Les fondamentaux neo-classiques · • L’utilité marginale est toujours ... bien contre un autre...

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Chapitre 5 : LA NOUVELLE THÉORIE : Une microéconomie : LE MARGINALISME. Après les conditions du développement du Capitalisme, la révolution agricole et celle de l’industrie, les critiques sont radicales, politiques, sociales > List, Stuart-Mill, Marx. Simultanément mais indépendamment, trois penseurs européens : William Stanley Jevons , Carl Menger et Léon Walras - vont développer une théorie des entreprises : le concept d'utilité marginale pour une entreprise. L'école de Lausanne, avec Léon Walras et son successeur, Vilfredo Pareto ; L’école de Cambridge , avec William Stanley Jevons et son successeur, Alfred Marshall. L’école de Vienne, avec Carl Menger et ses successeurs, Von Mises, Hayek,.. 1

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Chapitre 5 : LA NOUVELLE THÉORIE : Une microéconomie : LE MARGINALISME.

Après les conditions du développement du Capitalisme, la révolution agricole et celle de l’industrie, les critiques sont radicales, politiques, sociales > List, Stuart-Mill, Marx.

Simultanément mais indépendamment, trois penseurs européens : William Stanley Jevons, Carl Menger et Léon Walras - vont développer une théorie des entreprises : le concept d'utilité marginale pour une entreprise. L'école de Lausanne, avec Léon Walras et son successeur,

Vilfredo Pareto ; L’école de Cambridge, avec William Stanley Jevons et son

successeur, Alfred Marshall. L’école de Vienne, avec Carl Menger et ses successeurs, Von

Mises, Hayek,..1

La théorie générale de capitalisme libéral, une « macro économie » devient celle des

entreprises.La « micro économie ».

Les futurs « marginalistes » vont reformuler la théorie mais sans en changer les fondements pour analyser la théorie de l'entreprise : motivation individuelle, propriété privée, pouvoir de la richesse, concurrence, marché.

Les grands principes régulateurs, mais sans le dire, comme une théorie générale > le capitalisme libéral.

W.S. JEVONS 1835 -1882.

Carl Menger 1840-1921

Walras 1834-1910

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LA THÉORIE MARGINALISTE: W.S. JEVONS- K. MENGER-L. WALRAS

Les néo-classiques vont répondre aux critiques de List, Stuart Mill et Marx et changer radicalement la manière de présenter les choses en cherchant à faire de l’économie, une théorie générale des entreprises. Une science pure, mathématique, statistique, dégagée du social et du politique, et donc au dessus de la critique.

« Ce n'est pas l'histoire qui permet de bâtir une science, c'est la rigueur et la cohérence de la théorie ». K. Menger. Un bien a une valeur d’échange, mais aussi une « valeur

d’utilité », un « coût unitaire ». Le coût unitaire de la « dernière unité » consommée, une utilité marginale et la dernière unité produite, un coût marginal.

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UN PRINCIPE DE MATHÉMATISATION

Produire au mieux pour vendre aux consommateurs solvables. Les propriétaires de l'entreprise et leur plus-values, les salariés et les consommateurs, deviennent des « agents » de la micro-économie.

Parce que les agents sont censés maximiser leur satisfaction et minimiser leurs coûts, l’utilisation des mathématiques est un critère de scientificité de la micro-économie, l'économie de l'entreprise.

Exit  l’économie politique classique. Exit la macro-économie et ses critiques. Exit la politique, le « penser global ». Une société est une somme d'individus, des agents de la micro économie.

Individualisme méthodologique >marginalisme et rationalité des individus > une forte mathématisation de la science économique. 5

UN PRINCIPE DE « DÉSENCASTREMENT  SOCIAL ».

Corollaire de l’individualisme méthodologique : l’agent économique est désencastré socialement.

(l’individualisme méthodologique : principe selon lequel tout phénomène social doit être compris comme la résultante des choix des individus, pas des classes sociales).

L’état, les syndicats, les groupes sociaux sont exclus de l’analyse, du moins dans un premier temps, avant que ne soient prises en compte les défaillances du marché.

Voir la crise des « subprimes » et le débat.( Individualisme social ou classes sociales ?) 6

LA THÉORIE DE L’UTILITÉ MARGINALE

Principe du marginalisme. Oublier la « valeur travail » (le coût, la plus-value du travail)

pour développer la « valeur utilité ». Du « comment être capable de faire » ou « pourquoi vouloir un produit, un service utile ».

Le prix des biens ne se détermine pas par la valeur travail, i.e. leur coût de production, mais par la valeur utilité, i.e. la satisfaction que peut retirer un agent de la micro économie, ….un consommateur.

Ainsi, le consommateur, l'acheteur est au centre de l’économie de marché, par sa capacité à calculer « à la marge » la maximisation de ses gains.

