Les stabilisateurs d'humeur

7/29/2019 Les stabilisateurs d'humeur

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Informations sur les psychotropes

publiées par la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme


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INFORMATION IMPORTANTE

À L’INTENTION DES LECTEURSCe rapport donne une vue d’ensemb le des ef fets secondaires des stabi lisateurs de l ’hum eur courants. I l est imp ortan t de connaître ces informat ions.Les t r ibunaux o nt déterminé que si un m édecin veut obtenir un consentem ent écla iré de la partdes pa t ients à qui i l presc r i t des ps ychotropes (substances qui a gissent sur le psychisme),i l doit « les inform er [ . . . ] des ef fets secon daires et des avantages possib les, de la manièrede t ra i ter ces ef fets secondaires, et des r isques d ’autres ma ladies [ . . . ] » et i l doit égalementles « informe r des t ra i teme nts a lterna t i fs ».1 Pourtant , les psychiatres ignorent t rès souve ntces recommandat ions.

Si vous prenez des psychotropes, n’arrêtez pas de les prendre après avoirlu ces informations. Vous pourriez souffrir de

symptômes sérieux de sevrage. Avan td’arrêter la pr ise de psychotropes,vous devriez contacter un m édecinspécialiste ou un généralistecom pétent pour qu’ i l puisse vous aider et vous consei l ler. C’est t rès impo rtant .

Dans cet te pub l icat ion, la Comm ission

des Citoyens pou r les Droits de l ’Hom me(CCDH) ne fourn it pas d’avis méd ical nide recomm andat ions, ma is donne desinformat ions pou r que chacunpuisse se fa ire sa p ropreopinion.Pou r de p lus am p lesr e n s e i g n e m e n t s s u r l esm é d i c a m e n t s p s y c h i a tr iq u e s e t

leurs ef fe ts s eco nd aires, veuil lez consulter le si tefrançais www.afssaps. f r , le site canadien fran çaiswww.sc .hc .gc . ca ou le site américainGuide de référence médical h t t p : / / w w w . D d r h e a l t h . c o m .

1. Faith J. Myers contre l'Institut psychiatrique d'Alaska, Cour suprême

d’Alaska, S-11021, Cour supérieure n° 3AN-03-00277 PR,

Avis n°6 021 ,3 0 juin 2006.

http://www.afssaps.fr/

http://www.sc.hc.gc.ca/

http://www.ddrhealth.com/

http://www.ddrhealth.com/





LES STABILISATEURSL ’H U M E U H

TABLE DES MATIERES

Introduction

Noms commerciaux

des stabilisateurs de l'humeur

Chapitre 1 s En quoi consistent

les stabilisateurs de l'humeur ?

Chapitre 2 s De quelle façon les psychotropesaffectent-ils le corps ?

Effets secondaires des

stabilisateurs de l'humeur

Avertissements d'agences de contrôle

des médicaments au sujet des

stabilisateurs de l'humeur

Chapitre 3 s Troubles psychiatriques

et maladies

Chapitre 4 s Solutions - le droit d'être

informé

La Commission des Citoyens pour le s Droits de l'Homme

i l

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16

18

© 2010 CCHR. Tous droits de reproduction et d'adaptation réservés. Le logo de CCHR est une marquedéposée détenue par la Commission des Citoyens pour les Droits de l ’Homm e. Article 21054 -04-Fren ch

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INTRODUCTIONAlors qu’Allison était en troisième, ses notes ont baissé ;el le n ’avait p lus envie de vo ir des gens e t la musique ne l ' in téres sait p lus. El le res ta itcouchée, les yeux fixés su r le mur. Selon le d iagnost ic du corps médical, e l le so uf f ra i tde dépression, et on lu i a presc r i t des ant idépresseurs à haute dose. Son hu me ur acom plètem ent changé et e l le s’est m ise à « p laner ». Peu de tem ps après, selon un nouveaudiagnost ic, e l le sou f f ra i t du « t rouble b ipola ire » et on lu i a presc r i t du l i th ium.

