Les réformes du lycée - cge-news.com · les devoirs à la maison sont supprimés progressivement...

Assemblée Générale 4 Février 2011

Les réformes du lycée

Eléments d’information et de réflexion

Assemblée Générale – 4 Février 2011 Réforme du Lycée

Sommaire 1. Un peu d’histoire – Note de lecture .............................................................................................................. 4

2. Une vision sociologique – Eric Maurin .......................................................................................................... 6

3. Retour sur les précédentes réformes ............................................................................................................ 7

3.1. La Rénovation pédagogique – arrivée au bac en 1995.......................................................................... 7

3.2. La Réforme des lycées – arrivée au bac en 2003 ................................................................................... 8

4. Données volumétriques : effectifs et volumes horaires ............................................................................... 9

4.1. Source : Repères et Références Statistiques 2010 ................................................................................ 9

3.1.1. Le second degré : évolution des effectifs du second degré (en milliers) ............................................ 9

3.1.2. Le second cycle général et technologique par série : Répartition des élèves du second cycle général

et technologique par sexe et par série à la rentrée 2009) .......................................................................... 10

3.1.3. Le second cycle général et technologique : sexe, âge et flux ........................................................... 11

3.1.4. Les options de seconde générale et technologique .......................................................................... 12

3.1.5. Les options de première générale et technologique......................................................................... 13

3.1.6. Les options de terminale générale et technologique ........................................................................ 15

3.1.7. Le baccalauréat : nombre de bacheliers par série............................................................................. 16

3.1.8. La réussite au baccalauréat par série ................................................................................................ 17

3.1.9. La proportion de bacheliers dans une génération en (%) selon le type de baccalauréat ................. 17

3.2. Source : Education formations, n° 74, Avril 2007 ................................................................................ 18

3.2.1. Évolution des flux dans le second degré (Éducation nationale), constats et projections ................. 18

3.2.2. Effectifs d’élèves du second degré public et privé, constat et projections ....................................... 18

3.2.3. Effectifs lycée général et technologique ........................................................................................... 18

3.2.4. Répartition en pourcentage des élèves de terminales par série ....................................................... 19

3.3. Source : Quelques faits et chiffres sur la voie scientifique des lycées / M. Duverney (non daté) ...... 19

3.3.1. Evolution d'ensemble du baccalauréat général (S + L + ES) de 1962 à 2007 .................................... 19

3.3.2. Evolution du nombre de bacheliers généraux de 1962 à 2007 suivant les séries............................. 20

3.3.3. Les "parts de marché" au sein du baccalauréat général de 1962 à 2007 ......................................... 20

3.4. Source : Quelques faits et chiffres sur la voie scientifique des lycées / M. Duverney (non daté) ...... 21


3.4.1. Evolution de la grille horaire de 1ère scientifique depuis 1982 .......................................................... 21

3.4.2. Evolution de la grille horaire de terminale scientifique depuis 1982 ................................................ 21

3.4.3. Evolution de la grille horaire cumulée 1ère + terminale scientifique depuis 1982 ............................ 22

3.5. 1ère S : Compléments d’information : exemples de ventilation des heures d’enseignement ............. 22

5. L’actuelle réforme ....................................................................................................................................... 26

6. PISA 2009 – quelques données ................................................................................................................... 39


1. Un peu d’histoire – Note de lecture

Les pages qui suivent constituent une Note de lecture de Le Chaos pédagogique : enquête sur les

enseignements des collèges et des lycées de la République.- Philippe NEMO.- Albin Michel, 1993

Après avoir présenté une la chronologie commentée de l’Education Nationale depuis le début du

XXème siècle (apparition de la notion d’école unique dès la fin de la 1ère guerre mondiale, élaboration

du plan « Langevin-Wallon » en 1947 visant la construction d’un système éducatif étatique unique,

début des réformes sous la 5ème République, augmentation de l’âge de scolarisation obligatoire,

création des CEG, puis des CES) Ph. Némo s’attache plus particulièrement à la réforme de 1992.

Il commente la période 1960-1988 comme étant celle de la dégradation qualitative des études (toutes

filières confondues), de l’apparition de la notion d’échec scolaire, d’une certaine augmentation des

inégalités sociales par l’école ; autant d’éléments allant à l’encontre de l’objectif affiché : aller vers

l’égalité des chances. Il pointe une dégradation continue du système scolaire (réadaptant les

programmes pour ceux qui ne peuvent pas les suivre sans souci de ceux qui en ont la capacité,

abandonnant les méthodes pédagogiques scientifiques dans l’enseignement pour revenir à des

méthodes inductives utilisées dans le cycle primaire). Ph. Némo ajoute que « la réforme consistant à

« adapter le collège et le lycée aux nouvelles populations hétérogènes » i.e. à refondre entièrement la

pédagogie du secondaire pour le rendre accessible à la majorité des enfants auxquels il est désormais

ouvert dans le cadre de l’école unique, compromet tout le processus de structuration qui définit cet

enseignement ; elle détruit purement et simplement le secondaire. Elle compromet aussi par suite

tous les étages supérieurs de l’appareil éducatif qui présupposent l’accomplissement complet des

études du collège et du lycée. » (l’Histoire n’est plus envisagée chronologiquement mais par thèmes ;

les devoirs à la maison sont supprimés progressivement ; etc…, la 1ère S (en regroupement des

anciennes 1ères C, D, E et F), la 2de indifférenciée et la Spécialité ES sont crées ; puis arrive le mot

d’ordre de « 80% de jeunes au niveau du baccalauréat » en 1985 dans le même temps que « carte

scolaire » et « sélection à l’école » font leur apparition).

Selon Ph. Némo, la paralysie aura duré 20 ans et aura « permis que la dégradation aille très loin et

altère très gravement tout le système éducatif et en particulier les contenus de l’enseignement

secondaire. »

La réforme du lycée préparée dès l’arrivée de L. Jospin au MEN en 1988 (Quel Lycée pour demain ?

Propositions du Conseil National des Programmes sur l’évolution du lycée, tomes 1 et 2 / MEN. Livre

de Poche, 1991) et mise en application dès 1992 est pour Ph. Némo l’aboutissement de la

massification de l’école française, créant un lycée unique dans la continuité de l’école unique. C’est la

disparition de la section C au Baccalauréat général, seule filière qui proposait encore un

enseignement scientifique de qualité bien que privé de l’essentiel de sa partie littéraire. 1992 est la

date d’achèvement d’une réforme initiée par le plan Langevin-Wallon… en 1947. Après avoir présenté

les conséquences de la réforme sur les différents enseignements, Ph. Némo explique que la phase de

mise en œuvre de la réforme demandée par Lionel Jospin au CNP va continuer de vider les

programmes de leur contenu, au lycée mais également au collège, parachevant la déstructuration. Il

ajoute que le texte de présentation de la réforme des lycées précise que « le lycée traditionnel doit

être supprimé au motif « qu’il n’est pas pensé pour une population hétérogène » et que les

disciplines qu’on y enseigne depuis toujours sont porteuses « de hiérarchies abusives et artificielles

qu’il faut supprimer. »

La réforme des lycées ou « rénovation pédagogique » : Les sections A, B, C, D, E et G cèdent ainsi la

place à 4 voies : L, ES, S et TT. Pour Ph. Némo, on entre ici dans l’ère de la spécialisation, voire de la

professionnalisation, opposée à l’encyclopédisme qui régnait dans le lycée traditionnel. Les filières

Littéraire et Scientifique deviennent de plus en plus techniques dont l’objectif est la transmission de


savoirs de plus en plus utilitaires au détriment de la formation générale. La section L est présentée

comme étant celle qui ouvre la voie de l’Europe, de métiers de la communication et des relations ; la

section C qui garantissait encore un enseignement de qualité au lycée en ouvrant les portes de

l’enseignement supérieur est alors qualifiée de trop littéraire. La nouvelle section S va alors

« spécialiser » l’ancienne section C : augmentation de la part des sciences, diminution de la part des

lettres et des disciplines non scientifiques, professionnalisation des sciences en leur adjoignant les

technologies (sera par exemple créée l’option TSA - technologie des systèmes automatisés - en 2de ;

de même l’enseignement de l’informatique se résoudra à ne voir l’informatique que comme outil et

non comme discipline à part entière). Les débouchés possibles pour les élèves après une terminale S

sont donc quasi-exclusivement les sciences et technologies d’où un certain enfermement dû entre

autres choses à la diminution de la culture générale (la philosophie tombe à 3h/hebdo et l’histoire-

géographie à 2h/hebdo).

Ph. Némo constate que depuis l’Antiquité, nul n’avait remis en question l’encyclopédisme de

l’enseignement secondaire mais que le CNP était parvenu à disjoindre Sciences et Lettres qui

pourtant, forment un tout indissociable dans l’enseignement secondaire.

