Les legos micro-mécaniques NeSSI révolutionnent l'analyse · de la mécanique accusait une baisse...

AV

RIL

20

09

• N

°11

7

Les legos micro-mécaniques NeSSIrévolutionnent l'analyse

G R O S P E R R I N

OUTILLAGE DÉCOUPAGE EMBOUTISSAGE ASSEMBLAGE

Société Anonyme au capital de 750 000

Z.I. La Louvière - 14, Route de Besançon - 25480 PIREY - FRANCE Tél. : (33) 03 81 50 21 67 - Fax : (33) 03 81 53 41 96 - E-mail : [email protected]

Depuis 40 ans, nous confier l’exécution de pièces c’est bénéficier d’un savoir-faire, de solutions techniques,

de compétences et de rapidité d’exécution.

La qualité totale est notre véritable culture d’entreprise.

CA

CT

US

- R

CS

Bes

anço

n B

408

237

170

- P

HO

TO

S :

PIE

RR

E G

UÉ

NAT

http://www.grosperrin.com

1Micronora inforMations - aVriL 2009

é d i t o r i a l

Sommaire Microanalyse / Micromécanique 2 Mécatronique 9 Technologies d'usinage 13 Micro-usinage 17 Machine-outil 19 Outillage découpe 23 Innovation horlogère 25 Traitement de surface 27 Usinage / Production 31 Accessoire d'usinage 33 Contrôle de production 35 Management / Innovation 37

Crise financière, crise économique, crise de confiance… Dernièrement, la Fédération des Industries Mécaniques (FIM) attirait l’attention des pouvoirs publics sur l'extrême gravité de la situation dans laquelle se trouvaient les entreprises de la sous-traitance automobile avec des carnets de commande qui baissaient de 30 à 70 %. Le 9 février dernier, l’Etat annonçait son plan d’aide à l’automobile. En signant le 11 février, un Code de performances et de bonnes pratiques pour redresser la filière automobile, Yvon Jacob, Président de la FIM, a sans doute rassuré une filière automobile durement frappée par la crise.

Mais dans son dernier bilan, la Ficime (syndicat de la mécanique et de l’électronique), affirmait que le chiffre d'affaires des entreprises du secteur de la mécanique accusait une baisse de 15 % pour le second semestre 2008. Ajoutant que pour 2009, l'activité serait en baisse également.

L’industrie prend la crise de plein fouet.

Dans ce contexte morose, force est de constater que les industriels se battent et continuent d’innover, comme vous pourrez le découvrir dans ce numéro.

Par exemple, l’analyse industrielle fait sa révolution et s’invente des legos éminemment mécaniques pour surveiller les process. Qu’il s’agisse des analyseurs ou des éléments de gestion des flux (vannes, clapets, soupapes…), les composants modulaires et interopérables constituent des petits bijoux mécaniques. Et nous avons même trouvé une PME de 10 personnes (IAS) qui s’engage aux côtés d’un gros client du secteur pétrolier, dans les technologies NeSSI.

Les premiers Mecatronics Awards sont également là pour nous rappeler les "sursauts" de l’industrie mécanique qui se marie avec l’électronique et l’informatique et joue la carte de la différenciation de produits par l’augmentation de la valeur ajoutée.

Intercut 2008 a rassemblé les professionnels de l’usinage et de la coupe autour d’avancées technologiques importantes devant permettre aux entreprises d’augmenter leurs performances et de rester très compétitives dans un contexte de forte concurrence internationale.

Enfin, des entreprises des secteurs de la mécanique se battent au quotidien pour se développer, exister et parfois survivre. Vuichard, a trouvé la machine optimale pour se différencier dans le fraisage dur, Realmeca met au point une machine dédiée pour les prothésistes dentaires, Drezet investit dans des tours permettant d’augmenter sa productivité et Cicafil se surpasse pour satisfaire Alstom Power et Alstom Transport.Sans oublier Schunk Intec qui innove en proposant un porte-outil de frettage mécanique, Fibro qui développe une gamme de ressorts à gaz pour les outillages de moules utilisés dans l'emboutissage et Kern avec sa Pyramid Nano…

La crise est aussi un moment où il est nécessaire d’innover pour rester présent et satisfaire ses donneurs d’ordre ; elle peut être un formidable moteur d’innovation qui permettra d’être prêt au moment de la reprise.

■ Le Président, Michel GOeTZ

Un des remèdes à la crise : l’innovation

Photo de couverture :Les architectures NeSSI de Astute Concept

ressemblent à des sculptures mécaniques 3D construites comme des legos.

Source : Jean-Yves Catherin

Revue du Salon International des MicrotechniquesAdministration : MICRONORA

BP 62125 - 25052 BESANÇON CEDEX 5Tél. : 00 33 (0)3 81 52 17 35Fax : 00 33 (0)3 81 41 30 89Site : www.micronora.com

E-mail : [email protected] - Tirage 15 000 exemplaires

Directeur de la publication : Michel Goetz

Date de dépôt : avril 2009Conception et réalisation : Cactus/Besançon

Impression : Imprimerie de Champagne/Langres

Nous déclinons toute responsabilité pour les erreurs involontaires qui auraient pu se glisser dans le présent document, malgré tous les soins apportés

à son exécution. (Jurisprudence Cour d’Appel de Toulouse 1887, de Paris 19.10.1901)Tous droits de reproduction interdits.

P r o c h a i n e é d i t i o n

S A L O N M I C R O N O R A

28 sept. - 1er oct. 2010B e s a n ç o n - F r a n c e

2 Micronora inforMations - aVriL 2009

D O S S I E R

NeSSI… et l’analyse devient un jeu de legosur une base micro-mécanique

Les industries du pétrole (raffinage, gaz natu-rel, traitement du gaz), de la chimie/pétro-chimie, de la consommation (pharmacie, alimentaire et agro), des métaux, minéraux et béton, celle de la production d’énergie… exigent de savoir en divers lieux des process industriels si les opérations de transfor-mation (réaction, distillation, chauffage…) se sont effectuées correctement et si le produit est "correct". Traditionnellement, des shelters (armoires système, abris tech-niques) abritent un ensemble de capteurs (température, pression, débit…), d’analy-seurs chimiques complexes (spectromètres, chromatographes, photomètres…), et des dizaines voire des centaines de mètres de tuyaux acheminent les fluides liquides ou gazeux vers ces armoires. Historiquement, avant ces shelters, on a d’abord effectué des prélèvements off-line où un individu prélevait des échantillons sur les lignes et en faisait l’analyse au laboratoire. Ensuite, l’analyse s’est dépla-cée du laboratoire à l’usine pour faire du on-line avec ces kilomètres de tuyaux. La limite de ces process consistait à dire que l’analyseur ne vaut que par son circuit d’échantillonnage, que le chemin qui mène l’échantillon à l’analyseur est long et semé d’embûches. Et enfin que 80 % des pro-blèmes rencontrés proviennent de ce dis-positif d’échantillonnage souvent composé d’éléments disparates.La technologie NeSSI (New Sampling / Sensor Initiative) propose donc du in-line

avec pour objectif d’amener "l’analyse sur le produit" plutôt que le produit à l’analyseur.

NeSSI : un équipement d’échantillonnage

miniature et modulaire

La technologie analytique des procédés ou Process Analytical Technology (PAT) est, depuis des années, porteuse de valeur pour l’industrie chimique et pharmaceu-tique. La PAT permet en effet d’améliorer la productivité et la qualité en collectant des données en vue de mettre au point et de contrôler des procédés.Au sein de cette dynamique, c’est Rob Dubois, ingénieur chez Dow Chemical, qui dépose en 1998 un premier bre-vet sur un équipement d’échantillonnage

"miniature et modulaire". En 2000, le concept baptisé NeSSI est soutenu par plusieurs grands noms de l’industrie amé-ricaine dont Dow Chemical et ExxonMobil Chemical. En 2002, au sein de l’organisa-tion ISA (Instrumentation, Systems and Automation), le groupe de travail SP 76 élabore la norme ANSI / ISA SP76.00.02-2002 qui reprend le même type d’ar-chitecture permettant le développement d’équipements selon des caractéristiques communes. L’architecture ouverte est un élément clef de la stratégie de modularisation de NeSSI. Dans ce cadre, le Centre for Process Analytical Chemistry (CPAC) de l’Univer-sité de Washington à Seattle, a demandé à divers fournisseurs et utilisateurs d’instru-mentation destinée à la chimie analytique des process, de soumettre les plans de

Les progrès accomplis dans le domaine des technologies d’analyse et d’échantillonnage ont amélioré les moyens de mesure,

et les innovations technologiques en matière de micro-usinage ont fait progresser la miniaturisation des systèmes d’instrumentation et d’échantillonnage.

Sur ces bases, l’initiative NeSSI invente les prochaines générations de systèmes d’échantillonnage modulaire.

Analyse directe sur collecteur chez Dow Chemical à Freeport (Texas)

Source : Dow Chemical


NeSSI… et l’analyse devient un jeu de legosur une base micro-mécaniqueLes progrès accomplis dans le domaine des technologies d’analyse et d’échantillonnage ont amélioré les moyens de mesure,

et les innovations technologiques en matière de micro-usinage ont fait progresser la miniaturisation des systèmes d’instrumentation et d’échantillonnage.

Sur ces bases, l’initiative NeSSI invente les prochaines générations de systèmes d’échantillonnage modulaire.

nouveaux systèmes allant du plus simple à des systèmes complexes comportant plusieurs lignes.

Trois offres : Parker, Swagelok et Circor Tech

NeSSI s’appuie sur une plate-forme mécanique de base, décrite par la norme ISA SP 76 qui établit les propriétés et les dimensions définissant l’interface pour les composants de distribution de fluides à montage en surface, utilisés dans les analy-seurs de procédés et les systèmes manuels

de prise d’échantillon. En clair, cette norme définit un standard mécanique, modulaire et interopérable, avec des dimensions impo-sées permettant la circulation des fluides liquides ou gazeux, et leur passage d’un module à l’autre (l’étanchéité est réalisée par des joints toriques en élastomère).Sur cette base, trois grands fabricants, Parker, Swagelok et Circor Tech, ont pro-posé des systèmes de montage spéci-fiques. Le système MPC (Modular Platform Components) de Swagelok est ainsi constitué de trois couches. La couche du substrat permet au flux de s’écouler à tra-vers le système, d’un composant à l’autre.

M I C R O A N A L Y S E / M I C R O M É C A N I Q U E

IAS migre vers NeSSI

Fouad El Hany, directeur technique de IAS, questionne depuis un an les industriels qui ont une offre NeSSI. Sa société basée à Issoudun emploie 10 personnes, elle conçoit et fabrique des appareils d’analyse H2S et pro-duits soufrés. "Nos clients souhaitent des systèmes d’échantillonnage et d’analyse plus compacts, entre autres pour faciliter la maintenance". En fait, il y a urgence car sa société vient de signer un gros contrat avec un pétrolier portant sur la fourniture de 24 systèmes identiques. "Pour nous, cette commande représente une opportunité pour aller plus loin dans les technologies NeSSI que nous étudions depuis un an. L’offre IEF sur une base Parker est sans doute la plus révolution-naire, mais pour l’instant je penche pour le 2D de Swagelok, simplement parce que c’est une solution transitoire où les techniciens sont moins perdus, notamment avec les repères couleur qui rappellent les anciennes tuyauteries".

suite page 5

Fouad El Hany (à gauche) en discussion avec un technicien EIF FiltresSource : Jean-Yves Catherin

Axiom Analytical Inc a conçu le spectroscope Raman RFP-400Ne spécifiquement pour les plate-formes NeSSI. Source : Jean-Yves Catherin

ABB est en partenariat avec Circor Tech qui utilise une communication basée sur CanBus. Source : Jean-Yves Catherin

Rectifieuses de haute précisionCONSTRUCTEUR DEPUIS PRÈS DE 50 ANS

RECONDITIONNEMENT DE TOUTES RECTIFIEUSES PLANES ET CYLINDRIQUES

■ RECTIFIEUSES PLANES CONVENTIONNELLESET À COMMANDE NUMÉRIQUE

■ RECTIFIEUSES CYLINDRIQUESMANUELLES, AUTOMATIQUESET À COMMANDE NUMÉRIQUE

■ PRESSES PNEUMATIQUES

13, rue des Contrevaux 25290 ORNANSTél. + 33 (0)3 81 62 40 10Fax + 33 (0)3 81 57 19 49E-mail : [email protected]

www.lipemec.com

m a c h i n e s - o u t i l s

Rectifieuses de haute précisionRectifieuses de haute précision

LIPEMEC-page pub Mi112.indd 1 8/10/07 15:39:02

http://www.lipemec.com


La couche du manifold permet au flux de s’écouler d’un substrat à un autre. La couche des composants de montage en surface permet l’obturation, le contrôle du débit, la régulation de la pression, et offre des possibilités de filtrage dans le système fluide. Le support modulaire IntraFlow de Parker Instrumentation comporte lui aussi des modules qui se vissent sur une embase pré-percée assurant le raccordement et

la rigidité de l’ensemble. Parker fournit aussi des systèmes fonctionnels plug and play pour réaliser des fonctions courantes d’échantillonnage vers les analyseurs. Les vannes de Circor Tech sont proposées en configuration individuelle, manifold multi-voies, et systèmes pour montage en sur-face intégrés dans les systèmes substrats d’échantillonnage micro-modulaires de la série µMs3.

