Les échafaudages de service 1....

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1 OBJET : Recommandations générales applicables à tous les types d’échafaudages. Tour Amboise 204, rond-point du Pont-de-Sèvres 92516 BOULOGNE-BILLANCOURT CEDEX Tél. : 01 46 09 26 91 Tél. : 08 25 03 50 50 Fax : 01 46 09 27 40 Fiche de sécurité B2 F 03 02 Les échafaudages de service 1. GÉNÉRALITÉS 1 - ENONCE DES PRINCIPAUX RISQUES - Renversement ou effondrement de l’échafaudage ; - Rupture de plancher; - Perte d’équilibre d’un travailleur : • pendant le montage et le démontage; • en cours d’accès ; • depuis un plancher. - Chute de matériaux et de matériels : • à la réception; • depuis un plancher. - Contact avec une ligne électrique aérienne (du corps ou par l’intermédiaire d’un objet en cours de manutention) : • pendant le montage et le démontage ; • pendant l’utilisation. 2 - TERMINOLOGIE - amarrage : dispositif rigide permettant de lier l’échafaudage aux ancrages; - bracon, jambe de force ou contrefiche : élément disposé obliquement supportant une partie de l’échafaudage en porte-à-faux ; - cadre : composant qui procure un plan horizontal ou verti- cal continu rigide ; - console : élément en porte-à-faux destiné à constituer un plancher de circulation et de travail ; - diagonale : élément disposé obliquement dans les divers plans de l’échafaudage, destiné à assurer le contrevente- ment ; - dispositif d’ancrage : organe (ou agencement d’organes) dont l’installation sur (ou dans) le matériau d’accueil permet de constituer un point d’ancrage ; - échafaudage préfabriqué : échafaudage dans lequel toutes ou certaines dimensions sont déterminées à l’avance par des assemblages fixés en permanence sur les composants. - étrésillon : dispositif d’ancrage composé d’un tube et d’un vérin que l’on bloque dans une baie ; - garde-corps : élément de protection installé en rive pour empêcher la chute depuis le plancher, pouvant éventuelle- ment participer à la stabilité de la structure ; - longeron : moise disposée dans le sens longitudinal de la structure ; - matériau d’accueil : matériau constitutif de l’ouvrage devant lequel est installé l’échafaudage, à l’emplacement prévu pour installer un dispositif d’ancrage ; Edition novembre 2002.

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OBJET : Recommandations générales applicables à tous les types d’échafaudages.

Tour Amboise204, rond-point du Pont-de-Sèvres92516 BOULOGNE-BILLANCOURT CEDEXTél. : 01 46 09 26 91Tél. : 08 25 03 50 50Fax : 01 46 09 27 40

Fiche de sécuritéB2 F 03 02

Les échafaudages de service1. GÉNÉRALITÉS

1 - ENONCE DES PRINCIPAUX RISQUES

- Renversement ou e�ondrement de l’échafaudage ;- Rupture de plancher;- Perte d’équilibre d’un travailleur :• pendant le montage et le démontage;• en cours d’accès ;• depuis un plancher.- Chute de matériaux et de matériels :• à la réception;• depuis un plancher.- Contact avec une ligne électrique aérienne (du corps ou parl’intermédiaire d’un objet en cours de manutention) :• pendant le montage et le démontage ;• pendant l’utilisation.

2 - TERMINOLOGIE

- amarrage : dispositif rigide permettant de lier l’échafaudageaux ancrages; - bracon, jambe de force ou contre�che : élément disposéobliquement supportant une partie de l’échafaudage enporte-à-faux ;

- cadre : composant qui procure un plan horizontal ou verti-cal continu rigide ;- console : élément en porte-à-faux destiné à constituer unplancher de circulation et de travail ;- diagonale : élément disposé obliquement dans les diversplans de l’échafaudage, destiné à assurer le contrevente-ment ;- dispositif d’ancrage : organe (ou agencement d’organes)dont l’installation sur (ou dans) le matériau d’accueil permetde constituer un point d’ancrage ; - échafaudage préfabriqué : échafaudage dans lequel toutesou certaines dimensions sont déterminées à l’avance par desassemblages �xés en permanence sur les composants. - étrésillon : dispositif d’ancrage composé d’un tube et d’unvérin que l’on bloque dans une baie ;- garde-corps : élément de protection installé en rive pourempêcher la chute depuis le plancher, pouvant éventuelle-ment participer à la stabilité de la structure ;- longeron : moise disposée dans le sens longitudinal de lastructure ; - matériau d’accueil : matériau constitutif de l’ouvrage devantlequel est installé l’échafaudage, à l’emplacement prévu pourinstaller un dispositif d’ancrage ;

Edition novembre 2002.

