L'Echo du Finistere DU SAMEDI 01 AU SAMEDI 29 MAI 1909

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Quatrième Année Numéro 176 LE NUMÉRO 5 CENTIMES Samedi 17 Av r il 1909 — u n jimaMJu?jE. j. an u. M « H E K L E O P E H U A R B E D Journal Régionaliste indépendant. Paraissant le Samedi TARIF DES ABONNEMENTS Morlaix, UN AN 3 f r . 5 0 Finistère, Côtes-du-Nord et Morbihan 4 »» Autres Départements 4 50 Frais de recouvrement par la Poste 0 fr» 4 0 par abonnement DIRECTEUR : A. RÉDACTEUR EN CHEF LAJAT A. BOCHER Rédaction & Administration : MORLAIX — 3 1 , Ruo c l e s Fontaines MORLAIX. TARIF DES INSERTIÔNS Annonces judiciaires ou diverses (la ligne) Réclames (en 3° page) (la ligne) .'. id. (en 2" page) (la ligne) Pour les annonces répétées on traite à forfait 0 f r . 2 0 0 30 0 40 LA SEMAINE Vendredi, 23 Avril. — A Marseille let marins du cargo-boal Charente te mettent en qrève par solidarité pour leurs camarades du Portugal et du Saglialier. — Le Conseil des Ministres réuni à l'E- lysée décide de réduire l'effectif de nos troupes au Maroc, et approuve un projet de loi de M. Picard sur le recrutement de l'armée de mer. — On arrête à Versailles deux individus aux se seraient rendus coupables de vol de balles de guerre, au camp de Satory. Une enquête est ouverte. — Le président Castro arrive à Saint- Nazaire el part pour Paris. — VAllemagne et l'Autriche se mettent d'accord pour reconnaître l'indépendance de la Bulgarie. Samedi, 24 Avril. — 200 matelots du cuirassé Patrie se mutinent en rade de ViUefranthe. Un lieutenant de vaisseau les fait rentrer dans le rang. M. Fallières,président de la République part pour Nice accompagné de plusieurs ministres. — Le tribunal d'arbitrage de la Haye se réunira le i" Mat pour régler l'affaire des déserteurs de Casablanca. — Les tremblements de terre de Portu- gal et d'Espagne affolent la population mais ne causent, heureusement, que des dé- gâts matériels. Dlmancfte. 23 ÂvrII."— M~ fallières arrive A Nice où a lieu l'inauguration du monument Gambetta. — L'escadre italienne, qui vient saluer le président à Nice, arrive en rade de Vil- lefranche à S h. du soir. — Un meeting de terrassiers, maçons, électriciens. a lieu à la grande salle de Ti- voli-Vaux-Hall. Le chômage pour le / • mat est volé à l'unanimité. — La ville de Conslnntinople esl enva- hie par l'armée jeune Turque. La garnison d'Yldiz-Kiosk s'est rtndue. Toutes les. me- sures sont prises pour empêcher la fuite du Sultan... La situation devient de plus en plus grave. — On retrouve 50 cadavres sous les mi nés causées par le tremblement de terre de Portugal. Lundi, 26 Avril. — A Mazamr.t les grévistes incendient une usine et attentent par la dynamite à la maison de deux pa- trons. Une cartouche explose et ion re- trouve deux autres intactes — A Méru les grévistes coupent les fils téléphoniques. — Le président de la République passe la revue des escadres italienne et fran- çaise. — Les massacres continuent en Arménie où dix mille chrétiens ont été tués par les Turcs. Mardi, 27 Avril. — Les charretiers de Mazamel votent la grève générale à par- tir du 1" mai. —M. Fallières passe la revue des troupes venues à Nice à l'occasion de son voyage. — L'armée et la marine onl été chaleu- reusement acclamées Après la revue M. Fallières part pour Monaco. — Les débats de l'affaire Guérin com- mencent devant la Cour d'assises de Car- pentras. On sait que la femme Guérin esl accusée d'avoir empoisonné cinq personnes. — La flotte italienne quille Nice, saluée par la flotte française. — En Turquie, le sultan Abdul-Hamid est détrôné et envoyé en Asie-Mineure. Le prince Rechad est proclamé sous le nom de Mahomed V. Mercredi, 28 Avril. — Le président de la République et M. Pichon, ministre des affaires étrangères onl adressé leurs fé- licitations au nouveau sultan de Turquie — Malgré les beaux discours de Nice, vantant notre flotte, M. Picard minisire de la marine commence son enquête à Toulon et donne ainsi un catégorique démenti aux hâbleries de Nice. — La reconnaissance du sultan Maho- med Vpar les autorités a lieu A Conslnnti- nople. La foule acclame le nouveau sultan. — Abdul Hamid, est envoyé à Salonique par train spécial et sous bonne escorte. Il parait très abattu. Jeudi, 29 Avril. A Mazamel les troubles continuent et deviennent de plus en plus graves. Les grévistes ont fail tomber du haut de la montagne un. rocher de plus de 1500 kilos, qui a enfoncé la toiture 4'unt usine. Deux soldats ont échappé par miracle à l'éboulemenl. — Le mouvement des P. T. T. prend de l'extension. On craint une nouvelle grève. — En Turquie, les représailles commen- cent. Le chef des eunuques a élé exécuté à Constantinople. AbJul Hamid est a/rivé à Salonique. Il a élé aussitôt enfermé dans la villa mise A sa disposition et gardé à vue. JEANNE D'ARC ET L'EGLISE La presse blocardc est furieuse de ce que l'Eglise a béatifié Jeanne d'Arc, et cela se comprend, puisque le l'ait de placer sur los autels l'héroïne de Domremy, équivaut ii reconnaître qu'elle a accompli en relevant la I* rance une mission divine. Or, les blocards ne peuvent et ne veulent pas admettre que Dieu, à supposer môme disent-ils, qu'il existât, soit mêlé de près ou de loin h notre histoire nationale. Les commentaires dont ils accueil- lent la béatification de Jeanne d'Arc, sont donc plutôt malveillants. L'Eclai- reur ne pouvait manquer de donner sa note dans ce charivari d'apprécia- tions haineuses et d'injures contre la religion, il épanche son fiel en trois articles divers. L'un porte en exergue ccs mots suggestifs Béatifié e Acca- parée, le second s'intilulc Le Procès de Jeanne d'Arc, le troisième Les camelots du Pape. Dans ce dernier C'houilel bian essaie de faire de l'esprit, c'est un effort vain et comme par ailleurs, loul ce qu'il dil est de haulc fantaisie, il me semble inutile de m'y attarder. Los deux autres articles onl la préten- tion de faire de l'histoire, leurs au- teurs la connaissent à pou près à la façon de Calpurnius qui prenait Jésus-Christ pour lu lils d'IIérode et Cnïphc pour lo grand père de Pilule. Il suffit de les lire pour constater ou leur mauvaise foi ou leur ignorance totale. Ces deux articles ont en défini- livc le mémo but, et le second n'est publié que comme la preuve de la thèse soutenue dans lu premier. Cette thèse se réduit à ceci : L'E- glise béalilie.Icanne d'Arc pour l'acca- parer, elle ignore l'héroïne qui déli- vra la France du joug des Anglais, mois .elle se «orl de son nom pour battre le rataplan, en faveur des idées réactionnaires el cléricales, et dans un but absolument intéressé. « Kilo (l'Kgiise) a rendu hommage, non pas fi la libératrice du pavs mais à la " faiseuse de miracles " parce qu'elle y trouvait l'occasion de servir ses intérêts matériels (clic pourra grâce à Jeanned'Arc drainer l'argent des go- gos) et ses intérêts politiques (en ac- caparant le culte moral (pathos Eclai- rcur) de tout un peuple pour celle qui la première donna à la l'rance le sens du patriotisme. » Comme conclusion \' Eclaireur nous dit que le patriotisme clérical ne vaut pas le patriotisme républicain, et que Jeanne d'Arc ne saurait apparte- nir à l'Eglise qui l'a brfilée. — Suit alors le texte extrait d'un Michclet quelconque de la condamnation pro- noncée par Pierre Cuuchon contre Jeanne d'Arc. Qu'il y ait chez les républicains fran- çais de bons patriotes, nous ne ferons pas difficulté de l'avouer, mais ce que nous nierons, c'est qu'ils le soient parce que Itépublicains. Nous cons- tatons en effet que les purs républi- cains d'avant garde sont générale- ment internationalistes et que ce sont des Républicains qui onl inventé la Ihèse du drapeau dans le fumier. Egalement nous nous i appellerons (jue en 1870, pendant que le clergé français tant séculier que régulier donna d'admirables exemples de dé- vouement et d'abnégation patrioti- ques, pendant que les zouaves ponti- ficaux unis aux volontaires (cléricaux) de l'ouest faisaient des prodiges de valeur à Patay et à Loigny, et que les élèves des jésuites se faisaient tuer sur tous les champs de bataille, bien des purs Républicains actuels eurent des défaillances incompréhensibles, et beaucoup d'enlre eux (demandez- le A M. Clémeneeau notamment) com- mirent ce crime impardonnable d'or- ganiser la guerre civile au sorlir de nos défaites et alors que l'ennemi oc- cupait le territoire. Cela ce sont des faits. Quant ii Jeanne d'Arc, sa vie seule suffit pour prolcsler contre l'injure que lui font les républicains blocards antireligieux en voulant la retenir pour leur. C'est eux qu'on peut faire juste- ment le reproche d'essayer d'accapa- rer une héroïne qui, si elle vivait au- jourd'hui, ne croirait avoir ni assez de mépris à leur témoigner, ni assez d'ardeur pour les combattre. Pour en être convaincu il suffit t'e connaître son hi-toire. Avant d'ôi"ï patriole, avant d'"l;e chef de guenv, Jeanne d'Arc a été une catholique ardente et sincère. Tous ses contem- porains s'accordent il louer sa foi profonde son nngélique piété. Bien plus elle n'a été patriole el n'est venue aux années que parccque ses voix (celles de St-Michcl, de Sle-Margue- rite et de Sle-Calherine) lui ont fail, connaître le plan providentiel de Dieu sur la France. u Eclaireur croil-il qu'on puisse risquersa vie, lout quitter dans les conditions où Jeanne 1 a fait, pour suivre des voix de saints sans être avant lout chrétien ? Resle la dernière question, celle du procès de Jeanne. Lii encore VEclai- reur et ceux qui soutiennent sa thèse sont dans le taux et, ou bien, ils sont de mauvaise foi ou bien ils sont des ignorants. Le jugement de Rouen condamnant Jeanne d'Arc, fut rendu par des ecclé- siastiques, mais ne le fut pas par l'Eglise puisqu'il fut prononcé con- trairement ii toutes les lois ecclésias- tiques, et que la procédure en était entachée de nullité absolue. Il y a en effet un fait qui domine toul le procès : « Jeanne d'Arc récusa ses juges et fit appel au pape. Or la loi constante de 1 Eglise obligeait les juges ii surseoir et à se dessaisir de la cause qui devenait uniquement justiciable au pape. C'est en se basant sur ce vice de procédure que le pape Callixle II à la demande d Isabelle Romée mère de Jeanne d'Arc cassa le jugement de Rouen, et la réhabilita solennellement. S'il est un fait historique acquis c'pst que la condamnation de Jeanne d'Arc fut due à la passion politique de Glocesler et de Salisbury servie par de mauvais prêtres à la léle des- quels se plaçait Pierre Cauchon. Mai s pas plus qu'un juge prévari- cateur ne peut faire taxer toute la magistrature d'infamie, de mauvais prêtres reniés et condamnés par l'E- glise ne peuvent être considéré;} comme incarnant l'Eglise. A. LAJAT. EUR ZELL-TRO An dispac'h en Tprki Dir ha tfln, Tân ha dir, Ar zizun dremenet c lavarcmp e oa an dispac'h o ren on Turki, être ar sultan koz Abdul-IIamid hagaiiTurked yaouank. An Turked yaouank o doa an trcc'h hag o c'hoant a oa bezan mestr da gentan, evil rei goude d'an Turki cur gouarna- mant nevez. Ne d'int ket chornet gant o c'hoant. D'ar gwener 24 ebrel o zoudarded o deus digorel an tftn en riiïou Konslantinopl eneb da balez Abdul-IIamid hag eneb d'o vignoned. An emgann a oc sponlus hag a c'horfou maro a c'holoas an tachcnnou. Zoudarded ar sultan, droist-holl ar re daslumet en e balez, en Yldiz-Kiosk, a stourmas ar muian ouz slrolladou an Turked yaouank ; mes, trcc'hct ganl. an niver, dinerzet ha diskalonet gant an ten- nou a goueze warnezo ken puilh, pa n'hallchont mui stourm en em rentehont holl... An emgann na badas kel pell mvs loin mal c oa bet an traou, ha war an dachen e chôme war dro pevarzck pe bem/.ek kant korf maro. Ail Turked yaouank eta a oa incstrhag ar vro a bez a gerze ganto. Ar sultan koz a chôme bepred on e balez, kuzel ha hanter varo gant ar spont. Ne grede finval hag en cm c'hou- lcnne ato pescurt doare e vije e hini : pe viji burnet d'ar maro, pe vije lezeten bue mes daslumet. lin kcit-sc, an Turked yaouank na gol- lent ket oe'h amzer. Kcmcnl mestr braz lien doa zikourel Abdul-IIamid, kement hini hen doa c'hoantaet sevel ar bobl eneb d'ezo a vije daslumet hag aliesoe'h lazet. Ar c'hannaded eus o zu en cm vede, rak fellout a re plcal gant afl'erou ar vro ha hanvel cur sultan pe eur roue ail. An holl gannaded a roas o mouez da vreur Abdul-IIamid, hanvel sultan pe roue an Turki, dindan an hano a Voliam- med V. Adalek ma klevas ar bobl hag ar zoudarded ar c'helo, e renas en Konslan- tinopl cur joa vraz evit ar roue nevez hag eur gounar diroiz eneb d'ar sultan koz ; ar bobl a c'houllc maro Abdul- IIamid. Ar zoudarded, krisoe'h eget ar bobl, a glaske ive e varo mes a c'houllc ouspenn ma vije lodcnncl e gorf ha kaset oun tam da bep korn eus an Turki evil diskouez d'an dud e oa, en gwirionez, maro an den fail. En despet da c'hoant ar bobl ha da gounar ar zoudarded, ar sultan koz n'eo ket c'hoaz lazet ; barnel eo da gwilûl e balez ha da vezan daslumet enpad e vue z cr. eur c'hastell dizro, elec'h n hallo mui noazoul ouz nr rro. Ar Turked yaouank o deus lavarel e fclle d'ezo noi.aat ervad Konstinopl ouz an drubarbed, ha kastiza evel m'eo dlecl kement hini an eus kemeret peurs eneb d'ezo. —o— Diez eo gouzout c'hoaz petra o deus c'hoant d'ober. A dra zur, Abdul-Hamid n'en doa kel nemour n dalvoudegez hag e gasoni en kenver ar grUtcnicn kenkoulz hag e drubardiTcz on kenver e sujedi, a zo re anavezet evil kaout diganeomp an disleran ni'Mileudi. Mes daoust hag e vreur a vezo welloc'h ? Daoust hag e vreur, deut da vezan doujusan mevel an Turked yaouank, a dourvezo trci eur zell a drue/, war gristenien an Arnieni hagar broïou-all eus an Turki ? Rak, na wclomp ket kaer perak e rafe an Turked yaouank cur di.-pac'h en o bro, mar n'emaint ket en zell da difenn buez ar Armcniancd, buez ar gristenien, a dalvez bemdez koil ha buez au Turked. — Alla/. ! ar c'heleirr diwezan a deu eus bro ar Sao-lleol, a lavar d'eomp c'hoaz o deus an Turked drailhet war dro eun 10.000 Armcnian. Hag o c'hasoui a zo ken garo-all en kenver ar brotoslanded, a zo bel ive devet eur c'haiit anozo en beo, enpad ma oanl daslumet en o zcmpl. Mar d'eo hepken evit kavout ar blijadur da lakûl eur tireur war skabel egile eo bet groel dispac'h an Turki ; m'arn'eman ket en zell an Turked yaouank da rei an hcvclcp skoazel d'an holl ha mar ken- dalc'hont da drailha krislenien, dirak hon daoulagad-ni o dispac'h n'ho deus talvou- dogez abed. An Turki eo bro ar gwad skuilhet ; ha, mar vcfe fur awalc'h holl rouanteleziou ar bed, e tlefent en em glevet holl d'ober c'hoaz en Turki eun eil reveulzi, eur re- veulzi hag a deskfc d'an Turked karout o nesan evello o-unan ha bezan evel ar broïou-all eur bobl sevennet (civilisé). An Turked a c'hall 'n em daga etrezè ; arabad co d'ezo, koulskoude frika dindan o zeuliou louz poblijj kristen en Arméni... Goueliou Nice Penn-rener ar Republik, an aolro Fal- lière-teo, an eus tremenet cun nebeud deveziou evurus en bro ar C'hreisteiz, elec'h ma oa galvet da lida, en Nice, cur skeuden da C'hambelta. Evel m'eman breman ar c'hiz da skeudenni an holl, evel m'odeus ar skeudennou seul neheu- toe'h a dalvoudegez ma' z inl stank, na lavarfomp ket nemeur a dra eus 'jainbclla. Gouzout a reonp hepken penoz an aolro- ze, distagellct mad, a badas eur pennad cun tammig lizianz en kalon ar Fransijen enpad ar brezel 1870. Mes c gomzou a oa pell kacroo'h egel e oberou ha, incur a wech, enpad ma varfe hon bugale a vil- lierou, lazet gant ar Brusianed pe skor- nct. ganl ar gouanv kalcd, Gambetta a drcmcnc brao e amzer en Bourdel o fri- kola gant e vignoned, pell eus an tennou ha pell eus an dienez. Ped gwech, n'am eus ket klevet ma zad (Doue d'hen pardono I) o konta an dra-ze hag o lavaret e oa cur vez d'eun den hag a brezege kenkoulz, chom er O'heriou didrouz enpad ma oa ar gwellan Fransijen o skuilli o gwad evit o Bro ! Warlerc'h ar brezel hag evit hen di- c'haoui ouz c boan(!i, ar 1<ransijena roas da C'hambelta unan eus an ulielan kar- gou ebarz ar vro, hep sonj al penoz e tou- che an aotro, prcslik goude, da vezan gwellan mignon Bismark. (Neb n'am c'hred ket a c'hall lenn an histor !) Gambetta ive a oa en Franz unan eus gwasan enebourien an Iliz ha koulz lava- rel, tad ar vlokarded a vreman. Hen eo a laras hag a skrivas aliez : le clér icalisme voilà l'ennemi ! Mes, dirak daoulagad hon gouarnerien dizoue, an holl draou-ze eo a ra kaeran kurunon Gambetta ; ha, pegwir ne garont mui anzav Janed Ark, pegwir o deus he nac'hel abalamour m eo deut an Iliz d'hec'h enori evel eur zanlez, eo red mad d'ezo skeudenni unan bennak. P' eman an holl Fransijen unanet.cn karantez pla- c'hig Domremy, hon blokarded a gar welloc'h meuli vertuziou disler Gam- betta... Plijaduran eil n'eo ket plijadur egile ! Neuze ela Fallièrcs-teo, Clémenceau- moal hageurbern kannadod,scnedouricn, kuzulierien-vraz, gwaderezed a bep seurt, a bep ment a bep lion hag a bep slad, a lidas disul dremenet skeuden Gambelta. Evel kustum, ez ous bol kalz a brezegen- nou, mad ha l'ai!, kaer ha divalo... ha di- valvoc'h eget kacroc'h. Mes ar pez a blijas ar muian e oa ar predig. . disler servijel d'an aolrouez. Lavarel ran predig disler .. Disler oa evit gwir pana gouslas nemed 05 lur dre-benn ! Ah ! ma mignoned ker, gallout a rei kredi, goude eur pred kenkoulz, daoula- gad ar iianfard<d a slcredenne, o diou- cliod a ruzie hag o lalennou a skanvae... An de warlerc'h. an aolro Fallière a dremenas revue lislri ar Méditcrané a- gevred ganl an duk a Gènes, digaset on penn our strollad listri eus e vroda saludi renf r hon Republik a-beurz roue an Itali. Roue ar Spagn a zigasas. ive cul lestr, hag ar brojou braz, ar goucliou kaer a gendrdc'hasevit Fallières liage dud enpad îri, povar devez. Mari oo d'an aolro Fallières ba!c ha gwelet ar vro, mes well e kredomp c vele d'ezan ober da gentan eus ar Franz cur vro grenv, digor d'an holl, elcc'li ma renclie ar peuc'h en unvaniez, an unvaniez el labour hag al labour cr fumez... Ar YEODET. IX FQ II MA T B O X S Les élections de Dimanche Elections législatives ALLIER /•• circonscription de Moulins Inscrits : 15.988. — Votants : 10.023 M. Mille, pharmacien à Paris, soc. unifié, 4.077, élu. Ed. Damour, avoué, adjoint au maire de Moulins, liquidateurde Congrégations, rad.-soc., 3.025. Divers, 758. Il s'agissait de remplacer M. Péron- noau, radical-socialiste, décédé, qui avait été réélu aux élections générales de 1900 par 7.721 voix conlre 4.503 à M. Bardon- net, libéral, et 883 à M. Thévenin, socia- liste. PAS-DE-CALAIS 2' circonscription de Boulogne Inscrits : 27.505. — Votants : 22.105 M. Delcluze, ancien maire de Calais, soc. ind., 8 495. M. Dogay, chef de cabinel de M. Vi- viani, soc. im., 0.590. M. AugustePinct,industriel, rép. prog., 0.390. M. Moreau, rad. démocrate, 230. M. Boufflers, anliministéricl, 100. M. Lucien Maurice, commissionnaire exportateur, rép. anticollectiviste, 5. (Iîallot'age) Il s'agissait de remplacer M. Paul Dussausoy, libéral, décédé, qui avait élé élu aux élections générales de 1900 par 10.877 voix contre 9.493 h M. Dcgay, socialiste unifié. Conseil Général MAINE - ET - LOIRE Canton de Seiches M. Rabouin, rép. de gaucho 1.402, élu. M. de Rochobouct, oons. 1.140. Conseil d'Arrondissement CALVADOS Canton de Dozulé M. Charrier, conseiller référendaire à la Cour dos comptes, républicain de gauche, 1.181 voix, élu. M. Beaufils, maire de Villers-sur-Mer, conservateur, 1.067 voix. ISÈRE Canton tfe Grenoble-Est M. Comte, libéral, a élé élu conseiller d'i rrondissement. MOUEZ BREIZ Komzou talvoudus M eur a wech en hon fennadou-skrid hon deus lavarel na dlee eur c'hristen doujanz abed d'eur gouarnamant difeiz, evil ar poz a zell al lezennou groet gant cur gouarnamant evelse eneb da c'hourc'- hemennou Doue. A viskoaz hon deus en cmzavelenebd'an dud-zeaguzulicd'eomp plega bepred, abalamour, emeze, e oa dleet doujanz da bep gouarnamant ; hag a viskoaz hon deus lavaret ive : mar oa dlcc t plega d'al lezennou na stokont Ket ou/, lezen Doue, c oa dlecl, eus an tu-all, dizonti a-grenn ouz kement lezen a waske ine, kreden, pe feiz ar c'hristen. Harpet ganl lavar hon Zalver : an neb n'oman ket ganin a zo eneb d'in, hon deus bel skrivet aliez penoz lezennou ar gouarnamant eneb d'an Iliz er blaveziou tremenet, a oa lezennou fail hag ar gris- tenien a dlee slourm outo gant holl nerz o « 'lialoii. Dro, ma kerze an traou ha daoust d'ar brezel groel d'eomp a wechou gant kris- lenien "glouar, gant tud hag a dleche be- zan i a genla oe'h enebi, barnedigez an Tad zanlel eneb da lezen an Disparti, a doue bep wech da gennerzi ac'hanomp. gworzel gouarnamant kentoe'h eget d'eun ali, n'hon deus klaskel biskoaz en hon fenna- dou-skrid, nag ober an disleran polilik evil heman pe evit hennez, na zouten ar sluni -gouarnainanl-man pe ar stum- gouarnamant-se : n'hon deus klasket nemed mad ar relijion ha kenliez gwech e vije gwasket hon c'hredennou esavemp hon inouez evit lavarel e oa fail eur nouai namanl hag a ree brezel da Zoue. En eur glask-ze hon deus renkent anzav — en diavez pep polilik hag en despet d'an dud vad o deus gwestlet o c'halon d'ezan — eo fail ar gouarnamant hon deus breman, pegwir e holl lezennou a zo groel evit diskar an Iliz ha gwaska ar gristenien. —o— Tremcnt poent co anzav kement-se, zoken en louez eur rum krislenien ; tre- men poent eo dilezel ar c'hoantegeziou polilik evil unani an holl nerz, an holl galloud war zilvidigez ar religion hag ar Vro. Diwar-benn ze, goueliou Janed Ark en Rom, a ro d'imp cun digaroz ouspenn — daousl m'hon devoa kalz dija — da veuli ha du garoul hon Tad Zanlel Pi X. E gomzou diwar - benn ar gouarnamant difeiz a zo evidomp nerz, esperanz ha trec'h, mar karomp. Elec'h choin da dermal, da varc'hnta, da boueza an dra-man, an dra-ze, an Tad Zanlel a zistag krenn ha sec'h : — « Nan, cur gouarnamant hag a ra » brezel d'ar wirionez, a wask ar pez a zo » ar muian zakr en kalon an den... forz » pescurt hano hen deus, eur gouarnamant » evol-se n'hall ket sonjal bezan karet. » 'N em dcrc'hel a rei, marteze, dre an » nerz ; doan a vezo oulan gant aon rak » ar c'hlezc ; zcblantout a rafer bezan a » du ganlan, mes dre zindan ; zentet a » vezo oulan, rak ar relijion a brezeghag » a uhela an doujanz da c'houarnamant » an dud gant na c'houllo ket gouar- » namant an dud ar pez zo eneb da » lezen zantel an aotro Doue. » Selu aze, me gred, komzou dislag, petramant ne ouezan mui petra eo eur gomz reiz. Eur gouarnamanl haq a choulen digant an den ar pez zo eneb da lezen zantel an aolro Doue, n'eo dlet karantez abed d'ezan ! Meulomp Janed Ark, ma c'henvroïz ker, da vezan talvezet d'eomp komzou ken poellus, ha goulonnomp diganti skle- rijenni an dud a c'hoanta c'hoaz klask silvidigez o Bro en eur ober lez d'eur gouarnamant difeiz, eur gouarnamant hag a ra brezel d'eomp abalamour ma chomomp krislenien vad ha n'eo ket — evel ma lavar kalz — abalamour ma 'z omp republikaned fail. Poent eo d'eomp diframm ouz hon spered eur falz-intent evelse. Trugarekaomp ive Pi X, da vezan dis- kleriet ken freaz m'ar d'eo dleet d'eomp renti da Sezar ar pez a zo da Sezar, n'eo ket dleet da Sezar barz ac'hanomp da renti da Zoue ar pez a zo da Zoue, petra- mant hon dever eo neuze dizenti ouz Sezar. Bevel Janed Ark a zalvo hon Bro I Bevet Pi X, hon Tad meurbed karet ! AR YEODET,

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Quatrième Année Numéro 176 LE NUMÉRO 5 CENTIMES Samedi 17 Avril 1909 — u n jimaMJu?jE. j. an u. M «

H E K L E O P E H U A R B E D Journal Régionaliste indépendant. Paraissant le Samedi

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Morlaix, UN AN 3 f r . 5 0 Finistère, Côtes-du-Nord et Morbihan 4 » » Autres Départements 4 5 0

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D I R E C T E U R : A. RÉDACTEUR EN CHEF

L A J A T A. BOCHER

R é d a c t i o n & A d m i n i s t r a t i o n :

M O R L A I X — 3 1 , R u o c l e s F o n t a i n e s — M O R L A I X .

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LA SEMAINE V e n d r e d i , 23 A v r i l . — A Marseille

let marins du cargo-boal Charente te mettent en qrève par solidarité pour leurs camarades du Portugal et du Saglialier.

— Le Conseil des Ministres réuni à l'E-lysée décide de réduire l'effectif de nos troupes au Maroc, et approuve un projet de loi de M. Picard sur le recrutement de l'armée de mer.

— On arrête à Versailles deux individus aux se seraient rendus coupables de vol de balles de guerre, au camp de Satory. Une enquête est ouverte.

— Le président Castro arrive à Saint-Nazaire el part pour Paris.

— VAllemagne et l'Autriche se mettent d'accord pour reconnaître l'indépendance de la Bulgarie.

S a m e d i , 24 A v r i l . — 200 matelots du cuirassé Patrie se mutinent en rade de ViUefranthe. Un lieutenant de vaisseau les fait rentrer dans le rang.

— M. Fallières,président de la République part pour Nice accompagné de plusieurs ministres.

— Le tribunal d'arbitrage de la Haye se réunira le i" Mat pour régler l'affaire des déserteurs de Casablanca.

— Les tremblements de terre de Portu-gal et d'Espagne affolent la population mais ne causent, heureusement, que des dé-gâts matériels.

Dlmancf te . 23 ÂvrII."— M~ fallières arrive A Nice où a lieu l'inauguration du monument Gambetta.

— L'escadre italienne, qui vient saluer le président à Nice, arrive en rade de Vil-le franche à S h. du soir.

— Un meeting de terrassiers, maçons, électriciens. a lieu à la grande salle de Ti-voli-Vaux-Hall. Le chômage pour le / • mat est volé à l'unanimité.

— La ville de Conslnntinople esl enva-hie par l'armée jeune Turque. La garnison d'Yldiz-Kiosk s'est rtndue. Toutes les. me-sures sont prises pour empêcher la fuite du Sultan... La situation devient de plus en plus grave.

— On retrouve 50 cadavres sous les mi nés causées par le tremblement de terre de Portugal.

Lundi , 26 A v r i l . — A Mazamr.t les grévistes incendient une usine et attentent par la dynamite à la maison de deux pa-trons. Une cartouche explose et ion re-trouve deux autres intactes — A Méru les grévistes coupent les fils téléphoniques.

— Le président de la République passe la revue des escadres italienne et fran-çaise.

— Les massacres continuent en Arménie où dix mille chrétiens ont été tués par les Turcs.

Mardi , 27 A v r i l . — Les charretiers de Mazamel votent la grève générale à par-tir du 1" mai.

—M. Fallières passe la revue des troupes venues à Nice à l'occasion de son voyage.

— L'armée et la marine onl été chaleu-reusement acclamées Après la revue M. Fallières part pour Monaco.

— Les débats de l'affaire Guérin com-mencent devant la Cour d'assises de Car-pentras. On sait que la femme Guérin esl accusée d'avoir empoisonné cinq personnes.

— La flotte italienne quille Nice, saluée par la flotte française.

— En Turquie, le sultan Abdul-Hamid est détrôné et envoyé en Asie-Mineure. Le prince Rechad est proclamé sous le nom de Mahomed V.

M e r c r e d i , 28 Avr i l . — Le président de la République et M. Pichon, ministre des affaires étrangères onl adressé leurs fé-licitations au nouveau sultan de Turquie

— Malgré les beaux discours de Nice, vantant notre flotte, M. Picard minisire de la marine commence son enquête à Toulon et donne ainsi un catégorique démenti aux hâbleries de Nice.

— La reconnaissance du sultan Maho-med Vpar les autorités a lieu A Conslnnti-nople. La foule acclame le nouveau sultan.

— Abdul Hamid, est envoyé à Salonique par train spécial et sous bonne escorte. Il parait très abattu.

Jeud i , 29 A v r i l . — A Mazamel les troubles continuent et deviennent de plus en plus graves. Les grévistes ont fail tomber du haut de la montagne un. rocher de plus de 1500 kilos, qui a enfoncé la toiture 4'unt usine. Deux soldats ont échappé par

miracle à l'éboulemenl. — Le mouvement des P. T. T. prend de

l'extension. On craint une nouvelle grève. — En Turquie, les représailles commen-

cent. Le chef des eunuques a élé exécuté à Constantinople. AbJul Hamid est a/rivé à Salonique. Il a élé aussitôt enfermé dans la villa mise A sa disposition et gardé à vue.

JEANNE D'ARC ET L'EGLISE

La p res se b loca rdc est fu r i euse de ce que l 'Egl ise a béatif ié J e a n n e d 'Arc , et cela se c o m p r e n d , pu i sque le l'ait de p lacer su r los au te l s l ' hé ro ïne de D o m r e m y , équ ivau t ii r e conna î t r e qu 'e l le a accompl i en re levant la I* r ance une miss ion divine . Or , les b loca rds ne peuvent et ne veulent pa s a d m e t t r e que Dieu, à s u p p o s e r m ô m e disent - i l s , qu ' i l exis tât , soi t mêlé de p r è s ou de loin h no t re h is to i re na t iona le .

L e s c o m m e n t a i r e s don t ils accuei l -lent la béat i f icat ion de J e a n n e d 'Arc , son t donc plutôt malve i l lan ts . L'Eclai-reur ne pouvai t m a n q u e r de d o n n e r sa note d a n s ce cha r iva r i d ' a p p r é c i a -t ions h a i n e u s e s et d ' i n j u r e s con t r e la re l ig ion , il é p a n c h e son fiel en t ro is a r t ic les d ivers . L 'un por te en exe rgue ccs m o t s s u g g e s t i f s Béatifié e Acca-parée, le second s ' in t i lu lc Le Procès de Jeanne d'Arc, le t ro i s ième Les camelots du Pape.

Dans ce de rn ie r C'houilel bian essa ie de faire de l 'espr i t , c ' e s t un effor t vain et c o m m e par a i l leurs , loul ce qu' i l dil es t de hau lc fanta is ie , il me semble inut i le de m 'y a t t a rde r . Los deux a u t r e s ar t ic les onl la p ré ten-tion de fa i re de l 'h is to i re , leurs au-teurs la conna i s sen t à pou p rè s à la façon de C a l p u r n i u s qui prena i t J é s u s - C h r i s t pour lu lils d ' I I é rode et Cn ïphc pour lo g r and père de Pi lule .

Il suffi t de les lire pour c o n s t a t e r ou leur mauva i se foi ou leur i gno rance totale . Ces deux ar t ic les on t en défini-livc le mémo but , et le second n 'es t publ ié que c o m m e la p reuve de la thèse s o u t e n u e d a n s lu p remie r .

Cet te thèse se rédui t à ceci : L ' E -glise béal i l ie . Icanne d 'Arc pour l 'acca-pa re r , elle ignore l ' hé ro ïne qui déli-vra la F r a n c e du j o u g des Angla i s , mois .elle se «orl de son nom pour ba t t r e le r a t ap l an , en faveur des idées r éac t ionna i r e s el c lér ica les , et d a n s un but a b s o l u m e n t in té ressé .

« Kilo ( l 'Kgiise) a rendu h o m m a g e , non pas fi la l ibéra t r ice du pavs m a i s à la " fa iseuse de mi rac le s " pa rce qu 'e l le y t rouva i t l 'occasion de se rv i r se s in té rê ts maté r ie l s (clic pour ra g r â c e à J e a n n e d ' A r c d r a i n e r l ' a rgen t de s g o -gos) et ses in té rê t s po l i t iques (en ac-c a p a r a n t le cul te moral ( p a t h o s Eclai-r c u r ) de tout un peuple pour celle qui la p remiè re donna à la l ' r a n c e le s ens du pa t r io t i sme . »

C o m m e conclus ion \' Eclaireur nous d i t que le patriotisme clérical ne vaut pas le pa t r io t i sme répub l ica in , et que J e a n n e d 'Arc ne sau ra i t a p p a r t e -nir à l 'Egl ise qui l'a brfi lée. — Su i t a lo rs le texte ext ra i t d 'un Michclet que l conque de la c o n d a m n a t i o n p r o -noncée p a r P i e r r e Cuuchon con t r e J e a n n e d 'Arc .

Qu'i l y ait chez les r épub l i ca ins f ran-ça i s de bons pa t r io tes , nous ne fe rons pa s diff icul té de l ' avouer , ma i s ce que nous n ie rons , c ' es t qu ' i l s le so ien t parce que Itépublicains. N o u s cons -t a t o n s en effet que les p u r s républ i -ca in s d ' avan t g a r d e son t géné ra l e -m e n t in t e rna t iona l i s t e s et que ce sont de s Républicains qui onl inven té la Ihèse du drapeau dans le fumier. E g a l e m e n t n o u s nous i appe l l e rons (jue en 1870, p e n d a n t que le c le rgé f r ança i s t an t sécul ie r que régul ie r donna d ' a d m i r a b l e s exemples de dé-v o u e m e n t et d ' a b n é g a t i o n pa t r io t i -ques , p e n d a n t que les zouaves pont i -f icaux unis aux vo lon ta i r e s (c lér icaux) de l 'oues t fa i sa ien t des p r o d i g e s de va leur à P a t a y et à L o i g n y , et que les é lèves des jésu i tes se faisaient tuer

sur tous les c h a m p s de batai l le , bien des p u r s Répub l i ca in s ac tue l s eu ren t des dé fa i l l ances i ncompréhens ib l e s , et b e a u c o u p d ' en l r e eux (demandez -le A M. Clémeneeau n o t a m m e n t ) com-mirent ce c r ime i m p a r d o n n a b l e d 'o r -gan i se r la g u e r r e civile au sor l i r de nos dé fa i t e s et a lo rs que l ' ennemi oc-cupai t le t e r r i to i re . Cela ce sont des fai ts .

Q u a n t ii J e a n n e d 'Arc , sa vie seule suffit pour p ro l c s l e r con t re l ' in jure que lui font les r épub l i ca ins b l o c a r d s ant i re l ig ieux en voulan t la re ten i r pour leur.

C'es t eux qu 'on peu t faire j u s t e -m e n t le r ep roche d ' e s saye r d ' a c c a p a -rer une hé ro ïne qui , si elle vivait a u -j o u r d ' h u i , ne c ro i ra i t avoir ni assez de m é p r i s à leur t émoigne r , ni assez d ' a r d e u r pour les c o m b a t t r e .

P o u r en ê t re conva incu il suffit t 'e conna î t r e son h i - to i re . A v a n t d 'ô i" ï pa t r io le , avan t d ' " l ; e chef de g u e n v , J e a n n e d 'Arc a é té une ca tho l ique a rden te et s incère . T o u s ses con tem-po ra in s s ' a c c o r d e n t il louer sa foi p r o f o n d e son nngé l ique pié té . Bien p lus elle n'a été pa t r io le el n 'es t venue aux a n n é e s que p a r c c q u e ses voix (cel les de S t -Michc l , de S l e - M a r g u e -r i te et de S l e -Ca lhe r ine ) lui ont fail, conna î t r e le plan provident ie l de Dieu sur la F rance . u Eclaireur croi l - i l qu 'on puisse r i s q u e r s a vie, lout qu i t t e r d a n s les cond i t i ons où J e a n n e 1 a fait, p o u r su ivre des voix de sa in t s s a n s ê t re avan t lout ch ré t i en ?

Res le la de rn iè re ques t ion , celle du p rocès de J e a n n e . Lii encore VEclai-reur et ceux qui sou t i ennen t sa thèse son t d a n s le taux et , ou bien, ils son t de ma uva i s e foi ou bien ils son t de s i gnoran t s .

Le j u g e m e n t de Rouen c o n d a m n a n t J e a n n e d 'Arc , fu t rendu par des ecclé-s ias t iques , ma i s ne le fu t pas p a r l 'Egl i se puisqu ' i l fu t p r o n o n c é con-t r a i r e m e n t ii t ou tes les lois ecc lés ias -t iques , et que la p rocédu re en é ta i t e n t a c h é e de nul l i té abso lue .

Il y a en effet un fai t qui domine toul le p rocès : « J e a n n e d 'Arc récusa ses j u g e s et fit appe l au pape . Or la loi c o n s t a n t e de 1 Egl i se obl igea i t les j u g e s ii su r seo i r et à se dessa i s i r de la cause qui devena i t un iquemen t ju s t i c i ab le au pape .

C 'es t en se b a s a n t sur ce vice de p r o c é d u r e que le pape Callixle II à la d e m a n d e d Isabel le Romée m è r e de J e a n n e d 'Arc cassa le j u g e m e n t de Rouen , et la réhabi l i ta so lenne l l ement .

S'il es t un fai t h i s to r ique acqu i s c 'ps t que la c o n d a m n a t i o n de J e a n n e d 'Arc fut d u e à la pass ion pol i t ique de Gloces le r et de S a l i s b u r y servie pa r de m a u v a i s p r ê t r e s à la léle des -que l s se p laça i t P i e r r e C a u c h o n .

Mai s pa s p lus qu 'un j u g e p révar i -ca t eu r ne peut fa i re taxer toute la m a g i s t r a t u r e d ' in famie , de m a u v a i s p rê t r e s ren iés et c o n d a m n é s pa r l 'E-gl ise ne peuven t ê t re considéré;} c o m m e inca rnan t l 'Eg l i se .

A. L A J A T .

EUR ZELL-TRO An dispac 'h e n Tprk i

Dir ha tfln, Tân ha dir,

Ar zizun dremenet c lavarcmp e oa an dispac'h o ren on Turki, être ar sultan koz Abdul-IIamid hagai iTurked yaouank.

An Turked yaouank o doa an trcc'h hag o c'hoant a oa bezan mestr da gentan, evil rei goude d'an Turki cur gouarna-mant nevez.

Ne d'int ket chornet gant o c'hoant. D'ar gwener 24 ebrel o zoudarded o deus digorel an tftn en riiïou Konslantinopl eneb da balez Abdul-IIamid hag eneb d'o vignoned. An emgann a oc sponlus hag a c'horfou maro a c'holoas an tachcnnou. Zoudarded ar sultan, droist-holl ar re daslumet en e balez, en Yldiz-Kiosk, a stourmas ar muian ouz slrolladou an Turked yaouank ; mes, trcc'hct ganl. an niver, dinerzet ha diskalonet gant an ten-nou a goueze warnezo ken puilh, pa n'hallchont mui stourm en em rentehont holl...

An emgann na badas kel pell mvs loin mal c oa bet an traou, ha war an dachen e chôme war dro pevarzck pe bem/.ek kant korf maro.

Ail Turked yaouank eta a oa incs t rhag ar vro a bez a gerze ganto.

Ar sultan koz a chôme bepred on e balez, kuzel ha hanter varo gant ar spont. Ne grede finval hag en cm c'hou-lcnne ato pescurt doare e vije e hini : pe viji burnet d 'ar maro, pe vije lezeten bue mes daslumet.

lin kcit-sc, an Turked yaouank na gol-lent ket oe'h amzer. Kcmcnl mestr braz lien doa zikourel Abdul-IIamid, kement hini hen doa c'hoantaet sevel ar bobl eneb d'ezo a vije daslumet hag aliesoe'h lazet.

Ar c'hannaded eus o zu en cm vede, rak fellout a re plcal gant afl'erou ar vro ha hanvel cur sultan pe eur roue ail.

An holl gannaded a roas o mouez da vreur Abdul-IIamid, hanvel sultan pe roue an Turki, dindan an hano a Voliam-med V. Adalek ma klevas ar bobl hag ar zoudarded ar c'helo, e renas en Konslan-tinopl cur joa vraz evit ar roue nevez hag eur gounar diroiz eneb d'ar sultan koz ; ar bobl a c'houllc maro Abdul-IIamid. Ar zoudarded, krisoe'h eget ar bobl, a glaske ive e varo mes a c'houllc ouspenn ma vije lodcnncl e gorf ha kaset oun tam da bep korn eus an Turki evil diskouez d'an dud e oa, en gwirionez, maro an den fail.

En despet da c'hoant ar bobl ha da gounar ar zoudarded, ar sultan koz n'eo ket c'hoaz lazet ; barnel eo da gwilûl e balez ha da vezan daslumet enpad e vue z cr. eur c'hastell dizro, elec'h n hallo mui noazoul ouz nr rro.

Ar Turked yaouank o deus lavarel e fclle d'ezo noi.aat ervad Konstinopl ouz an drubarbed, ha kastiza evel m'eo dlecl kement hini an eus kemeret peurs eneb d'ezo.

—o—

Diez eo gouzout c'hoaz petra o deus c'hoant d'ober. A dra zur, Abdul-Hamid n'en doa kel nemour n dalvoudegez hag e gasoni en kenver ar grUtcnicn kenkoulz hag e drubardiTcz on kenver e sujedi, a zo re anavezet evil kaout diganeomp an disleran ni'Mileudi. Mes daoust hag e vreur a vezo welloc'h ? Daoust hag e vreur, deut da vezan doujusan mevel an Turked yaouank, a dourvezo trci eur zell a drue/, war gristenien an Arnieni h a g a r broïou-all eus an Turki ?

Rak, na wclomp ket kaer perak e rafe an Turked yaouank cur di.-pac'h en o bro, mar n'emaint ket en zell da difenn buez ar Armcniancd, buez ar gristenien, a dalvez bemdez koil ha buez au Turked. — Alla/. ! ar c'heleirr diwezan a deu eus bro ar Sao-lleol, a lavar d'eomp c'hoaz o deus an Turked drailhet war dro eun 10.000 Armcnian. Hag o c'hasoui a zo ken garo-all en kenver ar brotoslanded, a zo bel ive devet eur c'haiit anozo en beo, enpad ma oanl daslumet en o zcmpl.

Mar d'eo hepken evit kavout ar blijadur da lakûl eur tireur war skabel egile eo bet groel dispac'h an Turki ; m 'arn 'eman ket en zell an Turked yaouank da rei an hcvclcp skoazel d'an holl ha mar ken-dalc'hont da drailha krislenien, dirak hon daoulagad-ni o dispac'h n'ho deus talvou-dogez abed.

An Turki eo bro ar gwad skuilhet ; ha, mar vcfe fur awalc'h holl rouanteleziou ar bed, e tlefent en em glevet holl d'ober c'hoaz en Turki eun eil reveulzi, eur re-veulzi hag a deskfc d'an Turked karout o nesan evello o-unan ha bezan evel ar broïou-all eur bobl sevennet (civilisé).

An Turked a c'hall 'n em daga etrezè ; arabad co d'ezo, koulskoude frika dindan o zeuliou louz poblijj kristen en Arméni.. .

G o u e l i o u N i c e Penn-rener ar Republik, an aolro Fal-

lière-teo, an eus tremenet cun nebeud deveziou evurus en bro ar C'hreisteiz, elec'h ma oa galvet da lida, en Nice, cur skeuden da C'hambelta. Evel m'eman breman a r c'hiz da skeudenni an holl, evel m 'odeus ar skeudennou seul neheu-toe'h a dalvoudegez ma' z inl stank, na lavarfomp ket nemeur a dra eus ' jainbclla.

Gouzout a reonp hepken penoz an aolro-ze, distagellct mad, a badas eur pennad cun tammig lizianz en kalon ar Fransijen enpad ar brezel 1870. Mes c gomzou a oa pell kacroo'h egel e oberou ha, incur a wech, enpad ma varfe hon bugale a vil-lierou, lazet gant ar Brusianed pe skor-nct. ganl ar gouanv kalcd, Gambetta a drcmcnc brao e amzer en Bourdel o fri-kola gant e vignoned, pell eus an tennou ha pell eus an dienez.

Ped gwech, n'am eus ket klevet ma zad (Doue d'hen pardono I) o konta an dra-ze hag o lavaret e oa cur vez d'eun den hag a brezege kenkoulz, chom er O'heriou didrouz enpad ma oa ar gwellan

Fransijen o skuilli o gwad evit o Bro ! Warlerc 'h ar brezel hag evit hen di-

c'haoui ouz c boan(!i, ar 1<ransijena roas da C'hambelta unan eus an ulielan kar-gou ebarz ar vro, hep sonj al penoz e tou-che an aotro, prcslik goude, da vezan gwellan mignon Bismark. (Neb n'am c'hred ket a c'hall lenn an histor !)

Gambetta ive a oa en Franz unan eus gwasan enebourien an Iliz ha koulz lava-rel, tad ar vlokarded a vreman. Hen eo a laras hag a skrivas aliez : le clér icalisme voilà l'ennemi !

Mes, dirak daoulagad hon gouarnerien dizoue, an holl draou-ze eo a ra kaeran kurunon Gambetta ; ha, pegwir ne garont mui anzav Janed Ark, pegwir o deus he nac'hel abalamour m eo deut an Iliz d'hec'h enori evel eur zanlez, eo red mad d'ezo skeudenni unan bennak. P ' eman an holl Fransijen unanet.cn karantez pla-c'hig Domremy, hon blokarded a gar welloc'h meuli vertuziou disler Gam-betta...

P l i j aduran eil n'eo ket plijadur egile !

Neuze ela Fallièrcs-teo, Clémenceau-moal h a g e u r b e r n kannadod,scnedouricn, kuzulierien-vraz, gwaderezed a bep seurt, a bep ment a bep lion hag a bep slad, a lidas disul dremenet skeuden Gambelta. Evel kustum, ez ous bol kalz a brezegen-nou, mad ha l'ai!, kaer ha divalo... ha di-valvoc'h eget kacroc'h. Mes ar pez a blijas ar muian e oa ar predig. . disler servijel d'an aolrouez. Lavarel ran predig disler .. Disler oa evit gwir pana gouslas nemed 05 lur dre-benn !

Ah ! ma mignoned ker, gallout a rei kredi, goude eur pred kenkoulz, daoula-gad ar iianfard<d a slcredenne, o diou-cliod a ruzie hag o lalennou a skanvae...

An de warlerc'h. an aolro Fallière a dremenas revue lislri ar Méditcrané a-gevred ganl an duk a Gènes, digaset on penn our strollad listri eus e vroda saludi renf r hon Republik a-beurz roue an Itali. Roue ar Spagn a zigasas. ive cul lestr, hag ar brojou braz, ar goucliou kaer a gendrdc'hasevit Fallières l iage dud enpad îri, povar devez.

Mari oo d'an aolro Fallières ba!c ha gwelet ar vro, mes well e kredomp c vele d'ezan ober da gentan eus ar Franz cur vro grenv, digor d'an holl, elcc'li ma renclie ar peuc'h en unvaniez, an unvaniez el labour hag al labour cr fumez. . .

Ar YEODET.

IX FQ II MA T B O X S L e s é l e c t i o n s de D i m a n c h e

E l e c t i o n s l é g i s l a t i v e s ALLIER

/•• circonscription de Moulins Inscrits : 15.988. — Votants : 10.023 M. Mille, pharmacien à Paris, soc.

unifié, 4.077, élu. Ed. Damour, avoué, adjoint au maire

de Moulins, liquidateurde Congrégations, rad.-soc., 3.025.

Divers, 758. Il s'agissait de remplacer M. Péron-

noau, radical-socialiste, décédé, qui avait été réélu aux élections générales de 1900 par 7.721 voix conlre 4.503 à M. Bardon-net, libéral, et 883 à M. Thévenin, socia-liste.

PAS-DE-CALAIS 2' circonscription de Boulogne

Inscrits : 27.505. — Votants : 22.105 M. Delcluze, ancien maire de Calais,

soc. ind., 8 495. M. Dogay, chef de cabinel de M. Vi-

viani, soc. im., 0.590. M. AugustePinct , industr iel , rép. prog.,

0.390. M. Moreau, rad. démocrate, 230. M. Boufflers, anliministéricl, 100. M. Lucien Maurice, commissionnaire

exportateur, rép. anticollectiviste, 5. (Iîallot'age)

Il s'agissait de remplacer M. Paul Dussausoy, libéral, décédé, qui avait élé élu aux élections générales de 1900 par 10.877 voix contre 9.493 h M. Dcgay, socialiste unifié.

C o n s e i l G é n é r a l MAINE - ET - LOIRE

Canton de Seiches M. Rabouin, rép. de gaucho 1.402, élu. M. de Rochobouct, oons. 1.140.

Conse i l d ' A r r o n d i s s e m e n t CALVADOS

Canton de Dozulé M. Charrier, conseiller référendaire à

la Cour dos comptes, républicain de gauche, 1.181 voix, élu.

M. Beaufils, maire de Villers-sur-Mer, conservateur, 1.067 voix.

ISÈRE Canton tfe Grenoble-Est

M. Comte, libéral, a élé élu conseiller d'i rrondissement.

MOUEZ BREIZ K o m z o u t a l v o u d u s

M eur a wech en hon fennadou-skrid hon deus lavarel na dlee eur c'hristen doujanz abed d 'eur gouarnamant difeiz, evil ar poz a zell al lezennou groet gant cur gouarnamant evelse eneb da c'hourc'-hemennou Doue. A viskoaz hon deus en cmzavelenebd'an dud-zeaguzul icd 'eomp plega bepred, abalamour, emeze, e oa dleet doujanz da bep gouarnamant ; hag a viskoaz hon deus lavaret ive : mar oa dlcc t plega d'al lezennou na stokont Ket ou/, lezen Doue, c oa dlecl, eus an tu-all, dizonti a-grenn ouz kement lezen a waske ine, kreden, pe feiz ar c'hristen.

Harpet ganl lavar hon Zalver : an neb n'oman ket ganin a zo eneb d'in, hon deus bel skrivet aliez penoz lezennou ar gouarnamant eneb d'an Iliz er blaveziou tremenet, a oa lezennou fail hag ar gris-tenien a dlee slourm outo gant holl nerz o « 'lialoii.

Dro, ma kerze an traou ha daoust d'ar brezel groel d'eomp a wechou gant kris-lenien "glouar, gant tud hag a dleche be-zan i a genla oe'h enebi, barnedigez an Tad zanlel eneb da lezen an Disparti, a doue bep wech da gennerzi ac 'hanomp.

gworzel gouarnamant kentoe'h eget d'eun ali, n'hon deus klaskel biskoaz en hon fenna-dou-skrid, nag ober an disleran polilik evil heman pe evit hennez, na zouten ar sluni-gouarnainanl-man pe ar s tum-gouarnamant-se : n'hon deus klasket nemed mad ar relijion ha kenliez gwech e vije gwasket hon c'hredennou esavemp hon inouez evit lavarel e oa fail eur nouai namanl hag a ree brezel da Zoue. En eur glask-ze hon deus renkent anzav — en diavez pep polilik hag en despet d'an dud vad o deus gwestlet o c'halon d'ezan — eo fail ar gouarnamant hon deus breman, pegwir e holl lezennou a zo groel evit diskar an Iliz ha gwaska ar gristenien.

—o— Tremcnt poent co anzav kement-se,

zoken en louez eur rum krislenien ; tre-men poent eo dilezel ar c'hoantegeziou polilik evil unani an holl nerz, an holl galloud war zilvidigez ar religion hag ar Vro.

Diwar-benn ze, goueliou Janed Ark en Rom, a ro d'imp cun digaroz ouspenn — daousl m'hon devoa kalz dija — da veuli ha du garoul hon Tad Zanlel Pi X. E gomzou diwar - benn ar gouarnamant difeiz a zo evidomp nerz, esperanz ha trec'h, mar karomp.

Elec'h choin da dermal, da varc'hnta, da boueza an dra-man, an dra-ze, an Tad Zanlel a zistag krenn ha sec'h :

— « Nan, cur gouarnamant hag a ra » brezel d'ar wirionez, a wask ar pez a zo » ar muian zakr en kalon an den.. . forz » pescurt hano hen deus, eur gouarnamant » evol-se n'hall ket sonjal bezan karet .

» 'N em dcrc'hel a rei, marteze, dre an » nerz ; doan a vezo oulan gant aon rak » ar c'hlezc ; zcblantout a rafer bezan a » du ganlan, mes dre zindan ; zentet a » vezo oulan, rak ar relijion a b rezeghag » a uhela an doujanz da c 'houarnamant » an dud gant na c ' h o u l l o k e t g o u a r -» n a m a n t an dud ar pez z o e n e b da » l e z e n zante l a n a o t r o D o u e . »

Selu aze, me gred, komzou dislag, petramant ne ouezan mui petra eo eur gomz reiz.

Eur gouarnamanl haq a choulen digant an den ar pez zo eneb da lezen zantel an aolro Doue, n'eo dlet karantez abed d'ezan !

Meulomp Janed Ark, ma c'henvroïz ker, da vezan talvezet d'eomp komzou ken poellus, ha goulonnomp diganti skle-rijenni an dud a c'hoanta c'hoaz klask silvidigez o Bro en eur ober lez d'eur gouarnamant difeiz, eur gouarnamant hag a ra brezel d'eomp abalamour ma chomomp krislenien vad ha n'eo ket — evel ma lavar kalz — abalamour ma 'z omp republikaned fail.

Poent eo d'eomp diframm ouz hon spered eur falz-intent evelse.

Trugarekaomp ive Pi X, da vezan dis-kleriet ken freaz m'ar d'eo dleet d'eomp renti da Sezar ar pez a zo da Sezar, n'eo ket dleet da Sezar barz ac 'hanomp da renti da Zoue ar pez a zo da Zoue, petra-mant hon dever eo neuze dizenti ouz Sezar.

Bevel Janed Ark a zalvo hon Bro I Bevet Pi X, hon Tad meurbed karet !

AR YEODET,

Page 2: L'Echo du Finistere DU SAMEDI 01 AU SAMEDI 29 MAI 1909

LECHO DU FINISTERE m

.marnant i pegcn made-. en Kenver an ebi outan evit

r eus e vailelez: En Pariz t . . eariou-all ez eus

bel great goueliou evu enori memor an hini a zil'rainmas ar Franz eus tre daouarn ar Saozon. Bezan zo en Pariz eun toullad potred yaouank krislcn hag a gar o bro a greiz o c'halon.

Ar re-man a lakas eur gurunen war skeuden Janed Ark, eur gurunen gaer evel tesleni eus o c 'haranle en kenver difennourez ar Franz.

Prest ik goude, cul lampon o tremen, hanvet Leroy, a grogas er gurunen hag he zôlas d'an douar.

Dioustu eur botr yaouank a roas d'ezan eur rousted, ha mad o doa great .

En eun amzcr ail e vije bet kaset eun diod evel Leroy d'eur bureo-polis bennak ha deskel d'ezan gwapftt Janed Ark. Mes breman, p'co daoubennet ar bed, n 'eman mui kont eveise : Leroy a zo bet lezet da redek hag an hini a roas eur rousted d'ezan eo a zo dastumet !

Setu a/.o — evel am eus lavaret — eur skour kaer eus juslis ar Gouarnamant divalo a wask hirie an holl en Franz. Pa zao eun den a galon e vouez evil dilenn e greden, kerkent e ve kleukcl ; pa deu eul landruillen bennak da vouc'hal pe d'ober an disteran Ira eneb d'ar fumez, e ve roet rezon d'ezan.

Hirie eiuan an dorn gant an dud fall, mes an den fur n'an eus grig da lavaret.

* LAOU.

LES FÊTES DU 8 MAI A ORLÉANS Tous nos lecteurs savent que, par une

pétition spontanée, la grande majori té des commerçants d'Orléans a exclu du tradi-tionnel cortège de Jeanne d'Arc, la gent franc-maçonne et sa ferblanterie.

Furieux de cette magistrale raclée, lous les F.*, jurèrent de se venger et ne trouvèrent rien de mieux aue de faire intervenir Clémenceau leur nomme-lige. Par tageant la manière de voir de ses frè-res maçons, Clémenceau, n'hésita pas une minute et ordonna un cortège officiel dans lequel trôneraient les F.*,, l 'année, la magistrature et tous les fonctionnaires du gouvernement.

C'était tout simplement ridicule et gro-tesque.

Aussi le conseil municipal d'Orléans ne s'est-il pas gôné pour mettre à la raison le " premier llic " de France. En effet dans sa séance de samedi soir, il a par 22 •oix contre quartor/.e abstentions adopté l 'ordre du jour suivant :

Le Conseil engage M. le maire à main-tenir le programme arrêté des fêtes de Jeanne d'Arc et à prendre, d'accord avec les autorités, les mesures propres à assu rer la sécurité du cortège.

Ceci signifie que le maire d'Orléans maintient toutes ses invitations au clergé e t au monde effieie) : viendra qui voudra.

L'armée et la magistrature ont reçu le veto de M. Clémenceau et n'y paraîtront pas.

Il n'y aura donc cju'un cortège, dont le ministre aurait voulu exclure les évêques et le clergé des paroisses d'Orléans. Mais le maire les invite quand même, et vrai-semblablement ils accepteront l'invitation en fidèles gardiens de la tradition orléa-naise.

Les onze conseillers municipaux radi-caux n'en ont pas jugé ainsi : us se sont rangés à l'avis de Clémenceau pour dé-truire une coutume quatre fois séculaire.

Une fois par an, toutes les querelles cessaient à Orléans : le 8 mai, il n'y avail plus de partis politiques, mais seulement des Orléanais amis cie la Puccllc. Mais M Clémenceau et ses radicaux font passer avant lout la haine de la religion.

Il faut espérer que la ville d'Orléans et surtout lescommerçantss 'en souviendront aux élections prochaines.

Une dernière nouvelle annonce que malgré l ' intransigeance de Clémenceau, le maire d'Orléans maintient le cortège municipal. Toutes sociétés restent invi té'»s y compris le clergé O r l é a n a i s et l e s évêques présents. Les groupes qui rece-vront le veto du ministre, c'est-à-dire l'ar-mée et la magistrature, n 'empêcheront pas la belle procession de revêtir son caractère traditionnel.

Dans la soirée, un gran I festival musi cal sera donné à la salle des fêles, avec le concours de plusieurs centaines de chanteurs, en l 'honneur de la Bienheu-reuse, sous la direction de M. l 'abbé Lau-rent, maître de chapelle à la cathédrale.

Bravo Orléans !

Danevellou eus Hanez Bro-l ieumri An Tewesog bihan

Gwcehall e oa lud hag a laze ar vugale evil kaout o madou. An tewesog (prins bihan Arzur, mab Javrc (1), oa penher an trou 2 ; hogen Iann, e eontr fall, a oe grael roue. Iann en efoa c'hoant da welet Arzur o vervel, ha darn a lavar a gemennas da Hubert, gwardour Arzur, tenna c zaoulagad d'ezan gant eun houarn gaoret .

