sommaire

informations pratiques p. 2

distribution p. 3

synopsis p. 4

note d’intention p. 5

biographies p. 6 György Kurtág, musique p. 6 Franz Kafka, textes p. 6 Antoine Gindt, mise en scène p. 6 Aurélia Guillet, collaboration artistique p. 6 Klaus Grünberg, scénographie et lumière p. 7 Gwendoline Bouget, costumes p. 7

distribution p. 8 Salome Kammer, soprano p. 8 Carolin Widmann, violon p. 8 Jacques Albert, comédien p. 8 Maëlys Ricordeau, comédienne p. 8

la saison 2014-2015 de l’Athénée p. 9

informations pratiques du 19 au 22 mars 2015 jeu 19, ven 20, sam 21 mars à 20h dim 22 mars à 16h grande salle tarifs : de 8 à 34 € - plein tarif : de 16 à 34 € - demi-tarif : de 8 à 17 € (moins de 30 ans, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA) - e-tarif : de 14 à 31 € - groupes / collectivités : de 20 à 27 € (à partir de 10 personnes) préludes Avant la représentation, le musicologue Jacques Amblard vient nous éclairer sur l'œuvre de György Kurtág, en salle Christian-Bérard. vendredi 20 mars 19h > 19h30 I entrée libre

Athénée Théâtre Louis-Jouvet square de l’Opéra Louis-Jouvet I 7 rue Boudreau I 75009 Paris M° Opéra, Havre-Caumartin I RER A Auber réservations : 01 53 05 19 19 - www.athenee-theatre.com Venez tous les jours au théâtre avec le blog de l’Athénée : blog.athenee-theatre.com et rejoignez nous sur Facebook et Twitter.

service de presse Athénée Théâtre Louis-Jouvet : Opus 64 Valérie Samuel, Claire Fabre et Arnaud Pain c.fabre@opus64.com / a.pain@opus64.com - 01 40 26 77 94

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kafka-fragmente

musique György Kurtág textes Franz Kafka mise en scène Antoine Gindt 19 > 22 mars 2015 spectacle en allemand surtitré en français collaboration artistique Aurélia Guillet scénographie et lumières Klaus Grünberg costumes assistante à la mise en scène

Gwendoline Bouget Solène Souriau

avec Salome Kammer Carolin Widmann Jacques Albert et Maëlys Ricordeau

soprano violoniste

comédiens durée : 1h création du spectacle : le 13 décembre 2007 à Orléans production : T&M-Paris I coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet

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synopsis À partir de courts textes de Franz Kafka, tirés principalement de son journal ou de ses lettres à Milena, György Kurtág a composé une partition à la fois intimiste et forte, extrêmement figurative ; une heure de musique pour une soprano et un violon – unique dans l’histoire de la musique – constituée de 40 fragments. Quelques mots, parfois quelques phrases, voire de brèves histoires, deviennent chacun microcosme. Pour mettre en scène cette œuvre initialement destinée au concert, Antoine Gindt a imaginé un théâtre où se produirait ce rêve de Kafka. Un théâtre inversé où la problématique de l’adresse est sans cesse posée, la richesse et la tension des relations imaginées par le compositeur traduites scéniquement en un équilibre sophistiqué. Les abîmes ouverts par les aphorismes de Kafka commandent le mouvement des corps en un geste toujours renouvelé : la violoniste Carolin Widmann et la soprano Salome Kammer déploient ainsi l’opus 24 de Kurtág dans une intimité et une profondeur extraordinaires.

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note d’intention

Les Kafka-Fragmente font partie des rares œuvres, atypiques et incontournables, qui scellent la singularité de leur auteur. De ces œuvres qui contournent leur époque tout en s’y promenant de plain-pied, sous la forme d’un journal intime dont les mots seraient empruntés à Kafka. Le format, quarante duos pour deux voix (celle de la chanteuse et celle du violon qui l’accompagne), illustre tout à la fois la cohérence, la sincérité mais aussi la profonde liberté entretenue par György Kurtág avec le texte de Kafka. L’accumulation progressive d’états, ses contrepoints à la logique narrative, créent la singulière originalité de l’ouvrage. Le désir de mettre en scène ces quarante fragments, de leur donner une forme qui s’accorde à la complexité kafkaïenne autant qu’à la simplicité et à l’apparente évidence des échanges entre la voix et l’instrument, à la force de la brièveté des textes, se pose ainsi en équation. La relation à l’image, à l’illustration de ces textes et de ces états est en permanence source de questionnement. Nous avons finalement opté de faire de cette pièce de concert un "théâtre". Un théâtre inversé où la problématique de l’adresse est sans cesse posée. Avec un chœur muet, soit sept figures fantasmatiques associées à ce rêve kafkaïen, nous interrogerons également le silence qui émane de la musique de Kurtág. Entre les fragments, entre les évocations. Un contournement possible du fracas ordinaire. Nous jouons ce spectacle depuis 2007 ; grâce à cette longévité, Salome Kammer et Carolin Widmann se sont approprié la mise en scène comme un prolongement de la musique et des mots, comme une partie de leur propre duo intime.

