LES ELECTIONS ET APRES - Lasne NatureC’est la condition essentielle pour que Lasne reste telle que...

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LES ELECTIONS... ET APRES ? Voilà, c’est fait! Nous avons voté...pour 6 ans. Dans notre commune, il y aura peu de change- ment au niveau du conseil communal. Quelques nouvelles têtes apporteront, nous l’espérons, des idées originales. Le grand patron, M Rotthier et son équipe restent bien en place. Puissions-nous nous en féliciter ! Les phrases citées en italiques sont extraites de divers tracts électoraux du PRL.-IC I. LA PARTICIPATION A travers la lecture des tracts électoraux, nous constatons que des promesses et des souhaits ont été émis. D’abord, une constante dans les programmes de l’équipe au pouvoir : “ Etre à l’écoute de la population”. A nous, simples citoyens, de nous manifester. Ecrivez à la “Vie à Lasne" (nous espérons un courrier des lecteurs). N’hésitez pas à aller trouver vos élus pour les consulter, leur demander aides et conseils et leur transmettre doléances, avis et encouragements. Assistez aux conseils communaux. Ils n’en seront que plus vivants. Créez des comités de quartier (vous serez mieux écoutés). Faites-vous membres des associations en tous genre de la commune : cercles sportifs, associa- tions culturelles, mais surtout, bien sûr, de Lasne Nature. En un mot : PARTICIPEZ ! C’est la condition essentielle pour que Lasne reste telle que nous l’aimons : une commune où, comme le dit si joliment notre bourgmestre, “ chacun y trouve son coin de paradis personnel “. Une élection tous les six ans, c’est peu pour exprimer des choix, alors pourquoi ne pas consulter la population plus souvent par référendum (les jeunes du PRL le souhaitent). Ce serait un des moyens de susciter le débat. Déjà, avant la fin de l’année, on nous promet une enquête publique pour l’établissement d’un schéma de structure qui va conditionner tout l’avenir de l’urbanisme à Lasne. Il est donc impératif que chacun donne son avis. Vous pouvez également le faire par l’intermé- diaire de Lasne Nature. Contactez-nous. De même, la Commune élabore un règlement communal d’urbanisme. Des réunions doivent être organisées dans chaque quartier ou ex-commune pour informer les citoyens. Pour une plus grande clarté, un résumé des avis de la CCAT doit être publié dans la "Vie à Lasne”. La “Vie à Lasne” devrait être un outil de participation irremplaçable. Que ses pages soient ouvertes à tout un chacun ! 2. LES PROPOSITIONS DE LA MAJORITE Voici pour le programme 1995-2000 du PRL, les propositions et promesses qui nous semblent intéressantes : Lasne Nature soutiendra ce programme et veillera à ce qu’il soit réalisé. • "L’égouttage généralisé est une priorité”. Il est important de convaincre les habitants a se rac- corder à ces égouts. Au moment où les collecteurs sont posés dans nos vallées, il est urgent de prendre des mesures concrètes pour que les eaux de chaque maison soient épurées. Par contre, une autre proposition nous inquiète : "l’aménagement de bassins d’orage à La Marache et à Ransbeck". Ne vaut-il pas mieux étudier d’abord la possibilité de travaux moins lourds et plus respectueux de l’environnement comme par exemple : l’utilisation des bassins naturels d’orage, la plantation de haies contre les eaux déferlantes, l’arrêt des fauchages intempestifs le long de nos routes, une meilleure implantation des constructions, le respect du cours naturel des rivières. Bravo pour "l’aménagement des pistes cyclables". Mais peut-être vaut-il mieux en priorité restaurer certains de nos sentiers pour y permettre l’accès aux vélos. Ce serait plus agréable, dans de nombreux cas, que le long de nos grand-routes si dangereuses. Bravo pour "la mise en souterrain des câbles", mais faut-il absolument étendre l’éclairage de nos voiries ? Ne sommes-nous pas "une commune semi-rurale" ? Le groupe SENTIERS peut se réjouir : la nouvelle équipe nous promet "la restauration, l’entre- tien et le balisage des sentiers". Mais, va-t-on rouvrir les trop nombreux sentiers fermés et les défendre juridiquement, avec acharnement ? A propos de la sécurité routière, le problème principal à Lasne est la trop grande vitesse des véhicules, aussi est-il bon de construire des ralentisseurs et des passages surélevés pour pié- tons. Formidable ! "La carrière Troisième va devenir une zone communautaire !" C’est écrit. Mais, ne faudrait-il pas commencer à consulter les habitants et à établir des plans? (Suite en page 3) CONSULTEZ NOTRE AGENDA DECEMBRE, JANVIER, FEVRIER, EN DERNIERE PAGE BILAN (résumé) D’UN AN D’ACTIVITES de LASNE NATURE Nous publions ci-dessous un résumé du rapport présenté au nom de notre comité à l ‘assem - blée générale du 27 octobre . Chaque année apporte la preuve que nous avons eu raison, il y aura bientôt 5 ans, de créer notre association qui, pour employer un terme fort à la mode, est devenue incontournable dans notre village. DES MEMBRES DE PLUS EN PLUS NOMBREUX Dresser un inventaire complet de nos acti- vités et actions au cours de ces 12 derniers mois serait fastidieux, mais il faut rappe- ler : nos promenades aux centres d’intérêt divers, séances d’information, confé- rences, notre présence aux fêtes locales, braderie, jardins d’Aywiers, journées du Patrimoine, 6 nouvelles éditions de notre carte des chemins et sentiers mise à jour à chaque tirage, la poursuite de la diffusion de nos cartes-vues à des milliers d’exem- plaires et dont plusieurs sont épuisées, ou en voie de l’être, et bien sûr l’édition régu- lière de notre bulletin qui va sortir son 20e numéro. Une courageuse équipe gère notre réserve naturelle et a construit, d’après les plans de notre ami Bernard Moreau, un beau poste d’observation pour les passionnés d’ornithologie. Le nombre de nos membres a poursuivi sa progression. Plus de 800 personnes ont adhéré à notre asbl (une centaine sont en retard de paiement de cotisation). Numéro 20 - décembre 1994 Bulletin trimestriel Siège social et rédaction B. 001-2326233-55 de l'a.s.b.l. "Lasne nature" Tél. : 02/ 633 30 24 3, rue de Fichermont - B-1380 Lasne (Suite en page 2)

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LES ELECTIONS... ET APRES ?Voilà, c’est fait! Nous avons voté...pour 6 ans. Dans notre commune, il y aura peu de change-ment au niveau du conseil communal.Quelques nouvelles têtes apporteront, nous l’espérons, des idées originales. Le grand patron, MRotthier et son équipe restent bien en place. Puissions-nous nous en féliciter !

Les phrases citées en italiques sont extraites de divers tracts électoraux du PRL.-IC

I. LA PARTICIPATIONA travers la lecture des tracts électoraux, nous constatons que des promesses et des souhaits ontété émis. D’abord, une constante dans les programmes de l’équipe au pouvoir : “ Etre à l’écoutede la population”. A nous, simples citoyens, de nous manifester.• Ecrivez à la “Vie à Lasne" (nous espérons un courrier des lecteurs).• N’hésitez pas à aller trouver vos élus pour les consulter, leur demander aides et conseils et

leur transmettre doléances, avis et encouragements.• Assistez aux conseils communaux. Ils n’en seront que plus vivants.• Créez des comités de quartier (vous serez mieux écoutés).• Faites-vous membres des associations en tous genre de la commune : cercles sportifs, associa-

tions culturelles, mais surtout, bien sûr, de Lasne Nature.En un mot : PARTICIPEZ !C’est la condition essentielle pour que Lasne reste telle que nous l’aimons : une commune où,comme le dit si joliment notre bourgmestre, “ chacun y trouve son coin de paradis personnel “.

Une élection tous les six ans, c’est peu pour exprimer des choix, alors pourquoi ne pas consulterla population plus souvent par référendum (les jeunes du PRL le souhaitent). Ce serait un desmoyens de susciter le débat.• Déjà, avant la fin de l’année, on nous promet une enquête publique pour l’établissement d’un

schéma de structure qui va conditionner tout l’avenir de l’urbanisme à Lasne. Il est donc impératif que chacun donne son avis. Vous pouvez également le faire par l’intermé-diaire de Lasne Nature. Contactez-nous.• De même, la Commune élabore un règlement communal d’urbanisme. Des réunions doivent

être organisées dans chaque quartier ou ex-commune pour informer les citoyens. • Pour une plus grande clarté, un résumé des avis de la CCAT doit être publié dans la "Vie à

Lasne”.La “Vie à Lasne” devrait être un outil de participation irremplaçable. Que ses pages soientouvertes à tout un chacun !

2. LES PROPOSITIONS DE LA MAJORITEVoici pour le programme 1995-2000 du PRL, les propositions et promesses qui nous semblentintéressantes : Lasne Nature soutiendra ce programme et veillera à ce qu’il soit réalisé.• "L’égouttage généralisé est une priorité”. Il est important de convaincre les habitants a se rac-

corder à ces égouts. Au moment où les collecteurs sont posés dans nos vallées, il est urgent deprendre des mesures concrètes pour que les eaux de chaque maison soient épurées.

• Par contre, une autre proposition nous inquiète : "l’aménagement de bassins d’orage à LaMarache et à Ransbeck". Ne vaut-il pas mieux étudier d’abord la possibilité de travaux moinslourds et plus respectueux de l’environnement comme par exemple : l’utilisation des bassinsnaturels d’orage, la plantation de haies contre les eaux déferlantes, l’arrêt des fauchagesintempestifs le long de nos routes, une meilleure implantation des constructions, le respectdu cours naturel des rivières.

• Bravo pour "l’aménagement des pistes cyclables". Mais peut-être vaut-il mieux en prioritérestaurer certains de nos sentiers pour y permettre l’accès aux vélos. Ce serait plus agréable,dans de nombreux cas, que le long de nos grand-routes si dangereuses.

• Bravo pour "la mise en souterrain des câbles", mais faut-il absolument étendre l’éclairage denos voiries ? Ne sommes-nous pas "une commune semi-rurale" ?

• Le groupe SENTIERS peut se réjouir : la nouvelle équipe nous promet "la restauration, l’entre-tien et le balisage des sentiers". Mais, va-t-on rouvrir les trop nombreux sentiers fermés et lesdéfendre juridiquement, avec acharnement ?

• A propos de la sécurité routière, le problème principal à Lasne est la trop grande vitesse desvéhicules, aussi est-il bon de construire des ralentisseurs et des passages surélevés pour pié-tons.

• Formidable ! "La carrière Troisième va devenir une zone communautaire !" C’est écrit. Mais,ne faudrait-il pas commencer à consulter les habitants et à établir des plans?