2. Shakespear, barz-meur Bro-Zaoz, a lavar e oa dare an licrn hag e oe zalvet Arzur. Ar prins yaouank a zeuas hep sonjal en droug.

3. Arzur. — Deiz-mad d'id, Hubert . Iluberl. — Deiz-mad, tewesog bihan Arzur. — Te a zo ncc'het. Hubert. — En gwirionez, me a zo

lawen. Arzur. — Den na dlefe beza ken enkrc

zet ha me. Mar vijen emaez eus ar pri/.on. hag o vesa den/ed, me vefe lawen keit ha ma padfe an deiz ; hag eveise e vefen ama ; hogen ma eonlr a zo droug ennan ouzon-me ; aoun en eus rak oun, hag aoun am eua rak-han . Daousl hag lien ez oun-me abck mar oun mab da Javre ? N'oun ket, en gwirionez, pegcn eiirus e vefen o veza mab d'id, kement ha ma kares ac'hanoun, Hubert .

4. Hubert (outan e-unan). — Mar kom-zan gantan, ma zrugare a zihuno, gant e labonn-vuK'ucl, an drugare a zo maro ennoun. Well eo d'in ober buhan, hag ober al labour.

Arzur. — Na klanv oul-le, Huber t? Me a well ac 'hanoul morlivel herie. En gwi-rionez, meus aoun out eun tammik klanv. Me azeo en a/, kiclien o pad an noz, hag am bezo evez warnout. Lavaroul e rail d'id, nio gar ac'hanoul mui eget na gares ac'hanoun.

5. Iluberl. — Lenn hema, Arzurik. (Roi a ra d'ezan ar paper a lavar lenna

e zaoulagad.) Arzur. — Red eo d'id lenna ma daou-

lagad gant horn poaz? Iluberl. — Ri d eo, mabig bihan. Arzur. — Hag e rafes kemenl-se? Iluberl. — Me hen raio. Arzur. — Hag az pefe kalon d'hen

ober ? Pa 'z poa clrouk en az penn, me a skoulme ma gouzougen endro d'à/, lai, ar c'houzougen vad am boa, grael evi-doun gant eur brinses, ha na c'houlennis nepred diganid. Me u zalc'he da benn, e kreiz an noz, gant ma dorn, hag alies a genner/.eii ac 'hanoul epad ar boan : « Pelra c l icus ezom? » « Pclec'h 'mail da b o a n ? » pe « Pelcc'h 'ra ar inuiu poan d'id? », « Pelra 'zo mad d'in d'ober evidout? »

Beza 'oa meur a vab den, en o gourvez, eurus, ha n'o dije kel eur ger karantezus evidout. Ilogen, le az poa, en da servij poanius, eur prins ouz da wele klanvour.

Ha lenna ri d'in ma daoulagad ? Daou-lagad ha n'iiit bel biskoaz krizel warnout, lui na vefoint biken ?

7. Hubert. — 'fouet am eus hen ober ; red eo d'in o devi en az penn gant hern gaoret.

(Gouir drouk arru, gante kerden ha hern.)

Arzur. — O sikour ac'hanoun, Huber t ; sikour ac'hanoun !

Iluberl. — Roet d'in nie an hern, ha slagel anezan aze.

Arzur. — Alas me ! Perag eo d'id beza ken dirollet ga ro? Na stourmiu ket. Me choumo hep finval. En hano Doue, Hubert, lez ac'hanoun distag. Iluberl, argas an dud-se pell lia me azeo ken pcuc'hus hag eun oanik. Na livin ket, na souzin ket, na larin ger, ha na sellin ket kounarus ouz an hern.

8. Ar gouir kri a ca/. c maez, hag ar bugel a vreutac war ar zoudard garo evit e zaoulagad. « Na stokin ket ouz da zaoulagad, cine Hubert , d'an divez, evit an holl vatlou a zle da eonlr. »

9. Hogen koll e reas buan ar prins yaouank e vuez. Darn a lavar e kouezas clious eur gwall uhelder, oe'h aesa dianki eus e brizon. Ha darn ail a lavar e oe kaset, gant e eonlr Yann, daou varc'hek digalon evil hen laza.

Troet eus ar c'heumraeg ganl KLASKEVARA

(Da lieuill eun danevel bep sizun.) (1) Javre, du t a Vrei/.-Vrcur. brcin- da

Richard Kalon-I.oon lia da Yann-Piberc'hen. (2) Trou Bru-Zaoz.

LETTBE SUR LE BÀRDISME (Suite el Fin)

Le pancellisme ne serait jamais pour elle qu'un adjuvant, qu'un ferment nou-veau, ou, pour employer une comparai-son biologique, qu une kariokynèse ten-dant à multiplier les cellules vivantes et à éliminer les cellules mortes du vieux monde occidental. Bref, le pancellisme ne pourra jamais se fonder que sur des questions d'intérêts moraux el intellec-tuels, jamais, jusqu'à nouvel ordre, sui-des combinaisons de politique interna-tionale.

J'ai trop d'eslime pour la littérature de M. de Laigue pour penser ciu'il ait em-ployé ce terme un peu redondant de pan-cellisme en dehors de sa stricte acception et qu'il ait osé qualifier ainsi les rapports bardiques, artistiques, économiques que nous avons le devoir de maintenir avec nos frères el nos cousins de l 'autre côté des mers. , .

Je ne vois pas comment il peut faire découler l 'internationalisme dont il nous accuse du pancellisme en particulier, d'un " pan " quelconque en général. Le panslavisme, !e pangermanisme, le pan-américanisme le panislamisme cl même le panialinisme dont ou parle peu, étant un trop inaigre seigneur, loin de s;* con-cilier avec l'internai ionalisme comme on l 'entend, représentent chacun l'ensemble des tendances, des intérêts politiques ou économiques, des sentiments agrandis, hypertrophiés d'un chauvinisme de race, de région, de religion ; l ' internationa-lisme, de son côté, est le summum d'une utopie politique suscitée par les passions socialistes, communistes, antimilitaristes et anarchiques, arrivées à leur paroxisme et rêvant la destruction de l'autorité, de la hiérarchie, des peuples et des fron-tières. Cc n'est pas précisément la même chose.

Où M. de Laigle voit-il (pie noire pan-ccllismo (qui n'existe pas; n'est qu une forme de l'internationalisme ?

« A force de flirter, ajoulc-l-il avec les sujets de sa majesté de Grande Bre-tagne, d'Ecosse et d'Irlande, on finira par prendre le lout pour la partie el s'a-mouraclier complètement d'Albion ».

En admettant, ce qui est une fausseté cl une sottise, que nous eussions pu tourner nos sympathies vers la puissance britan-nique, nous ne serions que des Anglo-philes an puissance de devenir Anglais, mais nullement des inlernulionalislcs. Je demande pardon à mes lecteurs d'insister sur de semblables calembredaines ; et j e ne relèverais pas le qualificatif de sans patrie que l'on nous donne el qui n'est quo le pléonasme du précédent si ce terme, plus concret dans sa forme bru-tale et vulgaire, n'était la suprême injure (iue les honnêtes g -ns jet tent à la face des misérables grédins de noire sociélé contemporaine. Tous les Bardes q u o i -qu'ils soient, paysans, ouvriers, nobles cl bourgeois, protestent avec la dernière énergie contre de semblables calomnies ; serviteurs d'une cause ardue, la lâcheté n'est pas leur fait et ils ne permettront

pas qu'on les confonde par jalousie ou maladresse avec les professionnels de la désertion, de la révolte et du drapeau dans le fumier.

p u a n t au séparatisme qui " laisse ti-midement percer le boni de son oreille en noire compagnie " M. de Laigue doit déjà regretter de l'avoir fait figurer en cette affaire, car il réduit à néant, mieux que toutes les évidences el (pie tous les argu-ments, les vaines accusations d'interna-tionalisme qu'il nous porte. Nous ne som-mes point séparatistes ; el M. de Laigue, en se faisant l'écho de celte insinuation calomnieuse, parle, sans s'en douter, comme nos blocards qui tremblent de voir diminuer, môme au profit de leurs bons amis les Anglais, le joli patrimoine de gabegies électorales et fiscales qu'ils se sont constitués, avec les morceaux ravaudés à la diable des vieilles provin-ces françaises. Nous sommes des régio-/la/Zs/espuremenl et simplement et, moins

Sue quiconque, nous ne nous nourrissons e " chimères ". Ce gibier'mythologique

dont la tète était lion, le corps chèvre, la queue dragon et dont la gueule vomissait des flammes, n'esl rien moins qu'affrio-lant ; il me symboliserait plus volontiers les procédés de critique de M. de Laigue qui, fondés su l'des jugements téméraires, aboutissent à des excentricités grandilo-quentes et à des propositions contradic-toires.

11 parait, pour en finir, et ceci est la morale de l'histoire, que nous devrions exiger du gouvernement de la France les libertés el les franchises (le la Bretagne auxquelles nous n'avons jamais renoncé.

Malpeste I exiger ! et comment, et de qu i? La république, on le sait, se moque pas mal de nos libertés et de nos fran-chises, et voici cenl quinze ans que le comte d'Artois nous promet de débarquer chez nous. Pour exiger, il faut être les plus loris ou lout au moins se savoir unis et suffisamment nombreux. Com-mençons d'abord par travailler au réveil de la conscience bretonne ; réclamons toutes les fois que cela sera nécessaire. Mais, surtout, préparons nos lils à soute-nir victorieusement enfin nos anciennes revendications. Apprenons-leur à ne pas se livrer corps et ûmes à cetle politique de partis qui rabaisse et qui divise ; mais en les tenant constamment armés des traditions de Foi, de langue, de coulumes, de costumes et de l'histoire, menons-les à la conquête de tous les avantages mo-raux, sociaux et économiques compati-bles avec notre race et notre tempéra-ment, afin qu'ils puissent refaire la plus noble, la plus libre et la plus riche Bretagne dans la plus glorieuse des Frances.

Tel était noire p rogramme; tel il est encore aujourd'hui. Beaucoup d'excel-lents bretons qui, j'adis, y souscrivirent, semblent l'avoir en parlie abandonné.

Mais si, pour des raisons d'eux seuls connues, ils ont transporté ailleurs le siège social de leur pensée, les bardes, sans forfaiture comme sans bassesse, ont toujours conservé le leur au cœur de l 'Armorique éternel lemenljeune etviva entre ses deux mers profondes.

Henry de la GUICHARDIÈRE, Barz « Tclen-Aour».

ace

A U X S A U V E T E U R S

L i s t e d e s r é c o m p e n s e s p o u r l e F i n i s t è r e

Dans son assemblée générale de di-manche prochain 2 mai, la Sociélé cen-trale de sauvetage des naufragés fera remise aux sauveteurs finistériens dont les noms suivent, des récompenses ci après :

Prix de M. Cliauchard : station de Sainl-Guénolé, patron AuH'rct Louis, 1000 francs.

Médaille (l'or du baron Jules Cloquel pj l ron Auffret Louis.

Prix du vice-amiral baron Méquet station de Lesconil, patron Coïc Pierre, 755 francs.

Médaille d'or de Mme Vve Jacque-mart : patron Coïc Pierre.

Prix Gabion-Charron : slalion de l'Ile de Sein, sous-palron Thymcur Jean-Pas-cal, (>00 francs.

Médaille d'or de Mme Ducorog : sous-patron Thymeur, Jean-Pascal.

Prix du commissaire de la marine Adelson Cousin : station du Conquet, pal ron le Goasler Pierre, 600 francs.

Médaille d'or de la marquise d'Eslam-pes : patron le Goasler Pierre.

2• Prix Emile Bobin (douanier', et médaille d'or de Mme Blanchi : Thomas Charles-Louis-Pierre, patron des doua-nes à Rosbras, 100 francs.

Prix Emile Bobin (patrons pêcheurs cl médaille d'or de Mme Robert Blondeau née Moisscl : Marec Jean-Marie, au Con-quet, 200 fr.

Prix Gabrielle. Lcmaire : Dénie Eu gène-Victor, à l'Ile Tudy, 100 fr.

Prix (l'honneur de sauvetage, (fonda-lion Emile Qobin) el prix du vice-amiral Jacqueiiot : slalion uu Stiff (Ile d'Oues-sanl) patron Caïn Jean-Marie, 1100 fr.

Médaille d'or du commandant Jeun Pascal : Patron Caïn Jean-Marie.

CHRONIQUE LOCALE MORLAIX

T r i b u n a l c o r r e c t i o n n e l . Dans son audience du 23 avril, le tribunal cor rcclionuel a jugé les al'laires suivantes :

Marie-Yvonne Couan femme Dizès à Plouigneau, pour ivresse, deux mois de prison.

Guivarch Jacques, 42 ans, à Sainl-Po de Léon, ivresse récidive 15 jours de pri-son ; même motif, deux mois de prison à Yves Moseum, à Morlaix ; (> jours de prison à Jean-Marie Mével, à Plouzévédé ; (i jours par défaut à Jean-Marie Jézéquel, h Saint-Pol de Léon ; 15 jours par dé-faut à René Pouliquen, tonnelier à Mor-laix ; deux mois, à Louis Le Scour, à Morlaix ; deux mois, à Juhel Noël, à Merlaix.

10 francs d'amende à François Garrec» à Plougonven, pour insultes aux gendar-mes.

25 francs d'amende à Jézéquel Jean-François boucher, à Saint-Thégonnec pour voyago sans billet.

8 jours avec sursis à Kergoas Mathu-rin, forgeron à Guiclan, pour vol d'un chien.

On confirme un jugement par défaut à 20 jours de prison contre François Pé -rou à Morlaix.

8 jours de prison avec sursis et 15 francs d'amende à Le Gall Adolphe, hô telier à Locquénolé, pour avoir maltraité son cheval el frappé un ugent. M* Lefeb-vre Charles, défenseur.

L'affaire de délit de chasse commis à Plounéventer par MM." Leroy père el lils et'Alain Tanguy est appelée et plaidée. Elle'c'fct rfiise en délibéré. Défenseurs : M* Charles Lefebvre el Tilly-Kerveno.

Service vicinal. — M. P. Le Mor-van, agent-voyer cantonal, à Daoulas est nommé en la même qualité à Morlaix.

Un legs de Barrère. — Mme de Barrère a fail remettre à M. le curé de Saint-Mathieu, par M. le maire de Mor-laix trois objets d'art provenant de la succession de son mari, ancien consul de France à Smyrnc : un lustre, deux candé-labres et un tapis de Smyrnc.

Ce don a élé fait à l 'église de Sainl-Mathieu, paroisse dans laquelle fut bap-tisée Mme de Barrère.

Bal d 'enfants . — Le bal d 'enfants donné dans une salle de la mairie, jeudi soir, au bénéfice de l 'œuvre de la Crèche privée, a obtenu un brillant succès. La recette a été satisfaisante mais n'a pas atteint la somme que les palronnesses de l 'œuvre obtenaient avec le système de la loterie.

Partage des dépouilles. — La com-mission municipale de la bibliothèque s'esl réunie samedi soir à 5 heures à la mairie, sous la présidence de M. Le Febvre maire, pour délibérer sur l'offre de l'archiviste du Finistère, relative au don de 15.000 volumes provenant de .t'Evéché et du grand séminaire de Quim-per, et du Peti t Séminaire de Pont-Croix.

Il a élé décidé que M. Koseher, biblio-thécaire, serait délégué à Quimper où avec l'assistance de M. Bourde de la Ro-gerie archiviste du Finistère et de deux professeurs du lycée, il procéderait au tirage des livres et dresserait uno liste de ceux que lu bibliothèque de Morlaix peut avoir intérêt à recueillir.

Celte liste serait examinée par la com-mission de la bibliothèque à une pro-chaine réunion.

Après cela, nos bons blocards pourront encore dire qu'un esprit tolérant et libé-ral, aura préside à la séparation du l 'E-glise et de l 'Etat I i Où sont-elles ces belles phrases gran-diloquentes el ces beaux gestes d'anlan :

L'inventaire est une mesure de conser-va l ion!

De conservation, évidemment, mais au profit du... voleur!

- Caisse des Familles de St-Alartin. i— Séance de propagande. — Dimanche

isoir 2 mai, à huit, heures, dans la salle du patronage de St-Marlin, une repré •senlation théûlralo sera offerte aux mem-bres participants et honoraires de la sociélé de secours mutuels « La Caisse des Familles ». Elle sera précédée d'une allocution du président de la société : M Daniel Le Hire, avocat.

N é c r o l o g i e . ~ Une erreur de mise en page nous a empêché de signaler la semaine dernière à nos lecteurs la mort de notre confrère Monsieur Chevalier, décédé à Quiberou le lundi 19 avril der-nier. Nous tenons à exprimer en celte douloureuse circonstance à Madame Che-valier el à sa famille la part très sincère que nous prenons à leur peine el nos .condoléances les plus émues.

C o n c e r t de Charité . — Le concert matinée de charité qui a eu lieu au patro-nage St-Joseph dimanche dernier a été de tous points réussi. La chat mante petite pièce « Larmes de Reine », nous a fait défiler dans un décor réellement féérique une série de gracieuses enfants qui ont joué leurs rôles avec un applomb et une ma stria dont seraient incapables beau-coup de grandes personnes. C'était un

{.spectacle magique digne des contes de Perraul t que celte multitude de petites fées de fleurs et de papillons, formant une cour brillante et chatoyante des couleurs les plus harmonieuses en même temps que les plus vives et les plus variées.

La pièce « Les Yeux fermés » a égale-ment obtenu un franc succès. Nous tenons à signaler particulièrement le jeu des acteurs dans le « Village » de Octave Feuillot, MM. V. et B. et M™ M. de V. s'y sont montrés absolument parfaits.

Mais ce qui nous a particulièrement charmé ce sont les deux excellents artis-tes MM. Ramée et Pepper dont la virtuo-sité esl toul a fail hors de pair. Les audi-tions qu'ils nous ont données de violon et de piano méritent des éloges sans restric-tion. Rien d'étonnant que dans ces condi-tions le concert ait eu un franc succès. Un buffet excellemment servi par de gta-eicuses vendeuses n'a pas peu contribué à augmenter la reculte qui devait être affectée à une œuvre charitable. Nos féli-citations les plus sincères aux organisa-teurs. ! T e r r i b l e chute . — Hier soir (jeudi) le jeune Auguste Tanguy, Agé de dix ans, enfant de chœur à Saint-Mathieu, s 'amu-

'sait avec son camarade Jean Cadiou à dé-nicher des nids dans le bois de Lazennec en IMourin. Auguste Tanguy était grimpé dans l 'arbre, quand par malheur la bran-che se rompit ; le pauvre enfant vint s'é-craser sur 1111 tas de caillou. On le releva dans un pitoyable élat : les bras étaient brisés, le cou horriblement entaillé, une côte enfoncée et lin œil crevé par un cail-lou. On le transporta à l'hôpital, où l'on pût extraire de l'œil le caillou, de la gros scur d'une noix, qui s'y était logé.

Sont état est presque désespéré.

Le Comité d'Initiative et de défense pour le raccordement de Morlaix aux

m A

chemins de fer départementaux du Fi-nistère a adressé la lellre suivante à M. le Président du Conseil général du Fi-nistère :

Morlaix, 15 avril 1909. ' t Monsieur le Président du Conseil

général du Finistère, Quimper. Monsieur,

Nous avons l 'honneur de rappeler à Monsieur le président du Conseil géné-ral les nombreux vœux, pétitions, pro-ets et éludes que nous lui avons déjà

adressés dans le but d'obtenir que le chemin de fer de Plestin-les-Grèves à Morlaix soit relié au grand réseau des chemins de fer départementaux.

Nous sommes convaincus que vous voudrez bien reconnaître avec nous, que la ville de Morlaix ne peut rester isolée du reste du département et que vous in-sisterez auprès du conseil général pour que la satisfaction qui nous est due nous soit accordée.

Agréez, Monsieur le président, l 'assu-rance. de ma considération très distin-guée.

Pour le comité : Le Secrétaire,

E. Le Marchant "de Trigon. Avis de publication des rôles dans

l e s c o m m u n e s . — Le Maire de la Com-mune de Morlaix, prévient les Contribua-bles que le îôle de la taxe municipale sur les chiens, pour 1909, revêtu des forma-lités prescrite», *st entre les mains du Receveur Municipal, et que chacun d'eux doit acquitter la somme pour laquelle il esl imposé, dans les délais fixés par la loi, sous peine d'être contraint par les voies de droit. C'est à parlir de ce jour que court le délai de trois mois pour les réclamations, lesquelles doivent être adressées à M. le Sous-Préfet.

P r é p a r a t i f s du C o n c o u r s d e s pom-p e s . — La commission des fêtes s'est réunie vendredi soir à la mairie, sous la présidence de M. le maire, et a désigné les commissaires qui devaient être atta-chés à chaque compagnie de pompiers, les 30 et 31 mai courant jour du concours des pompiers. Ont été nommés également les douze quêteurs qui doivent passer à domicile cnez les particuliers pour re-cueillir les fonds destinés à l'embellisse-ment des fêtes. Ces commissaires sont répartis en six groupes ; soit deux grou-pes par quartier. Voici leurs noms :

Quartier de Saint-Mathieu : Aud'hui, Barvet, Berlhou, Charles.

Quartier de Saint-Martin : Boulègue, Hamon, Philippe, Tréal.

Quartier de Saint-Melaine : Burel, Crom, Le Coz, Lourec.

Les commissaires-quêteurs passeront respectivement dans leurs quartiers dans l e c o u r a n t d e l a s e m a i n e . L e p r o d u i t d e la quête sera versé tous les soirs entre les mains de M. A. Souvestre, trésorier rue de Brest.

P r é l è v e m e n t s . — M. le commissaire de police a procédé dan» la matinée de vendredi au prélèvement d'échantillons de lait. Ces échantillons vont être envoyés à l'analyse au laboratoire de Brest.

G y m n a s t i q u e . — La société de gym-nastique La Morlaisienne donnera sa fête annuelle au parc de Kernéguès le diman-che 2 mai prochain à 1 h 1/2 du soir avec le concours de la société de gymnastique La Lannionnaise.

Les deux sociétés réunies exécuteront des mouvements d'ensemble en musique avec le concours de la musique munici-pale.

Le cortège partira de la place Thiers à une heure un quart de l 'après-midi.

Concours de pompes du 30 et 31 mai. — Un concours de tir est organisé à l'occasion du concours de pompes. En conséquence, MM.Iesofficiersdes sapeurs-pompiers qui doivent venir au concours sans troupes et qui désirent bénéficier de la réduction de 50 0/0 sur le tarif ordi-naire des chemins de fer sont priés d'en avertir immédiatement le lieutenant Troussel afin qu'il leur soit établi sans retard une feuille de route de tir. Le der-nier délai pour en faire la demande est fixé au 8 mai.

S o c i é t é d e t i r , — Résultats de la séance du 25 avril 1909. Poules au fusil Lebel, 4 balles, maximum, 40 points.

Callaree et Caroff, 35 points ; Bounhol, 33 p, ; Lel'euvre père, 32 ; Grall Julien, 30 p. ; Rouilly 28 p. ;

Pupilles. — Candeliez, 25 points, Mer-rien 23 p., Fravallo el Gorbin, 23 p. , Le-feuvre Camille, 21 p. ;

Conscrits. — Maximum, 12 p. et 6 bal les. — Nicol et Douarin, 6 b. 8 p. ; Le Guillou, 5 b., 8 p ; Tanguy, Réguer, Ga-rion, 5L>.,7 p. ;Mahé, Mciïdeo et Tanguy Y., 4 b., 6 p . ; Berlhou, 4 b., 5 p., Grall Y., 3 b., 4 p. ; G u y o m a r d , 3 b . , 3 p

Tir à la carabine. — Pupilles. — Fra-vallo, 43 p. ; Saillour, 42 p. ; Lefeuvre Camille 37 ; Iiuitric 31 ; Le Lourrec 29 p. ; Corbin26 p.

C o u r s e s . — Le comité du Vélo-Sport Morlaisien informe le public et les cou reurs cyclistes de la région que sa pre mière réunion sera donnée le 9 mai, au vélodrome de Kernéguez. Voici le pro-gramme :

1° Championnat vitesse du V. S. M., 3 tours ; diplôme de l'U. V. F., el objets d'art .

2° Régionale, séries el finales (licen-ciés), prix : 50 fr., 25 et 15.

3" Handicap: 5 tours, ouver te ; p r i x : 15, 10 et 5 francs.

4" Match par invitations, en 3 manches ; F. Le Bars, de Morlaix, et deux coureurs de la région, qui seront désignés au pro-gramme. Prix : 40, 20 et 10 francs.

5° ("ourse par élimination ; prix : 30, 20, 10 et 5 francs.

fous ces prix sonl susceptibles d 'être augmentés si la recette , est bonne. Les engagements sont ouverts à la date de ce jour jusqu'au vendredi 7 mai, au plus tard, chez M. Brizcc, secrétaire du V. C. M., 46, rue Gambella, Morlaix, contre la somme de 1 franc non remboursable.

Aucune indemnité de déplacement ne sera payée aux coureurs.

Mouvement de la population du 22 ' au 29 Avril 1909.

NAISSANCES. — Yves Daniellou, fils de François-Marie-Ignace et de Marie Lé" Tous, rue Guillaume Le Jean. — Marie Lozach, fille de François-Marie et d'Anne-Marie Le Gouëc rue Longue, 45. — Yves Fouquat, fils d'Yves et de Marie-Perrine-Françoise Abgrall, rue Longue, 42: — Georges Poder, fils de Jean-Joseph-Su-zanne-Marie et de Marie-Perrine Le Hir, Voie d'Accès du Port .

PUBLICATIONS DE MARIAGES. — Jean Flamand, jardinier, à St-Jean-du-Doigt et Jeanne-Marie L'Hostis, s. p., rue du Chûteau, 16. — Emile-Jean Buis, matelot, maître d'hôtel, à Brest et Louise-Marie Le Dizès, s. p., à Morlaix. — Char-les-Louis Cosquer, peintre, rue au Fil, 7 et Marie Picho», factrice, au Créou.

MARIAGES. - Yves-Marie Mével, employé des chemins de fer, à Traon ar Vélin et Marie-Françoise-Yvonne Cho-quer, domestique, à Gavray (Manche). — Hervé-Marie Spagnol, boucher, à Saint-Marlin des Champs et Marie-Catherine Le Beuzit, commerçante, rue de Brest, 77. —-Aimé-Yves Marc, sergent d'infanterie co-loniale, quai de Léon, 12 et Francine Hé-monin, surveillante des tabacs, place Emile Souvestre, 3. — Baptiste-Déiiré-Malhieu Chatagnier, antiquaire, venelle des Archers, 5 et Louise-Jeanne Salaûn, commerçante, rue du Mur, 39.

DECES. — François-Marie Sourimant, époux de Jeanne-Marie Sourimant, 43 ans, rue de Paris, 21. — Marie-Jeanne-Guillemelte Berlhou, veuve en 2e noces de Pierre-Marie Cléach, 38 ans 8 mois, rue de la Villeneuve, 37. — Françoise Geslin, veuve de Jean Floch, 74 ans, quar-tier du Château. • - François-GermainPar-cheminal, 13 jours, quartier du Chûteau. — Philippe-Denis Ilerry, veuf de Marie Jégaden, 56 ans, quartier du Château. — Marie-Louise-Alexandrine Gravot, épouse de Jean-Marie Droguet, 49 ans, rue Sainte-Marthe. — Guillaume Colcanap, 35 ans, rue Albert Le Grand.

A R R O N D I S S E N T DE MORLAIX PLOURIN. — Vol. — Un vol de

tuyaux de plomb a été commis au pré ju-dice de Mlle Faudet, dans la carrière de Kergus, en Plourin. Une longueur de 250 mètres a été emportée. Ce plomb est évalué à la somme cle 70 francs environ. Ces tuyaux servaient à l 'écoulement des eaux.

Une enquête est ouverte pour recher-cher les coupables. On n'a aucun soup-çon.

C L E D E R . — V a n d a l e s . — Huit chênes situés dans le parc du château de M. cle Kermenguy, maire de Cléder, ont été troués à leur base. On suppose que les malfaiteurs ont pratiqué ces incisions pour recueillir la sève et la vendre à quelque pharmacien. Les dégâts causés sont évalués à 60 francs. Les coupables sont recherchés.

Chien peu commode. — M. François Créac'h, cultivateur à Cléder, venant chez M. Courbot, débitant, fut at taqué par le chien de celui-ci. Il fut mordu sérieusement à la jambe. Le chien a été heureusement reconnu sain.

ROSCOFF. — Un enfant à l'eau. — Le petit Le Clat jouait sur le quai à Roscoff, la mer était haute. L 'enfant tomba à l'eau, le brigadier des douanes Loisel, qui se trouvait auprès sauta tout habillé à l'eau et réussit non «ans peine à ramener le petit imprudent au bord.

Nous adressons toutes nos félicitations au brigadier Loisel, qui a déjà de nom-breux sauvetages à son actif.

R é u n i o n . — Dimanche a eu lieu une réunion pour la formation de la Sociélé de tir et d'éducation militaire. M. Danié-lou, maire, présidait en l 'absence de M. des Cognets, président, empêché. M. Da-niélou a exposé le but et les avantages de la Société : puis il a donné lecture des statuts, qui ont été adoptés. Quatre-vingt-deux adhésions de membres actifs ont élé recueillies.

Un plant de chou-fleur rare. — Dans la semaine, il a élé coupé dans un lot de choux-fleurs un pied portant trois choux pesant ensemble 18 livres.

SAINT-POL-DE-LEON. - So-c i é t é d e s c o u r s e s . — On procède en ce moment à l'installation d 'une nouvelle tribune de dix mètres sur l 'hippodrome de Lanvérec.

R é c o m p e n s e . — Nous avions déjà signalé la récompense accordée à M. Yves Sévère, dit Patron, éleveur à Kerourgant (un diplôme d 'honneur et un objet d'art), par la Société des Agriculteurs de France, à l'occasion du concours national de Rennes. Il est jus te de mentionner une autre récompense décernée à M. François Quéré, éleveur au Grand Kerennec. Ce-lui-ci a obtenu une médaille de vermeil. Le rapport qui lui a valu cette distinction dit qu'il cultive la ferme de Kerennec par moitié avec son fils Jean-Marie. François Quéré, ûgé de 63 ans, a eu douze enfants, Son fils, âgé de 35 ans, en a cinq. L'ho-norabilité et la probité de cette famille rurale sont connues dans toule la contrée. Peu de cultivateurs ont autant contribué que M. Quéré à l 'amélioration et à la

[>ropagation de l'espèce chevaline dans o Finistère. Les chevaux de Kerennec

remportent chaque année de nombreux succès dans les concours locaux, les concours régionaux et les concours natio-naux.

Aux vendeurs d'oignons. — Les vendeurs d'oignons convoqués pour une période d'instruction à 1 occasion des manœuvres d 'automne, qui désireraient bénéficier d'un ajournement, sont infor-més qu'ils devront déposer une demande à la gendarmerie avant le 15 juin, dernier délai. Cette demande indiquera si le pré-judice causé par la convocation est spé-cial à l 'année ou s 'il se reproduit chaque année à la même époque.

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Page 3: L'Echo du Finistere DU SAMEDI 01 AU SAMEDI 29 MAI 1909

L'ECHO DU FINISTERE

Le nouveau service d'eau. — M. Barrois, membre du l 'Académie d i s sciences, a visité les sources qui ont éié choisies pour alimenter la ville de Saint-Pol. Un avis favorable a élé donné.

Des échantillons d'eau onl été envoyés au laboratoire général d'hygiène.

PLOUGOULM. — Triste lin. — La femme Guillerm Jean-François, du village de Loclouarn, en Plougoulm, s'est pendue avec une corde très légère. Un croit que la femme Guillerm s'est pendue pour mettre fin à ses souffrances. On lui avait fait à l'œil une opération qui n'ayant point réussi, lui causait d'atroces souiïrances.

U n e n o u v e l l e pendue . — Mlle Fran-çoise Snout, commerçante h Prnt-Coulm, s 'adonnait depuis quelque temps à la boisson. Ses voisins ne l 'apercevant pas et remarquant <Jue la porte de sa maison demeurait fermée, en informèrent M. le maire. Celui-ci appela le forgeron du bourg, qui força la serrure. Mlle Saoul fui trouvée pendue da is son grenier. Kilo était Agée de 45 ans. Le docleur Le Rigol, de Sainl-Pol-dc-Léou, appelé pour pro-céder à l 'examen d'usage, déclara que la mort remontait à vingt heures environ.

GARLAN. — Trouvé mort. — M. Guillauaae Manac'b, 45 ans, cultivateur à Kergadiou en Garlan, a élé trouvé la face contre terre et ne donnant plus signe do vie.

Malgré les soins prodigués par le doc-teur Guillemot, on n'a pu le ranimer.

P e n d u . — M. Yves Humeur 40 ans, cultivateur à Cosnuer-Herrv, en Garlan, s'est pendu à son domicile. Il laisse trois enfants en bas Age, on ne sail à quoi at-tribuer cette funeste détormination.

SOCIETE HIPPIQUE DE MORLAIX Programme du concours d'élevage,

de dressage et d'animaux reproducteurs qui aura lieu à Morlaix, les ' i l , 22 et 23 mai 1909, au Parc de Kernéguès.

Concours, de pouliches de 3 ans demi-sang ayant eu lieu le 15 mars 1909. 1050 francs offerts par le Gouvernement de la République et le Département el donl la répartition est faite par l'Administra-tion des Haras, suivant les clauses el conditions de l 'arrêté préfectoral qui îé-git ce concours.

Première journée. — Vendredi 21 mai à 9 heures du malin. — Classement des chevaux du concours. —Concouis-épreuve d'étalons postiers. A 9 heures du matin : étalons présentés en mains. A 1 heure après-midi : étalons présentés attelés. Pour le programme de ce con-cours et le mode de distribution de la somme de 3.000 francs, qui y est affectée en prix, se reporter aux conditions spé-ciales énoncées à la fin de ce programme.

La Société hippique de Morlaix ne se charge de fournir aux propriétaires des Etalons postiers ni voilures, ni- harnais.

Deuxième journée. — Samedi 22 mai, à 8 hi ljii du malin. — Concours de dressage.

Huit heures et demie du matin, dépar-temental, chevaux hongres el juments de 3 ans (attelés seuls), 500 francs offerts par la Société Hippique française el 270 francs par le département. Entrée : 5 francs

1 - prix, 225 fr. ; 2-, 175 ; 3-, 150; 4-, 100 ; .5-, 70 ; 6-, 50. Total : 770 fr.

Neuf heures et demie du matin, régio-nal, chevaux hongres et juments de l et 5 ans (attelés seuls) 400 francs offerts par le département et 100 francs offerts par la Société Hippique. Entrée : 5 francs

1 - prix, 2 $ fr. ; 2-, 100; 3 , 8 0 ; 1-, 70. Total : 500 fr .

Deux heures et demie, régional, che-vaux hongres et juments de 3, 4 et 5 ans (attelés en paire), 330 francs offerts par le Département et 100 francs offerts pur l a Société Hippique. Entrée : 5 francs par cheval.

I - prix, 250 fr. , 2 , 100 ; 3-, 80. Total : 430 francs.

Trois heures, régional, chevaux hon-gres et juments de trois ans (montés), 300 francs ollerts par le gouvernement de la République et 100 francs offerts par le département. Entrée : 5 francs.

1 - prix, 150 fr. ; 2-, 100; 3 , 7 0 ; 4-, 50 ; 5-, 30. Total : 400 francs.

Trois heures et demie, international, épreuves d'obstacles pour chevaux de tout Age el de loule provenance, montés par des gentlemen portant l'habit rouge ou d^s officiers de toule arme montant en habit rouge leurs chevaux civils.

Poids : 3 ans, 55 kilos ; 4 ans, 65 kilos ; 5 ans et 4u-dessus, 70 kilos. — 3 tours de piste : environ 12 obstacles. 500 francs d 'objets d 'art offerts par la ville de Mor-laix. Entrée : 10 francs.

1 - prix, un objet d 'art d'une valeur de 300 fr . ; 2-, un objet d 'art d'une valeur de 150 fr. ; 3-, un objet d'art d 'une va-leur de 50 fr. Total : 500 francs.

Quatre heures el demie, mililary, 300 francs d'objets d'urt offerts par la So-ciété Hippique à MM. les officiers mon-tant en uniforme leurs chevaux d'armes.

1-- prix, un objet d'ar1 d'une valeur de 150 fr . ; 2-, un objet d'art d 'une valeur de 100 fr, ; 3-, un objet d'art d 'une va-leur de 50 fr. Total : 300 francs.

(à suivre)

ARRONDISSEMENT DE CHATEALL1N L E F A O U . — Marché . — Au marché

de samedi dernier, le beurre élail côté 2 fr. le kilo, les œufs 0 fr. 75 la douzaine, les poulets de 3 fr. à 3 fr. 50 la pièce. Beaucoup dç vaches et de veaux, mais peu d'acheteurs.

P o i r e . — Lundi 3 mai aura lieu la « Vieille foire ».

CARHAIX. - Conférence agri-c o l e . — Dimanche, à trois heures de l ' ap rès -mid i , M. Soulière, professeur départemental d'agriculture, esl venu

•aire une conférence au sujet des caisses do crédi t agricole. Ces conférences sont d'ordinaire toujours publiques. M. le

'.douleur Laiicien, maire do Carhaix, avait • ou .l'étrange idée d'en vouloir l'aire une

conférence privée. A cet oll'et, il avait toiil adresser dos convocations à ses fidèles du comité Masciiraud ot entendait 011 conséquence refuser l'entrée de la salle à lous ceux qui n'avaient p t s éié convoqués par lui. El "ange, n'esl-ce pas? C'est ainsi cependant ol l'entrée do la salle est mémo refusée tout d'abord par M. le Maire, lui-même, à un journaliste do l'opposition. Sans doute, M. Lanoion oulond-il quo lo crédit agricole ail une couleur politique. Après lout, il doit y avoir dos chevaux réactionnaires et dos juments républicai-nes dans les formes !!!

Nous devons reconnaître que M. Sou-lière n'en a pas jugé ainsi ot a l'ait, dès son arrivée comprendre à M. le Maire (pie la réunion étant, publique, tous los gens avaient lo droit d y assister, mémo, el surtout, les journalistes !!!

Aujourd'hui, en cll'el, tous los agricul-teurs lisent au moins un journal, la presse pouI (Unie propager los idées, faire abou-tir certaines choses lorsque surtout elles sont utiles ; or, indiscutablement (ceci déplaît peut-être à M. lo docteur Maire) les journaux les plus lus dans nos cam-pagnes sont les journaux libéraux el cela même dans une liés forte proportion. Pourquoi dès lors vouloir interdire l'accès d'une salle, pour une conférence pure-ment agricole, aux représentants de la presse, sous le prétexte, qu'en politique, ces journalistes exposent un programme contraire aux idées de tel 011 Ici politi-cien blocard ??

Gcci dit arrivons il la conférence. M. Soulière expose longuement los

raisons d'être des caisses de crédit agri-cole, do leur utilité, do leur nécessité même à l'heure actuelle et engage les agriculteurs à s'unir et à on fonder dans notre région. Une cinquantaine de culti-vateurs élanl présents, uno vingtaine s'inscrivent ot versent immédiatement une cotisation pour la création d'une caisse cantonale. Nous 11e croyons pas •nie l'idée fasse grand chemin par suite do l'idée étrange du maire de Carhaix, d'avoir l 'air après ne s'être nullement oc-cupé de caisses agricoles 111 de niutuellcs-bélail durant son mandai au Conseil géné-ral depuiscinq ans, de vouloir aujourd'hui 011 faire une chose politique. D'ailleurs, si des caisses doivent s'établir nous serions partisans et nous en exposerons les rai-sons, non d'une caisse cantonale, mais de caisses communales.

Conse i l de rév i s ion . — Le conseil de révision pour le canton de Carhaix, siégera dans notre ville le 12 mai. Los opérations commenceront à 9 h. 30 du malin.

PLOUGUER. - Tentative de vol. — Un malfaiteur s'est introduit dans la nuit de mardi à mercredi, dans los écu-ries do M. Robin François, cultivateur à Goaslaillcn en Plouguer, et avait déjii réussi ii faire sortir sans bruit, une jument des écuries dans le but de l'enlever. Le voleur s'apprêtait déjà à se mettre 011 selle lorsque M. Robin qui rentrait d'un village voisin, survint dans la cour. Le malfaiteur s'empressait do déguerpir à travers champs, abandondanl la jument au milieu de la cour. On so mit à sa poursuite, mais sans succès, la nuit favo-risât sa fuite, cl il ne pilt être ralrapé.

M ! ! i O \ D I $ ΠT DE BREST BREST

La crime d'Ouessnnt. — Le par-quet do Rresl a décorné 1111 mandat d'ar-restation contre le soldat colonial Le Fur, accusé par la femme Croguenneo et sa fille d'avoir aidé le soldat colonial Marc à élouli'cr le maçon Crogucnnec.

Inutile de dire que l'a lia ire est toujours aussi obscure.

U n v o l é t r a n g e . — Un commis de coarlicrs-miirilimcs esl dévalisé de 18.000 francs. — MM. Le Dépensier, adjoint au maire, el Jouve, courtiers maritimes, donl les bureaux sonl situés 11, quai de la Douane, ayant, à payei un chargement de bois, donnèrent mission à leur jeune commis Lo Cu-nr Jean, figé de 10 ans, demeurant rue l imant , <'>, do toucher au Crédit Lyonnais, situé à l'intersection de la ruo de la Mairie ol do la Grand'Ruc, un chèque tic: 18.000 fr . portant le nu-méro (>21-8.

Le jeune homme partit s 'acquitter de sa lAche sans s'attendre aucunement à la désagréable! .surprise qui le guettait.

En ( ll'ol, quand Jean Cœur échangea son chèque au Crédit Lyonnais, un Mon-sieur élégamment, velu, se trouvait dans la salle d'allenlc.

— Comme il est difficile de se l'aire ser-vir dans cet établissement ! dit-il au jeune commis, qu'il accompagna. RionUM, 1111 autre individu, qui se prétendait Polo-nais, vint les rejoindre. Celui-ci demanda au Monsieur élégant d'aller lui chercher une boîte de pastilles N'aida. Le Mon-sieur élégant acquiesça à sou désir : mais au lieu de rapporter une boîte do pastilles N'aida, il prit une boite de bonbons.

— Ce n'est pas ce (pie je demandais, dil le polonais. Voulez-vous, mon petit (il s'adressait au jeune Le Cœur) faire la commission ?

Le commis de MM. Dépensier cl Jouve accepta, mais avant d'aller à la pharma-cie 011 lui demanda son argent ol son chèque, ce qu'il donna niaisement. Quand il revint, sa commission terminée, les dc,ux liions avaient filé.

La police a télégraphié au commissaire divisionnaire do Nantes, afin qu'avec ses brigades mobiles il ptïl mettre la main sur les deux voleurs.

TRÉFLÉVENEZ. - Accident morte l . — Samedi soir, vers 7 heures, Quillien Jean, revenait de Landerncau ol suivait l'ancienne route nationale allant de cette ville à Carhaix, lorsqu'arrivé au village de Pcnarroz, il trouva son frère, Quillien François, 28 ans, cultivateur à

Kcrfuras en Tréllévencz, couché sur le ceMé droit de la route. Que lui élail-il ar-r ivé? Voici : monté sur une charrette chargée de sacs de cimenl, il voulut dé-placer un des sacs. Un faux mouvement 011 une secousse lui fil perdre l'équilibre et il tomba entre la charrette et le der-rière du cheval, t u e des roues du véhi-cule passa sur son corps.

Quillien Jean, transporta son frère à son domicile où celui-ci ne tarda pas à succomber à ses blessures.

AlMDIfflEiïï DE QUIMPER Q U I M P E R

A s s i s e s du F in i s t ère . — 2• Session de 1909. — Audience du 26 avril. — La cour entre en séance à midi.

Le président, déclare ouverte la deuxième session de l'année, puis il c!;l procédé i'i l'appel nominal des jurés. La cour constate le décès do M. Cozian, do Saiul-Marc. Il esl décidé que los audien-ces commenceront à midi cl demi.

A f f a i r e de m œ u r s . —Joseph-Marie Morzadec, Agé de 17 ans, bilchcion à Taulé, comparait sous l'accusation d'acles contraires aux bonnes mœurs, le 29 sep-tembre dernier.

Déjà, en janvier dernier, ce jeune homme, qui esl plutôt 1111 esprit borné, comparaissait sur le même banc, mais, précisément à cause de l'absence de M. le docteur Bodros, médecin aliénisle, dont la défense estimait le témoignage comme essentiel, la cour renvoya l'all'airc.

Les débats ont lieu à huis-clos. Morzadec est coupable, mais il est dé-

claré qu il a agi sans discernement. Il est 011 conséqu. nco, acquitté, mais renvoyé dans une maison do correction jusqu'à sa majorité.

Ministère public : M. Mazeaud, procu-reur do la République. Défenseur : M1

de Chabre.

Audience du 27 avril

C o u p s m o r t e l s . — Le 1 - janvier l'JU9, vers 2 h. 30 de l'après-midi, Jac-ques Quénet, Agé de 50 ans, journalier à Ponl-l 'Abbé, s'était rendu an village de Méot, en Sainl-Joan-Trolinion ; il causait avec le fermier Cosqucr quand survint un voisin, Pierre-Jean Colin, Agé de 33 ans, cultivateur à Saint-Jean-Tro-liinon, qui, sans motif plausible, saisit Quénel par ses vêtements, le jeta à terre el le frappa sur la li'to de plusieurs coups do poing.

Des voisins témoins de celle rixe inter-vinrent, tirent lâcher prise à Colin, qui rentra chez lui, el transportèrent Quénet, inanimé, sur de la paille (.'ans uno écurie.

Lo 2 janvier au malin, Cosqucr re-trouva Quénel à peu près dans le mémo élal que la veille.

Lo blessé ayant froid, Cosqucr le cou-cha dans un lil cl lil prévenir la dame Quénel.

Quelques heures après, vers 8 h. 30, la femme Quénel, avec l'aide de Colin, et dans, la voiture de celui-ci, transporta son mari à son domicile.

Lo lendemain, 3 janvier, Quénel élait conduit a l'hospice de Ponl-l 'Abbé, cl y mourut vers minuit.

L'autopsie a l'ait connaître (pic la mort élait duo à uno encéphalite suraigiio sup-purée, provoquée par un contre-coup déterminé par 1111 traumalismc violent.

La victime ol son agresseur, au mo-ment de la scène, étaient ivres.

Colin, pour se défendre, allègue son étal d'ivrosse ; il 11c nie pas les faits, mais 11e peut los expliquer raisonnablement. 11 est très estimé, a une excellente conduite el n'a point d'antécédents judiciaires.

Colin est acquitté. Ministère public, M. le substitut Bro-

han ; défenseur, M" Alizon.

Audience du 29 Avril

A f f a i r e de m œ u r s . — Yves-Louis- I Mario Guillerm, Agé de 52 ans, pâtissier- j boulanger, rue Carnot, à Morlaix, coin- ; parait sous l'accusation d'avoir, au même lieu, dans le courant du mois d'avril 1908, commis des actes contraires aux bonnes mœurs.

Los débats onl lieu à huis-clos. Le jury rond 1111 verdict négatif. En

conséquence, Guillerm est acquitté. Ministère public, M. le substitut Bro-

han ; défenseur, M- de Pascau, du bar-reau de Morlaix.

Concours de dressage. — Un con-cours do dressage aura lieu los '^9, .'iO cl 31 mai. 7.200 IV. de prix seront distribués. Lo 29 mai : à huit h. du matin, réception ot classement des chevaux ; à dix h., prix d'arrondissement des cultivateurs bre-tons : 400 fr . divisés 011 sept prix ; à 1 h. 30, prix régional pour chevaux hongres el j u -ments de. trois ans al lelés seuls : 000 fr. di-visés 011 six prix ; à 3 h. 30, prix régional pour chevaux hongres et juments de liois, ans montés : (>•!() fr. divisés 011 six prix ; à 4 h. 30, prix des habits rouges : 000 IV. -en trois prix. — Le 30 mai : à neuf heures du matin, prix régional, pour •chevaux hongres ol piments do quatre ol ci i r | ans attelés seuls : 000 fr. on six prix ; à 1 h. 30, prix régional, pour chevaux hongres ot juments do quatre cl cinq ans montés : 001) IV. on six prix ; à trois heures, prix des Dames (éprouves d'obstacles) : 000 ir. on six prix ; à 4 h. 30, prix du Frugy„ parcours do chasse) : 500 fr. 011 trois prix. — Lundi 31 mai : à neuf heures du matin chevaux attelés seuls de trois, quatre el. cinq ans, nés ot élevés dans la circons-cription d'Ilennobont : 500 fr. en sept prix ; à 1 h. 30, prix pour chevaux hon-gres cl juments de trois, quatre ot cinq ans attelés 011 paire : 500 IV. en cinq prix ;

i à trois heures, omnium, (sauteurs bre-I Ions), ( hevauxhongreso l jumentsde lK. s

quatre r l cinq ans : 400IV. en quatre. \ •'>:•; : à 4 h. 30, prix de la Coupe : 1" pri::. 1.000 IV. ; 2-.'.'00IV. A l'issue de la Coupe, éprou vu du barrage : un prix de 100 f-.

| DOUARNENEZ. — Acte de van-d a l i s n e. — Une croix en granit, placée à un kilomètre du bourg do Poullan et

au boni du chemin vicinal, a été brisée. On soupçonne dos gamins, Agées de 12 à I l ans d'avoir commis ce méfait. Ces mauvais petits garnements onl, en effet, l 'habitude d'aller ramasser du bois mort sur la propriété de Mlles Béléguic, qui ont eu à so plaindre dans maintes cir-constances de leur altitude insolente.

La gendarmerie de Douarnenez a ouvert une empiète.

AflRONDïSSEHENT DE QIIPERU ARZAIMO. - Mort de M. Jégo,

conseiller général du Finistère. — M. Jégo, conseiller général progressiste du .canton d'Arzano, est mort dimanche soir, en son domicile de Koralvé. Il élait Agé de 05 ans.

Elu..conseiller municipal d'Arzano 011 188Ljij 011 fut maire depuis 1881 jusqu'à l'an dernier, où il n'avait pas voulu se représenter. Depuis le 25 mars 1900, il remplaçait au conseil général du Finis-tère M. de Raisiné ancien sénateur.

Président <lu comice agricole du canton d'Arzano, suppléant au juge de paix, délégué cantonal, il élail chcvalierdii Mé-rite agricole.

Ses obsèques ont eul lieu mercredi, à dix heures du matin.

BRETAGNE Assises d'été

de l'Union Régionaliste Bretonne Nous croyons pouvoir affirmer à nos

lecteurs, (pic les Assises d'été do l'U. R. R. se tiendront, cette année à Ponl ' ieux, dans le courant du mois d'Aoïlt. L'U. R. 15. 11e pouvait choisir meilleur endroit : Ponlrieux est une ville bien bretonnante, merveilleusement située, ol nul doute qu'elle ne fasse excellent accueil à tous les régionalistcs.

Dès, que définitivement arrêtés, nous publierons la date des assises et le pro-gramme des fêles.

LANNION. - Les Courses. — Nous donnons ci-dessous les résultats dos courses de Lannion, qui ont eu lieu dimanche 25 avril, sur la grève de Saint-El'flam en Pleslin.

Première Course. — Prix du Comice Agricole. — Au trot monté. — 100 francs, 3.000 mètres.

F- , Minette, à M. Hervé Le Jeune ; 2-, Péchard, à Madame Veuve Cabon ; 3 \ Fanv, à Madame Veuve Cabon. — 50 fr. au F-; 30 IV. au 2 ; 20 IV. au 3-.

Deuxième Course. — Prix do la Société d 'Encouragement. — Au trol monté. — 800 francs, 3.500 mètres.

F ' , F.loi, Prince-Noir el Mireille, à M. II. Carreau, 5'44" (l'38"3/10) ( I lamar) ; 2 ' . F b a l , à M. le Vicomte de Lar.glc. de Ponr.elé, 5'45" (L. Thoraval) ; 3-, Foulon, à M. F. Olivier, 5'48" (F. Olivier).

Non placés: Flambard, Leusolto, Flcur-Utile, Française, Eclipse, Echalolle. — 550 IV. au 1 - ; 200 IV. au 2 \ 50 fr. 1111 il;.

Troisième Course. — Prix de Saint-Efllam. — Au Galop. — 650 francs, 2.000 mètres.

F- , Nooz, Tancarvillcel Archiduchesse, à M. Louis Penn tc (Davalan); 2', Pre-mier-Espoir, à M. le Comte de Carcara-dec (de Carcaradec) ; 3-, Eyra, à M. Le Couédic (Couédic). - 350 fr. au !••; 200 francs au 2-; 100 IV. au 3".

Quatrième Course — Prix du Gouver-nement. — Au trol monté. — 1,300 fr . , 3.000 mètres.

F- , Gomme, Jamcs-NVall et Noslra, à à M. IL Carreau il lamar) ; 2-, Gaspern, à M. le Vicomte do I.angle, de Pcnnelé (L. Thoraval) ; 3-, Glaneur, à M. Hamon F.{ de Paimpol (Hamon); 4,- Guimbarde, à M. Denis (Denis) ; 51, Grog, à M. le Vi-comte de Langle (P. Guillou).

Non placés: Gaby (IL1, Glazard, Galo-che, Gabv (C.). — 800 T. au !••; 2501V. au 2 ;Il50 lï\ au 3-; 100 fr. au 4-; 50 fr. au 5-.

(iinuuièmc Course. — Prix de la So-eiélé d 'Encouragement. — Haies. — 500 francs, 3.000 mètres.

F- , Girouette, à M. de Carcaradec de Carcaradec); 2', Roi du Darfour, au nu)mc (Savéaut) ; 3-, Zina 11, à M. Le-moine (Couédic).

Non placés: Olivcnza, Abstinence. — 3501V. au 1 ••; 100 fr. au 2-; 50 fr. au 3-.

E m p h y s è m e P u l m o n a i r e L'Emphysème esl causé par la dilata-

tiondes alvéoles pulmonaires, l 'aircircule mal dans les bronches, et la régénération du sang reste incomplète. Comme l 'asthme, l'emphysème, donne lieu à des crises d'éloulïcment et se traite de même. Le meilleur remède à employer est la Poudre Louis Legras, qui calme instan-tanément les plus violents accoès ot gué-rit progressivement. Une boîte est expé-diée contre mandai de 2 IV. 10 adressé à Louis Legras, 139, Rd Magenta, à Paris.

Revue Financière Ce U Avril 19l.'9.

Le marché a fail prouve duraut colle di rnièro semait e d'une fermeté remar quable bien que los graves événements qui viennent dé ?e dérouler en Turquie h'aient pas encore reçu de solution détini-livo. On continue toutefois à espérer une entente entre les jeunes Turcs dont les troupes sont, di t -on, à l 'heure où nous écrivons ces lignes, maîtresses de Cons-lanlinople Sultan. D'autre part, la recon-naissance de l'indépendance de la Bulga rie par les puissances ost aujourd hui un fait accompli ou peu s'en faut. l'Autriche ot l'Allemagne continuent seules à la su-bordonner au règlement do la question des chemins de fer orientaux.

lîrcf la bourse reste optinist- ol si les événements lui donnent raison la nou-velle crise que notre place aura subie per-mettra aux capitaux disponibles de s ' em-ployer avantageusement.

Le compartiment des fonds d'Etats p'est

sensiblement relavé cette semaine el à l'exception de notre 3 0/J l'améliora -ion est générale — La lourdeur de ce dernier esl duo aux inquiétudes causées dans I us les milieux par la grave évolulion sociale qui semble se traduire à l'heure actuoll • dans les manifestations du mouvement syndicaliste.

Parmi los l'on 's étrangers, les Russes r gagnent lous des fractions plus ou moins importantes.

Le turc ot le Se rbe on t également fui L fort bonne contenance. Lo Portugais s'est montré fort résistant ot l'Extérieure reste 011 amélioration.

Toul lo groupe dos Etablissements do Crédit reste fort bion orienté. I a Soeiélé Générale et le Comptoir d'Escompte qui viennent do réaliser av.-c ^rand succès leur augmentation de capital sont 1res fer-mes.

l.o crédiL.mobilier est en reprise à 123 lr. Emises à 109 fr . c'est-à-dire avec une prime insignifiante les iiOJ.t.OJ actions nouvelles (pie vient d'émellie cet Eta-blissement, méritent d'attirer l'attention des porteurs d'actions anciennes, car les nouveaux titres qui pourront n'être libé-rés que le 30 juin prochain pour qui mar quenl la clôture de l'année sociale, seront complètement assimilés aux auciens dès que te'coupon d'octobre allèrent à l 'exer-cice aura été détaché.

Parmi les Banques étrangères la Ban-que ottomane regagne quelques points et la Centrale mexicaine est recherchée.

Très peu d'atfaires en grands chemins Français et calme des chemins Espagnols. Rappelons que la Cie du chemin de fer de Goyez émet actuellement un i nouvelle tranche de 20.000 obligations au prix de « 0 francs.

La Transabaska Sibérian Railway et Cie émettra également en souscription publi-que les 20, 27 el 28 courant 30.000 obliga-tions do <00 dollars J 0/0 ou 515 fr . abon-nées au timbre Français. Ces obligations, 1 • hypothèque offertes à 432, 00 soit 130 fr. e;u souscrivant et le solde à la réparti-tion du 8 au lii mai prochain ont un re-venu net de tous impôts de 25 fr. 70. Les souscriptions sont reçues dès à présent à l'Agence de la,Cie 20 rue de la Boétie à Paris.

Les oh igalions Nord-Est de l'Espagne cotent '16O l'r. L'Electrique Lille-Roubaix-Tourcoiug s'est négociée à 243 fr . Parmi les industrielles Russes, la Sosnowice a fait un bond en avanl de 50 poinU envi-ron.

Marché très actif sur le Rio. Ons 'at len^à une reprise de ce lilre qui verrait, dit on, bientôt le cours de 1.900. Dans le com-partiment des val urs diverses les actions de la Société sucrière d'Augra (Etal de Rio-,laneiro-Brésil) sont intéressantes. Cette Société a pour objet l'exploitation de la canne à sucre sur les domaines d'Augra, d'une contenance de 3 84') hec-tares à 80 kilomètres au sud de Rio, ac-quit avec une installation industrielle achev-e; et des plantations en cours repré-sentant uno dépense initiale de 0 millions.

Los (obligations :> 0/0 or du Port de Para sont formes à 408 francs

Toujours activement négociée, l'action Alcools de l'Ardèche se maintient à 350 fr. Pes négociations se sont engagées pour la vente des licences étrangères qui sont appelées à augmenter considérable-mont los bénéfices que la Société retirera do l'exploitation dos procédés Classen.

Lfs actions nouvelles de la Cie foncière du Mauiloba dont nous avons déjà entre-tenu nos lecteurs se négocient à 42o fr .

Kn Banque, le marché des mines d'or a élé assez animé. Toutes les valeurs di-rigeantes du groupe sont en progrès. Les diamantifèresre«tent bion tenues.

PLLLLOLÎZE e l WADDINGTON, 6 2 , R I E TAITBOUT

Menn du Calé de Versailles PARIS -1, Place de Rennes - PARIS

Du 2 au 9 mai 1909 POTAGES

Polite marmite. — Consommé aux œufs pochés. — Julienne. — Tapioca.

POISSONS Bar sauce Hollandaise. — Homard à

l'américaine. — Sole mornay. — Friture de goujons. — Malclolle d'anguille.

ENTREES Fricassée de poulet. — Tournedos j

béarnaise. — Selle de, pré-salé. — Rouelle de veau braisée. — Rognons turbigo.— Filet mignon rossini. — Pigeons en compote. — Balloline de foies gras.

ROTIS Gigot. — Chapons du Mans. — Jambon

d'vork. LEGUMES

Choux fleurs. — Asperges on branches. — Petits pois à la française. — Nouilles seapini. — Haricots verts sautés.

ENTREMETS Timbale pralinée. — Glace russe.

DESSERTS VARIÉS Crème renversée au chocolat

Mettez dans une terrine 00 grammes de chocolat rapé, 2 œufs entiers, jaunes el 250 grammes de sucre en pondre. Tra-vaillez fortement au fouol ce mélange pendant 2 ou 3 minutes. Versez ensuite un lilre de crème double et un demi litre île lait. Mélangez le tout et passez au tamis.

Versez dans un moule à charlotte ou dans de petites lasses en porcelaine (pou-vant supporter l'action du fou). Disposez votre moule ou lasse dans une casserole ou un récipient contenant de l'eau de façon qu'elles baignent au 3/4 de leur bailleur. Faites bouillir et mettez à foui-modéré pendant 25 minutes. Si votre crème, est dans un seul moule, démoulez sur 1111 plat avanl de servir. Celte crème étant meilleure servie froide, il faut la maintenir dans la glace 011 dans 1111 en-

1 droit très frais avant de servir. Le Chef du café de Versailles.

C o u r s d u B e u r r e — Samedi 24 avril 190 fr. les 100 kg. M «rdi 27 avril 178 à 185 fr. les 100 kg.

C O U R S D E L A B O U R S E du 27 avril 1909

3 0/0 97 15 3 0/0 am 98 15 ANGLAIS, S 1/2 85 25 HRK'-II , *9 ITALIEN, il 3/4 0/0 101 30 R I . S S Ë 1 9 0 ! v0 3 5 PUSSE, 5 0/0 1900 "403 20 Le t" ' - ( , r Russe 111' G unifié 92 75 JAi'OV, 4 0/0 1905 101 50 ac.i .-MjfcZ ; 5710

'" ' t ' . I s.-;5 SOSNOWICE 1512 50 île WKERS ord 33i THARSIS 14 i Cupa GOPPER 9 i 15

MARCHES DE PARIS d u 29 A v r i l

C é r é a l e s 1- -cours dernier cours Farine. 12 marques 29,40 29,35 Blés 22.70 22,60 Seigle 10,50 16,50 Avoine 18,05 18,»» Colza 63,25 63,25 Alcools (courant) 30,25 36,25

(disponible) 36,25 36,25

Le Gérant : H. POCHON.