Le CNP présente pour le lycée un programme en 4 voies avec des dominantes, et des options du 1er

et du 2ème groupe, ce qui semble clair, mais :

o Le programme doit être interprété par les établissements pour qu’il soit approprié par le plus

grand nombre => le côté rassurant de la norme nationale n’existe plus et l’autorité devient

par conséquent locale ;

o Les devoirs à la maison sont proscrits ;

o Les horaires et rythmes de travail sont allégés et revus ; ils s’apparentent plus désormais à des

rythmes de voies par apprentissage ou de formations pratiques ;

o Le Baccalauréat, en tant qu’épreuve est également lui aussi remis en cause : la moitié des

épreuves terminales est remplacée par des oraux ou du contrôle continu ;

o On introduit également la notion de « vie scolaire » en voulant faire du lycée un « lieu de vie »

(en réponse au désarroi constaté des jeunes) et en donnant aux élèves des prérogatives

pédagogiques ;

o Le lycée est devenu pathogène. Toutefois, le proviseur de Fénelon, Mme Gentzbittel,

comprendra que ce ne sont pas la pression ou le travail qui sont pathogènes, mais le manque

de gratification associée => travailler, oui, mais pourquoi ?

o Les enseignants, eux, doivent travailler en équipe, passer du temps en réunion etc… et n’ont

plus guère celui de faire leur métier.

Peu après, le CNP propose un programme pour le collège : là aussi, diminution des volumes horaires,

baisse significative du niveau des enseignements au seul argument que les élèves ne peuvent pas

s’approprier des domaines culturels trop complexes, suppression de la 2ème langue vivante, mais

introduction ici aussi de la technologie. Comme pour le lycée, la réforme des collèges perd en matière

de culture générale puisque le processus d’acquisition des savoirs est dénaturé d’une part et d’autre

part en matière de formation professionnelle puisque les professionnels, ne sont que très rarement

sollicités pour participer, à quelque niveau que ce soit, à la formation des élèves.

Ph. Némo conclut sur l’impérieuse nécessité en France de revenir à un enseignement secondaire

humaniste et scientifique de haut niveau, indispensable à la poursuite du progrès scientifique. Or les

spécialisations et/ou professionnalisations émanant des précédentes réformes rendent cela

impossible. Selon lui, « toute réforme basée sur les mêmes principes, risque d’aboutir

inéluctablement à la stérilisation de la science – et en général des productions de l’esprit – en

France. *…+ Si on laisse les choses se dégrader à cet égard, ce sont les pays européens les moins

laxistes qui prendront le relais de l’invention scientifique ainsi que le Japon. *..+ Ce sont les études


littéraires qui forgent la quasi-totalité des savoirs permettant la compréhension du social, et plus

généralement celle des phénomènes complexes. *… Or+ l’examen attentif des programmes de collège

et de lycée montre que ce sont les enseignements littéraires qui ont été la cible privilégiée des

réformes pédagogiques des années 70 à 90. » Revenant sur le principe de massification dont le risque

est de compromettre simultanément l’éducation des meilleurs élèves et celle des élèves moyens, Ph.

Némo ajoute que « un enseignement secondaire humaniste et scientifique de haut niveau est

indispensable dans l’intérêt de tous même si tous n’y accèdent pas. » Il insiste sur la nécessité de

renouer dans l’esprit avec « les formules du secondaire traditionnel », « vouées à la qualité

académique. » Il préconise le retour à des classes « intellectuellement homogènes » mais

« socialement hétérogènes » à l’inverse de ce que permet la carte scolaire. Ph. Némo finit par

soumettre l’idée aux gouvernants *nous sommes en 1993+ de créer des espaces au sein même de

l’Education Nationale, ou de procéder à des déverrouillages juridiques et fiscaux pour que des

établissements privés et publics d’un nouveau genre puissent se créer, constituant un réseau

pluraliste ou l’émulation et le principe critique pourront produire tout leur fruit. »

2. Une vision sociologique – Eric Maurin

Si les constats de Ph. Némo tendent à dire que nous sommes allés vers une dévalorisation des diplômes en

raison d’une dénaturation des enseignements du primaire et du secondaire, Eric Maurin (Directeur d'études

at Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), économiste, sociologue) a une vision très différente

des choses. De son point de vue effectivement, les diplômes n’ont jamais eu autant de valeur que depuis 40

ans. Cette valeur ne se mesure pas dans l’absolu. Elle n’est envisageable que par la distance qui se crée entre

ce à quoi l’on peut accéder en ayant ou pas un diplôme. (cf. La Peur du déclassement.- La république des

idées, 2009). Selon lui, les enjeux de statut sont énormes, liés à la valeur du niveau scolaire. Il considère que

l’échec scolaire est désormais vécu comme une rupture biographique dont les conséquences psychologiques

et sociologiques sont très importantes, ce qui pourrait expliquer les difficultés à réformer le système scolaire.

Dans une interview à la Ligue de l’Enseignement en septembre 2009, il explique que ceux qui échouent

scolairement sont considérés comme des déviants et que les réponses données ne consistent qu’à trouver

des solutions de remédiation (parmi lesquelles le redoublement ou l’accompagnement individualisé), ce qui

tend à renforcer l’idée selon laquelle les enjeux du système scolaire relèvent de « l’existentiel ».

Dans un article paru en 2006, (Démocratisation de l’enseignement secondaire et inégalités salariales en France / Marc Gurgand et Éric Maurin.- [in] : Annales HSS, juillet-août 2006, n°4, pp. 845-859), Eric Maurin revient sur les conséquences visibles et moins visibles des réformes de l’après-guerre : « Beaucoup en France ne perçoivent plus le volontarisme scolaire comme un moyen de résoudre les difficultés des jeunes, mais au contraire comme une cause de ces difficultés. L’une des raisons profondes du pessimisme ambiant tient au fait que les conséquences bénéfiques de l’expansion scolaire sont beaucoup moins visibles que ses effets négatifs. En vérité, les réformes scolaires du type de celles entreprises dans l’après-guerre ont deux types d’effets très différents, l’un très visible, l’autre pas du tout. D’abord, elles ont pour plus visible conséquence de faire arriver brutalement aux différents niveaux du collège, puis du lycée, de nouveaux publics, enfants d’origine modeste et très modeste, en général moins efficacement soutenus par leurs familles et moins bien préparés à des études longues. Il en résulte des difficultés inédites pour les enseignants ayant à gérer des classes beaucoup plus hétérogènes et un sentiment général d’affaiblissement de la qualité des élèves et des classes à chaque niveau du système. De là l’impression que le niveau baisse, que les diplômes ne servent plus à rien, que le système se délite. Ces réformes ont également permis à des cohortes d’enfants, et plus particulièrement d’enfants issus de familles ouvrières ou paysannes, de poursuivre des études et d’obtenir des qualifications auxquelles ils n’auraient pas eu accès sinon et, par la suite, d’en retirer des avantages

http://www.ehess.fr/


personnels et salariaux. Il s’agit d’un effet moins visible, beaucoup moins facile à identifier. C’est pourtant l’objectif même de ces réformes qui est ici en jeu. » Il poursuite son raisonnement en mettant en exergue le fait que la France continue à hésiter d’avancer plus encore sur la voie de la démocratisation de l’éducation (et de l’ouverture sociale) : « Depuis bientôt dix ans, la France hésite à franchir une nouvelle étape dans le processus de démocratisation de son système éducatif, et s’interroge sur l’opportunité de réellement ouvrir les portes de son enseignement supérieur long et de ses grandes écoles. Beaucoup sont même tentés de revenir sur les acquis des précédentes étapes du processus, notamment le collège unique. L’ambition d’amener l’ensemble d’une génération au niveau du baccalauréat est dénoncée de toutes parts. Ces hésitations françaises tranchent avec le dynamisme éducatif observé ailleurs dans le monde développé. Elles naissent du retentissement particulier qu’ont dans ce pays les difficultés rencontrées au cours des décennies récentes pour accueillir en masse au collège, puis au lycée, les enfants des catégories les plus modestes de la société, difficultés accrues pour les enfants des vagues d’immigration récentes. Les enseignants font face à des problèmes inédits de gestion des classes, et ces difficultés – peut-être plus encore en France qu’ailleurs – empêchent d’envisager sereinement une nouvelle étape de démocratisation. Comme nous avons pu le constater dans cette étude, l’expansion de l’enseignement secondaire a pourtant été un succès. Contrairement à une idée aujourd’hui dominante, les phases les plus volontaristes de l’expansion scolaire d’après-guerre ont coïncidé avec une amélioration sur le long terme des destins sociaux (ici mesurés à travers les salaires) de ceux qui en ont bénéficié le plus directement, c’est-à-dire tous ceux qui, sans ce volontarisme, seraient probablement aujourd’hui sur le marché du travail sans qualification secondaire. Le surcroît de formation dont ont bénéficié les enfants de milieux modestes au fil des générations d’après-guerre s’est en effet traduit par une amélioration très sensible de leur situation salariale à l’âge adulte. » Mettant en avant le fait que les générations nées dans les années 80 sont directement touchées par l’échec scolaire il conclue en insistant sur la nécessité de poursuivre la démocratisation de l’enseignement : « Une politique éducative ne peut pas simplement se juger à l’aune des difficultés concrètes, immédiates, de sa mise en œuvre. Il importe également d’apprécier les évolutions de long terme qui, sans elles, n’auraient pas pu se produire, les inégalités et les déchirements qu’elle a permis d’éviter. A`cet égard, le bilan des politiques menées en France dans l’après-guerre rejoint celui déjà disponible dans d’autres pays développés et incite à retrouver avec eux une vision un peu plus optimiste et volontariste de l’avenir de l’école. L’échec scolaire est au cœur de la crise urbaine et sociale de la France contemporaine. Elle frappe tout particulièrement les générations nées dans les années 1980. A`la lumière des réformes du passé, il semble difficile de soutenir que des politiques impliquant un recul de l’ambition scolaire, une remise en question du collège unique et un retour à l’apprentissage précoce pourraient fournir une solution durable à ce problème central de la société française. Il faut au contraire se donner les moyens de relancer l’effort séculaire de démocratisation, aujourd’hui en panne. »

3. Retour sur les précédentes réformes

Source : Éléments de réflexion pour l’évolution du lycée d’enseignement général / M.Duverney, [in : Quel

avenir pour l’enseignement scientifique au lycée et dans l’enseignement supérieur ? Colloque organisé par le

Collectif ActionSciences, 5 avril 2008, PARIS]

3.1. La Rénovation pédagogique – arrivée au bac en 1995

M. Duverney met en avant le fait que la « croissance des effectifs bacheliers entre 1986 et 1995 s’est produite

en période de baisse démographique. La décroissance, ou plutôt la stagnation observée depuis 1995 s’est

faite en période de stagnation démographique. » *…+ Si on tient compte de la démographie, on obtient le taux

d’accès au baccalauréat général, qui correspond au fameux mot d’ordre de JP Chevènement, « 80% d’une

classe d’âge au niveau du baccalauréat. » » [En l’espace de 10 ans, entre 1986 et 1995, le taux d’accès au

baccalauréat général a quasiment doublé passant de 21% à 37% environ.]