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CONSULTEZNOTRE

AGENDADECEMBRE,

JANVIER,FEVRIER,

EN DERNIERE PAGE

BILAN (résumé)

D’UN AN D’ACTIVITESde LASNE NATURE

Nous publions ci-dessous unrésumé du rapport présenté aunom de notre comité à l ‘assem-blée générale du 27 octobre .

Chaque année apporte la preuve que nousavons eu raison, il y aura bientôt 5 ans, decréer notre association qui, pour employerun terme fort à la mode, est devenueincontournable dans notre village.

DES MEMBRES DEPLUS EN PLUSNOMBREUXDresser un inventaire complet de nos acti-vités et actions au cours de ces 12 derniersmois serait fastidieux, mais il faut rappe-ler : nos promenades aux centres d’intérêtdivers, séances d’information, confé-rences, notre présence aux fêtes locales,braderie, jardins d’Aywiers, journées duPatrimoine, 6 nouvelles éditions de notrecarte des chemins et sentiers mise à jour àchaque tirage, la poursuite de la diffusionde nos cartes-vues à des milliers d’exem-plaires et dont plusieurs sont épuisées, ouen voie de l’être, et bien sûr l’édition régu-lière de notre bulletin qui va sortir son 20enuméro.Une courageuse équipe gère notre réservenaturelle et a construit, d’après les plansde notre ami Bernard Moreau, un beauposte d’observation pour les passionnésd’ornithologie.

Le nombre de nos membres a poursuivi saprogression. Plus de 800 personnes ontadhéré à notre asbl (une centaine sont enretard de paiement de cotisation).

Numéro 20 - décembre 1994

Bulletin trimestriel Siège social et rédaction

B. 001-2326233-55de l'a.s.b.l. "Lasne nature"

Tél. : 02/ 633 30 243, rue de Fichermont - B-1380 Lasne

(Suite en page 2)

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Durant cet exercice 205 nouveaux membresnous ont rejoints. Il faut aussi préciser que 27% de nosmembres habitent hors Lasne.

MEMBRES... ETMEMBRES ACTIFS La grande majorité de nos membres secontente de payer une cotisation, ce qui estun geste sympathique et indispensable à lavie, en toute indépendance, de notre asbl,mais... car il y a un “mais”, seules quelquesdizaines d’entre eux prennent une part activeà notre travail.

Ce sont ces derniers qui écrivent, distribuentnotre bulletin, suivent et étudient les dossiersbrûlants, rédigent des rapports, jouent lesconciliateurs, lisent les textes des lois, desarrêtés qui sont légion, répondent auxenquêtes, participent à des séminaires.D’autres, ou les mêmes, recensent, tracent,défendent et se battent pour nos sentiersmenacés; ils dressent l’ inventaire des ZIP, denotre patrimoine paysager, architectural, his-torique, dont ils se font les gardiens vigilants,colorient nos cartes des sentiers, s’investissentdans le contrat de rivière, analysent leurseaux, organisent et guident nos promenades,assistent aux conseils communaux, se trans-forment en libraires, grainetiers ou vendeursdu week-end après avoir dressé notre tenteaux fêtes du village. C’est toujours eux quientretiennent, gèrent notre réserve naturelle,assurent tous les travaux administratifs etc.

SOMMES-NOUS FIDELESA NOS ENGAGEMENTS ?Nous pensons sincèrement que nous pouvonsrépondre par l’affirmative. L’ instrument decontact irremplaçable que représente notrebulletin est notre porte-parole, le relais despréoccupations des habitants de notre com-mune et il est peu de sujets qui n’y aient étéabordés. Nous voulons que les Lasnois d’adoptionvivent en harmonie avec ceux qui sont icidepuis des générations et ont façonné notrebelle vallée. Nous voulons aussi que lesenfants de notre village puissent continuer ày habiter au lieu d’en être chassés par desloyers exhorbitants.

PAS DE CRITIQUESYSTEMATIQUEIl faut que chacun comprenne que quandnous combattons tel projet destructeur denotre milieu, ce n’est pas par goût de la polémique ou par opposition systématiqueaux nouveaux venus, mais parce que nousnous préoccupons du devenir de Lasne.Nos études fouillées de dossiers, réalisées parexemple lors d’enquêtes commodo et incom-modo, sont toujours attendues et même par-fois souhaitées par les autorités qui s’y réfè-rent couramment.

Nous ne nous occupons pas de conflits devoisinage et il ne faut pas compter sur nouspour dénoncer les agissements de tel ou telhabitant car nous ne sommes pas investis depouvoir de police.

Cependant, si l’intérêt général est en jeu, nousrépondons : présents.

A CONTRE-COURANT ?Voilà maintenant des années que nous nousbattons - à notre façon- c’est-à-dire en privilé-giant toujours le dialogue, la concertation,contre le projet de décharge dans la carrièreTroisième et nous devons redoubler de vigi-lance afin que les engagements pris par laCommune soient respectés.

Nous ne devons pas craindre d’être impopu-laires quand il s’agit de défendre le bien géné-ral. C’est vrai quand nous encourageons laconstruction d’une petite station d’épurationà Plancenoit, là où la Lasne et ses sourcessont un égout à ciel ouvert.. C’est vrai aussiquand, malgré notre préférence pour une agri-culture biologique, nous défendons le travaildes fermiers, souvent ingrat et comprenonsqu’ils soient contraints de trouver des activi-tés d’appoint. Si la crise les étrangle davanta-ge, ils se détourneront de cette activité, lesfermes disparaîtront à la grande satisfactiondes promoteurs immobiliers.Nous allons s’il le faut en conseil d’état contredes projets de constructions en zone verted’intérêt paysager car il faut que cessent cesperpétuelles tentatives d’agressions. de lanature.Nous avons aussi été forcés, les responsablesn’accomplissant pas leur mission, d’aller enjustice pour des problèmes de sentiers offi-ciels rendus impraticables.

UNE SITUATION SAINEMais il nous faut conclure. Notre situationfinancière est bonne.Grâce à nos ventes, et surtout aux cotisationsde nos membres, nous éditons régulièrementnotre bulletin qui, de deux pages, est passéprogressivement à 12, et cela sans recourir àune ligne de publicité. Nous nous équipons,consacrons davantage de ressources à notreréserve naturelle, mais sans nos frais de justi-ce nous pourrions, grâce à l’argent que nousrécoltons faire plus et mieux.Nous évoquons ci-contre quelques projetspour 1995.

VOTRE AIDE NOUS ESTINDISPENSABLEUn dernier mot à propos de notre bulletin :nous souhaitons que vous en deveniez des

PERSPECTIVES POURL’ANNEE 1995Le comité sortant de Lasne Nature sedevait, à l’assemblée générale, de dresserun projet de plan d’action pour l’année1994/1995.

Cependant, c’est le nouveau comité quidevra l’élaborer en détails. En voiciquelques idées maîtresses :

- Pour notre réserve naturelle du RuMilhoux, soumettre à la Région wallon-ne le dossier de reconnaissance officielleet de subvention.

- Editer une nouvelle série de cartes-vuesde la commune, édition retardée par lemauvais temps et les travaux.

- Editer un petit livre illustré consacré àLasne : son histoire, ses curiosités, safaune, sa flore, ses beautés paysagères,ses promenades, ses artistes etc.

- Mener à bien le balisage des sentiers.- Organiser chaque année au moins 3

conférences, si possible illustrées etc.

Enfin nous voulons nous fixer l’objectifde 1000 membres de LASNE NATUREen 1995, année de notre cinquièmeanniversaire.

Cet objectif pourrait être largementdépassé si chaque membre de LasneNature mettait un point d’honneur àrecruter UN SEUL nouveau membredans sa famille ou parmi ses amis.

BILAN D'ACTIVITES (suite de la première page)

Lasnois, vous recevez chaque trimestre ce bulletin, que vous soyez ou non membre deLasne Nature. Par contre pour les personnes habitant hors Lasne, seuls les membres lereçoivent par la poste.Les cotisations de plus en plus nombreuses, vos conseils, vos lettres, vos critiques, votreaide, nous permettront de poursuivre notre travail, d’améliorer notre bulletin.

La cotisation annuelle de 300 F minimum est à verser au compte 001 2326233 55 de l’asblLASNE NATURE -1380 LASNE.

Vous pouvez également commander nos cartes des chemins et sentiers de Lasne (200 Fpour l’édition en noir et blanc et 400 F pour celle coloriée à la main) ou nos cartes vues(20 F) et cartes de voeux (30 F la carte double avec mention manuscrite “Meilleurs voeux”et enveloppe) en versant les sommes correspondantes augmentées de 16F pour frais pos-taux au même numéro de compte.Afin de faciliter notre tâche, nous vous demandons, dans la mesure du possible, de séparervos versements “cotisations” de ceux pour la commande de cartes. Merci.

collaborateurs assidus, que vous nous écriviezplus souvent. C’est VOUS qui êtes en contactpermanent avec nos membres, nos lecteurs,les habitants de Lasne, et qui pouvez faireécho à leurs préoccupations, leurs souhaits,nous permettant ainsi d’être en prise directeavec les réalités de la vie de notre village.

LE COMITE de LASNE NATURE

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LE CAS DE L’ABEILLENous ferons une pause dans notre séried’articles sur les produits de la ruche, pourparler d’un sujet d’actualité.D’actualité, il l’est pour deux raisons : d’abordparce qu’il offre matière à une ampleréflexion et que l’hiver est propice à ce genrede travail de l’esprit ; ensuite parce que leproblème, bien qu’apparu en Belgique depuis1984, représente encore toujours une menacemajeure pour l’abeille européenne et doncpour l’apiculture.

Le non-initié a entendu parler d’une “ mala-die “. En fait, il s’agit d’un parasite: le varroa,un acarien venu d’Orient. Contrairement àson hôte d’origine, l’abeille asiatique, notreabeille est littéralement infestée, lentementmais sûrement, et condamnée à moyen terme.Comme tous les parasites, le varroa vit auxdépens de son hôte. Comme tous les para-sites, son rôle est de supprimer tout organis-me (1) malade (aux yeux de la nature). Cettenotion fondamentale est très généralementoubliée, non seulement par la grande majoritédes apiculteurs, mais surtout par les scienti-

La chronique d'Abélard

“ Il y a tout d’abord celui sans la persévéran-ce et le dévouement duquel notre asbl neserait pas ce qu’elle est aujourd’hui : notreprésident Yves DELAIN qui, avec un petitgroupe de Lasnois, un jour de 1990, décida defonder une association de défense de l’envi-ronnement qui prendra peu après le beaunom de LASNE NATURE. Il a été de tous lescombats, de toutes les initiatives et présidentdepuis le premier jour, a été confirmé chaqueannée dans ses fonctions.