Eludes de M" F. KERNEIS, avoué, rue d'Aiguillon, n» 28, et VERANT, notaire, rue de Paris, numéro 7, à Morlaix.

V E N T E par

L E C Ï T A T I O N J U D I C I A I R E En l 'Elude

el par le ministère d* Me VERANT notaire à Morlaix, rue de Paris, n° 7

LE MERCREDI 26 M A I 1909 à deux heures de l'après-midi

Désignation des Immeubles à Vendre :

En la VILLE de MORLAIX Canton et Arrondissement dudit

PREMIER LOT

Place Saint-Martin, Numéro 20

Une Petite Propriété Consistant en :

I. — M A I S O N avcc rcz-de-chaus-sée, étage et grenier, donnant sur la place.

II. - C O U R derrière. — Dans celte cour : 1° Maisonnette, avec cham-bre au rez-de-chaussée cl grenier au-dessus. Ladite maisonnette conligue à la maison ; 2° Hangar couvert en zinc, donl une parti» jouie par mains ; 3° Contigu à oe hangar, un poulailler ; 4° Cabinet d'aisances ; 5° Au fond de la cour, maison avec deux pièces au rez-de-chaussée et grenier au-dessus.

III. — J A R D I N derrière la maison au fond de la cour.

Ladite propriété est louée, savoir : Le rez-de-chaussée à gauche en en-

trant de la maison principale, cham-bre cl grenier au-dessus, hangar dans ki cour," laqurlle est en commun avec les autres locataires el jardin à la suite à Monsieur Yves Kervern, pour trois, six ou neuf années, du 29 septembre 1904, moyennant 1111 loyer annuel de 100 francs, suivant bail* sous seings privés, l'ait double à Morlaix, le 5 mai 1904, y enregistré le 24 juin 1907, fo-lio 14, case 19, par Monsieur Poumier, qui a perçu les droits, ledit bail ré-siliable à la volonté réciproque des parties à la fin de la première ou de la seconde période triennale en se pré-venant six mois à l 'avance. . 160 f r .

Et verbalement, à l'année, savoir :

Le reste côté droit de la maison à Follorou, cent francs. 100 fr .

La maisonnette à la Veuve Gucrnigou , quarante - cinq francs 45 fr .

Un rez-de-chaussée au fond de la cour à Laviec, trente-six francs 36 fr .

Autre rez-de-chaussée, même maison à la N'^uve Bécam, vingt francs 20 f r .

Deux petites pièces à l'é-tage à Lorec, quarante-cinq frrancs 45 fr .

Portion de hangar, dans la cour, jouie par mains el sus-ceptible d'un revenu annuel de cinq francs 5 fr.

Total du revenu annuel : quatre cent onze francs.. 411 fr.

Telle au surplus que ladite propriété existe et se comporte avec ses appar-tenances et dépendances sans réserve.

MISE A PRIX, fixée par le

tribunal, Trois Mille Cinq Cents

Francs, ci . . 3.500 Francs

DEUXIÈME LOT

Quai de Léon, Numéro 6, et précé-

demment Numéro 24

U N E M A I S O N Elevée sur rez-de-chaussée, de trois

étages, mansardes et grenier, cour der-rière, avcc, dans cette cour, édifices en retour, élevés sur rez-de-chaussée de deux étages et grenier, lavoir et fontaine, deux terrasses de jardin avec sortie sur la Roche et passage seule-ment pour user de cette sortie et pour

Page 4: L'Echo du Finistere DU SAMEDI 01 AU SAMEDI 29 MAI 1909

L'ECHO DU FINISTERE « f i»

430 fr.

aller h la Fonlainc se trouvant au-dessus de la maison numéro 5, précé-demment numéro 23.

Celle maison esl cernée au levant, par le Quai de Léon, au midi, par la maison Hiou ou représentants, au nord, par maison à Monsieur Le Marchand ou représentants el par jardin ù Ma-dame Veuve Gouris ou représentants, cl au couchant, par terres ù Monsieur Friboury ou représentants.

Telles au surplus que ladite maison et ses dépendances existent et se com-portent avec leurs appai tcnanccs et dépendances sans réserves el sonl louées, savoir :

1° Le rez-de-chaussée avec droit à la fonlainc, au lavoir el à la cour, la-quelle esl en commun avec les autres locataires, à Monsieur Caërou, pour trois, six ou neuf ans, du vingt-neuf septembre mil neuf cent sept, avec fa-culté réciproque pour les parties do réaliser le bail h la fin de la première ou de la seconde période triennale en se prévenant six mois à l'avance moyen-nant un loyer annuel de trois cent trente francs, payable en deux termes après chaque semestre de jouissance, suivant bail sous signatures privées, fail double à Morlaix, le cinq mai mil neuf cent sept, y enregistré le lende-main, folio 10, case 10, par Monsieur Poumier, qui a perçu les droits, ci 330 l'r.

2° Le premier étage, le pre-mier combol de jardin, droit ù la cour, à la fontaine cl au passage par la Venelle de la Roche à Monsieur Yves Grall, pour trois, six ou neuf ans, du vingt-neuf sepiembre mil neuf cent quatre, avec facullé réciproque pour les

fiarlics do résilier ce bail à a fin de sa première ou de

la seconde période triennale, en se prévenant six mois à l'avance et faculté aussi pour Monsieur Grall de résilier soit pour cause d'incapacité de travail, de décès ou de chan-gement, moyennant une in-demnité d'un trimestre de loyer, suivant bail sous seings privés, fait double à Morlaix, le sept octobre mil neuf cent quatre, enregistré le deux dé-cembre mil" neuf cent sept, folio 47, case 17, par Mon-sieur Poumier, qui a perçu les droits, ledit bail consenti moyennant un loyer annuel de quatre cent trente francs payable au 20 septembre après chaque année de jouissance, ci

El verbalement à l'année : Le deuxième étage, le deuxiè-

me combol de jardin, droit à la cour et à la fonlainc, qua-tre cents francs l'an, à Ma-dame Veuve GoIVroy el à Monsieur Auguste Gcft'roy, son lils, ci

3° Le troisième étage à Madame Veuve Fouché, deux cent quarante francs l'an, ci. 240 fr.

4° Les mansardes du de-vant h Monsieur Capitaine, moyennant quatre - vingt - dix francs l'an, ci

5° Les mansardes de l'ar-rière actuellement libres de location, sonl susceptibles d'un revenu annuel de soixante-dix francs, ci

Total du revenu annuel : q u i n z e c e n t s o i x a n t e f r a n c s 1.500 fr.

MISE A PRIX, fixée par le tribunal, Douze Mille Francs, ci 12.000 Francs

TROISIÈME ET DERNIER LOT

Grande Venelle, Numéro G

U N E M A I S O N Composée d'un rez-de-chaussée, d'un

étage el grenier au-dessus, telle que ladite maison existe et se comporte avec ses appartenances et dépendances sans réserve et esl louée :

1° Le premier étage el deux gre-niers au-uessus à Paul Le Dull', pour trois, six ou neuf ans, du vingt-neuf septembre mil neuf cent quatre, avec facullé réciproque pour les parties de résilier le bail .'i l'expiration de la pre-mière ou de la seconde période trien-nale en se prévenant six mois k l'a-vance, moyennant, un loyer annuel de 200 francs", payable en deux termes, après chaque semestre de jouissance, suivant bail sous signatures privées, fait double h Morlaix, lo trois aoill mil neuf cent quatre, y enregistré le six août, même mois, folio 31, case 18, par Monsieur Poumier, qui a peru les droits.

Ledit prix de loger porté à 2110 francs suivant acte sous signatures pri-vées, fait double à Morlaix, le vintjl-scpl décembre dernier, g enregistré le même jour, folio SI, case 18, pur Monsieur Poumier, qui a perçu les droits, en raison des améliorations fai-tes au logement loué ù Monsieur Le Duff, pur le bail sus-rclalé, ci

2° l,"nc chambre au rez-de-chaussée h Godcc, verbale-ment el à l'année, cinquante francs, ci '

3° Enfin, deux pièces au rez-de-chaussée, actuellement tenues par maina el suscep-

400 fr.

00 fr.

70 fr.

230 fr.

g g - ' j a u ;

tibles d'un revenu annuel de cent cinquante francs, c i . . . . 150 l'r.

Total du revenu a i n u e l : q u a t r e c e n t t r e n t e f r a n c s . 430 l'r.

MISE A PRIX, fixée par le tribunal, Trois Mille Francs, ci lî.OOO Francs

La veille par licilalinn de ces im-meubles, a élé ordonnée, suivant, juge-menl contradictoire el définitif, rendu par le Tribunal Civil de Morlaix, sous la date du vingt-quatre décembre mil neuf cent huit, enregistré,

ENTRE : Madame Mario Breton, Veuve de

Monsieur Hippolyle Nicole, sans pro-fession, demeurant à Morlaix, Place Thiers, numéro 13.

Demanderesse en licitalion, ayant pour avoué constitué près le Tribunal Civil de Morlaiy, M" KERNEIS, dont l'élude est sise n Morlaix, rue d'Ai-guillon, numéro 28.

E T : I. — Monsieur Sébastien Cuiomar,

architecte, demeurant à Morlaix, rue île Brest, eu sa qualité de liileur da-tif du mineur Vic to r - Jacques -Anne -René l.e Danlec, issu du mariage de défunts Viclor-Pierre-.Ioseph Le. Dan-lec cl Henriette - Sébaslienne - Julia Breton.

Défendeur en Imitation, ayant pour avoué ledit M° KERNEIS.

II. — 1" Monsieur François - Marie Pilon, maître. - sculpteur, résidant ac-tuellement à New-Yorck - City (Etals-Unis d'Amériqut ), mais domicilié îi Morlaix, en privé nom au besoin el

1>our autoriser son épouse, Madame, imilie Breton, en ce moment aux alié-

nées de Morlaix ; — '2° M° Jules Poil-lcu, nolaire à Morlaix, nommé pour représenter Madame Emilie Breton, épouse de Monsieur François - Marie Pilon, sus-dénommé.

Autres défendeurs en licitalion avant pour avoué, M0 CROISSANT, donl l 'élude esl sise à Morlaix, Place Cor-nic, numéro 25.

DE LA CAUSE: Monsieur René-Maurice-Ollivier Bre-

ton, en religion, père Ollivier de Mor-laix, de l'Ordre des Mineurs Capucins, h Ajmer Rajpuluna (Indes Anglaises!.

Inlerver.anl, avant pour avoué M0

KERNEIS. Le cahier des charge; rédigé par le

notaire commis par le jugement pré-dalé, demeure déposé en son élude, où toute personne peut en prendre communication.

L'ad judica t ion aura lieu inix j o u r et heure ci-dessus fixés, en l'élude et par le ministère de M1' YERANT, nolaire à Morlaix, en trois lois, composés comme ei dessus, sur les mises à prix sus-indiquées, en présence de Monsieur Joseph-Anne Le Dantec, employé de commerce, demeurant à Morlaix, rue des Boucliers, numéro 23, subrogé-tu-teur du mineur Yiclor-Jacques-Aïuie-René Le Dantec, sus-nommé, où lui dûment appelé.

Fait et rédigé conformément à la loi par l'avoué poursuivant soussigné.

Morlaix, le vingt-et-un avril mil neuf cent neuf.

F. KERNEIS.

Elude de M0 Jean VERANT, nolaire à Morlaix

'> de gré il gré, en la com-i i VLWii i i ù mime de Saint-Thégonnec

LA F E RIVÉE DE B O U G É S comprenant : maison, crèche, écurie, terres chaudes et froides, louée à Mon-sieur François Pup époux de Madame Jeanne Boliic, jusqu'au 29 septembre 1913, moyennant 420 l'un.

Facilités de paiement S'adresser aux fermiers pour visiter el

pour lous renseignements à M" VERANT, notaire.

Elude de M0 Jean VÉRANT, nolaire à Morlaix, rue de Paris, N° 7

ADJUDICATION Ï Œ i n E ^ S Mai 1909, à 2 heures. — Une. propriété, sise ù Morlaix, Venelle aux Eaux, com-prenant : Maison d'habitation, jardin garni de fruitiers. — Belle collection de rosiers. — Puits, Pompe, Réservoir; Volière, W.-C. , elc.., etc. Le tout précé-demment occupé par feu Monsieur l'abbé Le Saoul, aumônier de. la Marine en retraite. (Voir les affiches).

I7îise à P r i x : 8 . 0 0 0 f r a n c s S'adresser sur les lieux pour visiter

el pour tous renseignements à M0

VERANT, nolaire.

Elude de M0 Th. FLEURY, nolaire à Morlaix

4TT\?'!;<>T>ï'i par adjudication. — En la Yamàî i ' tù Salle de la Mairie d'IIen-

vic, le Mercredi 12 Mai 1909, à deux heures.

E n la C o m m u n e d ' H e n v i c

Le L I E U de K E R S I L I Comprenant : Maison, Crèche, Jardin et Champ, loué à Monsieur François-Marie Grall, 105 francs l'an.

m i s e à P r i x : 2 . 4 0 0 F r a n c s g g g g g Ë È f i S B B S I

Etude de M- Th. FLEURY, a Moilaix

nolaire

Enregistré à Morlaix, le vingt-deux avril mit neuf cent neuf. Folio 51. Case 21. Reçu un liane quatre-vingt-huit centimes, décimes compris.

POU M n .

Elude de M0 Jean VERANT, nolaire Morlaix

MM i O n n Ê CS1 (l°uiandé pour l'ex-ploilation d'une mino-

terie bien située aux environs de Morlaix. S'adresser à M" VERANT, notaire.

si t A ! l r ?» immédiatement ou pour « U J U C r ? le 29 sepiembre pro-chain . En la c; iiimunc de Sainl-.Marliu-dcs-Ciiamps. le M a n o i r de Xeruc r f co , avec .••(•> ilépciidaii'vs ; communs, jar-dins anglais el potagers, vergers, terres, )rés, d'une contenance d'environ quatie hectares ; une partie conviendrait à un jardinier.

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Page 5: L'Echo du Finistere DU SAMEDI 01 AU SAMEDI 29 MAI 1909

Quatrième Année Numéro 179 LE NUMÉRO 5 CENTIMES Samedi 8 Mai 1969

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LA SEMAINE V e n d r e d i , 3 0 A v r i l . — Les ministres

te réunissent à l'Elysée sous la présidence de M. Fallières. Un mouvement dans la magistrature est signé et des poursuites contre les postiers sont décidées.

— Un attentat à la dynamite esl commis contre l'usine d'automobile Renault, ù Bil-lancourt. Les dégâts sont importants.

— En Turquie le nouveau gouvernement sévcontre les partisans influents d'Ab-dul-Hamid.

S a m e d i , 1er Mai . — Le premier mai. que le gouvernement craignait tant se passe tant incidents.

— Le gouvernement vient enfin d'antori-ter l'ouverture d'une école libre à Saint-Pierre et Miqucton.

— D'aprèt let derniert renseignements - - - • L ' Jg

f'fftTTem pTri un A sie-Mineure.

— De graves nouvelles parviennent du Maroc. Abdul-Aiiz, serait ae nouveau pro-clamé tullan. Deux Français ont été assas-tinét à Mogador.

D i m a n c h e , 2 Mai . — L'agitation des employés des i'. T. T esl de plus en plus grave. D'après les déclarations de plusieurs dirigeants du mouvement, dirigeants que le gouvernement compte poursuvire, une nouvelle grève serait à redouter.

— L'eecadre du Nord part pour Dunker-que, afin de parer aux éventualités d'une grive des télégraphistes.

— Le comité fédéral des P. T T. a dé-fendu aux agents poursuivis de se présen-ter devant le conseil de discipline. Les agents ont déclarés se soumettre à cet ordre.

— A la suite d'une explosion aux mines de la Lucette (Mayenne) un ouvrier est dé-capité.

Lundi , 3 Mai . — M. Fournol, radical, est élu député de l'Aveyron. en remplace-ment de M. de Castelnau, décédé Perte li-bérale.

— Les Turcs massacrent toujours. Vingt-huit sœurs françaises qui ont fui Adana, télégraphient que tous les ehretiens d'Adana ont été massacrés et que le collège des Jé-suites français a été brûlé.

Mardi , 4 mai . — M. Guyot de Ville-neuve, ancien député, qui dénonça à la Chambre le système des fiches dans l'armé , établi par le général André, meurt à Paris.

— De nouvelles suspensions snnlpronon-cées dans le personnel des postes, notam-ment A Narbonne et à Brest. Malgré ses belles promesses, Clémenceau sévit, Lis postiers jurent de se venger. Gare la se-conde grive votée en principe par les ambu-lants ae plusieurs brigades clans une réunion tenue salle Vialley.

— De nouvelles manifestations ont lieu à Duenot-Ayret. Il y a 200.000 grévistes. 2 OOœ hommes ae troupes sont sur let

..lieux. Un -nort, plusieurs blessés.

M e r c r e d i , 5 mai . — Les postiers tien-nent plusieurs réunions secrètes dans les-quelles its prennent des mesures pour la prochuint grève.

— Pellelan-le-Chevetu, député d'Aix, est copieusement conspué par ses électeurs, qui en veulent à ses 15.000 francs.

— Lee représailles continuent à Constan-tinople.

— D'importants vols ont eu lieu à l'ar-senal de Cherbourg. L'auteur en esl arrêté.

J e u d i , 6 mai . — Les obsèques de M. Guyot de Villeneuve ont lieu à Paris, au milieu d'une grande affluence.

— La délégation des postiers se rend au ministère de l'Intérieur, où Clémenceau l'éconduit. Gare la grive!

— La grive est terminée à Mazamet.

A PROPOS D'UN CONGRÈS Le Sillon, si nous en croyons, son

organe Y Eveil démocratique a groupé en un congrès plus de dix mille adhé-rents. Qu'est-ce que cela prouve ? — L'immense succès des idées sil lonnis-tes, nous disent leurs défenseurs. — D'accord.

Leur vérité et leur opportunité ajou-tent-ils.

Oh ! que nenni. Dix mille personnes à un congrès ,

dix mille adhérents à une société , cela ne signifie pas du tout, ni que ce con-grès ait fait œuvre utile, ni que cette soc ié lé soit bonne, cela prouve tout s implement qu'on a subi l'attrait de certaines doctrines, ou de certaines personnes et rien autre chose , et cela est l'indice tout au plus, du talent des fondateurs et de leur activité.

Admettant donc le succès du der-nier Congrès Si l lonniste, nous dirons que nous ne nous l'expliquons pas, ou que si nous nous l'expliquons, c'est pour déplorer l'aberration qui por-tent des jeunes gens pour la plupart se disant cathol iques à donner leur adhésion, à une société, qui si elle n'est pas formellement condamnée par Rome, est du moins blùmée d'une Façon très nette par un grand nombre d'évêques français et par les plus hau-tes autorités ecclés iast iques de France.

Les bornes d'un simple ariicLs ne nous permettent pas de nous étendre longuement sur la question nous dirons en brief, que nous engageons fortement nos lecteurs à s'écarter du Sillon.

P Parce qu'en soil , considéré au simple point de vue phi losophique et social le Sillon, professe plusieurs utopies dangereuses .

\2• Parce que la plupart des évoques français qui doivent pour nous, avant que Rome se soit prononcée définiti-vement, être les chefs auxquels il faut obéir, en tant que cathol iques l'ont formellement blâmée.

Nous citerons ù cc propos, S . E. le cardinal Luçon archevêque de Reims el primai des Gaules, qui est constitué le premier dans la hiérar-chie catholique en France, .Mgr Peclie-nard ancien recteur de l'Institut catho-lique, Mgr Turinaz et enfin chez nous, noire ancien évêque Mgr Dubillard, actuellement archevêque de Clinin-béry. — Ces autorités suffisent n'y en èut-il pas d'autres el nous savons qu'il y en a.

Ouant aux opinions phi losophiques du Sillon, nous avouons qu'il esl irès difficile de les déterminer, car le Sil-lon est par essence , ondoyant, impré-cis, et ses leaders possèdent au plus haut degré l'art de muer suivant les temps et les circon«lances ; cependant voici quelques principes professés par eux el qui nous semblent par leur fausseté êlre très dangereux et justifier les condamnations des évê-ques cl les défiances des calhol inues.

Le Sillon sous prétexte de l ibé-rer les travailleurs, exalle el exagère le sentiment de la dignité humaine. 11 attire i'i lui en dallant l'orgueil.

Comme toutes les sectes flairant plus ou moins le fagot, il prétend constituer une élite de saints réforma-trice de la Société . U dénie ù l'homme le droit d'abdiquer entre les mains d'un autre une partie si minime soi l -clle de sa liberté (discours de Marc Sangnier ii Morlaix), et c'est pour cela qu'il condamne le patronat en soi et se propose la disparition du salariat.

11 professe la théorie du progrès indéfini des individus et des sociétés et défend cette ll ièse par des argu-ments se rattachant malgré le vague voulu dont ils sont enveloppés , aux doctrines évolutionnistes de Saint S imon, Fourrier, Enfantin el à ce l les de Jean Reynaud et Henri Martin. Marc Sangnier ne s'est pas caché dans son discours de clôture du congrès , pour rappeler avec é loge , la mémoire des grands ancêtres de 1848, qui ne peu-

D I R E C T E U R : A. RÉDACTEUR EN CHEF

L A J A T A. BOCHER

R é d a c t i o n & A d m i n i s t r a t i o n :

M O R L A I X — 3 1 , R u e d e s F o n t a i n e s — M O R L A I X

vent d'après le contexte général et d'après les le Sillon, être autres ou que ceux que

doctrines professées par

nous venons de nommer ou q'ie Lamennais . Or, Saint Simonisrne, Fourrièrisme 'et Menaisianisme sont des opinions nettement condamnées par l'autorité romaine.

Nous pourrions multiplier l'énumé-ration de ces erreurs, montrer, par exemple, l'utopie du régime rêvé par le Sillon cl qu'il appelle la démocratie, régime qui ne pourrait exister qu'h la condition que lous les hommes fus-sent absolument parfaits et égaux en perfections, et qui, dans le cas ow cette perfection ne se réaliserait pas aboutirait fatalement à la plus extra-vagante tyrannie. Nous aurions voulu aussi examiner la légitimité de celte collaboration entre protestants, juifs et catholiques, que semble préco-niser le Sillon.

Nous ne pouvons b faire aujour-d'hui, mais nous y reviendrons à l'occasion.

Au surplus, ce sujet mérite d'être traité, car malheureusement, dans notre pays, le Sillon a fait peut-être plus qu'ailleurs des prosélytes. L'attrait de la nouveauté et disons le mot, l'ignorance de beaucoup en ont élé causes , et peut-être encore davan-tage la complicité de personnes qui par leur situation, auraient dù se rendre compte du danger et des devoirs que cc danger leur imposait.

C'est ainsi que nous voyons sous l'étiquette d'un prétendu catholicisme, certains journalistes, se livrer à une besogne démoralisatrice et déchr. s-lianisatrice. Ln république et la démo-cratie priment pour eux les vérités chrétiennes et cela les fait enseigner des choses étranges et souvent les pires erreurs modernistes. Nous avons l'ait ù l'occasion just ice de l'un d'eux. Nous continuerons.

A. LAJAT.

EUR ZELL-TRO Ar îr.icherour a lavar d'in n' eus kel a

blasevil ma'/ell-Tro... — Gwaz co ze, knner ien ger, rak kalz a

draou a bouez am oa da lavaret d'eoc'h evil ar sizun...

Eun nobeud giriou, koulskoude: An TurUe 1 a vesk bepred evel eur grugen-veriio.'i; mignoned brasan ar sultan di-droad'-d a ve krouget evil ober non d'ezo liag ar grislenien baour a ve drailhet be-pred en Asi-Mineur... Doue da gemer truez oulo !

En Franz, polred ar poslou a zo kou-naret eneb Gouarnamanl Clemenceau, a brometas an absolvcn d'ezo hag a zo breman o tamall, o varn hag o waska ar re a remis ar rcveulsi. Ze n'eo ket brao a beurz Clemenceau : eur gir met a die bezan dalc'hel ! Mes, potred ar poslou a lavar o devo an troe'h, rak, emezo, mont a refont c'hoaz en grève ha neuze ar gouarnamanl a blego pe a (jorro. Eur gouarnamant a dronz liag a zizurz n'hail ici d'eomp na peuc'h nag urz.

... Poenl ro d'in ccliui ; ma michercur zo krog da e 'hrognal. . .

— Kenavo disul, ma lennerien ger. . . Yoc'hed d'ar re goz, plijadur d'ar re yaouank ha gras d'eoc'h holl da veva en-pad o puez ! Ar YEODET.

INFORMATIONS E l e c t i o n Lég i s la t ive

A r r o n d i s s e m e n t de S n i n t - A f f r i q u e

Inscrits 17."il'.), votants HKil . Ont obtenu :

MM. Paul Leroy-Beaulieu, libéral, <».88:Ï voix.

E. l 'ournol, radical, 7.171, élu. Il s'agissait de romplacer M. de Castel-

nau, libéral, décédé, qui député depuis 1 !)()') avait élé réélu en 1001) par 0.502 voix contre 5..'Il'J ii M. l 'ournol.

Son correspondant de Bodez télégra-phie à la Liberté :

« L'élection de Sainl-Alfrique est com-plètement frauduleuse. Des vols extraor-dinaires ont eu lieu, notamment 500 voix ont été escamotées dans la seule commune de St-Afl'rique.

L e s S a i n t s F r a n ç a i s Dimanche matin, à la basilique de

Saint-Pierre, décorée comme pour les cérémonies précédentes, a eu lieu la lec-ture du décret de béatification du véné-rable Etienne-Théodore Guenot, et de ses Irenlc-deux compagnons, martyrs annamites et chinois, de la Sociélé des Missions Etrangères de Paris, ainsi que le vénérable Détabillas premier martyr de Chine. De nombreux cardinaux el évê-ques élaienl présents.

Re\uc de Presse A P R O P O S D E G A M B E T T A

De M. Urbain Collier, dans l'Intransi-geant :

Le patriote Gambetla, qui n'a jamais pris le fusil, a laissé derrière lui des lieu-tenants, la plus belle bande de pillards connue de l'Histoire. Tous, ils ont passé au pouvoir, el ils onl travaillé à la « re-conslilulion de nos forces militaires » : c'cst-à-dire qu'ils ont manipulé en trente ans, plus de 40 milliards destinés à l'ar-mée de terre, plus de dix milliards desti-nés à la marine. Nous avons un décor d'armée, nous n'avons pas de marine du toul ; mais le personnel opportuniste el opporluno-radical a l'ait d'énormes fortu-nes. Le personnel radical el radical-so-cialiste, d'ailleurs continue. Le person-' iiel socialiste commence...

M. Clémenceau, qui célèbre aujourd '-hui Gambetta comme un héros, l'a dé-noncé dix ans comme uu fourbe el comme un faiseur...

Il y eul autre c ho se . La correspon-dance de Bismarck, publiée après sa mort, a révélé ses relations étroites avec Gambella. Tandis que Gambetla décla-mait à toul propos «ur la Bevanchc, il en-tretenait une correspondance suivie, humble, obséquieuse avec Bismarck ; il prenait ses instructions ; il recevait ses ordres, par l 'intermédiaire du comte Henckel de Donnersmarck. chef de l'es-pionnage prussien en France, chez la Païva. 11 conformai! la politique inté-rieure du parti opportuniste aux intérêts de la politique allemande.

Voilà cc ([lie le Président de la Répu-blique el le président du Conseil des nii-nislres viennent de glorifier à Nice trahison.

la

Bretons Emigrés L E S B R E T O N S A S A I N T - R E M Y

S a i n t - K é m y - s u r - A v r e . — S c a n c e

r é c r é a t i v e

A la bonne heure, les paroissiens de Saint-Bérny T i e n n e n t de passer une bril-lante soirée ! Sans doute M. le Curé a voulu les récompenser de leur assui lilé aux exercices du Carêin» el du mois de Marie. Toujours esl-il que ceux-là qui sont venus chez M. Coulier, dimanche dernier (2 mai), n'ont pas eu le temps de s'ennuyer. Salut d'abord aux enfants de St-Rémy. Les garçons onl très bien in-terprété la pièce « Comme Papa ». Les petites filles onl exécuté la saynète en-fantine « Elles étaient un peu dures d'o-reilles ». Le pclit-oiseuu de France el Yan-lu-Goulte onl élé aussi très applau-dis. Mais que dire des Lutins de Carnac ? En voilà de la belle musique ! El comme ils étaient gentils, petits seigneurs el pe-tits lutins avec leurs magnifiques costu-mes et leurs voix si fraîches. Mais bretons et bretonnes onl drt tressaillir en enten-dant les beaux vers de la pièce de Théo-dore Bolrel « Donc et Léna. »

Sans doute il y avait dans celle pièce de bons conseils pour nous qui avons quitté noire cher pays de la lirelagnc mais si la lutte pour la vie nous a fo»cés d'abandonner les Côles-du-Nord, pour-quoi ne pas constituer à St-Rémy comme une paroisse bretonne. Les cloches de L'Eglise ne se font-elles pas si douces el si plaintives que pour nous rappeler cel-les de chez nous !

Ali, pourquoi faut-il (pie tant de bre-tons n'osent plus ici avoir le courage de leurs convictions religieuses. Hardi, les gars ! Si vous ave/, bourlingué jusque sur les rives de l'Avre, ce n'est pas nue rai-son d'abandonner voire religion, de lais-ser votre Dieu.

Mais j 'oublie presque la séance qui nous réunissait ces jours-ci. Elle se ter-mina par Gardiens de phare, encore un drame breton qui en lit pleurer plus d'un. Mourir enragé dans un phare, abandonné do tous, tué forcément par son père. Ah ! comme il faut aimer son pays pour s'ex-

T A R I F D E S I N S E R T I O N S

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poser à de tels dangers el subir de telles épreuves. Allons ! les brelons cl les bre-lonn< s, en avant et du cœur au ventre. — Kenavo.

La Révision des Propriétés non bâties M a l a d r e s s e g o u v e r n e m e n t a l e

Nous engageons nos lecteurs à lire at-tentivement cet article de noire sympa-thique confrèVe, M. Corlec, directeur de

'YIndépendance Brclonne, dont la compé-tence en matières de contributions est reconnue de lous.

— Dans les grandes villes, le régime blo-card esl en baisse. Les fonctionnaires, victimes des injustices commises par leurs élus, protestent et menacent de se mettre en grève. Le gouvernement a re-douté les événements du 1er mai el pris certaines précautions contre les postiers, qu'il n'ose pas poursuivre. Les journaux ministériels constatent que la situation est très grave et que le méconlcnlemenl se généralise. M. Deherme, fondateur de l'Université populaire, prend acte de la faillite des promesses républicaines el prétend que nous ne sortirons du gâchis actuel que par la dictature, par un sabre.

Mais il suffit de passer deux jours à la campagne, dans notre pays, parmi L>s cultivateurs, pour se r.-ndre compte que celte mentalité nouvelle n'y a pas encore pénétré. Le cultivateur s'occupe de son métier, il ne s'occupe pas de la révolu-lion qui vienl. Il n'est [tas méconlcnl de son sort et. trouve inutile de crier trop Fort contre les injustices, la gabegie, le désordre donl il ne soutire pas directe-ment.

Mais l'administration des contributions directes est en train de faire cesser celle quiétude rurale en procédant en ce mo-ment à la révision des propriétés non bâ-ties. Percepteurs cl contrôleurs arrivent dans les mairies, y t'ont venir classifica-teurs, p ropr ié la i resd fermiers. A l'aide de la matrice, ils relèvent tous les champs donl se compose chaque ferme, évalu-nl son revenu d'après le bail en cours cl refu-sent souvent do faire les déductions qui leur sont signalées.

Le travail esl fait à vue de ne/., ap-proximativement, el des erreurs innom-brables s'y glissent, cc qui esl d'autant plus regrettable qu'il servira de base à des impôts futurs qui promettent d'être écrasants pour les cultivateurs.

Dans la plupart des communes, les classificalcurs ou refusent de signer un pareil travail ou l'ont des réserves sur la légèreté avec laquelle il esl fait.

Alors le cultivateur s'inquiète et le mé-conlenlemenl rural s 'ajoute à l'inquié-tude urbaine.

Ledil travail co l le ra trois millions cl risque fort de ne servir à rien. Cc seront Irais millions ielés à l'eau comme les dix milliards de la marine. Il ne sera pas possible, en effet, d'asseoir l'impôt sur le revenu, ou tout autre, sur les bases don-nées par un travail (pie personne ne con-sidère comme sérieux, pas même les fonctionnaires qui l'exécutent par oidro, sur des instructions venues de Paris, d 'une Direction qui travaille en chambre r l qui n'a aucune idée de cc que doit être une révision matricielle dans une grosse commune rurale.

Les intéressés devront suivre de près ce travail, exiger (pie le détail du revenu des terres qui leur appartiennent leur soil communiqué cl réclamer énergique-menl contre toutes les erreurs donl ils seraient victimes.

Nous ne voyons pas comment les agents des contributions directes, déjà surchargés, et le conseil de prélecture pourront trouver le temps de s'occuper des milliers de réclamations qui vont pleuvoir sur eux.

En toul cas, il appartiendra aux culli-valeurs de ne pas so laisser écorcher sans crier.

Ils sentent aujourd'hui (pie les bloeards se conduisent à leur égard comme le vo-leur qui s'enfuit en criant lui-même au voleur! Le bloc leur a promis des dé-grèvements el il s 'apprête à les surchar-ger do contributions. Il avail aussi pro-mis dos retraites ouvrières el paysannes, et seuls les parlementaires à 15.000 fr . béni' eienl d'une retraite. Aux fonction-naires, il avail l'ait d 'autres promesses qu'il n'a pas tenues. Depuis trois ans, le parlement n'a rien fait pour le peuple, il n'a travaillé que pour lui. 11 a besoin de beaucoup d'argent el il se prépare à en prendre dans la poche des cultivateurs après avoir puisé dans celle des commer-çants. C'est pour lous ces motifs que la plupart des journaux constatent la faillite des promesses républicaines.

* G. CORFEC

MOUEZ BREIZ B e v e t H E K L E O P E N N - A R - B E D !

Ra vevo Hekleo Penn-ar-Bed, Ka/clen vad ar Vreloned ; Ma c'hallimp ganti war an dro Clioin kristen lia breizad ato !

Meiileudi d'an dud wizick A ro d'eomp skridou ken c'houek ; Enor d'an daou skrivanier mad : Ar Yeodel ha Mab-an-Argoad !

En hor buez war an douar Ez eus, siouaz, ro a c 'hlae'har ; l lo rspercd a renk diskwiza l iag hor c'hidon a renk kana.. .

Pa vez poanius an deveziou, Ha pa vez tenu al labouriou, Nag c Irid neuze ar spered O welet Hekleo Penn-ar-Bed.

Oh ! pebez mail d'hen digerri, Pa digouez d'ar zadorn em zi ! Pebez mail da lenn ar skridou Enno l'urne/., poell ha bleuniou.. .

I:a >iiit ma z'co c'hoaz yaouafikik flam An Hekleo a va le. divlam ! Iv-rz ela, Hekleo, war araok, Dibab an had eus louez an draog ;

Cira m'o devo ar Vreloned Bepred l'urnez, bepred gened ; Gra ma chominl ato fidel v D'o bio zanlel, d'o Breiz-Izel !

Ko:iiz d'e/.o bepred e yez Breiz, Ar Brezoneg eo vez ar feiz ! l larpet war goniz an Tad zanlel, ' Lavar pep gwir, didroidell.-r*

Da lient ez eo an lient gwirion, E Treger, Kerne ha Léon ; 15a!e ela, dispont, dinec'h, En em skign dre-holl, c pep lec'h I

En em skign en holl parreziou, En e:n skign en tiegez.ou, E li ar pinvidig, ar c 'houer. Dre-!:oil az pc/.o digemer !

Boni ar rcuzeudig paour laouen E kreiz ar boan liag an anken ; D'an den yaouank, en e galon, Had nerz ha karantez gwirion.

Ka/.elennou, siouaz, re slank A sllej Breiz er vouilhen, er fank ; Labe/.el eo en o skridou Hor feiz, lierez kaer hor zadou.

Bezan oz inl holl divergont, N'o deus na mez, nag aon, na spont ; Eneb d'ezo Hekleo kristen Stourm seder, slourm ha sav da benn !

Ya, bevel Hekleo Penn-ar-Bed, Gwir gazeton ar Vreloned : Buez ira nerz, ha d'ar brezel, Evit Doue ha Breiz-Izel ! !

G. LANNUZEL, Kerjcozel — Ploumoguer .

CONGRES DE LA PRESSE D E L ' O U E S T

Dimanche 2 mai, s'est ouvert à Angers le deuxième Congrès annuel de l'Associa-tion prot'essionn. Ile dos journalistes de l 'Ouest.

Cinq questions étaient à l 'ordre du jour :

1- L'étal actuel de la jurisprudence en co qui concerne les droits des journalis-tes, par M. Jean Peigné, rédacteur en chef de l'Union Libérale, de Dinan ;

2- Questions d'amélioration profession-nelle (les correspondants des journaux parisiens : question du reportage), par M. Simon, licencié en droit, rédacteur au Petit Courrier d'Angers ;

3- Le repos hebdomadaire, par M. Charles Frodouel, rédacteur en chef de la Tribune Ouvrière, de Bennes ;

4- La question des annonces légales, par M. Charles Bue'lan, directeur du Journal de Rennes ;

5- Les permis de chemin de fer, par M. A. Marie, diicclcur de YAvianchin ;

Le lendemain tous les congressistes onl visilé les ardoisières de Trélazé, où ils onl été r racieuscmcnt reçu par le directeur do l 'exploitation.

A la suite du banquet, le bureau de l'Association des journalistes profession-nels de l'Ouest a élé ainsi composé :

Président, M. Coudurier, rédacteur en chef de la Dépêche de Brest ; vice-prési-dents : MM. Chartrain, rédacteur au Pliure de la Loire, à Nantes ; Simon, ré-dacteur au Petit Courrier d'Angers ; se-crétaire, M. Haag, secrétaire de rédaction de VO uesl-Eclair ; t résor ier , M. Racapé

/ / v-. ' ».

Page 6: L'Echo du Finistere DU SAMEDI 01 AU SAMEDI 29 MAI 1909

L'ECHO DU FINISTERE

rédacteur à l'Quesl-Eclair ; membres conseillers : MM. Alfred Marie, de la Manche ; Pelilcolas, secrétaire de rédac-tion de la Dépêche de Bresl ; Peigné, do la région malouine cl dinannaise ; Sail-lard, de la Sarlhe ; Le Kerre, du Mor-bihan ; Le Breton, des Côtes-du-Nord ; Moekers, de Tours.

Ensuite il a été décidé que le troisième congrès des journalistes professionnels de l 'Ouest aura lieu à Brest en juillet 1910.

Dancvelloii eus l lancz Bro-Gciimri Kastel Penvro

Eman tour meur ar c'hoz kastel en e zav bepred Meur a emlaz a zo bet din-dan c vogeriou on amzer dremenet , meur a brizonier a zinerzas en c gellou du, dindan an douar, gant anken na welehont biken mui golo an heol. Hogen hirie c man ar vugale o c'hoari kuz-kuz en c goz vogeriou hep gouzoul nelra eus ar poaniou a zo bel ono.

2. Eur brezel-mcur a oa en Lloegr hag en Keumri etre ar Brenin (roue Bro-Zaoz) hag ar Sened. Jarlcs kenta oa ar Brenin hag Olier Kromwel a oa penn-blenior ar Soncd. Keumri oa a du gant ar Brenin ; hogen sliir Penvro (le comté de Pembroko) oa a du ganl ar Sened. Ha na zoue ket holl c'halloud ar Brenin da zigori dor ar c'hastel. Ar Brenin oo

trec'liel er brezel, ha dibennet. 3. Hogen poil araog, pell araog diben-

net ar Brenin, Keumri a savas cnep da Olier Kromwel ; ha pobl Penvro oa mesk c cneberien. Kromwell a oe en kounar vraz o welet c goz soudarded troet enep d'ezan — clreist-holl Powel, Poyer lia Llac'harn.

4. Dond e reas Kromwell hag e arme dindan mogeriou ar c'hastel hag a zeraouas eur c 'hrounnaden hir. Dre-holl e enebourien o del'oa savel o l'cnn, ha hast en el'oa da gcaaer ar c'haslel.

5. l logcn mogeriou ar c'haslel a halle slourm oulan epad meur a sunvez. Ar ouirgastel (lud ar c'hastel) oa en sell da welet listri o tond war vor evit o harpa. Hogen didalvcz oa o gorloz lia d'an divez e rojonl ar c'hastel, ha Kromwel a zonas ennan.

G. An tri hennblenier oe lapet en Lundain (Londres). Barnel e oa int hag c oo laret la/.a unan dioule. Tri baper oc laket en cul lostr. W a r zaou anezo oa skrivot : « Doue a ro d'id da vue/. ». W a r an hini ail na oa nelra.

7. Eur bugel oe laket da donna ar paperou. Ar skritur a oa war baperou Powel ha Llac'harn. W a r baper Poyer na oa nelra. Evelse oe laket an argadour koz, c gein ouz ar voger, ha lazcl.

Trocl eus ar c'hennira e g gant KLASKEVABA

(Da heuill eun danevel bep sizun.)

Audience du ./•• Mai Les cambrioleurs morlaisiens

LA BANDE LÉOM Nous donnons ci dessous aussi exacte-

ment (jue nous le pcrmellcnt nos colon-nes, les débals,de l'affaire de la bande de Léon, nos trop célèbres cambrioleurs morlaisiens. Si le tribunal a voulu se ré-server cette affaire comme dessert, nous le plaignons beaucoup : elle lui aura servi de plat de résistance.

Les inculpés, bien connus de nos lec-teurs sont au nombre de sept associés, dont trois couples, mari ol femmes : l - , François-Mario Léon, 44 ans, plâtrier à Morlaix ; 2 - , Yves-Marie Le Gall, 41 ans, journalier à Morlaix ; 3 \ François-Marie Fouillard, 20 ans, plâtrier à Morlaix ; 41, François-Marie l'HénalT, 44 ans, tailleur d'habils à Plourin ; 5 \ Caroline lluet, femme Léon, 42 ans, ménagère il Mor-laix : G-, Marie-Yvonne-Hyacinthe Dohol-lou, ménagère à Plourin ; 7 \ Marie-Fran-çoise Dohollou femme Le Gall, ménagère à Morlaix.

Celte association de malfaiteurs qui, pendant trois ans, mit la ville de Morlaix en coupe réglée, a dérobé quantité de marchandises, de denrées, d 'argent cl objets de toutes sortes. Nous allons résu-mer aussi succintement que possible, la longue série do vols et exploits co mnis par la fameuse bande.

Depuis quelques années la ville de Morlaix et ses environs étaient le théâtre de vols importants, commis tantôt le jour , tantôt la nuit, chez des commerçants el des propriétaires, sans qu'il fui possible d'en soupçonner les auteurs, encore moins de les découvrir.

Les vols continuaient ainsi leur petil train train habituel ; lesplainlesafl luaicnl toujours soil au commissariat de police, soit au parquet, sans que la situation changeât lo moindrement, cpiand lo l " décembre Mme Savidan, épicière à Mor-laix, vint se plaindre au commissaire cle

fiolicc do plusieurs vols dont elle avait élé a viclime. Elle raconta rnémequo la nuit

précédente elle fût sur le point de pren-dre son ou ses voleurs en flagrant délit ; que, vers trois heures, elle avait aperçu trois individus sortant do son magasin et portant des paquets volumineux ; elle avail cru eu reconnaître un, qui avail l'air de se diriger vers la gare. Elle dépassa cet individu et remarqua qu'il portail sous le bras un paquet qu'il cherchait à dissimuler. Au signalement qu'elle en donna, le commissaire de police reconnut le.nommé François-Marie Fouillard.

Le pot aux roses élait découvert ; il ne s'agissait plus que de pousser une active enquête. Ce qui lui fait.

(27) Feuilleton de Y Echo du Finistère

NOTES HISTORIQUES SUR

pejoisse do $louèzcc'h

Aussi, dès le lendemain, provoquèrent-ils une réunion do l'administration can-tonale qui décida, après avoir écouté l'ex-posé des faits, d'adresser à qui do droit une plainte motivée contre le comman-dant du Taureau pour en demander la destitution.. Le 21 pluviôse, le citoyen Mérer éciivit au citoyen Jncquinot, chef de bat»illon commandant la place de Pol-Léon et supérieur hiérarchique du sieur Colion, alin de lui dénoncer los agisse-ments de co dernier. « Lo tout vous fora connaître, lui dit-il en terminant, le m é -pris du commandant du l'oit aux arrêtés du département, laproteclionqu'il accorde aux d i lap ida ien t des propriétés publi-ques, et les actes do violence qu'il exerce contre les administrateurs. Nous espérons que vous y mettrez promptement ordre, mais nous. \ ous annonçons que nous nous réservons do faire poursuivre les délin-quants devant les tribunaux. » Lo 3 von toso, copie du procès-verbal de l'incident fut adressée il l 'administrai.on départe-mentale.

Le 14, ainsi quo uous l'avons dil plus haut, le èitoyen Collin exige dos autorités de Plouézoch lu fourniture « do trente lils

S 'étanl mis à sa recherche, les agents de police trouvèrent Fouillard chez son oncle, François-Marie Léon, au moment oii toule la famille réunie, consommait les comestibles volés chez Mme Savidan.

l 'ne perquisition habilement menée amena la découverte de nombreux larcins, et, pressé de questions, Léon tinit par avouer les nombreux vols donl il s'était rendu coupable en compagnie de Yves-Marie Lo Gall cl François Ilénall'. Les 3 voleurs a /aient pour complices el rccè-leuses leurs femmes, Caroline llnct, Ma-rie-Françoise Dohollou cl Marie-Yvonne-llyacinlhe Dohollou.

P r i n c i p a u x vo l s c o m m i s p a r la bande

Léon et Le Gell onl, à Plourin, du 24 au 25 janvier 1906, soustrait, des volai'les au préjudice du sieur Joseph, la nuit, en réunion, il l'aide d'ell'raelion extérieure. La femme L'ilénall 'avait fourni des indi-cations cl avait reçu une partie des vo-lailles soustraites. L'HénalV, la femme Léon el la femme Le Gall en avaient reçu leur part.

Léon a, seul, dans la nuit du 20 au 21 mai 1?0G, à Lanmeur, soustrait des étof-fes et des vêlements au préjudice de la dame Kerjean, à l'aide dViVraclion el d'escalade ; sa femme a été complice par recel.

Il a, dans la nuit du 20 au 27 mai, sous-trait "no bicyclette au préjudice do M. Bourhis, à Pleslin-les-Grèves, en péné-trant dans le magasin au moyen do faus-ses ciels.

Il a encore, à Pleslin, dans la nuit du 26 au 27 mai, soustrait une sacoche de bicyclette au préjudice des époux Morin, et ce avec ell'raclion el fausses clefs.

En 1908, il a souslrail, la nuit, avec es-calade, dans un enclos, des draps au pré-judice de la dame Porzicr ; sa femme a été complice par recel.

Dans lo courant de la même année, dans l'île Brélml, il a soustrait, de nuit, à l'aide de fausses ciels, dans la maison du doeleur Yariol, des objets mobiliers recelés par sa femme.

Léon opérait, la plupart du temps, avec l'assistance de Le Gall, L llénatl'el Fouil-lai d

En 1906. avec Le Gall, il s'introduisit, de nuit, chez le sieur Joncour, à l'aide d'effraction extérieure el d'escalade, el s 'emparèrent de. 18 jambons, qui furent utilisés par les femmes Léon, Lo (îall el L'HénalV.

Pendant la même année, Léon, Lo Gall el L'HénalV volèrent du pétrole cl de, l'es-sence minérale au préjudice du sieur Pa-ris, chez qui ils avaient pénétré, la nuit, uvec do fausses clefs.

complets en bois, paillasses, coolies, draps et couvertures, lo lout lo plus prompte-mont possible, pour coucher soixante pri-sonniers qu'il attend ». Mlles lui donnèrent satisfaction, mais leur rancune, après lout légitime, n'était point apaisée ; le général do brigade Arli, commandant l 'arrondis-sement do Morlaix, ayant demandé au citoyen Mérer cle nouveaux éclaircisse-ments sur la scène du 18 pluviôse, celui-ci lui répondit en confirmant de tous points le récit qu'il lui on avait déjà fait. « I, 'ar-rêté du uépartem nt, njoule- l - i l devait lo d terminer (le citoyen Co!lin> à no pas nons retenir, et la liberté qu'il nous au-rait laissé de nous saisir <!• s coupables aurait prouvé qu'il avait élé réellom nt surpris, mais la conduite qu'il a tenue à mon égard, les railleries qu'il me lil do concert avec l'agent cle Carantec ne lais-sent point i'o doute à eroir • qu'il s'imngi-noit que jo n'eu pas sç'i faire respecter mon caractère ». Il est fort possible qu'à la suite do ces plaintes, Ci.llin ait élé dé-placé, car en lan 7, nous trouvons comme gouverneur du fort lo citoyen Rousseau, avec i'iO hommes sous ses ordre». Un peu pluslard, la garnison est dite so composer « cle près cle qualrc-vingls soldats ».

Corinne son prédécesseur, le citoyen Rousseau I arcclo la commune cle conti-nuelles réclamations. L'agent cantonal finit le 11 thermidor an 7, par s 'enhardir à lui écrire à co su je t : " Depuis longtemps les citoyens de I louézoch fournissent sur vos réquisitions des fournitures de lils au cliAteau du Taureau ; il doit cependant exister un fournisseur général de ces ob-

Dans la nuit du 13 au 14 janvier 1907, Léon et L'HénalT pénétrèrent avec de fausses clefs, chez les sieurs Guéguen et Bodros, et y prirent 30 francs dans un ti-roir qu'ils fracturèrent et des marchan-dises.

Léon, Le Gall el L'HénafT commirent, clans lo nuit du 3 au -1 novembre 1907, un vol d'éloll'es au préjudice cle la clame Du-bois, et ce en pénétrant dans la maison avec de fausses ciels.

Dans la nuit du 10 au 11 janvier 1908, Léon el Le Gall ont dérobé dans une ca-bane, à la demoiselle Brignou, de linge, des fruits el des arbres.

Dans la nuit du 31 janvier au l"r février, ils pénétrèrent, à l'aide de fausses clefs, chez M. Boslrcn et prirent de la toile et des cordages ; les femmes Léon el Le Gall furent complices, par recel, de ccs vols.

Dans la nuit du 25 au 26 février 1908, à Lanmcur, Léon ot Fouillard pénétrèrent chez lo sieur Thomas à l'aide de fausses clefs et, descellant lo coffre-fort, ils l'em-portèrent sur la place, le fracturèrent et y prirent une somme de 1.030 francs, qu'il renfermait.

Léon et Fouillard, dans la nuit du 1" ou 2 novembre 1908, pénétrèrent, avec fausses clefs, chez M. Naourès, àTréguier , cl y prirent des accessoires de bicyclette el une bicyclette.

Léon, Fouillard cl Le Gall, s 'étant in-troduits do nuit, le G novembre 1908, à Morlaix, chez le sieur Roully, ont pris de l 'argent el line carabine et tenlé en vain d'ouvrir le coll'ro-fort.

Léon, Lo Gall el L'Hénaff, pénétrant, la même nuit chez le sieur Guivarc'h, y prirent des comestibles ; les trois femmes furent complices, par recel, de ce vol.

Léon, Fouillard el le Gall, dans la nuit du G au 7 novembre, volèrent du sucre et du pétrole chez M. Soulbieu ; les femmes Léon ot Le Gall recélèrcnl les objets volés.

Dans la même nuit, ils volèrent divers objets chez le sieur Burel.

Los trois mêmes individus pendant le mois de novembre 1908, à Saint-Martin, prirent une somme d'argent chez les sieurs CorculV cl. Jégou, chez qui ils avaient pénétré, la nuit avec escalade.

En décembre 1908, Léon, Fouillard el L'HénalV pénétrèrent, à diverses reprises, chez la dame Savidan, à l'aide de fausses clefs, et y prirent diverses marchandises recélées pa r l e s femmes Léon et L'HénalT.

Dans la nuit du 13 au 14 décembre 1908, Léon, Fouillard el les époux L'Hé-nafl pénétrèrent, à l'aide de fausse clefs, chez le sieur Goardon cl y prirent une glace, des couvertures, de l 'argent el îles étoiles. La femme Léon recéla une partie des objels soulrails.

En 1908, Léon. Fouillard el L'Hénaff pénétrèrent chez le sieur Guézennoe et y dérobèrent des cafetières, des couverts ol divers objels mobiliers, qui furent rece-lés par les femmes Léon cl L'HénalV.

Léon el Le Gall s'introduisirent, tou-jours à l'aide de fausses clefs, chez la dame Herry et y prirent deux pèlerines et des étoiles, qui lurent recélées par les femmes Léon et. Lo Gall.

Ils pénétrèrent chez M. l 'abbé du B.o.ur-quet, à l'aide d'escalade, cl y prirent du blé, qui fut. recelé par les femmes Léon et Le Gall. 11 en fut de même du vin volé au préjudice de MM. Coulm et Branellec.

Léon, l.e Gall et L'HénalV s'inlroduisi-renl, en 1908, à l'aide de fausses clefs, chez M. Heurlaull, el y prirent une cer-laine quantité de grillage en fil cle fer. Tous les trois ont, en outre, commis, dans les mêmes conditions, un vol d'eau-de-vie au préjudice de MM. Tanguy el Branellec. Les femmes Léon el Le Gall onl élé complices par recel de ce vol, qui avait été indiqué par la femme Le Gall.

Dans le courant de 1908, Léon, Le Gall et L'HénalV ont, de nuit à l'aide de fausses clefs, volé chez lo sieur Kérébcl, line certaine quantité do beurre, donl les trois femmes onl profilé.

Léon, Fouillard el L'HénalT onl, en 1908, volé au préjudice cle M. Le Hir, en pénétrant chez lui avec des fausses clef, des conserves el. dos aliments dont les femmes Léon et L'HénalV onl profité.

Los femmes Léon ot L'HénalT onl aussi Lro profit d'une certaine quantité de laine que Léon el Le Gall avaient c oust rai le, avec uni! certaine somme d'argent, de nuit, à l'aide de fausses clefs, chez M. Guilleret.

Léon, Le Gall et L'HénalT se sont intro-duits chez le sieur Bacq, de nuit avec fausses clefs, cl y onl souslrail des plats,

j e l s . . . Je désire connailre, citoyen coin -mandant, si mes concitoyens sont tenus sans indemnité cle remplir uno lâche aussi gènanle, et jo vous prie do m'honorer d'une réponse ».

Los jeunes conscrits du pays étaient alors versés provisoirement au Taureau, eu attendant d'êlre dirigés sur un dépôt. Au mois do brumaire an .S, lo citoyen Abgrain, capitaine du corps des chas ours francs cantonné à Lanmeur, prie lo citoyen Rousseau, par l 'intermédiaire de l'agent cle Plouézoch, do vouloir bien débarquer les conscrits qui désireraient ôtre incor-porés à son détachement. Mais celui-ci refusa net. « Jo vous fait passer sa réponse aussi dure q u e l i mienne élait honnête, écrit l'agent au citoyen Abgrain Plusieurs personnes, mémo des conscrits, m'ont verbalement assuré quo les conscrits n 'a-vaient pas de vivres au l'or du Taureau et que plusieurs d'entre eux ont été viugl-qualro h lires sans manger I . . . D'où peut provenir une lyiannie de cette espè e ? ».

Nous avons déjà menlionué los récla-mations auxquelles donnèrent lieu la con-duite des soldats du châleau au bourg do Plouézoch ; inutile donc du revenir sur ces incicl. nts qui clôturent ou quelque sorte la période révolutionnaire dans la commune. Sons l'empire, lo forl servit surtout à la répression de la contrebande, si active à celle époque ; bien dès corsai-res français traqués par des navires br i -tanniques vinrent aussi chercher un refuge à l'abri de ses grossês pièces de 74, dont les projectiles eussent lôt fait de couler le brick ou lu frégate assez imprudents pour

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des assiettes, des légumes, etc., que les trois femmes ont employés à leur usage.

Léon el Le Gall ont, en septembre 1906, commis un vol de fruits et d 'un sac brodé au préjudice de clame L'Hébrellec ; des fruits, des vêtements chez le sieur Hervé et divers objels chez la dame Quelmé. La femme Léon est complice par recel, de ce dernier vol.

Léoty Le Gall et L'HénalT ont commis en 1908, un vol de savon au préjudice des sieurs Yvinec et Larchier ; les trois fem-mes ont été complices par recel.

Léon et Fouillard ont,, en 1908, el à di-verses reprises, pénétré avec fausses clefs chez M. Bayec el y onl soustrail des accessoires de bicyclette.

Léon el Le Gall onL, en 1908, soustrait au préjudice du sieur I lui tnc , une bicy-clette et divers accessoires, avec les mê-mes circonstances aggravantes.

Léon et Fouillard ont, dans la nuit du 1 - au 2 novembre 1908, pénétré dans le magasin de M. Dinzet, à Tréguier, el y onl pris une certaine quantité de chaus-sures.

Léon et Le Gall ont, en 1908, soustrait un coq et des lap'ns au préjudice du sieur Masson, el des pigeons et des ustensiles de ménage au préjudice du sieur Lemar-chadour.

De très mauvais renseignements sonl fournis sur les accusés, notamment, sur les hommes. On dit, cependant que Le Gall, dont la conduite était mauvaise au-paravant, s'était amendé après le ma-riage.

Les plus compromis sont Léon el Fouil-lard, c est-à-dire l'oncle et le neveu.

L'audition des témoins au nombre do G0, l ' interrogatoire des accusés doit durée trois journées d'audience.

Les pièces à convictions Il est difficile d'avoir une idée de l'é-

norme tas de pièces à convictions que renferment quatre énormes caisses, que l 'instruction, heureusement n'a pas ou-vertes.

Bien ne m a n q u e . . . C'est un vrai bazar : de l 'argent, monnayé et en billets, des volailles, lapins, pigeons, des rouleaux de cartons, c!ei tissus, cl étoiles diverses, des vêlements, des jambons, des tondeu-ses à chevaux, du pélrole, de l'essence, des arbres, des fruits, du linge, de là toile à voile, des cordages, une bicyclette, des accessoires de vélo, du lard, des andouil-les, clu sucre, des échelles, une lourie, des verres, du vin, du café, des pâtés, des biscuits, dos conserves, do la parfumerie, des glaces, couvertures, sceaux clo toi-lette, cafetières, couverts, couteaux, truelles, outils, pelenes d'astrakan, du blé, du vin, de l 'eau-de-vie, des treilla-ges de fil do fer, du beurre, des maque-reaux à l'huile, do la laine, porcelaines, des légumes, des panais, du savon, des pneumatiques, dos chaussures cl ustensi-les de ménage, une pendulette, des ob-jets mobiliers, elc., bref, line exposition à laquelle participent tous les magasins el commerçants de Morlaix.

Les interrogatoires Après l'acte d'accusation qui demande

un. certain temps, M. le Président pro-cède successivement à l ' interrogatoire des' accusés, dont nous ne pouvons don-ner que les points saillants.

Interrogatoire de Léon Le passé de Léon n'est pas exempt

de."., dé fau t s ; il est même peu recom-mandable. Mais en voleur prudent, le chef de ia bande avait eu soin de munir sa porte de serrures de sûreté.

D. — Vous aviez aussi enfoui dans la terre des objets volés.

B. - Non. I). — Vous étiez le grand dépositaire

des objels soustraits ; votre maison élait un véritable magasin général.

Léon fait un signe affirinatif. D. — On vous reproche d'avoir caché

une. partie de l 'argent volé. B. — C'est inexact. M. le président, fait remarquer la façon

ingénieuse dont la bande opérait ; c'est ainsi que la plupart des vols ont été commis le samedi ot comme on chôme le dimanche, on en prolitait, le soir, pour emporter le stock des marchandises volées.

D. — Vous persistez à reconnaître lous les vols relevés contre vous?

lt. — Oui, à l'exception de. celui cle Lanmeur.

Comme un bon mari, Léon cherche à disculper sa femme.

tomber sous leur volée. Le socialiste Blanqui, condamné à mort

par le Conseil do guerre de Versailles, après la Commune, en 1871, fut le der-nier hôte clos prisons du Taureau. Isolé là, comme il l'a dit lui-mèine, entre lo ciel ot la mer, il écrivit dans sa cellule son étrange livre de VE limité par les Astres. Sa peine ayant été commuée, on lo con-duisit ensuite au Mont Saint-Michel.

Depuis longtemps, le vieux bastion mor-laisien ne compte plus comme place forte. Construit à un t époqnç où la bailleur des murailles était un gage do sécurité, il n;1

répond plus aux exigences do la stratégie moderne, qui veut desouvrages bas, pres-que enterrés, à saillants nombreux, et s'écoulerait on quelques heures sous le tir (l'un do ces canons monstrueux dont nous a dotés lo génie moderne de la des-truction. Aussi, on 1 .•>>!), à la suite d'une motion proposant le déclassement do cent trente villes murées ou forts, présentée par M. de Freycinet ot adoptée par la Chambre, a-t-il élé abandonné. Cependant comme c'est la seule défense du littoral, on y a replacé, il y a quelques années doux ou trois pièces légères d'artillerie et un gardien. Lo Taureau est encore là, en-dormi sur son rocher, « beau à voir dans les tompèlos d'hiver, sous un ciel sombre, quand la mer so brise ol couvre los rem-parts comme la proue d'un navire, ou lors-que dans la splendeur dos beaux jours, les vagues bleues moutonnant dans la baie lavent en mourant les pieds des tours dorées par le soleil, qu'une blanche ceinture d'écume ondulo le long des pier-

Interrogatoire de Fouillard Fouillard qui est un récidiviste du vol,'

a aussi de très mauvais antécédents. Il l'ail, des aveux complets, mais pré-

tend qu'il a élé incité par son oncle Léon. Léon. — Ce n'est pas vrai ! Fouillard reconnaît lous les faits que

lui reproche l ' instruction.