Aprè s avoir pr is une comb inaison d ’ant idépress eurs pen dant quatre ans, Al lison avaitle souf f le court , un rythm e cardiaque ac céléré et une tension a rtér ie l le t rès é levée.

D’autres personnes se sont égalem ent p la intes des ef fets du l i th ium :

« J ’ai perdu la mémoire pendant des périodes d’une heure ou plus. Je n’avais

aucun souvenir de mes conversations.. . ou même des endroits où j’étais

pendant ces périodes. J ’étais tellement “ ailleurs” qu ’il m’arrivait de me

“ reprendre” pour me trouver quelque part dans un parking, ne sachant pas

comment j’y étais arrivé ni depuis quand. C’était vraiment effrayant... »

Les s tab i l isa teurs de l ’hum eur comm e le l i th ium sont des psychot ropes t rès tox iquesut i lisés pour t ra i te r ce que les psych ia t res o n t d ’abord appe lé une « tendancemaniaco-dépressive », et qu’ i ls appel lent maintenant un « t rouble b ipola ire ».

Le t rouble b ipola ire, considéré à l ’or ig ine comme étant un problème d’adulte, a étévu lgar isé dans les années 199 0 p ar le psych ia tre Joseph B lederman de l 'un ivers i téde Harvard, qui l ’a a lors d iagnost iqué chez les enfants : ses études f inancées par les labora to i res pharm aceut iques on t cont r ibué à une augm enta t ion de 40 00 %des p rescr ip t ions d ’an t lpsychot iques p u issants aux en fan ts . On a rapp or té p lus ta rdque Blederman av a i t omis de rap por te r dans sa déc la ra tion d ’ impôts env i ron

1,6 mil l ion $ (1,1 mil l ion €) de revenus provenant d ’entreprises pharmaceut iques.

Récemm ent , le li th ium a com men cé à ê t re m oins u t i lisé : I l a é té remplacépar de n ouveaux an t ipsycho t iques p lus chers. Au jourd ’hu i , r ien qu ’aux U.S.A. ,env i ron 2 ,5 mi l l ions d ’en fan ts se vo len t p rescr i re des an t ipsychot iques.(Voir le l ivre t Les antipsychotiques: faits et effets.)

4

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Cependant, de nombreux ex perts conviennent que parce qu' i l n 'y a aucun testde labo ratoire pou r prouver la présence ou l ’absence d ’un trouble psychiatr ique,les d iagnos t ics psychiatr iques te ls que le trouble b ipola ire sont s p é c u la t i f et nonscient i f iques.2

En fa it , les psycho tropes ut i lisés po ur t ra i ter le t rouble b ipola ire peuve nt causer les symptôm es précis qu' i ls sont censés t ra i ter.

Par exemple, en 2006 , l ’Agence américaine de con trô le pharmac eut ique et a limentaire(FDA) a avert i que les st imu lants com me la Rita l ine e t l ’Adderal l entraînaientdes sym ptôme s du « t rouble b ipola ire ».3

Ce livret fou rnit des informat ions q ue les psychiatres et les laboratoires pharm aceut iquesne veulent pas que vo us sachiez. I l fourn it non seulem ent les fa i ts su r le « t roublebipola ire » et les m édicam ents toxiques pres cr i ts pour le t ra i ter, m ais égaleme ntdes solut ions alternat ives non psychiatriques.

2 . S t e p h e n S o r e f f e t L y n n e A l i s o n M c l n n e s , d o c t e u r s e n m é d e c i n e , « Le tr o u b l e a f f e c t i f b ip o l a i re »,

eMedicine Journal, V o l. 3 , n ° 1 , 7 j a n v . 2 0 0 2 .

3 . « C h e r p r o f e s s i o n n e l d e s a n t é * GlaxoSmithKIine, b u l l e ti n d ’ i n f o r m a t i o n i m p o r t a n t s u r le s p r e s c r i p t i o n s , a o û t 2 0 0 6 .