Les taux d’accès aux Bacs S ont eu une relativement forte croissance de 1986 à 1995 ; il en est de même pour

le Bac L jusqu’en 1993 (ceci peut s’expliquer par la forte croissance de la filière A1 (lettres et maths).

A partir de ces dates, les taux d’accès à ces 2 bacs se sont mis à décroître. Pour L, il est clair que la rénovation

pédagogique, réunissant toutes les filières littéraires (supprimant donc la filière A1) a rendu l’étude des maths

pour les littéraires quasi-impossible. Concernant S, « le regroupement de filières, finalement, s’est fait au

détriment de la diversification. Malgré le système des spécialités. »

En revanche, c’est la filière ES (anciennement B) qui a bénéficié d’un élargissement des possibilités. En effet,

la « rénovation pédagogique » a permis aux élèves de terminale ES de suivre des spécialités :

mathématiques, sciences économiques, etc… En conséquence, le taux d’accès au bac B puis ES n’a pas connu

de décroissance entre 1972 et 2006, contrairement aux autres filières du baccalauréat général.

« Evolution de l’horaire scientifique moyen des bacheliers scientifiques : [il est] obtenu en considérant l’ensemble des bacheliers scientifiques, distingués suivant les séries avant 1994 et suivant les spécialités après. L'horaire scientifique moyen, c'est tout simplement la moyenne du volume horaire total de cours dans chaque discipline scientifique, en 1ère et terminale. Par exemple, […+ dans la période 1983-1994, un bachelier scientifique avait suivi, en moyenne, 400 heures de mathématiques en 1ère et terminale. Dans la période 1995-2002, après la "rénovation pédagogique", ce nombre d’heures est tombé à 382 *…+. En ce qui concerne la physique-chimie, cela n’a pas beaucoup changé. : 292 puis 287. Ces chiffres sont évidemment très approximatifs et ne donnent qu’un ordre de grandeur. Par contre, pour les sciences de la vie et de la Terre, le volume horaire moyen a nettement augmenté : 185 puis 201. » Si l’on s’attache plus précisément au nombre d’heures de mathématiques, des bacheliers scientifiques C et D, on se rend compte que les volumes croissent de façon assez similaire jusqu’en 1994. En revanche, à partir de 1995, donc à partir de l’introduction des spécialités dans le bac S, le nombre d’élèves faisant « beaucoup de maths » (+ de 7h30 hebdo) va chuter considérablement. Il passe d’environ 72000 en 1994 à 47000 en 1996 pour atteindre 40000 en 2003. A contrario, le nombre d’élèves faisant « moins de maths » (- de 6h hebdo) augmente assez fortement entre 1995 et 2003, passant de 81000 à 92000.

3.2. La Réforme des lycées – arrivée au bac en 2003

Si depuis 1972 le taux de réussite au bac S a progressé de façon quasi-constante (il est d’environ 72% en 1972,

pour atteindre 80% en 1990 et ce, jusqu’en 2002), son évolution devient impressionnante depuis 2003 : « en

4 ans, le taux de réussite au bac scientifique a augmenté de 9% »

« Evolution de l’horaire scientifique moyen des bacheliers scientifiques : [même mode de calcul que ci-dessus] Par exemple, *…+ un bachelier scientifique avait suivi, en moyenne, *…+ dans la période 1995-2002, après la "rénovation pédagogique" *…+ 382 [heures de mathématiques en 1ère et terminale], et depuis la "réforme des lycées " (2003), il est de 334. En ce qui concerne la physique-chimie, cela n’a pas beaucoup changé. : 287 puis 304. Ces chiffres sont évidemment très approximatifs et ne donnent qu’un ordre de grandeur. Par contre, pour les sciences de la vie et de la Terre, le volume horaire moyen a nettement augmenté : 201 puis 247 [soit une augmentation de 30% en 20 ans]. » Si l’on s’attache également au nombre d’heures de mathématiques, des bacheliers S, le nombre d’élèves faisant « beaucoup de maths » (+ de 7h30 hebdo) va continuer de chuter après 2003 : il avoisine 35000 en 2006 et est inférieur à ce qu’il était en 1986 (environ 39000). Quant au nombre d’heures hebdomadaire, il suit la même pente, partant de 9h en 1983 pour arriver à 7h30 en 2006. De même que dans la période précédente, le nombre d’élèves faisant « moins de maths » (- de 6h hebdo) va continuer d’augmenter fortement après 2003, passant de 92000 à près de 110000 en 2006. Le nombre d’heures hebdomadaire lui ne varie quasiment pas, passant de 6h à 5h30.


M. Duverney met ici en avant le fait que « les réformes récentes du lycée ont eu pour effet de rapprocher les

horaires moyens dans les trois disciplines scientifiques. » et « une baisse importante, dans les 15 dernières

années, des connaissances et compétences mathématiques de nos bacheliers scientifiques. »

Corolaire, le choix des spécialités en S : si « SVT » reste à peu près stables (aux alentours de 37%) depuis 2003,

« Physique-Chimie » voit ses effectifs augmenter de 6% entre 2003 et 2006 (38%), et « Maths » chuter depuis

10 ans (un peu plus de 40% en 1995) et atteindre à peine 25% en 2006.

M. Duverney conclut sa contribution en disant que « si on décidait de remplacer le système actuel à trois voies séparées par un système de tronc commun avec options, il faudrait prévoir des garde-fous efficaces. *…+ Ce qui s’est passé dans les 20 dernières années incite à être extrêmement prudent quand on fait une réforme du lycée, et à essayer de prendre en compte tous les paramètres. Mais la situation est très compliquée et les choses n’évoluent pas toujours comme on voudrait, en fait. *…+ si on doit supprimer la voie scientifique, attention ! Pour l'instant, elle fournit la grande majorité des scientifiques de notre pays, et elle les fournit bien : c’est-à-dire que j’ai l’impression que, pour l’instant, on ne va pas vers une pénurie en France (ce qui n'est peut-être pas le cas dans d'autres pays). Donc, avant de la supprimer, on réfléchit... On ne prend pas, par exemple, modèle sur la Finlande *…+, comme ça a été évoqué dans la presse. Les finlandais ont, je pense, des difficultés importantes au niveau de leur enseignement supérieur scientifique. C‘est en outre un pays de cinq millions d'habitants, un pays qui n’est pas comparable à la France. »

4. Données volumétriques : effectifs et volumes horaires

4.1. Source : Repères et Références Statistiques 2010

3.1.1. Le second degré : évolution des effectifs du second degré (en milliers)

(France métropolitaine, France métropolitaine+DOM à partir de 1990, public et privé, y compris EREA*)

France métropolitaine France métropolitaine + DOM

1960 1980 1990 1990 2000 2005 2006 2007 2008 2009

Second cycle professionnel (3) 383,2 780,5 704,5 733,5 705,4 724,0 719,7 713,4 703,1 694,3

Public 256,2 608,5 541,9 568,2 556,7 569,1 565,5 559,2 551,0 542,9

Privé 127,0 172,0 162,6 165,3 148,6 154,8 154,2 154,2 152,1 151,3

Part du Public (%) 66,9 78,0 76,9 77,5 78,9 78,6 78,6 78,4 78,4 78,2

Second cycle général et technologique 421,9 1 102,6 1 571,1 1 607,4 1 501,5 1 512,9 1 491,2 1 470,0 1 446,9 1 431,3

Public 326,3 850,0 1 243,7 1 276,7 1 199,6 1 204,0 1 182,7 1 160,4 1 137,3 1 122,0

Privé 95,6 252,6 327,4 330,8 301,9 308,9 308,5 309,7 309,6 309,4

Part du Public (%) 77,3 77,1 79,2 79,4 79,9 79,6 79,3 78,9 78,6 78,4

(3) A partir de la rentrée 1995, le second cycle professionnel comprend les formations complémentaires et les préparations diverses de niveaux IV et V

Source : RERS2010

* EREA = Etablissements Régionaux d’Enseignement Adapté


3.1.2. Le second cycle général et technologique par série : Répartition des élèves du second cycle général et

technologique par sexe et par série à la rentrée 2009)

