension qui lui est accordée par son régime par-ticulier de retraite sera alors imputé sur le montant de l'allocation Zabel, à Nancy. — Vous avez droit a la retraite des vieux si vos revenus n'excèdent pas 9.000 francs si vous vivez seul ou 11.000 francs si vous êtes marié.

Mme Joly, A Saint-DIé. — Votre mère n'a pas droit à la retraite des vieux.

Le pianiste THOUARD à Nancy

Nous attirons l'attention dos musi-ciens sur le récital (le piano quj doit donner à la salle Poirel, jeuui 19, à k20 h 15. un jeune pianiste fran-çais de haute valeur : M. Raymond Trouaru.

Ce virtuose du clavier est titulau* du prix Wiemer. lequel est réserve au meilleur pianiste parmi les p-e miers prix de cinq années consécu-tives.

Paris, Bordeaux. Nantes et plusieurs villes artistes de l'Ouest de la France ont successivement applaudi ce bel artisti qui se propose de noi> laire entendre plusieurs de ces œuvres splendides de Chopin ci de Liszt que seuls peuvent aborder les pianistes d-grande classe tels que lui.

La location pour le récital de jeu^i est ouverte aux heures et lieux ha-bituels

AVIS DE DECES Mme Ernest VILGRAIN ses enfants

et petits-enfants ; M. et Mme Marcel VILGRAIN et leur fils t M et Mme Robert VILGRAIN, leurs enfants et petits-enfants , M. et Mme Louis VIL-GRAIN et leurs enfants ; Mlle Juliette LHUILLIER Mlle Madeleine MAR-TIN : M et Mme Emile GSRARDIN et toute la famille et fidèles serviteurs, font part du décès de Monsieur Louis Antoine VILGRAIN, président hono-raire de la Chambre de Commerce de Nancy, président honoraire du Conseil d'administration de la Société des Grands Moulins Viigrain, membre du Comité d'escompte de la Banque de France de Nancy, chevalier de la Lé-gion d'honneur, médaillé de 1870, pieu-sement décédé le 13 mars 1942, dans sa 89e année. Un service religieux sera célébré ie mardi 17 mars, à 10 h 30 en l'église Saint-Vincent-Saint-Fiacre. Réunion à l'église. L'inhumation aura lieu dans Ja plus stricte intimité.

l'JVE BIELLE INITIATIVE A M

Chaque jour,une cuisine à1 entraide délivre 325 repas

Les Familles LEBEL, DENAIX et BOUCHY vous font part rlu décès de Madame Veuve Pauline LEBEL, sur-venu à l'âge de 77 ans. Les obsèques ont eu lieu le lundi 16 mars dans la plus stricte intimité. Nancy : 35, rue du Maréchal-Exelmans : 6, rue Vay-ringe.

Les difficultés de l'heure présente ins-pirent parfois de généreuses initiatives qu'on voudrait voir se multiplier.

Signalons, à titre d'exemple, celle que vient de prendre la municipalité de Mal-zéville. Cette commune une des plus importantes de la banlieue de Nancy, compte actuellement 5-000 habitants Les familles ouvrières y sont en grgnde majorité. On sait ce que cela veut dire.

Chaque matin, la famille s'éparpille. Les uns partent travailler à Champigneul-les, Frouard ou Pompey, d'autres vont à Nancy. Ceux qui peuvent rentrer à midi à la maison prennent un repas rapide-ment préparé.

Mais pçur se procurer des légumes et autres denrées alimentaires, il faut être sans cesse à l'affût des arrivages chez les détaillants. Si on ne se trouve pas là au moment propice on n'obtient rien ou peu de chose, on ne peut guère perdre son temps à faire la queue quand on doit se rendre à l'atelier ou au maga-sin.. Il est aussi d'autres personnes dont les ressources sont demeurées très mo-destes alors que le prix de la vie mon-tait. S'alimenter est devenu pour elles un véritable problème.

Aussi est-ce pour atténuer cette si-tuation que la municipalité de Malzé-ville a eu l'heureuse idée de créer une cuisine d'entr'aide avec l'appui du Se-cours national. Depuis le 3 mars cette cuisine fonctionne à côté de Ja mairie,

dans un ancien garage récemment ac-quis par la commune.