Interragatoire de Le Gall D. — Vous êtes un mauvais père de

famille ; vous vous êtes débairassé de vos six enfanls pour les remettre à l'as-sistance publique.

R. — Je n'étais pas chez moi à cette époque.. .

Comme Fouillard, Le Gall reconnaît les vols relevés à sa charge ; il fait en ou-tre connaître que c'élail Léon qui pre-nait l 'empreinte des serrures avec de la cire.

Léon. — C'élail pour rectifier les clefs afin d'agir plus en sûreté.

Interrogatoire de L'Hénaff L'HénafT ne veut reconnaître qu'une

partie des laits qui lui sonl reprochés. M. le Président. — Le rôle de L'Hé-

naff, en raison de sa profession de tail-leur d'habits, consistait à examiner la valeur des étoffes parmi celles trouvées chez les différents marchands de nou-veautés.

D. - Vous aviez aussi du goût pour les provisions alimentaires ; ainsi on a trouvé chez vous 48 paquets de chicorée, 45 botles de thon, un énorme pot de beurre, 9 kilos de café, 10 kilos de confi-ture, il parait que vous aimez la confi-ture.

L'Hénaff baisse la lêle...

Interrogatoire de la femme Léon I). — votre situation à vous est plus

digne d'intérêt que celle de votre mari mais vous avez eu fort de profiler des objets soustraits, vous avez, en effet, transformé en vêtements les draps et le linge qu'on vous avail apportés.

R. — Je ne m'en suis pas servi. D. — Mais si, vous les avez utilisés,

car vous y avez fait des marquages ; d'ailleurs vous avez été plus franche à l ' instruction.

R . — J ' a i dit que dans les débuts j'i-gnorais la provenance de ces objets, quand je l'ai connue j 'ai dit à mon mari que s'il continuait je le quitterais.

Interrogatoire de la femme Le Gall M. le président fait à cette accusée le

même reproche qu'à son mari, au sujet de ses enfants.

R. — J'ai gardé la grande fille. M. le président. — En vous débarras-

sant de vos enfants, vous n'avez pas fait preuve de beaucoup de cœur.

L'accusée qui a une bonne réputation, avoue volontiers les charges relevées conlre elle.

Interrogatoire de la femme L'Hénaff

Celle dernière reconnaît avoir recelé les objets soustraits par son mari et en avoir profité.

A 4 h. 30, 18 témoins sur 60 sonl en-tendus. Leurs témoignages confirment l 'instruction et accablent de plus en plus les accusés.

Audience du 3 Mai Lo lundi, 3 mai, l'affaire de la bande

Léon a continué par l'audition des té-moins. Pendant la journée les témoins onl délilé devant la barre du tribunal.

Leurs dépositions, quoique très inté-ressantes, n'ont rien appris de nouveau. A -1 h. l 'audience est levée et renvoyée au lendemain pour le réquisitoire, les plai-doieries et le verdict.

Audience du 4 Mai L'audience est reprise à 9 heures.

Le Réquisitoire Nous voici enfin arrivés, dit M. le pro-

cureur Mazeaud, au dénouement do cotle affaire, qui a posé pendant plus de trois ans comme un véritable cauchemar sur la ville do Morlaix. Aussi je comprends l'émotion légitime de cette population el la satisfaction avec laquelle elle accueil-lera le verdict sévère que vous ne pouvez manquer de prononcer dans celle affaire.

L'honorable magistrat explique com-ment on arriva à découvrir le siège social de celle association de malfaiteurs, qu'on pourrait appeler des virtuoses du vol el du cambriolage. Il énumère succincte-

res ; souvenir de granit perpétuant l'acte glorieux do notre bourgeoisie, son élan héroïque ». f l ) Il y a lieu do déplorer quo, dans les récents travaux de restaura-lion el d aménagement, on aie détruit les élégantes échauguetles rondes suspendues çà et là aux créneaux, el qui allégaient de leurs Hues silhouettes la pesante masse du bastion.

Un sentier de cinq kilomètres mène de Barnénezau port do Dourdu en-Mer, sans cesse courant au bord de la falaise, frayé sous des haies d'à bépiue et de mûriers, escaladant des rochers, longeant tour à tour des champs do trèfle, cle blé noir, d'immenses landes rutilantes d'or, mais toujours dominant à droite l'éblouissante étendue du golfe, pailletée d'étincelles, zébrée do veines laiteuses ou miroitantes, avec les vols do courlis écretant les lames ot les barques des pêcheurs penchées sous leurs voiles rouges. En le suivant, on passe au pied de Rochandour (la roche de l'eau), vieille forme ou mourut, lo 10 oc-tobre 1088, noble homme Jean le Diou-guel, sieur do Kerinorvan, époux de N . . . do Garmeaux, enterré lo 11 t en l'église de Plouézoch dans uno des tumbes de Monsieur le marquis dans l'aisle du cotté clo l'évangile ». On rencontre ensuite lo beau château moderne do 'l'rodibon, bâti au versant du côleau, adossé à un bois touffu do pins dont la verdure sombre s'étage sur los pentes. Coite terre doit son origine à uno chapelle dédiée à Sainl-Dyboan ou Kaiul-Dibon, d'où est venu le

(t) Cliarloi Alexandre,

ment tous ces objets hétéroclites, pro-duits de ces nombreuses expéditions noc-turnes, qui font ressembler le prétoire à une salle de consigne, et, après avoir éta-bli le bilan de cette association, il dit qu'il s 'agit, aujourd'hui , tout comme un tribunal de commerce, d'en opérer en quelque sorte la liquidation, douloureuse pour les victimes.

Après avoir rendu hommage à la pers-picacité de M. le commissaire de police, el à la façon minutieuse et méthodique avec laquelle M. le juge d'instruction et M. le procureur de la République de Mor-laix ont rassemblé les détails de cette la-borieuse affaire, M. Mazeaud entre dans le vif du débat.

Laissant de côté tout détail fastidieux, tel que l 'énumération successive des charges de l'association, en grande par-tie avouées, il se borne à indiquer les grandes lignes de ces vols, qui sont à peii près identiques, et à en rappeler les plus « importants ; puis, examinant la situation des accusés, il indique d'un mot, d 'un fait,, la responsabilité de chacun.

Léon, qui apparaît comme le chef de bande, se détache en relief au regard de ses accolyles ; intelligent, vigoureux, sachant payer d 'audace, il a appliqué au mal des facultés qui lui auraient permis de devenir un ouvrier d'élite ; son exis-tence peut se résumer d'un mot : il n 'a vécu que pour le vol et par le vol. Il ne mérite pas d'indulgence.

Fouillard, c'est le disciple préféré du maîlre ; mauvais sujet , vicieux, débau-ché, il se vantail de ses condamnations et d 'autres méfails qui, s'ils étaient con-nus, dit-il, l 'enverraient au b a g n e ; c'est la place que vous lui assignerez.

— Le Gall,dit Foui l la rd ,es tp lusenragé \ voleur que moi ; d'ailleurs, après Léon, c'est celui qui a pris part au plus grand nombre de vols ; réunis dans les mêmes crimes, ils doivent être réunis dans le même verdict.

Quant au tailleur L'Hénaff, c'est le technicien, le spécialiste en matière d'étoffe ; en celte qualité il a joué, lui aussi, un rôle important dans l'associa-tion ; sa responsabilité est donc à peu près la même.

M. le procureur Mazeaud appelle l 'at-tention spéciale des jurés sur le danger de ses associations de malfaiteurs, et sur la nécessité d'une répression très sévère. « Vous refuserez, dit-il, à ses accusés, le bénéfice des circonstances at ténuantes ; vous affirmerez ainsi votre ferme volonté d'en finir avec ces bandes organisées qui augmentent chaque jour , et dont les exploits deviennent de plus en plus inquiétants. »

Envisageant la situation des femmes, dont deux, la femme Léon et la femme L'HénafT reconnaissent leur complicité, l 'organe de l 'accusation n'a pas de peine à démontrer la culpabilité de la femme Le Gall qui, dit-il, nie l'évidence même ; cependant, il ne conteste pas que leur responsabilité est moindre el, dans ces conditions, il esl le premier à solliciter en leur faveur une certaine par t d'indul-gence. « Mais vous ne pouvez, dit-il, aller plus loin, car un verdict d'acquitte-ment découragerAit les ^ honnêtes., fem- s mes. »

Après ce réquisitoire, remarquable en lous points, l 'audience est suspendue à midi et reprise à deux heures.

La défense Les défenseurs des accusés rivalisent

tour à lour de zèle et d'habileté, pour écarter de leurs clients les r igueurs de la 1

justice. C'est à M* Machenaud qu' incombe la

lourde tâche de défendre Léon et la femme Léon. 11 s'en acquitte avec beau-coup d'adresse et de tact et montre, dans cette affaire difficile, de réelles qualités de souplesse et de doigté.

L'honorable déienseur s'efforce de ré-duire celto affaire à son exacte et juste expression, y fin, dit-il, que le verdict ne soil pas un verdict d'exagération, mais un verdict de saine justice.

Dans l'analyse qu'il fait de la vie cle son client, i f le monlre travaillant sans murmure, pour ne gagner le plus souvent qu'un salaire de famine. « Vous ne serez pas impilovable, dit M* Machenaud, pour le pauvie diable qui a besogné àprement pendant toute une vie et qui, ne pouvant s 'échapper de la misère, a fini par suc-comber à la tentation. »

En ce qui concerne la femme Léon, le défenseur estime qu'elle doit bénéficier d 'un verdict d 'acquitlement, que justifie

nom de Trocibon (vallon de St-Dibon), à rapprocher de Traoumériadec (vallon de St- tiériadec) en Saint-Jean-du-Doigt, de Kerbaul (lieu de St Paul) et de Kergrist (lieu du Christ) en Guimaëc. En 1074, elle appartenait à noble homme Bertrand de la Hotte, bourgeois morlaisien, époux de Claude Guéguen, et en 1698, au sieur du Marcheix Poilpré, de Saint-Marlin-des-Champs, comme en témoigne l'acte sui-vant :

» Ce jour septiesme may mil six cent nomante et huit fut béniie une cloche pour la chapelle de Trodibon par vénérable et discret M. Hervé Prigent, en ayant eu la permission de Monseigneur l'Illustrissime et Uévéreudissime évesque et comte de Tréguier en datte du deuxième dud. mois et an, laquelle fust nommée François Au-gustin par nobles personnes FrançoisCuil-lerol, sieur de la Piguonnière et demoi-selle Augusline Périne Denis, et ont assisté à ladite cérémonie noble homme Pierre Poilpré. sieur du Marchaix et demoiselle Ronoe Salaun, son épouse, propriétaires de ladite chapelle, Madame du Poulfanc, Madame de Keringant, Monsieur et de-moiselle de Savigny et plusieurs autres.

Signé : F. Cuillerot — P. Poilpré — Renée Salaiin — Augusline-Perrine Denis — Marie le Pontoys — Catherine le Diou-guel — CatherinoCuillerot — Savigny — Berthérand — Hervé Prigent, ancien rec-teur — J. Bcllec, prêtre — Claude le Moal, prêtre — Julien lo Chastelain prêtre, curé d'office — Ch. le Maoul, prêtre —• Anne Salaiin.

L. Le G. . (A taiwrt).

Page 7: L'Echo du Finistere DU SAMEDI 01 AU SAMEDI 29 MAI 1909

L'ECHO DU FIMSTERE

tout un passé d 'honneur et de probité. « Cette malheureuse, s'écrie M* Mache-naud, est plutul à plaindre qu'à bh'nuer, car son seul crime ( st d'avoir aimé son mari, malgré les torts qu'il avail envers la société; or, cet amour ne devra pas être à vos yeux seulement uno excuse, mais une absolution. »

Et s 'adressant 'au cœur des jurés, qu'il invite à la clémence, l 'honorable dé ten-seur leur dit on terminant : « Quand vous délibérerez sur le sort des accusés, rap-pelez-vous, messieurs, que votre verdict ne saurait être un verdict de justice, s'il n'est pas en même temps un verdict d 'humanité. »

M* de Kérangal, défenseur de Fouil-lard, prononce une intelligente plaidoirie en faveur de son client, un des plus com-promis dans l'association Léon et compa-gnie ; avec beaucoup de logique, il dési-gne l 'cntratnemcnl et le geste irréfléchi de la jeunesse, la contagion de l'exemple et dans ces conditions il supplie le jury de se montrer élément envers ce jeune homme qui entre à peine dans la vie el qui est susceptible de relèvement.

Plaidant pour les époux Le Gall, M" do Chabre lire un excellent parti de la si-tuation faite à ses clients, qui se présen-tent, dit-il, sous un jour plus favorable et dont les regrets méritent l ' indulgence du jury. En ce qui concerne la femme Le Gall, le défenseur s'efforce de démontrer que l'accusation n'a pas fait la preuve matérielle de sa complicité.

En résumé, M- de Chabre supplie le jury d'accorder les circonstances atté-nuantes à Le Gall, qui a eu le tort de se laisser entraîner el de renvover la femme Le Gall à son foyer où elle entrera la tête haute.

M' Verchin présente d'une façon irès substantielle et très habile, la défense des époux L'HénalT, qu'il montre vivant d'une vie simple en élevant honorable-ment leurs enfants jusqu'au jour où on est venu les débaucher et les détourner de la voie honnête qu'ils suivaient, et c'est ainsi, dit-il, que le malheureux L'Hénaff, subissant l'influence de Léon, est venu s'asseoir à ses côtés sur ce banc, en compagnie de sa femme.

Le défenseur sollicite également l'in-dulgence du jurv en ce qui concerne L'Hénaff, mais il faut, dit-il, que celle malheureuse femme retourne à son foyer où elle continuera à donner à ses enfants

3ui l 'a t tendent, angoissés, avec ses soins e mère, les bons exemples qu'elle n'a

cessé de leur donner. Sur interpellation du président, de-

mandant aux accusés s'ils n'ont rien à ajouter pour leur défense, ils sollicitent 1 indulgence du jury et de la cour.

Léon jure qu'il ne recommencera plus après avoir subi sa peine. Fouillard de-mande à ne pas être puni Irop sévère-ment, à cause de son service.

Le Verdiot est afflrmatif Après deux heures de délibération le

jury rapporte un verdict afflrmatif sur presque toutes les quest ions; les circons-tances at ténuantes sonl accordées pour les femmes seulement.

Les Condamnations La cour condamne Léon ù sept ans de

travaux forcés. Fouillard et L'Hénaff, chacun à cinq ans de travaux forcés ; Le Gall à six ans de travaux forcés, tous à dix ans d'interdiction de séjour.

Les femmes Léon, L'HénafT et Le Gall sont condamnées chacune à deux ans de prison.

Léon et L'Hénaff accueillent le verdict d 'un air impassible ; Fouillard rit, la li-gure cachée derrière sa casquette.

Les femmes pleurent. . . Les morlaisiens, eux, ne pleureront

pas !

C H R O N I Q U E LOCALE MORLAIX

MISSIONS. — Paroisse Saint-Melaine.

Mes chers paroissiens, Ce n'esl plus vous faire part d 'une

nouvelle que de vous rappeler l 'ouverture prochaine de notre « Mission ».

Tous les dimanches, depuis plusieurs mois, nous avons demandé à Dieu, par une commune prière, que vos Ames s'y préparent et j e ne doute pas qu'elles ne se soient prêtées volontiers a ces pre-mières sollicitations de la grAce.

Je viens donc aujourd'hui vous redire à tous que le moment est venu, sous quelques jours , de répondre à l'appel qui, depuis si longtemps, se fait entendre à vos cœurs.

Un temps de Mission est pour les Ames ce qu'est pour le laboureur un temps de fertilité exceptionnelle. C'est un trop grand bienfait pour que chacun d'entre vous n'ait hAto de se l 'assurer à lui-même comme de l 'assurer aux siens, et j 'ose espérer que vous me donnerez cette consolation de vous voir répondre uvcc empressement à l'invitation que je vous adresse du meilleur de mon coeur de pasteur.

Votre affectueusement dévoué en Notre Seigneur Jésus-Christ,

Viclor ELY, Recteur de Saint-Melaine.

La Mission s'ouvrira le dimanche 13 juin.

Elle débutera par une semaine de pré-dications bretonnes, du dimanche lo au dimanche 26 mai.

La Mission française s'ouvrira le di-manche 23 mai et durera trois semaines.

P a r o i s s e de S a i n t - M a t h i e u . — Pres-sant appel! — Nous venons de la part de Dieu vous inviter à prendre part a la Mission qui sera prêchée dans les trois paroisses de Morlaix, du dimanche 16 mai au dimanche 13 juin.

La premièie semaine, les exercices se feront en breton, le reste du temps en français.

La Mission est une grûco extraordi-naire; pour plusieurs, elle sera le dernier appel de Dieu, la dernière occasion de conversion. Voici le temps favorable, voici des moments et des jours de Salut.

Ecce nunc dies salutis. Ne dites pas que vous n'avez pas le

lemps ; on a toujours le temps quand on veut bien.

I ii(i heure ou deux par jour, durant une semaine ou deux, esl-ee Irop quand il s'ai;it. de l'affaire la plus grave, la plus importante, la plus nécessaire ?

Mais, diroz-vous : « Je n'ai pas la Foi, qu'irai-je faire à l'Eglise : Je ne crois plus ces choses ! »

Est-ce bien vrai ? En êles-vous bien sûr? Eh ! bien : oui ; vous êtes sincère ; vous avez eu le malheur do perdre la Foi ; raison do plus poui venir à la Mis-sion ; vous y retrouverez celte perle pré-cieuse sans laquelle il n'y n [tas de Salut.

Ne dites pas : nous voirons cela plus tard ; mais en ce moment j 'ai mes affai-res , mon commerce, des voyages à faire, etc. etc. Plus lard nous verrons.

Plus lard ! Prenez garde qu'il ne soit trop tard.

II y a dix ans à peine, dans une com-mune voisine de Morlaix, se donnait une Mission, l u beau malin, uu homme se tenait, sur le seuil de sa maison, raillant les lidèles qui se rendaient a l'Eglise el faisait toul ec qu'il pouvait pour les en détourner. Le lendemain, à la même heure, il avail lini de rire... et de vivre, enlevé subitement par uno mort fou-drovante.

Nous vous on conjurons, profiler de la grAce qui vous est offerte.

Venez à la Mission. Notre-Dame du Mur,

priez pour nous ! LE DUC,

Curé-Archiprêlre de Si-Matthieu.

Les Vétérans de 1870-71. — Le pré-sident et les membres du Conseil d ad-ministration préviennent leurs camara-des de la section de Morlaix, qu'ils doi-vent assister à la réunion statutaire qui aura lieu le dimanche 16 mai à 9 heures du malin à la Mairie.

La présence de tous les membres est obligatoire ; lout camarade absent est passible d'une amende de 0 fr. 25. Les camarades pensionnés doivent être pré-sents comme ceux qui ne le sont pas en-core.

Chambre de c o m m e r c e . — Le jour-nal se fait l'écho des commerçants mor-laisiens qu'on laisse dans l ' ignorance la plus complète des décisions prises par la Chambre de Commerce ; ils souhaite-raient que les débats de ces réunions soient communiqués à la presse comme le sont les comptes-rendus au Conseil municipal.

Celà se pratique bien dans-les Côtes-du Nord pourquoi n'en serait-il pas de même dans le Finistère ?

Jusqu'à ee jour les commerçants se plaignent de ne connaître les résultats des séances de la Chambre de Commerce de Morlaix que 18 mois après qu'elles ont eu lieu !

La Chambre de commerce de Morlaix ne s'imposerait pas un grand surcroit de travail, en communiquant aux journaux de la localité les ordres du jour et comple-rendus de ses séances. Ceux-ci se feraient un plaisir de les publier, cl ainsi tout le monde serait Icnu au courant de ce qui intéresse le commerce.

Tribunal c o r r e c t i o n n e l . — Dans son audience du 30 avril le tribunal a prononcé les condamnations suivantes : '

MM. Le Roy père el fils, à Landerneau, étaient poursuivis pour chasse sur terrain d'autrui et outrages au garde-chasse. Le tribunal déboule M. Amnnd qui s'était porté partie civile, le délit de chasse n'é-tant pas établi, mais condamne pour ou-trages Le Roy père el (ils ; le premier à 16 francs d'amende, le deuxième à dix francs.

Pi l lage d e s U r s u l l n e s . — Le père Créach, de Saint-Pol de Léon, condamné aux dépens, et Cornée, à •! jours de pri-son avec sursis.

C o n p s e t b l e s s u r e s . — François Derrien, Agé de 16 ans, poursuivi pour coups et blessures sur son frère, est ac-quitté pour avoir agi sans diccinement, mais le père est déclaré civilement res-ponsable.

L a i t f a l s i f i é . — La femme Faujour ayant vendu du lait reconnut falsifié, est condamné à 25 francs d'amende.

Le premier mal. — Les ouvriers de toutes loi corporations ont lous travaillé dans leurs ateliers respectifs. Seuls les ouvriers cl ouvrières de la manufacture des tabacs ont chômé à la presque una-nimité. A peine si quelques ouvriers se sont présentés à l 'ouverture des portes.

En somme, le premier mai a passé ina-perçu dans notre paisible cité.

C o n c o u r s d e s pompes . — Voici la liste des trente compagnies de pompiers inscrites pour h concours du 30 et 31 mai prochain avec les noms des commis-saires attirés à chacune d'elles :

1° Lorcy (Loirctj, commissaires Lou-rd : el Pouliquen. — 2° Quinlin (Côtes-du-Nord., Cavalan. — 3" Mainch (Seine-et-Marne), Guillon el Le Rilian. — 4" Marsy tSeine-el-Oise), Péron et G rail. — f>" Palaiseau (Seine-et-Oise), Poulignc. — 6" Douarnenez (Finistère), Rarvct. — 7U

Scignoles (Seine-et-Marne), Cozanet et Le Coz. — 8" Garennes (Eure), Le Gall Louis et Péron Jean. — Jouars-Ponl-chartrain (Seine-et-Oisc), Argus. — 10° Clievru (Scinc-el Marne), Hameury (bu-reau de bienfaisance). — 11° Jouy-le-ChAtel (Seine-et-Marne,), Cronn. — 12° Carhaix (Finistère), Hameury Pierre et Dantcc Noël. — 13" Mcaux (Seine-et-Marne), Ody. — 14° Grésy-Suisnes (Seine-et-Marne), Rerthou Yves. — 15° Chécy (Loiret), Rambot. — 16° Brest (Finistère), Le Goff et Msglioli. — 17" Bessé-sur-Rraye (Sarthe), Moysan. — 18" Charpont (Eure-et-Loir), Livolant. — 19" Montmi-rail (Marne), Tréal et Cadiou. — 20" Saint-Averlin (Indre-et Loire), Charles Prosper. — 21" Verrières-le-Buisson (Seine-et-Oise), Guillou-Mouchet. — 22° Tréguier (Côtes-du-Nord), Burel-Morand. — 23" Yvry-la Bataille (Eure), Larcher Auguste. — 24" Saint-Jamnec-sur-Sar-the (Sarthe), Ilamon-Maréchal. — 25° Batilly eu GAtinais (Loiret), Kcrvellcc-Le-Bras. — 26" Jouy en Josas (Seine-et-Oise), Bertrand. — 27" Epinay-sur-Orge (Seine-et-Oise), Philippe lils. — 28«

. Saint-Laurent en Gftlines (Indre-et-Loire), Stfïté. — 29° La Norville (Seine-et-Oise), Augès. — 30" Lsuville-sur-Orge (Seine-et-Oise), Guillcrm Emile.

N é c r o l o g i e . — Mardi dernier à 3 heu-res de l'après-midi ont eu lieu en l'église paroissiale île St-Mclaine les obsèques de Madame Gourion, femme de M. Gouriou pharmacien. Une grande foule dans les rangs do laquelle on pouvait voir outre les membres de la fabrique de St-Melaine la plupart dos notabilités de la ville assis-tait à l i cérémonie, et a accompagné le corps jusqu'au cimetière Si-Charles. Nom, avons remarqué, conduisant lo deuil, MM. le reeleur de St-Melaine, Guéguen, Person, etc.

La morl subito el inattendue de Madamo Gouriou a frappé cruolleinenl sa famille déjà récemment éprouvée par un autre deuil. Nous nous associons aux re-grets de ceux qui ont connu et apprécié celle excellente chrétienne cl mère de la-mille et nous offrons à M. Gouriou el à ses enfants nos bien sincères condoléan-ces. ,

M u s i q u e I n d é p e n d a n t e . — La fête annuelle organisée par la musique indé-pendante est fixée au dimanche 27 juin courant. Elle aura lieu au parc de Kerné-guès.

F ê t e de g y m n a s t i q u e . — La fêle de gymnastique organisée par « La Mor-laisienne » avec le concours de « La L»n-nionnaise » a élé bien réussie par un temps splendide. Un très nombreux pu-blic suivait avec grand intérêt lous les exercices des gynmasiarques.

M u s i q u e munic ipa le . — Concert du jeudi 13 mai 1909, à 8 h. 1/4 du soir. — Programme ; La Lisette de Déranger, Brunei : Le Fremesberg, chasse et Sty-rième, Kummann : Sourire d'avril, valse, Deprel ; Ilagdt'e, fantaisie, Aubert ; Cette petite femme là, polka, Bosc.

Mouvement de la population du 29 avril au 6 mai 1909.

NAISSANCES. — Joseph-Jean Moign, lils de Jean-Marie et de Marie Le Goff, rue du Porsmeur, 28. — Georges-Francis Le Moign, fils de Marcel-Henri et de Marie-Franeine David, rue Gambetta, 8. — Marie-Yvonne Simon, fille de Jean-Marie et de Jeanne-Olive Guyomarch, au Parc au Duc.

PUBLICATIONS DE MABIAGES. -François Ervillard, marin de commerce à Henvic et Jeanne-Yvonne Paul, cuisi-nière, quai de Léon. 10.— François-Marie Corre, ajusteur, au Parc au Duc, et Perrine Tourmen, r.:o des Brebis, 36.

MABIAGES. — Jean-Marie Joseph, télégraphiste à Brest et Marie-Yvonne-Olive Beccam, sans profession, rue Ange de Guernisac, 37. — Yves-Marie Ricou, ébéniste, rue du ChAleau, 13 et Léonie-Francine Raoul, sans profession, venelle du four St-Melaine, 6 .— Auguste Floch, ébéniste, rue du Porsmeur, 15 et Jeanne-Yvonne-Marie Morin, employée de com-merce, rue du ChAleau, 14.— Faustin-Oclave Bessonnal, quartier-maître méca-nicien à Lons-Le-Saunier (Jura) et Jeannie Pauline Le Tallec, sans profession, rue Courte, 5.

DÉCÈS. — Joséphine Moign, 4 ans, voie d'Accès du Port . — Guillaume Lar-hantec, veuf de Jeanne Cazoulat, 74 ans, quartier du CliAteau. — Marguerite Ker-boas, 37 ans, quartier du CliAteau. — Maria-Françoise Huet, 63 ans, route de Paris, 1.— Anna-Marie Prémel, 10 ans, quartier du CliAteau. — Auguste Tanguy 11 ans 2 mois, quartier du CliAteau.— Marie-Anne Cornée, 25 ans 8 mois, quar-tier du Chftteau. — Yves-Marie L'Hébrel-lec, veuf de Françoise- Marie -Renée Quéinec, 55 ans, rue Gambetta. — Ray-mondc-Maria Salou, 3 mois, rue Haute. — Léonie-Emma-Mario Barbé, épouse de Napoléon-Auguste Gouriou, 51 ans, place '1 hiers, 12. — Jeanne Barbier, veuve de Y\es Morvan, 76 ans, place St-Marlin. — Efllam-Maric Vcrsin, époux d'Anne-Marie Berréhard, 50 ans, rue de la Made-leine. — Enfant sans vie. — François Boignanl, veuf de Maric-Vvonnc Mont-fort, 47 ans, quartier du CliAteau. — Gilles Ilélary, 33 ans, quartier du ChA-leau. — Mal'hihle-Isabelle Lo Rras, 2 ans e ldemi , rue Villeneuve. — Marie-Jeanne-Yvonne Quéméner, 37 ans, quartier du CliAteau. — Jeanne Spagnoi, 03 ans, rue du Porsmeur, 12.

SOCIETE H I P P I E DE MORLAIX (suite el /in)

P r o g r a m m e du concours d'élevage, de dressage cl d'animaux reproducteurs qui aura lieu à Morlaix, les 21, 22 et 23 mai 1000, au Parc de Kernéguès.

T r o i s i è m e j o u r n é e . — Dimanche 2'i mai, ù neuf heures du matin. — Ele-vage el dressage.

Elevage. — Neuf heures, pouliches de 3 ans (trait), 400 francs offerts par la So-ciété Hippique. Entrée : 5 francs.

1 - prix, 150 fr. ; 2-, 120 ; 3-, 80 ; 4-, 50. Total : 400 francs.

Neuf heures, pouliches de 2.ans (trait), 200 francs offerts par la Sociélé Hippi-que. Entrée : 5 francs.

1" prix, 100 fr. ; 2-, 60 ; 3-, 40. Total : 200 francs.

Neuf heures, pouliches de 2 ans (demi-sang), 350 francs offerts par la Société Hippique. Entrée : 5 francs.

1 - prix, 120 fr. ; 2-, 100; 3 , 8 0 ; 4-, 50. Total : 350 francs.

Neuf heures, étalons de trail, distribu-tion dos primes accordées au mois de janvier aux étalons reproducteurs.

La présentation des étalons n'est pas obligatoire ; les éleveurs devront présen-ter seulement leurs regislres.

Neuf heures, poulains de 2 ans (demi-sang), 400 francs offerts par lo départe-ment. Enlrée : 5 francs.

1 - prix, 150 fr. ; 2-, 100 ; 3-, 75 ; 4-, 5 0 ; 5-, 25 ; Total : 400 francs.

Dressage. — Neuf heures cl demie, ré-gional, chevaux hongres et juments de 4 cl 5 ans (montés), 300 francs offcrls par le département el 50 francs offerts par la Société Hippique. Entrée : 5 francs.

1 - prix, 150 fr. ; 2' , 100; 3-, 60 ; 4-, 40 ; Total : 350 francs.

Deux heure-, récional, chevaux hon-gres el juments de 3 ans (attelés en pains , 5C0 francs olicrls par lo gouverne-ment de la République el 200 francs of-ferts par lo Département. Entrée : 5 francs par cheval.

•1- prix, 250 tr. ; 2 , 200 ; 3-, 120 ; 4-, 80 ; 5-, 50. Total : 700 francs.

Deux heures et demie, grand défilé dos lauréats. Les chevaux de selle défileront montés.' Les chevaux d'attelage défile-ront attelés.

Aussitôt après le défilé, les épreuves d'obstacles suivront.

Régional, Omnium. — Sauteurs bre-tons, 325 francs ollerls : 225 francs par la Société Hippique et 100 francs par la Chambre de Commerce de. Morlaix, pour chevaux de 3 à 7 ans. Enlrée : 5 francs.

P- prix, 150 fr. ; 2', 100; 3 , 50 ; •!•, 25 ; Total : 325 francs.

International, prix de la coupe, babils rouges et officiers mon tant en habit rouge leurs chevaux civils, 1.100 francs d'objets d'art ollerls par la Société Hip-pique. Entrée : 10 francs.

I " prix, un objet d'art d'une valeur de 800 fr. ; 2 \ un objet d'arl. d'une valeur de 200 fr. ; 3' , un objet d'arl d'une valeur do 100 fr. Toi al : 1.100 fr.

Mililary, 500 francs d'objets d'art of-ferts p a r l a Société Hippique à Messieurs les officiers montant en uniforme leurs chevaux d'armes.

1" prix, un objet d 'arl d 'une valeur de 300 fr. ; 2-, un objet d'art d 'une valeur de 125 fr. ; 3-, un objet d 'art d 'une va-leur de 75 fr. Tolal : d00 francs.

Prix couplés. - Enlrée : 5 francs par cheval. Un prix de 100 francs, ollerls par la Société Générale. 4 Essai de saut en hauteur sur la barre. Enlrée : 5 francs. Un prix de 100 francs, offert par la Société Hippique, à celui des chevaux qui aura saulé la plus grande hauteur.

ARRONDISSEMENT DE MORLAIX LANMEUR.— Couronnement de

la Vierge de Kernitron. — Le 15 août prochain doit avoir lieu à Lanmeur le couronnement de la Vierge de Kernitron. Une lettre pastorale lue dans toutes les églises du diocèse de Quimper cl de Léon annonce co joyeux événement. On signale la présence à la cérémonie de plusieurs prélats ayant à leur létc Mgr l 'archevêque de Rennes.

Nous reparlerons plus tard do ces fêles.

R O S C O F F . — Enquête . — L'admi-nistration des télégraphes fail procéder à une enquête pour l'élablissemenl d'une ligne téléphonique aérienne sur le terri-toire de la commune. Le projet du tracé indiquant les propriétés privées où il doit être placé des supports est déposé à la mairie. Avis aux intéressés.

Classement des chevaux. — Le classement des chevaux des communes du eanlon aura lieu aux dales ci-après : Plouénan, lundi 10 mai, à sept heures du malin et à une heure de l'après-midi ; Roscoff, mardi 11 mai, à sept heures et à une heure ; île de Ratz, mardi 11 mai, à,trois heures du soir ; St-Pol de Léon, mercredi 12 mai, à sept heures el à une heure, el le jeudi 13 mai, à sept heures ; Mespaul, le jeudi 13 mai, à une heure ; Plougoulm, vendredi 14 mai, à 7 h. 30 et à une heure ; Sibiril, samedi 15 mai, à sept heures.

L a n c e m e n t s . — Saint-Pol, sloop de dix tonneaux, construit par M. Kerenfors pour lui-même ; Ouladine, sloop de plai-sance, construit pour M. le docteur Gléran, de l'île de Batz, et Louise, bateau construit pour le garde maritime de Brignogan, viennent d'être lancés par le chantier Kerenfors.

Le champ de tir. — Un capitaine du génie, do la direction de Brest, est venu visiter le champ de tir. Il sera établi à la pointe de Perharidy, sur un terrain communal.

S A I N T - P O L - D E - LÉON. - Au c o l l è g e . — MM. Laronzc, recteur de l 'Académie de Rennes el Bernard, ins-pecteur d'Académie, ont passé l'inspec-tion des classes au collège, mardi cl mer-credi.

PENZE. — La foire de mai. — Il y a eu une foire moyenne, en ce qui con-cerne l'espèce chevaline. On a remarqué une légère tendance à la hausse des prix, qui avaient baissé depuis deux mois. Les vaches laitières se sont vendues moins chères que précédemment. Tous les veaux put élé vile enlevés. Le porc a élé payé 0 fr. 40 à 0 fr. 425 la livre sur pied. Les jeunes porcs trouvent preneurs difficile-ment.

ARRONDISSEMENT DE CHATEAULÏiN CHATEAULIN

R é u n i o n d e s no ta i re s . — La réunion annuelle des notaires de l'arrondissement a eu lieu le 1 •• Mai, à ChAtcaulin. Un ban-quel a suivi à l'hôtel de la Grand'Maison. Voici la composition de la chambre pour 1909-1910 : président, M. Guivareli, no-taire àCarliaix ; syndic, M, Caziiguel, à Lopérec ; rapporteur, M. Lancicn, à Car-haix ; trésorier, M. Kervern, à Crozon : secrétaire, M. Le Lann, à ChAleaulin : membres, MM. Cevaër, à Plcyben cl Le Doaré, à Plomodiern.

FOULLAOUÉN. - Foire. - La foire annuelle du 9 mai, la plus impor-tante de l'année tombant un dimanche, esl reportée au lendemain.

LA FEUILLÉE. - Accident. - M. Soulhouart, couvreur, étant occupé à ré-parer une toilure chez la mère de M. Laurent, conseiller municipal à La Fouil-lée, est tombé d'une hauteur de. plusieurs mètres et s'esl l'ail de graves contusions sur los différentes parties du corps, no-tamment à la tête el aux bras.

CARHAIX. — Condamnation. — Dans son audience du 29 avril, le tribu-nal correctionnel de ChAleaulin a con-damné le sieur Pélicol, secrétaire du comité Mascuraud à Carhaix, à 16 fr. d 'amende, 25 fr. de dommages-intérêts et

à tous les dépens de l'instance, pour inju-res (i.ui.s un lieu publie, à M. Gourie!. nduiiui Hratcur du journal local, ArliA. .

C i a i m e m e n t e t i n s p e c t i o n d e s c h e -v a u x . — La commission désigné à l'effet du classement et de l'inspection des che-vaux siégera à Carhaix. jiour notre com-mune le lundi 10 niai, à / heures du ma-lin sur le Champ de Bataille, 157 animaux seront inspectés. Pour la commune do Plougucr ou 134 unilés devront, être p:é-sentées, la commission siégera également sur le Champ do Bataille «le noire ville, le même jour à uno heure du soir.

L e s c o u r s e s . — L e s c o u r s e s d e Carhaix, seront courues sur l 'hippodrome de Péna-lan, le Dimanche 16 courant à une heure el. demie de l'après-midi.

p - course, galop, 500 IV. de p r i x ; 2-

course, ti ol monté, 1000 IV. de prix ; 3-course, galop, 400 fr. de prix ; 4- course, trot monté, 500 IV. do prix ; 5- course, steeple-chasse, f>00 fr. de prix.

F i l s é l e c t r i q u e s s e c t i o n n é s . — Dans la nuit de dimanche à lundi, le bureau de poste de Carhaix a été plongé dans l'obs-curité la plus cornplèle, à partir de neuf heures du soir. Par suite de manœuvres coupables, un individu quelconque avail sectionné les fils électriques à l'extérieur, à l 'entrée de la maison.

Tant va la cruche à l'eau...— Mardi soir, M. Sébastien Marseillier, huissier à Carhaix, a procédé à l'expulsion des lo-caux du bureau des postes de Carhaix, du très célèbre Pélicot-Janvrais, mari de la receveuse des postes, instituteur en disponibilité, secrétaire du Comité Mas-curaud de Carhaix, officier de l'instruc-tion publique, publicisto a volonté, futur délégué cantonal, Daniel mil micher cl receveur des postes in partibus, comme nous allons le démontrer.

Ayant pris la délicieuse habitude de fouiner dans les bureaux de postes des diverses localités où sa femme excerçail sa profession, notamment à Pléncuf et Boslrenen (Côles-du-Nord), M. Pélicol-Janvrais continu» à Carhaix son petit métier d 'usurpateur.

Mal lui en prit ; les réclamations affluè-rent et tombèrent dru ù la Direction des posles à Quimper. Mme Pélicol, au zèle de laquelle tout le monde rend hom-mage, fil son possible pour démontrer à son maii l'incorrection de sa conduite.

Peine perdue, Pélicol s'imposa de plus en plus, et eul dernièrement une scène assez violente avec le facteur-convoyeur, M. Quouneuder, au sujet des registres des posles.

Dimanche soir, le bureau des postes élait plongé dans l'obscurité la plus com-plète, les employés étaient chassés du bu-reau par Pélicol et ies fils électriques trouvés sectionnés à l'extérieur à l'entrée du bureau. Par qui ? L'enquêlc l'établira facilement, nous n'en douions pas.

En arrivant au bureau à dix heures du soir, porteur du courrier de Guimgamp, M. Queuneuder eût encore une vive alter-cation avec Pélicol, qui, au milieu du bureau non éclairé, gesticulait el discou-rait...

Débordés de plaintes,,l 'Administration s'i st enfin décidée à agir ; il était temps.

Pélicol n'a opposé aucune résistance. 11 s'esl habillé (lenuc de cérémonie), a gagné Port de Carhaix a pied et, là, a pris le train de Rosporden à 7 h. 30 du soir, pour des cieux plus cléments...

Bon voyage, M. Pélicol et ne revenez plus !

Celle expulsion a causé en ville, où no-lie sire avai1., d'ailleurs, acquis une piè-tre célébrité, un véritable soulagement.

Eun dizam mad —

ABIIMSSESIEM M BREST L E F A O U . — La fo ire . — Favorisée

par un temps superbe, la vieille foire de mai a élé très importante cl, grAce à l'i-nitiative de la Sociélé des vapeurs de la rade, los boucliers de Brest, qui soid ve-nus nombreux, ont pu ramener par \'Ex-press les animaux qu'ils ont achetés. Nous espérons (pie cet essai engagera la sociélé à créer un service à chaque vieille foire. Les cours onl élé les sui-vants : pores gras, 0 fr. 90 à 1 fr. le kilo sur pied ; jeunes porcs pour l'engrais-sage, do 25 à 30 fr. la pièce ; poulets, de 3 fr. 50 à 4 fr. le couple ; œufs, de 0 fr. 80 à 0 fr. 90 la douzaine ; beurre sallé, 2 fr. le kilo ; beurre sans sol, 1 fr. 80. Les hè-les à cornes et les chevaux restent aux mêmes prix. Baisse sur les veaux et les moutons.

P L A B E N N E C . — Fo ire . — La foire mensuelle de Plabennec aura lieu le 11 mai.

Espérons que le beau temps permettra aux vendeurs et aux acheteurs de venir en grand nombre à celle foire.

Aucun droit ue sera perçu. PLOUDALMÉZEAU. - Enlevé

par une lame. — M. le vicc-ainiral de Lapeyrère, préfet maritime, a élé avisé l 'autre jour que l'on venait de découvrir sur la grève de Tréompon, près de Port-sall, le cadavre d'un marin de commerce, paraissant n'avoir séjourné que quelques tieuros dans l'eau.

Cet homme, d'une moyenne taille, pa-raissait Agé d'une soixantaine d'années ; il élait porteur de lous ses vêlements, dont une paire de bas marquée aux initiales L. M.

Dans une dos poches du pantalon se trouvaient un porte-monnaie renfermant la somme de 4 fr. 80, ainsi (prune pelile croix en argent avec chaînette et cœur et trois médailles, donl une porto l'évoca-tion suivante . « Itron varia ar goz iliz Pedit eyidomp, Planicl. »

D'après un télégramme reçu à la mai-rie de Plondnlniézenii, on a pu établir l'identité du défunt. Louis Maroc, 59 ans, de Plouhazlanec, capitaine du homardicr Heine des Anges, du port de Loguivy, près Paiinpol.

Le malheureux a été enlevé par une lame, à un mille du Four, près Ouessanl.

Le navire a élé complètement désem-paré par lo coup de temps qui sévissait en co moment et a regagné difficilement son port d'attache, les voiles en lambeaux et faisant beaucoup d'eau.

LE PAYS D'ARVOR Revue illustrée de Bretagne

Sommaire d'Avril: M. Léon Rouillé (J. A.) ; Elisa Mercœur (Raron Gaelan de VVisinos) ; Pages régionalistes; IX. Le premier ch.n des Rrelons dp. Nantes; ('.bionique Provincialiste : V. Le Bar-disme 'l elcrendunit suite ; Uno page des mémoires de l'amiral comte de Çornulier-Luciuièrc faillirai comte de Cornulier-Lucinière) ; La Vie Provinciale ; Illustra-tions do.I. Pohier, J. Boulin*, etc.

Y.-J Héron, éditeur, 10, rue Dubois, Nantes ; Lo N° : 50 cent imes; Abonne-ment : 5 francs par an.

L'ASTHME ET LE CATARRHE à l'Académie de Médecine

Le savant professeur G... Sée a dé-montré qu'il existe diverses sortes d asth-mes : l 'asthme bronchique ou catarrhe, l 'asthme nerveux et l 'asthme cardiaque, tous caractérisés par des accès d'oppres-sion, d'étouffenu-nt, de sufl'ocalion, de toux. Ajoutons que le seul remède soula-geant instantanément el guérissant pro-gressivement esl la Poudre Louis Legras, qui a encore obtenu la plus haute récom-

Cense à l'Exposition Universelle de 1900. ne boîte est expédiée contre mandat de

2 IV. 10 adressé à Louis Legras, 139, Bd Magenta, à Paris.

VIENT DE PARAITRE :

BIBLIOGRAPHIE Bas les Masques ! — « L'Ouest-

lïclair » et ses Dirigeants, par Al-bert Monniot. Dans celle brochure à l 'abondante do-

cumentation, rauteur dénonce le double jeu d'une feuille qui, en se couvrant du pavillon catholique, sert uniquement les intérêts du Bloc Judéo-Maçonnique.

Albert Monniot fait toucher du doigt l 'œuvre néfaste de ces « faux frères » au triple point de vue religieux, politique et social.

C'est bien mieux qu'une simple mono-graphie d'intérêt régional, car il n'est presque pas de département où ne sévisse quoiqu'une de ces chauves-souris. C'est un opuscule à répandre.

Une brochure : 0 fr 50 franco, chez rail leur, 64, rue de Turbigo, Paris.

Nous conseillons vivement à lous nos amis de lire attentivement l 'intéressante brochure d'Albei t Monniot. Notre confrère parisien y analyse sans haine, sans parti-pris, à l'aide de citations indéniables, la conduite équivoque d'uno feuille soi-di-sant fondée pour la défense des intérêts religieux, mais dont le principal souci est de ménager la chèvre au détriment du c h o u . . . Qu'on se le dise !

A. Y. I «UtACdl

C o u r s d u B e u r r e mai \ : t fr. les 100 kg 170 n t"S fr. ir-s 100 k?.

— Samedi 1e r

M;<rdi 4 mai

COURS UE U BOURSE du 5 mai 1909

S 0/0 97 10 3 0 0. nui 9S 25 ANGLAIS. 2 1/2 85 35 BKEHI , -9 86 40 ITALIEN. 8 3/4 l'/O 104 45 Rl.S>E 1901 S8 50 RUSSE. 5 0/0 1906 1 0 1 6 0 Le t' •-<'.!• Plisse TL" C un ÎV 93 JAPON, i 0/0 1905 104 40 acl SUEZ 4722 Rio <:M 1812 SOSNOWICE io-îO de BEERS or4. 315 THAIîSlS 146 Cape COPPER 185

MARCHÉS DE PARIS du 5 Avril

C é r é a l e s 1" cours dcrnicrcours F a r i n e 12 marques 29,40 29,35 Blés 22.70 22,60 Seigle 16,50 16,50 Avoine 18,05 18,»» Colza 63,25 63,25 Alcools (courant) 36,25 36,25

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Le Gérant : II. POCHON.

ta <to Calé de Versail les PARIS -1, Place de Rennes - PARIS

Du 9 au 16 Mai 1909 POTAGES

Polile marmite, Potage de Mai, Ju-lienne.

POISSONS Carpe S la pompadour, Homard à l'A-

méricaine, Saumon grillé, Sole mornel, Turbot à la crème.

ENTREES Brochette de rognons à la Louis XV,

Noix de veau braisée, Jambon à la royale, Selle de pré-sa!é rôtie, Terrine de filets de bœuf à la ragueneau, Tournedos chas-seur.

ROTIS Chapons du Mans, Côte do bœuf à l'an-

glaise. LEGUMES

Cèpes à la provençale, Petits pois à la française, Tomates à la marseillaise, Sa-lade de laitue. Haricots verts.

ENTREMETS Bombe chantillv, Nougatine.

DESSElVl'S VABIÉS Potage de Mai

Faire cuire ensemble dans 1 litre d'eau bouillante 3 poignées de cresson, et au-tant de petits pois. Lorsque ccs légumes sont cuits, on les égoutte et après les avoir pilés très finement on les remet dans l'eau de leur cuisson à laquelle on ajoule un litre de bouillon puis on re-place sur le feu. Lorsque l'ébulition sur-vient faites tomber en pluie, une bonne cuillerée à bouche de tapioca, retirez alors le potage sur le côté du feu et lais-sez cuire doucement le tapioca pendant

Page 8: L'Echo du Finistere DU SAMEDI 01 AU SAMEDI 29 MAI 1909

L'ECHO DU FINISTERE

«ne 1/2 heure, assaisonnez et. mettez un décilitre de crème et ajoutez comme gar-nilure uno poignée <ie petits pois verts cuits & part dans de l'eau bouillante salée.

Le Chef du café de Versailles.

Sllevue Financière Ce 1»' Mai 1909.

l.a semaine que nous venons de traver-ser a clé bonne, .très bonne même pour la bourse en général, l.a victoire des Jeunes Turcs a ramené momentanément le calmé en Turquie et du coup toutes les places étrangères se sont orientées vers la hausse. Comment n'en eut-il pas été de même chez nous ! Et cependant il faut bien reconnaître que si la situation exté-rieure s'est éclaircie, la situation inté-rieure n'est pas sans caus-. r les plus sé-rieuses inquiétudes. Notre rente, d'ail-leurs, n'a suivi que de loin le mouvement des autres fonds d'Etals et encore sa bonne tenue relative n'est-elle due qu'à des artifices qui ne sauraient tromper (pie ceux qui vivent éloignés do la bourse. Quant la liquidation de fin de mois, elle a été facile malgré une légère élévation

du prix des reports. Les positions étaient peu importantes et les quelques réalisa-tions de bénéfices qui se sont produites ont été facilement absorbées en inônic temps que lus rares achats do vendeurs attardés apportai nt à la côte un nouvel élément de f rmeté.

Parmi les fonds étiangers, les Russes ont bénéficié d'une faveur exceptionnelle, soutenus par leur Gouvernement et par certains Etablissements de tout premier ordre.

Le Turc quoique en somme peu traité, est en reprise assez notable. Le Serbe s'est avancé de près d'un point. Les fonds Italiens restent très soutenus eu vue du nouvel emprunt et l'Extérieure Espagnole est au calme, peu de mouvements intéres-sants \ signaler sur les fonds Argentins et Brésiliens.

Dans lo groupe des Etablissements de Crédit la Banque de Paris s'insciit en progrès. Fermeté du Crédit Foncier. Dans sa séance du 2) dernier, le Conseil d'Ad • ininistralion de cet Etablissement a auto-risé pour 7.'2."i0.287 fr. de prêts nouveaux tant hypothécaires que communaux. Lo Crédit Lyonnais, la Société Générale et le Comptoir d'Escompte sont fermes. Parmi les Banques étrangères, la Banque Otto-mane stimulée par l'heureuse solution du coup d'Etat Jeune Turc est l'objet de bons achats. La Centrale Mexicaine conserve ses précédentes avances.

Le compartiment des grands Chemins Français demeure délaissé. De même la spéculation a paru se désintéresser cette semaine des Chemins Espagnols qui con-servent à p u près leurs cours do la hui-taine précédente

Les Obligations Nord-Est de l'Espagne so négocient à -459. La région desservie par ce réseau est en plein développement industriel. Les Obligations 5 0/0 or du Chemin de fer do Goyez s'échangent à 63;} fr. G os revenu, privilège hypothé-caire et garantie kilométrique par le Gou-vernement Brésil en, telles sont los carac-téristiques principales de ces titres.

L'obligation de .'500 fr. Nord du Brés 1 qui vient de détacher son coupon semes-triel de 1:2 fr. ;>0 se cote H80 fr. prix avan-tageux ou égard au revenu de (i 1/2 0 0 que donne ce litre à la plus value qui lui est réservée el i\ la solidité des garanti- s d'intérêts accordées par le Gouvernement, fédéral et l'Etat de Para.

Le groupe des transports e.-t générale-ment bien lenu. L'Omnibus et la Thomson se sont améliorés On recherche l'Action " Lill '-ltonbaix-Tourcoing " dont la va-leur n initiale est de ioO fr.

L'obligation 5 0 0 Port do Para ost. rc r -té'- tr.'s ferme aux environs de fr. Du-rant le mois de mars d rnier la valeur of-ficielle des importations s'est élevée fi 7 millions 496.500 fr. en augm rilalion de 1.116.500 fr. sur 190«.

Les industrielles Bu-ses ont suivi le mouvement ascensionnel de leurs rent s. Le Rio fait toujours preuve des meilleures tendances et s'améliore très sensiblement.

Parmi Ls valeurs diverses, les actions nouvelles de la Cie Foncière du Manitoba paraissent avantageuses ;'i 4-2."j fr. Elles détachent au mois d'Août un ii compte sur le dividende du présent exercice qui sera sur ia base de "> 0/0. Celte affaire so pré-sente sous un aspect vraiment avantag ex et l'on peut prévoir d'ici peu une augmen-tation sensible du dividende.

Nombreuses transactions cotte semaine en Alcools de l'Ardéclie à 320 fr. Les ré-sultats industriels de l'exploitation sont do plus en plus concluants et de nouvelles négociations sonl engagées pour la cons-titution de filiales intéressantes.

En fin de semaine, le marché des mines d'or l'ait prouve de la plus grande fermeté, par contre celui dos Diamantifères a plut-U des tendances au fléchissement.

i'IllLOl'ZE e t WÀDDINGTON, 02, R U E T A I T B O U T .

Elude de M0 Jean VENANT, notaire à Morlaix, rue de Paris, n" 7

AFIMMIÛ. \ VOLOÏÏAIIIE Juin l'.lt/O, à 2 heures. — En la Ville de Morlaix roule de Paris, numéro 1, Una PoUt t ! Propr ié té , consistant en mai-sons d'habitation, bûcher, jardin, pou-lailler, etc. — Sortie sur la promenade «lu Poulicl. — Celle propriété a élé créée par fou Monsieur Hippolyte Violeau, homme de lettres.

Jouissance au 29 .septembre 1909. Mise à prix : 7 . 0 0 0 f r a n c s

S'adresser pour visiter l'immeuble à vendre, à Mesdemoiselles I luely demeu-rant, el pour tous renseignements ù M" VERANT, notaire.

Elude de M" KERNEIS, avoué à Morlaix

- V E N T E par

L I C 1 T A T I O N J U D I C I A I R E

En l'Elude el par le ministère de M" LOZACH

notaire ii Sainl-Pol-de-Léon

LE LUNDI 24 MAI à une heure de l'après-midi

Arrodi s semont de Morlaix

Premier Lot

Ville de Saint - Pol - de - Léon, rue Croix au Lin,

UNE G R A N D E MAISON d'habilalion, à usage de commerce, exploitée par les consorts Mahé.

MISE A P R I X : T r e n t e - C i n q Mille Francs , ci. 3 5 . 0 0 0 F r a n c s

Deuxième Lot

Commune de Plouzévédé, LA M I N O T E R I E DU BAND

Exploitée par los Consorts Mahé, avec dépc idanees ; le tout contenant un hectare, douze ares.

Le chemin de for de Plouescat à Landivisiau peut traverser ccttc pro-priété.

MISE A PRIX : V i n g t - D o u x Mille Francs , ci. 2 2 . 0 0 0 Francs

Troisième Lot

Ville de Roscofl", rue du Théven, bordant la mer,

U N E P R O P R I É T É consistant on maison, cour et jardin. — Vue splcndidc sur le port de Bos-co 11'.

MISE A PRIX : Dix Mille Francs , ci. . . 1 0 . 0 0 0 F r a n c s

Quatrième Lot

Rue du Théven, portion de jar-din à prendre au couchant du loi ci-dessus. — Vue magnifique sur le port.

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L'avoué poursuivant : F. KERNEIS.

Etude de M" KERNEIS, avoué à Morlaix

V E N T E par

L I C I T A T I O N J U D I C I A I R E En l'Elude

et par le ministère de M" VERANT notaire à Morlaix

LE MERCREDI 26 MAI I809 deux heures tTc l'après-midi

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Deuxième Lot

Quai de Léon, numéro 6, cl précé-demment numéro 24, Un© Maison avec cour, dans cotte cour, édifices en

retour, lavoir, fontaine, deux terrasses de jardin. Le lout est loué i\ divers 1560 francs l'an, compris 70 francs, valeur locative de mansardes actuelle-ment libres. MISE A PRIX : 12 .000 Francs

Troisième Loi Grande Venelle, numéro 6, Une

Maison, d'un revenu annuel de 430 francs. MISE A PRIX : 3 .000 Francs

L'avoué poursuivant : F. KERNEIS.

i

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et pour tous renseignements il Mr

VERANT, notaire

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En la Commune d 'Henvlc L e L I E U d e K E R S I L I

Comprenant : Maison, Crèche, Jardin et Champ, loué à Monsieur François-Marie Grall, 105 francs l'an.

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Etude de M- Th. FLEURY, notaire i\ Moilaix

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D É P A R T S du H A V R E

MAI 8 S imetli, 10 h 90 matin.

15 Samedi , 5 H. ,«oir. t t Samedi, 10 h. «0 matin. 2tf S uiiedi, 5 h. soir.

JUIN 5 Samedi, 1C h. matin.

12 Samedi, 4 h. soir. 19 S imedi, 10 h. matin. 26 Samedi, 3 h. soir.

Départs de MORLAIX MAI

12 Mercredi, 7 h. 30 soir. 19 Mercredi, 2 h. soir. 26 Mercredi, 7 h 1)0 matin.

JUIN 2 Mercredi 2 h. soir. 9 Mercredi 0 h. 30 matin.

10 Mercredi 1 h. 30 soir. 23 Mercre.li, ù h 30 soir. 30 Mercredi, Midi 30 soir. Le chargement sera clos une heure

avant les départs ci-dessus annoncé-». F*rix d e p a s s a g r e du HAVRE

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AVIS Les billets de passage devront être pris,

au Havre et à Morlaix, avant rembarquement à bord des vapeurs.

La Com|'8g.'ie so réserve la faculté de modifier les (latRs et heures de déo-'Hs.

S'mlri-s^nr : »n H a v r e , hii b u-eau rlevunt le bnienn (h -utrui F). • t ;« ï v l o r -l a i x . an bureau MJI' le q«im (lente île -a C'A) .

Les passuireis ne sont art-n-s « bord que sur présentation d»' tours hil n et d»-voi)t toujours s'a-siirorpréxiab ement do l'heure du départ.

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sérieux, emplois divers. 8 — Plusieurs femmes de ménage pen-

dant plusieurs heures par jour. 9. — Un jeune homme, cocher sachant

conduire automobile. 10- — Un bon ouvrier jardinier pour

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Page 9: L'Echo du Finistere DU SAMEDI 01 AU SAMEDI 29 MAI 1909

Quatrième -Aimée Numéro 180 LE NUMÉRO 5 CENTIMES Samedi 15 Mai 1909

H E K L E O P ENN AR B E D Journal Régionaliste indépendant. Paraissant le Samedi

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Avis au Public L'Administration des Postes et den Té-

légraphes recommande aux expéditeurs des correspondances à destination de Pa-ris de vouloir bien en compléter l'adresse par l'indication du numéro de l'arrondis-sement où réside le destinataire.

Cette mention complémentaire permet-tra d'assurer une plus grande régularité dans la transmission des correspondances et d'en activer la distribution.

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E x e m p l e s d ' a d r e s s e s c o m p l è t e s : Monsieur LEGRAND.

rue Secrétan, n° 8, Paris-19*.

Monsieur RICHARD, rue Jacquart, n® 10,

Paris-11*.

LA SE*MAINE V e n d r e d i , 7 mal . — Mattis, qui at-

tenta à la barbe du président de la Répu-blique, est condamné à quatre ans de pri-son et cinq ans d'interdiition de séjour... M. Falliires gracie volontiers les assassins, mais ne pardonne point à ceux qui atten-tent à sa présidentielle personne.

La baroe t répondrait Mattis. — Le Congrès des travailleurs des che-

mins de fer décide en reunion secrète, de provoquer un référendum sur la grève gé-nérale des chemins de fer et nommer un comité de grive.

— Les fêtes d'Orléans, en l'honneur de Jeanne d'Arc commencent au milieu d'un concours immense de population. L'enlhou siasme est énorme.

S a m e d i , 8 mal- — Largrive des pos-tiers parait imminente. Le conseil de disci-pline convoqué par le gouvernement, pro-nonce la révocation de sept agents et sous-agents; les représentants des agents au conseil quittent la réunion en signe de pro-testation.

L'Administration des Postes fait garder militairement la salle de la rosace du cen-tral téléphonique.

— Les équipages de quatre paquebots et vapeurs côtiers de la Compagnie transa-tlantique d». Saint-Nasaire se mettent en grive.

— Les fêtes de Jeanne d'Arc ont lieu Sans incidents.

D i m a n c h e , 9 mal . — M Caillaux, ministre des finances, prononce à Aix plu-sieurs insipides discours sur l'impôt sur le revenu. Pauvre Caillaux! il sait que le Sénat ne veut et ne peut pas accepter son projet de loi et, maigri tout, il tient à l'im-poser au pays...

— Les postiers... en ébulhtion font ap-poser d Paris une affiche pour dénoncer les scandales de l'administration de M. Simyan, eous-secrétaire des postes. Us tiennent un grand meetinq au manège Saint-Paul et arrêtent que le Comité général décidera de l'heure de la grive.

— Les massacres continuent en Algérie ; 4000 chrétiens ont été tués dans l'église des Jésuites à Adana.

Lundi , 10 mal . — Le Conseil des mi-nistres se réunit sous la présidence de M. Fallières. — Le Gouvernement propose sur le statut des fonctionnaires un projet dont il saisira bientôt la Chambre.

— En Turquie, la cérémonie d'investi-v ture de Mahomed V a lieu avec un grand

cérémonial. Les ambassadeurs y assistaient.

Mardi , 11 mai . — A la Chambre, après la discussion des interpellations de MM. Deschanel, Wilm et Sembat, sur l'aaitation des postiers, et un discours de M Barthou, la séance est levée sans vote d ordre du jour. Nos « quinze-mille » ne sont guère pressés !