Lorsqu’il nous a fait part de son intention dene plus se représenter aux élections du comi-té, nous avons tout d’abord refusé, mais il afallu nous rendre bientôt à l’évidence ; sesoccupations professionnelles l’absorbaient àun point tel qu’il ne pouvait plus mener defront les deux activités. Il avait mauvaiseconscience de ne plus suivre les dossiers avecla même intensité que jadis et il refusait dejouer plus longtemps la comédie du présidentqui ne préside plus vraiment aux destinées deson enfant. Nous savons que nous pourronstoujours faire appel à lui, à cette intelligenceet à ce bon sens qui nous ont si souvent aidésà voir clair dans nos périodes de doute.

Monique DEKKERS, notre infatigable respon-sable du groupe sentiers pense, elle, que sontravail dans ce secteur ainsi que sa participa-tion à la CCAT et ses commissions où ellenous représente lui suffisent amplement etque sa responsabilité supplémentaire dans le

LE NOUVEAU COMITEDE LASNE NATURE

comité est trop lourde à assumer. Elle peutêtre assurée que le nouveau comité sera atten-tif à tous les problèmes qu’elle rencontrera.

Enfin, notre ex-vice-président Michel SCHEYSa quitté officiellement le comité début sep-tembre puisqu’il se présentait aux électionscommunales et que nos statuts prévoient uneincompatibilité avec cet acte. Nous perdons làun vice-président actif, dévoué et compétent...mais nous ne pouvions contrecarrer ses pro-jets. C’est Michel qui le premier repéra le ter-rain qui allait devenir notre réserve naturelle.Il a été notre trésorier et assurait de multiplestâches : distribution du bulletin, étude de dos-siers etc.Comme les autres, il demeure bien sûrmembre fondateur et effectif de notre asbl,membre comme le sont ceux de toutes opi-nions, sources de diversité et de richesse. Je voudrais les remercier tous les trois pourtout ce qu’is ont fait...et feront désormaispour que vive et se développe LASNE NATU-RE.”L’assemblée a alors chaleureusement applau-di nos trois amis.

ELECTIONSIl a ensuite été procédé à l’élection des 7membres du nouveau comité. Quatre“anciens”se représentaient aux suffrages del’assemblée. Ce sont dans l’ordre alphaté-tique: GELUCK Didier, LIMAUGE Yves,

fiques. Or l’abeille a été mise à rude épeuvepar deux siècles d’exploitation intensive etmatérialiste. Les méthodes de conduite desruchers, les types de ruches, les substances etproduits introduits, etc. ont fortement affaiblinotre abeille, non seulement dans son état desanté, mais aussi dans certains de ses compor-tements naturels.

Les méthodes de lutte préconisées actuelle-ment représentent un nouveau danger dans lamesure où les acaricides ont un effet d’accou-tumance (ils n’incommodent plus le parasite)et qu’en outre, ils ne soignent nullement lescauses du mal. L’attitude juste serait de

veiller à renforcer la résistance naturelle del’abeille et essentiellement, en revoyant nospropres comportements de prédateur,d’exploiteur aveugle. Tout comme les mala-dies liées au système immunitaire(2), le var-roa(3) est un signal d’alarme, un coup desemonce salutaire, une chance inouïe de pou-voir réagir avant qu’il ne soit trop tard, avantque le corps n’ait perdu toute possibilité derésister par lui-même, comme le veut la natu-re.Les preuves de l’efficacité de comportementet de soins alternatifs, respectueux de la natu-re de l’abeille existent pour qui veut s’y inté-resser. Nous avons toujours le choix d’agir enrespectant la globalité de l’être.Pour plus de détails, n’hésitez pas à nouscontacter.

Amélie Mélo asbl, avenue Amélie 9a, 1330Rixensart. 02/653 14 07

—————————————————————(1) L’organisme”abeille”, ce n’est pas l’insecte, mais la colo-nie entière (le contenu de la ruche, l’essaim qui s’envole).(2) Où ce sont notre mode de vie et les soins thérapeutiques(antibiotiques et vaccinations à outrance) qui sont en cause.(3) La “maladie” n’a aucun effet sur les produits de la ruche :elle se limite à affaiblir puis à tuer l’organisme abeille. Enrevanche, les produits de lutte chimique (acaricides) altèrentces mêmes produits. A chacun de déterminer le seuil de ladose qu’il veut admettre : il y a des oeillères de toutes lestailles.

SEVERIN Erik et VAN ACKER Geneviève. Ilsont été réélus à une très large majorité demême que trois nouveaux candidats :

DULLIER Joël, spécialiste en informatique. Ilnous a rejoints à l’occasion de notre engage-ment dans le dossier de l’affaire Manhattan,cette station électrique projetée au coeur d’unquartier d’habitations. Ce problème réglé, JoëlDULLIER s’est intéressé particulièrement à laproblématique des sentiers. D’autre part, il estnotre témoin permanent et attentif à chaqueconseil communal... sans oublier qu’il colorie,en famille, les cartes des chemins et sentiersque nous éditons.

HUPET François, le plus jeune de l’équipe,est étudiant et ornithologue passionné. C’estun homme de terrain qui a travaillé au recen-sement de toutes les espèces d’oiseaux fré-quentant notre réserve naturelle. Il constitue-ra avec notre ami Erik SEVERIN, maîtred’oeuvre des travaux de gestion de celle-ci, lelien privilégié avec son conservateur Eric deMEVIUS et le comité scientifique que nousremercions encore ici pour leur travail.

Enfin, le septième membre de notre comitéest Johanna LEUPEN, infirmière depuis peupensionnée, mais toujours active là où sa pré-sence est requise. Elle distribue notre bulletincomme quelques dizaines de nos membres,participe au sauvetage des batraciens etrépond à toutes les demandes d’aide. Elle aposé sa candidature dans le but d’aider à lagestion de la trésorerie et aux contacts avecles membres extérieurs à Lasne.

A ces 7 élus, nos félicitations et nos souhaitsde bon travail.

D. G.

Réuni quelques jours plus tard, le comité achoisi en son sein son nouveau président,notre ami Yves LIMAUGE. Le secrétaireDidier GELUCK et la trésorière GenevièveVan ACKER ont été confirmés dans leursfonctions antérieures.

Avant l’élection du nouveau comité, l’assemblée a tenu à rendre homma-ge aux trois membres du comité sortant qui ont, pour des raisonsdiverses, décidé de ne plus demander le renouvellement de leur mandatmais restent des membres actifs de notre asbl. Notre secrétaire a dit àleur propos :

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Puisque la Réserve du Ru Milhoux fait partiedu patrimoine de Lasne Nature depuis deuxans, il serait temps d’en rendre compte à tous,et plus particulièrement aux généreux sous-cripteurs de parts qui en ont permis l’acquisi-tion.Beaucoup d’eau a coulé depuis son inaugura-tion, au propre et au figuré.Indépendamment de l’avis des autresmembres du comité de gestion de la réserve,j’avais plutôt tendance à dire, n’étant ni bota-niste ni ornithologue de formation, qu’ilvalait beaucoup mieux laisser en paix cetteparcelle marécageuse et sauvage, y laisserfaire la nature sans intervenir, et je crois quebeaucoup d’amis de la nature pensaient demême dans leur for intérieur, la sachant “pro-tégée”. Cela aurait été, de toute façon, pluscommode pour nous tous !

Une renaissanceJ’ai changé d’avis depuis cet été. Dans lecalendrier des activités de l’année, il avait étédéfini que pendant la période de nidificationdes oiseaux, c’est-à-dire de la mi-mars à la finjuillet, personne ne pourrait pénétrer dans laréserve, afin de ne perturber en rien la fauneet la flore. C’est ce qui a été fait. Aussi, lors dela première journée de gestion, à la fin desvacances de cette année, après cinq moisd’absence, quels n’ont pas été notre surpriseet notre émerveillement devant le spectaclequi s’offrait à nos yeux !Là où deux ans plus tôt, avant le début de nostravaux de fauche et de taille, il n’y avaitqu’obscurité, amoncellement de branchesmortes enchevêtrées avec des plantes déssé-chées ou malades, nous avions devant nous :couleur, luminosité, fraîcheur et éclosiond’une multitude de jeunes plantes qui, avantcela, passaient inaperçues, noyées dans lamasse opaque des végétaux.

Une véritable renaissance ! Il a souvent été dit que la nature pouvait trèsbien se tirer d’affaire sans l’homme. Je croisque c’est vrai, en partie du moins. Regardez

Et cette fameuseréserve naturelle-où en est-elle ?

les forêts primaires (celles où l’homme n’estjamais intervenu), elles sont vieilles de plu-sieurs millénaires, elles survivent et se suffi-sent à elles-mêmes.

Par contre, une certaine gestion faite parl’homme, avec discernement, n’est pas mau-vaise, car elle permet une meilleure réparti-tion et une meilleure chance de survie à cer-taines espèces moins favorisées.C’est ainsi que pour en revenir à notreRéserve du Ru Milhoux, des multitudes deplantules ont fait leur apparition, toutes aussijolies les unes que les autres. L’explicationréside dans le fait que, précédemment, le ter-rain était devenu beaucoup trop “riche” suiteà l’accumulation, au cours des décennies, dedéchets végétaux de toutes sortes. Commec’est une zone marécageuse, il y a eu eutro-phisation de l’eau, c’est-à-dire un manqued’oxygène à cause de l’excès de matière orga-nique. Certaines plantes mouraient étoufféespar manque d’air et de lumière. Le fait de fau-cher, d’évacuer toute cette nourriture en excèspermet à la vie dans le sol de reprendre ledessus. C’est à cela que nous assistons, avecle plus grand bonheur.Reste maintenant à continuer sur cette lancée.Nous pouvons y arriver en travaillant parétapes.

En résumé, nous avons pu dégager le ruisseau(le ru) de toute la végétation en surabondance,le rendant plus visible du ciel afin d’attirerles oiseaux. Nous avons fauché pour la secon-de fois toute la surface dominée par lesroseaux, dont je viens de vous parler avecémerveillement. Ensuite, nous avons fait unecoupe importante dans une zone peupléed’aulnes glutineux afin, toujours dans lamême idée, de l’éclaicir car il faut savoir quela présence de la plupart des oiseaux, surtoutles échassiers, dépend des espaces non seule-ment riches en eau et en nourriture, maissécurisants, c’est-à-dire suffisamment étenduspour dissuader les prédateurs éventuels(renards, belettes, chats, corneilles).D’autre part, les oiseaux et les batraciensaimant l’eau, nous creusons une grandemare, travail long et pénible car ilfaut travailler profondément, maislà aussi, nous comptons beau-coup sur un résultat à la hau-teur de nos espérances. La preuve ? Nous avonsconstruit un posted’observation sur-élevé sur pilotis,avec chemind’accès, pourmieux admirer cequi apparaîtra surcette nouvelle éten-due d’eau.Enfin, nous venonsde terminer le tracéd’un chemin nonencore balisé, long

de 350 mètres qui permettra, lors de visitesguidées annoncées en temps voulu dans notrebulletin, d’aller à la découverte de la réservesur toute sa longueur SANS TOUTEFOIS YPENETRER. N’oublions pas qu’il s’agit d’uneterre de 3ha 50 dont la largeur ne dépasse pas80 mètres à certains endroits, marécageuse,donc trop vulnérable pour le grand public.Reste, en amont, une très belle zone compo-sée principalement de grandes laîches oucarex pouvant atteindre plus de 2 mètres dehauteur que nous essayerons de maintenir,dans la mesure du possible, dans son étatactuel.

