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a sea of peace

LES RÉSEAUX SOCIAUX ET LA RADICALISATION DES JEUNES À L’ÈRE

DU NUMÉRIQUE.

Séraphin Alava

Université de Toulouse (France)

Divina Frau Meigs

Université La Sorbonne Paris (France)

Ghayda Hassan

Université UQAM (Québec)

Alava Séraphin, Frau-Meigs Divina, Hassan Ghayda, Hussein Hasna, Yuanyuan Wei

UN APPEL D’OFFRES DE RECHERCHE

L'UNESCO appelle à des propositions de recherche sur les réseaux sociaux et la radicalisation des jeunes à l'ère du numérique.L'UNESCO lance un appel à des propositions de recherche afin de fournir une cartographie globale de la recherche sur les rôles joués par les réseaux sociaux dans le processus de radicalisation dans toutes les régions. La recherche devrait également examiner les mesures actuelles prises pour lutter contre la radicalisation, et fournir une analyse en profondeur sur leur potentiel impact sur les libertés en ligne et hors ligne. À partir de ces résultats empiriques, l'étude devrait également inclure des recommandations pour les différents acteurs, notamment les acteurs étatiques, les sociétés du web, les nouveaux médias, la société civile et les chercheurs.

La cyber-radicalisation décrit le processus d’embrigadement ou d’engagement des jeunes dans

des groupes extrémistes en s’appuyant des ressources radicales, des discours d’embrigadement et un

processus de déshumanisation de l’autre.


Radicalisation (s)

Politique Religieuse Sociale

Individuelle écologiste Communautariste


MOTS CLÉS

Radicalisation violente"L'islam radical *""Islamisme Extrême*"Radicalisme *"Terrorisme national *""Menace nationale *""Extrême violence*"Jihad*

Endoctrinement*

Terrorisme*

“Suprématisme blanc*”

Néo-Nazi

“Extrême droite*”

“Extrême gauche*”

“Extrémisme religieux*”

Fondamentalisme*

Antisémitisme*

Nativisme*

Islamophobie*

Écoterrorisme*

“Inspiré par Al

Qaïda”

“Inspiré par l’ISIS”

Anticapitalisme*


MOTS CLÉSLes réseaux sociaux

“Réseau social*”

“Réseau

d’information*”

Bebo

Facebook

Flickr

Foursquare

Friendster

Hulu

Instagram

LinkedIN

Meetup

Pinterest

Reddit

Google+

SnapChat

SnapChat

Tumblr

Twitter

XING

Yelp

Youtube


MOTS CLÉSLimité à la fois par

Année de publication: 2001-2016

Langage: Anglais

Bases de données

ABI/Inform Global, Academic Search Complete, ATLA Religion Database,

Canadian Public Policy Collection, Canadian Research Index, CBCA

Complete, Communication Abstracts, Education Source, ERIC, FRANCIS,

International Political Science Abstracts (IPSA), Medline, OpenGrey, PAIS

International, Political Science Complete, ProQuest Dissertations & Theses,

PsycINFO, SocINDEX, Sociological Abstracts et finalement, Web of

Knowledge

Recherche de

documentation

parallèle

Une liste de 100 organisations et groupes de réflexion dans le domaine de la

radicalisation, l'extrémisme et le terrorisme et tous les liens vers d'autres

ressources de ces sites pour un total de 628 sites.


RÉSULTATS (MODÈLE PRISMA)Enregistrement identifié par la recherche de bases de données(Anglais = 3516)(Français = 614)(Arabe = 192)(Chinois = 71) (Russe = 66)

Dossiers supplémentaires identifiés par d'autres sources

(N = 124) documentation parallèle

Enregistrements après les doublons supprimés(N = 4517)

Enregistrements sélectionnés(n=1956)

Enregistrements exclus(n=2561)

SÉ

LE

CT

ION

IDE

NT

IFIC

AT

ION


MODÈLE PRISMA

Articles en texte intégral

évalués admissibles

(Anglais= 261)

(Français = 205)

(Arabes = 96)

(Chinois = 32)(Russes = 24)

Articles en texte intégral

exclus avec motif

(n=1372)

Études incluses dans la synthèse qualitative (n = 426) 69%

Études incluses dans la

synthèse quantitative (n=191)

