N° 1 NOUVEAU VOS DEUX POSTERS KEVIN BORLÉE / USAIN BOLT

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EXCLUSIF : DANS LES ROUES DE VETTEL

SAMIR NASRI

INTERVIEW

“City, c’est le haut niveau”

MONDIAL

L’Ovale pour les nuls

DE RUGBY

9/11, TEN YEARS AFTERNos sportifs se souviennent

du 11 septembre 2001

En partenariat avec

DOSSIER

ANNIVERSAIRE

7-13 SEPTEMBRE 2011������������ �����

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les sports

➜ LAURENT DENUIT

Les Sports,la renaissance

Les plus anciens se souviennent que Les Sports fut,pendant de longues décennies, le plus grand quoti-dien sportif belge du XXe siècle. Ses pages roses ac-compagnèrent les plus grands exploits de nos athlè-tes, jusqu’à ceux du Cannibale EddyMerckx, vérita-ble locomotive du journal. En 1977, unmariage deraison allait unir Les Sports à La Dernière Heure,quotidien qui reste aujourd’hui une référence enma-tières sportives.34 ans plus tard, Les Sports renaît de ses cendres,sous une nouvelle forme, avec l’expertise des journa-listes de La DH, mais aussi celle, réputée, des grandespublications françaises du groupe Amaury : L’Équi-pe, L’ÉquipeMag, France Football,VéloMagazine…Chaquemercredi, chez votre libraire, vous retrouve-rez donc dans Les Sports, grâce aumeilleur desgrands reportages de nos confrères d’outre-Quié-vrain, des rencontres avec les plus grands sportifs dela planète, deMessi à Cristiano Ronaldo, en passantpar Bolt, Nadal, Vettel, etc. mais aussi des articles ex-clusifs sur le sport belge, signés des journalistes spé-cialisés de La DH.Les Sports vous ouvre ses pages cemercredi avec desretours sur un agitémercato de foot, dont nous vousdévoilons les coulisses, et sur un triste anniversaire,les dix ans du 11 septembre 2001, vu par nos spor-tifs. Sébastian Vettel, ArsèneWenger, Samir Nasri…sont aussi au rendez-vous de ce premier numéro, qui,de façon ludique, va tenter de vous aider àmieux sui-vre le Mondial de rugby qui débute ce vendredi.

NUMÉRO GÉNÉRAL02/744.44.55

Administrateur délégué et éditeurresponsable François le HodeyDirecteur général Denis PierrardRédacteur en chef Ralph VankrinkelveldtResponsable du magazine Laurent DenuitResponsable rédaction sportivePhilippe Lacourt

Mise en pages SodimcoDirection, administration, rédactionrue des Francs, 79 1040 Bruxelles

Fax > (02) 211.28.70Publicité RGP > (02) 211.29.59Abonnements > (02) 744.44.55Fax > (02) 744.45.55.

E-mail > les.sports@dh.beInternet > www.dh.beCrédits Une A. Schroeder/ ©Reporters

Certaines pages sont réalisées grâce à un accord éditorial avec la SNC L’Equipe.Contact: international@lequipe.presse.fr

➜ COUP D ENVOI4 Zoom Les clichés de l’actu sportive.10 7 etmatch Un semaine de sport

vue par Christian Hubert.

12 Remember 9/11 Les sportifsbelges se souviennent, dix ans plus tard.

➜ FOOT BEL E20 Enquête Mensonges, trahisons,

commissions, dessous de table :Les Sports vous dit toutsur les dessous dumercato estival.

30 Les dribbles deMbo Le week-endfoot de MboMpenza.

➜ FOOT ÉTRAN ER32 Rencontre Le Français Samir Nasri

a quitté Arsenal en fin demercato,et a choisi Manchester Cityplutôt qu’United.Il nous explique pourquoi.

36 Interview ArsèneWenger a perdud’importants Gunners lors dumercato.Mais le coach français d’Arsenalveut reconquérir des titres.

➜ I TE PS40 En touche L’actu people

et insolite du sport, en images.

La Dernière Humeur de Christian Hubert.

44 I love sport André Antoine,unministre au service du sport.

➜ O NISPORTS46 Formule 1 Les Sports a suivi à la trace

Sebastian Vettel lors du GP de Belgique à Spa.Compte-rendu sur les chapeaux de roues.

51 Rugby La Coupe duMonde débute cevendredi en Nouvelle-zélande. Les Sportsvous aide àmieux suivre la compétition,qui fera le buzz sur les chaînes françaises.

➜ PROLON ATIONS58 Sport-biz Le rugby est devenu

un sport bankable. Pourquoi ?60 Ça, c�est du sport Notre reportage

au cœur de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc.

