Les ressources économiques de l’Arctique · Les ressources économiques de l’Arctique...
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Les ressources économiques de l’Arctique
Ressources halieutiques:
Il s’agit des ressources fournies par la mer.
Au Svalbard, l’industrie baleinière du 19 - 20 e
siècle a fait une hécatombe dans les effectifs de
baleines, notamment les baleines bleues et ba-
leines du Groenland devenues rares. Quelques
ossements perdurent ici à Barentsburg au Sval-
bard.
Ici un humérus de 1 m de la nageoire antérieure
de la baleine (elles possèdent aussi des humé-
rus, radius, cubitus comme les mammifères ter-
restres d’où l’idée d’un ancêtre commun).
Présence d’une vingtaine de Bélougas (blancs) et
d’un Globicéphale (noir) pourchassés par un bateau de
pêche. Ils ont profité de la présence du bateau de tou-
ristes pour le contourner et éviter d’être piégés dans le
fjord.
La Norvège, comme le Japon, sont les plus
gros chasseurs de baleines.
Les ressources économiques de l’Arctique
Ressources halieutiques:
Vente de saucissons de baleine sur le port de Bergen (Norvège du sud), gélule de graisse de
phoque, cartilage de requin. Ce sont surtout les touristes qui en achètent. La question se
pose alors sur les droits ancestraux de cette pêche, si elle ne sert plus que les touristes.
Même constat que nous, menée par la Whale and Dolphin Conservation Society (WDCS), l’un des principaux organismes caritatifs mondiaux dédiés à la conservation et au bien-être de tous les cétacés, elle souligne que la viande de baleine est plus servie aux touristes qu’aux locaux aussi bien au Groenland, au Svalbard qu’en Norvège. En se rendant dans plusieurs res-taurants et hôtels pour touristes, mais aussi dans des supermarchés, ses auteurs ont rapide-ment et facilement eu accès à des portions de baleines et même de rorquals. http://us.whales.org/
Les baleines, dauphins, phoques sont des prédateurs, en fin de chaîne alimentaire, et con-
centrent dans leur chair les polluants marins pouvant atteindre notre santé. On y trouve 200
composés chimiques dangereux dont des PCB et du mercure (provenant des centrales ther-
miques au charbon), entraînant des infections des voies respiratoires, des oreilles, des
troubles neurologiques, des perturbateurs endocriniens de la reproduction.
L’huile de phoque « Seal
oil » contenue dans des
gélules vante les mérites
en omégas utiles au corps
(mais les autres poissons
de régions froides en con-
tiennent autant).
Les ressources économiques de l’Arctique
Ressources halieutiques:
Les poissons de régions froides sont le saumon, le hareng et le cabillaud, ici, séché dans les
îles des Lofoten (les têtes sont envoyées en Afrique pour y être consommées). La principale
ressources est le cabillaud pêché en mer et l’élevage de saumons dans des fermes aquacoles.
Les barges flottant à côté de ces filets d’élevage de saumon sont des distributeurs automa-
tiques de nourriture (des granulés à base de végétaux 70 % et 30 % de farine animale ma-
rine). Cela intensifie la présence de poux de mer, infectant alors les poissons naturels.
Les déjections des saumons sont rejetées en masse dans l’océan, d’où la nécessité de
déplacer les fermes d’élevage chaque année, et pratiquer la jachère comme la culture inten-
sive dans nos champs . La France est le troisième importateur de saumons norvégiens (après
la Pologne et le Danemark).