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première Année—NUMERO 69. EDITION QUOTIDIENNE- LE NUMERO : 2 Ota MARDI, 15 AVRIL 1879. ABONNEMENTS. Ce journal parait TOUS LES JOURS, à deux heures de l'après-midi. CONDITIONS. Ln An, (Payable d'avance.) $4.00 Payable au cours de l'Année #5.00 Six mois, (Payable d'avance.) 2.00 _ Payable à la lin du Semestre ii.ôO Trois mois, (Payable d'avance.) 1.00 _ Payable à la Un du Trimestre 1.25 [Ces Conditions sont invariables.) fOJjBS Lettres d'argent doivent être enregistrées. Pour IÏS autres Conditions, voir la 2e page. Journal Politique, Commercial, Agricole et Littéraire. F. M. DE HOME, Rédacteur-en-Chef. A. GRIGNARD, Asst.-Rédacteur. IN SGRIPTIS ET IX ORE SIMPLEX VERITAS. ANNONCES. Les Annonces sont insérées aux conditions suivantes, savoir : Première Insertion $0.10 Autres Insertions, si insérées tous les jours... 0.05 trois fois pur «etnaine 0.00 deux fols " 0.07 une fols " 0.08 Une remise libérale est accordée pour les An- nomes h long terme, Toute Annonce envoyée sans mentionner le noml/i" d'insertions, est publiée Jusqu'à m i s contraire. Les Réolames, Rapports d'Institutions financières. Mariages, Naissances et IWcès sont insérés à raison de 10 contins par ligne. Pour plus amples renseignements, voir la I îe page de ce journal, Imprimé et Publié par LOUIS BELANGER & Ci". $ TEAS. Le Magiisln de TIW du Peuple. F . L A - L O Î S T D E MARCIIAKO KN CIIOS ET KN DETAIL DE VINS ET PROVISIONS, 12» ICl'i: SUSSEX. Ottawa, 2(1 décembre 1S78. 11. JOLICffll'B, ~ BANGS & Co., IMI'llll I ATEI IIS ET IWIIUICAXTs HE ALEXIS EC) 1 S Y J BT DK No. lV> l\VK Sl'AHKS. 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Que faisaient-ils ••n ce moment*) Comment, Bans •'•prouvor la noslaloii< <|<< l a liottil- lerr. pont'iiii>ni-ils rester si long- temps .'in ili'lmr.s '! lin ce iiiiiiiii'iil.im mugissemettl d'une violence extraordinaire so lit soudain ctitondro. C'étail n roire qu'une énorme cataracte se Siuiiiii Ford el Madjro s'ôtoionl {SuUc.i Il 6tik.it trois heures dit suit Les rives occidentales du la<' K a - , , ,., précipitait dans In liotu ter truie, moms accidentées, se dota- chaieul alors dans le double cadre t . • i ... n . . i l , u i> os orttsqttetnent un i nu A n el «lit IH'II venue. De- 1 . . , . , -n , l resnue aussi toi les onux - du pi. ;i un demi-mille, se dessinait t M t < .,. . , , , , . i l ii l! " Alil'"iin so "•iiiillriviii. Uni» li'llull li.isMIl ;ill lullil (lltOUel lO i ... 1/1. i ,, , ,, n , i i 1 Haute vngue, delerlant commeuno luiii-luii/ a Un t dobarouer lesvoya- t . . i , -, , , 1 . . ... ,- lai lo mascaret, envahi n rive ffCUrS, OUI se fllilitlclll ;t MllIltiM, . , . , ,1 , " h'i vint so iii'tsor contre lo mur du par ( allander. ,„,, . v n r • r i coltairo Nell était comme épuisée par la S J : . , • I• , . 1 1 . ! bimond l'util Baisi88aicn Mad- iMiitt..ii con m m • <l<' si m l'sprt , i . . . i t go, I avail rapidement entraînée l II seul mot SOrllll dO s«'S ev li'.s , i , i i •, i l premier otage de I habitation Kit memo temps, des <-t is s'éle- lli.itt n su vue ques heures •!< ral ion lait qu fût-ce quo pour I i x « -1 plus.durubl inenl le souvenir de tuul de inei N o . 6 9 , R U E S P A R K S , OTTAWA veilles A ce moment, fTnrrv avail ro Mon I lion ' mon I Men Ibis iriu'un nouveau suiel d'adini-t ., , . .. . i vnii'iii il,- lunii's paris dans (on I ut l.i IIANQOIRH KT Colin ll.ll. 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Pour la science, le tact,'la dignité, l'énergie, l'all'uhi- litéel la piété sincère, le Sacré College ne pouvait trouver un plus digne successeur nu r -grette p|Q ix,,|iio le Cardinal Pccci. Alin de rencontrer les nombreuses de- mandes du public nous nous sommes pro- pre un superbe portrait de Notre St. l'èf" l^on XIII (grandeur 17.x '.!) que nous nous proposons d'offrir en vente. Toutes les tamilles désireront l'avoir en leur possession. Les gravures seront expédiées soigneuse- ment enveloppées, poste payée, Ol garantie <l arriver en bonne condition." •tlawa, déeombro, 1878 MATERIAUX POUR L'HISTOIRE. La Société Littéraire ol llistoriqtio invite C0UX qui possèdent des documents, lettres, chartes, rapports, M. S. S., iiclits sur l'his- toire primitive du Canada, de vouloir bien en donner coinmuiii''iiti"ii au "Comité des Documents Historiques," on mieux, do rondro la Société dépositaire il'iceux. 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Il regarda lu jcuiio lillc avec riitoiioii i-i lui <lti : Nell, ma t hôro Nell, btenlôl nous serons rentras ilmis notre < 'n v. mena par oelle inonda - ue repos, ;ie| s u ) | | | r S|>H | ui i,itànts chor- ch'aioni refuge jusque s u r l e s hau- tes to, lies Bcltisteuscs «itii l'or- maienl lo littoral du lac l.a terreur 6luil au comble li.--, qiiulqttes ramilles do mineurs, •> li'iiit nil'iilii's, se pivi'ipitaieiit vers le tunnel, pour gagner les otages supérieurs On pouvait craindre nue In mer u'eûl fait irruption sômlnv « I < > 111 :i 111 - Ne reirrctloras- , 'tu'' m moi' n ''m inn irruption lu noil ue ce « 11 a - u us v u in-n-' • i n . • , , 1 , 1 dans la houillère, donl les tralericfe «luit ces quelques heures pussirch i.. . . . . 9 , , . 1 . 1 . , s .'tiinii, iin'ut iiisoit,. s, n i s le canal ;i in til.'iiK' lumière <lu puir: i., , . t i ' . • i v. ,, . , tin iioni Un i i \ t'io. si vaste ou el- .Non. llarrv, rcDontli i leuiie i ,-, , , n •'. ,' . 1 . , lo lui. n u n u l eh- oui loromenl no- lillejc me souviendrai, mais cesl avec honheur que je rentrerai aVoc M. 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Veux-tu do moi pour époux. , , t. - ... leur,cria lo vieil overman, M HO- —Joie roux, llarrv, ri-tiuiuII ,„ , -, , ,- ,,- 'vu i i i i tro cité devait êtreenvahto,linon- Hut Noll, et o recrardttnl doses veux i , t . . 1 (laiton courrait plus vito que vous, M purs, io le veux, si tu crois que , . „ . , • . , 1 -, 1 "t personne ne lut é< happerai p- puisse sullirc a ta vio... M ; i '.' , . Mills les oiiliX no l'tol-si'lil pins iS»*II n avilit uns achevé cello ni .,, i , - ,. , l i n . lotit dantrer parait élre écarté, phrase, dans laquelle so résumait i,-, . , ,, , ,', -r.l nos rontiiiioiions oui soi il lout I avenir dllarry, q u u n inox- ,,, - , . ••' ,-, •• ,, ,. - 1 , • . occupes aux travaux du lond? s é- Gm plicablo phenomone so produisait, .n,.,,,,,) I.o Rob Rot/, bien qu'il lui en- |(i THOMAS PATTERSON, """ :i 1111 deini-mille do la rive, i- prouvait un chot brusquo. Su , , 1 i, , i i , 't i ' ' ux . répondu bimon Ford, l.'-x- nuille venait de heurter le lond I ..i. c..-., du lac, el sa machine, malgré tous < B r M H D t v.U s.-s i-llorls, n>-l'itt l'en arracher. \ii ni col accident était arrivé, i , - , , , "n au vn-il ovi'rniiin. Lenvahis- ISX frltOS ET ES Di.t ill., ' est que, dans sa portion orientale, . , , ,. , 1 " . . emcnl de leau setail produi [Fournisseur de Sun A.V le Gouv. Gin t 71 ' A li; K, ;<>s ET E A / No. 59, H U E lUUEAD, ques-uns n v ii rien ;'i craindre pour ipondil )|i"t"iion HO lui! u un étage péricur nu lu du lac ' Los faits devaient donner rai- 01TAWA. Ottawa. 26 dec. IK78. i;\ m I;T m DBT T L le lac Katrine venait de KO vider presque subitement, comme si mbitemenl . mais, réparti ii l'éta- ._LÇ) X'UO Jiil "'ill. 4tO ''» riiir Mouler Imites Ité-i, «IVIICCM prirecMi ituii-.-*»--. TT^ST chargé de solliciter des Annonces ol I l'iibliqiiCK Cl Ituri-iiiix; t e t X r * 0 " ' "• " 0m, ' , " "" ia \Avec toutes sortes de Meubles,:, k n l ^ " ^ ^ ^ » ' * Ottawa. 27 décembre 1878 Accessoires Âmos Chatficlil HORLOGER E ï BIJOUTIER PRATIQUE, 155 ICue Sussex. OTTAWA. à C Enseigne du " Baril Ronge." GIBIER ET POISSON. O N trouvera toujours I'AMI MOISI: à son Magasin, au Marché neuf du Quartier Hv. de même que son représentant dans |o Marché Welliiiglon, avec un iippi-nvisioiiue- incni complot de Poissons el de Gibiers de toute- sortes, qu'il vend comme par le passé à des prix tr.-s réduits. MOÏSE LAPOINTE. Ottawa. Dec. 1878. R EPARERA spécialemonl tous Ouvrages qu'on lui confiera à des prix très réduits, ainsi que les Articles destines au Commerce. A M os ' Il VITIKI.H. Chant. Ottawa, '.'fi l»ée IR7R. Dr. L.L. VOLIGN Y Pharmacie Canadienne, AGENT ; LISEZ CECI. 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' luit illl" -i I « -1 * : 111 ' ln'llli'lll. il nie- i'--.ibcrlovlc : ./ • 1 « , i o nappe intérieure ;i triivi-rs les lis- XIX s 'itTcsdn massif.ou si quelque cours ONE DERNlferE MENACE; 'l'-nu <l.i s o l sVlait précipite |.i.r .-"ti lit. ellondru |us a a u x derniers Ce jour-la, dans la Nouvelle- filages de hi mini', Simon Ford et Abcrfoyle, les:travauxs'accomplis- ses dompagnoris ne pouvaient le Baient d'une Façon régulière^ On dire. Quant ;'• penser'qu'il s 'agis- entendait au loin le Fraensdes car- 1 sait là d'un simple ai cident, t-l poit.-.et nous garantissons loutes nos Mar-1 touches de 'dynamite, fuissint l'cla- iiu'il s'en nioditit <iiie|i|ue|oi } annlit", "t 'inei,... |„ in,., i.,...;r;..„ l„; ..>/._ 1 J i _ . . • 1 nous vendons aux iiinajros, I'M S ItlS l'Itl.V. Personne ne peut vendre meilleur march'' •-1 en général ans-i bon marché ipe- nous. Ottawa. 9.6 décombre, IH7H. Ion. 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[Ces Conditions sont invariables.)

fOJjBS Lettres d'argent doivent être enregistrées.

Pour IÏS autres Conditions, voir la 2e page. Journal Politique, Commercial, Agricole et Littéraire.

F. M . D E H O M E , Rédacteur-en-Chef. A . G R I G N A R D , Asst.-Rédacteur. IN SGRIPTIS ET IX ORE SIMPLEX VERITAS.

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l i o n sacre n o u s u n i s s e i i u u u i i i s . . . i 1 , . m t s i l o l q u i t t e lo c o t t a i r o

— A i r i - i i - / , arrêtez, m e s a m i s !

t o i d u n s n o i i i 1ère.

