Les cinq sens

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LES CINQ SENS JOURNAL BIO SERVICES Lycée Simone Signoret Villepatour Vaux-le-Pénil 2008

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Résultat d'un atelier presse sur la nutrition animé par Philippe Diaz (Cyberlab de la Médiathèque de l'Astrolabe de Melun) et Isabelle Cosnard (Journaliste) avec les élèves de BTS Bio Services du Lycée Simone Signoret de Vaux-le-Pénil.

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LES CINQ SENSJOURNAL BIO SERVICES

Lycée Simone SignoretVillepatourVaux-le-Pénil2008

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Éditorial

Je voudrais parler du racisme ordinaire, ce dont on peut être témoin au quotidien du racis-me de mes compatriotes et en règle général de tout individu.Je voudrais évoquer le rapport ambiguë entre-tenu par Sarkozy sur les Droits de lʼHomme. A droite pour parler des gens de gauche sensible à la condition des sans-papiers par exemple, on parle de droite-de-lʼhommiste. Parler de ce mépris-là, aussi.

Je voudrais bien entendu évoquer également les parcours de nos parents respectifs, notre immigration à nous. Je suis né dʼune mère française et dʼun père français, né en Algérie de parents espagnols, naturalisés français là-bas. Mon père est un expatrié.

La dénonciation du racisme est impuissante à résoudre seule les problème de toute une société.

La place des immigrés dans la société fran-çaise. Dans la cité, les banlieues à problème auxquelles on les identifie. Le succès des thè-ses de lʼextrême droite en France, vient de là. Chaque vague dʼimmigration suscite des atti-tudes conradictoires fondées sur des concep-tions différentes de la Nation.Cʼest la Citoyenneté qui fonde la communauté nationale. Mais cela instaure une frontière en-tre nationaux et étrangers.

SOMMAIRE

Je voudrais parler du racisme ordinaire, ce dont on peut être témoin au quotidien du racisme de mes compatriotes et en règle général de tout individu.Je voudrais évoquer le rapport ambiguë entretenu par Sarkozy sur les Droits de lʼHomme. A droite pour parler des gens de gauche sensible à la con-dition des sans-papiers par exemple, on parle de droite-de-lʼhommiste. Parler de ce mépris-là, aus-si.

Je voudrais bien entendu évoquer également les parcours de nos parents respectifs, notre immigra-tion à nous. Je suis né dʼune mère française et dʼun père français, né en Algérie de parents espa-gnols, naturalisés français là-bas. Mon père est un expatrié.

La dénonciation du racisme est impuissante à ré-soudre seule les problème de toute une société.

La place des immigrés dans la société française. Dans la cité, les banlieues à problème auxquelles on les identifie. Le succès des thèses de lʼextrê-me droite en France, vient de là. Chaque vague dʼimmigration suscite des attitudes conradictoires fondées sur des conceptions différentes de la Na-tion.Cʼest la Citoyenneté qui fonde la communauté na-tionale. Mais cela instaure une frontière entre na-tionaux et étrangers.

Lʼalimentation en

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Lʼalimentation du sportif doit être aussi variée que pour un sédentaire, être équilibrée et permettre dʼéviter les carences (lʼépuisement des ressources) et être majorée le cas échéant en énergie, en protéines, en vitamines et en sels minéraux. La pratique dʼune activité sportive se caractérise par sa durée et son intensité, Ces deux critères règlent la dépense dʼénergie, que lʼactivité se pratique de manière continue (marathon, randonnée...) ou dis-continue (sports collectifs à efforts intenses et courts mais répétés...).

SPORT & ALIMENTATION

EQUILIBRE ALIMENTAIRE ET NUTRITION

ANOREXIE

Santé

Patrice Sire, éducateur sportif à Villepatour

La classe de Tbio, encadrée par Mme Rebeyrol

Mélodie Lefevre, Tsan 2

Lʼanorexie se traduit par la perte de poids due à une restriction alimentaire, prise de laxatifs et au fait de se faire vomir. Voulez-vous devenir comme ce man-nequin ? Lʼanorexie est une maladie très grave, elle touche les adolescents et dans 9 cas sur 10, il sʼagit de filles.Les conséquences de cette maladie sont dangereu-ses : absence de règles, décalcification, voire risque de mort. Pour se soigner, les malades peuvent avoir un suivi psychologique pour se confier et trouver la cause de la maladie.

Lʼéquilibre alimentaire passe avant tout dans lʼinstauration des trois repas pris à heures régu-lières, et éventuellement une collation, il ne faut en aucun cas sauter un repas et il est nécessai-re de respecter une structure au sein des repas afin que soient présents tous les nutriments as-surant les fonctions vitales de notre organisme. Le fractionnement de lʼalimentation en trois repas principaux est important afin de fournir à chaque moment de la journée lʼénergie nécessaire au tra-vail de notre organisme. Les repas doivent rester des moments conviviaux permettant de faire des coupures dans votre journée et être pris dans le

Lʼalimentation en

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Goûter

GOURMANDISE, LITTERATURE ET ART La gastronomie est lʼart dʼutiliser la nourriture pour créer le bonheur.

