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Les couvertures en«tôle à haguettes»

MAÎTRED'OEUVRE

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>- =2~· VILLE DE r b~ que ec

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Table des matièresIf--------Historique 3

Terminologie 4

Recommandations générales 5

L'inspection 7

L'entretien 9

La réparation 10

La réfection 12

Historique

/620 1690

Chronologied'utilisation desprincipaux matériaux decouverture. (Tirée deMichel Dufresne, Lesrevêtementstraditionnels et laquestion des enduits,Continuité n' 19.printemps 1983 .)

On utilisait habituellement le fer-blancpour lescouvertureslesplusanciennes. Après1850, cematériau fut remplacé parla tôlegalva­nisée et. sur les bâtiments prestigieux, par lecuivre. La« tôle à baguettes . est devenue trèspopulaireaprès 1860 en raison d'importantesaméliorations apportées par l'invention de la« baguette à couvre-joint . qui. sans soudure,assurait une meilleure étanchéité et permettaitune pose plus rapide.

À la même époque, soit entre 1870 et1900, la tôle pincée ou à jointsdebout aconnuégalement unegrande vogueen milieu urbain.Cette technique s'apparenteà cellede la- tôleà baguettes •. On la reconnaît par son jointdressé qui ne nécessite pas de baguettesà lajonction longitudinaledestôles. De nos jours,de nouveaux matériaux sont disponiblescomme les tôles d'acier inoxydable, d'acierémailléou d'aluminium pré-peint. Il existe aussiplusieursproduits industrielsqui imitent le pa­tron de la « tôle à baguettes'. Cependant. cesassemblages atteignent·rarement la qualité es­thétique et ledegré d'efficacité de la techniqueoriginale.

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asphalte et goudronL..-_--U-L.LLoUJ.."-f

rc'/eà motifsembossés~

t61e abaguettes C=V~.LL.<m,,-,,--__

1760

-t:a « tôleà baguettes.estuntype decouverture métallique qui fut courammentuti­lisé au Xlxe siècle. On la retrouve fréquem­mentdans lesquartiers anciens de Québec oùelle a servi à couvrir tout aussi bien les bâti­ments importants que les simples maisons. Sices toituressonttoujoursenbon état.c'estengrande partie grâce à la durabilité de la « tôleà baguettes ' .

Cette technique trèsancienneaurait étéimportéed'Europevers 1800.Elle doit son nomaux baguettes de bois sur lesquelles sont as­semblés les joints des feuilles de métal. Deformes variables selon les époques et les ré­gions, ces tasseaux de bois sontdisposésper­pendiculairement audébord du toit et leur es­pacement dépend de la largeur destôles utili­sées. Ainsi. le patron varie selon la forme destoits.

vestigesarchéologiques

MOmentstémoins notés

manifestationmsximste

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t61e J la canadienne~/$~

ardoise~

plancheJd&/in~ 1

bardeau [ =]WM!H#$$$/$#/////I1l=:JPlanc~~o~vr:io~t ~ _- JW$!$I1I1//////JA 1

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1620 1690

II)

l ï 60 /810 1900tôle -à baguettes

TerminologieIf---~-

-0 «tôle à baguettes>se pose sur lestoits dont la pente est d'au moins quinzedegrés.Onla retrouvegénéralement surlestoi­tures à deux versants, les toitures en pavillonet sur les toitures mansardées où elle est sou­vent utilisée avec la « tôle à la canadienne>oula tôle pincée.

a) Faîteb] Versantc) Arêtier

dl " Tôle à baguettes »e) Clochetonf) Noueg) Terrassonh) Brisis

il Tourelleil Gouttiêre

k ] Tuyau de descente1) Corn iche ou avant-toit

m) Joue de lucarnen) Lucarne0) Égout

Toiture à deux versants

Toiture mansardée

k

Toiture en pavillon..

Recommandations générales

-0 plupart desmaisonsurbaines tradition­nellesdoivent leur valeur au caractèrearchitec­turai qu'elles possèdent et qui témoigne del'époque dont elles sont issues ou pendantlaquelle elles ont évolué. Elles doivent éga­Iement leur valeur au fait qu'elles forment unensemble de grand intérêt. Pour affirmer cecaractère et préserver l'authenticité de notrearchitecture urbaine, il importe deconserver lestoitures et les couvertures traditionnelles.

La nature des interventions

Toutes les interventionsdoivent viser àmaintenir et àaffirmer lecaractère du bâtiment.Lorsque le patronet lesmatériaux anciens oud'origine ne peuvent être conservés, ceux-cidevront être remplacés par des agencementsidentiques ou desmatériauxsemblables. Sil'in­tégrité esthétique du bâtimenta déjàété com­promise par "usage de matériaux et de motifsincompatiblesavec son caractère traditionnel.on nedoit pas hésiter à redonner au bâtimentun aspect plus conforme afin de le réintégrerdans l'ensemble dont il fait partie.