Ne l l , demanda v o i x d o n t i l voulait en va in < on

| U II

se de S i moud Ford , q u i ava i l i " •« i

il> \ uni Dieu ol devant les l iom mes .' Veux - tu do moi pour époux.

, , t . - . . . l e u r , c r i a lo v i e i l overman, M HO-— J o i e r o u x , l l a r r v , r i - t iu iu I I , „ , -, , , - ,,-

' v u i i i i tro cité deva i t êtreenvahto,l inon-Hut N o l l , et o recrardttnl doses veux i , t . . 1 ( la i ton courrai t p lus v i t o que vous ,

M purs, io le veux, si tu crois que , . „ . , • . , 1 -, 1 " t personne ne lu t é< happera i

p- puisse s u l l i r c a t a v i o . . . M ; i ' . ' , . M i l l s les o i i l iX no l ' t o l - s i ' l i l p ins

iS»*II n a v i l i t u n s achevé ce l lo n i .,, i , - , . , l i n . l o t i t dantrer para i t élre écarté,

phrase, dans laque l le so résumait i , - , . , ,, , ,', -r.l nos r o n t i i i i o i i o n s o u i soi i l

lout I a v e n i r d l l a r r y , q u u n i n o x - ,,, - , . ••' ,-, •• , , , . - 1 , • . occupes aux t r a vaux d u l o n d ? s é-

Gm p l i cab lo phenomone so produ isa i t , .n,.,,,,,) I.o Rob Rot/, b ien q u ' i l lu i en- | ( i

T H O M A S P A T T E R S O N , " " " : i 1 1 1 1 d e in i -m i l l e do la rive, i-prouvai t un chot b rusquo . Su , , 1 i , , i i , 't i ' ' u x . répondu b i m o n Ford , l . ' -x-n u i l l e venait de heurter le lond I . . i . c..-., du lac, el sa machine , malgré t o u s

< B r M H D t v.U s.-s i - l l o r l s , n>-l ' i t t l 'en arracher. \ii ni col accident était arrivé, i ,

- , , , " n au vn-i l o v i ' r n i i i n . L e n v a h i s -ISX frltOS ET ES Di.t i l l . , ' est que, dans sa por t i on or ienta le , . , , ,. , 1 " . . emcn l de l e a u s e t a i l p r odu i

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nappe intérieure ; i t r i i v i - r s l es l i s -X I X s ' itTcsdn massi f .ou s i q u e l q u e cours

O N E DERNlferE MENACE; ' l ' - n u <l.i s o l sV la i t précipite | . i . r . - " t i l i t . e l l ondru |us a a u x derniers

Ce jour- la , dans l a N o u v e l l e - filages de hi m i n i ' , S i m o n F o r d et Abcr foy le , l e s : t r avauxs ' a ccomp l i s - ses dompagnor is ne pouva i en t le B a i e n t d 'une Façon régulière^ O n dire . Q u a n t ;'• p e n s e r ' q u ' i l s ' a g i s -entendait au lo in le F r a e n s d e s c a r - 1 s a i t là d ' u n s i m p l e ai c ident , t - l

p o i t . - . e t nous garantissons loutes nos Mar-1 touches d e ' d y n a m i t e , fuiss int l ' c l a - i i u ' i l s ' en n i o d i t i t <ii ie|i|ue|oi } annlit", "t ' i n e i , . . . |„ i n , . , i.,...;r;..„ l „ ; ..>/._ 1 J i _ . . • • 1

nous vendons aux iiinajros,

I ' M S I t l S l ' I t l . V . • Personne ne peut vendre meilleur march'' •-1 en général ans-i bon marché ipe- nous.

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James Mitchell et Cie., Prennent la liberté d'annoncer qu'ils sont devenus les acquéreurs du siège d'affaires et de l'établissement de la ci-dovanl compagnie MORRISON, M c K E A N Ri <:IK. pour la confection en gros do biscuit- et pâtisserie-, 06 rue York, Ottawa, et y font exécuter dés changements ,-t des améliorations qui les mettront sur un pied de concurrence avanta­geuse avec les premières mai-on« de la Puis­sance, tant pour la qualité d"s produits que |iour les conditions de vente, "t. conséquem-ment, ils font appel avec confiance au com­merce en demandant une part de son patro­nage

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ter le filon carbonifère. Ic i , c'é- d ims les ehurhi tn ieni les coups de p i c el de p ince luisait doute pour personne, q u i provoqua ient l 'abatage d u Ma i s , le so i r môme, o n savait ù c h a r b o n ; lu, le g r incement des quo i s ' e n tenir . Les j ournaux d u pe r r on . t r i . e s . don t les f leurets comtf i p u b l i a i e n t le récit de cel t roua ient les Failles de grès o u de l'-trange phénomène, don t le lae schiste. Il se Faisait de longs K.itriîic avait été l e théâtre. Ne l l , bruits • . r erneux. L ' a i r aspiré p: ir H a r r y , . lames S tar r et J a c k RVan , l es .machines Fusait à t ravers les q u i étaient r evenus en toute ha ie ffaleries d'aération. Les portes de U u cottage, con f i rma ient ces non-Bois s , ' relèrmaient b rusquement •.-.-l].->. . - i apprenaient , non .sans sous r e s v io lentes poussées. Dans irrande satisFactiôri; que tout se les tunne ls inférieurs, les t ra ins borna i t à des dégâts matériel-de wagonnets , mus mécanique-1 dans l a Nouve l l c -Abe rFoy l e . ment, passaient avec des vi tesses. A i n s i done, le lit d u lae K a t r i -d " qu inze mi l l es à l 'heure , et les ne s'était sub i t ement ellondté. S e s t imbres au tomat i ques prévenaient eaux ava i en t fa i l i r r u p t i o n à tra-lea ouvr ie rs de se b lo t t i r dans les vers une large fissure jusque dans reFuges. Les cages mont ra i en t et | a houillère. A u l a . ' Favori d u ro-dèseendaient sans relâche, hâlées manc i e r écossais, i l ne resta i t p lus par les énormes tambours des ma- de quo i m o u i l l e r les jol is p ieds do ch ines installées à la surf',."- d u l a Darne d u l a e , — d u mo ins ( L u i s sol. L - s d isques, pou-s.'.s à p l e in toute sa part ie méridionale. U n Feu, éclairaient v i v emen t Coa l étang de que lques acres, voilà à ( n y q u o i i l était réduit, là où son lit

b i i n b n d l o r d et Madge , l eur se t r ouva i t en contre-bas de la dîner terminé, -'étaient installés por t ion effondrée.

I dans l a c ou r d u cottage. I>? v i e i l I o v e r m a n Faisait sa sieste a c c o u t u - ' [A suivre

Page 2: LEON XIII. m e · 2020. 9. 23. · voyons gratis par la malle B». 1,.'1'' remède Spécifique est vond u pa r Ion les s droguistes à SI le paipiet nu six paquets pou Sar. Il sera

La Gazette d'Ottawa, 15 Avril 187&. C O N D I T I O N S

D E LA

G A Z E T T E D ' O T T A W A .

ABONNEMENTS,

m e i l l e u r mode les successions en ' posi t ions législatives en • i i U A „ _ _ : _ „ s u r " l ' I l e i i vn - r e i i o i i i l a carde d c s|ca l quan l s u r cette base nécessaire. U M f i m d ( J ,

V fa i l l i t e mises sous s ynd i c s , et réduction des frais d ' a d m i n i s t r a t i o n ; 3o. Restre indre dans de justes bornes la facilité

car i l n'est pas p lus avan tageux

de se passer d 'uni! bonne lo i de

fai l l i te , q u ' i l ne serait commode

qu 'ont a u j o u r d ' h u i les débiteurs de renoncer aux t ransact ions corn-d 'obten i r libération ; lo. Les p r i - inerciales, don t les fa i l l i tes sont

(Je journal est envoyé franc de port .latis touti's les parties ilu Canada et des Etals-Uni», à raison de $ i par année, pavubles I l'avance, c'est-à-dire dans i.s trente jours ver totalement de la faculté de se éventuellement une consequence

remettre en possession des biens ; inévitable autant que pénible. de qui suivent la date nu cours do l'année.

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A N N O N C S . Les annonces seront mesurées on type

Brevier et chargées aux condition» énont s en téte du journal.

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Toutes Notices et Avis spéciaux, tels que Iteo âmes pour Concerts, Convocations d 'As­semblées, Naissances. Marias"'- el Décès, seront insérés à raison de 10 contins par ligne.

qu ' i l s o n t cédés,afin que la d i s t r i - la vérité, les banqueroutes f r xudu

R E D A C T I O N . Les lettres et manie

rédaction doivent être rédacteur-en-chef.

a d p sl ln-s ft

franco

bu t i on en soit faite entre les créan­ciers ; 5o. Prescrire des moyens add i t i onne l s de contrôle, tant à l'égard des fa i l l is que des synd i cs .

Les d i spos i t i ons énoncées c i -dessus comprennent en part ie lt» substauce des tro is actes déjà pro­mulgués et désormais refondus en

leuscs ont causé d ' éno rmes pre ju­d i ces : e l l e s s o n t e m p r e i n t e s de ce

caractère o d i e u x q u i , d a n s les p a y s

dotés d ' u n e législation p r é v o y a n ­te, l'ait c o n d a m n e r à la peine in fa­mante d e s t ravaux forcés c e u x q u i s'en s o n t r e n d u s coupables . Le

C a n a d a l u i - m ê m e a e u s o n c o n -

ADMIN1STRATI0N. Tout ce qui a rapport à l'administration, lois

qu'abonnements, envoi d'argent, impression.-, annonces, etc.. etc,, doit être adressé ù Louis Relancer A Cie . , bureaux de la Gazelle d'Ottawa.

Tout envoi non affranchi serait refusé.

un seul : et la loi d o n l el les seront t ingeut de banquerout i e rs défalca-• laite.-, mais i l manqua i t de lo is

i i f l i sammenf répressives pour les le composé sera totalement ex einpte des redondances, des a m b i ­guïtés de lan litige et des phrases m a l constru i tes q u i abon­dent dans ces trois précédentes lois des fa i l l i tes , don l l ' abrogat ion est devenue nécessaire.

L ' abo l i t i on de la charge de s y n -L'administration ne so rend p i s r - p - n - . . - d j eo f l i . i o l est un détail impor tan t

b l " des p e r l e - d- lettre? u argent non enre- ' d u n o u v e a u projet de lo i . Il y se­

ra po i lVU à la n o m i n a t i o n de gar­

d iens aux successions en fa i l l i te

pour les temps on ont i i e u les

procédés d'élection des s y n d i c s

permanents . Ces gardiens ne dé­

bourseront a u c u n argent, n 'auront

a u c u n pouvo i r discrétionnaire,

n 'auront tucune par t i c ipa t i on sou directe

I o u ind i r ec t e à l a l i q u i d a t i o n des N o u s i n v i t o n s «eux de nos abon- b iens cédés : et u n t a r i f fixera leurs

nés de l a v i l l e q u i aura ient à '. sa la i res à u n taux modéré q u ' i l s p l a ind r e d'irrégularités dans l a

gislrées, si elles se trouvent perdues.

E. !.. L U / O N , Gérant]

Nous devons prévenir les per­sonnes intéressées à le savo ir , que tout r envo i fu tur de l a Gazette ne saurai t être considéré c o m m e les exemptant de payer l ' abonnement de l'année entière, conformément

. . . . , , . i t " p o i i r i ' i i t i ê tre - v n d i aux cond i t i ons déjà spécialement 1

énoncées dans notre feui l le .

r e m i s e des numéro- de la Cnzetle à l e u r dom i c i l e , de v o u l o i r b i en en donner av i s sans retard a u b u ­reau . } ' ' idmini .strat io i i d u j ou rna l .

n'excéderont pas.

Les devoirs d u s y n d i c sont exac­

tement définis, et ht sûreté de sa

gest ion sera m i e u x garant ie .

D ' u n autre côté, i l j o u i r a d ' u n e ré

at te indre et les p u n i r exemp la i r e ­ment. De là est v e n u l'idée d 'a­broger sans retour l e s lois fédéra­les de 1801, 1869 et I*;.". sur les fai l l i tes. Cette abroga t i on aura i I

1 un i quemen t pallié le m a l sans le détruire. Le vo l et les accapare­ments malhonnêtes pèseraient en­core auss i l ourdement s u r nos maisons de commerce . Il faut que l que m o y e n de prévenir les perle.-, et i l faut de même ve­n i r en aide a u débiteur inexact mais probe, dont la fortune a

m a l récompensé le labeur . Ce

n'est point celui-là que l ' on doit p u n i r en l u i fermant à j a m a i s la carrière : i l esl lo in de l ' avo i r mé­rité. C'est déjà beaucoup , el c'est mente assez q u ' i l a i l pu fa i l l i r à

ses engagements sans l'aire ban­queroute à l ' honneur .