Noms commerciaux (noms génériques)des stabilisateurs de l'humeur

Lithium î- Cibalith-S (lithium) Lithobid (lithium)

- Eskalith (lithium) Lithonate (lithium)

- Lithane (lithium) Lithotabs (lithium)

- Lithizine (lithium)

Autres sta b ilisate u rs de l'humeur :- Depakote Lamictin (lamotrigine)

(valproate de sodium)Lamogine

- Depakene (lamotrigine)

(valproate de sodium)

- Lamictal (lamotrigine)

5

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En quoi consistent

LES STABILISATEURSDE L’HUMEUR ?Pratiquement personne n'avait entendu parler del'expression « stabilisateur de l'humeur » en 1995 quandles laboratoires Abb ott ont reçu l ’autor isat ion d’ut i l iser l 'ant ispasmo dique Depakote pour t ra i ter les « états de m anie a iguë ».4

Ma is aujourd’hui, cet te expression es t b ien connue. Du point de vue de la psychiatrie,les stabi l isateurs de l ’hum eur sont ut i l isés p our t ra i ter les « t roubles de l ’hum eur »,une classif icat ion du comportement caractér isée par des changements d ’humeur intenseset prolongés.

Le l ith ium est l ’un des pr incipaux m édicam ents ps ychiatr iques pres cr i ts pour soigner les t roubles de l 'humeu r. C’est un mé tal donné sous form e de sel que l ’on t rouve *

naturel leme nt en quant i tés minusc ules dans l ’eau, les p lantes, les t issus anim auxet humains.

Le l i th ium peut être t rès dangereux, é tant donné que pour obtenir un e f fet « séd at i f »,le dosage « thérapeu t ique » que les ps ychiatres doivent ut i l iser est te llem ent toxique

qu ’ i l peu t en tra îner des dommages impor tan ts ou m ême la mor t .5

- CHAPITRE UN -

Ce qu' i l y a de pire, c 'es t que le corps ne décomp ose pas et ne m étabol isepas très bien le lithium. Pour l’éliminer, les reins son t mis à

rude épreuve. Selon des ex perts m édicaux, dans



i l s 'accum ule dans le corps. Des pr ises prolongées de l i th ium peuven t entraîner des lésionsperman entes du cerveau et la mo rt .

Le lithium est vendu sous les noms de Cibalith-S, Eskallth, Llthane, Lithizlne, Llthobld,L lthonate et L i thotabs, ou sous les nom s de Depakote ou de L am icta l (lamotr lg ine).

Le m édicam ent Tr l leptal, pres cr i t contre les cr ises d’épl lepsle, a été aussi préconisécom me tra item ent du t rouble b ipola ire par un psychiatre qui avait des l iens f inanciersavec le fabr ica nt de ce m édicamen t.

On prescr i t aussi du l i th ium avec des ant ipsycho t iques aux en fants souf f ran t soi-d isantdu t rouble b ipola ire. Ces psych otropes sont conn us pou r entraîner le d iabète et desdéfai l lances hépat iques potent ie l lemen t morte l les.

4 . D a v i d H e a i y , d o c t e u r e n m é d e c i n e , « L a t o u t e d e r n i è r e m a n i e : v e n d r e le t r o u b l e b i p o l a i r e » , PloS Medecine, 1 1 a w . 2 0 0 6 .

5 . D a v i d L . R i c h m a n , L é o n a r d R o y F r a n k e t A r t M a n d l e r , Dr. Caligari's Psychiatrie Drugs [Les psychotropes du DocteurCaligari], ( A l o n z o P r i n t i n g C o . , In c . , S a n F r a n c i s c o , C a l if o r n i e , 1 9 8 4 ) , p a g e 3 9 .

Le lithium peut être très dangereux,étant donné que pour obtenirun effet « sédatif », le dosage

« thérapeutique » que les psychiatresdoivent utiliser est tellementtoxique qu'il peut entraîner des

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- CHAPITRE DEUX -

Votre corps est constitué de substances chimiques provenan t dela nourriture, de la lu mière du so leil, de l’air que vou s respirez e t de l 'eau que v ous buvez.

