Les Apaches pærrni n*us - Musée HLM · Les Apaches sont présents dans de nombreux romans...

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Les Apaches E*nË pærrni n*us ! Driltes, coq u i ltards, sa bouteux, f ra ncs- m itoux, mercandiers, merdai|.[e... Les termes f Leuris ne manquent pas pour désigner Les jeunes déLinquants de tout poiI au cours de ['histoire. n 186o, Atfred Delvau dans < Les dessous de Paris > quali- fiait déjà de <sauvages de la civilisation> tes bandes de gueux du quartier mal famé de la place Maubert à Paris. Ces gens-tà, disait-il, <sont les peaux-rougesde Paris>.Les indiens sont à la mode. La dernière guerre Apache s'achèvera en 1886 et Buffalo Bitt, dans son grand spectacte, Ie <Wild West Show >, porte Maillot à Paris, en 1889, ne tes montre guère sous un iour favorable. Pour la première fois, en 19oo, sous la plume de Victor Moris, jour- naliste au Quotidien, apparaît le terme <Apache >, pour dénoncer les exactions des bandes de mauvais garçons de Belleville et de Mé- nilmontant dans le zo" arrondissement de Paris. Le rz décembre de la même année, Henri Foutquier écrit dans < Le Matin > : < Nous avons l'avantage de posséder à Paris une tribu d'Apaches dont les hauteurs de Ménilmontant sont les montagnes Rocheuses>. Ce terme va connaître un succès fulgurant en 7902, lors du procès de Joseph Pleigneur, dit Manda, l'homme qui avait blessé au cou- teau son rival, François Leca dit le Corse, pour les beaux yeux d'A- métie Hétie dite Casque d'or. Dans le Petit ,|ournal en r9o2, Arthur Dupin, à propos de cette fa- meuse affaire, reprend le mot: <Ce sont là des mæurs d'Apaches, du Far West, indignes de notre civilisation. Pendant une demi-heu- re, en plein Paris, en plein après-midi, deux bandes rivales se sont battues pour une fille des fortifs, une blonde au hout chignon, coif- à la chien !>. On assiste alors à un déferlement médiatique sans précédent. Les Apaches font la une des quotidiens. Des sauvages en plein Paris ! L'Apache fait peur et il fascine à la fois. Les médias s'indignent contre cette véritable <armée du crime> qui terrorise te bour- geois. <Ce n'est qu'un cri de tous côtés, Paris est en proie aux Apaches!> (t). L'Apache Les Apaches vivent en bandes de quartiers, et même de rues. lls empruntent leur nom soit à un lieu - < la bande des Quatre Chemins d'Aubervilliers>, <les gars de Charonne>, <les monte-en-l'air des Batignolles ) ou ( tes loups de la Butte > - soit au nom de [eur chef- la bande à <Manda>, à < Delignon>, ou à <Zelingen>, soit à distinction particulière comme < les habits noirs > ou < les cravates vertes ). lls tirent aussi leur nom de [eurs tatouages < les cæurs d'a- cier > de Saint-Ouen, les < étoiles du XIll" )) ou les < grains de beau- té d'lvry >. L'Apache parte I'argot, < [a [angue des bas-fonds >, qu'il enrichit de ses propres termes. ll méprise le protétaire qu'ittraite < d'esclave avachi> et il hait le bourgeois, te ftic et le travail. ltvit du voI et les femmes. Car la femme chez l'Apache appartient à un homme, son protecteur et son amant, qui ta défend, mais [a corrige quelquefois. Battre sa femme est un signe de virilité. C'est sa < marmite > ou sa < pierreuse >. Mais elle n'est pas que cela. L'amour prend une lar- ge part dans la formation des coup[es. Elle sait elle aussi se bat- tre, manier [e couteau, le sac rempti de sable ou la peau d'anguille bourrée de grenailles de ptomb. Le tatouage est très prisé par les hommes, avec des inscriptions sentimentales, provocantes ou fatalistes : ( mort aux vaches > al- terne avec < sous une mauvaise étoile >, ou < [e bagne sera mon IOmDeau )). L'Apache porte une casquette (ta gaufre) à pont, plate, ronde ou gonftante, une veste courte et cintrée, des pantatons < pattes d'é- léphant > k< [e bénouze largeot du bas >), ou à pont comme Les ma- rins (<< le bénouze à poche à ta mal au ventre >), un foulard de cou- leurs vives noué autour de la taille et des bottines ferrées à bout pointu et boutons dorés. C'est la zone ! Paris au XlX" siècle est entouré de fortifications. Au-detà, une zone de tir du canon est définie. Elle fait entre 2oo et 4oo mètres de large et ceinture Paris sur près de 3z km. Après ta défaite de r87o, cette zone est abandonnée par I'Armée et le plus grand < bidonvitle > de France va s'y installer. On t'appelle la Zone. Et ses habitants sont les Zoniers ([e mot zonard est beaucoup plus tardif mais a la même origine). On parle déjà de <rzone de non droit> la potice n'ose pas entrer. La zone est infestée de bandes d'Apaches. ... s z. \o \q o o E g E 38 Lo belle "Casque d'Or", Amélie Hélie, devient la coqueluche du Tout-Poris.

