Leçon 8 pour le 20 novembre 2021

« J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction.

Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta descendance, en aimant le

SEIGNEUR, ton Dieu, en l'écoutant

et en t'attachant à lui : c'est lui qui est ta vie,

la longueur de tes jours, pour que tu habites

sur la terre que le SEIGNEUR a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob.»

(Deutéronome 30.19-20)

Lecture de la semaine: Genèse 2.8-9 ; Romains 6.23 ; 1 Jean 5.12 ;

Deutéronome 30.1-20 ; Romains 10.6-10 ; Deutéronome 4.19 ; Apocalypse 14.6-12.

Thèmes clés:

• Le grand combat. Depuis le début de l’histoire, la Bible parle d’une lutte cosmique entre Dieu et sa loi de lumière et de vie, et Satan et sa voie de mort et d’obscurité.

• L’obligation de choisir.Comme Adam et Ève dans le Jardin d’Éden, Israël est mis au défi par Dieu de faire un choix entre deux voies.

Le paradoxe est que s’ils choisissent la mauvaise voie, ils perdront leur liberté et ne pourront vraiment pas choisir du tout.

• La question en jeu.C’est la vie qui est l’enjeu.

(Guide d’étude de la Bible, coin du moniteur, p. 106.)

Moïse a proposé au peuple d'Israël deux voies. L'un mène à la vie, l'autre à la mort.

Avons-nous les mêmes options aujourd'hui, existe-t-il une troisième ou une quatrième option, est-il important de prendre une décision, ou pouvons-nous ne pas la prendre ?

Le message du Deutéronome est clair à cet égard, et Dieu, par l'intermédiaire de Moïse, nous donne le conseil le plus lourd de conséquences pour nous : « Choisis la vie » (Deutéronome 30.19).

« Le SEIGNEUR Dieu donna cet ordre à l'homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance de ce qui est bon ou mauvais, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. » (Genèse 2.16.17)

De tous les êtres vivants qui peuplent notre planète, seuls les humains ont la capacité de prendre des décisions morales.

Dieu n'a donné à aucun animal le choix de la nourriture qu'il pouvait ou ne pouvait pas manger (Genèse 1.30). (Il a cependant opposé son veto à une nourriture particulière pour l'homme et l'a averti des conséquences de la désobéissance.)

Mais Dieu n'a pas laissé cette décision marquer à jamais le destin de l'humanité. Il a élaboré un plan pour que, grâce à Jésus, nous puissions à nouveau avoir accès à l'arbre de vie (Apocalypse 2.7 ; 22.2).

En désobéissant, Adam et Eve ont choisi la mort et perdu l'accès à l'arbre de vie (Genèse 3.22). Mais nos premiers parents avaient des choix à faire.


« Nos premiers parents, créés saints et purs, n’étaient cependant pas hors d’atteinte du

péché. Dieu aurait pu les créer incapables de transgresser ses commandements, mais leur

caractère n’aurait alors connu aucun développement ; c’est par contrainte

et non par choix qu’ils auraient servi Dieu.

Aussi leur donna-t-il le pouvoir de choisir

— l’accepter pour maître ou le rejeter. »(Voir Genèse 2.9-17.)

(E. G. White, Education, p. 27.)

Adam et Eve ont reçu l’interdiction de toucher

à l’arbre de la connaissance du bien et du mal ! C’est-à-dire pour l’homme de convoiter la place de Dieu.


(E. G. White, Education, p. 27.)

[…] La volonté de Dieu, c’était qu’Adam et Eve ne connaissent pas le mal. La connaissance du bien

leur avait été accordée gratuitement ; mais la connaissance du mal

— du péché et de ses conséquences, travail épuisant, angoisse,

déception et chagrin, souffrance et mort (voir Genèse 3.8-24) —

cela, l’amour le taisait. »

Y a-t-il un terrain neutre où nous pouvons avoir une partie de la vie et une partie de

la mort, ou ni l'une ni l'autre ? Y a-t-il la possibilité de ne choisir

ni la vie ni la mort, de ne pas choisir d'obéir ou de désobéir ?

« Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. » (1 Jean 5.12)

Lorsque la Bible parle d'un choix, elle propose une dichotomie : soit nous avons la vie, soit nous avons la mort.