65 Zap Les télés françaises tournent ovales.

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Jouer dans un grand club,ça ne suffit pas…

C€est clair : on ne mérite pas d€aller àl€Euro ! Les Diables ont commis bientrop d€erreurs pour cela. Si on luiajoutait les points bêtement perdusà gauche et à droite, notre équipe na-tionale aurait décroché à son aise la

seconde place€Le problème, c€est que les joueursne sont pas encore assez mûrs. Cette équipe estaussi forte que celle dont je faisais partie, qui avaitdisputé le Mondial 2002. Mais le talent ne suffit pas.Et évoluer dans un grand club ne suffit pas non plus !Regardez Messi : il est incroyable avec le Barça etmême s€il a été bon ce week-end, il est souvent mé-connaissable avec l€Argentine. Pour passer un cap,les Diables doivent tous prendre un peu plus de res-ponsabilités. (JIMMY BOLCINA/PHOTONEWS)

Ne tuez pas AlderweireldAprès le nul de vendredi dernier, beaucoup de monde a pointéla responsabilité d€Alderweireld sur le but azéri mais il ne fautpas le tuer€Car l€égalisation est tombée sur une successiond€erreurs. Cela a démarré par une perte de balle. Après, il auraitfallu se jeter sur le centreur, ce qui n€a pas été fait€C€est symp-tomatique des fautes commises à répétition durant cette cam-

pagne. Défensivement, il y ades manquements mais of-fensivement aussi ! ÀBakou, l€équipe a encorebien joué au ballon mais amanqué de clairvoyancedans le dernier geste€Toutle monde a sa part de res-ponsabilité dans la contre-performance en Azerbaïd-jan. Et dans l€échec globalde cette campagne.(DIRKWAEM/BELGA)

Georges Leekens doit resterMaintenant, la Belgique n€a pas trop le choix: il fautaller de l€avant et se projeter dans la campagne pourle Mondial 2014. Georges Leekens a été critiqué maispour moi, il est celui dont les Diables ont besoin. Il en-tretient une très bonne relation avec ses joueurs et ajoué un grand rôle dans l€enthousiasme retrouvé du

public. Les supporters ne sont pas stupides: ils sont revenus au stadeparce qu€ils ont revu certaines choses qui leur ont plu. Leekens n€apourtant pas tout en mains. Les joueurs doivent savoir ce qu€ils veu-lent. Pour aller au Brésil, il faudra des victoires. Plus, en tout cas, quetrois en huit matches.( JIMMY BOLCINA/ PHOTONEWS)

Avantage Anderlecht après le mercatoLe mercato est fini, les noyaux des clubs sont complets. Parmiles grands, le plus grand chantier se situe au Standard. À partleurs stats, je ne connais pas trop leurs nouveaux joueurs. Quevalent-ils vraiment ? L€avantage des Rouches, c€est d€avoir récu-péré un bon Berrier. Bruges, pour moi, est le club qui a réaliséles meilleurs transferts. Mais cela ne constitue aucune garantie

pour le titre€Anderlecht, lui, a perdu Lukaku et Legear. Et le Sporting avait eubeaucoup de mal à se relever après le départ de Boussoufa. Mais il a aussi bientransféré. Jovanovic, Vargas et Mbokani, c€est costaud, à condition de trouverune cohésion dans l€équipe. Vu la façon dont Anderlecht a joué à Bruges, je don-nerais un léger avantage aux Mauves dans la lutte pour le titre. (LAURENT DUBRULE/PHO-TO NEWS)

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OÙÉTIE VOUSPAR GUY BEAUCLERCQ

CCenedevait être qu’unmardi. Unmardi de septembre, à NewYork. Pas un nuage dans le ciel. Il est encore tôt et, dans lesrues, les gens s’affairent, sortent des bouches demétro, pren-nent le taxi. Un café à lamain, certains déambulent en par-lant de tout et de rien. On évoque les cours de bourse, les der-niers résultats sportifs…Unmatin commeun autre à NewYork où tout n’est que bruit et agitation.

C’est un autre bruit, inhabituel, qui rompt les habitudes,interrompt conversations. À 8 h 46 (14 h 46, en Belgique), levol American Airlines 11, avec ses 92 passagers, survoleMan-hattan et percute la tour Nord duWorld Trade Center, au-des-sus du 93e étage. Le building semble exploser. Des flammes !Et une fumée noire s’empare du ciel.