Comment aider ?Pour rappel, je dirai que les travaux habituelsd’une journée de gestion consistent à fauchercertaines zones marécageuses, à taillerquelques plantes envahissantes et à ramasserles déchets de toutes sortes le long de la routeet des chemins longeant la réserve ( hé, oui !notre butin se compose de bouteilles de portoet whisky vides, de vieux sachets de chips, depaquets de cigarettes et de matelas 1 ou 2 per-sonnes). Il s’agit également d’entretenir leschemins d’accès dans la réserve, d’évacuer lesmatières fauchées ou de les brûler et de déga-ger les points d’eau.

Inutile de vous dire qu’être là, tous ensemble,à prendre deux bons bols, d’air et de potage àmidi, vous fait oublier les ampoules auxmains et les pieds dans l’eau.On emporte toujours des gants et des bottes.

Il n’est pas nécessaire d’être présent toute lajournée, quelques heures suffisent. Lors decette journée, un responsable s’y trouve enpermanence, de 9 h30 à 16h30.

Erik SEVERINresponsable de la gestion

de la Réserve naturelle.

AVISAUX ORNITHOLOGUESET PHOTOGRAPHESDE NATURE

Si vous désirez observer, photographierles oiseaux de la Réserve Naturelle du RuMilhoux, écrivez-nous, proposez-nous desdates et heures de rendez-vous, nous vousdonnerons accès au poste d’observationque nous avons construit. Lorsque vous y viendrez, équipez-vous debottes et de vêtements chauds.LASNE NATURE, 3, rue de Fichermont1380 LASNE. Tél.:02/633 30 24

Prochaines journées de gestion:Dimanche 11 décembre

Samedi 14 janvierDimanche 12 février

(voir Agenda en dernière page)

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Que veut-on y établir ? Des habitations sociales ( elles manquent cruellement), des terrains desport, des écoles, un parc...? A chacun d’y réfléchir. C’est urgent.

• La place d’Ohain est trop belle pour qu’elle serve de parking, aussi l’initiative est bonne defaire "un parking de remplacement". Mais où ? Pas facile.

3. LES JEUNES PRL-IC NOUS PROPOSENT DANSLEURS TRACTS

• "Une collecte sélective des déchets". C’est une bonne idée. Cela marche déjà très bien danscertaines communes bruxelloises.La Commune ne devrait-elle pas vendre des sacs-poubelles? Voilà une taxe juste sur lesdéchets.

• "L’aménagement d’espaces plus discrets pour les bulles et les conteneurs". Il faudrait effecti-vement y faire des plantations pour que les emplacements ne soient pas des chancres. Mais lachose principale à faire, c’est d’entretenir ces espaces.

• "La lutte contre les dépôts clandestins". Des moyens légaux existent, et il ne faut pas avoirpeur de les employer. Des parcs à conteneurs (Rixensart) existent. Il faut les flécher et infor-mer la population (voir notre dossier spécial “ déchets”).

• "La préservation des espaces verts".Effectivement, il faudrait un respect absolu de ceux-ci. Il y a trop de dérogations.

• "Pour la préservation des rivières", le contrat de rivière existe et la Commune l’a signé. Ilfaut se donner les moyens de l’appliquer et avoir la volonté d’y participer. Il faut davantageque le "maintien de la propreté de nos rivières et ruisseaux ainsi que la qualité de nos eaux",comme l’écrit M l’Echevin Mataigne. C’est un euphémisme quand on connait la “qualité” deseaux de la Lasne et du Smohain.

Pour conclure, nous constatons que des actions valables ont été accomplies et que de nouvellespropositions existent. Mais il reste beaucoup à faire. En tant qu’association soucieuse de l’envi-ronnement à Lasne, nous serons toujours prêts à collaborer avec les autorités communales pourque Lasne devienne une commune modèle en matière de protection de son environnementComme le dit M Rotthier : La nature doit rester belle...Bon travail.

Yves LIMAUGE, président

C’est dans la DYLE que se jette la LASNE. LeRUPEL reçoit la DYLE et l’ESCAUT absorbe leRUPEL.Nous faisons donc ainsi partie du bassin del’Escaut.C’est ainsi que Lasne-Nature était présente àla croisière organisée par ESCAUT SANSFRONTIERE et invitée par INTER ENVIRON-NEMENT WALLONIE qui y collabore.

Cette jeune association regroupe Français,Hollandais et Belges- Bruxellois, Flamands,Wallons- soucieux de redonner qualité et vieaux eaux scaldiennes.J’ai eu la chance de participer au voyageAnvers -Bruxelles par l’Escaut, le Rupel et lecanal maritime de Willebroeck.Le temps était superbe et la journée s’estdéroulée au fil de l’eau, partagée entre ladétente, une belle exposition, des projectionsde documentaires consacrés au problème del’eau et des conférences expliquant le travailaccompli et à accomplir. Celui-ci n’est pasdes moindres : ESCAUT SANS FRONTIEREespère pouvoir repoissonner l’Escaut vers1996.

Ces exposés ont été présentés par des Belgesfrancophones et néerlandophones, uneHollandaise et un Français.Chacun a reçu un dossier dans sa langue luipermettant de suivre les causeries. Les inter-prètes ne chômaient pas !

Idée originale: chaque participant devaitapporter une bouteille d’eau de sa rivière. Sila Lasne était claire et inodore (elle n’est pasbuvable pour autant), certaines eaux présen-taient la couleur d’un verre fumé et d’autresencore dégageaient une odeur pestilentielle.Toutes ces eaux ont été mélangées en uncocktail symbolique dans un aquarium qui nel’était pas moins et transvasé ensuite dans desbouteilles étiquetées ESCAUT SANS FRON-TIERE premier grand cru 1994.

Ces bouteilles allaient être remises aux cinqministres des trois pays concernés.

L’échevin de l’Environnement de la villed’Anvers, Monsieur Bergen ( à bord au départavant de nous quitter pour d’autres obliga-tions ) a souhaité bonne chance à E.S.F. enapplaudissant son bon travail et a promis uneaide à la mesure de ses moyens.

Bravo pour toutes les initiatives.

Marie-Madeleine LECHARLIER

LES ELECTIONS... ET APRES ?(Suite de la première page)

Début 1994, le SECOB (Service des éco-conseillers du Brabant wallon ) a organisé àLasne des cours sur les thèmes touchantaux problèmes de l’environnement, del’éco-consommation, l’eau, l’air, l’agricultu-re, les déchets, l’énergie, l’aménagement duterritoire.Plusieurs d’entre-nous y ont participé, maisl’abondance des matières nous empèched’en rendre compte en détails. Si vous ledésirez, nous pouvons vous envoyer uncompte rendu détaillé de ces cours.Ces cours ont mis en évidence le fait quepour mieux respecter et préserver l’environ-nement, il fallait modifier nos comporte-ments de consommateurs.

QU’EST-CE QUE L’ENVIRONNEMENT ? L’environnement est notre quotidien, ilnous touche à chaque instant, il est chaqueobjet, chaque chose qui nous entoure, quenous utilisons, voyons, consommons. C’estnotre milieu naturel de vie. Il se rapporte aussi à la fabrication desbiens de consommation, à leur utilisation, àce qu’il en advient, aux modes de transport,à la gestion des ressources naturelles et dessols, à l’aménagement du territoire.L’environnement se vit dans notre vie pri-vée, professionnelle, sociale et culturelle.

L’ECO-CONSOMMATIONElle englobe plusieurs facteurs :- a. L’éco-comportement,- b. L’éco-consommation,- c. Les éco-labels.a) L’éco-comportement, c’est l’acte de

A L’ECOLE DE L’ENVIRONNEMENTconsommer en tenant compte des critèresliés au respect de la nature, de l’environne-ment. b) L’éco-consommation, c’est la productionet la consommation des biens dont les pro-cédés de fabrication ainsi que le cycle com-plet de vie respectent l’environnement.C’est aussi l’utilisation des transports encommun, du vélo, le déplacement à pied etl’emploi des sources d’énergie renouve-lables.c) L’éco-label permet de reconnaître les pro-duits qui sont respectueux de l’environne-ment. Pour l’obtention d’un éco-label, ilfaut établir un éco-bilan qui tienne comptede la totalité du cycle de vie du produit. Ilconvient aussi d’ unifier les normes euro-péennes.

UN PROGRAMME CHARGEPendant plusieurs semaines, des spécia-listes particulièrement compétents, nousont entretenus des problèmes de l’eau, del’air et de toutes leurs formes de pollution.Plusieurs cultivateurs du village nous ontrejoints pour les soirées consacréesà l’agriculture et à l’aménagement du terri-toire, sujets abordés par un agronome et unjuriste.Deux soirées n’ont pas été de trop pour trai-ter de la problématique des déchets : pro-duction, recyclage, incinération et mise endécharge. Les énergies renouvelables ounon renouvelables (les plus nombreuses),ont aussi été analysées.

(Suite en page 10)

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LES JOURS D’ENLEVEMENT DES GROSSES PIECESLES JOURS D’ENLEVEMENT DES GROSSES PIECES

EN DECEMBRE 1994LUNDI 5 dans les rues de la tournée de ramassage des poubelles du lundi,

MERCREDI 7 dans les rues du mercredi, VENDREDI 9 dans les rues du vendredi,MARDI 13 dans les rues du mardi et JEUDI 15 dans les rues du jeudi.

EN FEVRIER 1995( sous réserve de confirmation)

le LUNDI 6 dans les rues de la tournée de ramassage des poubelles du lundi,MERCREDI 8 dans les rues du mercredi, VENDREDI 10 dans les rues du vendredi

MARDI 14 dans les rues du mardi et JEUDI 16 dans les rues du jeudi.