Faute de place, il n'a pas été possi-ble de créer un réfectoire. C'est donc des repas à emporter qui sont délivrés.

Le menu comprend généralement une soupe aux légumes très épaisse, avec viande les jours où l'on en délivre, et un fromage, confiture ou sardine. Cette nourriture est fort bien préparée par deux cuisinières expérimentées qui dispo-sent du matériel nécessaire. Leur tâche est facilitée par le concours du person-nel communal. Le prix du repas est de 2 francs. Mais un grand nombre sont donnés moitié prix et parfois même gra-tuitement. aux personnes nécessiteuses

Pour assurer le fonctionnement d'une œuvre de ce genre, il faut à la fois ap-provisionner la trésorerie et la cuisine.

Pour trouver des ressources pécuniai-res, le maire, M, Betsch, a fait appel à la générosité et à l'esprit de solidarité de ses administrés en disant notamment;

« Tous les dons, en nature ou en ar-gent, même les plus modestes, seront ac-ceptés avec la plus vive reconnaissance. Les sommes recueillies seront centrali-sées, puis utilisées avec toutes les ga-ranties désirables, donnant ainsi à cha-cun la certitude qu'elles ne seront en

aucun cas détournées de leur destina-tion. »

En quelques jours la souscription ou-verte a recueilli 5.000 francs et les cons continuent.

La cuisine est gérée par un comité dont M. l'adjoint Albert Mangin assume la présidence. M. jean Contai en est le dévoué secrétaire-trésorier. M. C'harles Bailly lui apporte sa compétence d'an-cien commerçant.

Il restait à vaincre une autre difficulté: celle de se procurer des réserves alimen-taires. Les achats faits près des jardi-niers locaux assurent le ravitaillement de la cuisine en légumes pendant un mois environ De son côté le Secours national a fourni diverses denrées çt le combustible.

Déjà 325 repas sont délivrés chaque jour. On prévoit que d'ici peu ce nom-bre sera de 400 et pourra même attein-dre celui de 500.

Cette cuisine d'entr'aide qui, *pour un prix modique fournit un repas chbud substantiel rend grand service à de ^nom-breuses familles. C'est déjà pou/ elles un souci de moins parmi tant d'autres.

L'initiative de la municipalité de Mal-zéville mérite d'être signalée, encoura-gée et imitée.

Mlle Lucie DUFFNER ; le Capitaine Tony HURSTEL, Mme Tony HURSTEL et leurs enfants ; Mlle Colette HURS TEL ; le Général HENRY et Madame HENRY ; les familles DUFFNER, LACHMANN, KAUFFEISEN, AWENG, OSWALD, ETIENNE, BOLLA, ANTOI-NE, COUTURE, VIAL, DE G AIL, BAR-THÉLEMY, ont l'honneur de vous faire part du décès de Monsieur Pau" DUFFNER, docteur en médecine, cheva-lier de la Légion d'honneur, rappelé à Dieu dans sa 76® année, le dimancn 15 mars, muni des Sacrements de l'E-glise. Les obsèques auront lieu le jeudi 19 mars, à 8 h. 15, en Féglise Sai \ -Epvre, sa paroisse où l'on se réunira Remerciements à l'église.

Mme veuve THOMASSIN Gaston ; les familles THOMASSIN, THIRION, HENRY, ANDRÉ et LEHMANN, toute la famille et ses amis vous font part du décès dé Monsieur Gaston THO-MASSIN, tourneur à la Compagnie du Gaz, décédé à l'âge de 50 ans. Les obsèques auront lieu le mercredi 18 courant, à 15 heures. Nancy, 3, rue de la Mothe.

Mme Frédéric ARIMONT ; M. René VAUTRIN, Mme, née ARIMONT, et leurs enfants ; Mme veuve Hubert ARIMONT et ses enfants ; Mme veuve Alexandre ARIMONT et ses enfants ; les familles GAUZELIN, PIRON, JEAN-DEL et MUNIER vous font part du décès de Monsieur Frédéric ARIMONT. Les obsèques auront lieu le mercredi 18 mars, à 8 h. 15, en l'église Sainte-Thérèse. Il est rappelé à votre bon souvenir la mémoire de son fils, Hubert ARIMONT, mort au champ d'honneur le 18 juin 1940. Maison mortuaire : 23, rue du Général-Cus-tine.

