Les Halles - Dossier de presse 2015-2016

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Les Halles Dossier de presse S a i s o n 2 0 1 5 - 2 0 1 6

description

Cette année encore, Les Halles invitent leur public à la découverte, au plaisir en programmant du cirque, de la danse, du théâtre et de la performance. Mais aussi des choses inclassables et incroyables comme la Foire Attraction ou le Salon. C’est une bonne habitude que les Halles ont prise depuis trois saisons : faire côtoyer différentes disciplines et différents publics afin d’offrir des moments de plaisir, de partage, de fête et d’émotion.

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La vie refuse d’être contenue.

Elle se faufile un chemin

dans le monde en suivant

les innombrables lignes de

ses relations.

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Europe Refresh #3Libérons les possibles !Ve 09 > Di 11.10.2015 à Bruxelles Ve 30.10 > Di 01.11.2015 à Paris En collaboration avec le Carreau du Temple et KissKissBankBank

Claudio Stellatola Cosa Je 15 > Sa 17.10.2015

Shiro TakataniST/LL Je 22 > Sa 24.10.2015 En partenariat avec Ars Musica

ZeybreakKadir « Amigo » MemisMe 28 & Je 29.10.2015 En collaboration avec Europalia Turquie

Claude SchmitzDarius, Stan et Gabriel contrele Monde Méchant Ma 10 > Sa 14.11.2015 off le Je 12.11.2015

Hors Pistes/8e éditionFestival de cirque contemporainMa 17.11 > Me 16.12.2015

Adrien M & Claire BLe mouvement de l’air 

Ma 17.11.2015

Cie 32 NovembreClocVe 20 & Sa 21.11.2015

Cie CirconcentriqueRespireDi 22.11.2015

Gandini Juggling4 x 4 : Ephemeral ArchitecturesJe 26.11.2015

Gandini JugglingSmashedVe 27 & Sa 28.11.2015

École supérieure des arts du cirqueSpectacle collectif des 3e années& Claudio StellatoJe 10 > Di 13.12.2015 Une coproduction de l’ESAC et des Halles

Loïc FaureHom(m)Me 16.12.2015

Christian RizzoSakinan Göze çöp Batar –

(c’est l’œil que tu protègesqui sera perforé)

Ma 05.01 & Me 06.01.2016 En collaboration avec Europalia Turquie

Antitapas « Alla turca »Ve 22 & Sa 23.01.2016

En collaboration avec Europalia Turquie

Foire AttractionVe 19 > Di 21.02/2016

Jean Lambert-wildRichard III –

Myself upon Myself, loyaulté me lieMe 24 > Ve 26.02.2016

Fragan Gehlker – Alexis Auffray – Maroussia Diaz Verbèke

Le Vide – essai de cirqueVe 04 > Di 06.03.2016

Cie EaEoAll the Fun

Me 09 > Sa 12.03.2016 En coréalisation avec le festival UP !

Rundfunkchor Berlin – Jochen SandigHuman Requiem

Ve 18 > Sa 19.03.2016 En partenariat avec le Klarafestival et la Monnaie

Habiter le temps d’un rêve, Salons précaires

Ma 12 > Ve 15.04.2016

25 ans de L’LVe 22 & Sa 23.04.2016

Le G. BistakiCooperatzia. « Le chemin »

Je 28 > Sa 30.04.2016

Alessandro SciarroniAurora

Je 12 > Sa 14.05.2016 En coproduction avec le Kunstenfestivaldesarts

École supérieure des arts du cirqueExit 15

Me 25 > Di 29.05.2016

Catherine Diverres & École supérieure des arts du cirque

Blowin’Je 16 > Sa 18.06.2016

FC BergmanHet land Nod

Je 23 > Sa 25.06.2016 (à confirmer) En collaboration avec le Kaaitheater

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EUROPE REFRESH III Un événement participatif pour lancer une révolution citoyenne et créative...

Bruxelles 09.10 > 11.10.2015Paris 30.10 > 01.11.2015

Ils ont participé aux deux premières éditions d’Europe Refresh : Au Marché Noir, Tale Me, Médor, Jean Bouteille, La Cie Chaliwaté pour son spectacle Jetlag, Le Champignon de Bruxelles, La Librairie TULITU, L’Harmonium - comptoir culturel, Extra Magazine, AKIN TO___, Delphine Salkin pour son spectacle Intérieur Voix, Simone a soif, Connected Walls, Parade - café littéraire, foodwe.org, The Sea Orbiter, Anne Closset pour son documentaire Autrement, Yvain Juillard pour son spectacle Cerebrum, Lula Béry, et plus encore...

Les Halles de Schaerbeek ont présenté Europe Refresh, le premier salon dédié au financement participatif. Au programme : 46 projets audacieux, loufoques et principalement durables. Une formidable occasion d’encourager la créativité en Belgique [...] C’est le choix du citoyen qui met en mouvement Europe Refresh. L’individu peut choisir ce qu’il veut voir demain.

Marianne Belgique, 30 novembre 2013

Après deux premières éditions ayant permis de financer près de 60 projets pour un montant avoi-sinant les 750 000 €, les Halles, KissKissBankBank et le Carreau du Temple lancent la troisième édi-tion d’Europe Refresh. Pendant 6 jours, Europe Refresh invite des porteurs de projets à s’instal-

ler dans l’espace des Halles (Bruxelles) et du Carreau du Temple (Paris). L’évé-nement, gratuit, est ouvert aux visiteurs qui peuvent ainsi découvrir différentes initiatives, discuter avec les participants, contribuer aux collectes ou encore mettre leurs compétences à leur service.

Les thématiques de l’écono-mie sociale et solidaire, au développement durable et au design environnemental seront particulièrement à l’honneur cette année, dans la perspective de la COP21. Europe Refresh, c’est l’idée de construire une société plus inventive et plus ou-

verte ; contribuer à une économie responsable, fondée sur le bien commun ; inventer collective-ment et concrètement un quotidien plus heureux.

APPLIS / ARCHITECTURE / ART / AVENTURE & SPORT / BATIMENT / BIG DATA / DESIGN & INVENTIONS / DEVELOPPEMENT DURABLE / DOCUMENTAIRES / ECHANGES INTERNATIONAUX / ECOLOGIE / EDUCATION / ENERGIE RENOUVELABLE / EVENEMENTS / FILMS & VIDEOS / FOOD / JEUX / JOURNALISME / LANGUES / LOGICIELS / LIVRE & EDITION / MODE / MUSIQUE / NANOTECHNOLOGIES / NOUVEAUX MEDIAS / NTIC / NUMERIQUE / PHOTOGRAPHIE / REALITE AUGMENTEE / RECHERCHE / RESEAUX SOCIAUX / ROBOTIQUE / SCIENCES / START-UP / SPECTACLE VIVANT / TELEPHONIE / TRANSPORT / URBANISME / WEB …

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CLAUDIO STELLATOla Cosa

jeudi 15.10.15 > samedi 17.10.15 20:30 | création

‘La Cosa’ est un nouveau projet, une ‘chose’ autour des bois, des haches, la matière naturelle, de la sculpture. Je travaille avec le corps et j’intellectualise ensuite. En tout cas, je suis étonné de voir à quel point le bois évoque beaucoup en chacun de nous, y compris chez les citadins. Les tableaux, eux, sont toujours interprétés en fonction du vécu de chacun. Un homme qui ploie sous le poids des bûches fera rire ou pleurer selon l’histoire du spectateur.

Claudio Stellato

Quatre stères de bois, quatre individus, et quatre haches. En utilisant un langage physique parfois poussé aux limites du corps, les hommes sur le plateau utilisent des bûches pour construire ou détruire des formes.

Entre cirque et performance, enchaînements de jeux et cérémonies précises à respecter, la Cosa traite simplement de la relation entre l’homme et l’élément naturel. Un spectacle inclassable qui parle aux sens.

Artiste pluridisciplinaire né à Milan, Claudio Stel-lato vit et travaille à Bruxelles. Il suit une forma-

tion à la Scuola civica jazz di Milano et expéri-mente le théâtre de rue avec différents groupes. Il voyage puis se forme en cirque et en théâtre dans plusieurs pays. En 2001 il intègre le Lido, Centre des Arts du Cirque de Toulouse.

Entre 2004 et 2014 il est danseur pour différentes compagnies : Olivier Py, Roberto Olivan, Cie Arcat, Fré Werbrouck, Karine Pontiès, la Cridacompany et L.O.D entre autres. Sa première pièce L’Autre a été créée au Théâtre des Brigittines, à Bruxelles, en mars 2011 et tourne in-ternationalement depuis quatre ans. Parallèlement à ses créations, il est regard extérieur sur plusieurs projets. Il donne égale-ment régulièrement des workshops. Depuis janvier 2014 il est artiste associé aux Halles de Schaerbeek à Bruxelles. Il collabore actuellement avec la Crida-company sur leur nouvelle création Mama et papa car-

naval prévue en 2016.En décembre 2015 il mettra en scène le spectacle de la promotion de troisième année de l’E.S.A.C.

Installation, conception et jeu : Claudio Stellato, Julian Blight, Mathieu Delangle & Valentin Pythoud.

Claudio Stellato est artiste complice des Halles de Schaerbeek à Bruxelles.