Une soixantaine de composants (vannes, clapets, filtres-régulateurs, capteurs…) peuvent s’aligner les uns à côté des autres.

Une technologie qui s’affine sur 3 générations NeSSI

Historiquement, la structuration de NeSSI s’est opérée en trois phases (générations) et aujourd’hui, l’offre serait entre les géné-rations 2 et 3. La première, achevée en 2002, exclusivement mécanique, s’est concentrée sur le respect de la norme SP 76 : réduction de l’encombrement et définition des composants qui s’emboîtent les uns à côtés des autres. La génération 2 est celle du système d’échantillonnage "communicant". Tous les acteurs impliqués dans NeSSI travaillent au développement de protocoles de communication et au raccordement vers les réseaux supérieurs de l’usine (réseaux Ethernet, SNCC…). L’objectif est de remplacer les signaux ana-logiques par un signal numérique. suite page 7


Au départ, EIF Filtres est un fabricant de filtres pour analyse que rien ne prédisposait à se lancer dans l’aven-ture NeSSI, "sauf que nous avons senti très vite que le développement de cette norme allait générer des pertes de parts de marché et qu’il fallait prendre des dispositions pour exister et proposer une offre où nous serions visibles". Philippe

Coric, directeur du développement de Astute Concept, poursuit en notant que malgré leurs différences, les offres de Parker, Swagelok et Circor ont en commun de bâtir leurs architectures en 2D. "Mais regardez, à force d’être com-pacts, ces ensembles deviennent difficiles d’accès. Si je veux tourner cette vanne, il faut des doigts de fée pour ne pas toucher

en même temps celles d’à côté. Par ailleurs, le point faible des trois offreurs historiques est la filtration. Or, notre système est bâti autour de la filtration. C’est une tour qui se construit comme un lego sur quatre faces avec, au centre, la filtration tangentielle". D’où l’idée de développer le système Astute dès 2006 sur la base d’un 3D avec un métier nouveau en regard des trois fabricants pré-cités, celui d’ensem-blier. Astute Concept est ainsi un BE de conception et réalisation qui prend en compte le cahier des charges du client (l’ensemble des échantillonnages et ana-lyses à effectuer) ainsi que les compo-sants imposés par ce client. "Au sein d’un partenariat de distribution des produits Intraflow de la gamme NeSSI de Parker, nous montons les composants du client, même s’ils sont issus de la concurrence, mais à condition qu’ils aient l’embase mécanique NeSSI". Une idée qui séduit par son ouverture, et par la beauté de ses réalisations qui ressemblent à des sculptures d’art moderne !

Astute Concept : des systèmes NeSSI totalement ouverts

Discussion autour d’un système Astute

incluant un micro-chromatograph C2V-200 du néerlandais C2V.

Source : APFoucha

Les composants de montage en surface Swagelok peuvent être associés à un choix étendu de composants de flux pour substrats et manifolds et former le système de distribution du fluide.Source : Swagelok

Une complémentarité d’expertises dans les métiers du surmoulage, moulage,découpage, emboutissage et de l’assemblage.

CA

CT

US

- R

CS

Bes

anço

n B

408

237

170

- P

HO

TO

: P.

GU

EN

AT

E X P E R T I S E & I N N O VAT I O N

B E D E V I L L E R D T

ISO TS 16949

10 grande Rue - F-25150 VermondansTél. +33 (0)3 81 92 28 44

+33 (0)3 81 92 41 10Fax +33 (0)3 81 92 28 [email protected]

SIDEO-page_pub-Mic_infos.indd 1 25/11/08 15:38:27

http://www.sideo.fr


Les transmissions sans fil sont également au cœur des débats, tout comme le dévelop-pement d’un logiciel de gestion des équi-pements (SAM, pour Sensors Actuators Manager). La phase NeSSI génération 3 visera le développement de dispositifs micro-analy-thiques à monter directement sur une inter-face SP 76. En bref, un système d’échantillon numérique avec capteurs et micro-analyse qui se monte directement sur la tuyauterie du processus. Les micro technologies et les dispositifs MEMS se préparent pour ce genre de réalisations. On attend aussi les lab-on-chip(laboratoires d’analyse sur puce).

Réduire les coûts et la maintenanceavec l’approche modulaire

Selon Dave Simko, Swagelok, l’approche modulaire des systèmes d’échantillonnage offre de nombreux avantages : "Les délais et les coûts de développement et de configuration sont diminués grâce à des outils logiciel. En rédui-sant les dimensions, le poids et l’espace occupé, il devient plus facile de raccorder le système d’échantillonnage aux analyseurs correspondants montés sur place, et de placer l’ensemble au point d’échantillonnage, ce qui diminue les besoins de longues lignes chauffées destinées à l’achemine-ment des échantillons. Le système est plus facile à assembler et son installation ne nécessite que quelques raccordements. L’entretien est facilité par le fait que tous les composants fonctionnels sont montés en surface".Mike Spear, Chemical Processing, s’appuie

sur les résultats d’une équipe d’ExxonMobil. "Comparé avec les systèmes d’échantillonnage, l’approche NeSSI semble offrir des économies importantes. Notre étude a conclu que 40 % d’économies pourraient être réalisées sur le coût global d’un système d’analyse en réduisant les frais de transport de l’échantillon, le système de conditionnement et le besoin de local à tempé-rature contrôlée".Mais selon Xavier Bossut, responsable déve-loppement chez Parker, c’est la maintenance qui fait toute la différence : "Avec l’idée d’instal-ler le système d’échantillonnage au plus près du process, la maintenance est grandement facilitée car il y a juste quatre boulons à enlever".

Des legos mécaniques aux allures futuristes

En fait, il faut voir les systèmes complexes NeSSI comme de "magnifiques legos qui se montent de manière très simple avec seulement une clé 5/32". La norme ISA SP 76 impose les dimensions exactes des modules carrés (38,2 x 38,2 mm), le positionnement et la taille des 4 vis (Ø 5,3 mm) et l’emplacement des capillaires (Ø 2,8 mm) qui sont usinés dans le matériau. Cette modularité d’une mécanique rigoureusement standardisée où tout serait miniaturisé, donne aux ensembles NeSSI des allures de micro-usines. Sous les composants de surface, un ensemble de canaux permettent de gérer les flux qui seront échantillonnés puis analysés. En plus des éléments de gestion des flux (vannes

clapets anti-retour, soupapes, manomètres, détendeurs, adaptateurs…), des industriels fournissent des analyseurs spécifiques (analy-seur infra-rouge, spectrophotomètre, chro-matographe, turbidimètre, conductimètre), souvent colorés, qui renforcent l’allure fée-rique des installations. Les plus spectaculaires étant sans doute les systèmes conçus par Astute Concept en 3D.Mais qu’on ne s’y trompe pas, les systèmes NeSSI constituent des ensembles micro-mécaniques très techniques nécessitant d’une part une conception optimisée (les intersections des canaux sont étudiées de façon très précise afin de réduire les volumes morts), d’autre part des usinages très précis. L’étanchéité rigoureuse entre chaque module exige également une grande précision et un très bon fini d’usinage. ■

Jean-Yves Catherin

Une complémentarité d’expertises dans les métiers du surmoulage, moulage,découpage, emboutissage et de l’assemblage.

CA

CT

US

- R

CS

Bes

anço

n B

408

237

170

- P

HO

TO

: P.

GU

EN

AT

E X P E R T I S E & I N N O VAT I O N

B E D E V I L L E R D T

ISO TS 16949

10 grande Rue - F-25150 VermondansTél. +33 (0)3 81 92 28 44

+33 (0)3 81 92 41 10Fax +33 (0)3 81 92 28 [email protected]

SIDEO-page_pub-Mic_infos.indd 1 25/11/08 15:38:27


Finetech intégre un système NeSSI Parker

dans une armoire TDL

Finetech est distributeur et installateur d’analyseurs industriels à La Croix Saint Ouen (60). La technologie TDL (Tunabel Diode Laser) mesure sans contact et en quelques secondes des concentrations en H2O, CO2, H2S (parmi d’autres) avec des résolutions très faibles (ppm ou ppb). Luc Broekaert, responsable des ventes Finetech, explique que sa société a choisi d’intégrer une platine d’échantillonnage NeSSI à l’intérieur de l’armoire de son dernier système TDL (armoire chauffée pour stabiliser l’analyseur en tempéra-ture). "Nous avons fait ce choix parce que nous avions besoin d’un excellent échan-tillonnage au sein d’un système compact ne nécessitant ni maintenance, ni consommable. Et parce que Parker nous a composé une platine spécifique sur la base d’un cahier des charges précis que nous leur avions fourni".

Un système NeSSI conçu spécifiquement par Parker InstrumentationSource : Jean-Yves Catherin

Le système Intraflow de Parker illustre bien le concept de modularité et de montage en lego.Source : Parker Instrumentation

UND SAS - rue de la Gare - 25770 FRANOIS - Tél. : 03 81 48 33 10 - Fax : 03 81 59 94 80 - E-mail : [email protected] - www.und.fr

En Franche-Comté, à Besançon, dans une région d’Europe reconnue comme pôle des microtechniques, UND dispose sur une même zone géographique, de complémentaritésindustrielles et scientifiques.UND met à votre dispositionson savoir-faire et une situationprivilégiée.

http://www.und.fr


M É C A T R O N I Q U E

La première norme de mécatronique est parue le 22 novembre 2008, la première convention d’affaire mécatronique s’est tenue les 26 et 27 novembre 2008 à Aix les Bains, la remise des premiers Mechatronics Awards a eu lieu le 2 décembre 2008 lors du salon de la mécatronique SCS. Ces trophées viennent récompenser une tech-nologie transversale qui touche tous les marchés. Pour preuve, les dossiers déposés s’inscrivaient dans les catégories suivantes : produit industriel mécatronique (48 %), produit mécatronique grand public (8 %), produit mécatronique automobile (17 %), stratégie industrielle (10 %), organisation, culture, marketing mécatronique (17 %).Quand on demande à André Montaud, directeur de Thésame, pourquoi le concept Mécatronique s’installe de plus en plus dans l’industrie, il répond qu’il y a selon lui trois raisons : "D’abord, une montée en puissance de l’automobile qui conduit à repenser l’intégration : il est difficile aujourd’hui de définir clairement où s’arrêtent le capteur et l’actionneur et où com-mencent les éléments purement mécaniques.

Ensuite, il y a comme un "sursaut" de l’industrie mécanique qui joue la carte de la différenciation de produits par l’augmentation de la valeur ajoutée : nous sommes là au-delà de la tech-nique, dans une utilisation marketing du mot mécatronique. Depuis la fin des années 90, il n’y a pas de véritable rupture de pente, mais une communication extérieure plus forte sur le mot mécatronique, une lente montée en puissance avec l’arrivée du "Mécatronique Inside". Enfin, les écoles d’ingénieurs et les IUT s’approprient la mécatronique et il y a aujourd’hui pléthore d’écoles qui offrent cette option comme un plus différenciant et valorisant".

Roulement et frein mécatronique

Le prix toutes catégories récompensait un grand groupe (SNR) et une PME (Siam Ringspann). SNR travaille depuis quelques années sur la 3e génération de roulement instrumenté intégrant des jauges de contraintes, qui représente une

véritable rupture technologique. Avec son électronique embarquée, le roulement ASB3 mesure les efforts dynamiques de chaque roue et les informations permet-tent au système de piloter le véhicule et d’envisager par exemple de contrôler la trajectoire (type ESP) pour réagir plus efficacement. Elles permettent également de mesurer l’adhérence à la route (avec possibilité d’alerter le conducteur sur l’état de la route, d’améliorer le com-portement du véhicule en démarrage, freinage ou sur chaussée glissante…) ou de gérer le groupe motopropulseur pour optimiser les émissions de CO2.Siam Ringspann a été primée pour la qualité du développement et la stratégie mécatronique, dans le cadre du développe-ment d’un frein mécatronique de sécurité qui associe mécanique, électromagnétisme et électronique.