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Les Apaches E*nË pærrni n*us !

Driltes, coq u i ltards, sa bouteux, f ra ncs- m itoux,mercandiers, merdai|.[e... Les termes f Leuris

ne manquent pas pour désigner Les jeunes

déLinquants de tout poiI au cours de ['histoire.

n 186o, Atfred Delvau dans < Les dessous de Paris > quali-

fiait déjà de <sauvages de la civilisation> tes bandes de

gueux du quartier mal famé de la place Maubert à Paris.

Ces gens-tà, disait-il, <sont les peaux-rougesde Paris>.Lesindiens sont à la mode. La dernière guerre Apache s'achèvera en

1886 et Buffalo Bitt, dans son grand spectacte, Ie <Wild West

Show >, porte Maillot à Paris, en 1889, ne tes montre guère sous un

iour favorable.

Pour la première fois, en 19oo, sous la plume de Victor Moris, jour-

naliste au Quotidien, apparaît le terme <Apache >, pour dénoncerles exactions des bandes de mauvais garçons de Belleville et de Mé-

nilmontant dans le zo" arrondissement de Paris. Le rz décembre

de la même année, Henri Foutquier écrit dans < Le Matin > : < Nous

avons l'avantage de posséder à Paris une tribu d'Apaches dont les

hauteurs de Ménilmontant sont les montagnes Rocheuses>.

Ce terme va connaître un succès fulgurant en 7902, lors du procès

de Joseph Pleigneur, dit Manda, l'homme qui avait blessé au cou-

teau son rival, François Leca dit le Corse, pour les beaux yeux d'A-

métie Hétie dite Casque d'or.Dans le Petit ,|ournal en r9o2, Arthur Dupin, à propos de cette fa-

meuse affaire, reprend le mot: <Ce sont là des mæurs d'Apaches,

du Far West, indignes de notre civilisation. Pendant une demi-heu-

re, en plein Paris, en plein après-midi, deux bandes rivales se sontbattues pour une fille des fortifs, une blonde au hout chignon, coif-

fé à la chien !>.

On assiste alors à un déferlement médiatique sans précédent. Les

Apaches font la une des quotidiens. Des sauvages en plein Paris !

L'Apache fait peur et il fascine à la fois. Les médias s'indignentcontre cette véritable <armée du crime> qui terrorise te bour-

geois. <Ce n'est qu'un cri de tous côtés, Paris est en proie aux

Apaches!> (t).

L'ApacheLes Apaches vivent en bandes de quartiers, et même de rues. llsempruntent leur nom soit à un lieu - < la bande des Quatre Chemins

d'Aubervilliers>, <les gars de Charonne>, <les monte-en-l'airdes Batignolles ) ou ( tes loups de la Butte > - soit au nom de [eur

chef- la bande à <Manda>, à < Delignon>, ou à <Zelingen>, soità distinction particulière comme < les habits noirs > ou < les cravates

vertes ). lls tirent aussi leur nom de [eurs tatouages < les cæurs d'a-

cier > de Saint-Ouen, les < étoiles du XIll" )) ou les < grains de beau-

té d'lvry >.

L'Apache parte I'argot, < [a [angue des bas-fonds >, qu'il enrichit de

ses propres termes. ll méprise le protétaire qu'ittraite < d'esclave

avachi> et il hait le bourgeois, te ftic et le travail. ltvit du voI et les

femmes. Car la femme chez l'Apache appartient à un homme, sonprotecteur et son amant, qui ta défend, mais [a corrige quelquefois.

Battre sa femme est un signe de virilité. C'est sa < marmite > ou sa

< pierreuse >. Mais elle n'est pas que cela. L'amour prend une lar-

ge part dans la formation des coup[es. Elle sait elle aussi se bat-

tre, manier [e couteau, le sac rempti de sable ou la peau d'anguillebourrée de grenailles de ptomb.

Le tatouage est très prisé par les hommes, avec des inscriptions

sentimentales, provocantes ou fatalistes : ( mort aux vaches > al-

terne avec < né sous une mauvaise étoile >, ou < [e bagne sera mon

IOmDeau )).