A TRAVERS

in vllfie ÉCUMEUR DE GARE

Georgçs Ja&cachoury. sans domicile fixe, a été arrêté pour vol d'un colis à la gare des messageries. LA CAVE A ÉTÉ VISITÉE

Mme Hélène Du cent, 29, rue Saint-Nicolas, a -porté plainte pour vol dans sa cave de bouteilles d'apéritifs, de champagne, de conserves pour une valeur de 1.500 francs environ. COMMENCEMENT D'INCENDIE

Le feu s'est déclaré dans le plancher d'une chambre garnie de l'immeuble portant le numéro 32 faubourg des Trois Maisons. Dégâts peu importants. TENTATIVE DE SUICIDE

Mme Lizer, 35, rue Maréehal-Oudi-not, a tenté de mettre fin à ses jours en absorbant du gardenal. Transpor-tée à l'hôpital, elle y a été admise en observation. Une enquête est ouverte.

LES SPECTACLES GRAND THEATRE MUNICIPAL Mercredi, dernière représentation

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RAVITAILLE?^ GENERAL Groupement départemental

de répartition de denrées rationnées

En rappel de la circulaire du 26 no-vembre 1941, de M. l'Intendant, direc-teur du Ravitaillement général, les hô-teliers-restaurateurs ne peuvent servir de légumes secs que dans les centres munis de la feuille de denrées diver-ses du type spécial et qu'ils sont tenus de réclamer aux consommateurs les tickets correspondant aux quantités servies.

En mars, seuls devront être acceptés les tickets DA, DR, DC. DD, DE. DF imprimés en bistre sur fond violet pa pier rose.

Dans les mois qui suivront, la con-sommation des légumes secs dans les restaurants ne pourra avoir lieu qu'au-tant qu'une distribution sera assurée aux particuliers et toujours, en contre-partie des tickets-lettres qui seront alors effectués à l'acquisition de ces denrées.

Les hôteliers-restaurateurs pourront se réapprovisionner en légumes secs directement dans le commerce, chez les détaillants ou les grossistes, contre re-mise des tiekets qu'ils auront ainsi collectés.

La vente de la choucroute En exécution de l'arrêté de M. le

préfet de Meurthe-ét-Moselle eu data du 16 mars, tous les délenteurs (gros-sistes et détaillants) de choucroute de production locale ou régionale sont avisés que la vente de li choucroute est interdite jusqu'à nouvel ordre.

Les quantités qui sont bloquées se-ront déclarées dans les cinq jours à M l'intendant directeur départemen-tal du ravitaillement général (soc-tion administrative), 43, ,Grande-Rue, à Nancy,

Des dispositions ultérieures seront prises en ce qui concerne la vente de la choucroute de Hongrie qui est pro-visoirement interdite.

LE MATCH FRANCE-ESPAGNE A EU I.IEU

Sé.ville, 16 mars. — Alors que la dé-cision de reporter le match France Espagne à jeudi avait été annoncée un peu hâtivement, dimanche, vers midi circulait le bruit que la ren-contre aurait lieu, le temps s'étant brusquement amélioré. En fait, Fran-çais et Espagnols se trouvèrent oppo-sés quelques heures plus tard devant une assistance record (recette : un million et demi de francs).

Les joueurs espagnols dominant net-tement, marquèrent deux buts dans chaque mi-temps.

DES « GROS » RÉSULTATS

BOXE. — Ricol bat Dubois, ab. s- r.; Galfione bat Chappini aux points ; Decico bat Etter aux points.

CYCLISME. — Au Vel' d'HIV de Paris. — Demi-fond s t. Minardi ; 2 Besson, 3. Chaillot, 4. Jaminet. Pour-suite : Aimar rejoint Archambaud en 3 km 500. Omnium : 1. Gérârdin; 2. Breuskin; 3. Idée; 4. Montillet; 5. Prat; 6, Maye; 7. Housset; 8. Guillier A Gt.nd : Fournier-Goujon se classent 69 dans une américaine de 75 km. Champion, de France de cyclo-cross ; 1. Oubron, 2. Carapezzi à 1' 22", 3. Peuziat. etc., 6. M jallot (Dijon), 2g, Monnet (Pompey), 27. Leguet (Pédale Nancéisnne).

