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Les Conférences de la presqu'île

− Une approche pédagogique de l'art contemporain

− Octobre/décembre 2013

2013

− Les Conférences de la presqu'île

− » Le geste spéculatif

− » Langage des formes et formes du langage

− » Paysage(s)

− » Monter/Classer

− L'ésam Caen/Cherbourg

− Informations pratiques

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Sommaire

— Visuel : Renán Calvo Chaves, Sans titre, 2011

— Photo : Michèle Gottstein

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1 − Les Conférences de la presqu'île

Proposées par les enseignants de l’ésam Caen/Cherbourg, les Conférences de la presqu’île explorent entre octobreet décembre 2013 quatre thématiques correspondantaux quatre mentions d’études du cycle master de l’école :« Le geste spéculatif » (mention Corps/Espaces), « Langage des formes et formes du langage » (mention Formes/Langages), « Paysage(s) » (mention Intérmédias)et « Monter/Classer » (mention Éditions).

Ces conférences, qui mobilisent de multiples praticienset théoriciens issus de tous les milieux de la création contemporaine, s’adressent aux publics d’amateurs, d’étudiants, d’enseignants et de chercheurs. Elles concernent, en somme, tous ceux que les affairesculturelles de la création intéressent.

Mercredi 13 novembre 2013

« Chasseur cueilleur ... une autre façon d’appréhender le monde »Érik Samakh,artiste


« Récit non récit »Lefevre Jean Claude,artiste


« L’asile des photographies »Phillipe Artières, historien,et Mathieu Pernot, artiste

Mercredi 4 décembre 2013

« Le geste spéculatif : de l’accident »Jesus Alberto Benitez,artiste


« Paysage médiatique/Media Landscape »Antoni Muntadas,artiste


« Temps désaccordés et autres rayures. Dessin et science-fiction documentaire »Julien Tiberi, artiste

Mercredi 2 octobre 2013

« Emprunts et remédiations »Jérôme Dupeyrat,commissaire


« Le geste spéculatif :de la mesure »Fabien Giraud,artiste


« Le sonore et le jardin faceau mode paysage »Anne Cauquelin,philosophe


« Montrer c’est dire »Manuel Daull,poète et écrivain


« L’écho des archives. Créationmusicale et document sonore »Pierre-Yves Macé,artiste sonore


« Le geste spéculatif :de l’aveuglement »Bruno Botella,artiste

Les mercredis à 18hésam Caen/Cherbourg, site de Caen - auditorium17, cours Caffarelli - 14000 Caen(Retransmission en visioconférence sur le site de Cherbourg)Entrée libreProgramme détaillé consultable sur www.esam-c2.fr

4 5Les Conférences de la presqu'île Les Conférences de la presqu'île

2 − » Le geste spéculatif

3 − » Langage des formes et formes du langage

Le geste de l’artiste se distingue de celui du scientifiquepar la nature même de sa spéculation. L’artiste est certes à la recherche de quelque chose qui se trouve « à distance », mais il progresse à tâtons, sinon à l’aveugle, et cela non par défaut mais par choix. On comprendra que cette recherche,ou plutôt cette pérégrination, n’est pas à la recherche desa propre définition. Ce sont les gestes croisés en cheminpar l’artiste, gestes mûrement impensés, qui constituent ses premiers outils de connaissance. La main conçoit. Elle est conceptuelle sans le savoir. Elle nous pose un certain nombre de questions.

Comment, à travers une œuvre, le geste spéculatif del’artiste tente-t-il d’atteindre une chose perçue, sans pour autant réduire celle-ci à sa perception ? Comment une œuvre parvient-elle alors à maintenir un juste déséquilibre entre le désir de préhension du monde et l’objet ainsi réalisé ? Comment la chose initialement perçue demeure-t-elle irréductible à cet objet, car douée de son propre mode d’existence ? Nous nous intéresserons au geste spéculatifet à ce à quoi il engage.