31%

INC

LU

DE

DÉ

LIG

IBIL

ITÉ


RÉSULTATS QUANTITATIFS

Politique 16% Religieuse 46% Sociale 6%

Individuelle 18%Ecologiste et autres

2%Communautariste

12%


RÉSULTATS QUANTITATIFS

Idées radicalesComportements

radicauxActes radicaux Terrorisme

13% 39%29%19%


PREMIÈRES CONCLUSIONSBien que beaucoup de documentation parallèle existe (rapports, profils, enquêtes approfondies...) et a augmenté au cours des dernières années (à partir de 2012), le domaine de la radicalisation des jeunes en ligne est encore largement sous-étudié et sous-théorisé.


PREMIÈRES CONCLUSIONSLa recherche ne montre aucun lien de causalité entre la propagande en ligne et la radicalisation des jeunes. Le rôle précis de l'Internet dans le processus de radicalisation doit être exploré avec plus de soin.

La recherche reconnaît l'efficacité de la propagande en ligne, mais tend à décrire Internet comme un environnement de facilitation plutôt qu’une force motrice pour la radicalisation.

Les médias sociaux ne peuvent pas être étudiés

séparément des autres facteurs, liés aux conditions

hors ligne, même si les dimensions en ligne et hors

ligne deviennent de plus en plus poreuses


PREMIÈRES CONCLUSIONSL’internet est devenu un espace médiatique essentiel pour le terrorisme. Ces modes de productions, de médiatisations, de diffusion sont professionnels. Quelles approches théoriques de ce phénomène et de ces effets sur la média literacy

Engagement / influence / contrôle mental / radicalisation? Comment penser cette nouvelle forme de communiquer en communauté? Comment armer les jeunes pour être libres et responsables?


PREMIÈRES CONCLUSIONSL’internet un espace fragilisé et est devenu un espace de recrutement, d’embrigadement et d’actions. Les états doivent construire des politiques globales face au cyber-terrorisme

Les jeunes inventent des nouvelles formes hybrides d’information, de communication, de vie commune. La recherche pluridisciplinaire doit accompagner cette nouvelle média-révolution?


PREMIÈRES CONCLUSIONS

Les médias sociaux doivent être considérés comme l'écosystème médiatique le plus large. Les réseaux d’information et de divertissement ont une responsabilité dans la propagation de rapports alarmistes et des discours politiques également alarmistes, avec une attention disproportionnée qui est donnée comme explication au détriment d'autres explications (de conflits religieux, la géopolitique de la terreur, le racisme et la ségrégation, le chômage des jeunes ...).


PREMIÈRES CONCLUSIONS

Le sentiment négatif généralement trouvé dans les campagnes en ligne et hors ligne peut conduire à la politique de la peur et certains partis nationaux peuvent renforcer cette peur, en propageant des stéréotypes qui peuvent transformer l'autre en ennemi et créer un effet dissuasif sur la façon dont les minorités sont considérés et se voient.


PREMIÈRES CONCLUSIONSÀ propos des politiques de contre-mesure et des politiques publiques:

1 / Il n'y a pas de preuve claire sur l'efficacité de la censure en tant que contre-mesure de choix. Les stratégies négatives comme la censure sur Internet peuvent prendre deux formes principales: blocage de l'accès et filtrage du contenu.

2 / Il semble y avoir une tendance à développer des contre-mesures en ligne sensibles au contextes, bloquant des représentations extrémistes, les revendications et les discours de haine. Les stratégies proactives ont tendance à prendre deux formes principales: des contre-récits en ligne et des initiatives anti-propagande de base, hors ligne et en ligne.


PREMIÈRES CONCLUSIONSÀ propos des politiques de contre-mesure et des politiques publiques:

3 / Les solutions de l'éducation montrent peu d'initiatives qui ont été documentées et évaluées pour leur efficacité. La recherche dans ce domaine tend à faire des mentions anecdotiques aux ressources en ligne destinées à être utilisées par les enseignants dans une salle de classe. Ces ressources ont tendance à se concentrer sur la réfutation de la théorie du complot et de la propagande radicale. Elles exposent des rumeurs et encouragent la vérification des faits en ligne.


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