Les composantes secondairesde la toiture

Lescomposantessecondairesde la toi­ture, qu'elles soientfonctionnelles ou décora­tives, contribuent particulièrement à la qualitéarchitecturale de la couverture. Leurconserva­tion est prioritaire et, lorsqu'on doit les rem­placer, il fautfaire preuve d'unegrande sensibi­lité envers leur style, leurs proportionset leurapparence. Lesaméliorationstechniquestellesquel'isolation thermique, leschangementsap­portés à la structure ou l'ajout de nouvelleslucarnesne devraient jamaisêtrefaitesaudétri­ment de l'aspect esthétique de la couvertureou de ses composantes.

Il est Important deconserver les élémentsdécoratifs d'une toiture,

Le choix des couleursIl est préférable d'éviter les couleurs

criardes qui ne s'harmonisent pas avec les toi­tures environnantes. Demême faut-il s'abstenirde recouvrir degoudronou d'asphalte une cou­verturemétallique, car les dommages seraientirréversibles. Anciennement. lestoitures métal­liques possédaient leur couleurpropre, proba­blement indépendante de celles du reste del'édifice. Onn'a qu'à penser aurouge despre­mières peintures antirouille (XIxe siècle) et à lacouleur « aluminium> si répandue encore au­jourd'hui. ou, à la couleur naturelle desmaté­riaux anciens à l'état neuf (le blanc-gris plusou moins brillant du fer blanc ou de la tôleplombée, le grisplusmarquédu ferblancterniou de la tôle galvanisée, le brun du cuivre) ouoxydés (le vert du cuivre stabilisé) . Deplus, ilfaut savoir que les couleurs sombres contri­buent sensiblement à augmenter la dilatationdesmétaux utilisés et peuvent doncinfluencerleur durabilité.

La main-d'oeuvreL'entretien, la réparation et le remplace­

ment des couvertures métalliques tradition­nellesdoiventêtreeffectués pardescouvreurset des ferblantiers spécialisés. Plusieurs entre­prises possèdent les connaissances, l'équipe­ment et l'habile main-d'oeuvre quenécessitentde tels travaux. Avant de signerun contrat. ilest important d'obtenir au moins trois estima­tions. Le plus bas prix ne devrait pas être leseul critère de sélection. Il est bon de tenircompte de la fiabilité de l'entreprise, de sonexpérience et des garanties qu'elle offre. Lesmeilleures références viennent souvent desanciensclients ou des spécialistes indépendantsdu domaine de la construction.

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L'inspection

{jlJien que les toitures en pentesoient sou­vent d'accès difficile, on doit faire uneinspec­tion saisonnière de la couverture et de sescomposantes secondaires. C'est la premièremesure à prendre pour prévenir ladétériorationexcessive qui pourrait entraîner desproblèmesd'étanchéité et. parconséquent. desdépensesimportantes.

L'examen visuel

On peut faire uneévaluation préliminaireassez précise à l'aide de jumelles ou à partirdes fenêtres des lucarnes. Les versants exposésaux intempérieset au soleil ardent (côté sud)sedétériorent engénéral plus rapidement. Ondoit chercherlessymptômesd'un vieillissementprématuré des matériaux, de détérioration dueà la glace, lespièces manquantesou détachées,etc. L'inspection de lacouverture doit êtrecom­plétée parunexamen attentif descombles afind'y déceler des problèmes susceptibles d'affec­ter la structure comme destraces d'infiltrationou des signes demoisissure dueà unemauvaiseventilation, etc.

Sur la toiture

Lepropriétaire doit veiller à faire inspec­ter sa couverturepar une entreprise spécialiséetouslescinqans. Cette vérification permetgé­néralement d'apporter des corrections à desproblèmes qui. autrement. pourraientprendredes proportions considérables.

..

Des tôles soulevées ou la présence de roul/le sontdes signes de faiblesse du revêtement de la toiture.

Les réparations importantes

Si des réparationsimportantessontenvi­sagées, il estrecommandé defaire effectuer uneinspection techniqueapprofondie par desspé­cialistes (un architecte travaillant en restaura­tion, un inspecteuren toitureou un laboratoirespécialisé en ce domaine). Toute évaluationsérieuse tiendra compte non seulement de lapartie externe de la couverture, mais aussi dela structure et du pontage. Ainsi. il importe deconsulter des spécialistes indépendants avantde remplaceren partie ou en totalité unecou­verture de « tôle à baguettes >. Leurexpertisepermet souvent de réaliser des économies àlongterme etaideà conserver l'int égrit évisuellede la couverture.