— Gyan Panchal coordinateur de la mention « Corps/Espaces »

Dans sa définition première, le langage est « une forme d’expression de la pensée et de la communication entre les hommes mise en œuvre par la parole et l’écriture » (Le Petit Robert). Par extension, il englobe « tout système de signes » permettant la communication ou la transmission, englobant, comme l’écrit Baudelaire dans Élévation, « le langage des fleurs et des choses muettes ». Mais le langage n’est plus l’apanage de la parole et de l’écriture. Les images et les formes peuvent constituer ou faire langage. Dans cette dynamique croisée, la parole et l’écriture peuvent également devenir images et formes. Quelles relations s’instaurent alors entre la parole, l’écriture, les images et les formes ?Le séminaire propose d’interroger ces interactions.Il les questionne autour de trois axes fondateurs :la correspondance, le transfert et l’appropriation.

Telle qu’elle est envisagée aujourd’hui, après une longue histoire de discussions, d’échanges et de partage,la correspondance s’entend ici comme un ensemble d’investigations (poésie, littérature, musique, théâtre et arts plastiques) qui va du poème simultané de Blaise Cendrarset Sonia Delaunay aux tentatives de correspondances entre sons et couleurs autour du Prométhée de Scriabine, en passant par cette composition scénique de Kandinsky (1909) intitulée Sonorité Jaune. Le transfert, compris comme transfert de compétences, qui, de Poésure et Peintrie, l’Action Restreinte,à l’utilisation plus actuelle par la littérature de certains codes de l’image ou par les artistes des codes de la littérature, cristallise ce débat dans l’idée d’une plus forte interaction, voire d’une confrontation. Enfin, l’appropriation, signifiantla possibilité de changer les rôles, la liberté acquise parla parole, l’écriture, les images et les formes et ainsi par les artistes, quels que soient leurs univers de jouer de l’ensemble de ces codes.

— Alexandre Rolla coordinateur de la mention « Formes/Langages »

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Conférences du cycle


« Le geste spéculatif : de l’aveuglement »

Fabien Giraud, artiste


« Le geste spéculatif : de l’aveuglement »

Bruno Botella, artiste


« Le geste spéculatif : de l’accident »

Jesus Alberto Benitez, artiste



« Montrer c'est dire » Manuel Daull, artiste


« Récit non récit » Lefevre Jean Claude, artiste


« Temps désaccordés et autres rayures. Dessin et

science-fiction documentaire » Julien Tiberi, artiste


« Le geste spéculatif : de l’accident »Jesus Alberto Benitez, artiste

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4 − » Paysage(s) 5 − » Monter/Classer

Un des enjeux pédagogiques majeurs de la mention Intermédias est d’interroger les nouveaux statuts de l’image et du son qui modifient la fonction de l’auteur, du passeur ou du filtre des flux issus de la télévision, du web ou des réseaux parallèles. Ces flux qui forment le paysage médiatique défini par Antoni Muntadas dès les années 70. Ces flux omniprésents, quasi autonomes, dont les artistes doivent s’emparer pour repenser, dans une perspective critique,les rapports entre art, culture, technologie, science, économie, politique. Ces enjeux intellectuels sont au cœur des pratiques artistiques. Ils sont à l’origine des nouveaux rapports triangulaires de l’artiste, de l’œuvre et du public.

La notion de paysage(s), qui traverse tous les champs de la création, nous permettra d'appréhender les mutations liéesà l'évolution des nouvelles technologies : hybridation des médias, transversalité, immatérialité et fluidité des supports, relations auteur/œuvre/spectateur, univers virtuels, nouveaux rapports espaces/temps, globalisation, convergence et contrôle des médias... De nouveaux schèmes qui nous obligent à repenser sans cesse l’engagementet la place de l’artiste dans la société. Dans le cadredu séminaire il est proposé aux étudiants d'élaborer une réflexion collective sous une forme écrite et plastique selon3 axes principaux interconnectés. D’une part, le point de vue / le site. D’autre part les relations art, science et technologie. Enfin, les enjeux de l’écologie sonore.

