Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui...

35
Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Transcript of Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui...

Page 1: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Page 2: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Page 3: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Sans bonus, ni panache http://www.sudouest.fr - Publié le 22/02/2016 . Mis à jour le par Georges Lannessans

Romain Chabat pensait avoir offert l’essai du bonus au SA XV en toute fin de match. Mais c’était sans

compter sur la réaction valencienne. © photo Anne Lacaud

Page 4: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Le SA XV a bêtement laissé échapper le bonus offensif à la toute dernière minute, à l’issue de sa

moins bonne prestation de la saison à Chanzy.

Des regrets alimentés par un essai concédé dans les arrêts de jeu, un match où les fautes de mains furent

légions, et un paquet d'avants bien loin de son rendement habituel. Tels furent les maux angoumoisins de

l'après-midi, hier à Chanzy, privant finalement les Charentais d'un succès bonifié crucial dans la course aux

deux premières places de la phase d'accession. Malgré ses atermoiements, on pensait le SA XV à l'abri de la

frustration constituée par la perte de ce point de bonus. Mais les Canonniers ont été rattrapés par leurs trop

nombreuses carences et empochent une victoire au goût bien amer. Ce qui ne remet évidemment pas grand-

chose en cause pour les coéquipiers du capitaine Salva Sutiashvili, toujours classés parmi les deux meilleures

équipes des huit candidats à l'accession. Seule subsiste cette pointe de regret, face à un adversaire

largement dans les cordes des Violet et Parme.

Ballons tombés

Dès l'entame, le SA XV collait une pression d'enfer à son hôte par le biais de sa ligne de trois-quarts. Ce qui

permettait d'apprécier le retour d'un Labadie, n'ayant rien perdu de ses qualités de vitesse et d'appuis

durant sa longue blessure.

Le timing et la force de percussion d'Antoine Roger, étaient en revanche bien connus de l'afición

angoumoisine. Et lui permettait de concrétiser la domination locale après avoir pris l'intervalle, et résisté à

deux placages valenciens (5-0, 8e). Plus dominateur que véritablement dangereux, Angoulême gérait d'abord

grâce à sa puissance en mêlée. L'assurance de se procurer de nombreuses cartouches, malheureusement pas

toujours bien négociées.

Ce qui finalement, débouchait sur un début de match équilibré entre des Tarn-et-Garonnais décomplexés, et

des Violets bien moins tranchants qu'à l'accoutumée. Un constat n'ayant pour conséquence que d'attiser la

fébrilité angoumoisine en mêlée ou dans le jeu au pied. Les fautes de mains firent aussi partie de la panoplie

d'un SA XV étonnamment maladroit durant ce premier acte.

D'autant que Valence-d'Agen défendait le fer, se permettant même de flirter avec les limites après deux

placages à retardement non-sanctionnés sur Ayestaran et Roger (31e).

Ce même Duca lavait l'affront grâce à sa précision, suite à une pénalité concédée par Valence en mêlée (8-0,

36e). Un secteur crucial dans le premier acte, au niveau duquel Angoulême aura globalement maîtrisé son

sujet, avant de lever le pied face à la belle résistance opposée par son hôte. Qui pouvait légitimement flairer

le bon coup à la pause, malgré les cartons jaunes distribués à Ancelin et Roger (40e), consécutifs à un début

d'échauffourée.

À l'image d'une première période au rabais, durant laquelle le SA XV se sera contenté du strict minimum.

Boropert glace Chanzy

La maladresse d'Ayestaran, les atermoiements de la ligne de trois-quarts, furent autant de signes des

mauvaises dispositions angoumoisines de l'après-midi, malgré la nouvelle pénalité réussie par Duca (11-0, 45e).

Loin d'avoir abdiqué de ses chances, Valence réagissait. Suite à une interception de Lacombe, une course de

75 m suivi d'un coup de pied de recentrage de Dulay ne trouvait pas preneur (51e). Dommage pour les

visiteurs, qui frisaient ensuite la correctionnelle après une percée de Malafosse que Wieprecht était à deux

doigts de conclure en bout de ligne (54e).

La délivrance intervint dans la foulée. Suite à une série de pick'n'go et un départ au ras, Malafosse

transmettait à Solofuti, dont la passe sur un pas atterrissait dans les bras de Lescure (18-0,62e).

Une réalisation dont les Valenciens ne se remirent jamais, à l'image de ses deux placages hauts d'Anaia et

Lacombe, obligeant les Tarn-et-Garonnais à terminer à 13…

Page 5: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

C'est donc au moment où l'on s'y attendait le moins que Valence connut l'un de ses plus gros temps fort,

empêchant par-là même Angoulême de prendre un bonus qui lui tendait les bras.

Car même si Ayestaran se faisait pardonner de sa pale copie grâce à une percée plein champ, suivie d‘une

passe pour Duca dont la sautée envoyait Chabat à l'essai (25-0, 79e), le SA XV n'était pas au bout de ses

surprises.

Peut-être un peu trop sûr de son fait, il se faisait punir sur une pénalité rapidement jouée à la main, qui

atterrissait sur Boropert en bout de ligne (25-5, 80e+2). La mauvaise blague, au bout d'un match où Soyaux-

Angoulême n'aura finalement eu que ce qu'il méritait.

Cognac ne meurt jamais http://www.sudouest.fr - Publié le 22/02/2016 . Mis à jour le par Gérard Durand

Graulhet est la première équipe contre qui l’USC l’emporte à deux reprises, cette saison.©archives A.L.

Les Salamandres ont enfoncé la lanterne rouge, en s’offrant une première victoire à l’extérieur qui leur

permet de faire un grand pas vers le maintien. Un énorme soulagement.

Pas d'intox, Cognac, malgré les absences de Mickal Schiano, Älain Williams, Adrien Pratmarty, Clément

Javelaud et David Baudin, était venu pour gagner. Et cette équipe a encore prouvé qu'elle ne faisait jamais

autant preuve de panache, que lorsqu'elle est au pied du mur.

Sous un soleil printanier, Cognaçais et Graulhétois avaient donc pour mission de jouer, malgré un enjeu capital

entre deux concurrents directs pour le maintien. L'USC s'est ainsi montrée plus hermétique à la pression,

forte d'une expérience presque inégalée dans ce genre de match couperet.

Un pack solide

Les Tarnais ont d'ailleurs vite compris à qui ils avaient affaire, le pack charentais prenant l'initiative, en

s'appuyant sur la puissance du junior Su'A et des siens.

Baron ouvrait logiquement le score. Le temps de s'adapter et de réagir, Graulhet, malgré deux ballons perdus

sur ses lancers suite à des touches importantes, répondait par Bille.

Sur l'engagement, Boutié échappait le ballon, Cognac s'en saisissait, et envoyait au large pour l'essai de

l'ailier Alerte. Bille remettait les siens dans la roue de leurs hôtes grâce à un nouveau coup de pied. Mais

Cognac poussait, et imposait aux locaux une séance de tests défensifs sur leur ligne, sans pour autant la

franchir. Un peu à l'image de ces 16 minutes dans les 22 m de Lavaur lors de la dernière journée au Parc des

Sports, passées à pilonner la défense sans trouver l'ouverture. Et comme face à l'ASV, le danger s'éloignait…

mais ce n'était que provisoire.

Page 6: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Et puis le jeu s'équilibrait, les deux équipes ayant tour à tour leur quart d'heure de domination. À la pause,

rien n'était décidé, Graulhet ayant donné l'impression d'une équipe à même de contrarier les desseins

visiteurs, en adoptant un jeu sur la largeur, pour éviter l'obstacle que représentait la densité physique des

Cognaçais.

Jenkins, homme providentiel

Après le repos, Bille ratait d'un rien sa première pénalité de la seconde période, mais enquillait la suivante

pour donner un léger avantage à son équipe (8-11).

Passer devant, c'était y croire. D'autant plus que Cognac, sanctionné de deux cartons en cinq minutes (les

Argentins Dominguez et Busso), restait sur la défensive. Mais Graulhet ne bonifiait pas le temps faible de

son adversaire. Baron manquait même les trois points d'une pénalité facile, avant de se reprendre sur la

tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par

l'intermédiaire du troisième-ligne Richard Jenkins, en force et en coin.

Les Tarnais se jetaient à l'assaut du camp adverse en fin de match, malgré leur piètre prestation en touche

et les nombreux ballons échappés. Des occasions laissées en route, qui au final, auront coûté très cher à la

lanterne rouge.

Loin d'abdiquer de leurs chances, les Graulhétois tentaient de franchir cette ligne qui se dérobait sous leurs

pieds.

La défense charentaise, qui avait montré sa fiabilité durant 80 minutes, tenait bon, M. Frayssinet ne voulant

pas accorder cet essai de pénalité qui aurait pu tout changer.

Il sifflait même une dernière pénalité en faveur des visiteurs sur l'ultime mêlée, sur leurs 5 mètres, leur

offrant une victoire à l'issue d'un match longtemps indécis, qui leur permet de conserver la tête hors de

l'eau, et d'enfoncer des Graulhétois bien mal en point. Au final, l'expérience cognaçaise de ce genre de

match au couteau, symbolisée par une certaine lucidité dans les choix de jeu, aura fait toute la différence.

Graulhet s'est mis dans le rouge http://www.ladepeche.fr - Publié le 22/02/2016 à 07:59 – par G.D.

Cognac s'impose chez les Graulhétois

Graulhet s'incline sur ses terres./ Photo DDM, Emilie Cayre

Pas d'intox, Cognac était venu pour gagner, Graulhet n'était pas là pour perdre. Sous un soleil printanier, les

deux équipes avaient mission de jouer malgré l'affiche qui proposait l'enjeu d'une place en enfer pour le

perdant. Les tarnais ont vite compris à qui ils avaient affaire, le pack charentais prenant l'initiative, en

s'appuyant sur la puissance du junior Sua et des siens. Baron ouvrait logiquement le score. Le temps de

Page 7: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

s'adapter et de réagir, Graulhet malgré deux ballons perdus sur son lancer sur des touches importantes,

répondait par Bille. Sur l'engagement, Boutié échappait le ballon Cognac s'en saisissait et envoyait au large

pour l'essai de l'ailier Alerte. Bille remettait les siens dans les roues. Cognac impossait aux locaux une séance

de tests défensifs sur leur ligne, sans pouvoir le franchir. Le danger était éloigné provisoirement. Le jeu

trouvait son équilibre, les deux équipes ayant tour à tour leur quart d'heure de domination. À la pause, rien

n'était décidé, Graulhet ayant donné l'impression d'une équipe à même de contrarier les desseins visiteurs en

adoptant le jeu sur les largeurs, pour éviter l'obstacle de la densité cognaçaise.

Bille ratait d'un rien la pénalité à la reprise, mais «enquillait» la suivante pour donner un léger avantage à son

équipe. Passer devant c'était y croire. D'autant plus que Cognac sanctionné de deux cartons en cinq minutes

restait sur la défensive. Graulhet sans en profiter pour scorer. Baron manquait même les trois points faciles

d'une pénalité avant que Baron prenant la suite, réglait mieux la hausse sur la tentative suivante. Cognac

prenait la main dès le retour des punis et Jenkins marquait en force et en coin. Les tarnais se jetaient à

l'assaut du camp adverse, avec le handicap de lancers mal assurés et de ballons échappés, laissant des

occasions naissantes en route. À coups de boutoirs les graulhétois tentaient de franchir cette ligne qui se

dérobait sous leurs pieds. La défense charentaise, qui avait montré sa fiabilité durant 80 minutes, tenait bon,

Mr Frayssinet ne voulant pas accorder cet essai de pénalité qui aurait pu tout changer.

A Graulhet : Cognac bat Graulhet 16 à 9 (8-6)

Arbitre : Mr Frayssinet (C.A.)

Pour Graulhet : 3 P. Bille (15e, 21e, 47e)

Carton blanc : Pauthe (65e)

Pour Cognac : 2 E. Alerte (16e), Jenkins (66e), 2 P. Baron (5e, 64e)

Carton jaune; Busso (51e)

Carton blanc : Dominguez (46e), Richard (78e)

Graulhet; Bille, Gay, Tachat (A. Montbroussous, 60e) , J. Montbroussous, Pavlovski, (0) Boutié (

Dumont, 68e) , (m) Icher, Valette (Roques, 52e), Hébreville ( Montels, 60e), Teyssier, Regnier (cap),

Avarguez (J. Pauthe, 60e), Howells, (Burdiashvili, 63e) Lassave (Verlet, 60e), Gouveia (Lagikula, 66e ).