Le corps fonct ionne grâce à des mil l ions de réact ions chim iques qui se produisentcon stamm ent. Ingérer une substance étrangère te l le qu’un psycho trope perturbe

les réact ions biochimiques du corps.

Cela peut créer tem porairem ent un se nt imen t I llusoire d 'euphorie ( Impression de« défonce »), un accro issem ent d ’énergie de c ourte durée ou une sensat ion anorma le degrande vivacité. Cependant, ce n’est pas no rmal de se s ent ir a insi. Ce sen t iment ne dure

pas et la dépendan ce pe ut en résulter.

Ces psycho tropes Interfèrent avec les fonct ionsnorm ales du corps en les accélérant ,

les ra lent issant, les réprima nt ou les

subm ergeant. C’est la ra ison pour laquel leles psychotropes produ isent des ef fetssecondaires.

Ma is n ’a llez surtout pas croire qu’ i lsguérissen t quoi que ce soit , l is cache ntou m asqu ent la vér i table cause desproblèmes e t détru isent votre corps.

SI le m oteur d ’une voiture tourn ait avecle carbura nt d ’une fusée, vous pourr iez lu i

fa ire parcou rir 1000 km/he ure, m ais les pneus,le mo teur et les p ièces détachées voleraienten éclats.

Les e f fe ts s econda i res d ’un m éd icamentpeuvent parfo is être p lus prononcé s que

les ef fets at tendu s de ce m édicamen t. Ilssont, en fait, la réponse naturelle du corps faceà l ’ Invasion d’un p roduit chimique qui perturbe

son bon fonct ionnem ent.

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Les médicaments psychiatriques masquent le problème; ils n'en résolvent

pas la cause.

Et qu’en est-il de ceux qui disent qu’avec des psychotropes, ils se sentent mieux,

que ces m édicam ents p sychiatr iques leur « sauven t la vie » et que les avantagesqu ’ i ls procu rent valent b ien quelques r isques ? Les psychotropes sont- i ls réel leme nt sûrse t e f f icace s?

« Ce qui f init par arriver, explique le Dr Beth McDougall, directrice d’un centre hospitalier,c ’est que l ' individu se sent b ien pen dant quelque tem ps, puis t rès souv ent i l doitaug men ter sa dose. I l se sent ira a lors b ien pend ant un mo me nt et ensuite il faud ra encoreaug men ter le dosage ou pe ut-être passer à un autre m édicam ent. C’es t donc ce quise prod uit si vous ne vous at taquez pas rée l lement à la source du problème. »

Selon le Guide de référence médical, les effets secondaires du lithium

sont les suivants :

- mouvements musculaires convulsifs et tremblements

- trous de mémoire

- incontinence

- nervosité

- confusion

I

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a . ......

'K 3P '

stupeur

mouvements incontrôlables de la langue

hallucinationsarythmie cardiaque(irrégularité du cœur)

attaques cérébrales

dérèglement de la thyroïde

diabète

ralentissement des fonctionsintellectuelleset léthargie



#

- malformations congénitaleschez le nouveau-né. 6

En général, les effets secondaires

incluent aussi :

- tremblements modérés,surtout des mains

- soif

- urines accrues oufréquentes

- diarrhée

- vomissements

- engourdissements

- faiblesse musculaire etproblèmes de coordination.

Il y a d’autres effets secondaires

plus graves :

- vertige

- vue trouble

- oreilles qui bourdonnent

- tremblements graves etattaques cérébrales

- réactions allergiquesgraves (rougeurs, urticaire,démangeaisons, difficultés

à respirer, douleur dansla poitrine, gonflementde la bouche, du visage,des lèvres ou de la langue)

- prise de poids

- évanouissements

- incontinence

- perte de conscience

- perte de la coordination

musculaire- gonflement des chevilles

ou des poignets

- perte de l'équilibre

- attaques ressemblant àdes crises d'épilepsie

- vertige

- pensée et mouvementsralentis

- agitation

- coma

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Guide de référence médical ( M é d i c a l

E c o n o m i e s C o m p a n y , N e w J e r s e y ,

1 9 9 8 ) p a g e s 2 8 2 2 e t 2 8 2 3 .