(France métropolitaine + DOM, Public + Privé, y compris EREA)

Public Privé Public+ Privé

Séries Garçons Filles Total Garçons Filles Total Total % Filles

Secondes

GT de détermination 178 286 211 091 389 377 49 644 55 976 105 620 494 997 54,0

BT, Techno. 1 202 1 231 2 433 251 215 466 2 899 49,9

Total Secondes 179 488 212 322 391 810 49 895 56 191 106 086 497 896 53,9

Premières

S 69 068 57 836 126 904 21 608 16 503 38 111 165 015 45,0

L 8 492 32 048 40 540 2 215 7 572 9 787 50 327 78,7

ES 28 382 46 929 75 311 10 646 14 402 25 048 100 359 61,1

STI (1) 25 632 2 886 28 518 3 606 754 4 360 32 878 11,1

STG 25 231 33 646 58 877 6 299 6 584 12 883 71 760 56,1

STL 2 707 3 484 6 191 662 788 1 450 7 641 55,9

ST2S (anciennement SMS) 885 11 802 12 687 745 7 577 8 322 21 009 92,2

TMD et Hôtellerie 1 121 1 005 2 126 274 215 489 2 615 46,7

D'adaptation 3 260 5 065 8 325 914 1 628 2 542 10 867 61,6

Brevet de technicien 177 438 615 28 89 117 732 72,0

Total Premières 164 955 195 139 360 094 46 997 56 112 103 109 463 203 54,2

Terminales

S 68 009 57 877 125 886 19 661 15 368 35 029 160 915 45,5

L 8 974 33 767 42 741 2 347 7 690 10 037 52 778 78,5

ES 28 750 47 985 76 735 10 305 14 109 24 414 101 149 61,4

STI (1) 29 374 3 148 32 522 4 187 729 4 916 37 438 10,4

STG 27 528 38 252 65 780 6 877 7 389 14 266 80 046 57,0

STL 2 762 3 611 6 373 661 763 1 424 7 797 56,1

ST2S (anciennement SMS) 1 062 15 634 16 696 791 8 620 9 411 26 107 92,9

TMD et Hôtellerie 1 372 1 202 2 574 284 224 508 3 082 46,3

Brevet de technicien 238 503 741 72 111 183 924 66,5

Total Terminales 168 069 201 979 370 048 45 185 55 003 100 188 470 236 54,6

Total second cycle gén. et techno. 512 512 609 440 1 121 952 142 077 167 306 309 383 1 431 335 54,3

(1) Inclut la série STAV (Série Technologique Agriculture et du Vivant : 46 élèves en première, 34 en terminale) Champ : Etablissements sous tutelle du MEN Source : MEN-MESR DEPP / Système d'information SCOLARITE et enquête n°16 auprès des établissements privés hors contrat

Source : RERS2010


3.1.3. Le second cycle général et technologique : sexe, âge et flux

3.1.3.1. Second cycle général et technologique : répartition par âge selon le sexe en 2009-2010

(France métropolitaine + DOM, Public+Privé, y compris EREA)

Public Privé Public + Privé Rappel 2008

Total dont filles Total dont filles Effectifs % %

Seconde

14 ans ou moins 16 660 8 437 6 989 3 446 23 649 4,7 4,6

15 ans 283 840 157 031 73 815 40 271 357 655 71,8 69,9

16 ans 77 559 39 915 21 465 10 585 99 024 19,9 21,7

17 ans ou plus 13 751 6 939 3 817 1 889 17 568 3,5 3,8

Total Seconde 391 810 212 322 106 086 56 191 497 896 100,0 100,0

Première

15 ans ou moins 15 191 8 087 6 023 3 011 21 214 4,6 4,3

16 ans 232 668 130 360 60 095 33 965 292 763 63,2 62,3

17 ans 88 052 44 392 27 212 13 808 115 264 24,9 25,7

18 ans ou plus 24 183 12 300 9 779 5 328 33 962 7,3 7,7

Total Première 360 094 195 139 103 109 56 112 463 203 100,0 100,0

Terminale

16 ans ou moins 13 461 7 366 5 137 2 698 18 598 4,0 3,8

17 ans 214 487 123 044 54 887 31 599 269 374 57,3 56,2

18 ans 102 286 51 930 27 659 14 259 129 945 27,6 28,3

19 ans ou plus 39 814 19 639 12 505 6 447 52 319 11,1 11,7

Total Terminale 370 048 201 979 100 188 55 003 470 236 100,0 100,0

Total second cycle GT 1 121 952 609 440 309 383 167 306 1 431 335

Champ : Etablissements publics et privés dépendant du ministère de l'éducation nationale Source : MEN-MESR DEPP / Système d'information SCOLARITE et enquête n°16 auprès des établissements privés hors contrat

Source : RERS2010

3.1.3.2. Evolution des redoublements, passages, sorties (%)

(France métropolitaine + DOM, Public + Privé, y compris EREA) 1995 2000 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Redoublements

Seconde 16,7 15,4 15,9 15,4 15,1 14,7 14,4 13,3 12,2 11,6

Première 8,4 7,6 8,8 8,5 8,1 7,8 7,9 7,4 7,0 6,8

Terminale 17,2 13,3 13,5 11,8 12,4 11,8 10,0 9,1 8,7 8,6

Passages

Seconde vers 2nd cycle pro. 3,7 3,7 4,1 4,2 4,2 4,2 4,4 4,3 4,2 4,0

Seconde vers première 77,7 78,7 78,0 78,3 78,6 79,2 79,0 80,1 81,7 82,4

Première vers Terminale 89,1 89,3 88,2 88,5 88,9 89,2 88,8 89,5 90,1 90,3

Sorties

Seconde 1,9 2,2 2,0 2,1 2,0 1,9 2,2 2,3 1,9 2,0

Première 2,1 2,6 2,5 2,5 2,5 2,4 2,7 2,6 2,5 2,4

Terminale 82,5 86,2 86,0 87,7 87,0 87,6 89,4 90,3 90,7 90,8


Source : RERS2010


3.1.4. Les options de seconde générale et technologique

3.1.4.1. Répartition des élèves de seconde à la rentrée 2009

(France métropolitaine+DOM, Public + Privé, y compris EREA)

2nde GT Hotel. TMD BT Total

Public 389 377 1 979 231 223 391 810

Privé 105 620 405 13 48 106 086

Ensemble 494 997 2 384 244 271 497 896

Répartition 99,4 0,5 0,0 0,1 100,0

% de filles 54,0 48,1 58,6 57,6 53,9


Source : RERS2010

3.1.4.2. Répartition des élèves de seconde GT selon les combinaisons d'options suivies à la rentrée

2009

(France métropolitaine + DOM, Public+Privé, y compris EREA)

Combinaisons d'options suivies Public Privé Total % Total Garçons % Garçons Filles % Filles Part des filles (%)

Profils généralistes 225 702 63 235 288 937 59,1 107 259 47,6 181 678 68,8 62,9

Profil SES 167 508 47 218 214 726 43,9 86 138 38,3 128 588 48,7 59,9

SES + LV2 151 351 37 221 188 572 38,5 78 117 34,7 110 455 41,8 58,6

SES + LV2 + Latin/Grec 4 853 3 321 8 174 1,7 2 900 1,3 5 274 2,0 64,5

SES + LV2 + LV3 4 146 2 609 6 755 1,4 1 991 0,9 4 764 1,8 70,5

SES + LV2 + Arts 7 158 4 067 11 225 2,3 3 130 1,4 8 095 3,1 72,1

Profil Langues-Arts 58 194 16 017 74 211 15,2 21 121 9,4 53 090 20,1 71,5

LV2 + LV3 23 909 5 130 29 039 5,9 7 643 3,4 21 396 8,1 73,7

LV2 + Arts 22 848 4 686 27 534 5,6 7 201 3,2 20 333 7,7 73,8

LV2 + Latin/Grec 11 437 6 201 17 638 3,6 6 277 2,8 11 361 4,3 64,4

Profils technologiques 157 874 39 815 197 689 40,4 116 133 51,6 81 556 30,9 41,3

dont deux options techno 28 892 6 005 34 897 7,1 21 377 9,5 13 520 5,1 38,7

IGC + opt géné 22 712 6 805 29 517 6,0 13 951 6,2 15 566 5,9 52,7

MPI + opt géné 54 174 14 337 68 511 14,0 40 380 17,9 28 131 10,7 41,1

MPI + ISP (+ opt géné) 3 497 549 4 046 0,8 3 569 1,6 477 0,2 11,8

MPI + PC.Labo (+ opt géné) 689 36 725 0,1 417 0,2 308 0,1 42,5

ISI + opt géné 35 376 4 027 39 403 8,1 31 181 13,9 8 222 3,1 20,9

ISP + opt géné 1 697 229 1 926 0,4 1 748 0,8 178 0,1 9,2

ISI + ISP (+opt géné) 14 196 1 292 15 488 3,2 14 540 6,5 948 0,4 6,1

Bio.Labo + opt géné 2 828 1 773 4 601 0,9 1 246 0,6 3 355 1,3 72,9

PC.Labo + opt géné 7 242 4 016 11 258 2,3 5 414 2,4 5 844 2,2 51,9

PC.Labo + Bio.Labo (+ opt géné) 2 374 399 2 773 0,6 1 088 0,5 1 685 0,6 60,8

SMS + opt géné 4 520 2 236 6 756 1,4 586 0,3 6 170 2,3 91,3

SMS + Bio.Labo (+ opt géné) 5 869 2 849 8 718 1,8 688 0,3 8 030 3,0 92,1

Création-D / Culture-D (+ opt géné) 2 054 1 045 3 099 0,6 829 0,4 2 270 0,9 73,2

Autres profils techno 646 222 868 0,2 496 0,2 372 0,1 42,9

Profil EPS de détermination + opt géné 2 237 345 2 582 0,5 1 741 0,8 841 0,3 32,6