Quand la mécatronique devient un "plus" marketing et différenciantOn connaissait depuis quelques années la puissance potentielle de la mécatronique qui consiste en une véritable intégration de mécanique, d’électronique et d’informatique dans la complexité des systèmes. On mesure aujourd’hui l’inexorable montée en puissance du concept "mécatronique" en passe de devenir, au-delà des atouts techniques, un "plus" marketing et différenciant.

suite page 11

Le roulement de roue capteur d’efforts ASB3

de type biflasque a une bague extérieure

équipée de jauges de contraintes.

Source : SNR.

Le nouveau frein de Siam Ringspann associe mécanique, électromagnétisme et électronique.Source : Siam Ringspann

cultiver

l’innovation,

de la recherche

fondamentale

au partenariat

industriel

www.femto-st.fr

I N S T I T U T D E R E C H E R C H E500 personnes

6 départements de recherche

savoir-faireautomatique

mécaniqueoptique

électroniquetemps-fréquence

énergiemicrotechniques

nanotechnologies

usinage, outillage, prototypes & séries

pour les activités de haute précision

w w w. c i c a f i l . c o mL’ i n n o v a t i o n C i c a f i l u n e v a l e u r a j o u t é e p o u r v o t r e a c t i v i t é

Espace Valent in - Impasse Alouette I IBP 3083 - 25047 BESANÇON CEDEX

Tél. +33 (0)3 81 47 42 60Fax + 33 ( 0 ) 3 8 1 5 0 3 6 3 5

E-mai l : contact@cicaf i l .com

De la t rès pet i te à la t rès grosse pièce, en maît r isant et combinant

les technologies de pointes dans le domaine des microtechniques,

CICAFIL répond de manière ef f icace et rapide aux problèmes les plus complexes

en matière de pièces dest inées aux secteurs d’act ivi tés

de haute précision les plus exigeants.

VERSION 2000

http://www.femto-st.fr

http://www.cicafil.com


Avec au final un frein qui ne pèse que 7 kg, une mise en sécurité dont la durée n’ex-cède pas 150 ms, une puissance consom-mée pour le maintien en ouverture de 16 W et une faible élévation thermique qui permet de solliciter l’électro-aimant 600 fois par heure et d’incorporer l’élec-tronique à la bobine.

Commande de transmission et numérisation de disques 78 tours

Dans la catégorie Industrie, Freudenberg Simrit a réalisé une bague d’étanchéité incluant une détection de fuite, destinée en particulier aux éoliennes. Tandis que SKF s’est illustrée avec un Pin Encoder donnant la position des bras articulés des engins de chantier.Dans l’automobile, Electrifil Automotive a conçu un module de commande de transmission double embrayage (DCT). Les boîtes dites à double embrayage, en pleine expansion, regroupent plus de dix capteurs. Dans le but de faciliter leur inté-gration, Electrifil a permis de développer un module de pilotage et de contrôle de la boîte de vitesse fabriqué par ZF et monté sur les véhicules Porsche (modèle 911 et Boxter). Un nouveau module multi-cap-teurs très compact, intègre plusieurs ASIC et offre une très grande précision dans un environnement contraignant (température, vibration, huiles agressives…)Indeep a, en co-traitance avec l’INA et avec l’appui du Cetim, conçu une machine de numérisation de disques vinyles anciens (78 tours). Le lecteur Clareety effectue une lecture optique sans contact des

disques, selon un procédé unique permet-tant d’une part d’extraire le signal audio, mais aussi de s’affranchir de la plupart des défauts rendant la lecture traditionnelle mauvaise (salissures, rayures) ou impos-sible (disque fracturé). La mise en œuvre de la tête optique a requis l’étude d’une mécanique et de processus d’asservisse-ment, permettant d’assurer en continu le positionnement optimal de la tête, qui effectue des mouvements complexes pour rester en permanence en mesure d’acquérir l’image du sillon par réflexion sur le flanc.

La mécatronique côté stratégie et organisation-communication

Bosch Rexroth a mis en œuvre une stra-tégie mécatronique visant à mobiliser l’en-semble des ressources de l’entreprise. Autour du projet camoLINE, Bosch pro-pose un système cartésien mécatronique combinant plusieurs technologies telles que la mécanique (guidages, axes à cour-roie crantée ou à vis), la pneumatique (tables, préhensions) et l’électrique (moto-risation brushless, drives).BA Systemes a montré la capacité d’une

PME à mobiliser des ressources internes et externes, y compris de recherche

universitaire afin de concevoir et commercialiser un robot mobile dual autoguidé. Cette approche s’est faite selon une demande ini-

tiale émise par le groupe Toyota (Onnaing), avec objectif de proposer un

tracteur électrique (préparateur de com-mande) permettant des opérations dual en mode manuel ou automatique à un tarif

inférieur à 40 000 € HT. Le projet implique l’intégration de technologies de guidage : optique, magnétique, odométrie, GPS, et de télécommande avec des composants mécatroniques standards.Sensorex a été primée pour la campagne technique et marketing de la technologie REDS smart sensor, des capteurs très hautes performances, résultant de l’intégra-tion dans les capteurs du composant HCN (Hybride de Compensation Numérique). Doté de fonctions avancées (linéarisation et compensation en température, réglages de gain, auto test…), l’HCN permet un gain en performance d’un facteur 10 sur les dérives liées à la non linéarité et aux dérives en température.Enfin Sew-Usocome s’est illustrée dans l’or-ganisation d’un pool de développeurs (sept personnes) issus des différentes entités recherche du groupe, placé sous l’autorité d’un "chef d’orchestre" mécatronique. Ce pool a travaillé sur le projet Movigear, une unité d’entraînement mécatronique. ■

Jean-Yves Catherin

M É C A T R O N I Q U E

L’objectif de BA Systemes était de proposer un tracteur électrique permettant des opérations dual en mode manuel ou automatique. Source : BA Systemes

La gamme REDS Sensorex avec un servo-inclinomètre (gauche), une centrale 3 voies gyromètres et 3 voies accéléromètres (droite) et un capteur LVDT (bas). Source : Sensorex

Le principe de Clareety est une lecture optique directe de l’orientation du sillon, laquelle est directement liée à la modulation du son. Source : Indeep

roie crantée ou à vis), la pneumatique (tables, préhensions) et l’électrique (moto-risation brushless, drives).BA Systemes a montré la capacité d’une

PME à mobiliser des ressources internes

(Onnaing), avec objectif de proposer un tracteur électrique (préparateur de com-

roie crantée ou à vis), la pneumatique (tables, préhensions) et l’électrique (moto-risation brushless, drives).BA Systemes a montré la capacité d’une

PME à mobiliser des ressources internes

SILMACH SOPHYSA STSI ISA FRANCE PHOTLINE BREITLING

FEMTO-ST OPTIQUE TEMIS - MAISON DES MICROTECHNIQUES UTBM ENSMM TECHN’HOM FEMTO-ST µPROCESS

ARD-page_pub-Mi117.indd 1 25/02/09 17:10

http://www.ardfc.org


Intercut : un symposiumentièrement consacré à l’usinageL'édition 2008 a confirmé tout l’intérêt d’associer le monde de la recherche et des grandes écoles d’ingénieurs à Intercut, encouragé dès l'origine par le Pôle de compétitivité Arve Industries.

Les 22 et 23 octobre 2008, à Cluny (71), la conférence internationale Intercut, émanation du pôle de compétitivité Arve Industries, était organisée conjoin-tement par Arts et Métiers ParisTech Cluny et le CTDEC (Centre Technique du Décolletage). S’adressant aux profession-nels de l’usinage qui avaient fait le dépla-cement, Bertrand Coulon, SERAM Cluny, résumait ainsi ces deux journées : "Au moment où les problèmes de délocalisation, de productivité et de compétitivité sont plus que jamais d’actualité, il est réconfortant de voir de telles manifestations se développer sur notre territoire".

L’axe Cluny-Cluses sur les technologies d’usinage

Lors de la création de la thématique sur la "Coupe des matériaux" début 2006, le pôle de compétitivité Arve Industries s’est appuyé directement sur l’équipe Usinage du LaBoMaP de Cluny (voir encadré). Depuis plus de dix ans, cette équipe a acquis une reconnaissance internationale au niveau de ses activités de recherche sur la coupe des matériaux difficiles à usiner,

et au niveau des activités de transfert de technologies vers le monde socio-éco-nomique. Michel Lambertin, Directeur du LaBoMaP, mentionne les activités de son département : "C’est par les nombreux pro-jets d’envergure communs et par la mutuali-sation des moyens techniques et humains, que le CTDEC, Arts et Métiers ParisTech Cluny et leurs réseaux de partenaires créent des avan-cées technologiques importantes qui doivent

permettre aux entreprises d’augmenter leurs performances et de rester très compétitives dans un contexte de forte concurrence inter-nationale".Cette année encore, les échanges autour des conférences entre industriels et universitaires, ainsi que les nombreuses démonstrations en ateliers ont mis en évidence les développements techniques réalisés. Des experts internationaux issus d’une quinzaine de pays (Etats-Unis, Suède, Allemagne, Portugal, Pologne, Japon…) ont dévoilé les résultats de leurs travaux et des industriels ont témoigné de leur vécu et de leurs expériences au niveau des ateliers de production. En particulier, en ce qui concerne un des projets majeurs du pôle Arve Industries : le projet sur la Machine à Auto-Adaptation Technologique (MAAT). L’objectif étant de transférer le plus rapidement possible ces développe-ments dans le milieu industriel de manière à augmenter la compétitivité des entre-prises d’Arve Industries.

T E C H N O L O G I E S D ' U S I N A G E

Quelques exemples de pièces usinées dans des matériaux durs au LaBoMaP de Cluny. Source : ARTS Cluny.

L’équipe usinage du LaBoMaP (Laboratoire Bourguignon des Matériaux et Procédés) est spécialisée dans l’usi-nage des matériaux difficiles à usiner, dans l’usinage des surfaces complexes et dans l’instrumentation des machines-outils. Le Plateau de compétences en usinage du LaBoMaP est un lieu où se mêlent études de recherche et applications industrielles. Depuis deux ans, un par-

tenariat fort avec GF AgieCharmilles et Hexagon Métrology a permis de mettre en place une cellule climatisée dédiée au secteur du biomédical et à l’usinage de haute précision (trois machines de haute technologie et une machine de contrôle tridimensionnel). Le même type de colla-boration s’est établi avec Mazak France qui vient de mettre en prêt permanent un tour fraiseur Integrex 200.

suite page 15

Le Laboratoire Bourguignon des Matériaux et Procédés

Être partenairedans toutes les étapes de production

C’est aller plus loin

O U T I L L A G E - D É C O U P A G E

Z.I. La Louvière - 1, route de Besançon - F 25 480 PIREYTél. 03 81 47 41 00 - Fax : 03 81 80 94 57 - E-mail : [email protected]

www.sopil.fr

Pièces en bande pour l’électronique et la téléphonie

Circuits découpés complexes

Pièces assemblées et contactées par sertissage ou par soudure

Pièces découpées pour la connectique

CA

CT

US

- R

CS

Bes

anço

n B

408

237

170

- P

hoto

s : P

ierr

e G

uéna

t

http://www.langel.fr

http://www.sopil.fr

http://www.langel.fr

http://www.sopil.fr


Plus globalement, les débats ont porté sur les techniques et méthodes de coupe innovantes, l’Usinage Grande Vitesse et Haute Productivité, l’usinage de précision, le contrôle auto-adaptatif, les applications d’usinage pour le secteur biomédical, l’usi-nabilité, l’usinage multi-axes, l’usinage en grande série, l’usinage écologique et les applications d’outils coupants modernes.

Décolletage, coupe et mécatronique

Historiquement, le coeur de métier des entreprises d’Arve Industries est le décol-letage avec l’une des plus fortes concentra-tions mondiales de cette industrie basée en Haute Savoie. Toutefois, afin de se diversifier et de trouver de nouveaux marchés, les métiers de ces entreprises évoluent autour de la mécanique de précision et des tech-nologies associées de mécatronique.

