LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES...Piège à nitrates, captation du carbone, refuge pour la faune...

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CANDIDATURES

ÉDITION

2017

sous le hautpatronage

actaLES INSTITUTSTECHNIQUESAGRICOLES

sous le haut patronnage

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ITA’innov 2017TROPHÉES DE L’INNOVATION DES INSTITUTS TECHNIQUES DE RECHERCHE APPLIQUÉE AGRICOLE

Contact ActaMarie-Christine Sela-Paternelletél. +33 1 40 04 50 [email protected]ÉGORIE “IMPACT & TRANSFERT“

FERTIWeb est un outil informatique construit sur internet permettant de réaliser des calculs de fertilisation pour réaliser des plans de fumure réglementaires (Directive Nitrates) et des plans de fumure complets. Lancé commercialement au printemps 2015, il est le fruit d’une collaboration entre ARVALIS – Institut du végétal et Auréa Agroscience. Il intègre toutes les règles de décision proposées par les ingénieurs d’ARVALIS - Institut du végétal sur leurs espèces, règles les plus actuelles, les plus précises et intégrant des innovations techniques et des spécificités régionales. Trois versions de FERTIWeb sont déclinées selon la nature du moteur de calcul de la fertilisation azotée, ces trois versions étant basées sur la méthode du bilan prévisionnel : FERTIWeb Basic (reproduisant les règles des arrêtés référentiels régionaux), FERTIWeb Technic (préconisations actualisées de l’Institut dans le cadre d’un bilan prévisionnel statique), et FERTIWeb Dynamic (mise en œuvre d’un bilan dynamique innovant, construit par ARVALIS - Institut du végétal).

FERTIWeb : OUTIL INFORMATIQUE DE CALCUL DE FERTILISATION

mots clés_ Nutrition des plantes et alimentation des animaux_ Agronomie_ Numérique et agriculture

Porteur principalChristine Le SouderARVALIS – Institut du végétal91720 Boigneville

EN COLLABORATION AVEC AURÉA AGROSCIENCES




Contact ActaMarie-Christine Sela-Paternelletél. +33 1 40 04 50 [email protected]

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Piège à nitrates, captation du carbone, refuge pour la faune : les bénéfices des couverts végétaux pour l’envi-ronnement sont nombreux. Cependant, le choix de ces cultures intermédiaires n’est pas toujours aisé au vu du nombre d’espèces et de critères qui peuvent être pris en compte. Le nouvel outil mis au point par ARVALIS – Institut du végétal guide le choix, parmi 125 références, du ou des couverts qui conviennent le mieux à chaque situation. L’outil “Choix des couverts” est en accès libre sur Internet www.choix–des–couverts.arvalis–infos.fr. Cet outil gratuit s’adresse à tous les agriculteurs situés en zone vulnérable mais également aux éleveurs qui souhaitent valoriser leurs couverts comme aliment pour leurs animaux. Avec 21 000 visites totalisées dès les premiers mois de son lancement, l’outil “Choix des couverts” d’ARVALIS – Institut du végétal accompagne le changement des pratiques en aidant les producteurs à sélectionner les espèces les plus adaptées à leur contexte (météo, rotation), mais aussi en informant sur les valorisations possibles de ces couverts (effet piège à nitrate, effet fertilisant, faible appétence pour les limaces, intérêt mellifère ou pour la faune sauvage, etc.)

OAD (OUTIL D’AIDE À LA DÉCISION) DANS LE CHOIX DES COUVERTS VÉGÉTAUX

CATÉGORIE “IMPACT & TRANSFERT“

mots clés_ Agronomie_ Nutrition des plantes et alimentation des animaux_ Responsabilité sociale et envi-ron nementale et biodiversité_ CIPAN, sol, biodiversité, agroécologie, puits carbone

Porteur principalJérôme LabreucheARVALIS – Institut du végétal91720 Boigneville

EN COLLABORATION AVEC LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES : ITB, TERRES INOVIA, UNILET ET ITSAP-INSTITUT DE L’ABEILLE


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En quelques années, internet est devenu une des principales sources d’information des agriculteurs. Pour assurer une diffusion performante de ses travaux en valorisant ce nouveau média, ARVALIS - Institut du végé-tal a conçu la lettre électronique ARVALIS–infos.fr, destinée aux producteurs de grandes cultures. Régionalisée et personnalisable, cette newsletter, suivie chaque semaine par près de 60 000 agriculteurs, apporte gratuite-ment l’essentiel de l’information utile aux producteurs pour la gestion de leur exploitation. Aujourd’hui, un agriculteur sur deux est équipé d’un smartphone ou d’une tablette et leur taux d’équipement a doublé en 2 ans. Pour accompagner ces évolutions technologiques et anticiper les changements de compor-tement qu’elles induisent dans la consultation et la recherche d’information, la lettre ARVALIS–infos.fr évolue en 2017 vers une version “mobile”, incluant de nouvelles fonctionnalités renforçant l’échange et la proximité avec les producteurs.

ARVALIS–INFOS : LETTRE D’INFORMATION DES AGRICULTEURS

mots clés_ Nutrition des plantes et alimentation des animaux_ Agronomie_ Numérique et agriculture_ Newsletter, information, conduite des cultures, régions

Porteur principalJulie BesnardARVALIS – Institut du végétal91720 Boigneville


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L’équipe régionale d’ARVALIS – Institut du végétal des Hauts–de–France a choisi de faire appel à un youtu-beur, agriculteur, pour réaliser et diffuser une interview vidéo explicative de 17 minutes du bilan de la cam-pagne dans sa région. Avec près de 11 000 vues, ce premier essai est un succès.Dans le contexte fortement chahuté de la campagne 2016 et face à une multiplication des demandes d’inter-ventions, l’équipe régionale a choisi le format vidéo pour démultiplier rapidement la communication sur le bilan de la campagne. Autre innovation, ce ne sont pas les équipes internes de l’Institut qui ont réalisé cette vidéo, mais un agriculteur YouTubeur de Loos–en–Gohelle (62), Thierry Bailliet. Sa chaîne YouTube (Thierry agriculteur d’aujourd’hui) vise à mieux faire connaître l’agriculture au grand public et profite quotidiennement aux agricul-teurs et étudiants.Thierry Denis et Elodie Gagliardi, les deux ingénieurs régionaux d’ARVALIS - Institut du végétal, ont ainsi été interviewés par l’agriculteur chez lui.

VIDÉO BILAN DE LA CAMPAGNE D’ARVALIS – INSTITUT DU VÉGÉTAL DES HAUTS–DE–FRANCE

mots clés_ Numérique et agriculture_ Agronomie_ Gestion de projet

Porteur principalElodie GagliardiARVALIS – Institut du végétalCS 30200 Estrées–Mons80208 Peronne cedex

EN COLLABORATION AVEC THIERY BAILLIET






En culture de tomates sous serre, les outils de taille constituent des vecteurs de pathogènes dans les exploi-tations, notamment l’agent du flétrissement bactérien, Ralstonia solanacearum. Afin de réduire les risques de contamination de plant à plant, l’effeuillage manuel est préconisé bien qu’il génère des déchirures, voire des chicots qui cicatrisent mal et constituent des portes d’entrée à d’autres pathogènes tel que le champignon botrytis agent causal de la pourriture grise.L’ARMEFLHOR a développé un outil de taille “le couteau à lame chauffante” permettant à la fois une coupe nette de la feuille pour limiter les zones d’entrée de pathogènes et une stérilisation instantanée de la lame. Il s’agit d’une lame fixée à un brûleur à gaz intégré dans le manche permettant de maintenir la température de la lame à plus de 100°C. Cet outil, aujourd’hui commercialisé par l’ARMEFLHOR, a montré son efficacité, lors de diverses expérimentations, pour endiguer le développement du botrytis et stériliser la lame en présence de l’agent du flétrissement bactérien.