Élémentsal Couverture

bl Éléments de couverture1. Solins

2. Gouttières. descentespluviales et drains

3. Éléments de saillie(lucarnes. lanterneauxcheminées. évents. etc)

4. Soffites

c) Combles

Tableau 1L'inspection

Symptômes• Taches de rouille dues à l'usure de la

couche de protection• Joints défectueux. fissures• Pièces détachées ou manquantes• Endroits déjà réparés• Perforations• Taches de rouille dues à l'action galva­

nique de matériaux incompatibles misen contact

• Rouille• Étanchéité des joints• Pièces détachées. brisées. relevées.

fissurées ou réparées.• Corrosion galvanique

• Déformations causées par la neige etla glace

• Rouille et fissures• Détérioration des joints et des attaches• Écoulement déficient : obstruction

par des débris• Solins défectueux• Détérioration des joints

• Écaillement de la peinture dû à unemauvaise ventilation

• Pourriture

• Taches ou cernes dus à l'humidité• Traces d'infiltration• Traces de pourriture

L'entretien

-??'entretienrégulier reste le meilleurmoyen deconserver la couvertureet lesystèmed'évacuation deseaux. Il permet à lacouverturede maintenir sa belle apparenceet assure auxmatériaux une résistancenormale tout en pro­longeant leur fonction d'étanchéité.

Faità noter, la détérioration des maté­riaux de couverture peut être liée à d'autrescauses moins évidentesmais tout aussi gravestelles une structure déficiente, une mauvaiseisolation ou une ventilation inadéquate descombles.Il importe d'abord de trouver l'originedes problèmes avant d'adopter des mesuresd'entretien ou de remplacement. sinon cesdernières pourraient s'avérer inutiles.

Tableau 2L'entretien

Travaux Fréquence Endroits Technlquesd'entretien et produits

• Nettoyage Chaque année al Gouttières et Eautuyaux dedescente

bl Aluminium Eau et savon douxpré-peint

• Consolidation Chaque année alGouttières Remplacement desdes fixations blÉléments décoratifs attaches brisées par

denouvelles attachesfaites d'un métal com-patibleavec celui dela couverture

• Peinture Tous les 5 ans alRevétement d'acier Peinture antirouillegalvanisé

bl Gouttières

~

La réparationIr-------[fertaines réparations peuvent pro­

longer la duréede la couverture encorrigeantles problèmes d'infiltration dus à desfissures,à des perforations localisées ou à des solinsdéfectueux.

La réparation des fissures

Les fissures causées par la rouille peu­vent être temporairement réparées avec duciment à toiture. D'autres produits de scellage,comme le silicone et les résines époxydes, sontplus résistants et peuvent durer une dizained'années s'ils sont appliqués sur une surfacepropre. Dans le cas de perforations impor­tantes, on applique ces produits suruncanevasde fibre de verre.

La fixation des pièces soulevées

Une pièce soulevée par la glace ou àcause de la rupture des attaches peut êtrecon­solidée à l'aide de vis à collet de néoprèneposées sur sa partie apparente. Si la majoritédestôlesont tendance à se soulever, il faudraenvisagerle remplacement de la couverture àcourt terme.

On peut fixer une tôlesoulevée avec une vis àcollet de néoprène.

Le rapiéçage des perforations

Lorsqu'il y a une perforation importante,il est préférable de souderunepiècede recou­vrement tirée d'une tôle identique à celle dela couverture. Cette pièce doit excéder d'aumoins 5 cm (2 po.) le pourtour de la partie en­dommagée qu'on aura, au préalable, nettoyéede tous résidus de peinture, de rouille et depoussière. Pourassurer une soudure durable,les deux surfaces de métal doivent être misesà nu ou décapées. Le travail de rapiéçage de­mande certaines précautions et exige l'habiletéd'une personne expérimentée.

lTethnique de rapléÇQgeAl Nettoller la surfaceB) Pratiquer une fente au-dessus de la perforationCl Insérer et rabattre la nouvelle pièceD) Souder tout le périmètre de la pièce

A

Tableau 3Origine des problèmes et aperçu des corrections

Défauts Origines Corrections

B• Écaillage de • Oxydation de la • Grattage, nettoyage,

la peinture couche protectrice préparation de la(zinc, étain, alumine) surface (sablage ou

• Formation de rouille ponçage) et peinture• Pollution acide

• Taches de rouille • Absence de peinture • Mêmes que ci-dessus• Oxydation de la

couche protectrice• Corrosion galvanique • Insertion d'une

membrane pour s é-parer les matériauxincompatibles

• Solin délogé de • Mauvais ancrage • Calfaterla maçonnerie • Mortier effrité par • Reprendre le joint

C le gel de mortier

• Tôlesou • Mauvaise conception • Scellant plastiquejoints des joints dassern- (mesure temporaire);fissurés blage (trop rigides) remplacement (partiel

ou total) du matériaude recouvrement

• Soulèvement • Déficience des • Fixation à l'aide de visattaches (rouille, rup- à collet de néoprèneture, etc) • Réparation ou rem-

• Action de la glace placement des attaches• Perforations • Déneigement ou • Réparations par rapi é-

déglaçage des avant- çage ou réfectiontoits à l'aide d'une partielle

D hache au lieu d'unemasse en bois

• Perforations duesàdes clous ressortis

..