Total des profils connus 385 813 103 395

489 208 100,0 225 133 100,0 264 075 100,0 54,0

Profil inconnu 3 564 2 225 5 789

2 797

2 992

51,7

Ensemble 389 377 105 620

494 997

227 930

267 067

54,0

Lecture : 59,1% des élèves de 2nde GT suivent des options générales uniquement, avec de fortes différences entre les garçons (47,6%) et les filles (68,8%). Les filles sont sur-représentées dans les profils généralistes (62,9%). Champ : Etablissements publics et privés dépendant du ministère de l'éducation nationale Source : MEN-MESR DEPP / Système d'information SCOLARITE et enquête n°16 auprès des établissements privés hors contrat

Source : RERS2010


3.1.5. Les options de première générale et technologique

3.1.5.1. Répartition des élèves de première par série à la rentrée 2009


Premières générales Premières techno rénovées Autres premières techno Effectif

S L ES STG STI (1) ST2S (2) STL Hôtel. TMD Adaptation Brevet techn. 1ère

Public 126 904 40 540 75 311 58 877 28 518 12 687 6 191 1 865 261 8 325 615 360 094

Privé 38 111 9 787 25 048 12 883 4 360 8 322 1 450 479 10 2 542 117 103 109

Ensemble 165 015 50 327 100 359 71 760 32 878 21 009 7 641 2 344 271 10 867 732 463 203

Répartition (%) 35,6 10,9 21,7 15,5 7,1 4,5 1,6 0,5 0,1 2,3 0,2 100,0

% de filles 45,0 78,7 61,1 56,1 11,1 92,2 55,9 46,3 49,4 61,6 72,0 54,2

(1) y compris 46 élèves de 1ère STAV (Sciences et Technologies de l'Agronomie et du Vivant)

(2) La première ST2S (Sciences et Technologies de la Santé et du Social) remplace la première SMS depuis la rentrée 2007

Champ : Etablissements sous tutelle du MEN Source : MEN-MESR DEPP / Système d'information SCOLARITE et enquête n°16 auprès des établissements privés hors contrat

Source : RERS2010

3.1.5.2. Options suivies en 2009 par les élèves de première selon la série


1ères

Enseignements obligatoires au choix et options facultatives Options facult.

Effect. de 1ère Latin

Grec anc.

LV2 LV3 LV Renf. Arts 5H

en L Sc. Eco & Soc.

Maths Sc. Vie & Terre

Sc. Ingé.

Biolo. Ecolo.

Arts facult.

EPS (2)

Générales

S 14 327 3 243 (1) 9 409

. . . 148 000 17 002 13 10 950 7 040 165 015

L 4 077 1 283 (1) 10 535 24 708 12 777 . 4 464 . . . 9 359 689 50 327

ES 3 543 666 (1) 6 072 35 132 . 32 673 31 947 . . . 6 749 3 576 100 359

Technologiques

STG . . (1) 380 . . . . . . . 2 622 2 596 71 760

STI . . 10 927 . . . . . . . . 747 1 089 32 878

ST2S . . 7 374 . . . . . . . . 141 144 21 009

STL . . 2 402 . . . . . . . . 84 161 7 641

(1) La deuxième langue vivante fait partie des enseignements obligatoires de tronc commun. En série L, le latin peut lui être substitué (moins d'une centaine d'élèves)

(2) La Option facultative ou enseignement de complément Champ : Etablissements sous tutelle du MEN Source : MEN-MESR DEPP / Système d'information SCOLARITE et enquête n°16 auprès des établissements privés hors contrat

Source : RERS2010


3.1.5.3. Répartition des élèves de première générale selon l'enseignement obligatoire suivi à la

rentrée 2009 (%)


Série Enseignement Public Privé Public + Privé Part des

obligatoire choisi

filles

Scientifique Sc.de la Vie et Terre 87,9 95,5 89,7 48,7

Sciences Ingénieur 12,1 4,5 10,3 13,0

Biologie-écologie ns ns ns ns

Total première S 100,0 100,0 100,0 45,0

Littéraire LV renforcée 47,7 57,7 49,6 78,1

LV3 13,8 10,0 13,1 84,6

Langues anciennes 2,4 3,8 2,6 72,9

Arts

27,8 16,4 25,7 77,3

Mathématiques 8,2 12,1 8,9 80,9

Total première L 100,0 100,0 100,0 78,9

Economique LV renforcée 36,5 31,2 35,2 67,8

et Sociale Sc.Eco et Sociales 34,0 29,0 32,8 56,1

Mathématiques 29,5 39,8 32,0 59,3

Total première ES 100,0 100,0 100,0 61,3


Source : RERS2010

3.1.5.4. Les options facultatives en première selon la série


Série Au moins une option facultative dont deux Effectif

Public Privé Public+Privé % Public+Privé de 1ère

S 28 981 13 509 42 490 26 2 507 165 015

L 12 707 4 059 16 766 33 1 202 50 327

ES 13 245 6 700 19 945 20 729 100 359

Séries générales 54 933 24 268 79 201 4 438 315 701

% 23 33 25

STG 4 677 875 5 552 8 73 71 760

STI 10 450 1 564 12 014 37 650 32 878

ST2S 5 102 2 446 7 548 36 110 21 009

STL 2 294 298 2 592 34 59 7 641

Séries technoligiques 22 523 5 183 27 706 892 133 288

% 21 19 21

Ensemble 77 456 29 451 106 907 5 330 448 989

% 22 29 24 1 Lecture : 24 % des élèves de première suivent une ou deux options facultatives. Ils sont seulement 1% à en suivre deux Champ : Etablissements sous tutelle du MEN Source : MEN-MESR DEPP / Système d'information SCOLARITE et enquête n°16 auprès des établissements privés hors contrat

Source : RERS2010


3.1.6. Les options de terminale générale et technologique

3.1.6.1. Répartition des élèves de terminale par série à la rentrée 2009


Terminales générales Terminales techno rénovées Autres terminales

techno Effectifs

S L ES STG STI (1) ST2S (2) STL Hôtellerie TMD BT Terminale

Public 125 886 42 741 76 735 65 780 32 522 16 696 6 373 2 295 279 741 370 048

Privé 35 029 10 037 24 414 14 266 4 916 9 411 1 424 504 4 183 100 188

Ensemble 160 915 52 778 101 149 80 046 37 438 26 107 7 797 2 799 283 924 470 236

Répartition (%) 34,2 11,2 21,5 17,0 8,0 5,6 1,7 0,6 0,1 0,2 100,0

dont filles (%) 45,5 78,5 61,4 57,0 10,4 92,9 56,1 45,4 54,4 66,5 54,6

(1) y compris 34 élèves de Terminale STAV (Sciences et Technologies de l'Agronomie et du Vivant)

(2) La terminale ST2S (Sciences et Technologies de la Santé et du Social) remplace la terminlae SMS depuis la rentrée 2008


Source : RERS2010

3.1.6.2. Options suivies en 2009 par les élèves de terminale selon la série


Terminales

Enseignements obligatoires au choix (y c spécialité) et options facultatives Effect.

de Term. Latin

Grec anc.

LV2 LV3 LV

Renf. Arts 5H

en L Sc. Eco &

Soc. Maths

Phys. Chimie

SVT (2) Sc.

Ingé

Biolo. Ecolo

.

Arts facult

.

EPS (2)

Domin. Spéc.

S 13 015 2 900 (1) 7 860 . . . 36 981 58 387 144 880 56 308 16 019 16 11 842 7 106 160 915

L 3 867 1 192 (1) 10 550 26 711 12 840 . 5 210 . . . . . 11 284 808 52 778

ES 3 068 546 (1) 4 931 33 729 . 34 415 33 005 . . . . . 7 530 3 830 101 149

STG . . (1) 269 . . . . . . . . . 2 334 2 717 80 046

STI . . 8 417 . . . . . . . . . . 780 1 164 37 438

ST2S . . 6 589 . . . . . . . . . . 172 194 26 107

STL . . 1 666 . . . . . . . . . . 111 127 7 797

(1) La deuxième langue vivante fait partie des enseignements obligatoires de tronc commun. En série L, le latin peut lui être substitué (moins d'une centaine d'élèves)

(2) Cet enseignement peut être suivi comme dominante et/ou comme spécialité. Certains élèves sont donc comptés deux fois pour cette matière. (3) Option facultative ou enseignement de complément

Champ : Etablissements sous tutelle du MEN

Source : MEN-MESR DEPP / Système d'information SCOLARITE et enquête n°16 auprès des établissements privés hors contrat Source : RERS2010

3.1.6.3. L'enseignement de spécialité en terminale générale à la rentrée 2009 (%)


Série Public Privé Public + Privé Part des

filles

Scientifique SVT - Maths (1) 19,0 25,3 20,3 38,5

SVT - Physiq.Chimie 34,1 36,0 34,5 46,9

SVT - Sc.de la Vie et Terre 35,4 34,2 35,2 57,5

Sc. Ingénieur (2) 11,5 4,4 10,0 13,3

Agronomie (3) ns ns ns ns

Total terminale S 100,0 100,0 100,0 45,6

Littéraire LV renforcée 48,1 59,9 50,3 78,2

LV3 14,4 8,7 13,4 84,1

Langues anciennes 1,7 1,6 1,7 74,5

Arts 26,3 17,2 24,7 76,7

Mathématiques 9,4 12,7 10,0 79,3

Total terminale L 100,0 100,0 100,0 78,7

Economique LV renforcée 34,4 31,0 33,6 67,5

et Sociale Sc.Eco et Sociales 36,0 28,8 34,3 56,8

Mathématiques 29,7 40,2 32,2 60,4

Total terminale ES 100,0 100,0 100,0 61,5

Enseignement de spécialité

(1) Dominante "Sciences de la vie et de la Terre", enseignement de spécialité "Mathématiques"

(2) Cet Dans ce tableau, la dominante "Sciences de l'ingénieur" est assimilée à un enseignement de spécialité. (3) Cet enseignement de spécialité est proposé aux élèves de la dominante "Biologie-Ecologie".


