Le mot du président

L’année qui débute va être déterminante dans la mise en œuvre du projet d’alimentation en eau potable et en as-sainissement dans le village de Gbahouété.

Mais avant de dresser les perspectives de l’association pour cette nouvelle année, arrêtons-nous quelques instants pour établir un rapide bilan de 2011.

L’année 2011 a bien débuté puisque le 31 janvier, le Con-seil municipal de la commune d’Adja-Ouéré, à laquelle ap-partient le village de Gbahouété, a voté à l’unanimité une participation financière de 5% du montant des travaux du projet d’alimentation en eau. Ce niveau de participation, très supérieur aux montants imposés par la loi béninoise, marque de manière forte la volonté de la commune de s’impliquer dans la réussite du projet.

Par la suite, en raison de la complexité technique du projet et des sommes importantes à récolter pour pouvoir le mettre en œuvre, une convention de groupement a été signée avec l’association Hydraulique sans Frontières Ile de France (HSF IdF), qui est mandataire du groupement.

La signature de cette convention a permis d’engager les recherches de financements, le budget total du projet étant estimé à 285 000 euros. Au cours des six derniers mois, de nombreux dossiers ont été déposés.

En 2012, il s’agira donc en premier lieu de boucler le montage financier du projet. Ensuite, à la réception des subventions nécessaires, la phase opérationnelle du projet débutera avec le choix du maitre d’œuvre et la réalisation des travaux. Dans son plan de développement communal, la commune d’Adja-Ouéré a inscrit le projet Gbahouété comme devant être réalisé en 2012 ce qui constitue pour nous un important défi...que nous allons relever!

LES SOURIRES DE GBAHOUETELettre d’information de l’association n°2,

1er semestre 2012

BENIN

ADJAOUERE

GBAHOUETE

E l è v e sI n g é n i e u r sS o l i d a r i t éAfrique

www.elisa.ovh.org

L’actualité d’ELISA

LA REDACTION D’UNE CHARTE DE L’ASSOCIATIONSuite aux débats intervenus au cours des deux week-ends de l’association organisés en 2010 et 2011, il a été décidé de rédiger une charte de l’association. Cette charte formalisera l’identité d’ELISA, ainsi que les valeurs et les engagements que les membres partagent. Elle cadrera égale-ment les missions de l’association, ce qui nous aidera à définir les futurs projets sur lesquels ELISA s’engagera lorsque le projet Gbahouété aura été mené à bien.

Un groupe de travail regroupant une dizaine de membres de l’association a été mis en place pour la rédaction de ce document. Après une période d’analyse de textes de référence (chartes d’autres ONG, textes internationaux, …), le groupe de travail définit un certain nombre d’axes qui seront ensuite discutés au cours d’un week-end rassemblant les membres actifs de l’association. La charte devra ensuite être adoptée en Assemblée Générale.

LES ECHOS DE L’ANTENNE TPE (BASÉE À L’ÉCOLE NATIONALE DES TRAVAUX PUBLICS DE L’ETAT)Déterminés à accueillir les nouveaux adhérents de la rentrée 2011/2012, c’est autour de deux repas que nous nous sommes retrouvés. L’organisation de divers évènements (stands de présen-tation de l’association, vente de crêpes,…) a permis aux plus indécis de nous rejoindre.

Les membres de l’antenne de TPE travaillent à la mise en place d’un partenariat entre deux écoles primaires, française et béninoise.

Avec la participation de chacun, nous avons pu élaborer un guide qui retrace l’histoire de l’association ELISA et présente le projet de partenariat. Ce document sera ensuite utilisé pour présenter le projet d’échange à différents directeurs d’écoles primaires afin de le concrétiser.

Par ailleurs, en octobre 2011, alors qu’il était en déplacement en France, le docteur Rolland Agossou, originaire de Gbahouété, a pu venir rendre visite aux membres de l’antenne.

L’ADHESION D’ELISA AU pS-EAUDepuis fin 2011, ELISA est membre du programme Solidarité Eau (pS-Eau). Ce réseau d’organismes français et étrangers intervenant dans le secteur de l’eau, de l’assainissement et de la solidarité vise à « favoriser la mise en relation des acteurs de l’eau pour rendre plus efficaces les actions de solidarité dans le domaine de l’eau entre la France et les pays du Sud. pS-Eau facilite les initiatives locales de coopération internationale et les échanges Nord/Sud, et encourage la cohérence des actions.» Depuis le lancement du projet Gbahouété, pS-Eau nous a apporté de nombreux conseils.

Projet Gbahouété : Où en est-on ?

LE PROJET, EN UNE PHRASE :Aider la commune d’Adja-Ouéré (Bénin) à mettre en place un réseau d’alimentation en eau potable (constitué d’une quinzaine de bornes fontaines) et à conduire d’un projet pilote d’assainissement dans un de ses villages, Gbahouété (4 700 habitants).

La recherche de financements

La coquette somme de 285 000€ est nécessaire pour la mise en

œuvre du projet. Aussi la recherche de financements a-t-elle été a

u

cœur des activités de l’association durant l’année 2011 et le restera

pour l’année 2012.

Les premiers dossiers de demande de subvention ont été déposés

en mai et juin 2011 à l’Agence de l’Eau Seine Nor

mandie (AESN),

à la ville de Paris et au Grand Lyon. L’AESN a donné un avis très

favorable au projet mais ne validera définitivement sa participatio

n

financière que si nous obtenons l’acco

rd d’un autre bailleur pour

une somme importante. Le dossier déposé à la Mairie de Paris a été

rejeté au mois d’octobre et ne pourra pas être repré

senté. Le dos-

sier soumis au Grand Lyon nécessite quelques ajustements et sera

examiné en mars 2012.