Cognac : Cremoux, Alerte, Lafite (cap), Dominguez, Graulout (Dupuy, 75e ), (o) Baron (Gatuing, 72e),

(m) Tardy, Jenkins, Braty, Pompermeir (Decubber, 72e), Sua (Letellier, 44e) , Busso, Burtila (Millet,

44e), Brindel (Richard, 62e), Chabert ( Kabauri, 62e)

Valence n'a rien lâché http://www.ladepeche.fr - Publié le 22/02/2016 à 07:39 - Propos recueillis par Michel Bony.

Les Valenciens ont montré de l'envie et de la détermination même s'il y a des choses à revoir côté

rugby./ Photos DDM, Michel Bony.

Tout le monde dans l'entourage de l'équipe, se doutait bien qu'une perf à Soyaux/Angoulême relevait de

l'impossible... quoique. Mais à la lecture du score final on pourra souligner que les «Ciel et blanc» on tait fait

Page 8: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

mieux que toutes les autres équipes qui avaient visité les Charentais puisque jusque-là la moyenne des points

encaissés par les visiteurs était de trente-six. Si le constat semble positif cela n'enlève pas que dans la

prestation d'hier après-midi les équipiers de Laurent Thuéry n'ont pas eu leur rendement habituel,

notamment en conquête dans les airs. Plusieurs fois le pack des violets a également perturbé celui des Tarn-

et-Garonnais en mêlées fermées, au point de concéder plusieurs pénalités. On ajoute au tableau le forfait de

Lusiano Aisaké à l'échauffement et les trois cartons jaunes récoltés et on peut se douter que la tâche des

Valenciens fut sacrément compliquée face à une formation de pointure XXL avec tout ce que cela comporte

dans l'organisation. Malgré tout cela les hommes d'Olivier Laurent et Nicolas Vial Pailler, devant les yeux du

président de la Fédération française de rugby Pierre Camou et du vice président Georges Duzan, ont joué

avec un cœur énorme, faisant des fautes certes mais ne lâchant pas le moindre pouce de terrain. A la fin de

la première mi temps le score était en faveur des locaux (8 à 0) et tout pouvait arriver mais en face les

«violets» surent profiter des moindres erreurs valenciennes pour lancer de belles offensives. Le jeu était

dur et on ne se faisait pas de cadeau. Juste avant le repos, un accrochage entre les deux équipes obligea

l'arbitre argentin de distribuer un carton jaune de chaque côté.

Pas de bonus offensif pour les locaux

Après le repos les Valenciens font du coaching et on repart comme durant le premier acte, un féroce

engagement physique de part et d'autre devant près de 4 500 supporteurs pas avares de commentaires, la

poignée d ‘inconditionnels valenciens ayant du mal à se faire entendre. Les Tarn-et-Garonnais pouvaient-ils

créer la surprise, difficile à dire. Quelque chose grinçait dans les rouages mais la volonté de ne rien lâcher

était bien présente ; la preuve, dans les arrêts de jeu ce diable de «Patchi» Boropert, entré deux minutes

auparavant, hérite d'un bon ballon côté petite tribune et personne ne pourra l'arrêter avant l'en-but

adverse. Un essai qui prive les locaux de bonus offensif qu'ils ont l'habitude de marquer lors de leurs

réceptions.

SOYAUX ANGOULEME 25 5 VALENCE

A Angoulême (stade de Chanzy). Arbitres : M. Pablo De Luca (UAR) assisté de MM. Jérôme Bourgeois (Cote-

d'Argent) et Stéphane Dourthe (Cote-d'Argent).

MT : 8-0.

Vainqueurs : 3 E Roger ( 6, 78), Lescure (60); 2 P (35, 45) et 2 T (60, 78) Duca.

Vaincus : 1 E Boropert (80).

SOYAUX-ANGOULEME. Wieprechi, Chiarabini (Pilet, 46), Chabat (Christophe, 79), Roger, Labadie

(Laforgue, 55), (o) Duca, (m) Ayestaran, Solofuti, Lescure, Sutiashvilli (Laulhe, 62), Malafosse, Gay

(Wognitsh, 65), Stastny (Boutemmani, 55), Le Guen (Devisme, 66), Bousquet (Paquet 55).

Exclu. tempo : Roger ( 40, carton jaune).

AVENIR VALENCIEN. Lafitte, B. Lacombe B (Boropert, 70), Ancelin, Furini (Avezou, 70), Fresneda, (o) J.

Lacombe, (m) Daniaud (Dulay, 47), Gorcioaia, Gorry, Thuery, Mazet (Anania, 65), Kbaier, Soulies (Taeae, 45),

Khanfous (Flanquart, 45), Ben Amor (Nerocan, 45)

Exclu. tempo : Ancelin ( 40, carton jaune), J. Lacombe (69, carton jaune), Anania (70).

Nationale B. Soyaux/Angoulême-Valence d'Agen : 21-12.

«Une indiscipline qui coûte cher»

Olivier Laurent (entraîneur) :

«Je suis déçu de notre prestation rugbystique ; nous n'avons pas eu beaucoup de chose à nous mettre sous la

dent. Nous avons été défaillants en touche ce qui était notre point fort, c'est très décevant. Il y avait des

signes depuis dix jours, j'avais remarqué cela. Nous avons eu peu de munitions et manqué d'inspiration. Par

Page 9: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

contre on a montré du corps et du cœur. Nous avons vu un groupe solidaire et qui ne s'est jamais démobilisé.

J'ai vu un Laurent Thuéry encore une fois à la pointe du combat et puis on voit une belle relance avec

Guillaume Dulay qui anime bien et Patchi Boropert à l'extérieur qui marque. Les joueurs sont déçus de leur

prestation rugbystique et notre indiscipline nous coûte cher».

Pascal Ancelin (centre) :

«Ils avaient annoncé partout qu'ils allaient nous filer une bonne branlée avec le bonus offensif sans aucun

soucis. Nous leur avons tenu la dragée haute. Soyaux possède une équipe organisée mais face à une équipe qui

a des valeurs et de l'envie comme nous, cela prouve qu'on peut les tenir. À 13 contre 15 on a encaissé un essai

; malgré tout cela nous avons continué à jouer.»

Bernard Le Corre (coprésident) :

«Nous savions que cela allait être compliqué ; nous étions venus pour faire un bon match. Il y a eu de l'envie,

les joueurs n'ont jamais lâché ; la preuve, on leur enlève le bonus offensif à la fin. En première période nous

les avons bien contenus, le score de 8 à 0 le prouve. Nous avons été très courageux de les avoir accrochés».

Laurent Thuéry (capitaine) :

«Nous savions ce qui nous attendait face à une des meilleures équipes de Fédérale 1. Ils filent plus de trente

points à toutes les équipes chez eux et nous voulions éviter ça. Je tiens à féliciter le groupe pour l'état

d'esprit. Bien sûr il y a eu des points plus sombres notamment le secteur de la touche, l'indiscipline et le fait

que nous n'avons pas pu mettre notre jeu en place. Mais nous n'aurons pas des oppositions comme celle-là

toutes les semaines».

Nicolas Vial Pailler (entraîneur) :

«Nous nous sommes bien accrochés avec nos moyens, face à une équipe qui a crié haut et fort que personne

n'a survécu chez eux. Nous avions bien travaillé cette semaine et si nous avions eu quelques ballons de plus en

touche et moins de fautes en mêlées on pouvait espérer mieux. On peut être fiers des joueurs en termes

d'envie mais côté rugby il va falloir redresser très vite la barre».

Rodez sèchement battu par l'USON sur la pelouse duPré-Fleuri http://www.lejdc.fr/ - 22/02/16 - 11h04 - Guillaume Clerc

Viliame Maya a pu aplatir, sous les yeux de Fa’atoina Autagavaïa et Simeon Geldenhuys, dès la

première minute de jeu.? - photo fabien belloli

L’USO Nevers a encore récité son rugby, hier, à domicile, pour se défaire de Rodez, lourdement battu (66-

14), malgré une bonne résistance en première mi-temps.

Foudroyé dès la cinquante-troisième seconde de jeu par un premier essai de Maya, Rodez a encaissé 66

points, hier, au Pré-Fleuri. L'entrée en matière fracassante de l'USON, qui remontait le ballon dès le coup

d'envoi pour aller à dame, faisait immanquablement penser aux corrections infligées à Mauléon (94-5), puis

Page 10: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Agde (89-7). Pourtant, face aux Aveyronnais, le rapport de forces n'était clairement pas aussi

disproportionné. L'USON a trouvé du répondant, malgré l'ampleur du score final, et la première mi-temps n'a

pas été une partie de plaisir pour les leaders de la poule 3.

Les ajustements de la mi-temps

Les Usonistes ont d'abord eu à lutter contre la faculté des Ruthénois à casser le rythme de la rencontre.

Dans l'enchaînement des temps jeu, les joueurs d'Arnaud Vercruysse, l'entraîneur de Rodez, ne pouvaient

pas suivre le tempo imprimé par le demi de mêlée usoniste Falealii et ses quatorze partenaires. Sur un rythme

plus lent ou plus haché, avec successiDons de touches ou de mêlée, les Ruthénois pouvaient rivaliser.

Revoir. Les temps forts du match Nevers - Rodez en vidéo.

Dans un premier temps, les maladresses neversoises sous le jeu au pied haut de l'ouvreur Vaffier laissaient

des opportunités aux visiteurs de remettre la main sur le ballon. Les Neversois manquaient de communication

sous les chandelles et commettaient des en-avants contrariant la continuité du jeu. Deux placages ratés par

l'USON et bien exploités par Rodez remettaient même les deux équipes à égalité. Le plan de Rodez (ralentir

le tempo et profiter des erreurs neversoises) portait un premier fruit.

L'USON, qui a rapidement repris la tête grâce à deux efforts collectifs des avants conclus par Salavea et

Colombat, et malgré un essai de pénalité successif à un ballon porté à l'avantage de Rodez, allait, à la pause,

effectuer les ajustements pour démanteler le plan ruthénois et poser une main inébranlable sur le ballon

pendant le second acte. Avec davantage de fixation par le paquet d'avants avant de libérer le ballon vers les

trois-quarts, le jeu neversois gagnait encore en efficacité. La puissance usoniste, présente dans toutes les

lignes, avec Colombat, Fabrègue ou encore Carpentier, impressionnants dans le jeu courant, pouvait donner sa

pleine mesure, face à des Ruthénois usés par l'accumulation des chocs.

Auch ne ralentit pas la cadence

Privés de ballons, étourdis par les assauts répétés de Nevers, les Ruthénois se contentent de colmater les

brèches et de dégager le plus loin possible à la moindre opportunité. Sauf que, avec un jeu au pied beaucoup

moins précis, ces dégagements devenaient des offrandes pour des trois-quarts neversois avides d'espace. À

l'image de Falealii, présent dans un second rideau, ou de Maya dans le fond du terrain, les Neversois

parvenaient à bonifier les ballons de relance pour faire gonfler le score. Trois joueurs s'offraient un doublé :

Maya, inarrêtable à dix mètres de la ligne, Colombat, à la man'uvre derrière les ballons portés, et Salavea,

opportuniste. En toute fin de rencontre, Derrieux et Bonvalot s'offraient aussi un plongeon dans l'en-but, en

profitant au pied des espaces dans le dos de la défense adverse.

Relire. Le direct du match Nevers - Rodez.

Lourd au regard du premier acte et de la vaillance des Ruthénois, le score de 66-14 récompensait le sérieux

affiché par l'USON, qui ne lâche jamais sa proie. Avant d'aller à Auch, qui a battu Mauléon hier (0-56), les

Neversois ont parfaitement préparé le grand rendez-vous de la deuxième partie de la phase régulière.

LA FICHE

SERMOISE-SUR-LOIRE (stade du Pré-Fleuri). Nevers-Rodez, 66-14 (26-14). Bonus offensif pour Nevers.