Un des objectifs majeurs du pôle Arve Industries est de maintenir l’avantage concurrentiel sur la thématique de la coupe des matériaux, "le coeur de métier des entreprises laissé un peu de côté ces dernières années" selon Lionel Baud, président du CTDEC et du SNDEC. Les programmes de R&D établis doivent générer davantage de valeur ajoutée par la meilleure maîtrise de l’outil de production, avec par exemple les machines auto-adaptatives.Enfin, par les liens directs entre un Centre d’Enseignement Supérieur et de Recherche et un Centre Technique, il va de soi qu’il est absolument impératif d’in-vestir des jeunes dans Intercut et dans les activités de formation et de R&D du pôle. Les divers axes de recherche sont à l’origine des programmes des formations initiales ("Coupe à grande Vitesse" au centre de Cluny) et des formations conti-nues dédiées aux industriels au CTDEC. La volonté de transférer de manière durable

les résultats de recherche amène à conce-voir ces formations continues de courte durée directement applicables en PMI : elles sont réalisées au CTDEC par les experts en usinage du pôle Arve Industries. Il est d’autre part impératif de former les jeunes pour répondre aux besoins de main-d’oeuvre qualifiée et de réinjecter certains des résultats dans les formations initiales des techniciens et ingénieurs de nos écoles.Le CTDEC et Arts et Métiers ParisTech-Cluny ont annoncé la poursuite de leur collaboration à travers deux nouveaux projets. Tout d’abord, la mise en place d’un laboratoire commun Intercut Lab qui plan-chera sur de nouveaux projets de R&D. Ensuite, le lancement d’Intercut School mêlant formation initiale et formation continue, via un système d’échange d’étu-diants entre l’école d’ingénieurs, le Lycée Charles Poncet de Cluses et les entre-prises d’une part, et un réseau de forma-teurs professionnels accessible au secteur industriel d’autre part. Rendez-vous est pris aux prochaines sessions d’Intercut les 21-22 octobre 2009 à Cluses ! ■

Jean-Yves CatherinUne des machines de la cellule climatisée dédiée au secteur du biomédical et à l’usinage de haute précision. Source : ARTS Cluny.

Le Centre de Ressources Technologique ARTS Cluny

La cellule de valorisation et de trans-fert de technologie de ARTS Cluny (Association Recherche Technologies et Sciences – nouveau nom de la SERAM) est animée par du personnel permanent autofinancé sur des contrats indus-triels. De par son implication dans le milieu industriel et par son expertise autour des procédés de fabrication, cette équipe de 15 personnes réalise des études de faisabilité, d’optimisation de process et transfère dans l’industrie les développements issus des études amont de recherche. Ses activités fortes auprès des grands groupes et des PME de tout secteur industriel (aéronautique, automobile, médical, horlogerie, bijou-terie, ferroviaire, énergie, nucléaire…), ont permis récemment à ARTS Cluny d’être labellisé Centre de Ressources Technologique.

Démonstration de contrôle dimensionnel

lors d’Intercut 2008. Source : ARTS Cluny.

T E C H N O L O G I E S D ' U S I N A G E

MICRON D’OR

http://www.roland-bailly.fr


Des fraises de 0,1 mm dans du 65 HRC ? Vuichard s’engage !Effectuer du fraisage dur en dessous de 0,4 mm de diamètre n’est pas à la portée de tout le monde… Vuichard Michel SA vient d’acquérir un Matsuura LX0 5 axes pour relever le défi.

Créée en 1967 à Jurens, près de Valleiry (74 - à côté de Genève), la société Vuichard Michel SA commence ses activités avec un gros marché d’électroérosion pour les bri-quets de luxe ST Dupont, et ce sont près de deux millions de briquets qui passeront dans l’entreprise pendant 27 ans. Celle-ci se fait une très bonne réputation dans le domaine de l‘enfonçage et de l’élec-troérosion à fil, puis se lance en 2000 dans le micro perçage avec deux machines Sarix et d’importants moyens de contrôle optique.

Matsuura pour du fraisage dur direct

Aujourd’hui, son savoir-faire dans ce sec-teur fidélise une centaine de clients dont certains s’interrogent sur le sens de sa dernière acquisition. En effet, Philippe Vuichard, son PDG, a pris la décision d’acheter un centre d’usinage : au bout de huit mois de recherche, il a choisi en novembre 2008 un Matsuura LX0 5 axes. Cette machine a une carac-téristique intéressante : avec sa broche de 60 000 tours, c’est aujourd’hui la seule qui soit installée en Europe (d’autres existent, mais à 40 000 tours)."Aujourd’hui, l’électroérosion à fil possède des niches pratiquement sans concurrence,

par contre, l’électroérosion par enfonçage est largement supplanté par le fraisage grande vitesse dans de nombreux cas. Avec des outils type carbure ou nitrure de bore, on utilise préférentiellement le fraisage. Quelques socié-tés font du fraisage dur jusqu’à 0,4 mm de diamètre, mais en dessous de ces dimensions, nous sommes relativement rares".

Dans un premier temps, la société Vuichard a pensé faire elle-même ses électrodes de forme, avec des machines Willemin Macodel ou Kern. Puis, en avançant dans le sujet, elle a constaté que c’était dommage de se limiter aux seules électrodes, alors que des centres d’usinage font aujourd’hui du fraisage dur direct, et s’est alors tour-née vers Matsuura.

Trouver les meilleures stratégies outil-machine

Le centre d’usinage à moteur linéaire LX0 5 axes de Matsuura, offre des courses X, Y et Z respectivement de 300 x 200 x 250 mm. La vitesse de broche atteint 60 000 t/mn et les avances rapides sur les trois axes 90 m/mn avec des accélérations de 1 g.

"En Europe, les constructeurs de machines-outils utilisent de plus en plus le béton cellulaire. Nous sommes convaincus qu’il amortit bien les vibrations, mais qu’il n’est pas stable dans le temps. Le bâti de la LXO en fonte sphéroïdale stabilisée un an aux intempéries est un choix fondamental pour nous. Avec ses 5,5 tonnes, il est largement surdimensionné pour des petites courses, mais ceci est plutôt un avantage au niveau des vibrations. Par ailleurs, il est usiné puis gratté à la main, et les contrôles à l’arrivée chez nous, effectués durant deux semaines, ont confirmé une qualité géométrique avec des cotes précises à 2 ou 3 µm dans tous les sens et tous les axes".Pour l’instant, les clients sont encore sceptiques car ils ont du mal à croire que l’on puisse utiliser des fraises de 0,1 mm sur du 65 HRC et Philippe Vuichard avoue qu’il n’a d’autres possibilités de convaincre qu’en réalisant des pièces. "Nos premiers essais nous permettent de constater que le polissage derrière le fraisage est plus facile et nous permet de gagner du temps. Notre tra-vail actuel consiste essentiellement à trouver les meilleures stratégies outil-machine". ■

Yann Clavel

M I C R O - U S I N A G E

La LX0 de Matsuura est conçue comme un "vrai" 5 axes avec un bâti surdimensionné. Source : Vuichard.

L’usinage en 5 axes continu permet d’obtenir une forme de tri lobe parfaitement cylindrique sur toute sa hauteur et la qualité géométrique de la machine permet d’être à quelques microns de la cote nominale. Source : Vuichard.

Pièce poli miroir réalisée manuellement après usinage 5 axes continu sur du K107 de Böhler à 60 HRC. Les déplacements de machine à 0,0001 µ permettent des états de surface exceptionnels. Source : Vuichard.

L ’ I M A G I N A T I O N

Étude et réalisation

de machines spéciales et d’assemblage

automatiques et semi-automatiques

Transferts linéaires ou rotatifs

Systèmes de chargement

et déchargement par palettisation

Amenage

Sélection par bols vibrants & centrifugeuses

Machines de contrôle et vision

Produits standards

www. artechnic.com@

ARTECHNIC FRANCE

LES FINS - F-25500 MORTEAU

Tél. 33 (0)3.81.68.39.80

Fax 33 (0)3.81.67.06.42

E-mail : [email protected]

Demandez notre

documentation

Analyse l Savoir-faire l Réponse technologique

CA

CT

US

- R

CS

Bes

anço

n B

408

237

170

Artechnic-2 AP A4 France.indd 2 31/07/08 8:52:27

http://www.artechnic.com


REALMECA : enfin un vrai centre d’usinage dentaireLa RM 3 dentaire de Realmeca arrive sur le marché. Grâce à elle, les prothésistes pourront produire eux-mêmes des chapes, couronnes, bridges, implants, voire même des appareils dentaires complexes.

Realmeca vient de sortir la RM3 dentaire, centre de fraisage de super précision mul-tifonctions (basé sur la RM3 5), dédiée plus spécifiquement aux applications dentaires. Jean-Baptiste Médot, directeur commercial Realmeca, rappelle que cette aventure den-taire remonte à une quinzaine d’années et s’est déroulée en trois phases.A l’origine, il y a environ 15 ans, c’est une société canadienne, Dentalmatic, qui contacte Realmeca en tant que fabriquant de petites machines et lui demande une machine à très bas prix, destinée aux prothésistes, pour qu’ils puissent produire eux-mêmes leurs prothèses. Le projet reste sans suite car le prix demandé était inaccessible, mais quelques années plus tard (1998), la société canadienne prend le nom de Cynovad et demande à Realmeca des centres d’usi-nage. Depuis cette date, Cynovad œuvre au développement de systèmes de CFAO dentaire : les prothésistes font des scanners des empreintes de bouche, envoient par

Internet un fichier STL au centre de pro-duction (Montréal ou Dijon) qui renvoie les prothèses sous 48 heures.

Une machine en phase avec son marché

"Il y a un an, des prothésistes se sont regrou-pés et nous ont consulté à nouveau en direct. Auparavant, les premiers centres de production faisaient essentiellement des couronnes et des bridges, mais le passage aux implants a radi-calement changé le métier des prothésistes. Désormais, les chirurgiens-dentistes reconstituent des mâchoires entières en les vissant à l’aide d’implants dans l’os de la mâchoire. Les tech-niques des implants ont beaucoup fait évoluer la

profession et les prothésistes demandent aujourd’hui des machines qui savent tout faire". Les fabricants de logiciel FAO ont eux aussi participé à l’évolution des centres d’usinage dentaires. "Les prothésistes ne sont pas des mécaniciens, ni des spécialistes de l’usinage. Il fallait que les gens de la FAO fassent évoluer leurs produits vers une plus grande facilité d’uti-lisation. Aujourd’hui, avec des macro-commandes, en 2-3 clics, ils reconstituent des appareils ou des mâchoires". De fait, qu’il s’agisse du logiciel Dentmill de Delcam, de l’Hyper-MILL d’Open Mind Technologies AG ou de WorkNC Dental, il est évident que des non-mécaniciens peuvent aller très vite grâce aux stratégies d’usinage polyvalentes, aux inter-faces utilisateur conviviales et intuitives et à la simplicité de programmation.En termes de caractéristiques, la RM3 den-taire a des courses X1, Y et Z, respective-ment de 545, 150 et 205 mm, une broche de fraisage UGV d’une puissance de 2,5 KW et une vitesse de rotation de 50 000 tours/minute. Elle usine des palais de diamètre 100 en acier inoxydable, titane ou céramique zircone. Jean-Baptiste Médot précise que sa commercialisation passera par un réseau de distribution métier qui ne sera pas celui de la machine-outil. ■

Yann Clavel

M A C H I N E - O U T I L

Realmeca met l’accent sur les machines de production dédiées à la fabrication de bridges ou couronnes en zircone, ainsi que d’implants en acier en 3 ou 5 axes. Source : Realmeca.

La RM3 dentaire usine des palais de diamètre 100 en acier inoxydable, titane ou céramique zircone.Source : Realmeca.

Les broches d’usinage tournent à une vitesse de rotation de 50 000 tours/minute. Source : Realmeca.

