LES MÉTIERS DE L'INSERM...Nos domaines de recherche fonctionnaires L'Inserm 4 5 Le saviez-vous ?...

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LES MÉTIERS DE L'INSERM

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LES MÉTIERS DE L'INSERM

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L’Institut national de la santé et de la recherche médicale

L’Inserm est le seul organisme de recherche public français entièrement dédié à la santé humaine. Notre objectif : améliorer la santé de tous par le progrès des connaissances sur le vivant et sur les maladies, l’innovation dans les traitements et la recherche en santé publique.

L’Inserm est le 1er déposant européen de brevets dans le secteur pharmaceutique et le 4e dans celui des biotechnologies. L’Institut est également classé au 9e rang mondial des institutions de recherche les plus innovantes.

Travailler à l’Inserm

1. les métiers de la recherche

La recherche fondamentale qui consiste à décrypter les mécanismes du vivant : le fonctionnement de l’organisme humain bien sûr, mais aussi celui des organismes et de toutes autres entités avec lesquels il interagit

2. les métiers d’appui et d’accompagnement de la recherche, qui regroupent des fonctions scientifiques ou administratives

L’étude des maladies des plus fréquentes aux plus raresCancer, maladies infectieuses, santé mentale, génétique, biotechnologies, bioinformatique, santé publique, environnement

techniques biologiques, virologie, risques chimiques, valorisation, gestion financière et administrative, ressources humaines, informatique, communication

L’Inserm recouvre une grande variété de métiers, au sein de ses laboratoires et ses administrations, dans toute la France. Ils sont regroupés dans deux catégories :

5 104 3 035 contractuels et vacataires

&

Bases moléculaires et structurales du vivant

Génétique, génomique et bioinformatique

Physiopathologie, métabolisme, nutrition

Technologies pour la santé

Cancer

Immunologie, inflammation, infectiologie et microbiologie

Biologie cellulaire, développement et évolution

Santé publique

Neurosciences, sciences cognitives, neurologie, psychiatrie Nos domaines de recherche

fonctionnaires

L'Inserm

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Le saviez-vous ?

Faire progresser la science, contribuer à améliorer les soins et les traitements pour la santé de tous, animer une équipe de recherche

Au sein d'une équipe de recherche, le chercheur en biologie est un pionnier : il découvre des mécanismes biologiques jusqu’alors inconnus ou développe des innovations thérapeutiques.Pour cela, il définit en premier lieu un sujet de recherche et une problématique, avec les questions et hypothèses qu’il cherche à résoudre. Puis il établit un protocole, c’est-à-dire les différentes étapes de la recherche qui permettront de répondre à la problématique. Il réalise ensuite les expériences détaillées dans son protocole et en interprète les résultats. À terme,le chercheur doit publier dans une revue scientifique un article décrivant son protocole, ses résultats

et ses interprétations, afin de partager ses découvertes avec la communauté scientifique. Si ces dernières donnent lieu à une application médicale par l’industrie pharmaceutique, un nouveau médicament ou une nouvelle technologie, un brevet devra être déposé. Le chercheur peut préférer créer sa propre entreprise, afin d’assurer lui-même le développement et la production industriels de ses découvertes. Enfin, il a aussi pour mission d'encadrer des étudiants et de les former à la recherche, ainsi que de dialoguer avec différents publics pour diffuser des connaissances. Un chercheur confirmé peut également animer et encadrer une équipe de recherche, composée d’autres chercheurs, d’ingénieurs, de techniciens, voire diriger un laboratoire.

• Baccalauréat général à spécialités scientifiques mathématiques, physique, sciences de la vie et de la terre

• Diplôme de niveau 8(doctorat dans le domaine de la biologie)

• Titulaire d'une thèse

Filière de formation

La thématique de notre équipe est la détermination du sexe chez les mammifères, plus particulièrement la mise en place de la fertilité et l’étude des cellules germinales, celles qui forment les gamètes. Je conçois et développe des projets de recherche fondés

sur l'utilisation de modèles animaux comme la souris. Mon travail demande une expertise technique en laboratoire, des connaissances théoriques à mettre à jour

en permanence, une capacité à présenter mes résultats sous forme de conférences et d’articles scientifiques. À côté de cela, je donne des cours à l’université

sur la génétique du développement des organismes, et j’encadre des étudiants en thèse. En dehors du laboratoire, je prends aussi la parole

dans des conférences grand public et dans des lycées.

La recherche donne d’abord la liberté formidable de changer de thématiques au cours de sa carrière. C’est une grande flexibilité, un métier sans routine. En contrepartie, il y a une forte évaluation de notre travail et nos résultats, par nos organismes de tutelle.Enfin, la diversité est stimulante : la recherche est multiculturelle, on est toujours en contact avec des scientifiques d'horizons variés. Et faire progresser concrètement les connaissances fondamentales, qui un jour participeront au développement de traitements, donne du sens à mon travail.

Après un bac scientifique, je me suis orientée vers des études de pharmacie. Mais j’ai découvert que je voulais faire de la recherche. J’ai alors obtenu une licence de biologie, puis une maîtrise et un diplôme d’études approfondies (DEA), l’équivalent des masters 2 actuels, en pharmacologie moléculaire. J'ai ensuite décroché une allocation doctorale, c’est-à-dire un financement pour faire ma thèse. Après mon doctorat, j'ai décidé de poursuivre mon cursus dans un organisme de recherche publique. J'ai été lauréate de différentes bourses de recherche qui m'ont permis de financer un contrat postdoctoral dans un laboratoire de l’Inserm à Nice. Six ans plus tard, j’ai intégré l’Institut comme chargée de recherche.

