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Le primaire, priorité de la refondation de l’école

Missions des IEN 1er degré

Le primaire, priorité de la refondation de l’École

Académie de La Réunion- Juin 2013 -

SOMMAIRE

Sommaire p. 3

Présentation p. 5

1. Les contenus d'enseignement à l'école primaire

Maîtrise de la Langue p. 9 Mathématiques p. 11 Sciences Humaines p. 13

EPS / USEP p. 15 Langues et cultures régionales p. 17 Langues vivantes étrangères p. 19 Éducation artistique et culturelle p. 21 Sciences / EDD / ASTEP p. 23

2. Les stratégies pédagogiques

Socle commun de connaissances, de compétences et de culture (SC3C) p. 27

Innovation / Expérimentation p. 29 Évaluations p. 31 Aide personnalisée p. 33

3. Déclinaison de la politique nationale

Réforme des rythmes scolaires p. 37 Plus de maîtres que de classes p. 39 Éducation au et par le numérique p. 41

4. Publics spécifiques

La maternelle p. 45 CASNAV p. 47 L'éducation prioritaire p. 49 L'ASH p. 51

5. Transversalité

Éducation à la sécurité routière p. 55 Éducation à la santé p. 57 Éducation à la sexualité p. 59 Concours p. 61

6. Formation

Formation des PE stagiaires p. 65 Formation des directeurs d'école p. 67 Formation des conseillers pédagogiques p. 69 Formation des tuteurs p. 71

Le ministre a fait de l'école primaire la priorité de la refondation de l'Ecole.

Dans notre académie, cette priorité se concrétise par une série de mesures à la prochaine rentrée, dont notamment :

- des rééquilibrages de moyens pris lors du comité technique académique (CTA) fin février,

- l'implantation dans ce cadre, de 89 postes "plus de maîtres que de classes",

- des décisions en faveur de la scolarisation des moins de trois ans,

- l'élaboration d'une circulaire académique sur l'éducation artistique et culturelle,

- la création d'un comité de pilotage langues vivantes pour articuler les politiques premier et second degré,

- l'installation d'une délégation au numérique pour accompagner la modernisation des pratiques pédagogiques,

- un travail relancé sur la liaison écoles/collèges, à partir du séminaire des corps d'inspection de l'académie qui s'est tenu le 4 juin.

Parallèlement, et depuis le mois d'août 2012, les missions des inspecteurs du premier degré ont été actualisées.Chaque compartiment de l'action pédagogique à l'école primaire est suivi par un IEN.

Ce document rassemble pour chaque dossier un état des lieux et les objectifs opérationnels qui constituent une sorte de feuille de route académique.

Je remercie les inspecteurs pour le travail réalisé qui rassemble sur chaque thématique des points de repère et les orientations pédagogiques en cours.

Il s'agit là d'une contribution et d'un apport décisifs, non seulement pour concrétiser la volonté du ministre dans notre académie, mais aussi comme apport au plan de travail académique des corps d'inspection. Ces éléments seront très précieux pour tous les acteurs et responsables de l'école primaire.

Le RecteurThierry Terret

Juin 2013

PRESENTATION

- 1 -

Les contenus d'enseignement à l'école primaire



- 1 - Les contenus

d'enseignementà l'école primaire

MAITRISE DE LA LANGUEMAITRISE DE LA LANGUE

Les faibles performances des élèves en compréhension de texte expriment un déficit global alimenté par l’amont : - Posture de lecteur insuffisamment travaillée (de même que la posture de parleur). - Élèves appliquant des protocoles non performants par la suite. - Système de langue, levier de compréhension, abordé en soi et mal maîtrisé. - Rare pratique de la lecture - compréhension en parallèle à l’étude de la langue (orthographe et grammaire) en lien logique. L’aide est rarement incluse dans l’apprentissage.

1- Ménager l’aspect transversal du français dans toutes les formations du PAF2- Politique pédagogique appliquée aux écoles, par cycle :- Bâtir un programme de lecture.- Dégager les questionnements adaptés aux textes- Inclure la compréhension des objets grammaticaux dans l’élucidation du sens (grammaire, morpho syntaxe in vivo)- Se donner un programme très rigoureux en enseignement du vocabulaire et de l’orthographe - Adosser la continuité Ecole – Collège à des oeuvres-passerelles.

PLAN OPERATIONNEL DE PILOTAGE ACADEMIQUE

Niveau encadrement 1. Composition et axes de travail de la mission académique recentrés sur le Premier Degré et la liaison avec le Collège 2. Equipes de circonscription engagées dans un suivi attentif de cet enseignement transversal 3. Maîtres-Formateurs impliqués dans la transposition des orientations auprès des débutants et dans l’animation de circonscription.

Niveau enseignants 1. Des enseignants référents pour la maîtrise de la langue dans 4 ou 5 écoles (groupe de circonscription) : relais des orientations académiques. L’un d’entre eux sera membre de la mission, désigné par l’Inspecteur. 2. Centrer l’attention des écoles sur les supports de transition (cahiers, répertoires …) pour une analyse partagée en conseils de cycle, conseil Ecole-Collège.

Niveau élèves (observations mesurables) En visites de classes et inspections, être attentifs à : 1. Emploi du temps : volumes horaires réels en lecture / grammaire / orthographe 2. Cahiers, répertoires et productions écrites (observables qualitatives)

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Pilote : M. Patrick AVET-ROCHEX




Evaluation / indicateurs

Observation des classes (Inspecteurs, Conseillers Pédagogiques, Maîtres-Formateurs) selon des points obligés :

C1: - Programmation en langage sur le cycleApprentissages langagiers organisésEntrée dans l’écrit et liaison oral / écritProgramme de lectures d’albumsRépertoires : lexique, textes lus….

C2 : - Equilibre entre technique et sens dans l’apprentissage ?Prise en compte des ressources Eduscol (ou autres…)Programme de lectures littérairesSuite des répertoires débutés en maternelleSuite de l’apprentissage de l’oral

C3 : - Ateliers de lecture réguliersFrançais abordé en transversalTraces écrites cohérentes avec les objectifs pédagogiques Programme de lecture

* en réseaux de textes, d’auteurs, de genre… * Ecole-Collège : quel socle littéraire commun ?

Ces observables seront quantifiées en termes de fréquence.Les relevés de circonscription seront synthétisés annuellement au niveau académique ; ils feront office de base de référence pour orienter les formations et préconisations.

3. La part de français lu et écrit dans les autres disciplines (problèmes, résumés, comptes rendus…)

4. Nature, orientation, fréquence de la posture de questionnement de textes littéraires (lecture-compréhension)

5. L’approche grammaticale et orthographique et son lien avec la lecture

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- 1 - Les contenus


MATHEMATIQUESMATHEMATIQUES

Points positifs :

* Une amélioration sensible des résultats aux évaluations nationales : en CE1: 59,5% de réussite (54,6% en 2011-12)--> +4,9 pt en CM2: 55% de réussite (53% en 2011-12) → + 2pt * Un partenariat affirmé avec l’IREM (Institut de Recherche sur l'Enseignement des Mathématiques) , le CEDAACE (Centre Départemental Artistique pour l'Animation et la Culture des Enfants) qui organise chaque année le concours de calcul rapide pour les élèves de CE2- CM1-CM2-6ème. * Une dynamique bien installée au sein des circonscriptions (point sur l’enseignement des maths sur chaque site de circonscription - Création d’espaces pédagogiques en cours (Mathémathèque à Ste-Suzanne, Ludi-maths à St-Pierre)..-* Des formateurs bien identifiés à l’université.- des actions nationales bien relayées dans l’académie (semaine des mathématiques, maths sans frontières,… d’autres à développer (concours de calcul rapide, rallyes mathématiques…).- rapprochement engagé avec le groupe « Sciences école et GASTE (groupe académique en sciences, technologie et environnement) », le groupe « maternelle » ainsi que l’enseignement en milieu créolophone.

Points à améliorer :

- un enseignement qui prend encore trop appui sur les fichiers et les manuels au détriment de l’analyse, de l’expérimentation et de la démarche d’investigation au travers des problèmes de la vie courante pour une approche plus constructiviste de leurs connaissances. Les enseignants négligent le temps nécessaire à la réflexion pour aller trop rapidement aux exercices d’application. - amener les enseignants à varier les exercices (QCM, Vrai-Faux, exercices à trous, problèmes ouverts, guidés,…- une formation spécifique sur le langage mathématique qui permettrait aux élèves de mieux appréhender le sens des énoncés, l’argumentation et comprendre les moyens de résolution des problèmes posés.- l’enseignant doit mettre plus en œuvre des travaux visant à l’amélioration de la communication à l’oral et à l’écrit – des élèves-.- l’utilisation des TICE dans la résolution approchée des problèmes –conjectures sur les solutions -.- connaissances et utilisation des logiciels (géogébra, excel, calculatrice, Carmetal …), l’enseignement du calcul mental- l’élaboration d’outils et proposition de ressources documentaires à destination des classes ou écoles de l’Académie (constitution de valise pédagogiques)- constitution d’un groupe spécifique « mathématiques » avec un référent pour chaque circonscription

Liaison école/collège à uniformiser sur l’Académie

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Pilote : M. Pascal GESLIN



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- Permettre aux élèves d’atteindre le niveau attendu pour la compétence 3 du SCCC.

- Affirmer la place des enseignements scientifiques dans les apprentissages fondamentaux (connaissances, concepts, compétences) en lien avec les autres compétences du socle commun

- Contribuer à la formation initiale et continue des enseignants

- Assurer la continuité des enseignements scientifiques entre les cycles et favoriser la transition avec le second degré.


Niveau encadrement

1- Développer et instituer une dynamique scientifique à l’échelle académique : relations avec IA-IPR, partenariats divers, communication

2- Un groupe (Maths) restreint IEN – quelques CPC à défaut d’avoir 22 correspondants de circonscription assurant l’information et la dynamique souhaitée. Recherche de synergie avec les groupes déjà constitués (maternelle, sciences).

3- Une formation continue et initiale des maîtres et des stages inter degré dans le plan de formation

Niveau enseignants 1- Sensibiliser à la démarche d’investigation de l’école maternelle au collège puis au lycée.

2- Proposer une diversité des approches de l’enseignement des mathématiques du C1 au C3 « expérimenter en mathématiques »

Niveau élèves

1- améliorer prioritairement les taux de réussites dans les champs « grandeurs et mesures » (score moyen de réussite CM2 49,2%) et « organisation et gestion de données » (score moyen de réussite 48%). 2- Généraliser et rendre quotidiennes les pratiques de calcul mental, calcul réfléchi et calcul automatisé .3- Utilisation de l'outil informatique pour les activités mathématiques quotidiennes


- Cf. Compétence 3 du SCCC



SCIENCES HUMAINESSCIENCES HUMAINES

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Pilote : M.Jean-Bernard HUET

- 1 - Les contenus


- Une conception répétitive du temps, - Une conception « géométrique » de l’espace

- Des domaines inégalement exploités

. Les questions les plus souvent traitées au cycle 2. Temps : L'expérience de la durée est appréhendée sous la forme des outils de mesure (le calendrier, le découpage années/mois/semaines...) ; une approche du temps social perceptible au travers des événements familiaux est toutefois mise en œuvre par la fréquentation des généalogies récentes. Les grandes fêtes nationales (11 novembre/ 8 Mai, le 20 décembre) au travers des commémorations et l'actualité sont rarement évoquées .