Coproduction : Les Halles de Schaerbeek, la Maison de la Culture de Tournai, le Manège de Reims - Scène Nationale, la Villette (Paris), Oerol Festival (Pays-Bas), Theater op de Markt-Dommelhof (Neerpelt), Le Prato (Lille), L’Échangeur - CDC Picardie | Soutiens à la Recherche : Latitude 50 – Pôle arts du cirque et de la rue (Marchin), Circuscentrum (Gand), Espace Périphérique (Paris), Le Cuvier – CDC Aquitaine (Bordeaux), La brèche – Pôle National des Arts du Cirque – Cherbourg-Octeville, L’Atelier des Marches (Bordeaux), Festival Excentrique – Culture-O-Centre (Orléans), Menu Spaustuve (Lithuanie), Les Brigittines – Centre d’Art contemporain du Mouvement de la Ville de Bruxelles, Pépinières européennes pour jeunes artistes (Paris), La Biennale de danse de Lyon, Le Mans fait son cirque, Via Grande Studios, Italie.

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SHIRO TAKATANIST/LL

jeudi 22.10 > samedi 24.10.1520:30

Comme Spinoza polissait une lentille pour voir le “beau monde”, aussi beau qu’il l’est, nous avons aujourd’hui les nouvelles technologies qui permettent de capter chaque moment et d’observer chaque détail.

Shiro Takatani

Encore. Silencieux. Still : inter-instants. Le temps qui s’étire, le temps qui s’arrête, le temps qui se répète.

Sur scène, les pieds dans l’eau, quatre interprètes évoluent entre air et mer, entre jeux d’ombres et projections. La limite est celle de la scène, du jeu et des écrans. ST/LL est une création pleine de surprises où le numérique - jamais gratuit,

les captations et retransmission en direct, et projections se mettent au service de l’émotion.

Aussi à l’aise dans la performance solo que collaborative, Shiro Takatani a souvent fait parler de lui. Présent lors de l’exposition Art Robotique, à la Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris,

avec La Matrice 3D, sorte de dispositif numérique permettant de créer des sculptures d’eau, il l’était également présent au Festival de Marseille en 2010 avec La Chambre Claire et en 2013 avec Chroma - une création qui mélangeait déjà arts numériques, projection et spectacle vivant.

Artiste marquant de sa génération, diplômé de l’Université des Art de Kyoto en design environnemental, membre fondateur et directeur artistique de la compagnie japonaise Dumb Type, Shiro Takatani, est un des créateurs les plus inventifs de la planète. Aussi à l’aise avec l’audiovisuel que la performance, ou encore la photo, les installations techniques de grandes ampleurs et le spectacle vivant, il questionne l’image, la technologie mais aussi les médias et ne manque pas de corde à son arc.

En partenariat avec Ars Musica.

Direction : Shiro Takatani | Avec : Yuko Hirai, Mayu Tsuruta, Misako Yabuuchi, Olivier Balzarini | Musique : Ryuichi Sakamoto, Marihiko Hara, Takuya Minami | Lumières : Yukiko Yoshimoto | Création numérique : Ken Furudate | Text : Alfred Birnbaum | Direction technique : Thomas Leblanc | Assistant numérique : Ryo Shiraki | Assistant lumières : Kazuya Yoshida | Administration : Yoko Takatani / Dumb Type Office Ltd | Remerciement pour la chanson : 60 cradles - rehotne sinta (voix : Yoko Kawakami) © The Foun-dation for Research and Promotion of Ainu Culture.

Production : Dumb Type Office | Production, tournée : Epidemic (Richard Castelli, assisté de Chara Skia-delli, Florence Berthaud, Claire Dugot) | Coproduc-tion : Le Volcan, Scène nationale du Havre / Biwako Hall - Center for the Performing Arts Shiga, Japan.

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KADIR ‘AMIGO’ MEMISZeybreak

mercredi 28.10.15 & jeudi 29.10.1520:30

Des rythmes millénaires dialoguent avec des beats urbains. Amigo s’empare du zeybek, une danse traditionnelle des rives de la mer Égée, pour exprimer sa double identité de façon tout à fait originale.

Amigo est né en Turquie, mais déménage à Berlin à l’âge de 11 ans. Il refait le voyage inverse plusieurs fois pour être initié au zeybek par de grands maîtres. Si le zeybek est le reflet de la tradition de son village natal en Anatolie occidentale, le hip-hop représente son moi urbain, berlinois. Un spectacle de danse narrative qui balance de façon unique entre deux cultures, entre l’ancien et le contemporain.

Dans le cadre d’Europalia Turkey.

Choreographie: Kadir „Amigo“ Memis | Komposition: Nevzat Akpinar | Dramaturgie: Zula Lemes | Bühnenbild: Justus Saretz | Visuelles Konzept: Rain Kencana | Licht: Roger Irmann | Kostüm: Monique van den Bulck | Beratung: Tuncay Kulaoglu.

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CLAUDE SCHMITZDarius, Stan et Gabriel contre le Monde Méchant

lundi 09.11.15 > samedi 14.11.15 20:30 | création(relâche le jeudi 12 novembre)

Diplômé de l’Institut National Supérieur des Arts du Spectacle (INSAS), Claude Schmitz vit et travaille à Bruxelles. Depuis 2001, il oriente son travail de théâtre vers des spectacles de création dont il devient progressivement l’auteur et le metteur en scène.

Son écriture se développe autour de partitions scéniques qui tracent la continuité et l’architecture générale de chaque spectacle et comportent des dialogues et des indications visuelles précises (scénographie, lumière, déplacements). Chaque spectacle fait écho au précédent, définissant peu à peu la cartographie d’un univers mental singulier et poétique.

Après Amerika et The Inner Worlds – Le Souterrain / Le Château, le grand retour de Claude Schmitz aux Halles

Fable satirique, Darius, Stan et Gabriel contre le Monde Méchant met en scène les aventures d’un trio hors système. Échoués dans une caverne, ils revisitent de délire en hallucination l’odyssée burlesque et régressive qui les a conduits dans cette impasse.

Dans une Europe malade, ces égarés contemporains en perpétuelle fuite sont, comme les trois petits cochons du conte, pourchassés par

un loup ayant revêtu ici l’allure informe de la crise. Fantasmagories, réalités sociales et perversion se confondent dans ce rêve éveillé. Chaque fragment constituant à la fois la métaphore et la critique de ce que Darius, Stan et Gabriel dénoncent comme étant un monde méchant.

Avec cette création, Claude Schmitz affirme la singularité de son travail, par l’association de la

scène et du cinéma, et la volonté de faire un théâtre à la croisée du politique et du poétique.

Projet entamé en 2014 au Théâtre de la Balsamine, puis poursuivi par le tournage du film Le Mali (en Afrique), Darius, Stan et Gabriel contre le Monde Méchant est aussi l’aboutissement de l’aventure d’un groupe d’interprètes provenant d’horizons hétérogènes, formé au gré des hasards et des rencontres.

Avec : Marc Barbé, Lucie Debay, Clément Losson, Patchouli, Olivier Zanotti | Mise en scène : Claude Schmitz | Assistanat : Judith Ribardière | Scénographie : Boris Dambly | Création Sonore et Musique Originale : Thomas Turine | Lumières : Octavie Piéron | Image : Florian Berutti | Direction technique : Fred Op de Beek.

Production déléguée : Halles de Schaerbeek.

Coproduction : Comédie de Caen, Compagnies Paradies Avec l’aide de la Fédération Wallonie Bruxelles, service Théâtre. Et le soutien du théâtre Océan-Nord. Avec l’aide de la Fédération Wallonie Bruxelles, Service Théâtre.

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ADRIEN MONDOT & CLAIRE BARDAINNE Le mouvement de l’air

Hors Pistes

mardi 17.11.1520h30

Produite par des vidéoprojecteurs, cette «lumière vivante» est générée par un ensemble d’algorithmes en direct, mélange entre des interventions humaines depuis la régie et des capteurs sur scène, écriture précise de mouvements et de comportements génératifs. Ces images ne défilent donc jamais à un rythme imposé sur les rails rigides d’une vidéo enregistrée e es respirent avec les danseurs-acrobates, bougent avec eux, et forment un nouvel espace à explorer. Ces images se situent parfois dans le minimalisme graphique, et incarnent des environnements simples (des nuages, de la neige...). Parfois elles adoptent un anthropomorphisme : fantômes, pantins, doubles, ombres. Dans tous les cas, c’est la sensualité et l’énergie de leur mouvement qui nous transportent. Générées à partir de modèles physiques, elles s’adressent à l’imaginaire et au vécu du mouvement que chacun d’entre nous porte en soi. Tour à tour ces procédés peuvent autant donner à voir des paysages intérieurs que révéler l’invisible, faire ressentir en grand l’infime ou se révéler être une absurde et implacable machine infernale. Au final cette image bien que générée par un ordinateur, est profondément sensible, humaine, partie intégrante de la scénographie et de la dramaturgie : elle perd son statut d’image aux yeux des spectateurs et devient tant un territoire qu’un partenaire de jeu.

Présent aux Halles en 2006 avec Convergence 1.0, un petit bijou (Le Soir), et Cinématique en 2013, c’est à Adrien Mondot que revient le privilège d’ouvrir Hors Pistes 2015 avec Le mouvement de l’air. Artiste multidisciplinaire, informaticien et jongleur, Adrien Mondot explore et interroge le mouvement sous toutes ses formes, de manière réelle ou de manière virtuelle avec la conception du logiciel eMotion.

Dans Le mouvement de l’air, trois danseurs évo-luent dans un environnement immersif constitué

d’images projetées, générées et animées en direct. Un spectacle où deux impossibles se trouvent réunis : le corps qui vole, grâce à des dispositifs de suspension et le corps qui rentre dans l’image. Avec cette nouvelle création, Adrien Mondot transcende les écritures chorégraphique, acro-batique et numérique pour es-quisser un langage du corps ou-vrant sur d’autres rapports au temps, à l’espace, au monde.