Chercheur est un métier qui demande d’être curieux et adaptable, car la recherche en biologie évolue vite. Il faut savoir remettre en question ses connaissances à tout moment.

CHERCHEUR · EUSE EN BIOLOGIE

3 000 € en début de carrière4 246 € en fin de carrière

Salaire mensuel brut

Quel a été votre parcours ?

Quelles sont vos missions en laboratoire ?

Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier  et quelles qualités sont requises pour l’exercer ?

Entretien avec Anne-Amandine

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Le saviez-vous ?

Faire progresser la science, contribuer à la connaissance et aux avancées thérapeutiques utiles à la société et à la santé de tous, animer une équipe de recherche.

Au sein d'une équipe de recherche, le chercheur en immunologie est un découvreur : il étudie notre système immunitaire pour mettre au jour des mécanismes biologiques jusqu’alors inconnus ou proposer des innovations thérapeutiques.À cette fin, il détermine tout d'abord un sujet de recherche et une problématique, avec les questions à résoudre et les hypothèses à valider ou infirmer. Dans un second temps, il met au point un protocole, détaillant les différentes étapes de sa recherche qui lui permettront de répondre à sa problématique. Il mène ensuite les expériences définies selon son protocole et en interprète les résultats. À terme, le chercheur doit publier dans une revue scientifique un article décrivant son protocole, ses résultats

et ses interprétations, afin de partager ses découvertes avec la communauté scientifique. Si ces dernières conduisent à une application médicale par l’industrie pharmaceutique, un nouveau médicament ou une nouvelle technologie, un brevet devra être déposé. Le chercheur peut aussi décider de créer sa propre entreprise, afin d’assurer lui-même le développement et la production industriels de ses découvertes.Enfin, il a également pour mission d'encadrer des étudiants et de les former à la recherche, ainsi que de dialoguer avec différents publics pour diffuser des connaissances. Un chercheur confirmé peut en outre animer et encadrer une équipe de recherche, composée d’autres chercheurs, d’ingénieurs, de techniciens, voire diriger son laboratoire.

• Baccalauréat général à spécialités scientifiques mathématiques, physique, sciences de la vie et de la terre

• Diplôme de niveau 8 (doctorat)biologie, immunologie

• Titulaire d’une thèse

Filière de formation

Mes travaux de recherche concernent les moyens d’activer le système immunitaire contre le cancer. Notre but est de produire de la connaissance, à travers des articles

scientifiques et des présentations en congrès, et parfois de déposer des brevets si nous découvrons des solutions thérapeutiques qui peuvent être développées

au service des patients. Pour y parvenir, le chercheur doit réfléchir à son projet, au niveau scientifique mais aussi au niveau humain et financier. Cela passe par une

veille bibliographique, la rédaction de projets, la conception d’expérimentations, l’analyse et la mise en forme de résultats. Il y aussi de l’encadrement des personnels

techniques et étudiants : on n’est jamais tout seul en recherche. Nous menons plusieurs projets en parallèle, souvent en collaboration avec d’autres laboratoires.

Enfin, l’évaluation est importante : elle a lieu tous les 2 ans pour le chercheur et tous les 5 ans pour son unité de recherche. Elle repose sur différents critères,

principalement sur les articles publiés.

C’est un métier passion : quand on aime son sujet, on a envie de produire de la découverte, de la nouveauté. La variété est agréable et pas une semaine ne ressemble à une autre. On rencontre des personnes différentes, des nouvelles générations, des collègues dans les congrès internationaux. C’est très stimulant et assez compétitif dans le domaine de immunologie. Il faut être curieux et persévérant, et ne pas se décourager quand une manipulation échoue.

Après un bac scientifique et une licence de biologie, je me suis orienté vers la biologie cellulaire en master 1 puis l’immunologie en master 2. Ma thèse a porté sur des sujets de cancérologie, d’immunologie et de virologie, et s’est suivie d’un stage postdoctoral de trois ans aux États-Unis et d’un an en France. Je suis en poste à l’Inserm depuis 2015, en tant que chargé de recherche.

Un chercheur est un véritable chef d’orchestre : son métier consiste d’abord à réfléchir, animer et coordonner différentes personnes autour de la réussite d’un projet.

CHERCHEUR · EUSE EN IMMUNOLOGIE

3 000 € en début de carrière4 246 € en fin de carrière

Salaire mensuel brut

Quel a été votre parcours ?

Quelles sont vos missions en laboratoire ?

Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier  et quelles qualités sont requises pour l’exercer ?

Entretien avec Nicolas

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Le saviez-vous ?

Étudier les maladies dans la population, identifier et comprendre les risques de les développer, évaluer l’efficacité des politiques publiques de santé

L’épidémiologiste travaille à identifier et à comprendre les facteurs de risque des maladies ainsi que les conduites à risques. Il a notamment pour mission d’analyser l’ensemble des facteurs (biologiques, environnementaux) qui peuvent jouer un rôle dans l’émergence de pathologies, tels que l’âge, le genre, la profession ou le mode de vie. Il surveille également l’évolution de certaines maladies à différentes échelles géographiques, de la ville à la planète. Si nécessaire, il peut alerter les services et autorités de santé publique, avec lesquels il travaille en étroite relation, en cas de risque d’épidémie, voire de pandémie.

À l’aide d’outils informatiques et statistiques, l’épidémiologiste collecte, gère et interprète les données qu’il recueille. Il constitue des banques de données sur lesquelles il s’appuie pour mener ses analyses statistiques. Il met en place des procédures de surveillance des maladies, construit des échantillons représentatifs de populations, et analyse en permanence les informations disponibles sur la santé de la population. En résumé, il est un vigile du bien-être collectif.

