L’EPR DE FLAMANVILLE - edf.fr · L’EPR répond à des objectifs de conception très exigeants,...

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L’EPR DE FLAMANVILLE : UN RÉACTEUR EDF DE TROISIÈME GÉNÉRATION POUR PRÉPARER L'AVENIR Pour assurer l’avenir du nucléaire en France, EDF, en partenariat avec d’autres industriels ( Areva, Siemens ), a développé un réacteur de troisième génération : l’EPR (European pressurized reactor). Ce réacteur nucléaire est le fruit de l’expérience accumulée de l’exploitation depuis plusieurs décennies de centrales nucléaires, notamment en France et en Allemagne. La tête de série pour EDF de cette nouvelle génération de réacteurs est actuellement en construction à Flamanville. EDF, en tant que maître d’ouvrage du chantier, pilote la construction de cette centrale nucléaire, la première depuis une quinzaine d’années en France et assurera ensuite son exploitation en toute sûreté. L’objectif pour EDF avec ce projet est non seulement d’assurer les besoins en électricité de demain, mais aussi de conforter ses compétences d’architecte ensemblier pour contribuer à la poursuite du développement de l’énergie nucléaire en France et dans le monde. juillet 2014 NOTE D’INFORMATION

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L’EPR DE FLAMANVILLE :UN RÉACTEUR EDF DE TROISIÈMEGÉNÉRATION POUR PRÉPARERL'AVENIR

Pour assurer l’avenir du nucléaire en France, EDF, enpartenariat avec d’autres industriels ( Areva, Siemens ),a développé un réacteur de troisième génération : l’EPR(European pressurized reactor). Ce réacteur nucléaireest le fruit de l’expérience accumulée de l’exploitationdepuis plusieurs décennies de centrales nucléaires,notamment en France et en Allemagne.La tête de série pour EDF de cette nouvelle générationde réacteurs est actuellement en construction àFlamanville. EDF, en tant que maître d’ouvrage duchantier, pilote la construction de cette centralenucléaire, la première depuis une quinzaine d’annéesen France et assurera ensuite son exploitation en toutesûreté. L’objectif pour EDF avec ce projet est nonseulement d’assurer les besoins en électricité dedemain, mais aussi de conforter ses compétencesd’architecte ensemblier pour contribuer à la poursuitedu développement de l’énergie nucléaire en France etdans le monde.

juillet 2014

NOTE D’INFORMATION

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L’EPR DE FLAMANVILLE : UN RÉACTEUR EDF DE TROISIÈME GÉNÉRATION POUR PRÉPARER L'AVENIR

L’EPR : UNE TECHNOLOGIE DE POINTE POUR PLUS DE SÛRETÉ

L’EPR est un réacteur dit à eau pressurisée développé depuis le début des années 1990 par EDF et Areva, en partenariatavec les électriciens allemands. Cette technologie maîtrisée est semblable à celle actuellement exploitée sur les centralesen fonctionnement en France.

Ce réacteur est dit « de troisième génération » par rapport àceux de la deuxième génération qui correspondent aux centralesactuellement en exploitation. L’EPR intègre de nombreusesinnovations issues du retour d’expérience des centrales enexploitation en France et en Allemagne (plus de 1300 annéesd’exploitation cumulées). Il est à ce titre considéré comme un « concept évolutionnaire ». L’EPR répond à des objectifs de conception très exigeants, plusperformant, avec plus de mégawatts produits pour moins decombustible utilisé. Il est aussi plus respectueux del’environnement, avec des quantités de rejets et de déchetsréduites et optimisées par rapport à la quantité d’énergieproduite.

LA SÛRETÉ RENFORCÉE

La conception de l’EPR a été élaborée sur la base d’objectifs desûreté renforcés, fixés par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Ils’agit de : • diminuer le nombre d’incidents,• réduire le risque de fusion du cœur, • limiter les rejets au cas où un accident devait survenir.