Jean est clair : celui qui accepte Jésus comme son Sauveur a la vie ; celui qui ne l'accepte pas est mort (c'est-à-dire qu'il souffrira de la mort éternelle).

« CHOISISSEZ, ALORS, LA VIE » (Deutéronome 30.19).

S'abstenir de décider, ou laisser la décision pour plus tard, signifie

que nous avons choisi la mort. Il n'y a pas d'autres options.

Il désire que l'homme, couronnement de sa puissance créatrice, atteigne le plus haut degré de développement. Il place devant nous la félicité à laquelle il veut que nous parvenions par sa grâce.

« Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur »

(Romains 6.23)

« … (Dieu) ne violente pas la volonté de ses créatures. Il ne peut accepter un hommage qui n'est pas volontaire et qui ne lui est pas donné intelligemment

et de bon cœur (voir Deutéronome 6.5)...

Désireux d'accomplir sa volonté en nous, il nous invite à nous donner à lui.


A nous de nous décider si nous voulons être affranchis de

l'esclavage du péché et participer à la glorieuse liberté des enfants de Dieu

(voir Galates 4.1-7). »

(E. G. White, Puissance de la grâce, p. 314.)

« Regarde, j'ai placé aujourd'hui devant toi la vie et le bonheur, la mort et le malheur. »

(Deutéronome 30.15)

La différence entre la vie et la mort est marquée par le bien (la vie) et le mal (la mort). Mais l'offre de Dieu est encore plus limitée. Dieu ne nous offre qu'une seule option : le bien et donc la vie.

Et il explique ce qui est bon : « Car je te commande aujourd'hui d'aimer l’Eternel, ton Dieu, de marcher dans ses voies, d'observer ses commandements, ses statuts et ses jugements, afin que tu vives » (Deutéronome 30.16).

Si aimer Dieu nous donne la vie, se séparer de Lui conduit, comme une conséquence naturelle, à la mort. Le premier être à choisir la mort fut Lucifer. Depuis lors, nous nous sommes débattus avec ces deux choix.

« CHOISISSEZ, ALORS, LA VIE »

(Deutéronome 30.19).

«Heureux et saint qui a part à la première résurrection ! Sur ceux-là la seconde mort n'a pas de pouvoir, mais ils seront prêtres de Dieu et du

Christ, et ils régneront avec lui pendant les mille ans.» (Apocalypse 20.6)

« Comme conséquence du péché d'Adam, la mort s'est étendue sur toute la race humaine (Romains 5.12).

Tous descendent également dans le tombeau ; mais tous, selon les dispositions du plan du salut, doivent en ressortir.

« Il y aura une résurrection des justes et des injustes » (Apocalypse 24.15).

« En effet, comme tous meurent en Adam, de même aussi tous seront rendus vivants dans le Christ » (1 Corinthiens 15.22).

(E. G. White, Le Grand Espoir, p. 399.)

«Heureux et saint qui a part à la première résurrection ! Sur ceux-là la seconde mort n'a pas de pouvoir, mais ils seront prêtres de Dieu et du

Christ, et ils régneront avec lui pendant les mille ans.» (Apocalypse 20.6)

« Ceux qui ont été jugés dignes d'accéder [...] à la résurrection » (Luc 20.35)

de la vie sont appelés « heureux et saints. [...] Sur ceux-là la seconde mort n'a pas de pouvoir ». (Apocalypse 20.6). »


Mais une distinction est faite entre ces deux classes de ressuscités.

« Tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix et sortiront, ceux qui auront fait le bien pour une résurrection de vie, ceux qui auront pratiqué le malpour une résurrection de jugement »

(Jean 5.28,29).

(E. G. White, Le Grand Espoir, p. 399.)

En outre, il leur a assuré que, malgré leur désobéissance, il était prêt à leur pardonner et à leur donner une seconde chance de prendre la bonne décision (Deutéronome 30.1-3).

Un choix facile

Lorsque l'on prend une décision, il est essentiel de connaître les conséquences de ce choix. C'est pourquoi Dieu a clairement montré à Israël quelle serait la conséquence de l'obéissance ou de la désobéissance (Deutéronome 28).