- moise : élément horizontal d’un échafaudage reliantentre eux les montants et les poteaux ;- montant : élément vertical d’un échafaudage ; - nœud : point où concourent au moins deux tubes ;- plancher : surface de circulation et de travail réalisé enbois, métal ou autre matériau.Ils sont de deux types :• traditionnels, en bois équarris, approvisionnés engénéral par l’utilisateur ;• préfabriqués (appelés plateaux), adaptés dimension-nellement à la structure, participant ou non à la stabilitéde l’échafaudage.- plinthe : élément de protection de 0,15 m de hauteur,installé en rive de plancher pour empêcher, en particu-lier, la chute de matériaux, de matériels et d’outillage ;- point d’ancrage : élément architectural ouensemble semi-ponctuel constitué par le matériaud’accueil et le dispositif d’ancrage ;- poteau : montant transmettant les charges aux appuis ;- potence : élément destiné à supporter un dispositif delevage afin d’assurer les manutentions verticales ;- raccord : pièce métallique utilisée pour assembler lestubes entre eux ;- semelle : plaque rigide permettant de répartir la chargesur la surface d’appui ;- semelle réglable : semelle associée à un dispositif deréglage en hauteur qui peut être un vérin à vis ou unensemble télescopique constitué de tubes immobiliséspar une goupille ; - système modulaire : un échafaudage préfabriqué oùles dispositifs de liaison pour les poteaux et montantssont faits de joints préfabriqués à distances égales(modulaire) ; - travée : partie comprise entre 2 rangées consécutivesde poteaux ou de montant ;Une travée peut être de largeur fixe ou variable ; - traverse : moise disposée dans le sens perpendicu-laire au longeron.

3 - CHOIX D’UN ECHAFAUDAGE

Un échafaudage doit être installé lorsqu’un travail ne peutêtre exécuté sans danger à partir d’une échelle ou pard’autres moyens. Il doit être approprié aux travaux àeffectuer, à l’ouvrage sur lequel il va être installé et auxrisques auxquels les travailleurs sont exposés.Lors de l’achat d’un échafaudage, il faut choisir unmatériel de qualité. Pour cela il doit être conforme à lanorme s’il en existe une. Dans tous les cas demander unprocès-verbal des essais effectués sur un échafaudagedu même type. Il faut également s’assurer que la noticedu constructeur est suffisamment détaillée et comporteentre autres : la valeur des charges admissibles parplancher, montant poteau et console, les règles de mon-tage, la surface d’échafaudage par amarrage avec ousans bâchage et l’effort maximal dans les amarrages.Il faut donner la préférence aux échafaudages qui peu-vent être montés ou démontés en assurant la protectiondes opérateurs.Lorsque les éléments sont en acier, ils doivent être pro-tégés contre la corrosion soit par une peinture antirouille,soit ce qui est préférable, par galvanisation au trempé.

4 - REGLES GENERALES DE CONSTRUCTION

4.1 - Montage et démontageAvant d’installer un échafaudage, il faut s’assurer quedurant les travaux le personnel ou un objet qu’il manu-tentionne ne pourra s’approcher d’une ligne électrique àune distance :- inférieure à 3 m si la tension du réseau est inférieure à57 000 V ;- inférieure à 5 m si la tension du réseau est égale ousupérieure à 57 000 V.Dans le cas contraire, il y a lieu de prendre les disposi-tions préconisées dans le dépliant « Travaux à proximité

