LES POTINS DE L’AGROECOLOGIE & DE LA BIODIVERSITE · lia ensiformis (pois de sabre) qui e l l e a...
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Depuis un an déjà l’agroéco-
logie est en bonne marche à
l’EPL de Saint Joseph.
L’exploitation agricole est le
lieu privilégié de ces boule-
versements car support pri-
vilégié de la formation pro-
fessionnelle.
L’idée de ce billet est de par-
tager les actions en cours et
de vous tenir informé de
l’avancement de ces activités
et pourquoi pas susciter des
envies et de nouvelles voca-
tions.
Cet espace est aussi le votre,
alors n’hésitez pas à faire
remonter auprès de l’équipe
(voir page 8) vos remarques,
vos expériences et à participer
à son écriture.
Ce premier numéro a pour
but de vous présenter les tra-
vaux qui ont été réalisés l’an
dernier avec les différentes
classes, les équipes éducatives
et les personnels de l’exploita-
tion ainsi que les projets à
venir.
Au cours de l’année, diffé-
rents points seront faits pour
vous tenir informés des activi-
tés en cours et peut être des
nouvelles qui verront le jour.
L’agroécologie en marche Dans ce numéro :
Les journées Agrofer’Iles 2
Plan Eco-Antibio 2
L’apiculture 3
Plan Ecophyto 3
Ecotone 4
Les Essais: 5
Fruitiers rares 6
Le Gecko de Manapany 6
Parcelle Agro-Ecologique 7
Projet PEPIETA 7
Plantation d’endémiques 8
LES POTINS DE L’AGROECOLOGIE
& DE LA BIODIVERSITE
SEPTEMBRE 2016—N°1
L’AGROECOLOGIE, C’est quoi ?
L’agroécologie pour expliquer briève-
ment de quoi il s’agit, est une dé-
marche scientifique attentive aux phé-
nomènes biologiques qui combine dé-
veloppement agricole et protection /
régénération de l’environnement
naturel.
Ainsi l’agriculteur raisonne son exploi-
tation dans sa globalité en favorisant
une agriculture multifonctionnelle et
durable, qui valorise les agro-systèmes,
optimise la production et minimise les
intrants
A comme AGROFERT’ILES
Les AGROFERT’ILES
Junior ont eu lieu les 19 et
21 avril 2016. Ces journées
techniques organisées dans
le cadre des RITA (Réseau
d’Innovation et de Trans-
fert Agricole) sont des
échanges entre les appre-
nants et les organismes de
recherche, techniques et de
développement.
400 apprenants des établis-
sements agricoles publics et
privés y ont participé.
Ces journées sont dédiées à
l’agro-écologie, la diversité
biologique dans les agro-
systèmes, l’optimisation
des interactions biolo-
giques.
Page
2 LES POTINS DE L’AGROECOLOGIE
Les élèves de la classe de
CAPA 1, accompagnés de
leur enseignante en fran-
çais, Mme Virlouvet, ont
présenté lors de ces jour-
nées le travail qu’ils ont
réalisé sur les parcours des
volailles de l’exploitation, à
savoir une plantation im-
portante de zambrovates
(Pois d’Angole), permettant
l’ombrage des volailles.
A comme ANTIBIOTIQUES
L’antibiorésistance pose de
sérieux problèmes en mé-
decine humaine
En 2012, le plan EcoAnti-
bio est lancé et doit per-
mettre de réduire en 5 an-
nées la consommation
d’antibiotiques à usage vé-
térinaire d’une part et
d’autre part de porter un
effort particulier sur la
réduction d’antibiotiques
de type fluoroquinolones
et les céphalosporines de
3e et 4e génération (qui
doivent être réservées à la
Dans le cadre du projet de
restructuration de l’exploita-
tion, dont le conseil d’admi-
nistration du 23 mars 2016
est à l’initiative, des installa-
tions sont prévues qui de-
vraient améliorer les condi-
tions d’élevage et ainsi ré-
duire les problèmes de
mammites (installation de
tapis dans les logettes, ré-
fection de la salle de traite,
amélioration du par-
cours…)
Affaire à suivre !
médecine humaine)
L’ exploitation de l’EPL a
déjà considérablement di-
minué sa consommation
d’antibiotiques sur les éle-
vages de porcs, poulets et
cabris.
