Les Derniers Géants - Théâtre Massalia

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Les Derniers Géants de François Place Théâtre Am Stram Gram mise en scène Nino D'Introna Théâtre tout public à partir de 9 ans Du 10 au 13 avril 2006 Dossier pédagogique Théâtre Massalia - La Friche la Belle de Mai - 41 rue Jobin - 13003 Marseille Tél. : 04 95 04 95 70 Fax : 04 95 04 95 67 www.theatremassalia.com e-mail : [email protected]

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Les Derniers Géantsde François Place

Théâtre Am Stram Grammise en scène

Nino D'Introna

Théâtre tout public à partir de 9 ans

Du 10 au 13 avril 2006

Dossier pédagogique

Théâtre Massalia - La Friche la Belle de Mai - 41 rue Jobin - 13003 MarseilleTél. : 04 95 04 95 70 Fax : 04 95 04 95 67www.theatremassalia.com e-mail : [email protected]

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Les Derniers Géants est accessible au public à partir de 9 ans en tout publicpour les écoles à partir du CM2 en séance scolaire

Durée: 1h

Du 10 au 13 avril avril 2007Représentation tout publicmardi 10 avril à 20hmercredi 11 avril à 15h

Représentation scolairejeudi 12 avrill à 10h et 14h30vendredi 13 avril à 14h30

Après les représentations scolaires, une rencontre peut-être organi-sée avec la comagnie sur votre demande à l’avance.

Lieu de représentationSalle de la CartonnerieLa Friche Belle de Mai41 rue Jobin 13003 Marseille

Entré véhicule conseillée: 12 rue François Simon

Pour tout renseignement conernant les écoles primairescontacter Nathalie Dalmasso au 04 95 04 95 [email protected]

Pour tout renseignement concernant les collègescontacter Isabelle Richomme au 04 95 04 95 [email protected]

Dans le cadre d’un partenariat avec le Master 1 de médiation culturelle de l’Université de Provence, trois étudiants travaillent surune action de médiation autour du spectacle avec des classes decollèges.Vous pouvez contacter l’équipe des relations publiques pour plusd’informations sur ce projet au 04 95 04 95 68

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Les derniers géantsde François Place

“Mais j'étais entré dans ce monde comme un gosse dans un gre-nier, et j'ai gardé ce goût et cet émerveillement pour la géographieen chambre. De cela, je ne me sens pas quitte, et ma musette débor-de encore de vagabondages entre récits et gravures. Je suis fascinépar l'Empire des Cartes et pense avec envie aux dessinateurs qui s'ef-forçaient de donner un visage à la terre quand elle avait encore uneface cachée et des pans de ciel étoilé inconnus. Tous ces errements,ces divagations, ces fleuves déplacés, ces îles perdues ou retrouvées,ces continents inventés: un puzzle immense reconstitué par desaveugles!”

François Place, lettre, janvier 1993.

François Place L'auteur-illustrateur des Derniers Géants est né en 1957 à Ezanville(France). Il fait ses études à l'école Estienne, en expression visuelle,et débute en illustration pour l'audiovisuel avant de devenir illustra-teur de livres pour enfants.En 1992, il s'affirme comme auteur également avec Les derniersgéants , qui paraît aux Editions Casterman.

Les derniers géants a reçu de nombreuses distinctions, notammentLe Grand Prix du livre de jeunesse de la Société des gens de lettres,Paris 1992, Le Totem du meilleur album 1992 au Salon du Livre dejeunesse de Montreuil, le Prix Lire au Collège 1993...