. Les questions les plus souvent traitées au cycle 3. Temps :la préhistoire à tous les âges, le Moyen-âge, la Révolution, et à un niveau moindre, la révolution industrielle. Les questions les plus négligées sont paradoxalement, les Temps modernes et les grandes découvertes, pourtant propices à une mise en relation avec l'histoire régionale. La Révolution industrielle est insuffisamment exploitée, alors que l’explosion de l’industrie sucrière, au XIXème siècle est une bonne illustration, localement. Les deux conflits mondiaux, qui arrivent en fin de programmation sont souvent bâclés, et avec eux la mémoire des génocides.

Géographie : Océans et continents, lignes imaginaires… sont traités dans une perspective d'un espace physique et géométrique et sans mise en relation avec « La France dans le monde.» Les principaux foyers de peuplement relevant plus explicitement du programme du collège sont omniprésents. Plus respectueux des programmes : le territoire français, le découpage administratif de la France très en vogue mais souvent formel (une nostalgie de la liste des départements à apprendre par cœur ?). Trop souvent négligés, les sujets d'étude suivants : « Les Français dans le contexte européen », et « la France dans le monde », ce qui est dommage pour la R.U. P. Réunion.

Au niveau des outils, la frise chronologique est utilisée, à l’échelle de la famille, et si la carte est peu présente, le plan (quartier, rarement de la commune, où réside l'élève, au mieux la commune … du manuel, fort éloignée des réalités locales) est davantage examiné, même si celui-ci est davantage considéré comme un travail de représentation géométrique qu'une organisation des activités humaines . Parmi les aspects positifs, notons un travail à partir de documents.

Instruction civique et morale. Les questions du programme les plus systématiquement traitées : les règlements de classe, d’école. Les questions les plus négligées sont, paradoxalement, la coopération à la vie de la classe et à la vie scolaire; malgré des coopératives scolaires qui gèrent… mais ne débattent pas. L'usage de la maxime est absente.

- Des enseignants insuffisamment formés à la didactique des disciplines et des connaissances à approfondir




- Renforcer la liaison école/collège- Former les enseignants à la didactique des disciplines et parfaire leurs connaissances dans des domaines ciblés- Produire des outils et les mutualiser - S'appuyer davantage sur le milieu proche de l'élève pour enseigner les disciplines des sciences humaines- Valoriser l'enseignement par compétences (tâches complexes)


Niveau encadrement - Constitution d’un groupe départemental composé d'une quinzaine de membres : enseignants ayant une classe, conseillers pédagogiques, inspecteurs,afin :

- d'élaborer des fiches pédagogiques (séquences, séances, supports) en histoire et géographies régionales, en établissant les liens avec l’histoire et la géographie nationales ;

- de proposer des projets de formations sous forme de modules, de type ateliers pédagogiques (12H/ 18h) ou de stages de plusieurs jours (2 à 4 j ½ j)

- d'affiner la didactique, les démarches, les outils, les traces écrites.

- de renforcer l' articulation cycle 3/ Collège

Niveau enseignants- Travail sur le document historique authentique: archivage/

Consultation/ Transposition didactique.- Élaboration de séquences et séances d’enseignement. L'accent

sera porte sur les tâches complexes en Histoire et en Géographie, la diversité des supports, notamment la frise chronologique et la carte. Les travaux, animés par le groupe départemental, seront mis en œuvre selon la programmation suivante : 2013-2014 , Histoire (en intégrant la célébration du centenaire de la Grande guerre), 2014-2015, Géographie et Instruction civique et morale.

Niveau élèves - Promouvoir les visites sur le terrain (milieu proche, archives départementales...)


Indicateurs enseignants. - Evolution des pratiques enseignantes (contenus, démarches, connaissances, structuration, outils...) - Utilisation effective des outils créés- Nombre de projets mis en œuvre, dans le cadre des événements pilotés par l'Académie (p.e. Le centenaire de la Grande guerre).

Indicateurs élèves. - Pourcentage de maîtrise des capacités associées à la Culture humanistes, dans le livret de l'élève.

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- 1 - Les contenus


EPS / USEPEPS / USEP

Un état des lieux de la pratique sportive a été effectué au cours de l’enquête académique 2012-2013, première du genre. Celle-ci a révélé que sur 82% des écoles de l’académie ayant répondu à cette enquête, 36% seulement ont inscrit une action EPS au sein des projets d’écoles.

74% des enseignants sondés, déclarent en priorité la compétence 3 comme étant la plus travaillée dans l'année. Si la non prise en compte de l'EPS dans le Projet d'école est à relativiser au regard de l'interface actuelle de la nomenclature du projet d'école dans Cellbureau (absence de volet EPS), il apparaît néanmoins que très souvent les choix des APSA mises en œuvre sont conditionnés par le triptyque "mise à disposition d'infrastructures de proximité et de matériel, d'intervenants qualifiés, de transport".

Le niveau de formation en EPS (et donc les besoins de formation) demeure également incontournable pour la mise en œuvre sur le terrain.

- Organiser pour l’élève un véritable parcours de formation structuré, complet et équilibré sur l’ensemble de sa scolarité ;

- Identifier précisément pour chaque séquence les transformations visées et les acquisitions attendues ;

- Prioriser la natation scolaire au sein des APSA.


Niveau encadrement

1. Accompagner chaque élève dans son parcours d’EPS ;

2. Renforcer la formation et l’accompagnement des enseignants ;

3. Optimiser le partenariat avec les collectivités territoriales et les instances associatives (Services des Sports, USEP, …) ;

4. Elaborer pour chaque bassin un schéma directeur de pratiques possibles basé sur un partage équitable de ressources identifiées ;

5. Mettre en place des fiches de suivi des manifestations.

Niveau enseignants

1. Planifier le parcours EPS de l’élève sur les 3 cycles (cohérence, continuité et progressivité des apprentissages en intégrant l’EPS au projet d’école) ;

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Pilote : M. Ali ELAROUTI





- Nombre d’Unités d’Apprentissage mises en œuvre

- Nombre d’enseignants formés (PAF, stages circonscriptions,) cible 12% - % d’élèves des classes dites prioritaires ayant participé à la natation scolaire (cf. évaluation départementale)

- Nombre d’actions inscrites au sein des projets d’écoles

- Taux d'élèves sachant nager à la fin du CM2.

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2. Développer les capacités motrices et la pratique des activités physiques, sportives et artistiques ;

3. Contribuer à l’éducation à la santé, la sécurité et la citoyenneté.

Niveau élèves

1. Vivre pleinement, lors des séquences d’enseignement de l’EPS, des expériences motrices diversifiées, organisées, structurées et structurantes.

2. Renforcer chez les élèves du cycle 3 une véritable culture de la responsabilité individuelle et collective (APS, APER, …).




- 1 - Les contenus


LANGUES ET CULTURES REGIONALESLANGUES ET CULTURES REGIONALES

Actuellement dans l’académie, quatre dispositifs sont activés : - L’enseignement du français en milieu créolophone (EFMC) qui vise à tenir compte du créole dans l’enseignement du français en réfléchissant sur les deux langues en présence et en utilisant les matériaux langagiers de la classe. - La sensibilisation à la LCR / l’enseignement de la LVR / l’enseignement bilingue (20 classes en maternelle en 2012). Ces dispositifs traitent de la problématique de la LVR dans la situation sociolinguistique de La Réunion où, en fonction des élèves, le créole est langue maternelle, co-maternelle avec le français, langue seconde, langue d’intégration ou langue identitaire. L'enseignement des langues et cultures régionales favorise la continuité entre l'environnement familial et social et le système éducatif, contribuant à l'intégration de chacun dans le tissu social de proximité.

1. Assurer le développement de la langue vivante et de la culture régionale dans le respect des textes en vigueur en prenant en compte le contexte linguistique réunionnais. 2. Inscrire les pratiques pédagogiques dans la réalité sociolinguistique de la Réunion où la question du « créole à l’école » dépasse l’enseignement optionnel d’une langue régionale. 3. Utiliser la langue de l’élève pour l’aider à construire et à structurer la langue orale et acquérir les compétences du socle commun.4. Concevoir des activités qui amènent les élèves à distinguer les codes et à reconnaître des énoncés incorrects du point de vue lexical et grammatical.


Niveau encadrement

1. Tisser des relations partenariales avec le réseau associatif, collectivité, culturel… pour mieux appréhender l’élève réunionnais dans sa globalité.

2. Sensibiliser, former et soutenir les enseignants à la mise en œuvre d’une démarche d’apprentissage et d’enseignement du français en milieu créolophone (tenir compte de la langue de l’élève, des mélanges de langues, apprendre aux élèves à bien dissocier les différents codes, et développer des compétences langagières dans chacune des langues enseignées à l’école).

4. Augmenter le nombre de maîtres habilités

3. Structurer, avec les IEN de circonscription, des sites LVR ; valoriser et évaluer. Conduire sur les sites pilotes des expérimentations qui amènent l’élève à libérer une expression orale et écrite de qualité.

4. Evaluer les démarches, créer des outils et en assurer la diffusion

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Pilote : Mme Marie Annick BLANCHON





- Résultats aux évaluations continues dans les domaines de la langue. - Nombre d’élèves redoublants le cycle 2. - Nombre de maîtres habilités

Niveau enseignants

1. S’approprier une démarche, la mettre en œuvre et proposer des variantes pédagogiques adaptées à la classe et au milieu.

2. Etablir une programmation d'activités qui s'inscrit dans une progression des acquisitions en prévoyant des moments où l’élève peut s’exprimer librement.

3. Enregistrer les paroles des élèves et exploiter le matériau pour les aider à mieux comprendre le fonctionnement de la langue orale et les amener à reformuler des énoncés en français. Utiliser des repères qui facilitent la reconnaissance et la distinction des codes tels que le cahier de lexique pour les faux amis, le code de couleur, le cahier de langue qui recueille les traces écrites.

4. Evaluer le niveau des élèves en langue.

Niveau élèves

1. Viser l'utilisation d'un niveau de langue soutenu. Utilisation à bon escient du vocabulaire étudié, réinvestissement des connaissances linguistiques et culturelles abordées dans d’autres situations.

2. Les élèves distinguent les codes créole, français ou autre et reconnaissent un énoncé incorrect du point de vue lexical et grammatical.