Des domaines confrontés à des fabrications d’hyperprécision

Plutôt que de présenter une gamme figée, la société Realmeca, basée à Clermont-en-Argonne (55), construit chacune de ses machines en fonction des besoins spéci-fiques de ses clients : analyse des process de fabrication, innovations constantes dans les propositions d’équipements, améliora-tion de la productivité, essais de validation des pièces usinées… Cette démarche "sur mesure" permet de répondre à l’exi-gence de secteurs de haute technologie comme la micromécanique, le médical, l’horlogerie, l’automobile, l’aéronautique, l’électronique…

www.interplex-soprec.com

INTERPLEX SOPRECZI la Maltière25410 DANNEMARIE SUR CRÊTE Tél +33 (0)3 81 48 34 00Fax +33 (0)3 81 58 59 59

Découpage de précision | Surmoulage en bande

Contactage en continu | Assemblage dans l’outil

Interplex est présent en Amérique, en Asie et en Europe sur 26 sites.

www.interplex.com

CA

CT

US

- R

CS

Bes

anço

n B

408

237

170

- P

HO

TO

: P

IER

RE

GU

EN

AT -

INT

ER

PLE

X M

ICR

OT

EC

H

Découpage de précision

http://www.interplex-soprec.com


Drezet fait confiance à Decip et à BigliaPour gagner en compétitivité, Drezet R&H a choisi Decip au vu de l’efficacité de son SAV et s’est équipé de tours bi-broches Biglia avec ravitailleur automatique.

L’entreprise Drezet R&H, basée à Flangebouche (25), est spécialisée dans l’usi-nage de pièces mécaniques en petites et moyennes dimensions, de l’unité à la petite série. Elle travaille pour tous les secteurs industriels : alimentaire, armement, automo-bile, aviation, bijouterie, électronique, hor-logerie, machines-outils, machines spéciales, médical et textile. Et en ces temps de crise, Hubert Drezet, son Pdg, précise "qu’aucun marché n’est supérieur à 10 % du chiffre d’af-faires, ce qui pour une PME de 12 personnes nous met à l’abri des conséquences de la disparition brutale d’un marché ou d’un client".

Il y a quelques années, l’entreprise avait mis en place une "Démarche Compétences" stipulant que la progression de l’entre-prise passait par la progression des sala-riés. Parallèlement, un important volet de

formation de 3 000 heures sur 3 ans avait été lancé et l’ensemble s’était soldé par un gain de chiffre d’affaires de 20 %. "Ceci ne règle cependant pas l’une de nos difficultés majeures, à savoir les défections de personnels qui préfèrent aller travailler en Suisse. Pour compenser cette difficulté et le temps perdu en formation du personnel, nous avons décidé d’investir dans des machines-outils pour être plus performant et gagner en productivité".

Un SAV performant qui fait toute la différence

Parmi les dernières acquisitions, Drezet a investi dans un centre vertical Haas VF5D 5 axes simultanés 15 000 tours/mn et en tournage dans 3 machines Biglia bi-broches. Ces machines sont respectivement, un B545-SM avec passage en barre Ø 45, tou-relle 12 outils motorisés, axe C, contre broche et ravitailleur, un B301-YS avec passage en barre Ø 45, tourelle 12 postes motorisés, axe C et Y, contre broche et ravitailleur et enfin un B550-YS avec pas-sage en barre Ø 66, tourelle 12 postes motorisés, axe C et Y, contre broche. "Cette homogénéité de parc, nous permet de passer plus facilement d’une machine à l’autre et de gagner du temps en programmation".

Decip, basée à St-Pierre-en-Faucigny en Haute-Savoie, a fourni les trois tours Biglia. Hervé Favre, son directeur général, rappelle que "le cahier des charges de Drezet était de pouvoir disposer de tours permettant de finir les pièces sans reprise et équipés de ravitailleurs automatiques de façon à pouvoir travailler avec des équipes fantômes, soit durant les pauses, soit durant la nuit". Autre impératif du cahier des charges qui fait qu’Hubert Drezet a été draconien dans le choix de son fournisseur : les gains de productivité recherchés sont incompatibles avec un arrêt prolongé des machines. "Decip et Biglia sont les seuls qui ont pu nous donner des délais et des prix pour les pièces de rechange en cas d’arrêt".

De fait, aujourd’hui, Decip emploie (pour la partie sud-est de la France) 9 techniciens mobiles et 4 techniciens sédentaires (sur 26 personnes) pour les mises en route et le SAV. "Des techniciens qui garantissent une intervention rapide et efficace afin de résoudre au plus tôt les problèmes machine. La formation est également réalisée par des techniciens certifiés Decip. Lors de la mise en route, notre technicien peut mettre au point les pièces avec l’équipe client pour utiliser au mieux la machine. Quant aux pièces détachées, notre stock de plus de 4 500 références (géré informatiquement et réapprovisionné régulière-ment) permet des dépannages rapides". ■

M A C H I N E - O U T I L

Détail du Tour Biglia B550-YS avec passage en barre Ø 66. Photos : Decip.

Le tour Biglia Biglia B550-YS en programmation chez Drezet. Source : Drezet R&H.

Le tour B301-YS avec axe C et Y, contre broche et ravitailleur.

Grand Besançon

www.temis.org 0 800 800 830informationcommercialisation

40 ha de terrains disponibles (25 ha sur TEMIS et 15 ha sur TEMIS Santé), viabilisés à 5 mn des 2 échangeurs de l’A36

15 000 m2 de bureaux neufs ouverts à la location et vente

incubateur, pépinière, hôtel d’entreprises dans TEMIS INNOVATION - Maison des Microtechniques

une halle technologique ouverte aux entreprises (équipements de recherche, salle blanche…)

un accompagnement sur mesure pour tous vos projets de développement (R&D, innovation…)

des bâtiments de bureaux dédiés à des sociétés de services aux entreprises

Parc d’accueil d’entreprises innovantes

TEMIS

TEMISSANTÉ

AllemagneBâle-Mulhouse

Centre ville

Gare SNCF

ParisLyon

DijonDôle-Tavaux

Lyon

GenèveLausanne

A36

A36

RN 73

RN 57

I n d u s t r i e - f o r m a t i o n - r e c h e r c h e

AP2-temis210x297:Mise en page 1 28/11/08 8:51 Page 1

http://www.temis.org


Cicafil : l’exigence du meilleur pour AlstomCicafil a développé des processus de spécialisation interne avec acquisition et développement de savoir-faire pointus. Aujourd’hui, ce travail de relation à long terme avec des clients exigeants porte ses fruits : la société réalise deux outillages très "techniques" pour Alstom Transport et Alstom Power.

L’entreprise Cicafil, basée à Besançon (25), se développe avec comme fil directeur essentiel, l’étude et la réalisation de pièces et outillages complexes. Elle sait apporter des réponses techniques pointues adaptées aux problèmes très spécifiques de ses clients. Si bien qu’elle exerce ses activités pour une très grande diversité de besoins et pour des clients dans des secteurs très variés : énergie, transport, packaging, électronique, machine spéciale, horlogerie, textile, spatial, médical, nucléaire…Spécialiste de la mécanique de précision, elle offre une chaîne de prestations complète et intégrée allant du Bureau d’Etudes jusqu’à la réalisation et la mise au point des outillages et des pièces. L’entreprise réalise notamment des outils de découpage (outils à suivre, outils suisses), des moules d’injection (alliages métalliques sous pression, plasturgie), des moules de thermoformage, des outils d’étam-page, des ensembles de machine spéciale tel que ce fut le cas récemment pour une chaîne d’assemblage automatique de haut-parleurs de téléphones portables.

Des outillages pour l’AGV et la centrale EPR de Flamanville

Cicafil réalise en ce moment deux com-mandes importantes pour deux entités

d’Alstom. Pour Alstom Transport, il s’agit de l’outillage de découpage du rotor des nou-veaux moteurs synchrones à aimants perma-nents de l’AGV (Automotive Grande Vitesse). Pour mémoire, rappelons que l’AGV est le nouveau train grande vitesse d’Alstom, dont le prototype avait établi le record du monde de vitesse sur rail à 574,8 km/h le 3 avril 2007. Selon Hervé Bozec, président de Cicafil, "la conception et la réalisation de cet outil a constitué un défi dû aux spécificités techniques essentielles pour lesquelles il n’y avait pas d’expé-rience préalable. Compte tenu de ces inconnues, les délais étaient serrés. Nous avons réalisé la conception de l’outil de A à Z et produit la pre-mière série entière des pièces pour le premier moteur chez l’un de nos partenaires qui possède une presse adéquate".Pour Alstom Power, Cicafil a étudié et réalisé l’outil de découpage des tôles du stator de l’alternateur de la centrale nucléaire EPR de Flamanville. Alstom va en effet fournir pour cette centrale, l’alternateur le plus puissant du monde. Autre défi qui tenait cette fois-ci à la spécification particulière du cahier des charges. "Il faut tenir une précision quasi-horlogère au 1/100 mm sur des dimensions métriques et un outil de 3 tonnes. Et le moindre écart est sanc-tionné par une pièce découpée non conforme".

Une approche "paranoïaque" du détail et du contrôle

Hervé Bozec poursuit en affirmant que ces deux commandes sont honorées grâce à la maîtrise d’une chaîne de détails où le moindre manquement est sanctionné. "Le travail en partenariat avec tous nos fournis-seurs est un facteur important de succès. Il faut une approche quasi "paranoïaque" du détail et du contrôle, tant interne qu’externe au niveau de nos fournisseurs qu’il faut accompagner sur nos exigences de précision. Il faut une très bonne organisation pour gérer la complexité, organisa-tion qui s’appuie sur des techniciens motivés, un management par la qualité avec des processus terrain et un système d’information intégré performant". ■

Yann Clavel

O U T I L L A G E D É C O U P E

Stator EPR Flamanville3 en cours d’empilage des 470 000 tôles découpées avec l’outil Cicafil.Source : Alstom Power.

L’AGV a établi le record du monde de vitesse sur rail à 574,8km/h. Source : Alstom Transport / F.Christophorides.

Image 3D simulation

d’un ensemble outil réalisé par Cicafil.

Source : Cicafil.

La qualité des faisceaux laser repousse sans cesse les limites du soudage.

Pour toute information, consultez IREPA LASER.

Tél. 03 88 65 54 00 [email protected]

Médical : soudage de pacemakers Électronique : packaging et connexions Automobile : déclencheur d’airbags Horlogerie : soudage de métaux précieux Soudage de matériaux réfractaires: Tungstène, Molybdène, base Nickel Soudage d’alliages à mémoire de forme Soudage de matériaux réfléchissants: Or, Argent, Cuivre…

Exemples d’applications

IREPA LASER vous offre un service personnalisé:Optimisation de vos procédés de soudage

Stages de formation spécialisés

INGENIERIE – R&D – FORMATION

MICRO SOUDAGE PAR LASER

Soudage pulsé sur Inox

Soudage continu par laser fibre monomode 200W

Découpage - emboutissage, surmoulage et injection plastique, surmoulage de circuit de puissance, connectique et capteur spécifi que, mécatronique

Production FRANCE, TUNISIE, ROUMANIE et CHINE ; assemblage, soudage à la vague, résinage, bobinage, soudure électrique, soudure laser, assemblage de microswitchs et résistances, contrôle électrique et par caméras…

LEMAN INDUSTRIE 241 rue de la précision 74970 MARIGNIER Tél. 00 33 4 50 34 08 62Fax 00 33 4 50 34 55 [email protected]

www.leman-industrie.fr

microtechnique métal et plastiqueDécoupage de précision

et assemblage automatisé Découpe et Surmoulage

Circuit Surmoulé Grille surmoulée

Surmoulage Tandem Ensemble Connectique soudé

Ensemble Mécatronique Pièces d’aspect

LEMAN_industrie-1.2L-Mi115.indd 1 3/07/08 9:59:36

http://www.irepa-laser.com

http://www.leman-industrie.fr


Lütolf Philip crée la première montre à ressort hélicoïdalFini le ressort spiral, le ressort hélicoïdal entre en scène ! Tel pourrait être en raccourci la révolution d’un aventurier-inventeur génial qui solutionne le problème du couple constant des mécanismes horlogers.

"Dans l’histoire horlogère, le couple constant est un thème récurrent car il est garant d’une meilleure précision… Très vite, quand je me suis investi dans l’horlogerie, j’ai compris que mon projet était de faire la montre la plus puissante au monde". Philip Lütolf qui a inventé le mou-vement H-Power (H pour hélicoïdal) d’une montre révolutionnaire, se profile manifes-tement dans le sillage d’un autre inventeur prestigieux : Léonard de Vinci. Pas moins ! Mais résolument, avec une détermination et une passion étonnante… Constatant en effet que le couple d’un ressort spiral n’était pas constant, Léonard de Vinci invente en 1493 un mécanisme dit "de fusée" avec un cône qui compense la variation de couple. Philip Lütolf met au point un mécanisme complexe com-portant un régulateur linéaire de puissance, un différentiel bi-planétaire et un système automatique de gestion de couple.

