Les FIP de la région de Diffa · métier est dur, il faut travailler sans relâche de 7h à 15h...
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Depuis juillet 2017, Swisscontact, en partenariat avec Unicef, met en œuvre des formaons professionnelles de courte durée pour les jeunes déscolarisés de 14 à 25 ans sans formaon et sans acvité économique dans la région de Diffa. Axées sur la praque, en adéquaon avec les aspiraons des jeunes et les opportunités du marché local, ces formaons permeent une inseron professionnelle rapide. Elles concernent tout méer du secteur arsanal et agricole suscepble de générer un emploi ou une acvité porteuse de revenus. Depuis le début du projet, 1293 jeunes ont validé leur formaon et plus de 90% d’entre eux sont aujourd’hui insérés professionnellement. Formations Initiales Professionnalisantes permettant d’acquérir des compétences techniques afin de développer une activité économique rentable ou d’accéder à un emploi Les FIP de la région de Diffa Boucar Ibrahim a 24 ans. Issu d’une grande famille polygame, il vit au quartier Festival de Diffa depuis toujours. Jamais scolarisé, il se lance à l’adolescence dans le football et débute dans l’équipe de son quartier avant d’intégrer l’équipe de deuxième division de Diffa. Mais, malgré son talent, faute d’encadrement et de perspectives il abandonne son rêve de devenir footballeur professionnel. Pour ne pas rester sans activité, Boucar devient manœuvre sur des chantiers de construction. Le métier est dur, il faut travailler sans relâche de 7h à 15h mais il gagne chaque jour 2500 naira qui lui permettent de subvenir à ses besoins. Le début des attaques de Boko Haram dans la région interrompt de nombreux chantiers. Il a de plus en plus de mal à gagner sa vie et décide de se reconvertir. Un coiffeur de son quartier le prend comme apprenti. Boucar coiffe les enfants et maitrise la coiffure après plusieurs mois. Il est apprécié par les jeunes du quartier, cependant son patron le paye à peine. Lorsque le gouvernorat de Diffa autorise la circulation des tricycles dans la région en janvier 2017,afin d’atténuer les effets de l’Etat d’urgence, Boucar se met à rêver de posséder lui-même l’un de ces Novembre 2018 Swisscontact │Fondaon Suisse pour la Coopéraon Technique Boulevard Mali Béro │ BP 12 676 Niamey Tél : +227 20 73 96 37 │E-Mail : [email protected] www.swisscontact.org/niger Les FIP : un dispositif développé par Swisscontact véhicules et de gagner sa vie en tant que conducteur de taxi - tricycle. En juillet 2017, Swisscontact met en œuvre une formation initiale professionnalisante de 150h en entretien et réparation de tricycles à la mairie de Maïné-Soroa pour les jeunes de la commune et ceux de Diffa. Boucar y voit alors une porte d’entrée pour mener à bien son projet de taxi. En apprenant la mécanique il saura réparer et entretenir son tricycle et en attendant d’avoir le sien, il pourra économiser en offrant ses services à tous les nouveaux conducteurs de sa ville. Depuis la fin de la formation il a été placé dans un atelier de Diffa, pour se perfectionner. Aujourd’hui, Boucar maitrise bien la réparation et l’entretien des tricycles et peut faire les diagnostics des pannes et les réparer. De nombreux conducteurs lui confient leurs véhicules pour qu’il les révise et les entretienne. Boucar a dorénavant confiance dans l’avenir. Il sait qu’il a embrassé un métier porteur et que s’il offre un service de qualité il pourra subvenir à tous ses besoins et aider aussi sa famille. Il a d’ores et déjà débuter une épargne pour financer son projet.
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Depuis juillet 2017, Swisscontact, en partenariat avec Unicef, met en œuvre des formations professionnelles de courte durée pour les jeunes déscolarisés de 14 à 25 ans sans formation et sans activité économique dans la région de Diffa.
Axées sur la pratique, en adéquation avec les aspirations des jeunes et les opportunités du marché local, ces formations permettent une insertion professionnelle rapide. Elles concernent tout métier du secteur artisanal et agricole susceptible de générer un emploi ou une activité porteuse de revenus.
Depuis le début du projet, 1293 jeunes ont validé leur formation et plus de 90% d’entre eux sont aujourd’hui insérés professionnellement.
Formations Initiales Professionnalisantes permettant d’acquérir des compétences techniques afin de développer une activité économique rentable ou d’accéder à un emploi
Les FIP de la région de Diffa
Boucar Ibrahim a 24 ans. Issu d’une grande famille polygame, il vit au quartier Festival de Diffa depuis toujours. Jamais scolarisé, il se lance à l’adolescence dans le football et débute dans l’équipe de son quartier avant d’intégrer l’équipe de deuxième division de Diffa.
Mais, malgré son talent, faute d’encadrement et de perspectives il abandonne son rêve de devenir footballeur professionnel.
Pour ne pas rester sans activité, Boucar devient manœuvre sur des chantiers de construction. Le métier est dur, il faut travailler sans relâche de 7h à 15h mais il gagne chaque jour 2500 naira qui lui permettent de subvenir à ses besoins.
Le début des attaques de Boko Haram dans la région interrompt de nombreux chantiers. Il a de plus en plus de mal à gagner sa vie et décide de se reconvertir.
Un coiffeur de son quartier le prend comme apprenti. Boucar coiffe les enfants et maitrise la coiffure après plusieurs mois. Il est apprécié par les jeunes du quartier, cependant son patron le paye à peine.
Lorsque le gouvernorat de Diffa autorise la circulation des tricycles dans la région en janvier 2017,afin d’atténuer les effets de l’Etat d’urgence, Boucar se met à rêver de posséder lui-même l’un de ces
Novembre 2018 Swisscontact │Fondation Suisse pour la Coopération Technique Boulevard Mali Béro │ BP 12 676 Niamey Tél : +227 20 73 96 37 │E-Mail : [email protected] www.swisscontact.org/niger
Les FIP : un dispositif développé par Swisscontact
véhicules et de gagner sa vie en tant que conducteur de taxi-tricycle.
En juillet 2017, Swisscontact met en œuvre une formation initiale professionnalisante de 150h en entretien et réparation de tricycles à la mairie de Maïné-Soroa pour les jeunes de la commune et ceux de Diffa.
Boucar y voit alors une porte d’entrée pour mener à bien son projet de taxi. En apprenant la mécanique il saura réparer et entretenir son tricycle et en attendant d’avoir le sien, il pourra économiser en offrant ses services à tous les nouveaux conducteurs de sa ville.
Depuis la fin de la formation il a été placé dans un atelier de Diffa, pour se perfectionner. Aujourd’hui, Boucar maitrise bien la réparation et l’entretien des tricycles et peut faire les diagnostics des pannes et les réparer.
De nombreux conducteurs lui confient leurs véhicules pour qu’il les révise et les entretienne.
Boucar a dorénavant confiance dans l’avenir. Il sait qu’il a embrassé un métier porteur et que s’il offre un service de qualité il pourra subvenir à tous ses besoins et aider aussi sa famille. Il a d’ores et déjà débuter une épargne pour financer son projet.