FOOTBALL. — Ch.. de Fr. : R.C. Pa-ris bat Amiens A.C. : 3 à 1; St. Ren-nais-Havre A.C, ; remis ; match in-ternational : Espagne bat France, 4 à 0; match amical ; C.A.P. bat St. Reims 3 à o.

POIDS ET HALTÈRES. — Champ, de France. — Coq ; 1. Clément (Di-jon), 235 kilos ; moyens ■ 1. Perquier (Guérigny), 312 kg 500 ; mi-lourds : 1. Ferrari, 365 kg ; juniors : 2. Gré-millet (C.H.R. Nancy), 187 kg 500.

RUGBY. — Challenge de l'Amitié ; C. O. Creusotin bat 8t. Dijonnais ; 35 à 0.

ÉTAT CIVIL des 15 et 16 mari,

Naissanoes Bernadette-Annie Deloche, rue de la

République, 30. Catherine-Denise-Françoise Harmand

rue de la Commanderie 58 bis. Martine-Germaine-Henriette ; Géron-

deau, rue Désiiles, 15. Louise-Cécile-Sylvia Sengel, tue des

Tanneries, 11. Jacqueline-Françoise Lévy, bxe du

Manège, 2. Décès

Pierre-André Simon, 3 ans 7 mois 14 jours, à Lunéville.

Gaston Achin. 77 ans, ancien négo-ciant, 1. rue Sigisbert-Adam.

Frèdérie Arimont, 61 ans. coupeur-tailleur. 23, rue Général-Cu'stine.

Virginie-Augustin? Marchai, 74 ans, S. p., veuve Joua ville, 122, avenu© de Strasbourg.

Maria Kiihner, 69 ans. s. p., vèuve Stutchen. à Belleville.

Jeanne Saunier. 65 ans, s. p., à Lille. Rolande Anxionnat, 24 ans, infirmiè-

re, à Saint-Nicolas-rie-Port, Paul Quénéhervé, 32 ans, manœuvre,

19. rue de Mulhouse. Roger-Jean-Michel Depoux. i mois

12 jours. 9, rue du Petit-Bourgeois. Marguerite Briot, 24 ans. sœu" Au-

gustin des Sœurs de SainteCharTesi, 194, avenue de Strasbourg.

Jeanne-Maria^Charlotte J a.cquemin, 60 ans. s. p., épouse Legris, 72. avenue de la Garenne.

Eugène Fixe, 81 ans, s, p. à Van-dœuvre.

Hyacinthe Dupuis, 42 ans, terrassier, à Malzéville.

Jules Barbier, 88 ans, s. p.. à Laxou. Maurice de Thionville, 60 ans. s. p..

décoré de la Croix de guerre 19, rue du Téméraire.

Marie-Marthe-Claire Rocourt, 34 ans, s. p., à Chaourse.

Albert-Eugène Kilfiger. 20 ans ou-vrier de scierie, à Bois-de-Champ.

Antoine-Gaston Thomasgin. 50 ans. tourneur sur métaux, 3, rue de La Mothe.

Emile-Nicolas Petitjean. 73 ans. ad-ministrateur des Fondoirs et Savon-neries de tviaxéville, 26, boulevard Georges-Clemeneeau.

On nous prie d'annoncer le décès de Mademoiselle Jeanne SAUNIER, an-cienne Directrice du Foyer de l'Etu-diante catholique, rappelée à Dieu le 15 mars 1942, à l'âge de 65 ans, mu-nie des sacrements de l'Eglise. Les ob-sèques auront lieu le mercredi 18 mars, à 8 heures 15, en la basilique Saint-Epvre de Nancy. Réunion à la basili-que, où le corps sera déposé.

L a vie apparaissait, rose, à chaque fenêtre. Sous les beaux traits d'enfants

nichés dans la maison, LAMARTINE

M. LEGRIS Louis, ses enfants et pe-tits-enfants ; les Familles NAUDIN, GÉRARD, MORAS, font part du décès de Madame LEGRIS, née JACQUEMIN Jeanne, pieusement décédée le 15 mars, et vous prient d'assister à l'en-terrement, qui aura lieu mercredi 18 mars, à 10 heures, en l'église Saint-Joseph, où l'on se réunira. Remercie-ments à la sortie. Ni fleurs ni couron-nes, des prières.