Antoine Gindt

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biographies

György Kurtág – musique Né en 1926 à Lugoj en Roumanie, György Kurtág étudie d’abord à Timisoara puis s’installe à Budapest en 1946 où il a pour disciple György Ligeti. À la fin des années cinquante, il fréquente, à Paris, les classes de Darius Milhaud et Olivier Messiaen. Il est ensuite professeur à l’école Béla Bartók entre 1958 et 1963, répétiteur de la Philharmonie hongroise de 1960 à 1968 et, de 1967 à 1986, il enseigne le piano puis la musique de chambre à l’académie Franz Liszt. Son œuvre reçoit la consécration au tournant des années quatre-vingt, après la création à Paris par l’Ensemble intercontemporain de Messages de feu Mademoiselle Troussova. Il est lauréat, entre autres, du prix Ernst von Siemens. Ses partitions sont éditées par Editio Musica Budapest.

Franz Kafka – textes Franz Kafka naît en 1883 à Prague, même si sa langue maternelle est l’allemand. Après ses études secondaires, il entame des études littéraires qu’il abandonne pour faire des études de droit, qu’il termine en 1906. Il fréquente pendant cette période divers cercles littéraires, et fait ainsi la connaissance d’Hugo Bergmann, Oskar Pollak et Max Brod. Une fois ses études terminées, il travaille auprès de deux tribunaux de Prague puis dans une compagnie d’assurance. En 1908 il publie ses premiers textes dans la revue Hyperion, et, en 1909, commence la rédaction de son Journal. Il voyage en Italie, en Allemagne et en France, et écrit à son retour Le Verdict (1913) et la Métamorphose (1915). En 1917, Kafka est atteint de tuberculose ; la même année, Un médecin de campagne est publié. En 1921, il passe un long séjour dans un sanatorium, puis rédige Le Château (publié à titre posthume en 1925) et meurt en 1924 près de Vienne.

Antoine Gindt – mise en scène Metteur en scène et producteur, Antoine Gindt est codirecteur de l’Atem avec Georges Aperghis (théâtre Nanterre-Amandiers, 1992-2001), et devient directeur de T&M-Paris en 1997. Il commande et produit de nombreux opéras et spectacles musicaux (Georges Aperghis, Oscar Bianchi, James Dillon, Franco Donatoni, Richard Dubelski, Pascal Dusapin, Heiner Goebbels, Mario Lorenzo, Gérard Pesson, François Sarhan...) ou contribue à des premières en France (Pascal Dusapin, Heiner Goebbels, Wolfgang Mitterer, Salvatore Sciarrino...). Récemment, il met notamment en scène la création d’Aliados, un opéra du temps réel de Sebastian Rivas en 2013 au théâtre de Gennevilliers lors du festival ManiFeste, et Ring Saga (L’Anneau du Nibelung de Richard Wagner, dans une version de Jonathan Dove et Graham Vick), spectacle en trois journées créé à la Casa da Música à Porto puis en tournée en 2011-2012. Ses spectacles sont joués en France, en Europe et en Argentine. Auteur de nombreux articles sur les musiques d’aujourd’hui, il est par ailleurs membre fondateur puis président du Réseau Varèse depuis 2002 et conseiller à la programmation au festival Musica de Strasbourg depuis 2006. À l’Athénée, il met en scène The Rake’s Progress en 2009.

Aurélia Guillet – collaboration artistique Après un DEA d'études théâtrales et l'école du TNS en mise en scène, elle est assistante de Daniel Jeanneteau, Stéphane Braunschweig et collaboratrice artistique de Claude Duparfait, Antoine Gindt (Medeamatérial, opéra Pascal Dusapin/Heiner Müller - Buenos Aires), et de Célie Pauthe. Elle est chargée de cours pratique à l’université de Strasbourg. Elle met en scène L'Ours

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et la Lune de Paul Claudel, La Mission de Heiner Müller, Paysage sous surveillance de Heiner Müller au festival Premières du TNS, Penthésilée Paysage de Heinrich von Kleist et Heiner Müller au TGP de Saint-Denis (lauréat du prix du Souffleur de la meilleure mise en scène), La Maison brûlée d’August Strindberg au TNS. En 2010, elle présente une première version de Déjà là au festival Scènes d’Europe de la comédie de Reims.