(découpez cet encadré de dates utiles et éplinglez-le à un endroit bien visible)

Récolte des déchets - EpurationAlors qu’il existe dans notre commune unramassage des grosses pièces tous les deuxmois, on en trouve encore abandonnéesn’importe où. Une petite enquête nous a permis de constaterque certains ignorent encore tout de ces col-lectes bimestrielles. C’est la raison pour laquelle nous avons déci-dé de publier EN CARACTERES PLUSGRANDS la liste des jours et des lieux deramassage. QU’EST-CE QU’UN “ENCOMBRANT” En dehors des déchets de jardin, de construc-

LES JOURS D’ENLEVEMENT DES GROSSES PIECESLES JOURS D’ENLEVEMENT DES GROSSES PIECES

EN DECEMBRE 1994LUNDI 5 dans les rues de la tournée de ramassage des poubelles du lundi,

MERCREDI 7 dans les rues du mercredi, VENDREDI 9 dans les rues du vendredi,MARDI 13 dans les rues du mardi et JEUDI 15 dans les rues du jeudi.

EN FEVRIER 1995( sous réserve de confirmation)

le LUNDI 6 dans les rues de la tournée de ramassage des poubelles du lundi,MERCREDI 8 dans les rues du mercredi, VENDREDI 10 dans les rues du vendredi

MARDI 14 dans les rues du mardi et JEUDI 16 dans les rues du jeudi.

(découpez cet encadré de dates utiles et éplinglez-le à un endroit bien visible)

tion et des produits nocifs, polluants ou dan-gereux (nous en parlons plus loin ), c’est toutce qui ne trouve pas sa place habituelle dansles poubelles enlevées chaque semaine par lavoirie.

Donc, un “encombrant, une grosse pièce”,c’est un meuble, un matelas, une machine àcoudre, à lessiver, un vieux frigo, etc. aisé-ment portables.Ils peuvent être déposés devant votre porte enmême temps que vos sacs poubelles les joursindiqués ci-dessous :

LE RAMASSAGE DES GROSSES PIECES

Nous avons à plusieurs reprises évoqué cesparcs à conteneurs et surtout celui deRixensart qui est, en attendant la mise en ser-vice d’autres parcs autour de notre commune,celui le plus aisement accessible aux Lasnois.Son adresse: rue Auguste Lannoyeà Rixensart ( derrière le service TRAVAUX).Un parc à conteneurs est en fonction àOttignies L.L.N. Un autre sera opérationnel endécembre à Wavre, tandis que l'installation denouveaux parcs est programmée dans d'autreslocalités du Brabant wallon.Un parc à conteneurs est fait pour accueillirdes déchets non-professionnels.Ces déchets sont destinés au recyclage, à larécupération ou à la destruction par traite-ment spécial ou à la mise en décharge.Il convient de ne pas mélanger les produitsque vous y amenez. Les préposés vous indi-queront les divers conteneurs dans lesquelsvous devrez placer ce que vous apportez.

1. SONT DESTINES AURECYCLAGE OU A LARECUPERATION

PAPIERLe conteneur est destiné au papier propre àl’exclusion de toute autre matière. Sont parcontre INTERDITS les housses en plastique,papiers plastifiés ou aluminisés, cartons,papiers gras.

CARTONLes cartons déposés doivent être vides etaplatis afin d’en limiter l’encombrement (nifrigolite, ni feuillard, ni plastique).

METAUXTous les métaux sont repris sans distinction.

VERREOutre le verre en vrac, destiné à être broyépour réincorporation dans la fabrication deverre neuf, les bouteilles INTACTES sontrécupérées et destinées au réembouteillage.Faïences, terres cuites, miroirs et verres platssont interdits !

PLASTIQUESExclusivement les flacons et bouteilles d’eauminérale, de boissons gazeuses et savonsliquides en PVC/PET et PEH.Pas de films, sacs plastiques, pots à yaourt,barquettes à fruits etc.

TEXTILESTous les textiles propres.

DECHETS DE JARDINTous ces déchets doivent être EXEMPTS detous produits étrangers tels que cailloux, plas-tiques, fils de fer, etc. car destinés à être com-postés. Les troncs et souches de plus de 20cm de diamètre sont à mettre dans les encom-brants.

PARCS A CONTENEURS

HUILES VEGETALES ET ANIMALES A ne pas mélanger avec les huiles de moteur.

HUILES DE MOTEURA ne pas mélanger avec des solvants, pétrolesou essences.

2. SONT DETRUITS PARTRAITEMENT SPECIFIQUE OUPARTIELLEMENT RECYCLES

LES DECHETS SPECIAUX(qui ne doivent jamais être mélangés avantd’être amenés au parc à conteneurs) compren-nent entre autres : fonds de peintures, vernis,colles, médicaments et cosmétiques périmés,piles et batteries, solvants, diluants, encres,produits photographiques, radiographies, pes-ticides et autres produits de jardinage, pro-duits d’entretien, tubes TL (néon), thermo-mètres, chimiques divers, etc.SIGNALEZ AUX PREPOSES LES PRO-DUITS PARTICULIEREMENT DANGE-REUX.

3. ENFIN, IRONT A LA DECHARGE

LES ENCOMBRANTSATTENTION, par encombrants, il faut com-prendre les déchets qui par leur poids ou leurvolume ne peuvent être mis sur la voiepublique lors des collectes hebdomadaires.Donc, tout ce qui entre dans votre poubelle,sauf si c’est très lourd, ne doit pas être portéau parc à conteneurs excepté, bien sûr, lesproduits décrits en 1 et 2.

LES DECHETS DE CONSTRUCTIONPour pouvoir rejoindre les décharges spéci-fiques, ces déchets doivent être INERTES,c’est-à-dire, INCOMBUSTIBLES ET IMPU-TRESCIBLES. Ils ne peuvent donc contenir desacs ou tubes plastiques, papiers, cartons,bois.PAS DE DECHETS PROFESSIONNELS.

SI RECYCLER C’EST BIEN, REDUIRE SAPRODUCTION DE DECHETS, C’ESTMIEUX. IL FAUT LUTTER CONTRETOUTES LES FORMES DE GASPILLAGE,L’AVENIR DE TOUS EN DEPEND.

JOURS ET HEURES D’ACCES DU PARC ACONTENEURS DE RIXENSART:En novembre, décembre, janvier et février: dulundi au vendredi, de 11 à 17 heures et lesamedi, de 9 à 17 heures.Les autres mois, l’ouverture et la fermeturesont retardées d’une heure. Donc, ouverture38 heures/semaine.

P.S. La reprise des matériaux tels quedécrits ci-dessus, est conditionnée parl’existence de contrats avec des récu-pérateurs.En cas de doute, renseignez-vous àl’I.B.W. Tél.: 067 /21 71 11Fax : 067/21 69 28Réseau Intercommunal de Parcs àConteneurs.

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n des eaux - Conseils pratiquesCOLLECTEURSET EGOUTTAGELes grands travaux devant amener enfin àl’épuration des eaux de nos rivières se pour-suivent dans notre commune.Le collecteur au niveau de la Mazerine et duCoulant d’Eau est arrivé à son terme.Les travaux du collecteur du Smohain avan-cent et celui-ci aboutira à La Marache, auxsources de la rivière.Pour la Lasne, on creuse actuellement le der-nier tronçon, le collecteur s’arrêtant auxétangs de Maransart.Tous ces travaux doivent en principe êtreachevés au plus tard mi-1995.Cela amène pas mal de perturbations, de bou-leversements provisoires de nos paysages, dedifficultés de circulation, mais c’est le prix àpayer pour que les eaux de nos rivières ces-sent d’être polluées d’une façon catastro-phique.Le problème de Plancenoit est différent puis-qu’il existe un projet de petite station d’épu-ration, compte tenu de la distance et du faiblepeuplement de la zone qui va des étangs deMaransart à Plancenoit (voir dessin ci-des-sus). Certains habitants s’y opposent maisnous espérons qu’une solution sera enfintrouvée (nous avons fait des propositionsconcrètes en ce sens) car il est urgent que lestravaux soient entrepris. C’est en effet là quese situent les sources de la Lasne et il esturgent qu’elles soient efficacement protégées. Pour revenir à l’ensemble du village, signa-lons que l’égouttage proprement dit et le rac-cordement complet aux collecteurs devrontêtre réalisés pour l’an 2005 au plus tard.Les égouts, existant actuellement, sont peu àpeu raccordés aux collecteurs, et ces raccor-dements auront lieu chaque fois que la paused’égouts nouveaux sera réalisée ( étant enten-du que le raccordement des maisons auxégouts devra, bien sûr, lui aussi, être effec-tué). Ainsi, peu à peu, la qualité des eaux de nosrivières s’améliorera.Dans 10 ans, à la fin de la réalisation de cegrand plan, certaines maisons ne seront tou-jours pas raccordées aux égouts et à fortioriaux collecteurs, parce qu’elles sont trop iso-lées ou situées en contrebas de ceux-ci.Elles devront être pourvues d’une mini-sta-tion d’épuration offrant toutes les garantieslégales d’efficacité.

GUICHETS DE L’EAULe CONTRAT DE RIVIERE signé par laplupart des communes du Brabant wallon(dont Lasne ) prévoyait l’ouverture dansces communes d’un GUICHET DE L’EAU.Lasne ouvrira le sien. Il sera possibled’obtenir tous renseignements concernantles problèmes d’eau, de pollution, d’égout-tage, etc.S’adresser à Mme Annie LECLERCQGUICHET DE L’EAU- rue de la Closière,Tél. : 633 10 03

BULLES...Certains mettent n’importe quoi dans cesbulles. La conséquence en est que les sociétésqui viennent les vider sont contraintes detrier leur contenu, de porter en décharge àMont-Saint-Guibert les déchets nonconformes et de facturer ces frais supplémen-taires à la Commune..., c’est-à-dire à la collec-tivité.Si les bulles, trop vite remplies...ou pas assezsouvent vidées, présentent un réel handicap,il faut constater qu’en certains endroits, cen’est pas le cas et qu’il suffirait souventd’aller quelques centaines de mètres plus loinpour trouver des bulles à moitié vides.

Leur aspect extérieur et leur environnementimmédiat ont une grande importance.Maintenant que les emplacements sontconnus de la population, il ne s’agit plusd’attirer sur elles l’attention du public, maisde les rendre aussi discrètes que possible.Elles devraient être lavées régulièrement etentourées de plantations. Cela inciterait lesutilisateurs à plus de respect, la négligenceentraînant la négligence...

BACS A PAPIERIl en existe quelques-uns, mais certainsmodèles sont peu résistants et surtout, ils sontvidés trop rarement.Le problème est le même que pour les bulles.Des bacs solides, vidés régulièrement, incite-ront à leur utilisation alors que ceux débor-dant de toutes parts, accentuent le je-m’en-foutisme !