Évolution du score : 5-0, 7-0, 7-5, 7-7, 12-7, 17-7, 19-7, 24-7, 26-7, 26-12, 26-14, 31-14, 33-14, 38-14, 40-

14, 45-14, 47-14, 52-14, 54-14, 59-14, 61-14, 66-14. Arbitre : Mickaël Simon (Côte d'Azur).

Les points : pour Nevers, 10 essais de Maya (1 re, 47 e'), Colombat (21 e, 52 e'), Salavea (29 e, 60 e'),

Whetton (38 e'), San Martin (67 e'), Derrieux (79 e'), Bonvalot (80 e'+1), 8 transformations de Duvallet (1 e,

29 e, 38 e, 47 e, 52 e, 60 e, 67 e, 79 e') ; pour Rodez, 2 essais de Tsukishvili (11 e'), de pénalité (40 e'), 2

transformations de Vaffier.

Cartons jaunes : à Nevers, Maya (58 e') ; à Rodez, Tsukishvili (66 e'), Pisano (74 e').

Page 11: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Nevers : 1. Vaudaine (Colati, 54 e'), 2. Colombat (Lam, 54 e'), 3. Merabet (Rochet, 54 e') ; 4. Geldenhuys, 5.

Carpentier (Manevy, 72 e') ; 6. Salavea, 8. Fabrègue, 7. Whetton (Vitale, 54 e') ; 9. Falealii (Lanne-Petit, 58

e'), 10. Duvallet ; 11. Bonvalot, 12. Drouard (cap., Derrieux, 68 e'), 13. San Martin, 14. Maya ; 15. Autagavaïa

(Vuillemin, 59 e'). Entraîneurs : Jean Anturville, Sébastien Fouassier et Guillaume Jan.

Rodez : 1. Beziashvili (Ulumbelashvili, 68 e'), 2. Conticello (Tourlan, 76 e'), 3. Rezkallah (Saïd, 40 e') ; 4.

Tsukishvili, 5. Alarcon (Pllotschi, 69 e') ; 6. Martin (Kotze, 62 e'), 8. Fabre (Auréjac, 33 e'), 7. Roca (cap.) ; 9.

Molinie, 10. Vaffier ; 11. Miquel (Pisano, 60 e'), 12. Hyardet, 13. Pardakhty, 14. Favre-Trosson ; 15. Boscus

(Lamprecht, 63 e'). Entraîneurs : Arnaud Vercruysse et Jean-François Viars

Le FCAG cartonne http://www.ladepeche.fr - Publié le 22/02/2016 à 03:51, par F.B.

Les partenaires de Nathan Thierry recevront Nevers, dimanche prochain./ Photo DDM, arch. N.D.

A peine un peu plus d'une demie-heure, c'est le temps qu'il aura fallu au FC Auch Gers pour empocher le

bonus offensif à Mauléon. Dès la 6e minute, la cause était entendue, avec deux essais à la clef. Auch n'a pas

laissé le moindre espace à une quelconque possibilité de surprise (0-14, 6e). Du reste, plus le temps passe et

plus les évidences sautent aux yeux : ce qui était encore possible il y a quelques années ne l'est absolument

plus aujourd'hui . Auch est sur une autre planète, inaccessible pour les amateurs souletins. Il faut toutefois

féliciter les Gersois pour leur état d'esprit. Ils ont certes infligé une correction aux Mauléonais, mais sans

jamais leur manquer de respect. La classe à l'état pur. Un homme a crevé l'écran côté Auch : l'arrière, Léo

Griffoul. A lui seul le bonhomme a inscrit 31 points de sa formation : 3 essais et les 8 transformations : que

ce soit face aux poteaux, ou sur la ligne de touche côté gauche ou côté droit, il a tout passé. A la pause, le

FCAG avait déjà 4 essais en poche (0-28). Il faut dire qu'on avait vu que du «noir» sur le terrain de Rodrigo.

En seconde période, Auch a longtemps géré. Avec orgueil les Mauléonais ont crânement tenté leur chance

pour sauver l'honneur. Durant vingt minutes, Auch a tenu tête, a même tenté quelques contres, mais les

Souletins ont eux aussi résisté où les Gersois ont commis quelques fautes de main. Mais dans les vingt

dernières minutes, l'écart physique était devenu trop immense : Mauléon n'avait plus de carburant, quand

Auch avait encore de belles réserves. En treize minutes, Auch a inscrit quatre essais supplémentaires. A

présent , Auch va se préparer pour son match face à Nevers : enfin deux équipes de même catégorie qui vont

s'affronter, le vrai championnat d'Auch en quelque sorte.

Roland Pujo, le manager d'Auch , devait déclarer à l'issue des débats : «On s'était bien préparé pour ce

match contre une équipe de Mauléon dont on craignait la réaction. L'entame était importante, il ne fallait

surtout pas laisser entrer Mauléon dans la partie, c'est ce qu'on a réussi à faire. Nous avons été efficaces

durant le premier quart d'heure ce qui nous a rendu le match plus facile. En début de seconde mi-temps on a

commis trop de faute, de mauvais choix qui ont donné de munitions à Mauléon, notre défense nous a permis de

laisser le score vierge pour Mauléon et dans les dix dernières minutes nous avons pu dérouler car il y avait

beaucoup de fatigue du côté de Mauléon. Ce championnat est disproportionné, il faut comprendre Mauléon, il

ne faut surtout pas qu'ils soient abattus».

Page 12: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Mauléon 0 - Auch 56

MT : 28-0. 1 500 spectateurs. Arbitre : M. Charleroy (Ile de France).

Pour Auch : 8 E Griffoul (6e, 36ee et 80e+2), Ford (32e et 69e), Esteriola (3e), Kalo (75e) et Touton (78e),

8 T Griffoul.

MAULEON : Ascery ; Haristoy (Descazeaux 31e), Guiresse, Rosier, Guérin (Garicoix 71e) (o) Barbéraréna

(Suhit 48e) (m) Coupau ; A. Heguiaphal (Sallaberemborde 70e), Orabé, Montois ; Dunate (Récalt 62e),

Cazobon (cap) ; Aboïtiz (Chabannes 51e), Pocoréna (Lasa Arratibel 62e), Goyheneche (Arla 51e, Aboïtiz 71e).

Carton blanc : Montois (26e).Cartons jaunes : Pocoréna (40e).

AUCH : Griffoul; Kalo, André (Thierry 58e), Sourouille, Gaignard (o) Ford (m) Salobert (Ferrary 40) ;

Touton, Muagututia (Dastugue 73e), Medves (cap) ; Moore, Lacroix (Monto 55e); Lomidze (Kaikatsishvili 52e),

Esteriola (Hollet 51e), Rocca (Sicaud 52e).

Cartons jaunes : Moore (22e) et Esteriola (40e).

Saint-Nazaire - Vannes : 10-19 Vannes a tenu bon www.letelegramme.fr - 22 février 2016

Le pack vannetais a été dominateur. Ici, Christian Stoltz au service sous l'oeil de Thibault Lemonnier

et François Bourdel.

Ils sont venus, ils ont vu, ils ont vaincu (10-19). Les Vannetais, leaders incontestés de la poule, ont

dicté leur loi chez les Nazairiens, ne leur laissant pas le bonus défensif que leur adversaire convoitait

un instant.

Ce ne fut pas un grand match. Les derbys le sont rarement. Par contre, ils le sont souvent au niveau du

suspense. Vue ainsi, la seconde manche de ce face à face n'a rien eu à envier aux éditions précédentes. Ce fut

propre mais, d'un côté, très stéréotypé en première période avec une équipe s'appuyant beaucoup trop sur

les coups de pied de son stratège, Dorbeaux, et, en face, des Morbihannais un peu enlisés en touche et qui

voyaient leur potentiel physique uniquement récompensé sur les mêlées. Ce fut ainsi longtemps équilibré

jusqu'à ce que Cloustermans parvienne à inscrire son essai sur le coin gauche après avoir hérité d'un ballon de

Gougeon. La transformation arrivait à point nommé pour souligner, avec, dans la foulée, une pénalité de

Claverie, les bonnes intentions des Morbihannais.

Un moment de panique

Et, puis, il y eut une deuxième période avec une entame catastrophique des Morbihannais, vingt minutes où ils

furent ballottés.

Les Nazairiens en profitèrent, inscrivant un essai de pénalité signé Naude, plaqué sans ballon ce qui, avec la

transformation de Dorbeaux, leur permettait de revenir à trois points (10-13). A force de multiplier les

Page 13: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

temps de jeu mais sans résultat, le SNRLA finit par plier l'échine. La mêlée explosa. Un essai de pénalité

quand Naude balança en touche Deplenne n'aurait pas été un vol (69e). L'arbitre venait de siffler une

pénalité réussie deux minutes auparavant. Mais, à la 75e, quand le pilier gauche nazairien en remit une couche

sur l'effondrement de la mêlée, il était normal que l'excellent Claverie prive les Nazairiens d'un bonus qu'ils

auraient pourtant mérité. Jimenez « cravaté » eut ce point au bout de son pied à la 80e. Mais la balle refusa

les perches.

La fiche technique

Arbitre :

M. Courdin. 3.000 spectateurs.

SAINT-NAZAIRE. E. Naude (50e). T. Dorbeaux. P. Dorbeaux (24e). Carton jaune à Naude (69e).

VANNES. E. Cloustermans (27e). T. Claverie. P. Claverie (20e, 38e, 67e, 75e). Cartons blancs : Bourdorel

(34e), Lagidiosa (55e).

Victoire et bonus offensif pour l'USB contre La Seyne http://www.voixdelain.fr - Dimanche 21 février 2016 à 16h50 - Cyprien Dumas

Bourg s'impose La Seyne. © C. D.

Vingt minutes au début. Puis quinze minutes en fin de partie. Trente-cinq minutes ont suffi aux Bressans pour

signer leur douzième victoire de la saison, contre La Seyne (42 – 14). Au terme d’un match globalement

haché et poussif, les Violets s’emparent malgré tout du point de bonus offensif. Les hommes du président

Jean-Pierre Humbert ont notamment assis leur victoire au physique, après que La Seyne a joué à 13 contre 15

au début de la seconde période. La profondeur de banc a aussi fait la différence.

Dans cette rencontre, ce sont les locaux qui ouvrent les hostilités. La pénalité d’Arniaud, bien aidé par la

barre transversale, permet aux visiteurs de scorer sur leur première incursion dans le camp bressan (0-3,

6e). La réaction des locaux ne se fait pas attendre. A l’issue d’une mêlée remportée dans la moitié de terrain

adverse, Dupont va aplatir en coin (7-3, 9e). Les Violets pensent enfoncer le clou par l’intermédiaire du

revenant Vailloud (12-3, 16e), à la réception d’une passe au pied lumineuse de Moinot. Mais Ramoka réplique

aussitôt (12-8, 17e). La suite est nettement plus laborieuse. Chaque équipe bute sur des défenses bien

regroupées. Seul le coup de pied d’Arniaud (33e) répond à celui de Bourlon (29e). Le score à la mi-temps est

de 15-11.

Deux cartons jaunes à La Seyne

De retour sur le pré, l’US Bressane est rapidement pénalisée. Arniaud en profite, malgré les sifflets du

public, mécontent de la décision de l’arbitre Johann Lobregat (15-14, 45e). Le buteur bressan Bourlon enquille

dans la foulée trois nouveaux points (18-14, 47e). Les Burgiens évoluent ensuite à 15 contre 13, après que les

Varois récoltent deux cartons jaunes, attribués à Sourice (51e) et Saulekaleka (56e) pour jeux dangereux. Un

quart d’heure en supériorité numérique que les Violets ne bonifieront pas tout de suite. Cailleaud inscrit le

troisième essai violet à la 66e minute (23-14) et Dupont met les Bressans dans le bonus offensif (30-14, 70e).

Le cinquième essai, de pénalité, vient entériner le bonheur violet (37-14). Avant que Stott ne clôture le

festival de fin de rencontre (42 – 14). Une large victoire, légèrement en trompe-l’oeil.

Page 14: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Fiche technique

Pour La Seyne :

Pénalités de Arniaud 6e, 33e, 45e.

Essai de Ramoka 17e.

Cartons jaunes à Sourice 51e , Saulekaleka 56e.

Pour USB :

Pénalités de Bourlon 29e , 47e.