COUTEAU À LAME CHAUFFANTE

mots clés_ Équipements et matériels innovants_ Agronomie_ Protection intégrée des cultures_ Ralstonia solanacearum

Porteur principalJean–Sébastien CottineauARMEFLHOR1 chemin de l’IRFABassin Martin97410 Saint–Pierre C

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À la Réunion, l’aleurode Bemisia tabaci, est le ravageur majeur des cultures de tomate à cause de la trans-mission des virus du TYLCV et du ToCV. Les lâchers hebdomadaires systématiques des 2 auxiliaires (Encarsia formosa et Eretmocerus eremicus) n’empêchent pas l’utilisation fréquente de pesticides compatibles avec la lutte biologique. Il n’est pas possible d’utiliser la gamme d’auxiliaires proposée en Europe pour des raisons réglementaires. Depuis 2014, un partenariat étroit a été établi entre la biofabrique “La Coccinelle” (production de masse), le Cirad (biologie), et l’ARMEFLHOR (test d’efficacité) afin de proposer des solutions de lutte biolo-gique aux producteurs à partir de la faune indigène de la Réunion.Le premier résultat de ce partenariat est le déploiement d’une punaise miride indigène, Nesidiocoris volucer dans le cadre de la lutte biologique contre l’aleurode sur tomate produite sous serre. Cette punaise polyphage ne présente pas de contrainte liée à la phytophagie même en grand nombre et en absence de proie. Dans le cadre expérimental, elle a permis de réduire à elle seule (sans parasitoïdes complémentaires) de 80% l’usage d’aleurodicide.

NESIDIOCORIS VOLUCER : LUTTE BIOLOGIQUE CONTRE L’ALEURODE SUR TOMATE PRODUITE SOUS SERRE À LA RÉUNION

mots clés_ Biocontrôle_ Protection intégrée des cultures_ Multipartenariat_ Aleurode

Porteur principalJean–Sébastien CottineauARMEFLHOR1 chemin de l’IRFABassin Martin97410 Saint–Pierre

EN COLLABORATION AVEC LA BIOFABRIQUE “LA COCCINNELLE”

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ASTREDHOR, l’Institut technique de l’horticulture, a développé en partenariat avec les sociétés Agrithermic et Clauger, un système de serre bioclimatique innovant appelé Agrichauff. Ce système repose sur la récupération et le stockage de la chaleur diurne “gratuite” dans un accumulateur installé sous les tablettes de culture, et la restitution de cette énergie la nuit pour chauffer la serre.Cette nouvelle génération de serre bioclimatique répond aux besoins des professionnels en termes de déve-loppement durable puisqu’elle leur permet de réaliser 45 % d’économies d’énergie avec un temps de retour sur investissement de 6 ans.

AGRICHAUFF : SYSTÈME DE SERRE BIOCLIMATIQUE INNOVANT BASÉ SUR LE CHAUFFAGE SOLAIRE

mots clés_ Équipements et matériels innovants

Porteur principalBernard DarfeuilleASTREDHOR 44 rue d’Alésia75682 Paris cedex 14

EN COLLABORATION AVEC LES SOCIÉTÉS AGRITHERMIC ET CLAUGER

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Une nouvelle méthodologie de détection de virus directement à partir de tubercules dormants de pomme et basée sur la technique PCR temps réel a été développée par la FN3PT/RD3PT, en collaboration avec l’Inra de Rennes. Elle concilie fiabilité de détection des virus recherchés (PVY et PLRV) et rapidité d’obtention des résultats de qualité sanitaire des plants de pomme de terre. Le fait que cette technologie puisse être appli-quée directement sur tubercule après la récolte constitue un atout face à la concurrence puisque le plant peut être disponible plus rapidement sur le marché et favoriser ainsi les expéditions précoces de plants et donc la position concurrentielle du plant français à l’exportation. Le transfert de la technique a été assuré auprès des laboratoires en charge des analyses pour la certification dont le personnel a été formé en 2015. La fiabilité de cette nouvelle méthodologie a été vérifiée sur des lots commerciaux en comparaison avec la méthode de référence et l’outil est dès à présent appliqué sur des lots de semences ciblés. La méthode a également été validée pour le service officiel pour la certification des plants.

PCR : NOUVELLE MÉTHODOLOGIE RAPIDE DE DÉTECTION DE VIRUS SUR PLANTS DE POMME DE TERRE

mots clés_ Équipements et matériels innovants_ Diagnostic précoce

Porteur principalLaurent GlaisFN3PT 43–45 rue de Naples75008 Paris

EN COLLABORATION AVEC L’INRA DE RENNES

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Le programme Reine Mathilde est original et innovant par son partenariat et la diversité des actions conduites. Sept volets d’actions sont mis en œuvre, spécifiquement adaptés pour toucher un large public (éleveurs, tech-niciens et conseillers, vétérinaires, étudiants, enseignants…). Ils répondent à trois grands objectifs : – Satisfaire les besoins en approvisionnement des transformateurs laitiers bio Bas–Normands.– Encourager et faciliter les conversions Bio en Basse–Normandie pour développer la filière.– Renforcer la compétitivité et la durabilité des élevages via les innovations et leur transfert.Reine Mathilde fédère les acteurs de la Bio pour acquérir, disséminer, et conforter collectivement les avancées techniques. La production de références est une priorité, tout comme le transfert des connaissances et la formation.Initié en 2010, ce programme collaboratif alliant ITA, organismes de développement, partenaires publics et acteurs économiques privés, a évolué du stade “projet” vers une véritable démarche de filière connue et reconnue sur son territoire. Pour la seconde version de Reine Mathilde (2014-2018), le partenariat technique et financier a évolué. Désor-mais cinq financeurs soutiennent ce programme multipartenarial : le fond écosystème de Danone, la région Normandie, l’Agence Bio, Stonyfield France (marque “Les 2 vaches”) et Triballat (marque “Vrai”).

REINE MATHILDE : OUTIL RÉGIONAL POUR LE DÉVELOPPEMENT DE LA FILIÈRE BIO LAITIÈRE

mots clés_ Multipartenariat_ Responsabilité sociale et envi-ronnementale et biodiversité_ Nouveaux marchés_ Agriculture biologique

Porteur principalCaroline Evrat–GeorgelInstitut de l’Élevage149 rue de Bercy75595 Paris cedex 12

EN COLLABORATION AVEC LES 2 VACHES - DANONE, TRIBALLAT, CHAMBRE REGIONALE D’AGRICULTURE DE NORMANDIE, AGROBIO BASSE-NORMANDIE


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Il évalue l’empreinte carbone du lait, le stockage de carbone, le maintien de la biodiversité et la performance nourricière d’une exploitation laitière. Il est accessible en ligne sur le site web de l’Institut de l’Élevage. Cet outil est simple d’utilisation et rapide avec la saisie de 29 données techniques facilement accessibles pour les éleveurs laitiers. Il restitue immédiatement les résultats à l’éleveur avec un document d’une page qui associe les résultats environnementaux à des indicateurs techniques et permet à l’éleveur de se positionner par rapport à un référentiel. À l’aide d’un identifiant et d’un mot de passe, les éleveurs sauvegardent leurs diagnostics annuels dans une base de données nationale. Ils peuvent ainsi effectuer un suivi pluriannuel des performances environnementales de leur exploitation.SelCO2 par son accès libre et simplifié permet à chaque éleveur de s’approprier les enjeux environnementaux, de comprendre l’impact sur le changement climatique et les contributions positives de son activité.Après quatre mois de fonctionnement 600 éleveurs utilisateurs ont créé leur compte SelCO2 et réalisé une évaluation de leur exploitation. Face à une attente prégnante des grands clients internationaux qui exigent de leurs fournisseurs des éléments et indicateurs de type carbone, il est apparu primordial à SODIAAL de prendre ce virage pour accompagner ses producteurs à la réalisation d’un bilan carbone. SODIAAL met à disposition de tous ses sociétaires l’outils SelfCO2 depuis 2016.

SELCO2 : OUTIL D’AUTO DIAG-NOSTIC ENVIRONNEMENTAL À DESTINATION DES ÉLEVEURS LAITIERS

mots clés_ Responsabilité sociale et envi-ronnementale et biodiversité_ Équipements et matériels innovants_ Empreinte carbone du lait et services environnementaux

Porteur principalCatherine BrocasInstitut de l’ÉlevageMonvoisin BP 8522535652 Le Rheu






Modulab a été imaginé par les 3 concepteurs pour apporter aux éleveurs, transformateurs régionaux, artisans charcutiers et bouchers un outil d’abattage performant et accessible pour travailler ensemble.Modulab rend possible l’abattage bovin/ovin/porcin à un coût réduit et favorise les filières différenciées et circuits courts au cœur des territoires.Couédic Madoré, Agrocept et l’IFIP – Institut du porc ont rassemblé dans une abattoir modulaire les technolo-gies et la conception les mieux adaptées à un outil de petite taille (1800t à 4700t par an) pour permettre :– La maitrise de l’hygiène – La bien–traitance des animaux– Des performances économiques très satisfaisantes– Un pilotage des consommations par capteurs connectésPar sa standardisation, Modulab permet d’importantes économies de conception et une rapidité de réalisa-tion.Modulab cible le renouvellement des 300 abattoirs régionaux et les besoins à l’export dans les pays peu industrialisés soit 28 unités sous 3 ans.