Mon équipe travaille sur les facteurs de risque des cancers. Nous analysons le rôle de diverses expositions, professionnelles ou environnementales. Par exemple,

j’ai récemment évalué l’impact du travail de nuit dans la survenue de cancer du sein. Mes missions sont de concevoir les études épidémiologiques, de gérer les bases

de données recueillies, puis d’analyser ces dernières. Je participe aussi à l’écriture des articles scientifiques et je présente ces résultats lors de colloques internationaux.

Tout au long de l’année, j’encadre régulièrement des étudiants en M1 et M2, ou en thèse.

C’est un métier formidable pour apprendre : on doit toujours se former, découvrir de nouvelles techniques, chercher de nouvelles méthodes. On n’est donc pas cantonné à des tâches répétitives. Ce métier permet aussi une certaine autonomie : il faut bien sûr respecter les priorités de l’équipe de recherche, mais on peut explorer des pistes et proposer des alternatives, être à l’initiative de nouvelles approches statistiques ou scientifiques.

J’ai commencé mon parcours par la biologie cellulaire et moléculaire, puis un DESS de bioinformatique (équivalent master 2). Après 7 ans de travail en recherche fondamentale, j’ai envisagé une reconversion professionnelle en épidémiologie, et entrepris un DU en statistique et sciences de la vie, puis un master 2 de santé publique. J’ai ensuite passé un doctorat de santé publique, option épidémiologie. Mais on peut venir à l’épidémiologie par différentes voies, par exemple des formations initiales en mathématiques.

Quand on étudie des cohortes de patients, des milliers de variables sont à intégrer afin d’envisager toute influence sur leur santé.

ÉPIDÉMIOLOGISTE

Quel a été votre parcours ?

En quoi consiste votre métier ?

Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier  et quelles qualités sont requises pour l’exercer ?

Entretien avec Émilie

• Baccalauréat général à spécialités scientifiques mathématiques, physique, sciences de la vie et de la terre

• Diplôme de niveau 6 (licence, licence professionnelle, maîtrise dans les domaines des mathématiques, calculs scientifiques, statistiques, biologie, bioinformatique)

• Master conseillé

Filière de formation

2 190 € en début de carrière5 154 € en fin de carrière

Salaire mensuel brut

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Analyser des données, concevoir des simulations informatiques, inventer des outils adaptés à des travaux de recherche et capables de traiter un problème scientifique

Comme son nom l’indique, le bioinformaticien possède une double compétence en biologie et en informatique. Discipline en plein essor et innovante, la bioinformatique consiste à appliquer les outils informatiques aux différents domaines de la recherche en biologie. le bioinformaticien aide les chercheurs à formaliser et à analyser un projet de recherche et les expérimentations envisagées, en mobilisant des techniques informatiques (calcul, modélisation,

simulation). Il organise ensuite les résultats de recherche obtenus pour les rendre exploitables grâce à la construction et à l’utilisation de puissantes bases de données.le bioinformaticien détermine ainsi les moyens logiciels et matériels nécessaires aux travaux des chercheurs, par exemple la puissance de calcul des ordinateurs ou la capacité de stockage des serveurs. Il en assure également la maintenance et le développement.et le développement.

Filière de formation

Un ingénieur de recherche doit savoir tout faire ou presque au labo ! Je procède par exemple à l’installation des serveurs de calcul intensif, soit une centaine

de machines. Derrière, il faut gérer les données de recherche traitées dans ces calculateurs, et en permettre l’accès aux chercheurs. Mais j’ai aussi fait le site

internet du laboratoire en apprenant les codes de développement web. Je peux aussi être appelé pour régler des problèmes sur des équipements : par exemple, maîtriser

toute la chaîne de construction et d’utilisation d’un scanner ou d’un détecteur, depuis l’acquisition jusqu’à la reconstruction d’images à des fins médicales ou

de recherche. Pour la partie scientifique de mon métier, je travaille sur l’optimisation de la reconstruction tomographique d’images. Je dirige deux étudiants en thèse.

Et je dois aussi préparer des dossiers et projets pour obtenir des financements.

Mon métier donne une vraie latitude d’action, une liberté de progresser. J’ai accès à tous les domaines de la recherche et c’est très varié. En contrepartie, il est nécessaire d’être agile, curieux, polyvalent, d’avoir envie d’apprendre et de toujours avancer.

Après un bac scientifique, j’ai passé un diplôme de sciences de la matière à Marseille (équivalent à la licence de physique), puis un master 1 de physique et un master 2 professionnel en optique et laser. Embauché comme ingénieur d’étude à l’université Paris-Sud à Orsay, j’ai commencé à travailler des simulations informatiques en physique, et passé ma thèse sur la reconstruction tomographique en imagerie médicale, une technique qui permet de visualiser notre organisme et son fonctionnement en 3D. Mon post-doctorat m’a emmené au Danemark, puis à Brest, où j’ai passé le concours d’ingénieur de recherche à l’Inserm, mon poste actuel au Laboratoire de traitement de l'information médicale à Brest.

INGÉNIEUR · E BIOINFORMATICIEN · NE

2 190 € en début de carrière5 154 € en fin de carrière

Salaire mensuel brut

Quel a été votre parcours ?

Quelles sont vos missions ?

Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier  et quelles qualités sont requises pour l’exercer ?

Entretien avec Didier

• Baccalauréat général à spécialités scientifiques mathématiques, physique, sciences de la vie et de la terre

• Sciences techniques de laboratoire (STL)

• Titre ou diplôme classé au moins au niveau 6 (licence, licence professionnelle, maîtrise..) biologie, biotechnologie

• Master recommandé dans le domaine de la bio- informatique, biostatistique

Le saviez-vous ?

Les technologies numériques sont devenues un pilier des progrès de la science, à travers l’acquisition, le stockage, le traitement et l’interprétation des données.