— David Dronet coordinateur de la mention « Intermédias »

Le séminaire « Monter / Classer » privilégie les usages artistiques de l'édition, cette édition envisagée comme un geste de déplacement, de manipulation et de redistribution. Dans ce cadre, la réflexion collective s’appuiera sur les notions de document et d'archive pour observer ce geste.En effet, la mobilité ou l'instabilité du document et de l'archive – autant dans leurs définitions (tout est susceptible de constituer un document et le patrimoine est autant matériel qu'immatériel) que dans leurs usages épistémologiques (l'histoire, l'archéologie, la sociologie, l'ethnologie, les œuvres de mémoire, la géographie, l'économie, etc.) – autoriseune relecture et une réécriture au moyen de la répétition,de la reprise ou de la reproduction. Ces multiples associations caractérisent dès lors une esthétique du montage (démontage et remontage du temps et de l'espace).

Par ailleurs, le document et l'archive peuvent être définisà partir du modèle de l'information et de son traitement,c'est à dire l'organisation matérielle de l'archive et du document qu'elle partage avec le modèle de l'entreprise :le classement. À la fois support de l'écriture et appareil de lecture, le livre a depuis longtemps été le lieu d'organisation des multiples unités d'information qui font que l'archive(le document, le texte, l'image, la lettre) est en même tempsun dispositif de lecture (paragraphes, sommaires, index, tables, etc...) et un dispositif de classement (les métalivresque sont les catalogues, fichiers, encyclopédies, dictionnaires). Retrouvant ainsi le modèle computationnel issu de la tradition de l'écriture et de l'imprimé, nombre d'artistes se sont diversement emparés de l'archive et du document pour définir une esthétique du classement.

— Emmanuel Zwenger coordinateur de la mention « Éditions »

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« Le sonore et le jardinface au mode paysage » Anne Cauquelin, artiste


« Chasseur cueilleur...une autre façon

d'appréhender le monde » Érik Samakh, artiste


« Paysage médiatique/Media Landscape »

Antoni Muntadas, artiste



« Emprunts et remédiations » Jérôme Dupeyrat,

commissaire


« L'écho des archives.Création musicale

et document sonore » Pierre-Yves Macé,

artiste sonore


« L'asile des photographies » Phillipe Artières, historienet Mathieu Pernot, artiste

6 − L'ésam Caen/Cherbourg

L’école supérieure d’arts & médias de Caen/Cherbourg est un établissement public de coopération culturelle placé sous la tutelle conjointe de la Communauté d’agglomération Caen la mer, la Ville de Cherbourg-Octeville, l’État et la Région Basse-Normandie. Elle est née de la fusion, devenue effective au 1er juillet 2011, de l’école supérieure d’arts & médiasde Caen et de l’école supérieure des Beaux-arts de Cherbourg-Octeville.

Établissement public d’enseignement supérieur, l’ésam Caen/Cherbourg forme des créateurs dans les champs disciplinaires de l’art, de la communication et du graphisme.Les études, organisées en semestres, préparent en trois ou cinq ans aux trois diplômes officiellement habilités par l’État : le Diplôme National des Arts et Techniques (DNAT),le Diplôme National d’Arts Plastiques (DNAP)et le Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP/Master). Trois options de formation sont proposés : l'option « Design Graphique » ; l'option « Art » avec ses deux mentions (« Corps/Espaces » et « Formes/Langages ») ; l'option « Communication » avec ses deux mentions (« Intermédias » et « Éditions »).

Depuis octobre 2011, les 300 étudiants de l’ésam Caen/Cherbourg étudient, sur l’un des deux sites géographiques de l’établissement :— les locaux d’enseignement et de recherche d’un bâtiment neuf qui a ouvert ses portesen octobre 2009 sur la presqu’île portuaire de Caen ;— les locaux d’enseignement et de recherche entièrement réhabilités qui ont ouvert leurs portes en octobre 2011 dans l’ancien hôpital maritime de Cherbourg, rebaptisé EspaceRené Lebas.