Théodore ZELDIN

Une bonne cuisinière est une fée qui dispense le bonheur. Elsa SCHIAPARELLID

ILS SONT RONDS LES MACARONS

Petites douceurs aux couleurs acidulées, ils sont brillants, lisses, plats ou dodus et provoquent une irrésistible envie de les manger.Mais le goût sera-t-il aussi puissant que lʼimage quʼil nous donne dʼeux ?On ne sait pas, on a envie de savoir, de croquer, dʼéclater la coque et de découvrir ce qui se cache à lʼintérieur ! Alexia ALTUCCINI

LE PLAISIR DE LA MERINGUE

Laissez cette douce merin-gue mousseuse se coller à votre palais. Le jaune du citron nous rappelle le so-leil, sa chaleur et le plaisir que lʼon ressent lorsque ses rayons se posent sur nous. Ici, cʼest le citron qui offre un bonheur intense à nos papilles. La meringue, blan-che comme la neige, fond sur la langue. La pâte se rompt en craquant, elle est si légère... Donc voici voi-là, la classique et fondante tarte au citron, indémodable par son goût et indétronable par sa saveur exquise.

Caroline CAILLET

UN ASSEMBLAGE TRÉS HARMONIEUX

Présentées sous une forme rectangulaire la plupart du temps, ce plat présente une harmonie de couleurs méditerranéen-nes. Les pâtes jaunes ensoleillent votre assiette et le rouge pétant de la tomate emplit vos yeux de plaisir. Tout cela en-suite dans votre bouche... le plaisir à lʼétat pur ! Vous ne me croyez pas ? Moi, cʼest sûr, je nʼai jamais pu résister à un plat de lasagnes ! Anthony POISSON

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Voici la ravissante Flora quʼArcim-boldo a peinte en 1591

Ingrid : « Pour réaliser la na-ture morte, jʼai choisi dʼutiliser de lʼherbe car quand les feuilles tombent, cʼest dans lʼherbe. Les marrons et les noisettes tombent également en automne. »

Lʼexposition se déroule au musée du Luxembourg à Paris, elle pré-sente une centaine dʼoeuvres et dʼobjets dʼarts de Arcimboldo.Il est né en 1526 et mort en 1593, il est de nationalité italienne et son origine est roturière puis noble.Les commanditaires de ses oeuvres sont Ferdinand Ier, Maximilien II puis Rodolphe II ainsi que les responsables ecclesiastiques de la cathédrale de Milan. A la cour des Habsbourg, le peintre occupa les fonctions de créa-teur de jeux dʼeau, dessinateur de costumes et de décors, con-seiller artistique mais aussi portraitiste.Les particularités de ses portraits sont ses têtes anthropomorphes réalisées à partir de plantes, de fruits, dʼanimaux et de divers objets. Les surréalistes redécouvrent Arcimboldo au début du XXème siè-cle.

AUDREY MAPELLI ET SANDY BARRE

Emeline : « Pour moi lʼautomne, cʼest les feuilles qui tombent des arbres, des feuilles mortes, des pommes de pin par terre. Un arbre sans rien.»

Créer

NATURES MORTES

Audrey : «Lʼautomne est une saison triste, elle me fait penser à la mort : les feuilles tom-bent, les arbres sont nus, le vent apporte le mauvais temps.»

Laurine : « Lʼautomne, ce sont les feuilles qui tombent des arbres, les arbres sans feuilles, le froid aussi. Cʼest une saison triste. »

GOURMANDISE, LITTERATURE ET ART

LA BIOGRAPHIE Dʼ ARCIMBOLDO

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1. De quelles villes pro-vient le Brie ? a. Parisb. Melunc. Evryd. Meaux

2. Dʼoù proviennent les galettes bretonnes ? a. Bretagneb. Pays de la Loirec. Basse Normandied. Corse

3. Dans quelle région de lʼEst se déguste la chou-croute ? a. Haute Normandieb. Champagne Ardennec. Picardied. Alsace

4.Dans quelle ville dʼAquitaine fabrique-t-on le jambon cru ?a. Bayonneb. Bordeauxc. Biarritzd. Dax

5. La Côte dʼAzur est ré-putée pour quel vin ?a. Le roséb. Le rougec. Le blanc

6. Lesquelles de ces qua-tre recettes sont des spé-cialités du Limousin ?a. Le clafoutis b. La Flamiche au Maroillesc. Lʼ Aligot d. Le Bouligou

7. Dans quelle ville ont été inventé les Bêtises ? a. Calaisb. Cambraic. Dunkerque

8. De quel région est issue la fondu savoyarde ? a. Auvergneb.Languedoc Roussillonc. Franche Comté d. Rhône Alpes

Les spécialités régionales

Les reponses des questions: 1 : b et d, 2 : a, 3 : c et d, 4 : a, 5 : a, 6 : a, c et d, 7 : b, 8 : d .