^

La Protection!

i l A Z E T T E D ' 0 IT.4 W A . t r i b u t i o n fixe : les déboursés q u ' i l = = = = = = = = = = = = = = = = = I d e v r a faire seront mod i ques ; i l

M a r d i . 15 A v r i l 1 8 7 9 . n ' admin i s t r e r a l e s

qu . route que d"

'omis en ban-tprès les règles

nouve l l e s que l u i prescr ira la l o i . l aque l l e pourv 'it à leur conserva­t i on . De fortes pénalité.- seront

U n e dépêche t é l é g r a p h i q u e

t r a n s m i s e h i e r d e Québec , m e t « n

c i r c u l a t i o n ce m a t i n q u e l q u e s n o u ­

ve l les assez i m p o r t a n t e s . N o u s | prononcées contre l e s y n d i c cou­p a b l e , soit d e ré t en t i on d e s d e ­

n i e r s , d ' e x t o r t i o n o u d ' a u t r e s p r o ­

cédés i n j u s t e s , et l a p rocédure à

s u i v r e à son é g a r d se ra s i m p l e ,

complète par e l le -même el a u r a l i e u p a r vo ie s o m m a i r e .

L e d é b i t e u r n e s e r a libéré qu 'à

l 'a ide d u consentement d e s qua­tre cinquièmes e n n o m b r e et p a r représenta t ion d e valeurs, d es créanc i e rs à la f a i l l i t e , l e s parents

d e l ' i n s o l v a b l e n e c o m p t a n t p a s .

en présentons la substance :

L e bruit courant dans l'ancienne ca p i i a l o louchant le départ fixé à same­di prochain i b - M M . . I 'dy ei Francis Hind i » , [ lotir L o n d r e s , où les appe l ­lera i ! l 'a f fa ire I . " ! e l l i c r . n'est pas dé nné de rondement.

L a C h a m b r e l o ca l e ne sera pas convoquée avant le mois de j u i n .

On redoute l ' ex i s tence d'un déficit considérable d a n s les finances pro­v i n c i a l e s . On dit i p i e le u ' i i l l ver t ie -menl a échoué dans sa négociation • l ' u n emprunt a u x Kt . i l s l ' n i s . et q u e l l a deputation de M Jo l y à Londres a l p a r t i e l l e m e n t p o u r m o b i l e l ' intention L , .le me t t r e des bons d'emprunt sur Q a a n l aux c o m p o s i t i o n s n dechar-le marché monétaire. g e - et aux v e n t e s eu h/m- d e s b i e n s

L e b u r e a u de c o m m e r c e a présente , J _ u n e requête a u gouvernement J o l y c o n t r e le projet d'affermage du che­min de fer tin N o r d entre Québt t ! Montréal, dit m o i n s jusqu'à ce q u ' i l !

N o u s apprenons q u e plusieurs or ,| i es considérables vieiuienl d'être on-vo\es i l i r e c i e i i i e i t i a u x IndesOccidcn-deiltalcs p o u r îles s u c r e s e l des mé­lasses qui nous arrivaient autrefois de New-York. Il esl bon d'essayer c e l l e n o u v e l l e p o l i t i q u e N a t i o n a l e contre l a q u e l l e s'acharnent lanl M, M a c k e n z i e et ses a m i s , en q u e l q u e s jours e l l e a fa i t ce q u e les c i n q an­nées i l ' * pouvoir d u pa r t i libéral n'ont pu o b t e n i r , no t re commerce d i r ec t ave,- les Indes occidentales el le re­t o u r de nos navires avec des cargai­sons COlUplè es.

N o u s s o m m e s égalemeiit i i i l ' omé q u e M . N a z a i r e T u r c o t t e , de Québec, v ient d ' e n v o y e r u n télégramme a u x Anti l les , pour qu ' on lu i expédie im­médiatement une cargaison générale de suc r e s el de mélasses.

Plusieurs cap i t a l i s t e s d u N o u v e a u Brunswick vont bientôt établir une ral l incric de sucre . Une demande v ient d'être faite p o u r u n e charte ( l ' incorporation de la compagnie d< raffinerie de sucre d u Canada au ca [d ia l de 81,000,000.

Cet te f a b r i q u e - e ra établie à S a i n ! Jean, N . 11.

les port vionl de l o u e r un pouvoir d'eau y établir une

apte de co ton cl les négociations sunt p r e sque terminées. Un pouvoir d 'eau ;i aussi été loué pour [établis­sement d 'une manufacture d'effets en l a i n e .

A Sarnia, le Black Stcr O i l Rafine-i y reprend ses opérations.

Une compagnie du nom de " T h e T o r o n t o l l n d g e C o m p a n y " es l à éta­bl ir ses a t e l i e r s à T o r o n t o , el com­mencera bientôt -es opérations p a r l a construction d'un ponl p o u r la Credit Val ley Ra i lway Company,

A Strabane, une fromagerie va s ' o u v r i r sous pou,

A Petcrboro, MM. John Carnegie de l 'endroit, c l A. Urquhart , d 'Ot ta \va, sont entrés en société polir o u ­v r i r n u e manufacture de briques e l de tuiles dans des v i e i l l e s bâtisses do la Romaine Br ick Works ,

M. Geo. L a m b ouvre n u e n o u v e l l e tannerie à < hhamec.

Wèber, fabricant de p i anos si con­nus aux États-Unis, ouvr i ra bientôt une manufacture c o n s i d e r a b l e à Kingston.

U n e n o u v e l l e f ab r i que de m a c h i n e s à coudre s ' o u v r i r a à Montréal, lo m o i s p r o c h a i n . 100 pe rsonnes y trouveront de r e m p l o i .

U n e manufacture de portes el de chassis sera ouverte à Brncobridgc, au printemps.

A Burgcssvi l le , comté d'Oxford, M. Anderson a mis en opération une ma­nufacture de b r i q u - ' s rouges et blan­ches e l de to i l e s à d r a i n a g e .

U n n o u v e a u m o u l i n à farine d'a-voinoa été mis eu opôintioii, à Spring-field m lé d ' L I g i n . Ol u n e inanu l ' a c lure de b a r i l s sera o u v e r t e dans le même endroit.

A Fo res t , la fabrique de M. Berth poursuit s e s t r a vaux avec ardeur cl succès.

U n e compagnie Montréalaise cous Iruira cet été, à Point Edward , un m o u l i n de la capacité de 500 bar i l s par j o u r el un élévateur d ' u n e capa­cité de 310,000 boisseaux.

U n élévateur d 'une capacité de i"»,-ooi i bo i sseaux sera construi t ,au priu t e m p s , à P a r k h i l l .

U n e n o u v e l l e t a n n e r i e va entrer eu opération à Wingham.

M. Richardson a l ' intention d'ou­v r i r , cet été, une factorie de Phos­phate à Kingston.

t in e s i en vo ie d'établir une manu­facture de caoutchouc à Coaticooke.

L a m a n u f a c t u r e de suc r e de S i . . lean esl en p l e ine opération.

•' Sa Majesté en lu i l'a i-a n i e s s u y e r | — L e procès de h u i t p e r s onnes ap-•' une de fa i le, qu i , je dois l 'avouer, par lcnanl à l a société internationale - n ' e s t pas tout à fa i t u n litre de l a été commencé à F l o r e n c e . Italie, >' g lo ire pour l u i . " Nature l lement jo elles sont accusées de conspirer con-lus en t r e les lignes : »•.' qui esl pour moi un haut titre de ijioirj. Dans un aut r e plissage du d i s c o u r s on e-l lé-inoin de la naïveté s u i v a n t e : " Là, •• (dans le comté deRimouski),voyéx-•• v o u s , j 'ai défait u n ministre de la •• Couronne, ol common! pardonner •• a u x électeurs indépendants de ce " beau comté d ' a v o i r , eu v o l a n t p o u r |. lean t'I'i i re Neuve.is'esl élevé " mo i , fa i l sub i t àl'hon. mallre-géné-" r a i d e s l 'ostes u n e défaite si b u t i n -•' l iante." Ici e n c o r e i l faut v o i r entre les l i e t tes et l i r e : el qui est pour moi nue victoire si glorieuse.

.1 • ne vo i s vraiment pas ce qu' i l lient v a v o i r eu so i de si humil iant Elans le fait d'avoir été v a i n c u . N u l I u n e PÔH.-ion au minis i re du çommer-

Ire la sûreté de l'état.

— S . S . le pape Léon XI I I a envoyé t loltcro ^autographe à la Reine Victor ia p o u r lu i adresser ses félici­tations au suje t de son h e u r e u s e ar­rivée en I ta l i e .

—L'exportat ion des morues de St . à 189,-

840 quintaux d e p u i s le 1er j a n v i e r dernier, so i t 50,000 quintaux de p l u s nue pendant la période correspon­dante de l'année dernière.

— Les agr icul lur istos du départe­ment dt; la L o i r e , France, ont adressé

homme u'osl tenu d'être invincible , et i l n'y .a que l 'Etre Suprême qui le soit. Ou mentionne au c o n t r a i r e de c e s défaites qui sonl infiniment p lus glorieuses qu 'une v i c t o i r e , r u m i n e i l v ;t a u s s i des v i c t o i r e s h o u l e u s e s el dégradantes. Ces d e u x derniers at-t r i l i u i s . comme loul le monde le sail , appartiennent u n pou à la v i c t o i r e dont M. f i s c ! se vante. D'après ce digne personnage lui-même, lu i el les q u e l q u e s députes l ibéraux, qu i trô­nent en ce moment d a n s la C h a m b r e tics Coin m unes, devraient avoir assez de p u d e u r p o u r ne p l u s se montrer e u p u b l i c n i dans l ' ence in t e parle­mentaire ; car, l e u r p a r t i ayant élé c i i u i p ' e t e tne i i t battu It; l ~ sep tembre dernier, l e u r humi l ia t ion par là se­ra i t s i p ro f onde q u ' i l ne pourrait jamais sou relever. U n inconséquent se condamne lui-même. S i le député actuel t lu comté de Jacques-Cartier n'était pas parvenu à mettre au jour u n e b o n n e par t i e d e s dégoûtantes i Tau i i i s électorales commises dans le but d e donner à son adversaire une v i c t o i r e fausse et apparente, i l aura i ! fal lu aim's, d'après M. Fiset, recon-l mise contre le gouverneur

ce p o u r l u i d e m a n d e r de v o u l o i r b i e n imposer une taxe de 0 francs par quarl île f r o m e n t , i n l i ' i i ncs par che­val et 30 francs par chaque tète de bétail.

—Dav id Mauck, d u comté de H a r ­r i s o n . Indiana, a tué sa femme pen-i l a n i q u ' e l l e dormait, m e r c r e d i der ­nier, et ;i assommé l a servante qu i accourait aux c r i s do sa maîtresse. M a u c k s'est sauvé, on ignore les m o ­tifs q u i ont [in le pousse r à ce c r i m e .

—Le ponl de Brook lyn à N e w - Y o r k , l o r s q u ' i l sera terminé, sera une a f l a i -re prodigieuse, non-seulement par sa grandeur n i a i s pa r le coût, nue l ' o n estime déjà à 813,750,000. I l faut re­marquer que ce n'est e n c o r e q u ' u n estimé et q u ' i l coûtera beaucoup p l u s .

— O u it trouvé près de lit c.'tlhé-d i a l e de St . Pelersbourg ie cadavre d'un étudiant. Près do l u i on trouva un écrit : Condamné comme traître par le comité révolutionnaire des socialistes.

l u e t en ta t i v e d 'assass inat fut c o i n -

P R O T E C T I O N

L ' A R C A D E . L 1C moyen le p i U 8 certain de protéaei ™,

Bourse, est d'acheter;, r'.. ,..fe '.'.01r-la meilleure muni.'-ro il... pi„t,.,„. r i , , ' ' . " l

cants du Canada, est d'acliele. •.„. ZJ££

l l t C A D J S "

d i s e s à

Tweed Canadion Pure Laiite ôOcU do do do 75" do do do go"

Un tailleur de première classe est atta. elle au Département des ordres et

nous garantissons pleine satis­faction à ceux qui achète­

ront à

f a i l l i , e l l e s seront prohibées

c o m m e sources d 'exact ions et de

fraudes qualifiées. L e s créanciers

autont de p lus amp les moyens de so i t complété. Ce t t e fraude du gou vernemeii i local r end inquiets les|contester, q u a n d i l le faudra , les marchands et le public en general , I requêtes pour En dépit de là protestation, on appré­hende que le chemin ne soit affermé. Le maire a protesté. L'Iion. M.Chnu veau menace de résigner sa charge de ministre, et aussi plusieurs dépu­tés de Québec annoncent qu ' i ls vo i e tout contre le gouvernement Jo l y , si ou afl'crme le chemin de fer à une l igue de spéculateurs sur les voie-ferrées.