ABATTOIR MODULAB : UN OUTIL D’ABATTAGE PERFORMANT ET ACCESSIBLE

mots clés_ Équipements et matériels innovants_ Responsabilité sociale et envi-ronnementale et biodiversité _ Nouveaux marchés_ Territoires

Porteur principalPatrick ChevillonIFIP – Institut du porc5 rue de Lespagnol75020 Paris

EN COLLABORATION AVEC COUÉDIC MADORÉ ET AGROCEPT

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Porteur principalYvonnick RousselièreIFIP – Intstitut du porcLa motte au vicomte BP 3510435651 Le Rheu

mots clés_ Santé et bien–être animal_ Numérique et agriculture_ Équipements et matériels innovants

BâtiSanté est une application pour smartphone, destinée aux éleveurs, à leurs conseillers techniques, voire aux apprenants, visant à qualifier l’aptitude des bâtiments, équipements et pratiques associées, pour préser-ver la santé des animaux. Les enjeux sont à la fois économiques (performances), éthiques (bien–être animal), environnementaux (consommation d’antibiotiques et résidus dans les effluents d’élevage) et de santé publique (antibiorésistance).L’originalité de l’outil tient principalement à sa forme : pour chaque item présenté (bâtiment, équipement, pratique), deux photographies sont proposées à l’utilisateur : une situation favorable, l’autre défavorable. Il doit alors choisir, par un clic tactile, la photographie la plus proche de sa propre situation puis passer à l’item suivant. À la fin du test, un scoring est établi et dirige l’utilisateur vers des fiches techniques, simples et très illustrées, proposant des mesures correctrices en relation avec les problèmes observés.

BÂTISANTÉ : APPLICATION POUR SMARTPHONE POUR QUALIFIER L’APTITUDE DES BÂTIMENTS, ET PRÉSERVER LA SANTÉ DES ANIMAUX


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BAROPORC est un site internet fournissant aux acteurs de la filière porcine, ou autre personne intéressée, un accès rapide à des informations détaillées sur le marché du porc, de l’amont à l’aval, françaises, nationales ou régionales, européennes et du reste du monde, avec des prix des porcs vivants (charcutiers, coches et porcelets) à la sortie des élevages, des pièces de découpe de porc, des produits finis au détail et de l’aliment pour animaux et ses matières premières.Ergonomique et facile d’utilisation, BAROPORC propose des tableaux et des graphiques dynamiques et inte-ractifs illustrant chacune des séries de prix. BAROPORC est lié automatiquement à une base de données de séries chronologiques gérée par l’IFIP–Institut du porc. Dès leur publication, les données sont actualisées dans la base et immédiatement consultables sur BAROPORC. BAROPORC est en ligne depuis juin 2016. Près de 800 personnes sont inscrites pour le consulter. Gratuit jusqu’alors, le paiement est à l’étude afin de financer les investissements nécessaires à son évolution

BAROPORC : SITE INTERNET D’INFORMATION SUR LE MARCHÉ DU PORC

mots clés_ Nouveaux marchés_ Management_ Équipements et matériels innovants_ Conjoncture porc en temps réel

Porteur principalFrançoise RaynaudIFIP – Institut du porc34 boulevard de la Gare31500 Toulouse






Ce projet, fruit d’une collaboration entre l’IFV Sud–Ouest et la société AB7 Industrie, consiste à développer un nouveau procédé breveté d’élaboration de boissons fermentées à faible teneur en alcool et plus particulièrement pour l’élaboration du vin, en ne mettant en œuvre que des méthodes biologiques pour la fermentation des moûts.La technologie consiste à apporter au moût dont on veut abaisser le degré alcoolique, une fraction de ce même moût préalablement désucré par voie biologique.Notre technologie de désucrage biologique permet de désucrer une cuve entière de moût (quel que soit son volume) en 24 à 36 heures et de réincorporer ce moût désucré dans les heures qui suivent la fin du désucrage et ce pour un investissement limité, contrairement aux technologies existantes. En fonction des besoins en matière de baisse du degré alcoolique, il faudra adapter la taille du fermenteur de désucrage. Par exemple pour désucrer 100 hl de moût de l’équivalent de 2% Vol., il faut assembler 14 hl de moût désucré à 86 hl de moût.

DÉSUCRAGE DES MOÛTS PAR VOIE BIOLOGIQUE : NOUVEAU PROCÉDÉ BREVETÉ D’ÉLABORATION DE BOISSONS FERMENTÉES À FAIBLE TENEUR EN ALCOOL

EN PARTENARIAT AVEC LA SOCIÉTÉ AB7 INDUSTRIE

mots clés_ Biocontrôle_ Agronomie

Porteur principalFrançois DavauxIFV – Institut français de la vigne et du vin V’innopôle Brâme–Aïgues – BP 2281310 Lisle sur Tarn

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La qualité du vin dépend beaucoup de la composition polyphénolique des raisins extraits au cours de la macération. La vinification en rouge est caractérisée par la macération au cours de laquelle les composés phénoliques (anthocyanes, tanins) sont extraits des pellicules de raisins. Selon le type de vin rouge recherché, la macération sera plus ou moins longue, de quelques heures à quelques jours.Si les membranes cellulaires sont fragilisées cela facilite la libération de leur contenu, c’est le cas lorsque l’on soumet les raisins à l’action de champs électriques pulsés. Le principe de cette technologie consiste en l’application d’une tension importante, sous forme de courtes impulsions électriques (micro ou milliseconde), à la vendange circulant entre deux électrodes, constituant la chambre d’impulsions. Le champ électrique s’exprime comme étant le rapport de la tension sur la distance inter–électrode et s’exprime en kilovolts par centimètre (kV/cm). L’application d’un tel champ électrique induit un potentiel transmembranaire plus élevé que le potentiel naturel de la cellule. Si le potentiel atteint une valeur critique, des phénomènes de répulsion entre les molécules chargées de la membrane entrainent la formation de pores ce qui accroit la perméabilité membranaire accélérant fortement l’extraction des composés phénoliques.

CEP (CHAMPS ÉLECTRIQUES PULSÉS) ET COMPOSITION POLYPHÉNOLIQUE DES RAISINS EXTRAITS AU COURS DE LA MACÉRATION

mots clés_ Équipements et matériels innovants_ Agriculture de précision– Champs élec-triques pulsés

Porteur principalFrançois DavauxIFV – Institut français de la vigne et du vin V’innopôleBrâme–Aïgues – BP 2281310 Lisle sur Tarn

EN COLLABORATION AVEC LEROY BIOTECH

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L’atelier participatif “Rien ne se créé, rien ne se perd, tout se transforme” proposé par l’IFV est un outil de transfert innovant créé en 2016 afin de transférer les acquis de projets de recherche développement et innova-tion (RDI) sur une thématique peu connue des acteurs de la filière vitivinicole : la valorisation de la biomasse.À l’aide d’un plateau de jeu sur lequel sont illustrés les différents types de biomasse vitivinicole (sarments, souches, marcs de raisins, rafles et lies de vin), les voies de valorisation possible (ex : distillation, méthani-sation, compostage), les coproduits qui en sortent (ex : pépins de raisins, pulpes, méthane) et leurs utilisa-tions possible (ex : cosmétique, alimentation, énergie), l’utilisateur, avec l’appui d’un animateur, est amené à dessiner le chemin parcouru par un type de biomasse jusqu’au produit de consommation courante issu de la valorisation.