La réfection1:-------0décision de remplacer entout ou

en partie la couverture d'un bâtiment revientau propriétaire. Lorsque la couverture est entrèsmauvaisétat et que lesréparations néces­saires sonttrop nombreuseset trop coûteuses,il est préférable de la remplacer. Le propriétairedevrait éviter de s'engager auprès d'un cou­vreur s'il n'a pas, au préalable, étudié sérieu­sement les implicationsde sa décision, 1\ n'estpas rare de voir des solutions inconsidéréesruiner la valeur architecturale des bâtimentsanciens, diminuant ainsi la qualité des en­sembles urbains.

L'envergure des travaux

Lorsqu'on remplace une couverture, ilest fréquent de remplacer également d'autrescomposantes telles lesélémentsde captage deseaux(gouttières, tuyaux de descente, etc.). lesélémentsdécoratifsd'avant-toit et de faîte (cor­niche,parapet. etc.) ou desaccessoires deventi­lation (clochetons, lucarnes en chatière, etc.) ,De plus, le changement du recouvrement sertsouvent de prétexte à d'autres modificationsinternes ou externes comme le recyclage decombles inhabités et l'ajout de lucarnes, Laquestion du remplacement soulève alors plu­sieurs problèmes d'ordre technique, esthétiqueet économique, Après s'être renseigné sur lesujet. le propriétaire devrait consulter unexpertqualifié pour l'aider à évaluer l'importance etles coûts des travaux,

L'isolation et la ventilation

Les travaux reliés à l'isolation thermiqueet à la ventilation de la toiture relèvent d'unautre corps demétier. Dans le cas deproblèmesgraves, il convient de faireappelà desconsul­tants indépendants (architectes en restauration,ingénieurs, techniciens spécialisés ou inspec­teurs de toiture),

Les indices d'une couverture à remplacer sont :• Revêtement extrêmement rouillé• Soulèvement des pièces sur plus de 60 % de

la surface des versants• Grandes perforations

Propriétés des métauxà couverture

Certainespropriétésdes métaux peuventaffecter l'étanchéité des couvertures,

L'oxydationLorsque lesmétaux sont mis en contact

avec l'oxygènede l'air, une réaction chimiquecrée une pellicule sur leur surface, Selon lanature des métaux, cette pellicule peutêtrepro­tectrice ou corrosive,

Dans le cas ducuivre, le processussesta­biliseen formant la patine. D'un vert caractéris­tique, elle donne au cuivre sa très grande ré­sistance à la corrosion.

En ce qui a trait au fer et aux alliagesferreux, "oxydation forme la rouille, un dépôtde surface instable et corrosif. Pour contrer ladétérioration qu'elle entraîne, on fabrique enindustrie des matériaux recouverts d'une pel­licule protectrice, Le fer-blancest protégéparun papier d'étain et la tôle galvanisée par unemince couche de zinc. On se sert égalementde la peinture émailléecomme autre formedeprotection.

La corrosion galvaniqueCertains métaux sont électro-chimique­

ment incompatibles : on ne peut les utiliser en­semble car lorsqu'ils sont misencontact et sonten présencede l'eau, celle-ci agit commecon­ducteur électrolytique, Il secréealors, entre lesmétaux incompatibles, un courant électriquequi provoque la corrosion galvanique.

Ce phénomène peutentraîner laperfora­tion de lacouverture, C'est pourquoi on utilisegénéralement des métaux de même naturepour la couverture, lessolins. lesgouttières etles éléments de fixation.

La dilatationLes métaux sedilatentou secontractent

sous l'effet des variationsde température, Parconséquent. lesassemblages et lesfixationsmé­talliques doivent être assez flexiblespour per­mettre au métal de réagir normalement. Lacou­leurde la surface exposéeinfluence égalementla dilatation, Par exemple, un même métal sedilateradavantage sous l'effet du soleil s'il estde couleur sombre que s'il estde couleur claireou brillante.