Conception, direction artistique, scénographie et mise en scène : Claire Bardainne & Adrien Mondot | Conception informatique : Adrien Mondot | Chorégraphie : Yan Raballand | Danse : Rémi Boissy, Farid-Ayelem Rahmouni, Maëlle Reymond | Collaboration chorégraphique : Guillaume Bertrand | Lumière : David Debrinay | Musique : Jérémy Chartier | Costumes : Marina Pujadas | Construction & systèmes de vol : Silvain Ohl | Régie générale et régie son : Pierre Xucla | Régie plateau : Arnaud Gonzalez | Régie lumière : Yan Godat | Développement informatique : Anomes, Hand Coded | Direction technique : Alexis Bergeron | Production et diffusion : Charlotte Auché, Marek Vuiton, Margaux Létang.

Production : Adrien M / Claire B | Coproductions (en cours) : Théâtre de L’Archipel, scène nationale de Perpignan / Le Cirque-Théâtre d’Elbeuf / Festival GREC, Barcelone (Espagne) / Maison des Arts, scène nationale de Créteil et du Val-de-Marne La brèche, Pôle national des arts du cirque, Cherbourg-Octeville / Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, scène conventionnée pour les écritures numériques / Espace Jean Legendre, Théâtre de Compiègne, scène nationale de l’Oise en préfiguration / L’Odyssée, institut national des arts du mime et du geste de Périgueux / Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne / Cie Käfig, dans le cadre de l’Accueil Studio / L’Hexagone, scène nationale Arts-Sciences de Meylan. Soutiens : Le Toboggan, scène conventionnée de Décines Les Subsistances, laboratoire international de création artistique, Lyon / Maison de la culture de Nevers et de la Nièvre.

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CIE 32 NOVEMBRECloC

Hors Pistes

vendredi 20.11.15 | 20:30 & samedi 21.11.15 | 16:00

« Sommes nous des indisciplinés ? »

Quoiqu’il en soit, le théâtre que nous voulons défendre se trouve à la croisée des arts. Nous croyons en la transversalité des disciplines comme moteur de création, en prônant la magie, notre discipline de base, qui cherche à «représenter » des réalisations artistiques plutôt que de « présenter » des numéros aux performances incroyables.

Aujourd’hui, nous pensons qu’il est temps de réhabiliter la magie. Cet anagramme d’ « Image » auquel on doit beaucoup de nos rêves a des possibilités expressives et créatives immenses et pourtant délaissées.

Maxime Delforges, Jérôme Helfenstein

CloC, une pièce pour 2 magiciens

Et si le temps restait suspendu juste un instant ? Qu’est-ce qui se glisserait dans cet interstice ? Maxime Delforges et Jérôme Helfenstein ont pour métier de dérégler nos perceptions. Évidemment, ils sont magiciens, illusionnistes…

Dans CloC - sans «k», comme un bug temporel à

l’origine d’un dérèglement qui fait naître l’illusion –, les deux magiciens nous plongent dans un quo-tidien dont les rouages se déforment laissant per-cevoir un monde absurde, instable, où l’illusion tient lieu d’échappatoire. Manipulateurs et mani-pulés, ils nous font découvrir un temps secret : ce-lui de l’apparition et de la disparition, du possible dans l’impossible. Ils nous font toucher du doigt le temps particulier de l’illusion.

Scénographie, interprétation, mise en scène : Maxime Delforges et Jérôme Helfenstein | Regard extérieur : Fabien Palin | Création lumières : Claire Villard | Création et régie son : Marc Arrigoni | Créa-tion piano : Julien Kievitch | Confection costumes : Olivia Ledoux et Lison Frantz | Construction ma-chineries : Didier Innocente | Régie générale et lu-mières : Claire Villard ou Gaspard Mouillot | Admi-nistration / production : Muriel Pierre | Diffusion / production : Geneviève Clavelin

Production : Cie 32 Novembre | Coproduction et ré-sidence : Bonlieu Scène Nationale – Annecy / Les Subsistances – Lyon / Espace Culturel Amphibia – les 2 Alpes / Théâtre St Jean – La Motte Servolex / Amphithéâtre – Le Pont-de-Claix / Théâtre Re-noir – Cran Gevrier ainsi que la Ville de Chamonix et l’École de cirque du Parmelan dans le cadre du dispositif résidence association/CG74 | Avec le sou-tien de la Ville d’Annecy, de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Rhône Alpes et de la Région Rhône-Alpes – Appel à Projets Spectacle Vivant.

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COMPAGNIE CIRCONCENTRIQUERespire

Hors Pistes

dimanche 22.11.15 16:00

La Cie Circoncentrique est une compagnie de cirque. Elle aime à penser que le corps est le terrain de jeu du possible. Techniques de cirque, humour, danse, jeu, …et leurs énergies les emmènent dans des imaginaires peu probables et des recherches qui tournent rond.

Ce qui compte pour eux, c’est l’expression du corps, la prouesse technique, la surprise perpétuelle et le rythme . . . , le tout ponctué de grands éclats de rire.

Alessandro Maida et Maxime Pythoud, les deux acolytes de la compagnie, se sont rencontrés à l’Ecole Supérieure des Arts du Cirque de Bruxelles (ESAC). Durant trois ans, Alessandro et Maxime se sont entraînés côte à côte créant ainsi des liens humains, artistiques et poétiques uniques.

De là, la Compagnie Circoncentrique est créée lors d’un premier spectacle de quarante minutes intitulé Les Voisins.

Roue Cyr, balles de jonglerie, acrobaties et rythme sont les ingrédients de leur persistante complicité scénique où les performances corporelles deviennent banalités. Envoutants et virevoltants, ils défient les lois de la gravité avec une insolence à en faire pâlir Isaac Newton en personne. Le tout toujours ponctué de grands éclats de rire.

Respire est une aventure tout en rondeurs menée tambour battant par deux acrobates qui défient les lois de la gravité. En guise de fil rouge subtil et fragile leur respiration, qui les relie au public et transmet leurs émotions.

Comme l’inspiration laisse sa place à l’expiration, ils interagissent et se répondent dans un mouvement cyclique perpétuel placé sous le signe de la rondeur. Le cadre de la roue Cyr les entraîne en d’envoûtantes rotations. En toute légèreté les balles sautent, s’immobilisent et puis rebondissent dans les mains du jongleur à la fois créateur et victime de leur mouvement.

Une boule, douce et ronde les emporte dans une jonglerie inversée poétique et pleine d’humour, où l’acrobate est lancé, porté, roulé par son propre objet, à la recherche d’une impossible stabilité…

De & Avec : Alessandro Maida & Maxime Pythoud | Mise en scène : Cie Circoncentrique | Partenaires de création : Culture Diffusion des Arts de la Scène, l’Elastique Citrique (Nyon, Suisse).

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GANDINI JUGGLING4x4 : Ephemeral Architectures

Hors Pistes

jeudi 26.11.15 20:30

Cette pièce est une ode à la croisée de leurs chemins, un retour à notre amour des sytèmes épurés et mathématiques, du jonglage vu comme un art chorégraphique. À première vue, le jonglage et la danse classique forment une paire bien mal assortie. Après une année passée à leur côté, nous sommes convaincus du contraire. Ils nous apparaissent plutôt être de vieux amis. Peut être que quelque part, dans un lointain passé imaginaire, ils descendraient de la même branche des mathématiques.

Ensuite, est venu le plaisir de la découverte de l’univers de Ludovic Ondiviela. J’avoue qu’il a réussi à instiller bien plus de touches narratives que ce à quoi

je m’attendais, et j’en suis ravi.

Nimrod Borenstein, avec ‘Suspended opus 69’ a lui aussi façonné et teinté la pièce de couleurs inattendues, taillant quelques brèches dans un univers qu’on ne fait que commencer à comprendre, et que nous espérons explorer plus en profondeur à l’avenir.

Guy Hoare partage notre passion pour la géométrie et l’architecture. Nous nous sommes vite aperçu que

nous parlions le même language.

Sean Gandini

En imaginant le mariage du ballet, considéré comme un art majeur, et de la jonglerie, en comparaison volontiers pointé comme un art mineur, Sean Gandini fait le pari d’une source intarissable de matières artistiques tant du point de vue structurel que formel. Chacune de ces deux disciplines avance vers l’autre avec tout un monde d’images préconçues mais prête à relever le défi de ce « mariage ».

4 x 4 Ephemeral Architectures est la célébration du croisement des chemins de ces deux mondes, la promesse d’un mélange alliant grâce et virtuosité. Avec cette création, les Gandini Juggling confirment leur amour pour les « phrases jonglées » et la précision mathématique qu’ils partagent ici avec les danseurs.

Direction artistique Sean Gandini, assisté de Emma Lister | Chorégraphie : Ludovic Ondiviela | Création musicale : Nimrod Borenstein | Création lumière : Guy Hoare | Jongleurs : Kati Ylä-Hokkala, Kim Huynh, Owen Reynolds, Sakari Männistö | Danseurs : Erin O’Toole, Joe Bishop, Kate Byrne, Kieran Stoneley | Quintet CAMERATA ALMA VIVA MUSICIANS : Charlotte Maclet (violon), Gaëlle-Anne Michel (violon), Elitsa Bogdanova (violon alto), Arthur Boutillier (violoncelle), Siret Lust (contrebasse) | Conseiller artistique : Matthew Hawkins. Coproduction : Gandini Juggling, National Centre for Circus Arts, Lighthouse Poole et La Brèche, Pôle National des Arts du Cirque de Basse-Normandie | Soutiens : The Royal Ballet Studio Programme, Arts Council England, Agit Cirk, Shoreditch Town Hall, London International Mime Festival et Jacksons Lane.