Essais de Dupont 9e, 70e , de Vailloud 16e , de Cailleaud 66e , de pénalité 78e, de Stott 80e.

Transformations de Bourlon 16e , 66e , 70e , de Maiquez 79e.

Rugby - Fédérale 1 : la 13e journée en un coup d'oeil http://www.sudouest.fr - Publié le 21/02/2016 . Mis à jour à 18h42 par SudOuest.fr

Le SAXV a dominé Valence d'Agen à domicile © Lacaud Anne

Sale journée pour les clubs basques, Mauléon et Anglet, qui s’inclinent logiquement. Bonne opération de

Tyrosse en déplacement à Bobigny. Langon se défait de Bergerac

Groupe 1 :

Hier : Bobigny 13 - 23 Tyrosse

Terminé : (1E) Anglet 19 - 41 Massy (5E)

Terminé : Graulhet 9 - 16 Cognac

Terminé : (2E) Soyaux-Angoulême 25 - 5 Valence d'Agen (1E)

Au stade Saint-Jean, Anglet a cru au miracle. Après une bonne première mi-temps et un carton rouge

assigné au Massicois Delage, les Angloys ont craqué en milieu de seconde période pour finalement s'incliner.

Cette nouvelle défaite des Basques profite aux Cognaçais, vainqueurs de Graulhet, qui sortent de la zone

de relégation. Tyrosse revient avec 4 points de Bobigny et conforte sa troisième place du groupe à bonne

distance du poursuivant, Lavaur. Le SAXV remporte une victoire logique contre Valence d'Agen et continue

de talonner Massy au classement.

>> Le classement

Page 15: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Groupe 2 :

Hier : Limoges 28 - 15 Saint-Médard

Terminé : (1E) Libourne 22 - 30 Rouen (3E)

Terminé : Lille 13 - 6 Tulle

Terminé : Saint-Nazaire 10 - 19 Vannes

Terminé : (1E) Langon 26 - 20 Bergerac (2E)

Les clubs girondins n'ont pas brillé en cette 13e journée, à l'exception de Langon qui a su se tirer des

griffes Bergeracoises en fin de seconde période. Libourne a été malmené par Rouen et s'incline à domicile.

Saint-Médard revient bredouille de Limoges et voit ses chances de qualifications s'éloigner.

>> Le classement

Groupe 3 :

Terminé : Mauléon 0 - 56 Auch (8E)

Terminé : (10E) Nevers 66 - 14 Rodez (2E)

Terminé : Castanet 23 - 16 Agde

Terminé : Bagnères 16 - 13 Blagnac

Terminé : Lobez Samatan 16 - 23 Oloron

Les Mauléonais, accumulant les déboires et blessures, n'ont eu aucune chance face au dauphin auscitain. Avec

4 essais encaissés et 0 points marqués, les carottes étaient déjà cuites pour les Basques à la mi-temps. Après

la déroute du mois de Janvier face à Nevers, c'est une nouvelle et rude déconvenue pour le SAM dans une

saison pour le moins compliquée. Le voisin oloronais s'en sort mieux en ramenant 4 points de Lombez

Samatan.

>> Le classement

Le SA XV chante sous la pluie http://www.sudouest.fr - Publié le 20/02/2016 . Mis à jour le par Georges Lannessans

Pilet, qui une fois n’est pas coutume, prendra place sur le banc, peut tirer la langue d’un air moqueur :

« son » SA XV est sur le point de valider sa qualification pour la phase d’accession. © A. L.

Leader des leaders de la division, le SA XV a fait fi de conditions d’entraînement délicates pour mieux

préparer ce nouveau match crucial.

Le vent, la pluie et la grisaille n'ont pas vraiment eu de prise sur le moral des troupes. D'un point de vue

physique en revanche, le staff angoumoisin a dû composer avec les caprices de dame météo. « Mais cela a dû

Page 16: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

être la même chose pour tous les autres », relativise un Renaud Gourdon trop satisfait du rendement de son

groupe, pour s'appesantir sur ses conditions d'entraînement.

« Malgré nos petits soucis, tout s'est passé dans la bonne humeur, retient le technicien. On a travaillé en

salle la plupart du temps, en conservant cet esprit ludique. Les gars y ont adhéré et sont restés sérieux et

investis. »

Comme ce fut déjà le cas lors de leur dernière sortie à Graulhet (victoire 0-16), en dépit de conditions

franchement dantesques. Une belle habitude entretenue grâce à une défense toujours aussi hermétique (la

meilleure de Fédérale 1), et par une faculté d'adaptation aux conditions de jeu révélatrice du QI rugby de ce

SA XV-là.

Quasiment qualifiés

En terre tarnaise, les Charentais ont donc prouvé que les vertus de combat, de patience et de gestion, se

substituaient aisément au jeu flamboyant fréquemment proposé par les hommes de Gourdon. « C'est le genre

de match qu'il faut savoir gagner, estime l'ex-technicien angérien. On a été obligé de proposer un jeu

minimaliste, tout en gardant en tête cette notion d'efficacité. On a trouvé les solutions, même si on aurait

aimé prendre un point de plus. » Pas de bonus, mais la quasi-certitude de terminer parmi les six premiers des

huit candidats déclarés à l'accession (les deux derniers, Aubenas et Romans, pointent respectivement à 14 et

31 points du SA XV). Mais comme l'appétit vient en mangeant, et que les Charentais assoient leur rang de

leader de la division semaine après semaine, tout autre issue qu'une place parmi les deux premiers (synonyme

de qualification directe pour les finales d'accession), serait perçue comme un échec. « Tant qu'on n'a pas les

deux pieds en phase d'accession, on ne peut pas débrayer, martèle le technicien angoumoisin. Et tant qu'on

est dans la course aux deux premières places, on ne peut pas décélérer. Désormais, on est dans le sprint

final. »

Ce qui tombe plutôt bien pour un SA XV quasiment au complet au meilleur des moments. « Depuis qu'il n'y a

plus de blessés, on ne joue plus », ironise Renaud Gourdon, qui comptera sur les retours de Sutiashvili et

Labadie, tandis que Daures et Krüger reprendront avec la réserve. Ric, Gillot et El-Jaï seront en revanche

indisponibles pour cette réception.

Neuf changements

Qu'importe, puisque le SA XV devrait présenter une équipe toujours aussi compétitive malgré les neuf

changements effectués par rapport au match de Graulhet (Bousquet, Le Guen, Malafosse, Solofuti, Labadie,

Cariat, Roger, Lescure et Wieprecht rentrent, El-Jaï, Paquet, Wognitsch, Laulhé, Larrieu, Larroque, Chabat,

Laforgue, Pilet sortent). Vous avez dit interchangeables ? La largeur de banc d'un SA XV au complet, est

aussi l'une des clés de sa réussite. « J'ai des garçons frais qui ont faim de matches, se félicite Renaud

Gourdon. L'ennui, c'est qu'avec deux journées par mois, on ne peut plus vraiment faire d'essais. C'est en cela

que l'annulation du match amical face à Auch, la semaine passée, est dommageable. » Demain face à Valence,

la rencontre aura en revanche bien lieu. L'occasion de se jauger, face à une formation, qui mine de rien, n'a

plus perdu depuis mi-novembre. « C'est une équipe dangereuse à prendre très au sérieux, prévient Gourdon.

Au match aller, on l'emporte sur un exploit individuel à la dernière minute. Leur pack est conquérant et

agressif, et derrière, ils ont beaucoup de pattes, d'expérience, et d'éléments tranchants. »

Suffisant, pour faire sauter le verrou angoumoisin ? Rien n'est moins sûr… « C'est vrai que notre défense,

c'est notre fonds de commerce, admet Gourdon. C'est l'un des secteurs où l'on doit se montrer performant

si l'on veut aller loin, au même titre que la conquête, la discipline, et l'efficacité dans les zones de marque.

Nous sommes améliorables sur tous ces points, nous n'avons aucun domaine dans lesquels nous relâcher, et

nous pouvons encore largement progresser en touche ou en mêlée fermée. » Et dire que le meilleur reste sans

doute à venir…

Page 17: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Les «photographes» du SA XV font causer http://www.charentelibre.fr – 19/02/2016 - Par charentelibre.fr, Il y a 3 heures .

Romain Chabat et Damien Larrieu font partie des 17 joueurs du SA XV ayant comme revenus

complémentaires des activités photographiques liées à leur droit à l'image.

L’affaire, à considérer qu’il y en ait une, fait des remous sur les sites spécialisés depuis la fin de la semaine

dernière et Midi Olympique en a même fait une brève hier dans ses colonnes.

En cause, 17 joueurs du SA XV ayant créé en juillet 2014 et juillet 2015 des sociétés avec le statut d’auto-

entrepreneur portant comme mention «activités photographiques».

Explication du co-président en charge du sportif Didier Pitcho: «Ce ne sont pas des photographes. En fait, il s’agit de l’exploitation de leur propre droit à l’image. Hors comme la nomenclature n’existe pas, ils ont opté pour ce qui se rapprochait le plus. Après, si les joueurs se font des compléments de revenus, ce n’est pas mon problème et aucune somme d’argent ne part du club pour rémunérer leur activité complémentaire. Je leur demande juste de payer leurs charges et leurs impôts. Tout cela est parfaitement légal et la DNACG, qui en est informée, a indiqué «RAS» sur son rapport. Nos comptes sont excellents, on est plus que clean mais il y a toujours des gens mal intentionnés qui cherchent à nous nuire...»

Page 18: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Page 19: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Page 20: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Liquidation judiciaire prononcée : l’ASRCC s’est bel et bien fini http://www.info-chalon.com - Publié le 19 Février 2016 à 07:54 - Jean-Claude Reynaud

Une page se tourne pour le rugby chalonnais, le vieux « Racing », devenu en 2010 l’Association Sportive du

Racing Club Chalonnais (ASRCC) a été placé et jugé en liquidation judiciaire, SANS poursuite d’activité, par

jugement rendu par le Tribunal de Grande Instance de Chalon-sur-Saône en date du 16 février 2016.

Fin d’une longue et glorieuse Histoire du rugby chalonnais ayant débuté en …. 1899 !

Le rugby cependant devrait continuer avec la création d’un nouveau club, le Rugby Tango Chalonnais (RTC) qui

fera partie pour la saison 2016-2017 d’une division régionale en fonction de la décision prise par le Comité

Régional de Bourgogne en juin ou juillet 2016.

En attendant les équipes de jeunes (Cadets et Juniors) ainsi que l’école de rugby continuent et terminent la

saison 2015-2016 en ce qui concerne leurs championnats respectifs ou les Tournois auxquels ils étaient

inscrits et ce sous les couleurs du nouveau club.

Anglet, « principal rival » http://www.sudouest.fr - Publié le 19/02/2016 . Mis à jour le par Georges Lannessans

Graulhet - Cognac Avant le match de dimanche face à l’USC, Benoît Bellot, l’entraîneur graulhétois,

estime que le calendrier des Cognaçais leur confère un avantage dans la course au maintien

Une pression similaire, pèse sur les épaules graulhétoises et cognaçaises. À 48 heures d'un rendez-vous

crucial pour le maintien en Fédérale 1, l'entraîneur du SCG Benoît Bellot expose les enjeux d'un match dont le

vainqueur aura fait un grand pas pour assurer son avenir en Fédérale 1.

« Sud Ouest ». Votre dernière défaite, concédée face au SA XV à domicile (0-16), est-elle digérée

?

Benoît Bellot. Avec le SA XV, on savait qu'on ne jouait pas dans la même cour. Ils ont 33 contrats pros, et

s'entraînent deux fois par jour, alors que pour nous, c'est deux à trois fois par semaine. Je n'ai rien à

reprocher aux joueurs. Les gars ont tout fait pour essayer de rivaliser. Ce qu'ils ont su faire pendant un

temps, avant de craquer en fin de match. On est tombé face à plus fort. Pour moi, le SA XV est légèrement

au-dessus de Massy. Ils tournent bien et je pense qu'avec Nevers, ils ne seront pas loin de la Pro D2.

Ce qui n'est pas le cas de Cognac, que vous rencontrez ce week-end…

On sait très bien que les deux équipes n'ont plus beaucoup de jokers. Je pense qu'au niveau du maintien,

notre concurrent le plus direct reste Anglet. Car l'USC a l'avantage du calendrier. Ils ont déjà joué les gros.