La malléabilit éÀ épaisseur (calibre) égale, certains

métaux se plient plus aisément que d'autres,Pour façonner le patron de la «tôle à ba­guettes»et lessolinscomplexes, la malléabilitésera un critère de choix important. Il ne fautcependant pas oublier que la résistance de latôle est toujours proportionnelle à son épais­seur. L'épaisseur d'une tôleestindiquée parsoncalibre, échelle numérique selon laquelle lestôles minces ont un chiffre plus grand que lestôles épaisses,

Tableau 4Les caractéristiques des mét aux à couverture

Fer-blanc

1. Description aj - Tin plate . : tôle de fer ou d'acierlaminée d'étain

b} , Ternplate • : tôle de fer oud'acier plaquée d'un mélangede plomb et d' étain

2, Oxydation (-)' Rouille lorsque la coucheprotectrice est endommagée

3. Compatibilité Fer galvanisé et acier inoxydable

4. Incompatibilité Composésà base d'asphalte ou debitume, papier de construction,peintures acides, aluminium

5. Malléabilité Très malléable

6. Durabilité 25 à 50 ans, non recommandé enmilieu urbain fortement pollué

, (-j L'oxydation est corrosive

Acier galvanisé Cuivre Aluminium Acier inoxydable

Tôle d'acier re- Tôle de cuivre pur Alliagede magnésium Tôled'acierrenfermantcouverte d'une ou enduite de plomb ou de manganèse du nickel et du chromepellicule de zinc et recouverte d'une

pellicule de plomb(80%1et d'étain (20%j

(-j' Rouille plus (+j " Se stabilise natu- (+j" Se stabilise na- Aucunelentement reliement par une pelli- turellement par uneque le fer-blanc cule de vert-de-gris pellicule d'alumine

Plomb, aluminium Cuivreou alliagede Bronze, nickel Aluminium, zinc. plomb,cuivre, tous les bois sauf ou métal galvanisé cuivre, bois, plâtre etle cèdre asphalte

Cuivre, fer nu, Fer nu, zinc, aluminium, Fer nu, plâtre Aucunechene. chàtai- plomb, acier inoxydable,gnier. cèdre cèdre

Rigide Trèsmalléable Très malléable Rigide

30 ans 100ans et plus 40 ans 100ans et plus

.. (+} L'oxydation est protectrice

Choix des matériaux Tableau 5Les matériaux de remplacement

L'épaisseurPourlacouverture,on recommande des

tôles d'une épaisseur de calibre 28 (cuivre455 g - 16oz) et pour lessolins. destôlesplusépaisses de calibre 26 (cuivre 570 g - 20 oz),

Recommandables

• acier galvanisé• cuivre

Possibles

• acier émaillé• aluminium pré-peint• acier inoxydable

Inacceptables

• bardeaux d'asphalte• bardeaux d'amiante-ciment• « Tôle de grange >

Le fer-blancDe nos jours, le fer-blanc est très peu

employéétant rareet cher. Pour recouvrirlestoituresdes maisonsanciennes, on utilise géné­ralement l'acier galvanisé,

L'acier galvaniséLorsque l'on utilise unacier galvaniséqui

n'estpaspré-peint. il estpréférable d'attendreau moins six mois avant de le peindre car lacouche de zinc non-oxydé offre peu de priseà la peinture, Lasurfacedoit êtrenettoyée avecundissolvant(Varsol. térébenthine), Il estnéces­saire d'étendre unecouche d'apprêtpour métalgalvanisé avant d'appliquer deux couches definition d'une peinture à base d'huile,

...

L'acier et l'aluminiumpré-peintsContrairement à la croyance populaire,

les tôles métalliquespré-peintes, faites d'acierou d'aluminium, ne sont passans entretien etconstituent des matériaux de remplacementpeu recommandables, Eneffet. lors du pliage,la couche de peinture qui les recouvre éclatele longdu pli. rendant le métalsous-lacent vul­nérable à lacorrosion, Deplus, auboutde quel­ques années d'exposition aux rayonssolaires,la peintureappliquée enusine perd sacouleuroriginale et se couvre d'unepellicule poudreusede teinte blanchâtre,

Avant de lesrepeindre, il estpréférabledeponcerafinde fournirà la peinture une meil­leure adhérence, Cette opération est délicateet doit être faite par un professionnel qui évi­tera d'endommager la couverture,

L'acier inoxydableBien qu'il soit durable, l'acier inoxyda­

blen'est utilisé quesurles bâtimentsprestigieuxen raison de son coût d'achat très élevé.

Le cuivreLe cuivre est un matériau cher d'une

grande durabilité. Les techniques de la « tôleà baguettes»etdela tôlepincée s'adaptent par­faitement à sescaractéristiques. Onle retrouvesurlestoitsd'édifices prestigieux etdeplusieursmaisons de Québec.

Technique traditionnelleLatechnique traditionnelle consiste à ins­

taller des baguettes de bois espacées d'envi­ron 60 cm entre lesquelles sont placées lesfeuilles de métal. On joint deux feuilles sur lesbaguettes et on les fixeavecdesclous. Lejointderencontre estparlasuite obturé parune sou­dure continue,

Les formes de baguettesLaformeet la tailledesbaguettes faites

de pin blanc ou grisvariaient selon lesrégions.Elles peuvent cependant être classées en troiscatégories selon le profil de leur section : lesbaguettes carrées, triangulairesou en forme detrapèze. Le profil en forme de trapèze est leseul à donner suffisamment d'espace auxtôlespour sedilatersans sedéformer et assure ainsila durabilité des joints.