Les équipements de ces deux sites offrent aux étudiants des conditions de vie et de travail exceptionnelles :— ateliers techniques encadrés par une équipe de techniciens spécialisés (ateliers céramique, moulage, modelage, bois, fer, matériaux composites, lithographie, sérigraphie, gravure, imprimerie, dessin, peinture, papiers-tissus, photographie, son, vidéo, informatique et multimédias, interactivité, etc.) ;— ateliers des étudiants permettant à chacun d’entre eux de disposer d’un espace de travail adapté au sein de l’école afin d’y concevoiret réaliser ses projets personnels ;— bibliothèques sur chacun des deux sites proposant un fonds de référence dans le domaine de l’art, de son histoire et de ses théories ;— auditorium et galerie d’exposition où sont proposés des conférences, expositions, spectacles, concerts, etc. qui permettentaux étudiants d’être immergés dans un riche environnement culturel qui nourrit leurs propres créations et recherches.

Par ailleurs, l’ésam Caen/Cherbourg a ouvert sur son site cherbourgeois une classe préparatoire publique aux concours d’entrée des écoles supérieures d’art, la première dans le quart nord-ouest de la France.

En plus de ses activités pédagogiques, l’ésam Caen/Cherbourg propose des ateliers et des stages d’initiation à la pratique artistique destinés aux enfants et aux adultes ainsi que des évènements culturels (conférences, expositions, spectacles, etc.) ouverts à tous.

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7 − Informations Pratiques

école supérieured’arts & médiasde Caen/Cherbourg

L’école supérieure d’arts & médias de Caen/Cherbourg est un établissement public de coopération culturelle placé sous la tutelle conjointe de la Communauté d’agglomération Caen la mer, la Ville de Cherbourg-Octeville, l’État et la Région Basse-Normandie.

Président : Alain LepareurDirecteur : Éric Lengereaucontact presse : Julie Laisneyresponsable de la communicationésam Caen/Cherbourg02 14 37 25 15 / 06 08 63 79 [email protected]

téléphone : + 33 (0)2 14 37 25 00télécopie : + 33 (0)2 14 37 25 [email protected]

Conception graphique :Nathan Latour-Novo, ésam Caen/Cherbourg

Crédit photos :Michèle Gottstein Michaël Quemener

Site de Caen

17 cours CaffarelliL’école est située sur la presqu’île portuairede Caen, à 10 minutes à pied du centre-ville.

En train :L’école est située à 700 mètres de la gare SNCF.En bus :Ligne 10, 15, 33 – arrêt « ésam »Ligne 20 - arrêt « Rond-point de l’Orne » à 300 mètres de l’écoleLignes 1, 3, 6, 11 et 26 - arrêt « Gare SNCF »à 700 mètres de l’écoleLigne 7 et 21 - arrêt « Place du 36ème RI »à 750 mètres de l’école.En tram : Arrêt « Quai de Juillet »à 600 mètres de l’école.À vélo : Station V’éol n°22 « Rond-pointde l’Orne » à 300 mètres de l’école.En automobile : Périphérique Nord, sortie n°2, « Caen ZA, Montalivet, SNCF ».

Site de Cherbourg

61 rue de l’AbbayeL’école est située dans le site de l’ancien HôpitalMaritime de Cherbourg-Octeville, rebaptisé Espace René Lebas, en face de l’Arsenal.

En train : L’école est située à environ 3 kmde la gare SNCF. A la sortie de la gare,prendre la direction « Equeurdreville ».En bus : Lignes 3 et 5 - arrêt « Hôpital Maritime ».En automobile : Accès par la rue de l’Abbaye. En venant de Cherbourg, faire demi-tourau carrefour de l’hôtel des impôts.

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