Calculer un achat parmi d'autres, mais un achat unitaire, après d'autres achats. Voir..l'actualité.

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LES PREMIÈRES LOIS DE LA MICRO-ÉCONOMIE

Première loi de Gossen : décroissance de l’utilité marginale (1854)

• L’utilité marginale est toujours positive mais elle est toujours décroissante.

• Arrivée au point de satiété elle est nulle.• Dans la mesure où l’utilité marginale des biens est décroissante, la

répétition de ce transfert d’achat rapportera un gain d’utilité de plus en plus faible au consommateur jusqu’à devenir nul, que l’on appelle le point de satiété

• Ensuite on parle de dés-utilité (une utilité négative) ! (voir x consommations, x loisirs?)

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L'achat : Une utilité totale croissante, utilité marginale toujours décroissante.Si je n’ai qu’une minute de téléphone c’est la plus importante et la plus chère (20 unités). Ensuite plus j’ai de temps disponible, moins l’utilité de la dernière unitéa de valeur. Je peux facilement m’en passer!

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La « microéconomie » réfléchit aux « homo oeconomicus », mais « sous contraintes » > un « homo diversus », > un « homo politicus ».

Des homos oeconomicus : des entrepreneurs, des salariés, des pasteurs, des fonctionnaires, des chômeurs etc..> comparer un bien contre un autre pour acheter le bien le plus utile et le moins cher !

Il est donc nécessaire de réduire les contraintes politiques ou sociales. Exemples : La fixation des prix par l’État >les jours du dimanche > les impôts >la non publicité de l'un et la publicité des autres > la censure etc..par des « homo politicus » des décideurs politiques.

La science économique, « La recherche ...de la richesse » > la science de la maximisation des ressources et des productions et des services sous contraintes des idées différentes, des religions opposées, des idéologies par des « homo diversus », des décideurs religieux, philosophiques...une autre intelligence.

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L’acheteur va comparer les utilités marginales des produits et constamment faire un choix entre elles afin de réaliser le meilleur achat.L’hypothèse marginaliste est rationnelle et « scientifique ». L’homo oeconomicus est le principe central pour son gain personnel de revenus, de salaires, de patrimoines.

Chaque individu i cherche à maximiser Max son gain personnel Gi, en jouant librement sur ses variables de décision xi, tout en tenant compte des contraintes budgétaires, politiques, religieuses et dans son environnement marchand. Exemple : une maison, laquelle, ou, comment ? Le gain de tous par une loi de l'offre et de la demande, sauf si..., d'autres lois, des lois politiques et sociales.

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COMMENT DÉTERMINER LA VALEUR D’UN BIEN ?

L'exemple canonique est celui de l'eau. « Comme il y a beaucoup d'eau, le dernier verre se vend très bon marché.

Même si les premières gouttes valent autant que la vie elle-même, les quelques dernières gouttes ne servent qu'à arroser la pelouse ou laver la voiture.

Nous constatons alors qu'une marchandise de très grande valeur telle que « l'eau se vend pour presque rien parce que la dernière goutte ne vaut presque rien » ?

Un homme assoiffé payera une somme très importante pour un verre d'eau. « La valeur résulte ainsi de la disponibilité d'un bien en un endroit donné et à un moment donné ». (Paul Samuelson). 12

Conclusion : LA VALEUR N’A PLUS AUCUN RAPPORT AU TRAVAIL !

Le premier verre d'eau consommé, et un second voire un troisième, fait évoluer l'utilité marginale.Très importante au premier verre, l'utilité décroît nettement, si bien que le dernier verre (avant l'état de satiété où la consommation n'entraîne plus de satisfaction supplémentaire) n'a presque plus de valeur.

À l'inverse le diamant connaît une autre utilité marginale bien plus importante et son prix s'en ressent. Pourquoi ?

Ce problème là, les premiers marginalistes

ne le résoudront pas! La valeur du travail et

la théorie générale n’ont plus aucun rapport ! Alfred Marshall (Londres 26 Juillet 1842-

Cambridge 13 Juillet 1924) va corriger ce

défaut d'analyse.

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DANS UN PREMIER TEMPS, JEVONS, MENGER, WALRAS, RÉCUSENT LA THÉORIE DE LA VALEUR/TRAVAIL.

Mesurer la valeur d’utilité autrement qu’individuellement ne facilite pas les calculs de l’entrepreneur qui lui est bien obligé de calculer ses coûts de production (machines, matières premières, travail, dans le cadre des lois d'un gouvernement) Dans un deuxième temps, Alfred Marshall va réintroduire ce lien avec le travail, le coût de production en gommant l’aspect gênant > Le capital sous sa forme concrète de moyens de production, les ressources, la force productive, les machines, les outils des travailleurs, dans des rapports de production. Le travail devient du travail abstrait, accumulé, non-concrétisé sous la forme de machines et de forces de production les ouvriers par des décideurs. Un fétichisme ! Oublier List, Stuart Mill et Marx, et leurs critiques, le vécu des acteurs de la production n'est que le prix de la marchandise.