Les (ormes de baguettes traditionnellesAlPour permettre la dlltttatlon des tôles,

la baguette de section carrée exige un pilage destôles suivant un angle supérieur d 90 degrés.

BILe lolnt sur la baguette de sectlon triangulaireest vulnérable aux Inmtratlons d'eau quand lapente du toit est In(érleure d 45 degrés.

ClLa baguette de section trapézoïdale est touloursposée sur sa (ace la plus étroite.

Dl La baguette d encavure est plus rare.

Technique traditionnelleLes (eull/es de métal se chevauchent sur lesbaguettes et !I sont (ixées par des clous. Unesoudure étanche le lolnt.

Ordre de pose :al pontageblsolin métalliquecl papier de construction 45 lbsdl papier de construction 15 lbsel baguettes de bolshtôle

Détail du couvre'lointdans la tecliniquecontemporaine

Ordre de pose :a)pontageb)solin métalliquec) papier de construction 45 lbsdl papier de construction 15 lbse)baguette de boishattaclie métalliqueg)tôle de couvertureli)bande couvre-Ioint

T!Ipes d'attaclies.A) attaclie passée sous la baguette

(meilleure solution)B) attaclie divisée en deux parties clouées sur les

côtés de la baguetteCl attaclie clouée sur la baguette

TecliniquecontemporaineLes tôles sont fixées auxbaguettes par desattaclies métalliques etune bande couvre·lointles relie entre el/es, cequi élimine tout besoinde soudure.

Technique contemporaine

Latechnique contemporaine se distinguepar l'utilisation d'attaches métalliques qui éli­minentla perforation inutile des tôleset par lecouvre-joint qui rend la soudure superflue. Lapose se limite à une séquence de pliage quiaccélère le travail et le rend pluséconomique.

Les types d'attachesIl existe plusieurs façons de poser les

attaches. Dans certains cas, on utilise d'étroi­tes bandes de tôles qui sont fixées au-dessusou en dessousde la baguette à tous les 30cm(1 2po.). Lesattachesdoivent toujours être dumême métalquelestôlesdu recouvrement. Engénéral. on utilise une bande que l'on passesous la baguette: elle s'avère la plus rapide àposer et la plus solide.

Les types de jointsLes joints étaient assemblés de deux

manières.On clouait surles baguettescarréesou entrapèze les tôleschevauchées eton obtu­rait le joint par une soudure. Avec les baguet­tes triangulaires que l'on retrouvait surtout enmilieurural. les tôleschevauchées étaient sim­plement clouées. Ces méthodes furent graduel­lement remplacées par la technique de la« baguette à couvre-joint >. Sa rapidité deposeet sa fiabilitéenfit uneméthoderévolutionnaire.

Le simpleclievaucliement destôles sur lesbaguettes et le clouageImposent la soudure

C'est la baguette enforme de trapèze quipermet le mieux ladilatation des tôles etqui empêche ladéformation de lacouverture.

Les baguette s en trapèze

Les baguettesdepinou d'épinette, dontle trapèze mesure 4.5 cm (1 3/4 po.) de côté,sonttraitées contre lapourriture. Elles sont dis­posées à intervalles réguliers, perpendiculaire­mentà la rive inférieure du toit. et la distanceentrelesbaguettes nedoit pas dépasser 60cm(24 po.). Leprofil trapézoïdal posé sur son côtéétroit estdevenu le choix universel. Onfixe lesbaguettes aupontage à l'aidedeclous qu'il fautsoigneusement chasser pouréviterlacorrosiongalvanique avec le métal de recouvrement.

Les joints horizontaux

On sedoit d'utiliser de bons matériauxtelles les tôles de cuivre, d'acier galvanisé oud'aluminium pré-peint. Les bordslespluslongssontpré-pliés en atelieren formede « U >. Lestôles sontposées à partir du basdesversantset accrochées auxtôles plushautes parun jointhorizontal emboîté dont [a conception varieselon la pente. Ces joints horizontaux doiventêtre décalés d'au moins 60 cm (24 po.) d'unesection à l'autre.

Les loints horizontauxdes tôles doivent êtredécalés d'au moins60 cm (24 po.) d'unesection à l'autre.

La largeur del'emboîtement des tôles(. e • sur le croquis) estde 2,5 cm (1/2 po.)pour les pentes fortes etde 10 cm (2 po.) pourles pentes faibles...