NANCY — MONCEL-SUR-SEILLE M. et Mme Ch. LABOURGADE ; Mme

Veuve Aug. GEAY ; M. Albert MAR-CHAND et ses enfants ; M. et Mme A. ZIEGLER ; M. et Mme Gabriel GEAY et leur fille Danièle, et toute la Fa-mille et Amis, font part du décès de Madame Veuve PARISET, née Marie MARCHAND, endormie pieusement le 1er mars 1942, à l'âge de 79 ans. Les obsèques ont eu lieu le 4 mars, en l'é-glise d'Amplepuis (Rhône). Ils remer-cient toutes les personnes qui leur ont t.émo!gné leur sympathie à l'occasion de cette grande perte.

NANCY — LUNÉVILLE Mme Victor SMOUTS ; M. et Mme

André SMOUTS et leur fille ; M. et Mme Henri RUBRECHT et leurs en-fants ; M. et Mme Raymond POPARD et. leur fils, et toute la Famille, font part du décès de Monsieur Victor SMOUTS, jardinier, décédé le 15 mars 1942, dans sa 66e année, muni des sacrements de l'Eglise. Les obsèques auront lieu le mardi 17 mars, à 10 heures, en l'église Saint-Maur, sa paroisse. Réunion à l'église, où le corps sera déposé. — Lunéville : Pont de Pierres. Nancy : 5, rue Maurice-Bar rès.

LAXOU Les Familles SC H ALLER, RENÉ,

CONRARD, LITAISE, LOMBARDINI. LEVASSEUR, ont la douleur de vous faire part du décès de Monsieur Char-les SC H ALLER, survenu à Laxou, dans sa 54e année. Les obsèques auront lieu le mardi 17 mars, en l'église de Laxou, à 15 heures 45. Maison mortuaire : 4, rue Paul-Bert. Réunion à l'église de Laxou. où le corps sera déposé.

REMERCIEMENTS Les Familles HOCHER et DELOCHE

remercient toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du décès de Madame Veuve DELOCHE Aline.

Autour de l^ancy TOM BLAIN L

Groupe Sportif municipal. — le Groupe Sportif, reprenant son activité sou's le nom de Groupe Sportif Muni-cipal de Tomblaine, une assemblée générale aura lieu Brasserie des sports, mardi 17 mars, à 20 h. 30.

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Nos Mots croisés SOLUTION DU N° 469

Horizontalement. — i. Vérine. Sis. — II. Ota. Etoile., — III. Pose». Er. - IV. Loin.

—• V. Orner. Rade. — VI. Avenue. —• VII. Résidents. — VIII. Este. — IX. Grenat. La. — X. Cercueil.

Verticalement. — I. Vouloir. G.C. — 2. Et. Or. Eure. — 3. Rapines. Er — 4. One. N.C. — 5. Nés. Radeau. — 6- Eté. Veste. — 7. Osèrent. — 8. Si. Santé. — 9. Ile. Dus. — 10. Serrée. Bas.

PROBLEME No 470

Horizontalement. — 1. Réel. — II. Ellip-tique. Possessif. — III. Levées de nouveaux soldats. — Note. — IV. Interjection. Elles sont faites pour tourner. — V. Doré, alors que son opposé blanchit. Du nom d'une cou leur jaune employée en peinture. — VI. Do-re les pyramides. Excréments de certains ani-maux. — VII. Ne pas avouer. Phonétique-ment j fin de service. — VIII. Refus caté-gorique. Pris naissance — IX. Deux lettres de Tunis, En arabe, signifie : fils. Nommé. — X. Flatter quelqu'un dans des vues d'inté-rêt.

Verticalement. I Transvasèrent. — 2. Possessif. Jamais vieux. — 3. Bloc de pierre. Initiale répétée d'un point cardinal. — 4. Même mort, il est peu respectable. Deux let-tres de Fiume. Avalé. — 5. Figure héraldi-que en forme de T. Réside*. — 6. Donnèrent l'alarme. — 7. Indigence. — 8. Dernières. ~ 9. Crochet. Déploie largement. — 10. Faci-les. Certain.