D'un autre côté, le choix est facile. Dieu nous a tellement aimés qu'il est facile de lui répondre par l'amour et, par conséquent, de faire ce

qui lui plaît (Jean 3.16).

Il n'est pas non plus difficile de savoir ce qui plaît à Dieu. Ce n'est pas un mystère caché, c'est clairement écrit dans nos Bibles.

« CHOISISSEZ, ALORS, LA VIE »

(Deutéronome 30.19).

« Nul n’est pécheur au point dene pouvoir trouver force, puretéet justice en celui qui est mortpour nous.

Jésus ne désire rien tant que denous enlever nos vêtements tachéset souillés par le péché, et de nousrevêtir des robes blanches de lajustice (voir Zacharie 3.1-10).

Il nous supplie de vivre, de ne pasmourir (voir Deutéronome 30.19,20).

(E. G. White, Le Meilleur Chemin, p. 50, 51.)

Dieu n’agit pas envers nous comme les hommes mortels agissent

les uns envers les autres. Ses pensées sont des pensées

de miséricorde, d’amour et de tendre compassion :

« Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées ;

qu’il retourne à l’Eternel qui aura pitié de lui, à notre Dieu qui

ne se lasse pas de pardonner » (Esaïe 55.7).

« J’efface tes transgressions comme un nuage, et tes péchés comme une nuée » (Esaïe 44.22).

(E. G. White, Le Meilleur Chemin, p. 50, 51.)

« Si jamais tu oublies le SEIGNEUR (YHWH), ton Dieu, si tu suis d'autres dieux, si tu les sers et si tu te prosternes devant eux, je vous en avertis aujourd'hui : vous disparaîtrez. » (Deutéronome 8.19)

La question de l'adoration est tissée dans le tissu de la Grande Controverse. Dieu est un « Dieu jaloux »(Deutéronome 5.9), qui n'accepte pas de partager notre culte avec qui ou quoi que ce soit.

Adorer quelqu'un ou quelque chose au lieu de Dieu, c'est choisir le mal et donc périr. Cette question va au-delà du fait de s'incliner ou non devant une image. Accepter l'autorité d'autrui à la place de l'autorité divine est aussi une adoration.

C'est ce qui se passera au temps de la fin, lorsque « l'image de la bête » imposera une marque d'autorité contraire à la loi de Dieu.

Malheureusement, ce n'est pas quelque chose qui se produira seulement à ce moment-là. Au quotidien, nous pouvons être amenés à décider entre adorer Dieu ou le laisser de côté.


« Pour toute âme il y a un ciel à gagner, un enfer à éviter. […]

Quand tous les cas passeront en jugement […] aucun n’aura une excuse à présenter, tous eussent pu être sauvés.

Ils avaient eu la faculté de choisir leur prince : le Christ ou Satan.

A l’heure de la plus grande épreuve chaque homme peut recevoir autant de secours que n’en a reçu le Christ.

La croix nous est garante que personne ne doit nécessairement être perdu, une aide abondante étant pourvue pour chacun. »

(E. G. White, Messages Choisis, vol 1, ch. 10, p. 112.)

« Dieu nous a accordé le pouvoir de choisir : à nous de l’exercer. Vous ne pouvez changer votre cœur; vous ne pouvez, de vous-même, donner à Dieu vos affections; mais vous pouvez décider de le servir.

Vous pouvez lui donner votre volonté,

et alors il produira en vous le vouloir et le faire selon son bon plaisir. »

(E. G. White, Le meilleur chemin, L’abandon de soi-même, p. 53.)

« C'est l'heure de la

persévérance pour ceux

qui appartiennent à Dieu,

qui gardent

ses commandements

et ont foi en Jésus.

Puis j'entendis une voix

me dire des cieux :

« Ecris ceci : “Heureux ceux qui

dès maintenant meurent

au service du Seigneur !”

– “Oui, heureux sont-ils, déclare

l'Esprit.

Ils pourront se reposer de leurs

durs efforts, car le bien qu'ils ont

fait les accompagne !” »

Apocalypse 14.12-13 Nouvelle Bible français courant.

Amen!

Leçon 8 pour le 20 novembre 2021

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