Les tôles se dilatent au froid

Les tôles se contractent à la chaleur

La séquence de pliage

Quand toutes les tôles ont été posées,on installe les couvre-joints qui sont de longueset étroitesbandes métalliques couvrant le des­sus desbaguettes. Ilssont pincés contre lesatta­ches et les tôles, puis repliés sur le côté desbaguettes.

1 2 3 4 5

W1Je'L._.Pour tous ces types d'attaches , la séquence de pliageest semblable.

Les détails de faîte et d'ar êtier

Le faîte et les arêtiers sont égalementfaits avec des baguettes et recouverts decouvre-joints. La technique est la même quecelle décrite pour la couverture. Mais on peutaussi utiliser un autre modèle qui sert pour latôlepincée. La baguette est alorsremplacéepardes planches pré-assemblées recouvertesd'unetôle du même métal que celui de lacouverture.

Faitage d'une couverture de « tôle à baguettes »Un principe de recouvrement sur bois semblable àcelui utl/lsé pour les baguettes est appliqué pour laréalisation du faitage.

Tableau 6Devis sommaire . CI( Tôle à baguettes»

Matériaux : Fer-blanc, acier galvanisé ou cuivre.

Épaisseur des tôles : a) recouvrement: calibre 28 (cuivre 455 g - 16 oz)b] solins : calibre 26 (cuivre 570 g - 20 oz)

Largeur des tô les: 35.5, 50,8 ou 61 cm (14, 20 ou 24 po.)Baguette : 4,5 x 4,5 cm en pin, taillée en trapèze (1 3/4 x 1 3/4 po.)Clous : a) métal: - acier galvanisé

- cuivreb) longueur : 9 à 10 cm selon l'épaisseur du pontage (3 1/2 à 4 po.)

Membranes: largeur de 92 cm (36 po.)a) premier rang: papier de construction 45 lbsb) autres rangs: papier de construction 15 lbs

Pontage : a) enlever l'ancien recouvrementb) vérifier l'état du pontagec) poser un contre-plaqué si nécessaired) s'il est en très mauvais état, remplacer l'ancien pontage

par un nouveau pontage identique

1

Captage et évacuationdes eaux

Les solins. lesgouttièreset lestuyaux dedescente forment le système de captage etd'évacuation des eaux. Ils jouent un rôle trèsimportant en assurant l'étanchéité des pointsvulnérables de la couverture et en contrôlantle parcours des eaux de pluie ou de fonte.

A. Les solins

La position des sol1nsOn retrouve les solins aux endroits où

la couverture est interrompue. lis couvrent lesraccordsà l'intersection de la couvertureet d'unautre plan soit:

- à la rencontre deplans verticaux (murs, jouede lucarne):

- à la rencontre des différents plans de la toi­ture (faÎte, noue, st êiier);

- autour des éléments qui la traversent (évents,tuyaux).

Les matériauxLes solinssont faits du même métal que

la couverturemaisavec une tôle plus résistante.On recommande une épaisseur de calibre 26car les tôles plus minces fissurent relativementvite à l 'endroit des plis.

Les solins à l'intersectiondes surfaces verticalesOn utilise des solins taillés dans une

bande métalliquecontinue Leur rivesupérieureestglissée sous le revêtement du murou scelléedansla maçonnerie. Dans le dernier cas, lesso­lins sont insérés dans une rainure d'une pro­fondeurde 4 cm (1 1/2 po.) faite à la scieabra­sive et les jointssontcalfatés à l'aide de mortier,de ciment à toiture, de plomb ou de scellantplastique. Leur rive inférieure est soudée surle dessus de la couverture.

SO/lll de llUilrneSur les couvertures de« tôle à baguettes., lesSO/lIlS de mur, commeceux 10llgeallt la louedes llUilrnes , SOlltsoudés sur la tôle decouverture. La partieverticale des SO/lIlSest,dans le cas d'ullellUilrlle, recouverte parla tôle de revêtemelltdes loues .

a)so/lnb)revêtemellt de loue

drevaucliallt le SO/lllc) soudure

So/ln de llUilrne

Le soUn de noueLe solin de noue est réalisé avec de

longues tôles de 92 cm (36 po.) de largeur.Pliées au centre, elles se chevauchent d'aumoins 15 cm (6po.)et sont fixées aupontageà l'aide d'agrafes métalliques. Engénéral. ellesrestent apparentes sur une largeur de 30 cm(12 po.)de part et d'autre de la lignede noue.

La partie verticale dusolin est recouverte paruncontre-solin bienancré à la ma~nnerle.

a)revêtement de toitureb)solinc) contre-solindl fa îlle

Solin de mur enma~nnerle (solin enescalier)

B. Les gouttières

Les gouttières et lestuyaux dedescenterecueillent et dirigent l'écoulement deseaux defaçon à protégerlespassants ainsi que le revê­tementde la façade. Les premières gouttièresétaientfabriquéesà partirdepièces deboisévi­dées ou de planches assemblées. Elles repo­saient surdescorbeaux de pierre ou descon­soles de bois ou de fer. Par la suite, les gout­tièresen métal ont été intégréesaux cornichespourneformerqu'un tout. Elles-mêmes depro­fil mouluré, lesgouttières reposent souvent surunemoulure fixéeà la partie supérieure de lacorniche.