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Acte 1 scènes 1 et 2 : Le temps ou le compromis. Le court terme

Marshall introduit la notion de temps dans l'analyse des mécanismes économiques :

Sur le court terme, l'utilité l'emporte dans le phénomène de fixation du prix, par la recherche de l'équilibre entre l'offre et la demande, lequel s'établit à un prix qui exprime la valeur utilité. Lors de l'introduction d'un produit sur le marché, l'entreprise adapte ses prix en fonction de la demande.

Les classiques proposent une analyse objective de la valeur en se fondant sur les coûts de production,

Les marginalistes privilégient une approche subjective, psychologique en mettant l'accent sur les goûts et les besoins des individus, mais sous contraintes !

Pour Alfred Marshall : il ne faut pas privilégier une approche plutôt qu'une autre. (Coûts de production/besoins/goûts de production)

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Acte 1 scène 2 Le temps ou le compromis. Le long terme.

Mais, sur le long terme, les coûts de production deviennent déterminants, car l'entreprise est obligée d'en tenir compte, et un prix d'équilibre qui se situe entre ce que le marché est prêt à payer au maximum et le prix auquel l'entreprise doit vendre son produit au minimum, va correspondre au prix tel qu'il a été défini par les économistes classiques en se fondant sur la valeur travail.

Les critiques avaient souligné que le concept d'utilité n'était guère opérationnel en entreprise, beaucoup moins que celui de la valeur-travail.

La satisfaction du consommateur était difficile à mesurer et surtout à généraliser.

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Pas d'interventionnisme de l'État Marshall reste un ardent défenseur du «laisser faire, laisser passer». L'intervention de l'État n'était bénéfique que pour encourager les

productions rentables, mais était contre-productive pour les activités en perte de vitesse qui ne devaient pas être soutenues inutilement.

Une idée forte des politiques d’aujourd’hui. Croyant aux vertus de la libre-concurrence, il pensait que les

entreprises devaient subir une sorte de sélection naturelle. Seules subsistent celles qui étaient capables de s'adapter au

marché. Quelques années après la Première Guerre, une crise « de libre-

concurrence » devient mondiale. FIN de la théorie économique !

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L’apport Marshallien, un certain réalisme!

Dans Les Principes de l'économie politique il a défini les tâches de la science économique :

«Nous devons étudier l'humanité telle qu'elle est. Nous ne devons pas construire un monde irréel, tel qu'il pourrait ou devrait être».

Et cependant toute l’analyse néo-classique repose sur un

homo-oeconomicus rationnel et idéal.

L’apport Marshallien Synthèses et nuances: bases de la pensée néo-libérale avec la

troisième et quatrième génération de marginalistes : De von Mises et Hayek pendant le seconde guerre mondiale à ceux d'aujourd'hui du Forum de Davos.

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Les principes fondamentaux à l’automne 1929 restent les mêmes, mais enrichis d’analyses supplémentaires qui les

rendent plus cohérents

la loi fondamentale de l’offre et de la demande Les lois de la concurrence pure et parfaite Les lois de la concurrence imparfaite …. le système est équilibré et la motivation fondamentale

reste la même, la main invisible des producteurs. > des rapports sociaux et des forces productives

…sauf intervention perturbatrice de l’état !

Le débat reste le même!

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Parallèlement à ces considérations théoriques, l’économie concrète va changer

Première révolution industrielle (Milieu du 19 ° siècle)Une invention/innovation: La machine à vapeur, Une source d’énergie : le charbon, Une industrie industrialisante : la métallurgie,Un moyen de circulation des hommes des matières et

des idées: le chemin de fer, les bateaux à vapeur.

Une modification générale

du cadre et des conditions de vie20

La première révolution industrielle est en cours, une deuxième commence

Deuxième révolution industrielle (fin 19 ° début 20°) Le moteur à explosion, le pétrole, l’électricité, l’automobile

Une SECONDE modification générale, globale du cadre et des conditions de vie COMMENCE avant la crise de 1929.

Fin du cours 521

Le travail, l’acte de produire, va changer de nature!LES OUVRIERS QUALIFIÉS ONT CONSCIENCE D’UNE DERNIÈRE MARGE D’AUTONOMIE !

Dans une usine américaine au milieu du XIXe siècle, les dirigeants s'occupaient peu de la production. L'atelier était le royaume des contremaîtres, qui organisaient le travail, fixaient les salaires, embauchaient et licenciaient le personnel. Ils régnaient sur deux catégories de salariés : les manœuvres, dont on n'utilisait que la force physique, et les ouvriers qualifiés.