QUE FAIRE DES GRAISSESET HUILES VEGETALESOU ANIMALES ?Cette question nous est posée par plusieurslecteurs.S'il ne vous est pas possible d’aller àRixensart :- pour ces huiles alimentaires, gardez les bou-teilles d’origine, reversez-y les huilessouillées et refermez soigneusement avant de

mettre à la poubelle.- pour les graisses de friture, faites-les fondre,incorporez-y une bonne quantité de grainesappréciées des oiseaux, versez ce mélangedans des petites bouteilles en plastique, potsà yoghourt et autres, laissez solidifier, déchi-rez le plastique.Placez chaque bloc dans un morceau de filet àpommes de terre ou à oranges et accrochezces petites bourses à des branches d’arbre.Les oiseaux, et surtout les mésanges, appré-cient graines et matière grasse.A pratiquer seulement en période de grandfroid ou de neige abondante.

Installation de boues activées à bassin d'aération et décanteur secondaire intégrés, semblable à lastation prévue pour Plancenoit.

ET CES MATIERESGRASSES ?Celles-ci sont le premier ennemi des canalisa-tions, de nos eaux.Certains croient qu’il suffit de passer lesassiettes sous l’eau très chaude pour éliminerles matières grasses. C’est oublier qu’une foisdans les canalisations, ces graisses refroidis-sent, se figent et forment des bouchons.Il est indispensable d’éliminer, à l’aide depapier, les traces de matières grasses sur toutce qui passera à la vaisselle. Vous éviterezainsi le bouchage de vos canalisations... et despollutions dangereuses.

Photo extraite de "L'homme et l'oiseau"

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FÊTES • PROMENADES • VISITES • ZIP • ETOILES21 AOUT : ZIP(ZONES D’INTERET PAYSAGER)Si nous avons repéré moins de ZIP que lorsde la promenade précédente, les sites n’enétaient pas moins jolis en cette journée. Seuleleur étendue plus restreinte a empêché leclassement d’une série d’entre eux.Néanmoins, le Bas-Ransbeck et Hannonsartsont des coins à explorer.

M.M.L.

16 SEPTEMBRE :LE CIEL AU LOGIS...OU LELOGICIEL A DIT M. POUPLIERNon, le ciel n’était pas vraiment avec nous cesoir du 16 septembre.Nous nous étions donné rendez-vous à laplace de Renival d’où nous devions gagner leplateau au croisement du Grand Chemin et dela rue de Moriensart pour une soirée ASTRO-NOMIE.Nous avons donc gagné notre position derepli : le centre sportif et culturel deMaransart. Cela n’a pas empêché MM POU-PLIER et SCHMIDT de nous initier quelquepeu aux premiers rudiments de l’astronomieassociée à l’ordinateur. Nous avons doncsuivi sur l’écran ce que les nuages nouscachaient, même la course d’un satellite.Vive la technique au service de l’homme etmerci aux savants de partager leurs connais-sances.

M.M.L.

LASNE EN FETELe premier week-end d’octobre fut l’occasiond’activités multiples dans notre village : Foire

du verre au Centre sportif de Lasne,Exposition d’artistes lasnois à la rue de laClosière, Fête des Jardins d’Aywiers etJournée portes ouvertes à la CompagnieIntercommunale des Eaux ont draîné vers ceslieux des milliers de visiteurs.

Qu'est-ce que lacampagne ?Les habitants de Lasne, les anciens et les nou-veaux, disent et répètent que Lasne doit gar-der son caractère rural ou semi-rural. Les pro-meneurs aiment découvrir nos beaux pay-sages, nos fermes, nos champs cultivés,mais... un certain nombre d’entre eux vou-draient des champs aseptisés, des fermes sansfumier, des vaches muettes, des poules sanscoqs qui risqueraient de les réveiller.Ils rêvent de routes dégagées, sans un tracteurcirculant à 25 km h, et s’ils acceptent lescamions de grains ou de betteraves, c’est àcertaines heures seulement et surtout pas lanuit ou les jours fériés.Ces braves gens se sont trompés en venants’installer à la campagne. Ils ignoraient toutdes grandeurs et des servitudes des travauxde la terre. Ils ne savaient pas que quand lesrécoltes doivent être coupées ou arrachées,cela ne peut attendre et que c’est parfois nuitet jour, si les conditions climatiques le per-mettent, que les travaux se poursuivent.

Leur gagne-painC’est en pensant à tout cela, en connaissant lasituation difficile des agriculteurs qui se trou-vent coincés entre les créanciers, les pro-

blèmes de rentabilité, les quotas, les mises enjachère et les ordonnances européennes detoutes sortes que nous comprenons qu’ils ten-tent de diversifier leurs activités.Nous croyons qu’il y va de la survie de nosfermes. Si la situation devient intenable pourles fermiers, ceux-ci abandonneront la terre etnos belles fermes cèderont la place à des lotis-sements qui poursuivront la destruction denotre environnement.Devant la demande d’exploitation d’un éleva-

ge de poulets, déposée par un fermier dunord-est de la commune, il y avait deux atti-tudes possibles :ou bien, au nom de la protection de la nature,de la pureté de l’air, de notre désir que soientinstaurées des méthodes de culture biolo-giques qui sont nos préoccupations pre-mières, nous emboîtions le pas à ceux quis’opposaient au projet,

ou bien, nous adoptions une attitude réalistequi consiste à dire que connaissant la situa-tion difficile des exploitations agricoles et lanécessité pour les fermiers de trouver d’autresdébouchés, nous ne nous opposions pas à ceprojetDe fait, nous ne nous y opposons pas si unesérie de conditions sont respectées tant auniveau de l’implantation et du respect dupaysage, que de l’espace et de la liberté réser-vés à ces poulets, de l’hygiène, du bruit, desodeurs, de l’évacuation des déchets et de leurépandage.

Nous avons détaillé ces conditions dans notreréponse à l’enquête de commodo et incommo-do.Il était nécessaire de le dire.

Didier Geluck

POURQUOI LASNE NATUREne s’oppose pas à un élevage de poulets à Lasne

Comme en mai, nous étions présents auxbeaux jardins d’Aywiers et accueillions ànotre stand des visiteurs de tout le pays, tan-dis que notre ami Eric Severin donnait, lui,des consultations à ceux qui s’intéressaient aucompost de brousailles.

D.G.A quelques mètres de là...

JOURNEE PORTES OUVERTES AL’INTERCOMMUNALE DES EAUXEn entrant dans la cour de l’Intercommunale,nous apercevons le puits d’Aywiers foré dansla roche jusqu’à 75 m de profondeur. Lanappe est artésienne et peut jaillir à deuxmètres au dessus du niveau du sol. Débit jour-nalier : 1200 m3. Cette eau contient fer et

manganèse que l’on élimine.Dans les bureaux de la Compagnie sont pré-sentés différents logiciels qui permettent deconnaître l’évolution de la consommation del’utilisateur. Un autre permet la gestion carto-graphique des plans et réseaux ; c’est une pre-mière en distribution d’eau en Région wallon-ne. Dans une autre pièce, on nous montre lapossibilité de gérer les stations de pompage àdistance grâce à l’informatique branchée surdes lignes téléphoniques. Il est possible demettre en route une pompe, ouvrir desvannes, programmer un automate, tout cela àdistance. Ensuite, un bus nous amèned’Aywiers au château d’eau de Sauvagemontsitué à 140 m d’altitude. La station d’Aywiersrefoule 4000 m3 d’eau tous les jours versSauvagemont. Le réservoir contient deuxcuves de 17 mètres de diamètre et d’une pro-fondeur de 7 m.L’eau d’Aywiers n’est pas chlorée et la com-pagnie fournit 5 millions de m3 par an pour1.500 km de canalisations.

Alain CHARLIER - Groupe EAUX

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FÊTES • PROMENADES • VISITES • ZIP • ETOILES8 OCTOBRE:PROMENADE STUDIEUSERENTREE OBLIGE !BASSIN DE LA LASNEAccompagnés de deux guides-nature et d’unétudiant en la matière, nous nous sommesretrouvés à Plancenoit devant les locaux de laC.I.B.E. (Compagnie IntercommunaleBruxelloise des Eaux) qui elle-même se trouvesur la commune de Genappes. Dès le départ,nous eûmes les explications sur l’histoire dece captage d’eau et son fonctionnement.Près de la ferme du Chantelet, non seulementles “ limousines” nous attendaient mais leurs12 jeunes veaux aussi. Sur place, le maîtredes lieux nous ouvrit la porte de la chapellehistorique, ma foi, bien conservée.Nous reprîmes ensuite le sentier desanciennes carrières de grès calcaire et enfin,par le sous-bois impérial, nous retrouvâmes laClaudine. Malgré la saison avancée nousavons pu faire quelques observations bota-niques.Merci à tous trois et bonne chance au futurguide si compétent déjà. Il connait bien leslieux et partage bien sympathiquement sonsavoir.

Marie Madeleine LECHARLIER

ROUGE-CLOITRESOUS NOVEMBRENous étions une bonne quinzaine au rendez-vous, ce dimanche 6 novembre, devantl’abbaye de Rouge-Cloître à Auderghem. Dansla douceur du temps et l’or de la belle forêt deSoignes, nous avons marché quelque deux

heures, nous ménageant de régulières pauses.Pour regarder les foulques et les oies d’Egyptesur l’étang; écouter les feuilles se froisser sousles pas ou le cri vif d’une perruche; et bavar-der avec notre “guide-poète”: Thierry-Pierre.Tout heureux de nous communiquer son goûtpour cette forêt qu’il connait bien, il a parti-culièrement attiré notre attention sur lesendroits les plus primitifs, géologiquementinchangés depuis des millénaires et bien plusdiversifiés en essences végétales que lescélèbres hêtraies de l’occupation autrichien-ne.Au retour, Thierry a rappelé que l’abbaye estaussi un centre culturel actif. Lui-même y afondé L’Atelier du Héron, centré sur leconcept de géopoétique que son inventeur,Kenneth White, définit comme “ un mouve-ment qui concerne la manière même dontl’homme fonde son existence sur la terre”(Lire "Le Plateau de l’Albatros". Introduction àla géopoétique, Grasset, 94)

Vivre mieux, en accord avec la terre : LasneNature et l’Atelier du Héron partagent lemême idéal ! Et je suis ravie qu’ils se soient

SUBVENTIONSCette année, comme en 1993, la Communede Lasne a voté une subvention de15.000 F pour l’entretien et l’équipementde notre réserve naturelle. Nous l’enremercions sincèrement.Par ailleurs, nous soumettions, il y aquelques mois, au Ministère del’Environnement, des RessourcesNaturelles et de l’Agriculture de la Régionwallonne et cela dans le cadre de “LASEMAINE DE L’ARBRE”, un projet pourlequel nous demandions une subvention.Celle-ci est destinée à l’achat de matérield’équipement pour notre réserve naturelle.Nous venons d’être informés de ce quenotre projet avait été retenu. Nous bénéfi-cierons donc prochainement d’une sub-vention d’un montant de 45.000 F de laRégion wallonne que nous remercions éga-lement.