Un mécanisme capte et contrôle le couple et le maintient

à un niveau constant

En fait, dans une première vie, Philip Lütolf a passé quelques années dans l’industrie auto-mobile et sa "montre la plus puissante du monde" en porte les traces. Explications… Le ressort spiral développe peu de puissance, mais procure un assez bon couple… dont la courbe n’est cependant pas parfaite. Le ressort hélicoïdal est vingt fois plus puissant que le ressort spiral, mais cette force n’est pas utilisable en tant que telle. D’où l’idée du turbo qui donne de la puissance juste au bon moment. "Le mouvement H-Power est ainsi un mécanisme sophistiqué qui fonctionne au moyen de deux principes opposés : d’un côté, le mécanisme doit distribuer la formidable énergie fournie par les ressorts hélicoïdaux et de l’autre, celui-ci doit ingénieusement restituer le

bon niveau d’énergie au moment exact, avec une grande fiabilité et sans consommer trop d’énergie, afin de ne pas perturber le fonctionnement du mouvement".Formidable énergie ? La force maximale des ressorts hélicoïdaux est de 100 N (environ 10 kg). L’acier des rouages a donc été rem-placé par du Strongnium Diamond Carbide, un carbure recouvert d’une couche amorphe de diamant pour une meilleure tribologie et une meilleure résistance à la pression.

Les rubis traditionnels ont fait place à des rou-lements à bille spéciaux en céramique et pour obtenir un rendement optimal des ressorts hélicoïdaux, on a utilisé du nitrure de titane.

Comment ça marche ?

L’énergie générée par les ressorts hélicoïdaux est transmise à un mécanisme appelé "régu-lateur linéaire de puissance", qui est chargé de réduire l’énergie d’un facteur calculé et de la transmettre à l’engrenage qui armera le ressort de barillet jusqu’à obtenir l’énergie optimale. Une unité intelligente appelé "diffé-rentiel bi-planétaire" relève à tout moment le couple du ressort dans le barillet et transmet l’information au système automatique de ges-tion de couple via le distributeur de contrôle de commande. Ce système automatique de gestion de couple qui intègre un "déclen-cheur instantané à double échappement", utilise cette information pour déclencher sur demande, l’énergie exacte au bon moment pour que le couple du ressort de barillet reste constant à un niveau choisi relativement élevé afin de garantir un fonctionnement opti-mal lors du déclenchement des différentes complications horlogères. ■

Jean-Yves Catherin

I N N O V A T I O N H O R L O G È R E

La montre Lütolf Philip avec les trois parties essentielles du mécanisme. Source : Lütolf Philip.

Un mécanisme sophistiqué qui plairait sans doute à Léonard de Vinci ! Source : Lütolf Philip.

L’usinage de précision fait encore largement appel au savoir-faire manuel. Source : Lütolf Philip.

Innovation Know-how Originality

Guides linéaires de très haute précision à lubrification interne Roulements miniatures, tables de positionnement

IKO Nippon Thompson Europe Roissypole Le Dôme2, rue de La Haye B.P. 15950 Tremblay en France95733 ROISSY C.D.G cedex - FranceTél. +33 (0)1 48 16 57 39 Fax +33 (0)1 48 16 57 46 [email protected]

www.iko-france.com

Pour votre publicité, contacter Sandra LiardonEmail : [email protected]

Tél. +33 (0)3 81 52 17 35 - Fax +33 (0)3 81 41 30 89

Diffusée à 15 000 exemplaires en France et en Suisse Romandetéléchargeable gratuitement sur

www.micronora.com

JUIL

LET

20

07

• N

°11

0

R e v u e t r i m e s t r i e l l e a u s e r v i c e d e s m i c r o t e c h n i q u e s

e t d e s n a n o t e c h n o l o g i e s

Micro-outilsOutils multifonctions

Usinages combinés

DOCUMENTATION

SUR DEMANDE

®

Innovations et performances

®

1, rue Raspail94134 FONTENAY-SOUS-BOIS - CEDEXTél. : 01 48 76 28 04 - Fax : 01 48 76 01 23


maga_m_outils_08.qxd 10/12/07 19:31 Page 1

http://www.magafor.com

http://www.micronora.com

http://www.iko-france.com


Les traitements de surface par voie aqueuse utilisent beaucoup d’eau et justifient une gestion du traitement de ces eaux "char-gées" de plus en plus exigeante. Partant de ce constat et de législations contraignantes, Zéro Plus est un projet international managé par AIMME (Institut Technologique du secteur Métal-Mécanique Espagne) qui, par l’application des meilleures techniques disponibles (MTD) aux procédés de fabri-cation de l’industrie de traitement des sur-faces, permet de s’approcher du rejet zéro de la chaîne de production et favorise ainsi le respect des strictes normes actuelles en matière de pollution industrielle.

Réduire la toxicité des rejets de traitements

de surface aqueux

Valérie Laforest, chargée de recherche ENSMSE/Armines, responsable de l’élabo-ration de méthodes d’évaluation des per-formances environnementales des procédés basée sur les résultats techniques, rappelle qu’il s’agit au départ de répondre à l’appli-cation des articles 13 et 16 de la directive européenne IPPC (Prévention et réduction

intégrée de la pollution). Cette directive défi-nit ce que sont les MTD. Grâce au transfert et à l’utilisation de nouvelles technologies, Zéro Plus définira un modèle de gestion pour les déchets liquides (eaux résiduelles) de l’industrie galvanique. "Le projet travaille sur deux axes : d’une part, la régénération à la source des bains et des eaux de rinçage moyen-nant la récupération des composants actifs et de l’eau, ce qui a pour but de réduire le volume final de déchets, et d’autre part de diminuer la charge polluante des déchets inévitables de telle sorte que l’on puisse s’approcher au maxi-mum du rejet zéro. Cette seconde approche constitue l’élément différentiel de Zéro Plus : le traitement des fractions résiduelles au moyen de MTD complémentaires permettra d’atteindre

certaines limites de rejet, en réduisant ou élimi-nant, par exemple, la toxicité de ces fractions ou en diminuant la DCO (Demande Chimique en Oxygène) à des seuils compatibles avec les traitements biologiques des eaux urbaines, et d’éviter la gestion de solutions concentrées présentant des très hautes DCO au moyen de techniques d’incinération".

Zéro Plus : des exemples de travaux en cours

Les sept applications du projet Zéro Plus proviennent de l’entreprise Galol SA, par-tenaire espagnol du projet. Les premiers résultats montrent que pour un dégraissage non ionique et son rinçage par aspersion, la microfiltration tangentielle n’est pas adap-tée contrairement à ce que présente le BREF STM (document référence des MTD en Traitement de Surface des Métaux). Par contre, l’association évaporation sous vide/électrocoagulation permet de réduire de 95 % le volume de résidus à traiter. L’association évaporation sous vide/oxy-dation anodique/électrolyse est une filière candidate aux MTD pour résoudre la pro-blématique des rinçages du cuivre cya-nuré dans les installations au tonneau. La filière retardation ionique/aération semble très pertinente dans le traitement des décapages sulfuriques et leurs rinçages. L’évaporation sous vide n’est pas adaptée au traitement de solutions diluées tels que les rinçages de récupération du bain de nickel brillant à l’attache. Par contre, elle est pertinente pour les traitements au tonneau. Enfin, les autres applications concernent les traitements zinc-nickel, la passivation chro-mique et le chrome décoratif tous associés à leur fonction de rinçage. ■

Yann Clavel

Zéro Plus en quête des "meilleures techniques disponibles"Le projet Zéro Plus a pour objectif de définir les meilleures techniques disponibles pour des applications industrielles du secteur des traitements de surfaces par voie aqueuse.

T R A I T E M E N T D E S U R F A C E

Galol SA est l’entreprise espagnole de traitement de surface chargée d’appliquer les tests pilotes.Source : Galol SA.

Les industries du luxe utilisent de nombreux procédés de traitement de surface. Source : Silvant, Péquignet.

Injection Caoutchouc, Plastique et Silicone

Nos savoir-faire…Recherche et DéveloppementPrototypage Quickform®

Conception / Réalisation outillageInjection caoutchouc et siliconeInjection plastiqueMarquageAssemblage

…à votre serviceHorlogerieBijouterieMédicalAutomobile

Conception / Réalisation outillage

• Usinage par interpolation• Chanfreins longitudinaux• Centrage - pointage• Perçage• Chanfreinage• Rainurage en "V" • Contournage• Gravure

OUTIL MULTI-FONCTIONSUSINAGE A GRANDE VITESSEMATERIAUX CORIACESAngles 40°- 60°- 90°- 100° et 120°Ø 0,5 à 20,0 mm

8 OPERATIONSsans changement d'outil

1 =®

®

®

DOCUMENTATION

SUR DEMANDE



maga_multi_08.qxd 10/12/07 19:32 Page 1


http://www.biwi.ch



JetMetal s’invente entre galvanoplastieet peinture au pistoletJet Metal Technologies lance le procédé de traitement de surface JetMetal qui offre une large palette de métallisation, de la plus simple à la plus sophistiquée avec une souplesse industrielle sans équivalent.

D’un côté, il y a la galvanoplastie, un pro-cédé qui permet d’appliquer un dépôt métallique (en solution dans un liquide) au moyen d’un courant électrique continu, à la surface d’un objet. Les applications sont courantes dans le placage de bijoux, la robinetterie, l’industrie spatiale et auto-mobile, ainsi que la connectique au sens large. De l’autre, il y a la peinture au pisto-let, procédé plus ordinaire, qui s’applique sur tous supports."On peut presque dire que ce sont deux mondes qui s’ignorent : les gens qui s’occupent de peinture ne font que de la peinture et ceux qui sont dans la galvanoplastie ne parlent qu’en termes de trempage et de bains". Samuel Stremsdoerfer qui résume ici pourquoi la technologie JetMetal n’ar-rive qu’aujourd’hui, est le fils de Guy Stremsdoerfer. Et c’est ce dernier qui, avec son équipe du Laboratoire de Tribologie et des Dynamiques des Systèmes (LTDS) de l’Ecole Centrale de Lyon, a mis au point le procédé JetMetal, puis créé en 2007, à Ecully, la société Jet Metal Technologies.

Une technologie brevetée de métallisation

Le procédé permet de métalliser des subs-trats de nature quelconque par la projection simultanée de deux solutions aqueuses : l’une comprenant le sel métallique désiré, l’autre une solution réductrice. Ces deux solutions s’associent pour former un film liquide. Une réaction d’oxydoréduction contrôlée se produit au contact du substrat pour former le film métallique solide. Le procédé, basé sur le principe du dépôt chimique dynamique, offre un dépôt parfaitement homogène et continu avec une adhérence correspondante aux standards actuels.

Pourquoi un nouveau procédé ? "Le domaine des traitements de surface doit aujourd’hui faire face à de forts problèmes environnementaux associés à une réglementation contraignante. De plus, les procédés employés actuelle-ment manquent souvent de flexibilité et de moyens d’automatisation". En termes d’in-novation, la technologie JetMetal permet une métallisation directe de tous types de surface (métaux, plastiques, composites, verre, papier…) et s’appuie sur un pro-cédé propre (température ambiante, gain énergétique, réduction des eaux usées…).

Une réduction de 25 à 50 % des coûts globaux

Les marchés de lancement sont centrés sur trois types d’applications. D’abord, la décoration, essentiellement pour le verre et les plastiques, la cosmétique, le flaconnage, l’automobile, l’aéronautique,

avec des contrats confidentiels signés fin 2008, visant des propriétés optiques et esthétiques (prévision de 40 % du chiffre d’affaires). Ensuite, le Plating On Plastics (POP) qui consiste en une métallisation des plastiques axée sur les process par bain, en vue de supprimer des étapes de trempe. JetMetal allège ainsi les pro-cess consistant souvent en une succession de bains. La jeune société vient de vali-der les cahiers des charges de quelques industriels.Le troisième marché de conduction/fonc-tionnalisation concerne des études en cours pour des grands comptes. Son objet consiste à obtenir un film métallique de conduction (piste, blindage EM, évacuation de charges…) ou un film ayant des pro-priétés fonctionnelles spécifiques (dureté, propriétés auto-lubrifiantes…). Les mar-chés visés sont ceux de l’électronique, le photovoltaïque, l’automobile, l’aéronau-tique et le bâtiment. ■

Jean-Yves Catherin

T R A I T E M E N T D E S U R F A C E

Le procédé JetMetal met en jeu une chimie aux interfaces complexes basée sur le principe d’oxydoréduction de sels métalliques. Source : JetMetal.

La technologie JetMetal permet une métallisation directe de tous types de surface. Source : JetMetal.