ATELIER PARTICIPATIF SUR LA VALORISATION DE LA BIOMASSE

mots clés_ Agro–écologie_ Responsabilité sociale et envi-ronnementale et biodiversité_ Nouveaux marchés_ Valorisation des déchets

Porteur principalSophie PenavayreIFV – Institut français de la vigne et du vinDomaine de l’Espiguette30240 Le Grau du Roi

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Le modèle de maturation des baies de raisins de cabernet Franc est issu de dix ans de travaux de recherche menés par l’Inra de Grignon (Laboratoire GMPA) en collaboration avec l’UMT Vinitera (ESA d’Angers, IFV pôle Val de Loire centre, Inra, Cellule Terroirs Viticoles), les syndicats des vins et cofinancés par l’Interprofession des vins du Val de Loire, et FranceAgriMer.Une thèse menée de 2006 à 2009 a permis à partir de la bibliographie, à dires d’experts et avec l’acquisition de données physicochimiques réalisées sur raisins issues de 28 parcelles de Cabernet franc de la moyenne vallée de la Loire, d’aboutir à une première version d’un modèle de description de la maturation des baies de raisins de Cabernet franc. Le modèle est basé sur un réseau bayésien dynamique. Pour passer d’un modèle descriptif à un modèle prédictif, ce dernier utilise des données météo prédites.Une première interface développée par l’Inra grignon a permis de tester le modèle, en 2013.À ce jour, Interloire a développé une interface appelée Prévimat, mise en ligne en septembre 2016.Ce modèle a pour objet d’aider les vignerons à acquérir une connaissance plus fine du comportement de leurs parcelles, à anticiper la planification de leurs vendanges et à réfléchir l’itinéraire de vinification en fonction des différences de comportement observées.

MODÈLE DE DESCRIPTION DE LA MATURATION DES BAIES DE RAISINS DE CABERNET FRANC

mots clés_ Agro–écologie_ Responsabilité sociale et envi-ronnementale et biodiversité_ Nouveaux marchés_ Valorisation des déchets

Porteur principalLaurence GuerinIFV – Institut français de la vigne et du vin509 avenue de chanteloup37400 Amboise

EN COLLABORATION AVEC L’INTERPROFESSION DES VINS DU VAL DE LOIRE ET L’INRA

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La viticulture est une activité qui dépend fortement des produits phytosanitaires : les maladies de la vigne sont fréquentes et peuvent conduire très rapidement à une forte baisse du rendement et de la qualité de la vendange si les vignes ne sont pas traitées. Le recours à des produits dits “alternatifs”, dont les profils toxico-logiques et éco–toxicologiques sont plus respectueux de l’environnement et de la santé, représente une des voies à intégrer parmi ces solutions pour parvenir à réduire la quantité d’intrants phytosanitaires classiques. Le projet Actisarm vise à utiliser des traitements alternatifs dans la lutte contre une des principales maladies de la vigne en Val de Loire ; le mildiou. Les sarments de vigne sont des produits de taille de la vigne à ce jour non valorisés et produits en grands volumes. Ces sarments sont le lieu d’accumulation de composés phénoliques à fort potentiel antifongique et antimicrobien. Le but de ce projet est de tester en serre et au champ la possibi-lité d’utiliser des extraits de sarments comme biofongicide.

ACTISARM : TRAITEMENTS ALTERNATIFS DANS LA LUTTE CONTRE LE MILDIOU

mots clés_ Biocontrôle_ Agronomie

Porteur principalGuillaume DelanoueIFV – Institut français de la vigne et du vin509 avenue de Chanteloup37400 Amboise

EN COLLABORATION AVEC L’UNIVERSITÉ FRANCOIS RABELAIN DE TOURS ET L’EPLEFPA AMBOISE

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Confrontées à de nombreux enjeux d’ordres économique (manque de compétitivité, dépendance protéique...), social (remise en cause du bien–être animal ou de l’origine des produits...) et environnemental (contribution au changement climatique, approvisionnement en matières premières responsables...), la filière avicole nécessite de se doter d’une méthode d’évaluation capable d’appréhender simultanément différents objectifs de durabilité.Dans le cadre de l’Unité Mixte Technologique Biologie et Innovation pour la Recherche et Développement en avicul-ture (UMT Bird), l’Institut technique de l’aviculture (ITAVI et l’Inra) ont bénéficié d’un financement du CasDAR pour développer la méthode OVALI – sustainability for poultry®. La méthode a été construite de manière participative pour remporter l’adhésion des professionnels et des citoyens aux objectifs de durabilité retenus. Mise à l’épreuve dans la filière La Nouvelle Agriculture® de Terrena, OVALI a permis de quantifier les progrès réalisés et de réfléchir à d’autres voies d’évolution. La méthode est aujourd’hui à disposition des décideurs des filières avicoles.

OVALI – SUSTAINA BILITY FOR POULTRY® : MÉTHODE D’ÉVALUATION MULTICRITÈRE DE DURABILITÉ DES SYSTÈMES DE PRODUCTION AVICOLE

mots clés_ Responsabilité sociale et envi-ronnementale et biodiversité_ Modélisation_ Multipartenariat

Porteur principalLéonie DusartITAVICentre Inra Val de Loire37380 Nouzilly

EN COLLABORATION AVEC L’INRA






Dans l’objectif de réduire l’utilisation de produits phytosanitaires, une solution technique est d’utiliser des actions mécaniques en association aux traitements chimiques. Afin de promouvoir cette technique, l’ITB organise, tous les 2 ans depuis 2009, l’évènement “Désherb’Avenir”, inédit par son format complet, concis, et centré sur l’objectif de démontrer visuellement au champ l’efficacité des différentes stratégies de désher-bage mécanique qui existent. Sur une même parcelle, le visiteur a la possibilité de voir par lui–même, en direct, les résultats d’efficacité de l’expérimentation menée par l’ITB ainsi que des différents matériels existants sur le marché. Un autre aspect exclusif réside dans la stratégie de miser sur la réalisation d’un événement de proximité, en organisant une édition (tous les 2 ans) dans chaque région betteravière (2017=5ème édition) avec un relais par la presse permettant de prolonger l’action et les messages de l’ITB plus largement. Il prend aussi une dimension internationale grâce à une visite dédiée à une délégation de l’Institut international de recherche betteravière.

DÉSHERB’AVENIR : ÉVÉNEMENT PRÉSENTANT LES DIFFÉRENTES STRATÉGIES DE DÉSHERBAGE MÉCANIQUE

mots clés_ Équipements et matériels innovants_ Multipartenariat_ Réduction des IFT

Porteur principalCédric RoyerITB – Institut technique de la betterave45 rue de Naples75008 Paris

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Des études récentes, menées par l’iteipmai ont mis en évidence la richesse de la mélisse officinale en matière d’antioxydants. Cette découverte a laissé entrevoir un nouveau débouché potentiel pour cette culture. L’institut, par une approche systémique, souhaite lever l’ensemble de verrous techniques afin de conférer un avantage concurrentiel aux producteurs français. En 2016 le projet Mélao a permis d’identifier les variétés commercialement disponibles les plus riches et d’optimiser l’itinéraire technique afin de maximiser les rende-ments en antioxydants. L’implication directe des producteurs et industriels clés dans le pilotage de ce projet et l’accueil des essais, permettent non seulement de réaliser les expériences en conditions “producteurs” mais aussi un bon taux d’adoption.

MÉLAO : L’EXPLORATION D’UN NOUVEAU DÉBOUCHÉ POUR LA MÉLISSE

mots clés_ Agronomie_ Nouveaux marchés

Porteur principalAlan WaltonIteipmaiRue Croix de Belle Tête49120 Chemillé

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CATÉGORIE “RECHERCHE & MÉTHODOLOGIE”




mots clés_ Agronomie_ Numérique et agriculture_ Modèle de culture

Porteur principalBaptiste SoenenARVALIS – Institut du végétalStation inter–instituts6 chemin de la Côte vieille31450 Baziege

Avec l’évolution rapide ces dernières années de la puissance de calcul et des outils de traitement de don-nées, elles–mêmes de plus en plus nombreuses, il est aujourd’hui possible de rassembler les connaissances de diverses disciplines comme l’agronomie, les sciences du sol et l’écophysiologie au sein d’un modèle unique : le modèle de culture. Ces modèles occuperont à l’avenir une place de plus en plus importante dans la recherche (caractérisation des essais, simulation de données, …) mais aussi dans le développement agricole, car ils permettent de piloter notamment les apports d’eau et d’azote en s’adaptant aux conditions pédoclima-tiques en cours de campagne. Depuis maintenant plusieurs années, ARVALIS – Institut du végétal met au point un modèle de culture dyna-mique nommé “CHN” afin de répondre à ses besoins de modélisation des flux de carbone, d’eau et d’azote au sein des systèmes de culture. Après une période de validation des différents modules de ce modèle de culture, les premières valorisations agronomiques de CHN voient le jour.