Ces faits ne sont encore q u e des indices , ma i s le désordre f inanc ier de la p rov ince de Québec n'est que trop réel, et s i le proverbe à quelque chose malheur est bon, n'est n'est pas lui-même fauti f , on doit espérer que la m a l a d m i n i s t r a t i o n p a l p a b l e des h o m m e s de Québec a idera bientôt à l 'a f f ranchissement p o l i t i q u e d u peup l e q u ' i l s t i en ­nent le pluu l ong t emps poss ib le sous h u t i j o u g .

Loi des faillites.

L a chambre fédérale ayant sage­ment déféré a u vœu p u b l i e en met tan t à l'étude une l o i réglant les fa i l l i tes , le comité chargé par el le d ' a c c o m p l i r cette désirable tâche, a présenté u n rappor t di­ses t r a vaux et des conc lus i ons auxque l l e s i l en est v e n u s u r la matière. A u compte - r endu com­muniqué est annexé u n mémoire i n d i q u a n t les énoncés que le bill à préparer à ce sujet do i t c on t en i r . N o u s en donnons c i -dessous une ana lyse :—

l o . Les formalités pro tec t r i ces et jugées efficaces de la l o i présentement en v i g u e u r seront ma in t enues et s i m p l i ­fiées au tan t que possible dans l e u r l'orme ; 2o. I n d i c a t i o n des moyens d ' a d m i n i s t r e r d'après u n

libération, et de I constater les actes frustra toi res des

fa i l l i s . La vente des biens- fonds a u r a l i e u dans la p rov ince de Que­bec à des cond i t i ons p l u s sat is fa i ­sant es à b ien des ég'irds, et les dro i ts hypothécaires y seront auss i m i eux protégés. Les cert i f icats de libération (discharge) seront sujets à des res t r i c t ions équitables : les réclamations des c u l t i v a t e u r s e l , généralement, celles des créan­ciers de la classe pauvre , seront favorisées à l'égal des autres dro i ts . U n j u g e sera nommé aux fai l l i tes dans les centres d'affaires les p lus impo r t an t s . L a d i spos i t i on spé­c ia le s u p p r i m a n t les actes de com­pos i t i on et les vent es de propriétés >>i bloc, aura effet rétroactivement j u s q u ' a u 1er a v r i l dernier , af in de prévenir dès a u j o u r d ' h u i les dé­clarat ions suspectes de fa i l l i tes q u i aura ient p u se produ i r e con­t ra i rement au but de la nouve l l e lo i .

M M . A b b o t t , G i r o u a r d et Co lby ont rédigé le projet de l o i dont nous venons de présenter le som­maire,. I l n 'a pas encore été dis­cuté p le inement en comité, pat-sui te d ' u n ajournement q u i en a fait suspendre l ' e xamen j u s q u ' a u t emps où des copies imprimées en auront été distribuées à la C h a m ­bre.

A i n s j , a u l i e u d ' u n acte d u par­lement fédéral abol issant les lois de fa i l l i tes , en répondant à l 'at­tente mani feste d u p u b l i c , nous aurons une lo i favorable égale­ment a u créancier légit ime et au débiteur honnête. I l est i nd i spen ­sable d'édicter enf in des d is -

Les rlfrts île la Pro l .e l ion.

Les renseignements suivants que n o u s offrolis au p u b l i c sonl u n e preuve des immenses avantages de la Protection c o m m e sys tem, - i l V c n i m u n e politique d a n s nu pays c o m m e le nôtre.

N o u s v o y o n s l ' industrie se réveil­ler de im i t e s parts sous l ' impression du tari f protecteur, o l tous sont for­ces de reconnaître q u e la n o u v e l l e p o l i t i q u e inaugurée par les m i n i s t r e s île Septembre est avantageuse à toutes les c lasses , ménage toute les intérêts el est destinée à fa i re fa i re u n grand pas a u pays dans In vo ie d u progrès el de la richesse.

Lo manufacturier no peut qu'ap­plaudir à cel te politique, ol l ' o u v r i e r d n l l l l i l destinée m a l h e u r e u s e ou prospère est subordonnée à ce l l e de cet industriel est sat is fa i t en envisa géant l ' a v e n i r rapproché q u i l u i ap portera le travail et l'aisance.

A l . o u d i i n - F s t . ou apporte des agrandissements au V i c t o r i a O i l W o r k s . A l ' e i ro loa le commerce d ' h u i l e se révei l le avec ardeur.

A Simcoc on esl à placet la ruachi l icrio dt; lit i n a i i u f a i ' l i i r c de soie . I n e m p l o i y sera donné à 70 o u so per­sonnes .

Il est presque assuré qu ' i l val s'établir une fabrique de beurre à I Brampton.

Les cap i ta l i s t es de S t r e e l s v i l l e par­lent d'établir une fabrique de suc r e do betteraves.

La t ioderich Pounding and Manu­facturing ( So.,va employer de 80 à 100 hommes.

Le H a r r i s ' s Ro l l ing M i l l , à S. i int -Jean, q u i était f e r ine depuis un cer­tain temps, a r ep r i s ses opérations sous les p lus bril lants auspices.

Coalicook va posséder une fabri­que dt; c o l o n .

A Cobourg, M. Crosse n a ouvert un établissement p o u r la fabrication îles chars c l de ce q u i est ex igé p o u r le serv i ce des vo ies ferrées.

Wingham possédera bientôt une manufacture île laine qu i donnera de l ' emp l o i à grand n o m b r e de bras.

I.;i compagnie hydraul ique des chutes du Niagara d e m a n d m i s s i o n s pour la c o n s t r u c t i o n u un vaste m o u l i n à fa r ine s u r les bo rds ! d i s c o u r s lie f i l l i v i e l e . I l e s s, e I IllisslOIIS SOIIt | tS I l i l l l l I l l ' l

auss i demandées p o u r conduire à l a r i v de 300chevaux au m o y e u d ' u n canal à écluse de 600 pieds Je l o n g et q u i est maintenant sous contrat. U n e ri­che' m a i s o n manufacturière de L o c k

Une autre tentative de Régicide.

St. Pelersbourg 14.—Pondant que le Czar faisait co mal in vers 8 heur t - sa promenade habituelle près t lu p.ilais, un inconnu lu i l ira suc­cess i v ement i coups île r e v o l v e r . Lo c z a r n'a pas élé blessé, l 'auteur de c e t t e tentative d'assassinat a été arrê­té. La v i l l e est décore t des priè­res d'actions de graces sont dites dans les églises p o u r r e m e r c i e r D i e u d'a­voir épargné la vie de l 'Empereur.

Voici d'autres détails racontés par ! un témoin o c u l a i r e .

°° Ce m a t i n vers huit h eu r e s , com­me l'empereur faisait sa promciride

i i t i ' c o u i u i i i e e . un homme de bonne j a p p a i e i i c c . portant u n e c a s q u e l l c mi­

l itaire avec une cocarde s'avança vers l u i . et. comme l'empereur s'ap­prochait, l ' inconnu l ira de sa poche un revolver cl lu i l i ra î coups eu succe s s i on rapide.

Avant dt; se laisser prendre, l'assas­sin l i ra u,i cinquième c o u p île revol­ver qu i brisa la mâchoire d'une des personnes accourues au secours i l . czar. L ' i m m e n s e mult i tude qu i s'e tail immédiatement l'assemblée fil retentir l 'air de ses acclamations cn-lliousiaslcs ci complimenta l'empe­reur sur sou heureuse délivrance. Le exar en ternies e m u s remercia ses Ddèlcs sujets,cl l e u r dit qu ' i l espérait q u e Dieu voudrai! b i en épargner sii vie jusqu' i l ce qu ' i l ai l complété sa lâche qu i était d 'accrol lrc le b ien être de la Russie.

Puis il retourna au palais sans escor te aucune et un peu p lus lard se rendit à la cathédrale de Kazan p o u r remercier le ciel d'avoir préser­vé sa vie. A mid i , après a v o i r reçu les félicitations des hauts dignitaires do l 'empire, i l l e u r d i l que c'était la troisième fois q u e Dieu avail bien v o u l u l'épargner.

On suppose que l'assassin pr i t du po ison avant de t i r e r sur l'empereur parcequ'oii retrouva du poison sous ses ong l es et qu ' i l ne lit quo vomir après son arrestation. On lu i a d m i lustra immédiatement des an t i do t e s . < )n lieuse qu ' i l est un employé du mi­nistore des finances.

Le Sultan et tous les au t r es souve­rains oal envoyé l e u r s félicitations au C z a r .

Londres 14.—Le n o m do l'auteur de cello tentative esl Skololf. i l esi employé a u ministère des finances et e.-t âgé de :in ans.

Vienne 14.—Dans la dernière quin­zaine la po l ice ; i arrêté 1.1 i n révolu-I m i l i t a i r e s .

I l i l i l t e f o r c e m e n t une c e l l e vicloirt aurait été honorable pour l e laineux It. I . a i l . m i m e , et humi l iante p o u r M. Girouard. Autant vaudrait dire que l e brigand éboule remporte s u r sa v i c t i m e , q u ' i l dépoui l le injustement, u n e g l o r i e u s e v i c t o i r e , en même t e m p s q u ' i l lu i l'ait subir u n e b u - ( | ' i n i t i a n t e deTai le ; au tan t vaudrait dire q u e l e s m o t s vénal ité e l v e r l l l , g l o i r e et lurcol ismo n e signifient q u ' u n e s e u l e et l l l è u i e c h o s e . L ' h i s t o i r e i 111-,

partiale a t o u j o u r s honoré el honore - dans la n i toujours la mémoire de certains v a i n c u s , g l o r i e u x inèiiie dans l e n t délai l e , t a u d i s q u ' e l l e l l e t r i l i m p i t o y a ­blement l a mémoire d e cc i ta im vainqueurs, qu i n ' o n t d û triomphe q u a la trahison el à d 'attirés m o y e n s o d i e u x , l'.n ad-

n i e l l a n t aujourd 'hui le p r i n c i p e i m ­plicitement renfermé dans le d i s ­c o u r s d e M . F i s e i . i l ne nous r e s t e r a i t d'autre alternative qu'à changer lout cela, et à célébrer, par exemple, s a n s sourci l ler, la g l o i r e ineflablo d ' u n connétable de Bourbon, traitre à sa pairie, el à bannir de nos l è v r e s , comme chose houleuse c l h u m i l i a n t e , l e n o m de Bayard, le c h e v a l i e r sans p e u r e l sans reproche, homme qui lût si d é v o u é à sou pays et d o n t la mémoire est si pure. A u n e te l le a b h o r r a i i o n d ' e s p r i t , q u o i q u e fas s e u l t o i t s les l i b é r a u x d u m o l l i ! s o c i é t é n'arrivera jamais, cat J

le cœur humain u e sera assez dégra- j î l e ndlir p e r d r e C o n i p l è l C I U e U l Imite n o t i o n d u beau et d u vrai. M . Fisel connue les autres, n ' e s t a u loud qu 'une nature vulgaire, pétrie, ingé mu; même dans ses ruses , e t qui l u i fait d ire ' l a vérité lors même q u ' i l n ' e u . i pas l'intention. Lima, maitre-uencrat des postes battu par moi à Itimouski, a subi une humi- j do ce pont. liante défaite '. V o u s d i t e s j u s t e M. F ise t : je reconnais l'exactitude de V u s p a r o l e s , et le p u b l i c le s e u l c o i n m e v ous : i n h o m m e te l que l 'hoi l . M . Langeviu, un homme aussi remar­quable e l . a u s s i u t i l e à sou pays, h a l l i : par u n adversaire tel que le d é p u t e actuel de It imouski , c e s ! , i l l ' an ; l 'avouer, quelque c h o s e d e vraiment humi l iant . C'est u n fai l humil iant surtout p o u r les électeurs indépendants ilu beau comté de Itimouski : humi­liant pour l ' c x - m i n i s t r c des t r a v a u x p u b l i c » , q u i s'est prêté udos manœu­vres c o r r u p t r i c e s p o u r f a v o r i s e r un v i i l e l de son parti : h u m i l i a n t pont n o t r e pauvre province de Québec,

q u i e u a v a i l déjà a s s e z de possède! u n Turcotte : mais pas d u tout g l u rienx p o u r l 'incapable v a i n q u e u r , qui est s e u l à s i ; t a i r e i l l u s i o n là d e s s u s .