Pour votre publicité, contacter Sandra LiardonEmail : [email protected]

Tél. +33 (0)3 81 52 17 35 - Fax +33 (0)3 81 41 30 89

Diffusée à 15 000 exemplaires en France et en Suisse Romandetéléchargeable gratuitement sur

www.micronora.com

JUIL

LET

20

07

• N

°11

0

R e v u e t r i m e s t r i e l l e a u s e r v i c e d e s m i c r o t e c h n i q u e s

e t d e s n a n o t e c h n o l o g i e s

USINAGE DE PIèCES POUR L’INDUSTRIEMÉDICALEMÉDICALE

Usinage à la barre ou pièce à pièce

Unité de reprise automatique montée sur tourelle à 3 positions de travail (contre-broche / étau / contre-pointe)

Grande autonomie de production et changements de mises en train rapides

Systèmes de manipulation automatiques pour chargement et déchargement des pièces, faible encombrement

508mt Usinage à la barre ou pièce à pièce

Centres d’usinage haute précision 5 axes simultanés pour l’usinage de pièces prismatiques complexes

Système de manipulation automatique pour chargement et déchargement des pièces, faible encombrement

508s Usinage de pièces prismatiques

Stand 440

Usinage à la barre capacité jusqu’à Ø 42 mm

Centres d’usinage 5 axes simultanés

CENTRES D’USINAGE DE HAUTE PRÉCISION

USINAGE DE PIèCES POUR L’INDUSTRIE

Usinage à la barre ou pièce à pièce

Rue du Paddock 46 CH-2854 Bassecourt Tél. +41 (0)32 427 03 03 Fax +41 (0)32 426 55 30

[email protected] www.willemin-macodel.com

Vos pièces sont complexes, leur production ne doit pas l’être ...

Nous vous offrons une solution clés en main dédiée à vos besoins spécifiques.

Annonce 90x275_Micronora117.indd 1 19.02.2009 09:01:14

À partir de 50µ

®

DOCUMENTATION

SUR DEMANDE

Micro-formes

®



maga_m_formes_08.qxd 10/12/07 19:31 Page 1


http://www.willemin-macodel.com



Dans le monde du micro-serrage, Schunk Intec innove en proposant un porte-outil de frettage mécanique capable de serrer des queues d’outils d’un dia-mètre de 0,3 mm minimum. Ses tolérances de queue h6, ordinaires pour des outils standard en métal dur ou des outils HSS, offre une concentricité < 3 µm. Le programme standard avec les dia-mètres de queue 3, 4 et 5 mm est dispo-nible sur stock en attachement HSK-E 25, HSK-E 32 ou HSK-E 40 et avec rallonge de Ø 12 mm.Les porte-outils Tribos sont conçus sur le principe de force de rappel élas-tique du porte-outil pour un serrage sécurisé et rapide des outils de coupe. La construction présentant une symétrie de révolution, assure une bonne qualité d’équilibrage. Pour ces petits attache-ments, les précisions de concentricité continue et de répétabilité maximale sont très bonnes (< 3 µm).

Avec un dispositif de serrage manuel ou automatique, les queues d’outil sont ser-rées en l’espace de 20 secondes.Grâce à ses nouvelles variantes, Tribos accède au domaine d’enlèvement miniature et précis de copeaux. Entre autres, pour les industries horlogères et de joaillerie, pour la construction de moules, l’instrumentation médicale et l’électrotechnique ou pour l’usinage d’électrodes.Les avantages sont de plusieurs ordres : attaque régulière du tranchant de l’outil, processus sécurisé lors du changement d’outil, résultats optimaux d’usinage, faible usure des outils, stabilité de fonction-nement accrue et usure minimale de la broche de la machine. De plus, les Tribos Mini permettent un grand respect des tolérances et une haute qualité d’usinage. Et il est fréquent que la durée de vie soit au minimum quadruplée. ■

Enlever des microcopeauxgrâce au Tribos-mini de Schunk Intec

U S I N A G E / P R O D U C T I O N

L’ultra-précision s’affirme chaque jour comme un marché d’avenir, associée à la recherche en laboratoire, à des applica-tions de niche ou à forte valeur ajoutée.La Kern Micro est conçue pour la produc-tion de prototypes et de petites séries : elle propose une tolérance de positionne-ment de 1 µm et un Ra < 0,2. Kern Pyramid Nano est conçue pour des applications exigeantes concernant à la fois la précision et la qualité de surface, mais aussi pour des pièces plus grandes. Un système de palettisation intégré permet un usinage sans opéra-teur, même pour des travaux sur 5 axes simultanément.Les entraînements et guidages hydrosta-tiques des axes X, Y et Z permettent la nano

précision (tolérance de positionnementPs ± 0,3 µm) et une qualité de sur-face maximale (Ra de 0,05 µm). En plus, les entraînements hydrostatiques auto-risent des accélérations (10 m/s2) et des vitesses d’avance élevées (30 m/min) tout en garantissant un très bon amortisse-ment des vibrations. Le bâti monobloc et symétrique de la Kern Pyramid Nano lui confère une rigidité maximale et une bonne stabilité thermo-symétrique. Le nouveau matériau Armorith possède une très bonne résistance à la traction et au cisaillement. La conductivité thermique faible, en combinaison avec la régulation de la température intégrée, assure une haute résistance du système entier contre des fluctuations de la température. ■

La Kern Pyramid Nanopour des applications exigeantes

Le nouveau porte-outil de frettage mécanique de Schunk est capable de serrer des queues d’outils d’un diamètre de 0,3 mm minimum. Source : Schunk Intec.

La régulation de la température centralisée et intégrée, permet d’assurer une température constante de la broche, de l’hydraulique, de l’armoire électronique et du dispositif de refroidissement. Source : Kern.

Les partenaires financeurs :

Pôle des microtechniques version 2.0 L’interface qui couple technologies et marchés

Pôle des microtechniques - TEMIS INNOVATION - Maison des Microtechniques - 18, rue Alain Savary - 25 000 Besançon - FranceTél. +33 (0)3 81 25 53 65 - Fax : +33 (0)3 81 25 53 51- Mail : [email protected]

MICROFABRICATION & MICROMANIPULATION

MICROSYSTÈMES

MICROINJECTION & MICROMOULAGE

TRAITEMENTSDE SURFACES

NANOMATÉRIAUX

Biomédical

www.polemicrotechniques.fr

Transport

& énergieMesure

& contrôleLuxe

AP_MICRO09:AP_MICRONORAINFO 20/02/09 9:30 Page 1

http://www.polemicrotechniques.fr


Lors du choix et de l’achat d’une machine-outil type tour, il est difficile d’imaginer sur le long terme quels seront les types de pièces qu’elle sera amenée à usiner dans le futur. Faut-il s’orienter vers une automatisation pour travailler en barres ou lopins, ou bien trouver une solution qui permette le ravitaillement automatique des barres et des lopins ? Jusqu’à présent, pour pouvoir usiner tous les types de pièces, le client devait souvent s’orienter vers l’acquisition de deux machines dif-férentes, d’où la nécessité d’investir dans deux systèmes de programmation.Samsys, constructeur suisse de sys-tèmes d’alimentation de barres pour tours, propose un ravitailleur innovant, le Winning’Sam, pour automatiser le charge-ment/déchargement de pièces pour tours et centres d’usinage. A ce jour, ce dispo-sitif unique au monde, distribué par Doga,

permet de ravitailler en automatique des lopins, des arbres et des pièces coulées. Il offre de multiples possibilités : charge-ment des barres, récupération des pièces usinées (même délicates), et récupération des chutes à l’aide d’un portique avec sépa-ration des pièces usinées et des copeaux. Winning’Sam est ainsi une nouvelle géné-ration combinant les avantages du robot et du ravitailleur qui, pour un même investis-sement, anticipe les besoins à venir et offre de nouvelles perspectives de ravitaillement avec une mise en œuvre simple et rapide.L’ensemble manipule, charge et décharge des lopins et des pièces de forme, soit des lopins (Ø 5 à 100 mm, longueur jusqu’à 200 mm), des arbres (Ø 5 à 60 mm), des pièces de forme (Ø 5 à 100 mm, longueur jusqu’à 200 mm), des barres rondes et profilées (5 à 80 mm de diamètre, lon-gueur jusqu’à 1 600 mm). ■

Winning’Sam, ravitailleur multi-fonctions de Samsys

A C C E S S O I R E D ' U S I N A G E

Fibro a développé une gamme de ressorts à gaz, Fibro Mould Line (FML), spécialement adaptée aux outillages de moules utilisés dans l’emboutissage. Rappelons qu’avec le ressort gaz, il est possible d’une part de connaître sa pression et d’en régler sa force, d’autre part de diagnostiquer en préventif les pannes et de les gérer. Les avantages générés par l’utilisation des ressorts FML sont de plusieurs ordres. Parmi les plus importants, Jean-Claude Partouche, ingénieur Fibro, note qu’au niveau des coûts, le remplacement des dispositifs d’ouverture de moule par les ressorts à gaz génère un gain de l’ordre de 60 à 70 %. La gamme FML offre une possibilité aisée et économique pour réaliser les mouvements simultanés. En cas de blocage d’un élément mobile, le dispositif d’ouverture de moule

peut entraîner la rupture d’un composant. Les ressorts à gaz FML neutralisent ce phé-nomène. En effet, si la force maximum du ressort est dépassée, il reste en position. Aucun composant n’est endommagé et lorsque le blocage est supprimé, il est pos-sible de reprendre la production sans délai.Ces ressorts supportent une tempéra-ture d’utilisation en continue de 120° C. Ils ne nécessitent aucun entretien jusqu’à 1 million de cycles et sont conformes aux directives européennes. Ils bénéficient aussi, selon les modèles, de la démarche sécuritaire (Safer Choice). Par exemple, le piston anti-éjection de tige, le limiteur de surpression ou le limiteur de sur-course.Tous les composants normalisés Fibro sont disponibles sur www.fibro.com dans différents formats CAO, ainsi que les bro-chures en format pdf. ■

Les ressorts Fibro Mould Line,spécial outillages de moule

Le Winning’Sam combine les avantages du robot et du ravitailleur. Source : Doga.

Le remplacement des dispositifs d’ouverture de moule par les ressorts à gaz génère un gain de l’ordre de 60 à 70 %. Source : Fibro.

http://www.augedecoupage.com


Le groupe néerlandais OTE qui produit et exporte des fluides spéciaux d’hydratation, de nettoyage et de lubrification destinés au marché de l’entretien des lentilles, utilise le capteur de vision Checker de Cognex pour s’assurer de la présence du code de production et vérifier la présence de l’étiquette sur le flacon. Si un code manque, la ligne est arrêtée. L’utilisation du Checker garantit ainsi une amélioration

du contrôle de qualité, ce qui se traduit par une meilleure traçabilité et une pro-duction plus rapide et plus fiable.De son côté, MPC, fournisseur automo-bile de GM, Nissan, Harley Davidson et Chrysler, a choisi d’utiliser trois capteurs de vision Checker pour contrôler les erreurs lors de l’assemblage automatisé de bouchons d’huile.La gamme des Checker était déjà large-

ment utilisée dans l’industrie, elle vient de s’enrichir du Checker 252 qui inclut de nouveaux capteurs logiciels. Ceux-ci vérifient la hauteur, la largeur et le dia-mètre, et fournissent de manière fiable les résultats bon/mauvais, y compris sur des lignes de production à grande vitesse.Le Checker 252 doit surtout sa simplicité à son One-Click Setup (paramétrage en un click) : il suffit en effet de cliquer sur la caractéristique de la pièce à inspecter dans l’image, pour faire apparaître le pied à coulisse, qui détecte les bords de la pièce, définit les seuils minimum et maxi-mum et apprend la polarité du bord.Selon Pascal Dorster, ingénieur Cognex, "les fabricants de nombreux secteurs, comme l’automobile et le conditionnement, peuvent maintenant vérifier des dimensions de pièces dont les bords présentent un très faible contraste". ■

Le capteur de vision Checker 252…et son pied à coulisse

C O N T R Ô L E D E P R O D U C T I O N

Faro Technologies présente une nouvelle version de son logiciel de métrologie CAM2 Q, désormais capable de collecter des données de scan. Ce logiciel, livré avec les FaroArm, ScanArm et Trackers, est conçu avec le modeleur de CAO Parasolid. Traitant les nuages de points 3D numérisés, il s’utilise notamment avec le ScanArm afin de reconnaître automatique-ment les caractéristiques géométriques, tels que les orifices et les plans, pour une inspection sans contact.La technologie permettant à CAM2 Q de relever ce défi est un moteur CAO/gra-phique breveté. Conçu pour le contrôle multi-pièces, incluant de grands fichiers, ce moteur relie des fichiers de mesures multiples à un fichier CAO unique, au lieu d’avoir plusieurs dossiers compor-tant toutes les données de la pièce CAO. Ainsi, parce qu’il charge et gère les ensembles plus efficacement, le gain de

temps n’est plus seulement lié à la perfor-mance de l’ordinateur.Christophe Bénard, Regional Manager Faro France, souligne que "CAM2 Q 1.0 a été lancé début 2008 et s’est vu décerner le "Reader’s Choice Award" qui désigne le meilleur logiciel garant de la qualité et du contrôle. Désormais, les utilisateurs du Faro Laser ScanArm peuvent aussi profiter de la souplesse, de l’efficacité et de la simplicité du logiciel le plus rapide du secteur ".