3. Les élèves maîtrisent selon leur cycle les compétences en langues du CECRL

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Ce qui a été fait :

2007 2008 2009 2010 2011 2012

Campagne 52 38 22 30 37 29d'habilitation

PE 27 67 110 138 160 188 Habilités

Classes 0 09 16 17 21 20 bilingues

Perspectives : Affirmer la prise en compte du contexte linguistique de La Réunion dans une politique éducative des langues pour une éducation plurilingue : ouverture aux langues des pays de la zone.



- 1 - Les contenus


LANGUES VIVANTES ETRANGERESLANGUES VIVANTES ETRANGERES

- 1601 enseignants du 1er degré enseignent une LVE dans leur classe et /ou dans le cadre d’un échange de service • 1514 enseignants habilités : 1167 en anglais, 102 en allemand, 198 en espagnol, 45 possèdent une double habilitation • 100% de couverture du cycle 3 assurée par les maîtres habilités ou non habilités volontaires, 2 professeurs du 2nd degré et 235H d’intervention extérieure (20 contrats soit 15 ETP à 18H) • 43% des élèves de CE1 bénéficient d’un enseignement, 13,69% des élèves de CP • 46331 élèves du CE1 au CM2 : 96,64 % anglais, 2 ,5% allemand , 0,86% autre langue • 138H de formation assurées pour 103 maitres non habilités • Le réel niveau des acquis des élèves à l’issue du CM2 non mesuré • Une liaison école/collège très diversement mise en place sur le territoire

- Permettre aux élèves d’atteindre le niveau attendu au plan européen. Les compétences de communication sont indissociables de la notion de citoyen.

- Former les enseignants : niveau B2.

- Enrichir les contenus pédagogiques par l’authenticité de la langue.

- Utiliser des outils numériques comme la baladodiffusion, le TBI.

- Evaluer les compétences linguistiques des élèves

- Favoriser la transition entre les cycles et assurer la continuité des apprentissages école/collège.


Niveau encadrement

- 4 postes d’itinérants en langue anglaise créés et répartis sur les zones les plus déficitaires du département pour une couverture du CP au CM2 (sans recourir à des intervenants extérieurs)

- Une formation continue et initiale des maîtres et des stages inter degré dans le plan de formation

- Le niveau A1 mesuré sur un échantillon de 1000 élèves à la fin du CM2

- Une liaison école/ collège renforcée par un document passerelle

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Pilote : Mme Martine COQUERET




Niveau enseignants

- Une sensibilisation aux langues dès l’école maternelle souhaitable et recommandée

- La diversité des langues est souhaitable lorsqu’il y a continuité au collège

- Le site PRIMLANGUES dédié à l’enseignement des langues vivantes outil indispensable : www. Primlangues.fr

Niveau élèves

- Favoriser les projets d’échanges linguistiques, partenariats, jumelages, locuteurs natifs dans les classes, projets d’école et de classes en langues étrangères, journées des langues….des classes interactives, des supports motivants et authentiques Programmes TV en VO….

- Favoriser un enseignement intégré (Programme Emile). La polyvalence des maîtres offre un terrain très favorable à cette approche intégrée pour donner du sens et motiver les élèves.

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- Taux de couverture aux cycles 2 et 3 (Enquête SPHINX)

- % d’enseignants formés à l’enseignement de la LVE - Résultats des élèves de CM2 aux tests d’évaluation du CECRL niveau A1 - Continuité école/collège (enquête document passerelle)



- 1 - Les contenus


EDUCATION ARTISTIQUE ET CULTURELLEEDUCATION ARTISTIQUE ET CULTURELLE

Enquête « Histoire des arts dans le 1er degré » (2011-2012)

- 30% des écoles possèdent un projet d’école qui insère l’histoire des arts dans le volet éducation artistique et culturel.

- 45% des classes de cycle III assurent les 20 heures d’enseignement prévues dans les programmes.

➝ Continuité école-collège quasi inexistante.- 32% des écoles possèdent une programmation en histoire des arts

articulée à la programmation du cycle III en histoire.- 43% des maîtres ont établi une programmation de classe en histoire

des arts articulée à leur programmation en histoire.- 37% des enseignants utilisent la liste nationale des œuvres de

référence.- 42% des enseignants prennent appui sur un outil professionnel

spécifique pour enseigner l’histoire des arts.- Dans 1 classe sur 3, les élèves disposent d’un cahier personnel

d’histoire des arts.- Dans chaque école, 3 sorties (en moyenne) ont été organisées pour

permettre aux élèves de cycle III de fréquenter un lieu culturel.

- 4 CHAM à dominante musique ou vocale

- 6 classes orchestres dans 5 écoles à la Réunion (depuis 2007)

Les réalisations entre 2010 et 2012 :

- Constitution d'un groupe de travail académique élargi (C.R.D.P., D.A.C.O.I., second degré) . Chargé de favoriser la mise en œuvre effective de l’enseignement de l’Histoire des Arts à La Réunion.

- Présentation du cadre et l’organisation de l’enseignement de l’Histoire des Arts en collège et en conseil des I.E.N.

- Formations de personnes ressources par bassins.

- Organisation d'un séminaire régional consacré à l’enseignement de l’histoire des arts à La Réunion et dans les îles de l’Océan indien en partenariat avec le CDRP et les collectivités territoriales.

- Suivi et diffusion d’innovations pédagogiques (la mallette pédagogique « Les œuvres d’Art du musée du Louvre » expérimentée dans plusieurs écoles de l’Académie).)

- Participation à la création des supports didactiques de la collection P.R.E.C. du C.R.D.P. (fascicule thématique + D.V.D.) visant la connaissance de la richesse et de la diversité du patrimoine réunionnais.

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Pilote : M Jean-Paul BURKIC



- Installer, en lien avec le DAAC, des comités locaux de pilotage dans chaque commune.

- Encourager la signature des C.L.E.A.

- Donner plus de lisibilité à la politique artistique et culturelle de l'académie

- Favoriser l'accessibilité des actions artistiques (site académique)

Les réalisations en 2012-2013

- Présentation d’un état des lieux et de préconisations pour les

enseignements artistiques et l’histoire des arts dans le 1er

degré, lors du premier comité académique de l’éducation artistique et culturelle.

- Formation initiale et continue

- Elaboration d'actions de formation artistique et culturelle pour le P.A.F. 2013-2014.

- Co-élaboration d'un texte de cadrage académique pour

l’éducation artistique et culturelle dans le 1er degré.

- Co-animation de l’atelier « Education artistique et culturelle » au séminaire des corps d’inspection du 4 juin 2013.

- Présentation des parcours d’éducation artistique et culturelle au conseil des IEN du 5 juin 2013.

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Niveau encadrement- Création d'un site académique- Production régulière d'une lettre d'information à destination des enseignants- développement des actions de formation- Renforcement de la liaison école/collège

Niveau enseignants- Elaboration de parcours artistiques - Instauration dans chaque école d'un portfolio numérique de l'élève- Proposition d'oeuvres et de ressources, notamment locales, accessibles et exploitables.

Niveau élèves - Rencontres avec les œuvres d'art et les artistes- Fréquentation des structures culturelles

Evaluation / Indicateurs

- Existence d'un cahier personnel d'histoire des arts - Nombre de sorties artistiques par classes et par écoles- Existence d'un volet « histoire des arts » dans le projet d'école- Pratique effective du volume horaire consacré à l'histoire des arts (20H au cycle 3)- Evolution des pratiques enseignantes (programmations, contenus...


Niveau encadrement- Instituer et développer une dynamique scientifique et une éducation au développement durable à l’échelle académique: relations avec IA-IPR, partenariats divers, communication

- Piloter un groupe académique (GASTE) regroupant 1 IEN, 1 CPD et 22 correspondants de circonscription assurant la dynamique souhaitée par :

. une actualisation permanente du site référence : http://www.ac-reunion.fr/la-pedagogie/domaines-disciplinaires/sciences/sciences-ecoles/index.html

. la création de séquences et modules pédagogiques académiques,

. la proposition de ressources à destination des enseignants

. le suivi des projets départementaux et de l’ASTEP en circonscription,

. le développement de partenariat avec des structures académiques et nationales

. l’information aux écoles, … - Proposer et suivre des stages de formation continue et initiale des maîtres et des stages inter-degrés inscrit au plan académique de formation

- Proposer une diversité des approches de l’enseignement des sciences en C2 et C3

- Renforcer et uniformiser la liaison école/collège dans tous les domaines scientifiques et du développement durable

Académie de La Réunion

- Juin 2013 -

- 1 - Les contenus


SCIENCES / EDD / ASTEPSCIENCES / EDD / ASTEP

- Un référent identifié par circonscription- Une entité « Sciences école et GASTE (groupe académique en sciences,

technologie et environnement) » connue et reconnue de tous, cependant une baisse aux inscriptions aux projets académiques

- Un développement des partenariats en quantité et en qualité (conventions existantes) avec les structures présentes dans l’Académie et en métropole

- L’élaboration d’outils et proposition de ressources documentaires à destination des classes ou écoles de l’Académie

- Des formations continues conséquentes pour les enseignants et formation de formateurs/référents

- Une évolution positive de l’ASTEP (accompagnement en sciences et en technologie à l’école primaire) depuis 3 ans

- Liaison école/collège à uniformiser sur l’Académie

- Permettre aux élèves d’atteindre le niveau attendu compétence 3 du SCCC.

- Affirmer la place des enseignements scientifiques dans les apprentissages fondamentaux (connaissances, concepts, compétences) en lien avec les autres compétences du socle commun.

- Contribuer à la formation initiale et continue des enseignants - Assurer la continuité des enseignements scientifiques avec le

second degré. - Favoriser la transition entre les cycles et assurer la continuité

des apprentissages école/collège.


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Pilote : M. Philippe MESPOULHE




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- Dynamiser l’ASTEP (accompagnement en sciences et en technologie à l’école primaire) : les jeunes scientifiques secondent les enseignants du primaire lors des séances de sciences et de technologie. Leur présence en classe est l’occasion pour l’enseignant d’aborder avec moins d’appréhension le programme de sciences, de prendre de l’assurance dans la conduite des démarches scientifiques ou technologiques et de consolider sa maîtrise des contenus. Les actions en cours sont les suivantes :

. Collaboration avec l’IUT de Saint-Pierre et l’Université de la Réunion (antennes nord et sud),

. Participation aux soutenances de mémoire de l'unité d’enseignement,

. Rencontre avec d’autres départements (départements Radio-Téléphonie, Génie civil visés...) de l'IUT pour une collaboration éventuelle.