L’équipe du spectacleInterprété par Dominique CattonMise en scène Nino D'IntronaScénographie Dominique CattonLumière Andrea AbbatangeloCostume Marie Ange SoresinaUnivers sonore Jean Faravel

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François Place, illustrateur, ou comment s’invente un livre:

“Où et comment naît dans la tête ce qu'on invente? Si on cherche cela pour soi, c'est pour n'avoir pas soi-même rompuavec le vieux rêve, le monde des secrets. Des livres, des images etdes contes à voix haute autrefois nous ont transportés, et cessait la

frontière entre le monde imaginaire, celui qui se forme dans la têteet éblouit les yeux par l'arrière, et le monde devant nous, celui desaffections et des lumières, des objets et du temps. (...) Et dans cegrenier que chacun on laisse s'accumuler sous la boîte d'os du crâne,quelques-uns de ces livres, quelques-unes de ces images restent àjamais comme des guides.(...) François Place, qui n'avait pas la merdans son paysage d'enfance, a choisi l'eau et les bateaux. Un vieilexemplaire épais, l'édition originale, où retrouver au toucher dupapier, à la typographie même, ce qui avait d'abord été le supportmatériel du rêve: Moby Dick. (...) Au début de Moby Dick, dans l'au-berge délabrée, le narrateur découvre le “bras complètement tatoué”de Queequeg: “ces parties de lui-même étaient quadrillées desmêmes carreaux sombres que son visage, son dos aussi” (...)

On est au nord de Paris, à une petite heure de train. Derrière, la forêtcommence. C'est plutôt quand je marche dans la forêt que j'ai desidées, Les phrases je les écris en marchant, je rentre et je les reco-pie. (...) Dans la drôle de maison de François Place, la baignoire estau dernier étage, en plein milieu d'une pièce qui apparemment sertaussi à entasser les bouquins: du provisoire, qu'on laisse comme çaparce qu'on vit peut-être dans un autre rêve. (...)

François Place dessine depuis qu'il est tout petit. La preuve, il a toutgardé. Des carnets avec des rêves d'enfants comme n'importe quelautre. Des voitures aussi, et une journée aux Saintes-Maries-de laMer. Quand cela mûrit, il commence ses séries de batailles. Et déjàces tout petits cavaliers ébauchés à l'arrière-fond, minuscules et pré-cis (je ne suis jamais monté à cheval, je ne saurais pas comment ontient dessus), et les navires de tous les temps (moi j'allais en vacan-ces en Corrèze).

Il n'y a donc pas de mystère? Pas plus que la fidélité à l'enfance, latechnique ne l'explique. Ce n'est pas d'être grand technicien quicompte, plutôt de raconter des histoires. Qu'un arbre, une pierreracontent tous une histoire. Si un bonhomme a ce costume: où il apu l'acheter, pourquoi le col est limé. (...)

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Rouvrons Robinson, il est dans le grenier de tout un chacun. DanielDefoe a cinquante-neuf ans en 1719, et Robinson est son premierlivre. Mais le récit maritime n'en est pas un: Robinson est un ter-rien. Sa grande aventure de mer, c'est la récupération de ce qu'ilpeut après le naufrage. Et ce qu'il construit, sur l'île vierge, commeune nouvelle Angleterre avec ses plus vieux rites. C'est cela qui fas-cine, le sentiment d'inventer, sur l'île très loin, un intérieur parfait,celui qui protège, comme le monde réel où nous sommes ne permet-trait pas de le faire. La nature est là, mais pour le satisfaire, lui,Robinson, comme Vendredi viendra pour le servir. Les derniers géantsseront de cette filiation: après le massacre de ses porteurs, il ne resteà Sir Archibald que “la montre et la boussole, les carnets, du sucre,du thé, des biscuits et un pot de cette marmelade que confectionnaitsi bien ma chère Amélia”.

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Le 7 juin 1996, pendant le Forum du Livre Jeunesse, desélèves de deux écoles de Grenoble ont interviewé FrançoisPlace, l'auteur"Des derniers géants":

Depuis qu'il est petit, il dessine et il a envie de dessiner pour les liv-res. Il a commencé à écrire beaucoup plus tard; son métier c'estdessinateur. Il a un carnet où il met tous ses dessins.

Auteur ou illustrateur ? On écrit avec des images dans la tête et les dessins racontent unehistoire, alors pour François Place il n'y a pas tant de différencesentre auteur et illustrateur. Le premier livre qu'il a illustré c'est "Lesdeux nigauds" de La comtesse de Ségur dans La Bibliothèque rose,en 1983, il avait 25 ans.

Voyage-t-il beaucoup ? Il n'a pas fait beaucoup de voyages, mais il a énormément voyagédans les livres, et il aime ça. Ses livres préférés sont plutôt ceux desautres, ceux qui le font voyager justement.