CHN – MODÈLE DE CULTURE DYNAMIQUE DES FLUX DE CARBONE, D’EAU ET D’AZOTE SUR CÉRÉALES ET 1ÈRES VALORISATIONS AGRONOMIQUES


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mots clés_ Modélisation_ Numérique et agriculture_ Protection intégrée des cultures

Porteur principalEmmanuelle GourdainARVALIS – Institut du végétalStation expérimentaleroute de Malesherbes91490 Boigneville

Dans chaque processus de modélisation se pose inévitablement la question de la disponibilité des don-nées nécessaires à la construction d’un modèle. Classiquement, lorsqu’un chercheur souhaite modéliser un processus biologique, il est nécessaire de passer par une étape d’acquisition de données par de l’expérimen-tation nécessitant souvent plusieurs années. Il est désormais possible d’accéder à de nouvelles sources de données acquises dans une optique généralement très éloignée des questions de modélisation. C’est le cas des données de surveillance du territoire des bio–agresseurs des cultures collectées sur le portail Vigicultures®. Chaque semaine est généré un volume conséquent de données d’observation dont la valorisation se limite jusqu’ici à l’édition du bulletin de santé du végétal. Nous nous sommes donc interrogés sur l’intérêt de ces données dans l’évaluation des risques maladies des céréales à paille. Le déploiement de logiciels tels que R facilite la manipulation de données et les analyses statistiques associées permettant ainsi de développer des méthodes de traitements adaptées à ces données. Un premier modèle, CrustYello, basé sur des méthodes de type modèle de survie, propose un calendrier de visite des parcelles et améliore significativement les prévisions du risque rouille jaune comparativement aux modèles existants.

DATASCIENCES– CRUSTYELLO POUR AMÉLIORER LES PRÉVISIONS DU RISQUE ROUILLE SUR CÉRÉALES


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La limitation de la volatilisation ammoniacale suite aux apports d’engrais est un enjeu majeur pour l’agriculture, mais il n’existe pas aujourd’hui de méthode “simple” de mesure au champ de ces pertes azotées. Des travaux français ont donc été initiés en 2010 afin de mettre au point une méthode “simple” de quantification de ce flux, couplant mesure directe de la concentration ammoniacale atmosphérique et modèle mécaniste de transfert, afin de pouvoir instruire les différentes questions soulevées par cette problématique. Ces travaux ont été conduits dans le cadre de trois projets de recherche séquencés, réunissant les savoir–faire scientifiques et techniques complémentaires.La méthode mise au point permet de réaliser un suivi des cinétiques d’évolution de la concentration en ammoniac de l’air (préalable au calcul de flux) à l’aide de capteurs passifs sur de petites unités expérimentales (400 m²) est suffisamment précis et répétable pour permettre la comparaison de traitements expérimentaux généra-teurs de flux importants (certains PRO par exemple) et aussi pour permettre la discrimination de flux de plus faibles ampleurs (générés par certains engrais minéraux par exemple). Les modèles de calculs de flux utilisés permettent d’interpréter de façon pertinente les suivis en termes de pertes d’azote ammoniacal dans l’air.

VOLAT : MÉTHODE DE MESURE AU CHAMP DES PERTES AZOTÉES

mots clés_ Agronomie_ Multipartenariat_ Volatilisation ammoniacale

Porteur principalBaptiste SoenenARVALIS – Institut du végétalStation inter–instituts6 chemin de la Côte vieille31450 Baziege

EN COLLABORATION AVEC L’INRA


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mots clés_ Gestion de projet_ Nouveaux marchés_ Responsabilité sociale et envi-ronnementale et biodiversité

Porteur principalCatherine BarosCTIFL22 rue Bergère75009 Paris

Le gaspillage alimentaire des fruits et légumes est présent tout le long du processus “du champ à l’assiette”. Quelle que soit leur nature, l’origine des pertes en fruits et légumes frais est diverse. Elle est soit directement liée aux process mis en place par les distributeurs, soit aux comportements des consommateurs sur le point de vente et à leur domicile. Par la création d’une communauté online de consommateurs sur une plateforme dédiée, l’étude menée par le Ctifl a pour objectifs de réaliser un diagnostic sur les causes du gaspillage alimentaire du côté des consom-mateurs et de proposer des outils pour une meilleure gestion des achats, des modes de conservation, de préparation et de consommation des fruits et légumes frais.Cette méthodologie d’étude – le Quali online – basée sur de la sociologie, de l’ethnologie et de l’anthropologie, a été mise en place auprès de consommateurs basés en Ile–de–France sur une durée d’un an. Cette plate-forme dédiée permet de recueillir des opinions mais surtout d’analyser dans la durée l’évolution des comporte-ments des consommateurs face à l’offre de fruits et légumes frais, variable selon les saisons, d’analyser leurs pratiques et de déterminer les levers d’amélioration de ces pratiques.

QUALI ONLINE : COMMUNAUTÉ ONLINE DE CONSOMMATEURS SUR UNE PLATEFORME DÉDIÉE AU GASPILLAGE ALIMENTAIRE






mots clés_ Équipements et matériels innovants_ Protection intégrée des cultures_ Nouveaux marchés_ Technique d’application

Porteur principalFlorence VerpontCTIFL28 route des Nébouts24130 Pringonrieux

L’évolution de la réglementation et de la société nous conduit à réfléchir au verger de demain et à étudier des techniques d’application des produits phytosanitaires “alternatives” et performantes pouvant répondre aux exigences environnementales, sociétales, techniques et réglementaires. Une nouvelle méthode innovante d’application, par système fixe de micro–aspersion sur frondaison, a été développée par le Ctifl et son réseau de partenaires, dans un premier temps sur des vergers de pommiers, et donne des résultats prometteurs. Cette technique d’application de produits phytosanitaires ou autres (régulateurs de croissance, engrais foliaires) présente plusieurs avantages tout en garantissant la qualité sanitaire du produit :– possibilité d’appliquer les produits au moment le plus opportun ;– possibilité d’appliquer des produits ayant moins d’impact à des cadences adaptées ;– réduction de la compaction des sols ;– économie en carburant et en main d’œuvre ;– réduction des nuisances sonores ;– meilleure sécurité de l’applicateur ;– réduction de la dérive par la taille des gouttes et le temps d’application sur une parcelle plus court.Son adoption provoquerait un changement sans précédent des pratiques phytosanitaires avec un fort impact aussi bien au niveau environnemental, sociétal qu’économique.

PULVÉFIX : UNE NOUVELLE TECHNIQUE D’APPLICATION DES PRODUITS PHYTOSANITAIRES

EN COLLABORATION AVEC METAFIM FRANCE, LA STATION EXPÉRIMENTALE DE LA MORINIÈRE ET LE CEFEL

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mots clés_ Équipements et matériels innovants_ Multiparteriat_ Santé et bien–être animal

Porteur principalLuc MirabitoInstitut de l’Élevage149 rue de Bercy75595 Paris cedex 12

Un abattage de précision au service des entreprises et de la société.L’insensibilisation des animaux avant abattage est obligatoire en France depuis les années 60. Les abattoirs ont mis en place un ensemble de contrôles des signes de perte de conscience sur la base des guides de bonnes pratiques. Ces contrôles reposent sur l’observation de signes comportementaux et permettent de garantir dans la grande majorité des cas l’efficacité des procédures.La société est aujourd’hui en attente d’un niveau de réassurance toujours plus élevé. Un prototype de contrôle assisté ou automatique de la perte de conscience des bovins après étourdissement est en cours de test en milieu industriel. Au–delà des garanties supplémentaires qu’il permettra d’apporter aux consommateurs, ce système permettra d’aider l’opérateur sur chaine dans ses prises de décision et permettra de renforcer les moyens de surveillance du process et d’analyse pour l’entreprise.