Les nouvelles fonctionnalités de CAM2 Q 1.1 permettent à tous les uti-lisateurs d’installer rapidement l’appareil Faro et de procéder instantanément aux mesures, d’effectuer une mesure simul-tanée avec différents FaroArms et Faro Laser Trackers, y compris à partir d’un seul et même endroit, et de personnali-ser l’affichage des fenêtres et de la barre d’outils en fonction des priorités du projet. ■

Le logiciel CAM2 Q de Faro intègre la digitalisation

Chez MPC, Checker constitue une bonne solution

pour les inspections dans lesquelles les capteurs traditionnels

ne sont pas fiables et où un système de vision complet est trop coûteux.

Source : MPC/Cognex.

Le logiciel de métrologie CAM2 Q, conçu avec le modeleur de CAO Parasolid, est désormais capable de collecter des données de scan. Source : Faro.

accu

eil@

rsp.

fr

UNION EUROPÉENNE

pour les Francs-Comtois!

Près de 2 projets/ jour fi nancés par l’Europe ces dernières années.

PRÉFECTURE DE RÉGION FRANCHE-COMTÉ

www.europe-franche-comte.frPour plus d’informations :

Vous avez des projets ?…l’Europe peut vous

accompagner !

http://www.europe-franche-comte.fr


Une plateforme collaborative est devenue aujourd’hui un outil indispensable pour disposer d’un vrai système d’information. Le système hlpweb 2.0 est une plateforme collaborative qui a pour objectif de favo-riser les échanges d'informations et le travail en base de données. Elle apporte une solution clé en main pour faire ses premiers pas vers le collaboratif. Grâce notamment à ses applications intégrées comprenant des espaces de gestion des

plans d'actions, des espaces fournisseur (avec gestion des incidents) et des espaces projets et workflow intuitifs. La plate-forme hlpweb 2.0 comprend actuellement 7 outils entièrement interconnectés : ser-veur GED de partage de fichiers, outil CRM de suivi des clients, outil SRM de suivi des fournisseurs, outil projets et workflow, outil de suivi des plans d'actions type PDCA, outil d'agenda partagé, outil d'administration de tous les outils.

Développé par des équipes confrontées quotidiennement à la réalité industrielle, hlpweb 2.0 s’appuie sur le meilleur de la technologie web : rapidité d’accès aux données, très haute sécurisation des informations, ergonomie poussée, accès privilégiés, fonctionnalités développées, services 100 % paramétrables délivrés en continu. Basé sur des technologies web éprouvées et pérennes, hlpweb 2.0 ne nécessite aucune installation logi-cielle gourmande en ressources ou coû-teuse en mises à jour. Muni d'une simple connexion Internet avec un navigateur quelconque, hlpweb 2.0 est certifié com-patible avec Internet Explorer, Firefox, Opera et Safari : l'utilisateur accède en quelques secondes à ses données per-sonnalisées de partout dans le monde, en mode 100 % sécurisé. ■

Hlpweb 2.0, un "web outils"pour le Top Management

M A N A G E M E N T / I N N O V A T I O N

Les moteurs utilisés dans l'industrie atteignent généralement des régimes allant jusqu'à 250 000 tours/minute. Atteignaient… faudrait-il dire ! En effet, des chercheurs de l'ETH Zurich ont développé un système d'entraînement atteignant des régimes de plus de 1 000 000 tours/minute.Le nouveau système d'entraînement est à peine plus grand qu'une boîte d'allu-mettes. Le rotor possède un revêtement

en titane résistant à des forces centri-fuges extrêmes et les roulements à billes sont optimisés. Pour minimiser les pertes engendrées à un régime aussi élevé, les enroulements sont réalisés avec des fils de cuivre ultra fins, insérés dans un cylindre en fer spécial qui n'était pas utilisé jusqu'ici pour des machines tournantes. La machine a été réalisée par la société allemande ATE GmbH spécialisée dans

le développement d'entraînements élec-triques. Les roulements à billes provien-nent de la société allemande Myonic fabricant des roulements à billes minia-tures de précision depuis plus de 70 ans. La disposition du système global, la réali-sation de l'électronique et la commande du système d'entraînement sont le fruit de l'ETH Zurich.Christof Zwyssig, à l’origine du moteur, doctorant à la chaire d'électronique de puissance de l'ETH Zurich, a fondé en août 2008 la société spin-off Celeroton. Cette société sera chargée des transferts de technologies vers l’industrie notam-ment vers des sociétés fabriquant des perceuses ou fraiseuses atteignant un nombre de tours élevé. ■

Un million de tours par minute

hlpweb 2.0 se propose de favoriser

les échanges d'informations

et le travail en base de données.

Source : hlpweb

Le moteur de l'ETH Zurich détient le record du régime le plus important jamais atteint par un système d'entraînement électrique.Source : EPFZ

ÉD I T I ON L’EFFET PRESSE PRO PYC

Bon de commande à retourner à : PYC ÉD I T I ON 16/18 place de la Chap elle - 75018 ParisTél. : 01 53 26 48 00 • Fax 01 53 26 48 01 • E-mail : [email protected] • Web : www.pyc.fr

Attention ! Les ouvrages ne vous seront envoyés qu’après réception du règlement. Étranger, Dom-Tom : nous consulter.

Réalisé en étroite collaboration avec l’A3TS,(Association technique du traitement thermique etde traitement de surface), retrouvez dans ce guidel’essentiel des acteurs du traitement thermique et dutraitement de surface rassemblés dans un ouvrageau format de poche pour une consultation aisée.

Abonnement de 2 ansà Traitement Thermique

+ Le Guide du traitementthermique offert

MON CHOIX OFFRE B 165Offre * 8 numéros de Traitement Thermique / 130 € TTC Offre * le Guide du traitement thermique / 45 € TTC

Offre * Abonnement de 2 ans à Traitement Thermique + le Guide du traitement thermique / 261 € TTC *Offres valables jusqu’au 31/12/2009

MES COORDONNÉESRaison sociale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Activité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Code postal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Ville/Pays . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Téléphone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Fax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .E-mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3

21

261€ TTCau lieu de 310€

Le Guide du traitement thermique

45€ TTC

au lieu de 49€

8 numéros deTraitement Thermique

130€ TTCau lieu de 145€

21 3

Profitez des 3 offresTraitement Thermique /

le Guide du traitement thermique ”

“

La revue Traitement Thermique et Ingénierie desSurfaces est une référence en matière d'informa-tion technique. Dédiée aux traitements thermique,thermochimique, thermomécanique et à l'ingénieriedes surfaces, cette revue apporte aux prestataires deservice, aux ateliers intégrés dans l'industrie et auxfournisseurs de produits, l'information utile dont ilsont besoin pour conforter leurs innovations.

COUPON RÉPONSE OFFRE TRAITEMENT THERMIQUE / LE GUIDE DU TRAITEMENT THERMIQUE

TRT+Guide_PUBA4 23/01/09 10:30 Page 1

http://www.pyc.fr


H O M M A G E

Georges Jeanney, fondateur du groupe Dimeco, Président honoraire de Micronora, s’est éteint le 22 janvier dernier à Besançon.Deux mois auparavant à peine, avec le dynamisme qui caractérisait si bien ce chef d’entreprise, il célébrait avec enthousiasme le cinquantenaire du groupe.Après une visite de l’usine de Pirey, ses plus proches clients, fournisseurs et amis, ont participé à la soirée de gala, au cours de laquelle, Michel Goetz, Président de Micronora, a rendu hommage à son prédécesseur.

Président de Micronora pendant presque vingt ans (1972-1991), Georges Jeanney s’est investi avec succès dans le développement du salon.Homme d’ouverture et de communication, c’est également sous sa Présidence qu’est né le journal Micronora Informations pour devenir assez rapidement une revue trimestrielle éditée en quadri et diffusée à plus de 15 000 exemplaires.Les membres de l’association Micronora sont tristes d’avoir perdu un ami, mais continueront de creuser le sillon qu’il avait tracé. ■

Georges Jeanney s’est éteint


G R O S P E R R I N

OUTILLAGE DÉCOUPAGE EMBOUTISSAGE ASSEMBLAGE

Société Anonyme au capital de 750 000

Z.I. La Louvière - 14, Route de Besançon - 25480 PIREY - FRANCE Tél. : (33) 03 81 50 21 67 - Fax : (33) 03 81 53 41 96 - E-mail : [email protected]

Depuis 40 ans, nous confier l’exécution de pièces c’est bénéficier d’un savoir-faire, de solutions techniques,

de compétences et de rapidité d’exécution.

La qualité totale est notre véritable culture d’entreprise.

CA

CT

US

- R

CS

Bes

anço

n B

408

237

170

- P

HO

TO

S :

PIE

RR

E G

UÉ

NAT

Développement 2537 rue Battant - Hôtel de Champagney BP 41625 - 25010 BesançonStandard 03 81 65 10 [email protected] - www.doubs.org

Développement 25,A vos côtés pour réussir...

... le développement de votre entreprise

Soutenir et accompagner les projets des entreprises,à chaque étape de leur cycle de vie.

Annuaire consultablesur www.doubs.org

Demandez la nouvelle éditionde l’annuaire Industries et services du Doubs.

plus de 500 entreprises

de sous-traitance industrielle.

4 Conseil, expertise financièreet stratégique

4 Appui au développementtechnologique et conseil en marketing

4 Recherche de solutions foncièreset immobilières adéquates

4 Mise en relation de cédantset repreneurs

4 Instruction de prêts d’honneur duConseil général pour le renforcement desfonds propres et orientation pour l’obtentiond’aides financières complémentaires

4 Suivi des entreprises après la réalisationdes opérations

Développement 2537 rue Battant - Hôtel de Champagney BP 41625 - 25010 BesançonStandard 03 81 65 10 [email protected] - www.doubs.org

Développement 25,A vos côtés pour réussir...

... le développement de votre entreprise

Soutenir et accompagner les projets des entreprises,à chaque étape de leur cycle de vie.

Annuaire consultablesur www.doubs.org

INDUSTRIES & SERVICESDE SOUS-TRAITANCE ET CO-TRAITANCE

DU DOUBS

INDUSTRIES & SERVICES IN DOUBSsubcontract ing and joint contract ing

www.doubs.org

2009 / 2010

Demandez la nouvelle éditionde l’annuaire Industries et services du Doubs.

plus de 500 entreprises

de sous-traitance industrielle.

� Conseil, expertise financièreet stratégique

� Appui au développementtechnologique et conseil en marketing

� Recherche de solutions foncièreset immobilières adéquates

� Mise en relation de cédantset repreneurs

� Instruction de prêts d’honneur duConseil général pour le renforcement desfonds propres et orientation pour l’obtentiond’aides financières complémentaires

� Suivi des entreprises après la réalisationdes opérations

http://www.doubs.org

B.P. 10 - F-55120 CLERMONT-EN-ARGONNE • TEL. +33 (0)3 29 87 41 75 - FAX: +33 (0)3 29 87 44 46 • www.realmeca.com

REALMECA propose une gamme de centresd’usinages “sur mesure” qui permet de répondre à l’exigence de secteurs de hautetechnologie comme la micromécanique, le médical, l’horlogerie, l’automobile, l’aéronautique, l’électronique... des domaines confrontés à des fabricationsd’hyperprécision.

AP REALMECA new:Mise en page 1 28/11/08 11:05 Page 1

http://www.realmeca.com

Les legos micro-mécaniques NeSSI révolutionnent l'analyse · de la mécanique accusait une baisse...

Documents

Transcript of Les legos micro-mécaniques NeSSI révolutionnent l'analyse · de la mécanique accusait une baisse...