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Filière de formation

Je fais partie d’une équipe de 7 personnes en charge d’animer une plateforme d’imagerie cellulaire de haute qualité. Le métier consiste d’abord à expliquer

le fonctionnement et le potentiel des matériels d’imagerie à toutes les équipes de recherche qui en ont besoin. Nous devons les suivre, les conseiller, réaliser des

prestations, les aider à choisir les systèmes d’imagerie qui répondent à leur problématique. Chaque prestation est très personnalisée. C’est du cas

par cas et du pas à pas, avec plus de 40 formations théoriques et pratiques par an sur les systèmes du plateau technique. Nous-mêmes essayons de suivre tous

les deux ans une école thématique de formation, car il y a sans cesse des nouveautés technologiques à découvrir. Enfin, 20 % du temps est consacré à l’administratif

pour la gestion de la plateforme.

Le plaisir est dans la diversité des tâches : comprendre les manipulations, suivre les programmes de recherche, savoir où trouver les bonnes informations, se souvenir des personnes, de leurs projets et des manipulations déjà faites pour eux. On ne s’ennuie pas, il y a toujours des innovations et un renouvellement par les jeunes. Notre tâche est de fournir la meilleure prestation, donc il faut avoir ce goût du service de qualité.

J’ai un parcours atypique car je n’ai pas de formation initiale : je suis entré à l’Inserm en 1984 au plus bas de l’échelle, dans un laboratoire de recherche sur le rein. C’était une grande époque de progrès pour les greffes. J’ai réussi à montrer ce que je savais faire en installant des systèmes innovants de caméras et de sondes. Après la mise en place de ce plateau technique d’imagerie de l’hôpital Necker à Paris, j’ai été appelé pour coordonner un plateau technique à Nantes. Les concours internes de l’Inserm m’ont ainsi donné la possibilité de progresser et de valider les compétences acquises.

RESPONSABLE DE PLATEAU TECHNIQUE

2 190 € en début de carrière5 154 € en fin de carrière

Salaire mensuel brut

Quel a été votre parcours ?

Quelles sont vos missions ?

Entretien avec Philippe

• Baccalauréat général à spécialités scientifiques mathématiques, physique, sciences de la vie et de la terre

• Titre ou diplôme classé au moins au niveau 6 (licence, licence professionnelle, maîtrise dans les domaines des mathématiques, calculs scientifiques, statistiques, biologie, bioinformatique)

• Master conseillé

Le saviez-vous ?

Une plateforme technologique est souvent autonome et au service de toute la communauté scientifique locale et non d’un seul laboratoire.

Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier ?

Assurer l'exploitation et le développement technologique d'une plateforme de haut niveau, au service des projets de la communauté scientifique

Séquenceurs d’ADN, microscopes électroniques, imagerie médicale... la recherche nécessite des outils de plus en plus puissants et complexes. Une plateforme regroupe ainsi sur un même site des équipements et des instruments qui permettent d'offrir aux scientifiques des ressources technologiques de qualité pour mener leurs recherches.Le responsable de plateau technique coordonne son activité et ses personnels, gère les moyens alloués,

assure la maintenance et l'optimisation des matériels. Et pour répondre aux besoins des projets de recherche, il définit et conduit des protocoles expérimentaux, adapte les instruments, contrôle les résultats et participe à l'analyse des données. Il assiste, forme et conseille tous les utilisateurs, après avoir compris leurs besoins. Le responsable assure enfin une veille scientifique et technologique permanente de manière à proposer les meilleurs outils à la recherche.

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Filière de formation

Je suis à la fois technicienne en biologie et en expérimentation animale : les deux fonctions sont imbriquées et on est de plus en plus polyvalent dans les laboratoires. Je travaille avec deux chercheurs qui ont chacun leur spécialité, l’un sur le pancréas,

l’autre sur le côlon et l’intestin. Mon travail consiste à identifier des protéines, étudier l’expression de gènes puis analyser et transmettre les résultats. J’ai en charge la

gestion des souris utilisées pour les expérimentations de mon équipe. J’effectue l’archivage de tous les échantillons et de toutes les données sur

les animaux étudiés. Autre fonction : la formation d’étudiants aux techniques et à l’utilisation des équipements.

La quête de résultats est enrichissante et stimulante, on est motivé et impliqué au côté des chercheurs. Nous devons comprendre tout ce que nous faisons pour améliorer nos pratiques. C’est un métier peu routinier où l’on ne s’ennuie pas, où il y a toujours de nouvelles choses à apprendre et à transmettre aux collègues et étudiants. Il faut être autonome, polyvalent, curieux et avoir l’esprit d’équipe.

Après un bac scientifique, j’ai décidé de passer un BTS de biotechnologies. Cela ouvre aussi bien à des métiers dans l’industrie que dans la recherche, mais je préférais cette dernière. J’ai finalement réussi le concours de technicien de l’Inserm, où l’on peut être technicien de classe normale, supérieure ou exceptionnelle, avec une progression par concours interne ou par avancement sur dossier.

TECHNICIEN · NE BIOLOGISTE

1 884 € en début de carrière3 026 € en fin de carrière

Salaire brut mensuel

Quel a été votre parcours ?

Entretien avec Belinda

Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier ?

• Baccalauréat général à spécialités scientifiques mathématiques, physique, sciences de la vie et de la terre

• Sciences et technologies de laboratoire (STL)

• Diplôme de niveau 5 conseillé (BTS, DUT, DEUG) analyse de biologie médicale, biotechnologie, bioanalyses et contrôles, génie biologique Quelles sont vos missions en laboratoire ?

Le saviez-vous ?

Les publications scientifiques doivent pouvoir présenter des résultats fiables, donc la rigueur est nécessaire et s’applique même au niveau des animaux qui sont utilisés pour les expérimentations.