CET’AUTOMATIQUE : PROTOTYPE DE CONTRÔLE ASSISTÉ OU AUTOMATIQUE DE LA PERTE DE CONSCIENCE DES BOVINS APRÈS ÉTOURDISSEMENT

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mots clés_ Équipements et matériels innovants_ Agriculture de précision_ Multipartenariat_ Qualité des viandes

Porteur principalJérôme NormandInstitut de l’ÉlevageAgrapole23 rue Jean Baldassini69364 Lyon cedex 07

SpecMeat, projet pluriannuel (2013–2016) labellisé par le pôle de compétitivité Valorial et financé par le Fond Unique Interministériel (FUI), rassemble autour d’un même objectif : l’Institut de l’Élevage, Valorex, Terrena, Bleu–Blanc–Cœur, l’Unité Mixte de Recherche (UMR) sur les Herbivores de l’Inra de Clermont–Ferrand–Theix et le laboratoire Foton (UMR CNRS / Université Rennes I / Insa Rennes). Il a abouti à la mise au point d’un outil de mesure rapide et non destructif de la qualité nutritionnelle des viandes bovines (teneur en lipides, composition en acides gras…). Cet outil, basé sur la spectroscopie proche infrarouge, est utilisable aussi bien en élevage sur animal vivant qu’en abattoir sur carcasse. Il va permettre de conseiller l’éleveur sur la conduite alimentaire de son troupeau pour piloter la composition en acides gras de la viande. Au niveau de l’abattoir, cet outil permettra de contrôler la qualité nutritionnelle des carcasses et de garantir un profil en acides gras afin de les orienter vers le circuit de commercialisation le plus approprié.

SPECMEAT : OUTIL DE MESURE RAPIDE ET NON DESTRUCTIF DE LA QUALITÉ NUTRITIONNELLE DES VIANDES BOVINES

EN COLLABORATION AVEC VALOREX, TERRENA, INRA ET BLEU-BLANC-CŒUR

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Le plan Écoantibio recommande de créer des outils d’auto–évaluation des usages d’antibiotiques pour les éleveurs et les vétérinaires. Un nouvel Arrêté Ministériel demande aussi aux éleveurs de faire état des quantités d’antibiotiques utilisées. Enfin, les Professionnels de la filière sont ouverts au développement de registres informatisés qui produi-raient de nouveaux indicateurs d’usage des antibiotiques en élevage et viendraient enrichir les indicateurs courants de GTE (Gestion Technico–Economique) et GTTT (Gestion Technique du Troupeau de Truies). Or, et bien que la tra-çabilité des traitements vétérinaires en élevage soit obligatoire depuis 2000, la collecte est encore généralement réali-sée sur support papier. Une modernisation du registre des traitements est donc désormais nécessaire. La démarche GVET (Gestion des traitements vétérinaires), co–construite par l’IFIP–Institut du porc, l’Anses et Isagri, répond à ces attentes : elle construit une collecte normalisée des traitements dans un logiciel dédié pour : i) améliorer le confort de saisie, ii) ouvrir à une valorisation des données et à l’identification de voies de progrès dans les pratiques, à l’échelle des élevages et de la filière, iii) permettre aux acteurs de satisfaire à leurs obligations réglementaires et enfin, iv) géné-rer les références globales utiles aux Politiques Publiques.

GVET (GESTION DES TRAITEMENTS VÉTÉRINAIRES) : COLLECTE NORMALISÉE DES TRAITEMENTS DANS UN LOGICIEL DÉDIÉ

mots clés_ Santé et bien–être animal_ Numérique et agriculture_ Multipartenariat_ Antibiotiques

Porteur principalAnne HemonicIFIP – Institut du porcLa Motte au Vicomte35650 Le Rheu

EN COLLABORATION AVEC L’ANSES ET ISAGRI






mots clés_ Nouveaux marchés_ Qualité des produits ressources_ Multipartenariat

Porteur principalRémi BauduinIFPCDomaine de la Motte35650 Le Rheu

Dans un marché dynamique des cidres innovants sur le plan de la qualité organoleptique, la segmentation de l’offre par la couleur doit permettre de séduire de nouveaux consommateurs et répondre à un enjeu écono-mique majeur pour la filière cidricole. C’est aussi un défi scientifique et technique que l’IFPC et ses partenaires ont su relever en s’inscrivant dans une démarche de type Clean Label, excluant le recours aux colorants et optimisant les intrants.Le projet a permis d’identifier et de découvrir de nouveaux composés phénoliques responsables des diffé-rentes couleurs des cidres et de mieux comprendre les mécanismes en jeu dans la formation et la stabilité des pigments.Des méthodes d’élaboration des jus et des cidres ont été développées et différents outils ont été conçus pour les entreprises afin de les aider à piloter la couleur de leurs produits.Une démarche de sélection variétale a été engagée et une variété d’intérêt pour les cidres rosés a déjà été identifiée et protégée.Enfin, des études consommateurs ont permis de mieux comprendre la perception de la couleur des cidres et d’identifier différentes typologies.

DES CIDRES ET DES COULEURS

EN COLLABORATION AVEC L’INRA, L’UNIVERSITÉ DE RENNES ET LE CNRS

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mots clés_ Équipements et matériels innovants_ Économie_ Agriculture de précision_ Modélisation bio–adhésion

Porteur principalPascal PoupaultIFV – Institut français de la vigne et du vin 509 avenue de Chanteloup37400 Amboise

L’optimisation des procédures d’hygiène est une des réponses envisagées pour limiter la bio–adhésion, à l’origine des altérations. C’est dans cet objectif qu’a été mis au point un manchon équipé de coupons extractibles. Ainsi incorporés au circuit–test, les coupons peuvent être extraits pendant la circulation d’un vin contaminé avec les levures d’altération, simulant un transfert. Les cellules adhérentes à chaque coupon sont révélées après détachement et numération. Les extractions successives dans le temps constituent une cinétique d’adhésion. Dans des conditions maitrisées (débit notamment), il est alors possible de comparer les cinétiques entre microorganismes, pour des paramètres hydrodynamiques (formulation chimique et concen-tration, temps de contact) différents. L’objectif principal de cette innovation est de comparer l’efficacité des procédures par rapport à ces paramètres hydrodynamiques, sur l’élimination de la biomasse résiduelle, en conditions dynamiques, se rapprochant d’un transfert sur site industriel. Un travail plus pertinent sur la procé-dure liée au couple microorganisme–matériau a été initié dans cet objectif. Il est désormais envisagé d’utiliser cet outil pour des souillures organiques, minérales ou chimiques, afin d’optimiser les procédures, dans un objectif environnemental et économique.

CONCEPTION D’UN OUTIL EXPÉRIMENTAL DE MODÉLISATION CINÉTIQUE DES MICROORGANISMES DU VIN

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Porteur principalGuillaume FremondiereIteipmaiBP 80009La Croix de Belle Tête – Melay49120 Chemillé–en–Anjou

mots clés_ Génétique et reproduction_ Équipements et matériels innovants

Le génotypage par séquençage, une nouvelle arme dans la guerre contre le dépérissement de la lavande .Dans le cadre de sa mission de soutien de la filière des plantes à parfum, aromatiques et médicinales, l’iteipmai travaille avec des espèces végétales qui peuvent souvent être considérées comme orphelines, délaissées sur le plan de la recherche et développement d’outils de biologie moléculaire pour la création variétale. En prenant la lavande comme PPAM “modèle”, le projet Génoparfum vise à élaborer une méthodologie pour développer rapidement des outils de biologie moléculaire, facilement transférables sur d’autres espèces orphelines. A travers un travail élégant, en collaboration avec des partenaires scientifiques et faisant appel à des techniques de séquençage de dernière génération, ce projet a déjà permis l’identification 35000 SNPs pour la lavande. Un travail de phénotypage à grande échelle sur plusieurs populations va maintenant s’enclen-cher afin de permettre aux résultats prometteurs de cette première phase de se transformer en véritable outil, exploitable dans de la lutte contre le dépérissement de la lavande.