L'Apache porte une casquette (ta gaufre) à pont, plate, ronde ougonftante, une veste courte et cintrée, des pantatons < pattes d'é-

léphant > k< [e bénouze largeot du bas >), ou à pont comme Les ma-

rins (<< le bénouze à poche à ta mal au ventre >), un foulard de cou-

leurs vives noué autour de la taille et des bottines ferrées à boutpointu et boutons dorés.

C'est la zone !

Paris au XlX" siècle est entouré de fortifications. Au-detà, une zone

de tir du canon est définie. Elle fait entre 2oo et 4oo mètres de large

et ceinture Paris sur près de 3z km. Après ta défaite de r87o, cette

zone est abandonnée par I'Armée et le plus grand < bidonvitle > de

France va s'y installer. On t'appelle la Zone. Et ses habitants sontles Zoniers ([e mot zonard est beaucoup plus tardif mais a la même

origine). On parle déjà de <rzone de non droit> où la potice n'ose

pas entrer. La zone est infestée de bandes d'Apaches. ...

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Lo belle "Casque d'Or", Amélie Hélie,

devient la coqueluche du Tout-Poris.

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Les Apaches à Marseille (Le Petit journal du tB juillet ryo6).

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Après Ia Grande Guerre, on invente Ia danse Apache

(Dessin de Alice Huertas, années zo).

rrr p[95 pauvres et moins bien habillés que ceux de Paris, ils usentleur fond de culotte sur les < fortifs >, .jouant à d'interminables par-

ties de passe angtaise ûeu de dés) (z). Les bandes d'Apaches de

La Zone se défient continuellement. Mais toutes sont unies quand

ilfaut faire le coup de poing contre celles de Paris.

0n.ioue à se faire peur. <Casque d'Or> devient la coqueluche du

tout Paris, pose pour des cartes postales, pubtie des révélationset ses mémoires. La mode Apache fait fureur. La littérature et le ci-

néma s'en emparent. Les Apaches sont présents dans de nombreux

romans feuilletons en vogue à l'époque. ll faut dire qu'un nouveaugenre littéraire, le roman policier, s'impose alors. Fantomas, de Mar-

cel Allain et Pierre Souvestre, qui connaît un succès prodigieux, a

pour complices une bande d'Apaches (3). Georges Méliès, le père

du cinéma, tourne ( Les Apaches > dès t9o3. La presse multiplie les

reportages ptus ou moins fantaisistes, parsème ses articles de mots

d'argot, apprend au brave bourgeois les < trois cent cinquante fa-

çons d'estourbir >. Dans les quartiers chics, on donne des < bals Apa-

ches ). Un journaliste note en tgtz: < On ne sait plus si I'Apache a

produit une certaine littérature ou si une certaine littérature a pro-

duit I'Apache >. C'est la naissance d'un mythe urbain qui va durerjusqu'en rgr4, sur I'insécurité urbaine et [a terreur qu'inspire unejeunesse <dépravée>.

Le débat sécuritaireLa presse engage périodiquement de violentes campagnes pour pu-

nir sévèrement ïes délinquants. On demande pour l'Apache, com-

me en Angleterre, l'application systématique de la peine de mortpour les crimes de sang, et les punitions corporelles pour les au-

tres délits comme [e fouet. Etle parle du laxisme des nouvelles [ois,

et de I'indulgence des tribunaux. Une toute nouvelle loi sur [e sur-

sis est très critiquée. La presse se déchaîne sur les conditions de

vie en prison : < Sous prétexte d'hygiène, le condomné est autori-sé à prendre l'air dans la cour... on vient le voi6 on le laisse lire, écri-

re, chanter, fumer même. Que d'égqrds et quelle faiblesse!> (q).

D'autant qu'un autre débat fait rage: celui de la peine de mort. Le

Président Armand Fallières Q9o6-t9g) est partisan de son aboli-tion. La presse et certains hommes politiques font de t'insécurité[eur credo. Les Apaches sont partout. Phénomène parisien, on va

alors appeter Apache, tout détinquant, quel que soit son âge ou son

crime, qu'il soit à Marseilte, à Litle ou à Bordeaux.