Si on bat Cognac, on fera un grand pas vers le maintien, même si je pense qu'on aura besoin de deux victoires

pour assurer cet objectif. Face à Cognac, on devrait avoir droit à un match serré. On connaît leurs qualités.

Quel souvenir conservez-vous du match aller, perdu 33-16 au Parc des Sports le 27 septembre dernier

?

On fait une très bonne première mi-temps. Cognac sortait d'un mauvais début de saison, et on les laisse dans

leurs doutes en menant 0-9 à la pause. Mais ensuite, on craque complètement et on prend trois essais en

seconde période. À la sortie, on nourrit un gros sentiment de frustration. C'est dommage car Cognac avait

fait 40 premières minutes très moyennes. Puis ils ont repris confiance et se sont véritablement lancés.

Quelle sera la clé du match de dimanche face à l'USC ?

Il va déjà falloir rivaliser devant, car Cognac possède un bon paquet d'avants. Dans mes souvenirs, ils avaient

également deux très bons centres qui nous avaient fait mal. Après, il y a pas mal de variables, comme le

temps, ou l'état du terrain. En tout état de cause, on sait que ça ne sera pas facile. C'est un gros match à

jouer, avec beaucoup d'enjeu et de pression. C'est pour ce genre de match que l'on joue au rugby.

Page 21: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Quel regard portez-vous sur l'imbroglio chalonnais, sur l'immobilisme fédéral, et sur l'opacité du

classement ?

On a pris pour habitude de ne pas s'occuper des autres. Nous, notre ambition, c'est de se sauver

sportivement. On a un très petit budget et c'est vraiment compliqué de rivaliser avec des clubs qui sont de

plus en plus professionnels. On s'est déjà sauvé une fois ou deux sur tapis vert, comme ce fut le cas l'année

dernière. Du coup, on veut mettre un point d'honneur à ne pas dépendre du forfait de Chalon. On veut exister

de par nous-mêmes. Ce qui est encore possible, puisque sur les cinq matches qu'il nous reste, on en a trois à la

maison. On a encore notre destin en mains.

Laurent : « On s’est fait voler » http://www.sudouest.fr - Publié le 19/02/2016 . Mis à jour le par Mejdaline Mhiri

« On l’a toujours en travers. On ressent de l’amertume », dit Olivier Laurent au sujet du match aller.

© photo archives Arnaud Loth

Le match aller reste en travers de la gorge du technicien valencien.

Du côté de Valence-d'Agen, la plaie du match aller ne s'est pas tout à fait refermée. En septembre, le SA XV

y avait arraché l'un de ses succès les plus compliqués de l'année (11-16). La faute à de surprenants

Valenciens, ayant redressé la barre de manière spectaculaire après un début de saison moribond, en

prolongeant leur invincibilité depuis le mois de novembre. L'entraîneur Olivier Laurent revient sur les secrets

de cette réussite.

« Sud Ouest ». Vous n'avez plus perdu depuis novembre. Le capital confiance doit être au plus haut…

Olivier Laurent. Notre seule certitude, c'est qu'on arrive sans pression. Ou plutôt celle de ne pas être

ridicule et de faire un bon match. On ne veut pas prendre 50 points. Nous sommes sur une bonne dynamique,

certes, mais on nous avait sorti la même rengaine en septembre quand on était quatrième. Quelques semaines

plus tard, on était neuvième. Les grands analystes du rugby, qu'il y a partout dans les tribunes et les médias,

étaient passés de « génial » à « catastrophique ».

Au vu de votre série, vos objectifs ont-ils évolué ?

On a toujours l'objectif de finir à la huitième place. Nicolas Vial-Pailler (l'autre entraîneur, NDLR) et moi-

même avons pris ce groupe avec l'objectif de le maintenir à ce niveau. Le groupe est jeune donc on sait que ça

va être dur contre le SA XV. Mais surtout, on affronte Graulhet et Cognac les week-ends suivants. Si l'on

gagne, cela nous permettra d'assurer le maintien. Quand on se sera battu sur ces matchs, on comptera les

points et on verra s'il y a de la place pour aller chercher une qualification.

Cela veut-il dire que vous allez faire l'impasse à Chanzy ?

C'est mal nous connaître, ce serait de la suffisance. On ne va pas se préserver, mais mener le combat. C'est

l'état d'esprit qui est le mien et c'est ce que j'essaie de transmettre aux joueurs. Cela a été facile, ils l'ont

déjà cet état d'esprit. Les 23 qui seront alignés dimanche vont livrer bataille. Ils ne seront pas dans la

gestion de l'effort.

Page 22: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Que retenez-vous du match aller, perdu 11-16 à domicile ?

Pour nous, clairement, on s'est fait voler. On a joué notre rugby et Angoulême a fait de même. Mais l'arbitre

nous a volés. Un essai que l'on marque et qui est légitime nous avait été refusé. On prend quatre cartons et

Angoulême n'en prend aucun. Attention, je ne remets pas du tout en cause la qualité du SA XV. On a entendu

qu'on avait fait un match de voyous. Moi, j'ai vu 46 joueurs jouer avec leurs atouts. La rentrée d'Ayestaran

nous avait fait beaucoup de mal. On l'a toujours en travers. On ressent de l'amertume.

Quelle sera la clé du match de dimanche ?

Il faudra rester debout face à ces mecs-là, puis mettre de la densité physique et de la qualité pendant 80

minutes. On sait qu'ils sont forts, notamment sur le jeu statique, qu'ils sont costauds sur la mêlée fermée. Et

t'as beau t'accrocher en mêlée, le courage ne fait pas tout. On veut être fier de notre maillot.

Que vous manque-t-il pour vous payer un « gros » ?

Il nous manque beaucoup d'argent ! Avec beaucoup d'argent, je pourrais m'acheter beaucoup de bons joueurs

avec lesquels battre Massy et Angoulême. Plus sérieusement, il nous manque de la densité, de la quantité dans

la qualité. À Massy, on prend 50 points. Vous savez, entre autres, pourquoi ? Il y a la Grande fête du cirque à

Valence-d'Agen. Et ce jour-là, cinq de mes joueurs qui travaillent à la mairie étaient en train de monter le

cirque. Dans ce sport, on n'écrit pas une histoire grâce à un budget. Et c'est pour ça qu'on aime le rugby. On

peut arriver à renverser des montagnes.

Quel est l'état de vos troupes ?

Jusqu'à présent, on a le groupe type. Nous avons quelques incertitudes, mais on n'est pas vraiment diminués.

Nous, on n'a pas de garçons très au-dessus ou en dessous. Le groupe est homogène. On ne prendra pas de

risque puisque Graulhet reste notre priorité.

Bastien Lacombe, une valeur sûre http://www.ladepeche.fr - Publié le 15/02/2016 à 07:52 - par La Dépêche du Midi

Bastien Lacombe a du feu dans les jambes. / Photo DDM Michel Bony.

La semaine prochaine les clubs de fédérale 1 vont reprendre leur parcours. Pour les Valenciens ce sera un

déplacement compliqué à Soyaux-Angoulême. Le groupe d'Olivier Laurent et Nicolas Vial-Pailler se prépare

pour cette échéance. Parmi les garçons qui réalisent un bon championnat, Bastien Lacombe, l'ailier des «ciel

et blanc» a connu depuis pas mal de temps des problèmes de blessures. Arrivé, voisin agenais, à l'Avenir

Valencien il y a trois saisons, il a de qui tenir : fils de Bernard, brillant ailier agenais plusieurs fois

international qui a fait les beaux jours du SUA. Aujourd'hui, il se sent bien sous ses nouvelles couleurs et

renaît et éclate au grand jour. «Oui après plusieurs saisons avec des blessures dont une, la saison ou je suis

arrivé (une hernie discale), ce fut très compliqué. J'ai eu dernièrement un problème avec l'épaule mais

maintenant ça se passe bien. Côté jeu, je me régale, il y a un bon mélange entre «anciens» et nouveaux, et la

mayonnaise est en train de prendre. De plus nous travaillons bien avec «Nico» Vial-Pailler», il est très

pointilleux sur le détail, la position, la passe, le raffut, quelle position avoir au contact, rien ne lui échappe et

il nous donne la solution.»

Page 23: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Quand on demande à Bastien quel est l'objectif de cette deuxième partie de la saison, c'est vraiment clair

dans sa tête : «C'est la qualif ! On ne se le dit pas encore ouvertement mais nous le pensons tous. Je pense

que le maintien est acquis, à moins d'une catastrophe. Nous avons un groupe et ça se passe super bien avec

Olivier Laurent et Nicolas Vial-Pailler. Ils ont un très bon projet de jeu et se complètent bien».

Cette deuxième phase débute bien pour l'ailier valencien.

Des qualités de finisseurs

Son entraîneur est satisfait : «Il s'investit beaucoup et j'aime cela. Cette année il a connu des blessures, au

stage, puis face à Anglet et avant Graulhet également. Après le match à Cognac il a retrouvé toutes ses

sensations et capacités, il a enchaîné les rencontres. Ce que j'aime chez lui, c'est cette force qu'il a dans les

duels, qu'ils soient offensifs ou défensifs. Il possède également des qualités de finisseurs, même face à

plusieurs adversaires. Il est très fort également sur les contacts. Sa technique avec le ballon est très

intéressante, il ne subit pas, cela lui est propre. Bastien, on le sent bien, a envie de progresser et avec un tel

état d'esprit il va y arriver».

Match de préparation gagné

À Bergerac, vendredi soir : l'Avenir valencien a battu Bergerac 33 à 21.

Le groupe valencien : Nerocan, Khanfous, Soulies, Mazet, Aisaké, Thuery (cap), Anania, Fioretti, Dulay,

Avezou, Boropert, Ancelin, Furini, Lacombe B, Borderies Benjamin.

Remplaçants : Flanquart, Grafouillères, Gaston, Gorry, Daniaud, Benoit Borderies, Fresneda, Taeae.

Absents (repos ou sélections) : Ben Amor, Kbaier, Gorcioaia, Julien Lacombe, Aké, Lafitte, Pollen.

Au cœur de la mêlée http://www.sudouest.fr - Publié le 05/02/2016 . Mis à jour le par Victor Paquet

La mêlée est une phase de conquête qui demande puissance et technicité. © PHOTO Fabien Belloli

Particulièrement technique, cette phase de jeu est peu maîtrisée par le grand public. Victor Paquet,

talonneur au SA XV, et donc spécialiste de la question, livre ici quelques clés de décryptage.

IL est vrai qu'il est compliqué de comprendre la mêlée lorsqu'on n'a pas été, au moins une fois dans sa

carrière, au cœur de celle-ci. Différentes clés existent dans cette phase de jeu commune « aux gros ».

L'aspect physique est primordial devant la technicité que celle-ci comporte. Mais,'aspect psychologique à une

part toute aussi importante.

À savoir qu'une mêlée est ordonnée quand un joueur commet un en-avant, ou quand le ballon est considéré

comme « mort » par l'homme au sifflet. Puis les premières lignes (n° 1,2,3), deuxièmes lignes (n° 4,5) et les

troisièmes lignes (6,7,8) de chaque camp forment une mêlée et se disputent le ballon sur la poussée. Elle

permet le gain du ballon ou l'obtention de pénalités et permet de lancer le jeu d'une phase arrêtée.

Page 24: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Les aspects techniques

Pour les fins connaisseurs, la mêlée est bien plus qu'une rampe de lancement. En effet, c'est plus technique

qu'on peut le penser. Les plus vicieux peuvent user de coups de poings à travers la mêlée pour déstabiliser le

talonneur, qui a les deux bras pris par ses liaisons avec les piliers. En Fédérale 1, il nous arrive parfois de

ressortir avec le faciès touché par un de ces partisans du marron. Chose moins commune dans les catégories

jeunes nationales ou même en Top 14 ou Pro D2, c'est plus propre et loyal.

Une mêlée ne s'improvise pas. Elle se travaille, chaque semaine, en fonction du pack que l'on va rencontrer.