— A l'issue de la séance de la Chambre, le Comité fédéral des P T. T. décrète la u rive générale. Au central télégraphique les agents abandonnent leur poste Le Gou-vernement prend ses dispositions pour assu-rer le service vaille que vaille. R adresse aux préfets une circulaire dans laquelle il fit ait que tout fonctionnaire du minislère

de l'Intérieur qui quitterait son poste serait immédiatement mis en disponibilité et rem-placé.

Les employés des chemins de fer corses se mettent en grève. Les trains ne circulent pas.

— L'empereur de Russie a fait connaître à l'amiral Touchard qu'il se rendra en France dans le courant de l'été pour rendre visite d M. fallières.

UNE QUESTION QUI SE POSE

La situation s'aggrave de jour en jour en France et il est à peu près fatal que nous aboutiss ions sous peu & une Révolution.

L'incapacité du gouvernement, sa faiblesse, son incurie, les passe droits et les tripotages dont il se rend cha-que jour coupable, le rendent de plus en plus odieux à tous.

Aujourd'hui, il n'y a plus que les so ls , les sectaires invétérés, ou les irréductibles de l'assiette au beurre, qui osent approuver un régime aussi pourri que celui dont nous soutirons tous.

Partout et du haut en bas de l'é-chelle sociale ce ne sont que plaintes et reproches. Les affaires languissent tandis que les impôts croissent sans cesse et que la cherté de la vie aug-mente. L'incertitude du lendemain, causée par la crainte de la révolution sociale, empêche toute initiative, et fait régner partout le marasme.

A l'heure ou nous écrivons, les fonc-tionnaires ou du moins les employés d'Elat sont en révolte, nous ne savons si par leur fait, tous les grands servi-ces publics ne seront pas interrom-pus avant que deux ou trois jours soient écoulés , et si la vie nationale ne se trouvera pas par l.'i suspendue.

Que les postiers aient raison ou qu'ils aient tort, peu importe, la ques-tion principale n'est pas là, mais réside dans ce fait que c'est le peuple français lout entier qui souffrira de leur grève et, entre ces deux ennemis le Gouvernement et les postiers , paiera ou la sottise et la mauvaise foi de l'un ou l'outrecuidance des autres.

Et pendant ce temps, il semble qu'un vent de folie se soit abattu sur les honnêtes gens , qui ne lèvent, cuxç aussi , que transformations chiméri-ques, disons le mot, chambardement social .

Est-ce que, pourtant, la situation résente ne devrait pas leur ouvrir

es y e u x ? Croient-ils pouvoir au nom des mêmes principes qui causent le le désarroi actuel, enrayer la marche du mal, et réaliser la démocratie de leurs rêves ?

Ils devraient savoir que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets ; les principés révolutionnaires ont été appliqués trois fois en France, trois fois ils ont procuré au pays le gâchis , le désordre et les troubles civils.

Mais nos bons démocrates plus ou moins cléricalisants sonl semblables à ces gens qui, pour avoir abusé de !a morphine, ne peuvent et ne veulent plus s'en passer.

Plus la République actuelle devient dégoûtante et repoussante, plus on découvre en elle de tares et de sanies,

r.

Flus ils l'aiment, et plus ils aspirent à entourer d'une auréole de martyre ou

d'incomprise. Pour eux tous les maux dont nous souffrons proviennent des hommes , de ceux qui nous gouver-nent et de ceux qui n'ont pas voulu se rallier.

Ne serait-il pas plus simple, pour-tant, de constater qu'une constitution, qui créée par des h o m m e s d'une ho-norabilité au dessus de lout soupçon et plus conservateurs qu'on ne le leur demandait, aboutit au hout de trente ans, ii une telle corruption et v permet de tels abus doit contenir en elle des v ices redhibitoires ?

Ne serait-il pas plus pratique, au

E

lieu de courir à la suite de la folle du logis en quête d'améliorations utopi-ques de cc régime, d'en revenir pu-rement et simplement à celui qui ;.i

rocuré quatorze s iècles de tranqui' • ité de grandeur et de prospérité à la

France, à celui qui fait aujourd'hui la force la grandeur et la prospérité de l'Angleterre, de l 'Allemagne, de l'Autriche, de l'Italie, de l'Espagne et de presque tous les Etats d'Europç, à la monarchie ?

A. LAJAT.

EUR ZELL-TRO D i s t r o h o n C ' h a n n a d e d

Dimeurz eo dislroet d'ar Gambr an aotrone Pemb mil skoed, goude eun toul-ladig deveziou tremenel ganto en o bro o frikota hag o prezeg evil o... sac'h, evel just . Ne zcblantent ket bezan re evurus o listrei, rak diegus eo krigi cl labour, hag hon c'hanfarded a gar welloc'h c'houez ar rost ha trouz an arc'hant eget strak skourje Clemenceau ha bourel aiv Gambr.

Distroet inl ela ganl keuz, hir o drem (visage), maro o daoulagad, kouezet o diskouarn ha dilavar evel pesked war ar sec'li...

Paourkez kannaded ! Keineromp Iruez outo.

P o t r e d ar P o s t o u

N'eo ket hep digarez c tostae hon c'hannaded d'ar Gambr evel m'ac'h a cr chas d'ar groug. Gouzout a rent, marvad, pegen c'houero, pegen divlaz e oa al lein a c horloze anezo, al lein aozet evito gant holl dud impliet ar poslou.

Disul, ma lennerien ger, e lavaren d'eoc'h en nebeut komzou, e oa kounare1

polred ar Poslou eneb da Clemenceau liag, en eur gir, eneb d'ar Gouarnamanl, o vezan na c'houlle ket Clemenceau der-c'hel d'e gomz roct.

Mar ho peus sonj, pa yeas polred ar Postou en grève en miz meurz diwezan, Clemenceau a lavaras d'ezo distrei d'ho labour ha na vijenl ket trubuilhet.

Fizianz d'ezo er gomz roel, an holl dud impliet, facteurien liag ail, a hadkcmeras o labour hag ar peuc h a zeblantas ren eur pc;mad elre ar Gouarnamant hag e dud.

Hogen Clemenceau n'an devoa ket pleget evel ma sonjo da galz ; n'hen doa groet r >med sou/.a eun tam evit sailhat wclloc'! a ze war araok. Preslik goude bezan roel e gomz, e hanvas eur c'huzul (consei/ de discipline) evit barn renerien reveulzi ar Poslou. An ronerien-man, seiz outo, na brizchonl ket dont dirak ar c'huzul pe al lez-varn : — Ilennez, cmezft, a oa eur pech slignel, ha diod e vijent oc'li en cm voûta ennan. Clemenceau neuze a dorras anezo deus o c 'harg.

Micherourien ar Postou a oa bet treizet ela gant ar Gouarnamant.

Ar Gouarnainant, emezo, an eus eur penn eus ar gorden.. . Mad, ar penn-all a zo ganeomp ha gwelet e vo gant piou e yel an trec h !

Hag holl dud ar postou en cm daslume, en em vode gwech ha gwechall da clii laou prezegennou entanet groet gan renerien o breuriez eneb da Clemenceau lia d'ar Gouarnamant. . . — An traou a cliomo lenn a bep tu : Clemenceau a dalc'hc penn hag e vicherouricn, emezo, lia blegchcnt ket. Ober 'rejont bodadog war vodageg, prezegen war brezegen hag en pep bodadeg, goude pep prezegon e louent holl en eur vouez", diskleria ar grive, mar kcndalc'hche Clemenceau d'o gwaska, ha mar ne dizamche ket ar seiz a oa bet torrot.

Clemenceau na blege ket. Skwiz o c'hortoz, micherourien ar poslou, aveske mui-ouz-mui...

Elretant, e ligouezas distro an depu-teed. Ar Gouarnamant, nec'liet, a gonle kalz war an deputeed evit plenat an traou. Dimeurz neuze e savas tabud cr Gambr diwar-bcnn reveulzi potred ar poslou. Clemenceau lia BarUiou a lavare e oa eur vez d'an dud impliet en em zevel eneb d'ar Gouarnamanl a roc bara d'ezo. Kalz ail a responte e oa dleet d'an den impliet kavout, en diavez laboui e viclier, kement a frankiz a greden, a sonj hag eun den ail... Barthou a gen-dalc'has hag a lavaras e raje ar Gouarna-mant e zever penn-da-benn en eur d«rri, mar vije red, kement hini a dizentcho, rak ar gir diwezan a dlee chom gant ar Gouarnamant. . .

En keit-se, renerien breuriaz potred ar

postou, na gollent kel oc'li amzer ha, dimeurz da noz, en zal vraz an Hippo-drome, e vodent 11.000 a vicherouricn, ha, goude bezan klevel ar fae c re warno Clemenceau, goude bezan klevet dreisl-holl komzou pouezus Barlhou, e tisklcr-client ar grève e Pariz.. .

Er mare ma skrivomp hon Zell-lro ar grève a ren e Pariz ha, hcpdale marvad, e reno ive en pevar-c'horn ar Franz. Pelra e vo ar grève? Pegeit , e pado? Piou, pe ar Gouarnamant pe ar boslcrien o devo* ar gonid ? An amzer da /.ont a lavaro ze d'eomp.. .

—o —

Ar Gouarnamant, bet kcnleliel gant grève kentan c bosterien breman zo daou viz, a gemeras e ziarbennou ervad hag en em brientas eneb d'eun cil grève. Mar d'eo gwir ar pez e lavar d'eomp, e c'hall, en eur gemer diôuslu an holl dud a c'hortoz eur plas cr postou, diwoueret eun dredercn eus ar bosterien hag ober gwellan ma c'hallo al labouriou-all, fac-teurien, lelefon, telegraph, gant zoudar-det, stummet evit-se. Eus eun lu-all, evil ar pez a zell Pariz ha meniez eun nebeud kèriou braz, pouellgor republikan ar c'hemwerz, an ijincrez hag a labour-douar (comité républicain du commerce, de l'industrie et de l 'agriculture) an eus zuvet etouez e ezili eur vreuriez hag en em garg d'ober ervad servii ar poslou enpad eur pennad amzer. Al lislri-brezel, eur rum anezo ive, o deus bel an urz da vont, darn da Cherbourg, Brest hag elec'h ail evit digemer ha kas, dre an telegraph hep orjell, an urziou elre Pariz hag holl broïou ar Franz.

Mes, siouaz, an holl draou-ze, evito da vezan talvoudus, ne d'inl nemed eur gorloz ivcll. Birviken ne vezo groet al labour, dibabet al lizerou, kaset en lient kenkoulz ha gant eun den a viclier.

Selu eta hon Bro, lennerien ger, en kreiz an dispac'h, en kreiz ar brezel, brezel etro ar Gouarnamanl hag c viche-rourien.. . Brezel ha dispac'h noazus, mar zo, rak pa n'hall mui eur Gouarnamanl dcrc'hel an urz, e c'haller lavaret email ar vro hep Gouarnamanl.

—o —

Mar c'houlennit breman diganin ma sonj war kement-man, c lavarin d'eoc'h ber ha bei, eo dleet d'an den impliet, d 'ar micherour paeet, pep doujanz da c 'houar-namanl e vro lia, hep aolrcadur, hep digarez grevus, den impliet, micherour abed, na die en em zevel eneb d'ar Gouar-namant a bac anezan, pegwir adalok m'eo kemcrrt , ez eus elre ar Gouarna-mant hag hen eur marc'had didorrus.

N'hallan ket, koulskoude, lamall re ar bosterien da vezan en cm zavet en b da Clemenceau, o vezan m'o deus an dud kez, d'ober gant gouarnourien divalo. Ar bed ac'li a a-dreuz, an draou ac'li a fall. Gwir eo. Mes piou a zo kiriek ? N'eo kel ar vevelien, mes ar vislri.

Clémenceau, Briand, Barlhou ha ken-seurled a zo digouezet cr c'hargou uhel en eur hada en kalon ar bobl ha dreisl-holl en . kalon- an dud impliet gwarizi, kazoni ha c'hoant. Tra n'o deus bet d'ober nemed gant mencc'h, leanezed ha kriste-nien, Clémenceau, Briand hag o lampo-ned a oa krenv. A grislenien, a oa lud donjus hag a blege, siouaz re, da bep c'hoant-lezcn. Adalek m'eo bel rod da Glemenccau derc'hel e bromesaou ha zikour an dud a lakas anezan war c drôn, an dud a c'houlenne diganlan eur vruzunennig eus ar bara a goueze diwar c daol, Clemenceau an em fcukashiigskour-jeas an druanlerien. Fall c reas ; ar re-man a rebechas d'ezan e drubarderez hag a gounaras d'o zro.

Setu aze perak, ma c'hcnvroiz ker, n'hallan lamall nag ar bosterien, na lud impliet ar gouarnamant. En eur ober brezel d'ar relijion Clémenceau a wask ar justis, al lealded ; en cul laerez ma-dou ar c'houenchou, Clémenceau a lak an honesliz dindan e dreid ; en eur voula emacz o zi lud dinoaz, Clémenceau a dor lezen ar bcrc'heniez ; en eur vouga al li-berte, Clémenceau a zigor an nor d 'ar waskerez ha d'an hualerez... Hen zo di-gouezet er pftl pollan, cr c 'hargou uhclan dre iir fallentez, dre an dispac'h, dre an tûn hag ar gwad.. . Na vezomp kct/.ouc-zet eta mar d'eo breman dic'haouet mad eus c boan ha mar leu, d'o zro, an dud a zo bel kenteliet ganlan, da heuilli c skoueriou h a d a gerzet war c roudou.. .

Clémenceau an eus hadet louzou hag a zastum eun eost draog I

—o—

Araok lavaret re deus grève ar boste-rien, gorlozonip eur pennad c'hoaz, kouls-koude, daoust m'eo grevus mad doare lion Bro. Potred an henchou-houarn zo

en zell ive da heuilli o c 'henvreudeur eus ar postou, hag en Marseilh, en Zanl-Nazèr, marloloded hon lislri kem-werz o deus ive nac'het al labour... — Evel ma weler an drubuilh n'eo ket achu : ne ra nemed krigi.

Hon bro a zo dismanlret. N'he deus nag arme-vor, nag arme-ail ; ar justis a zo dic'houget, al liberté a zo l l a s l re l . . . An dud vau a zo dindan dreid ; ar vro a zo l'riket dindan an Iruachou ; al lamponed o ren o deus chachet warnomp pep gwal-leur... Setu breman an dispac h eh dia-barz da c'hortoz, siouaz marlcze, a r g w a d da ru i l ha l . . .

Evit gwir eur gouarnamant ken fall n'hall mervel nemed er gwad hag cr v o u i l h e n l . . . „

Ar c'henla 'r gwellan eno mar d'eo eman hon zi lvidigez. . .

AB YEODET.

INFORMATIONS E l e c t i o n s l é g i s l a t i v e s

Paris, 10 mai. — Voici les résultats de l'élection de Paris (12* arrondissement) :

Electeurs inscrits, il7.634 ; volants, 13.116; blancs ou nuls, 394; sutlïagcs exprimés, 12.722.

Ont obtenu : MM. Fribourg, socialiste unifié, 4.810 voix ; Le Foyer, radical-socialiste, 4.665 ; Lemery, socialiste indé-pendant, 1 .5%; Gallian, anlicollcclivislc, 1.599; Dupont, 81; Le Boulanger, 1 0 ; .o\)\> ; Dupe Ce/.au, 1. (Ballottage.)

Yonne Avallon, 9 mai .— Electeurs inscrits,

12.139; volants, 9.327. Ont obtenu : MM. Perreau, ancien

député, républicain, 4.422 voix ; Gallot, radical-socialiste, 4.383; François Martin, socialiste unifié, 241 ; Etaix, radical-socialiste, 103. (Ballottage.)

Pas-de-Calais Boulogne-sur-Mer, 9 mai. — Voici les

résultats de la 2e circonscription de Bou-logne (scrutin de ballollaue) :

Electeurs inscrits, 27.502 ; volants, 16.128.

Ont obtenu : MM. Dclclu/.e, socialiste indépendant, 14.443 voix, (élu) ; Degay, socialiste unifié, 310.

Il s'agissait de remplacer M. Dussaus-soy, décédé.

Le b u d g e t d e 1 9 0 9 Le déficit

Paris, Il mai. - A peine volé, le bud-get de 1909 a l'ait l 'objet de demandes de crédits supplémentaires. Le l , r mars, puis le 23 mars, le minisdic des Finances a présenté deux cahiers de crédits dont le total n été ramené, par la commission du budget, à 10.224.487 francs. Dans ces crédits figure pour la somme de 675.000 francs l'acquisition d'un hôtel diplomati-que à Bruxelles.

Le rapport de M. Doumer établit, ii l'occasion de ces crédits supplémentai-res, la situation du budget de 1909. Il est presque inutile de dire que celle situation n'est pas brillante. En janvier el février, les plus-values ont atteint 20.928.500 l'r., mais en mars les dépenses ont progressé.

La Chambre a volé 50.028.852 francs de crédits supplémentaires, ce qui fixe à 38.931.119 francs l'excédent des dépenses sur les receltes, en y ajoutant le déficit initial du budget, masqué par un em-prunt, soil 55.000.000 francs le déficit de 1909 s'élève à 93.931.190 francs, près de cent millions de déficit pour un trimestre.

L E T T R E - P A S T O R A L E

DE MONSEIGNEUR L'EVEQUE DE QUIMPER ET DE LEON

SUR LH C o u r o n n e m e n t d e N . - D . d e Kern i t ron

Adotphf-Yves-Marie I)UPA RC, par la grâce de Dieu el du Saint-Siège Aposto-limie, Evêque de Ouimper el de Léon, au Clergé el aux fidèles de Notre Diocèse, salut, paix cl bénédiction en Noire-Sei-gneur Jésus-Christ.

NOS TRES CHERS FRERES, I. — Nous vous avons annoncé^ en re-

venant de Rome, que le Souverain Pon-tife a bien voulu Nous autoriser à cou-ronner solennellement la Statue de Notre-Dame de Kernitron, en la paroisse de Lanmeur.

Cette cérémonie aura lieu le 15 Août prochain.

Le jour qui nous rapp. lle le couronne-ment de la Sainte Vierge au ciel Nous a paru bien choisi pour lui mettre nu front sur la terre l'insigne de sa Royauté Bre-tonne.

Pour la première fois, à celle occasion, Nous aurons la joie de visiter les chré-tiens du Tréguier qui font partie du dio-cèse de Ouimper et de Léon. Nous Nous félicitons de pouvoir rendre avec eux à leur sainte Patronne un hommage digne d'elle el digne du pays donl elle esl la Reine. De leur côlé, ils aideront leur zè!é Doyen à préparer pieusement celle solennité, et ils s'associeront à leur évê-que pour faire grand accueil à l'Episco-pal Brelon tout entier.

D'autres Prélals du voisinage Nous ont donné l'espoir qu'ils prendraient part à la fêle.

Nous sommes du moins certain que Nos vénérés Collègues de la province viendront honorer, dans un de ses sanc-tuaires les plus antiques, la Vierge qui, chez chacun d'eux, est entourée de tant d'atlection filiale cl d 'honneurs si profon-dément religieux.

Notre Métropolitain, le plus Breton des Evêques de Bretagne, a toujours élé le dévot pèlerin de Notre-Dame de Kerni-tron. Rattaché par sa naissance au pays Trégorrois, il porte en outre le litre de ce sietse de Dol duquel dépendait Lanmeur avant la Révolution. Il S 'ous a promis de louer dans notre langue la Vierge qui bénit son enfance, et Nous savons qu'il enchanteia nos esprits en réjouissant nos cœurs.

L'oralni^wrilnetiB-ji Vannes, Monseigneur Gouraud. Son ar-

désigné pour ce dente éloquence l'eût ministère apostolique, alors même que i'Evêque de Quimper ne lui serait pas lié par tant de souvenirs très doux, (lout la consécration épiscopale reçue de ses mains, à Sainte-Anne d'Auray, sera tou-jours le plus louchant. Il retrouvera, dans le voisinage de Kernitron, le culte de ce saint Mériadcc, qui, au VIIe siècle, fut , lui aussi, évêque de Vannes et fidèle ser-viteur de sainte Anne, el qui, vers l'an 1437, en Plougasnou, dans le canton de Lanmeur, accueillit dans sa chapelle le doigt miraculeux de saint Jean-Baptiste et bientôt lui céda la première place, comme pour permettre au Précurseur de continuer ici sa mission et de montrer ( ncore aux fidèles, de l'index de sa main droite, entre les bras de Notre-Dame, l'Enfant divin qui est « l 'agneau chargé d'effacer les péchés du monde ».

II. — L'histoire du culte de la Sainte Vierge en ce coin du Tréguier remonte très loin.

En Bretagne, comme dans le monde entier, la dévotion h Marie a toujours accompagné la toi en son divin lils Jésus-Clirist.

Sur la terre de Lanmeur, elle devait trouver un terrain d'autant mieux pré-paré pour son épanouissement, que déjà le pays avail été sanctifié par le matyre de « 1 angé' ique jeune homme » qui l'ut saint Mélar, cl par le culte spécial de la Très Sainte Trinité. La même crypte romane, la plus ancienne de la Bretagne bretonnanle, abrite la fontaine mysté-rieuse où l'on évoquait pour le baptême le nom des trois Personnes divines, et a donné asile aux reliques du prince Mélar, fils du comte de Cornouaillcs saint Méliau, assassiné après son père par l 'ordre de son oncle Rivod.

La Sainte Vierge a i a e el bénit les martyrs qui ont reproduit dans leur vie les vertus de son Fils, avant de l'imiter dans leur mort sanglante.

D'autre pari, ses liens intimes avec la Bienheureuse Trinité l 'attirent plus volon-tiers au milieu des fidèles qui aiment à adorer dans ce mystère leur Dieu impé-nétrable el bon.

Elle élut domicile dans la contrée. Les moines furent ses apôtres. A quelque dis-tance de l'église de saint Mélar, auprès du monastère fondé, croit-on, par saint Snmson, ils dédièrent une chapelle à la Trinité et à Notre-Dame, et l'endroit on ils l'élevèrcnt prit le nom de Kernitron, la Maison de la Dame, parce que le sanc-tuaire était bien en vérité la maison de celle qui, pour le peuple croyant, est la Dame par excellence, Reine du Ciel et de la Bretagne.

III. — L'orage des invasions norman-des n'épargna pas la pieuse chapelle. Entre 878 et 882, elle est détruite Le culte de Marie ne subit pas d'éclipsé. Il se réfugie dans l'Ame populaire. Au milieu, du douzième siècle, les moines de Saint-Jacut de la Mer rebâtissent la Maison de ta Dame. Ils la fond solide. Elle dure encore. Quelques parties de l'édifice ont él6 plusieurs fois remaniées. Mais le transept est robuste et bien conservé, et l'on peut admirer encore la porte Sud,

Page 10: L'Echo du Finistere DU SAMEDI 01 AU SAMEDI 29 MAI 1909

L'ECHO DU FINISTERE

qui date du même temps. Depuis lors, la confiance des habitants

nu s'est pas ralentie, el, au moment des grandes l'êtes de l'Assomption, on a vu grossir d'année en année, autour des paroissions lidèlcs, la foule des pèlerins accourus de touto la région, prière au cœur, cantiques aux lèvres, et aux mains le Rosaire béni qui mot les Ames en con-versation avcc Noire-Dame de Kernitron.

l 'as un canton du pays ne s'abstient. Les Côtes-du-Nord so joignent au Finis-nistère. Le Léon, si riche en pardons et en l'êtes de dévotion, affluo en Tréguier, dans ces jours de grAce, pour fraterniser devant la statue miraculeuse, avec les voisins qu'il édifie.

La solennité s'ouvre dès la veille. Les vêpres nocturnes sont suivies d'une pro-cession loule pieuse et d'un sermon. La nuit est consacrée aux confessions. Les messes et les communions commencent

•avec l 'aurore. La journée qui suit est tout entière donnée à la Sainte Vierge. Au grand air, sous la pluie ou le soleil, mal-gré la poussière, malgré le vent, si longs que puissent ètro les offices ou los dis-cours, lout un peuple v assiste, silencieux et recueilli comme il l'ciU élé nu Calvaire avec Marie en présence de Jésus, et l'on sent liien (pic celle foule jet te en vérité dans le cœur de la Vierge, pour mieux atteindre cl toucher le bon Dieu, tout son amour el toute sa foi avec la litanie sans lin de ses peines el de ses prières.

La Vierge entend toujours ceux qui l'invoquent avcc line sincérité si pleine-ment surnaturelle. Les ex-voto de sa cha-pelle racontent la reconnaissance des l'a-mi les. La lidélilé même dctj pèlerins à revenir périodiquement auprès d'elle prouve mieux encore leur liliale espé-rance. S'ils racontaient toutes les laveurs qu' i lsoti loblcnucs, l'histoire de Kernitron serait douce à lire comme une page de

- l'Evangile. Mais nos Ames Bretonnes sont discrètes. Elles gardent pour l'intimité la confidence de leurs joies religieuses. La gloiro de la Vierge bienfaitrice n'y perdra I ien. C'est au nom de toutes les Ames con-nues ou inconnues qui ont bénéficié de sa maternelle générosité que nous la cou-ronnerons.

IV. — Vous le savez, Nos très chcrs Frères, le Couronnement d'une statue de la Sainte Vierge est toujours un acte de l 'autorité pontificale répondant, au nom du Christ, a une requête populaire.

Le bon Curé que vient de perdre si brusquement la paroisse de Lanmeur Nous avait entretenu longuement du désir de ses paroissiens et de ses pèlerins. II insistait à dill'éientes reprises. U ap-puyait sa demande sur le témoignage do tous les prêtres du pays. Nous devons l'avouer, d eut plus de peine à convain-( re son Evêque que son Evêque n'en eut à c.Mjvaia'Te le Pape. Pour obtenir ce qi:e réclamait le grand cœur do ce prêtre zéic, Nous n'avons eu qu'il reproduire au Saint Père les arguments ne Monsieur Diraison. Il souriait en entendant Notre plaidoyer facile, el, quand il appossa au bas de Notre supplique sa signature qui fait la loi. il semblait tout heureux d'ac-corder à la fidèle Bretagne une bénédic-tion nouvelle. CJes lvoUe sulïruuc qui a tiétermiiïé lo sien. Il a pu dire a 'Notre-Dame de Kernitron : « Tes enfants do Tréguier le veulent. Ils savent mieux que ta Pape de Rome le nombre et la valeur des grAces que tu leur donnes. Ils disent que les honneurs officiels, par lesquels Nous confirmerons le culte immémorial qu'ils le re iuhnt , doivent étendre encore ton empire sur les Ames et accottre la miséricordieuse influence sur tout le pays. Beaucoup de grAces nouvelles de la part, une piété plus tendre de la part de ton peuple, ' t, qui sait ? un retour plus ra-pide a ion h ils Jésus des Ames nialhcu relises que le Protestantisme n entraînées cl dans lesquelles la douce image peut ramener la loi des aïeux, voilà les fruits du Couronnement qu'ils réclament pour loi. Ton Fils Jésus l 'accorderait. Nous ne pouvons pas le refuser. »

V. —Assurément, Nos très chcrs Frères, Noire Seigneur bénit du haut du ciel les honneurs ainsi rendus à Marie, cai ils ne sont (pic l'expression humaine de ceux dont il l 'entoure là-haut. N'cst-co fias notre devoir d'essayer filialcment de trai-ter la Mère de Dieu comme II l'a traitée lu i -même? 11 a eu pour elle des préfé-rences cl des lendrc'sscs qui ne seront jamais surpassées. Non coulent de l'aire ic lo ie son Ame .sous la loi de l'étal d'in-nocence rétablie pour elle seule, il l'a emplie de grAces et ornée de vertus, qui,

r-"\ Feuilleton de Y Echo du Finistère

NOTES HISTORIQUES S U R

La paioisss de (giouézcc'h

Saint Pvboan, donl le nom signifie lit-lérali m ni '/«i ri, le oc lé mal, est invoqué I<..iiad< m ir la fi • dos agonisants. Sa l'été .-c c l"i.iv !•• juillet ; ou lui connaît une iiniiv eli.i;> Ile à 'i 'réuiéwn.

/ i niaiii la Itévolu ion, Trodibon était p:*sé .e | ar M i ierru-Joscpti de la Mous-mvi'. .1 février 17!;:!, le conseil géné-la .c il n- nenil comme aristocrate et ré-ci,ou u! su uns- eu surveillance, ce qui no )'• m;»clia |>as de protester plus tard con-tre M.n arr. station et d'appuyer clialcu-icii-i m ut la pétition que tes citoyens de la M ciion de l.nnovcrte adicssi-renl le 20 I IM U I I au i au comité de Salut Public piiiir i.bleuir mi mise en liberté. Ils décla-r emi l que le citoyen la Moussaye élait domicilie d puis 14 an- A Plouézoch, qu'il n'avait pas émigré, et (pic « l'utilité de ses liiuiièris a toujours élé d'un grand .secours pour le conseil général par le dé-; Muienieut qu'il a toujours monliv et con-tinue de taire pour lu chose publique ».

Libéré après thermidor, M de lu Mous-s.:;.e re\int à l'Iouczoch el y vécul sans. ( ire di sm mais inquiété. Le 11 fructidor au .'i, en réponse a une demande l'aile pur je uéparti uu'iit ce la liste des anciens

dans une progression chaque jour plus grandiose, l'ont portée sur la terre jus-qu'à l 'honneur de la Maternité divine, et dans le ciel jusqu'il une Royauté à peine inférieure à celle de son Fils, puisqu'elle garde sur son divin Cœur tous les droits d 'amour provenant do ses relations ma-ternelles avec le Verbe incarné. Notre pauvre couronne humaine, même embel-lio par les pierres piécieuscs que pour-raient lui oll'rir les cœurs généreux, n'ex-primera jamais assez éloquenunent une pareille grandeur.

Nous voudrions pourtant lui donner plus d'éloquence encore pour traduire aussi notre foi en sa bonté pour nous. Car sa maternité est doub'e. Elle la lie aux hommes autant qu'au Christ Jésus Jésus en croix lo lui a dil, sur le Calvaire qui devenait le berceau de l 'humanité nouvelle. Et Marie n'a pas fui ce devoir douloureux. Elle a veillé comme une mère sur les enfants de la Rédemption. Baignée la première dans le sang du Crucifié, olle a aimé les hommes passion-nément, à la façon de Jésus mourant, sans se demander si tous ses fils en étaient dignes, songeant seulement que la forme par excellence de l'Amour de Dieu est le zèle du salut des Ames, cl qu'elle procure la gloire du Sauveur en leur appliquant les grAces de la Croix.

A celle œuvre de salut elle emploie toute sa puissance de cœur. Ce n'est pas en vain que Jésus lui n confié les trésors du Ciel. Elle sait l'usage qu'il faut en faire. Elle connaît la hiérarchie de nos intérêts bien compris. Elle n'égare jamais sur les grAces d ordre temporel l'effort principal de sa bienfaisance maternelle. Avanl toul elle cherche co qui peul sanc-tifier la conscience humaine. La sainteté des hommes est la joie de Dieu. Il aime donc rrieux ceux qui convertissent les Ames que ceux qui l'ont des miracles. Et il fait laire les miracles surtout pour con-firmer la loi ou faciliter les conversions. Le programme de la Sainte Vierge est le même. Pour elle, comme pour Notre Seigneur, les miracles qui touchent le corps né sont que la partie secondaire de l'apostolat. Elle veut des saints au cie beaucoup plus que des miraculés sur la terre. Elle consacre donc les grAces dont elle a le dépôt à éclairer les intelligences, à fortifier les cœurs, à éveiller la contri-tion, à raffermir les résolutions de persé-vérance, à encourager les élans de vertu, suivant en loul cela les indications de nos prières et celles de la volonté divine. C'est le sens symbolique de cette statue de Notre-Dame de Kernitron, oi'i l 'Enfant, au bras de sa Mère, d 'une main porte le monde et de l'autre nous bénit, et oi'i la Mère lient le sceptre donl il lui lais«e souverainement l 'usage.

(A suivre). Nous donnerons dans 'no i re prochain

numéro la fin de la Lettre pastorale. Nous en publions dès aujourd liai le Dispositif

A CES CAUSES, El pour la plus grande gloire de Dieu

el de sa très sainte Mère, Nous ordonnons ce-qui suit : Article l ' r . — En vertu d'une autorisa-

tion du Souverain Ponlile, en date du 24 Noveinlue 1908.

La ccieinonie du Couronnement de Notre-Dame de Kernilron, eu Lanmeur, aura lieu le l."> Aoill 1909.

Arl. II. — Celle cérémonie sera précé-dée, à Lanmeur, d'un Tridiium de priè-res el de prédications suivies de la béné-diction du Saint-Sacrement.

Arl. III. — Le même jour, dans loul le diocèse, à l 'k-ue de la grand'messe ou des vêpres, Y Ave Maris sletlu cl le Te Deu m seront chantés eu action de grAces de ce grand événement.

Arl. IV. — Une quête esl prescrite dans toutes les églises, le dimanche qui suivra la lecture de la présente Lettre, pour subvenir aux Irais et associer, par une offrande, lous les fidèles à celte Iule diocésaine. Le produit eu sera versé au Secrétariat de l'Evèché.

El sera la présente Lettre Pastorale avec l 'ordonnance qui la suit, lue 11 pu-bliée dans toutes les églises et chapelles publiques du Diocèse.

Fail à Ouimper, en l 'ouverture du Mois de Marie, 1 - Mai 1909.

Par Mandement : J . -M. PILVEX, Ch. bon.,

Secreluire général de l'Evêché

ADOLPHE, Evêque de Quimper• et de Léon.

biens nobles situés dans la commune, les administrateurs m un cipaux attestent que lu propriété de Trodibon, située en Ploué-zoch et provenant de la succession de sus père et mère, appartient au citoyen de la .Moussaye ; qu'elle esl composée de : P . le inanoir'de Trodibon, jardins el bois esti-mé : niltil élan précipu — "2-, la métairie (le la Porte, ci-devunl noble, estimée douze quartiers de froment et cent livres eu urgi." I (de ivulc)-—.'F, le lieu de Ke-rarpriiicc, ci-devant noble, valant quatre cents livres — 4\ Itunévérel, roturier, valant'J quai tiers de froment et cinq li-vres en argent — ."> , Ju métairie do Ivor-l'énéfiis, ci-devant noble . valant douze quartiers de froment et trente six livres eu argent — Plus nue mai: ou à Morlaix .affer-mée soixante livres el la métairie do . . . , non noble, alf nuée quatrn'cent livres. .

Le 18 t h e r m i d o r au (i, au emns d'une discussion a v c Iceitoven (JiK.rnô, douanier au Dourdii, M de la'Moussaye s'emporta jusqu' lu menacer de mort. Le K ndeiuuiu l'agent de l'Ioiiezocli lui écrivit pour le prier « de IcrininT celle allai ru inaPeti , reuso qu'un moment de vivacité a pu faire nailreen déclarant incèr m-n tau citoyen Qucrné, en présence de témoins, qu'il devait oubli r la petite l'aille commise M son égard pour ne songer qu'à l'union cl h la l'ralernit • qui doit exister enlru lous les Français

Le chilien u de Trodibon estaclucllement possédé par M. le comte Louis-Joseph •'<! Kersau/.on </.• gueules au fer mu il d'argent : Devise : l'nd èo,predu uo, (Prêt , toujours prêt),, du Yieux-CliAIel député, maire de

Revue de Presse A P R O P O S D U N E M O R T

De Maurice Talineyr, dans la Libre Parole: :.'. ' _

Comment et pourquoi Félix Faurp, qui élait décidé, a'il avilit vécu, à changer la ; face des choses dans l'Affaire Dreyfus,! é l qui était seul, 'dans le pays,; à lejpduvoir, régulièrement, a-t-il disparu, dans, une ; basse aventure de femme juste à l 'heure où il allait ag i r ? Comment et pourquoi Svve,ton, dont la comparution en -Cour d'assises pouvait déterminer une révolu-tion, a-t-il disparu,.lui aussi, victime de machinations a la fois horiiicides bt. salis-santes, ii la veille de sa comparution ?

Ne pourrait-on pas demander comment et pourquoi Guyot de Villeneuve, en qui la Franc-Maçonnerie avait un intérêt ca-pital à disqualifier le révélateur des Fi-ches, a brusquement fini, au moment le plus opportun pour ses ennemis, de la manière la plus propre à permettre aux gens. de mauvaise.foi ou peu .éclairés d'incriminer en lui l'étal de sonjugement et de son intelligence?

Sans le tuer, il n'y a pas qu'une ma-nière de circonvenir, d'annihiler, de per-, dre ou de supprimer un homme. Il y en a beaucoup, il y en a même dont il serait délicat de parler, cl la police en connaît plus d'une, même ot surtout de ces der-nières. D'ici longtemps, on verra . ainsi persister un mystère Félix-Faure et un mystère Syveton. Mais on entendra peut-être aussi" parler,-un jour, d'un mystère Guyot de Villeneuve. Il n'y a pas de mys-térieux que les meurtres !

L E L I N G E S A L E D E M . T H O M S O N

On lil dans Y Œuvre de Gustave Téry : On affirme (pie la Cours des Comptes

vient de présenter des observations au sujet de M. Thomson qui, en trois ans et demi de ministère, aurait dépensé 200.000 francs de blanchissage.

La Cour des Comptes estimerait que ce chiffre est excessif. ! .,

MOUEZ BREIZ M O N T P E D O N T

A o t r o u r e n e r an H E K L E O

Abaoue m'am eus gwelet nr Cliourrier oc'li en cm drci eneb an traou c oamp bel ken kustuinel da garout ha da respeti hag taoler pri war ar goiiarnamancliou ko/., em eus oigorel ma daoulagad her-vez an nli n vèlis en 11 ekleo.

Sell, eme-ve, petra zinifi an dra-man ? Daoust hag ar Cliourrier a ve en em la-kcat etre daouarn ar framasoned ? pe e rener braz Corenlin e ye kollet e benn ganlan ?

Edo ar sonjou-se cm fenii, pa Vis disul da bardona d ar Folgoal evel m'emau ar c'hiz ganeomp-ni èr c'horn douar-man deus bro Léon cur suivez bennak a viz mac. Kalz lud a oa, evel bep bloaz, hag enn dudi oa gwelcl pegen slart, dre c'hras Doue, e chom ar Feiz er vro-man.

Aeliu gancn va devosionou, e cliomis cun tnmmig cm zitv dirak skeuden gaer, great gant menu Kersanlon evit enori an aolrou Freppel, prezeger ken brudet, eskop Angers ha kannad (député) ar 'Fi-nisler. Ma, eme-ve, selu aman éur skeu-den gaer hag a zo bet zavel aman gant arc 'hant dastumet n'eus ket gwall Dell clouez lennerien ar Chourrier.

Ar Chourrier, en amzer an aolrou Freppel a ioa lorc'h ennan, ha rezoun en doa, o til'enn eur seurt depute, a rea ke-ment a enor hag a vad d'hor Bro.

Ar Chourrier d 'ar poent-se, a gomze, evel ma dlel'e alo en ober eur gazeten galolik. Gant e Eskop-depute o slourme eneb kenteliou 1789^ penn-kaoz d'an holl d r o u g a velomp e Franz en hon amzor, ken er polilik, ken er relijion, ken en pep liegez, ken er vro abez.

Mes breman.. . Eur vez eo I Hag e tcuis d'ar gear en eur c 'hros-

moli ennoun ma-unan eneb ar c'hos-ruzig Corenlin a zo breman o ren ar Chourrier. — Petra die sonjal clcktouricn goz an an. Freppel o lenn er Chourrier traou evel ma leiiner b reman?N 'oump ked zôd magn !

An ao. Freppel a vele reiz an holl draou euzus digouezet war ar Franz o

Plouézoch Do son maring* avec Mlle Cés.iriiic Rouxel de Villeféron, il n'a eu qu'une fille, Mlle Anne de Kersauzon, ma-r ee en 190U h M. lu vicomte Robert Costa de Beauregard, fils de M. Camille Jocelln Victor, comt • Costa de Beauregard, et de Mil. Béatrix Budes de Guébrianl.

Au sud du pnre so cache dans un étroit et profond vallon aux versants ombragés qui vient brusquement déboucher sur la grève, le vieux manoir de Traonévez, berceau de la famille du môme nom, por • ta ni, d'u pi ès Guy le Borgne, rfc gueules semé de fleurs rie lys d'argent Ponthus Traonévez comparait en brigandine parmi les nobles de Plouézoch ù la montre de 1481. lîn to'iS, Vicssi1 e Maurice de Ploes-qiiellec, chevalier, che.vronriê de six pièces d'argent et du gwnles. Devise : A ultra ne veuil, chevalier seigneur do Bruilllac, élait propriétaire du Tra mévez.qui .:»ail passé, rt la (In du même fuècle. à !a famille Coail, d'argent semé de. fleurs de lys de suide, au franc canton d argent chargé d'une caille nu naturel. Noble écuyer Auflr'oy Coail, sieur do Traonévez, conseiller du roi et son sénéchal au siège royal de Lanmeur en 1020, épousa Constance de L scorno, dont Marie C ail, héritière de Traonévez, née eu 10 «J et mariée vers 1640 ù Claude du Grulz, d'azur au lion d'or armé et la m passé de gueules, à trois contre.-cotiers de même hochant, sieur de Beauregard Ce dernier, bien qu'issu d'une ancienne et puissante maison du Dauphiné, ne pou • vu ni produire à la réformalion de 1070 des titres couslalant son ascendance, fut dé-joulô et coudamné à 400 livres d'amcnJe

sortial difazi 'deus "kenteliou 1789. Evit Cdrentin âr g\tfir Friinz, ar gwir liberte " grog gant ar Revolusion. Evitan a dra zur, non tadou koz araok 1789 a renke gant al loericd mont da beuri-d 'ar parkeier, Mar oar enn tammiggpl leg, en han Doue, ra lënno ta araok skriya seurt pennadou-skrid çvel m'en deijs skrivet e komansa-maift ihiz c'hgtittryrfe e t $ l a -man , al Ie-vrig1 ' ikrivet gant an ao. Freppel : La 1

Révolution française, à propot au ccnle-nairtde'1789.

' 'V-'?—o— Gouzout a ran ez eus bet eUn tammig

chençhamant er politik etouez ar griste-nieù goude ati ao. Freppel. An tad zantel Leori XIII en 'doa lavaret en «m soumeli da çljioiiarnamant ar vro. Ne oa ket eun .(Jra difiZj: nag cun dra nevez. ..

Alao, evel ma oar pep krislen, hon re-lyion'fie deus kemeret zenlidigéz ouz ai-re o deus gwir da c'hourc'hemenni. Goùlskoude, mar c'houlenne ar Pab an dbujapz ze digant e vugale, ne oa, eme-zfin. nemed evit gellout casoc'h ha gant muioe'h a f,rouez slourm.ouz al .Jczennou fait ha kenteliou 1?89.

Kaout a rçan élu, meniez en eul lezel a gostëz an doujanz a die ar c'hristen mad kaofjt evit H. T. Z. ar Pab, edo ar rezoun gantan.

Biken, avad, em bije kredet e t e bet kristenien zod awalc'h evit en em drei i grenn a glek, ha taôler pri war an am-zer dremenet,) hirio dreist-holl, pa ve-lomp seurt traou euzus dirak hon daou-lagad'! '

Ma laka e tigarez ar Chourrier — c klask mad ar bobl — an .Démocratie eve ma levercr, evidon-me na welan tam abed ar bobl eiïrusoc'h. M'an deus muioe'h a arc 'hant, e zispignou ive a zo kalï kreskel ; fia, biskoaz, en amzer cbed n'ez eus bel kement a zispac'h ha bre-man etouez an dud a vicher, hag an dud a zo e servij ar c 'houarnamanl.

Ato emaint o c'houlen eun dra bennak, lia, hervez. ma leverer, ar c 'houarnamant a zo war var da welet hep dale pep tra c chom a zav etouez potred al liziri ha po-tred an henchou-houarn.

Ouspenn-se, evit ar pez a zell deus ar relijion n'ez eus gwelet seurt traou drist evel a r . r e a velomp-hirio : ar skp-lioti krislen serret pe war var da veza peur-serret hepdale, ar..vençc'h, al lea-nezed harluet hag o madou laeret ; laeret madou an ilizou, laeret paêamant ar ve-leien... Neuske t pell e videmp c'hoaz ar zoudarded hag a>\ archerien oc'li ober an invanloriou hag o taoler emaez eus o zi ar veleien ha na l'elle ket d'ezo paea feurm diwàr cun dra hag a ioa d'ezo.

Hag e leu Corenlin cr mare truezus-man.da gana eur c'hanlik e gloar ar Re-publik ! !

Sentomp ouz ar c'houarnouricn pa 'z eo red en ober ; n'eo ket d'ar- gristenien beza dispac'hericn, mes a posubl eo d'eomp karcl goulskoude an neb na elian d'hor bazata !

- Nan, nan, a lavare n'eus ket pell an Tad zantel Pie X d'ar Fransizien bodet op, dro d'ezan en Iliz-Veur Zant-Pcr e Itojn'J d'an dervez ma tisklcrias Janed Ark plac'h ciirus.

^—"Nan, han, n'eo ket d'in a garantez eur è houanlamanl hag ac'h a eneb ar jùslt's hag ar wirionez !

• Selu. aze komzou ar Pab, ha n'am eus gwelet meneg abed onlo er Chourrier, dindan pluen Corentin bepred. Evit bezan reiz .e lavarin goulskoude en deus ar Chourrier rdet ar c'homzou-ze... e gal-leg,'"hep displegaden abed. Na gwellan digarez e kave aze Corentip da ziskouez d'eomp e dalapl a dcoloj ifp djspar !

Mes chut.: , g r i g abed ! Hp perak ? G'houi, i da vihana, aolrou rener, ho

peuS'komzet hep aon deus prezegen gaer ar Pab en ho pennad Komzou laluàudus hag ho peus lavarel ho sonj dichipot d 'ho lennerien. Kendalc'hil : ai1 wirionez a zo gancoc'h !

—o— li Nec'hct maro cta o lenn ar pennad-

sk)'id a reas Corenlin c miz c'hucvrer eneb our.,i person (1), mar plij , eur pennad-skeid hag a daole pri ha binim war an awzor dremenel, e c'houlennis digant cur heleg a boleac'h e teue Uement-sc ha petra oa kiriek u'ar Chourrier da drei a-igleiz ha da vrezelli ato eneb ar ra a zo a izeOu, hag ar beleg a lavaras d'in : — Ne ouezit ket 'la eo en em lakeat cur pennad zo ar Chourrier da hencha ar « Sillon n (an Ero)... — Ar « Sillon » ? eme-ve.

commo usurpateur ; il décéda le 24 juillet 1675 à son manoir de Traonévez et, sur la requête de Mademoiselle du Bois de la llive, sa veuve, de Mesdames de Kerogon et de la Villeneiilfve, ses filles,.on con-duisit son corps à Lanmeur pour y être inhumé dans s<>n enfcu. Son fils afné Yves Gabriel du Gratz, sieur da Neufval, ( t ra-duction française de Traon-néoei) né en 1614, épousa Françoise-Clolilde de Jau-réguy, mais leurs enfants moururent en bas-Age, et la sœur d Yves-Gabriel, Mur-ijie-Mario de Gruiz, dame de Villesaint, itéd'en 10S1,' apporta Traonéve* aux Le (Jac de1 Lanialut, par son m riage avec Claude1 Le Gac, sieur de la Villeneuve, céliébré & Plouézoch le 25 juin 156J.

Claude Le Uac était sénéchal de Guim-' galmp dn 1690. Son flls Yv-s Gabriel Le Gad de Lansalut et sa femme Jeanne Ju-

idit^i de Kerloou-Goasanaro h u t résidaient e n ^ T l S à leur manoir de Traonévez où mourut le ,25 mars 1712 messire Jean Clapde Le Gac de Lansalut, époux de Fran-çoise Céleste Cœuru, dame de Coatiles,

f'iôrtî et mère d'écuyer Louis Gabriel Claude ,e Gac de Lansaait, seigneur dudit lieu,

uheyalier de l'ordre royal et milituire de §l^lnt-Louis, capitaine au régiment d' in-fanterie de Nice, lequel épousa, en janvier 17|i7 Marthe-Françoise du Chesny, fille de feu écuyer Louis u Chesny, seigneur d i-dit lieu, chevn<ier deSai t-Louis, capitaine au régimentdeNicolaï-dragons, et de dame Arigélique Claude Le Gac de Lansalut, de-meurant au chiiteau de Kerriou, paroisse de Locquénolé, Traonévez appartient au-jourd'hui A M. de Kersauzon, et est con •

— Ya, .ar « Sillon », eur yreuriez .zavel gant krislenien kalonek, walr o mènno, ha na vclont gouarnamant abed pAr d'ar Republik, hag a zo a-gr«nn, n'eo ket deus koslez cur Republik moderet, mes deus koslez ar Republik ruz, ân hini ruz-lAn, deus kostez ar sosia ttate'd, ar bolred a welit ken aliez o c'houlen pe oe'h ober griùe, rak c'hottnt.o deus na ve mui na mestr, ua patron,; na penn-tiegezo,abed : pep hini kaout kement ha:kement.. .

— Àh ! an dra-ze ar « Sillon » ! Aliez awalac'h e welen, en gwirionez,-h'ano gant ar C'hoiirrier deus ar « Sillon », pe an «' Ero »... Mes penoz, ma D o u a n e c'hell kristenien antreal en eur seurt breuriez ? — Oh ! eme ar beleg, difenn awalac'h e ra an Eskibien antreal enni ; Hi T. S. ar Pab e-unan, en deus lavaret rtneur a Aveeh d1ar gristenien-se diwall, e éant war euft hentl 'ai l . . . Mes eun amzer drist co an amzer a véfomp enni.

Ar gristenien reuzeudig-se ne fell k t d'ezo ehilaou nag ar Pab, nag an Eski-bierî. Leun a lorc'h hag a otirgouil eo gwel lganlo zenli deus Marc Sangnier, o c'Ii'abileh, hag ober eus o fehii o-unail.

Setu ar vreuriez eman Corentin enni ha setu penoz ho peus gellèt letatt ër Chourrier ar pennad-skrid ze a zo eur rann-galon evit eur wir grislen. — Ya, eme-ve, eur gwir rann-galon, aotrou.

Komzarean d'eoch deus Feiz Leoniz... kenteliou ar vreuriez-ze, embannet gant ar C'hourrieF, ne d'int ket evit ober ne-meur a vad d'o feiz. Neuze ar be leg mad ze a roas ho IJekleo .d'in. da. jicnn^ aotrou rener, ha p'am eus gwelet e c'heller c'hoas, dre c 'hras doue, lenn eur gazeten vrezonek hag a zo eneb an traou diver-

font-sc, oun dent da c'houlen diganeoe'h août ar vadelez da zigas d'in dre a rpos t

an Ilekleo bep sadorn. Digemerit aman em lizer eur manda ta

4 lur, bennoz Doue d'coc'h. AL LEAL.

Trugare kals d'hon c'houmananter ne-vez evit e lizer ken mad ha ken kalonek. En hon fennadou kenta eneb da Gorentin hon deus bet displeget holl draou boanius e lizer, hag e lizer a ra zeul muioe'h a blijadur d eomp, ma welomp dpezan, ne d'ornp ket hon unah'o; tamall labour noa-zus ar Cliourrier. Hon fennadoù-skrid o deus digoret daoulagad kalz ha lalvezet deomp eur tfern lizerok a c'hourç'hemen-nou mad abeurz polreïjl : yaouank, Idbou-rerien, beleien ha michourerien, Evel ma skrive n'eus ket pell eur mignon mad : poent bras e oa teul ar c'halvaden, rak an holl a oa nec'het ha zoken spontet... Den, emezan, na grede finval, mes a vec h e oa lennet ho pennaa kenlan, aolro re-ner, hon deus holl anzavet e oa ar wirio-nez gancoc'h.

E oa ar wirionez aaneomp... Marteze. Bepred eo, o laret hon sonj da Gorentin n'hon deus ket klasket — evel ma lavar hen — nan ober politik, na kreski laine-rien an Hekleo. Klasket hon deas àtptGn lavarel ar wirionez ha difenn feiz hoh c'henvroïz...

Doue d'hon c'hennerzi . bepred, ma chomfomp gwir vugale d'ezan, zou-darded ar C hrist hag ebeslel ar Wirio-nez !

Ra zeuïo ive hon hall vignoned d'hon harpa gant o skoazel, ganl o c'Iienteliou ; n'eus den didech, siouaz / Mar tigouez d'eomp awechou diskuilh ar fait en eun doare re c'haro, mar tigouez d'eur gou-nar zantel lakât ac'hanomp da lavaret uwirionezqu eun tammig kuzus, ra vezo non mignoned trugarezus en hon c'henver, ra dturvezfoid ren ac'hanomp gant oe'h atiou fur ; ha, harnet ganto, unanet er mêmes karantez, e c'hallont bezan zur na spontfomp ket rak hon dever...

Ar YEODET.

(1) Corenl in n ro d 'an ao t rou person-ze an hano a cnnmliul !

Pe t ra l'ell d 'eoc 'h » Kentel iou 1789 o don em bannel oa an holl er meniez renk ; lia se tu pe-rak enpad nr Kevolusion e vije komzet dre de lia roe l — evel Corent in — da bep hini an hano a siloyan, pe a sllonanez. Broman evit d o a r e e vo lavarat Kamalad, m a r teu ideou Corent in da gavout a r goun id .

A, L ,

CHRONIQUE LOCALE M O R L A I X

Tribunal C o r r e c t i o n n e l . - Le tri-bunal a prononcé les condamnations sui-v a n t * :

Ivresse. — Jean Le Bastard à Morlaix, fait opposition à deux jugements pour

verti en ferme. Au-dessus du parc de Trodibon existe

encore un ancien manoir ruiné, Kerféné-fas, maison du dix-septième siècle entre une cour ù portail et un grand jardin clos de murs enlif.rrés La réformalion de 1543 attribue ce lieu aux Forget, par acquêt des Le Barhu, d'azur au sautoir fleuronné d'or. Une croix voisine porte le nom de Croaz-Forget. De gueules à trois croissants d'ar gen't, alias à la bordure de sab'.e besanti» d'argent. Kerfénéfas a pb s tard appartenu aux Coail vers IlitlO et élail en 1674 la de-meure de noble homme Guénolé Kerboul, sieur du Mesgouez, le Cosquer, Kerfénéfas, etc., dont les héritiers le transmirent aux Bernard de Basseville y séjournait pen-dant la Révo'ulion et y cpcha la femme et les enfant» do M. de Kersauzon-Vieux Ctia'lel, son nfcveu, qui avait Imigré ; elle donnu a ssi asile ft deux prê t r t s réfractai-| es , MM. Le Corre et Pen. l>tte excellente femme ne fut d'ailleurs aucunement mo-lestée ; et avait dé. forts bons rapports uvec les officiers muncipaux de la com-mune, qui lui délivrèrent, « l'octody du 2-décade de frimaire 1793 », un certificat de civisme agrémenté d'un signalement des

glus réjouissants : » La citoyenne Cécille ernard, Agé de cinquant huit ans ; nul

profession, tail qmt re piés deux pouce ; les cheveux n» tète noir ; 1« frond étroit ; lo soussilles couleur du chàtin ; les yeux blfuf ; le né Grande ; la bouche bien ap proportionnée ; les joues confié ; la han-che grâce (! ?) : demeurant acluellement à Kerfénefas-Tourellou ». Le i l frimaire an 5, les autorités de Morlaix font réquisi-

t n i i / MI / i i f K « h ! t t u O ivresse .je condamnant..par, défaut dûoi, . .,. l'un à deux mois de prison. Les deux ju-gements sont confiriôés. Le.£asU)fd fai-sait défaut.

— Le Foli, manoeuvre à, Morlaix, ,fait également opposition: à un jugement le condamnant à 2 mois de pnson pour ivresse. Confirmé.

Fraude. — M. N. J. L. charcutier, avait additionné «es pâtés, saucisse», Biudjns, etc.,'de fécule et de borax. -î- 10 francs d'amende et les frais.

Vente'd'huile de foie de mon*. -— Mme LeTourmel, née SchmitE,habitant Venelle aux Prêtres, possèdç une patente pour la vente air détail de l'huile dê< foie léWno-rue. Elle fait ce métier depnb longtemps. Son mari, ancien pêcheur, rapportait di-rectement l'huile de Terre Neuve. Elle esl poursuivie à la rc,qête du ministère public, après dénonciation du syndicat des pharmaciens du Finistère. Le syndi-cat se porte partie civile et réclame un franc ae dommages-intérêts, M. Kernéis, avoué du tribunal de Morlaix, et Morère, du barreau de Brest, soutiennent Jgs. in- , térêts du syndicat. M. Tugdual de~Pàrs-ceau soutient la défense de Mme Le Tour-mei. Huit témoins tant à charge qu 'à dé-charge sont entendus.

Après les plaidoiries de l'accusation, de la défense, le tribunal met l'affaire en délibéré. Le jugement sera rendu à hui-taine. i r

Lea Cirqnea. — On nous annonce pour Ja saison d'éjé, l'arriy^e de plusieurs m r cirques : T-, Le cirque Heîvétia, qui sera dans nos murs le. 15 juin ; 2-, Le cirque Piège, qui donnera' des-, représentations lës 25,26 et 27 juin ; 3-, Le Cirque Rancy qui nous viendra le 24 septemore pour trois jours.

La a M o r l à l s i e n n e ». — Voici l e s résultats de la séance du 9 mai : Tir à 200 mètres, au filsil Lebel (quatre balles : maximum, 40 points) : MM. Martin, 36 points ; Callarec, 35 ; Le Feuvre père, 34 ; Caroff, 33 ; Loarer, 32 ; H. Rouilly, 31 ; J. G rail et Fravallo, 30 ; Corbin, 27 ; Morand, 28 ; Lémeillet et Branellec, 27 ; Jobert, 25 ; Dugré, 23 ; Laleton,' 21 '-î- . — carabine (pupilles), maximum, '50 p.,' MM. Camille Le Feuvre, 47 points ; Fra-vallo 44 ; Léna èt Huitriç, 43 ; Corbin, 42 ; Bars, 36 ; — conscrits "(six balles : maximum, 12 points) : MM. Meudec, 6 -7; Coat, 5-10; Alexis Saoût, 5-9 ; Canon, 5-8 ; François Tanguy, Roger Tanguy et Eugène Masson, 5-8 : Reguer, Paris et Le Borgne, 5-7 ; Tanguy, 5-5 Paul Rio», 4-6 ; Hervé et Dantec, 4-4 j Cherfallot et Couach, 3-1.

T h é â t r e . — La tournée Albert Char-tier donnera, le samedi 22 Mai, à l'occa-sion du concours hippique : Madame Sans-Gêne, de MM. Victorien Sardou et Emile Moreau.

R e b e l l l o n à a g e n t s , — Riou, 33 ans, marchand ambulant, originaire de PIou-

Ïohver (Cdtestdu-Nord).a.étéamis.en état

'arrestation pour rébellion aux agents, li a fallu trois de ceux-ci pour conduire au poste le marchand ambulant, qui était . devenu fou furieux. Il a été présenté an parquet.

F ê t e s p o r t i v e d u V.-S. M . — Lea fêtes du V.-S. M. ont été favorisées par un temps superbe. De nombreux spectateurs s'étaient rendus au pare de Kernéguès. Voici les résultats des différentes courses : Championnat de vitetse du V.-S. M. : 1M

F. Le Bars ; 2-, A. Le Bars ; 3-, Kergui-nou ; 4-, Couillaux. — Courte départe-mentale : 1" série, Gouzien, Bonnaud, Kerguinou ; 2- série : F. Le Bars,. Jon-cour, Cassin ; 3* série : Blanchot, A- Le Bars, Hamon ; 1" demi-finale : Gouzien, F. Le Bars ; 2- 'demi-finale : Laurent, A. Le Bars ; repêchage : Blanchot : finale : I - , Gouzien, 2-, Laurent, 3*, Blanchot. — .

Course par invitation ea trois mancht*. 1 - manche ; 1 - , Gouzien ; 2-, Laurent ; 3-, F. Le Bars ; 2- manche : 1", Laurent, 2-, Gouzien, 3-, F* Le Bars ; 3* manche : 1", Laurent, 2-, Gouzien, 3-, F- Le Bara. Classement : 1", Laurent, 4 points ; 2 \ Gouzien, 5 ; 3-, Le Bars, 9. — Cour»* handicap (deux séries) ; dans la finale sont classés : 1 - , Couillaux ; 2-, Kergui-nou ; 3', Blanchot. — Courte par élimi-nation (.14 partants) : 1 - , Gouzien ; 2-, Laurent ; 3-, Blanchot ; 4-, F- Le Bars. — La première réunion du V.-S. M. a rem-porté un plein succès. Entrechaque course la musique municipale jouait quelques morceaux entraînants. A la tribune, se trouvaient MM. Charles Le Febvre, maire

lionner chez elle huit cent livres de fro-ment ; elle n'eut pas sans doute l'impru-dence d'en réclamer le payement.

Kerféaéfas dépend aujourd'hui du do> mai ne de Trodibon, comme les fermes de ' la Villeneuve de Kerarprinee et de Rua-véret : l'étvmologie de ce dernier nom est littéralement le tertre du cimetière, et l'on y voit en effet, dans une lande, une mottv peu saillante, mais de vastes dimensions, qui parait être un tumulus. A quelque dis-tance vers le nord-est, une autre garenne signalée par une vieille croix de pierre contient encore plusieurs pierres semblant avoir fait partie d'un cromlec'h.

Un quart d'heure de marche mène Se Trodibon au hamèaii de Dourdd-en-Mer, à ' 'embouchure de la rivière du1 même nom.