En novembre rgo7, un pro.jet de loi abolitionniste est déposé à la

Chambre. Le gouvernement Clemenceau, par la voix de son Garde

des Sceaux, Aristide Briand, soumet aux députés te 3 juitlet r9o8,le projet de loi prévoyant I'abotition de la peine capitale. Marcel Sem-

bat s'enflamm e'. < Pensez à la condition de misère où vit le peuple ;pensez aux dangers que présentent les grandes villes, à côté de leurs

avantages que nous ne méconnaissons pas: venant de la campa-gne, des familles entières viennent s'entosser dans les faubourgspullulants, habiter des taudis où les conditions de la plus élémentaire

moralité sont irréalisables; le jeune homme les quitte pou'r aller tra-

vailler dans des ateliers malsains; il y constate I'in juste répartitiondu travail: taudis et enfer. >

< Le Petit Parisien >, farouchement anti-abolitionniste, organise à

l'automne un "référendum" sur la peine de mort: ptus de 75 % des

Lecteurs se prononcent en faveur de son maintien. Malgré les vi-

brants plaidoyers d'Aristide Briand et de ,Jean Jaurès, au cours du

débat qui les opposent notamment à Maurice Barrès, [e projet de

loi est rejeté le B décembre par 33o voix contre zor.

La fin des ApachesLesApaches ont disparu avec [a Grande Guerre. Le carnage ne les

a pas épargnés. lln'en reste que le folklore.0n invente la danse

Apache, dans les guinguettes des bords de Marne et les bals pa-

risiens dont le <Balajo> ou [a <Boule Rouge>, rue de Lappe à [a

Bastille, ou le < ça gaze > à BeLleville. Et comme tout finit par des

chansons, on chante l'Apache dans de brû[ants tangos comme < El

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À gauche : l'Apache porte une cosquette (lo gaufre), une veste courte et cintrée, des pantalons "pattes d'éléphant" ou à pont, un foulard autour

de lo taille et des bottines à bout pointu (carte postole de ryoil. Au centre : chonson de ryzo. À droite : Ia femme Apoche sait se bottre et manier

le couteau (Le Petit Journal - f' novembre ryo3).

Apache> (5). Chanson réaliste, comique ou chanson d'amour, on

use et abuse de I'argot. Même la toute débutante < Môme Piaf >,

dans la chanson < Les hiboux>, rend hommage auxApaches en1936,

au cabaret < Le Gerny's > sur les Champs-Étysées (6).

Le < milieu >, des bandes organisées de truands adultes, prend le

relais et le contrôte de la prostitution. Le terme est remplacé par

celui plus générique de mauvais garçon ou de < gonze >. Clin d'æil

de t'histoire, dans ta zone, ceux que ['on appelait autrefois les Bif-

fins ou tes Chiffortins, c'est-à-dire les chiffonniers de Ctignan-

court, se voient affublés par la presse et une certaine ïittérature de

gare de < Racaittes >.

À ta fin des années 1950 et au début des < sixties >, un nouvel éner-

gumène va s'afficher avec insolence, imitant en cela nos voisins

d'outre Atlantique: le blouson noir. C'est France Soir qui lance en

iuiltet rglg les "Blousons noirs", terme synonyme de mineurs dé-

linquants. Les jeunes reprennent en chæur. lls s'identifient très vite

aux blousons noirs. Et des bandes, comme celle des Quatre Rou-

tes (encore, décidément !) vont faire parler d'elles. ltfaut dire que

la délinquance juvénite fait un bon de près de 4ook entre 1954 et

t959. Un secrétariat d'État à la Jeunesse voit même le iour. Les en-

fants du < baby-boom >> poussent trop vite. 0n parle de < crise de

Ia jeunesse>. Le préfet de Paris, Maurice Papon (et bien d'autres

encore) propose d'interdire le rock n' roll. Et la presse médiatise

très fortement. Certains esprits chagrins se demandent encore si

[a presse et [e cinéma n'ont pas fortement contribué au dévelop-

pement de ce nouveau modèle.

Après les blousons noirs, les loubards des années r98o, les bar-

jots, les zonards ou autres < cailleras >, on va très momentanément

retrouver l'exotisme avec [e ( sauvageon > dès les années r99o.

Une fois encore, le jeune délinquant est mis hors du monde des

civilisés.

Le monde a changé, mais si ['histoire, selon le mot de Mafx, ne se

répète pas, etle se parodie quelquefois. Néanmoins, toute res-

semblance avec des personnages ou des situations existantes s'a-

vérerait purement fortuite. I lrr-ls KEMPF ET PATRICK KAMoUN

(l Lecture pourTous, octobre ryu à septembre t9tz, éditions Ha-

chette et Cie. < Le règne de I'Apache >.

(z) Jeu de dés

G) < Fantômas>, eux éditions Fayard, trente-deux volumes écrits

par Morcel Allain et Pierre Souvestre entre 1911 et ry14, puis dou-

ze par Marcel Allain de ryt4 à t926. Le premiervolume tire à Booooo

exemplaires.(q) Le Petit Journal j novembre ryo7, < Comment on traite les Apa-

ches en France et à I'étranger>.

6) El Apache, tango porisien de E. Mignot.(6) < Les Hiboux> de E. Joullot et P. Dalbret.

IPAâOLÉS DE

DÛMMTL