#

- mouvements de la langue

- tics

- mauvaise mémoire- ralentissement des

fonctions intellectuelleset sursauts.

D’autre s stabilisateurs

de l’humeur peuvent causer :

- tremblements

- nausée ou vomissements

- maux de tête

- faiblesse

- engourdissements

- vertige

- double vision

- problèmes de coordinationet vue trouble

- confusion

- fatigue chronique

- attaques cérébrales

- coma et insuffisance

de sodium.7

Avertissements d'agencesde contrôle des médicaments au sujetdes stabilisateurs de l’humeurJuillet 2000: L’Agen ce am éricaine de con trôle pharm ace ut ique et al imen taire (FDA)a ex igé une mise en garde sous forme d ’encadré noi r sur les boî tes de Depakote etde Depakene en raison de cas de panc réat i te ( inflam ma t ion ou infect ion du pancréas)potent iel lem ent m ortels qui avaient été observés.

Mars 2008: La FDA a exigé qu’un av ert issem en t so it placé sur l ’embal lage du Depakote àcause des r isques d ’hypo therm ie (abaissement de la tem pérature du corps au-des sous dela normale).

Avril 200 9: Le Secrétar iat austral ien aux pro du its thérap eut ique s a avert i que le valproatede sodium (Depakote) pouvai t causer des m al format ions congéni ta les .

7 . D e m i t ri e t J a n i c e P a p o l o s , « T r i l e p t a l : U n n o u v e a u s t a b i l i s a t e u r d e l ’ h u m e u r p r o m e t t e u r » ,

The bipolar Child Newsletter, é t é 2 0 0 1 .1 1

F R E - 2 1 0 5 4 - 0 4 - M o o d S t a b i l i z e r s B k l t _ V e r 2 . i n d d 1 1 S 7 / 1 1 / 1 0 3 : 5 8 : 3 0 P M



- CHAPITRE TROIS -

TROUBLES PSYCHIATRIQUES

Il est évident que les gens ont des problèmeset des co ntrar iétés dans la vie qui r isquent d 'entraîner des t roubles m entaux,parfo is mê me sérieux.

Mais prétendre que ces t roubles so nt une « maladie » ou sont causés par un « déséqui l ibrechimique » qui peu t seuleme nt être guéri par des psychotropes dangereu x est malhonnête,noc if et peut souvent s’avérer morte l.

Les psychotropes mas quent la vér i table cause des problèmes, emp êchan t souven t ceux quien prenn ent de pou voir cherc her des so lut ions alternat ives u t i les et e f ficaces.

Il est important de comprendre qu’il existe une grande différence entre une maladie

physique et des « troubles » psychiatriques.

En médecine, une maladie doit répondre à des normes str icte s: i l fau t isoler p lusieurs

sym ptôm es prévisib les et la cause de ces symp tôme s ou voir com m ent i ls se ma nifestent .Les maladies sont démon trées et établ ies à la suite de tests physiques, com me des pr isesde sang ou des radios.

En psychiatrie, i l n’existe aucun examende laboratoire pour d iagnost iquer

les troubles. Les ps ychotropes t ra i tentles symptômes.

Par exemple, un p at ient peut présenter des symp tômes te ls que des f r issonsou de la f ièvre. En médecine, desanalyses sont fa i tes p our découv rir



- comm e la malar ia ou la typhoïde - qu i p rovoque ces symptômes. Les psych ia t res, quantà eux, ne cherche nt pas la cause du t roub le et se con tentent de donner un psychotropequi étouf fera les symptôm es. En at tendant, la source du problème n’est pas t ra i tée etla si tuat ion peut empirer.