des lignes électriques aériennes ». Edition O.P.P.B.T.P.n° G1 H O1.Seul un personnel formé à ce travail et âgé de 18 ans aumoins peut monter et démonter un échafaudage. Il doitporter un casque avec jugulaire et, d’une manière géné-rale, utiliser un harnais de sécurité relié à un point d’an-crage par un dispositif antichute à enrouleur ou, dans lecas où celui-ci ne peut être utilisé, par un absorbeurd’énergie à réglage automatique de longe.L’accès aux échafaudages en construction ou en coursde démontage ne doit être autorisé qu’au personnelchargé de ces opérations.Avant de démonter un échafaudage, il faut s’assurer quetous les amarrages sont efficaces.Le démontage doit être effectué dans l’ordre inverse dumontage. C’est ainsi que les contreventements et lesamarrages ne doivent être démontés qu’au fur et àmesure afin d’éviter le renversement ou l’effondrementde l’échafaudage.

4.2 - OssatureLes produits en acier, utilisés pour constituer les élé-ments porteurs des échafaudages (poteaux, montants,poutres soumises à flexion), doivent avoir au moins lescaractéristiques suivantes : - contrainte de rupture : δ r = 360 MPa,- limite élastique : δ e = 235 MPa,- allongement A : � 18 %,et être conformes à l’une des normes suivantes : NF EN1039, indice de classement A 49500, NF EN 10210-1/2,NF EN 10219, indices de classement : A 49502 etA 49540.Toutefois, d’autres produits en acier faisant l’objet denormes et possédant des caractéristiques mécaniquessupérieures peuvent être utilisés sous réserve d’êtresoudables.Si les éléments porteurs sont prévus en alliage d’alu-minium, ils doivent avoir au moins les caractéristiquessuivantes :- limite élastique : δ e � 180 MPa,- allongement : A � 8 %.et être conformes à la norme :NF A 50-701 à 704 : aluminium et alliages d’aluminium -Produits filés et filés étirés d’usage courant - Caractéris-tiques.Les règles de calcul à prendre en compte pour laconstruction des échafaudages sont contenues dans :- D.T.U. P 22-701 : règles de calcul des constructions enacier (dites règles CM 66);- D.T.U. P 22-702 : règles de conception et de calcul descharpentes en alliage d’aluminium (dites règles AL 76);- D.T.U. P 21-701 : règles de calcul et de conception descharpentes en bois (dites règles CB 71).- Règles NV 65 : Neige et vent.Les éléments composant la structure d’un échafaudagedoivent être en matériaux de bonne qualité, maintenusen bon état.S’il est fait usage de bois, ceux-ci doivent être sains etexempts de tout défaut pouvant en compromettre la solidité.Les éléments métalliques doivent être ni déformés, niavoir été redressés, ni être affaiblis par la corrosion.La structure d’un échafaudage ne doit jamais être réali-sée avec des éléments de modèles différents, sauf s’ilsont été conçus pour être compatibles.Quel que soit l’échafaudage sa structure doit reposeret/ou être amarrée sur des parties résistantes et sta-bles, être entretoisée et contreventée afin qu’elle nepuisse pas s’effondrer ni se renverser ou se décrocher.L’entretoisement et le contreventement doivent êtreassurés dans tous les plans.Aucun des éléments qui composent la structure ne doitpouvoir se déplacer par rapport à l’ensemble.

4.3 - PlanchersIl est recommandé que la largeur des planchers ne soitpas inférieure à 0,6 m.

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Ils doivent être antidérapants et installés de préférencehorizontalement.S’ils sont inclinés, la pente ne doit pas excéder 15 %.Lorsque les planchers sont composés de planches,celles-ci doivent avoir au minimum les caractéristiquesdes « planches de maçon », c’est-à-dire :Essence : sapin, épicéa,Provenance : Vosges, Jura...Epaisseur : minimum 40 mm,Largeur : 200 à 220 mm,Masse volumique : 450 à 500 kg/m3,Sciage : pente générale du fil inférieure à 7 %,Accroissements moyens : inférieurs à 3 mm,Diamètre des nœuds : inférieur ou égal à 20 mm,Nature des nœuds : sains, adhérents, non groupés,Distance des nœuds : supérieure à 400 mm,Ferrage aux abouts : indispensable.Il est nécessaire d’éliminer les planches comportant desnœuds ayant les caractéristiques suivantes :- plats ;- doubles ; - non adhérents (de couleur noire pour les résineux) ;- présentant des amorces de fissures.