Suite au refus de la Mairie de Paris, auprès de laquelle nous avions

sollicité une aide de 60 000€, il a été décidé de solliciter de nou-

veaux bailleurs. Ainsi, la fondation BNP-Paribas

a validé, fin 2011,

une participation au projet à haute

ur de 3 000€. Pour le solde,

différents dossiers de demande d’aide sont en cours de rédaction.

Pour finir, la commune normande de Coudeville-sur-Mer a mani-

festé son soutien au projet en versa

nt une subvention de 250€, ce

qui a permis d’appuyer notre demande auprès de l’AESN.

Enfin, l’association ELISA contribue au

financement du projet à

hauteur de 2 000 €.

La poursuite du travail sur le terrain

Les contacts avec le village de Gbahouété et nos différents inter-

locuteurs béninois continuent puisque deux déplacements ont eu

lieu ces derniers mois (en août et en novembre 2011).

Le plus récent a permis de recruter un relais local qui débutera sa

mission dès que les financements auront été acquis. Ce relais per-

mettra, entre autres, d’assurer une présence permanente du groupe-

ment HSF IdF – ELISA au Bénin pendant la période opérationnelle

du projet (recrutement de l’entreprise, déroulement des travaux,

mise en œuvre des actions de sensibilisation et du système de ges-

tion des ouvrages). Le déplacement de novembre a par ailleurs permis de définir avec

la mairie et les services de l’Etat, l’aide que pourra apporter le

groupement HSF IdF-ELISA dans le domaine de l’assainissement. Il

est ainsi prévu la construction de latrines familiales, de puisards à

eaux grises et de lave-mains dans l’école.

Le projet financera une trentaine de concessions pour l’achat du

ciment et le recrutement d’un maçon. Les habitants devront récolter

les autres matériaux et creuser les fosses nécessaires aux latrines et

aux puisards à eaux-grises.Enfin le président d’HSF-Ile de France, mandataire du groupement

HSF-ELISA, est venu quelques jours au Bénin et a ainsi pu rencontrer

le maire, les services de l’Etat et découvrir le village.

Nouvelles du Bénin

Le mot du trésorier

2012 est une année cruciale pour la réussite projet : après les études préliminaires réalisées en 2009 et 2010, les demandes de financements entamées en 2011, il reste à boucler le budget du projet, à finaliser les études et à lancer les travaux. Cela représente beaucoup de travail, en France comme au Bénin. C’est pourquoi nous avons plus que jamais besoin de votre aide et de votre soutien, alors n’hésitez plus, adhérez !

Pour toute information, vous pouvez écrire à : association.elisa@gmail.comou consulter : www.elisa.ovh.org- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Elèves et Ingénieurs Solidarité Afrique - BULLETIN D’ADHESIONA envoyer au trésorier : Henri Joël GBOHO ; 118 rue du Gros Horloge, 76 000 ROUEN

Cotisation annuelle: 30 euros ou 20 euros (étudiants et demandeurs d’emploi)NOM et prénom : ……………………………………………………………………………..............................Adresse : …………………………………………………………………………………………………………...Code postal : …………………… Ville : ………………………………………………………………...Téléphone : …………………………….. Mail :………………………………………………………………..Cotisation : O 2012 et/ou O Don : …………… Total : ……...........Souhaitez-vous être membre actif ? O Oui O NonSouhaitez-vous recevoir les lettres d’information de l’association ? O Par courrier O Par email O Non

Si vous êtes imposable, 66% de vos dons sont déductibles de vos impôts (dans la limitede 20% des revenus imposables). Une attestation fiscale vous sera envoyée dès réception de votre bulletin. Vos chèques sont à libeller au nom de « association ELISA ». Nous vous remercions d’avance.

Si depuis son indépendance en 1960 l’ancien Dahomey a deux fois changé de nom, le Bénin s’est également vu attribuer plusieurs surnoms. En voici un très bref aperçu.

Entre les deux guerres mondiales, la forte scolarisation accompagne l’émergence d’un foyer intellectuel et politique dans la région qui s’appelle alors l’Afrique Occiden-tale Française.

De multiples partis politiques sont créés et des dahoméens sont présents dans les in-stitutions de la sous-région africaine ainsi qu’au parlement français. Le pays est ap-pelé le « quartier latin de l’Afrique ».

A partir de 1963, le Dahomey voit se suc-céder sept coups d’Etat militaires, trois constitutions et bon nombre de régimes politiques.

Si le pays n’est pas comme d’autres, vic-times de réels conflits armés internes, cette période d’instabilité politique voit le Da-homey être qualifié d’ « enfant malade de l’Afrique ».

En 1972, Mathieu Kérékou met tout le monde d’accord en instituant un gouvernement mili-taire révolutionnaire. Le Marxisme-Léninisme est imposé et en 1975, le Dahomey est rebap-tisé République populaire du Bénin.

Dans les années 80, portée par une mauvaise situation économique, la contestation sociale se fait de plus en plus pressante. La chute du mur de Berlin inflige le coup de grâce au ré-gime.

Début 1990, la première Conférence Natio-nale du genre instaure la démocratie. L’enfant malade se transforme en « laboratoire de la démocratie » et la nouvelle constitution re-baptise le pays République du Bénin. Depuis, les élections se succèdent et en mars 2011, le président sortant, Thomas Yayi Boni, est réélu avec 53 % des suffrages au premier tour des élections présidentielles.

L’emblème et la devise du Bénin