C A M P A G N A R D .

Kiefl'.

Le.- six compagnies c h i n o i s e s de S a n Francisco oui publié un .avis par le­q u e l e l l e s annoncent qu 'e l l es reçoi­vent chaque j our des demandes des F i a i s du S u d . principalement du Mis-sis.-ipi et de La Louisiane, p o u r des o u v r i e r s C h i n o i s en rem placemen I

nègres qui emigrant en unisses énormes.

— L e Lloyd de Pestb p u b l i e la lisle officielle des maisons enco r e debout

v i l l e de Szcgedin. O n en •otnple au f a u b o u r g de S a i n l - R o c h , 14: dans l a v i l l e haute, 5G; dims la v i l l e basse. S : d a n s la cité, 182 j ce qui fait, avec la gara, 261 édifices

leur I non enlevés par 1 os eaux. Le nom­bre d e s maisons eu partie ou en tota­lité enlevées par les Ilots est de 8,439.

— N o u s avons annoncé, d i l In Liber­té de Paris, le dépari de M. le maré­chal de MacMahon, p o u r sun château de La Forêt. Depuis q u ' i l est descen­du du p o u v o i r , i l parait q u e le maré­chal esl onjne peut plus gai. Les per­sonnes qui ont élé reçues dnns s o n intimité déclarent que jamais i l n'a ele plus a l lègre , plus d i spos el p l u s

I heureux de vivre. L'ex-clicf du pou­voir exécutif n'a plus qu 'une aiubi-

I l io i l , c e l l e de reprendre ses éludes sur ' les questions militaires.

— U n e assemblée des marchands et uiiais I citoyens s'est tenue à Québec, mer­

credi, afin de prendra en considéra-l ion le projet de c o n s t r u i r e le p u n i du Coteau, l i e s résolutions Ri ran I

I passées blâmant ce projet c o m m e de­vant ôlre un grand obstacle au com­merce el {à l i i iiiivig.it on ; et p o u r

; presser le c o n s e i l :1e la chambre de commerce à présenter une pétition à

; rencontre du projet de construction

(Autrefois Iliinlon.)

94 et 90 R U E S P A R K S ,

E U G . D U P U I S Ottawa. 2G Dec. 1878

L a Crème l e démont re !

L e goû t l e p r o u v e 1

QUOI ? Vue I -lébre Porter ,|e L a l . a l l , o fc-i

au Porter mil avec les eaux de la Tom ' du l.illey qui n obtenu nue grande ,..,„„„. I l i e e l l l i i v e r - e l l e .

La raison pour liiquell lélcbro l'„n, r

" ' a pas encore pris la |>h pii hii revient au milieu do ses rivaux import.-, c'esl quU n'a pas reçu les soins nécessaires après sot depart do la brasserie.

Je prio les connaisseurs, ceux qui save*, rent un verre de bon Porter ,-t plus partira-lièrcnu'iil encore ceux qui s'en servent m e un remède, d'essayer colui de I. il je vends en parfaite condition.

En lo versant dans un verre vous voyez une C R E M n mngnillque'et je GOUT prouve à celui nui lo déguste, qu' i l boit quelque cho..e qui va soutenir son svslème ,-i ,.|, p . me temps apais.-r su soif.

L'n assortiment considérable de b,.'-r» ,|,. La l ia U on bouteilles d'une ebopine et d'aae pinte .-t constamment en mains

KMI IO l .TKI I . l .K i : l'.VII L 'AGKXT,

M', (i. Williamson, Coin des rues Sussex et Murray.

9&.l)EàlANI)EZ-LE .1 VOTRE EI'WIEII. ( lltawa, 1 avri l . i i _ U |

SA\0XKLECTKIUlE(|p ||0lill]\ Garan t i ne pas endommager l'étoffe

l a plus l ine,

\ DES eu IX

Correspondance.

OU EST L'HUMILIATION ?

.1/. /« Rédacteur,

U n i s In Chambre des Communes siège actuellement un nommé M. F i ­set, qui tant bien que mal essaie Jdo SC u l o i i l i e r .

Voici comment, pour m o u compte, j ' a i pu le savoir.

I u do mes vo i s ins , bon homme avec beaucoup de barbe au menton, me passa dernièrement son journal favori, VEelaircur, ol mu pria triom­phalement de lira avec beaucoup

des sou-1d'altention le d i s c o u r s d'un certain M. Fiset, député de R imousk i , lequel

m r a i t été prononcé à la de- Commîmes- C'est ce

p i e j e l is en ell'et, et j ' y l u s en t r ' au -i i u pouvoir d'eau ayant u n e force î très choses, des paro les remarquables

te l les que cel les-c i par exemp l e : " C o n n u e c e i i e honorable Chambre " le suit, j ' a i eu le malheur do dô-" plaira à l'un des bous , m i n i s t r e s de

NOUVELLES CONDENSEES.

1010 nihil istes oui déjà été arrêtés à Kharkoff.

Les républicains Italiens deman­dent le suffrage universel.

— O n prétend que l 'Angleterre en-loue annexer l'île de Fernando Po.

— Le conseil fédéral A l l emand a l'intention de doubler l'impôt sur la

11

M E R V E I L L E O T E W BAS. toute cotn-t déterminé à défier

pétition.

Allez le visiter il vous serez salis/ail.

Rappelez-vous de la place MAGASIN BLEU DE

T H O M A S B Î R K E T T , No. 67, rue R I D E A U .

Ottawa, 1er a v r i l 1879. l a n.

II! ere.

Le général . l o v e l l a r a remplacé le général ' l ' abo i : mine m i n i s t r e de lit g u e r r e .

A S S U R A N C E

C O N T R E L E P E U ,

- L a pest- d 'Astrakan a l 'ai, son ROY Al .K I )'.\X( i I.KTKHRE apparition a Saint Pelersbourg. Q u a Ire soldats sont m o r t s blc maladie.

de cet le l e r r i -

COU homme d New-York pour

il mère avec de

Jacob Rooner, l e u r . ; i élé arrêté à a v o i r empoisonné s l 'arsenic

_ —Le steamer Alaska à S i i k a a reçu l'ordre de rester dans cetle station jusqu 'à ce que tous les troubles soienl terminés.

— L e général Richard Taylor, l'an­cien confédéré, (ils du président Tay bu-, est mourant en ce momenl h New-York.

—•L'interprète de l'ambassade chi­no ise à W a s h i n g t o n , dit q u e les Chi n u i s pouvenI travailler moi l lourniar-c l i e quo les blancs parco qu ' i l s no dé­pensent pas d 'argent p o u r a che t e r du whiskey.

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t l l lawa. 28 mars 1879. • i "

S

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" R E C I E S E X C E H i n i l V T .

R. J . DEVLDT. Ottawa, 28 mars 1879,

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La Gazette d'Ottawa, 15 Avril 1879.

EU ROI'E. Londres, I i- — Une dépêche de

V ienne dit que la ip i e s l i on de l 'Kva-cualion a été finalement décidée dans le sens désiré par les I tuss -s : c'est-à-, l j , v que l'évacuation commencera niais ne se t e r m i n e r a pas le :| mai prochain, l in outre, les B u s s e s con­naissant l'étal des esprits en Bulgar ie él Roumëlie déclinent tonte r e spon ­sabilité p o u r la conséquence de l 'E­vacuation. I ls commenceront l e u r depart le 1er mai prochain.

Une dépêche de Constantinople dit que lo Su l tan £ nommé AI ko Pacha gouverneur de la Boumélie Orion-tttle.

Rome, I S.—Garibaldi a publié une lettre fori énergique en l a v e u r du suffrage u n i v e r s e l et a convoqué un assemblée des républicains pour Ib 21 courant,

M a d r i d . 14 .—Doux bombes ont été lancées h i c r dans l 'Egl ise S a n A n t e ni.,, à S e v i l l e , ou suppose q u e lo but de cette tentative était de créer n u e paniqué parmi les fidèles ol do s'em­parer par ce m o y e n des objets pré cioux exposés sur l 'aute l . Plusieurs personnes ont été blessés par l'explo­sion.

Londres . I i .—Une correspondance de Durham di l q u e l 'on a perdu loul espoir d'effectuer un c o m p r o m i s en­tre les 35,000 m i n e u r s et les direc leurs des m i n e s .

L i s b o n n e , 11.—La m a l a d i e i l , ' la reine de P o r t u g a l est on no peut p lus sérieuse, les médecins cependant ne désespèrent pas de l a sauve r .

ASIE.

Londres 1 i . — L 'ne dépêche de Srfcd Leng Gundawick,eutre Jo l lah i i 1 M ! el C a b o u l , dit q u e le général l îtowue est a r r i v e à ce l l e p lace nVCC deux br i gades .

Londres 14.—Un correspondant de Lahore dit q u e les t r i b u s des f r on ­tière- de l 'Afghanistan deviennent de plus en p l u s hostiles a u x a n g l a i s , elles prétendent que les anglais ag is sent comme s ' i l s entendaient garder les passes de Khyber .

— L e s débats s u r le tarif no sont pas encore terminés, ear on recom-n i ' ncern la discussion on recevant le rapport du comité des voies et moy­ens. Le ministre des Finances conti­nuera le débat au jourd 'hu i el répon­dra a u x objections que d i ve rs dépu­tés l u i ont proposées.

— N o u s nous empressons d'accuser réc tption à M M . Bernard el A l la i re , éditeurs de m u s i q u e à Québec, d 'une job.- romance intitulée Thérèse la II!" paro les el musique de M . Ce-leslin Lavigueur.

Le p r i x est s e u l e m e n t do 30 cents et n u i s espérons que la vente se ra considérable, car la mélodie est ra­vissante»

N i - compliments à M . L a v i g u e u r .

— L e s m e m b r e s du eorps de m u s i ­q u e de la eité ont donné nier une fori j o l i e soirée dans la sa l l e du marché By. Env i ron Ion personnes étaient présentes, l ' o i e l l e s l r e sous la d i r e e l i on de M. A l i e Brown j o u a plusieurs jo­l ies danses auxquelles prirent part la p lupa r t des spectateurs.

Ni. P. L y o n s a f o u r n i le sonner .

— Le choini l l s u r la rivière c o i n menée à d e v e n i r fort dangereux, la glace est excessivement mince et les conducteurs de voitures ou chariots feront bien de1 ne plus s ' a ven ture r imprîidemin Un traiucau appar­tenant à M . W i n . Richards esl tombé à l 'eau s a m e d i s o i r et les chevaux ont élé b i en près de se n o y e r .

— L e nommé Joseph L'trocipte a | comparu h i e r devant In magistral de po l i c e p o u r a v o i r obtenu des mar ohandiscs sous de faux prétextes. Il parai t q u ' e u compagnie d 'un W i n . Dorcy i l v int a u m a g a s i n de VVm. M o r f r i e i l . un a l l e m a n d , el se lit re ine t i r e des marchandises d 'une va­l e u r de 81.13; Dorcy donnant en pa i ement sa un ie el prétendant q u ' i l tenait u n m a g a s i n d'épicerie dans u n e r u e vo i s ine . L e prisonnier fut envoyé en p r i s o n et u n mandat d'ar­restation a été émané con t r e Dorcy.

oups et consid

I l n

il'-S . e l l i r e

ra l l i e

déposa m a i s o n

d i s o i r , e l l e prononça q u e l q u e s | le- au sujet d e [a d o u l e u r q u e sa sure à l a tête l u i fa isai t éprouve r e m a r q u a également q u e sa li était n o i r e de m e n t a b i n i e e

M a d a m e Margaret K i lby q u e l l e demeure d a n s une v o i s i n e de ce l l e au t r e f o i s occupé pa r le p r i s o n n i e r , est venu lundi - o n vers l e - '.• h e u r e s dans l a m a i s o n de Bov i l l , i l n'y ava i t pas de h u n i e r , dans la m a i s o n , d i t a u p r i s o n n i e r de descendre et de l a i s se r m a d a m e f in v i l l s eu l e , l'accusé répondit q u e sa f e m m e ava i t bu d u w h i s k e y et qu ' i l v o u l a i t se l'aire r end r e " l'argonI qu 'e l l e ava i t en sa possess ion ; Ir te moin en tend i t un coup, m a i s ue peut d i r e s ' i l était donné avec la m a i n ou nu i n s t r u m e n t q u e l c o n q u e . M a d a m e B o v i l l s'écria " Pour l 'amour de Dieu ne m.- f rappe/ p l u s Cor inne cola." I'.Ile demanda de n o u v e a u au pr i son n i e r de descendre , m a i s i l lu i répoil dit de s ' o c cupe r de ses p r o p r e - .ill'.u l e s , elle q u i t t a a l o r s la m a i s o n .