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GANDINI JUGGLINGSmashed

Hors Pistes

vendredi 27.11.15 & samedi 28.11.15 20:30

Sean Gandini et Kati Yla-Hokkala créent la compagnie en 1992. Cette année-là, Gandini Juggling font partie de la fête du festival «Spring Loaded Dance» au Théâtre The Place à Londres et réalisé dans le cadre de Woking Dance Umbrella. Ils remportent le prestigieux prix «International Performancepreis» à Konstanz et créent une trilogie de danse et jonglage chorégraphiée par Gill Clarke.

Depuis 2010, Smashed - développé lors de trois résidences au Théâtre National de Londres en 2010, à La brèche, Pôle national des arts du cirque de Basse-Normandie / Cherbourg-Octeville durant Spring 2011 et en janvier 2012 (financé par Arts Council England) au Royal Opera House de Covent Garden - a tourné dans plus de 70 villes d’Europe.

Quatre-vingt pommes, neuf jongleurs époustouflants, un spectacle à croquer, complètement délicieux ! Jamais à court d’idées, la troupe de jongleurs de Gandini rend hommage à Pina Bausch à travers une suite de tableaux vivants et virevoltants sur les amours impossibles et l’innocence perdue.

Ici, l’humour et le flegme british sous-tendent une proposition originale, colorée et spectaculaire, où les pommes virevoltent comme autant de flocons en hiver. Chorégraphiés avec une minutie exemplaire, les numéros sont portés par des musiques allant de Tammy Wynette à Bach et sont conçus comme un hommage à la grande Pina Bausch.

Conception : Sean Gandini et Kati Ylä-Hokkala | Eclairage : Mark Jonathan | Interprétation : Sean Gandini, Kati Ylä-Hokkala, Jon Udry, Malte Steinmetz, Niels Seidel, Kim Huynh, Iñaki Sastre, Owen Reynolds, Sakari Mannistö. Spectacle créé en résidence au National Theatre de Londres en juillet 2010 pour le festival annuel “Watch This Space” dirigé par Angus McKechnie, puis à La Brèche, Cherbourg à l’invitation de Jean Vinet en mars-avril 2011. En janvier 2012, Arts Council England a contribué au financement du travail avec l’éclairagiste Mark Jonathan pour les représentations au Royal Opera House de Covent Garden de Londres.

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ÉCOLE SUPÉRIEURE DES ARTS DU CIRQUE & CLAUDIO STELLATOCollectif 2015

Hors Pistes

jeudi 10.12.15 > dimanche 13.12.1520:30 - sauf dimanche à 16:00

L’Ecole Supérieure des Arts du Cirque (ESAC) est une école reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles depuis septembre 2003. Ce qui en fait la 17ème institution de l’Enseignement supérieur artistique. Les cours dispensés par l’ESAC se donnent sur 3 années. Les arts du cirque y sont enseignés dans l’esprit du cirque contemporain et toutes les spécialités sont proposées : la voltige, la jonglerie - manipulation, l’aérien, l’acrobatie et l’équilibre. Les disciplines de base sont : l’acrobatie dynamique, l’acrobatie statique, le trampoline, la préparation physique spécifique, la formation corporelle et gestuelle et l’interprétation.

Plus de deux ans d’études déjà. Beaucoup de travail physique. De nombreux cours théoriques aussi. Et en prime, obligés par le ministère de l’Education et la direction pédagogique de l’école, les voici amener à rencontrer et collaborer avec Claudio Stellato et Nicanor De Elia pour faire un spectacle ensemble.

Du coup, les élèves de la troisième année de l’ESAC, avec Claudio et Nicanor, ont décidé de refaire le monde. Sur scène. Durant au moins une heure. Une heure de folie, de rencontres, de partage. Une chose collective – comme aime les apperler Claudio – qui parle du réel et basta.

Une coproduction des Halles et de l’École supérieure des arts du cirque.

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LOÏC FAUREHom(m)

Hors Pistes

mercredi 16.12.15 20:30

S’entraîner, découvrir, serrer les dents, sourire, s’entraîner, se réentraîner, s’amuser, voilà le parcours d’un Homme du cirque. La jonglerie m’a appris ceci, si tu veux, travaille, accroche-toi, lance et re-lance, ramasse et re-ramasse, l’obstination en continu jusqu’à une forme de réussite, d’exploit qui se peaufine comme un bon vin.

Je me suis enfermé de longues heures pour développer une technique singulière de jonglerie. Je souhaite matérialiser concrètement cet enfermement dans un monde métallique.

Sacré métal… La Cage. Froide l’hiver, brûlante l’été, légère comme une enclume, elle laisse le corps se déformer dessus, et malgré ses airs de roche, on aime s’y frotter.

Loïc Faure

Homme Fort des foires d’antan, cascadeur de balle, danseur, coureur de fond, singe ou lion, Loïc devient un drôle d’animal dont on scrute, fasciné, le singulier comportement. Enchaîné à sa cage, il grimpe, jongle, s’obstine et déborde d’énergie. Le corps se forge, les balles s’apprivoisent, le spectaculaire se mêle de virtuosité et de poésie.

Acrobatie au sol ou sur mât chinois, cascades, tour de force, Loïc Faure pratique un théâtre physique où toujours il jongle. Épris de défis, il cultive sa passion en l’assaisonnant d’embûches. Avec Hom(m), il s’adonne au désir irrépressible de jongler. Et comment s’y prendre quand les mains sont entravées? En persistant, quitte à jouer de la tête, des oreilles, des pieds. Ici, l’enfermement libère les désirs.

De et par Loïc Faure | Mise en scène et Dramaturgie : Philippe Vande Weghe | Scénographe - designer : Gilles Gardula / Asbl Devenirs, L’Atelier de Latitude 50° (Marchin) | Création sonore : Thomas Barlatier | Création lumière : Nicolas Diaz | Costumes : Loïc Faure, Violaine Bishop | Diffusion : Marion Lesort, La Chouette diffusion | Crédit Photos : Clément Puig.

Coproductions : MA scène nationale - Pays de Montbéliard, Maison de la Culture de Tournai La piste aux espoirs (Tournai), Compagnie Les Argonautes (Bruxelles),

Avec le soutien de : Le Théâtre des Doms (Avignon) // La Vénerie, Centre Culturel de Watermael-Boitsfort (Bruxelles) // L’Espace Catastrophe, Centre International de Création des Arts du Cirque (Bruxelles) // Latitude 50°, Pôle des Arts du Cirque et de la Rue (Marchin) // Centre Culturel d’Engis (Engis) // La Roseraie (Bruxelles) // Hippodrome, Scène Nationale de Douai Provinciaal Domein Dommelhof // Theater Op De Markt (Neerpelt) // CircusCentrum (Gent) // Académie Fratellini (Saint-Denis) // Centre Culturel du Brabant-Wallon (Court-St-Etienne) // ASBL Devenirs (Marchin) // Sacd // Présélectionné par CircusNext, projet européen coordonné par Jeunes Talents Cirque Europe et soutenu par la Commission européenne

Réalisée avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La Cie remercie Patou, Marc, Adrien, Yani, Amandine, Thibault, Thomas, Dominique, Jean-Louis, Jean-Claude, Babeth, Sara, Helene, Sophie, Marion, Mauro, Fouco, Kentok et les autres personnes à venir…

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L’ASSOCIATION FRAGILE / CHRISTIAN RIZZOSakınan göze çöp batar (c’est l’oeil que tu protèges qui sera perforé)

mardi 05.01.16 & mercredi 06.01.1620:30

Ce solo est né du désir de me remettre à danser. Mais ce désir s’est vite révélé paradoxal car plus les idées me venaient, plus je me rendais compte que je n’avais pas du tout envie de les réaliser moi-même. Dès lors que j’ai compris que ma place n’était pas sur scène, j’ai pensé à Kerem Gelebek, danseur qui a participé à plusieurs de mes spectacles depuis sa sortie du CNDC d’Angers. Pour qu’il puisse prendre ma place, je lui ai transmis ce que j’étais en train de chercher. Je l’ai vu s’emparer des matériaux que je lui soumettais : cette mise à distance a ouvert de nouveaux horizons... Je reconnais dans Kerem quelqu’un que j’ai pu être il y a plusieurs années : sa façon de bouger et d’occuper l’espace, sa silhouette, son maintien, ses postures.

Christian Rizzo

Apparemment, tout va de soi, sans heurts, avec naturel, dans ce solo au titre proverbial, C’est l’œil que tu protèges qui sera perforé. Comme une longue phrase sinueuse alternant avec élégance les lignes et les courbes, dissimulant habilement les sous-entendus, suggérant les possibles mais n’imposant rien. Imaginons le monologue grave et solitaire d’un homme, doué d’une ingéniosité poétique certaine, face à lui-même. Ce pourrait être emphatique, voyez ma solitude, plaignez ma

condition. C’est plus simplement une adresse, entrez dans mes pensées, pour le reste, on verra bien.

Kerem Gelebek, l’interprète exceptionnel de ce solo, est un familier de l’univers de Christian Rizzo qui l’a engagé dans quatre de ses pièces précédentes. Sur le plateau presque nu, le danseur dispose peu à peu des objets domestiques (planches, chaise, plante…), comme autant de sémaphores délimitant une cartographie intime ou le cadre

de sa tâche. On le voit qui se déroule, se déploie, se met en suspens, s’arrache au mouvement un instant, avant peut-être de dessiner un chemin – une possibilité, une solution, une issue – qu’il semble entrevoir en même temps que nous. Son corps est sa pensée.