Ces derniers possédaient un métier et avaient hérité de leurs ancêtres artisans la maîtrise de leur poste de travail. Ils avaient conscience qu'il s'agissait de leur dernière marge d'autonomie, qu'ils défendaient farouchement.

C'est à cette situation que Taylor s'attaqua.22

Taylor (Philadelphie 1856- 19..) va inventer l’Organisation Scientifique de Travail.

Étudier comment plusieurs ouvriers habiles exécutent l'opération.

Décomposer leurs gestes en mouvements élémentaires.

Éliminer les mouvements inutiles. Décrire chaque mouvement élémentaire

et enregistrer son temps. Ajouter un pourcentage adéquat aux

temps enregistrés, afin de couvrir les inévitables retards.

Ajouter un pourcentage pour les repos, étudier les intervalles auxquels ils doivent être accordés pour réduire la fatigue.

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On passe de ça, ………………, à ça !

De l’ équipe, à la chaine !

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Le taylorisme.

Reconstituer les combinaisons des mouvements élémentaires les plus fréquents.

Enregistrer le temps de ces groupes de mouvements et les classer.

Élaborer des tables de temps et de mouvements élémentaires.

Un grand spécialiste de la sociologie du travail va illustrer éloquemment le Taylorisme.

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Pour Taylor, l’ouvrier n’est pas là pour penser mais pour exécuter des gestes savamment calculés pour lui.

Un système de prime pour encourager l’ouvrier à être performant.

Tout travail intellectuel doit être enlevé de l’atelier pour être concentré dans les bureaux de planification et d’organisation de l’entreprise. Le taylorisme fait donc son apparition aux Etats-Unis dès la fin du XIXème siècle.

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Henry Ford I (30 juillet 1863 à Dearborn, Michigan, États-Unis - 1947) est le fondateur de la Ford Motor Company. Une nouvelle méthode de travail industriel que l’on a appelée le fordisme.

La carrière de constructeur automobile de Ford date de l’hiver 1893 quand son intérêt pour les moteurs à combustion interne le poussa à construire un modèle à un cylindre essence.

La première automobile de Ford sortie des ateliers en juin 1896.

Le Taylorisme, le travail à la chaîne sera appliqué par Henry Ford à partir de 1913. 27

Les véhicules en sortie de chaîne de montage

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Ford plus Taylor : Une chaîne de montage!

Principes de ce développement de l'entreprise :La division du travail en une division verticale (séparation

entre conception et réalisation) et en une division horizontale (parcellisation des tâches), et l'apparition de la ligne de montage (et donc du travail à la chaîne).

La standardisationpermettant de produire en grandes séries à l'aide de pièces interchangeables.

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Ford: un innovateur de la société de consommation. Augmentation du pouvoir d'achat des ouvriers (5 dollars / jour

contre 2 à 3 auparavant), afin de stimuler la demande de biens et donc d'augmenter la consommation.

Cette augmentation des salaires avait pour but principal de lutter contre le taux de roulement (démission des ouvriers) devenu de plus en plus élevé avec l'apparition du travail à la chaîne, qui rendait les conditions de vie des ouvriers encore plus difficiles qu'auparavant.

Si les ouvriers étaient mieux payés, ils étaient "exempts de préoccupations étrangères au travail, et donc plus industrieux, par conséquent plus productifs ».

« Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire». « Si ce tel était le cas , je pense que nous serions confrontés à une révolution » Henry Ford.

Une théorie d économie libérale, politique et sociale va devenir une théorie de l'entreprise dans le système dominant. Une micro-économie dans une macro-économie, le système dominant mais sans le dire !

Une théorie rénovée:

- 1 Une nouvelle organisation du travail

- 2 D’énormes accroissement de productivité et d’efficacité...

- 3 …mais aussi moins de savoir faire. Croissance des inégalités d'intelligence dans le travail.

- 4 Croissance de la taille des entreprises et concentration Dans un cadre constamment bouleversé par le progrès

technique et la loi du marché, la concurrence devient une arme politique. Une guerre civile ou nationale peut être une solution !

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Le 28 juin 1914 à Sarajevo, un jeune terroriste serbe va assassiner l'archiduc de l'Autriche-Hongrie François-Ferdinand et sa femme. La concurrence économique, politique, philosophique et religieuse des pays dominants se transforme en Guerre mondiale au cœur de l'Europe et de la France ! 1917 Un Etat impérial, la Russie va devenir un Etat

communiste. Fin du chapitre V. Chapitre suivant...septembre 1929 « La prospérité est au

coin de la rue »! Herbert Hoover. 1932 L'Etat « libéral » se transforme en un Etat

« providence » et pour un autre « un Empire, un peuple, un chef », un « duce », un empereur du Japon, Hirohito.

1939-1945, une seconde guerre mondiale au cœur de l'Europe 1945 Les Etats européens vont tenter de créer une communauté

européenne.