C'est un affrontement de deux packs avoisinant la tonne. Deux forces s'opposent. La nuque, le cou, la

poitrine, les jambes sont les muscles les plus sollicités et ceux que l'on doit travailler davantage. Si ce n'est

pas le cas nous sommes amenés à avoir de gros problèmes physiques et moteurs. Après un match, les

massages à l'huile sont nécessaires et obligatoires sur ces parties du corps, par un kiné ou par une fille

d'ailleurs. La coordination et la technique entre premières et secondes lignes sont indéniables. Cette phase

de jeu est une éternelle remise en question.

Importance psychologique Pour chaque équipe, quel que soit le niveau dans lequel elle évolue, avoir une mêlée

dominatrice est un réel avantage. En effet, quelque part, lorsqu'on gagne un ballon sur introduction adverse,

on prend clairement un avantage psychologique. C'est une lutte collective et ordonnée pour le gain de la balle.

Le mental est clairement très important avec le combat pour cette phase de jeu.

La mêlée est le baromètre physique d'une équipe, d'un paquet d'avants, et peut avoir une répercussion sur le

mental de l'ensemble du collectif. La confiance de son partenaire est nécessaire pour dominer son adversaire

direct. Les trois-quarts sont fiers lorsque leurs gros prennent le dessus. Quelques premières lignes adorent

chambrer leur adversaire direct lorsqu'ils prennent le dessus sur eux.

L'évolution de la mêlée

Il y a vingt ans ou plus, la mêlée était encore plus rude. Les premières lignes étaient les forces brutes des

équipes. La perte du ballon était clairement une excuse pour provoquer une bagarre, et certains s'en

réjouissaient. Les commandements étaient totalement différents, et ils ont été revus car il y a eu de

nombreux pépins. Souvent, les piliers étaient des paysans, fermiers, réels golgotes, capables de concentrer

et de contenir beaucoup de forces.

Aujourd'hui on en demande davantage aux premières lignes, ils ont une réelle capacité à se déplacer, à faire

bon usage lorsqu'ils se retrouvent balle en main. Ce qu'on ne leur demandait pas auparavant. Au niveau

international, maintenant la mêlée est bien moins importante qu'elle a pu l'être. En France, c'est notre

marque de fabrique dans les différentes divisions, on n'y attache énormément d'importance, ce qui n'est pas

le cas dans l'hémisphère Sud.

Rugby : la bonne opération de l'USAL http://www.lepopulaire.fr/ - - Eric ROGER - 06/02/16 - 20h12

USAL, Langon - Eric ROGER

Page 25: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

L'USAL a réalisé une belle mise au(x) point(s) en remportant son match en retard de la 10e journée à Langon

(35-27). Les Limougeauds, menés de neuf points à la pause (20-11), en difficultés en conquête et sur les

ballons portés girondins, les Limougeauds ont sur faire le dos rond avant de renverser la tendance au retour

des vestiaires.

A la faveur d'un 17-0 en l'espace d'un quart d'heure (20-28, 56e), l'USAL reprit la direction des opérations

avant d'asseoir son succès dans les dernières secondes sur un essai de pénalité, le quatrième de la soirée

pour les Limougeauds (Veyssière, Leite et Gervais).

Avec ce succès, les troupes de Nicolas Escouteloup et Sébastien Bonnet demeurent invaincues à l'extérieur

(cinq victoires, un nul) et s'emparent de la 2e place de la poule.

Prochain rendez-vous pour l'USAL : samedi 20 février à Beaublanc contre Saint-Médard-en-Jalles.

Deux Massicois avec l’équipe de France des moins de 20 ans http://www.le-republicain.fr - Par Aymeric Fourel - 5 février 2016

Elyes El Ansari (à gauche) et Gabriel N'Gandebe entourent Judicaël Cancoriet, ex-Massicois désormais

à Clermont.

D’année en année, la présence des jeunes du RC Massy-Essonne dans les différentes équipes de France ne

cesse d’augmenter. En 2015, ils étaient treize, répartis entre les moins de 16 ans et les moins de 20 ans. Un

record. Si celui-ci sera « difficile à battre cette année », selon Morgan Champagne, le directeur sportif du

RCME, cinq Massicois ont déjà été appelés dans les sélections nationales jeunes. Samedi dernier à

Strasbourg, Pierre-Henry Azagoh, Cameron Woki et Julien Delbouis ont disputé un match avec les moins de

18 ans contre l’Italie (13-13).

Vendredi soir (21h) à Nevers, Gabriel N’Gandebe et Elyes El Ansari affronteront l’Italie avec les moins de 20

ans lors de la 1re journée du Tournoi des VI Nations. Surclassés pour ce match, les deux joueurs ont certes

profité des forfaits sur blessure de plusieurs titulaires mais « ils ont su saisir leur chance de par leur

comportement lors des différents stages de pôle ou dans les sélections précédentes », indique Thomas

Lièvremont, le nouveau manager des moins de 20 ans. Champion d’Europe avec les U18 l’an dernier, El Ansari a

depuis prouvé qu’il avait le niveau comme pilier, disputant trois matchs avec l’équipe première du RCME cette

saison. Quant à N’Gandebe, petit ailier rapide, il a tapé dans l’œil des sélectionneurs avec les U19 début

janvier contre l’Italie en inscrivant notamment un essai (17-14). « C’était ma première sélection nationale »,

précise le Massicois, également international à VII avec les U18. Titulaire avec les moins de 20 ans vendredi,

il espère « rééditer la même performance sans se mettre trop pression ».

Page 26: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Bourg en Bresse : Un stade en partage Midi Olympique - 05 fév 2016 - 11:31 par S. F.

Pionnier en France à haut niveau, le stade Marcel-Verchère, théâtre du match France - Italie demain pour le

compte du Tournoi des 6 Nations féminin, accueille des footballeurs et l’US bressane.

Le stade Marcel-Verchère à Bourg-en-Bresse connaît les cadences infernales. Avant d’accueillir la rencontre

France — Italie prévue demain soir à 21 heures, il a vu deux matchs se dérouler ces six derniers jours.

Dimanche dernier, à 15 heures, l’US bressane a reçu le Roc-La Voulte-Valence (27-6) et mardi dernier, à 21

heures, le club de football, qui évolue en Ligue 2, a accueilli Tours (0-2). Depuis le début de saison, les deux

clubs se partagent en effet le stade Marcel-Verchère. Après la montée du club de football en Ligue 2 au

printemps dernier, la ville et l’agglomération de Bourg-en-Bresse a en effet choisi de mutualiser le stade et

de faire cohabiter rugbymen et footballeurs. « Pour y parvenir, il fallait une pelouse remarquable, et elle

l’est, se réjouit le président de Bourg-en-Bresse Agglomération et premier adjoint au maire de la ville, Michel

Fontaine. Il fallait installer un système de chauffage et un nouvel arrosage notamment. C’est un

investissement coûteux, de l’ordre d’un million deux cent mille euros. »

Médiation

Cette pelouse naturelle, plantée sur un substrat artificiel est soigneusement entretenue après chaque match

et les craintes liées à la multiplication des matchs ont vite été dissipées. Mais les efforts ne portent pas

seulement sur le rectangle vert. Pour que la mutualisation du stade porte ses fruits, il fallait également faire

comprendre aux acteurs l’intérêt à cohabiter. Devenue propriétaire du stade au 1er septembre, comme l’est

d’autres bâtiments, à usage événementiel (Équinoxe, Ainterexpo) l’Agglomération a mis en place une médiation

pour faciliter les échanges entre les dirigeants, les staffs, les joueurs et les bénévoles de chaque club. Une

réunion tripartite est organisée chaque semaine pour organiser la vie quotidienne et prévenir les éventuels

problèmes. Club résident du stade, où il a toujours ses locaux administratifs, sa salle de musculation et ses

lieux de vie, l’US bressane doit céder un peu de ses prérogatives mais s’y retrouve. « L’US bressane était,

entre guillemets chez elle et reconnaît avoir dû faire un effort, explique Michel Fontaine. Mais le club de

football est resté chez lui. C’est l’événement, le match, qui se déroule à Marcel-Verchère. »

Et si l’USB a gagné une belle pelouse, sa patience devrait bientôt être récompensée. À l’étude cette année,

des travaux d’aménagement pour les vestiaires et l’accueil du public devrait démarrer en 2017. Même

partagé, il aura alors un bel outil pour espérer retrouver le Pro D2 et faire aussi bien que ses collègues

bressans du basket et du football, déjà présents dans l’antichambre de l’élite.

Page 27: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Chambéry : faut pas gâcher ! https://www.midi-olympique.fr - Nicolas Zanardi05 fév 2016 - 11:30

Privés de possibilité d’accession en Pro D2, les Savoyards chercheront à se rapprocher d’une place de numéro

un national dans l’optique de la phase finale du Jean-Prat en recevant des Mâconnais tout juste sortis de la

zone de relégation.

Demi-finaliste malheureux dans la lutte pour l’accession au Pro D2 la saison dernière (le Soc n’avait cédé que

dans les dernières minutes de la demi-finale retour à Aix-en-Provence, faute d’avoir su tuer la confrontation

au match aller), les Savoyards ne font pas partie des six « élus » susceptibles de disputer la phase finale à

six pour intégrer le monde professionnel. La raison ? Un manque dans le cahier des charges édicté par la FFR,

qui concernait le centre de formation. « « C’est bien que la FFR anticipe certaines exigences pour les clubs

amenés à monter, nous confiait voilà quelques semaines le manager Michel Ringeval. Mais le problème cette

année a résidé au niveau du timing, puisque ce cahier des charges a été livré en avril, et stipulait qu’il fallait

un centre de formation labellisé pour le mois de juin… Le nôtre ne va pas tarder à l’être, mais en attendant,

nous ne faisons pas partie des candidats à la montée cette année. »

Ringeval : « Le titre de champion constitue un bel objectif »

De quoi créer une certaine frustration, et donc une démobilisation chez les joueurs ? N’allez surtout pas le

croire ! « L’objectif d’un titre de champion de France demeure une belle chose, quand bien même le calendrier

manque de cohérence. » De fait, l’objectif actuel des Chambériens consiste à terminer dans les deux

premiers nationaux, afin de bénéficier du meilleur tableau possible pour les futures phases finales.

Impossible ? Cela le serait, bien sûr, si Massy, Soyaux-Angoulême, Vannes, Nevers, Auch ou Bourg-en-Bresse

n’étaient pas engagés dans la course à la montée… Reste que, derrière ces équipes, Chambéry fait plus que

jamais figure de prétendant pour le Jean-Prat. Une raison supplémentaire de soigner ce match en retard

contre Mâcon afin d’atteindre les 46, voire 47 points, et prendre une petite avance sur Tyrosse, Lille et bien

sûr Aubenas, qui effectuera dans le même temps un déplacement périlleux à Strasbourg. Et quand bien même

ces derniers seraient tentés de commettre un péché d’orgueil, il suffira de leur rappeler que ces derniers

sortent d’une prestation poussive contre Strasbourg (quand bien même couronnée du bonus offensif) et

surtout que les Mâconnais, qui viennent tout juste de vaincre Romans à domicile (une contre-performance des

Drômois qui a coûté dans la semaine son poste à Olivier Nier), se déplaceront sans pression aucune. Ce qui ne

les rend que plus dangereux...

Page 28: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

CRISE RUGBY CHALON - Adieu ASRCC ... Bonjour Rugby

Tango Chalonnais ! http://www.info-chalon.com - Publié le 02 Février 2016 à 06:02 - Laurent GUILLAUMÉ

Plus de 300 personnes se sont rendues ce lundi soir pour la réunion de crise au sein de l'ASRCC. Une réunion

impulsée par la volonté municipale et qui s'est déroulée dans une ambiance apaisée et constructive. Les

explications d'info-chalon.com.

Rarement la grande salle de l'Espace Jean Zay n'aura été aussi pleine de toute évidence ! Un signe

encourageant sur la volonté des Chalonnais à sauver le rugby à Chalon sur Saône. Un message dans la droite

ligne des propos tenus quelques minutes plus tard par Gilles Platret, Sébastien Martin et Jean-François

Contant, qui ont tenu à donner des signes d'apaisement dans le dossier de l'ASRCC.