D.G.

Bref rappel du butet du fonctionnement.Début 1992, plusieurs associations se sontgroupées au Centre Culturel du Brabant wal-lon à Court-St-Etienne pour mettre en chan-tier un projet de CONTRAT DE RIVIERE. Ceprojet devait concerner les 16 communessillonnées par une rivière du bassin de laDyle. Seule Wavre n’y a pas adhéré.Pourquoi un contrat ? Il permet d’aborder lacomplexité des problématiques liées à la pré-servation et à la gestion de la qualité deseaux, de l’environnement et du territoire.

Comité rivièresC’est l’organe de décision; c’est lui qui donnele schéma directeur.Il regroupe l’ensemble des représentants detoutes les parties concernées tant du secteurprivé que public. Il se réunit deux fois par an.

Comité des associationsComposé de représentants de plus de 25 asso-ciations, il se réunit mensuellement.Son but est un travail d’information puisqueles associations sont présentes dans toutes lescommunes. Il s’agit de mesurer la qualité del’eau des rivières ( indice biotique), repérerles points noirs de la pollution, informer desrisques éventuels pour l’environnement.

Comité techniqueIl guide le projet dans ses aspects techniques.Il est formé des :

FLASHCONTRATRIVIERE

Service des cours d’eau non navigables de laRégion wallonne, de l’I.B.W., des servicesprovinciaux de l’environnement, agrono-mique, technique voyer, de l’amicale desagents communaux et de l’Entente nationalepour la protection de la nature.

Groupes de travail communauxCe groupe de travail doit fonctionner danschaque commune. C’est une collaborationentre l’administration et les associations. Cegroupe ne s’occupe que de problèmes locaux.Il peut émerger de la CCAT mais doit s’élargiraux différentes personnes qui, sur le planlocal, veulent entamer une réflexion sur lesproblèmes liés à la rivière et à son environne-ment. Dans notre commune, il n’y a toujours

pas de groupe de travail. Où en sommes-nous? Dans chaque commune, un recense-ment complet de l’état des lieux a été fait.Nous procédons au relevé biologique de nosrivières ainsi que des points de pollutiondepuis juin 1993. A ce sujet, la Lasne, à sasource, est fortement polluée. On n’y trouveque des vers de vase... que l’on retrouve égale-ment dans une fosse septique.A la limite de notre commune, c’est-à-direRenipont, nous avions une pollution moyen-ne, indice 4 (odeur d’égout) le 7/5/94. Il esturgent d’épurer notre rivière à sa source (voirarticle page 7).Espérons que le collecteur va permettre à unemajorité de Lasnois d’envoyer leurs eauxusées à la station de Rosière.

Un exemple à suivreLors du dernier colloque au sujet des fonds derivières, le 22 octobre à Chastre, nous avonsappris que ce village avait mis en oeuvre uncontrat de biodiversité.Pourquoi ce contrat ?Pour garantir la diversité des espèces qui per-met la survie de l’homme. En effet, si l’oncontinue à détruire notre environnement,d’ici 2020, 33% des espèces auront disparu.Quand on sait que la majorité des découvertesmédicales se font à l’aide des espèces végé-tales, on se rend compte que, pour survivre,nous devons garder cet équilibre. Dans cettecommune, plusieurs groupes de travail sontdéjà à pied d’oeuvre.

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rencontrés. Merci à tous ceux qui y ont contri-bué.Au risque de paraître m’étendre...je ne peuxm’empêcher de rappeler qu’Auderghem aplus d’un charme.Entre Rouge-Cloître et le Jardin Massart(ULB), la Région bruxelloise vient d’aménagerles deux hectares de ce qui était un terrainvague, en un parc public : Le Bergoje. Sonmarais est particulièrement une réussite.Voilà une des initiatives des plus utiles, enpleine ville.

Dominique MEERT

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Groupe socio-pédagogiqueLe plus important, puisqu’il touche à l’éduca-tion des enfants dans les écoles. Il préconisela naissance de réserves éducatives, d’amener les enseignants à posséder desoutils pédagogiques, placer des panneauxprès des bulles du type “Gardons notre com-mune propre” pour responsabiliser les habi-tants.Pour l’agriculture, garder ou recréer un réseaude haies pour empêcher l’érosion et diminuerles dégats lors des grands vents et orages.

Groupe gestion écologiqueCe groupe s’occupe de la gestion des routespar fauchage tardif avec ramassage et del’aménagement des combles de clochers pournidification des chouettes et chauves-souris.Malheureusement, dans notre belle commu-ne, ni le pouvoir public ni les habitants nesemblent sensibles à ces beaux projets.

Aidez-nous à défendre ce contrat.Si vous avez un peu de temps libre, télépho-nez-moi au 633.41.93.

Alain CHARLIER - Groupe EAUX

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SOLUTION DU N° 19

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2 3 4 5 6 7 8 9 10U R A N O S C O P EL E G U M I E

N ER E S

I A L B E R TG O N D H I C UI U T I O D L E RN V M O EU N GE E SDO E E E

LU T R I OU L AS E U L I G NTE R M I N E T T E S

Des lecteurs nous téléphonent assez sou-vent, nous questionnent à nos stands maisrares sont ceux qui nous écrivent. Nousvoudrions reprendre cette rubrique du “Courrier des lecteurs” et leur donner plussouvent la parole car ce bulletin est leleur.Faut-il rappeler qu’il n’est pas tenu comp-te des lettres anonymes, mais si un lecteurle désire, nous pouvons ne publier que sesinitiales.

Une lectrice de Rixensart nous écrit entreautres :Parmi les différentes pistes de réflexionprésentées dans votre programme, je mesuis effectivement attardée sur celle trai-tant de l’agriculture, et plus précisémentde la distribution des produits”biolo-giques” des fermes de nos régions. Monidée étant la suivante: sillonner les routesde Lasne, Maransart et peut-être davanta-ge avec le moyen de locomotion le plusécologique et de plus très attractif qu’est lecheval.Celui-ci tirerait une sympathique charret-te. Je pourrais vendre selon la saison, de lasoupe, dont les ingrédients seraient desproduits de première qualité, des gaufresou des glaces et là où je vous sollicite, desproduits bios de la ferme.Pour mener éventuellement à bien monprojet, je me dois avant tout de réaliserune rapide petite étude de marché.Entre autres, j’aimerais savoir:1. S’il y a une demande des fermiers dedistribuer leurs produits.2. S’il existe déjà des points de vente deces produits.3. Si d’après vous les habitants seraientsensibles à ces produits.4. Quels sont éventuellement les contactsà prendre pour les obtenir.5. S’ il existe des aides ou subsides de laCommune ou de la Région pour ce genred’initiative.

C. D. Rixensart

Nous écrirons à cette lectrice, mais espé-rons que certaines personnes voudrontbien nous faire parvenir des éléments deréponse que nous lui transmettrons et qui,nous l’espérons, l’aideront.

Le courrierdes lecteurs

ExcusesL’actualité et l’abondance des matièresnous obligent, une fois de plus à reporterla publication de certains articles et chro-niques. Nous prions les lecteurs de nousen excuser.

D’autre part, nous avions annoncé dansnotre précédent numéro la parution d’unesérie de 8 nouvelles cartes-vues. Pour desraisons de conditions météorologiques etde travaux dans la commune, nos photo-graphes n’ont pu réaliser tous les docu-ments prévus.

Ce sera chose faite sous peu et nous espé-rons que ces cartes pourront être impri-mées au début du mois de décembre.Téléphonez-nous vers le 10 de ce mois.Merci.

Il ressort clairement de TOUS les exposés que“mieux vaut prévenir que guérir”.

Pour protéger l’environnement, nous devonschanger nos comportements, il faut pénaliserla production inutile de déchets, soutenir lesrecherches de technologies réduisant la quan-tité de déchets et plus respectueuses del’environnement.Le système des éco-taxes a souvent été malcompris. Il ne s’agit nullement de faire payerdes taxes supplémentaires au consommateurmais de lui donner le choix entre un produitdont la fabrication et la diffusion ne respec-tent pas l’environnement et qui est doncgrevé d’une taxe spéciale; et un produitrépondant à certains critères de respect del’environnement, produit qui, lui, n’est pastaxé de la sorte.Le consommateur garde donc toute sa libertéde choix.

Il est grand temps de cesser de se voiler laface en disant ( ou en pensant) : “ Demain jene serai plus là, les autres se débrouilleront”.Si nous ne prenons pas aujourd’hui lesmesures qui s’imposent, si nous refusons lesefforts financiers que cela implique, il en coû-tera bien davantage demain pour tenter deréparer les dégâts.

Michel SCHEYS

FLASHCONTRATRIVIERE

A L’ECOLE DEL’ENVIRONNEMENT(Suite de la page 3)

Horizontalement1. Gentil, Mesdames. • 2. Petits ouvrages. • 3. Un sacré jaloux. - Notreciel ne l’est pas souvent, hélas. • 4. Cri de victoire dont l’animal se pas-serait bien. - N’implique pas toujours un renouveau favorable. • 5. Mitdebout. - Précède LANKA. • 6. Tour sans tête. - Moitié d’arbre.7. Consonnes agréables devant mel - Sassée. • 8. Bourgeon naissant. -N’est plus jeune. • 9. Quand il est de sauterelles, est nuisible. - Monnaie.10. Sans vitalité. - Tel le jardin avant l’hiver.Verticalement1. Onomatopée de gallinacés. • 2. D’une pierre précieuse. • 3. Quandelles sont en l’air, c’est le naufrage. - Accord bouleversé. • 4. Lichen -Peut désigner une tribu. • 5. Prémices d’une science qui nous tient àcoeur. - Lombric. -Terre mère. • 6. Comme Lasne Nature, ne le sont pas.7. Fleuve. - Le violon d’Ingres est son homonyme. • 8. En ces lieux. -Autre onomatopée de gallinacés. • 9. Saule que l’artisan ne dédaignepas. - Irlande. • 10. Passereau royal.

MOTS CROISES

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La chronique de Françoise Bortelsavec la bonne collaboration de Monsieur Henri Martin

A LA RECHERCHE DES GENS DE CHEZ NOUS (III)Un heureux hasard nous a permis de mettre lamain sur un document établi pendant la pre-mière guerre mondiale.La photographie qui y est apposée est proba-blement antérieure à cette période. C’est cellede Désiré SOIN ( le plus souvent désigné parson deuxième prénom, Joseph, comme lesaint patron des charpentiers), le père deFernand SOIN qui habitait il n’y a pas si long-temps, rue de la Chapelle-St-Germain et quiétait l’ami de tous les Couturois de vieillesouche.