L’élevage laitier est une
priorité car le niveau d’anti-
biotiques utilisés reste trop
élevé traduisant des condi-
tions d’élevage difficiles
pour les vaches (climat,
vétusté des bâtiments….)
A comme APICULTURE
différents essais pour
diminuer l’utilisation des
produits.
Ainsi l’exploitation de l’EPL
mène des expérimentations
avec différents partenaires:
- Sur la canne à sucre avec le
CIRAD et eRcane
ce sont les actions
CanecoH et ECOCANNE
En mara î chage avec
l’ARMEFHLOR
c’est l’action RESCAM
E comme ECOPHYTO
Initié en 2008, le plan
ECOPHYTO I avait pour
objectif de réduire de 50 %
l’utilisation des produits phy-
topharmaceutiques dans un
délai de 10 ans.
Ce cap paraissant ambitieux à
maintenir a été revu à la
baisse et un temps supplé-
mentaire a été accordé à
l’agriculture. L’objectif de
réduction de 50% devra être
atteint en 2025
Un réseau de fermes pilote
dit réseau DEPHY, dont l’ex-
ploitation fait partie a vu le
jour permettant ainsi de faire
Le rucher a été mis en place en
2013 avec au départ 22 ruches.
Le partenaire privilégié de
cette production est la
COOPEMIEL située à Saint
Joseph qui nous apporte d’une
part un suivi technique mais
permet aussi l’écoulement de la
production.
Depuis, le nombre de ruches a
augmenté pour passer à 38
ruches.
L’objectif pour 2016 est d’arri-
ver à 60 ruches, ce qui permet-
tra:
- D’augmenter de façon indé-
niable le cheptel polinisateur
- De reconnaître l’exploitation
comme « apiculteur profession-
nel » lui permettant ainsi de
prétendre à une aide de 2 € par
k i l o d e m i e l v e n d u
(actuellement, vendu 4 € le kilo
sans aide)
En avril 2016, le rucher de
l’EPL est devenu rucher senti-
nelle acteur du réseau de sur-
veillance épidémiologique.
Le Varroa (Varroa destructor)
est un petit acarien qui détruit
les colonies d’abeilles du
monde entier. La Réunion et
Mayotte sont encore quelques
rares territoires préservés
Le GDS (Groupement de Dé-
fense Sanitaire) assure des pré-
lèvements afin de constater
que notre cheptel est sain et
que cette « sale bébête » n’est
pas apparue sur le territoire .
Pour en savoir plus, l’émission
« terre d’ici » a été réalisé sur le
rucher de l’EPL (Lien Internet
à copier dans votre navigateur)
https://www.youtube.com/
watch?v=6x7hB_7EgAM
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3 LES POTINS DE L’AGROECOLOGIE
E comme ECOTONE
Ce schéma est représentatif de l’écotone qui devra être réalisé à la SEDAEL
C’est quoi un ECOTONE ????
C’est une zone de transition
écologique, progressive entre
plusieurs écosystèmes, présen-
tant un intérêt à la fois écolo-
gique mais aussi économique
Le projet ECOTONE con-
cerne la SEDAEL située à
MontVert les Hauts et le Parc
National de la Réunion
La SEDAEL est la société
D'Etudes De Développement
Et D'Amélioration De L'Ele-
vage Océan Indien
La SEDAEL présente un réser-
voir de bio-diversité, située en
bordure de cœur de parc natu-
rel régional, présentant une
forte sensibilité
Actuellement une large frange
qui borde le parc n’est pas utili-
sée. Le projet consiste à mettre
en place un ECOTONE d’une
surface totale de 95 hectares
actuellement peuplée par des
envahissantes exotiques.
