Les antidépresseurs idées reçues - lilly.fr · Le patient dépressif va ressentir une fatigue...

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Les antidépresseurs idées reçues

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Les antidépresseurs

idées reçues

Ce document vous a été remis par votre médecin pour vous aider à mieux comprendre votre dépression et à mieux agir pour la surmonter.

Vous y trouverez les réponses aux principales questions que vous pouvez vous poser sur les antidépresseurs.

Ce document est conçu pour vous aider à des moments précis et vous apporter des conseils à adopter au quotidien, conseils adaptés à votre rythme de guérison.

Si d’autres questions vous viennent à l’esprit, n’hésitez pas à en parler à votre médecin : il est important que vous soyez bien informé(e) pour mieux lutter contre votre dépression.

Votre médecin connaît bien les problèmes des patients déprimés, et il pourra vous apporter une aide efficace.

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SommaireSommaire Sommaire

1• Un antidépresseur, pourquoi ? p. 4

2• Un antidépresseur, c’est quoi ? p. 6

3• Un antidépresseur a t-il des effets indésirables ? p. 8

4• Comment va évoluer ma dépression sous antidépresseur ? p. 10

5• Est-ce que j’ai vraiment besoin d’un antidépresseur ? p. 12

6• Est-ce que je risque de devenir dépendant(e) aux antidépresseurs ? p. 14

7• Comment faire le point avec mon traitement ? p. 16

8• Suis-je guéri(e) ? p. 18

9• Qu’est ce qui peut m’aider au quotidien ? p. 20

10• Conseils à l’entourage p. 22

• Bibliographie p. 24

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1 - Un antidépresseurpourquoi ?

Le but de votre traitement est de vous permettre d’être vous-même à nouveau et de profiter des choses comme avant.Les antidépresseurs permettent d’améliorer les symptômes de la dépression. Ces symptômes sont variés et plus ou moins nombreux.

Des signes psychiques : Tristesse au quotidien, incapacité à éprouver du plaisir, anxiété, impression d’inutilité et hypersensibilité émotionnelle sont des signes caractéristiques de la dépression.

Des signes cognitifs : Un patient dépressif peut également rencontrer des troubles de la concentration

et ressentir une difficulté à accomplir des tâches, même les plus anodines. Il peut ressentir de la culpabilité et se dévaloriser. Il voit parfois tout en noir, et ce pessimisme peut aller jusqu’aux pensées de mort. Les idées de suicide doivent toujours être signalées au médecin.

Des signes physiques : Le patient dépressif va ressentir une fatigue permanente, des troubles de la sexualité, un sommeil dégradé (manque de sommeil ou, au contraire un sommeil excessif), et une modification de son appétit.

Il peut également ressentir des symptômes douloureux comme un mal de dos, ou des douleurs musculaires car la dépression diminuerait le seuil de perception de la douleur.

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Les antidépresseurs vous aideront à vous sentir mieux en diminuant l’expression de vos symptômes.

“Pendant ma dépression, j’étais triste en permanence et j’avais l’impression de ne pas être moi-même, de vivre au ralenti. J’avais du mal à me concentrer, à prendre une décision. J’avais tout le temps mal à la tête. Mon appétit avait diminué. Les aliments semblaient ne plus avoir de goût.Cela m’a fait perdre beaucoup de poids.”

Emma, institutrice, 39 ans.

“Je me sentais souvent inutile, parfois même j’avais l’impression que ma vie ne valait plus la peine d’être vécue. Je me sentais très fatigué, avec l’impression de ne plus avoir d’énergie.J’avais mal partout sans raison réelle.En plus de cela, je dormais mal, je me réveillais vers 3h00 du matin, et après, impossible de me rendormir !”

Paul, dentiste, 56 ans.

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2 - Un antidépresseurc’est quoi ?

Lors d’une dépression, il y a des modifications dans la “chimie cérébrale” avec des anomalies dans la fabrication, la transmission et la régulation de certaines substances chimiques : les neurotransmetteurs (dont la sérotonine et la noradrénaline) qui sont indispensables au bon fonctionnement psychique et physique.