Désiré et son frère jumeau, Pierre Joseph, ontvu le jour à Glabais, en 1866, tout au fond duhameau des Bruyères, à deux enjambéesdu Cala, ruisseau aux méandres capricieuxqui parcourt les prairies et les sous-bois,avant d’aller grossir les eaux de la Dyle ducôté de Bousval. La famille émigra plus tardsur les hauteurs de Couture.

Comme la grosse majorité des Couturois, lesdeux “ frérots” exerçaient la profession de“tisserands” ou “têcheux”, selon l’appellationdonnée par l’abbé Jandrain, ancien curé deCéroux (1).Avant eux, leur père avait été, lui aussi,ouvrier tisserand et leur grand -père Léopoldavait reçu patente, en 1816, pour pouvoir pra-tiquer son curieux métier: “ faiseur de bas”.

Cela nous a donné l’idée d’essayer d’en savoirun peu plus sur une activité locale très floris-sante autrefois, son origine remontant àl’époque où l’homme, sorti des cavernes, adécidé de se vêtir autrement qu’avec despeaux d’animaux.Grâce aux recherches effectuées par le curéJANDRAIN, nous savons qu’au XIXe siècle,bien des familles possédaient un ou plusieursmétiers à tisser. Chacune d’elle cultivait sonpetit champ de lin ou de chanvre ( celui-ciservant à faire des cordages ). C’est encore luiqui nous apprend qu’à Maransart, au hameaude Colinet, Pierre Joseph DECOUX exploitaitune “ fabrique de lin” qui réalisait les pre-mières opérations de transformation de lafibre.

Le temps particulièrement agréable de cet étévous a peut-être incité à vagabonder dansnotre belle campagne. Votre regard observa-teur aura certainement été attiré par deschamps de lin dont les tiges, nouvellementarrachées et disposées en longues “ondaines”rectilignes, séchaient au soleil, attendantd’être rassemblées en énormes balots cylin-driques. Ceux-ci, chargés sur des remorques,vont prendre sans tarder le chemin desFlandres pour y subir , dans la Lys, l’opéra-tion de “rouissage” qui consiste à isoler lafibre textile de la tige. Jadis, l’eau de la Dyleet de ses nombreus affluents, tout en faisanttourner nos moulins, remplissait ce rôle.Les fibres subissaient alors diverses manipu-lations tellement compliquées que nous avonsabandonné d’en faire la description.Mais, ce n’est qu’après” broyage”, “ourdissa-ge”, “parage”, etc. que le travail du tissageproprement dit pouvait commencer. “ Etainsi, précise l’abbé JANDRAIN, le tout

actionné par des pédales, le tisserand agissantdes pieds, gesticulant des bras, des mains etdes doigts, le tissu se fabriquait”. Le “ terlic etterlac” des métiers durait parfois bien tard lesoir, jusqu’au moment où, éreinté, fourbu, lepauvre artisan baissait la flamme du “quin-quet” pour, enfin, souffler un peu avant des’endormir du sommeil du juste.Alors, sorties on ne sait de quel coin de la toi-ture en chaume, les chouettes s’envolaientpour leur chasse nocturne.

Le “blanchisseur de toile” intervenait ensuite.A Couture, il y avait Jean Eloi OCREMAN, àAywiers, Jean-Baptiste HERMAN. TOUSétaient aidés par un ouvrier. La transforma-tion du coton était pratiquée depuis la fin duXIXe siècle. La matière première venait despays chauds, principalement d’Amériqueméridionale. On a pu relever à Couture-Saint-Germain, durant l’occupation hollandaise,sept tisserands en coton qui payaient patente.Les uns travaillaient seuls sur trois ou quatremétiers: Jean François DECOUX, GuillaumeDEDAVE, François Joseph DENUIT, JeanJoseph MASSART et la veuve Jean PEIGNY(2). Néanmoins, on est tenté de croire qu’ils’agissait là d’entreprises familiales où oeu-vraient aussi femmes et enfants. La veuveHenri FIEVEZ possédait quatre métiers etoccupait de trois à cinq ouvriers. Paul GOMY,en plus des cinq métiers qui fonctionnaientavec un nombre identique d’ouvriers, tenaitaussi boutique et cabaret.Le produit fini s’appelait “cotonnette” ouencore, d’après certains, “déréye (denrée) àmille points”.

Personne à notre connaissance, ne s’est risquéde comptabiliser le nombre de brouettes quifaisaient la navette entre les villages de la val-lée de la Lasne, chargées à un point tel que leconducteur devait deviner ce qui se passaitdevant lui, et Braine-l’Alleud, remplies àl’aller de produit façonné et ramenant auretour la matière qui devait être travaillée lesjours suivants. Car c’était là le moyen detransport généralement utilisé. Bien entendu,

le véhicule était en bois solide et lourd et onétait encore loin d’avoir découvert le pneu encaoutchouc.

A Ohain, au milieu du siècle dernier, dansl’ancien château Mascart, sur la place du vil-lage, une fabrique de tissus de coton, de cotonet laine, de coton laine et soie, comptant 80métiers, occupait entre 150 et 170 ouvriers (3).

Un peu partout, des commerçants ambulantscirculaient de village en village et présen-taient des toiles qu’ils mesuraient à l’aune, c’est-à-dire à la longueur de l’avant-bras (ducoude aux doigts). Inutile de préciser que,dans ces conditions, la longueur de l’aunevariait d’un marchand à l’autre.

Sans vouloir comparer Couture à Saint-Jacques-de-Compostelle, rappelons quandmême que saint Germain attirait à certainesépoques un grand nombre de croyants quivenaient parfois de très loin.

L’astucieux Pompée ( DAGNEAU) avait bapti-sé son estaminet, proche de l’église, “Café desPélerins”. Avant d’être cabaretier, c’est lui quiréparait les “ navettes” des métiers à tisser.

Une chose qui reste généralement ignorée,c’est que, pendant la première guerre mondia-le, les soldats allemands, en Belgique, récol-taient les tiges d’orties pour la fabrication decordes ou de toiles à sacs. On ne sait pas s’ilsen ont attrapé l’urticaire.—————————————————————(1) Abbé L.JANDRAIN curé de Céroux- “ Jadis etNaguère-Autour et alentour”- ouvrage polycopié.(2) L’artisanat et le négoce du textile furent, pendantlongtemps, l’apanage des PEIGNY. L’abbé JAN-DRAIN cite la famille PEIGNY-PLASMAN comme“contre-maîtres” ou “ raccoleurs” de coupes detoiles. Une des descendantes, Elise PEIGNY, née àMaransart le 17 mai 1879 et restée célibatairecomme son frère Camille, tenait un magasin de tis-sus Place de Sauvagemont.(3) Jules TARLIER et Alphonse WAUTERS -”Géographie et histoire des Communes belges-Canton de Wavre”- 1864.

Un métier à tisser comme il en existait encore il y a peu.

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NOTRE AGENDA20h Réunion du groupe SENTIERS au centre sportif et culturel de de Maransart.ATTENTION ! A partir de janvier 95, les réunions du groupe SENTIERS n’auront plus lieu le premier jeudi dumois. Le comité SENTIERS se réunira au minimum chaque mois et fera rapport à la réunion de Lasne Nature setenant le dernier jeudi.

Journée de GESTION DE LA RESERVE NATURELLE DU RU MILHOUX . Rendez-vous dès 9h30 (et à toutmoment de la journée) au bord de la réserve : carrefour de la rue de l’Abbaye et de la rue à la Croix. Bottes indis-pensables. Potage à midi. Lire article page 4.

A 20 h Centre sportif et culturel de Lasne : Conférence avec projection de photos et exposition didactique sur lesujet: l’APICULTURE DANS LES 5 CONTINENTS par Maurice CLERCQ .

En raison des fêtes de fin d’année, il n’y aura pas de réunion de LasneNature le dernier jeudi de ce mois.

JOURNEE DE GESTION DE LA RESERVE NATURELLE DU RU MILHOUX. Rendez-vous dès 9h30 (et à toutmoment de la journée) au bord de la réserve : carrefour de la rue de l’Abbaye et de la rue à la Croix. Bottes indis-pensables. Potage à midi. Lire article page 4.

Visite des CARRIERES DE JAUCHE. Thème : “LA VIE DES ANIMAUX DANS LA TERRE”sous la conduite de Eddy CLAUDE. Rendez-vous à 14 h à l’église d’Orp le Grand.

20h Réunion mensuelle de LASNE NATURE au Centre sportif et culturel de Maransart.Fin de séance prévue à 22 h (Voir note du 1er décembre concernant le groupe Sentiers).

JOURNEE DE GESTION DE LA RESERVE DU RU MILHOUX. Rendez-vous dès 9h30 (et à tout moment de lajournée) au bord de la réserve : carrefour de la rue de l’Abbaye et de la rue à la Croix. Bottes indispensables.Potage à midi. Lire article page 4.

20h30 Réunion mensuelle de LASNE NATURE au Centre sportif et culturel de Maransart.Fin de séance prévue à 22h.

Promenade de reconnaissance des arbres en hiver. Rendez-vous à 9h30 au parking de l’ancienne gare deMaransart-Aywiers, coin de la route de l’Etat et de la rue de l’Abbaye.

VISITEZ L’EXPOSITION MICRO-MACROau Muséum de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgiquechaussée de Wavre, 260 -1040 Bruxelles UN VOYAGE EXTRAORDINAIRE DANS LE MONDE DES INSECTESavec INSECTES ROBOTISES GEANTSdu mardi au samedi, de 9h30 à 16h45, le dimanche de 9h30 à 18hInformations 24h/24 : 02/627.42.38. Réservation obligatoire pour groupes au02/ 627.42.34

Secrétariat :Didier GELUCK au 633 30 24Trésorerie :Geneviève Van Acker au 633 16 19Groupe Sentiers :Monique DEKKERS au 633 11 28Paul LECHARLIER au 633 15 87Réserve Naturelle du Ru Milhoux :Erik SEVERIN au 653 55 79 après 20 hEau et pollutions :Alain CHARLIER au 633 41 93 après 18 hUrbanisme, Aménagement du territoire :Fernand DEBREYNE au 633 13 50Promenades :Marie Madeleine LECHARLIER au 633 15 87Contacts avec les écoles :Françoise TOBIE au 633 35 03Comité de rédaction :Didier GELUCK au 633 30 24Le Conservateur de la Réserve naturelle est :Eric de MEVIUS au 633.30.29

DECEMBRE '94

JEUDI 1

DIMANCHE 11

MERCREDI 14

JANVIER '95

SAMEDI 14

DIMANCHE 15

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FEVRIER '95

DIMANCHE 12

JEUDI 23

DIMANCHE 26

DECEMBREJANVIERFEVRIER ET MARS '95

Vous pouvez nousatteindre aux numé-ros de téléphone sui-vants:

souhaite à tous ses membres, lecteurs,amis, de bonnes fêtes de fin d'année

et une excellente entrée en 1995