C'est l'un des plus jolis coins de la cftte " morlaisienne que ce' petit estuaire s 'on- ' ' vrant entre ies hautes futaies de Sueision et une colline couverte de blanehes mai-sons escaladant, dans un joyeux désordre, la montée abrupte de biignonic. Tontes sont des demeures de marins, et de leurs fenêtres, des jardinets fleuris et minus-cules qui les encadrent, on ne voit que la rade, on ne suit du regard que des bateaux ou des oiseaux de mer, on n'entend d'au-tr. s bruits que la rumeur des vagues et da vent le grincement des voiles qui s'é-ploient, la chanson d'un mousse . . .

'A suivre).

L. Ls Q.

Page 11: L'Echo du Finistere DU SAMEDI 01 AU SAMEDI 29 MAI 1909

L'ECHO DU FINISTERE

de Morlaix ; ,Hameury, président du Y.-. S. M., ainsi qu« quelques membres du bureau, Nous adiysspns loulcs nos Ijélici-. talions aux ofrgtyvisuteui's <le là rétfc, t.imt Sour la Variété drs courses, dontplusieurs

taient encore-inédites à Morlaix, que pour le service d'ordre irréprochable. Il n'y a pas eu d'accidents graves à déplorer.

C h à m b t e d é s N o t a i r e s . — La cham-bre des notaires de l 'arrondissement do Morlaix a été renouvelée le 6 mui dernier, voici le résultat des élections :

Président. — M- Trousse!, notaire à Playber-Christ.

Syndic. — M" Allain, Polaire à Lan-meur. »<rr- • •

Rapporteur. — M1 Lavalou, notaire è Saint-pol-de-Léon. — ; • • " • ".'

Secrétaire, M- .Poiyueau de Laflo-rest, notaire à Mortyyc.

Trésorier, >î. Lc.Bépgeau't, notaire à Plougétavej.] I | I j j I ' l i n / J . | |

Merribres. M C ô z i c , notaire à Plou-néour-Ménez ; M- Le Rouge de Ruzunnn, notuiré à Guimiliau. 'I !..

Avis . .— Le mardi 25 mai 1909, à 4 heures du soir, il sera procédé, à la mairie, à l 'adjudication des Buvettes du Concours de pompes à incendie du 30 mai et de la fête champêtre du lende-main 31 mai.

Pour consulter le cahier des charges, s'adresser au Secrétariat de la Mairie.

Avlto. — Le maire de Morlaix prévient les commerçants de la ville que par suite du séjour des . troupes à Morlaix, les 13, 14 et 15 juin prochain, il y aura it fournir les quantités approximatives suivantes de denrées.

1. Pour le R)* régiment d'infanterie. — Pain de munition (en pain de 1 k. 500 ou 3 kg) / 750 kg. ; pain de soupe, 120 ; Viande de b œ u f , b o i s de chauffage, 1.400; pommes de terre, 700; Choux, 60 ; Carottes, 60 ; Fourrages, avoine, 160; foin, 120; paille, 80.

(pu r jou r ) ' •'<• 2 . — Pour le 118* régiment d'infante-

rie. — Pain de soupe, 115 lvg,} pain de table, 630 ; viande, 300 ; ' pommes île terre, 800 ; choux,. 55 j carottes, 50 ; oignons, 50; sel gris, 20; saindoux, 24 ; poivre, 0 .600; Fourrages, avoine, 170; foin, 166; bois de chautl'age, 950.

(par jour) Les commerçants désireux de contri-

buer k ces fournitures sont invités à adresser directement leurs offres, pour le 25 mai courant au plus tard.

1° A M. le colonel Poirine, comman-dant le 19* régiment d'infanterie à Brest, pour ce régiment et 2° à M. le Président du Conseil d'administration du 118" régi-ment d'infanterie à Quimper, pour ce régiment .

En outre, il y aura lieu de fournir les denrées nécessaires au séjour, pendant le même laps de temps d'environ 100 hommes d'artillerie à cheval et d'environ 100 cavaliers.

Les intéressés trouveront, en temps utile, au . Secrétariat de la mairie, les renseignements concernant ces deux der-niers détachements.

Paroisse Salnt-Melaine. — Mis-s ion . — Voici les noms des missionnai-res qui prêchent ' à Saint-Melaine : M. l 'abbé Le Jttoq, curé-doyen de Crozon, M. Morvan, curé-doyen de Pont-l 'Abbé, M. Méar, recteur de JPlouvé, M. Laurent, vicaire à Plougonven.

Voici les heures des exercices : à 5 h. 1 /2 du matin, à 8 h. 1 /2, à 1 h., à 8 h. du soir.

Paroisse Saint-Matthieu. - Règle-ment de la Mission bretonne. — La Mission bretonne s'ouvre dimanche pro-chain, à 8 h. du soir. Sèrmon d'ouverture

Ear M. Tanguy, curé de Plougastel-laoulas, président de la Mission. Tous lès jours à 5 h. 1 /2 : messe et

sermon par M. Le Sann, curé do Lan-meur.

A 8 h. 1/2 du matin : messe et sermon par M. Le Sann, recteur de Garlan.

A 1 h. : explication des tableaux par M. Kerlouët, recteur de Plouédern.

A 8 h. du soir : sermon par M. Tanguy, curé de Plougast-Daoulas.

P a r t i e de pla is ir . — La Société de gymnastique au Patronage St Joseph a fait dimanche dernier sa première sortie d'été sous la direction de M. l 'abbé Mao.

Les gymnastes en tenue, tambours et clairons en tête, se sont dirigés vers Plou-rin où les attendait un beau régal de crê-pres et de lait. Ils ont assisté aux vêpres et ont ensuite exécuté su rJa place d u bourg quelques mouvements d'ensemble qui ont été fort apprécié».

La fête de charité de $t-Melainc. — Demain, dimanche, aura lieu, dans le magnifique parc de Portzantrèz, gracieu-sement mis èr la disposition des organisa-teurs par M. et Mme de Lauzanne, la grande vente de charité que nous avons annoncée dans notre dernier numéro.

On peut, d'ores et déjà, assurer que celte lete obtiendra lé plus grand succès. Il faut, d'ailleurs, reconnaître que rien n'a été négligé, par le comité organisa^ leur, pour donner le.plus d' intérèl et d 'é-clat possible à cette garden-partg de charité. .

De multiples et gracieuses boutiques, édifiées dans W allées ombreuses, vous offriront piilleelun bibelots, utiles, peut-être — charmants, loujours.

Une ferme bretonne — crêpes, lait, ci-dre — est achalandée d'affriolante ma-nière. La grande roue de ta Fortune aveu-;le distribuera ses faveurs en une tom-,ola où chacun gagnera le gros lot.

Et l'on nous promet encore de nom-breuses attractions qui ne manqueront pas d 'égayer petits et grands, enfants ot parents. ^

Droit d'entrée dans le parc de Portzan-trez : 0 fr. 25.

Entrée gratuite pour les entants au-dessous de 10 ans, qui seront accompa-gnés de leurs parents.

Mouvement de la population du 6 au 13 mai 1909:

NAISSANCES. — Marie-Guillemelte Geffroy, fille de Jean-François et de

g

Ilenrielle Lirzin, roule de Callac. Mudclrine-Yvonne Geffroy, 13llo.de Jean-François et de Henriette Lirait*; roule de Callac — E l ' i c n r i c - F r u u ç o i è Bideau, lils de Vincent et d'Adèle Juouen, rue Ville-neuve, 35. — Henri-Auguste-l.ouis Herry, lils -le Pierre-Mûrie et de Jeanne-Murie-Fcunçoisft Dizès, avenue Kernéguez. — Marcel-Alfred Coëff, li|s d 'Emmanuel-Joseph-Marie e lde Marié-Louise Kergoal, rue Carnot, 9. — Marie Guudin, fille de Jean-Baptiste et de Philomène-Ernesline Huot, rue Sic-Marthe, 4. —r Jean-Yves Le Goaër, lils.de Jeun-Pierre-Yves el de Marie-Françoise Mudec, rue Ste-Marlhc, 28. — Joseph Kèrliaro, fils de Pierre-Marie et de Florence Roignant, rue de Ploujean. 19. — François-Joseph Boléut, fils de Jeun-Marie et cle Françoise Caroff, voie d'Accès du . Port, 14. - r • Mariè-Augusliuo Le Brus, fille de Jacques-Marie ot de Célesline-Louise-Murie Halna,

PUBLICATIONS DE MARIAGES. — Louis Acquitter, cocher, à Carantec et Marguerite Mével, cuisinière à Morlaix.— Joseph Le Brelon, employé des chemins de fer, rue Armand Rousseau, et Marie-Eugénic-Léa Lainé, s. p., rue Armand Rousseau. — Paul-Louis-Joseph Bonnet, employé aux chemins de fer uu Nord, à Paris, et. Marie Le Moal, lingère, à Ren-nes. — Marie-Angé-Henri Noël, commer çant k Lamballe et Suzanne Postic, tail-leusc, ruo de Paris, 31.

MARIAGES. — Jean-Pierre Flumun, jardinieivà St-Jean-du-Doigt, et Jeanne-Murie L'ilostis, s. p rue du Chûteau, 16. — Jean-Marie Ropars, ébéniste, à Saint-Donis (Seine), et Marie-FrançoiseLotrou, facti;ice, rue des Brebis, 61. — Félix Philippe, chef cuisinier à Lorient, et Anne-Denisc-Ephrem Coat, couturière, rue Gambetta, / .

DÉCÈS.— Marie-Anne Pennec, 30ans, quartier du Chûteau. — Marie-Françoise Quéméiior, épouse en 2 " noces de Louis-Jean Camée, 34 ans, quartier du Chûteau. — Julie Le Thous, veuve de Jeun Le Corre, 76 ans, quai de Tréguier, 16. — Ambroise-Clet Guillot,- époux d'Anne-Marie Le Coz, 32 uns, roule de Cnlluc.— Amélie Manain,.. veuve de Joseph-Désiré Boulic, 56 ans, quartier du Chûteau. — Jean-Marie Le Roux, 50 ans, quartier du Chûteau. — "François Quéguiiier, époux de Marie-Yvonne Coat, 59 ans, ruo Ville-neuve, 35. — Marie-Louise-Perrine Tan-guy, 30 ans, rue Armand Rousseau. — Marie-Hélène Mériadec, veuve de Guil-laume Brignou 75 ans, au Créou.

ARRONDISSEMENT DE MORLAIX 8 A I N T - P O L DE LEON. - Nota-

riat. — M. Albert Le Guyader-Desprès, fils de M. Lo Guyader-Desprès, receveur des contributions indirectes en retraite, vient de subir avec succès l'examen de premier clerc. Toutes nos félicitations.

C o n s e i l de r é v i s i o n . — Le Conseil ! do révision s'esl tenu à la mairie sous la présidence du secrétaire général rempla çant M. le préfet, de MM. le général Cuil- I lin, Caries, sous préfet, Bouchîr , conseil-ler d'arrondissement et MM. les inaires des communes.

255 jeunes gens étaient inscrits j)our le canton de Saint-Pol. Quelques-uns seulement ont été ajournés.

COMMANA. - Incendie. - M. Le Berre, 39 ans, meunier à Kerfouédic, a eu, son fournil inCendié. Les pertes, qui sont assurées, s'élèvent à 650 fr.

PLOUESCAT. — Mordu par un chien . — M. Bothorel, cuntoiinier, a été mordu a lu jambe gauche par un forl chien de garde. Le propriétaire du chien menaça le cantonnier et refusa de se nommer. D'après les léinoins, c'est un sieur G..., de Lanhouarneau, M. Botho-rel u porlé plainle.

PLOUGASNOU. - Vol. - M Oll-vicrQuéré,44 uns,cultivateur à Kernévez-Mesgouez, n élé victime d'un vol do 60 francs. Lu petite fille de M. Quéré, 5 uns, u vu un mendiant, connu dans le pays sous le rfom de « Père Coz », sortir de lu maison, et il l'aurait menacée de son bûlon. Celui-ci, qui est fortement soupçonné, esl recherché.

R O S C O F F . — M o r s u r e . —M.Hervé Kerbaul, garçon limonadier au service de M. Le Bos-Despinoy, de Landerneau, voyant s s chevaux se battre près d 'un débit de boisson, intervint pour mettre un terme à leur lutte. Il fut mordu griè-vement pur ses unimaux au bras gauche et légèrement à la main. M. Kerbaul à dû cesser son service et. rentrer à Lanneu-fret, 'ou demeure sa famille.

S a u v e t a g e . — La jeune Quéménef-, ûgée de six ans, fille de M. Joseph Qué-méner, expéditeur de primeurs, est lom-bée dans le port, où l'eau élait profonde de deux mètres. Le matelot des douanes, Le Guen, témoin de l'accident., se jeta immédiatement à la mer. Grâce à son dévouement, la jeune Quéméner fu t reti-rée du port saine el sauve.

R é c o m p e n s é . — Récemment, nous avons relaté le sauvetage émouvunt ac-compli par le brigadier des douanes, Loisel. Aujourd'hui, nous sommes, heu-reux d 'apprendre que son administration vient do lui décerner lu plus haute récom pense qu'elle accorde pour sauvetage ; la mention honorable. •• - ••

PLOUGOULM. — Enseignement. — M. Andral , instituteur adjoint , est nommé en la iriêinc qualité dans la Mayenne.

T A U L E . — Le feu . — Deux hangars et une meule de paille, appartenant à M. Briand, cultivateur à Kerjeun, ont été entièrement brûlés. Le feu, croit-on, est dû ù l ' imprudence des jeunes enfants de M. Briand, qui jouaient près de la meule de paille avec des pétards. Les dégûls s'élèvent à 1000 fr . Il y u assurance.

PLOUGONVEN. - Un sinistre. — Pendant l'absenc» de M. Cosquer, cul-

% . - >. i' v . «

tivateur à Kerandanet, un incendie s'est déclaré dans l 'étable et l'écurie conligûes ù sa demeure. C'est à grand peine que les voisins ont pu sauver le bétail. Per-tes : 600 fr. 11 y a assurance. Les causes

h é sont pas encore établies. 7 i i J ' ï Ô B J i v ' > 1 2 tr -S 5 ST-MARTIN-DE8-CHAMPS. -

F o r ê t e n f eu . — Un incendie, dont, la cause est inconnue, a éclaté à Gaspern dans une coupe de bois de 500 mètres sur 200 mètres de côté. M. de Langle, de Saint Martin . des Champs, propriétaire du bois, el M. Bécam,de Morlaix, exploi-teur de lu coupe, subissent des dégûls élevés.

LANHOUARNEAU. - La foire. - - La foire du 6 mai u élé favorisée par le temps. Les maquignons, tant français qu'étrangers, élaienl nombreux. Les prix,, offerts étuient élevés, et les transactions oiil bien marché. Les jeunes porcelets, seuls, trouvaient difficilement acquéreurs. ,

LOCQUENOLE, - Nécrologie. Le père ,-rançois Auffret, bien connu des Morlaisi is en sa qualité de premier

.-•concierge du collège des garçons vient de mourir ù Locquénolé, où il s'était retiré depuis qu'il a u u l pris su retraite.

P L O U E N A N . - Tir . - Voici les résultats du concours de tir de dimancho dernier : 1" prix, Moal, de Plouénan ; 2-, Iliou, de Saint-Pol ; 3-, Kerrien, de Plouénan ; 4-, Grall, de Plouénan ; 5-, Raoul, de Ploucscat ;,6-, Grall, de Ploué-nan.

LANDIVISIAU. - Fête de Jeanne d'Arc . — Le dimanche, 9 mai, fut un jour de grande liesse pour la bonne ville de Landivisiau. Nos compatriotes avaient le,bonheur de fêter et d honorer Jeanne d'Arc, la pure et glorieuse héroïne fran-çaise, que le Pape vient de mettre sur les autels.

DèB samedi soir, on pouvuit déjà.admi-rer le superbe pavoisement du .clocher, et à l 'intérieur de l'église, une belle image de Jeanne d'Arc guerrière était ex-posée.

Le dimanche, à la grand'mcsse, M. le chanoine Evcno, supérieur de Suint-Jac-ques; pussé maître en éloquence bre-tonne, montait en chaire et nous retra-çait la vie sainte, lu mission divine de la vierge de Domremy.

A 7 h. 1/2 du soir, une foule énorme se pressait à l'église pour écouter le pa-négyrique prononcé par M. l'abbé Fortin, aumônier des Carmélites à Morlaix. L'o-rateur nous exposa, au début de son dis-cours, l'état lumentable de lu France au XVe siècle, lorsque Dieu qui-veillait sur notre pays, suscita Jeanne d'Arc pour dé-livrer Orléans et faire sacres le roi à Reims. Malgré les malheurs de l 'heure présente, dit-il, nous ne devons pas dé-sespérer de l'avenir. Dieu ne peut aban-donner une nation en faveur de laquelle il a fait tant de merveilles ; la liberté ré-gnera encore sur le drapeau de la France.

Les jeunes gens, dirigés par le sympa-thique M. l 'abbé Gouzien, dont les con-naissances musicalos sont , appréciées de tous, exécutèrent ensuite la cantate h Jeanne qui obtient un vif succès. 1

Après la bénédiction du T. S. Sacre-, ment, nous avons visité les différents quartiers de la ville pour voir l'illumina-tion. Celle manifestation étant patrioti-que autant que religieuse, nos conci-toyens se sont l'ait un devoir de pavoiser et d'illuminer leurs maisons. En dehors de quelques familles que des deuils ré-cents empêchaient de prendre par i à la l'été cl qui.sont excusables, il y eut quel-ques rares sectaires, à idées étroites, dont les sentiments antireligieux ont étouffé lo patriotisme. La maison de M. Louis Vé-rine qui était illuminée avec un goût très délicat, ainsi que celle de M. Léorç Tréantori, ont surtout attibé l'attention et l 'admiration des promeneurs.

Mais voici que du côlé cle Kerrouz des fusées commencent à sortir. Nous diri-geons nos pas de cc côlé pour voir l'illu-mination de cet établissement dont l 'en-semble présentait «un magnifique-coup-d'œil. Quelques instants après notre ar-rivée, commence lo feu d'artifice devant les professeurs; de l'école, les internes de la maison et nombre cle familles sympa-thiques qiti avaient tenu à honore r 'de leur.présence cetle petile réjouissance.

Nos concitoyens garderont longtemps le souvenir de cetle fêle qui, de l'avis unanime, fut bien réussie ; son succès re-vient en grande partie à noire zélé curé-doyen donl le goût et le talent d'organi-sation sont bien connus ; les Jeunes Catholiques lui ont offert le concours de leurs brus.

Nous souhaitons que pareille fête se renouvelle lous les uns dnns noire localité.

LANDIVISIAU. - Coups et bles-s u r e s . — Guillaume Bléas, marchand de chevaux à Landivisiau, a porté plainte contre son cousin, F. Rolland, cjui, sans aucune provocation de sa part, s est livré à des voies de fait sur sa personne.

11 h. 2 ; Poulltiouën, H h. 18; Plouné vézel (champ de courses), arrivée, 11 h. 29; Carhaix, airivéé vers 11 h. 45.

Carhuix-Morluix (retour), soir. — Car-haix, départ, 5 h. 30; Plounévézel (champ de courses1, 5 h. 43; Poullaouën,.arrivée,

, 5 h. 53 ; IIuelgoal-Locmaria, 6 h. 8 ; ; Kervallon (arrêt)', 6 h. 18 ; Scrignac-' Berrien, 6 h, 26; Le Clollre-Lannéanou, • 6 h. 54 ; Plougonven-Plourin, 7 h. 7 ; j Morlaix, arrivée vers 7 h. 29. | • Carhaix-Plounévézel (champ de cour-

ses y soir, — Carhaix, départ, midi 45 et 1 h. ; Plounévézel (champ de courses), arrivée vers 1 h. el 1 h. 15, départ, 1 h. 3 et P h. 18 ; Poullaouën, arrivée vers

,' 1 h. 15 et 1 h. 30. Plounévézel-Carhaix. — Poullaouën,

départ, 4 h. 15 el 4 h. 58 ; Plounévézel •(éhamp de courses), arrivée vers 4 h. 25 •el!'5 h. 9, départ, 4 h. 45 cl 5 h. 12; Carhaix, arrivée vf.rs 4 h. 57 et 5 h. 24.

" Les billets hé donnent droit qu'au transport gratuit des bagages que les voyageurs peuvent conserver uvec eux dans les voitures sans inconvénient poul-ies autres voyageurs.

'Avis important. — Les heures cle départ et n'arrivée sont approximutives et la Société ne garantit pas les corres-poiidunces.

i Petits esprits, petites vexations. 'i-— Le comilé des courses afin de suivre »ln tradition a sollicité comme d'ordinaire

la location de la salle de la Mairie, pour le 16 nu soir, afin d'y donner le bal, appelé bal des courses. M. le Maire a fail savoir

• au comité que lu sulle ne serait pus mise cette unnée à lu disposition de lu com-

> mission des courses. C'est une mesquine i vexation de plus de la par i de l 'étrange ( municipalité actuelle à l'égurd d'udver-£ saires... politiques.

Le bnl des courses n'aura donc pas lieu cetle année. Il sera remplacé par un bal organisé par une Société privée, protégée

Eur M. le Muire. Or, pour organiser ce al, une souscription a été ouverte en

•ville et de nombreuses personnes ont élé sollicitées de souscrire pour le bal bap-tisé néanmoins du nom de bal des cour-ses. Do nombreuses protestations s'élè-vent aujourd 'hui à ce sujet de la part de gens donl la bonne foi a été surprise. ' Nous nous en faisons volontiers l 'écho,

afin qu'à l'avenir il ne soit plus possible d'user de semblables procédés pour du-per nos concitoyens et nous répétons à tous que la commission des courses n'est pogr rien cette année dans l'organisation du bal et ce de par suite de la décision clu Maire, qui a réfusé la salle de la Mai-r jé au comité des courses. Qu'on se le d.issc ! !

L e s C o u r s e s . — Les Courses de Car-haix, seronl courues demain 16 jcourant sur l 'hippodrome cle Pénalan à l'occasion des courses, des Irains spéciaux.

ARRONDISSEMENT 1)K BREST B R E S T

M. L a d é f e n s e du public . — Brest, qui fut pris au dépourvu lors de la dernière

/grève, s'est organisé. Si la grève est dé-clarée, une boîte aux lettres sera installée £ la Chambre de commerce. Tous les matins entre quatre el cinq heures, une automobile duns laquelle, se placeront deux soldats, un gradé et un homme, partira de Brest pour Saint-Brieuc. uvec le courrier, qui sera ensuite repris par uhe auto allant jusqu'au Mans el du Mans li Paris, à l'allure de quarante cinq kilo-mètres.

Le courrier repris à SuintrBrieuc sera distribué le soir à Brest par les différents syndicats commerciaux.

LANDERNEAU. - Les fêtes -Vendredi dernier, le comilé des fêtes lo-cales s'est réuni â l'hôtel de ville, sous la présidence de M. Ameline de Cadeville, maire de Landerneau. Après les remer-ciements du mùire aux membres présents et la promesse d'obtenir de lu municipa-lité-la même subvention que précédem-ment, il a été procédé à la formation du bui'eau, qui a donné le résultat suivant : Président, M. Ch. Le Bos, négociant ; vices-présidents, MM. Martial Guyader, sculpteur, conseiller municipal, et II. Bouguen, charcutier, conseiller munici-pal ; secrétaire, M. J. Chapalain, clerc de notaire ; secrétaire-adjoint, M. H. Mar-cou, commerçant ; trésorier, M. R. Abau-tret, négociant ; trésorier-adjoint, M. E.

} Guyader, négociant. Comme nous l'avons déjà fait prévoir, les fêles sont définilive-

. ment fixées uu 11, 14 et 18 juillet pro-c h a i n . Le comité va se préoccuper cle ^ leur donner, si possible, un attrait nou-; veau.

L E S N E V E N . - Fo ire . - Lu foire I de mai aura lieu le lundi 24.

ARRONDISSEMENT DE OlilMPER

ARRONDISSEMENT DE CHATEAULIN LA FEÙILLÉE. Méningite céré-

bro-sp ina le . — Cette terrible maladie a fail son apparition dnns notre commune. Un jeune nomme de 25 uns, M. Lagadec, du village de Kérnnhéroff, en est très sérieussment atteint. On craint pour ses jours.

PLOUYE. — Une arrestation. — Un' sieur Mallégol, a élé conduit à la maison d'arrêt de Ghûteaulin pour acles contraires aux bonnes mœurs.

C A R H A I X . — C o u r s e s . — A l'occa-sion des courses de Carhaix, la Société générale des Chemins de fer économiques mettra de service, le dimanche 16 mai 1909, des trains spéciaux entre Morlaix-Curhuix ct Plounévézel (champ de cour-ses). Voici l'itinéraire :

Morlaix-Cnrhftix (aller), matin. — Mor-laix, départ , 9 h. 40; Plougonven-Plou-rin, 10 h. ; Le Cloître-Lannéanou, 10 h. 17; Scrignac-Berrien, 10 h. 40 ; Kervallon (arrêt), 10 h. 47 ; Huelgoat-Locmaria,

QUIMPER ! Dans les contributions. — M, Fé-j nurd, surnuméraire à Saint-Lô (Manche), ' esl mis à la disposition du directeur des

contributions directes du Finistère. M. Peton, commisà Varangeville(Meur-

the-et-Moselle), est nommé à Morlaix, en remplucemenl de M. Bihan, nommé à Quimperlé.

!, ILE TUDY. — Sauvetage. - Le 8 mui; vers cinq heures du soir, un groupe d'enfunts s 'amusaient sur la cale de l'Ile Tud Y. Le jeune Barzic, Agé do onze ans, (îui tenait par la main son petit frère, ûgé de deux ans, le quitta pour aller jouer avec ses camarades. Le pelil tombu à l'eau et se serait noyé suns le courage cl le snrig-froid du jeune Le Gall, qui sauta à le ramener suin et sauf le jeune impru-dent. Les personnes accourues aux cris poussés par les enfants ont fail une ova-tion au jeune sauveteur.

PLOZEVÉT. - Service télégra-phique . — A dater du 15 mai courant, un service télégraphique public fonction-nera à Plozévet.

ARRONDISSEMENT DE QUIMPERLE

N é c r o l o g i e . ; — N o u s avons le très vif regret d 'apprendre la morl de M. Pierre Duparc, frère de Mgr l'évêque de Quim-per el cle Léon.

Nous adressons au vénéré pré lule t -à su famille nos plus sincères et respec-tueuses condoléunces.

BRETAGNE La grève générale

Des mesures sont prises par la Chambre de commerce

Notre confrère l ' Indépendance bretonne de Saint-Brieuc, u reçu lu lettre suivante du Président de lu Chumbre de com-merce de St-Brieuc :

Suinl-Brieuc, 11 mai 1909. Monsieur le Directeur,

Je vous serais très obligé de vouloir bien porter à lu connaissance cle vos lec-teurs les mesures suivantes qui sont pri-ses pur la Chambre de commerce de St-Brieuc de concert avec celles de Paris et des départements entre Paris et Brest

fiour assurer, si cela devient nécessaire, e service des correspondances commer-

ciales. En cas de grève simultanée des em-

ployés des postes et de ceux des Chemins de ï'er, les correspondances commerciales seraient centralisées aux Chambres de Commerce et dans certaines villes situées sur la route nationale de Paris à Brest.

Un service d'aulomobiles prêt à fonc-tionner apporterait chaque jour les cor-respondances de Brest à Sainl-Brieuc en prenant au passage celles de Morlaix et de Guingamp.

Une autre automobile continuerait de Saint-Brieuc à Rennes en drainant les correspondances à Lamballe et à Monl-fort.

Il en serait de même de Rennes au Mans el du Mans à Paris.

La présente note a pour but de rassu-rer le public en lui faisant connaître dans leurs grandes lignes les mesures déjà prises. De plus amples détails vous seront communiqués si cela devient nécessaire.

Veuillez agréer, etc.

Elude de M- René SERRURIER Commissaire-Priseur à Morlaix

V E N T E M O B I L I È R E après décès

Le mardi 18 mai 1900, à 1 heure 1/2, au domicile de Madame Jeanne Barbier, veuve de M. Yves Morvan, 20, place St-Marlin, M* Serrurier, vendra le mobilier suivant :

Lit cl sommier, armoire, garde man-ger el banc d'eau, literie, lingerie, table, chaises, batterie de cuisine et autres ob-éis.

Au comptant et 5 0/0 en sus. Le coinmissaire-priseur,

René SERRURIER.

f i n MftNCIFÏÎR o l T r e gratuitement de Ull l l I l l i lO lLUn faire connaître à lous ceux qui sont atteints d'une maladie de la peuu, durtres, eczémas, boutons, dé-mangeaisons, bronchites chroniques, ma-ladies de la poitrine, de l 'estomac et de la vessie, de rhumatismes, un moyen inl'ail-"ible de se guérir promptement, ainsi qu'il l'a élé radicalement lui-même, après avoir souffert et essayé en vain tous les remèdes préconisés. Celle offre, donl on appréciera le but humanitaire, esl la con-séquence d'un vœu. Ecrire par lettre ou carte postale à M. VINCENT, 8, Place Victor Hugo, à Grenoble, qui répondra gratis el franco par courrier et enverra es indications demandées.

UN REMÈDE BON MARCHÉ Asthmnliques qui souffrez loujours, es-

sayez lu Poudre Louis Legras, dont l'effi-cacité est attestée par des milliers de mn-udes reconnaissants. Celle merveilleuse

Poudre calme en moins d'une minute les dus violents accès d'asthme, de catarrhe, d'emphysème, d'essoufflement, de toux de vieilles bronchites. Son prix est à la >ortée des bourses les plus modestes. — Une boîte esl expédiée contre mandat cle

fr. 10 adressé à Louis Legras, 139, Bd Magenlo, à Paris.

CHEMINS DE FER DE L É T A T Fêtes de l'Ascension et de la

Pentecôte. — Prolongation de la durée de validité des billets d'aller et retour.

A l'occasion des Fêtes cle l'Ascension el de lu Pentecôte, lu durée de validité des billets d'aller et retour ordinaires sera irolongée comme suit :

(A). — Réseau de l'Etat (ancien). Billets d'aller et retour ordinaires déli-

vrés pur les gares du Réseau de l 'Etat (ancien) à destination de cc Réseau.

Fêtes cle l'Ascension : du 17 au 26 mai. Fêtes de la Pentecôte ; du 27 mai au 10

juin, (B), — Réseau de l'Etat 'ancien réseau

de l'Ouest), Billet» d'aller et retour ordinaires

(grandes lignes), billets de Bains de Mer, valables normalement 3 ou 4 jours, cl billets d'excursion uu Mont Saint-Michel, délivrés par toutes les gares du Réseuu de l'Elut (ancien réseau de l'Ouest) à des-tination cle ce Réseau.

Fêles de l'Ascension : du 18 au 25 mai. Fêtes de la Pentecôte : du 27 mai au 3

juin. En outre, les billets d'aller et retour

ordinaires délivrés par les gares du Ré-seau de l 'Etat (ancien), pour les gares de l'ancien Réseau de 1 Ouest, ou récipro-quement, auront leur durée cle validité prolongée dans les mêmes conditions que les billets du paragraphe (B).

Menu du Cale de Versailles ! PARIS -1, Place de Rennes - PARIS

Du 16 au 25 Mai 1909 POTAGES

Marmite, Brunoise, Semoule, Con-sommé œuf poché.

POISSONS ' Rougets grillés, Friture de Seine, Ma-

telotle marinière, Langouste, mayon-naise, Poules se poulèlle.

ENTREES Ris de veau jardinière," Caneton aux

petits pois, Foie de venu, Faux filet à l 'anglaise, Poulet grillé s" diable, Cro-quettes de volaille, Rognons Turbigo.

ROTIS Gigot d 'agneau, Jambon d'york.

LEGUMES Artichauts à la barigoule, Peti ts pois,

Nouilles scapini, Quiche alsacienne, Tomates au gratin.

ENTREMETS Charlotte russe, Petits fours à la crème.

D E S S E R T S V A R I É S Cuisson des asperges eri branches

Si vous voulez servir de bonnes asper-ges, évilez qu'elles ne soient pas trop grosses, qu'elles ne croquent pas sous la dent, ni qu'elles soient servies en bouillie ni trop chaudes.

Faites bouillir deux litres d'eau pour un kilog. d'asperges. Salez peu et faites des pet ils boltilons que vous placerez dans un récipient assez large, pour que les lêles ne risquent pas d 'être cassées en les sor-tant. Couvrez aussitôt que l'ébullilion commence.

Découvrez et écumez encore. Comptez à partir de ce moment 12,14 ou 15 minu-tes de cuisson suivant leur grosseur ou le temps écoulé suivant leur cueillette.

Retirez le vase du feu, enlevez un peu d'eau el remplacez-Ià par de l'eau froide, pour éviter que la cuisson continue.

Dressez les bien égoullées sur une grille ou sur un plal long garni d 'une serviette épaisse, et servez uvec une sauce blanche ou à l'huile.

Le chef du café de Versailles.

Revue Financière Ce 8 mai 19C9.

Pcndanl toute la première parlie de la semaine, le marché s'est montré plutôt hésitant et la spéculation a fait preuve de grande réserve. Certainement la situation polilique extérieure parait, pour l 'instant, beaucoup plus dégagée, mais les difficul-tés d'ordre financier uu milieu desquelles se déballent à l 'heure actuelle la plupart des grandes puissances ne laissent pas que U'étre tort préoccupantes. D'autre part, notre situation intérieure n'est pas très encourageante, le mouvement syndi-caliste parmi les fonctionnaires devenant chaque jour plus menaçant. Néanmoins, durant 1 s dernières séances de la semaine la Bourse voulut voir dans les mesures plus énergiques du gouvernement un symptôme, tant au moins momentané d'a'ourni ment des représailles des pos-tiers, et notre renie fut. un peu plus résis-tante, par ailleurs, la brillante allure du Rio el des mines d'or s'accentuait de plus en plus el les progrès ont pris dans ces groupes, dans le premier surtout, une ampleur énorme.

L'attention semble se détourner de plus en plus du compartiment des fonds d'E-tats étrangers qui d'ailleurs viennent cle parcourir une étape de hausse fort raison-nable. Les Llablissements de crédit é g a - ' lement reprennent haleine, parmi les so-ciétés étrangères, la Banque Ottomane et la Centrale Mexicaine conservent leur reprise dernière. Dans l'ensemble nos grands chemins Français restent en fai-blesse. Ces tilres sont touj urs sous l ' in-fluence des nouvell s charges que le gou-vernement cherche à leur imposer. Peu d'affaires en chemins Espagnols qui tou-tefois se relèvent dans la dernière séance de la semaine. Bonne tenue de l'obligation 5 O/o or du Nord Brésil, qui est garantie hypothécairement sur les annuités dues par le gouvernement fédéral Brésilien à l'Etat de Para, sur le matériel fixe et rou-lant etc.

Les obligations 3 0 /o du chemin de fer de Gayaz sout actuellement traitées à 4ot> francs, intéressantes par leur rendement de 5,80 0/'o et leur prime de rembourse-ment à 300 fr .

La Cherryvale Oklahoma and Tesas Raillway C'u, Société anonyme au capital d î 20 millions de dolla>s dont le siège ad-ministratif est à Paris, 16 place Vendôme, concessionuaire d'un réseau d'environ 2300 kilomètres de chemins de fer dans les Etats de Kausas. Oklahoma et Tesas, émettra du 17 au 19 courant, une pre-mière tranche d'obligations 5 0/o, 1er* hy-pothèque. L'emprunt est gagé par une inscription hypothécaire de 1er rang sur tout l'actif social en faveur des obligatai-res représentés par la Carnegy Trush C" de New-York agissant comme curateur. Le prix d'émission est fixé à. 87 1/2 0/o, soit 87 30 par obligation de 100 fr . et 437,50 par obligation de 500 fr. Les sous-criptions seront reçues aux d a b s ci-des-sus indiquées au guichet de la Banque Parisienne des fonda publics, 16, place Vendôme.

Le Suez fait en clôture uu bond en avant à 4775. Les valeurs de transport restent assez résistantes. L'électrique Lille-Roubaix-Tourcoing poursuit sa mar-che ascendante jusqu'à 248.

L'obligation 5 0/o or du Port de Para s'améliore à 460. Celle du même type Fort cle Bahia est demandée à 457. Les" valeurs de charbonnages n'enregistrent que des variations insignifiantes et les Nilratières perdent beaucoup de terrain.

Parmi les valeurs diverses, les nouvel-les actions de la Ck" Foncière de Manitoba dont le revenu actuel est de 5 0/o sont re-cherchées au cours de 423 fr .

On annonce pour le lundi 10 mai, l ' in-troduction en bourse au cours de 260 f r . des actions de la société Limozin au n o -minal de 250 fr . Cetle affaire rio»s parait des plus intéressantes. L'ancienne maison Limozin qui a été fondée en 1856 et vient

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Page 12: L'Echo du Finistere DU SAMEDI 01 AU SAMEDI 29 MAI 1909

\

L'ECHO DU FINISTERE « S i

d'être constituée en Société anonyme au capital de 1.(500.000 IV. peu t être cn olïet considérée comme une des plus vieilles cl plus sérieuses maisons de commission et d'exportation de la place de Paris. Son champ d'all'aires est vaste et embrasse la presque totalité de l'Amérique du Sud. On opère au Pérou, au Brésil, en Répu-blique Argentine et les chiffres progres-sent chaque année.

Le Kio dépassa le cours de 1900, ne s'arrèt'int qu'à 191 C», poussé par des ra • chais do vendeurs auS abois, lin Manque, poursuivent méthodiquement leur marche ascensionnelle. Les diamantifères un ins-tant Irès attaquées, se relèvent cn clôture.

PniLoczE e t "VVADDINGTON, 62, HUE TAITBOUT.

Cours du Beurre. mai 178 fr. le* 100 kg. i1->à 180 fr. les 100 kg.

— Samedi 8 Mardi 11 mai

C O U R S DE L A B O U R S E du 11 mai 1909

8 0/0 . . 07 85 3 0/0. am . . . 97 60 ANGLAIS, 2 1 /2 . . . . . . . 85 00 «RES11 , .s9 . . . 80 41) ITALIEN, 8 a/i 0/0. . lOi 15 HUSSE1901 . . . 88 EUSSE, 5 0/0 1906.., . . . 101 85 1 o trouer Flusso • • •

TU'-f. un'fio . . . 92 9 > JAPON, 4 0/0 1905.. 101 25 ».n SUEZ . . . 4779 lilO Oi'd . . . 1885 SOSNOW1CE . . . 1550 de UEERS ord 334 TIIAKSIS . . . 445 Cape COPPLK , 191

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Jouissance au 29 septembre 1909.

IVlise à prix : 7 . 0 0 0 f r a n c s S'adresser pour visiter l'immeuble à

vendre, à Mesdemoiselles l luc ty demeu-rant, el pour loiii renseignements à M" VERANT, notaire.

Elu !e de M" Jean VERANT, notaire à Morlaix, rue de Paris, N° 7

ADJLOICATION VOLONTAIRE Mai I'.)()'.), à 2 heures. — l 'ne propriété, sise à Morlaix, Venelle aux Eaux, com-prenant : Maison d'habitation, jardin garni de fruitiers. — Belle collection de rosiers. — Puils, Pompe, Réservoir ; Volière, W.-C., clc., clc. Le loul précé-demment occupé par feu Monsieur l'abbé Lo Saoiil, aumônier de la Marine cn retraite. ("Voir les affiches).

Mise à Prix : 8 . 0 0 0 f r a n c s

les S'adresser sur ot pour lous VERANT, notaire.

leux pour visiter ' M» renseignements à

Elude do M' Jean VERANT, notaire à Morlaix

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Facilités de paiement S'adresser aux fermiers pour visiter ot

pour lous renseignements à M" VENANT, notaire.

Etude do M° KENNEIS, avoué à Morlaix

V E N T E par

L I C I T A T I O N J U D I C I A I R E En l'Elude

ot par le ministère de M° VENANT notaire à Morlaix

L E M E R C R E D I 26 MAI 1909 deux heures c'e l'après-midi

V I L L E D E M O R L A I X

Premier Lot Place Saint-Martin, numéro 2, U n e

Propr ié té consistant cn maison d'ha-bitation, cour, dans laquelle maison-nette, hangar, poulailler, cabinet d'ai-sance, maison avec deux pièces au rez-de-chaussée avec grenier au-dessus; jardin.

Celle propriété esl louée à divers, moyennant 111 francs l'an. MISE A PRIX : 3 . 5 0 0 Francs

Deuxième Loi liai de Léon, numéro 6, cl précé-

demment numéro 21, Une Maison avec cour, dans colle cour, édilices cn retour, lavoir, fontaine, doux lerrasses de jardin. Lo tout osl loué à divers 1500 francs l'an, compris 70 francs, valeur localive de mansardes actuelle-ment libres. MISE A PRIX : 1 2 . 0 0 0 F r a n c s

Troisième Lot Grande Venelle, numéro 6, Une

Maison, d'un revenu annuel de 430 francs. MISE A PRIX : 3 . 0 0 0 F r a n c s

L'avoué poursuivant : F. KENNEIS.

Etude de M° KENNEIS, avoué a Morlaix

V E N T E par

L I C I T A T I O N J U D I C I A I R E En l'Elude

et par le ministère de Mp LOZACIl notaire à Sainl-Pol-dc-Léon

L E L U ^ D I 24 MAI I909 à une heure de l'après-midi

Arrod i s sement de Morlaix Premier Loi

Ville do Saint - Pol - de • Léon, rue Croix au Lin,

UNE G R A N D E MAISON d'habitation. à usage de commerce, exploiléo par los consorts Malié.

MISE A P R I X : T r e n t e - C i n q Mille Francs , ci. 3 5 . 0 0 0 Francs

Deuxième Loi Commune de Plou/.évédé, LA M I N O T E R I E DU BAND

Exploitée par los Consorts Malié, avec dépc idanccs ; le tout contenant un hectare, douze arcs.

Le chemin de for do Ploucscal à Landivisiau pcul traverser colle .pro-priété.

MISE A PRIX : V i n g t - D e u x Mille Francs , ci. 2 2 . 0 0 0 Francs

Troisième Lot

Mlle de NoscolV, rue du Tliéven, bordant la mer,

U N E P R O P R I É T É consistant cn maison, cour ol jardin — Vue splcndide sur le port de Nos-coll'.

MISE A PRIX : Dix Mille Francs , ci. . . 1 0 . 0 0 0 F r a n c s

Quatrième Lot

Rue du Tliéven, portion de jar-din à prendre au couchant du lot ci-dessus. — Vue magnifique sur le port.

MISE A PRIX : Cinq Mille Francs , ci . . . 5 . 0 0 0 F r a n c s

L'avoué poursuivant : F. KERNEIS.

Eludes do M" VlGIIOT, Avoué-Liccn-cié à Brest. 21, ruo do Siam, el do M" FLEl'BY, notaire à Morlaix, 39, place Thiers.

Vente d'Immeubles à la su i te de Liquidation Judiciaire

En l'Etude ot par le ministère de M0 FLEUBY,

notaire à Morlaix

L E L U N D I 1 7 M A I 1 9 0 9 à une heure de l'après-midi

En la Vi l le de Morlaix, Rue de Ploujean, N° 32

U N E P R O P R I É T É Composée d'un groupe d'immeubles, comprenant :

Maison sur la rue, un grand bâti-ment servant d'alclicr, autre grand atelier. — Maison dans la cour, grand hangar. — Jardin avec maison d'ha-bilalion.

Revenu annuel : 1520 francs. MISE A P R I X : 1 2 . 0 0 0 F R A N C S

(Voir les affiches)

E. VICIIOT, Avoué-Licencié.

Elude de M- Th. FLEURY, notaire à Moilaix

8 1 immédiatement ou pour L U U t n le 29 septembre pro-

chain, En la commune de Sainl-Marlin-dcs-Champs, le Manoir de Kerserho, avec ses dépendances ; communs, jar-dins anglais et polagcrs, vergers, terres, prés, d'une contenance d'environ quatre hectares ; une partie conviendrait à un jardinier.

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15 S»m di, 5 h. 30 *'>ir. 22 Simedi, 10 li. iiO mutin. 29 Samedi, 5 h. soir.

JUIN 5 Samedi, 10 h. matin.

12 Samedi, 4 1;. soir. 19 Sunedi, 40'h. matin. 26 Samedi, 3 b. soir.

Départs de MORLAIX MAI

19 Mercredi, 2 h. soir. 26 Mercredi, 7 h 30 malin.

JUIN 2 Mercredi 2 h. soir. 9 Mercredi 6 )i. 30 matin.

10 Mercredi 1 h. 30 soir. 23 Merci e li, 6 h 30 soir. 30 Mercredi, Midi 30 soir. Le chargemenf sera clos une heure

avant los départs ci-dessus annoncés. !E*rix cie passage du HAVHE

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AVIS Les billets do passnge devront être pris,

au Havre el à iVIorlaix, avant l'embarquement à bord des vapeurs.

La Compagnie se résprve la faculté de modifier les dates et heures de départs.

S'adresser : an Havre, au bureau devant le twiequ (h<ngMi F). > I « M o r -laix, au bureau *nr li quai ('erre de a O ) .

Los pnflf.HptH'R ne sont ad'irs ,-i b'ird que sur présentation i|.-> Ipur* bil .-u <-t d>jvoiit toujours s'a.-sniwrpré^iiib emenl de l'heure du départ.

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scrieux, emplois divers. 8 — Plusieurs femmes de ménage pen-

dant plusieurs heures par jour. 9. — Un jeune homme, cocher sachant

conduire automobile. 10- — Un bon ouvrier jardinier

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Page 13: L'Echo du Finistere DU SAMEDI 01 AU SAMEDI 29 MAI 1909

Quatrième Année Numéro 179 LE NUMÉRO 5 CENTIMES Samedi 8 Mai 1909

H E K L E O P E N H E E D Journal Régionaliste indépendant. Paraissant le Samedi

T A R I F D E S A B O N N E M E N T S

Morlaix, UN AN 3 f r. 5 0 Finistère, Côtes-du-Nord et Morbihan 4 » » Autres Départements 4 5 0

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D I R E C T E U R : A, RÉDACTEUR EN CHEF

L A J A T A. BOCHER

T A R I F D E S I N S E R T I O N S

Rédac t ion & Adminis trat ion :

M O R L A I X — 31, Rue des Fontaines - M O R L A Ï X

LA SEMAINE Vendredi , 14 mai. — L'état de la

grève est stationnaire à Paris et en pro-vince. Pans l'après-midi, à Paris, les gré-vistes se forment en monôme pour se rendre au meeting de l'Hippodrome, où de violents discourt sont prononcés par MAL. Pauron, Simonnet, Guérard, ChoLcaux, etc. La réunion débute par le chant de /'Intorna-tionale.

— La Chambre continue la discussion du projet et des propositions de loi concernant les Conseils de guerre.

— Un grave accident d'automobile se pro-duit au Petit-Oignon auprès de llennes : une femme tuée.

Samedi , 15 mai. — Le Conseil des ministres, réuni à l'Elysée, prononce S13 nouvelles révocations de postiers ; — le conseil de discipline, de son côté, prononce plusieurs peines de déplacement et de révo-cation ; — la Fédération des transports se réunit pour étudier les moyens de venir en aide aux postiers. Une seule^ligne télégra-phique assure le service entre Berlin et Paris.

wliale de Conslanlinople, le fils favori d'Abdul-Hamid, le prince Burrhan- Eddin, est arrêté.

Dimanche , 16 mai. — Les postiers organisent deux grands meetings à Paris : au Manège St-Paul el au Tivoli-Vauxhall. De violents discours sont prononcés contre le gouvernement. Aucun incident ne se produit ; — On signale de tous côtés cles actes de sabotage. L'n province beaucoup de fils sont coupés ; à Paris on lente d'in-cendier les boites aux lettres d°, la recette principale.

— A Paris les fêtes de Jeanne d'Arc su déroulent avec une grande solennité. Les cérémonies à Notre-Dame sont magnifi-ques.

— A Saint-Mihiel, des territoriaux qui rentraient dans leurs foyers, après une période d'exercice, entonne 1' » Internatio-nale » au moment du départ du train. Le colonel fait stopper le convoi et reconduire les territoriaux à la caserne. Cet incident révolutionnaire cause une pénible émotion dans la région.

— Une très grave a/faire de corruption vient d'être découverte. Un capitaine d'in-fanterie, M. Marix el un agent d'affaires, M. Serres, sont arrêtés ei-mis à la disposi-tion du juge d'instruction.

Lundi, 17 mal. — Le Conseil dus mi-nistres sur la proposition de M. Barthou, prononce vingt nouvelles révocations d'a-gents des postes.

— On signale des sabotages sur les lignes de Paris-Lyon-Méditerranée, du Nord et dans des boites aux lettres ù Paris.

— On arrête à Paris un complice du capitaine Marix et de l'agent Serres, dans l'affaire de corruption.

— Des bagarres survenues d Paris à la suite d'un banquet royaliste, à l'occasion de la Saint-Philippe, amènent l'arrestation d'une cinquantaine de * camelots du roi » Ces camelots seront poursuivis pour avoir défendu à Sainl-Mandè la bannière de Jeanne d'Arc. S'il» avaient promené le drapeau rouge dans les rues de Paris çn chantant l' « Internationale t, notre boi-teuse justice ne les auraient pas inquiétés... Doux paysl

— La Cliambrs discute l'interpellation de M. I'ugliesi-Conti demandant la dis-solution d'une Chambre dont les membres donnent d tu nation l'écœurant spectacle

\

de chanter l' « Internationale » au milieu d'une séance.

Mardi, 18 mai . — Le Conseil de disci-pline de P. T. T. prononce encore quatre suspensions ; — les grévistes réunis rue de Sambre-cl-Meuse, votent"la continuation de la grève et espèrent que la Confédération générale du travail leur viendra en aide; — onze fils téléphoniques sont coupés rue de la Tour à Meudon. Les communications téléphoniques sont, de ce fait, interrom-pues pour quelques jours.

— La Chambre adopte l'urgence en faveur de la proposition de M. de Dion, tendant à interdire ù la Chambre le chant de 1' « Internationale » et de tout chant injurieux pour la patrie.

Mercredi , 19 mai. — Le Conseil des ministres s'est réuni à l'Elysée et s'est oc-cupé. du statut des fonctionnaires.

— La préfecture de police annonce que le nnmbttp des terrassiers en grève s'élève a 1.500. De plus tous les terrassiers du Métro ce sont mis en grève.

— On croit que le général Brun serait nommé généralissime en remplacement du général de Lacroix, atteint par la limite d'âge Le général Brun serait remplacé par le général d'Amadc.

— En réponse au referendum organisé par leurs syndicats, les ouvriers du gaz ont volé contre la grève générale.

— Le gouvernement esl décidé à agir avec rigueur contre les actes de sabotage. Des mesures sévères ont élé prises.

Jeudi , 20 mai. — On ne signale aucun incident dans la grève des postiers.

— Le total des absences a diminue en-core aujourd'hui à la llecettc principale et dans les divers bureaux de quartier. Le sous secrétariat des postes annonce d'autre part que le service des ambulants reprendra normalement ce soir.

— A la suite d'un meeting tenu par les ttrrasiiers en grève au manège Saint-Paul, une véritable émeute se produisit. Il y eut de nombreux blessés et plusieurs arresta-tions.

-- Les coiffeurs ont voté la grève pour de-main. Les boulangers ont voté un jrdre du jour de sympathie aux postiers.

— Deux Allemands ont élé arrêtés à Mo-gador par les indigènes. Le gouvernement a envoyé des soldais pour les délivrer.

T A C T I Q U E A D V E R S E

Rennes a vu mardi soir se dérouler des scènes de sauvager ie ignoble rappelant la pire époque du minis-tère Combes . Le cri main tenan t si oublié et si discrédi té de « Hou, hou à lias la entoile » a élé de nouveau proféré sur les pinces, pendan t que les honnê tes g e n s é ta ient passés à ta-bac, sous l 'œil bienveil lant (le la po-lice, pa r mie bande d ' ignobles voyous.

Pourquo i ce désordre ? loul s im-plement pour manifes ter en faveur du « Foyer » pièce qui insulte aux croyances ca thol iques .

Les jou rnaux de Rennes suffisent pour s t igmat i ser les procédés de ma-çon du mai re Janv ie r , nous ne nous y ar rê te rons pas .

Nous nous con ten te rons de s ignaler cet lc émeute organisée officieuse-ment par l 'autori té municipale , pour l'aire bien sais ir sur le vif les procé-dés do nos ennemis . Ces p rocédés sont t rès s imples . Ils cons is tent uni-quement à interdire lous les actes et toutes les mani fes ta t ions des ca tho-

l iques au nom de la tolérance et du droi t des neu t res et des l ibres pen-seurs .

Sous prétexte de neutralité et de libéralisme,' on interdira les proces-sions, qui gênent dil-on la c i rculat ion, et peuvent blesser les opinions des uns ou des autres , et ainsi on suppr imera toute manifes ta t ion publ ique du culte ca thol ique .

En revanche par suite du même pr incipe de neutral i té , de l iberté d 'o- ' pinion et des dro i t s de la l ibre pensée , tout ce qui sera hostile à la Religion, sera non seulement toléré et permis , mais pro tégé au tan t qu'il sera pos-sible, quand , môme, les autor i tés (comme cela para i t être le cas h Ren-nes), n 'en prennent pas l ' ini t iat ive.

Ainsi pour une pièce médiocre , le « Foyer », qui n'a d 'au t re mér i te que celle d ' a t t aquer le cathol ic isme cf. qui eut dù tomber d 'e l le-même, on mobil ise les apaches et toutes les forces de la police.

Si les p rocess ions t roublent l 'ordre pourquoi n ' interdi t -on pas éga lement le « Foyer » qui est une insulte et une a t taque à la conscience ca thol ique à un t i tre bien plus réel que les proces-sions ne sont une gène pour les l ibres penseur s?

Mais la raison qui fait in terdire les unes , est préc i sément ce qui fait soutenir l 'autre . Ces poids et ces mesures d issemblables , mont ren t bien, le but poursuivi , et n 'on t besoin d ' aucune explication.

Il suffit pour en comprendre l ' igno-minie d 'avoir une conscience libre et impart ia le . P a r exemple, pas sembla-ble à celle de ces p ré tendus amis du cathol ic isme, dont ma lheu reusemen t la Bre tagne pullule, qui vous t iennent cles r a i sonnement s aussi ab racada-bran t s que s'ils voula ient vous démon-trer que les poules ont des dents .

D 'après le journa l ofliciel (le ces phénomènes de sott ise ou de mauvaise foi, (VOuest-Eclair) les t roubles de Rennes sont (lus aux vict imes, c 'est à dire aux ca thol iques , que l'on qualifie en l 'occurence de Camelots du roi, expression consacrée main tenan t au lieu et p lace de réactionnaires, pour envelopper dans uu terme génér ique de mépr i s cl d ' i ronie, lous ceux qui ne plient pas l 'échinc devan t les sou-teneurs du bloc.

Si les " Came lois du Iloy " avaient voulu res te r t ranqui l le dit (YOuesl-Eclair) il n'y aura i t pas eu de t rou-bles. — E l voilà, la cause es t j ugée .

Alors sous prétexte d 'évi ter des t roubles il faut laisser insul ter tout ce qu 'on révère, adopte r une menta -lité d 'esclave qui craint les coups !

Ne vous semble-t- i l pas que l 'at l i-tude de ces r ep rocheu r s el donneur s de conseil , qui doucereusement et en semblant pa r t age r vos idées, v iennent vous consei l ler d ' apos tas ic r ou lout au moins de renier , et vous blAment quand vous osez avoir du c œ u r es l pire que celle des ennemis déclarés '?

P o u r moi, j ' a ime mieux les apaches do la place de Rennes , que les libé-raux de l 'Oues t -Ec la i r . Les p remie r s sont p lus f rancs .

A. LAJAT.

EUR ZELL-TRO

Ar bos ter i en

Ar bosterien a zo bepred an grève, mes evel ma'z eus elrez.o betek breman bepred, nebeul a unvaniez — rak an darnvuiano deus aon da vezan kaslizet — ar grève n'eo ket ken grevus lia ma oa lavarel da gentan.

Evel o c'hustum, ar boslcrien o deus groet bodadegou vraz lia labezet ar Gouarnamant ganl. prezegènnou leun a dan, anerzhagagasoni . Daoust da c'hoant ar penn-renerien ar reveulz n'en cm leda kel nemeur, ha pep gwasanazo en Pariz. Er c'hèriou-all, dreist holl er c'hériou braz, ez eus ive cud lammig savadeg, mes eur savadeg hep lalvoudegez.

Mar kendalc'h ar bosterien fur, ar re n'o deus kel dilezetal labour, d'ober skou-arn-vouzar d'an dispac'herien, ar reveulz na bado ket pell, nemed ha dont e rafe, koulskoude, potred ar postou abenn da c'honit d'o zu micherourien an hcnchou-houarn hag holl vicherouricn ar stadou-all, evel m'eman o c'hoanl adalek m'odeus en em laket en grève. \

Da c'horloz, Barthou (ministr ar pos-lou) hag ar Gouarnamant o deus torrel deus o c'harg war dro cur pevar-c'hant micherour bennak, hep konla ar re ail a vezo barnel c'hoaz, mar kendalé'h ar grève eur pennadig. En lu-honl d'o bo-dadegou ha d'o frezogennou, ar bosterien o deus c'hoaz troe'het eun nebeud linen-nou telegraf ha tclefon en dro da 13 a riz hag en meur a gêr vraz-al l . . .

Ar bosterien a ra trouz, a drailh traou hag a stourm ; ar Gouarnamant, eus an tu-ail, a c'hoanla derc'hel an urz, a dore viclierourien hag a Iar e chomo ar gîr diwezan gaàlan. Die/, mad eo gouzout piou a c'honeo ha na welomp ket kaer penoz cur Gouarnamant didalnez, laer ha gwasker a c'hallfe prezeg al labour, an honestiz hag an euz vad.

Gorlozomp cur pennad... — o—

Hon C'hannaded

En lceit m'eman ar bosterien en grève, lion c'hannaded, kredil, ne d'inl ket re lorc'hus... Kaer o deus lavarel ec'h a mad ar bed (ganl o godellou, marvad !), cseblantont, er c'honlrol, kavoul kalz a c'houenu en o lêrou. Kement zoken ez int trubuilhet, ma ne ouezont mui pelore zon kana, na war pelore troad dansai.

Tremen eiz deiz abaoue (limeur/, o doa kwilaet ar Gambr hep bezan dislaget o sonj diwar-bcnn ar bosterien.

D'ar yaou c savas tabud elrexo adarre, ha, prestik awalc'h, e vije. bel muioe'h a drouz er Gambr egel ganl potred ar poslou.

An aolrone Sembal, Wilin lia Jaurès a gemer ar gomz hag a lavar didamanl da Glemenceau, Briand lia Barthou (ministr ar postou), ez int o-unan kiriek d'an dizurz, dre m'o deus gwechall gourc'he-mcnnel d'ar vicherouricn ar pez a dil'cn-nont d'ezo breman... — Gwir eo, eme Jaurès, penoz d'ar c'houlz-zc, Briand ha Clemenceau na oanl netra hag o doa c'hoant bezan eun dra bennak. Evil-se e voûtent an den impliet eneb d'ar Gouar-namant hag e lavarenl d'ezan 'n cm sevel evil difenn c lïankiziou gwaskel... Alla/., hirie an deiz p'emaint en penn ar c'hur-gou braz, na Briand, na Clemenceau na garont lczel e liberté gant an den impliet, hag ar pez a oa mad d'ezo dcc'h evit gonil kargou a zo l'all-daoncl d'ar mi-cherour hirie evil gwcllftl e slad... Mar d'eo zavcl ho micherourien eneb d'eoc'h eun cil gwech, c'houi ho-unan Clemen-ceau, a zo penn-kiriek, eme Jaurès,

Annonces judiciaires ou diverses (la ligne) Béclamcs (en 3° page) (la ligne)

id. (en 2° page) (la ligne) Pour ' l es annonces répétées on traite à forfait

O f r. 2 0 0 3 0 0 4 0

Pegwir n'ho peus kel dalc'hel d'ar gomz roet...

Enpad eur pcnnad-amzcr, Jaurès a skourje Clemenceau, Briand ha Barthou eus e w e l a n . . . An holl a chilaou Jaurès, darn gant plijadur, darn-all gant kasoni... Bezan 'z eus er Gambr slrakadeg daouarn grognadeg lia kemcnl-zo. Ar Gouarna-mant a garfe kastiza ar boslerien, abala-mour d'an urz a die ren er vro, mes an holl deputeed n'emaint kel a du ganl ar c'hasliz, pell daonet ac'hane, ha gwelet awalc'h c rcer pz eus arne o c 'hùr i . . .

ïlepdale e slrahoarc 'hurun ; rak, gwech ha gwechall, lem evel eul luc'heden, eur gomz llemmus bennak a danilha 1èr an ho l l . . . Eun tam dispul cire Jaurès hag eur c'hannad-all, giriou dipilus etre kan-naded pep kostezen, a lak er Gambr kement a dourni, ma klever holl kanna-ded an lu kleiz, ar ganfarded ruz-tûn, o kana an Internationale, kàn an dispac'he-rien. Adalek ma zav ar c'hân-ze, ar Gambr n'eo mui ar Gambr hag an deputeed a zo henvel ouz diaoulien.

Brisson, rener ar Gambr, unan eus pennou-braz ar Framasonerez, a dap neuze e dok hag a dec'h emaez . . . Eun drouz-ifere : b l^adeg, yuuadeg, tan, kurun, pennou fumet, dremmou skri-gnel, daoulagad kounarel ; darn o sailhai, o l a m p a t . . . diouvrec'h Daniel, daouarn serrel ha pivst da goueza . . . An tabud a zo ken spontus, an drouz ken bouzarus, ar c'hAn ken hudur, ma kredfer e ve an holl gannaded o vont d'en em daga. An drouz a bad eur pennadig m a l . . .