Quiz

Ly Lindsay, Laine Kelly

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Histoire culinaire INGRÉDIENTS DE BASE

LES REPAS ET LEUR ORGANISATION

MANGER EN CHRÉTIEN

On mange 2 fois par jour. Notre actuel déjeuner est appelé « dîner ». Il se prend entre 10 et 13h le matin, tandis que le souper se situe entre 16 et 19h. Chez les paysans un déjeuner peut-être pris à lʼaube.Face à une ration de pain qui se situe entre 500g et 1kg par jour et par personne, viandes, légumes, fruits, graisses et fromages ne forment que les ac-compagnements.

Bonnes ou mauvaises manières ?

Les convives mangent avec les doigts, mais avec les 3er doigts de la main droite seulement. Aussi se lavent-ils les mains avant et après le repas.

LES REPAS DE FÊTES :

Les grands repas démarraient par : -un apéritif, issu dʼun vin doux, la grenache. -des salades assaisonnées ou des fruits frais -des potages et des plats en sauce. -des pièces de gibier, volailles à la broche.Pour finir, au dessert des entremets et de la « des-serte » (confiseries, gâteaux, fruits secs).

Et bé !!! jusquʼà 6000 kg de calories !...

Le pain est au cœur de lʼalimentation médiévale, accompagné de vin et de viande. Les légumes sont plutôt réservés aux paysans.Les poires cuites dans le vin sont servies à la table des nobles en fin de repas.Lʼoignon constitue un légume très répandu chez les paysans.

Tout comme lʼail, il possède de nombreuses propriétés mé-dicinales.Le sel est le moyen de con-servation le plus répandu. Le lard salé donne du

goût à la soupe du paysan. Les épices, pour la plupart importées de fort loin, ont joué un rôle important dans la cuisine médié-vale. Cependant, on a aussi cherché à en pro-duire en Europe, par exemple du safranJusquʼau XIVe siècle, le sucre est encore large-ment considéré comme un médicament et la cui-sine française nʼen use que dans les plats pour malades.

LʼEglise chrétienne règle le comportement ali-mentaire de la quasi-totalité de la population du royaume de France. Pour préparer les fidèles à célébrer la Résurrection, le Carême commence en Occident au milieu de la septième semaine avant Pâques. Le jeûne est un acte de pénitence imposé aux fidèles qui ont commis de graves pe-chés. La nature froide du pois-son interdit de déclen-cher «lʼincendie de la luxure»et celui-ci parait tout indiqué comme nour-riture dʼabstinence.

Le castor est la rare vian-de mangeable pendant le carême en raison du ca-ractère amphibie de lʼani-mal. Ne pas offrir à son voisin un morceau entamé

Ne pas se moucher avec les doigts

Ne pas tripoter les animaux

Laurine Maria, Sandy Barre

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Dans la majorité des cas, cʼest une femme qui cuisine, épouse et mère de famille, servante ou cuisinière professionnelle. Elles ont surtout appris la cuisine auprès de leur mère, lʼapprentissage est donc fondé sur le geste et la parole. A la fin du Moyen Âge, elles disposeront dʼun livre : Le Ménagier de Paris.Dans les monastères, cependant, cuisiner est une obligation que les frères assurent selon un roulement hebdomadaire. Personne nʼen est dispensé, cependant cette obligation se limite à la cuisson des légumes ! Des frères, progressivement, se spécialisent dans la cuisine dans les monastères.A la fin du Moyen-Âge, celui quʼon appelle « cuisinier » travaille dans une boutique où il vend ce quʼil fabrique : cʼest un traiteur (rôtisseur, fabricant de pâtes alimentaires ou dʼoublies, charcutiers...) Quʼest-ce quʼun queux ? Ce mot désigne un chef attaché à un maître qui peut se payer ses services, et nombreux sont ceux qui le peuvent, nobles ou bourgeois. Plus le raffinement des cours augmente, plus les cuisiniers sont favorisés par leurs maîtres et ils peuvent recevoirdes rentes pour ceux qui travaillent à la cour du roi de France. Un cuisinier habile peut accéder à de hautes fonctions.

Les recettes sont majoritairement transmises oralement et par la pratique. Il reste donc peu de livres de recettes du Moyen-Âge, le plus souvent rédigés par les cuisiniers eux-mêmes qui mettaient par écrit les recettes réalisées pour leur maître. Quelques noms nous restent : Maître Chiquart ou Taillevent.

Le Ménagier est écrit vers 1393 par un bourgeois de Paris pour sa très jeune épouse. Les recettes de cuisine, dans le dernier tiers de lʼouvrage, reprennent en les simplifiant une partie des recettes du Viandier.

Le Viandier, livre de cuisine le plus diffusé à lʼépoque médiévale, a été at-tribué à Guillaume Tirel, dit Taillevent. Celui-ci serait né vers 1320 ou 1326 et mort vers 1395. Il aurait débuté comme marmiton dans les cuisines de

ETRE CUISINIER AU MOYEN-ÂGE

Art culinaire

Du Moyen-Âge à notre époque, lʼart de lacuisine a beaucoup évolué.