C’est pourquoi votre médecin peut vous prescrire des médicaments antidépresseurs. Les antidépresseurs agissent en corrigeant ces perturbations.

Après un temps de traitement suffisant, votre antidépresseur pourra être arrêté. Certains médecins le comparent à la béquille ou au plâtre, nécessaire pendant quelques temps à quelqu’un qui s’est fracturé la jambe.

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“Au début, ça m’agaçait quand je me disais que mon équilibre psychique dépendait de substances chimiques. Et surtout qu’on pouvait agir dessus en me donnant des médicaments. Mais mon médecin m’a expliqué que quand on va bien, qu’on n’est pas déprimé, c’est notre cerveau lui-même qui fait ce travail et qui produit ces substances.Le médicament ne fait que prendre le relais pendant quelques temps… Et puis tout se remet en marche…”

Clothilde, 24 ans, étudiante.

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3 - Un antidépresseur a-t-il des effets indésirables ?

Beaucoup d’informations fausses sont véhiculées, par exemple sur le fait qu’on ne guérit pas d’une dépression, que les antidépresseurs sont des drogues, ou qu’ils comportent de nombreux inconvénients.

Jusqu’aux années 80, les antidépresseurs étaient efficaces mais entraînaient de nombreux effets indésirables gênants.

Actuellement, les nouveaux antidépresseurs disponibles sont mieux tolérés.

Cependant il se peut que vous ressentiez certains effets indésirables. Sachez que le plus souvent ces effets indésirables disparaissent après quelques jours de traitement. Les effets indésirables sont parfois la preuve que le traitement est actif.

Il est indispensable de parler de ces possibles effets indésirables avec le médecin au moment de la prescription de votre traitement.

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Les effets indésirables gênants les plus souvent rencontrés sont les suivants. Voici quelques conseils qui peuvent vous aider à mieux les gérer :

Si vous vous sentez énervé(e), il faut savoir que cet effet indésirable disparait après quelques jours de traitement. Poursuivez votre traitement régulièrement.

Si vous somnolez dans la journée, pensez à prendre votre traitement en fin de journée.

Si vous avez la bouche sèche, hydratez-vous suffisamment et régulièrement dans la journée.

Si vous avez des nausées, prenez votre traitement au cours du repas le plus conséquent de la journée.

Si vous vous sentez irritable et que cela persiste, parlez-en à votre médecin.

Dans tous les cas, si vous ressentez des effets indésirables, parlez-en à votre médecin, il saura vous conseiller.

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Mise en place du traitement

antidépresseur

Pour éviter le risque de rechute, il faut

poursuivre le traitement

Rechute

Inte

nsité

des

sym

ptôm

es

Durée totale du traitement de 4 à 9 mois

Evolution d’un épisode dépressif sous traitement

Humeur“normale”

Dépression

Amélioration des symptômes

Des symptômes gênants peuventpersister malgréle traitement

Retour à un état “normal” Guérison

ARRÊT PROGRESSIFPHASE DE

CONVALESCENCEPHASE D'ATTAQUE

“En quelques semaines,je dors mieux, je me sens plus dynamique”

“Je suis guéri...Mon médecin m’a dit que je pouvais arrêter mon traitement”

La dépression est une maladie plutôt longue

Sans traitement, la dépression va durer plusieurs mois. Certaines formes peuvent même devenir chroniques si elles ne sont pas traitées.

La durée de la dépression sera raccourcie sous traitement, mais le patient dépressif sera considéré comme un convalescent. Il devra donc continuer son traitement pendant un temps suffisant.

4 - Comment va évoluer ma dépression

sous antidépresseur ?

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Votre guérison va passer par 3 étapes :

1ère étape : l’amélioration des symptômes de la dépression Sous l’effet du traitement antidépresseur, votre souffrance commencera à diminuer

peu à peu. Les 1ers signes d’amélioration apparaissent dans les 2 à 4 premières semaines de traitement continu.

Il est impératif de poursuivre régulièrement votre traitement pour voir apparaitre les améliorations. Si vous ne ressentez pas d’amélioration, parlez-en à votre médecin, il pourra changer votre traitement ou bien augmenter les doses pour l’optimiser.