Klaus Grünberg – scénographie et lumière Après des études de scénographie auprès d’Erich Wonder à Vienne, Klaus Grünberg entame sa collaboration avec Heiner Goebbels en réalisant les décors et les lumières de Landscape with a Man being killed by a Snake pour la documenta X à Kassel en 1997. Cette collaboration se poursuit autour de nombreux spectacles dont Stifters Dinge en 2007. Il travaille par ailleurs avec André Wilms, Mark Ravenhill, et Christof Nel. À l'opéra, il crée régulièrement les décors pour Tatjana Gürbaca et Barrie Kosky. Avec Antoine Gindt, il réalise les décors et les lumières de l’opéra de Pascal Dusapin Medea à Buenos Aires en 2005.

Gwendoline Bouget – costumes Après des études de lettres classiques, Gwendoline Bouget travaille et joue sous la direction de Pascal Tedes. Depuis 2002, elle travaille régulièrement comme costumière pour le Théâtre national de Strasbourg et poursuit un travail de création avec, entre autres, le chorégraphe Jean-François Duroure et le jeune ballet du Rhin, Jean-Michel Crapanzano, Aurélia Guillet pour La Maison brûlée de Strindberg, Nazim Boudjenah pour La Cantate à trois voix de Paul Claudel, la compagnie Morosof pour Prochain. Depuis 2004, elle collabore très étroitement avec le graphiste Phex sur des projets de broderies et développe une production plastique autour des vanités. En mars 2008, elle crée les costumes de Sans faim et Sans faim 2 d’Hubert Colas au Théâtre national de la Colline.

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distribution

Salome Kammer – soprano Salome Kammer étudie d’abord le violoncelle avec Maria Kliegel et Janos Starker avant d’emprunter une carrière d’actrice, notamment dans la troupe du théâtre de Heidelberg puis à la télévision. En tant que chanteuse, elle collabore activement avec Wolfgang Rihm, Isabel Mundry, Helmut Oehring ou encore Luca Lombardi, qui écrivent tous pour elle. Son répertoire s’étend de Pierrot lunaire d’Arnold Schoenberg à la musique de Kurt Weill en passant par les classiques du XXe siècle comme Luigi Nono, John Cage, Luciano Berio, Helmut Lachenmann ou encore les opéras de Bernard Lang et les œuvres de Georges Aperghis. Elle est invitée dans de grands festivals comme le Kurt Weill Fest de Dessau, le festival Rheingau Musik ou le Beethovenfest de Bonn. Elle enregistre de nombreux CD, dirige des masterclasses et enseigne la théorie et la pratique de la musique contemporaine au conservatoire de Munich.

Carolin Widmann – violon Carolin Widmann commence l’apprentissage du violon à l’âge de six ans avec Igor Ozim à la Musikhochschule de Cologne, Michèle Auclair au New England Conservatory de Boston et David Takeno à la Guildhall School of Music and Drama de Londres. Elle s’illustre dans les concours internationaux et elle est notamment lauréate du prix Belmont de la fondation Forberg-Schneider en 2004. Elle est régulièrement invitée à jouer avec les grands orchestres allemands et européens sous la direction, entre autres, de Yehudi Menuhin, Stefan Asbury, Jonathan Nott, Christoph Poppen, Kazushi Ono et Walter Weller. Son travail est fréquemment enregistré par les radios allemandes ainsi que par des labels tels que Telos ou ECM. En 2013, elle est nommée "Artiste de l’année ICMA 2013" (International Classic Music Awards).

Jacques Albert – comédien Jacques Albert est auteur dramatique et danseur. En 2008 il crée le collectif Das Plateau avec Céleste Germe, Maëlys Ricordeau et Jacob Stambach, dans le but de proposer des formes hybrides qui confrontent théâtre, performance, cinéma, musique et danse contemporaine. Jacques Albert a été invité à participer à l'atelier Opéra en création du festival d'Aix-en-Provence en 2009 et à SKITE-2010, laboratoire international de création dirigé par Jean-Marc Adolphe. Dieu t'aime, sa première pièce, est publiée à l'Harmattan en 2006, et SIG Sauer Pro a été traduite puis publiée en Allemand dans le recueil Scène 12, Neue französische Theaterstücke (dir. Barbara Engelhart). SIG Sauer Pro a également été mise en lecture à la Mousson d'été, à la Colline et au Lieu unique (Actoral), au théâtre du Rond-Point et radiodiffusée sur France Culture.