Mettre au point l'ensemble des techniques de préparation et d'expérimentation pour l'étude d'échantillons biologiques dans le cadre d'un projet de recherche

Au sein de son équipe de recherche, le technicien biologiste intervient dansla préparation et le contrôle des expérimentations scientifiques. Il doit également assurer la maintenance des appareils du laboratoire qui permettent la réalisation d'expériences.En collaboration avec des étudiants, des ingénieurs et des chercheurs, il effectue des manipulations

pour étudier des phénomènes chimiques, biochimiques ou biologiques. À la suite de ces expériences, le technicien analyse et transmet les résultats aux chercheurs. Il archive toutes les données d’expériences et veille à développer les meilleures pratiques de laboratoire. Il forme des personnes aux techniques et à l’utilisation du matériel.

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Assurer l’élevage des animaux de laboratoire en respectant l’ensemble des règles de la recherche scientifique et les bonnes pratiques du bien-être animal

Au sein d’une équipe de recherche ou d’une plateforme technique, le zootechnicien réalise toutes les opérations nécessaires à l’organisation et à la maintenance des élevages animaux : veiller à la reproduction et à la sélection des reproducteurs, surveiller l’état de santé et le bien-être des animaux, entretenir les installations d'élevage et leur matériel.La recherche sur le modèle animal est encadrée au plan législatif et réglementaire. Les textes français et européens font l’objet de révisions régulières avec une prise en considération croissante du bien-être de l’animal.

Le zootechnicien veille ainsi à faire scrupuleusement appliquer toutes les réglementations liées aux animaux de laboratoire, notamment en matière d’hygiène et de sécurité. Il tient les registres et les archives d’élevage, et assure la gestion des stocks de matériel.Au côté des chercheurs, il développe les meilleures pratiques pour répondre aux besoins des expérimentations tout en progressant sur la règle des 3 R (Réduire le nombre d’animaux en expérimentation, Raffiner la méthodologie, Remplacer les modèles animaux).

• Titre ou diplôme classé au moins au niveau 4 (baccalauréat, baccalauréat professionnel...)

Filière de formation

Je gère aujourd’hui 25 lignées de souris, qui correspondent à un roulement de 15 à 20 projets de recherche différents. Tous les animaux doivent être en bonne

santé, non stressés, avoir de quoi se divertir par enrichissement de leur milieu, dans des conditions sanitaires et d’hygiène très surveillées. Le respect du bien-être

animal est une base du métier. Il s’agit d’élever et de produire des animaux qui puissent être l’objet d’expérimentation dans des conditions définies par

les chercheurs. Nous conseillons sur les accouplements, les vitesses d’obtention et la qualité des lots de souris, en ajustant selon les besoins. Nous faisons aussi

de la gestion administrative et informatique avec un logiciel dédié où se retrouvent le génotype, le développement et les conditions de vie de chaque souris.

Une animalerie peut avoir des besoins spécifiques : par exemple, je fais aussi de la congélation de sperme.

C’est un travail d’équipe, nous sommes souvent en contact avec les chercheurs et avec d’autres techniciens. Nous devons faire preuve d’autonomie, de rigueur et de sens des responsabilités. Le métier exige aussi beaucoup de curiosité car on doit s’intéresser aux projets scientifiques pour lesquels nous préparons des animaux. Comprendre, c’est s’impliquer.

Je suis devenu zootechnicien il y a plus de 10 ans, après une réorientation, car je travaillais initialement dans l’industrie mécanique. On m’a proposé une formation d’un an pour obtenir un brevet professionnel en Recherche & Développement Animaux de laboratoire. J’avais toujours aimé la science et la recherche. C’est désormais mon métier. J’ai travaillé sur trois sites différents, en apprenant de nombreuses manipulations. En parallèle, j’ai progressé dans le domaine de la cryoconservation des tissus, du contrôle sanitaire et de la gestion de lignées.

ZOOTECHNICIEN · NE

1 874 € en début de carrière3 016 € en fin de carrière

Salaire brut mensuel

Quel a été votre parcours ?

Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier  et quelles qualités sont requises pour l’exercer ?

Entretien avec Michel

Le saviez-vous ?

À l’Inserm, Les zootechniciens se retrouvent chaque année dans des journées de formation et d’échange pour connaître l’évolution des bonnes pratiques et des savoir-faire.

Quelles sont vos missions en laboratoire ?

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Gérer les réseaux informatiques et téléphoniques des laboratoires de recherche et des services administratifs, assurer le suivi des matériels et des logiciels, former et conseiller les utilisateurs

À l’Inserm, l’administrateur des systèmes d’information a pour mission d’assurer la mise en place et la gestion des systèmes informatiques et des réseaux dans les laboratoires et les administrations de l’Institut, ainsi que l’exploitation et l’évolution de ces services. Son expertise concerne tant les matériels que les logiciels, avec des demandes très diverses des utilisateurs, allant de la maintenance au déploiement d’applications. Il est également garant

de la sécurité des données, des annuaires et des droits d’accès, des serveurs de calcul et de stockage, des sites web et de l’équipement bureautique courant. Il lui est aussi demandé de rédiger des documents techniques, de former, conseiller et assister les utilisateurs et de négocier avec les fournisseurs d’équipements.Enfin, une veille et une adaptation permanente aux évolutions technologiques sont nécessaires pour exercer ces missions.

• Baccalauréat général• Titre ou diplôme classé

au moins au niveau 6 (licence, licence professionnelle, maîtrise..)