Les premiers témoins pensent à un accident. Mais non !Alors que les images sont déjà relayées partout dans lemon-de par les chaînes de télévision, c’est la stupeur. À 9 h 02, undeuxième avion, le vol United Airlines 175, avec ses 65 passa-gers, s’encastre dans la tour Sud, au-dessus du 77e étage. Cesimages et celles qui ont suivi, avec ces personnes se jetantdans le vide, puis l’effondrement des bâtiments dans unepoussière indescriptible, nul ne les a oubliées…

Tout lemonde se souvient d’où il était le 11 septembre 2001et de comment il a vécu ces attentats qui ont changé le coursde l’Histoire. Les sportifs aussi, bien sûr… Encore actifs ou à laretraite, tous (sauf Georges Leekens !) ont gardé enmémoireleurs faits et gestes en cette journée.

À commencer par l’équipe d’Anderlecht, engagée en Liguedes Champions, au LokomotivMoscou. Malgré la gravité desévénements, l’Uefa avait, en effet, maintenu les rencontres dela première journée de phase de poule. Mais le (bon) résultatdesMauves (1-1) parut dérisoire au vu de la catastrophe vécueaux Etats-Unis. Dans l’actualité sportive, ce jour-là, on notaégalement la victoire d’Erik Zabel lors de la troisième étapede la Vuelta tandis que Pete Sampras refusait d’évoquer sa re-traite après sa défaite, face à LleytonHewitt, en finale de l’USOpen, deux jours auparavant, à New York. Big Apple ne s’étaitpas encore effondrée ! Le lendemain, le 12, et le surlendemain,le 13, tous lesmatches de Coupe d’Europe, dont celui du Stan-dard face à Strasbourg en Coupe Uefa, furent reportés à la se-maine suivante, laissant la place au deuil.●

LEMONDESPORTIF BELGETÉMOIGNE…

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La fédération française de judo a fêté Teddy Rinerpour son cinquième titre de champion du monde.Elle avait, pour l€occasion, inviterdes danseuses guadeloupéennes, l€île antillaisedont il est originaire. (PHOTO NEWS)

➜ DERNIÈRE U EURCHRISTIAN HUBERT

MANCHESTERUNITED…

OU SINGAPOURUNITED ?

Manchester United est le premier club auranking de l’Uefa. Logique : en cinq ans, il aété quatre fois champions d’Angleterre ettrois fois finaliste de la Ligue des Cham-pions. Pourtant, les Mancuniens se trou-vent dans une situation financière inextri-cable, malgré des recettes annuelles deplus de 350millions € : le club est très ren-table, mais ses finances sont plombées parla charge de la dette, 125millions, malgréune restructuration de l’emprunt et unerécente émission d’obligations. Seule solu-tion : une nouvelle augmentation de capi-tal. Mais, retiré depuis 2005 de la boursede Londres où il était côté depuis onze ans,le club, à la recherche d’unmilliard de dol-lars, veut le chercher à la bourse de… Sin-gapour ! Pourquoi là ? Parce que les liqui-dités sont abondantes sur le marché asia-tique, parce qu’United compte190millions de supporters sur ce conti-nent, mais, surtout, parce que la bourse dela cité-Etat est la plus cosmopolite, la plusaccueillante et la moins regardante desplaces financières. La famille Glazer, pro-priétaire du club, avait d’abord envisagé lacélèbre bourse de Hong Kong, mais elle in-terdit la cotation des entreprises déficitai-res, ce qui est bien le cas deManU. Juste-ment, combien vautMU ? Toute la ques-tion est là et il est toujours très difficiled’évaluer la valeur d’un club de foot dontl’essentiel du capital est constitué dejoueurs. On sait, par exemple, que le Stan-dard vaut 40millions € puisqu’il a été ven-du à ce prix à Roland Duchatelet.Unitedavait été acheté par Glazer pour 900mil-lions €, mais c’était en 2005. Depuis, For-bes évalue sa valeur à 1,3milliard €, maissi les propriétaires américains des Red De-vils obtiennent, comme ils le souhaitent, lemilliard $ (700millions €) pour un tiers ducapital, cela valoriserait le club à 3mil-liards $, soit près du double des estima-tions des experts ! Les investisseurs asiati-ques seront-ils assez fous pour s’engagerdans cette galère ? Probablement oui puis-que cemonde-là du foot a perdu toute rai-son, mais on se trouve à des années lumiè-re du fair-play financier cher à Platini… ●

Vol ourS d eAvant d€entamer lamanche australiennedu championnat dumonde de rallye, les pi-lotes Jari-Matti Latva-la, Mikko Hirvonen, Se-bastian Loeb, PetterSolberg et MatthewWilson ont pris de lahauteur, à Sydney€(DEAN LEWINS/BELGA EPA)

Emilieolie

Xavier Malisse

n€a pas brillé

sur les courts

de l€US Open.