Dans le cadre d’Europalia Turkey.

Conception, chorégraphie, scénographie : Christian Rizzo | Interprète : Kerem Gelebek | Lumières : Caty Olive | Régie générale et lumières : Érik Houllier ou Jean-Michel Hugo | Production déléguée : l’association fragile.

Coproduction : Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse / Midi Pyrénées, «Réseau Open Latitudes (Latitudes Contemporaines (F) – Les Halles de Schaerbeek (B) – L’Arsenic (CH) - Le Manège Mons /Maison Folie (B) – Body/Mind Varsaw (PL)– Teatro delle Moire (I) – SIN Arts (H) – le Phénix (F)) avec le soutien du programme Culture de l’Union Européenne », Fondation Serralves – Porto | Accueil en résidence : l’Opéra de Lille, la Fondation Serralves de Porto, le Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse / Midi Pyrénées, le Théâtre de Vanves / Scène conventionnée pour la danse, le Manège Mons /Maison Folie.

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ANTITAPAS Alla turca

vendredi 22.01.16 & samedi 23.01.16

Europalia oblige, les antitapas se mettent à l’heure turque. Deux soirées de performances et concerts pour rassembler et partager. Un pont entre les deux rives du Bosphore sous le signe de la fête.

Le Palais des Sciences - l’association culturelle derrière les Anti Tapas - organise des évènements depuis déjà 5 ans.

À leur manière, ils soutiennent l’art « populaire » en encourageant « le droit d’être heureux » qui rend l’art accessible à tous et fonctionne comme une antidote à l’aliénation des sociétés post-modernes.

L’objectif de leurs événements est de réunir des personnes qui partagent une passion pour la musique live, l’art culinaire de différentes cultures et pour tousles types de performances artistiques comme, par exemple, l’art du cirque ou les expositions.

Concerts en plein air, bals du monde avec nourriture gratuite, initiatives culturelles en collaboration avec d’autres associations, radios ainsi que des institutions publiques, ces événements sont accessibles à tous grâce à notre politique de prix populaires.

L’activité la plus importante organisée par l’association est un évènement mensuel les Antitapas Nights - composé de quatre concerts, d’une restauration gratuite, de représentations d’art du cirque et d’autres disciplines artistiques.

Le public est varié, composé de personnes travaillant aux institutions Européennes, d’étudiants Erasmus et Phd, de jeunes employés, de stagiaires ainsi que de personnes au chômage ou en recherche d’emploi.

Une collaboration des Halles et des Antitapas.

Dans le cadre d’Europalia Turkey.

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FOIRE ATTRACTIONLe labyrinthe

vendredi 19.02.16 > dimanche 21.02.16Horaires variables

La Foire Attraction, c’est un mini-parc d’attraction autour d’une thématique qui mêle le ludique et l’artistique, l’attraction et la création.

Mur d’escalade, pont de singe, trapèze volant, descente en rappel, ateliers animés, performances, artistes bien cachés, monstres à apprivoiser, durant trois jours la Foire Attraction installe – partout dans les Halles – un terrain de jeu pour petits et grands.

Lors de la première édition vous aviez rampé à l’intérieur d’une pyramide Maya, dégusté quelques insectes, vous vous étiez baladés dans une forêt de palmiers avant de vous envoler pour une descente en rappel.

Plus récemment, lors de la seconde édition, vous avez navigué dans un univers d’îles fictives, parfois aériennes tantôt souterraines, aux règles insolites et gardées par d’étranges personnages. Pour passer de l’une à l’autre, nous vous avions proposés de triompher d’épreuves en tous genres que vous avez brillement passées !

La troisième édition de la Foire Attraction, ce sera donc l’assurance de s’amuser – une nouvelle fois – entre amis et en familles et de découvrir les Halles sous un autre angle. Dès lors, on vous fixe rendez-vous au printemps 2016 pour de nouvelles aventures !

Une production des Halles.

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JEAN LAMBERT-WILD & ASSOCIÉSRichard III – Myself upon Myself, Loyaulté me lie

mercredi 24.02 > vendredi 26.02.16 20:30

La technologie est un possible, et non un enjeu. On est très vite limité par les capacités que l’on peut déployer si on la considère comme un enjeu de la scène. Le théâtre n’a pas les moyens de la NASA! Pour moi, les termes «nouvelles technologies» ou «multimédia» au théâtre n’ont pas de sens. Je préfère dire que le théâtre est «multi-médium». Une combinatoire de médiums qui permettent d’interroger la question d’une mémoire multimodale. Je me définis dans cet espace de mémoire.

Jean Lambert-wild

Deux clowns pour jouer Richard III et un espace où l’art rencontre le numérique autour de la création de Shakespeare. Le plateau, lieu de tous les jeux, ceux des acteurs mais aussi des images, des lumières et du son pour porter différentes thématiques comme la mort, la loyauté, la cruauté ou encore la culpabilité.... Entre projection et jeu d’acteur puissant, voici l’opportunité d’explorer le frottement entre une œuvre classique et des moyens contemporains.

Dans les deux rôles principaux, nous retrouvons Jean Lambert-wild et Elodie Bordas jouant les clowns, reflet l’un de l’autre, jumeaux et adversaires. S’ajoute au duo, Lorenzo Malaguerra, Jean-Luc Therminarias à la musique et Stéphane Blanquet à la scénographie.

C’est grâce à une résidence à Austin que l’équipe artistique a pu travailler avec Future Perfect et Wayne Ashley en menant des expériences avec le logiciel d’animation Faceshift. Jean Lambert-wild, connu pour son utilisation de la technologie sur le terrain du théâtre, repense ici le langage théâtrale via la technique et l’imbrique dans la dramaturgie. La projection d’images via ce logiciel permet notamment de ressentir la présence de l’acteur dans l’image.

Avec Elodie Bordas et Jean Lambert-wild | Electronique, Synthétiseurs et spatialisation en direct : Jean-Luc Therminarias | Musique Jean-Luc Therminarias | Scénographie : Stéphane Blanquet & Jean Lambert-wild | Traduction et adaptation Jean Lambert-wild, Gérald Garutti | Lumière : Renaud Lagier | Costumes : Annick Serret Amirat | Direction technique : Claire Seguin | Régie audiovisuelle Alban Van Wassenhoven, Frédéric Maire | Régie son : Christophe Farion | Recherches et documentation : Alicya Karsenty.

FuturePerfect : Directeur artistique, fondateur de FuturePerfect : Wayne Ashley |Coordinatrice du projet : Lisa Reynolds | Conseiller technique, spécialiste du logiciel TouchDesigner : Barry Threw | Directeur technique du système d’animation Pipeline et Rigging : Raffaele Scaduto-Mendola

Avec la participation de l’University of Texas, Austin.

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FRAGAN GEHLKER, ALEXIS AUFFRAY & MA-ROUSSIA DIAZ VERBÈKELe Vide / essai de cirque

vendredi 04.03.16 > dimanche 06.03.1620:30 - sauf dimanche à 16:00

Le Vide naît à Châlons-en-Champagne, en 2009, dans le quotidien de Fragan à mesure qu’il s’entraîne aux Centre National des Arts du Cirque, sur une discipline à la simplicité radicale : une corde suspendue. Ce projet cherche à montrer l’absurdité de ce labeur et la manière de s’en libérer, faisant écho à la lecture du livre d’Albert Camus « Le mythe de Sisyphe ».

Le projet grandit quand vient s’ajouter Alexis, à la fois régisseur, sondier et violoniste, qui tombe dans Le Vide en 2011. Ensemble, ils font Le Vide sous formes d’essais numérotés, dans différents lieux. A chaque lieu, un nouvel essai. En 2012, à partir de l’essai #4, Maroussia est appelée par Le Vide pour l’aider à travailler sur l’écriture du spectacle. Depuis l’essai de Maroussia, l’écriture s’est achevée... Le Vide s’est acheté des patins à roulettes, s’est allongé dans le temps, et s’appelle désormais « Le Vide / essai de cirque ».

Ici, vous verrez ce que certains appellent une performance, d’autres, un spectacle. Difficile en effet de décrire cette forme étonnante, drôle, et profonde où on peut autant voir une relecture extrêmement physique du « mythe de Sisyphe» d’Albert Camus, qu’un questionnement sur l’objet simple qu’est une corde suspendue au plafond.

Fragan Gehlker (cordeliste), Alexis Auffray (au plateau pour le son-violon-technique), et Maroussia Diaz Verbeke (pour la dramaturgie) créent, par un travail d’écriture en trio, un principe de solo, pour un spectacle en duo!

D’une rare intensité, Le Vide nous fait nous interroger sur l’absurdité de la vie, la résistance d’un radio-cassette, et sur les quinze mètres de vide sous celui qui peut tomber! Spécialement retravaillé pour les Halles, ce spectacle se vit comme une montée en puissance vers la sensation heureuse

et vertigineuse de se sentir vivant !

Un spectacle écrit par Fragan Gehlker, Alexis Auffray et Maroussia Diaz Verbèke / Avec : Fragan Gehlker, Alexis Auffray et Maroussia Diaz Verbèke / Créations Lumières : Clément Bonnin / Dramaturgie : Maroussia Diaz Verbèke / Costumes : Léa Gadbois-Lamer / Direction de production : Mathilde Ochs.

Production : Le Point Triple | Coproductions : La Verrerie, Pôle National des Arts du Cirque Languedoc-Roussillon, Alès / La Cascade, Maison des Arts du Clown et du Cirque, Pôle National des Arts du Cirque, Bourg-Saint-Andéol / Le Cirque Jules Verne, Pôle National des Arts du Cirque Picardie, Amiens / Le Centre National des Arts du Cirque (CNAC), Châlons-en-Champagne.