Maëlys Ricordeau – comédienne En 2006, après avoir obtenu une licence en arts du spectacle, Maëlys Ricordeau achève sa formation de comédienne au conservatoire du Ve arrondissement de Paris. Elle participe à de nombreux stages dirigés par Jean-Louis Martinelli, Yannis Kokkos ou Véronique Norde. Dans le domaine de la performance et des arts visuels, elle travaille avec Ulla Van Brandenburg et Tino Sehgal, pour lequel elle devient œuvre vivante (Matière grise, exposition collective organisée par Joseph Kosuth, Galerie Almine Rech) avant de l’assister à la galerie Cristina Guerra Contemporary Art, à Lisbonne. À la télévision, elle tourne avec Benoît Cohen dans Nos enfants chéris sur Canal + et dans la série Nerdz sur la chaîne Nolife. Elle double également les voix de jeunes personnages pour de nombreux animés japonais et tourne dans différents courts-métrages, notamment ceux réalisés par les élèves de la Fémis.

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athénée saison 2014-2015

les lundis musicaux de l’athénée lundi 13 oct 2014 > Léa Trommenschlager, Damien Pass lundi 24 nov 2014 > Julie Fuchs lundi 30 mars 2015 > Manuel Nuñez-Camelino lundi 11 mai 2015 > Stanislas de Barbeyrac canti d’amor musique Claudio Monteverdi direction musicale Nicolas Achten mise en scène Wouter Van Looy Ensemble des jeunes du Muziektheater Transparant 25 > 28 sept 2014 the consul le consul opéra et livret de Gian-Carlo Menotti direction musicale Iñaki Encina Oyón mise en scène Bérénice Collet Orchestre Pasdeloup 8 > 12 oct 2014 la danse du diable spectacle de et avec Philippe Caubère 4 nov > 7 déc 2014 et le coq chanta… d’après les passions de bach musique Jean-Sébastien Bach adaptation Alexandra Lacroix et François Rougier direction musicale Christophe Grapperon mise en scène Alexandra Lacroix 11 > 17 déc 2014 la grande-duchesse d’après la grande-duchesse de gérolstein opéra bouffe de Jacques Offenbach livret Henri Meilhac et Ludovic Halévy direction musicale Christophe Grapperon mise en scène Philippe Béziat Compagnie Les Brigands 23 déc 2014 > 10 janv 2015 la belle au bois dormant conte musical d’Ottorino Respighi livret Gian Bistolfi d’après le conte de Charles Perrault direction musicale Vincent Monteil mise en scène Valentina Carrasco Le Balcon 17 > 22 janv 2015 trois sœurs texte Anton Tchekhov mise en scène Christian Benedetti 29 janv > 14 fév 2015

circo equestre sgueglia cirque équestre sgueglia texte et musique Raffaele Viviani mise en scène Alfredo Arias 4 > 8 mars 2015 not i, footfalls, rockaby texte Samuel Beckett avec Lisa Dwan mise en scène Walter Asmus 11 > 15 mars 2015 kafka-fragmente musique György Kurtág texte Franz Kafka mise en scène Antoine Gindt 19 > 22 mars 2015 concert le balcon quatre chants pour franchir le seuil texte et musique Gérard Grisey avec Julie Fuchs direction musicale Maxime Pascal Le Balcon 27 > 28 mars 2015 don juan revient de guerre texte Ödön von Horváth mise en scène Jacques Osinski 2 > 18 avril 2015 lohengrin opéra et livret de Salvatore Sciarrino d’après la nouvelle de Jules Laforgue direction musicale Maxime Pascal mise en scène Jacques Osinski Le Balcon 19 > 23 mai 2015 avenida de los incas 3518 opéra et livret de Fernando Fiszbein direction musicale Maxime Pascal mise en scène Jacques Osinski Le Balcon 19 > 23 mai 2015 la métamorphose opéra de Michaël Levinas d’après la nouvelle de Franz Kafka direction musicale Maxime Pascal mise en scène Nieto Le Balcon 12 > 17 juin 2015