Cette conquête du territoire per-
met ainsi d’augmenter leur sur-
face fourragère s’inscrivant plei-
nement dans une démarche
d’Agroforesterie
Cette reconquête du territoire
permettra si elle est concluante à
la SEDAEL d’être appliquée au
territoire réunionnais et ainsi, de
récupérer 6 000 hectares de
terrain en friches actuellement
Les prémices des travaux de
partenariat entre L’EPL la SE-
DAEL et le parc naturel ont
commencé en 2016 et devraient
réellement se concrétiser en
2017 par différentes actions:
- Séverine Burglin met en place
un MIP avec les BTS Produc-
tion Animale en agroforesterie
(réflexion– réalisation de l’Eco-
tone).
- Sensibilisation à l’agroécologie
avec les classes de CAPA 2 et
les BAC PRO 1 CGEA
- Fourniture de plants par l’ex-
ploitation dans le cadre du par-
tenariat avec le Parc National
« plantation d’endémiques-
mellifères »
Page 4 LES POTINS DE L’AGROECOLOGIE
Les exploitations agricoles ont pour vocation de mettre en place des essais avec les centres techniques et de re-
cherche. L’exploitation de l’EPL a actuellement 3 essais en cours qui concernent la réduction des produits de
traitement dans le cadre du plan ECOPHYTO
Ce dispositif consiste en une
rotation de 3 cultures dont 1
engrais vert (afin de casser le
cycle des parasites ) .
Des bandes fleuries sont plan-
tées dans le but d’abriter des
auxiliaires, ainsi que du maïs
pour attirer les mouches de la
tomate. Le maïs reçoit un insec-
ticide appât qui attirera les in-
sectes ravageurs
L’ESSAI RESCAM
La tomate est au cœur du dispo-
sitif car c’est une production
d’importance économique ma-
jeure à la Réunion.
Le ravageur principal visé est la
mouche de la tomate qui occa-
sionne de nombreuses pertes sur
le fruit.
Le but de cet essai est de pro-
duire de la tomate de plein
champs en luttant de la façon la
plus agro-écologique possible
contre l’insecte nuisible
E comme ESSAIS
L’ESSAI CANECOH
Il est réalisé sur 4 Ha et a pour
objectif de réduire l’indice de fré-
quence de traitement herbicide
(IFTH) en comparant 2 mé-
thodes:
1)Une méthode de désherbage
entièrement chimique.
2) une méthode à la fois méca-
nique et chimique qui comprend:
- la destruction des adventices par
broyage (L’établissement a investi
dans une multifraise pour désher-
ber mécaniquement l’inter rang).
- traiter en localisé afin de mieux
cibler les adventices à atteindre et
utiliser ainsi moins de produit.
- La combinaison de différents
herbicides utilisés ensemble à des
doses moindres
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LES POTINS DE L’AGROECOLOGIE & DE LA BIODIVERSITE
L’utilisation de la plante Canava-
lia ensiformis (pois de sabre) qui
e l l e a u n e f f e t
« push » (repoussant) pour le fo-
reur.
L’ESSAI ECOCANNE
L’objectif principal de cette action
est de lutter contre le foreur des
tiges.
2 actions sont menées simultané-
ment sur une parcelle de 3000
m².
La mise en place en bordure de
parcelle de la graminée Erian-
thus arundinaceus ayant un
effet attractif sur le foreur (effet
pull). Celui-ci reste enfermé
dans les feuilles et meurt.
(foreur)
(Erianthus)
(Canavalia) (Désherbage mécanique) (Parcelle de tomates avec dispositif
bandes fleuries et maïs)
F comme FRUITIERS RARES & LONTAN
G comme GECKO DE MANAPANY
Le Gecko de Manapany
(Phelsuma inexpectata)encore
appelé Lézard vert est présent
uniquement au sud de l'île dans
une bande littorale d'environ 10
Km de long entre Saint Joseph
et Grande Anse. Sur cette
bande sa distribution ne dé-
passe pas 200m d'altitude. Son
aire de répartition est donc limi-
tée à quelques km² sur les com-
munes de Petite-Île et de St
Joseph.