Source : RERS2010


3.1.6.4. Les options facultatives en terminale selon la série en 2009


Série Au moins une option facultative Effectif

Public Privé Pu+Pri % dont deux de Term.

S 34 013 12 222 46 235 29 3 415 160 915

L 14 124 4 212 18 336 35 1 297 52 778

ES 12 896 6 241 19 137 19 728 101 149

Séries géné 61 033 22 675 83 708 5 440 314 842

% 25 33 27 2

STG 4 301 968 5 269 7 67 80 046

STI 8 391 1 408 9 799 26 496 37 438

ST2S 82 32 114 <1 1 26 107

STL 1 681 180 1 861 24 43 7 797

Séries techno 14 455 2 588 17 043 607 151 388

% 12 9 11 <1

Ensemble 75 488 25 263 100 751 6 047 466 230

% 21 25 22 1 Lecture : 22 % des élèves de terminale suivent une ou deux options facultatives. Ils sont seulement 1% à en suivre 2


Source : RERS2010

3.1.7. Le baccalauréat : nombre de bacheliers par série

3.1.7.1. Evolution du nombre d'admis au baccalauréat depuis 1995

France métropolitaine + DOM

Séries 1995 2000 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Effectifs % filles

L (littéraire) 71 460 59 642 51 893 49 418 49 434 50 792 49 843 48 810 47 765 79,3

ES (économique et sociale) 76 555 75 299 81 068 81 494 86 201 85 965 90 354 86 050 90 466 63,0

S (scientifique) 139 031 136 214 135 374 130 225 136 877 146 031 141 536 144 838 148 531 47,0

Total baccalauréat général 287 046 271 155 268 335 261 137 272 512 282 788 281 733 279 698 286 762 57,4

STI (sc. et techno. industrielles) (1) 36 366 36 940 35 271 36 427 34 567 33 475 34 197 30 790 30 281 10,4

STL (sc. et techno. de laboratoire) 4 840 6 327 5 794 6 491 6 426 6 515 6 853 6 796 6 976 55,7

STG (sc. et techno. de la gestion) (2) 78 894 82 221 76 098 74 312 73 565 73 730 68 519 69 399 67 918 58,1

ST2S (sc. et techno. de la santé et du social) (3) 13 337 18 469 17 836 18 254 18 689 19 967 19 730 21 731 18 542 94,2

Hôtellerie 2 284 2 623 2 417 2 305 2 201 2 062 2 278 2 251 2 533 48,1

Techniques de la musique et de la danse 299 370 237 250 273 272 279 319 304 53,9

STAV (sc. et techno. de l'agronomie et du vivant) (4) 2 247 5 828 5 146 5 238 5 107 4 686 5 749 4 600 5 048 40,1

Total baccalauréat technologique 138 267 152 778 142 799 143 277 140 828 140 707 137 605 135 886 131 602 51,2

Secteur de la production 26 218 42 029 42 469 42 831 43 586 46 388 47 245 46 561 52 845 11,9

Secteur des services 40 878 50 588 49 068 51 127 49 682 54 174 57 730 56 750 67 883 68,6

Baccalauréat professionnel 67 096 92 617 91 537 93 958 93 268 100 562 104 975 103 311 120 728 43,8

Ensemble 492 409 516 550 502 671 498 372 506 608 524 057 524 313 518 895 539 092 52,9

2009

(1) y compris les spécialités "arts appliqués" et "génie optique", séries à part entière avant 1999

(2) a remplacé la série STT (sciences et technologies du tertiaire) en 2007. (3) a remplacé la série SMS (sciences médico-sociales) en 2009 (4) Série agricole qui a remplacé STAE (sc. et techno. de l'agronomie et de l'environnement) et STPA (sc. et techno. du produit agro-alimentaire) en 2008 Source : MEN-MESR DEPP / Enquête n°60 sur les résultats définitifs du baccalauréat 2009

Source : RERS2010


3.1.8. La réussite au baccalauréat par série

3.1.8.1. Résultats au baccalauréat 2009 par sexe et par série (%)


Séries Filles Garçons Ensemble

L (littéraire) 88,0 84,4 87,2

ES (économique et sociale) 89,8 86,6 88,6

S (scientifique) 91,7 87,9 89,6

Total baccalauréat général 90,2 87,2 88,9

STI (sciences et technologies industrielles) 84,6 78,2 78,8

STL (sciences et technologies de laboratoire) 87,6 85,7 86,7

STG (sciences et technologies de la gestion) 82,7 79,5 81,3

ST2S (sciences et technologies de la santé et du social) 74,4 69,9 74,1

Hôtellerie 90,2 86,8 88,4

Série agricole STAV 73,1 76,9 75,4

TMD (techniques musique et danse) 94,3 89,7 92,1

Total baccalauréat technologique 80,5 79,1 79,8

Secteur de la production 87,4 87,1 87,1

Secteur des services 88,7 85,0 87,5

Baccalauréat professionnel 88,5 86,4 87,3

Ensemble 87,4 84,8 86,2 (1) y compris les spécialités "arts appliqués" et "génie optique", séries à part entière avant 1999

(2) a remplacé la série STT (sciences et technologies du tertiaire) en 2007. (3) a remplacé la série SMS (sciences médico-sociales) en 2009 (4) Série agricole qui a remplacé STAE (sciences et technologies de l'agronomie et de l'environnement) et STPA (sciences et technologie du produit agro-alimentaire) en 2008 Source : MEN-MESR DEPP / Enquête n°60 sur les résultats définitifs du baccalauréat 2009

Source : RERS2010

3.1.8.2. Evolution des taux de réussite par filière depuis 1995 (%)


Séries 1995 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

L (littéraire) 71,3 80,2 82,2 82,2 84,3 82,2 81,9 83,3 84,4 86,2 87,2

ES (économique et sociale) 73,0 78,2 77,8 79,4 81,5 81,7 84,2 84,4 88,4 86,8 88,6

S (scientifique) 78,5 80,7 79,1 80,1 84,8 83,0 84,8 89,1 88,5 89,2 89,6

Total baccalauréat général 75,1 79,9 79,4 80,3 83,7 82,5 84,1 86,6 87,7 87,9 88,9

STI (sc. et techno. industrielles) (1) 67,2 75,8 76,3 73,6 75,7 78,6 76,4 75,8 81,1 78,2 78,8

STL (sc. et techno. de laboratoire) 74,6 81,8 81,6 82,6 80,9 84,5 83,2 82,0 86,6 85,8 86,7

STG (sc. et techno. de la gestion) (2) 80,5 80,5 77,8 77,0 76,5 75,2 75,1 77,1 78,6 80,2 81,3

ST2S (sc. et techno. de la santé et du social) (3) 73,3 79,4 81,5 79,7 77,6 77,5 76,6 78,7 77,5 82,6 74,1

Série agricole STAV (4) 69,1 73,9 73,4 74,1 74,5 74,7 78,0 76,6 73,2 76,1 75,4

Hôtellerie 81,5 89,0 87,4 89,8 88,4 87,5 86,8 82,4 85,0 84,4 88,4

TMD (techniques de la musique et de la danse) 92,3 85,1 90,3 92,1 89,1 90,9 89,8 89,2 93,0 92,2 92,1

Total baccalauréat technologique 75,5 79,1 78,1 76,8 76,7 76,9 76,2 77,3 79,3 80,3 79,8

Secteur de la production (5) 71,9 78,5 76,7 75,7 76,0 75,4 75,6 77,5 79,0 77,7 87,1

Secteur des services (5) 73,3 79,7 78,1 77,4 75,8 78,1 73,8 77,2 78,1 76,3 87,5

Baccalauréat professionnel 72,7 79,1 77,5 76,6 75,9 76,9 74,7 77,3 78,5 77 87,3

Ensemble 74,9 79,5 78,6 78,6 80,1 79,7 79,9 82,1 83,4 83,5 86,2

(1) y compris les spécialités "arts appliqués" et "génie optique", séries à part entière avant 1999

(2) a remplacé la série STT (sciences et technologies du tertiaire) en 2007. (3) a remplacé la série SMS (sciences médico-sociales) en 2009 (4) Série agricole qui a remplacé STAE (sc. et techno. de l'agronomie et de l'environnement) et STPA (sc. et techno. du produit agro-alimentaire) en 2008 Source : MEN-MESR DEPP / Enquête n°60 sur les résultats définitifs du baccalauréat 2009