Filière de formation

Mon métier concerne principalement la gestion du parc informatique au niveau de la délégation régionale Auvergne-Rhône-Alpes de l’Inserm, donc pour des agents

qui occupent des postes administratifs. Mais il m’arrive aussi d’intervenir dans les laboratoires de recherche. La gestion du réseau informatique et téléphonique

est le cœur de mon métier, avec ses enjeux de sécurité et d’efficacité, ainsi que le respect des bonnes pratiques propres à l’Inserm. Il s’agit aussi d’installer,

de configurer et de dépanner des machines ou des logiciels. Je suis en permanence en contact avec les utilisateurs et souvent perçu comme « le sauveur » face

à une panne ou à un bug ! C’est très gratifiant. Dans mes missions, il y a aussi le conseil et la formation, l’audit des systèmes, la veille technologique, l’échange

de bonnes pratiques avec les autres administrateurs.

La proximité avec les gens est très agréable : on rencontre des personnes toujours différentes, on discute de leur métier et de leurs besoins, on découvre et on apprend tous les jours. Nous sommes un peu des « couteaux suisses », donc on touche à tous les métiers de l’informatique. Il faut avoir la passion de ce domaine, pour ne pas se décourager face à des problèmes compliqués. La volonté de bien faire et la persévérance pour aller jusqu’au bout sont essentielles. Il faut aussi de la pédagogie et un sens de l’écoute. Quant à la compétence, elle s’acquiert beaucoup avec l’expérience : on apprend en faisant.

Après un bac comptabilité-gestion, j’ai me suis tourné vers un BTS informatique de gestion. J’ai travaillé dans une société de services en ingénierie informatique (SSII) pendant 3 ans, avec des missions de développement et de programmation. J’avais envie de diversifier mes compétences, mais je n’ai rien trouvé de satisfaisant dans l’entreprise. Je suis alors entré à l’Inserm comme technicien informatique à Créteil, avec l’opportunité de passer ensuite sur un poste de responsable informatique de site à Lyon.

ADMINISTRATEUR · TRICE DES SYSTÈMES D’INFORMATION

2 190 € en début de carrière4 110 € en fin de carrière

Salaire mensuel brut

Quel a été votre parcours ?

Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier  et quelles qualités sont requises pour l’exercer ?

Entretien avec Arnaud

Le saviez-vous ?

Les informaticiens ne sont pas des geeks enfermés dans leur passion ! Au contraire, il faut être très ouvert aux attentes des utilisateurs et capable de travailler en réseau.

Quelles sont vos missions ?

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Filière de formation

Mon métier consiste à accompagner les chercheurs dans leurs projets afin de trouver des valorisations de leurs découvertes adaptées, en étroite collaboration avec Inserm Transfert, la filiale privée de l’Institut spécialisée dans le transfert de technologies en

sciences de la vie. Cette tâche recouvre notamment tout ce qui concerne les accords de transfert de matériel biologique au cours des projets de recherche,

avec leurs règles complexes de sécurité et de propriété intellectuelle. Une centaine de ces transferts sont en cours, cela mobilise beaucoup de ressources. J’élabore aussi

des accords de confidentialité pour les contrats entre les chercheurs et les industriels, ainsi que des accords de collaboration et des conventions entre les académiques.

Nous échangeons avec des collègues sur nos pratiques au sein d’un réseau des chargés de valorisation. Mon métier est en lien avec beaucoup de services différents au sein

de l’Inserm : financier, recherche clinique, communication, ressources humaines.

La relation avec les chercheurs est enthousiasmante, avec beaucoup d’échanges et d’écoute, le souci de comprendre les enjeux et d’alléger les complexités administratives. Je ne m’ennuie jamais : tous les dossiers sont différents. Il faut être organisé car il y a beaucoup de dossiers à gérer, et savoir s’intégrer dans le travail en équipe et le management transversal, c’est-à-dire l'association des différents métiers, compétences et ressources au sein de l’Inserm. Être chargé de valorisation suppose une certaine empathie, de la souplesse d’esprit et un bon sens de la négociation.

D’abord diplômée de droit public et privé en Espagne, j’ai suivi un parcours Erasmus en Roumanie avant de venir en France, où j’ai passé un master 2 de contentieux droit communautaire. J’ai exercé différents métiers dans le secteur public et l’enseignement en droit. Après avoir travaillé au conseil départemental du Nord sur le montage, le pilotage, et le suivi de projets de coopération transfrontalière, j’ai intégré l’Inserm. J’ai d’abord été chargée des affaires juridiques à la délégation régionale Nord-Ouest. Puis depuis 2013, je suis devenue responsable des affaires juridiques, de la valorisation et des partenariats de la DR Nord-Ouest.

CHARGÉ · E DE VALORISATION ET PARTENARIAT

2 190 € en début de carrière4 110 € en fin de carrière

Salaire mensuel brut

Quel a été votre parcours ?

Entretien avec Judith

Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier ?

• Baccalauréat général • Titre ou diplôme

de niveau 6 (licence, licence professionnelle, maîtrise, dans les domaines du droit administratif, droit public, droit de la propriété intellectuelle)

Quelles sont vos missions ?

Le saviez-vous ?

Les laboratoires de recherche sont dites « mixtes » car elles associent souvent les organismes de recherche et les universités. D’où la nécessité de faire des accords ou des conventions pour préciser la répartition des rôles de chacun et régler les questions de propriété intellectuelle.

Assurer la valorisation de la recherche, l’aider à se transformer en innovation avec le monde de l’entreprise, protéger la propriété intellectuelle

Le chargé de valorisation a pour mission première de protéger la propriété intellectuelle et la confidentialité sur les résultats de recherche des laboratoires. Il a aussi pour rôle de mettre en place les contrats de partenariat.Il aide les chercheurs à transformer les découvertes du laboratoire en innovations technologiques,

pharmaceutiques ou industrielles.Les compétences du chargé de valorisation sont nombreuses : veille sur les innovations dans son domaine, connaissance des aspects scientifiques, juridiques, économiques et administratifs, évaluation des projets, négociation des contrats, gestion du relationnel entre le laboratoire et tous ses partenaires.