Conçu pour respecter ce haut niveau d’exigence, l’EPR intègredes évolutions par rapport aux réacteurs de technologieprécédente.

L’EPR EN QUELQUES CHIFFRES

Réacteur le plus puissant au monde : 1650 MW

Durée de fonctionnement :60 ans

Taux de disponibilité prévu :Plus de 90%

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L’EPR DE FLAMANVILLE : UN RÉACTEUR EDF DE TROISIÈME GÉNÉRATION POUR PRÉPARER L'AVENIR

DIMINUER LE NOMBRE D’INCIDENTS

L’EPR intègre de nouvelles dispositions techniques qui réduisentsensiblement le risque d’accident (déjà très faible dans lescentrales de deuxième génération), ainsi que le nombred’incidents. Cela passe par l’amélioration de la fiabilité dessystèmes et par une meilleure prise en compte du facteurhumain. Par exemple, la salle de commandes de l’EPR estinformatisée pour permettre aux opérateurs de disposer de latotalité des informations, rassemblées sur leurs écrans, et d’agirainsi plus facilement.

DIMINUER LE RISQUE DE FUSION DU CŒUR

L’objectif à la conception de l’EPR est de diviser par 10 le risque qu’un accident grave ne survienne, en tenant comptedes éventuelles défaillances et agressions. Pour cela, quatresystèmes de sauvegarde redondants co-existent (au lieu de deuxdans les centrales actuelles). Ils assurent chacun,indépendamment les uns des autres, 100% des fonctions desûreté essentielles. Ils permettent donc de garantir en toutesituation le contrôle de la réaction nucléaire, de maintenir lerefroidissement du réacteur en toutes circonstances et de limiterl’augmentation de pression et de température dans le bâtimentréacteur en cas d’accident.

RÉDUIRE LES CONSÉQUENCES D’UN ÉVENTUEL ACCIDENT

Même si la probabilité d’un accident grave est infime, desdispositions sont prises pour le gérer et en réduire lesconséquences, notamment sur l’environnement. Ainsi, pourlimiter les conséquences d'une éventuelle fusion du coeur, unrécupérateur en béton très épais est installé sous la cuve duréacteur, pour recueillir le combustible fondu et le refroidir. Parailleurs, l’enceinte de confinement est doublée et munie d’unepeau métallique d’étanchéité.

RÉDUIRE L’EXPOSITION DES TRAVAILLEURS

A la conception, des dispositions sont prises pour réduire lerisque d’exposition du personnel à la radioactivité. Différentsmoyens sont utilisés : choix de matériaux peu sensibles à laradioactivité ; mise en place de boucliers pour confiner les zonesradioactives ; circuits et locaux limitant le transport et le dépôt dela contamination ; mise en place de moyens pour limiter le tempsd’exposition des intervenants à la radioactivité, grâce notammentà des équipements faciles à démonter et des protections faciles ànettoyer.

L’EPR : UNE TECHNOLOGIE DE POINTE POUR PLUS DE SÛRETÉSUITE

ZOOMLA COQUE AVION

Une coque en béton armé recouvre les bâtiments les plussensibles de l'EPR de Flamanville : bâtiment réacteur, bâtimentcombustible, salle de commande et deux des quatre bâtiments desauvegarde. Elle constitue une protection très efficace contre lesagressions externes, notamment en cas de chute d'avionsmilitaires ou commerciaux.

DES ALIMENTATIONS ÉLECTRIQUES DIVERSIFIÉES

Pour assurer le fonctionnement des quatre systèmes de sauvegarde, plusieurs sources d’alimentationélectriques, indépendantes les unes des autres, sontinstallées : alimentation électrique principale,alimentation électrique auxiliaire, quatre groupesélectrogènes de secours et deux groupes dieselsd’ultime secours.