2ème étape : la convalescence Lors de cette étape vous allez commencer à vous sentir mieux, à redevenir “normal(e)”,

comme avant l’accès dépressif. Vous allez pouvoir reprendre vos activités. Parfois même vous vous sentirez complètement guéri(e).

Ce n’est pas pour autant que vous devez arrêter votre traitement. En effet, pour les médecins, vous êtes en convalescence, c’est-à-dire que vous

ne présentez plus, ou presque plus, de signes de dépression, mais vous restez encore dans une zone “à risque” et vous pourriez rechuter.

3ème étape : la guérison Cette 3ème étape n’arrive que quelques mois plus tard.

C’est à ce moment là que votre médecin décide d’arrêter votre traitement. Le risque de réapparition des symptômes est largement diminué.

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5 - Est-ce que j’ai vraiment besoin d’un antidépresseur ?

Trop souvent confondue avec “la déprime” désignant une phase temporaire de mal être, la dépression est un état pendant lequel les perturbations de l’humeur sont multiples et bien caractérisées, et qui dure dans le temps (de quelques semaines à quelques mois).

La dépression est une maladie authentique reconnue par les professionnels de santé du monde entier la classant comme une priorité de santé publique.

La dépression ne doit pas être négligée, il s’agit d’un état pathologique marqué par une baisse de l’humeur pouvant s’exprimer par une tristesse, une douleur morale, une perte de l’estime de soi, un ralentissement psychomoteur.

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Idées fausses et vérités sur les antidépresseurs

FAUX VRAI

Les antidépresseurs sont inutiles Les antidépresseurs sont nécessaires dans certaines formes de la dépression

Les antidépresseurs c’est seulement pour les faibles

Les antidépresseurs s’adressent à tous les patients présentant une dépression caractérisée

Les antidépresseurs abrutissent et rendent somnolents

Les antidépresseurs de développement récent laissent le patient parfaitement capable de mener une vie active et normale

Les antidépresseurs modifient la personnalitéLes antidépresseurs agissent sur les signes de la dépression et permettent au patient d’être lui-même

Il faut éviter de prendre des antidépresseurs et préférer la psychothérapie

Les antidépresseurs ne sont pas du tout incompatibles avec la psychothérapie, au contraire

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6 - Est-ce que je risque de devenir dépendant(e) aux antidépresseurs ?

Les antidépresseurs n’entraînent pas de dépendance physique, c’est-à-dire que vous ne ressentirez pas un état de manque à l’arrêt du traitement.

Toutefois au moment d’envisager l’arrêt du traitement, votre médecin diminuera progressivement la posologie de votre traitement antidépresseur.

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En effet, un arrêt brutal du traitement peut entraîner l’apparition de symptômes tels que l’anxiété, le syndrome pseudogrippal, l’insomnie, les nausées… Ils apparaissent généralement dans les 4 jours suivant l’arrêt et durent rarement au-delà d’une semaine.

Quand votre médecin jugera que votre antidépresseur n’est plus nécessaire,

il vous expliquera quand et comment diminuer la posologie.

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Vous vous sentez mieux, sans effet gênant du au traitement Vous êtes dans le meilleur cas de figure, il est possible que votre guérison soit proche. Mais vous ne devez pas pour autant arrêter votre traitement sans l’accord de votre médecin.

Vous vous sentez mieux, mais incomplètement, et il y a des effets gênants dus au traitement Votre guérison est en bonne voie. Tenez bon, poursuivez rigoureusement votre traitement. Les effets indésirables vont diminuer avec le temps, n’oubliez pas de les signaler à votre médecin.

Vous ne vous sentez pas vraiment mieux Soyez patient(e), il faut de 2 à 4 semaines pour que le traitement fasse effet. Cependant, il peut arriver que le traitement ne soit pas efficace. Parlez-en avec votre médecin, il pourra être amené à augmenter les doses de votre traitement, à le changer, ou bien encore, à l’associer à d’autres médicaments. Ne vous inquiétez pas, il saura trouver la bonne solution pour vous.