LA IRAD1© MARDI 17 MARS

7 heures . Informations. — 7 h. 15 : Un quart d'heure de culture physique. — 7 h. 30 : Concert matinal.

8 heures ; Informations. — 8 h. 15 : Chan-sons douces. — 8 h. 45 : Ballet de Léo De-libes.

11 h. 30 ; Les travailleurs français en Al lemagne. — 11 h. 45 ; Protégeons nos en-fants : La psychologie de l'adolescent.

12 heures : Déjeuner-concert ; Retransmis-sion depuis Radio-Bruxelles.

13 heures : Informations. ■— 13 h. 15' : Sui-te du déjeuner-concert.

14 heures : Revue de la presse. — 14 h. 15 Le fermier à l'écoute. -— 14 h. 30 ; Tomy De-serre et Robert Castella.

15 heures : Marcelle Branca — 15 h. 15 Le trésor du Publicain, conte inédit de Ber nard Grasset. — 15 h. 30 : Les grandes voix du siècle. L'éphéméride.

16 heures : Informations. — 16 h. 15 î Cha-cun son tour ; Clément Doucet, Erra Sack-Sarane FerreL

17 heures : Les grands Européens . Léonard de Vinci, homme de science, par Albert Ranc (3* partie). — 17 h. 15 ; Rober» leantet. — 17 h. 30 ; Face aux réalités ; le quart d'heu-re de la collaboration. En trois mots, de R, Tessier. 17 h. 45 : Un quart d'heure avec Ger-maine Lix.

18 heures : Radio-Paris actualités. — 18 h. 15 : Les vingt petits tziganes hongrois. — 18 h, 30 : La clé d'or, présentation de Char-lotte Lysès.

19 heures : La causerie du jour; minute sociale. — 19 h. 15 : Ah! la belle époque! L'orchestre sous la direction de V. Pascal, présentation d'André Alléhaut. 20 heures : Informations. — 20 h. 15 L'orchestre de Radio-Paris, direction J. Four-nel, avec Mari us Casadesus, Marcel Dupré, chorale Emile Passani.

22 heures : Informations.

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Clarisse se taisait. La peur mon-tait en elle, et elle considérait avec une appréhension croissante le doux et terrifiant visage de eelle qui avait pris Raoul et qui se proclamait 6on ennemie.

Frissonnant de pitié, et sans redou-ter la colère de Joséphine Balsamo Raoul répéta gravement .

« S'il y a eu de ma part un ser-ment solennel, et que je su; s résolu à tenir envers et contre tous, Clarisse, c'est celui par lequel j'ai juré que pas un cheveu de votre tête ne serait tou-ché, Soyez san crainte. Avant dix mi-nutes, vous sortirez d'ici, saine et sau-ve Dix minutes, Clarisse pas davan-tage. »

Joséphine Balsamo ne releva pas l'apostrophe. Posément, elle repr t •

* Voilà donc notre situation réci-proque bien établie. Passons aux faits, et là, de même, je serai très brève. Votre père, mademoiselle, son ami Beaumagnan. et leurs complices, poursuivent une entreprise commune, que je poursuis de mon côté, et après laquelle Raoul s'acharne également, d'où, entre nous, une guerre inces sente. Or, les uns comme les autres, nous sommes entrés en relation avec une dame Rousselin, laquelle possé-dait, un coffret ancien dont nous avons besoin pour réussir, et dont elle s'é-tait dessaisie en faveur d'une autre personne

« Nous l'avons interrr^-êe de la ma-nière la plus pressante, sans toutefois obtenir d'elle le nom rte cette personne qui, parait-il, l'avait comblée de bien-faits et qu'elle ne voulait pas compro-mettre par une indiscrétion Tout ce qu'il nous fut possible d'apprendre c'est une vieille histoire que je vais

F**Rd-BTON BE « L'BGM# K NANCY »

£a Comtesse de PAR MAUfWCE LEBLANC

vous résumer, et dont vous suivrez tout l'intérêt à notre point de vue... et au votre mademoiselle. »