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LIMITER LES REJETS ET LA QUANTITÉDE DÉCHETS RADIAOCTIFS

Pour limiter les rejets et réduire la quantité de déchets, desdispositions de conception ont été prises : dans le choix desmatériaux, grâce à la mise en place de filtres supplémentairespar rapport aux réacteurs de génération précédente, et dansl’amélioration des procédés de conditionnement…Par exemple, l’EPR intègre le recyclage et le tri sélectif deseffluents liquides permettant l’optimisation de leurtraitement, ainsi qu’une gestion plus performante deseffluents gazeux. Ces actions permettent de diminuer deplus de 30 % les rejets (hors tritium et carbone 14). D’autrepart, la meilleure utilisation du combustible, permet deproduire moins de déchets pour la même quantitéd’électricité produite.

PRÉSERVER L’ÉCOSYSTÈME

L’environnement du site d’implantation d’un EPR est préservégrâce à la conception d’un circuit de refroidissement optimiséet aux galeries de rejets sous la mer permettant de diluer dela meilleure façon les rejets thermiques.

UN IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT TOUJOURS PLUS FAIBLE

Tout comme la sûreté, le respect de l'environnement et la diminution des rejets et de la quantité de déchets générés enexploitation sont une préoccupation majeure d’EDF. Le modèle de conception de l’EPR va dans ce sens.

ZOOMEn quelques chiffres

- Une utilisation plus efficace du combustible : uneconsommation réduite de 17% par rapport aux réacteurs actuels

- Une réduction de 30% environ des rejets d’effluents liquides etgazeux

- Une réduction de 30% de la quantité de déchets radioactifsproduite

DES ALIMENTATIONS ÉLECTRIQUES DIVERSIFIÉES

Pour assurer le fonctionnement des quatre systèmes de sauvegarde, plusieurs sources d’alimentationélectriques indépendantes les unes des autres sontinstallées : alimentation électrique principale,alimentation électrique auxiliaire, quatre groupesélectrogènes de secours et deux groupes dieselsd’ultime secours.

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L’EPR DE FLAMANVILLE : LA TÊTE DE SÉRIE

En mai 2006, EDF a décidé de construire en France le premier réacteur de type EPR, pour préparer l’avenir du parcnucléaire et développer une centrale de référence pour les futurs projets du groupe en France et dans le monde. Ce projet est développé par différents industriels de la filière nucléaire dont la majorité est localisée en France. Il est strictement encadré et surveillé par l’ASN.

L’EPR DE FLAMANVILLE ÉTAPE PAR ÉTAPE

Novembre à février 2004 : débat public sur l’EPR deFlamanville.Mai 2006 : EDF décide de lancer le projet d’EPR à Flamanville etdépose une demande d’autorisation de création (DAC) auprèsdes pouvoirs publics.Avril 2007 : le gouvernement signe le décret d’autorisation decréation après instruction du dossier par l’ASN.Août 2008 : le gouvernement décerne le label « Grand chantier »à la construction de l’EPR. 2009 : les premiers gros composants arrivent sur le chantier (lespremiers éléments de la future turbine, ou de l’alternateur...).2010 : mise sous tension du transformateur principal permettantla liaison au réseau électrique.2011 : les travaux de génie civil de la salle des machines et de lastation de pompage sont terminés permettant la réalisation desmontages électriques et mécaniques dans les locaux.La production des premiers kilowattheures de Flamanville 3 estfixée en 2016.2012 : les innovations de sûreté propre à l'EPR ont été quasimentachevées telles que le récupérateur de corium, les réservoirs desauvegarde et les toitures coque-avion de deux bâtiments desauvegarde. Le canal d'amenée de la station de pompage a étémis en eau en novembre ; la station de pompage et la salle desmachines présentent désormais leur aspect définitif.2013 : la pose du dôme est réalisée le 16 juillet avec la grue BigBenny. Les essais de mise en eau du réservoir de sauvegarde sonteffectués en fin d'année de manière satisfaisante. La cuve du réacteur est acheminée sur le site en octobre et seraintroduite dans le batiment réacteur dans l'hiver. En 2013, l'EPR présente sa configuration électrique définitive.