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Assurer la bonne gestion de l’argent reçu et dépensé par le laboratoire, travailler au contact de tous les personnels et de tous les partenaires financiers des chercheurs

Au sein d’un laboratoire, le gestionnaire doit veiller au suivi des conditions financières et administratives qui sont nécessaires au travail des chercheurs. Il analyse les besoins financiers et contribue à l’élaboration des demandes budgétaires du laboratoire. En élaborant des tableaux de bord, il assure ensuite le suivi de l’argent reçu par les différents établissements financeurs. Il conseille les équipes sur la bonne correspondance de leurs dépenses avec les financements externes. Il gère également les commandes

de matériel, les relations avec les fournisseurs et les éventuels litiges.Dans le domaine des ressources humaines, le gestionnaire conseille les chefs d’équipe de recherche avant le recrutement de nouveaux employés, prépare les dossiers administratifs des CDD et des vacataires, met en place les conventions de stage, diffuse les informations au sein du laboratoire et enfin forme d’autres employés à certaines de ses compétences.

• Baccalauréat général, professionnel ou technologique obligatoire

• Diplôme de niveau 5 (BTS, DUT, DEUG) conseillé

Filière de formation

Pour la dimension financière, grâce à des logiciels dédiés, j’assure le suivi du budget du laboratoire, les commandes et les marchés. De plus, je gère une centaine

de conventions de financement par an pour un montant total d’environ un million d’euros. Mon rôle est de vérifier que les dépenses correspondent bien

à ce qui était prévu au départ avec les financeurs, qui peuvent être régionaux, nationaux, européens ou privés. En résumé, je m’assure que le laboratoire

ne dépense pas plus qu’il n’a reçu.Dans le domaine des ressources humaines, mes tâches concernent le recrutement,

la mise en place des contrats de travail, le suivi des congés, la réponse aux besoins des personnels et des étudiants en doctorat ou en stage. Je fais également

des comptes rendus d’entretiens professionnels pour les personnels techniques.

C’est un métier stimulant et motivant, avec beaucoup de mouvement. J’accueille les nouveaux chercheurs, personnels techniques et étudiants. La maîtrise d’outils informatiques spécifiques est indispensable, la gestion étant aujourd'hui entièrement informatisée. Le relationnel est aussi essentiel : nous sommes 300 personnes au sein du laboratoire, réparties dans 9 équipes de recherche, cela implique donc beaucoup de contacts au quotidien. C’est un métier au service de la recherche et donc des chercheurs, il faut par conséquent avoir le sens du service. Être opérationnel, efficace, organisé, avec de la disponibilité et de l’écoute.

Après une licence en biologie, je me destinais à être professeure des écoles. Mais à l’occasion d’un contrat emploi solidarité, j’ai eu l’opportunité de travailler dans un laboratoire de recherche en tant que gestionnaire et j’ai finalement décidé de continuer dans cette voie. Un passage dans l’antenne financière d’une université m’a permis de perfectionner mes connaissances en gestion. Depuis 11 ans, je suis fonctionnaire à l’Inserm après avoir passé un premier concours de technicien puis celui d’assistant ingénieur, le grade supérieur.

GESTIONNAIRE ADMINISTRATIF · VE ET FINANCIER · E

1 883 € en début de carrière3 026 € en fin de carrière

Salaire mensuel brut

Quel a été votre parcours ?

Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier  et quelles qualités sont requises pour l’exercer ?

Entretien avec Alexandrine

Le saviez-vous ?

Il est possible d’assurer une partie des fonctions de gestion administrative et financière en télétravail, les outils informatiques dédiés étant facilement utilisables à distance.

Quelles sont vos missions en laboratoire ?

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Accueillir et accompagner tous les personnels dans leurs besoins RH au quotidien comme dans leur parcours de carrière

Au sein d’un laboratoire ou des services administratifs régionaux, le gestionnaire prépare les éléments pour la mise en œuvre de la paie. Il conçoit et rédige les documents relatifs à la carrière des personnels et à leur formation. Il participe à la mise en œuvre de toutes les procédures liées à la gestion des ressources humaines.

Le gestionnaire assure également le suivi administratif et budgétaire

de ses actions, il rend compte de l’avancement des dossiers, met à jour les bases de données et les tableaux de bord, ainsi que les dossiers des personnels. Il a aussi en charge l’accueil des nouveaux arrivants et l’information de tous les agents. Cela exige une connaissance générale de la gestion de ressources humaines, des textes législatifs et réglementaires de la fonction publique ainsi que des notions de gestion financière et comptable.

• Titre ou diplôme classé au moins au niveau 4 (baccalauréat, baccalauréat professionnel...)

• Diplôme de niveau 5 (BTS, DUT, DEUG) conseillé

Filière de formation

GESTIONNAIRE POLYVALENT · E RESSOURCES HUMAINES

1 883 € en début de carrière3 026 € en fin de carrière

Salaire mensuel brutMon métier a plusieurs volets. En gestion administrative, je m’occupe d’un portefeuille

de 180 agents tous statuts confondus (fonctionnaires, CDD, vacataires, apprentis), de leur arrivée à leur départ, en passant par chaque événement de leur carrière :

avancements, absences, mobilités, changements de poste... Je suis aussi responsable de la gestion des salaires. C’est un temps fort tous les mois : le « tour de paie »,

où le gestionnaire doit être garant de la paie en cours, avec la nécessité de corriger tout de suite les éventuelles anomalies. Enfin, j’ai une mission d’accompagnement

des laboratoires et des agents : règles de recrutement, adéquation au budget de chaque projet, accueil spécifique des personnels étrangers, information de tout

nouvel embauché sur ses droits et les informations pratiques. En fin d’année, nous avons des moments d’échange avec tous les secrétaires de laboratoire.