Une seule priorité... sauver le rugby et les jeunes

"La menace est réelle de voir disparaître le rugby à Chalon sur Saône". C'est par ses mots que le maire de

Chalon a ouvert l'assemblée qui s'est tenue ce lundi soir à Jean Zay. Dans un silence religieux, parents,

joueurs, bénévoles ou tout simplement amoureux du rugby attendaient la position de ce soir afin de se

positionner sur le reste. "La situation est dramatique, il faut le dire. L'engagement acté par nos collectivités

a été fait en confiance. C'est cette confiance qui a été rompu. L'image de Chalon a été sali alors que nous

avions placé notre confiance. En juin 2015, c'est un bilan en quasi équilibre qui nous avait été présenté alors

que quatre moi plus tard nous étions trompés. Tout le monde est à terre face à cette cavalerie budgétaire

mais il nous appartient de sortir par le haut et de remettre le rugby sur le stade à Chalon sur Saône et la

ville de Chalon est prête à s'engager à vos côtés". Pour autant, Gilles Platret a martelé l'importance

"d'identifier les responsabilités de cette situation. Elles seront établies".

Le Grand Chalon apporte son soutien logistique mais rompt financièrement

Sébastien Martin a profité de l'occasion pour rappeler son soutien logistique par la mise à disposition

gracieuse des structures sportives du Stade Léo Lagrange à la future association tout en soulignant la fin des

subventions publiques à l'équipe première. Alors que ville de Chalon et Grand Chalon apportaient 450 000

euros de subvention annuelle sur un budget de 1,7 million d'euros, le Grand Chalon entend également mettre

le club face à ses responsabilités et appelle "à un projet raisonnable".

Jean-François Contant appelle à la mobilisation générale derrière Chalon sur Saône

"C'est un geste que nous faisons" a expliqué le Président du Comité de Bourgogne de rugby. "Il faut sauver en

priorité cette jeunesse qui n'est pas responsable de la mauvaise image de ses supérieurs et cela malgré les

promesses faites en 2010. La situation de Chalon provoque une crise nationale au sein du rugby qui n'est pas

facile à gérer".

Page 29: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Bernard Lécuelle ... nouveau président

Il y a quelques semaines, cet anonyme parent de joueur s'était permis d'adresser à info-chalon.com une

tribune sur la situation du rugby à Chalon. Depuis les choses se sont accélérées pour ce comptable travaillant

dans un grand groupe de la logistique, qui a décidé de prendre les choses en main. Avec le soutien de la ville

de Chalon et du comité régional, une nouvelle association est née - Rugby Tango Chalonnais. L'équipe première

sera nécessairement rétrogradée en régionale. Toutes les filières jeunes ont été assurées de poursuivre

leurs aventures sportives par le Comité de Bourgogne sans aucune relégation. Avec des délais très courts,

toutes les formalités administratives doivent être réalisées d'ici 48h. Les Tangos ont fait une belle

démonstration ce lundi soir d'unité derrière les couleurs du club même si le 9 février la situation de l'ASRCC

devrait ressurgir devant le tribunal.

Le coup de gueule d'un fidèle d'info-chalon au sujet de

l'ASRCC et du rugby http://www.info-chalon.com - Publié le 10 Janvier 2016 à 12:01 - Laurent GUILLAUMÉ

Honte à vous ....

Oui, honte à vous messieurs, managers sportifs et présidents, prétendus stratèges si peu charismatiques qui

aviez monté et vendu ce rêve chimérique de la montée en Pro D2 de notre Club Tango!

Comment avez vous pu il y a encore trois / quatre mois annoncer la Pro D2 en 2018? Inconscience,

incohérence, imb.... Je vous laisse trouver le mot juste !

Votre naufrage se profilait pourtant depuis longtemps tant le fossé était grand entre vous et ceux qui

faisaient le club et son âme :

Les bénévoles si dévoués que vous avez fini par décourager,

les anciens qui malgré le piètre spectacle offert sur le terrain continuaient àvenir voir jouer votre équipe1

Et tous ces jeunes qui étaient (et restent!) fiers de porter haut les couleurs tangos, encadrés et coachés

par ces coachs toujours dévoués et animés par la flamme tango !

Pour ma part, je n'ai jamais joué au rugby, et donc encore moins porté le maillot tango! Mais mon grand père

venait voir jouer les tangos chalonnais à l'époque ou le grand père de L Gerra allait lui soutenir l'us Bourg en

Bresse. Dans les deux cas, un rugby de terroir, qui était alors animé et porté par des gens vrais, sincères,

forts de valeurs telles que honnêteté et humilité !

Et quand deux de mes fils ont voulu jouer au rugby, j'ai été heureux de pouvoir les inscrire au RCC...

Le dépôt de bilan de 2010 fut pour nous, membres de l'école de rugby, anecdotique ou presque ... un mal pour

un bien!

A l'inauguration de la Tribune Vannier, avec tous les jeunes de l'école de rugby qui avaient effectué un

émouvant lâcher de ballon, je me souviens avoir entendu que le RCC allait retrouver, durablement, la place qui

était la sienne, dans l'élite du rugby fédéral AMATEUR ! Il faut dire que l'équipe 1 remontait de la fédérale

3! On nous a même dit que les erreurs du passé ne seraient plus commises ...

Et nos jeunes ont continué à porter haut les couleurs tangos, malgré les difficultés d'organisation que vous

n'avez jamais solutionnées !

La flamme était là! Les bénévoles donnaient de leur temps! On a vécu de grands moments d'émotion ....

Mais vous? Qu'avez vous fait de tout celà? ... Rien! Vous ne méritez même pas notre colère ... Espérons juste

que tout le monde vous oublie au plus vite pour se souvenir de ceux qui ont fait et continuerons à faire vivre

ce club!

Page 30: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Les Michelle, Pascal, Tonton, Pia, Jérôme , Jérémy, Olivier et tous les autres ne rêvaient pas de Pro D2, mais

ils ont œuvré et oeuvrent encore pour un club vivant et à dimension humaine... basé sur les vraies valeurs du

rugby quoi! Et porté par les jeunes !

Le Phénix renaît de ses cendres dit on... Espérons que le Club Tango tienne du phénix et que vous n'aurez pas

contribué à éteindre définitivement ses cendres en piétinant ses valeurs et son histoire ... En tout cas, merci

à tous ces bénévoles qui nous ont donné de partager tant de moments forts au bord des terrains..

Et pour nos jeunes ....Allez Tangos!

Bernard Lécuelle

Ne jetez plus les vieux ballons ! Midi Olympique 05 fév 2016 - 14:22 – par G.C.

La section rugby du collège Diderot à Massy fabrique des trousses en ballons pour aider la Serge Betsen

Académie.

Les élèves de la section rugby du collège Diderot (Massy) se sont lancés dans la production de trousses

d’écoliers en ballons usagers. La démarche n’est pas neuve. Leur responsable Lionel Quenardel a emprunté

l’idée à « Kanpuche-Balopp », une ONG cambodgienne qui travaille déjà sur le recyclage des ballons de rugby.

Mais lui a intégré la recette de cette transformation dans une entreprise pédagogique menée avec la Serge

Betsen Académie (SBA), l’association fondée par l’ancien troisième ligne de l’équipe de France. La section

Diderot, très reconnue par le monde du rugby, puisqu’elle a glané de multiples titres nationaux UNSS, est

aussi devenue une véritable institution dans son établissement scolaire. Elle compte maintenant 120 élèves

sur un total de 700 collégiens. C’est-à-dire que près de 20 % des jeunes scolarisés à Diderot fréquentent la

section. « Et demain, ils vont tous se mettre à la couture », se marre Lionel Quenardel.

5 euros la trousse

Le but pour eux : maîtriser dans un premier temps toute la chaîne de production de ces trousses, qui

deviendront aussi plus tard des portefeuilles et autres objets ordinairement confectionnés en cuir. Pour

l’instant, ils s’appuient sur un partenariat solidaire avec des personnes âgées. Ce sont des « mamies » du coin

qui cousent. Pour Lionel Quenardel, « c’est une façon d’intéresser réellement les élèves aux problèmes de la

vie moderne, et de leur ouvrir une conscience éco-responsable. C’est tout bête mais ils recyclent le ballon

avec lequel ils jouent. C’est très parlant pour eux. Et puis notre partenariat avec la Serge Betsen Académie

les interroge également sur leurs besoins réels, en les comparant à ceux des enfants camerounais vers qui

sont destinées ces fabrications ».

Page 31: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Depuis plusieurs années, sa section sportive mène une relation avec Serge Betsen et son académie. Grand

amoureux de l’Afrique, Lionel Quenardel était déjà parti visiter les installations et apporter son concours au

développement des villages de l’académie. Ses élèves enverront leur production pour que les enfants qui y

suivent leur scolarité en retirent des subsides. « On parle de 4 000 ou 5 000 francs CFA, c’est-à-dire 5 ou 6

euros par trousse. C’est énorme comme moyens pour eux. À terme, on va exporter le savoir-faire de ces

fabrications, pour que les jeunes Camerounais les confectionnent eux-mêmes. Car s’il y a un bien un lien entre

l’Afrique de l’Est et l’Afrique de l’Ouest, c’est la vieille Singer à pédale de nos grands-mères. On trouve de

ces machines partout, et le savoir coudre est généralisé. Il sera très simple pour eux de reproduire ces

trousses. » Le rôle de la section Diderot dans cet avenir proche : fournir des ballons usagers aux élèves de la

SBA. « Ne jetez plus les ballons usagers : envoyez-les nous », plaide le fondateur éco-responsable de cette

section singulière (contact : 08 82 25 97 95 ou [email protected]). G. C.

Le stade de rugby de Massy entièrement rénové d’ici à 2018 http://www.leparisien.fr - C.S.-D. | 15 Févr. 2016, 16h46

Vue d’architecte. L’extension de la tribune officielle du stade Ladoumègue doit voir le jour d’ici à

2018. (Atelier 208.)

Massy prépare l’avenir. Le club de rugby, dans l’attente d’une éventuelle remontée en Pro D 2 (le club

occupe actuellement la première place de sa poule de Fédérale 1, le 3e échelon national), évoluera à

partir de 2018 dans un stade Ladoumègue largement modifié et remis aux normes.

Les travaux d’une valeur de 4 M€ au total, qui devaient à l’origine être lancés l’an passé, ont pris du retard. «

Le démarrage prévisionnel des travaux est programmé au mois de mai, indique la ville, qui a récemment validé

en conseil municipal cette opération d’envergure. La livraison des ouvrages doit intervenir fin 2017. »

Une demande de subventions de 2 M€ a par ailleurs été déposée auprès du conseil départemental de

l’Essonne. Sur le futur visage du stade Ladoumègue, peu de changements en vue par rapport au programme

initial. « La capacité du stade va passer à 1 300 places assises (contre 800 actuellement) avec l’extension des tribunes », confirme la municipalité. Outre les terrassements, le chantier se concentrera essentiellement sur l’élargissement de la tribune principale.

Page 32: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

Vue du projet global concernant le stade Ladoumègue de Massy. (Atelier 208.)

Les travaux comprennent également le déplacement au sein de l’enceinte de la maison du rugby, qui est située actuellement à 500 m. D’une surface de 345 m2, elle contiendra deux salles de réunion, huit bureaux, des locaux de rangement et des sanitaires publics.

De nouveaux vestiaires (huit pour les arbitres et joueurs), une infirmerie et d’autres sanitaires ainsi qu’un espace d’accueil (dont une salle polyvalente) à gauche de l’entrée actuelle verront aussi le jour.

Avec tous ces travaux, le stade Ladoumègue pourra-t-il obtenir le label Stade de la Ligue nationale de rugby (LNR) ? « Le stade n’atteindra pas encore le nombre de points requis, reconnaît la municipalité. L’éclairage, en particulier, ne sera pas mis aux normes très exigeantes requises par la télévision. »

Celles-ci, nécessaires pour pouvoir accueillir des retransmissions télévisuelles en soirée, exigeraient une enveloppe supplémentaire de 1,5 M€. Une somme trop conséquente pour la commune, en proie à de grosses économies budgétaires depuis deux ans.

Un espace d’accueil et la maison du rugby seront situés sur la gauche du stade de Massy.(Atelier 208.)

Georges Duzan : « Ces écarts ont toujours existé » https://www.midi-olympique.fr - Simon Valzer19 fév 2016 - 15:54

Les écarts financiers ou sportifs qui se creusent au sein de la Fédérale 1, 2 ou 3, inquiètent-ils la

Fédération ?