UN PROJET CONCERTÉ ET APPROUVÉ

Le 4 novembre 2004, EDF a saisi la Commission nationale dudébat public (autorité administrative indépendante),conformément à la loi. Un débat public a ainsi été organisé sur leprojet d’EPR à Flamanville.Durant quatre mois, 21 réunions publiques se sont déroulées surl’ensemble du territoire national pour débattre du projet. C’est àla suite de ce débat, dont le contenu a fait l’objet d’un bilan de laCommission nationale du débat public, qu’EDF a décidéd’engager la réalisation de l’EPR.Depuis les premiers jours et tout au long du projet, EDF s’estengagé à informer régulièrement et en toute transparence lepublic et les acteurs du territoire de l’avancement des travaux etdes éventuelles difficultés rencontrées, cette information passenotamment par des réunions fréquentes de la Commissionlocale d’information (CLI) assorties de visites approfondies du site. Un site Internet spécifique a aussi été créé pour livrer à tousl’actualité du chantier.

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ZOOMLa coopération des acteurs industriels du chantier EPR

Pour faire face aux défis techniques ethumains induits par un chantier d’aussigrande ampleur, EDF a décidé en 2011de créer le « Comité F10 » regroupant lesprincipaux acteurs industriels du projet.L'objectif est de suivre au plus prèsl'avancement du chantier et depermettre un dialogue régulier etconstructif entre les principalesentreprises intervenant sur le chantier, enparticulier pour partager les enjeux duplanning et gérer ensemble les interfacesincontournables dans cette phase dechantier.

Concertation et integration pour réussir le chantier de l'EPR

Sur le chantier un comité de suivi a étémis en place en 2008. Cette instance de concertation estcomposée des representants de 5 Unionssyndicales départementales, CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et FO, du président duCISSCT*, du President de l'AssociationInterentreprise et de la Direction EDF duchantier.

Son objectif est de favoriser l'integrationde tous les salariés du chantier enmettant à leur disposition toutel'information nécessaire à leur vieprofessionnelle et quotidienne :• Le guide des salariés presentant lesprincipes generaux du droit du travail,• Un livret d'accueil précisant les servicesmis à leur disposition (logement,transport, cours de langues, accueil sur lechantier, loisirs ...),• La charte sécurité,

Le comité est également un espaced'échange, de concertation et de suivides activités du chantier afin d'anticiperau mieux les eventuels problèmesrencontrés par les entreprises et lessalariés au quotidien.

* CISSCT : Comité Interentreprise pour la santé,la sécurité et les conditions de travail.

L’EPR de Flamanville vu de l’intérieur

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Le chantier de Flamanville a des retombées significatives surl’économie normande grâce à de nouveaux débouchés : 150contrats de sous-traitance ont par exemple été signés pour laconstruction et la fourniture d’équipements. Les entrepriseslocales ont également été favorisées grâce à des actions avec laChambre de commerce. Plus concrètement, il faut savoir que lechantier de Flamanville mobilisera jusqu’à 3 500 salariés au plusfort de son activité, et génèrera plus de 300 emplois directs aumoment de la mise en service. Parallèlement, le Gouvernement a accordé le label « Grand chantier » à la construction de l’EPR en août 2008.

Cela a permis la mise en place d’un véritable programme socio-économique favorisant le développement du territoire local(financement d’infrastructures, formation de la main d’œuvrelocale, valorisation des installations sur le territoire…). Grâce à celabel, les collectivités locales peuvent également profiter d’aidesfinancières pour la réalisation de projets. Un budget de près de110 millions d’euros est consacré à ces projetsd’accompagnement territoriaux. 30% de son financement estassuré directement par EDF qui investit dans des infrastructuresnécessaires au chantier, le reste étant financé par des empruntsgarantis.

DÉVELOPPER LES TERRITOIRES

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