Raoul commençait à discerner le che-min suivi par la Cagliostro et le but mi elle devait inévitablement afcou-tir. C'était si effroyable «ju'il lui dit avec un accent de coirre :

« Non. non, pas rela. n'est-ce pas ? pas cela ' H y a des choses qui doi vent rester cachées... •

Elle ne parut pas entendre et conti-nua, Inexorable ;

« Voici. Il ,v a vingt-deux ans, pen-dant la guerre entre la France et la Prusse, deux hommes qui fuyaient les envahisseurs et qui s'en allaient sous ta conduite du sieur Rousselin, tué-rent aux environs de Rouen, pour lui voler son cheval, un domestique du nom de Jaubert Avec le cheval, ils purent se sauver, emportant en plus un coffret qu'ils avaient dérobé à leur victime et qui contenait les bijoux les plus précieux.

. Plus tard, le sieur Rousselin, qu lis avaient emmené de lorce, et à qui ils avaient donné pour sa part quelques bagues sans valeur revint à Rouen près de sa femme et y mourut presque aussitôt tellement ce meurtre et sa complicité involontaire l'avaient dé-primé, Or. des relations s'établirent

entre la veuve et les assassins, ceux-ci redoutant quelque bavardage et il arriva... Mais je suppose, mademoi-selle. que vous comprenez exactement de quoi il s'agit, n'est-ce pas ?

Clarisse écoulait avec un effarement si douloureux que Raoul s'écria :

<• Tais-toi .losine. pas un mot de plus ' C'est l'action la plus vile et la plus absurde. A quoi bon ? .

Elle lui imposa silence. . A quoi hon 1 fit-elle. Parce que

toute la vérité doit être dite. Tu nous as jetées, elle et moi. Tune contre l'autre. Qu'il y ait donc égalité entre elle et moi dans la souffrance.

— Ah ! sauvage ». murmura-t-il avec désespoir.

Et Joséphine Balsamo, se retournant vers Clarisse, précisa ;

« Votre péri et votre cousin Benne-lot suivirent donc de près la veuve Rousselin, et c'est évidemment au ba ron d'Etigues qu'elle dut son installa-tion à r.illebonne. où II lui fut, plus facile de la surveiller. Du reste, avec les années, il se trouva quelqu'un pour accomplir plus nu moins cons-ciemment cette nesogne ; ce lut vous mademoiselle I.a veuve Rousselin vous prit en affection, à un tel point qu'il n'y avait plus à craindre de sa part le moindre acte d'hostilité Pour rien

au moi.de, elle n'eût trahi le père de la petite fille qui. de temps à autre, venait jouer chez elle. Visites clandes-tines évidemment, afin qu'aucun fil ne pût relier le présent au passé, visites qu'on remplaçait même quelquefois par des rendez-vous aux environs, au vieux phare ou ailleurs.

« C'est au cours d'une .de ces visites que vous avez aperçu par hasard dans ie grenier de Lillebonne le coffret que Raoul et moi nous cbercblonr. et par fantaisie que vous l'avez emporté chez vous, à la Haie d'Etigues. Aussi, lors-que Raoul et moi nous avons eu, de la \euve Rousselin, que le coffret était en possession d'une personne qu'elle ne voulait pas nommer, que cette prr sonne l'avait comblée de bienfaits et qu'elles se rencontraient toutes deux à date fixe, nous en avons conclu sans hésitation qu'il nous suffisait de ve-nir au vieux phare, à la place de la veuve Rousselin, pour découvrir une partie de la vérité.

. Et en vous voyant apparaître, nous avons acquis la certitude immé-diate que les deux assassins n'étaient autres que Bennetot et le baron d'E-tigues, c'est-à-dire les deux hommes qui. depuis, m'ont. Jetée à la mer »

Clarisse pleurait les épaules se-couées par 6es sanglots Raoul ne doutait pas que les crimes de son père ne lui fussent inconnus, mais 11 ne doutait pas non plus que l'accusa-tion de l'ennemie ne lui montrât su-bitement sous leur véritable Jour bien des choses dont elle ne s'était pas rendu compte jusqu'ici et ne l'obli-geât, ainsi à considérer son père corn me un assassin.

(A suivre.)

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