LE MESNAGIER DE PARIS

LES LIVRES DE CUISINES

LE VIANDIER DE TAILLEVENT

la reine Jeanne dʼEvreux. Il aurait été cuisinier de Philippe IV de Valois, ser-gent dʼarmes de Charles V, écuyer de cuisine de Char-les VI. Le musée de Saint Germain en Laye possède une pierre tombale qui provient de la sacristie de lʼéglise du Prieuré dʼHane-mont.

Jonathan STANOJKOVICEmeline TAUPIN

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LA VIE AU QUOTIDIEN

Les pauvres sont considérés comme des miséreux et lʼaspect dégradant de leur état les met en marge de la société mais ils sont indispensables pour que les riches puissent leur donner lʼaumone et prouver leur générosité.Pierre Bruegel montre des infirmes mendiants, ainsi que des scènes de la vie quotidienne (danse de Saint-Guy).La lèpre est due au bacille de Hansen, cʼest une maladie infectieuse tou-chant les nerfs périphériques, la peau et les muqueuses en provoquant des infirmités sévères, des éruptions squameuses, dʼulcération, de plaies, de plaques relevées au bord. Les lépreux étaient morts civilement et formaient des bandes de parias haineuxLa peste est provoquée par le bacille de Yersin qui se transmet à lʼhomme par un parasite, la puce, la peste est véhiculée par le rat. Les populations y voient un signe de la colère divine. La danse de Saint-Guy était provoquée par lʼergot de seigle, un champignon hallucinogène proche par ses effets de lʼacide lysergique contenu dans le LSD. Les malades avaient des mouvements involontaires et semblaient possédés, ils tremblaient,( hallucinations), criaient, invoquaient des démons et dansaient. Saint -Guy était censé guérir cette maladie.Il semble exister des similitudes avec notre periode actuelle : grand décala-ge entre riches et pauvres, peu de valeur accordée à la vie humaine, retour à la loi du plus fort...

Le Moyen Âge se divise en deux grandes étapes:le haut Moyen Âge qui sʼétend du 5e siècle au milieu du 11e siècle, période rurale ou le système de commerce est fondé sur le troc et le bas Moyen Âge qui voit fleurir le commerce et les marchands.Les populations de lʼEurope occidentale se procurent les produits dont ils ont besoin comme les épices, lʼor, le soie, le bois, et la fourrure.Au Moyen Âge, au 12e et 13e siècle apparaissent aussi les foires de Cham-pagne.Troyes comptait deux quartiers : la cité et le bourg.Jusquʼau 17e siècle, la ville fut très prospère. Cʼétait lʼune des plus impor-tantes cités commerciales dʼEurope. Les marchands de tous les continents y faisaient escale.

Le Moyen Âge a mauvaise réputation du point de vue de lʼhygiène et cʼest injuste car se laver et se baigner était une habitude dans les villes à cette époque.

LES MALADIES AU MOYEN ÂGE

LE COMMERCE AU MOYEN ÂGE

LʼHYGIÈNE AU MOYEN ÂGE

Us et coutumes

Jonathan STANOJKOVICEmeline TAUPIN Clarisse URVOY

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Moyen Âge

La cathédrale de Chartres a été construite au 13ème siècle. Une basilique romane brûlé à la fin du 12ème siècle, existait avant elle. Lʼédification de la cathédrale a été relativement rapide grâce à la générosiré des fidèles pour les structures : 30 ans environ, mais son embellissement et les finitions sʼéchelonnent sur plus dʼannées.Notre visite commence par lʼexamen de la façade principale avec ses trois portiques majestueux. Puis nous pénétrons dans la nef où le labyrinthe piège les esprits malins qui tenteraient dʼentrer dans lʼéglise. Nous continuons par le transept depuis lequel nous admirons les vitraux de la façade mais surtout les roses du transept.Nous avons ensuite analysé les vitraux du déambulatoire. La plupart racontaient des histoire comme celle du fils prodigue. Dʼautres présentent les signes du zodiaque en parallèle avec les travaux des champs, ou encore des métiers.Nous sommes ressortis pour voir les statues dʼun porche dont certaines portaient encore leurs couleurs dʼorigine. Une cathédrale, cʼest donc une tranche de vie de nos ancêtres...

Cathédrales

Paris et Chartres, chef dʼoeuvre de lʼart gothique.

PETIT TRAIN À GRANDE VITESSE

DU LABYRINTHE AUX VITRAUX

Après la cathédrale de Chartres, nous avons grimpé dans le petit train situé juste en face. Ce trajet nous a permis dʼavoir un aperçu très agréable sur la ville. Le conducteur, très gentil, a commenté lui-même le parcours. Il nous a emme-nés dans la vieille ville qui sʼétend tout autour de la cathédrale jusquʼaux rives de lʼEure. Nous avons également aperçu deux autres églises. Des maisons à pans de bois construites au Moyen-Age sont encore debout dans certaines rues et certaines possèdent des encorbellements (étages qui surplombent le trottoir). En descendant vers les canaux, nous avons emprunté une petite rue très pen-tue à grande vitesse. Ouah ! Ca décoiffe ! Tout le groupe poussait de grands cris et nous nous sommes bien amusés !