J’aime le contact avec tous les personnels, c’est enrichissant. Il faut avoir le sens du service, être toujours à l’écoute des besoins. De la discrétion également car nous gérons des informations privées et sensibles pour les gens. La pédagogie est utile, car la paie est complexe du fait de la réglementation : il faut l’expliquer.

Titulaire d’un BTS assistant de direction (aujourd’hui assistant manager), j’ai passé une licence professionnelle en gestion des ressources humaines des nouvelles technologies de l’information et de la communication. J’ai appris l’ouverture d’un concours externe de l’Inserm sur un poste de gestionnaire ressources humaines à Strasbourg. J’ai postulé et réussi.

Quel a été votre parcours ?

Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier  et quelles qualités sont requises pour l’exercer ?

Entretien avec Jennifer

Le saviez-vous ?

La recherche publique emploie de très nombreux post-doctorants et chercheurs étrangers, venus du monde entier.

Quelles sont vos missions ?

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Conseiller les chercheurs pour obtenir le financement de leurs travaux, assurer le suivi et la gestion des contrats signés avec les différents partenaires financiers et des fonds reçus

Le gestionnaire des ressources externes accompagne les chercheurs dans leur recherche d’argent pour réaliser au mieux leurs travaux. Il les aide notamment à répondre aux appels d’offres émis par divers partenaires financiers potentiels. Une fois les fonds obtenus, il est en charge de la rédaction et de la validation des conventions financières jusqu’à leur signature

par tous les partenaires impliqués. Il assure un suivi rigoureux des contrats et de leurs obligations, tout au long de leur vie juridique, en liaison avec les équipes de recherche, les services des achats et des marchés de l’Inserm, les ressources humaines et les financeurs. Enfin, il produit les différents actes prévus par ces contrats (titres de recette, rapports financiers et scientifiques, avenants).

• Baccalauréat • Titre ou diplôme classé

au moins au niveau 5 (DUT, BTS, DEUG, DEUST) finances, comptabilité

Filière de formation

J’aide les chercheurs à trouver des fonds autres que ceux venant de la dotation d’État à la recherche publique. Cela demande de répondre à des appels d’offres venant par exemple de l’Europe, de la région, de fondations et d’associations et parfois

d’industriels. Il faut monter des projets, mettre en place les budgets selon les règles des financeurs, justifier les fonds demandés. Le chercheur doit être aidé pour ne pas

oublier des dépenses, des contraintes administratives, des obligations réglementaires et toutes les formalités de gestion. Au total, j’assure le suivi d’environ 150 projets,

dont la gestion des ressources externes du Centre de recherche en cancérologie de Toulouse. À chaque fois, ce sont beaucoup de contacts pour des questions

concrètes à régler sur le financement, le droit, l’équipement, l’embauche, les achats...

On ne s’ennuie jamais, c’est un métier très varié. Il n’y a pas de routine car la réglementation évolue sans cesse et cela demande un grand sens d’adaptation. Il faut également un bon relationnel, du fait de la multiplicité des contacts. Réactivité, curiosité, ainsi que méthode et rigueur sont de mise. Il est aussi important de parler anglais.

Après un bac scientifique, j’ai obtenu un BTS d’assistance de gestion en PME-PMI. Ont suivi plusieurs expériences d’assistante de gestion, de direction, comptable, et en ressources humaines dans le secteur privé. Je suis ensuite entrée dans la fonction publique comme contractuelle, en tant qu’assistante au sein du service financier de l’Inria à Bordeaux. Plus tard, j’ai passé le concours d’entrée à l’Inserm, pour accéder à mon poste actuel de gestionnaire des ressources externes au service financier de la délégation régionale Occitanie Pyrénées de l’Institut.

GESTIONNAIRE DES RESSOURCES EXTERNES

2 006 € en début de carrière3 229 € en fin de carrière

Salaire mensuel brut

Quel a été votre parcours ?

Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier  et quelles qualités sont requises pour l’exercer ?

Entretien avec Stéphanie

Le saviez-vous ?

Outre le financement de l’État français, un laboratoire a besoin de partenaires pour obtenir suffisamment de fonds : les régions, l’Union européenne, des associations, des fondations et des industriels.

Quelles sont vos missions ?

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Technicien de rechercheAdjoint

technique

Ingénieur d’étude

Assistant ingénieur

Chargé de recherche

Ingénieur de recherche

Directeur de recherche

(avec expérience)

• Administra-teur des systèmes d’information

• Ingénieur en expérimenta-tion animale

• Chargé des partenariats, chargé de formation.

• Gestionnaire assistant en techniques biologiques

Quels diplômes pour nous rejoindre ?

Le recrutement se fait par concours ou sur des contrats à durée déterminée. L’Inserm accueille aussi régulièrement des stagiaires, de la 3e au master 2.

Pour aller plus loin : inserm.fr Référentiel des emplois types de la recherche et de l’enseignement supérieur : http://referens.univ-poitiers.fr(Chiffres 2018)

Qualités requises

• Rigueur• Empathie• Sens de la négociation• Esprit d’équipe

BAC BAC+ 2

BAC+ 3

BEP

BTS • DUTniveau 5

LICENCEniveau 6

MASTER 2niveau 7

DOCTORATniveau 8

BAC + 8BAC + 5

ÉCOLE

• Préparateur en biologie

• Animalier

• Technicien en biologie

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Mes questions à poser Mes notes

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