Niveau enseignants - Aborder avec moins d’appréhension le programme de « sciences,

technologie et développement durable », - Prendre de l’assurance dans la conduite des démarches scientifiques ou

technologiques, - Sensibiliser à la démarche d’investigation et au développement durable, - Consolider la maîtrise des contenus…

Niveau élèves - Eprouver sa capacité à faire des sciences, - S’investir dans des projets pour mener des actions concrètes, - Aider à la sensibilisation de tous les acteurs de l’établissement aux

problèmes de l’environnement dans le cadre de l’E3D, - Réfléchir, proposer, agir, - Confronter son approche à celle d’un spécialiste dans le cadre de

l’ASTEP, - Développer son sens critique et la rigueur de son raisonnement, - Argumenter…

Niveau encadrement - Nombre d’inscrits aux projets départementaux- Nombres d’inscrits aux différents stages proposés au plan académique

de formation- Nombre d’écoles ayant retenus l’axe « éducation scientifique et

technologique » inscrits aux projets d’école- Nombre de classes accompagnées dans le cadre de l’ASTEP- Nombre d’enseignants inscrits aux animations pédagogiques de

circonscription- Nombre de sorties éducatives annuelles à contenu scientifique,

technologique et EDD- Nombre de conventions partenariales- Nombre d’outils pédagogiques élaborés par le GASTE

Niveau enseignants - Pourcentage du programme effectué dans les 3 cycles- Nombre de classes participantes aux projets académiques (Fête de la

Science ;exposciences, Journées de l’EDD…)

Niveau élèves- Validation des compétences du socle commun en lien avec le pilier 3

- 1 -

L' École maternelle- 2 -

Les stratégies pédagogiques



- 2 - LES STRATEGIESPEDAGOGIQUES

SOCLE COMMUN DE CONNAISSANCES SOCLE COMMUN DE CONNAISSANCES DE COMPETENCES ET DE CULTURE (SC3C)DE COMPETENCES ET DE CULTURE (SC3C)

- Pratiques de terrain : Peu de prise en compte du socle dans les pratiques quotidiennes.

- Levier académique : Existence depuis 2 ans d’un Groupe Académique, force de propositions.

- Production : Proposition d’un parcours d’auto-formation en ligne sur le site de l’Académie.

- Poursuivre l’enrichissement du parcours d’auto-formation : production de nouvelles tâches complexes, de nouveaux supports de formation (vidéo, scénarios TNI, …) ;

- Impulser une démarche de questionnement des pratiques pédagogiques en lien avec le socle (IEN, équipe de circonscription et directeurs).

- Questionner sa pratique pour l’optimiser en tenant compte du SC3C : (enseignants)

- enseigner, évaluer et valider par compétences - informer les familles des réussites et des progrès des élèves.

- Bénéficier d’un enseignement basé sur la valorisation des réussites et des progrès (élèves).


Niveau encadrement - Mutualiser les productions des tâches complexes : réunion trimestrielle du groupe académique SC3C.

- Accompagner les formations de formateurs : constituer un vivier de

formateurs « Socle » 1er et 2nd degrés

- Organiser un séminaire commun IA/IPR- IEN 1er et 2nd degrés- Chargés de mission d’inspection – CPC – (2 pôles : Nord et Sud) : « Valoriser les réussites et les progrès des élèves au moyen de la tâche complexe » - Former les personnels de direction (une journée) : parcours d’auto-formation sur le SC3C.

- Réunir les personnels de direction (collèges, lycées), les IEN par bassins, réguler la stratégie proposée et mutualiser les retours d’expériences

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Pilote : Mme Nelly BARROSO




- Nombre et qualité des productions enrichissant le parcours d’auto-formation.

- Nombre de rapports d’inspection relatant des pratiques tenant compte du SC3C.

- Nombre de personnels sensibilisés et formés à l’outil d’auto-formation.

- Nombre de connexions au site académique pour le parcours d’auto-formation.

- Nombre d’élèves ayant validé les compétences du palier 1, 2 ou 3

- Nombre d’actions du projet d’école attestant d’une réflexion sur les pratiques en lien avec le socle

- Former les nouveaux directeurs d’école : parcours d’auto-formation sur le SCCCC.

- Former les maîtres d'accueil temporaire (MAT) : une journée dans les stages de formation dédiée au socle via l’outil d’auto-formation.

- Former les PES : une journée de formation dédiée au socle via l’outil d’auto-formation par les Conseillers Pédagogiques de Bassin.Former les T1 : une journée dans les stages de formation dédiée au socle via l’outil d’auto-formation.

- Proposer des modules de formation à distance(2x3h) dans les animations pédagogiques, à l’aide du parcours d’auto- formation en ligne.

Niveau enseignants

- Constituer un Portfolio de compétences pour chaque élève en lien avec le LPC et le Web-classeur (cycle CM2/6éme)

- Consacrer une heure d’APC pour réguler son parcours.

Niveau élèves

- Utiliser un Portfolio de compétences- Renforcer l'évaluation et l'auto-évaluation des compétences

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Innovation / ExpérimentationInnovation / Expérimentation

- Rupture entre l’école et le collège, en termes d’attente et de finalité des apprentissages, qui accentue les difficultés des élèves « fragiles »

- Absence d’exploitation des atouts complémentaires des écoles et du collège (expertise disciplinaire du PLC /polyvalence du PE)

- Nombre restreint d'expérimentations (article 34)

1. Encadrer et accompagner les équipes dans leur changement de pratiques afin de permettre à 100% d’élèves d’acquérir les connaissances et compétences du SCCCC avant la fin de la scolarité obligatoire.

2. Questionner et mutualiser les pratiques,notamment celles en lien avec le numérique, afin d’enseigner, d’évaluer et de valider par compétences.

3. Enrichir les pratiques évaluatives pour offrir à chaque élève un parcours de réussite et de progrès.

4. Poser un diagnostic pertinent de la difficulté d’apprentissage et prendre en charge les élèves fragiles de manière continue et cohérente sans une externalisation systématique de l’aide.

5. Construire les compétences transversales indispensables à sa réussite.


Niveau encadrement

1. Formation in situ des acteurs impliqués : sensibilisation au contexte de changement (les contraintes d’une innovation et/ou d’une expérimentation : diagnostic, priorités, projet, évaluation)

2. Constitution d’un conseil académique de l'innovation et de l'expérimentation

3. Phase de diagnostic du réseau : contrat d’objectifs commun au collège et aux écoles rattachées.( pertinence des évaluations nationales )

4, Planification annuelle des rencontres du comité et/ou des équipes : calendrier harmonisé

5. Création d’un espace ressources en ligne « Ecole du socle ou conseil de cycle CM2/6éme »

29

Pilote : Mme Nelly BARROSO




Niveau encadrement- Nombre de formations relatives à l'innovation et à l'expérimentation- Nombre de connexions au site académiques

Niveau enseignants - Utilisation des ressources en ligne- Evolution des pratiques pédagogiques

Niveau élèves :- Pourcentage d’élèves ayant validé les paliers 1, 2 et 3

30

Niveau coordonnateur du socle et équipe de circonscription

1. Interventions pédagogiques devant élèves (50% du temps)

2. Coordination (10% du temps)

3. Information, et impulsion (20% du temps)

4. Formation (20% du temps)

5.Constitution progressive d’un réseau PE/PLC moteurs de l’expérimentation

Niveau enseignants

1. Echanges de pratiques PE/PLC lors d’une demi-journée de solidarité

2. Ateliers de réflexion pédagogique : de la PS à la 3ème sur le temps de conseil de cycles avec participation de PLC en heures supplémentaires

3. Formation hybride –présentiel et distanciel- dédiée au socle PLC/ PE :* Utilisation des outils d’auto-formation en ligne* Animations pédagogiques* Stage PAF PLC/PE: phases clés d’une séance et gestes professionnels

4. Mutualisation de pratiques et production d’outils :* Observation de pratiques (visites de classe dans les écoles et le collège)* Diffusion des outils par le biais d’Internet (évaluation, programmations et progressions, valises de remédiation, logiciels à destination des élèves et des enseignants…)

Niveau élèves

Prise en charge au sein de la classe des élèves en difficulté :MACLE, PPRE Passerelle, co-intervention PE/PLC, PLC lettres/PLC autre discipline…




EVALUATIONSEVALUATIONS

- Année de transition dans le cadre de la refondation de l’Ecole. - Evolution des finalités de l’évaluation : initialement outils de pilotage, l’évaluation devient un outil de remédiation. - Outils à la disposition des acteurs :

. sur le plan national : outils pédagogiques obtenus à partir de l’application EVAL1D.

. sur le plan académique : outils de pilotage et de rémédiation via l’application « EVASION » pouvant être mis à la disposition des acteurs concernés à différents niveaux et des partenaires de l’école.- Outils académiques disponibles : travaux réalisés par le groupe- Evaluation les années précédentes - Echantillon académique 2013 à l’attention du groupe évaluation (groupe de travail en cours d’installation) recensement, représentativité, suivi du traitement des résultats des 38 écoles volontaires, analyse, identification des pistes de travail.

- Identifier les compétences acquises et déficitaires à partir du traitement sur Evasion et de l’analyse des résultats de l’évaluation des 38 écoles volontaires ;

- Identifier et proposer des orientations de travail à partir de l’analyse de ces résultats ;

- Mutualiser les outils disponibles pour élaborer au niveau des circonscriptions pour élaborer un outil académique d’aide à la prise en charge des élèves en difficulté ; (PPRE…)

- Aider les équipes d’écoles dans l’exploitation des résultats des évaluations pour mieux définir leurs choix pédagogiques en vue d’améliorer le taux de réussite de leurs élèves.


Niveau encadrement

- Disposer d’un état des lieux sur les compétences acquises en mathématiques et en français. - Proposer des orientations de travail.- Contribuer à l’élaboration du plan de formation.- Mettre en cohérence les différents outils existants. Niveau enseignants

- Adapter sa pédagogie aux besoins des élèves.- Privilégier la recherche d’une réelle continuité et d’une progressivité des apprentissages par la mise en œuvre nécessaire du travail d’équipe au sein du cycle, de l’école et en liaison avec le collège.

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Pilote : M. Marcel APPAVOUPOULLE




Le choix des indicateurs les plus pertinents sera fait et adapté à partir des nouvelles modalités d’évaluations prévues au niveau national.

- Répondre à leurs besoins de formation.

Niveau élèves

- Améliorer le processus d’acquisition leur permettant une meilleure maîtrise des compétences des paliers 1 et 2 du Socle Commun.- Favoriser l'acquisition des connaissances et des compétences des d’élèves en se fondant sur la différenciation pédagogique- Identifier les réussites et les difficultés et construire des parcours cohérents

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AIDE PERSONNALISEEAIDE PERSONNALISEE

Un dispositif qui évolue avec la refondation de l’école, l’Aide personnalisé devient Activité Pédagogique Complémentaire et passe de 60h/an (localement 50h devant élèves et 10h de préparation) à 36h/an. La mise en œuvre est très hétérogène

Pour ce qui concerne la maternelle les élèves de GS en bénéficient maintenant globalement dans de bonnes proportions cependant inférieures à l’élémentaire. Les élèves de PS et MS tardent à y entrer dans l’année et pour des durées très réduites qui ne couvrent pas l’obligation réglementaire - et ce malgré des recommandations fortes et répétées. Le principal argument invoqué est la fatigue de ces jeunes élèves et l’impossibilité de placer cette aide ailleurs qu’en fin de journée.