Source : RERS2010

3.1.9. La proportion de bacheliers dans une génération en (%) selon le type de baccalauréat


1970 1980 1985 1990 1995 (1) 2000 (2) 2005 2006 2007

(a) (b) (a) (b)

Baccalauréat général 16,7 18,6 19,8 27,9 37,2 32,9 33,7 34,8 34,7 34,6 33,9 35,9 35,4

Baccalauréat technologique 3,4 7,3 9,6 12,8 17,6 18,5 17,3 17,2 16,8 16,6 16,3 16,2 16,0

Baccalauréat professionnel - - - 2,8 7,9 11,4 11,5 12,3 12,8 12,6 12,4 14,7 14,4

Ensemble 20,1 25,9 29,4 43,5 62,7 62,8 62,5 64,3 64,2 63,8 62,6 65,8

2008 2009

(1) 1995 et années antérieures : ancienne série, avec pour 1990 et 1995 les données démographiques calées sur le recensement de 1990 (2) 2000 et années suivantes : nouvelle série, avec les données démographiques calées sur le recensement de 1999. (a) Indicateur calculé à partir des estimations démographiques de l'INSEE basées sur le recensement de 1999 (b) Indicateur calculé à partir des estimations démographiques de l'INSEE basées sur la nouvelle enquête de recensement 2006

Source : MEN-MESR DEPP / Enquête n°60 sur les résultats définitifs du baccalauréat 2009 Source : RERS2010


3.2. Source : Education formations, n° 74, Avril 2007

3.2.1. Évolution des flux dans le second degré (Éducation nationale), constats et projections

France métropolitaine + DOM, public + privé 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2010 2015

% d'élèves quittant la 4ème et s'orientant vers

Troisième 96,6 96,9 97,1 97,5 97,4 97,5 97,6 97,6

Autres classes du 1er cycle de l'Education Nationale 0,2 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,3 0,3

Enseignement professionnel 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1

Sorties (1) 2,8 2,4 2,5 2,2 2,3 2,2 1,9 1,9

Elèves quittant la 4ème en milliers 761,7 761,0 764,6 762,2 761,5 762,0 734,9 781,5

% d'élèves quittant la 3ème et s'orientant vers

Seconde générale et technologique 60,7 60,0 60,1 60,4 60,3 60,3 60,8 61,4

Seconde professionnelle (et 1ère année CAP en 2 ans) 28,0 28,5 28,6 28,3 28,3 28,1 27,7 27,2

Autres classes Education Nationale 0,1 0,1 0,2 0,3 0,4 0,4 0,6 0,7

Sorties (1) 11,1 11,3 11,1 11,1 11,0 11,2 11,0 10,7

Elèves quittant la 3ème en milliers 730,3 738,9 739,9 746,2 744,0 746,9 709,6 756,9

% d'élèves quittant la terminale BEP, la 2de année de CAP en 2 ans ou une MC et s'orientant vers

Première professionnelle 36,8 37,8 38,6 39,1 39,7 40,2 41,3 42,1

Première générale ou technologique 14,7 14,5 13,7 13,5 12,9 12,1 11,2 11,2

Autres calsses Education National 3,6 3,7 3,9 4,1 3,9 4,0 4,3 4,3

Sorties (1) 44,9 44,1 43,8 43,4 43,6 43,8 43,3 42,4

Elèves quittant la terminale BEP en milliers 238,3 225,8 221,4 223,7 226,8 227,5 218,0 217,4 (1) Éventuellement entrées en apprentissage, orientations hors Éducation nationale et sorties du système éducatif. Source : MEN-DEPP

3.2.2. Effectifs d’élèves du second degré public et privé, constat et projections

France métropolitaine + DOM, public et privé (en milliers)

Constat 2005

Variation 2005-2010 effectifs

% Projection

2010

Variation 2010-2015

effectifs

% Pojection

2015

Total formations de type collège 3241,6 -12,3 -0,4 3229,3 172,2 5,3 3401,5

Total formations de type collège 720,2 -8,4 -1,2 711,8 21,2 3,0 733,0

Seconde générale et technologique 529,6 -28,6 -5,4 501,0 32,3 6,4 533,3

Première générale et technologique 487,1 -28,9 -5,9 458,2 18,6 4,1 476,7

Terminale générale et technologique 496,1 -19,1 -3,9 477,0 7,1 1,5 484,1

Total formations de type LGT 1512,8 -76,6 -5,1 1436,1 58,0 4,0 1494,1 Source : MEN-DEPP

Source : Education formations, n° 74, Avril 2007

3.2.3. Effectifs lycée général et technologique

Source : MENESR – DEPP



3.2.4. Répartition en pourcentage des élèves de terminales par série


Séries 1990 1995 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2010 2015

Ensembles (hors BT) 564124 592965 598183 581025 573568 571896 569902 577927 582733 567981 575592

Terminales générales 62,8 12,0 55,4 54,7 54,9 54,8 54,4 54,9 55,0 54,7 54,8

Série L 16,5 15,2 12,1 11,5 10,4 10,5 10,3 10,3 10,3 10,2 10,2

Série ES 16,8 16,2 15,8 16,4 17,1 17,1 17,2 17,4 17,2 17,0 17,0

Série S 29,5 27,2 27,5 26,8 27,4 27,3 26,9 27,3 27,5 27,5 27,6 Terminales technologiques 29,9 28,4 30,6 31,0 30,7 31,0 31,1 30,4 29,7 28,9 28,9

Série STT 19,0 14,6 16,9 17,2 17,0 17,1 17,0 16,6 16,1 15,5 15,5

Série STI 7,2 8,7 8,1 8,1 8,1 8,1 8,1 7,8 7,6 7,3 7,3

Autres séries 3,8 5,2 5,6 5,8 5,7 5,7 5,9 5,9 6,1 6,2 6,2 Terminales professionnelles 7,2 13,0 14,0 14,3 14,4 14,2 14,5 14,7 15,2 16,4 16,3

Source : MEN-DEPP


3.3. Source : Quelques faits et chiffres sur la voie scientifique des lycées / M. Duverney (non daté)

3.3.1. Evolution d'ensemble du baccalauréat général (S + L + ES) de 1962 à 2007

* 1962 est l’année de création du baccalauréat Economique et Social

0

50000

100000

150000

200000

250000

300000

1962 1965 1968 1971 1974 1977 1980 1983 1986 1989 1992 1995 1998 2001 2004 2007

Effectifs bac g�n�ral


3.3.2. Evolution du nombre de bacheliers généraux de 1962 à 2007 suivant les séries

0

20000

40000

60000

80000

100000

120000

140000

160000

1962 1965 1968 1971 1974 1977 1980 1983 1986 1989 1992 1995 1998 2001 2004 2007

Effectifs S Effectifs ES Effectifs L

3.3.3. Les "parts de marché" au sein du baccalauréat général de 1962 à 2007

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

1962 1965 1968 1971 1974 1977 1980 1983 1986 1989 1992 1995 1998 2001 2004 2007

Bac S Bac ES Bac L


3.4. Source : Quelques faits et chiffres sur la voie scientifique des lycées / M. Duverney (non daté)

3.4.1. Evolution de la grille horaire de 1ère scientifique depuis 1982

Pour info : ce tableau, dans sa colonne « Chatel 2011 » ne tient pas compte des dotations horaires pour enseignements à effectifs réduits s’élevant à 9h en 1ère S. M. Duverney commente ce tableau en mettant en avant le fait que dans l’actuelle réforme « les matières

scientifiques sont ramenées en 1ère S au rang d’options dans un tronc commun centré sur les matières de

culture générale. » Et de préciser que « les séances de TP en ½ classe (indiqués entre parenthèses dans les 3

premières colonnes) sont supprimées de l’horaire de cours obligatoire, pour les « confier » à

l’accompagnement individualisé, avec une dotation horaire très inférieure et la perspective de négociations,

au sein de chaque établissement, avec les représentants des autres disciplines d’enseignement. ». Il fait le

constat que les horaires de la 1ère scientifique sont alignés sur ceux de la 1ère ES.