Les matériauxOndoit choisirunmétal compatibleavec

celui de la couverture. Les gouttières préfabri­quéesenusine sont souventpré-peintes et de­mandent peud'entretien. Il estcependant bonde noter quel'aluminium, bienquelégeret ré­sistant à la corrosion, peutêtre facilement dé­formé par la neige et la glace.

L'instaIlationL'installationdes gouttières doit être faite

selon certaines règles. On doit prévoir unepente d'écoulement de 2 mm(J/16 po.)sur30cm (1 pi.) linéaire et installer des tuyaux dedes­cente à tous les9 ou 12 m (30 ou 40pi.], Ellessont fixées à l'aidedecrampons, sorte decloustrès longs plantésdanslacorniche, etd'attachesmétalliques soudées ou accrochées à lacouver­ture en débord de toit.

Dans le cas des systèmes préfabriqués,lestuyaux de descente sont soudés ou simple­ment emboîtés et sont maintenus enplace pardes colliers ancrés à la façade.

Installation des gouttièresPour éviter l'éventuel arrachement des gouttièrespar la descente des glaces , il est rewmmandéd'installer les gouttières de façon à ce que leurrebord se situe légèrement en-dessollS de la ligne depente du toit.

Installation des gouttières et des barrières à neige.

La protection des gouttièresEnmilieuurbain, lesbarrièresà neigeont

été conçues pour protéger les gouttières etempêcher la chute de neigeet de glacesur lestrottoirs. Malheureusement. aucun modèle nepeut empêcher la formation d'un barrage deneige ou de glace qui endommage souvent lacouverture et provoque desinfiltrations. Il estdoncrecommandé derenforcer l'égout d'avant­toit avec unebandedecaoutchoucépais placéesous la couverture.

L'installation de câbles chauffants surl'avant-toit. dans lesgouttières et les tuyaux dedescente peut également servirà protéger lesgouttières. Cependant. ces câbless'avèrent trèssouvent inefficaces et fragiles.

Angle du toit45 degrés35 degrés27 degrés

d6 mm (1/4 po.)13 mm (1/2 po.)19 mm (3/4 po.)

____notes _ BIBLIOGRAPHIE

BLOUIN. Marc. DESLAURIERS. Hélène.DUFRESNE. Michel. VARIN. François. Entre­tien et restauration ; de la fondation à la toiture.Québec. Conseil des monuments etsites du Québec. 1985.

LEQNIDOFF. Georges. GUINDON. Vianney.GAGNON. Paul. Comment restaurer une maisontraditionnelle. Québec. Mini stère des Affairesculturelles. 1973.

LONDON. Mark . OSTIGUY. Mireil le. Couverturestraditionnelles. Guide techniqu e n° 1.Montréal. Héritage Montréal. 1984.

PARCS CANA DA. Couverture de tôle à la canadienne.Référence technique . Architecture et Génie.Région du Québec. 1979.

ST-LOUIS. Denis. Toitures et corniches tradi­tionnelles. Cahier technique n° 2. Québec.Ville de Québec. Service de l'urbanisme.Division du Vieux-Québec et du patrim oine1984.

Les couverturesen « tôle à baguettes»11------ -

.:. Quelles sont leurs origines?

.:. Comment les entretenir et les réparer?

.:. Comment distinguer les techniquesanciennes des techniques modernes?

.:. Comment les remplacer?

Voilà autant de questions auxquellesce guide simple et abondamment illustrévient répondre.

Bon travail!

Production: Service de l'urbanisme,en collaborationavec le Servicedes communications

Réalisation: Divisiondu Vieux-Ouébecet du patrimoine

Direction générale: Michel Bonnette

Coordinationde l'édition: Lise Bertrand

HenrietteThériault

Recherche: DenisSt-Louis

Rédaction des textes: LouisMartin

Collaboration technique: Michel BergeronJean-Guy Boivin

Illustration: Michel Bergeron

Correction linguistique: Point. à la ligne

Conceptionet réalisation graphique: Norman Dupuis

Photographiede la page couverture: Jacques Lessard

Cette publication de la Ville de Québec a été réaliséegrâce à la participation du ministère desAffairescultu­relles duQuébec etdel'Officedeplanificationet dedéve­loppement du Québec, dansle cadre de l'Entente sur lamise envaleurdesbiens culturels de laVilledeQuébec.

DËPOT LËGAL : 2' trimestre 1988ISBN 2·920860·14·3

2300-88 16