Comment a-t-il fait "Les derniers géants" ? Au début, il n'avait fait que les dessins: petit à petit il les a mis sousforme de bandes dessinées mais toujours sans texte.Ensuite il les a mis dans un cahier toujours sur la page de droite, enlaissant la page de gauche vide.Au bout de 2 ans il s'est décidé à écri-re une histoire et l'a proposée à un éditeur (Casterman) qui l'a accep-tée."Les derniers géants", c'est le premier livre qu'il écrit où il racon-te une histoire; il n'avait écrit que des documentaires auparavant.

Et les tatouages ? François Place pense que la peau c'est comme un sac dans lequel ona rangé les os, les intestins, etc... et qu'il y a un dedans et un dehors:les choses très violentes qu'on ressent au dedans s'inscrivent audehors (chair de poule, frissons, rougeurs...) Chez les personnes âgées, les rides font comme des dessins sur lapeau.La peau a une mémoire, on ne peut pas mentir. Les géants de François Place ont des tatouages: c'est leur mémoire.

Et la suite ? Il n'y aura pas de suite aux derniers géants, ni "Les derniers géants,le retour", ni "Le premier des nains", ni Archibald et Amélia"... Parcontre, il prépare un nouveau livre: ce sera un atlas imaginaire avecdes histoires qui se passent dans 26 pays imaginaires, 26 comme lenombre des lettres de l'alphabet.

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1ère partie : l'expéditionUn jour, sur les docks de Londres, Sir Archibald Léopold Ruthmoreacquiert une curieuse dent, de taille impressionnante. Une dent degéant, lui dit-on. Bientôt il en a la certitude: ces fameux géantsexistent bel et bien. Sans hésiter, il part à leur recherche etembarque sur un vaisseau en partance pour l'Inde; débarqué enBirmanie, il remonte le Salouen, puis le fleuve Noir... La traverséede la jungle tourne au calvaire, et l'humour très “british” d'Archibaldest mis à mal lorsque tous les hommes de son expédition périssentau cours d'une embuscade; les terribles Wa, coupeurs de têtes,disparus, il se retrouve seul pour affronter la suite du voyage. Avecpour fidèles compagnons le froid, la faim et la fatigue, il traverse unemontagne pour aboutir, enfin dans une vallée déserte, parsemée d'é-tranges blocs rocheux... des crânes de pierre géants!

2ème partie: le Pays des GéantsAprès l'exploration du cimetière des Géants, totalement épuisé, SirArchibald voit des piliers de pierre s'approcher de lui: il perd connais-sance! Quand il reprend ses esprits, il comprend qu'il touche enfin aubut: les Géants à voix de sirène sont réels, et l'accueillent avec bien-veillance. En bon scientifique, il entreprend l'étude de leur langue,infiniment musicale, et de leurs tatouages: les Géants sont en effetenluminés de la tête aux pieds de gravures évoquant la nature, lavoûte céleste, tout ce qui traverse leur existence. Dix mois durant, ilécrit et dessine dans ses carnets toutes ses observations.

3ème partie : le retour en AngleterreSir Archibald a le mal du pays... Les larmes aux yeux, les Géants lemettent sur la route d'une caravane humaine, voyageant à travers lessteppes. Il traverse la Sibérie, gagne Moscou puis Saint-Pétersbourget prend le premier vaisseau en partance pour l'Angleterre. Sa chèremaison à peine retrouvée, il se met au travail; il écrit (et dessine) uneoeuvre colossale se rapportant d'abord aux peuples gigantesques deslégendes, puis décrivant la tribu qu'il a découverte.Dès sa parution, l'oeuvre connaît un succès considérable, au parfumde scandale: huées, applaudissements, bagarres et chahuts, jusqu'enAmérique! Mais Sir Archibald triomphe, il obtient suffisamment d'ap-puis et d'argent pour monter une seconde expédition.