Pour rendre leurs théories p lus scient i fiques, les psychiatres prétenden t que les « t roubles »de leurs pat ients sont dus à un d éséqui l ibre chimique dans le cerveau. Leurs d ires n ’ont

ja m a is é té dém on trés, vu qu ’ il n ’exi st e ni analy se de la bo ra to ire qui puis se éval uer l ’é ta tchimique du cerveau d’une personne vivante, n i un autre moyen de déterm iner ce quesera it un équi l ibre chimique normal.

IVING VM-PROM E-

M H . CASES H / W E B E j

U U m W A R N E D W Î *Æ W C A L E V A L U A T W r in 0Er l y i n g m ® ' c ^

■omeoUhe cases

M initial use as w *r o c p u n w h ' c n >

Le Dr Darshak Sanghavi, m emb re de l ’école de mé decine de Harvard, est l ’un desnom breux experts m édicaux dém yst i f iant publ iquemen t la théorie du « déséqui l ibrechimique ». « En dépit de term es pseudoscien t i fiques te ls que le “ déséqui l ibrechimiqu e”, personne ne sait vra im ent ce quiest à l’origine de la maladie m entale. I l n’ya aucune analyse de sang, aucun sca nner du cerveau pour dépister la dépression.

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Aucu n gén ét icien ne p eut d iagnost iquer la schizophrénie », a-t - i l fa i t rema rquer.8Les psychiatres en son t t rès co nscients. David Kaiser, psychiatre de Chicago, adm et queles af fi rma t ions de la psychiatr ie selon lesquel les la dépression et le t rouble b ipola ire sontbio logiques ou g énét iques ne son t pas prouvées.

« Comm ent pouvez-vous diagnos t iquer que quelqu'un a un t rouble b ipola ire ?, d i t leDr. Michael Lesser, psychiatre. I l n’y a aucune cellule du corps qui puisse prouver qu’il aun trouble bipolaire. I l n'a pas de f ièvre, ce qui serait le cas s' i l avait une maladie physique.C’est seulement une déf in i t ion comportementale. »

L’Association mondiale de psychiatrie et l ’Institut national de la santé mentale (U.S.A.)adm ettent que les psychiatres ne connaisse nt n i les causes ni les t ra i tem ents d ’aucuntrouble mental, e t i ls ignorent aussi les ef fets que les « tra i tem ents » (généralement des

méd icame nts psychiatr iques) auron t sur leurs pat ients.

8 . D r D a r s h a k S a n g h a v i : * H e a l t h C a r e S y s t e m L e a v e s M e n t a l l y II I C h i l d r e n B e h i n d (L e s y s t è m e d e s a n t é l a i s s e t o m b e r le s e n f a n t s

s o u f f ra n t d ’ u n e m a l a d i e m e n t a le ) » , The Boston Globe, 2 7 a v r i l 2 0 0 4 .

The British Journal ofPsychia try 152: 853-854 (1988)© 1988 The Royal College o f Psychiatrists

Severe memory impairment with acute overdose lithiü toxicity. •

Australian Adverse Drug Reactions Bulletin

3. VajdaFJ, O'Bnen TJ, kiichrad. A, Gtahamj, Cook M, Landef C EadiéMj. Ciiical relaüonshoDel*e«nsodium

FR E-21 054-0 4-M ood Stabilizers Bklt_Ver2.indd 14

U.S. Food and Drug t

FDA Alerts Health Ca Risk of Suicidai Thou Behavior with Antiepi

Médications

The U.S. Food and Drug A

s a .

7/11/10 3:58:40 PM



hium

I Drug Administration

th Care Providers to Thoughts and ntiepileptic

Media Inquiries:Sandy Walsh. 301-827- 6242Consumer inquiries:888-INFO-FDA

ation today issued new information to hem about an increased risk of suicidai 0 in patients who take drugs called olar disorder. migraine headaches. and

■rtsfrom placebo-controlled studies of 11ents taking these drugs have about twice ehaviors (0.43 percent), compared with jrcent). This risk corresponds to an ents in the drug treatment groups who placebo groups.