Sandy BARRE, Laurine MARIA, Emeline TAUPIN, Séverine VICTOR et Elodie PERRIGAULT

NOTRE DAME DE PARIS

Le 12 octobre 1160 Mau-rice de Sully est élu évê-que de Paris, cʼest a ce moment de Paris affirme lʼimportance de son rôles dans le royaumes de fran-ce.Cʼest alors quʼil décide de reconstruire une église cathédrale dédiée a la vier-ge Mare (Notre Dame).La première pierre fut posée en 1163 en présence du pape Alexandre II.Dès lʼentrée on peut voir que lʼachitecure est en forme de croix.Sur la facade occidentale il y a 3 portails: portail de la vierge situé a gauche, portail du jugement et le portail central, portail Sainte Anne et le portail situé a droite.

MERVEILLES ARCHITECTURALES

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Châteaux

Une confèrenciére des Monuments historiques nous a accueilli au château de Châteaudun pour nous expliquer son histoire . Il se situe dans la région centre et dans le département dʼEure et Loire. Le château a été construit vers 1170-1180. Il comporte Trois parties :- le donjon qui a été construit au 12ème siècle. Il mesure 31m de haut ainsi que 17m de diamètre.- La Sainte Chapelle qui date du 15ème siècle- Lʼaile Renaissance fut construite au 16ème siècle.

Lors de la journée de la visite , le beau temps nʼétait pas au rendez - vous .La principale extension du château a été décidé par Jehan de Dunois, compagnon de Jeanne dʼArc pendant la guerre de Cent Ans et mari de Marie dʼHarcourt, descendante des seigneurs de Blandy-les-Tours. Aujourdʼhui, le château est dirigé par les Monuments Historiques. Au cours de lʼannée, pendant les mois dʼété, des repas médiévaux sont organisés.La pièce qui nous a beaucoup intéresser ce sont les tapisseries.

La construction de la commanderie remonte au début du 12ème siècle. En 1979, une partie des bâtiments est achetés par un syndicat composés des dix communes et de la Région Centre. Le lieu qui été abandonné est confié à une association qui est chargée de le faire revivre.Lʼensemble de la commanderie a été vendu comme bien national pour ensuite être racheté par des agriculteurs. Les élèves de Tbio et de Villepatour sont allés dans la boutique pour que la personne de lʼaccueil leur explique se quʼil fallait faire. Six groupes ont été formés, encadrés par un ou deux professeurs. Elle a posé a tout les groupes une énigme et a chaque réponse obtenu elle

nous donnait un livret de recherche. Chaque groupe devait répondre a des questions qui correspondaient à chaque lieu de la commanderie ( le pigeonnier, le jardin botanique, le musée...) Cette chasse au trésor a duré en tout deux heures.Vers 17 heures, nous connaissions le résultat de lʼénigme et chaque équipe est repartie avec un trésor en poche.

Lindsay LY, Kelly LAINE, Ingrid VANACKER, Élodie PERRIGAULT, Rachida OUMOHAND.

LES TRESORS DʼARVILLE

MERVEILLES ARCHITECTURALES

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Musique

La culture courtoise (XIème-XIIème siècle)

Lʼapparition de la lyrique profane (chant non religieux), dès le début du XIème siècle, cor-respond à lʼessor dʼune culture aristocratique qui se veut raffinée dans ses expressions.

Les troubadours (langue dʼoc, sud de la France) et les trouvères (langue dʼoïl, nord de la France), demeurent dans les cours féo-dales au service dʼun seigneur. Ils écrivent des poèmes qui se déclament chantés.

Ceux-ci sont destinés à une Dame inacces-sible et idéalisée, généralement dʼun niveau social supérieur au leur.

Cet art courtois se nomme finʼ amor. Les formes de chansons les plus usitées sont la canso (chanson dʼamour), la planh (chant de déploration), le lai... Certaines sont réservées à la danse comme le rondeau, la ballade, le virelai...Parmi ces plus célèbres poètes-musiciens, citons Guillaume IX de Poitiers, Bernard de Ventadour, Guiraut de Borneil, Jaufré Rudel, Raimbaut de Vaqueiras...

JOURNÉE MÉDIÉVALE AU LYCÉE

Cʼétait le jeudi 15 mai 2008, pour la journée médiévale, les élèves de terminal bio-services ont préparé un repas médiéval. Le menu se composait : en entrée de la terrine de lapin, en plat principal de lʼambroisine de poulet aux fruits secs et au lait dʼamandes accompagné de riz au safran avec une touche de noisette de purée de fèves aux pommes, suivi du fromage typique d enotre région qui est le Brie, pour finir ce délicieux repas, en dessert, une poire épicée sur sa coupe colorée.Après le repas, les élèves de Simone Signoret et de Villepatours se sont retrouvés en salle polyvalente où étaient exposées les photos du voya-ge à Chateaudun. Julie et Jean-Baptiste, élèves de Villepatours, nous ont présentés leur diaporama sur la musique profane au Moyen-Âge. pour nous divertir, Anaïs, élève de TBIO et son professeur de sport, Mr Fam-Menth, nous ont interprétés un combart de cannes, suivi dʼune danse mé-diévale. pour finir cette journée, un buffet, issue de repas, noius a été pro-posé (pains dʼépices, boissons aux fleurs, Hypocras, fruits confits, etc...).