Soutiens : association Le Point Triple / L’ENSATT, Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre, Lyon / Le Théâtre du Centaure, Marseille / L’Académie Fratellini, Saint-Denis / La compagnie les Mains, les Pieds et la Tête Aussi - MPTA/Mathurin Bolze, Lyon | Remerciements à nos collaborateurs artistiques et techniques : Aourell Krausse, Bruno Dizien, Arpád Schilling, Lawrence Williams, Xavier Marco.

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COMPAGNIE EA EOAll the fun

merecredi 09.03.16 > samedi 12.03.16 | mercredi & vendredi - 20:30, jeudi & samedi - 19:00

La compagnie Ea Eo est née de la rencontre entre 4 jongleurs : Jordaan et Sander De Cuyper, Bram Dobbelaere, et Eric Longequel.

La compagnie crée des spectacles dans lesquels le jonglage est le langage d’expression central. Notre vocabulaire est donc celui qui émane du jonglage : fragilité, rythme, graphisme, performance, suspension, équilibre, chute, et raté. Nous jouons à parler de tout et n’importe quoi avec ce vocabulaire particulier.

Le premier spectacle de la compagnie, “m2”, sort en 2009, et il est joué plus de 234 fois. En 2012 un extraitdu spectacle est présenté au Festival Mondial du Cirque de Demain et y remporte le trophée du Cirque du Soleil. Les membres de la compagnie ne savent pas trop quoi penser de cette récompense.

Pour cette nouvelle création, la compagnie accueille une nouvelle artiste, la jongleuse Neta Oren, issue duLido de Toulouse. Le regard extérieur pour la mise en scène sera assuré par Nienke Reehorst (Ultima Vez,Theater Stap, Eastman) .

All the fun est un rituel défoulatoire qui tente de répondre aux questions existentielles à l’aide d’objets en plastique produits de manière industrielle. Le message de fond sera aussi peu clair que possible, si bien que les artistes eux-mêmes ne sauront pas s’il y a vraiment un propos, ou si tout ça n’est qu’une bonne blague racontée dans une langue que personne ne comprend.

Dans le cadre du Festival UP!

De et avec : Jordaan De Cuyper, Sander De Cuyper, Bram Dobbelaere, Éric Longequel, Neta Oren | Aide à la Mise en scène : Johan Swartvagher | Regard jonglistique : Jay Gilligan | Création lumière : David Carney | Création son : David Maillard | Régie plateau : Rinus Samyn | Scénographie : boijeot.heresbach.renauld.Production : Pol&Freddy vzw, Association Ea Eo

Co-production : Humorologie, Theater op de Markt/Provinciaal Domein Dommelhof | Soutiens et résidences : Ministerie van Cultuur van de Vlaamse Gemeenschap, CircusCentrum, Projet soutenu par la Maison des Jonglages, le Centre Culturel Jean Houdremont de La Courneuve, et la DRAC Ile- de-France, Fabrik Potsdam & Potsdamer Tanztage, CIRCa, Auch, Gers, Midi-Pyrénées, pôle national des Arts du cirque, Espace Catastrophe, La Cascade, Maison des arts du clown et du cirque, La Grainerie, Commune associée de Lomme, Destelheide, Latitude 50, Kopergietery.

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RUNDFUNKCHOR BER-LIN / JOCHEN SANDIG & SASHA WALTZHuman Requiem

vendredi 18.03.16 & samedi 19.03.1620:00

Il y a deux façons d’assister au très original Deutsches Requiem donné aux Halles : l’écouter, traditionnellement assis, inhabituellement debout et pieds nus, à l’étage inférieur, débarrassé pour l’occasion de ses sièges et de la scène. Les spectateurs sont ainsi invités à se séparer du confort sécuritaire propre au cérémonial concertant jugé parfois compassé et assister à une réelle exploration sensible et totale de la musique qui prend alors une autre dimension en engageant tout l’être. C’est l’enjeu de cette performance imaginée par Jochen Sandig et Sasha Waltz, produite au Radialsystem V de Berlin, un ancien entrepôt devenu lieu de recherche de formes innovantes en abolissant la frontière salle/scène pour réconcilier tradition et modernité.

Le Requiem allemand de Brahms, le Rundfunkchor Berlin l’interprète inlassablement, saison après saison, dans le monde entier, dans sa version orchestrale (sous la direction de Kent Nagano entre autres) et dans la version londonienne de l’ouvrage, comme c’est le cas ici, pour piano à quatre mains.

Les 65 choristes de l’ensemble berlinois, les solistes (la soprano Sylvia Schwartz et le baryton Konrad Jarnot) se mêlent à l’assistance. Anonymes, en vêtements du quotidien, ils déambulent librement

dans le vaste espace nu et faiblement éclairé suivants des trajectoires aléatoires qui traduisent l’hésitation hagarde, la perte de repères d’un groupe dont les membres endoloris se rencontrent à travers des regards furtifs et quelques accolades discrètes mais intenses. Ensemble, chanteurs et spectateurs forment une communauté errante et consolante. Un cortège s’organise où les dépouilles sont portées et amenées au sépulcre.

Requiem “humain” plutôt que chrétien, disait Brahms à propos de son Deutsches Requiem. Dans ce projet créé au Radialsystem de Berlin, la direction scénique mêle les chanteurs au public dans une scénographie inédite.

Suite à la mort de sa mère et de son ami Schumann, Brahms composa Ein deutsches Requiem, œuvre qui, sous l’influence des écrits de Luther, rompt avec la tradition liturgique catholique et apparaît non pas comme une messe des morts mais comme une célébration des vivants – et du vivant. Fidèles à l’esprit de l’œuvre originelle, Jochen Sandig et Sasha Waltz en livrent, avec l’étroite complicité artistique du Rundfunkchor de Berlin, une (ré)interprétation scénique très atypique

et dynamique sous le titre Human Requiem. Ici, la séparation entre scène et salle est abolie pour mieux faire place à la vie : amenés à se déplacer librement, les chanteurs se mêlent aux spectateurs, tous partageant une expérience unique, à la fois démocratique et organique.

Dans le cadre du Klara Festival en collaboration avec la Monnaie.

Direction : Jochen Sandig | Choreography and Dramaturgy : Ilka Seifert and Sasha Waltz.

With Rundfunkchor Berlin : Simon Halseyn (conductor), Sophie Klussmann (soprano), Jochen Kupfer (baritone), Philip Mayers and Angela Gassenhuber (piano).

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SALON PRÉCAIREHabîter le temps d’un rêve

mardi 12.04.16 > vendredi 15.04.16Horaires variables

Après les Salon de la CIA et de l’Astronautique de Plaisance, le Salon précaire est la troisième édition d’une manifestation pilote récurrente, créée par les Halles. Dans lesdits salons, il s’agit d’inventer une forme d’adresse au public qui touche des per-sonnes indifférentes au spectacle vivant.

Comme dans n’importe quel salon, le visiteur déambule dans un dispositif global qui s’étend sur une large plage horaire. Il y reste le temps qu’il souhaite, et s’attarde là où il le souhaite.

Des artistes interviennent, mais dans un envi-ronnement qui excède leurs propositions, ou les contextualise en lien avec des sujets qui touchent directement des questions de société.

Une production des Halles.

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25 ANS DE L’Lvendredi 22.04.16 & samedi 23.04.1620:30

Le bouquet final détonant d’une année de festivités, pour saluer les 25 ans de L’L ! Une quarantaine de créateurs envahissent les Halles, pour deux soirs hors normes à l’image de L’L : énergie, finesse, liberté, inventivité permanente.

Cette année, L’L peut s’enorgueillir de fêter ses 25 ansd’existence dans les arts vivants !

Et d’être resté fidèle à ses convictions : soutenir la jeune création, en adaptant sans cesse ses ou-tils, pour rester en adéquation avec la réalité du terrain.

Une remise en question constante, qui a mené L’L à désormais financer et défendre exclusivement la recherche artistique, et à développer un protocole de résidences et d’accompagnement sur le long terme, sans obligation de résultat.

Pour souffler toutes ces bougies (et lancer les dé-cennies qui suivront), les lieux partenaires de L’L et les artistes-résidents du moment vous convient à une saison « hors cadres » et résolument éclec-tique, mêlant recherches en cours, présentations de fins de recherche, et créations récemment is-sues d’un accompagnement de L’L.

En tout, près d’une trentaine de rendez-vous qui s’achèveront par un bouquet final de deux soirs

aux Halles de Schaerbeek où viendront se joindre d’autres signatures encore, elles aussi passées en recherche à L’L…

À ce calendrier bien garni, deux « cerises » autour de la recherche : un film réalisé par Sophie Laly et

un livre signé Laurent Ancion.

Une coprésentation des Halles et de L’L.

Avec l’aide de la Direction générale de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service général des Arts de la Scène, de la Commission Communautaire française (COCOF) - Réseau des Scènes Chorégraphiques, de Wallonie-Bruxelles International (WBI), de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD France), des Archives et Musée de la Littérature.

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LE G. BISTAKICooperatzia. Le chemin

jeudi 28.04.16 > samedi 30.04.16 20:30

Au sein du Collectif G.Bistaki, l’écriture dramatique comme chorégraphique se fait de manière collective. Chaque scène est élaborée, validée et mise en forme par l’ensemble des acteurs. Notre mode de création se déroule lentement en trois temps : laboratoire expérimental « tous azimuts » - début d’écriture en confrontation aux espaces les plus variés – Finalisation de l’écriture en lien avec le public.

« …le travail trop spécialisé fait de l’homme un fragment d’homme. » Georges Bistaki, 1848.