L'efficacité de la mesure est fortement liée à la cohérence et à la pertinence des articulations des différentes aides apportées au sein de la classe et hors la classe, mais aussi au pilotage effectif du dispositif par le maître titulaire. Le PPRE a cette vocation. Pour les élèves les plus fragiles, les passages d’un cycle à l’autre de la maternelle à la fin du collège doivent être l'objet d'une constante attention.

- Créer chez les enseignants une culture experte de la difficulté scolaire et de son ingénierie par la formation : Diagnostic, Articultation des dispositifs, et maîtrise didactique et pédagogique adaptées (différenciation pédagogique)

- Former les enseignants à la logique d'un parcours cohérent de l’élève (parcours différencié de l’élève en difficulté)


Niveau encadrement - Mettre en œuvre des formations et des accompagnements d’équipes pédagogiques (faisant suite à des évaluations d’école) au niveau de chaque circonscription. Le traitement de la difficulté devant s’appréhender au niveau d’un ensemble de professionnels qui collaborent dans un même « espace » – les sentiments d’appartenance à l’équipe et de partage des difficultés étant fondamentaux).

- Offrir des « moments » de formation didactique, ciblés sur les concepts récurrents générateurs de difficultés - Impulser une politique de circonscription d’inspections individuelles visant principalement la prise en charge de la difficulté scolaire et donc l’observation (le plus souvent possible) des temps d’APC.

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Pilote : M.Jean-Louis LLINNARES






- Mesure de la plus value de ce dispositif pour chaque élève qui en a bénéficié.

- Suivi individuel des élèves fragiles et de la mesure des progrès d’acquisition des compétences du socle commun.

- Effectuer pour chaque élève concerné la mesure du gain entre le niveau d’acquisition d’une ou plusieurs compétences avant et après la mise en œuvre du dispositif.

- Résultats aux évaluations de fin de cycle

- Proposer et promouvoir des protocoles harmonisés de prises en charge et de suivi des élèves les plus fragiles allant du temps de concertation en réunion de cycle (calendrier de circonscription) pour l’identification des élèves fragiles, jusqu’au document de suivi individuel en passant par le projet d’aide individuelle.

Niveau enseignants

- Participer à des formation hybrides (type TFLR) sur la typologie des difficultés, les méthodes pédagogiques de la remédiation et la didactique des disciplines.

- Collaborer étroitement avec le maitre E comme expert – conseil

- Veiller à l’installation systématique de conseils de cycle (voire de divisions) spécifiques aux élèves en difficulté intégrant des logiques de curriculum pour les élèves et favorisant l’échange et le partage des difficultés de leurs élèves.

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- 1 -

L' École maternelle

- 3 -

Déclinaison de la politique nationale dans l'académie



- Réussir l'application de la réforme dans toutes les communes de l'académie

- Renforcer l'accompagnement et le suivi des communes pour rendre opérationnel le passage aux nouveaux rythmes scolaires

- Analyser, avec l'aide du comité académique de suivi et de l'équipe d'appui les projets d'organisation du temps scolaire et les PEDT

- Diffuser les « bonnes pratiques »

- 3 - DECLINAISON DE

LA POLITIQUE NATIONALE

REFORME DES RYTHMES SCOLAIRESREFORME DES RYTHMES SCOLAIRES

Le décret relatif à l'aménagement du temps scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires est paru au JO du 26 janvier 2013.

Dans l'académie, la mobilisation de tous (collectivités, enseignants, parents, associations...) a permis le dialogue, l'échange et l'information de toutes les sphères de la communauté éducative. Une équipe d'appui visant à accompagner les communes dans la mise en œuvre de la réforme a été mise en place. Les principes et les enjeux de la réforme sont bien partagés par tous. Toutefois, seules 4 communes sur 24 ont opté pour une mise en œuvre de la réforme dès la rentrée 2013 , soit 16,7%, : Saint-Joseph, La Possession, Saint-Benoît et La Plaine des Palmistes.

Au total, ce sont 16 083 élèves du public répartis dans 76 écoles sur 496 (15,32% des effectifs départementaux) dont 18 écoles maternelles, 18 écoles élémentaires et 40 écoles primaires. Sur les 4 communes qui ont fait remonter un projet d'organisation de la semaine scolaire :

- Trois montrent une organisation régulière avec une journée d'enseignement à 5H15 (3H30 le matin et 1H45 l'après-midi) et une pause méridienne de 1H30 ;

- Une présente une organisation irrégulière justifiée par les particularités de son PEDT (allongement de la journée d'enseignement à 5H50 trois fois par semaine et une quatrième journée à 3H30)

- Les quatre communes ont choisi le mercredi matin (3H d'enseignement) et de fixer la durée de la pause méridienne à 1H30.

- Si le PEDT est élaboré à l'initiative de la collectivité, il est obligatoire en cas de dérogations fixées par le décret. Deux communes sur quatre ont fait remonter un avant-projet éducatif territorial.

Un comité académique de suivi de la réforme a été également installé. Il vise à recenser les principaux modes d’organisation des temps scolaires mis en place localement, à pointer les réussites et les points d’amélioration. Il a vocation également de soutenir les municipalités en diffusant les modes de coopération locale les plus efficaces...

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Pilote : M. Jack CORRE




Niveau encadrement - Impulser une dynamique de concertation et de coordination au niveau de chaque territoire.

- Relayer, expliciter les directives nationales

- Élaborer les outils de suivi de la réforme dans l'académie et diffuser les réussites

Niveau enseignants

- Analyser l'articulation temps scolaire / temps péri scolaire et assurer la cohérence des activités

- Élaborer des projets d'organisation du temps scolaire et contribuer à la réflexion relative à la conception des PEDT

- Participer activement à la mise en œuvre de la réforme

Niveau élèves

- Participer aux activités péri scolaires, à l'APC

- Mettre à profit les conditions les plus favorables pour mieux apprendre et réussir


- Respect des échéances du calendrier des opérations

- Evolution des points d'achoppement par communes

- Nombre de PEDT

- Qualité des projets d'organisation et des PEDT

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- 3 - DECLINAISON DE

LA POLITIQUE NATIONALE

PLUS DE MAITRES QUE DE CLASSESPLUS DE MAITRES QUE DE CLASSES

- La mise en place de dispositifs « plus de maîtres que de classes » est une dimension importante de la priorité donnée, dans le cadre de la refondation de l'école, à l'école primaire et à la maîtrise des compétences de base. L'académie dispose déjà 56 maîtres surnuméraires, mais il s'agit de faire évoluer des missions de ces derniers de manière à ce qu'elles correspondent à ce dispositif nouveau.

- A la rentrée 2013, 89 moyens en enseignants sont mobilisés à cette fin dans les écoles de l'éducation prioritaire ou dans celles repérées localement comme relevant de besoins similaires. Cette dotation doit permettre la mise en place de nouvelles organisations pédagogiques, en priorité au sein même de la classe. Un cahier des charges a été rédigé à cet effet.

- Il s'agit, grâce à des situations pédagogiques diverses et adaptées, de mieux répondre aux difficultés rencontrées par les élèves et de les aider à effectuer leurs apprentissages fondamentaux, indispensables à une scolarité réussie.

Le dispositif ne se substitue pas aux aides spécialisées, qui gardent toute leur pertinence pour les élèves en grande difficulté.

- Les enseignants doivent déterminer les modalités d'intervention en équipe, selon la spécificité des contextes, en fonction des besoins des élèves. Leur action portée sur le cycle 2, sera prioritairement centrée sur l'acquisition des instruments fondamentaux de la connaissance (expression orale et écrite, mathématiques) et de la méthodologie du travail scolaire.


Niveau encadrement

- Assurer la cohérence du dispositif qui se fonde sur une définition d'un projet éducatif d'équipe dans lequel le maître supplémentaire intervient comme tous les autres membres de l'école.

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- Conduire chaque élève à la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.

- Prévenir la difficulté scolaire, tout au long de la scolarité primaire, et d'y remédier si elle n'a pu être évitée.

- Concevoir et faire progresser les dispositifs de prise en charge des élèves en difficulté

- Former les enseignants à la logique d'un parcours personnalisé et cohérent de l’élève

- Faire évoluer les missions des personnels surnuméraires de manière à ce qu'elles correspondent à ce dispositif nouveau.




- Taux d'élèves en difficulté

- Implication des élèves concernés dans leurs apprentissages et leur travail

- Evolution des résultats des élèves aux évaluations en français et en mathématiques (Bilans périodiques des acquis)

- Écart des résultats écoles EP / écoles hors EP, des écoles concernées par le dispositif et les autres écoles.

- Evolution des Pratiques

- Mesure de la plus value du dispositif

- Mobiliser les équipes de circonscription et les maîtres formateurs pour aider les équipes enseignantes ainsi constituées à concevoir des projets et les accompagner dans la durée- Garantir la cohérence des interventions (articulation des dispositifs) pour garantir l'efficacité du dispositif et des modalités choisies.- Mettre en place des actions de formation de formateurs, principalement à destination des conseillers pédagogiques et des maîtres co-intervenants par bassins.- Solliciter la participation d'équipes universitaires dans l'accompagnement des maîtres et l'évaluation des dispositifs.

Niveau enseignants

- Élaborer et mettre en œuvre un projet d' équipe dans le respect du cahier des charges.- Insérer les apports du maître supplémentaire dans la démarche pédagogique conduite par l'équipe enseignante.- Analyser les expériences dans une perspective de régulation garantissant les intérêts des élèves ainsi que la mutualisation des pratiques ; - Concevoir et mettre en œuvre une évaluation des effets du dispositif sur les résultats scolaires.- Inscrire l'action du maître supplémentaire dans le projet d'école comme une réponse à la difficulté scolaire- Mobiliser le réseau social « Respire », le site académique pour mieux mutualiser les ressources et les expériences

Niveau élèves

- Observer et évaluer les élèves dans des situations d'apprentissage, selon une approche formative- Établir des bilans périodiques de compétences et prendre des décisions de progression- Élaborer et mettre en œuvre le projet personnel de l'élève- Développer la coopération entre élèves et la différenciation pédagogique

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- 3 -DECLINAISON DE

LA POLITIQUE ACADEMIQUE

EDUCATION AU ET PAR LE NUMERIQUEEDUCATION AU ET PAR LE NUMERIQUE

Une hétérogénéité marquée :

1. Equipements - Des solutions mobiles dans les écoles numériques rurales mais des salles d’informatiques vieillissantes et contre-productives

2. Usages- Des constellations de bonnes pratiques mais une externalisation fréquente des usages

3. Pilotage- Un réseau étoffé d’animateurs et de formateurs mais des outils de pilotage insuffisamment harmonisés et des formations trop peu nombreuses

- Mettre en œuvre un pilotage pédagogique cohérent à chacun des niveaux (école – circonscription – académie)

- Entre culture numérique des enseignants et pratiques des élèves, impulser des usages en classe, progressivement maîtrisés.