M m e k i r b y a i d a e n s u i t e les per sonnes qu i emmenèrent Mme Bôv i l l a l'hôpital, e l l e a v a i t encore sa c o u na i ssance . Le mari èf la femme avaient enco r e eu une querelle une q u i n z a i n e de j ours auparavant, el la déeédée ava i t été t e r r i b l emcu l bat tue . M m e Bov i l l demanda a celte occasioi si e l l e v o u l a i t permettre à son dis d 'a l l e r fa ire u n e c o m m i s s i o n p o u r 1. p r i s o n n i e r , et le petit garçon en re l o u r i i a t i i .lit qu'on l 'avai t envoyé c h e r c h e r . lu whiskey.

Thomas Patterson, un jeune boni tue de 25 ans e n v i r o n , à l 'air l o t i r . -pectuble, déposa qu ' i l étail le l i l - de la déeédée, M. Bov i l l étant sou beau père. Le lundi 21 février, i l fût nil seu l de chez l u i toute la journée,

so i r et eût sou para issa i t sobre à

I quitta la m a i s o n aptes souper el

le lendemain matin, lors qu'une quoi elle

peuvent r e c o u r i r à la le font les politiciens,

m o n d e ; i l s ne presse, comme p o u r corr iger des erreurs o u de faux exposés : i l s ne p - i \ eut t r o u v e r des avocats su rJesq tels i l s compteraient pour [ i lai 1er lent •,.e-e . i défendre l e u r - droits ; i ' s n'ont pas de t r i b u n e , de thé A ire s u r lesquels i l s pourraient prés' titer l e u r histoire et i n v o q u e r la s> mpalhio de l'humanité.

N'ayant a u c u n e d e s ressources es­s e n t i e l l e - dont disposent - i fnc entent les blaucs. e- Indiens - sonl soumis aux restrictions imposées à leur race 6 l q u i OUI è!é le sceau de 1 ur des . i -née d e p u i s la découverte d, nouveau con ( ipe i ) ! . E t , ou ils oui s u b i leur sort en s i l e n c e , o u i l s ont employé le seul moyen q u i leur restait pour le r ed r e s s emen t des in jus t i c e s à e u x fa i t e s : la force brutale el la violence

Voilà les m o t i f s pourquoi ou eu-tond d i r e chaque j o u r -, les Indiens s o n l des bêles fauves d o n l i l faut p u r g e r le pays .

I'M ce chrétien? est-ce à la h a u t e u r d e l à c i v i l i s a t i o n d u X I X e -iècle '.' est-ce digne do la g rande République

Eta t s -Un i s ° de N o n .

l 'histoire ton.

là ' e.-l la patt

la pag, le de

' n o u e de W i s h i n g

Statistique Matrimoniale.

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débarcadères .les batoaux à vapour, en trou­vera toujours l'Omnibus a - l'IIotel.

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20 février 18/8. I au.

L 1 : •titi­l lai-

tstiquo a s s i i /

mari Ires'pii

tuais revint le ; s oupe r . Sa mer, ce moment.— I l

! immédiatement ne r ev in t q u i Il s'aperçut ;i

AFRIQUE

Londres, I î.—Le Timei pas l ' intervention du S u l

n approuve au d a n s les

affaires de l'Egypte. Le problème Egyptien doit être résolu p a r l e s pou­voirs de l'Ouest sans l'aide de l'O-r ient .

C o n s t a n t i n o p l e . I l — L e S u l t a n n'a e n c o r e p r i s a u c u n e résolution tou­c h a n t le K h e d i v e , i l a t t end les e x p l i c a l i o n s de son envoyé.

Constantinople, I î.—La Porto esl décidée à sanctionner un regime pro visionncl en Egypte jusqu'à ce qu'el le s o i l arr ivée à une entente .avec les p o u v o i r s européens, a u sujet du chan­gement do l'ordre de succ e s s i on cl a l i n d'augmenter la prépondérance du p o u v o i r ottoman en Egypte.

AMÉRIQUE l>U SUD.

Le C h i l i a formellement guer re a u Pérou.

l e c l a r e la

ETATS-UNIS. Wattcr town. N . Y . I l — U n l i en t

l i leineut de ter re s'est fa i l s e n t i r à Norfolk, N . Y . ce m a t i n . Lo son s i i i va i l la d i r e c t i o n de l 'Ouest ù l'Est et a duré e n v i r o n 30 secondes.

Saint L o u i s , M i s s o u r i . I i — U n 1er rible c y c l one s'est abattu s u r la v i l l e do Collins v i l le, c e l l e après mid i , a démoli entièrement dix bâtiments, abîmé 30 autres el causé do g r a n d s dégâts à plu- de 75 m.l isons d'habita­tion.

Une personne a été tuée et ;t a u t r e s ont reçu des b l e ssures assez g raves .

A TRAVERSLA VILLE.

— N o s lecteurs n'oublieront pas que la soirée dramatique el musicale don­née par M. A . P a g e , a l i eu co so ir à 1' I itst i t it t Canadien, rue Y o r k . L a rapidité avec l a q u e l l e les b i l l e t s de premières se sonl écoulés l'ail présa­ger q u ' i l y aura sa l l e comble. Il restu encore q u e l q u e s sièges à d ispo­ser et nous conseillons aux pe rsonnes désireuses d 'ass is ter à cette soirée à aller sans retard s'inscrire à l'Institut. S'adresser au gardien p o u r le p l an de la sa l l e .

— L e I h e r i i t o m i i l degrés.

— L a Cour Suprême siégera a u ­jourd 'hui à m i d i pour rendre ses j u ­gements.

— M . P. La rmon lh a été déclaré par S. H . le j u g e l l o s s s y n d i c o l l ic ic l puni la s u c c e s s i o n de M . (1. M a n u .

— U n petit garçon nommé Ricard ayant eu l ' imprudence de s'approcher

près d'un c h e v a l de fermier, rue ' i n g t o n , reçut n u e r u a d e q u i

lui raccourcit

ava i t e u lieu par su i t e d u désordr des m e u b l e s . Il t r o u v a sa mère c o u chéo, sa figure était noire c l toute coupée, sa tête saignait considérable­ment . En descendant i l dit à son beau père, le p r i s o n n i e r , q u ' i l allait de ce pas à la station de po l i ce pour r e l a t e r ce dont i l vena i t d'être témoin, son beau-père le pria de n'en rien l'air, c a r cela ne lernil qu'aggraver les d e ses. Il partit cependant avec l ' intcn lion d'aller prévenir la po l i c e , ma i s on chemin changea d'idée el l i l les démarches nécessaires p o u r faire en Irer sa mère à l'hôpital protestant c. q u i eùl l i e u le j e u d i s u i v a n t .

L a déeédée l u i dit q u e Bov i l l l 'a vail frappée avec u n baton.

S o n bcau;père et sa mère ne \ i valent pas heureux e n s e m b l e .

S o u beau-père cependant élail assez bon p o u r sa f e iuu i e . niais elle avail le défaut de bo i r e considérablement a i n s i q u e le prisonnier. L a l iqueur ag issa i t très v i v e m e n t s u r l'esprit dt sa mère ol q u a n d elle était i v r e , e l le devena i t tort insolente. Il l u i a v a i l fait souvent des remontrances, ma is sans p o u v o i r la fa ire c h a n g e r d 'ha­bitude.

L-s docteurs l l o s s . C i r m i c h a c l el C h u r c h déposèrent relativement a u x blessures reçues par Madame Bov i l l

j c l déclarèrent q u e dans l e u r o p i n i o n , ces blessures étaient la cause do sa mort et ne pouvaient pas . n o i r été f a i n s on tombant

M. C i b b . avocat de la défense, dé­clara q u ' i l a v a i l eu l ' intention de faire comparaître p l u s i e u r s témoins

T u - i - j . r -tr - e i l l a v e u r de l a c . usé. tua is v avail L a d i s p a r i t i o n de M . V i n c e n t . ; , , , „ „ „ , , „ , „ , „ , „ , , , „ , | e s j , , . , , , ^

, fournies par l'accusation étaient loin ,„• • - d'être suffisantes pour établir a eu tii i 1111 -1 au screen t , . . i o-.. • . , : o , , i M .,• .-• , . , • i p . i l i i l i i e de IJOViII. Le p r i s o n n i e r , a

I I Ixeele q u e M. I . V l I l C e O t , lo Input 1

\ >. l umbt i i l and m i l

— L e lundi 7 c o u r a n t , le nommé Célesiiu Roy, cult ivateur,demeurant à Saint Eugène, Ontario, a perdu In vie d 'une manière tout à fail acciden te l le .

Il venai t de c o u p e r un arbre s u r sa nropriété et c e l u i - c i en tombant s'é­tait accroché dans les b ranches d'un a u t r e , pour le désengager i l se serv i t d'un l e v i e r , malheureusement l'arbre tomba lout à c o u p s u r lui el lui fil à la tête une terrible b lessure . Le sang coula eu abondance e l d eux heures après e n v i r o n . M. I toy avail cessé de v i v r e . Il élail à pe ine âgé de :<o ans et laisse une femme e l quatre enfants p o u r déplorer sa per l e .

— L a distribution hebdomadaire des v i v r e s a eu l i e u s a m e d i après midi a u c o i n des rues K i n g et S t . A n dre .

ÔUII pa ins . :t.">0 l i v r e s de b ieuf . j iaquet de u m n i e . un deiiii lia r i harengs el cenl g a l l o n s de soupe été distribués.

billets furent reçus. Les sonnes s u i v a n t e s ont b i e n v o u l u cou Iribticr à cette œuvre c h a r i t a b l e :

MM. les échcviiis McRae, Clancy, Starrs. MM. M. Kavanagb, C. II. Mac­intosh, W . S m i t h , député ministre de la Marine, M. l 'Orateur Wi l inot , r b o n . J . C. Aïkins, secrétaire d 'Eta l , le colonel Dennis, député ministre de l'Intérieur, Alonzo Wr i gh t . M. P..

.1. M. Bropl iy , Baskorvi l le frères, .b, sepb Tassé M.P.. el Peter BOycr.

Samedi demie nommé Aikcns

\ OICI u n e | c u r i e u s e fa i te i l i en t .

S u r 872,504 m a r i a g e s (ce m a r i n ' a nas e u . c e p e n d a n t , le c o u r a g e d ' n r r i -ver a u m i l l i o n ) on compte :

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de M. I ' .oc l i rane. un ina i -Iro i l ' de de l'endroit, el que lot is les d e u x ava i en t été bo i r e dans u n bolt I d u v i l l a g e s i i s - m e u t i o n n e .

Il prétendit a v o i r été informé de e s utils par un nomine Thicke.

I ne pe r sonne lut envoyée à Cum h e r l a n d s a m e d i . v i l C o c h r a n e c l c e l u i

re m a r q u a i t h i e i

c i assura q u i l n Vincent lo merer

A sou t ou r , n . i a déclaré h i e r de positive à u n des tontonI des Poste cent à P e r t h mercredi d e r n i e r .

A m o i n s q u e M. Vinci d o n d'ubiquité, i l l u i aur. ' cilo d

i v a i l pas aperçu M. d i . habitant de la manière officiers du

- q u ' i l il VU M

I a r t i l l e r i e l o u o r a b l c ' X p i r a t i o u

I reçu I c o n d u i t e ;e direct Iggy-

de I.-,

P e r t h a p lus dépar

in

dans se l 'aire v o i r

eux endroits

I l a i l le le d l l l i -

à la mémo heure t la l'ois.

Procès i l r l l o v i l l .

tt'ut We lui brisa t ro i s deïitsct le nez de moitié.

—Sa Grandeur M g r . FEvèquc d'Ottawa élébrera la messe j e u d i prochain au c o u v e n t de la rue lîol-loi i spécialomcht p o u r les d a m e s ap [jarteuanl ;mx sociétés de c o u t u r e . Sto Elisabeth el St. Jérôme.