GÉNOPARFUM : LE GÉNOTYPAGE PAR SÉQUENÇAGE

EN COLLABORATION AVEC LE CRIEPPAM, L’INRA ET VÉGÉPOLYS

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EN COLLABORATION AVEC L’ASSOCIATION DE DÉVELOPPEMENT DE L’APICULTURE PROVENÇALE ET L’INRA

Ouvrir une ruche et estimer la force de la colonie d’abeilles qui y vit est le moyen utilisé par les apiculteurs pour décider des éventuelles interventions à réaliser (nourrir, remplacer la reine, lutter contre l’acarien varroa). Les apiculteurs, et en particulier ceux mettant à disposition des scientifiques leurs ruchers, sont en attente de retours sur l’état de développement normal et anormal des colonies. L’ITSAP–Institut de l’abeille et ses partenaires de l’UMT PrADE ont développé IODA – un ensemble de solutions numériques pour assurer la fiabilité des données collectées et la brièveté du délai de restitution des résultats aux apiculteurs. Une mallette pédagogique permet de former les observateurs à la description d’une colonie (nombre d’abeilles et de larves, quantités de réserves alimentaires) en leur indiquant leur erreur d’estimation. Sur le terrain, l’observateur saisie les données directement sur une tablette. Notre base de données recueille plus de 10 000 colonies décrites et les met en relation avec la présence de dangers biologiques ou chimiques. Finalement, en quelques secondes, des graphiques sont édités, restituant à l’apiculteur l’état de développement de ses colonies, leur taux d’infes-tation par l’acarien varroa ou leur exposition à des résidus de pesticides.

IODA : INFORMATISER ET ORGANISER LES DONNÉES ABEILLES

mots clés_ Responsabilité sociale et envi-ronnementale et biodiversité_ Équipements et matériels innovants_ Empreinte carbone du lait et services environnementaux

Porteur principalAlexandre DangléantITSAP-Institut de l’abeille228 route de l’aérodromeUMT PrADE - Domaine Saint Paul Inra84914 Avignon


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CATÉGORIE “PROJET INTERNATIONAL“




mots clés_ Protection intégrée des cultures_ Modélisation_ Numérique et agriculture_ Qualité de l’eau

Porteur principalJonathan Marks–PerreauARVALIS – Institut du végétalStation expérimentale91720 Boigneville

Depuis les années 90, ARVALIS – Institut du végétal effectue un suivi de la qualité de l’eau à l’échelle de la parcelle agricole grâce aux expérimentations Pratiques Culturales et Qualité de l’Eau (PCQE) afin de mesu-rer l’impact des pratiques culturales sur la qualité des eaux dans différents contextes pédoclimatiques. Les résultats acquis ont servi de base à la construction d’outils de diagnostic et d’expertise capables de réduire les risques de contamination de l’eau par les produits phytopharmaceutiques. À l’heure du numérique, il semblait nécessaire de transposer ces approches dites expertes dans un outil d’aide à la décision. ARVALIS – Institut du végétal s’est ainsi associé à des chercheurs de l’Institut Jozef Stefan (Slovénie) spécialistes de l’évaluation des risques dans le domaine de l’environnement, du data mining et des modèles hiérarchiques multicritères. Cette collaboration a permis le développement d’un outil d’aide à la décision pour diagnostiquer des risques de pollutions diffuses par les herbicides qui repose sur une combinaison de deux méthodes distinctes : le modèle d’évaluation multicritères (DEXI) qui transcrit des règles d’expertise et le data mining qui valorise les données acquises sur le dispositif PCQE de la Jaillière.

OUTIL D’AIDE À LA DÉCISION (OAD) POUR DIAGNOSTIQUER DES RISQUES DE POLLUTIONS DIFFUSES PAR LES HERBICIDES

EN COLLABORATION AVEC L’INSTITUT JOZEF STEFAN (SLOVÉNIE)


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mots clés_ Multipartenariat_ Agronomie

Porteur principalVincent MathieuCTIFL751 chemin de Balandran30127 Bellegarde

Considéré plus comme un art que comme une science, l’éclaircissage du pommier pourrait enfin voir son raisonnement conforté par un outil d’aide à la décision fiable et robuste. Le projet européen AppleGenie, auquel participe le Ctifl, fédérant PME, utilisateurs finaux, organismes de recherche fondamentale et appliquée européens et néo–zélandais, vise à mettre au point un outil d’aide à la décision pour cette étape fondamentale de l’itinéraire technique du pommier. L’idée est de mettre au point un diagnostic prédictif basé sur l’expression des gènes pour un raisonnement rapide des programmes de maîtrise de la charge La gageure est de mettre en évidence les marqueurs molé-culaires les plus pertinents qui seront à terme quantifiés par un outil spécifique portatif, autonome et utilisable par du personnel formé mais non spécialisé et installé au plus près des utilisateurs. Une diversité de variabilité dans l’expression phénotypique est recherchée en verger de producteurs et géné-rée en parcelles d’expérimentation. Parmi les nombreux échantillons produits, seuls les extrêmes sont retenus pour une mise en évidence des marqueurs moléculaires les plus pertinents. Une première série a été isolée à partir des échantillons initiaux, elle sera affinée par l’analyse des échantillons de validation.

APPLEGENIE : OUTIL D’AIDE À LA DÉCISION D’ÉCLAIRCISSAGE DU POMMIER

EN COLLABORATION AVEC L’UNIVERSITÉ DE BOLOGNE, L’IRTA (ESPAGNE) ET PLANT OF FOOD RESEARCH (NOUVELLE ZELAND)






mots clés_ Nouveaux marchés_ Économie_ Multipartenariat_ Filière lait

Porteur principalPhilippe AméInstitut de l’Élevage149 rue de Bercy75595 Paris cedex 12

La conception et la mise en œuvre de cette méthodologie se sont faites lors de l’élaboration du cadre straté-gique du secteur laitier au Kazakhstan. L’étude couvre (1) le diagnostic du plan directeur en cours, l’analyse de ses effets sur les structures d’élevage et connexes et (2) une proposition de recadrage des orientations : choix techniques, thèmes de recherche et de formations, ressources et modalités d’accompagnement technique, partenariats industriels. L’Institut de l’Élevage a développé une séquence méthodologique innovante d’étude sectorielle s’appuyant sur :– Une analyse et des préconisations en groupe d’experts venus de différents horizons (ici : France, Tunisie, Kazakhstan) avec différentes compétences et interagissant fortement entre eux. – La prise en compte dès le départ des offres des entreprises françaises du secteur pour évaluer les marchés et les financements, notamment publics, entreprises associées au déroulement et aux résultats de l’étude.Et incluant systématiquement :– Une sensibilisation des cadres des services et agences locales chargés du développement de l’élevage à une approche systémique intégrée – Les documenter et les former sur ces aspects.– La conception participative d’actions–pilotes illustrant les aménagements proposés et faisant intervenir les entreprises françaises.

MÉTHODOLOGIE ANALYTIQUE HEURISTIQUE COLLABORATIVE (SECTEUR LAITIER)

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CATÉGORIE “ÉQUIPE INNOVANTE“




mots clés_ Agronomie_ Agriculture de précision_ Multipartenariat_ Changement climatique

Porteur principalStéphane JézéquelARVALIS – Institut du végétalChambre d’Agricultureavenue Charles Richaud04700 Oraison

Unité de lieu, de temps et d’action : L’équipe de Gréoux–Les–Bains au cœur du changement climatique.À Gréoux–Les–Bains, toute l’équipe d’ARVALIS – Institut du végétal est tournée vers la réponse aux stress pour construire du conseil aux agriculteurs. Cette station des Alpes–de–Haute–Provence est en effet dédiée aux enjeux particuliers de la céréaliculture méditerranéenne. Elle a pris une ampleur nationale car, ici, le climat amplifie les phénomènes d’à–coups communément appelés “changement climatique”. Dès le début des années 2000, les professionnels régionaux de la filière blé dur demandent à l’équipe d’ac-centuer son conseil aux agriculteurs confrontés à la récurrence des stress climatiques. Puis, le site est identifié, au niveau national, comme le plus à même de conduire des essais sur ce thème. L’équipe accueille des essais nationaux de l’institut. Elle développe outils et méthodes spécifiques. Puis elle noue des relations de long terme avec des équipes dans des pays aux contraintes encore plus fortes comme le Portugal et la Tunisie. Toutefois, gagner de l’ampleur nationale ne lui fait pas oublier son rôle premier de conseil en région : en toute cohérence, l’équipe conduit à la fois des recherches sur 10 ans sur l’innovation variétale et un tri concret des variétés existantes.