- Développer une culture partagée école-collège autour de la compétence du socle sur le numérique.


Niveau encadrement

1. Instrumenter les IEN pour une évaluation aisée des usages du numérique en inspection. (guide d’observation en inspection)

2. Engager en circonscription une réflexion sur les moyens de connaitre et suivre la situation du numérique éducatif dans les écoles (tableau de bord école- circonscription- académie)

3. Structurer un cadre pédagogique pour l’utilisation du numérique favorisant le passage des TICE à « l’éducation au et par le numérique ». (charte d’usage du numérique)

Niveau enseignants

1. Utiliser en formation de circonscription les projets de parcours de la nouvelle plateforme « M@gistère ». Dans le plan académique de formation, accroitre la prise en compte du numérique dans les modules disciplinaires ou référés aux compétences du socle commun pour des formations « au » et « par » le numérique

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Pilote : M. Jean-François CROSSON




Niveau encadrement- Échéance juin 2014, évocation des usages du numérique dans plus de 10% des rapports d’inspection. - Échéance 3 ans, deux tiers des circonscriptions s’appuient sur l’outil- Échéance juin 2014, évocation des usages du numérique dans plus de 10% des rapports d’inspection.

Niveau enseignants- Échéance juin 2014, Au moins un parcours mis en place par circonscription- Échéance 3 ans, 90% des ATICE titulaires du CAFIPEMF- Échéance juin 2014, cinq groupes ont rendu un bilan d’activité – des scénarios sont en lignes - Échéance juin 2015, toutes les écoles ont un volet numérique cohérent.- Échéance juin 2014, un référentiel disponible

Niveau élèves Échéance 3 ans, une dizaine de retours d’expériences annuels

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2. Avancer vers la professionnalisation des ATICE (stage annuel de préparation à l’option TRE du CAFIPEMF)

3. Réactiver des groupes de projets CPC/ATICE pour le suivi et l’accompagnement de scenario pédagogiques

3. Réactiver des groupes de projets CPC/ATICE pour le suivi et l’accompagnement de scenario pédagogiques

4. Généraliser un volet numérique des projets d’écoles faisant état (au-delà des équipements) des ressources, des pratiques, des besoins de formation et d’actions pour l’intégration des usages

5. ENT premier degré : favoriser et accompagner des appropriations pédagogiques sur différents niveaux territoriaux (écoles, circonscriptions communes) et avec différentes solutions logicielles. S’appuyer sur les retours d’expériences pour un bilan de pertinence (critères pédagogiques, techniques, financiers…) propre à orienter des choix de généralisation pérennes.

Niveau élèves

1. Accompagner les actions de liaison école-collège qui prennent appui sur le numérique (prise en compte de l’ENT, expérimentation tablettes ou autres outils nomades…), dans la perspective du futur cycle CM2-

6ème

2. Informer sur l’offre de services numériques pour des préinscriptions

dès juin 2013 (English for schools et autres services de l’ « offre de

services numériques »)

- 4 -

Publics spécifiques



- 4 -Publics

spécifiques

SCOLARISATION, ACCUEIL, ENSEIGNEMENTSCOLARISATION, ACCUEIL, ENSEIGNEMENT

40 544 élèves sont scolarisés dans 1 697 classes de 159 écoles maternelles et de 188 écoles primaires publiques.

372 enfants de moins de trois ans étaient scolarisés dans les écoles publiques à la rentrée de septembre 2012, dont 302 enfants en éducation prioritaire, pour un taux global avoisinant les 3%.

L’état des lieux des pratiques à l’école maternelle traduit une forte dynamique au sein des équipes d’écoles avec une inégalité de mise en œuvre des enseignements selon des constats partagés avec ceux de l’Inspection Générale (rapport de novembre 2011).

- Proposer une pédagogie adaptée à l'âge des enfants, centrée sur le développement affectif, social, sensoriel, moteur et cognitif pour les préparer de manière progressive aux apprentissages fondamentaux dispensés à l'école élémentaire.- Développer un enseignement de l’oral en maternelle prenant en compte le contexte linguistique de l’Académie.


Niveau encadrement

1. Accompagner les équipes de circonscription dans la mise en œuvre des orientations prioritaires pour l’école maternelle.2. Impulser des collaborations entre l’Éducation nationale, les partenaires de la petite enfance, les services sociaux, les collectivités territoriales, les parents, pour ce qui concerne la politique de la petite enfance.3. Passer d'un taux de scolarisation des enfants de moins de trois ans en éducation prioritaire de 4,7 % en 2012 à 30 % en 2016.

Niveau enseignants

1. Organiser et encadrer des actions de formation consacrées à l’école maternelle : animations pédagogiques, stages de formation continue, accompagnement des néo-titulaires.2.Diffuser de l’information sur des thématiques prioritaires prenant appui sur les travaux d’un groupe académique maternelle : scolarisation des enfants de moins de trois ans, réforme des rythmes scolaires, didactique des disciplines prenant en compte le contexte sociolinguistique, accompagnement de la prise de fonction en maternelle.3. Accompagner les équipes d’écoles vers les évolutions de la refondation de l’école (évaluation d’école, formationde proximité).4. Impulser des actions spécifiques sur les écoles maternelles implantées en éducation prioritaire, notamment dans le domaine de la liaison GS/CP.

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Pilote : M.Denis OUIN




- Taux d’accueil et de scolarisation des enfants de moins de trois ans.

- Evolution des pratiques pédagogiques au regard de la redéfinition des missions de l’école maternelle.

Niveau élèves

1. Mettre en œuvre les conditions d’une scolarité préélémentaire réussie.

2. Développer prioritairement les compétences du langage oral et du devenir élève.

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- 4 - PUBLICS

SPECIFIQUES

CASNAVCASNAV

Une confusion élèves allophones nouvellement arrivés (EANA) et élèves en difficulté d'origine mahoraiseUn meilleur pilotage pour une meilleure efficacité.

- Structurer un réseau d'enseignants EANA où la confiance des acteurs sera trouvée

- Structurer le dispositif tout en lui conférant la souplesse et l'adaptation nécessaire pour que la couverture dépasse

l'actuel 54 % des besoins dans le 1er degré


Niveau encadrement

1. mieux articuler 1e et 2nd degré2. assouplir la gestion de la partie du site académique où se trouve affiché le dispositif afin de le rendre vivant.

Niveau enseignants

1. établir un calendrier des échéances périodiques : rencontres....2. diffuser des outils reconnus par la CNIL pour remontées des chiffres , pour disposer d'évaluations comparables ;3. développer la certification français langue seconde (CFLS)

Niveau élèves

- Favoriser les regroupements temporaires chaque fois que le nombre des EANA NSA (non scolarisés antérieurement) le justifie (St-Louis, le Tampon...) pour augmenter à 9h ou plus le temps de scolarisation en UPE2A.

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Pilote : M. Jean-François SERRAT




48

- Pertinence des chiffres dont disposera le CASNAV à croiser avec d'autres services de l'Etat.

- Taux d'élèves EANA repérés bénéficiant du dispositif

- Suivi de cohorte montrant le devenir scolaire des élèves ayant bénéficié du dispositif.



- 4 - PUBLICS

SPECIFIQUES

EDUCATION PRIORITAIREEDUCATION PRIORITAIRE

- 52% des écoliers de l’académie sont scolarisés dans un réseau de l’Education prioritaire.

- Globalement, ces dernières années, les élèves de CM2 ont progressé, faiblement en français et de manière plus nette en mathématiques. Les écarts entre les résultats des élèves de l’Education prioritaire et ceux scolarisés Hors Education prioritaire se resserrent, tant en français qu’en mathématiques ; ces écarts sont moins importants dans l’académie qu’au niveau national. Cependant, un élève sur 5 de l’Education prioritaire présente des acquis insuffisants en français ou en mathématiques en fin d’école primaire et près d’un élève sur 4 présente des acquis fragiles. Les élèves ont deux types de difficultés : traiter la complexité (inférer des informations nouvelles à partir d’informations explicites, repérer et justifier des effets de choix formels, exprimer un point de vue, une interprétation en se fondant sur le texte lu, organiser et gérer des données, résoudre des problèmes relevant des quatre opérations et de la proportionnalité) et utiliser les outils de la langue (grammaire, vocabulaire, orthographe).

- Diminuer le taux d’élèves de l’Education prioritaire présentant des acquis insuffisants ou fragiles en fin d’école primaire

- Fluidifier les parcours en poursuivant la réduction des taux de retard à l'entrée en 6ème


Niveau encadrement

1. Renforcer le pilotage concerté 1er et 2nd degrés2. Poursuivre la politique volontariste de réduction des maintiens à l’école primaire3. Réactualiser la carte de l'éducation prioritaire

Niveau enseignants

1. Impulser une dynamique de formation des enseignants centrée sur la capacité à gérer la diversité des élèves et sur la continuité des apprentissages intra et inter degrés2. Rendre cohérents les différents dispositifs d’aide aux élèves en évitant l’externalisation

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Pilote : M. Marie Suzette PAYET




- Taux d’élèves de l’Education prioritaire présentant des acquis insuffisants ou fragiles en fin d’école primaire

- Ecart taux d’élèves de l’Education prioritaire maîtrisant les compétences de fin d’école primaire / taux d'élèves hors éducation prioritaire maîtrisant les compétences de fin d'école primaire

- Taux d’élèves en retard à l’entrée en 6ème

Niveau élèves Prévenir le décrochage scolaire :1. Améliorer la fréquentation scolaire2. développer les actions en direction des familles et coopérer avec les partenaires sociaux

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- 4 - PUBLICS

SPECIFIQUES

ADAPTATION ET SCOLARISATION DES ADAPTATION ET SCOLARISATION DES ELEVES EN SITUTATION DE HANDICAPELEVES EN SITUTATION DE HANDICAP

- Forte augmentation des élèves en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire (scolarisation individuelle et collective) et ce malgré un effectif de plus en plus élevé en ESMS.

- Nombre important en liste d’attente à l’entrée de l’ULIS Lycée et dans une moindre mesure en ULIS Collège.

- Peu d’enseignants spécialisés volontaires pour une affectation en CLIS et en ULIS surtout dans le secteur EST.

- Peu d’élèves présentés au CFG.

- Forte augmentation des notifications d’AVSi : + 73 % des élèves scolarisés individuellement ont une AVSi (L’accompagnement humain est considéré comme la seule compensation).

- Développer les outils numériques et le matériel adapté au service des besoins particuliers et au titre de l’accessibilité pédagogique.

- Développer la continuité des parcours en améliorant l’information, la formation et la construction des projets d’orientation.