L'espèce est en déclin sur l'en-
semble de son aire de réparti-
tion.
Les effectifs ont diminué dra-
matiquement à cause des traite-
ments insecticides utilisés lors
de la crise du chickungunya.
Un partenariat entre l’EPL et
l’entreprise Latitude Fruitière
située à Sain Philippe a eu lieu
en 2016.
Latitude Fruitière est une
pépinière spécialisée dans la
diffusion des meilleures es-
pèces et variétés d’arbres frui-
tiers rares adaptées aux diffé-
rents microclimats tropicaux et
subtropicaux de La Réunion.
Par l’appellation «fruitiers
rares» nous entendons des es-
pèces fruitières qui relèvent de
2 catégories bien distinctes : les
espèces lontan et les espèces
d’introduction plus récentes
(nombreuses espèces fruitières
sont sous-valorisées, mécon-
nues voire inconnues qui méri-
tent grandement que l’on s’y
intéresse de plus près !).
S a m u e l
Constant i ,
responsable
de sa pépi-
nière
Jean- Pierre Radet accompagné
de sa classe de BAC PRO Horti-
culture est allé « donné la main »
à Samuel Constanti pour pré-
parer l’inauguration de son ex-
ploitation.
En échange, l’agriculteur pro-
pose de donner purement et
simplement une collection de 40
à 60 arbustes.
Le lieu de plantation des fruitiers
est en pour parlé et le verger
devrait voir le jour dans les mois
prochain !
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LES POTINS DE L’AGROECOLOGIE
L’EPL abritant des Gecko, des
récoltes de graines, mises en
culture et plantation de Vacoas
et Lataniers Rouge (habitats pri-
vilégiés du Gecko) ont été réali-
sées par Olivier thomas, Ma-
rianne Cazanove et Florence
Calteau avec les classes de
CAPA chapotées par l’Associa-
tion Nature Océan Indien.
Une centaine d’arbustes sont
actuellement plantés et permet-
tront ainsi d’augmenter l’habitat
de ce sympathique animal. De
futures plantations verront le
jour dans les mois à venir.
(La classe de
CAPA 1, enga-
gée pour la
préservation
du Gecko)
Depuis le mois d’avril 2016,
une parcelle de 3000 m² a vu le
jour sur l’exploitation. La pro-
duction y est réalisée selon des
méthodes agro-écologiques qui
visent à utiliser des ressources
ainsi que des processus natu-
rels.
Les objectifs de cette parcelle
maraîchère sont de:
- proposer une démarche agro-
écologique concrète aux appre-
nants.
- favoriser l’observation, la ré-
flexion et l’analyse.
- développer l’esprit pratique et
l’efficacité sur le terrain.
Dans un 1er temps, du maïs et
des haricots grain ont été semés
afin de fournir de futures se-
mences d’une part et une réserve
d’aliments d’autre part en vue de
l’arrivée des poussins prévus au
projet PEPIETA.
(Marianne Cazanove et Jean-
Pierre Radet, porteurs du projet)
P comme PARCELLES AGRO-ECOLOGIQUES
Réintroduire dans les pensées
collectives qu’une exploitation
est un système qui allie animaux,
végétaux mais aussi économie,
mathématiques et biologie, telle
est l’ambition de ce projet.
C’est donc la classe de CAPA1
qui travaillera sur ce projet avec
au final un repas de prévu pour
comparer le goût du poulet
« tradition » et le goût du poulet
d’élevage intensif.
Si les résultats d’élevage sont
positifs, ce projet pourrait être
pérennisé voir développé dans
l’avenir.