4ème partie : le deuxième voyageA Martaban, en Birmanie, une grande fête attend notre héros. Hélas,aux honneurs succède une surprise tragique: ses doux amis lesGéants ont tous été massacrés; au nom de la science et du commer-ce... Pourquoi donc avait-il révélé le secret de leur existence? NeufGéants rêveurs d'étoiles et un petit homme aveuglé par son désir degloire, c'était toute leur histoire.

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Les explorateurs furent les premiers reporters de l'histoire:Hérodote, Marco Polo, Livingstone, Darwin et bien d'autres se ris-quèrent au coeur des déserts, de la jungle ou de la banquise. L'extrait ci-dessous nous montre combien François Place fait partiede cette famille d'écrivains...

“Devant nous se dressait toujours, sous la forêt lugubre et stérile,la jungle qui nous empêchait de marcher, avec sa vase, profonded'une coudée, son sol aussi glissant que du verglas pour les pieds nusdes porteurs, le lit de ses ruisseaux jonchés de coquilles coupantes,ses cours d'eau remplis de branchages, le brouillard glacial et la pluie,sans compter le fracas des orages, les nuits sans sommeil et biend'autres fléaux...”

Henry Morton Stanley (reporter new-yorkais, qui devient explorateur en 1871)

L'Île de Pâques et ses mystérieuses statues géantes a suscité lacuriosité de tous les explorateurs du Pacifique Sud au cours desXVIIIe et XIXe siècles. En 1872, Pierre Loti, alors aspirant de mari-ne au bord de la frégate la “Flore”, écrit sur ses cahiers:

“Il y a une heure et demie environ que nous avons repris notre routedepuis la halte de Vaïhou, lorsque nous commençons de distinguer,debout au versant de cette montagne, de grands personnages quiprojettent sur l'herbe triste des ombres démesurées. Ils sont plantéssans ordre et regardent de notre côté comme pour savoir qui arrive,bien que nous apercevions aussi quelques longs profils à nez pointutournés vers ailleurs (...). Ils n'ont pas de corps, ils ne sont que destêtes colossales, sortant de terre au bout de longs cous et se dres-sant comme pour sonder ces lointains toujours immobiles et vides.De quelle race humaine représentent-ils le type, avec leur nez à poin-te relevée et leurs lèvres minces qui s'avancent en une moue dedédain ou de moquerie? Point d'yeux, rien que des cavités profondessous le front, sous l'arcade sourcilière qui est vaste et noble - etcependant ils ont l'air de regarder et de penser.”

Pierre Loti, L'Île de Pâques

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“D'où venaient alors ces gravures qui couraient de la plante de leurs pieds jusqu'au sommet de leurs crânes?..”

Île de PâquesImportance de la parure, du tatouage

L'ethnologue français Alfred Métraux recueillit ces informations sur lavie traditionnelle des Pascuans - les habitants de l'Île de Pâques - aucours d'une expédition (juillet 1934 - janvier 1935) menée en com-pagnie de l'archéologue belge Henri Lavachery.

“Les hommes n'avaient pour tout vêtement qu'une large ceinture enécorce battue dont une extrémité passée entre les jambes retombaitsur le bas-ventre. Pour se défendre du froid ou simplement par soucid'élégance, ils jetaient sur leurs épaules une cape rectangulaire tein-te avec de la poudre de Curcuma. Les femmes portaient une ceintu-re semblable et parfois une courte jupe. Elles aimaient aussi s'enve-lopper dans une cape en écorce.

Le souci de l'apparence trouvait à s'exprimer (...) dans le tatouagequi faisait du corps de certains hommes une véritable oeuvre d'art.(...) Le style de ce tatouage se caractérise par l'importance accordéeaux surfaces pleines de forme géométrique qui s'étendent sur le visa-ge et d'autres régions du corps. Une autre de ses particularités estl'usage fréquent de motifs réalistes, représentant des oiseaux, desplantes ou des instruments. L'indigène dont Stolpe releva le tatoua-ge, portait sur un bras la scène de l'enlèvement de la statue d'Orongopar les marins du Topaze. Des lignes perpendiculaires et serréestatouées sur les cuisses et les jambes donnaient à beaucoup d'indi-gènes l'apparence de porter des bas ou des hauts-de-chausse.