Niveau encadrement

1. Offrir un accès équitable aux différents dispositifs. (CLIS, ULIS, SEGPA)2. Renforcer la connaissance des dispositifs auprès des chefs d’établissement, des IA-IPR, des IEN premier et second degrés en des CPE, des Enseignants Référents (ER) en favorisant l’information (GEVA Sco, mallette pédagogique, inspection, diverses réunions…)3. Meilleure mutualisation des moyens d’accompagnement (AVS) Niveau enseignants

1. Renforcer la connaissance des dispositifs par la formation des CPC, des directeurs d’école, des enseignants du premier degré (formation initiale, continue et adaptation à l’emploi…)2, Renforcer l’information sur le handicap auprès des enseignants du

2nd degré pour faire évoluer les représentations.3. Susciter des vocations en direction de la formation spécialisée d’enseignants du secteur EST.

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Pilotes : Mme Evelyne OLIVIER M. Maximin ASTOURNE




- % d’élèves d’ULIS collège notifiés ULIS lycée ayant une place

- % de chefs d’établissements, de personnels d’inspection, des enseignants du second degré sensibilisés

- % d’enseignants du premier degré formés

- % d’enseignants spécialisés nommés sur des dispositifs (CLIS, ULIS) sur le secteur EST

- % d’ AVS M (Auxiliaire de Vie Scolaire Mutualisé)

- % d’élèves en situation de handicap se présentant au CFG

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Niveau élèves

1. Meilleure analyse des besoins pour une amélioration des parcours de formation en liaison avec le projet de vie.

2. Renforcer l’accès aux ateliers de SEGPA aux élèves d’ULIS collège

- 5 -

Transversalité



- 5 - TRANSVERSALITE

EDUCATION A LA SECURITE ROUTIEREEDUCATION A LA SECURITE ROUTIERE

Les jeunes sont à la fois les premières victimes de l'insécurité routière d'aujourd'hui et les conducteurs et usagers de la route de demain. L'éducation, dès le plus jeune âge, est un enjeu majeur pour faire évoluer les mentalités et l'école en est le relais privilégié.Pourtant, l’analyse de l’enquête académique réalisée au mois d’avril 2010 montre que :

- 27,3% seulement des écoles ont intégré l’APER à leur projet d’école ;

- 37,7% des élèves de CM2 quittent l’école primaire en possession de l’Attestation de Première Education à la Route (APER).

Ces résultats sont encore largement insuffisants compte-tenu de l’enjeu citoyen et du caractère obligatoire de cet enseignement.

- Renforcer et mettre en œuvre la sécurité routière et de l’éducation routière en milieu scolaire ;

- Approfondir la connaissance des textes officiels.(Circulaire. n° 2002-229 du 25-10-2002) ;

- Former des enseignants.


Niveau encadrement

1. Généraliser l'éducation à la sécurité routière de la PS au CM2 dans le cadre des projets d'écoles (continuum éducatif) ; 2. Constituer un réseau de référents écoles sécurité routière par le biais de la formation continue ;3. Renforcer le partenariat avec les instances institutionnelles et associatives (Sécurité routière, Gendarmerie nationale, Police nationale, Prévention MAIF, USEP, …)

Niveau enseignants

1. Intégrer l'éducation à la sécurité routière dans les compétences sociales et civiques du socle commun de connaissances, de compétences et de culture ;2. Élaborer des progressions annuelles de cycles, contextualisées à l’environnement de son école et référencées à la grille APER ;3. Ponctuer son enseignement par la délivrance d’attestations APER au palier 2 du socle commun

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- Nombre d’actions inscrites au sein du projet d’école

- Nombre d’attestations APER délivrées

- Nombre d’enseignants formés

Niveau élèves

1. Renforcer chez les élèves une véritable culture de la responsabilité individuelle et collective ;

2. Acquérir des comportements qui permettent de se protéger des dangers de la circulation et de prendre en compte les autres usagers de la route.

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EDUCATION A LA SANTEEDUCATION A LA SANTE

- Renforcer le pilotage et les partenariats - Faire acquérir aux élèves des bonnes habitudes d'hygiène de vie- Généraliser la mise en œuvre de l'éducation nutritionnelle et promouvoir l'activité physique- Généraliser l'éducation à la sexualité- Renforcer le dispositif « Apprendre à poter secours à l'école »- Renforcer le système de surveillance sanitaire non spécifique grâce au recueil et au traitement d’indicateurs complémentaires ;- Créer un réseau de partenaires basé sur des établissements scolaires volontaires. .

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- 8,8 % des assurés sociaux de La Réunion sont traités pour un diabète.- 26,2 % d'élèves de CM2 et 8 % d'élèves de maternelle sont en surcharge pondérale (DREES 2004 et Bilans de santé 2010)- 5,4 % d'élèves de CM2 et 4 % d'élèves de maternelle présentent une obésité.- 1791 élèves ont validé le PSC1. L'académie compte 11 instructeurs et 171 moniteurs « Premiers secours » (dont 101 en collège)

Par ailleurs, une étude pilote de surveillance de l'absence scolaire a été mise en place de 2010 à 2012, à partir d'un échantillon de 10 écoles volontaires. L'étude de faisabilité a permis de conclure que pour pérenniser le système de surveillance basé sur l'absence scolaire, il était nécessaire d'augmenter le nombre d'écoles volontaires participantes et de mettre en place une surveillance continue et systématique.

Ces constats conduisent à adopter une politique académique de santé en cohérence avec la politique nationale qui se caractérise par une approche globale de l'ensemble des déterminants de santé des élèves mais également sur la dimension de la citoyenneté.

La politique académique de santé couvre les champs de l'éducation à la santé, de la prévention, du repérage et d'orientation vers une prise en charge adaptée.




- Nombre d'écoles ayant mis en œuvre un programme d'éducation à la santé (nutrition, sexualité,..)

- Suivi des indicateurs (obésité, surcharge pondérale...)- Taux d’absence quotidien global- Taux d’absence par secteur- Taux d’absence hebdomadaire- Taux d’absence en maternelle et en élémentaire

Niveau enseignants

1. Tenir à jour le cahier d’appel ;

2. Sensibiliser les élèves aux gestes barrières

3. Respect du programme officiel Niveau élèves

1. Renforcer chez les élèves une véritable culture de la responsabilité individuelle et collective ;

2. Apprendre les gestes barrières.

3. S'approprier le passeport santé

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Niveau encadrement

1. Développer les formations relatives à l'éducation à la santé 2. Renforcer le dispositif « Apprendre à porter secours » 3. Détecter de manière précoce des épidémies saisonnières ;

4. Détecter des événements sanitaires inhabituels.

5. Veiller à la publication mensuelle d'un point épidémiologique spécifique à diffusion restreinte par la Cire auprès du Rectorat et des écoles sentinelles de façon mensuel en concertation avec le MCTR et l’IEN Mission Santé ;

Niveau directeurs

- Saisir quotidiennement leurs données d’absence (nombre d’absents et nombre d’élèves inscrits journaliers) ainsi que des commentaires spécifiques connus (sanitaires ou non sanitaires) pouvant expliquer l’absence.





EDUCATION A LA SEXUALITEEDUCATION A LA SEXUALITE

. Afin de faciliter la mise en œuvre de séances annuelles d’éducation à la sexualité à l’école et au collège, l’Académie de La Réunion a formalisé un document d’accompagnement à l’album " Zizi Zézette, zistoir lamour", (éditions Des Bulles dans l'Océan)

Cet album, est un outil mis à la disposition des enseignants ou intervenants, pour lesquels des fiches spécifiques pédagogiques et de travail pour les élèves ont été réalisées, permettant d'aborder les différents sujets de l'éducation sexuelle à l'école et au collège.

Cet outil de travail n'est en aucun cas destiné à être mis à la disposition des élèves sans accompagnement pédagogique et respect des règles d'éthique.

- Acquérir progressivement les savoirs et les compétences permettant de faire des choix éclairés et responsables ;

- Apprendre les règles sociales et les valeurs communes, le respect de la loi ;

- Connaître et respecter son corps et de celui des autres ;

- Développer l’exercice de l’esprit critique, par l’analyse des modèles et rôles sociaux véhiculés par les médias.

- Favoriser l’éducation à la sexualité en s'appuyant sur les représentations initiales et les acquis des élèves, en apportant les informations objectives et les connaissances scientifiques afin de mieux connaître et comprendre les dimensions psychologique, affective, sociale et culturelle de la sexualité.


Niveau encadrement

- Généraliser l'éducation à la sexualité du CM2 à la 4ème, dans le cadre des projets d'écoles et du CESC.- Former des personnes ressources « éducation à la sexualité »

Niveau enseignants

- Intégrer l'éducation à la sexualité dans les compétences sociales et civiques du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.

Niveau élèves

1. Renforcer chez les élèves une véritable culture de la responsabilité individuelle et collective2. Renforcer le respect mutuel, l'égalité garçon-fille et l'acceptation des différences.

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Pilote : M. ALI ELAROUTI




- Nombre d’enseignants formés

- Nombre de séquences conduites

- Nombre d’actions inscrites au sein des projets d’écoles

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- 2 - LES CONTENUS

D'ENSEIGNEMENT A L'ECOLE PRIMAIRE

ORGANISATION, GESTION ET MISE EN OEUVRE ORGANISATION, GESTION ET MISE EN OEUVRE DES CONCOURS DE RECRUTEMENTDES CONCOURS DE RECRUTEMENT

Concours de recrutement public et privé des professeurs des écoles 2012 -2013-2014

Externe public Externe spécial Langue et culture régionaleSecond concours interne public Troisième concoursExterne privé second interne privépremier concours interne RAEP: examen professionnalisé réservé

- Mettre en œuvre, en lien avec la DEC, la nouvelle réglementation des concours dans le cadre de la réforme...

- Planifier et réaliser les différentes étapes des concours

PLAN OPERATIONNELDE PILOTAGE ACADEMIQUE

1. Veiller au respect de la réglementation régissant les épreuves du concours

2- Fournir au président du jury pour validation et décision toutes les informations relatives aux étapes du déroulement des concours

3- Définir les méthodes de travail et déterminer avec le jury les critères de sélection (grilles de notation, barèmes, outils d' harmonisation …)

4 -Réunir l'ensemble des jurys pour une information générale du déroulement du concours (texte, organisation,modalités de mise en œuvre, instructions ... )

5- Veiller à ce que l’attitude de tous les membres du jury et les conditions matérielles de déroulement des épreuves soient propices à une évaluation équitable des candidats

6- Veiller à l’exactitude des notes portées sur le bordereau de notation en vue de la saisie et au respect de la confidentialité du traitement des informations relatives au déroulement du concours et aux candidats

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Pilote : Mme Michelle KING SOON/CONGOST




- Exercer le niveau maximum de contrôle ( respect de la réglementation et application stricte des textes et des procédures )

- Anticiper et évaluer les risques à l'aune des incidents maîtrisés et recours déboutés

- Requérir des décisions harmonisées dans le cadre des délibérations avec l'ensemble du jury sous la responsabilité du président de jury.