ÉQUIPE DE GRÉOUX–LES–BAINS AU CŒUR DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

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mots clés_ Multipartenariat_ Agronomie_ Responsabilité sociale et envi-ronnementale et biodiversité

Porteur principalRémy DuvalITB45 rue de naples75008 Paris

Le projet Syppre se propose de co–construire des systèmes de grandes cultures innovants, répondant à l’objectif de triple performance, sociale, économique et environnementale. Dans la droite ligne de la mission des instituts techniques, Syppre concerne en premier chef les agriculteurs et leur environnement d’amont et d’aval. Il repose sur une méthodologie originale qui combine un observatoire, cinq plateformes expérimentales dans des milieux contrastés, et un partenariat avec des réseaux d’agriculteurs associés aux plateformes.

Premier projet de recherche fondé par les 3 instituts, le projet Syppre repose sur des atouts clés que sont la complémentarité des expertises et la mutualisation des connaissances. L’ensemble des 40 collaborateurs s’est vu relever plusieurs défis : structurer l’équipe autour de la méthodologie ambitieuse du projet, s’ancrer au niveau régional, mettre en commun et créer des outils collaboratifs, assurer une diffusion efficace des résultats et interagir avec d’autres structures ou projets qui travaillent sur les thématiques d’amélioration des systèmes de culture.

ÉQUIPE SYPPRE POUR CONSTRUIRE ENSEMBLE LES SYSTÈMES DE DEMAIN


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mots clés_ Numérique et agriculture_ Multipartenariat_ Agriculture de précision

Porteur principalElodie DoutartInstitut de l’Élevage149 rue de Bercy75012 Paris cedex 12

La valorisation des données est un enjeu majeur des prochaines années pour les structures de R&D agricole. Le développement du numérique, des objets connectés et l’accroissement du volume des données collectées, font des métiers liés aux data des pivots de l’activité des ITA. Ce contexte impose de nouvelles organisations avec des compétences renouvelées et pluridisciplinaires en lien avec les métiers agronomiques.L’équipe DATA’STAT Idele s’est structurée pour relever ces nouveaux défis. Au sein des ITA, l’équipe est unique par les compétences qu’elle rassemble : spécialisation de 8 ingénieurs et docteurs sur des compé-tences de haut niveau en statistiques, mathématiques, analyse de données et modélisation.La richesse et l’originalité de l’équipe DATA’STAT ont intéressé d’autres structures. Ainsi, depuis un an Idele et l’Itavi se sont associés autour de cette cellule support. Les effectifs de l’ITAVI ne permettaient pas de spéciali-ser des collaborateurs sur ces thématiques, désormais les ingénieurs de l’ITAVI s’appuient sur DATA’STAT.Ces caractéristiques font de DATA’STAT une équipe innovante dans sa posture, son organisation et son fonctionnement, parfaitement armée pour accompagner les instituts techniques dans les défis de l’analyse des données complexes et massives au service des filières de demain.

ÉQUIPE DATA’STAT


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mots clés_ Filière ovine_ Recherche développement_ Communication/transfert_ Complémentarité des compétences

Porteur principalDenis GautierInstitut de l’ÉlevageFerme expérimentale ovineLe Mourier87800 Saint–Priest Ligoure

Pour une communication et une recherche innovantes au plus près des éleveurs et leur filière.Composée de sept ingénieurs et techniciens et d’une assistante, l’équipe combine au quotidien les métiers d’éleveur, de formateur et de communicant. Elle est mise à la disposition de l’association professionnelle CIIRPO (Centre interrégional d’information et recherche en production ovine). Ceci lui assure un lien direct avec les attentes professionnelles des différentes structures de la filière ovine, principalement localisée en Nouvelle–Aquitaine et Centre-Val-de-Loire.Son originalité consiste à placer son activité de recherche en interaction directe avec les éleveurs, les entreprises et l’enseignement et à assurer une communication systématique et immédiate de ses acquis : plus de 70 expérimentations sur les 10 dernières années, 900 visiteurs accueillis en 2016, des supports de communication très variés adaptés à ses publics, notamment les éleveurs, techniciens, enseignants, apprenants ou encore chercheurs.Organisée pour être réactive dans ses conseils face à l’actualité mais aussi aux enjeux de demain, elle est sans cesse à l’affut de nouvelles idées. C’est ainsi qu’elle se lance dans un nouveau défi : faire évoluer le site du Mourier vers une DIGIFERME®.

ÉQUIPE CIIRPO SUR LE SITE DE LA FERME EXPÉRIMENTALE OVINE DU MOURIER






L’équipe candidate intervient dans la coordination des activités de la plateforme d’évaluation et de transfert de nouvelles variétés d’ignames performantes en Guadeloupe. L’ensemble des activités opérationnelles de la plateforme est coordonné par un comité technique, incluant un représentant de chacune des cinq structures partenaires du projet.La plateforme repose sur un dispositif régional de parcelles expérimentales localisées en stations de recherche et chez des producteurs volontaires. Les variétés pré–sélectionnées sont issues de programmes de créations variétales des équipes de recherche du Cirad et de l’Inra. Les enjeux et contraintes de sélection collectés au-près des producteurs sont traduits en critères d’évaluation, qui sont suivis et enregistrés tout au long du cycle de culture par les agents de la chambre d’agriculture et de l’institut technique, en lien avec les techniciens des OPs. L’ensemble des données brutes ainsi collectées est centralisé et enregistré dans une base de données unique, gérée par l’institut technique, puis transformées et mises à disposition de chacun des partenaires pour les différents usages de la plateforme, tels que l’analyse statistique des données à des fins de valorisation scientifique, la publication de fiches variétales ou la rédaction de supports de communication.

ÉQUIPE DE COORDINATION DE LA PLATEFORME D’ÉVALUATION ET DE TRANSFERT DES NOUVELLES VARIÉTÉS D’IGNAMES EN GUADELOUPE

mots clés_ Agronomie_ Multipartenariat_ Gestion de projet_ Transfert–innovation

Porteur principalPatrice ChampoiseauInstitut Technique TropicalC/o CIRAD Station de Neuf–Chateau97130 Capesterre–Belle–Eau

EN COLLABORATION AVEC LE CIRAD, L’INRA, LA CHAMBRE D’AGRICULTURE DE GUADELOUPE ET LE SICAPAG

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mots clés_ Multipartenariat_ Agro–écologie_ Gestion de projet_ Agriculture biologique

Porteur principalVianney Le PichonITABBP 1128384911 Avignon cedex 09

La France dispose d’un important potentiel de recherche mobilisable pour participer au développement de l’agriculture biologique. Conscient de la diversité des acteurs et de l’ampleur des sujets à couvrir, l’ITAB a constitué en 2015 une équipe transdisciplinaire et co–animée avec l’Inra. L’objectif partagé était de présenter le panorama des sujets de recherche dédiés à la bio pour inspirer tant les financeurs que les chercheurs.L’équipe est composée d’un 1er cercle de 16 personnes, chercheurs, chargés de missions et agricultrice et d’un 2ème cercle à géométrie variable selon les thématiques abordées. Elle est le moteur de FROG(1) une plateforme informelle qui lui sert d’identifiant notamment pour se mettre en lien avec TPorganics, la plateforme technologique bio européenne, le CSAB(2) qui assure le conseil scientifique et méthodologique, le groupe recherche du plan Ambition bio ou la commission Europe Acta.En 2 ans, grâce à un mode de fonctionnement très coopératif (consultations, atelier d’écriture, wiki, co–rédac-tion en ligne), l’équipe a rassemblé les besoins déjà identifiés par les acteurs du secteur, pour les analyser et rédiger 100 objectifs de recherche couvrant l’ensemble du système alimentaire bio. Ce programme cadre stratégique sera diffusé au 1er semestre 2017. (1) French Research Organic Group – Plateforme

ÉQUIPE FROG – FRENCH RESEARCH ORGANIC GROUP – PLATEFORME

EN COLLABORATION AVEC FNAB, INRA, CNRS/CIRAD, INSERM, APCA, SOLAGRO, CRIIT

LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES...Piège à nitrates, captation du carbone, refuge pour la faune...

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