* voir pages 32-35 pour les autres séries

3.4.2. Evolution de la grille horaire de terminale scientifique depuis 1982


Pour info : ce tableau, dans sa colonne « Chatel 2012 » ne tient pas compte des dotations horaires pour enseignements à effectifs réduits s’élevant à 10h en Terminale S. M. Duverney précise ici que l’accompagnement individualisé (devant porter sur les dominantes de la série) a

« pris » la place de l’histoire-géographie, devenue option facultative. Il émet un doute sur la capacité de

l’accompagnement individualisé à compenser les déficits de formation scientifique en 1ère S. Il ajoute que

« l’institution de ce tronc commun *S-L-ES en 1ère] pose problème et affaiblit considérablement notre

enseignement scientifique secondaire, avec de graves conséquences prévisibles sur l’enseignement

scientifique et technologique supérieur. »

3.4.3. Evolution de la grille horaire cumulée 1ère + terminale scientifique depuis 1982

1982-1983 (Savary) 1993-1994 (Bayrou) 2001-2002 (Allègre) 2011-2012 (Chatel)

1ère C D 1ère Term Total 1ère Term Total 1ère Term Total

Term Total Term Total

Français 4 4 4 4 4 4 4 4 4

Philosophie 3 3 3 3 4 4 3 3 3 3

Histoire géographie 4 3 7 3 7 3 3 6 2,5 2,5 5 4 4

LV 1 3 2 5 2 5 3 3 6 1 + (1) 2 3 + (1) 2,5 2 4,5

LV 2 1 + (1) 2 3 + (1) 2 2 4

EPS 2 2 4 2 4 2 2 4 2 2 4 2 2 4

ECJS 0,5 0,5 1 0,5 0,5 1

Mathématiques 6 9 15 6 12 5 6 11 4 + (1) 5,5 9,5 + (1) 4 6 10

Physique-Chimie 3,5 + (1,5) 5

8,5 + (1,5) 5

8,5 + (1,5)

2,5 + (1,5) 5

7,5 +(1,5) 2,5 + (2) 5 7,5 + (2) 3 5 8

SVT 1 + (1,5) 2 3 + (1,5) 5 6 + (1,5) 1,5 + (1,5) 3

4,5 +(1,5) 2 + (2) 3,5 5,5 + (2) 3 3,5 6,5

Module Maths (obligatoire) (1) (1)

Module autre matière (1) (1)

1 Spécialité obligatoire 2 2 2 2 2 2

TPE (2) 2 2 + (2) (1) (1)

Accomp. individualisé (2) 2 2 + (2)

Option obligatoire 3-4 3-4

Total horaire obligatoire 26,5 26 52,5 26 52,5 29-30 28 57-58 28,5 30 58,5 28 28 56

Option facultative 3 3 6 3 6 3 3 6 3 3 6 2 2

Ce tableau que nous avons réalisé en cumulant les tableaux précédents de M. Duverney montre que la part des enseignements purement scientifiques dans la filière S (1ère et terminale cumulées) atteint son plus bas niveau avec l’actuelle réforme. Représentant 56,2 % du total horaire obligatoire pour les sections C et D en 1883, les enseignements purement scientifiques ont chuté fortement pour s’établir autour de 49 à 50 % du total horaire obligatoire avec les 2 réformes suivantes. Ils s’établissent à 47,32% dans la réforme actuelle. Attention, il ne tient pas compte des dotations horaires pour enseignements à effectifs réduits s’élevant à 9h

en 1ère S et 10h en Terminale S.

* voir pages 32-35 pour les autres séries

3.5. 1ère S : Compléments d’information : exemples de ventilation des heures d’enseignement

Les tableaux ci-dessous sont des simulations de ventilation des heures d’enseignement en classe de 1ère S,

réalisées par M. Bouchaud sur la base de la récente disponibilité de l’information relative aux dotations

horaires des lycées et aux modalités de financement des nouvelles 1ères. Ces simulations « semblent assez

représentatives de ce que les établissements envisagent d’instaurer à la rentrée prochaine. Sauf dans un cas

qui concerne les établissements les plus solides, on notera que l’horaire dévolu aux mathématiques et aux

sciences baisse assez drastiquement. En prolongeant les courbes sur l’année de terminale, on voit bien que

les lycéens vont recevoir beaucoup moins d’enseignement des sciences, en terme de contenu comme

d’horaire, que par le passé. »


Ce premier tableau présente, en comparaison de 1992, la grille horaire hebdomadaire initiale de la 1ère S

pour la rentrée 2011 :

1ère S 1992 1ère S 2011

cours tp ou td horaire élève coût horaire

Mathématiques 4 1 5 6 4

Physique Chimie 2,5 2 4,5 6,5 3

Sciences de la Vie et de la Terre 2 2 4 6 3

Travaux Personnels Encadrés 1 1 2 1

Total sciences 14,5 20,5 11

Accompagnement personnalisé 2

cours tp ou td horaire élève coût horaire

Français 4 4 4

Histoire Géographie 2,5 2,5 4

ECJS 0,5 1 0,5

Langue vivante 1 1 1 2 3 2,25

Langue vivante 2 1 1 2 3 2,25

EPS 2 2 2

Total lettres sciences humaines 4 15,5 15

Dotation minimale 36 9 dotation pour enseignements à effectifs réduits

37 dotation

Les 6 tableaux suivants laissent entrevoir les différents types de ventilations que les lycées pourront mettre

en place et les disparités qui s’en suivront par trop de déclinaisons possibles ; ils mettent également en

exergue le fait que cette « réforme censée mieux marquer les différences entre les filières ES, L et S, entérine

la baisse des heures planchers données pour l’enseignement des sciences, la situation n’étant redressée que

dans un nombre hypothétique et limité d’établissements. »

1ère S 1992 1ère S 2011 V,1

cours tp ou td horaire élève coût horaire cours tp ou td horaire élève coût

Mathématiques 4 1 5 6 4 4 1 5 6

Physique Chimie 2,5 2 4,5 6,5 3 1,5 1,5 3 4,5

Sciences de la Vie et de la Terre 2 2 4 6 3 1,5 1,5 3 4,5

Travaux Personnels Encadrés 1 1 2 1 1 1 2

Total sciences 14,5 20,5 11 12 17

1

Accompagnement personnalisé 2 accompagnement en sciences 2


Français 4 4 4 4 4 4 4

Histoire Géographie 2,5 2,5 2,5 4 4 4 4

ECJS 0,5 0,5 1 0,5 0,5 0,5 1

Langue vivante 1 1 1 2 3 2,25 1,5 1 2,5 3,5

Langue vivante 2 1 1 2 3 2,25 1,5 1 2,5 3,5

EPS 2 2 2 2 2 2 2

Total lettres sciences humaines 13 15,5 15 15,5 18

1

Dotation minimale 36 9 accompagnement en lsh 37

37


1ère S 1992 1ère S 2011 V,2



Physique Chimie 2,5 2 4,5 6,5 3 2 2 4 6

Sciences de la Vie et de la Terre 2 2 4 6 3 2 2 4 6

Travaux Personnels Encadrés 1 1 2 1 0,5 0,5 1 1,5

Total sciences 14,5 20,5 11 * 15 21,5

Accompagnement personnalisé 2 2 h accompagnement inclus dans td ou tp


Français 4 4 4 4 4 4 4


ECJS 0,5 0,5 1 0,5 0,5 0,5 1

Langue vivante 1 1 1 2 3 2,25 2,25 2,25 2,25

Langue vivante 2 1 1 2 3 2,25 2,25 2,25 2,25

EPS 2 2 2 2 2 2 2

Total lettres sciences humaines 13 15,5 15 15 15,5

Dotation minimale 36 9 37

37

1ère S 1992 1ère S 2011 V,3



Physique Chimie 2,5 2 4,5 6,5 3 2 1 3 4



Total sciences 14,5 20,5 11 12 16

2



Français 4 4 4 4 4 4 4


ECJS 0,5 0,5 1 0,5 0,5 0,5 1

Langue vivante 1 1 1 2 3 2,25 1,5 1 2,5 3,5

Langue vivante 2 1 1 2 3 2,25 1,5 1 2,5 3,5

EPS 2 2 2 2 2 2 2


1


37

1ère S 1992 1ère S 2011 V,4



Approfondissement maths 1 1 1

Physique Chimie 2,5 2 4,5 6,5 3 2,375 1,125 3,5 4,625

Sciences de la Vie et de la Terre 2 2 4 6 3 2,375 1,125 3,5 4,625


Total sciences 14,5 20,5 11 14 18,25

0,5

Accompagnement personnalisé 2 accompagnement en sciences 0,75


Français 4 4 4 4 4 4 4


ECJS 0,5 0,5 1 0,5 0,5 0,5 1

Langue vivante 1 1 1 2 3 2,25 1,5 1 2,5 3,5

Langue vivante 2 1 1 2 3 2,25 1,5 1 2,5 3,5

EPS 2 2 2 2 2 2 2


0,5


37


1ère S 1992 1ère S 2011 V,5



Physique Chimie 2,5 2 4,5 6,5 3 1 2 3 5



Total sciences 14,5 20,5 11 12 18

1,5

Accompagnement personnalisé 2 accompagnement en sciences (td) 1


Français 4 4 4 4 4 4 4


ECJS 0,5 0,5 1 0,5 0,5 0,5 1

Langue vivante 1 1 1 2 3 2,25 1,5 1 2,5 3,5

Langue vivante 2 1 1 2 3 2,25 1,5 1 2,5 3,5

EPS 2 2 2 2 2 2 2


0,5


37

1ère S 1992 1ère S 2011 V,6


Mathématiques 4 1 5 6 4 4 4 4

Physique Chimie 2,5 2 4,5 6,5 3 1 2 3 5


Travaux Personnels Encadrés 1 1 2 1 0,5 0,5 1 1,5

Total sciences 14,5 20,5 11 11 15,5

2



Français 4 4 4 4 4 4 4


ECJS 0,5 0,5 1 0,5 0,5 0,5 1

Langue vivante 1 1 1 2 3 2,25 1,25 1 2,25 3,25

Langue vivante 2 1 1 2 3 2,25 1,25 1 2,25 3,25

EPS 2 2 2 2 2 2 2

Total lettres sciences humaines 13 15,5 15 15 17,5

2


37

Les réformes du lycée - cge-news.com · les devoirs à la maison sont supprimés progressivement...

Documents

Transcript of Les réformes du lycée - cge-news.com · les devoirs à la maison sont supprimés progressivement...