Interrogé quant aux dérives du rugby amateur, le patron des compétitions fédérales assure la

Fédération lutte contre celles-ci qui, grâce à plus de transparence, sont aujourd’hui mieux contrôlées

que par le passé.

Ces écarts ont toujours existé. Personne ne s’en souvient, mais en 1925 le chapelier de Quillan avait monté,

quasiment du jour au lendemain et avec beaucoup d’argent, une équipe professionnelle. Dans la foulée, le club

Page 33: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

était devenu champion de France. Ces disparités ont toujours existé. La différence, c’est qu’aujourd’hui la

transparence des budgets et des gestions des clubs nous permet de mettre en lumière ces écarts.

Tout de même, certaines rencontres de Fédérale 1 se soldent par des scores incroyables, comme le

dernier Nevers-Mauléon avec un 94 à 5…

Ce score ne reflète pas la différence sportive entre ces deux équipes. Cela vient juste du fait que quand des

équipes comme Mauléon ou Agde se déplacent à Nevers, ils ne bataillent pas, ou moins que d’habitude. Vous

savez, j’ai vu des matchs où Toulon prenait quarante points à une époque… Bien sûr, il y a environ deux grosses

équipes par poule. Mais après, le niveau des autres formations reste homogène. Après tout, on ne compte que

huit équipes qui sont au-dessus des autres dans tout le championnat de Fédérale 1 : 8 sur 40, ce n’est pas

énorme.

Sur le plan de la sécurité, ne craignez-vous pas que des joueurs se blessent en affrontant des joueurs

quasiment professionnels ?

Encore une fois, il arrive que des joueurs sous-jouent, c’est-à-dire qu’ils évoluent dans une division inférieure

à leur niveau. Mais je ne m’inquiète pas pour les autres. Tous les joueurs de Fédérale sont préparés et

s’entraînent régulièrement. Pour tout vous dire, il nous est même arrivé de sélectionner en équipe de France

amateur des joueurs de Fédérale 2, 3, ou même d’Honneur !

Vraiment ?

Bien sûr, la semaine dernière, trois joueurs issus de Fédérale 2 ou 3 ont affronté les Irlandais : deux de

Céret, et un de Périgueux. Et personne ne s’est blessé. Ce problème d’intégrité physique est un faux problème

: les garçons s’entraînent, ils sont prêts. Il n’y a pas de grand méchant loup ni de petits agneaux en Fédérale1.

Et si les écarts venaient à se creuser encore ?

Encore une fois, seuls huit clubs disposent de budgets conséquents. Et hormis Nevers qui est nettement au-

dessus, les autres sont relativement homogènes… Et puis on ne peut pas interdire l’argent. Certains clubs de

Fédérale 2 sont bien plus riches que d’autres en Fédérale 1… Mais c’est ainsi. Le système des licences

blanches nous permet de contrôler ces dérives.

Rappelez-nous son fonctionnement ?

Chaque équipe est obligée d’aligner sur sept joueurs disposant d’une licence blanche sur la feuille de match.

Pour avoir cette licence, le joueur doit avoir passé quatre ans dans le même club. Ce système est instauré

depuis 2009 et permet de freiner les mouvements intempestifs de joueurs. Avant qu’il existe, une équipe

comme Nevers aurait pu recruter directement une équipe complète sans avoir participé au développement de

l’un d’entre eux. Ce système encourage à la fidélité, et évite la surenchère entre les clubs. Je sais que

certains tentent de contourner la règle en mettant sur le banc une majorité de licences blanches… Mais cela

revient au même : s’ils ne font pas tout pour faire progresser ces joueurs, ils affaiblissent leur banc et

peuvent perdre face à des équipes plus complètes.

Venons-en maintenant au financier. L’année dernière, la FFR avait relevé plusieurs cas de tricheries

concernant les indemnités kilométriques, les défraiements…

Ces tricheries existent, oui. Mais grâce au contrôle de la Fédération, elles sont mises au grand jour, et

sanctionnées. Il y aussi le travail de l’Ursaaf, qui peut punir les clubs. Châlon-sur-Saône en a d’ailleurs fait les

frais, à hauteur de 600 000 euros. En revanche, la Fédération ne travaille pas avec l’Ursaaf : nous ne faisons

que mettre en garde les clubs sur leur gestion. Après, s’ils sont contrôlés, ils assument. Ce travail a permis

d’assainir la Fédérale 2, et la Fédérale 3. Il reste encore quelques clubs en Fédérale 1 qui posent problèmes.

C’est-à-dire ?

Il y a trois profils de clubs en Fédérale 1 : il y a les gros budgets, puis les autres. La majorité de cette

seconde catégorie est sage et raisonnable : ils se maintiennent, parfois se qualifient, ou parfois descendent,

Page 34: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

avant de remonter. Ils vivent avec leurs moyens. C’est le troisième groupe qui pose problème : celui des clubs

qui veulent faire comme les gros budgets, mais qui n’ont pas les moyens de leurs ambitions. Ceux-là recrutent

avec de l’argent qu’ils n’ont pas. Mais je ne suis pas inquiet. À terme, la Fédérale 1 sera elle aussi assainie.

Croyez-vous que l’avenir passera par une division de la Fédérale 1, avec la création d’une troisième

division professionnelle ?

C’est une piste à creuser en effet : on pourrait l’appeler Pro D3, ou une « Élite Open ». C’est même pour cela

que nous avons ouvert les candidatures pour le championnat de la montée : mais sur douze, nous nous sommes

aperçus que seuls huit ont rempli les critères : nous n’avons donc que huit clubs amateurs potentiellement

professionnels… soit même pas de quoi faire une poule de dix ! Si l’on envisage une refonte du Pro D2, avec 3

ou 4 équipes qui pourraient redescendre, c’est envisageable. Mais seulement à moyen terme, et encore…

Vous en doutez ?

Oui, car même si nous avions une poule à quatorze équipes, cela représenterait des déplacements énormes.

Mais surtout, je me demande si le tissu économique de notre pays est suffisamment dense pour faire vivre

quarante équipes professionnelles… Même en Pro D2, de nombreuses équipes peinent à boucler leurs budgets.

En Angleterre, on ne compte pas quarante équipes professionnelles. La France peut-elle le faire ? Je l’ignore.

Rugby : Pierre Camou, en campagne à sa façon http://www.sudouest.fr - Publié le 22/02/2016 . Mis à jour à 07h47 par Georges Lannessans

Pierre Camou s’est exprimé hier matin à l’hôtel Mercure d’Angoulême. © photo Anne Lacaud

Le président de la FFR, candidat à sa propre succession, assure qu’il n’est pas encore entré en campagne.

Mais, hier en Charente, il est descendu dans l’arène

La rareté des interventions de Pierre Camou devant les médias a rendu presque exceptionnelle sa présence à

Angoulême, dimanche, sur invitation du club de Soyaux-Angoulême (Fédérale 1). Un privilège qu'il dit réserver

à « la PQR (presse quotidienne régionale, NDLR), à qui (il) parle systématiquement ». « Je suis de la terre,

pas du village médiatique de Paris », justifie-t-il.

Le Basque, qui préside la FFR depuis 2008, effectuait en Charente sa première sortie médiatique depuis le 5

décembre, date à laquelle il avait annoncé sa candidature à un troisième mandat. Morceaux choisis.

Le cas Bernard Laporte

Au sujet de la course à la présidence avec son principal rival, Bernard Laporte, le président a opté pour la

tactique de l'évitement. « Si la FFR, c'est la Corée du Nord du sport français (1), alors c'est une Corée du

Nord très affaiblie », embraye-t-il en faisant directement référence aux récents propos de son adversaire.

Avec qui il partage le même credo de proximité. « Il faut rendre la parole au peuple. Être proche des gens,

c'est dans ma nature. Certains disent même qu'à 3 heures du matin, c'est pire. » Il glisse : « En ce qui me

concerne, je ne cherche pas la lumière des médias, ce n'est pas dans ma nature. »

Page 35: Les phases finales - rcmessonne.com · tentative suivante. Le déclic, pour les Salamandres, qui dans la foulée, inscrivaient un essai par l'intermédiaire du troisième-ligne Richard

Saison 2015/2016 : n°13 du 22/02/2016

La candidature d'Alain Doucet

Questionné au sujet de la candidature annoncée du secrétaire général de la FFR Alain Doucet, Camou s'est

montré plus évasif. « C'est la liberté d'expression des uns et des autres, la vie en démocratie. Le projet

présenté consiste à « revenir à ». Alors pourquoi n'y être pas resté ? », s'interroge faussement le président,

en prenant le soin de ne jamais citer nommément ses rivaux. Avant de remettre en cause la possibilité de voir

son secrétaire général se dresser face à lui. « Vous savez, je ne sais pas si ce sont des contre-vérités, la

presse parle beaucoup. » Pierre Camou a en revanche pris le parti de l'humour, lorsqu'il s'est agi d'évoquer le

soutien de Serge Blanco. « Cela m'étonne, dans la mesure où il est Biarrot, et moi Bayonnais. »

Son entrée en campagne

Pierre Camou l'a martelé. En dépit de la conférence de presse d'hier matin - dont il n'a appris l'existence «

qu'au dernier moment » - le candidat à sa propre succession ne se considère « pas encore en campagne ». « Si

je réponds à une invitation, cela ne veut pas nécessairement dire que je rentre en campagne. C'est le regard

de l'autre qui change. Je suis là pour discuter, d'homme à homme et au plus près des clubs. Il y a un temps

pour tout. »

L'élection

Des modalités du scrutin pourraient dépendre l'identité du prochain président. Après avoir prôné le vote

décentralisé, Camou a fait machine arrière, bien aidé en cela par un double veto ministériel. Bernard Laporte

en a fait l'un de ses chevaux de bataille. « Aujourd'hui, si les textes ne sont pas clairs… Je veux une

transparence juridique absolue. Par ailleurs, je crois savoir que le vote électronique a été refusé à

l'assemblée des clubs. Et puis le vote est en décembre, ce qui laisse du temps… »

Le projet de grand stade

Les 600 millions nécessaires à la construction de l'enceinte de Ris-Orangis « seront assurés pour un tiers,

par un apport personnel, sachant que pour les deux autres tiers, un prêt bancaire, assorti d'une garantie du

Conseil départemental de l'Essonne » doivent permettre de le financer. Quant aux délais, aucune date

précise n'a été évoquée : « On avance. Si les affaires se faisaient en un claquement de doigts, ça se saurait

depuis longtemps. En affaires, le silence prime jusqu'à ce que ce soit signé. »

Les contrats fédéraux

Après la Coupe du monde 2015, Pierre Camou avait évoqué du bout des lèvres la mise en place de contrats

fédéraux. Un projet, selon lui devenu réalité. « Ce n'est plus une utopie. Aujourd'hui, nous avons 14 gars et 18

filles sous contrat. Le président d'un grand club dit de moi : “Il dit ce qu'il va faire, et il fait ce qu'il dit,

mais il prend le temps.” La mise en place de tels contrats suppose une autonomie financière sur le plan

fédéral. Pour cela, je ne vois pas d'autre solution que le grand stade. »

Le XV de France

Le président de la FFR a enfin évoqué l'élimination du XV de France en quarts de finale de la dernière Coupe

du monde. « Une blessure de la vie, qui ne sera jamais oubliée. » Il s'est félicité des premiers résultats du

nouveau sélectionneur, Guy Novès : « Il est en train de construire. Il faut lui laisser du temps, et ne pas

exiger de la jeunesse qu'elle ait 10 ans d'expérience. » En évoquant le XV de France, Camou avait dit vouloir

remettre l'église au centre du village. Ce week-end, les blessures de Thomas et O'Connor (lire en page 2), la

titularisation de Guirado avec Toulon face à Oyonnax, ont confirmé qu'il restait du chemin à parcourir.

« Cela fait trois ans que l'on a limité le nombre de matchs pour les internationaux. Quand on a mis ça en

place, personne ne m'a suivi car les grands clubs n'étaient pas pour. L'équipe de France doit être au centre

des attentions. En tous les cas, ce ne sont pas les règlements qui font que notre sélection nationale est

devenue ce qu'elle est. »

(1) Bernard Laporte avait déclaré le 9 novembre : « Je ne veux pas que la FFR soit la Corée du Nord du sport français. »