Anaïs LOUVET, Christelle LASSEUR, Clarisse URVOY

TROUVÈRES ET TROUBADOURS

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En ce mois dʼoctobre 2007, les élèves de Terminale Bioservices de Vaux-le-Pénil et tertiaire BEP de Vil-lepatour ont reçu la visite de Madame Castille, pro-fesseur dʼhistoire géographie et présidente de lʼas-sociation « Pavane » de Blandy-les-Tours. Elle était habillée avec des vêtements médiévaux.

Dans une conférence, elle nous a expliqué comment vivaient les hommes du Moyen-Age et les aliments quʼils consommaient. Certains fruits et légumes que nous connaissons nʼexistaient pas . Par exemple on utilisait du miel car le sucre en poudre nʼexistait pas . Nous sommes ensuite tous allés au restaurant pé-dagogique. Madame Castille nous a fait découvrir une recette du Moyen-Age : les rissoles. Les élèves ont réalisé des beignets salés et sucrés. Les tâches ont été réparties pour travailler plus rapidement. Un groupe écrasait les noix et les noisettes, un autre a réalisé une pâte brisée, un troisieme coupait les pommes en petits morceaux ou préparait le mélange à base de fromage et dʼherbes aromatiques.

Madame Castille a expliqué comment mélanger les différents ingrédients de la préparation sucrée. Les raisins secs, les noisettes, les noix, les pommes et le miel ainsi que des épices ont formé le fourrage des beignets sucrés. Une cuillérée à café a été posée sur des disques de pâte brisée. Une fois les bords sou-dés, les rissoles ont été cuites dans un bain dʼhuile. La séance sʼest terminée par la dégustation de ces beignets encore tièdes que tous les élèves ont ap-préciés. En revoulez-vous ?

Séverine VICTORElodie PERRIGAULTJean-Baptiste BOURDON

LʼASSOCIATION PAVANE

Rencontre

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LʼART DU MOYEN-ÂGE

Le vitrail et lʼenluminure

Nous avons renconté Mme LECLERC, membre de lʼassociation Pavane qui nous a expliqué la manière de pratiquer lʼenluminure. Elle nous a ensuite montré les éléments quʼil faut utiliser (Pigments à base de jau-ne dʼoeuf, miel... et des pinceaux de toutes les tailles). Quand nous avons commencé, le travail nous a paru facile mais plus le temps passait, plus cela devenait las-sant. Lorsque nous avons vu le résul-tat, nous nʼavons pas regretté dʼy avoir passé autant de temps. Les en-luminures réalisées étaient au-delà de toutes nos espé-rances et nous en sommes très fiers.

Nous tenons a remercier chaleureusement Mme enliu-minure et Mme pinceau (elles se reconnaitront) pour leur aide et leur patience à nous transmettre leur pas-sion ainsi que Mme MALYQUEVIQUE, notre profes-seur dʼarts appliqués.

Rachida OUMOHAND 2nd BEP

Le centre international du Vitrail est ins-tallé à 50 mètres à peine de la cathé-drale. Il a pour vocation de présenter des vitraux anciens et contemporains réalisés par de grands artistes.Nous avons été accueillis par une con-férencière qui nous a expliqué en détail la fabrication dʼun vitrail au Moyen-Age. Le souffleur de verre utilise une canne de verrier pour fabriquer des boules de verre qui sont ensuite découpées puis mises à plat et enfin cuites dans un four. Pour colorer le verre, on utilise des pigments naturels ajoutés dans le verre en fusion.Elle a expliqué comment étaient as-semblés les différents petits morceaux pour obtenir au final un vitrail. Cha-que morceau est serti par une tige de plomb. Ils sont tout dʼabord frottés par des stéarines ensuite soudés les uns aux autres plus facilement.A la suite de cet exposé, nous avons nous même réalisé notre vitrail.

Jean-Baptiste BOURDON et Issam EL MAJID

ENLUMINURE : PASSION À REDECOUVRIR

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La révolution dans lʼAssiette

FAUT-IL AVOIR PEUR DES OGM ?

Les OGM apparaissent récemment dans lʼhistoire de lʼagriculture. Ils ont été découverts par des scientifi-ques grâce à lʼimportance des moyens mis au ser-vice de la recherche-développement. A partir des an-nées 90, lʼagriculture utilise de plus en plus les OGM, notamment sur le continent américain et maintenant en Europe. Quels sont les avantages et les inconvé-nients de ces nouveaux organismes ?