( — P u commencement d ' i n c e n d i e s'est déclaré h i e r ve rs trois heures 'Jans la m a i s o n de M . C a n t y , au c o i n 'les rues Cumberland et Besserer, heureusement les flammes furent éteintes avant que des dommages sérieux n'aient été causés.

—Le colonel lloss a fait, les arran­gements nécessaires .avec les chemins

for du Grand-Tronc el Saint-Lau-" ' i i tot Ottawa pour lo transport des gardes du gouverneur général à Montréal, le 2 i mai prochain. î.uiin counties prendront part a la revue.

Un régimonl américain composé de plus de lioo volontaires sera i •nenl présent.

,'ale-

Le procès de B avili a commencé h i e r matin devant la C o u r d'Assise.-. Le p r i s o n n i e r ava i t l 'air de réaliser complètement l'accusation terrible qui pèse s u r lu i et le forfai t h o r r i b l e qu ' i l a commis. Il étail fori conve­nablement vêtu. L i m n . R. W. Scott p o t i r s i i i v a i i l ' a c cusa t i on a u n o m de la C o u r o n n e el M. A . C ibb défendait le prisonntei.

La nomination du j u r y prit m: temps considérable, |ti jurés a y a n l élé re fuses par la défense.

Les personnes suivantes ont >t c h o i s i e s c o m m e jurés.

MM. John Birt, M. T. Derenize, John II. Brownbe, W m . McDaniol, W t n . Heney, jr., John Graham, Mere­di th, Ca ldwel l ,Thorna- F •a ihetstone. R ichard l l y l a n d . R ichard N i x o n . Thomas B r a d l e y . P h i l i p Green.

Le premier témoin appelé lui Mo li lda l l o v i l l . LTIe es l la f i l l e du pri sonnier par sa première femmeel esl âgée d e l ' . ' ans . l'.lle déposa à peu présences t e r n i e s : •• Dans la nuit de l u n d i , 2 i révrior, mon père et ma mère onl eu "tue q u e r e l l e ; i l s étaient i o n s les deux sons l'influence des l i ­q u e u r s , m a i s m o u père élail le plus excité, c'est l u i qui commença la q u e r e l l e , i l se j e l a s u r m a belle-mère, el la f rappa sur la tète et les épaules avec un bas : je ne pu i s dit avait q u e l q u e chose dans Après la première q u e r e l l e , je voyée en commission el en revenant je t rouvai ma bellé-mère privée de senti nt, et 1 tôle fendue Le mar-

s'il y le bas. lïl- Oll-

: :t dit, a se r v i 21 ans uan r o y a l e , e l a été renvoyé ment d a n s ses foyers , à du sou temps de se rv i c e . quatre médailles de bonne Il n ' y a a u c u n témoignas, qui [misse p r o u v e r la eau mort de l'infortuné M a d a m e Bov i l l . Il a élé m o n t r e . | u e la déeédée ava i t l 'habitude de s'enivrer et les blcssu res q u ' e l l e n r e i n e - pouva i en t prove­n i r d ' u n a c c i d e n t q u i l u i sera i t a r r i

I vé pendant qu 'e l le se i t o u v a i l sous l ' influence des bo issons a l c o o l i q u e - .

Il parla longuement en f a v e u r de I l 'acquittement de - o u client, L'accu satiott u ' a y a n l pu p r o u v e r que Ito v i l l avait Commis l 'acte q u i avait causé la mor t de sa femme.

L 'hon. II. W . Scot t , soutint l'accu sa t i ou et affirma q u e les lémoigiiagi s q u i avaient été donnés était ni plus que suf f i sants p o u r établir la culpa­bilité de l'accusé.

M. le j u g e A r m o u r e x a m i n a .1. n o u v e a u la cause toute entière el sou m i l b - c a s a n j u r y à c i n q heures m o i n s u n q u a r t .

A p t e s 20 i n i t i u i e s de délibération e n v i r o n , le j u r y rappor ta un v e r d i c l d'homicide i n v lonlairc

B o v i l l parut fort pu t affecté eu en­tendant le ve rd i e ! d u j u r y , i l sera c o n d a m n e à a l l e r passer au péniten­cier u n temps p lus ou m o i n s l ong s u i v a n t la décision d u juge.

Lu race lndu-niu- aux L l a l s - l n i s .

j Dans la l o n g u e lu t te s o u t e n u e par les I nd i ens c o n t r e l a race blanche ans Etats-Unis, i l a t o u j o u r s existé pour ces malheureux une impui -san-

I ce singulière pour présenter leurs : g r ie fs au tr ibunal de l ' o p i n i o n p u b l i -! q u e d u m o n d e .

Quelque a i l été l 'histoire des rein tiotts des deux races, la s eu l e v e r s i on donnée a u monde, a élé donnée par

I n u e s eu l e : la race blanche, c'est-à i dire d ' une façon q u i peut être taxée de partialité.

L a race indienne est t ou j ours res­tée s i l e n c i e u s e , ce la d u , d ' une pari, à u n caractéristique de cette race, el de l ' au t r e part à l a for. e des c i r c ons t an ­ces.

P o u r q u e l l e s r a i sons les Ind i ens ont i l s gardé ce mutisme si n u i s i b l e à leur cause ?

P a r c e q u ' i l s n 'ont pas de j o u r n a u x o u de l i v r e s dans l esque l s i ls puis­sent exposer l e u r s g r i e f s devant le

A B O N M A R C H E .

N o u s désirons r e m e r c i e r nos amis canad ien . - p o u r le pa t ronage étendu q u ' i l s n o u s ont accordé, el nous espérons q u e ce la c o n t i n u e r a vu q u i n o u s n o u s p roposons de vei ldrt toutes sortes de

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N o u s vous io'mplihionts dt • ( l l l awa, 2(5 d(

I" ésentons à ton a s a i s o n . ombre 1878 l a n .

' l ' iam Bxpross |">III n la-a

Arrive » llocliuloga Train Express de llocli

laga 0.30 a m, . . mi p m Arrive à Hull 2,00 p m. 0.15 p.ni

l ' n train special peur Montreal lai-—m I-dépotda Hull à 11.30 a.m. ol arrivera à Montréal n 1.05 p.m. so raliànl ft la |oiicilon do Si . Martin avec le train de Quélicc un i vaut à i,iu-l à lu tu |. in

Ce train laiascra llocliolaga à 0.30 p.m ol BO reliera à la fonction avec l«- tram do Qué­bec arrivant à II : â (1.00 p.m.

Pour Itillota -t rcnseignomoiils a'adresaor au bureau 30 rue Klgfn, Ot lawa, el à l'iei minislratio.i générale, 13 place d'Armes, ou au bureau pour h vente des billets, Mil roe SI; Jacques à Montréal.

r.. A. SCOTT, Surintendant général,

Du, i-ien Ouest. C. A . STAIIK,

A^ent général du fret -t des passagers. M n M l - \ u \. Jr .

Agent général.

Par Appointe-ment S p é c i a l

103. III'! ', s

J « « I M V V i V

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I I IUM.III . i.i.s I'K-iikiiiKS, » o M\X >. '.'t janvier isî*i.

s I) seront reçues in-

proi ii< i o. pour li m i t i i : s écrite au ill A M l II.

l ' I t l v u . i . i , i . DE LA PECTIE DU SAUMON A LA L I G N E dan- le- rivières cl-«los»ou» menllonnées :

I tc i - r - Kngaslilta ( U n i Nord.)

SOUMISSION DEIÏIANDÉESS. • • u MISSIONS (.AI H E l EES adret • ù

lion, Mini i l - de l'Intérieur, - i inar-i u — - f u t II A I ' I ' I IOV IS IONNEMENT DE I.A POL ICE A C H E V A L , aeroni rocuea .... De|Mirte n l d e l'Intérieur, Ottawa fusfiu'A midi, S A M E D I , le I!» avril prochain, pom — besoins -ne anls :

l i * ->J-'—I

PI IOVINCE DE Q U E B E C .

C I I A t l R R E m P A R L E M E N T .

B I L L S P R I V É S .

L E S personnes qui se proposenl de s'a-Iresseri la LÉGISLATURE de la Province

do Québec pour obtenir la passation do B I L L S P l t r V E S o n L O C A U X , portant con­cession do privileges exclusifs ou do pouvoirs de Corporation pour les lins commerciales ou autres, ou ayant iiour but de régler dos a i -pcntng-s ou «l-iinir des limites, ou de fair-I ou t.- ..In.-- .pli aurait I "•-lli-t de compromettre les droits d'autres parties, sont par l-s pré­sentes notifiées quo, par les règles du Con­seil Législatif ot'dç l'Assemblée Legislative respectivement (lesquelles règles) sont pu-1.1 - au long dans la •• Gazelle ' Iffjclelle do Québoo.") eltos SOIR requises d'en donnor UN M O I S D'AVIS•(s|»'-ciliaiit . lair-m-nt - l distin. i-ui-nt la nature et l'objet d>- la dite demande), dans la "Gazette Officiello de Québec, ' ' i i anglais el en français, ol aussi dans un journal anglais -t dan- un journal français publiés dans le .li.-trict concerné, el île remplir les formalit-s -pii y sont mention­nées. Le premier et le dernier de tels avis devant être envoy.-s au Uur-au .1-- H i l l -l 'r iv-s de chaque Chambre. E l toute per­sonne qui f-ra application, devra, sous une semaine ds l'cpporitlon dé la premiere publi­cation de toi avis dans la "Gazette Officiel­le," adresser une copie do son bi l l , avec la somme de cent piastres, nu Grenier du Co­mité des H i l l - Privés.

Toutes pétitions pour Hiu.s PMIVÉS doi-v.-i'i e n - présentées dans les "deux premie, res semaines " de la session,

BOUCHEM DE B O U C H E R V I L L E , Greffier du Con. L'-g

G . M J i u i n , Grellier de l'As... b - ; .

Québec, 1er avril 13*9.

St. L E CHEMIN DE FED

Laurent et Ottawa.

ito i/o I/O I/O ill, 'In do ih, tin i/o

J B et api JEI DI, :•

K E V R I E n - trains voyageront comme suit :

187:»

Laissant Ottawa Arrivant à Ottawa :

Pour l 'Est, l'Ouest et II- l'Est et d- l'Ouest le Sud à 11.lil»a.m. à t.ïO p.m.

Pour l 'Est , & 3.00 p.m, De l'Est et do Sud à 1.10 el 10.20 p.m.

Pour l'Est Ot l'Ouest à 10.30 p.m. ;!>•• l'Ouest à 7.00 p.m.

Les billets donnent droit à des chars salons attachés aux train- ipiiltant Ottawa à 3.00 p m. el Montréal à .Vim p.m. el évitent ainsi aux voyageur- la i.-.—.-it- de changer de char- à l'r— coll.

Un char Sofa s-ra attaché au train du soir pour accommoder les passagers allant à I Est -t à l'Ouest.

Wii-ln—notai " Humaine " St. Jol i n " Corneille " Agwànus " Calumel

St-. Margaret 'Iront

" Escoumalnt " Portnonf " Dartmouth (Gaspé.) •' UtileCascapedia //.'. des Chaleurs,] " Mail».n- l/in'i ilr l'r-cé.) •' Grand River do

Kedgwick [Restigoucltt.) " Magdalen (fiivt Sud ,

. l i i| i - l i r (JU Anlirnsli.) " Salmon do

Le loyer par année qui «-si payablo d'a­vance devra être mentionné.

Le Hail

Laid rum- u lui, M,I, o . Café •suer., blanc granulé A . Pois Biscuits Poudra n levain Houblon Gruau Pôvos

13,020 i l . 150 -

9,300 150 "

-•700 • 1,132 ••

«0 •' 800 "

I.K.Kl ii Légumoi sécliéj ou mis en Imite... 2,000

I.HHII •• 137 "

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Soumissions indiquant les dates les plus proches et les prix auxquels tous ces annro-isionnomeut - -• iront l ivrés! Winnipeg. I)-- soumissions seront aussi reçues à la

Poivre nu Huile de Charbon. Chandelle* s.ivon (commun).. A l lu in - l t i -

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lall devra dur-r de une. à cinq arnées même d île pour le transport dés. quantités ils i - d e v r a employer des gardiens("l'proxlmntives soiis-montionnées de W i n -

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c les train» sur t de l'Ouest, et Rome et Water-Lac Çnàmplain, à Ogdeiisburgh,

York, Boston et tous les points du Sud el de l'Est.

fin peut se procurer au Hur-au de- Hill-t-ile la Compagnie^ Ottawa, des appartements dans les chars à couch-r, -or I-- cliem n-d'Utica et Black Hiver, et de Rome et Water-town allant à New York, et »ur le chemin d'Ogdensburg et Lac Champlain allant à Boston.