An holl deputeed a zo boulet emaez lia pa deuonl war o c'hiz, ar peuc'li a zeblant ive bezan dizro. — Barthou a grog neuze ganl eur brezegen hag a la\ar e vezo torrel kement poster na hadkemero kel c labour. An darnvuian a ro o mouez da Varlhou, hag eur wech ouspenn eur Gouarnamant a zizurz a drec'h en eur daslum fizianz ha pioueziou c dud.

Ze na liarz kel ar boslerien da gcmler-c'hel ar grève ha da slourm bepred mui-ouz-mui.

Warlerc'h eun devez ken mezus evit ar Vro, an aotro Puglicsi-Conli, kannad a Bariz, a c'houll ma vezo diaozet ar Gambr ha disklcriet an deputeed dic'hallout evit ren ar Vro, pegwir, emezan, tri bloaz zo n'o deus groet nemed kreski o l'ae, ober peb a bansïon lia k;\nîi an Internationale.

Mes goulen Pugliesi-Conli n'eo kel digemerel gant ar chas klanvel ; holl e kasoni anezan da sloupa !

Goude Pugliesi-Conli, an aotro de Dion a c'houll ma vezo difcnncnl a-grenn kana an Internationale er Gambr, mes e c'houlen n'eo kel welloc'h digemerel egel hini e genvreur.

Forz petra a reonl, labour ai frama-soned a zo mad bepred. Nag e ve pep tra o koll, pep l'ail o ren, int a lavaro alao : mad bepred !

Va, siouaz, mad bep red . . . bclek an deiz nia welfomp hon bro gaer disman-trel. Neuze, ma c'henvroïz ker, e cliom-fomp holl manlrel hag c vcfomp rediwc-zad da ziarbenn an droug : frikel e vcfomp dindanan. . .

—o—

Gouel J a n e d Ark en Pariz

Nag eo frcalzus dilezel ar polilik brein evil trei eur pennad ar zcllou war ar goueliou kaer o devoa lec'h disul en Iliz Veur an Ilron-Varia en Pariz, en enor d'ar plae'h evurus Jancd Ark ! Enpad tri devez an Iliz-Vcur a oa leun-chouk, li£ d'an drived, dreisl-holl, millierou ha millierou a dud a digouezas d'ezo clionv emaez, evurus c'hoaz o klevet ac'hane komzou nerzus ar brezegerien vad, dcul da hadtomma ur c'halonnou ha da hada

enne ganl karanlez Janed Ark, cun lam-mig esperanz en amzer da zont.

Ar goueliou a oa renet gant seiz eskop ha heuilhel ganl millierou a dud a bep slad : micherourien, devezourien, bour-c'hizien, noblanz, tud pinvidik, pewien... en eur gir eur gouel evelse, eur gouel grislcn a brezeg ar garantez etre an holl; ha, mar karche pobl ar Franz bezan heuilhel muioe'h ar wenojen a gas d'an iliz, ne vije bel hirie kement a gasoni o ren en lion Bro.

lia deurvezo Janed Ark ober c'hoaz ar. unvaniez elrezomp-ni, bugale an hevelcp tregez !

A. Y. B.

BANQUE DE FRANCE IVÎORLAiX

L o c a t i o n de c o m p a r t i m e n t s d e c c f f r s s f o r t s , p a i e m e n t s a n s f ra i s d e s c o u p o n s .

INFORMATIONS J u s t i c e de paix

M. Giregan esl nommé greffier de la justice de paix de Belle-Isle en Terre (Côles-du-Nord).

L e s p r ê t r e s s p o l i é s

M. Beaudry d'Asson, député d^ la Ven-dée, a l'intention de déposer sur le bureau de la Chambre lu proposition de loi que voici :

« Article unique. — Les prêtres qui ont été privés de leur indemnité ecclésiasti-que par la loi de 1905, recevront ce qui leur était attribué antérieurement à celle loi de spoliation et de honte. »

Le député de la Vendée s'exprime ainsi dans l'exposé des motifs de sa proposition :

« Considérant que la majorité du Con-seil général de la Vendée vient de voter dans sa session d'avril 1900, que la loi de 1905, relative à la spoliation des indem-nités ecclésiastiques, soit rapportée dans le plus bref délai, j'ai l 'honneur de dépo-ser, elc. » -

La Sa int -Phi l ippe A l'issue d'un banquet royaliste, donné

avenue de Sainl-Mandé à l'occasion de la Saint-Philippe, les Camelots du roi au nombre d'une centaine, se formant en co-lonne, ua drapeau t r i c o l o ^ e t une ban-nière de Jeanne d'Arc en lète, sortirent de la salle et s'engagèrent, en observant un rigoureux silence dans l'avenue de Sainl-Mandé. Ils avaient à peine fait une centaine de mètres qu'une troupe d'agents se précipitent sur eux et saisissent la ban-nière. Les Camelots résistent. Les agents s'obstinent et distribuent force coups de pied cl de poing.

l ue bagarre s'engage,que dominent les couleurs de Jeanne d'Arc violemment se-couées. Des renforts arrivent aux poli-ciers sous forme d'agents cyclistes qui foncent sur le groupe. Un moment, les sbires de Clémenceau l'emportent et s'emparent de la bannière, mais los Ca-melots reviennent énergiquement à la rescousse. Celte fois ce n'esl plus une bagarre, c'est une bataille. Les combat-tants s'empoignent corps corps et rou-lent sur la chaussée ; les agents sonl sé-parés, rossés. Ils ont leurs vêtements en lambeaux, leurs faces tuméfiées ou san-glantes.

De nouveaux renforts leur surviennent, mais en vain. Les Camelots finissent par reprendre leur bannière el défilent por-tant qui un képi, qui un ceinturon, enle-vés à leurs adversaires.

Au cours de la bataille, une dizaine de

Page 14: L'Echo du Finistere DU SAMEDI 01 AU SAMEDI 29 MAI 1909

L'ECHO DU FINISTERE

Camelots, aux prises avec des forces su-périeures, onl été arrêtés el conduits au commissariat où procès-verbal leur a élé drefsé.

ÉLECTION LÉGISLATIVE Z." circonscription de Montpel-

lier. — Scrutin de ballottage Inscrits, 22.315 ; volants, 11.811. Ont obtenu : MM. Mcric C.oulondre,

candidat de défense viticole, anliminis-ténel , 4.955 voix.

M. Astier, radical-socialiste, 5.7*11 voix, élu.

M. Reboul, socialiste unifié, 3.721) voix. Viguier, indépendant, 174. 11 s'agissait de remplacer M. Bcnczech,

socialiste unifié, décédé, qui, député de-puis 1808, avait été réélu en 1900 par 8.81)1 voix contre 8.523 à M. Gervais, li-béral. Après le premier tour, M. Salducei, soci diste indépendant, qui avait obtenu 2.210 voix, et .M. A iguicr, indépendant, 1.153, se sonl désisté. Par contre, élait posée la candidature anliminislériellc de M. C.oulondre.

Elections au Conseil Général l ue élection au conseil général a eu

lieu dimanche dernier, 10 mai, dans le canton de Moulin (Ksi). Onl obtenu : MM. Boudel, socialiste, 1722 voix ; Sorrel, ré-publicain 1520 ; Fejal, antieolleciivislo 301.

A Marquise (Pas-de-Calais), M. De-france républicain, a été élu contre un radical.

Territoriaux antimilitaristes Sainl-Mihiel, 10 mai. — l 'n groupe de

territoriaux quittaient aujourd 'hui Sainl-Mihiel où ils venaient d'accomplir une période d'exercices militaires. Comme le train qui les einmenail se niellait en mar-che. plusieurs d'entre eux, entonnèrent P « Internationale ».- l.e colonel du ICI" régiment d' infanterie qui se trouvait sur la voie, fil stopper le train. Il donna l'or-dre aux territoriaux de descendre du train et les lit reconduire à la caserne, où ils onl été mis en prison.

Cet incident a produit dans toule Jji région une impression des plus pénibles.

La F r s s s e Monarchique La presse il le repos hebdomadaire

A la réunion de la presse monarchique, qui a ru lieu à Paris, dimanche 10 mai, notre confrère, M. Thirion, rédacteur en chef du Nouvelliste d-:. Bordeaux, a pré-senté el fail adopter la résolution sui-vante :

« L'Association de la presse catholique monarchique des départements réunie en assemblée générale nationale, considé-rant qu:! le r ep j s hebdomadaire est non seulement un droit, mais une nécessité pour lout professionnel quel qu'il soit ;

« Considérant d'autre pari, que le per-sonnel îles journaux ne se compose pas seulement des journalistes, mais encore des employés cl ouvriers, que si pour ccs derniers la loi a déjà consacré l 'obliga-tion du repos hebdomadaire, ils ne peu-vent cependant dans l'état actuel des choses en jouir que par roulement, cl que dans ces conditions-il ne leur esl pas possible lo plus souvent de trouver dans ce repos les joies légitimes et moralisa-trices de la vie do famille ;

« Emet lo VQ;U que le repos hebdoma-daire devienne obligatoire cl général dans la presse, par la suppression du jour-nal rédigé, composé ot imprimé lo di-manche, comme cela se pratique actuel-

e

lcmenl déjà on certains pays étrangers, notamment en Angleterre cl en Suisse ;

« Dit que celle délibération sera trans-mise aux diverses associalions de presse par les soins de son secrétaire général, donne mandat à son président de défendre la présente motion au sein du comité gé-néral des associalions de presse.

(20 j Feuilleton do Y Echo du Finistère

NOTES HISTORIQUES SUR

,la paroisse de cglouézoc'h

Au pied du village, agglomération plus c<Mi«i'léra!i|e que lu bourg lui-même, uno palme cnifouieuse, veloutée d'un gazon ru::, s'allonge en formant uno sorte do port i!'('<•' cuage n,'durci où s'abrite toute uno vraie lUitliih; do yach's hauts sur quil-les. bar iohs de couleurs éclatantes, do g.ibarres massives et robustes, brillant dans leur cuirasse do goudron, d'humbles canots dormant renversés sur le sable ou dansant sur les lames courtes du chenal.

L - port du Dourdu, donl le mouvement eoinincrei.il est aujourd'hui in ignilianl, eul autrefois son importance, car nom-breux étaient les navires qui no remon-tant pas jusqu'.i Morlaix pour certaines raisons de tonnage (u d o . . . contre-échange ces excellentes toiles dont la con-trée faisait alors un si grand commerce. J.es pirates britanniques ravagèrent plus d'uno l'ois ce m a g e sans défense, (d 1 air, dit M. Anatole Le Hraz, y relenlil en -core des plaintes do la douce Marivonik, que les anglais •enlevèrent et qui so jeta dans les Ilots pour sauver son honneur.

lin l.">03, l 'armateur morlaisien .Nicolas de Coëlanlem, seigneur do Kcraudy-l t i-yoaleji et Trievia en PJoitézçch, lit cous-

LETTRE PASTORALE

DE MONSEIGNEUR L'EVEQUE DE QUIMPER ET DE LÉON

S U R . L E Couronnement deN.-D.de Kernitron

(Fin)

VI. — 11 se peut, Nos très clicrs Frères, que, dans le voisinage même du sanc-tuaire où Nous dresserons son trône, l'hé-résie protestante allaquc, à propos de l 'hommage mérité qu'elle va recevoir,' la Vierge lout aimable donl le culte est s1

cher à toute la Bretagne. Nous plain-drons ceux qui prendraient eotlc altitude. Voilà quatre siècles bientôt qu'ils ont commencé à se faire un Evangile à leur goiïl el rompu avec la doctrine tradition-nelle de l'Eglise sur la Vierge Mario. Mais les frères égarés, qu'ils ont pu sé-duire par un apostolat où l'idée religieuse a peu de part, n'ont pas dit perdre lo sen-timenl do dévotion à Marie dont l'Ame Bretonne ne sait jamais se défaire com-plètement, même quand elle tombe dans la pire inipiélé.

Ce sentiment esl devenu en nous un instinct sauveur. Le paysan Breton a élé baptisé dans cetto foi. Il y a vécu loul entier. Il y vil encore. Ce n'est pas à lui quo l'on pourra l'aire croire que la dévo-tion à Marie esl dangereuse pour le cul 'c de Notre Seigneur Jésus-Christ. Jamais il ne les a confondus. Il adore Jésus. 11 honore el prie Mario. Au Fils le premier rang. 11 esl Dieu. A la Mère le deuxième. Elle esl la Reine des Anges ol des Saints. Mais on no lui fera pas croire non plus que le culte île Marie esl nouveau dans 1.» foi catholique. Il sait, de science cer-taine, (pie ce culle date de l'Evangile même el qu'il a sa racine dans l'Ancien Testament el jusque dans le premier cha-pitre de la Genèse. Ce qui esl nouveau dans l'histoire de l'Eglise, c'esl l 'erreur protestante répudiant le culle de la Sainte Vierge comme s'il n'était pas aussi anti-que el auiwi justifié dans son genre que celui de Jésus-Chrisl.

A celle erreur l'Ame Bretonne ne se laisse pas prendre. Il y a sans doute des Bretons — de rares Bretons — (pie le Protestantisme a cru conquérir délinili-vemenl. L'intime do leur Ame n'a pas élé allcinl. Ils onl, comme nous lous, sucé avec le lail de leur mère l'amour de la Mère de Dieu. Ils l'ont aimée dès le ber-ceau. Leur première prière a élé pour Marie. Soyez sûrs qu'elle leur remonte au cœur, même quand ils s 'égarent au prêche protestant, ol qu'en dedans leur Aine se révolte contre l'acte sacrilège au-quel on les condamne par l'adhésion à un culle sans chaleur cl à une foi tronquée el sans vie. Toul les rallacho au passé qu'on veut lentement les accoutumer à renier, leurs souvenirs d'enfance, leurs traditions do famille, leurs habitudes de confiance dans la Mère qu'ils onl toujours invoquée, cl la vue familière de ccs cha-pelles où Mario occupe après Jésus la première place comme elle devrait l'avoir dans leur cœur. Oiiand même ils le vou-draient, los spectacles qu'ils onl chaque année sous les yeux no leur permet Iraient pas d'oublier. Ils onl beau fuir obstiné-ment les églises, on dirait que la Vierge,

Iruire au Dourdu, sur ses chantiers, pur or TO d'Anne de liretngne, la célèbre ca-raquo de g u e r r j la Bellc-Cordel'w.rc, lo premier trois-pnnls do la marine f ran-çaise. Il avidl tellement à cœur 1 achève-ment de eo vaisseau qu'il contribua aux dépenses po> r uno somme de 10.J00 li-vn s tournois Armée d'une façon formi-dable, avec ses douze cents hommes d'é-quipage ol ses cent vingt canons, pierriers et coii'euvr nos, la Belle-Cordelière «lovail poiirlant périr, dix ans plus tard, en pleine bataille, d'uni; façon aussi tragique que glorieuse. L'escadre commandée par l'hé-roïque Hervé l'orsinoguer, do l ' ionar/el, qui avait déployé sur celle nef son pavil-lon amiral, so heurta au large de SI Mat-thieu, le jour delà Sainl-Laui ont 1*113, à l'armée n;i\al • anglaise Porsnioguor esl. assailli par douze vaisseaux, mais los accueille par un l'eu le| qu'il on coule un id met h s autres en fuite. P r malheur, un paquet do l'usées lancé d'une hune tombe sur le eliAleau d'arrière do la Cor-delière ot l'embrase en un instant. So voyant perdu, l 'orsinoguer >ÎItsit le gou-verna 1, dirige son navire ou llamniossur l'amiral ennemi, l'accoste el se cramponne à lui de lous ses grappins d'abordage, l/incendie g.igno ans; itôl h s agrès do la Ilégentc ; sûr alors d'êlre vengé, Porsnio-gui'r se jette ii la mor ol disparaît à ja-m a i s . . . Quelques moments aprè-, uno double (d lerribleexplosion di-persail dix-huit cents cadavres el couvrait les deux Hottes île sanglants débris Animés par le sublime exemple de leur chef, los capitai-nes bretons achevèrent la déroule des An-

pour raviver leurs croyances, les pçursuit sur les places, dans les rues, et jusque dans leurs campagnes solitaires. Elle appelle et entraîne le clergé et leslidèles. Des processions s'organisent à des jouis réglés. La prière monte en cantiques ou en invocations pieuses. Et dans toutes les paroisses du pays, lout le long du par-cours traditionnel, chaque fois que le défilé rencontre sur los hauteurs un des endroits connus d'oii l'on peut apercevoir le clocher de. Kernitron, les croix et les bannières s 'arrêtent, el la foule salue de loin la chapelle sainte par un Ave Maris slella. Il n'y a pas beaucoup de cœurs de Bretons que cc Salud ar Verc'hez puisse laisser froids. Il suffit de rencontrer, même dans les courses profanes, l 'hum-ble Kroaz ar Zalud pour que la foi s'é-meuve. On ne déracine jamais pour tou-jours une impression si profonde. Elle renaît à l 'heure où l'on s'y atlend le moins. Puissent les pauvres Ames qui ont éprouvé le triste naufrage de leur foi entendre, celle année, l'appel de leur Mère el revenir à leur baptême catho-lique !

La Sainte Vierge a toujours été la Mère de la Vérité. Ello a vaincu l'une après l'autre toutes les hérésies. Dans un pays où elle est tant aimée cl si ardemment priée, elle ne voudra pas que des fils Irop faibles s'obslinent à s'éloigner d'elle. Nous la |)rions de liftier leur conversion. Cc sera la, plus consolante préparation aux grandes l'êtes auxquelles Nous vous convions.

VIL — Le diocèse compte déjà trois Vierges couronnées : Noire-Dame de Bu-mengol, Noire - Dame du Folgoël el Notre-Dame des Portes. La Cornouaille et lo Léon ont donné l'exemple. Lo Tré-guier ne restera pas en relard. Il mon-trera que Kernitron est son honneur et sa sauvegarde. Jamais le sanctuaire vénéra-ble n'aura connu de jour plus émouvant ni plus glorieux. A l'appel du Pape, de tous les points de la Bretagne, les pèle-rins vont accourir. L'éclat extérieur des l'êtes n'est pas cc que Dieu recherche. Nous le lui donnerons par surcroît. Nous décorerons nos maisons. Là ville prendra l'air de joie qui convient en pareille cir-constance. Tons les amis do la Vierge voudront s'y prêter. Mais Notre Seigneur el sa saillie Mère jouiront surtout de la piélé des Ames. 11 faut que le courant do prières^pnlraine loules les familles. C'est une grAce précieuse qui leur esl offerte. Si tous les ans ol tous les jours Notre-Dame de Kernitron ost généreuse pour ses pèlerins, en cc jour unique, où l'hom-mage de Dieu el des hommes va résumer pour elle comme pour nous lonl un passé de bienfaits cl tout un avenir d'espé-rances, ello ouvrira son cœur avec une prodigalité qui serait stérile si les nôtres ne s'ouvraient pas aussi largement pour en bénéficier. Ce que vaut pour uno paroisse la grAce d'une Mission, la grAce du Couronnement doit le valoir pour lo pays loul entier. Préparez-vous, Nos très chers Frères, à recueillir les fruits surna-turels que vous offre l'Eglise à l'occasion du nouveau triomphe de la Mère de Dieu. $

Suit lo dispositif publié dans le numéro de Ytùrlio du Finistère du 15 mai.

MOUEZ BREIZ Kollet er mor !

En louez kelcier an Ilekleo breman zo pemzek deiz unan dreist ar jc-all an eus poaniet ha leneraet ac'hanon.. . Ar c'hèlo a oa ber, scc'li 1m Iront evel holl gelcicr ar e'hazolennou ; en e zizeblanter, kouls-koude, ar c'hèlo a oa don hag a lavare

glais el poursuivirent jusqu'à Plymoulh leurs derniers vaisseaux.

Kn -1772, un ingénieur, M. Pignaniol do la Force publia un mémoire dans lequel il proposait l'établissement d'un bassin à Ilot au Dourdu. « Dans les pleines mers ordinaires, disait-il, la mer monle de 27 pieds dans la rivière du Dourdu, el de 18 pieds dans les mortes eaux, au lieu quo dans lo bassin du ll;\vro-(le-Gr;U:e, il n'y a guère quo 1S pieds dans les plus grandes marées. Il se rail aisé d'approfondir la ri-vière du Dourdu do i à ;> pieds, en enle-vant les vases qui s'y sonl amassées. Son embouchure esl d'environ cinquante toi-ses do larg nr, el ses deux rives sont bor-dées do terr s l'orl élevées et de carrières d ni on tire d'excellentes pierres de taille ol d • l'orl bons inoel ons.

u Ce port exige pou do frais, parce que 1.'canal est tu"l formé par la naluro ; qu'il est acluelleimml plus profond quo le bassin du Ilàwe-do-tïrAco, qu'il est fort aisé de l'approfondir do 4 à "pieds e lquo pour lo rendre complcl, il n'est question quo d'y faire des portes pour r.'tenir les eaux. Tous los matériaux nécessaires pour les fondements, le massif dos portes et des quais, se trouvent sur les lieux ; de sorte que les gens do mor instruits et connais-seurs estiment que les frais pour la cons-truction de ce bassin, qui pourrait conte-nir trente à quarante vaisseaux dosoixanlo à soixante-dix pièces do canon, no mon-teraient qu'à une somme do doux cent-cinquante mille livres.

« Cc bassin serai' d ' ine grande beauté et plus étendu qu'aucun autre, fait de

kalz da galon eur c'hristen, da galon eur breizad :

— « W a r dreazen Peompon, étal Porl-» sali ez eus kavet eun den nevez — » veuzet, oajet a war dro tri-ugent vloaz... » En unan eus e c'hodellou zo bel kavet » triwac'h real hag eur gwenneg , eur » groazig arc'hant gant eur cliaden aour, » laer vedalcn, ha skrivet war unan anezo » Ilron . Varia àr G oz-Iliz, pedit evi-» domp / : — Planiel. Hano ar gwall-» eiirus eo Loeiz ar Maroc, kabilen al » lcslr Bouanez an Elez, dous porzig-mor » Logivy, tost da Bempoul l . . .»

Hag ar c'hèlo ber-ze a boanias ma c'halon... Ha, hep gouzout d'in e cliomen da hunvreal, da sonjal ha da bedi evit ar reuzoudig, n'eo ket abalamour d'an den beuzet (kement a dud, ma Doue, a ve bcuzet, siouaz I), mes abalamour d'ar pez a oa kavet en c c'hodellou : ar groa-zig arc'hanl, ar cliaden aour, an laer vedaten, ar beden : Ilron-Varia ar Goz-Iliz, pedit evidomp !

An holl draou-zc a lavare d'in, nan hepken feiz ar martolod breizad, mes a zisplege diralc ma daoulagad e vuez penn-da-benn, e vugaleaj, c yaouankiz, e zimezi, e amzer vad tremencl eus koslcz eur wreg karet hag en kreiz bugale dou-jus. . .

l lag c sonjen bepred.. . Nag a beden cnlanet lie deus bet lavaret ar vam vad ; nag a wech eo bet an den kez-zc o welet pardon ar Goz-Iliz ; nag a breder o deus laket gwreg ha bugale noz deiz evit ar merdead paour !

Bak ar vcdalennig disler-ze a zaslum on c galvadcn : Ilron ar Goz-Iliz, pedit evidomp ! freuz pedennou eur vam gris-ten, lalvoudegez feiz eur martolod hag holl garante/, eur wreg hcgaral !

Ya, du-honl on bro Pcmpoull , en porzig-môr Logivy, a damdost da Lezardreo, e tremenas, hep mar, buez ar paourkez bcuzet. Meur a wech, marvad, e ligouezas d'ezan mont da Blaniel d'ar bardon ar Goz-Iliz evil goulen diganl ar Werc'hcz Vari skoazel ha zikour. K garanlez evil Ilion ar Goz-Iliz a dleas goude bezan ken birvidik, ma ne c'houllc morse kemer ar inôr hep kavout en c c'hodel medalen o Vain zantel, ha ma c'hoanlaas zoken hanvel e leslrig Boua-nez an Elez.

Dindan skoazel eur rouanez kenkoulz c leslrig a c'halle, hep aon, dcrc'hcl penn d'an amzer fall...

Hag eun devez Bouanez an Elez a gwileas porz Logivy. Arok lec'hcl, ar c'habilen a bedas c Vam vad da rei d'ezan inôr kompouez hag avel reiz... E wreg ive, marvad, goude ar c'hiiniad bec'h unan, war eur garrek kollet, a vanas da zellet er pellder, belek ma teuzas dirak he zellou gwel gwenn Bouanez an Elez, hep sonjal — pnouriou kez plac'h ! — e roc d'ar minlin-ze ar c'hiiniad diwe-zan d'ho fried o kuilAl anezi evit biken...

An deiz warlec'h, an amzer a veskas, ar môr a goonvas, an avel dirollel a c'houec ganl kounar, ar gwagennoii o fren/.a gant eun drouz sponluz war C'IIGI'-relc Logivy, a garge kalon ar wreg a sponl hag a anken...— Bouanez an Elez, lie fried, Ilron ar Goz-Iliz, a deue a bep eil war he diou-yeuz hag a drubuilhe d'ezi lie c'halon...

Gwelet he doa, a dra zur, meur a vftr amzer fall, meur a daol avel, mes ar gorventenn-man a spouronne anei gwa-soc'li evil kuslum.. .

main d'homme, dont on ait connaissance dans l'Hurope. Los vaisseaux même de cent canons pourraient y entrer et en sor-tir par le moyen de la marée ordinaire. »

Le projet de M. de la Force no s'esl pas réalisé, bien que Cornic l'enl repris à son tour dans une série d • mémoires adressés aux consuls, puis à l 'empereur Napoléon I •, on il attribuait les revers de notre ma-rine an tort iiniqne de n'avoir pas créé au Dourdu un porl do refuge et do radoubago pour les navires de guerre. C'est à Mor-laix même qu'a élé établi le bassin à Ilot réclamé depuis si longtemps par les com-merçants et les marins, el l'anse du Dourdu esl restée telle que la nature l'avait faite, sans quo les simples touristes comme nous aienl aucune raison do lo regretter.

Un chemin de trois kilomètres environ relie le village du Dourdu au bourg de Plouézoch, en traversant lo hameau do Kerivalen, vieille seigneurie donl lo ma-noir a totalement disparu, Jean Lo Bor gne, d'azur à trois huchets d'or, liés el vi-rolés da même. Devise : Tout ou rien, sieur de Kervidou, Parcanprovost, mentionné parmi les nobles de Plouézoch à la réfor malion do H4">, vendit on 1 l e lieu do Kerivalen à Tanguy do Kerangnen, du-quel lo relira par retrait lighager sa lille Catherine Le Uorgne, qui le revendit peu après à Nicolas do Coëlanlom, sieur de Kerandy, Coélanlom : d'argent à une fleur de lys de sable surmontée d'une chouette de ni •'mit, becquée el membrée de gueules, ma-noir voisin de Kr-ri» alcn et donl il subsiste quelques constructions du quinzième sié-

Piou oar? Marleze, siouaz, n'he welche mui lie fried... Hag he feden a zave kalonckoc'h c'hoaz war-zu ltron-Varia a Gelo-Mad, Pempoull , ha Gwerc'hez ar Goz-Iliz, Planiel.. .

Ar môr a ^ r o z e , an avel a yude hag ar wreg a bede bepred.

W a r dro an hevelep koulz, a damdost da cnez Eusa, eul leslrig bihan, hanter freuzet c lien, a stourme'*' ive eus ar gwall-am/.er... Kabiten ha marloloded a boanie hag a boanic starl, rak an ave! foll a ziframme, laol ha taol hag a gase ganlan taininou eus gweliou gwen Boua-nez an Elez... — A greiz holl, eur c'hal-vaden druezus : zikour, zikour 1... Eur bern-dour ajskubas ar pont hag a stlapas ar c'habilen en kreiz ar môr penn-follct. Kalz re d'ezo d 'ober; ar varloloded n'hallchonl nemed gwelet o c'habilen war c'houre eur wagon da c'horloz bezan our pennadig goude, lonkel, gant ar môr

Petra 'dremenas en kennebeut amzer en spered ar c'habilen kez? Ilep mar, e sonj a-dreuz d'ar môr a deuas — buha-noe'h eget n'hallan cl laret — belek Logivy, hag ac'hanc, ken buhan-all en cm gavas en chape! ar Goz-Iliz, evit larel a greiz kalon hag unanel ganl peden e wreg ankeniel, e c'Jialvaden gaer, komz a druez hag a garanlez : llron-Yaria ar Goz-Iliz, pedit eoidomp !

Hag ar c'halvaden-zc war c vuzellou, ar beden-zc en e galon, ar môr hen pakas hag a vcc'li e oa acliu e c'hir a druez : Pedit evidomp... Ar merdead paour a oa dirak lez-varn an aolro Doue...

A (Ira z u r , G w e r c ' h e z a r G o z - I l i z a

glevas ar c'halvaden hag a bedas lie Mab da rei da vugel Planiel eul lec'h a bcuc'li en e Faradoz a levenez...

—o— Eun devez goude ar c'hèlo poanius en

cm gave el Logivy... I lag an inlanvez a gav frealz en kreiz

lie daerou, distAn en he glac'har o sonjal co marvel lie fried en eul lavarel :

Ilron-Varia ar G oz-Iliz... Stereden ar Mor, pedil evidon en han Doue !*

Er bedennig kaer, er c'halvaden druc-zus-ze eman bnez ha maro ar martolod breizad...

AB YEODET.

VILLE DE PONTRIEUX

UNION R E G I O N A L I S T E B R E T O N N E 11" Congrès annuel

9 - 15 septembre 1909

Jeudi 9 septembre, 8 h. soir, séance solennelle d'ouverture du Congrès ; 9 h. malin, séance de travail. Fixation des ordres du jour.

Rapports généraux Vendredi 10 septembre, 1 h. 1/2 soir,

ouverture de Y Exposition d'arl breton ; 3 h. soir, séance de travail. Travaux de la section d'histoire; 8 h. 1/2 soir, con-cert populaire breton.

Samedi 11 septembre, 9 h. j na t in , séance de travail. Travaux de la Section économique ; 2 h. soir, séance de travail. Travaux de la Section de langue bretonne ; 8 h. 1/2 soir, concert populaire breton.

Dimanche 12 septembre, 1 h. soir, concours de chorales el de chansons populaires bretonnes; inédites; 3 h. 1/2 soir, grande représentation bretonne, salle de la Mairie; G h. 1/2 soir, Erection d'une plaque commémoralrice à la mé-moire do Le Br igand.

cle (I) Cc Nicolas do Coëlanlem é'.ail je l'ai déjà dit plus haut, un très riche a r -mateur el négociant morlaisien, qui, à l'occasion, no délestait pas faire de la po-litique militante- Après avoir vaillamment combattu les Français à Saint-Aubin du Cormier, il entra, en 1492 avec deux aulres notables do Morlaix, Pierre le Pennec et Y von de Coalcongar, dans un complot fo-menlé par plusieurs soigneurs bretons mécontents du mariage de Charles VIII et d'Anne do [iretagne, dans lo but d'enlever notre province a la suzeraineté de la France, pour la placer sous le protectorat de l'Angleterre. La conjuration fut décou-

ver te , ol Coëlanlem arrêté. On l'enferma au Louvre, el on allait le juger comme prévenu de haute trahison, lorsqu'il réus-sit à s'échapper i l revinl à Mor.aix. Une amnistie générale termina cette affaire, et Coëlanlom servit d é o r m a i s fidèlement la cause nationale, en lançant ses corsaires à la poursuite des vaisseaux britanniques et on dirigeant la construction de la Cor-delière, aux frais de Inquelle il contribua généreusement.

Nous avons cilé dos extraits do '•on tes-tament, qu'il lil le 11 avril 1518, au ma-noir de Penanru en Ploujean « en la cham-bre derrière sur le collier ». 11 fut enterré, selon son désir, dans l'église du couvenl des Dominicains de Morlaix, en 1679 ; en 1579, on y voyait encore sa lombe, sous la quatrième arcade du côlé do l'évangile,

(I) Il avait acquis collo krro do Iltalrix île Quii-iiik'an, dame de Kcraudy, veuve do Henri du Dres-nay, cl remariée on 1489 A Pierre ilobert, sieur du Goasvoa en Brilovmoz.

Lundi 13 septembre, 9 h. matin, séance de travail. Travaux de la Section des Beaux Arts ; 10 h. 1 / 2 malin, procla-mation des Lauréals des Concours de 1909; 1 h. 1/2 soir, réunion du Comité breton de développement et préservation des Industries bretonnes; 3 h. 1/2 soir, grande représentation populaire à l'occa-sion de la foire annuelle de Pontr ieux.

Mardi 14 septembre, 7 h. malin, excur-sion à Bréhal,; 7 h. 1/2 soir, grand ban-quet de clôture du congrès.

Mercredi 15 septembre, excursions facultatives à Tréguier, Lanleff, Paimpol ou l'abbaye de Beauporl.

NOTA. — Les chorales qui désireront prendre part au concours du 12 septem-bre sont instamment priées d'envoyer leur adhésion an président de l'U. R. B. avant le 1" septembre.

C H R O N I Q U E L O C A L E " MORLAIX

Tribunal correctionnel. — Dans son audience du 14 mai, le tribunal a statué sur les affaires suivantes :

Landiv i s iau . — Bébellion aux agents. — Biou Victor, 31 ans, marchand forain, 40 jours de prison pour coups et blessu-res à des gendarmes.

S a i n t - P o l - d e - L é o n . — Vol au jardin des L'rsulines. — Marie Péchu, 21 ans, 8 jours de prison avec sursis pour vol de fruits dans le jardin des Ursulines.

S a n t e c - R o s c o f f . — Coups et blessu-res entre parents. — Jea î-Marie Brochec a roué de coups son frère François Bro-chec. François Brochec se porle partie c iv i l e c l r é c l a m e <>00 f r a n c s d e dommages-intérêts.

Son défenseur est M0 Huet-Kerbr iant . M° Charles Lefebvre est le défenseur de Jean-Marie Brochec.

Quatre témoins ont élé entendus. Le jugement sera rendu à huitaine.

P l o u v o r n . — Voiture heurtée. — Si-hoan François, meunier à Plouvorn, élait poursuivi pour ne s'être arrêté après avoir vivement heurté la voilure de M. Lau-rent, négociant en vins à Landivisiau.

Le délit n'étant pas suffisamment élabli, le prévenu est renvoyé sans dé-pens des fins de la plainte.

L o c q u é n o l é . — Vol de bois. — Le Roux Louis, marin pêcheur à Locqué-nolé, est condamné à deux jours de pri-son avec sursis pour vol de bois dans le taillis de Chuchunio. .

L a m p a u l - G u i m i l i a u . — Chasse en temps de neige. — M. Corre et M. Pou-liquen, cultivateurs, poursuivis pour chasse en temps de neige, sont condam-nés : Corre à 50 fr. d 'amende avec sursis, Pouliquen à 50 fr. d 'amende et aux frais sans sursis.

P l o u i g n e a u . — Coups et blessures. — Sourimant Efftam, 39 ans, charron à Luzivilly en Plouigneau, poursuivi pour coups et blessures, obtient 50 francs d'amende avec sursis. Cinq témoins. Défenseur, Me Ch.LefèbTre.

T r o u d o u s t i n - P l o u j e a n . — Coups et blessures. — Geffroy Jules, 44 ans, à Troudoustin, fait défaut. Poursuivi pour coups et blessures sur sa sœur et sa nièce. Il y a quatre témoins. Le tribunal inflige au prévenu 15 mois de prison.

A d j u d i c a t i o n . — Le mardi 25 mai, à 4 heures du soir, il sera procédé à la mai-rie, à l 'adjudication des Buvettes du con-cours de pompes à incendie du 30 mai et de la fête champêtre du lendemain 31 mai.

Pour consulter le cahier des charges, s 'adresser au secrétariat de la mairie.

armoriée du blason des Coëlanlem, des Calloël et des Le Borgne, mais la Révolu-tion l'a détruite. Sa fille aînée, Marguerite do Coëlanlem, épousa le 3 novembre 1500 Guillaume de Goezbriand, seigneur dudit lieu, et hérita de Penanru, Styvel, Ke-raudy, Kerivalen, Tnévin, etc.., à sa mort, ces terres entrèrent dans le patri-moine des Goezbriand Les trois autrçs Mlles de Nicolas de Coëlanlem épousèrent Catherine, Jean de Kergariou, n* dudit lieu, lo 3 février 1508 ; Marie, YvesQuin-tin ir de Kerscau ; et Jeanne, Guillaume de 'l'rogoff, n- do Éergadiou.

Avant d'onlrer au bourg, on laisse i gauche la ferme de Toul-al-lan résidence ou IG^Gde noble homme Jean Le Clerc, sieur du Monlfergeant, officier au château du Taureau, et de demoiselle Jeanne An-dré, sa compagne. Du coté opposé se trouvait le manoir de Coatquif (le bois de l a ; o u c h e ) o u Coalquis, bâti à l 'extrême rebord du plateau et dominant un im-mense horizon. Au dix-seplième siècle, il appartenait auxseigneursue Coatanscour, d'argent au chef endanché de gueules. De-vUe : A galon vad. (de bon cœur J, paroisse de Plourin, qui l'afformnient aux recteurs de Plouézoch pour y faire leur résidence.

(A suivre).

L. Le G.

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«

Page 15: L'Echo du Finistere DU SAMEDI 01 AU SAMEDI 29 MAI 1909

I f I

LÊCHO DU FINISTERE

Tir. — 50 élèves du collège onl pro-filé des vacances du joudi pour aller au champ de lir de la-garnison s'exercer à tirer avec un fusil Lebel, sous la direc-tion de plusieurs sous-officiers du 118".

Outrages et ivresse . —» Lo nommé Barbot Théophile Eugène, Agé do 45 ans, chiffonnier, sans domicile fixe né à Brest, étant ivre so rendit vendredi soir ù la gendarmerie pour prendre un renseigne-ment. Les gendarmes lui ayant fail deà observations, il les outragea cl les insulta très grossièrement. On l'arrêta el pendant le trajet de la gendarmerie au poste de police, il résista el exerça des violences conlre les agents.

Barbot coucha au violon ol samedi il a été conduit devant lo procureur do la République. Son arrestation esl main-tenue.

Les Vétérans de 1870-71. — La 19* seclion s'esl réunie dimanche matin ù la mairie en assemblée générale, sous la présidence de M. Cornu, président de celle seclion.

L'assemblée a approuvé l'étal moral ot financier du Conseil général, ainsi que celui de la seclion.

Les membres sortants du Conseil de la j seclion, MM. Bourgot, Cornu, Chauvin,

Dufour, Grall el Manviel, sonl réélus, ainsi que les membres sortants de la com-mission de contrôle : MM. Beurré cl Thomas.

La fêle annuelle de la section osl fixée au dimanche 24 octobre.

Agress ion . — Dimanche soir veis onze heures, un groupe de jeunes gens passanl sur la place Thiers, chaulaient ù lue-léle, faisant un vacarnc assourdissant. Le brigadier de police, M. Le Moal, pas-sanl ù ce moment, pria les tapageurs d'avoir à cesser leur Ripage. L'un des jeunes gens de la bande se détacha du groupe el s'approchanl du brigadier, lui envoya un coup de lèle dans lu poitrine. Continuant son acte agressif, il frappa M. Le Moal de plusieurs coups de poing. Le groupe prit ensuile la fuite.

Heureusement le brigadier avail re-connu son agresseur qui a élé appelé au poste où, devant l'évidence des fails, il a reconnu avoir agi ainsi, croyant n'être pas découvert. C'esl le nommé Duédal, ajusteur, rue Longue. Il a élé envoyé au parquel.

Grave accident d'automobile. — M. le docteur Prouff revenant d'une vi-site el passanl sur le cours Bcaumonl vers 9 h. 1/2 du matin, samedi, a élé vic-time d'un grave accident d'automobile. Dans un détour le volant de direction de l'automobile n'ayant pas fonctionné, celle dernière esl allée se jeter conlre le garde-fou du bassin à 50 mètres environ du dé-bit Péron. La barrière ayant élé démolie le conlre-coup projeta la machine sur le côté, loul en lui faisant faire panache.

M. le docteur ProuIT el son chaullcur furent projetés eux aussi à une dizaine de mèlres sur le quai. Le chauffeur se releva sans avoir de mal, mais le docteur resta sur le sol. On lui-donna quelques soins el on le transporta à son domicile sur une civière. M. le docteur Dumarcet, appelé aussilôl, constata de nombreuses contu-sions mais aucune fracture. Son rétablis-sement n'est qu'une question do jours. Quant à l'automobile elle esl absolument inutilisable.

Vaccinations et revaccinations. — Le Maire de la commune de Morlaix a l'honneur d'informer ses administrés que Madame Mauviel, sage-femme, -Médecin vaccinaleur de la circonscription vacci-nera gratuitement ù la Mairie le mardi 25 Mai 1909 à 11 heures 1/2 du matin cl de 2 heures à 4 heures 1/2 du soir.

Il croit utile de leur rappeler les arti-cles suivants de la loi du 15 février 1902 :

Art. G— La vaccination antivariolique esl obligatoire au cours de la première année de la vie, ainsi que la revaocinalion au cours de la onzième et de la vingl-cl-unième année.

Les parents ou tuteurs sont tenus per-sonnellement de l'exécution Je la dite mesure. ,

Arl. 27. — Sera puni des peines por-tées ù l'article 471 du Code pénal quicon-que aura commis une contravention aux prescriptions de l'article 6 ci-dcssus.

Cheval emporté. — Vers 11 h. 1/2, mercredi matin, le cheval de M. Bouil-lonnec, à Ponlpol, épouvanté probable-ment, partit à fond de train dans la rue de Brest. Los gendarmes ne parvinrent pas à l'arrêter. Quelques pas plus loin, M. Nicolas Penven, cocher, se jeta réso-lument i» la lèle du cheval emporté cl, après de violents efforts, parvint non sans peine, ù le maîtriser. 11 n'y cul aucun accident de personnes. Seuls les sacs do graine de lin, donl élail chargée la voi-lure, furent évenlrés par une bascule énergiquement ballottée par les cahots de la voilure. ^

Nos félicitations à M. Penven Nicolas.

Vélo-sport morlaisien. — Les mem-bres du vélo-sporl Morlaisien sont con-voqués pour fo samedi 22 mai courant,

à S heures du soir. Ordre du jour compte-rendu financier; organisation de la promenade Morlaix-Brosl ; questions

: diverses.

A u bassin. — En vue île réparations probables ù la deuxième porte de l'écluse, le service du port l'a fail visiter, jeudi soir, par un scaphandrier. Celui-ci, après un examen minutieux, a indiqué les en-droits endommagés par I\ au.

Le Pain Gratuit. — La Sociélé do Secours-Mutuels cn nature Le Pain Gra-tuit, a tenu, samedi soir, 15 Mai, son Assemblée Générale dans la salle des Conférences de l'Hôtcl-dc-Ville, sous la présidence de M. Guyomarch, président de la Sociélé.

Le trésorier, M. Bains, a résumé les opérations cll'ccluées dans le cours de l'année écoulée. Les recettes se sonl éle-vées au total à 1350 fr. 53 el les dépenses ù 910 fr. 70.

Le Secrétaire, M. Jean Marzin, a ensuite donné lcctfîrc du rapport moral, ou il commente les résultats du dernier exer-cice. La Société au 31 décembre 1908, comptait 181 membres participants. Elle a secouru pendant l'année 1908, 58 socié-taires, auxquels elle a distribué 3171 kil. de pain.

Ces dépenses fort considérables ont entamé le capital de la société. Aussi une modification des Statuts, proposée par le Bureau, est adoptée'par l'Assemblée.

La réunion se clôture après l'élection d'Administrateurs, MM. Guyomarch, Pri-gent, Saliou, Le Naour et Y. Sléphan, sonl élus cl réélus administrateurs pour 3 ans, conformément à l'article 9 des Sta-tuts.

Mouvement de la population du 13 au 19 Mai 1909.

NAISSANCES. — Andiée - Maris-Louise Aulrct, fille de Guslvvc-François-Marie cl de Jcannc-Louise-Maric Martin, place des llalles, 20. — Yvonnc-IIéloisc-Françoisc Le Bouder, lille d'Yves-Marie cl d'Ambroisinc-Anno-Yvonnc Le Bihan, rue Gambclla. — François Pcrson, fils de Jcari-Marie cl de Jeanne-Marie Le Pape, rue Sainlc-Marlhe, 18.

PUBLICATION DE MARIAGE. -Néa*t.

MARIAGES. — Charles-Louis Cos-quer, peintre, rue au Fil, 7 el Mario Pi-ehon, faclrice, au Créou. — François-Marie Corre, ajusteur, au Parc au Ducel Marie-Perrine Tourmen, cuisinière, rue des Brebis, 30. — Auguste-Marie Salaiïn, jardinier, rue de Paris, 37 el Catherine Mel, cuisinière, rue Carnot. — François Ervillard, marin de commerce à Ilcnvic ' et Jeanne-Yvonne Paul, cuisinière, quai* de Léon, 10.

DECES. — Jean-Marie Abgrall, époux de Heine Corre, 44 ans, quartier du Châ-teau. — Frédéric-Marie-Joseph Broudy, 23 ans, quartier du Château. — Charles-Marie Ilamon, 1 an, rue Longue, 32. — Jean-Marie Jacq, veuf de Marie-Jeanne Linguinou, 03 ans, rue du Porsmeur, 24. — Bené Caramour, veuf de Marie Saliou en P " noces, époux cn 2" noccsde Fran-çoise Kcrlirzin, 05 ans, quartier du Châ-teau. — Jeanne-Marie Péron, 30 ans, quartier du Châleau. — Françoise Daniel, 40 ans, Grand'Huc, 7. — Baptiste Le Bras, 3 ans, rue Villeneuve, 01.

Courses de Morlaix. — Les diman-che 6 et lundi 7 juin I'.)()'.), auront lieu les courses de Morlaix sur l'hippodrome de Langolvas, 22.000 francs environ de prix, entrées comprises, en voici le pro-gramme :

Première journée, à une heure cl de-mie précise. — Première course, Irol monté — Prix du Conseil Général. — 1.600 francs, offerts par le conseil géné-ral du Finistère, pour poulains de 3 ans, primés ou mentionnés honorablement par l'Administration dos Haras au con-cours de Landornoau de 1908.

100 fr. au !•• ; 300 au 2- ; 250 au 3- ; 200 au 4• ; 150 au 5- ; 100 au (r ; 100 au 7- ; 100 au 8-

2 Heures. — 2* Course, galop. — Prix des Montagnes. — 1.000 francs offerts : 500 francs par le gouvernement do la République cl 500 fr. par la Sociélé des Courses, donl 000 francs au premier ; 250 au second ; 150 au troisième, pour lous chevaux entiers et junmnls de 3 ans, nés ot élevés dans les circonscription? des dépôts do tambal lc ct d'IIenncbonl, cl dont los propriétaires y seraient domi-ciliés.

2 h. 30. — 3- Course, trot monté. — Prix dos haras. — 1.500 francs offerts par le Gouvernement de la République, pour chevaux entiers et juments de 4 et 5 ans, nés cl élevés dans les circonscriptions des dépôts d'étalons de Lamballe cl d'IIen-ncbonl, cl donl les propriétaires y se-raient domiciliés.

1.000 fr. cl los entrées au 1 - ; 300 fr. au 2- ; 200 fr. au troisième.

3 h. — 4- Course, course spéciale de haies. — Prix do la sociélé sporlive d'en-couragement. - 2.000 IV. offerts par la sociélé sportive d'encouragement, pour lous chevaux de 4 ans et au-dessus n'ayant gagné ni deux courses spéciales

de haies de la sociélé sportive d'encou-ragement, ni, dans une môme année, une somme de 8.000 fr.

Au second, 300 fr. cl au troisième, 200 fr. sur le prix.

3 h. 30. — 5* Course, • Irol monté. - -Prix de Langolvas. — 1.500 > fr., offerts par le gouvernement de la République, pour poulains entiers ol pouliches de 3 ans, nés cl élevés dans les circonscrip-tions dos dépôts d'élalons de Lamballe ol d'IIenncbonl, cl donl les propriétaires y scriiionl domiciliés.

1.000 fr. cl les entrées au premier ; 300 fr. au deuxième ; 200 fr. au troisième.

4 h. — 0' Course, stecple-chase. — Prix (.'o la ville de Morlaix. — 1.900 fr. oll'erls : 1.000 fr. par la sociélé des cour-ses, 000 fr. par la ville de Morlaix cl 300 fr par la Compagnie des <'1101111113 do fer de l'Ouesl-Elal, pour lous chevaux de 4 ans el au-dessus.

(à suivre)

ARRONDISSEMENT DE MORLAIX SAINT-POL-DE-LÉON. - A la

poste. — Mlle Nicolas, surnuméraire des postes, osl nommée dame employée au Palais (Bellc-Islc-on-Mer).

A c t e de probité. — Mlle Catherine Boziné, marchande de fruits nu bourg de Plouénan, a trouvé, cc malin, rue Ca-diou, cn venant au marché, une monlre en argent, qu'elle esl allée immédiate-ment déposer au commissariat de police. Peu après, clic y a élé réclamée par sa propriétaire, Mme Le Guen, bibliothé-caire à la gare.

SAINTE-SÈVE. - Subvention. -La commission départementale vient d'accorder une subvention de 54 fr. à la commune pour réparations à ses écoles.

A c t e de probité. — Un élève de l'é-cole publique des garçons a trouvé un Jortc-monnaic contenant une somme de 28 l'r. 11 s'est empressé de lo. remettre à son maîire, qui l'a aussilôl rendu â son H'opriélairc. Toutes nos félicitations.

PLOUIGNEAU. - - A l'occasion des êtes des 23 ol 24 mai, ui#concours de

lir à la carabine aura lieu à l'école des garçons. 11 sera distribué .100 francs de prix.

Dos courses de bicyclettes auront lieu e dimanche 23 mai à 4 heures du soir. Il

sera distribué 00 francs de prix.

LOCMÉLAR. — Incendie. — Un incendie dont on ignore les causes a dé-truit un las de paille pesant environ 1000 Uils et appartenant à M. Pierre Tanguy, meunier au moulin du Granic, en Loc-mélar. — Il y a assurance.

PLOUIGNEAU. - Coups et dis-pute. — Après une violente dispute, les nommés Pierre Grall cl François Brignon onl porto des coups el exercé des violen-ces sur leurs camarades Mathieu Le Gall cl François Guillou. Plainte ayant élé portée, procès-verb^il a élé dressé.

ARRONDISSEMENT DE C H A T E A U HUELGOAT. — Conseil de révi-

sion. — Le conseil de révision a eu lieu le 10 mai, ù une heure du soir, à Iluel-goal, sous la présidence de M. le secré-taire général. La commission avail ù exa-miner 166 jaunes gens de la classe 1908 cl quelques ajournés de la classe 1907. Les jeunes gens onl parcouru les rues chantant gaiement, drapeaux en tôle, avec tambours el clairons. Le tout s'esf" passé dans le plus grand calme.

SPEZET. — Adjudication. — M. Mazé, entrepreneur h Brasparls, a élé déclaré adjudicataire des travaux de cons-truction de l'école des garçons, avec un rabais de 2 0/0 sur le montant du devis.

CARHAIX. — Acc ident . - Ces jours derniers, M. Auguste Guéguen, enln preneur à Carhaix, revenait de Spc-zcl en bicyclette lorsqu'à une certaine distance de notre ville un porc vint se jeter conlro la bicyclcllc. M. Guéguen, violemment projeté à terre, fui blessé â la tète cl k l'épaulp. Ses compagnons de roule lui prodiguèrent les premiers soins puis le transportèrent à Carhaix. L'étal de M. Guéguen bien que sérieux, s'amé-liorera, on l'espère vivement.

Les Courses. — Les courses de Car-haix onl élé courues dimanche sur l'hip-podrome de Pénalan. Favorisées par un lemps vraiment splcndide, elles onl ob-tenu un succès sans précédent. Les trains spéciaux organisés par la Sociélé des chemins de fer arrivent bondés do voya-geurs el l'on peut certes évaluer à au moins dix mille personnes la foule qui assistait aux courses. Les tribunes, sonl vile prises d'assaut ot lorsqu'à une heure trente la cloche annonçant le prochain départ, pour la première course sonne une première fois, toutes les places sonl prises, aussi bien à l'observatoire qu'aux tribunes. Tout ce que la région compte de notabilités et d'amateurs do sports

' son t là. Au hasard, nous-remarquons cnlr'aulrcs MM. de Kergariou, président des courses ; Gourdin, vice-présidcnt ; docteur Marchais, de Miniac, de Quélcn, maire de Locarn, les maires de Plouné-vézcl, Poullaouen, Scrignac, Iluclgoal, Kerglojl", Callac ; M. le comte du La/., etc.

Voici les résultats :

110 course. — Prix du Gouvernement de la République. — Galop. — 500 fr., 3000 m. — lor Artisan, 5 a., Ardent II el Saïda, ù M. Grall, (Grall).

2"Eben, à M. Le Chaux, (Eveil. 3" Patira, à M. P. Iluon, (Josse). 300 fr. au l°r, 150 au 2», 50 au 3'.

2° course.— Prix du Département.— Trot monté.— 1000 fr., 3000 ni. — 1" Guimbarde, 3 a., Tric-'l'rac ol Recrue, à M. Denis de St-Ygcaux, (Denis), 5' 24" T 48").

2" Gaspern, à M. le vicomte de Langlç Thoraval), 5'27".

3° Guérande, à M. Guillaume Iluon (Le Roux), 5' 31".

4" Glazard, à M. F. Olivier (Olivier), 5' 38".

Non placés, Gaby, Grog. 600 fr. au 1", 300 fr. au 2«, 100 fr. au

3°, 50 fr. au 4°.

3e course. — Prix de la Ville de Car-haix. — Galop. — 400 fr., 2000 m. — 1er

Premier-Espoir, 3 a., Coq de Fcrooq el Gamine, à M. le comte de Carcaradcc iSavéan).

2° Guézébel, à M. Le Chaux (Eveil). 3" Duc de Mercœur, à M. Foucpicron

(M. Ordinaire). " 300 fr. au l"r, 100 fr. au 2".

4° course. - - Prix dos Haras. — Trot. — 500 fr., 3000 m.— 1er Ebat, 5 a., y u a Ironie re el Norma, à M. le vicomlc de Langlc (Thoraval), 5'02" (1'40" 2/3).

2e Fleur-Utile, à M. Ilamon (Ilamon), 5'05 4/5.

3° Foulon, à M. F. Olivier (Olivier), 5' 12".

Non placés, Echalollc, Fins-FIcllousc. 300 fr. au lor, 150 au 2% 50 au 3'". Prix de la Sociélé Sporlive d'Encou-

ragement. — Slecplc-chasc. — 600 l'r., 3.400 m. — 1er Muguelle, 4 a., Sans-Nom cl Mlle de Fercoq, à M. le conile de Carcaradcc (Savcan).

2° Dentelle II, à M. Le Chaux (Eveil •. 3» Abstinence, tombée el remontée, à

M. Lcmoine (propriétaire). 450,fr. au lor, 100 au 2e, 50 au 3«.

Le soir, par suite du refus de M. le Maire de louer la salle de la Mairie à ia commission des courses, celle-ci n'a pu organiser le bal de tradition.

POULLAOUEN. — Incendie. — Un incendie a détruit, dans l'après-midi do mercredi, au village de Plouslern, la maison de M. Scraignc el toul cc qu'elle contenait.

CARHAIX. — Une réunion. — Samedi-soir, a élé tenue à la salle de la Mairie do Carhaix, une réunion organisée par M. Lancien, Maire, au sujet de la Caisse de Crédit Agricole. On se rappelle les incidents de la réunion précédente, M. Lancicn, prétendit d'abord refuser l'entrée

de la salle lors de la conférence Soulièrc à lous ceux qui n'avaieni pas reçu de con-vocations de lui-même. Cclle fois M. Le Maire avail fait convoquer tous les adhé-rents de l'Association Agricole. Pourquoi n'avoir pas agi de la même façon la pre-mière fois? M. Lancien cn la circonstance s'est défendu de vouloir faire de la poli-tique, cl a déclaré avoir élé Irès peiné, que certaine campagne ail élé menée k la suile de la conférence Soulièrc l'accusant d'avoir voulu donner une couleur polili- . que à cclle conférence. Nous prenons acte que la Caisse Agricole ne sera pas à l'avenir une chose politique, mais quel-ques remarques s'imposent toutefois cl nous allons les faire. Pourquoi si chose étant cl devant êlre publique avoir voulu interdire l'accès de la salle non seulement Ji des journalistes de l'opposition, mais encore à certains agriculteurs ou éleveurs lois de la première réunion ? Pourquoi n'avoir pas dès-le début convoqué tous les adhérents du Comice Agricole, dès celle première réunion ?

Pourquoi avoir élu le bureau alors qu'il n'y avail de présents, que quelques agriculteurs? M. LeMaircetsonallor-ego le magistral in parlibus do Plouguer cl leurs fidèles, craignaienl-ilsqu'cn réunion générale, d'autres noms que les leurs sor-tent triomphants de l'urne ! On ne veut plus faire de politique, admettons-le jus-qu'à plus amples renseignements, mais 911 en a fail une première fois, alors que l'on eilt dû s'en abstenir, voilà pourquoi nous avons protesté, el pourquoi encore jusqu'à nouvel ordre nous engageons nos amis à se méfier : « chai échaudé craint même, les douches froides. » Messieurs, nous aussi nous nous méfions cl avouez que nous sommes logiques des sociétés... où vous voulez régner seuls cn maîtres absolus 1 1

a i û l S S E M E i ï ï Dli BREST j P O R T S A L L - P L O U D A L M É -! ZEAU- — L e s régates . — Le comité

BREST Le crime d'Ouessant. — Le juge

d'instruction vient de renvoyer devant les assises du Fini^èrc, pour meurtre el complicité de meurtre, la femme el la fille Croguennec, ainsi que les soldats coloniaux Marc cl Lefur, pour le mcurlrc du maçon Croguennec, à l'ilo d'Ouessant

Los soldats Fontaine cl Ilerry, qui avaient élé inquiétés, sonl mis hors de cause, ainsi que la femme Soilé.

Candidatures. — On nous affirme que M. Charles Bos, ancien député de Paris, qui fui k différentes reprises rap-porteur du budget de la marine, a l'in-tention de poser sa candidature à Brest, en 1910, au siège actuellement occupé par M. Biétry, qui n'a pas l'intention de se représenter devant les électeurs do la pre-mière circonscription.

M. Charles Bos arriverait à Brest la se-maine prochaine pour se concerter avec ses amis politiques el pour solliciter le concours d'un certain nombre de person-nages breslois.

Il osl presque certain que M. le docteur Vergniaud, adjoint au maire, sollicitera également los sufl'rages de ses conci-toyens aux prochaines élections législati-ves.

Radicaux cl radicaux-socialisles onl demandé à M. le docteur Pilon, conseiller général, d'être leur porte-drapeau dans la lutte électorale. On nous assure que M. Pilon se fail tirer l'oreille : la peur d'une veste phénoménale est le commencement de la sagesse.

Comme il y a Irois ans, les socialistes présenteront M. Goude, ancien adjoint au maire.

Qui aura la victoire ? L'un des quatre, assurément, à moins que cc 11e soil un cinquième larron.

Chien de police. — L'agent Losser, du 1" arrondissement, qui vient de faire un stage au chenil de la prélecture de po-lice, est arrivé à Brest, apportant le su-perbe chien d«iu la municipalité a fail l'acquisition, au prix de 550 francs.

C'esl une bote hollandaise, qui a élé primée en de nombreux concours el qui, paraît-il, osl douée d'un flair extraordi-naire. Son nom esl « Lulli » ; que les apaches prennent garde à « Lulli » !

LANDERNEAU. - Acte de pro-bité. — Le jour de la foire, un pclil co-chon, appartenant à Mme Le Bars, do Sainl-Thonan, avait disparu de chez M. Marrec, Toul-Coq, où il avail été remisé. Mme Buzaré, de Kcrlczcricn, cn Lander-neau, ayanl trouvé l'animal, s'est empres-sée de le remettre à sa propriétaire.

L'affaire de l'abbé Jouanne. — Le ; procureur général près la Cour de" Bon- ' lies, vient de faire appel du jugement | d'incompétence prononcé par le tribunal correctionnel de Brest dans l'affaire de i M. l'abbé Jouanne. Cette affaire viendra ; bientôt devant la Cour d'appel de Ben- | nos, M. l'abbé Jouanne sera défendu en- j corc par M. Simon, avocat au barreau de Brest. j

Vétérans cc ISr0-71. — La réunion statutaire de la 160° seclion de Lander-neau aura lieu le 23 mai, de neuf heures à onze heures du malin, à l'hôtel Ké-rouanlon. Présence indispensable, sous !

peine d'amende de 0 fr. 2^(arliclo 35 des slaluls). Les cotisations du 2" trimestre • seront perçues à l'issue do la réunion.

Cambriolages. — M"" Diraison, bou-chère, rue de la Fontaine Blanche, 0, constata, dès son arrivée à sa boutique, qu'une somme de 20 fr., laissée dans le tiroir do son comptoir fermé à clef, avail disparu. I.e voleur, qui connaissait les lieux pénétra sans doute dans l'immeuble par l'entrée commune à lous les locatai-res ; puis, à l'aide d'une pesée opérée sur la serrure de la porte donnant accès à la boucherie, il put travailler à l'aise.

Quelques maisons plus haut, chez MM. Roberl cl Jouanne, notaires, 011 retrouve la Irace de ces explorateurs nocturnes, où ils forcèrent, à l'aide d'oui ils spéciaux à ce genre de travail, les soupiraux don-nant l'air cl la lumière dans les sous-sols de ces immeubles. On n'a pas constaté, quant à présent, la disparition d'objets se trouvant dans les cavcs qu'ils visitèrent ; chez M. Jouanne, 1111c échelle se trouvait appuyée au mur sous la fenêtre par la-quelle le ou les voleurs se sauvèrent, leur tournée faite. Plainte a élé porléc à la police.