P comme PEPIETA
Le projet PEPIETA (Pédagogie
en Equipe Pluridisciplinaire;:
Innover pour Enseigner la tran-
sition Agroécologique) a vu le
jour en février 2016 et rassemble
divers enseignants motivés à
transmettre l’agroécologie à leurs
élèves.
Des poulets seront élevés à partir
de début 2017 du stade poussins
jusqu’à l’abattage. (25 poussins
au départ souche cendrée).
Rien de très original, me direz-
vous !
La différence est que ces poulets
seront élevés en plein-air et dis-
poseront de 2m² minimum cha-
cun, qu’ils prendront tout leur
temps pour grossir (environ 5
mois contre 1 mois en élevage en
claustration) et que surtout, ils
recevront leur ration d’aliments
qui sera
Page 7 LES POTINS DE L’AGROECOLOGIE & DE LA BIODIVERSITE
En 2016-2017, une nouvelle
parcelle devrait être cultivée sui-
vant les méthodes de la perma-
culture
produite sur la parcelle agroéco-
logique.
Les déjections animales sont
utilisées pour cultiver les par-
celles agroécologiques.
L’équipe qui est composée d’en-
seignants d’horizon très diffé-
rents travaille ensemble afin de
démontrer aux apprenants:
- Qu’une exploitation n’est pas
forcément dépendante de l’exté-
rieur pour la fourniture de ses
intrants
- Que produire de la qualité est
réalisable.
- Que le recours à des races rus-
tiques minimise l’utilisation de
médicaments.
P comme PLANTATIONS D’ENDEMIQUES MELLIFERES
La Réunion ne possède que 30% de ses ha-
bitats naturels d’origine.
Certaines plantes à fleurs sont considérées
comme éteintes, de nombreuses autres sont
actuellement menacées (prélèvements, im-
pact des espèces envahissantes, pression
démographique et foncière….).
Une convention avec le Parc National de la
Réunion et l’EPL a été signée courant 2016
et a pour objet:
Développer une action pédagogique
de sensibilisation des apprenants.
Développer les compétences tech-
niques des apprenants en matière
d’écologie, de récolte de semences,
de production de plants et de planta-
tion d’espèces indigènes.
Produire des plants permettant
l’aménagement d’une parcelle dédiée
aux plantes endémiques
Fournir des plants aux projets Eco-
tone et Peï-Run du secteur Sud de
l’Ile (concilier les usages traditionnels
des plantes, et la préservation des
patrimoines naturels.).
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8 LES POTINS DE L’AGROECOLOGIE
Développer des modules de forma-
tion spécifiques adaptés aux diffé-
rentes formations (MIL, MAP,
UCARE…)
Ont participé à ces travaux: Les classes de formation initiale– les classes de formation en apprentissage /
Les équipes pédagogiques : Burglin S—Calteau F—Cazanove MA– Delaunay J—Dhem F– Gressot K—Morel D—
Radet JP—Techer D—Thomas O– Virlouvet C
Olivier Thomas a terminé sa mission tiers temps « suivi des essais »- Karyne Gressot laisse son poste d’Enseigner à
Produire Autrement pour reprendre le tiers temps « Suivi des projets de développement agroécologiques et con-
servation de la biodiversité » - Sonia Ethève reprend le poste d’Enseigner à produire Autrement.
Si ces actions vous intéresse, de façons pédagogiques ou pour donner « un coup de main », n’hésitez pas à nous en
faire part. Plus on est de fous….plus on s’amuse paraît-il, enfin on essaie.
Ainsi une parcelle de 5 000 m² va être
consacrée à ces plantations qui débute-
ront courant février 2017.
Le choix des espèces est réalisé avec
les enseignants techniques et le Parc
en privilégiant les espèces mellifères.
Les premiers arbustes arriveront sous
forme de plants. Des récoltes de se-
mences en milieu naturel seront orga-
nisées avec les apprenants avec la mise
en culture ensuite.
Un suivi en terme de croissance, pé-
riode de floraison, fructification est
prévue.
(Bois de joli cœur, future endémique de l’EPL).