7 - Comment faire le point avec mon traitement ?

?� Question 1

� Question 2

� Question 3

� Question 4

Un suivi régulier par votre médecin est nécessaire tout au long de votre traitement.

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8 - Suis-je guéri(e) ?

Il est nécessaire d’évaluer toutes les étapes de votre traitement avec votre médecin.

Je me sens mieux, cela veut-il dire que je suis guéri(e) ?

Oui et non. Vous allez mieux, et c’est une très bonne chose. En fait vous êtes sur la voie de la guérison. Mais vous devez toutefois poursuivre régulièrement votre traitement. En effet, comme on l’a vu auparavant, vous êtes en phase de convalescence, c’est-à-dire que vos symptômes de la dépression commencent à diminuer mais vous restez tout de même fragile, même si vous ne le ressentez pas. C’est un peu comme une fracture qui ne ferait plus souffrir, mais qui ne serait pas complètement consolidée.

Puis-je arrêter mon traitement puisque je me sens mieux ?

Surtout pas ! Beaucoup de patients déprimés ont envie d’arrêter leur traitement dès qu’ils se sentent mieux, et on peut facilement les comprendre. Mais votre médecin vous expliquera pourquoi c’est un mauvais réflexe.

Une des premières causes de rechute rapide est sans doute l’arrêt trop précoce du traitement par les patients.

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“Je me souviens très bien de mon premier jour de guérison. Les débuts de la dépression avaient été progressifs, mais j’ai eu au contraire l’impression que ma dépression prenait fin à une date précise.

J’allais nettement mieux depuis plusieurs semaines, mais il y avait toujours un petit quelque chose, de la fatigue, une tristesse en réaction à de petits événements anodins…

Puis, un matin, j’ai eu une sensation complètement différente, je me sentais légère, j’avais envie de profiter de ma journée, je me sentais guérie !

Quand j’ai revu mon médecin, j’avoue avoir été déçue quand il m’a dit que je devais continuer mon traitement pendant plusieurs mois.

Mais je l’ai écouté, et ce sont finalement mes proches qui ont eu le plus de mal à comprendre.

Pour eux mon traitement était devenu inutile. Moi je ne voulais absolument pas entendre parler de rechute, j’ai tenu bon malgré leurs pressions !”

Marianne, 38 ans, cadre supérieur.

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9 - Qu’est ce qui peut m’aider au quotidien ?

Pour diminuer le risque de rechute : • Pratiquer régulièrement mais avec modération une ou plusieurs activités physiques

contribue à réduire les symptômes des dépressions d’intensité légères à modérées et à prévenir leur réapparition

• Suivre son traitement et ne pas l’arrêter sans avis médical • Si des symptômes dépressifs persistent ou réapparaissent, n’hésitez pas à en parler à

votre médecin. Ces symptômes peuvent provoquer des rechutes dépressives. Il est donc important d’en faire part à votre médecin, qui pourra trouver une solution adaptée.

Prenez soin de vous Essayez de prendre du bon temps et évitez de vous imposer des tâches pénibles.

Il est tout à fait normal que vous ne soyez pas aussi actif(ve) que d’habitude, alors déculpabilisez.

Faites ce que vous pouvez Chaque jour, essayez de sortir, de faire les courses, ou bien de participer à la vie

de famille : il est important de maintenir un rythme de vie.

Acceptez vos limites actuelles, Fixez vous des objectifs faciles à atteindre, il est inutile de mettre la barre trop haut,

vous risqueriez d’être déçus par vos efforts. Comparez vos progrès avec ceux de la veille.

Vendredi

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Pour vous aider dans votre dépression, voici quelques erreurs à ne pas commettre : • Partir en vacances ou en voyage en pensant que cela va vous guérir : votre dépression risque

de vous empêcher de prendre plaisir à des moments supposés être agréables.• Prendre de grandes décisions en pensant que cela stoppera votre dépression : si vous pensez

à changer de travail ou de cadre de vie, la période pendant laquelle vous êtes déprimé(e) n’est pas la meilleure pour le faire.