7- Contrôler quotidiennement le retour des documents de travail du jury :sujets, éléments de correction , notes , observations ,rapports d'incidents éventuels , traitement des incidents et des anomalies, des suspicions de fraude... (réf aux textes et à la jurisprudence )

8- Soumettre au président de jury les éléments de travail en vue de préparer la délibération du concours

9- Organiser et animer les délibérations.

10- Rédiger, à l’issue du concours, un rapport en concertation avec les les membres du jury.

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EVALUATION / INDICATEURS


- 6 -

Formation



- 6 -FORMATION

FORMATION DES PROFESSEURS DES FORMATION DES PROFESSEURS DES ECOLES STAGIAIRESECOLES STAGIAIRES

La formation s'inscrit dans un continuum :

- Pré professionnalisation des étudiants de Master M.E.E.F. 1ère

& 2ème année avant le concours;- Formation disciplinaire, accompagnement et évaluation des

Professeurs des Ecoles Stagiaires ; - Poursuite de la construction des compétences professionnelles

des néo-titulaires en n+1.

Les personnelsformés :

- Concevoir et mettre en œuvre un plan de formation cohérent pour les PES- Renforcer le partenariat ESPE/ Académie- Organiser le suivi, l'accompagnement et l'évaluation des PES en formation

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Pilote : Mme Claude GOUDET

EAP L3 M1 M2 M2 en PES PES néo alternance titulaires

2011 / 120 133 68 96 2012 2012 / 49 30 147 114 18 129 168 2013

Les offres de formation :M1 : 1 stage de 48 h, massé, en observation et 1 stage de 48 h en

pratique accompagnée ;M2 : 1 stage de 48h, filé en responsabilité et 1 stage de 48h massé

en responsabilité ;M2 en alternance de 28 jours ;L3 : 1 stage massé en observation ;EAP : stage filé en observation ;

PES : 324 h dont 150 h de formation disciplinaire.s PES :La formation des PES se décline sur 1/3 du service de l’enseignant en 120 h disciplinaires et thématiques et 200 h d’accompagnement sur le terrain de stage.

Les ressources (académie & université):Tuteurs : 33 PEMF, 200 M.A.T.Formateurs : l’IEN chargée du dossier, 5 IEN référents de bassin,

l’IEN CT pré élémentaire, les IEN porteurs des dossiers (langue, mathématiques, sciences…), un groupe de CPC « Conduite de classe », 2 chargées de mission à l’IUFM pour les PES & étudiants assurant des cours, des Professeurs formateurs disciplinaires.

Administratifs : 1 chargée de mission DIFOR, 1 psychologue sollicitée selon les besoins.



PLAN OPERATIONNELDE PILOTAGE ACADEMIQUE


- Indicateurs de fonctionnement Nombre de stagiaires présents aux journées d’accueil Nombre de tuteurs présents aux journées d’accueil :

- Indicateurs de résultats

Nombre de stagiaires démissionnaires Nombre de renouvellements de stage Nombre de demandes d’aides pour des difficultés professionnelles

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Pilotage avec l’ESPE, la DIFOR pour toutes les formations :- Organiser la mise en place des différents stages ; - Coordonner l’accompagnement sur le terrain des stagiaires :

protocole d’accueil, visites ;- Communiquer de façon coordonnée en direction des stagiaires.

Concernant la formation PES :- Concevoir des contenus de formation harmonisés en bassin (IEN

référents)- Articuler les formations ESPE et de bassin et/ou de

circonscription (IEN référents, PIUMF) ;- Concevoir le dispositif d’évaluation (DASEN, DIFOR, IEN) et veiller

à son respect ;- Accompagner les PES en difficulté.



- 6 -FORMATION

FORMATION DES DIRECTEURS D'ECOLEFORMATION DES DIRECTEURS D'ECOLE

- Sur 496 écoles publiques de l’académie 361 directeurs ont été formés et ou seront formés à l’issue de l’année scolaire 2012 2013 - dont 102 en formation initiale et 261 en formation continue.

- Les directeurs prévoyant un départ à la retraite ne sont pas retenus pour la formation continue. Les nouveaux directeurs de 2013-2014 pour lesquels la formation débute en juin 2013 ne sont pas comptabilisés

- Évaluer la pertinence des attitudes, des méthodes et des moyens mis en œuvre et conseiller les membres de l'équipe pédagogique

- Accompagner ses pairs, s’auto-former, faire appel aux collègues expérimentés.

- Connaître et s’informer sur les nouveaux dispositifs


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Pilote : M. Philippe EUGENE

- Formation humaine (relations humaines, conduites de réunions, dynamique de groupe)

- Formation pédagogique (connaissance pédagogique importante, information sur l'analyse et la critique de leçons)

- Formation administrative (législation, statuts, règlements administratifs et comptables de base)

Manière de servir des directeurs formés depuis trois ansQualité des projets d’écolesLiens avec la réussite scolaire Dynamisme des équipes pédagogiques




Commentaires

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Les stagiaires reconnaissent la formation initiale comme essentielle et indispensable car elle accompagne leurs premiers pas dans métier.

Les exigences en termes d'aptitudes humaines sont de haut niveau. Mais pour apprendre à gérer cet environnement professionnel, le directeur a besoin d'une formation initiale solide.et de construire un positionnement sans faille (statut institutionnel).

Un portfolio qui consignerait les "progrès des directeurs" dans leur souci du management etqui permettrait de répondre plus précisément aux besoins de formation à venir, est une piste à exploiter. Il sera mis en œuvre cette année.

Une mise en réseau des compétences par bassin est également à l’étude (réunions, regroupements) assurée en partie par le biais de directeurs relais ou référents de bassin.

Enfin, un espace numérique dédié spécifiquement à cette catégorie de personnels sera créé d’ici la fin de l’année scolaire.



- 6 -FORMATION

FORMATION DES CONSEILLERS FORMATION DES CONSEILLERS PEDAGOGIQUESPEDAGOGIQUES

En 2012-2013, la formation des conseillers a concerné 47 conseillers pédagogiques de circonscription11 conseillers pédagogiques départementaux

3 axes ont été privilégiés :1. Actualisation des connaissances en pédagogie et en didactique

Enseigner le français à La Réunion : problématique et propositions pédagogiques et didactiques

Apprendre à comprendre les textes Enseigner en maternelle aujourd’hui

2. Professionnalisation de la fonction des CPC Adapter ses gestes professionnels auprès de ses différents

publics (PE, PES, directeurs…)

3. Mutualisation des pratiques de formation et des connaissances Echanger ses pratiques et mutualiser les expériences réussies

La formation d'un volume horaire de 30 heures, s'est déroulée sous forme d'un tronc commun de 24 heures « actualisation des connaissances en pédagogie et en didactique » et d'un parcours différencié avec des modules de 6 heures chacun. Articulée autour autour de mises en situations concrètes, elle a été complétée par de brefs apports ou de rappels conceptuels.

- Accompagner les réformes

- Continuer à améliorer les connaissances et les compétences des conseillers pédagogiques

- Concevoir et rédiger des étapes d'un parcours de formation alternant les phases en présence d'un formateur avec les phases de travail en autonomie sur des thématiques ciblées

- Mutualiser ses pratiques, ses outils, ses démarches dans le domaine de la formation et de l'accompagnement des réformes (plus de maîtres que de classes, la scolarisation des moins de trois ans, les rythmes scolaires...)

- Concevoir et produire des outils de formation

.

69



Niveau encadrement

- Renforcer et mettre en cohérence l’accompagnement des réformes (explication, communication, formation)




- Nombre de conseillers pédagogiques formés

- Nombre de formations ouvertes

- Evolution des pratiques enseignantes

- Nombre d'outils de formation produits et utilisés dans les circonscriptions

- Nombre de modules de FOAD réalisés.

- Nombre de circonscriptions utilisant la FOAD

- Evolution des résultats des élèves aux évaluations

- Impulser l'innovation et l'expérimentation- Promouvoir les principes et techniques de la formation à distance (FOAD)- Mieux utiliser le niveau du bassin, lieu d’échanges et de réflexions entre métiers, catégories et degrés (aménager les liens circonscrip-tion/bassin)

Niveau enseignants

- Promouvoir les pratiques innovantes en cohérence avec le champ de la discipline concernée.

- Investir et dynamiser les instances de concertation de l'école

- Développer les outils de formation à distance

Niveau élèves

- Observer le degré d'implication des élèves dans les démarches proposées par les enseignants

- Aider à la construction des compétences et à la structuration des connaissances

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AXES TRAVAILLES OBJECTIFS

Connaissances sur la mastérisation Informer les tuteurs novices sur laRôle et missions du formateur (MAT) mastérisation des PE.

Connaître les dix compétencesprofessionnelles pour mieuxaccompagner les stagiaires.

Négociation du contrat pédagogique Traiter une situation de travail comme Techniques d’observation de pratiques. une situation d’apprentissage

Analyse de pratiques d’enseignement Mieux accompagner les stagiaires.Les écrits d’observation Savoir transposer à l’écrit desL’entretien d’accompagnement observations et des conseils

Psychopédagogie Accompagner et évaluer le stagiaireAnalyse plurielle des pratiques dans le cadre des missions de MATd'enseignement

Les tuteurs seront formés par les conseillers pédagogiques de bassins


FORMATION DES TUTEURSFORMATION DES TUTEURS

La formation a eu lieu pour les nouveaux MAT (47 tuteurs novices en 2012/2013)

- Reprendre les axes travaillés pour les MAT des contractuels (60)

- Proposer une formation de 42 heures en liaison avec l'ESPE sur les thèmatiques ciblées pour les MAT des étudiants en Master 2 non admissibles au concours (25)

- Assurer en distanciel les compléments de formation


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Pilote : M.Jack CORRE

- 6 -FORMATION

EVALUATION / INDICATEURS

- Qualité rédactionnelle des rapports de visite

- Pertinence des indices d'observation et cohérence des conseils

- Bilans des retours des contractuels et des équipes de suivi

Le document présent a été rédigé en juin 2013 et certains pilotes qui y sont mentionnés ont quitté l'académie. Ils ont été remplacés par d'autres IEN qui arrivent dans l'académie ou qui ont bien voulu reprendre le dossier.

- Mme AMOURDOM Catherine, IEN chargée du dossier « Formation des PES et des contractuels »

- Mme HUITELEC Martine, IEN Saint-André chargée du dossier « Socle commun de connaissances, de compétences et de culture » et du dossier « Innovation / Expérimentation »

- Mme LEBRETON Christine, IEN Saint-Pierre 1, chargée du dossier « Évaluations nationales »

- Mme MARTIGNE Marie, IEN FF Saint-Paul 3 (2), chargée du dossier « CASNAV »

- M. LALLEMAND Thierry, IEN Saint-Denis 2, Chargé du dossier « Formation des directeurs d'école »

Leprimaire,prioritédela refondationdel’école! -...

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