Les trains voyagent sur l'heure de Mon­tréal.

T H O M A S R E Y N O L D S , Directeur Gérant, Ottawa.

Ottawa, ?t février 1378.

A V I S . L E S P E R S O N N E S

Q U I O N T E N M A I N S DES

L I V R E S APPARTENANT A LA

B ï B L i Q T H E O U E DU PARLEMLNT ,

SONT l'IUÉKS

D E L E S R E M E T T R E S M S D É L A I ,

O N di Prêter des l ivres

à compter de ce jour iu ; • ft nou­vel ordre.

A L P I I B U S TODD, Bibliothécaire,

Hil.liotli.".'.|u- du Parlement 1 Ottawa; Il jaiiv. I»7'J. /

i lllpog aux endroits suivants: i reverse Assiniboino sheal Lake Qu'Appelle Mission Prince Albert Battleford

Les signatures do deux personnes respon­sables, désirant donner garantie pour l'ac-• omplissemenl du contrai devront être appo-• •- a chaque soumission.

La soumission la plus Lasse ou toute sou-iii '--ion r ra pas rioces-nir-m-nt accepté-.

I S. DENNIS . Député-Ministre de l'Intérieur.

l - ' l l K l i . W l l l I K ,

Grenier en Chef. Ottawa. 2 0 mars 1870.

J. JA M ES KEHOE, AVOCAT, PHOCI BKI n m Loi , SOLI.ICITKCH K.\

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fljH Gazette d'Ottawa, 15 Avril 1870. Le corps de St. François-Xavier.

Quoique nous ayons à plusieurs reprises publié des informations au sujet tlu tombeau de l'apôtre île- In­des et îles nombreux pèlerinages qui se sont rendus cette année à Goa pour visiter ses reliques, nous allons résu­mer une intéressante correspondance adressée de (joa à la Fé de Madrid, à cause de la description exacte qu'elle contient de l'état de conserva­tion du corps saint, dont la mort date du 2 décembre 1552, à l'île de San-cian :

" Le corps du saint fut enfermé après la înoit dans une caisse où l'on jeta de la chaux pour hâter la décom­position du coins, que l'on voulait transportera Malacca. Toutefois,en ouvrant la caisse le 17 février I j.">.'(. deux mois après l ' inhumation, on trouva le corps exempt de corruption, ou fit une incision à la jambe et du sang f.ais eu ja i l l i t : ce fait se renou­vela le 23 mars de la mémo année, lorsque le corps fut placé à l'église de Notre-Dame à Malacca.

Le mémo fait se produisit en août de la même année, le corps exhalait en outre une odeur très suave. Le 15 mars I55î, le corps fut apporté à Goa et placé dans l'église de Saint-Paul, dont on ne conserve que la façade. De cette église i l fut transporte eu 1500, à la chapelle de Sain -Thomas, et de là à la maison professe du Mou-Jésus.

Le 3 novembre 1614, un bras fui enlevé par l'ordre de Pau l V, lequel désirait posséder cette relique de ce­l u i qui avait restauré l 'Eglise d'Orient. Cette l'ois encore, du sang frais coula du corps. Ce bras se trouve aujour­d 'hui dans l'église du Césù. à Home. Depuis cette époque, le corps ^st res­té u l'église du Bon-Jésus, où i l a été offert à la vénération des fidèles du 9 an 12 février I7S-.' et du :i décembre Ifs.")'.! an 8 janvier I860, .le ne parlerai pas des miracles qui se produisirent à cette occasion, et qu i , examines par l'autorité ecclésiastique, ont été dûment reconnus.

Le très zélé archevêque de Goa. Mgr. Ag ra de Ornellas y Vasconcol-los, a vou lu que la cérémonie de la ptésentalion du corps fut imposante, l i invi ta donc Mgr. l'évoque de Jafl l i a , ce lui de l l yderababet Mgr. Meu-r i n , S. J . vicaire apostolique du nord ! de Bombay, ainsi*que les Hi t . Pères Pagani et Co lman, qui sont arrivés à bord de VAlaban a.

Après avoir, le 3 décembre, trans­porté processionnellenient lé saint corps fie l 'autel au saint sanctuaire du Bon-Jésus, les quatre évoques qu i assistaient à la messe pontificale, procédèrent, vêtus île la mitre et de la chape.à l'enlèvement du couvercle de la châsse. A u moment solennel de l j juv r i r . le corps du saint s'offrit à nos yeux, el chacune des mi l l i e rs de personnes qu i remplissaient l'église et qu i tour à tour s'approchaient du précieux trésor, put admirer le mira ­cle éclatant.

Je ne saurais rendre l'émotion que le l'ail produisit dans la foule, car je dois avouer que je ne pouvais dé­tourner mes yeux de la tête, de la main et des pieds du saint, qui étaient tout découverts, le reste étant couvert par une richissisme chasuble brodée en or et en perles. On voyait le corps tel qu ' i l était i l v a trois siècles, lorsque plein de vie, i l convertissait des mi l l i e rs et des mi l l i e rs d'àmes ; je baisai avec une pieuse vénération à plusieurs reprises ses pieds qu i tant de fois avaient été porteurs de la bonne nouvelle.

Le pied droit est intact, le talon, l a [liante, les doigts, les ongles, les muscles, les tendons sont en état par­fait, quoique ayant une couleur plombée.

He pied gauche et le second doigl coupé et les trois autres brisés; la peau du talon percée par endroits, laisse voir combien les tendons sonl bien conservés. La main gauche e s t en état parfait, tous les doigts et les ongles sont intacts. Dans la joue droite et une partie du nez, on re­marque une légère dessiccation : mais tout le reste de la tète, et no­tamment les yeux, se trouvent dans un état admirable de conservation, chose q u i ne s'explique que par un miravle, car lo in d'avoir embaumé le corps, ou voulut en hâter la décom­position. Il ; i élé, du reste, pendant de longues années, enfermé dans fies endroits très humil ies.

A un moment donné, le carnivore exécute un saul terrible vers Gaff-ney : cet élan lu i permet d'atteindre le bord du tertre à deux pas du ber ger : celui-ci armé d'un solide bâton se précipite sur le fauve, sur la tôle duquel i l assène un coup bien dirigé ; l 'ani inal cl innclle, roule jusqu'en bas de la pente qu ' i l venait de franchir d'uu bond. Cul insuccès a doublé sa fureur. Il se relevé et bondit de nouveau vers (iall 'ucy. qui s'apprête à lu i porter nu second coup: les gr i l fes du fauve s'accrochent au bord extérieur du tertre qui supporte le hardi berger. A u moment OÙ celui-ci se dispose à frapper, i l sent le sol se dérober sons ses pieds, un éboulp-tnonl se produit, cl l ion ot berger roulent au fond du ravin.

Gaflhey t o m b e sans se faire mal . l'amas de terre a amorti sa chute ; sans perdre un instant i l attaque son ennemi et d'une main vigoureuse el exercée i l l'assomme de coups de ba-lon. Mais i l n'a qu'une main, le lion rendu furieux par la douleur peut encore l u i être fatal. A ce moment crit ique, le chien du berger, le com­pagnon lidèle île sa solitude, vient au secours de son maître : le brave animal se j ' l t é sur le fauve, une lutte s'engage longtemps indécise. Gaffuey ne reste point iuacl i f , i l soulève une pierre d 'un poids considérable ot, dan» un montent OÙ la position du lion favorise son projet, i l lu i écrase la tête sur le sol. Il n'est point en­core mort, mais i l n'en vaut guère mieux, i l esi hors d'état de nuire on de s'échapper, la bote sauvage est à la merci de l 'homme.

Gatl'ney court aussitôt à sou cam­pement et en rapporte un couteau. Le l ion est encore vivant tuais i l râle: l 'achever a v e c quelques coups de bâ­ton fut l'affaire d'un instant. Cet ani­mal vulgairement appelé l ion de Cali fornie mais dont le nom scienti­fique est puma, mesurai ! sept pieds et demi de longueur, du nez à l'ex­trémité de la queue.

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neur-Général en Conseil, je 13 courant.annu­lant tous les precedents Ordres en Conseil relatifs à la Pèche du Homard.

le. Ilans cette partie de la province d " la Nouvelle Ecosso, comprenant corliinos por­tions dos comtés de Cumberland ol Colchester sur la baie de l 'undy, les comtés do Hunts. kin_'s, Annapolis, Diglcy, Yarmouth, Shcl-lniriie. Queen, Lunenburg, Halifax Guysbo-rougli, Richmond, Cap Breton, el Victoria : de mémo dans la province ' lu Nouveau-Brunswick, comprenant une partie du comté do Weslmoroland, sur la baie de Fuhdy, ol les comtés de Albert, Saint-Jean el Charlotte : il sera contraire à la loi do pécher,d'ultrapor, de tuer, d'acheter, do vendre ou (sans une • •\ciise légitime) de posséder des Homards à partir du premier jour d'août jusqu'au pre­mier jour d'avril ilv élimine année.

2o. Dans cette partie de la province de la Nouvelle Ecosse comprenant les comtés d'Inveriiess, Anligouisli, Pictoii, et certaines parties des comtes do Colchester et Cumber­land -or I'- détroit de Northumberland : el dans cette partie de la province du Nouvcau-Brunswiok comprenant les comtés do West­moreland (eu partie) Keul , Northumberland Gloucester ol Itcstigoucho ; égalemonl dans les provinces de t.lueliec el du l 'Ile du PrillCO Edouard, i l sera contraire à la loi de pocher, d'attraper, do tuer, d'acheter, do vendre ou (sans une excuse légitime) do posséder dos Homards à .partir du vingtième jour d'août an vingtième jour d'avril de chaque année.

:to. i l sera contraire à la loi à n'importe qu 'el le époque, de pécher, d'attrap 'T. de tuer, d'acheter, de vendre ou posséder îles l .au-gOUSlCS en train de frayer ou avec ses tent' encore attachés, à la carapace molle, ou n'importe quelle Langiuistu île moins de

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Nous lisons dans la Gazette, du comté de Kern (Californie) :

Il y a quelques jours, un berger du nom de Dennis Gaflhey au ser­vice de Buggs et Reavis,propriétaires du Ranch de Ti jon. a tué un énorme l ion de Cal i fornie avec un bâton el une pierre, ce qui donne à ce combat u n caractère tout particul ier de bra­voure de la part de I). Gaflhey, c'est que ce dernier est manchot Cet évé­nement a eu lieu dans la gQrge de Tecol la. Hans la soirée de dimanche, D . Gaflhey, avait été réveillé par un bruit inaccoutumé, qui s'était pro­duit dans le corral o i t i l avai l r a s ­

semblé ses moutons pour la nuit. E u ayant recherché la cause, i l vit

u n l ion qui emportait un mouton. Il se précipita aussitôt sur le ravisseur qu ' i l accabla de coups de pierre et le mit en fuite. Mais le fauve se blottit aux aguets à peu de distance dans un fourré, prêta renouveler sa tenta­tive.

Le lendemain matin. Gaflhey aper­çut de nouveau l 'ani inal , se dissimu­lant dans un ravin en arrière du troupeau qu ' i l suivait à distance dans le pâturage. L'homme et la bête se virent en même temps el s'observèrent mutuellement :1e fauve comprit d'instinct qu ' i l ne pouvait dérober la proie qu ' i l convoitait sans l i v rer combat à l'homme. Le l ion se trouvait au bas d'un petit ravin qu ' i l fallait escalader pour atteindre le tertre sur lequel se trouvait le berger poussant devant lu i son trou-j ieau.^

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l'exclusion des pinces ou des palpes ; ol quand prises par accident dans du filets ou autres appareil.- Usés légalement pour la pèche d'autres poissons, elles seront mises en liberté vivantes aux risques el aux frais du propriétaire du (llcl OU autres appareils, ou par l'occupant do la pêcherie, sur lequel '•choiera la preuve de cetle mise en liberté.

Par ordre

W. F. « III l 'CI lKH. Commissaire des I aorte!

B U R E A U D E P O S T E D ' O T T A W A .

T A B L E A U ind iquant l 'heure do l 'arr ivée ot du

dcpnrt il.M M a l ! . - .

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