Le peuplier, le pin maritime, le pin Douglas français nedoivent pas être employés car leurs caractéristiquesmécaniques et leur durabilité ne sont pas convenablespour ce type d’utilisation.S’il est fait usage de bastaings ou de madriers, ceux-cidoivent avoir des caractéristiques analogues auxplanches de maçon.Les planches, bastaings ou madriers doivent être en bonétat. Il faut les éliminer s’ils sont fendus ou s’ils présen-tent des traces d’échauffure.Les planches doivent :- reposer au moins sur trois appuis, sauf si leur longueurn’excède pas 1,5 m (exception faite pour les plates-formes sur tréteaux). Dans ce dernier cas, il y a lieu deles fixer sur les traverses ;

- avoir une portée et une épaisseur en rapport avec lescharges à supporter. Le calcul des planches doit être faiten considérant qu’elles sont en appui simple entre deuxappuis consécutifs ;

- se recouvrir au-dessus d’une traverse sur une lon-gueur d’au moins 10 cm ; - si elles sont mises bout à bout les extrémités doiventreposer sur deux boulins distincts;

- être jointives et couvrir toute la portée des traverses enne laissant subsister qu’un vide de 20 cm maximumentre le plancher et la construction, s’il n’est pas prévude protection pour empêcher la chute.

Les planchers des échafaudages dont l’ossature estconstituée par des cadres métalliques préfabriqués peu-vent ne reposer que sur 2 appuis sous réserve que :- chaque élément qui les compose soit assujetti à l’ossa-ture de l’échafaudage par un dispositif spécialementconçu à cet effet de manière à ne pouvoir ni basculer, nise déplacer ;- leur coefficient d’utilisation (c’est-à-dire le rapport entrela charge de rupture et la charge d’utilisation admissibleindiquée par le constructeur) soit au moins égale à 6 ;- leur charge d’utilisation soit visiblement indiquée surl’échafaudage et sur chaque plancher ;- leur charge de rupture et leur charge d’utilisationadmissible par plancher soient mentionnées sur leregistre de sécurité.

4.4 - Protections périphériques des planchers

Les planchers des échafaudages, quelle que soit la hau-teur à laquelle ils sont situés, doivent être équipés surleurs côtés extérieurs de garde-corps et de plinthes(d’une manière générale sont considérés comme côtésextérieurs ceux situés à plus de 20 cm d’une façade).Ces garde-corps, dont la fonction est d’empêcher lachute d’un travailleur situé sur le plancher, doivent êtrecomposés de 2 lisses placées l’une à 1 m, l’autre à 0,45 mau-dessus du plancher.

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La protection doit être complétée dans tous les cas parune plinthe de 0,15 m de hauteur.Toute protection au moins équivalente peut être instal-lée (panneaux pleins, grillagés avec plinthe, ou avec filetet plinthe).

La lisse supérieure d’un garde-corps doit pouvoir sup-porter au minimum deux forces statiques horizontales de30 daN appliquées perpendiculairement.Les points d’applications de ces forces doivent êtresitués de part et d’autre du milieu de la lisse, à 0,25 m.Une force statique de 30 daN correspond à la pousséequ’exerce un homme en s’appuyant sur la lisse.

4.5 - Accès aux planchersDes moyens d’accès sûrs (échelles, escaliers, ouver-tures dans la construction, etc.) doivent être prévus pourchaque plancher. Ils doivent être protégés sur toute leurhauteur contre les chutes. Les accès ne doivent pas per-mettre la chute des travailleurs qui les empruntent ouœuvrent à proximité.