Le Courtraisien,

qui, après

son élimination,

a supporté

Steve Darcis,

était visiblement

plus inspiré

dans les tribunes,

aux côtés

d€Emilie€

(PHILIPPE BUISSIN/BELGA)

Pi ué au viShakira et Gérard Piqué sont toujours amoureux. La chanteuse colombienne, qui était àBarcelone pour un enregistrement, et son chéri, qui, blessé, n€était pas repris en équipe na-

tionale espagnole, se sont une nouvelle fois laissé photographier, sur le vif, par les paparazzilors d€un dîner au restaurant. Cette tropgrande médiatisation commence à irriter.Shakira et Piqué viennent en effet d€êtreélu couple le plus détesté par les Espagnols,avec près de 73 % des votes. Ils devancent,de très loin, un autre duo en vogue, celuiformé par la journaliste Sara Carbonero etle gardien du Real, Iker Casillas (11 %).(REPORTERS/QUEEN)

Où il a Imo e ,il a du laisir

L€ancienne MissGalles ImogenThomas doit sacélébrité en dehors deGrande-Bretagnepour avoir été lamaîtresse de RyanGiggs. L€annonce decette relationextra-conjugale avait

fait les choux gras dela presse anglaisequelques jours avant

la finale de la Liguedes Champions 2011,au grand dam dufootballeur deManchester United.Imogen rentabilisedésormais cetteéphémère célébrité.

Actuellement, elleprépare un calendrier2012 à Marbella, enEspagne. Peu dechance que Giggsl€épingle dans sacuisine. On parle ducalendrier, bien sûr€(REPORTERS/SOLARPIX)

Balle au o tPour le plus grand plaisir de l€un de ses sponsors,Serena Williams s€est éclaté lors d€une opérationpromotionnelle appelée Take Every Advantage,avant le début de l€US Open, à New York. Cela lui avisiblement porté chance€(PHOTO NEWS)

les sports les sports

LE RUGBYPOUR LES NULS

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e rre pi pen ant in tee p rt p è e n an a e ien

à i et pen ant p n ie rô e e petit ter e

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v ici n ini i ec prenant 1 e ce e pre i ni a ée à attenti n e pr aneEt e a tre

PAR JONATHAN LANGE

Arrêt u etPas question de faire une halte par la

troisièmemi-temps pour s’enfiler un canapé.Le terme caractérise un plaquage

qui stoppe littéralement un adversaire.

RICK RYCROFT/AP-REPORTERS

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C a dellePoint de romantisme dans le rugby.Une chandelle est une passe adressé

au pied vers l’avant par un joueurqui doit taper le ballon assez haut pour

que ses coéquipiers ait le tempsde se trouver à la réception. En anglais,

cela donne up and under.

C isteraL’un des gestes les plus spectaculaires dece jeu. La chistera est une passe dans ledos en jetant le bras vers l’arrière et nonvers l’avant. Le terme provient de lapelote basque.

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C ou leurLe légume donne son nom aux oreilles

des joueurs poussant enmêlée, qui à forcede frotter, voient le cartilage de leurs

oreilles se disloqués et des petites pochesde sang se former. Absolument délicieux.

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CocottePas question demitonner un bon

petit plat, unecocotte défini un

maul : un joueur setrouve debout

balle enmain etses coéquipiers se

lient à lui pouravancer sur le

terrain.Synonyme :

groupé pénétrant.

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CravateAu rugby, mieux vaut laporte en dehors, que surle terrain. Une cravateest un plaquage haut

asséné à la hauteur de lagorge façon coup de lacorde à linge au catch.

Plaquer un joueurde la sorte est

rigoureusement interdit.

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CuillèreLa cuillère est synonyme de plaquage de la

dernière chance. Il s’agit pour un joueuréliminé de faire perdre l’équilibre à unadversaire en pleine course en tapant

légèrement l’une des chevillespour provoquer un croc-en-jambe.

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Fourc etteMieux vaut privilégier la cuillère, car la fourchette,

qui consiste à enfoncer ses doigts dans les yeuxde son adversaire au détour d’unemêlée

ou d’un regroupement, est formellement interdite.

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Fidjiens

enraffolent.

Pla ua e cat édraleAussi dangereux qu’interdit: le plaqueur se saisit de sonadversaire, le soulève et le retourne comme un crèpe,tête en bas, jambe en l’air. La victime voit la forme de

son corps épouser celle d’un clocher, d’où la cathédrale.