Ces oeuvres d'art étaient produites par des experts. (...) L'opérationétait lente et s'effectuait à intervalles de plusieurs années. Pour quele tatouage fut parfait à l'âge adulte, on devait le commencer debonne heure, généralement à huit ans. Les “experts en tatouage”avaient pour instruments un petit rateau en os qu'ils tapotaient avecun maillet pour l'enfoncer dans l'épiderme. La substance coloranteétait du charbon fait avec des tiges de ti, auquel on mêlait du suc depoporo. Ces séances étaient douloureuses et certains enfants étaientincapables de les supporter (...).

Les effets du tatouage étaient rehaussés par des peintures corporel-les pour lesquelles on utilisait des terres rouges, blanches et grises etsurtout de la poudre extraite du Curcuma.”

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Des grands beaux livres d'aventures qui l'ont fait rêver enfant,François Place a gardé une langue riche, de facture classique; pourdes enfants non-initiés à ce type de lecture, les difficultés de voca-bulaire portent surtout sur le lexique de la navigation et du voyage.

Nous invitons donc les enfants à rechercher le sens des mots quisuivent:

appareiller, relâcher, charger une cargaisonmettre la toile dessusl'étrave du bateaule vaisseau, un frêle esquifle batelier, les rameurs, le capitaine, le second, .le marin, le matelotun harponneurmontre, boussole, sextant, lunette astronomique

les docks: mot anglais pour définir un bassin entouré de quais pourle chargement et le déchargement des navires.

jonque: voilier d'Extrême-Orient dont les voiles sont cousues sur denombreuses lattes en bambou

d'Inde en Inde :Les Indes orientales, en Asie, comprennent toutes lesterres faisant du commerce avec l'Europe: Inde, Ceylan, Chine,Moluques, etc.

Les Indes occidentales sont en Amérique: Caraïbes,Brésil, Mexique,Pérou, etc.

Pour le reste, nous comptons sur la puissance évocatrice des motspour faire sens.

Par exemple: “la jungle nous submergea de ses miasmes fétides, saturés d'odeurslourdes d'humus et de moisi.”

Qu'est-ce que cela évoque pour vous (sonorités, odeurs, consistan-ce de l'air) ?

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Il est l'auteur-illustrateur de:

Le Livre des Navigateurs, 1988, Le Livre des Explorateurs, 1989, Le Livre des Marchands, 1990, Découverte Cadet, GallimardLes Derniers Géants, album, Casterman, 1992. *

ATLAS DES GEOGRAPHIES D'ORBE:Du pays des Amazones aux îles Indigo (1996)Du pays de Jade à l'île Quinookta (1998)De la Rivière Rouge au pays des Zizotls (2000), albums Casterman-GallimardLe vieux fou de dessin, Gallimard jeunesse, 1997.

Il est l'auteur de:

Le Camion fantôme, illustré par Christophe Besse, Hachette, L'ombre du chasseur, illustré par Philippe Poirier, “Petits contes de sagesse”, Albin Michel, 1997.

Il est l'illustrateur de:

Les deux Nigauds, 1983 - Les Malheurs de Sophie, 1983Quel amour d'enfant, 1983 - Jean qui grogne et Jean qui rit, 1983 - Les Nouveaux Contes de fées, 1984 et Les Bons Enfants, 1985, de la Comtesse de Ségur, “Bibliothèque Rose”,Hachette,

Katizi la petite tsigane, 1984 - Katizi dans le nid de vipères, 1985 - Katizi a une amie, 1985 - Katizi rit et pleure, 1986 et La fugue de Katizi, 1987, de Katarina Taïkon, Bibliothèque Rose, Hachette,

Kiki la casse, 1986 - Les Diamants de Lizzy Jones, 1987 et Micmac à la casse,1988, de Henriette Bichonnier, Livre de Poche Jeunesse, Hachette,

Panique à Plexipolis , 1987, de Roselyn Morel , Livre de PocheJeunesse, Hachette,

Le livre de la découverte du monde, 1986 et Le livre des conquérants, 1987, de Bernard Planche, Découverte Cadet, Gallimard,

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Les Derniers Géants au Théâtre Massalia du 10 au 13 avril 2007