Partant de ce postulat, le Bistaki fait collaborer le cirque pour sa quête d’impossible, la danse pour sa virtuosité du rythme et le théâtre corporel pour sa puissance évocatrice de sentiments. Il s’agit d’une collaboration et non d’un mélange. Comme disait Georges-Marie Songy c’est un « bras d’honneur chorégraphique ». Nous portons une affection particulière pour le corps au travail, le corps qui éprouve, donc le rapport à la matière : terre, terre cuite, terre battue,… L’esthétique de ce corps au travail est élaborée par la création de silhouettes communes à chaque acteur selon un choix de costume précis. Coupe, matière et poids du tissu. Le G.Bistaki défini le costume comme un élément socio/corporel qui induit un jeu d’acteur physique déterminé posant les bases du travail chorégraphique. Le G.Bistaki élabore des sociétés atemporelles où coexistent objets du futur et outils rudimentaires ancestraux permettant une lecture vierge et critique de notre société.

Le G. Bistaki épouse et façonne le paysage posant l’empreinte d’un univers chorégraphique contemporain et rudimentaire. Tuile canal et sac à main, l’objet manipulé se fait accessoire de costume, élément de décor et transforme cinq danseurs en personnages rustres à l‘énergie explosive mais particulièrement délicats. Le G.Bistaki fait collaborer le cirque pour sa quête d’impossible, la danse pour sa virtuosité du

rythme et le théâtre corporel pour sa puissance évocatrice de sentiments. Dans un cadre urbain, rural ou insolite, « Le Chemin » est une errance sur un bout de territoire temporairement occupé et investi. L’arrivée est somptueuse… le départ saisissant…

Ecriture et chorégraphie collective : François Juliot, Jive Faury, Sylvain Cousin, Nicanor de Elia, Florent Bergal | Avec : François Juliot : danseur, manipulateur d’objets, comédien ; Jive Faury : manipulateur d’objets, danseur ; Sylvain Cousin : manipulateur d’objets, danseur ; Nicanor de Elia : danseur, manipulateur d’objets ; Florent Bergal : acrobate, danseur, manipulateur d’objets.

Vidéo : Guillaume Bautista | Lumières : Hugo Oudin.

Subventions : Préfecture de la Région Midi-Pyrénées / Drac Danse, Programme de coopération territorial Espagne - France – Andorre, Conseil Régional Midi-Pyrénées | Coproductions : La Pépinière des Arts du Cirque Toulousaine (La Grainerie - Balma (31) / le Lido – Toulouse (31), L’Usine – Lieu conventionnée dédié aux arts de la rue Tournefeuille (31), Mix’art Myrys, Toulouse (31).

Avec le soutien : Espace Périphérique (Ville de Paris, Parc de la Villette - 75), Association regards et mouvements, Usson en Forez (42) - La Petite Pierre, Jegun (32) | Avec le mécénat de : Terréal pour la fourniture de tuiles canal.

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ALESSANDRO SCIARRONIAurora

Je 12 > Sa 14.05.2016

Après Folk(s) et Untitled, Aurora conclut la trilogie Will You Still Love Me Tomorrow, imaginée par le chorégraphe Alessandro Sciarroni.

L’idée du troisième chapitre m’est venue quand je préparais le second, sur le jonglage. Quand j’étais enfant, j’étais peu amateur de cirque et je suis resté longtemps suspicieux de ce genre de divertissement. Et puis, un jour, au cabaret je regardais deux jongleurs se faire des passes et j’ai réalisé que les jongleurs étaient fous parce qu’ils mènent un combat perdu d’avance contre la gravité. Un jongleur ne peut jamais gagner, ça va forcément tomber, et j’ai compris que la jonglerie était peut-être plus proche de la méditation que du divertissement. Et j’ai eu envie de mettre en scène ces jongleurs pour révéler sur scène le sens de leur pratique.

C’est la même chose avec le sport. Je n’ai jamais été très intéressé par le sport. Mon père raconte toujours que, quand j’avais sept ou huit ans, il m’a emmené voir un match de foot et que je me suis placé en bas des tribunes, tourné vers le public, pas vers le match. Et c’était déjà le sens que je cherchais : pourquoi le sport saisit-il les gens ? Pourquoi sont-ils si passionnés ? Donc, sans doute que je mets les choses sur scène parce que cela permet de les isoler de leur environnement et d’enmieux saisir le sens.

Alessandro Sciarroni

Aurora s’attaque à un sport très rare, et même pratiquement inconnu : le goalball. Sport paralympique, le goalball est réservé aux aveugles ou aux malvoyants sévères.

Opposant deux équipes de trois joueurs, le goalball est un mixte de handball et de football. Les joueurs doivent envoyer le ballon (à peu près de la taille d’une balle de basket) dans des cages qui font toute la largeur du terrain. Les attaquants ne peuvent utiliser que les mains tandis que les défenseurs ont le droit de se servir de tout le corps

pour protéger leur but. À l’intérieur de la balle, une clochette permet aux joueurs de la localiser. On comprend que ce sport ait séduit Alessandro Sciarroni. Lui, dont la danse est hypersensible à tous les rythmes, y a trouvé le moyen de construire une dramaturgie fondée sur la circulation des sons autant que sur la production d’images fortes.

Dans le cadre du Kunstenfestivaldesarts.

Chorégraphie, Alessandro Sciarroni | Avec Alexandre Almeida, Emmanuel Coutris, Charlotte Hartz, Matej Ledinek, Damien Modolo, Emanuele Nicolò, Matteo Ramponi, Marcel van Beijnen, en alternance, Sebastiaan Barneveld, Dimitri Bernardi | Documentation visuelle et collaboration à la dramaturgie, Cosimo Terlizzi | Lumière, Alessandro Sciarroni, Valeria Foti, Cosimo Maggini | Musique, Pablo Esbert Lilenfeld | Consultant dramaturgie et casting, Sergio Lo Gatto | Collaboration artistique, Francesca Foscarini, Francesca Grilli, Matteo Maffesanti, Eric Minh, Cuong Castaing, Cosimo Terlizzi.

Production MARCHE TEATRO Teatro di Rilevante Interesse Culturale // Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings  // Coproduction Mercat de les Flors ; Torinodanza Festival ; Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) − Halles de Schaerbeek ; Comune di Bassano del Grappa − CSC Centro per la scena contemporanea ; Centrale Fies ; SZENE Salzburg dans le cadre de APAP Advancing Performing Arts Project ; Espace Malraux Scène Nationale de Chambéry et de Savoie ; VOORUIT // Coréalisation Théâtre de la Cité internationale ; Le CENTQUATRE-PARIS ; Festival d’Automne à Paris // Avec le soutien du CND, un centre d’art pour la danse ; Graner Centre de Creació ; Dansehallerne − Copenhagen // Production excécutive Corpoceleste_C.C.00# // Spectacle créé le 24 octobre 2015 au Festival Torinodanza.

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ÉCOLE SUPÉRIEURE DES ARTS DU CIRQUEExit 15

Me 25 > Sa 28.05.2016 | 20:00 & Di 29.05.2016 | 15:00

L’Ecole Supérieure des Arts du Cirque (ESAC) est une école reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles depuis septembre 2003. Ce qui en fait la 17ème institution de l’Enseignement supérieur artistique. Les cours dispensés par l’ESAC se donnent sur 3 années. Les arts du cirque y sont enseignés dans l’esprit du cirque contemporain et toutes les spécialités sont proposées : la voltige, la jonglerie - manipulation, l’aérien, l’acrobatie et l’équilibre. Les disciplines de base sont : l’acrobatie dynamique, l’acrobatie statique, le trampoline, la préparation physique spécifique, la formation corporelle et gestuelle et l’interprétation.

Derniers instants, meilleurs moments… C’est désormais une bonne habitude, dans un peu moins d’un mois, les quatorze étudiants de la quatorzième promotion de l’École supérieure des arts du cirque s’approprieront la Grande Halle

pour présenter à un large public une première forme personnelle, aboutie.

Après trois ans d’intense formation, Exit marque tout à la fois la sortie de l’école et l’entrée dans la vie professionnelle. C’est donc à la naissance de jeunes artistes déjà remarquables que l’Exit vous propose d’assister.

Parfois burlesques, tantôt émouvants, durant plus de deux heures les numéros s’enchaînent et vous en mettent plein la vue dans un rapport tri-frontal rendu possible grâce au gradin circulaire qui nous vient du CNAC.

Une coprésentaion des Halles et de l’École supérieure des arts du cirque.

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CATHERINE DIVERRES & L’ÉCOLE SUPÉRIEURE DES ARTS DU CIRQUEBlowin’

Je 16 > Sa 18.06.201620:30

« La conscience, la relation à autrui, c’est ce qui fait le temps »

Étrange météore qui fait son apparition dans le paysage de la danse contemporaine au milieu des années 80, d’emblée Catherine Diverrès se démarque, tournant le dos aux conceptions de la danse postmoderne américaine qui domine, et du vocabulaire classique à la base de sa formation. Comme d’autres chorégraphes de sa génération, elle crée sa propre langue, invente un univers. Instance, première pièce créée en duo avec Bernardo Montet à la suite d’une rencontre avec l’un des maîtres du butô, Kazuo Ohno, est emblématique de cette démarche qui se tient résolument à l’écart des modes et développe une poétique singulière.