»to have the most up to date drug safety director of the Division of Neurology

Evaluation and Research. "This is an manufacturers throughout products'

sssionals informed of new safety data.”

intiepileptic medicines should not make anyiir health care provider. Health care îeir families. and caregivers of the potential

Le trouble b ipola ire, selon des psy chiatres, e st soi-d isan t caractér isé par des périodes alternat ives de bas e t de hauts extrêm es (dépression et état demanie), d’où l’exp ression « deux pôles » ou « bipolaire ».

Mêm e des revues mé dicales im portantes ont contesté cet te af fi rmat ion,précisant qu’ i l n ’y a aucune preuve physique du t rouble b ipola ire dansle cerveau, de m ême qu’ i l n ’y a aucune évidence de « signes » prouvantqu ’une telle « maladie » est p résente ou p ou rrait exister. En fait, rien ne prouveque des gènes puissen t être la cause d 'une ma ladie m entale.9

S t e p h e n S o r e f f e t L y n n e A l i so n M c l n n e s , d o c t e u r s e n m é d e c i n e , « L e t r o u b l e a f f e c t i f b ip o l a i r e »,

eMedicine Journal, V o l . 3 , n ° 1 , 7 j a n v . 2 0 0 2 .

15

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- CHAPITRE QUATRE -

Les problèmes mentaux peuvent heureusement être résolus.

Malheureusemen t, les psychiatres vous diront d ’ordinaire que vos problème s émo t ionnelsou vos angoisses son t Incurables, et que vous devez prendre des p sychotropes pour

« contrôler » la si tuat ion, so uvent po ur le reste de votre vie.Les psychiatres n ’ont pas l ’habitude d’ informer les pat ients d ’éventuels t ra i tem ents sansmé dicaments, n i d ’ef fectuer des examens m édicaux approfondis pour s’assurer quele problème d’une personne ne provient pas d’un t rouble physique non t ra i té et pouva ntcause r le t rouble m ental.

De nombreux spécia l istes en médec ine reconnaissent que des maladies physiquespeuvent expl iquer des états de détresse ém ot ionnel le. Le Dr Thom as Dorman, s pécia l istedes m aladies organiques, m ent ionne : « Les cl in iciens feraien t b ien de se rap peler que lestress ém ot ionnel associé à une maladie chronique ou à un état douloureux peut m odif ier le temp éram ent du pat ient. »

Le manuel d ’évaluat ion mé dicale du Département californien de la santé mentale indique :

« Les professionnels de la santé m entale trava i l lant dans un service de santé m entale ontl ’obl igat ion professionnel le e t jur id ique d ’ ident i f ier la présence de ma ladie physique chezleurs pat ients ; [ .. .] les m aladies physiques peu vent causer un t rouble mental chez unpatient [ou] le faire empirer [...]. »10

En fa it , le t ra i tem ent des symp tômes é mo t i fs avec des psychotropes peu t fa ire emp irer l ’é tat d ’une personne. Selon des chercheurs, les sym ptôm es psyc hiatr iques les p lus

couran ts sur le p lan médical sort « l’apathie, l ’anxiété, les hallucinations, les altérations del'hum eur et de la person nalité, la démence, la dépression, le dé lire ... e t la confusio n ».11

Au l ieu de cela, la première étape que vous pouvez fa ire est de dem ander un diagno st icdif férent ie l , où le docteur obt ient le passé méd ical com plet de la personne et fa i t unexamen médical approfondi. De cet te façon, i l peut é l im iner tous les problèmes qui p euventcauser un ensemble de symptômes.



Mêm e po ur des problème s m entaux sérieux, i l peut y avoir de nombreuses so lut ions nonpsychiatr iques, beaucoup t rop nomb reuses pou r être énum érées ici . Les psychiatresaf f irm ent cep endant qu’ i l n ’existe aucun t ra i tem en t a lternat i f et se bat ten t pour fa ire valo ir leurs théories.