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Pé altouc eNée de la contraction de la pénalité et de la touche, ce terme défini l’action demettre le ballon en touche

après une pénalité le plus près de l’en but adverse, demanière à essayer demarquer un essai.

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Au contraire de ce qui se passe dans le football,l’ascenseur n’est pas sanctionné, il est obligatoire. Cettetechnique permet aux joueurs de soulever l’un de leurcoéquipier afin de faciliter une prise de balle aérienne.

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SS’ily a bien un pilote de F1 qui n’a pas du toutassimilé la célèbre phrase de Bernie Ecclesto-ne selon laquelle “en F1, il faut d’abord devenirriche, et puis seulement devenir honnête”, c’estbien Sebastian Vettel. Car, même fort d’unecouronnemondiale (et d’une autre cette an-née ?) et d’un compte en banque que l’on de-vine exponentiel, le le pilote Red Bull est restélemême depuis ses débuts dans le grand cir-que chez Toro Rosso : disponible, affable etsimple. En unmot : sympathique. Et nousavons encore pu le vérifier de l’intérieur en lepistant durant tout son séjour spadois, histoi-re de découvrir tout ce que les retransmis-sions télévisées nemontrent jamais…

ERCREDI : KART ET FOOTLeweek-end débute lemercredi, en fait.

“Beaucoup de gens pensent que les pilotes ne tra-

HORS-PISTE

REPORTAGE RÉALISÉ PAR FRÉDÉRIC VANDECASSERIE

SSe astia

prè a vict ire en e i e a t te pre ière à pa ranc rc a pe pi te a e an p rrait aire n ran pa ver n n vea

titre e c a pi n n e e 1 ce i anc e à n aécit e c i et r e c apea e r e n trè nee en e ran ri pa i pa é en c pa nie n arç ni n a pa a tête an e ét i e ai ien e ne an e i n

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Un longweek-endspadoisdans les rouesde Vettel€(BENOÎT DOPPAGNE/

BELGA)

vaillent sur un Grand Prix qu’à partir du vendre-di, jour des premiers essais libres. Rien n’est plusfaux”, nous expliquait récemment Eric Boul-lier, TeamManager de Lotus Renault. En fait,un pilote passemême bien plus de temps endehors de sa voiture que dedans. Lemercredi,donc, Sebastian Vettel commence par un petitcrochet du côté de Kerpen, en Allemagne, àportée de décibels de Spa, pour rejoindre lacélébration organisée à l’occasion des cin-quante ans de la piste de karting tenue par lafamille Schumacher. L’occasion de quelquestours dans la bonne humeur entre Baby Schu-mi et sonmaître spirituel, le kaiser en person-ne. Lemoment, aussi, de signer les premiersautographes et de sacrifier au rituel des pho-tos avec les fans qui l’ont suivi jusque-là. Sansoublier les premières interviews avec la pres-se locale venue rendre compte de sa visite.

Ensuite, direction Eupen pour lematch defootball opposant une équipe formée par unepartie des pilotes (dont Fernando Alonso etnotre JérômeD’Ambrosio) face à quelques per-sonnalités belges coachées par DominiqueD’Onofrio. Sportif accompli, notre homme sedébrouille aussi bien balle au pied que piedau plancher puisqu’il plantera un but… etl’évoquera ensuite sans cesse avec un tou-chantmélange de fierté et de naïveté, presquecomme s’il évoluait en Coupe duMonde.

Là encore, à la sortie du terrain et en quit-tant le vestiaire, il prend son temps pour lesautographes. “Ses fans lui envoient par ailleurstellement de choses à signer aussi via la poste, dela photo d’archive au casque en passant par let-shirt, que le jeudi, nous avons été obligés d’or-ganiser une réunion spéciale autographes”,nous confie l’une de ses collaboratrices.

JEUDI : TOUR DU CIRCUIT… À PIEDLe jeudi, justement. Sebastian débarque au

circuit dans lamatinée. Après une poignée demain à chaquemembre du team, direction lapremière réunion du jour en compagnie desa garde rapprochée. Il s’agira d’unmeetingmarketing.

L’occasion pour l’entourage du pilotemadein Germany de le tenir au courant de toutes les– nombreuses – demandes d’interviews et departicipation à des événements de relationspubliques qui sont arrivées durant les derniè-res semaines. Il faut donc décider, parmi lesmilliers de propositions, quelmédia bénéfi-ciera d’un entretien, quel sponsor pourracompter sur la présence du jeune hommelors d’un événement promotionnel, sansoublier de répondre aux interviews accordéespar… email.●●●

Christian Horner(Team Principal de Red Bull F1)

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