Le parcours de Catherine Diverrès est jalonné de pièces aux visions fulgurantes, aux partis pris polémiques. Il y a dans son travail un quelque chose qui s’approche de «l’infini turbulent» dont traite le poète Henri Michaux. Mélancolie, sentiment tragique, approche du vide, abstraction, la chorégraphe avance sur des chemins escarpés. Une profonde intériorité anime sa danse qui se déploie dans le raffinement d’une gestuelle nerveuse et vibratile. Au fil du temps, Catherine Diverrès a créé une œuvre qui comprend une vingtaine de pièces hantées par des états de

conscience, des corps subtils, qui nous parlent d’espace et de temps. Pièces de résistance, qui entrent en résonance avec les grands bouleversements de la vie, ses forces et ses gouffres.

Blowin’ est une pièce phare dans le trajet de Catherine Diverrès. Conçue pour huit danseurs et 2 musiciens, cette chorégraphie n’est pas plus fixée que la musique ou la lumière. Tout s’improvise en temps réel, dans un processus basé sur le Tao et le Yi-King, aujourd’hui transmis à de nouveaux musiciens et à… de jeunes circassiens.

A la recherche d’un nouveau type de relation entre musique et danse, Catherine Diverrès inscrit l’aléatoire et l’improvisation au cœur du processus de création de Blowin’, remettant ainsi radicalement en jeu son langage et son écriture. Elle en éclate, disperse, et déstructure les fondamentaux, pour les réengager sous d’autres angles, en sonder les forces et les failles, les confronter à d’autres enjeux et possibilités.

Ainsi, Blowin’ choisi d’explorer la relation libre, directe de la danse avec la musique, et, plutôt que de convoquer

l’écriture et la composition, donne la priorité à l’instant et aux interprètes en privilégiant dans le processus l’improvisation.

Blowin’ – recréation 2016 | Collaboration artistique / scénographie : Laurent Peduzzi | Danseurs : Emilio Urbina. Interprètes : étudiants de deuxième année de l’Esac. Musiciens : Seijiro Murayama— percussions, Jean-Luc Guionnet— saxophone, jeunes musiciens encadrés par Ars Musica| Lumière : Catherine Diverrès, Eric Corlay, équipe technique des Halles| Conseil lumière : Marie-Christine Soma | Costumes : Cidalia da Costa assistée de Claude Gorophal | Construction scénographique : Atelier Devineau.

Coproduction originale : Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne, Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis. Et, pour la recréation 2016 : Halles de Schaerbeek, Théâtre Anne de Bretagne (Vannes), Ecole supérieure des arts du cirque (Bruxelles). Avec le soutien d’Ars Musica.

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FC BERGMANHet land Nod

Je 23 > Sa 25.06.201620:30

Sans un seul mot, FC Bergman s’inspire de la majestueuse salle Rubens du Musée royal des Beaux-Arts d’Anvers. Une histoire poignante à propos de cette salle de musée, de ses œuvres, et surtout de l’être humain qui vient chercher réconfort et protection au musée.

Lorsque le Musée royal des Beaux-Arts a ouvert ses portes à Anvers, en 1890, la revue d’architecture L’Émulation a titré : « Que diable va-t-on loger dans ces immenses salles ? » À ce jour, il est toujours difficile de donner une réponse univoque à cette question. Le fait est que depuis son inauguration, le musée abrite l’un des plus grands artistes, voire le magicien de l’histoire de l’art : Pierre Paul Rubens. La salle centrale de cet édifice a même été spécialement conçue pour accueillir des toiles du grand maître anversois.

Mais on pourrait tout aussi bien affirmer qu’au fil du temps, dans ses salles immenses, le musée a entreposé autre chose encore, quelque chose de plus grand peut-être, de plus grandiose même : une collection de traversées humaines. Des archives invisibles de regards apaisés, de réflexions profondes, de méditations… Bref, tel un monstre massif mais invisible, d’innombrables histoires dorment entre ses murs de velours. Depuis plus d’un siècle, les visiteurs cherchent

répit, délassement et réconfort entre les chefs-d’œuvre tandis que les saints aux traits craquelés les contemplent du haut de leurs cimaises. Depuis tout ce temps, le temps lui-même s’est arrêté entre ces murs.

« Le 13 octobre 1944, quand la première fusée V2 s’est abattue sur les maisons de la Schilderstraat qui jouxtent le Musée royal des Beaux-Arts d’Anvers, celui-ci est resté épargné en grande partie, mais les coupoles de verres dans la toiture, les plafonds, les revêtements muraux et bien entendu de multiples tableaux ont été très endommagés. […] Les dégâts étaient manifestement si importants qu’en 1947, la pluie et la neige infiltraient encore différentes salles de l’étage supérieur, les corniches s’effritaient et il y faisait si froid et humide qu’on considérait le musée

comme “inhospitalier” ».

Aujourd’hui, le musée offre un aspect analogue. Cette fois, non pas à cause de violences de guerre, mais de rénovations majeures. Néanmoins, c’est une image étrange : voir la salle Rubens défigurée, démantelée de la sorte… Comme si en creusant des trous dans les murs, on avait également percé une brèche dans le réservoir d’histoires qui semble ainsi se vider. Avec Het land Nod, FC Bergman fait une tentative prudente d’étancher la plaie, d’appliquer un emplâtre sur une jambe de bois.

En collaboration avec le Kaaitheater

Van en met : FC Bergman, Stef Aerts, Joé Agemans, Bart Hollanders, Matteo Simoni, Thomas Verstraeten, Marie Vinck | Met : Gudrun Ghesquiere,Druppelsysteem, Senjan Jansen | Met dank aan : Abke Haring.

Productie : Toneelhuis | Met de medewerking en steun van PRG Belgium, AGFA Graphics, Koninklijk Museum voor Schone Kunsten Antwerpen, Kinderboerderij Wilrijk, Dacar reclame.

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CONTACT PRESSENicolas Van Caillie

[email protected]+32 2 226 40 07

INFOS PRATIQUESF(x) Hlog = 9€/spectacle + complicité

Personne ne devrait payer plus de 9 €. Les moins de 15 ans parce qu’ils ont moins de 15 ans, et tous les autres, parce qu’il leur suffit de demander un Hlog pour bénéficier toute l’année de ce tarif – à deux-trois exceptions près.

Le Hlog est une carte nomi¬native. Elle vaut 5€ et son coût est amorti dès le premier spectacle aux Halles.

Mais le H-Log n’est pas qu’une simple carte de ré-duction sur tous les spectacles des Halles. C’est surtout le symbole d’une complicité. Il vous réser-vera de belles surprises, des rendez-vous ailleurs en ville dès le mois de septembre, un petit cadeau : un joli calendrier de la saison à épingler au mur, et vous permet de bénéficier d’une d’avantages dans nos lieux complices.

Complices

Ce sont des lieux, des institutions, des artistes qui nous séduisent, qui pourraient vous intéresser, et que nous voulions vous faire découvrir. Ce sont nos complices. Lancé il y a déjà deux saisons, le concept séduit. La famille s’agrandit.

Au fil de la saison, vous aurez différentes occa-sions de les rencontrer. Dans nos murs, en lien avec la programmation du moment, ou à l’exté-rieur pour des sorties particulières et rendez-vous insolites auxquels nous vous convierons… Il y a fort à parier que vous aurez ensuite envie de les retrouver directement chez eux ou sur les mar-chés que certains d’entre eux arpentent !

À noter que certains de nos complices offrent aux détenteurs d’un Hlog des avantages ou réduc-tions. Un geste symbolique, un geste complice.

Tous les avantages proposés sont valables du 1er

septembre 2015 au 30 juin 2016. Vous les retrou-verez sur le site des Halles.

Apéros de saison

En septembre-octobre, les Halles sortent en ville pour des rendez-vous insolites chez leurs com-plices et présentent leur saison !

- 04.09.2015 à 18:00 @ Apéros du parc Josaphat

-04.09.2015 > 21.09.2015 @ Cinéma Galeries

-10.09.2015 à 18:00 @ L’Estaminet

- 17.09.2015 à 18:00 @ L’Harmonium

-03.10.2015 de 16:00 > 18:00 @ Made in Kit

Tarif

Plein : 18 € (sauf Human Requiem, All the fun, Blowin’, Het land Nod)

Réduit : 15 €

Hlog : 9 € (sauf Human Requiem)

Billetterie

22b Rue Royale Ste Marie, 1030 Schaerbeek.+32 (0)2 218 21 07 | [email protected]

Achetez vos billets ou votre Hlog sur halles.be, di-rectement aux Halles ou par téléphone du mardi au vendredi de 13h00 à 18h00. Les samedis de représen-tation, la billetterie ouvre à 13h00. Les jours de spec-tacle, la billetterie et le bar vous accueillent 1 heure avant le début de la représentation.

Prévente

Réservez et payez votre place au plus tard la veille de la représentation et bénéficiez d’un tarif de 3€ plus avantageux!

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Réductions

Sur présentation d’un justificatif : Schaerbeekois | Professionnels du spectacle | Demandeurs d’emploi | Groupes de min 10 personnes | – 26 | + 65 | Etudiants | Groupes scolaires | Groupes associatifs | Etudiants des écoles supérieures artistiques | Carte professeur. Les – 15 ans bénéficient du tarif Hlog.

Les étudiants des écoles supérieures artistiques de Sint-Lukas, La Cambre, l’INSAS, l’ERG, Saint-Luc, l’ESAC, l’Ihecs, l’Arba-Esa, Lassaad, l’Inraci, au Rits, au Parts, au Conservatoire Royal de Bruxelles, à la Kleine Academie, au 75, à l’IAD, en Gestion cultu-relle a l »ULB, ou encore les détenteurs de la carte UCL-Culture bénéficient du tarif préférentiel de 5 €.

Les Halles sont partenaires d’Article 27, de la carte jeune européenne et de la carte UCL Culture.

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