Les pat ients et les mé decins devraient exhorter les représentants du gouvernem ent àsou tenir les solut ions alternat ives ef f icaces pour rem placer les psychotropes dangereux.

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( D é p a r t e m e n t d e p s y c h i a tr i e e t d e s s c i e n c e s

c o m p o r t e m e n t a l e s , c e n t re m é d i c a l d e l’ u n i v e r s i té

d e S t a n f o r d , C a l i f o r n ie , 1 9 9 1 ) , p a g e 4 .

R i c h a r d C . W . H a l l e t M i c h a e l K.

P o p k i n , d o c t e u r s e n m é d e c i ne ,

« P s y c h o l o g ic a l S y m p t o m s

o f P h y s i c a l O r i g in ( L e s

s y m p t ô m e s p s y c h o l o g i q u e s

d ’ o r i g i n e p h y s i q u e ) » ,

Patiente n ° 2 , n ° 1 0 ( o c t.

1 9 7 7 ) , p a g e s 4 3 à 4 7 .



#

LA COMMISSION

Restaurer les droits de l’Homme et la dignitédans le domaine de la santé mentale

L a C o m m i s s io n d e s C i to y e n s p o u r l e s D r o i t s d e l 'H o m m e ( C C D H) a é t é f o n d é e

e n 1 9 6 9 p a r l 'É g l is e d e S c i e n t o lo g i e p o u r e n q u ê t e r s u r l e s v io l a t io n s d e s d r o i tsd e l ’ H o m m e p e r p é t r é e s p a r le s p s y c h ia t r e s e t le s d é n o n c e r e t p o u r a s s a i n i r l ed o m a i n e d e la s a n t é m e n t a le .

FRE -21054-04-M ood Stabilizers Bklt_Ver2.indd 18 7/11/10 3:58:53 PM



#

S o n c o f o n d a t e u r e s t le D r T h o m a s S z a s z , p r o fe s s e u r d e p s y c h ia t r ieé m é r i te e t a u t e u r d e r e n o m m é e i n t e r n a tio n a l e . A u j o u r d ’ h u i , la C C D Hc o m p t e 2 5 0 g r o u p e s r é p a r t is d a n s 3 4 p a y s . S o n c o n s e i l c o n s u l t a ti f,c o m p o s é d e d é lé g u é s , c o m p r e n d d e s m é d e c i n s , d e s a v o c a t s ,d e s é d u c a t e u r s , d e s a r ti s te s , d e s h o m m e s d ’ a f f a ir e s e t d e s re p r é s e n t a n t sd e g r o u p e s d e d é f e n s e d e s d r o i t s c i v i ls e t d e s d r o i t s d e l ’ H o m m e .

L a C C D H a in s p i r é e t e n t ra î n é d e s c e n t a i n e s d e r é f o r m e s e n t é m o i g n a n t

d e v a n t d e s o r g a n e s l é g i s l a ti fs , e n o r g a n i s a n t d e s a u d i e n c e s p u b l iq u e s a us u j e t d e s a b u s p s y c h i a t riq u e s e t e n c o l la b o r a n t a v e c l e s m é d i a s , la p o l i c ee t l e s a u t o r i té s d a n s l e m o n d e e n tie r .

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« Étant donné la nature et l’impactpotentiellement dévastateur

des psychotropes,

[...] nous soutenons maintenant

pareillement que le droit de

refuser la prise de psychotropes

est fondamental. »

Cour suprême de l’Alaska, 2006

! V '

4-^%

CCHR International

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Si vous avez été victime d’une violation de vos droits ou témoin de toute atteinte aux droits de l’Homme

ou de toute pratique illégale en psychiatrie, demand ez à votre médecin ou pharmacien d’apporter

votre témo igna ge à l’A FS S A P S sur w w w .a fssa ps .fr , le site canadien français w w w .s c. hc .g c.ca ,

le site américain ww w.a cce ssd ata .1d a.g ov/ scr ipts/m edw atc h ou visitez ww w. cc hr.org. ,

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Les stabilisateurs d'humeur

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