Possibilités offertes par les OGM Résistance aux maladies et aux insectesAdaptation des plantes aux milieux difficilesAugmentation des rendementsConditionnement et stockage facilités Risques encourus Transmission de la résistance aux hommes dʼoù une résistance aux antibiotiques

Méconnaissance des risques. Nous constatons que les OGM offrent des possibili-tés de développement mais ils peuvent faire encou-rir des risques aux hommes et à leur environnement naturel. Question toujours dʼactualité, faut-il encore continuer à les utiliser ?

56 % de la population mondiale vit actuellement dans la pauvreté : 4 milliards de personnes vivent avec moins de 2.1 euros par jour»

Définition du commerce équitable :

Le Commerce équitable est un partenariat commer-cial, fondé sur le dialogue, la transparence et le res-pect, dont lʼobjectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au dé-veloppement durable, offre de meilleures conditions commerciales et garantit les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, surtout au Sud de la planète. Les organisations du Commerce équitable et les consommateurs sʼengagent activement à sou-tenir les producteurs et à sensibiliser lʼopinion publi-que.

Quels produits sont issus du commerce équitable ?Dans lʼalimentation, on trouve majoritairement le café, le thé, le chocolat, mais aussi le sucre, les cé-réales, le quinoa, le riz, les pâtes, et plus récemment les fruits frais, le jus de fruits, le miel, les épices, les biscuits, les confitures, les huiles et les noix. Dans lʼartisanat, on trouve surtout des vêtements. Certai-nes marques se lancent sur la production de coton. Enfin, les produits cosmétiques commencent à se développer dans les réseaux de distribution spécia-lisés.

Où acheter les produits commerce équitable ?De plus en plus dʼenseignes distribuent des pro-duits issus du commerce équitable dans des rayons spécialisés. Les enseignes de produits biologiques proposent aussi ces produits, car ceux-ci obtiennent souvent la double certification, bio et équitable.

Quelle est la part de consommation équitable en France ?En 2000, seulement 9% des Français savaient ce quʼétait le commerce équitable, en 2004 ils étaient 56% et 74% en 2005, selon une enquête Ipsos. Ce-pendant ce type de commerce est plus développé chez nos voisins européens.

Quelques acteurs : Max Havelaar, artisans du Monde, SolidarʼMonde. Artisanat-SEL.Julie TRAN, Issam EL MAJID et Jean-Baptiste BOURDON – Term. BEP Villepatour, Christelle LASSEUR et Ingrid VANACKER.

LE COMMERCE PEUT-IL ETRE ÉQUITABLE ?

Débats

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Visites

EXPLOITATION AGRICOLE BEAUCERONNE

Lʼexploitation que nous avons visitée ce jour se trouve à Ben-nechèvre, en Eure-et-Loir, et elle sʼétend sur 140 hectares. Elle est formée par deux exploitations regroupées en une seule qui forme une société en participation. Elle fait partie dʼune CUMA qui gère le matériel agricole de plusieurs exploitations pour li-miter les investissements personnels des agriculteurs.On peut y trouver plusieurs cultures comme le blé tendre pour faire du pain, le blé dur destiné à lʼalimentation animale et pour faire les pâtes, le colza et lʼorge. Les agriculteurs utilisent des traitements phytosanitaires adaptés à chaque culture. Ils re-çoivent des aides européennes. Les problèmes actuels ren-contrés par les exploitants dʼEure-et-Loir sont lʼaugmentation des loyers des terres (ils ne sont en effet pas propriétaires de tous leurs terrains) ainsi que les OGM, interdit par le gouverne-ment français mais importé massivement de lʼétranger ce qui leur semble être une concurrence déloyale. Claire et Olivier se sont engagés dans lʼagriculture raisonnée et ils sont très fiers de nous expliquer quʼils utilisent juste les quantités minimales de produits phytosanitaires pour éviter de polluer la nature. La surveillance par satellite des parcelles et les analyses en labo-ratoire permettent de mesurer exactement les quantités néces-saires.

Audrey Mapelli, Aurore Baronnat, Sandy Barre, Aurelia Rolland, Marion Turpin, Laurine Maria, Tatiana Rouvel

AU CŒUR DE LA BEAUCE HISTORIQUE

La Maison de la Beauce se situe au centre de la Beauce dans le département dʼEure-et-Loir, à Orgères-en-Beauce. Cʼétait une ancienne ferme beauceronne à cours carrée qui a été transformée en culturel depuis 1995. Notre guide, Audrey, nous a présenté les salles dʼexposition du mu-sée qui ont chacune un thème différent : La salle du pays.La salle du paysan.La salle du paysage.

Ingrid VANACKER, Lindsay LY, Eme-line TAUPIN, Christelle LASSEUR, Séverine VICTOR et Kelly LAINÉ.

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Son enfance commence en 1938 en Lorraine. Il nʼa pas connu son père, celui-ci mourut en 1940 et laissa à sa mère la garde du salon de coiffure. Son « savoir-manger » vient de ses grands-pa-rents qui étaient cuisiniers et maraîchers. A 18 ans, il pesait déjà plus de 120kg. Il fut directeur commercial aux éditions Robert Laffont, puis monta sa propre agence de relations publiques et en 1970 lʼassociation «les Grand Mères au Pair». En 1985, il se fait escroquer 3 millions de dettes par un homme dʼaffaires libanais et il fait faillite. Jean Pierre Coffe sʼoriente ensuite vers la culture. Il anime des émissions sur Canal+, devient acteur et participe à des émissions de radio et de télé.