4.6 - Installation de levageLorsqu’une installation de levage est aménagée sur unéchafaudage ou si seulement des charges doivent y êtredéposées, l’ossature et les planchers de cet échafaudagedoivent être conçus pour supporter les efforts auxquelsils seront soumis lors du levage et de la réception descharges.C’est ainsi qu’il peut être nécessaire, au niveau de l’ins-tallation de levage et des recettes, de renforcerl’ossature et les planchers et d’assurer l’amarrage del’échafaudage pour éviter son renversement, son effon-drement ou sa chute.Une recette doit être équipée de garde-corps d’unehauteur de 1 m et la charge pouvoir être approvisionnéepar-dessus.Si la hauteur du garde-corps doit être plus importante,pour certains travaux tels que ceux de couverture, parexemple, une partie complémentaire doit être mise enplace en dehors des opérations de levage.Si une poulie doit être installée il ne faut pas oublier queson point de fixation doit pouvoir supporter au moins 4fois le poids de la charge à lever, afin de tenir comptedes effets dynamiques.Les poulies de levage manuel doivent être installées aumoins à 2,20 m du plancher pour permettre de lever lebras et saisir la corde sans se faire coincer la main entrecelle-ci et la poulie. Si cette condition ne peut être rem-plie, il faut installer un garde-mains.

4.7 - ExamensAvant mise et remise en service un échafaudage doit êtreexaminé dans toutes ses parties en vue de s’assurer qu’ilest conforme aux prescriptions du Décret du 8 janvier1965. Ces examens doivent être renouvelés toutes lesfois qu’il est nécessaire (notamment à la suite de toutedéfaillance du matériel) et tous les 3 mois pendant toutle temps qu’il reste en place.

Les examens doivent être effectués à la diligence du chefd’établissement par une personne compétente choisiepar lui. Le nom et la qualité de cette personne doiventêtre consignés sur le « registre de sécurité ».

5 - REGLES GENERALES D’UTILISATION

5.1 - Charges d’utilisationLa charge d’utilisation d’un échafaudage est fonction dela résistance de ses planchers, de son ossature, de sessurfaces d’appui et de ses ancrages.Pour le matériel préfabriqué les caractéristiques de chargesont fournies par le constructeur.Les matériaux entreposés pour la construction ne doi-vent pas excéder la charge d’utilisation et être répartisafin de ne pas surcharger l’échafaudage.Les gravois doivent être évacués au fur et à mesure.De plus, il ne faut pas :- courir et sauter ;- jeter ou laisser tomber des objets ;- riper des pièces lourdes.

5.2 - Protections périphériques des planchersLors de l’utilisation d’un échafaudage, les protectionsdoivent toujours être en place. Si pour effectuer un tra-vail il est nécessaire de les enlever, des dispositions sontà prendre pour empêcher la chute (pour une courtedurée un équipement individuel de protection contre leschutes peut convenir). Il ne faut en aucun cas monter surles garde-corps.

5.3 - Installation de levageLa charge, dont la masse est au plus égale à 50 kg, peutne pas être posée directement sur la recette par l’appa-reil de levage. Dans ce cas, elle peut être amenée à l’ai-de d’un long crochet, afin que le préposé n’ait pas à sepencher par-dessus le garde-corps. Pour ce faire, s’il estnécessaire de retirer le garde-corps, le préposé et sonaide doivent utiliser leur équipement individuel de pro-tection contre les chutes.La charge doit être déposée doucement afin de ne pasengendrer une surcharge dynamique importante pourlaquelle la recette n’a pas été conçue.Le levage terminé, si le garde-corps a été enlevé ouréduit en hauteur, la protection doit être reconstituée.

6 - ENTRETIEN

Il est indispensable que le matériel soit entretenurégulièrement, en particulier lorsqu’il rentre en magasin.C’est ainsi qu’il faut :- éliminer les éléments métalliques déformés et non lesredresser ;- vérifier l’état des assemblages, des pièces d’assemblageet de réglage ;- repeindre, s’il y a lieu, les éléments en acier qui ne sontpas galvanisés ;- s’assurer de l’état des bois et éliminer ceux présen-tant des traces d’échauffure ;- porter une attention toute particulière à l’examen desplanchers préfabriqués dont certaines parties ne sontpas directement visibles (planchers caissons, parexemple) ;- traiter les boulons, vérins, articulations... à l’aide d’unproduit agissant comme dégrippant et lubrifiant.

7 - STOCKAGE

Le matériel doit être stocké, isolé du sol, dans un localventilé. L’air doit pouvoir circuler facilement entre les bois,afin qu’ils puissent sécher. Il est en particulier souhaitablede séparer chaque lit de planches par des tasseaux.

8 - REGLEMENTATION

Décret du 8 janvier 1965 articles 2, 3, 4, 22, 106 à 117,122, 128, 134 à 139.

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