• Se lancer dans de grands projets pour tenter de vous remotiver : la fatigue et la difficulté à décider, fréquentes dans la dépression, vont rapidement vous compliquer la vie.

“Déprimé, j’ai eu tendance à me laisser aller. Je me repliais sur moi. Je ne faisais plus rien, comme pour m’enfoncer davantage. Moins j’en faisais, plus j’étais fatigué. Le médecin m’a expliqué qu’il fallait que je fasse un peu de marche chaque jour, il m’a donné des petits objectifs quotidiens. Avec le traitement qu’il m’a prescrit, c’était plus facile et ça m’a aidé.”

Louis, 28 ans, chômeur.

Gardez le contact avec les autres Lorsqu’on est déprimé, on a souvent tendance à s’isoler : on se sent souvent mal compris(e),

exclu(e), et cela vous fatigue. Mais ne restez pas seul(e), votre entourage est également là pour vous aider. L’isolement aggrave la dépression.

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10 - Conseils à l’entourage

Ces quelques conseils sont destinés à votre entourage

Ne jugez pas la personne déprimée. La dépression est une maladie. La personne ne l’a pas choisie. Essayez de la comprendre.

Soyez tolérant(e). Une personne déprimée a tendance à se plaindre, manquer d’entrain pour les activités. Comprenez que ces comportements sont causés par sa maladie. Soyez patient(e).

Evitez certaines phrases et certains avis. La dépression rend souvent la personne très vulnérable et sensible à l’avis des autres. Même si cela part d’une bonne intention, ne submergez pas la personne de vos conseils.

Faites confiance au médecin, et laissez-le soigner ! Il n’est pas toujours facile de proposer au patient le traitement qui lui convient le mieux. Mais ne vous inquiétez pas, les effets du traitement arriveront. Evitez les commentaires critiques, cela pourrait inquiéter le patient.

Encouragez la prise régulière du traitement L’antidépresseur est le plus souvent indispensable à la guérison. Si le patient l’oublie souvent, proposez-lui votre aide pour le lui rappeler.

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Le médecin est là pour aider le patient mais également son entourage.

N’hésitez pas à lui poser des questions ou lui faire part de vos doutes.

“J’ai compris qu’avec les déprimés, il fallait être souple, toujours dans la nuance pour s’adapter à eux.Toujours proposer, mais sans jamais imposer. Ne pas accepter qu’ils se dévalorisent, mais ne pas chercher à leur montrer qu’ils ont tort dans leur façon de tout voir en sombre. Ecouter et stimuler… Ce n’est pas de tout repos au quotidien.”

Catherine, 48 ans, infirmière.

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Bibliographie D’après :

“La dépression, en savoir plus pour en sortir” INPES Octobre 2007

Agbokou C. et al. Traitements médicamenteux de la dépression. Presse Med 2008 ; 37; 867-875

Ressler K.J., Nemeroff C.B. Role of noradrenergic systems in the pathophysiology of depression and anxiety disorder. Depression and Anxiety 2000 ; 12 (Suppl 1) : 2-19.

Kupfer D.J. Management of recurrent depression. J. Clin Psychiatry 1993 ; 54 Suppl : 29-33.

American Psychiatric Association, Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders ; DSM-IV-TR (Washington DC, 2000).

AFSSAPS, Bon usage des médicaments antidépresseurs dans le traitement des troubles dépressifs et des troubles anxieux de l’adulte. Recommandations. Octobre 2006.

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Notes

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Lilly France 24, boulevard Vital Bouhot CS 50004 - 92521 Neuilly-sur-Seine CedexTél. 01 55 49 34 34 - Fax : 01 41 44 02 47www.lilly.fr - S.A.S. au capital de 358 511 701 €609 849 153 R.C.S. NanterreInformation Médicale : ou 01 55 49 32 51

Nous espérons que ces quelques pages consacrées à la dépression vous auront aidé(e) à mieux comprendre cette maladie.

Et donc à mieux y faire face.

Vous avez sans doute d’autres questions à propos de la dépression qui n’ont pas été abordées

dans ce document.

Il est important que vous en parliez à votre médecin, afin qu’il apporte des réponses à vos interrogations.

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