Le 9 avril, Mr Coffe rencontra les élèves deT Bio au lycée agricole de Nermont. Il raconta son parcours et les problèmes quʼil rencontra sur son chemin. Il confia aux élèves des anecdotes et donna son point de vue sur les OGM et lʼalimentation actuel-le. Jean-Pierre Coffe est un homme de goût et il connaît la vraie valeur des aliments.Il a de lʼexpé-rience et un point de vue sur nʼimporte quel sujet. Il répondit à toutes les questions et les élèves furent étonnés quʼil ait réponse à tout. Il leur fit compren-dre que la cuisine est quelque chose de bien dans laquelle on se sent à lʼaise. La cuisine, cʼest dé-couvrir de nouvelles choses. Les deux heures pas-sées ensemble furent très agréables et ce fut un moment génial et chaleureux. La rencontre se ter-mina par une séance de dédicaces et de photos à laquelle Jean-Pierre Coffe se prêta très gentiment.

Lʼorigine du mot éolien vient dʼEole (dieu des vents). En Beauce, 30 éoliennes sont implantées sur 5 lignes de 6, construites en 2006. Chacune a un mât de 90m, surmon-tée dʼune nacelle de 24 m de long. Une hélice formée de 3 pales de 45m de long chacune. Elle tourne à un rythme moyen de 10 à 25 tours/minute. Lʼénergie méca-nique produite est transformée en énergie électrique dans la nacelle grâce à une gé-nératrice. Chaque éolienne est reliée aux autres par des câbles enterrés dans le sol. Ils acheminent ensuite lʼélectricité vers le réseau EDF pour quʼelle soit distribuée.Les éoliennes produisent une énergie propre, renouvelable et durable : elle ne produit pas de déchet, ni de rejet polluant. LʼEurope a demandé à la France dʼobtenir 21% de son électricité à partir de lʼénergie éolienne. Actuellement, le pourcentage est seulement de 17%. Il faut donc poursuivre la construction du parc national et investir. Chaque éolienne coûte 6 millions dʼeuros, elle devra être changée dans environ 20 ans, mais elle est rentabilisée au bout de 5 ans.

Sandy BARRE, Marion TURPIN, Aurélia ROLLAND

Rencontre

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CinémAlimentation

Festival en BoucheVoici deux films dont le thème principal est lʼalimentation. Ils viennent dʼAsie et des Etats-Unis. Nous vous proposons aussi dʼautres films à découvrir.

Sun cherche à émigrer au Canada. Il dé-cide alors dʼobtenir un diplôme de cuisi-nier et suit lʼenseignement du maître .Un jour, le patron dʼune société propose un concours de cuisine dont le sujet est le plus rare des festins chinois : Le père de la copine de Sun est victime dʼun infarc-tus et Sun accompagné de la fille de son patron, part en quête dʼun ancien grand cuisinier ayant sombré dans lʼalcool.

« Jʼai bien aimé comment les personnes préparaient les plateaux quʼils servaient même si parfois cʼétait écœurant. Je nʼai pas aimé le début car il nʼavait pas beaucoup dʼaction. Le film est un peu ennuyeux. » Ingrid

« Nous lʼavons bien aimé surtout la fin,parce que les cuisiniers preparent des aliments inhabituels. »Julie et Aurélia

LE FESTIN CHINOIS

CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE

Charlie est un enfant issu dʼune famille pauvre. Travaillant pour subvenir aux besoins des siens, il doit économiser chaque penny, et ne peut sʼoffrir les friandises dont raffo-lent les enfants de son âge. Pour obtenir son comptant de sucreries, il participe à un concours organisé par lʼinquié-tant Willy Wonka, le propriétaire de la fabrique de chocolat de la ville. Celui qui découvrira lʼun des cinq tickets dʼor que Wonka a caché dans les barres de chocolat de sa fabrication gagnera une vie de sucreries.

- Kitchen stories.- Salé sucré (un cuisinier perd le goût, tout comme il a perdu le goût de la vie depuis la mort de sa fem-me. Il prépare cependant toujours le repas familial pour ses deux filles).- Nouvelle cuisine (fantastique, thème de lʼanthro-pophagie pour rajeunir).- Le Chocolat (plaisirs et interdits alimentaires en France dans les années 50, lʼétranger, lʼautre et la pression sociale).- Vatel (le destin de cuisinier de louis XIV).- La Grande bouffe (à vous dégoûter de manger...).

DVD SUR LʼALIMENTATION

Julie TRAN, Aurélia ROLLAND, Aurore BARONAT

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Lycée Simone Signoret & Annexe médicali-sée de Villepatour, de Vaux-le-PénilAtelier Presse à la Médiathèque de lʼAstrolabe à Melun 2008