Club-Athlét ique. — Le 15° groupe du Club-Alhlélique de la Sociélé géné-rale se réunira à Landerneau, sur le champ de foire, dans la matinée de di-manche prochain, pour procéder à diffé-rents exercices de sport : courses, poids, football, ele., clc. Lu musique Indépen-dante s'y rendra après avoir conduit les sociétairesdc la bandernéenneau concours de lir.

PLOUDANIEL. — Serv ice [télé-graphique. — L'organisation d'un scr-uicc télégraphique municipal esl autori-sée à Ploudaniel. „

vient de fixer le jour des régales de Porl-sall, pour 1909, au dimanche I " août, à deux heures de l'après-midi.

ARRONDISSEMENT DE OlllIPER DOUARNENEZ. - La pêche. -

Nos pêcheurs prennent quotidiennement une assez grande quantité ('c maque-reaux ; ils ramènent aussi quelque peu de sardines de dérive. Le cours, malheu-reusement, est en -baisse, par suite de l'abondance de la pêche aux Sables-d'O-lonnc. La sardine de rogne a fail son ap-parition sur les côtes vendéennes, cl les" usiniers des Sables sonl, parall-il, dé bordés. Les pêcheurs d'Audiernc onl rap-porté quelques sardines, mais elle esl prise aux lilels profonds. La sardine de rogue n'est pas encore signalée dans nos parages.

Accident mortel . — Jeudi soir, vers trois heures, le pclil Emile Pouguennec, deux ans, habitant chez son oncle, au moulin de Mougarmeur, cn Pouldergal, s'esl noyé en s'amusanl dans un petit ruisseau profond de 15 centimètres. Son père, ouvrier boulanger à Douarncncz, n'a pu, ù son arrivée, que constater le décès.

LE GUILVINEC. - La pêche. -Pêche aux maquereaux de dérive. Les bateaux rentrés celle semaine onl rap-porté de 80, 100 à 300 douzaines de ma-quereaux par bateau. Le prix a varié de 2 fr. 50 à 0 fr. 75 la douzaine.

LOCTUDY. — La pêche. — La pè-che aux maquereaux continue à èlie très bonne. Vingt bateaux sonl sortis cl ren-trés. Poissons péchés par bateau, 40 dou-zaines : quelques bateaux onl eu une moyenne île 100 douzaines. Prix moyen de la douzaine, 0 fr. 80. Prix le plus élevé, 1 fr. 25 ; le plus bas, 0 fr. 60. •

PLOVAN. — Monuments histori-ques. — A sa dernière réunion, la So-ciété archéologique a émis le vœu que l'administration des Beaux-Arts classe parmi les monuments historiques les cha-pelles de Languidic en Plovan, cl de Ké-rincc, en l'oullun.

D'après les renseignements que nous avons pu recueillir, l'administration se propose de donner prochainement bonne suile à cet inléressanl vœu.

LA FOREST-FOUESNANT. -Mort tragique d'un pêcheur. — M. Simon, 44 ans, marin-pêcheur, a trouvé la mort d'une façon tragique. Simon, élanl cn étal d'ivresse, avail conçu l'idée d'escalader le clocher de l'église. Sa femme essaya de l'empêcher de mettre son projet à exécution, mais il resta sourd à toutes les supplications cl fil l'ascension par le paratonnerre. Au moment où il al-lait s'accrocher à la croix, la pierre qui la soutenait s'ébranla. Simon fui préci-pité dans le vide ; il vint s'abattre sur deux clochetons, qui se brisèrent el donl les débris, pesant plus de deux cents ki-los, retombèrent sui lui. Quand 011 re-leva le malheureux, il avail les deux jam-bes brisées ; son corps était presque en bouillie. La mort avail élé instantanée. Simon laisse une veuve cl deux enfants.

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composée de 5 pièces, mansarde cl gre-nier avec ou sans jardin, s'adresser la maison à côté.

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Du 23 au 30 Mai 1909

POTAGES Lamballe, Gluten, Petite marmite, Con-

sommé. POISSONS

Bar Sauce câpres, Friture de goujon, Soles au vin blaitc.

ENTREES Pigeons aux petits pois, Cuisseau de

veau aux épinarus, Vol-au-vcnl Toulouse, Rognons 'I urbigo, Tournedos béarnaise, Gigot aux haricots verts, Tête de veau à l'huile.

ROTI cl FROID Rosbif el Poulet Mayonnaise, Langue

écarlale.

1

Page 16: L'Echo du Finistere DU SAMEDI 01 AU SAMEDI 29 MAI 1909

I

L'ECHO DU FINISTERE

ENTREMETS Timballo pralinéo.

DEÇUMES Aubergines farcies, Haricots verts

Maître d'hôtel, Tomalcs Sauce proven-Ç; LI le*, Petits pois paysanne, Salade.

D E S S F, !! T S VA P. I E S C o n s e r v e s do l é g u m e s , H a r i c o t s

v e r t s , p e t i t s pois , î - î a r i c o t s é c o s s é s . Voici ie moment l'héros lectrices ou

ces légumes vont arriver dans vos jardins en Irès grande quanlilo ils sonl excellents mais ils passent, vile. En ménagère pré-voyantes et désireuses de donner du choix à votre famille suivez donc la ro-celle suivante, vous pourrez en Décembre en Janvier avoir des légumes presque aussi ravourcux qu'en cette saison.

Faites blanchir vos légumes mais éclnudés seulement à l'eau de pluie ou de rivière de préférence, procurez-vous des bouteilles à larges gonlols. faites égoullervos légumes el lassez les bien dans vos bouteilles ajoutez un peu d'eau bouillante sans sel el bouchez herméti-quement.

Ficelez les bien et placez les dans une grande bassine, isolez les en plaçant du foin ou de la paille entre elles, remplissez la bassine d'eau el l'ailes cuire au bain marie 1 heure, relirez les alors du feu el laissez refroidir dans l'eau.

Quand vous voudrez les manger passez les bien à l'eau froide el accommodez comme si ils étaient frais.

Le chef du café de Versailles.

I le v ue Fiiiîï ncin'e

laux de De plus sérieux. Nous sommes

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Il y a six linges par ? n. actuellement lr: Iroisièm" période qui se termine en l!)l"J < I ('.'importe l.'iO l its re-présentant une valeur globale de f>l:l.U)i) ir., divisés en lois d- l.'iO.OOO l'r., 100.00» l'r.. iiO 000 fr.. "20.000 l'r. et au-d-ssous. A partir do 1012 I < iiiont.inl annuel des •lois sera do 2,S').0 0 fr. dont un gros le t de iCO.OOU fr.

Le compartiment des Klablissonïciils d.' Crédit a été résistant, mais assez négligé ce ! t • semaine.

l.o volume des transactions diiniuuo cli i jour sur h s actions de nos Gran-des Compagnies, auxquelles les cliarg. s croissantes de l'exploitation cl los m ua-ci.'S de difficultés graves avec leur person-nel ne semblent pas pour lo momont un avenir brii nul. Les variations do cours sont assez importantes.

Les Chemins espagnols sonl également sans entrain, l'ar contre, les obligations Nord du lîrésil onl eu uu marché actif à J.89 fr. Il est ae iiellcmont (pioslion d'uni-fier leurs cours dans un prochain délai avec les obligations Nord-Ouest du Uresil tpii.se négocie à Y.YJ l'r., ces deux valeurs élant similaires.

Les Obligations ."> 0 0, des Cliemins do Lr do (joy.iv s'inscrivent à Mlles ressorlont <\ 5.80 0/0, jo-.issent p-ndailt .'ÎO ans de la gar-ntio du gouvernement brésilien et ollrent une intéressante primo de remboursement.

Dans I • (jroup ; dos transports, notons onlin de semaine un certain réveil du Métro l.'Obnibiis, plus edme (|iie pn'cé-deiiiiiienl. gagno néanmoins quelques ])oints. Lille-ltoiihaix-Tourcoiiig se négo-cie à m : ; 0 . l/i prochaine Assemblée (ié-noralo donnera des renseignements sur la marche de l'entrepris •. Les obligations îi 0 0 or du Port de Pa-a ont eu uu hou courant de demandes à '»00 fr. Do mémo colle du Port (h- lialiia ù 'i(>ii

Lo suez consolide son avance à \.~1~>. Les indiislriellos Lusses restent en

bonnes tendances. Sosnowhv nolaiiim. nl est en amélioralion ; parmi les valeurs diverses, les Alcools de l'Ardéclio sont aclivemrnt traités à ïï-'îT. Les actions do la Société Sucri-ro d'An^ro qui viennent d'être introduites sur notre marché eu banque grogn ssent à 1 42.50.

Nous avons d<-j;\ sigillé l'inlroducli >", sur le môme marché, à 200 francs des

iwM.

actions de la Sociélé « Limozin ». Cette alla ire a sur los entreprises nouvelles ce grand avantage d'être la représentation d'un actif réel, en pleine puissance do production cl dont le développement esl assuré par des hommes qui ont la plus grande expérience do ces affaires.

Les actions nouvellivs^Je la Compagnie Foncière du Manitoln s uit assimitices aux anciennes qui distribuent réguli.'renient des divi lendes depuis six ans.

l.e liio, après avoir subi unassaut as ez vif au début do la semaine à la suite d'un recul des cuprifères A Ncw-Yorh, s'esl res-saisi en lin de semaine el de bons achats so sonl produits aux environs du cours do 1000.

Lo marc'1 é des mines d'or reste très animé. Le mouvement de hausse est con-duit avec une grande d'exlérilé. Les Pia-illa r.t itères paraissent tinalemont en meil-leure posture. On a traité sur la « do Uoere » des primes à longue échance, a des écarts assez tondus.

PlIlLOl'ZË Ot WADDINGTON, G2, RUE TAITBOUT.

C o u r s du B e u r r e — Samedi 15 mai 185 l'r. Ie< 100 kg. Muvli 18 mai 188 à 100 IV. los 100k?.

Lo 15 mai 1010. Lo marché no s", st pas laissé beaucoup

iniliiencor cette semaine par la nouvelle grèvf de- postiers. C'est peine si au cours de la séance de mercredi quelques réalisations se sonl produites. Dès lo len-demain, d'ailleurs, il n'y paraissait pres-que plus i ion et les bonnes dispositions reprenaient nettement lo dess'us, les me-neurs de la grève n'ayant pas élé suivis connue ils l'espéraient, devant les mesu-res énergiques du gouvernement. Au sur-plus, les alfaitvs oirt élé assez calmes au marché ol'liciel, sauf sur le Rio, el toute l'aften'ion s'est concentrée, on banque, dans le compartiment Minier, où les achats do Londres et de Herlin occasion-naient une nouvelle et sérieuse envolée des cou s. Paris t st plus hésitant ot no so décide quo bi n timidement à entrer dans le mou• ornent.

Donc transactions restreintes on l'omis d'I-ilals, la spéculation no prenant quo fort poa de nouveaux engagements sauf sur los ltuss -s. Do son coté la comptant esl très ré-orvé. Néanmoins l'ensemble est ferme et s'inscrit en progrés.

Par ni le? valeurs méritant do retenir i aii.-nii .n de la petite épargne signalons les Lots du Couge, qui ont été activement traités à 02 l'r. C \s obligations onl clé <vi.is.ss par Iranchos successives on 1~8S, 1-80 et II.'02.

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2 Mercredi 2 h. soir. 9 Mercredi G h. 30 matin.

10 Mercredi 1 h. 30 soir. . 23 Mercredi, 6 h 30 soir. 30 Mercredi, Midi 30 soir. Le chargement sera clos une heure

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à Morlaix et vice-ver.-â. — 1" Classe, 25 fr. ; 2- Classe, 15 fr. ; sur le Pont 10fi.

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Les hommes sont seuls admis comme Passagers sur le Pont.

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AU HAVRE, aux Bureaux de la Compagnie, boulevard de Strasbourg, 117

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AVIS Les billets de passnge devront être pris,

au Havre et à iVlorlaix, avant l'embarquement à bord des vapeurs.

La Compagnie se réserve la faculté do modifW les dates et heures de départs.

S'adresser : au Havre, au bureau devant le batonu (hangar F), et à Mor-laix, au bureau sur le quai (ten;e de a Cie).

Les passagers ne sont ad-nis ;'i bord que sur pféspntHtion do leurs billets el d -vionl toujours s'assurer préaiiib'emeut do l'heure du départ.

Droit de I é ge pe çn par la Chm lue de (o'nmeroe de MorLiv, 0 fr. 50 par [ a-s-ierer.

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I

Page 17: L'Echo du Finistere DU SAMEDI 01 AU SAMEDI 29 MAI 1909

1 ; i J

Quatrième Année Numéro"*) 182 LE TOMÉRO ^ CENTIMES Samedi 29 Mai 1909

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LA SEMAINE V e n d r e d i , 21 mal . — La tentative de

grive générale échoue piteusement, quoique dee actes de sabotage aient été commis sur

Quelques lignes télégraphiques, notamment e ftancy à St-Etienne. Quelques ouvriers

ont voulu en outre, débaucher des travail-leurs dans le XVII arrondissement el sonl enlrés en collision avec la police : quelques passages à tabacs et quelques arrestations. — Les terrassiers réunis au Tivoli-Vaux-hall et au Manège Saint-Paul, votent ta reprise du, travail. C'est le parti le plus sage, car peu de grèves ont jusqu'ici favo-ris^ les ouvriers...

S a m e d i , ' 2 2 mal . — Le Conseil des ministres approuve le texte du projet réglant te statut légal des fonctionnaires. — Plusieurs groupes politiques insistent auprès du gouvernement pour la réintégra-tion des postiers révoqués, mais le gouver-nement fait la sourde oreille. — Maigri la. menace d'une grève générale chez les inscrits maritimes, les Compagnies de navigation acceptent toujours aes demandes de passa-ges et ne semblent pas autrement inquiètes de cette éventualité. — L'ambassade maro-caine débarque à Marseille ; on lui rend les hommes militaires.

— La Cour martiale de la Haye, pour l'affaire de Casablanca, a condamné les procédés du consulat allemand, mais elle a blâmé les autorités françaises de n'avoir pas suffisamment respecté les agents con-sulaires allemands. Donc, dos à dos!

— A Lorient un quartier-maître méca-nicien esl affreusement brûlé par la vapeur.

J n i f t l ~ fllTOWli.^»", ntlr, Vantes,'Ktnneriurtout, el par-

tout ailleurs, de violentes manifesta lions ont, lieu à Cherbourg à l'occasion de la représentation du « Foyer ». Huit arresta lions ont été opérées. Cette ignoble pièce, qui n'a d'autre mérite que d'insulter à nos croyances religieuses, pièces imposée à la France par la secie maçonnique, devrait — d'apris le gouvernement — être acceptée par les catholiques, sans que ceux-ci aient mime le droit de crier leur indignation, de témoigner leur dégoût. C'est honteux, c'est infâme !, Et nous sommes de tout cœur avec cet vaillants manifestants qui, pour défendre leur foi vilipendéev ne craignent ni les horions de la police, ni les amendes, ni.les prisons...

Honneur à eux f et honte aux lâches qui les discréditent en persistant à voir un mouvement réactionnaire dans une mani-festation purement catholique.

Les journaux annoncent que l'affaire du capitaine-franc-maçon Marix, le mar-chand de faux casiers juditiaires, va pren-dre une ampleur inattendue, et que le scandale sera sans précédent.

— A Tours des terrassiers grévistes ont frappé des. ouvriers qui refusaient de les suivre. Cinq ouvriers non grévistes ont été sérieusement blessés.

Lundi , 24 mal . — Les inscrits mariti-mes votent la grève générale à Marseille et empêchent ainsi le départ de plusieurs paquebots :

— M. Clemenceau confère avec M. Ériand, «n vue de régler quelques cas par-ticuliers du statut des fonctionnaires.— La mission marocaine arrive à Paris et est reçue par M>. Regnault, ancien chef de l'ambassade française.

M a r d i , 25 m a l . — Le Conseil des mi-nistres arrête définitivement le texte et l'ex-posé du statut des fonctionnaires, et le déposé ensuite sur le bureau de la Chambre.

— Un nouveau scandale est découvert par la commission d'enquête de la marine. Un, juif, M. Dupont-Dreyfus (ces Dreyfus sont partout, décidément /), actuellement directeur >du génie maritime, aurait gardé par devers lui, au temps du ministre Thom-son, d'importants documents relatifs à la marine et notamment à C * Iéna». Det perquisitions ont eu lieu à son domicile et les nombreux documents saisis.

— Un grand nombre ' de paquebots sont désarmés dans le port de Marseille, par suite de la grive des inscrits. L'Algérie ne veut, de ce fait, expédier ses primeurs ; par contre, la grève est terminée à Dunkerquc, où quelques vapeurs ont pu appareiller.

M e r c r e d i , 26 m a l . — La Chambre discute le projet de convention entre l'Etat et les Messageries maritimes.

L'affaire Marix suit son cours chez le juge d'instruction. Celle affaire prend des proportions colossales; 18 gros bonnets du parlementarisme y seraient impliqués, par-mi lesquels les premiers manitous de la Fr«ne-Ma(onnerie. Mais en rusés compè-rr»t ' CM manitous jurent tous leurs.

grands dieux n'avoir jamais eu de relations avec Marix, auquel ils ont même l'audace de contester son titre de F.-., alors que le 2-1 novembre 1908, il a été élevé à la di-gnité de 33', c'est-à-dire au grande suprême du rite de la singerie maçonnique... — Quand donc les bons Français aébarrasse-ront-ils leur pays de ces parasites ?

J e u d i 27 m a l . — M. Pichon, ministre des a/faircs étrangères, soumet au prési-dent du conseil, qui l'approuve, la formule de regrets réciproques que doivent s'expn-mer les gouvernements Français et alle-mands, à la suite de la sentence du tribu-nal de la Haye.

— Le « Foyer » soulève partout l'indi-gnation. A lleims, de violentes manifesta-tions ont lieu. Cinq catholiques, comme •toujours, sont arrêtés.

— La Chambre continue la discussion du projet de loi concernant la suppression des conseils de guerre. — Le conseil supé rieur de la marine, d'accord avec l'Etat-viajor général, décide la suppression du port de Rochefort.

— M. Marcel Prévost est élu académi-cien, en remplacement de V. Sardon. Deux candidats, Mgr de Cabrières et Mgr Du-chesne se disputaient le fauteuil du Cardi-nal Mathieu ; six tours de scrutin n'ayant donné aucun résultai, l'élection est remise à une date ultérieure.

L T S A B O T A I I E D E LA M A R I N E A R C H I V E S EN B A L A D E

Quelle besogne herculéenne que celle 'entreprise par M. Alfred Picard de mettre lin au sabotage de notre malheureuse Imarine ! Tous les jours, c'est un nouveau scandale qui éclate sous ses pas, à bord, idans les arsenaux, dans l'exécution des •marchés passés avec nos grandes usine» métallurgiques, dans le contrôle des fournitures et de> malfaçons et jusque dans les archives du cabinet du ministre, où l'on constate un désordre et des fuites pour le moins étranges. Ce sabotage des archives est le plus caractéristique du laisser-aller auquel a été livré, depuis quelques années, l 'administration de notre Hotte de guerre aujourd 'hui en perdition, parce qu'il est du fait des ministres eux-mêmes.

On a eu parfois des raisons de se rire de l'inanité des enquêtes parlementaires, il n'en sera pas de même de l 'enquête de la Commission d'enquête de la marine, nommée par la Chambre à la veille des vacances de Pâques : elle jet te uno lumière attristante sur tout ce qu'elle a jus ju'ici louché. Ne prenons qu'un des nombreux méfaits administratits dont la sous-commission des marchés est en Irain de faire le procès : l'affaire des Forges d'Unieux clans la Loire, — le scandale du jour.

Au cours d 'une des nombreuses séan-ces qu'elle tint rue Royale, au ministère de la marine, la sous-commission des marchés mit la main sur trois copies de lettres dactylographiées et numérotées, remontant à 1907 et émanant, l 'une de M. Ravilly, alors contrôleur de l'Etat près des Forges d'Unieux, la seconde du gé-néral d'artillerie de marine Gossot, cnef du service du contrôle, et la troisième de son collaborateur, le colonel Jacob.

De la lecture de ces lettres, il résultait que M. Ravilly avait adressé par la voie hiérarchique une plainte en tentative de corruption contre un agent de la Société d'Unieux. Le 11 janvier 1907, M. Bou-coiran, ingénieur de l'usine d'Unieux, était venu trouver dans son bureau le contrôleur Ravilly et, enposant sur la table où il travaillait, une pile de dossier», en avait profité pour glisser une enveloppe ca-chetée, en disant: « Nous vous avonsdonné dans ces derniers temps beaucoup de mal, accepte/ la gratification que voilà. » D'abord interloqué, le contrôleur ne dit mot, mais, comme M. Boucoiran s'esqui-vait, il courut après lui et le força à re-prendre l'enveloppe restée intacte. Il crut de son devoir de prévenir ses chefs hiérarchiques de ce qui venait de se pas-ser. Son rapport parvint au colonel Ja-cob, lequel le transmit au général Gos-sot. Puis le rapport, annoté par le colo-nel et par le général, passa, pour sanc-tions h prendre, entro les mains de M. Dupont, chef du cabinet technique de M, Thomson. Des mois se passèrent ; cepen-dant, comme il en a témoigné, le géné-ral Gossot fit un jour demander au cabi-net du ministre où en était l'affaire des Forges d'Unieux et il lui fut répondu que le cabinet du ministre « l'avait perdue de vue ». Sur ces entrefaites, M. Ravilly était mis parant ic ipat ion à la retraite,

La sous-commission voulut avoir le cœur net de lout ce mystère, elle en sai-sil la commission plénière qui décida sur l 'heure que M. Dupont serait interrogé et l'envoya chercher en automobile, boule-vard au Montparnasse, à l'Ecole de génie maritime dont il est aujourd 'hui direc-teur. Devant les enquêteurs, M. Dupont déclara que diverses circonstances, no-tamment la catastrophe de Y Iéna, la mort de l'ancien directeur des Forges d'Unieux, M. Ménard-Dorian (par parenthèse ancien collègue de M. Thomson à la Chambre el son ami politique) lui avaient fail per-dre de vue 1 affaire ; que d'ailleurs il l'avait jugée sans gravité, la tenlative de corrup-tion n'ayant pas été suivie d'effet. Il ajou-tait, en outre, qu'une atlaire identique, survenue à la Société métallurgique de l'Ariège, sous le ministère Pellelan, n 'a-vait pas eu d'autres suites. Quant au dos-sier où était-il ? Il ne pouvait le dire, Peut-être l'avait-il, au déménagement précipité du cabinet de M. Thomson, dé-chiré avec d'autres dossiers, peut-être le retrouvait-il parmi les dossiers qu'il avait emportés et qui sonl classés dans son bureau de l'Ecole.

La commission, stupéfaite de tant d'in-conicience, fit donner lecture à M. Du-pont de l'article 254 du Code pénal qui punit d 'amende et d'emprisonnement les soustractions, destructions et enlèvements de pièces dans les archives, greffes ou dépôts publics, et, M. Dupont parti, envoya sans différer au ministère cle la Just ice une délégation pour demander qu'il fût procédé a des perquisitions im-médiates au domicile particulier de l'an-cien collaborateur do M. Thomson et à l'Ecole du génie maritime. Le lendemain malin, au Conseil des ministres, M. Pi-card fut saisi par<M. Briand de celle de-mande de perquisitions et, sur l'invita-tion de ses collègues, rentra en hâte rue Royale. Comme M. Dupont, en sa qualité d'ingénieur du génie naval, relève de la justice maritime, il chercha qui mettre en mouvement, mais il eut cette aulre surprise de constater qu'en dépit du rè-glement, il n'exista pas d'officiers de po-lice judiciaire au minislère de la Marine. Il en demandai un à la Guerre qui mit à sa disposition un commandant de gendar-merie. La perquisition eut lieu et l'on rapporta, dans deux voitures, de volu-mineux paquets de dossiers que l'on réin-tégra dans les archives du cabineLdu mi-nistre. La commission d'enquête a là, du pain sur la planche.

Mais le fait caractéristique, celui qui domine tout le scandaleux nïcident, c'est l'aveu fait dans un interview par M. Thomson qu'il estime parfaitement légi-time d'agir comme agissent lous les hommes politiques qui ont quitté une situation comme la sienne et de se cons-tituer, avec des doubles, les dossiers de son passage au ministère. Ces .archives, il les considère comme personnelles et il ne pouvait les déposer en mains plus sûres que celles de l'ancien directeur des archives de son cabinet. Que si, par hasard, au lieu de simples doubles, on a retrouvé, dans le dossier de l'affaire d'Unieux, des pièces originales, c'est que, dans le trouble du déménagement, on les a emportées épinglécs à une lettre de M. Ménard-Dorian de caractère tout privé 1

Quel jour singulier l'inconscience ad-ministrative de l 'ancien ministre et de son ancien chef de cabinet je t te sur les pratiques politiques de notre temps et sur la mentalité des détenteurs passagers des pouvoir publics I

Georges LAURENCE.

EUR ZELL-TRO Hon C'hannaded

Hon C'hannaded a zo bel furoe'h evit ar zizun. Gwir eo 0 labour na oa ket trubuilhus ha na c'houlle ket diganto nemeur a dabud. Poaniet 0 deus dreist-holl da hadaoza ar c'huzuliou a vrezél evit skanvât barnedigez ar c'huzuliou koz, a vije a wechou re c'haro. Diwar-vreman arc'huzuliou-brczel a vezo lianvel eus ar C'Iiours-d'assise : bezan 0 devo jureed, kemeret entouez an ofiserien, ar zoudarded hag ar vartoloded. An den kablus. zoudard pe martolod, a vezo eta barnet gant e geuvreudeur, dibabet her-vez an oad, ar galloud pe ar g r a d . . .

Hep bezan kalz reisoe'h, ar varnerien nevez, dro o niver, a bouezo pisoe'h koulskoude faot an den lamallet hag a zistano en e genver grevusted al lezen. Zoken na ne ve ket skanvoe'h ar varne-digez, an tamallet a vo evurusoc'h 0 sonjal e vo bet barnet gant tud eveltan, tud hag 0 devo an hevelep buez gantan,

Eul lestr mouzet Disadorn diwezan e oa kôr Brest en

Îouel, eul lestr nevez, an « Danton », a

lee kemer ar môr hag evit an neventi-ze e oa diredet eur bobl tud d'ar porz.

Gwintet uhel war e stem, kempennet eus ar c 'haeran gant glazur, bleuniou ha bannielou, warnan ar pennou-braz, al lestr a zeblante tridal gant al lorc'h ha na c'hortoze nemed an urz d'en em daol gant karante ebarz gwagennou ar môr b r a z . . . — Ar diarbennou diwezan a zo kemeret, an urz r o e t . . . Ar muzik a c'hoari ar Marseillaise... Al leslr a dec'h sioul, s i o u l . . . An dud a strak o daouarn hag a huch gant joa. . . — Mes, petra c'hoarvez ? En kreiz trouz bouzarus ar muzik, strakadeg an daouarn lia Ievenez an holl, al lestr a chom sabaluet ha na c'houll mui finval... Petra zo ? Petra zo? kaer ez eus staga warnan listri-all evit hen stleja d'an dour, evel zoudard ar Finister, an Danton ive a lavar : n'entend ket, n'entend ket ! hag a vân bepred muioe'h mouzet eget biskoaz... Ne dalv ket termal, ken brao hag eur yar war e neiz, al lestr faeiis a lavar : Aman ez on mad hag aman e chomin I Hag e chômas. An dud a despetas, ar pennou braz ive, mes pa oa mouzet al lestr e oa mouzet ha ne oa netra d 'ober nemed lec'hel.. .

Divezatoc'h, pa vo mad gantan, ekemero ar môr, pe an douar. . . piou oar ?

—o— Dirak penn fall an Danton, kalz a dud

a c'hoanla lavaret e oa prientet an taol fall-ze gant micheronrien porz-môr Brest. Diez eo gouzoul. Koulskoude, rouez mad eo gwelet eul lestr-brezel, o clioni han-ler-nent e slern pa die kemer ar môr ; dre-ze e kredfemp awalc'h o defe michc-rouricn ar porz c'hoariet eun dro vrao d'o mestrou. Neuze, avad, o deus nebeud a skiant hag o zaol divalo an eus nebeu-loc'h c'hoaz a dalvoudegez. Siouaz, red eo anzav ive n'an eus mui nemeur a dou-janz en kalon micherourien ar perzier môr, dallet ma 'zint gant kredennou dis-kiant ha prezegennou diboell an dispac'-herien... Poanius eo !

—o— Perak ive e teuer hirie da ici d'hon

listri-brezel hanoïou hudur evel Danton, Voltaire, Robespierre, hano dispac'he-rien, tud a reveulz hag a gasoni ?

Daoust ha hanoïou koz hon listri, ha-noïou hon marloloded bruded, 11a oant ket dereatoe'h eget hanoïou tud ha n'o deus roet d'o bro nemed skoueriou fall ? Eo, a dra zur. Mes an dud a ren ac'ha-nomp hirie, holl tud a zizuiz, a glask la-kât war bep tra ziel o fallentez. Pep Ira a renk digas da sonj d 'eomp deus o c'ha-soni. Fellout e ra d'ezo, pegwir e ouezont awalc'h ne bado ket pelf o remzi, labeza ar vro gant o c'hoantegeziou direiz ha le-zel ganeomp goude ma voint tremenet, lesleniou 0 labour fall ha rouden ruku-nus o babouz. A drugare Doue, evel ma walc'h ar glao rouden louz ar mclved, eveise fumez an dud vad a gemero o lec'h, a skubo ive sonj o oberou fallakr, evit gwellan mad ar vro.

Ah ! n'oun ken zouezet e kollomp lis-tri, n'oun ken zouezet e varv hon marlo-loded en kreiz an darvoudou.. . Gwechall, araok ma kemere eul lestr ar môr, e vije badezet ha roet d'ezan eun hano deread.. . Breman e ve sklapet ar.môr dindan skoa-zel zent... ar baradoz d'an traon, evel Danlon, Voltaire, Robespierre lia ken-seurted.. .

N'eo ket hep digarez e lakfe Paolig koz-kerniek e lost da harz al listri da ge-mer ar môr !

—o—

Eur gailharen louz ouspenn Pennou ar gouarnamant en Franz eo ar

zantclan hag ar furan eus an dud. . . evit neb a garfe o chilaou ! Kement a loustoni a zo war 0 lerc'h, ma zantont an ezom da huchal a bouez-penn. Ni a zo tud digail-liar... ha tud a zoare, marvad !

Evit 0 c'hredi e vefe ret, koulskoude, lakât eun dalgen war an daoulagad ha stouva an diouskouarn gant stoup. Goude ar Panama, henchou-houarn ar C'hreiste, an affer Dreyfus, an itron Humberl, an Union générale, an treitour Ullmo, setu breman tro ar c'habiten Marix, — Petra eo ar c'habiten Marix ? — Feiz, ma mi-gnoned ker, eur c'habiten evel ar c'hapi-tened-all, zur, sepet ma 'zeo ouspenn eur framason hag eur judeo, da laret eo, eun den hag a renk dalc'hmad gwerza pe dud, pe loened, pe eun dra bennakel ail.

Evel judeo eta, Marix a renke gwerza ha gwerza ato ; mes evel m'eo andrubar -derez eur c'hoari risklus, Marix na heuil-has na skouer Dreyfus, 110 skouer Ullmo. Ar c'hentan, bet barnet diou wech gant daou guzul-brezel, n'an ous en em den-net nemed dre eur falz barnedigez ha c'hoaz, evit-se, en deus laket ar Franz

penn-ouz-penn ; an eil a zo breman er galleou 0 paea die e d ruba rde rez . . . — Klaskomp neuze, eme Varix, eur vicher diriskloc n ho war an hevelep Iro talvou-d u s o e ' h . . . - - Ha Marix a gavas neuze an tu da hadsevel enor an dud ar muian kailharet, en eur greski e beadra. Micher Marix a oa micher eur gannerez. Selu aman : C'houi, lennerien ger, a vije bet barnet d'euntoulladbloaveziou prizoun... Gouzanvet ho pije ho poan ha deul war ho kiz d'ar vro, kollet ganac'h hoe'h enor ? Mont a reec'h da gavout Marix, ha da dis-plega d'ezan ho l o a r e t r u e z u s . . . An aolro a enilaoue ac'hanoc'h, a ree marc'had ganeoe'h : pevar, pemp kant, pe mil lur hervez grevusted an dra, hag a lavare d'eoc'h : Mad, abenn daou pe dri miz ho stad-bue (casier judiciaire) a vo ken gwenn, ken gwerc'h hag ine eur bugel 0 lec'hel diwar ar fonz-badeziant . . .

Hag en gwirionez, abenn daou, tri miz pe ouspen, Marix, dre an darempred hag an digemer mad en dije el lez-varniou hag etal ar varnérien pe 0 skrivanerien, a chenche buez eun den kailharet, buez eul laer pe eur bambocher, en eur vuez gwerc'h ha d idamal l . . . hag an dud gwal-c'het eveise a c'halle adarre evel an holl sevel 0 fenn, voli ha bezan zoken muioe'h rok egel an dud honest ha d idamal l . . . — Gant ar vicher-ze Marix a c'honee mil-lierou ha millicrou, hag e dammig kem-werz a vije padel c'hoaz paneved diskuil-herez unan nag an evoa roet e arc'hanl hep bezan bet e d r a . . .

Adalek ma oe dizoloel ar stal, e zavas labud, bcc'h ha Irouz en touez pennou braz ar Gouarnamant. Holl a anavezent Marix hag holl 0 doa zikouret ha skoa^el-let anezan evit gwalc'hi lien louz 0 mi-gnoned. Mes pawelchont Marix en toull hag o zroïou kam diskuillet, hini anê, avad, n'anaveze ken Mar ix . . . — Ni, emezo, anavezout Mar ix . . . Bezan groet anaoudegez gant an den fa l l -ze . . . Bis-koaz . . . Biskoaz !

Allaz ! ar wirionez a zo digalon. En despet d'o eneberez, disklenadur ha paperou Marix a oa krenvoe'h eget o tavariou. Triwac'h anezo — hep konla ai-re-ail — a zo anavezet mad evit bezan darempredet Marix. En 0 zouez eman renerien ar Framasonerez Lafferre ha Desmons, eur judeo-braz Rabier, hag eur vanden jaloded-all, holl depuleed ha senedourien...— Breman, p' eman Marix en toull e nac'hont anezan. Ne dalvez ket d'ezo, anavezet int hag 0 ardou fall na servijo d'à netra, nemea d'o zamall mui-ouz-mui . . .

Setu aze, ma lennerien ger, hon depu-teed ha senedourien g o a n t . . . Selu aze an dud fur, a zo bemdez 0 vlejal war ar veleien ha war an dud vad, evil dislrei diwarno daoulagad ar bobl. Kaer e devo, koulskoude gwalc'hi, kuz ha golo siou louz, breinadur ha buez hudur 0 migno-ned, ar bobl a anavezo ar wi r ionez . . . Mar ouife ar bobl pegen fall eo an dud a ren hon Bro, biken ar bobl na rofe moue-ziou d'an dud-ze ! Siouaz, ar bobl a zo dallet ha war zigarez eo honest e-unan e kred d'ezan eman an holl eve l t an . . . Mar gallomp e vo didallet, mar gallomp e vo sk le r i jenne t . . . Rak eun druez eo evel-kent gwelet penoz e vev al lamponed diwar goust an dud vad, ha pelore micher mezus ra an depuleed hag ar senedou-rien vlokard evit ltarga 0 godellou toull...

An den fur, ar c'hristen mad pa vanko an disleran tam a vezo boutet betek ar pâl p e l l a n . . . Na vezo ket awalc'h trei an daoulagad diwar al lamponed, mar tigouez d'ezo bezan kondaonet e vo prroet d'ezo eur stad-buez nevez, ma c'hallfont goude gwaska adarre ha sevel o fennou uheloc'h eget an dud f u r . . .

Hag an dud a ra traou eveise a zo c'hoaz tud honest a lud v a d . . . Foei 'ta !

AR YEODET BOCHER.

ASSOCIATION CATHOLIQUE DE LA JEUNESSE FRANÇAISE

M . P i e r r e G e r l i e r s u c c è d e à M . J e a n L e r o l l e

De la Croix : L 'a s soc i a t i on c a t h o l i q u e de la J e u -

n e s s e f r a n ç a i s e v ien t de teni r son Consei l fédéra l , c ' es t -à -d i re l ' a s sem-blée p lén ière annue l le de s dé l égués de ses g r o u p e s , tëntre a u t r e s t ravaux , il s ' ag i s sa i t p o u r elle de renouve le r son Comi té géné ra l et d 'é l i re un n o u -veau p ré s iden t . E n effet , M. J e a n L e -rol le qui , d e p u i s c inq ans , p ré s ide aux de s t i née s de l 'A. C. J . F . , a cru devo i r r e f u s e r un t ro i s i ème renouve l -l ement de son m a n d a t . A l 'exemple

de ses p r é d é c e s s e u r s , il a voulu se hâ te r de p a s s e r à d e s m a i n s p l u s i eunes que les s i ennes le d r a p e a u d e l ' a s soc i a t i on .

Mais , on l'a bien vu d a n s la s u p e r b e ovat ion q u e la J e u n e s s e c a t h o l i q u e fa isa i t d i m a n c h e de rn i e r à M. J e a n Lero l le , au c i rque d ' O r l é a n s , ce n ' a p a s été s a n s une pe ine t r è s v ive qu 'e l le a accueil l i la réso lu t ion d ' un chef auss i f e rme que bon , auss i p r u d e n t que ha rd i , auss i a imé qu 'obé i ; e t si, pa r f idél i té p o u r ses t r ad i t ions , elle s ' e s t r é s ignée à r e spec t e r la déc is ion de M. Lero l le , elle a tenu du m o i n s à lui d o n n e r p o u r succe s seu r celui au i , d e p u i s deux ans , avai t é té son col la-b o r a t e u r de tous les in s t an t s , c o m m e v ice -p ré s iden t de l ' a ssoc ia t ion , e t qui m a i n t i e n d r a f e r m e m e n t la l igne de condu i t e de son p r é d é c e s s e u r .

P a r 516 voix, en effet , su r 528 vo-tan t s , M. P i e r r e Ger l ier a é té élu p r é -s iden t géné ra l de l 'A. C. J . F .

L e nom de M. P i e r r e Gerb ie r e s t bien connu de nos b o n s a m i s d e la J e u n e s s e ca tho l i que du F in i s t è r e . I ls se souv i ennen t de l ' é loquent d i s c o u r s que le j e u n e o r a t eu r p r o n o n ç a à L a n -de rneau , lo mard i de P â q u e s , à la s é a n c e de c lô tu re du 6e C o n g r è s p ro-vincia l de l 'A. C. J . F . Auss i es t -ce avec une jo ie ex t rême qu ' i l s a p p l a u -d i ron t au choix du Consei l f édéra l d e l 'Assoc ia t ion .

Nul mieux que P i e r r e Ger l ier ne pouva i t p r e n d r e la success ion de J e a n Lero l le , et teni r p lus h a u t e t p lus f e rme le g l o r i e u x d r a p e a u de l 'Assoc ia -t ion . E n t r e ses ma ins , il ne p e r d r a r ien de sa g lo i re et « sous ses pl is , c o m m e il l'a dit à ses amis , j e le j u r e , n o u s g a r d e r o n s la foi et n o u s g a r d e r o n s la pa t r i e ! »

Foi et P a t r i e ! Tel le es t la dev ise de l 'A. C. J . F . la seule qui pu i s se d o n n e r à no t re m a l h e u r e u x p a y s m a -tér ial isé , un peu d ' e spo i r e t de r é -confo r t .

S o u s la d i rec t ion de P i e r r e Ger l ie r , la J . C. F . ne fai l l i ra p a s à ses devo i r s , nous en avons la f e r m e conv ic t ion , n o u s su r tou t , c a t h o l i q u e s b r e t o n s , qui a v o n s la m ô m e dev ise : Doue h a g a r V r o !

A . B .

INFORMATIONS ÉLECTION LÉGISLATIVE

L'élection de Paris Voici les résultats complets de l'élec-

tion du 12" arrondissement : Scrutin de ballottage. — Inscrits :

17.034 ; votants, 12 686. Ont obtenu : M. Fribourg, socialiste unifié, 5.615

voix. Mi^Le Foyer, radical-socialiste, 6.007

voix, élu. M. Gallion, candidal propriétiste, 825

voix. Au premier tour, les voix s 'étaient

ainsi réparties : Le Foyer, 4.665 voix ; Fi ibourg, 4.810 ; Lemery, socialiste indé-pendant, 1.596; Guillian, 1.556. Après le premier tour M. Lemery s'élail désisté.

Il s'agissail de remplacer M. Paschal Grousset, socialiste indépendant, décédé, qui, député, depuis 1893, avait été réélu en 1900, par 8,193 voix, contre 2.630, à M. Corniot, radical.

VIOLENT8 INCIDENTS Après la proclamation du scrutin, les

agents ont dû accompagner jusqu'à sa permanence le nouvel élu, M. Le Foyer, que 150 à 200 socialistes unifiés cons-puaient et sifflaient. En cours de route, les agents, eux aussi, ont été hués et in-sultés, et des bagarres se sont produites, au cours desquelles trois arrestations ont été opérées pour outrages.

Sur un autre point de l 'arrondissement, un coup de revolver a été tiré sur les agents, mais personne n'a été atteint.

JU8TICE8 DE PAIX Sont nommés : suppléants de juges de

paix de Fougères (Ille-et-Vilaine), canton Sud, M. Oursel, notaire, en remplace-ment de M. Chevreul, démissionnaire; Brécey (Manche), M. Roulin, notaire; La Haye-du-Puits (Manche), M. Eude, no-taire ; Saint-Paterne (Sarthe), M. Thu-reau, maire, conseiller général.

Page 18: L'Echo du Finistere DU SAMEDI 01 AU SAMEDI 29 MAI 1909

L'ECHO DU FINISTERE j.

LE DÉFICIT La Chambre est saisie d'un nouvea

cahier de crédits supplémentaires, font l'objet d'un rapport de M. p,}ui Doumer. Le rapporteur géné r a l y la situation budgétai r e présente :

, J ™ premier mai, le déficit de l'exercice 909 atteint 87.000.819 francs. Ce résul-

tat est fâcheux, mais fâcheuse aussi la si-tuation du Trésor. Les recouvrements des contributions directes sont inférieures au chillre des douzièmes échus. D'autre part, il a été mis en circulation pour 453 millions 365.100 francs de bons du Tré-sor sur un total de 500.000.000 autorisé par la loi.

L'AFFAIRE DE CASABLANCA T e x t e de la s e n t e n c e a r b i t r a l e

Voici, dans sa teneur intégrale, le texte de la sentence arbitrale :

« Le tribunal arbitral déclare et pro-nonce ce qui suit :

« C'est à tort, et par une faute grave et manifeste, que le secrétaire du consu-lat impérial allemand à Casablanca a tenté de faire embarquer sur un vapeur allemand des déserteurs de la légion étrangère française, qui n'étaient pas de nationalité allemande. Le consul alle-mand et les autres iigcnts du consulat ne sont pas responsables de ce chef. Toute-fois, en signant le sauf-conduit qui lui a été présenté, le consul a commis une faute non intentionnelle.

« Le consulat allemand n'avait pas, dans les conditions de l'espèce, le droit d'accorder sa protection aux déserteurs de nationalité allcmando. Toutefois, l'er-reur de droit commise sur ce point parmi les fonctionnaires du consulat ne saurait leur être imputée comme une faute soit intentionnelle, soit non intentionnelle.

« C'est à tort que les autorités militai-res françaises n'ont pas, dans la mesure du possible, respecté la protection de fait exercée sur ces déserteurs au nom du consulat allemand.

« Même abstraction faite du devoir de respecter la protection consulaire ; les circonstances ne justifiaient de la part des militaires français, ni la menace faite à l'aide d'un revolver, ni la prolongation des coups donnés au soldat marocain du consulat.

« Il n'y a pas lieu de donner suite aux autres réclamations contenues dans les conclusions des deux parties. »

eun A m e r i k a n en d r o da we le t a r v e r e d , en eun d raoun ien bennagreus-h o n b r o , lec'h ra'ema gourveze t e g e n d a d o u .

Troet eus ar c'heumraeg gant KLASKEVARA

(Da heuill eun danevel bep sizun.)

Danevcllon eus Hanez Bro-tieumri W a r ar gwagennou

G w e c h a l l p e p h i n i n ' h a l l e ket azeuli D o u e he rvé e v e n n o z e-unan . R e d oa azeu l i h e r v e m e n n o z a r b r e n i n .

2- Hogen ar r o u e a v i j e a w e c h o u eu r r o u e d r o u k . M e u r a h in i oa d izec 'he t g a n ' a r c ' h o a n t d ' o b e r n e r v e et sk iant h a da azeul i D o u e h e r v e e s k l e r i j e n e - u n a n .

y Er b l o a v e z I492 e u n den a v o r , h a n v e t K o l o m b , a z l sk laer ias eur c ' h e n d o u a r neve , en tu a r c ' h u z -h e o l . Eno oa a o u r ha p inv id igez ; h a m e u r a hini a y e a s d o c ' h l a sk .

4- Beza oa e n o c ' h o a z w e l l o c ' h h a g a o u r . Beza oa e n o eu l l ec 'h g w a s k e t , e b a r s a r c ' hoa t , p e w a r a r gompezen v raz , m a d evit ar ro a g â t e o f r ank iz . Btiza oa eu r g w a l l -g-AS c ' houe rv en L l o e g r , ha m e u r a hini a c ' h o u z a n v a s a r m a r o en tan p e w a r a i g r o u g .

5 En a m z e r - z e eu r c ' h e u m r o , h a n v e t John P e n r i , a l avaras e oa p e u c ' h ha f r a n k i s en eur v r o bel l , w a r ar g w a g e n n o u . Lezel ar gaer oa eun dra p o a n i u s o c ' h c ' hoaz .

G. J o h n P e n r i a v a r w a s w a r a r g r o u g ; h o g e n e g e n e i l l e n (amis) a yeas w a r ar g w a g e n n o u d 'a r v r o en efo'i l ava re t d 'eze. K a l s a n a o u n h a g a zec 'he t a c ' h o u z a n v c h o n t , h a m e u r a d r o a r e j o n t , en aoun na w e i c h e n t b i k e n ar v ro -ze .

7. En l i anv a r bloavez 162O, an daou les t r k e n t a a w e l i a s eus a L loeg r , leun a b i r c ' h i r i ned o v o n d da g lask ar v ro reiz w a r g w a g e n n o u ar m o r l e d a n . A n d a o u les t r o de foa hano iou k o a n t , speedwcll, ( vé ron i -que) ha Mayjlower (F l eu r de mai ) . H o g e n na g a v e h o n t n e m e t dienez h a g o u a n v .

8. A r speedwol l a z e r a o u e g w e -ledi e r m o r h a g o d a o u o d e f o a t roet p e n n . Ar re ar muia ka lonek a yeas d ' a r M i x l l o w e r h a g e t i o j o n t a d a r r e .

P ' a r r u a s d e r a o u a r g o u a n v , al les t r c h o u m e t 'n e -unan a a r r u a s d i rak a o c h o u an A m e r i k .

9. Ar b i r c ' h i r i ned o d e f o a g r a e t ar nif nii< z da v o n d d 'eur v r o heole t , leun u f reuz , ha s e t h u eun avel kroaz o c ' hasas d ' a r gog l ez s k o r n e t .

10. D'an divez ar b i r c ' h i r i n e d a s i o k a s ouz eur c ' h a r r e k h a roi re jont d ' a r vro an h a n o a L l o e g r - n e v e - b r o ar sk ian t d i s tag , b r o an esper h a g ur c ' h e n e u n d e r . — O b r o a zo h e r i e k r e n v a g o u a r n a m a n t p o b l e k a 70 er b e d .

11. M e u r a d iad k e u m r a e g a y e a s w a r a r g w a g e n n o u , g w e c h ha g w e e h a i l , da g lask a r p e u c ' h . K r e n e r i e n , tud badu /e t . ka to l iked , tud an Iliz d i s t a g e t — Kernent h in i a o a gwa l l -g a s e t a d r o e e zel lou en tu a r vro zo w a r a r g w a g e n n o u . M e u r a v ro ik en A m e r i k h e de foa cun h a n o k ' jum-r a e g eve l her ie .

12. C 'hoaz e o p o a n i u s ku i taa t ar g a e r koz h a g a r v r o . A i i e s e zeu

Points de lait, points de droit Train en retard. — Passage à ni-

veau. — Le passant qui attend peut-il aotionner la Compagnie en dommages- intérêts ? Voic i une ques t i on i n t é r e s san t e

sur tout p o u r les cyc l i s t e s e t a u t o -mob i l i s t e s qui s o n l t o u j o u r s des g e n s p ressés . Il a r r ive f r é q u e m m e n t qu 'un train a y a n t du re ta rd , la g a r d e - b a r r i è r e , qu i a f e r m é les por -tes du p a s s a g e à n iveau à l ' heure r é g l e m e n t a i r e , r e fuse de la i sse r pas-se r l es p e r s o n n e s en v o i t u r e qui s ' impa t i en ten t de c h a q u e cô t é de la voie. Imag inez q u ' u n e d 'e l les so i t p ressée , ait un r e n d e z - v o u s u rgen t , c o m m e par e x e m p l e un d o c t e u r a t t endu par ses ma lades , et v o u s c o n v i e n d r e z qu ' i l es t excess i f de l ' ob l iger à s u b i r l e s conséquences d 'un iv tard p ro longé du t r a in .

C 'es t ce qu 'a déc idé le t r i b u n a l de R o c h e f o r t qui a c o n d a m n é l 'Ad-m i n i s t r a t i o n d e s c h e m i n * de f e r à p a y e r 100 f rancs ûé d o m m a g e s - i n t é -r ê t s à un médec in qui ava i t a t t endu p e n d a n t 43 minutes , devant la b a r -r i è r e f e r m é e d 'un passage à n iveau , l ' a r r i vée d 'un t r a in .

Le d e v o i r d e s g a r d e s - b a r r i è r e s est en effet de f e r m e r c inq m i n u t e s avant l ' heure r é g l e m e n t a i r e du pas-sage d 'un t ra in , ma i s lorsqu ' i l y a un r e t a r d i m p o r t a n t , il appa r t i en t à la ga re la p lus p roch d ' en av i se r le g a r d e - b a r r i è r e de façon à ce que la c i rcu la t ion ne soit pas indéf in i -m e n t i n t e r r o m p u e su r la v o i e p u -b l ique .

Mais si le g a r d e - b a r r i è r e ne p o s -sède aucun moyen de c o m m u n i c a -t ion soi t t é ' é g r a p h i q u e , soit lélé-p h o n i q u e avec les s t a t i o n s vois ines , que faut-il d é c i d e r ? Il s e m b ' e que la C o m p p g n i e seit en faute de n 'avoir pas m u n i le passage à n iveau d 'un a p p a r e i l aver t i s seur , n é a n m o i n s le v o y a g e u r qui t e n t e r a i t de t r ave r se r la voie a l o r s que la b a r r i è r e est f e r m é e le ferait à ses r i s q u e s et pér i l s .

M' L A U R .

CHRONIQUE LOCALE MORLAIX

Nous donnons ci-dessous le pro-gramme du concours national de pompes à incendie qui aura lieu dans notre ville les 30 et 31 mai :

Samedi 29 mai : réception des compa-gnies à trois heures, visites officielles, réunion du conseil d'adminislralion de l'Union de la Basse-Brelagne. Dimanche 30 mai : à six heures, réveil en fanfare, à huit heures, concours de slragédic pour officiers et sous-officiers ù l'école du Poan-Ben ; à neuf heures, assemblée gé-nérale de l'Union de la Basse-Bretagne ; à dix heures, concert place Thiers ; à midi 30, rassemblement des compagnies au Poulict, concours de tenue el de ma-tériel ; à 1 h. 15, revue d'honneur passée par les autorités ; à 1 h. 30, grand défilé à travers la ville ; à deux heures, à Ker-néguès, concours de pompes ; à six heures, distribution des récompenses du concours de pompes à Kcrnéguès ; à neuf heures, grand bal sur la place Thiers. — Lundi 31 mai : à six heures, rassemble-ment des compagnies place Thiers ; à 0 h. 15, dépari pour le champ de tir ; of-fert aux sapeurs-pompiers par la Morlai-sienne (un programme spécial sera pré-paré à cet clïclj ; à une heure, rassemble-ment des compagnies place Cornic ; à 1 h.15, dépari pour la fêle champêtre ; de deux heures à cinq heures, au beau parc de Kernéguès, grande fêle champê-tre ; à six houres, à la mairie, distribu-tion des récompenses du concours de lir ; à 7 h. 30, banquet de clôture. — Mardi 1" juin, promenades, excursions, visite ù la manulacture des tabacs.

— Pour clôturer les fêles du concours de pompiers, un banquet par invitations et souscriptions aura lieu le lundi de la Pentecôte, à 7 h. 30 du soir, à l'hôtel Bo-zellcc, sous la présidence de M. le préfet du Finistère. Le prix du banquet esl de 3 fr. 50 par personne. Les personnes qui voudraient souscrires sont priées de vou-loir bien donner leurs noms nu secréta-riat de la mairie.

O r d r e de m a n œ u v r e d e s Compa-gn i e s de pompie r s . — Hors concours : Meaux. Excellence : Palaiseau. Division supérieure : Levoillc-sur-Orgé.

r division, L section : Brest, Sainl-Jeaumc-sur-Sarlhe, Massy, Douarnenez, Maincy, Saignolles, Chccy, Ivry-la-Ba-taille, Saint-Avertin.

21 section : Jouy-le-Chûtel, Garennes, Epinny-sur-Orgc.

2- division, D section : Monlmirail, Tréguier, Jouy en-Josas, Grisy, Luisnes.

2'section: Verrière-le-Buisson, Balilly-en-Gâlinais

3-division : Saint-Laurcnl-en-Gûlinais, Charpont, Clicvru, Bessé-sur-Bruge, Car-haix, Ln Norville, Lorcy.

4- division : Quintin. Le matériel des concurrents commence

déjà à arriver, notamment celui des pom-piers do Meaux.

Les démarches actives sont failes par

M. Troussel pour obtènir qu'un train spé-cialtransporte les compagnies éloignées. Les compagnies y gagneraient en corn: modité et l'entrée à Morlaix en éclat.

Paroisse de 8t -Matthieu. — Mis-s ion b r e t o n n e . — Elle vient de ae ter-miner, dimanche dernier, après avoir pro-duit pour les amesles plus heureux .résul-tats. On pourrait ajouter que M. l'Ârchi-prêtre de Morlaix recueille à l'occasion de son Jubilé sacerdotal les fruits spiri-tuels sur lesquels son zèle pastoral comp-tait le plus.

En pouvait-il être autrement ? Il suffit de citer les noms des prédica-

teurs pour répondre négativement à la question.

Dès cinq heures du matin c'est M. Le Sann, curé-doyen de Lanmeur qui par son éloquence incontestable et exprimée dans le breton le plus pur, vient réveiller les cœurs endormis. "

Son digne frère; M. le Rëéletfr dfc GM-lan lui succède à huit heures.

Les paroissiens de Saint-Matthieu sont heureux de revoir leur ancien vicaire, et de retrouver dans ses conférences cette finesse de composition qui les charmait jadis.

Dans toule mission bretonne, l'attention se fixe principalement sur les tableaux (taolennou) qui, expliqués par deux homp mes de Dieu, que je vais nommer cçnyer-tirent autrefois nos ancêtres bretons.

Et ici, nous devons montrer une recon-naissance spéciale à M. Kerlouet, rec-teur de Plouédern, qui, s'inspirant de la devise de Jeanne d'Arc : Vive labeur ! a poussé le dévouement jusqu'à prêcher la mission dans deux paroisses, la même semaine. Tel qui le matin remplissait lte rôle de Michel Le Nobletz à St-Martin, descendail l'après-midi prendre la place du Père Maunoir à St-Matthieu. K.

La direction du chant était confiée/à Goret, vicaire à Lanmeur. Si nos

magnifiques cantiques bretons ont été dignement interprétés, c'est grftce à l'impulsion donnée par sa voix juste et sonore. Et dans la vie de famille, il se chargeait encore de donner le La de la gaîté.

Pour terminer la journée, nous avions le bonheur inoubliable, d'entendre ftl. Tanguy, curé dé Plougastel-Daoulds. , ,

Quelle foule à ces réunions du soir ! Ah ! C'est que foraleur savait éinailler de traits d'autant plus intéressants qu'ils étaient inédits, les doctrines les plus pratiques connue les plus élevées de la Foi chrétienne.

— Les chaises de l'Eglise 11c suffisant plus, il fallut prendre celles du patro-nage; et dès le troisième jour on dut faire appel aux bancs des Catéchismes. Et l'on vit des hommes et des femmes revenir s'y asseoir. Ce n'était pas inop-portun. Plusieurs avaient besoin d'ap-prendre à nouveau la Doctrine chré-tienne. Ils ont été satisfaits.

X.

V a c c i n a t i o n s e t r e v a c c i n a t i o n s . — Le Maire de la commune de Morlaix a l'honneur d'informer ses administrés que Mme Manviel, sage-femme, médecin vac-cinateur de la circonscription, vaccinera gratuitement à la Maine, le Mardi J." Juin, de 9 heures à 11 heures 1/2 du malin el de 2 heures à 4 heures 1 /2 du soir.

Il croit utile de leur rappeler les arti-cles suivants de la loi du 15 février 1902 :

Arl. 0. — La vaccination antivariolique est obligatoire au cours de la première année de la vie, ainsi que la revaccination au cours de la onzième et de la vingt-et-unième année.

Les parents ou tuteurs sont tenus per-' sonnellement de l'exécution de la dite mesure.

Art. 27. — Sera puni des peines por--tées à l'arliclo 471 du code pénal quicon-que aura commis une contravention aux prescriptions de l'article 6 ci-dessus.

Conse i l munic ipa l . S é a n c e o rd l n a i r e d u 28 Mai , à 8 h. 1/2 d u soir1. — O r d r e d u j o u r :

Remcrclmenls de la Société ArnicaJe au Conseil municipal. ' .1

Communication d'une lettre de M. le Directeur des Postes et Télégraphes du Finistère. , .

Musée-Legs de Mme Rarrèrc. Recrutement-Demande de l'allocation

journalière de 0 fr. 75 formée en faveur, de la famille du jeune Huet Alain-Marie de la classe 1908. <•.',

Recrulement-Demandc de l'allocation de 0 fr. 75 en faveur de la famille du jeune Cherfalot Ferdinand de la classe 1908.

Contributions directes. Evaluations des revenus des propriétés non bâties. Dési-gnation des classificateurs forains.

Ecole nationale d'arts cl métiers d'An-gers. Deanande de bourse avec trousseau faite en faveur du jeune Delozanne Edouard.

Ecolo Polytechnique. Demande de bourse et trousseau faite en faveur du jeune Georges-Pierre-Alphonse Hervé

Assurance des bâtiments communaux contre l'incendie. Renouvellement de la police d'assurance do l'ancienne càscrne du Calvaire.

Demande de location, pour cinq ans, d'un emplacement à l'extrémité sud du

.champ du foire du Pouliet, pour l'instalr lation d'un jeu de tennis formée par MM. Romain-Desfossés et Manach.

Demande de MM. Favre, Chalumeau el Nanquette tendant à obtenir en loca lion la totalité de la portion du Champ de Bataille restée propriété de la Ville après la cession faite à l'Etat.

Projet d'érection d'un monument Paiis, « A nos gloires coloniales ». Demande de subvention.

Employés communaux. Demande d'un secours annuel et renouvelable par Mme Goasguen, veuve de l'ancien cantonnier communal.

Employés communaux. Demande d'un secours annuel el renouvelable forméo par Mme Vve Callarec, femme de charge au Collège de jeunes filles.

Demande do subvention formulée par Mme Vve Servais pour l'aider à payer les

frais d'achat du trousseau de son fils. Union départementale des Secrétaires

et Employés de Mairie du Finistère. Demande une subvention.

Demande de subvention en faveur de la course sur route de chevaux altelés du 30 Juin au 4 Juillet, formulée par la Société d'initiative de fêtes brestoises.

Sapeurs-Pompiers. Vote sur l'exercice 1909 d'un crédit supplémentaire de 500 francs pour emploi de la subvention do pareille somme accordée par l'Etat pour acquisition de matériel d'incendie.

Musée. Volé sur- l'exercice 190i d'un crédit supplémentaire de 154 francs pour achat d'etfets d'uniformes pour le con-cierge.

Admission des Agents de police à la participation aux charges et aux bénéfi-ces de la Caisse de retraites des employés communaux.

. > Service vicinal. Création des ressources pour l'année 1910.

Jlospice. Projet de création d'un pont en"ciment armé sur le Queffleulh pour relier l'établissement à la rue de Brest.

Hospice. Comptes et Budgets. Bureau de Bienfaisances. Comptes et

Budgets. Assistance aux vieillards. Assistance médicale gratuite. Employés el agents communaux.

Demande d'augmentation de traitements. Hospice. Travaux divers à exécuter

dans le quartier des aliénées.

C h a m b r e de c o m m e r c e de M o r l a i x . — Voici le compte rendu sommaire de la séance du 17 mai : Grève postale : me-sures prises pour assurer la réception de la correspondance commerciale à l'hôtel des postes à Morlaix et pour son trans-port à Paris par les convoyeurs de la Chambre de commerce de Brest. — Té-léphones : avis du rattachement du ré-seau du Finistère à celui de la Charente-Inférieure. La chambre insi'slc pour le rattachement au réseau de la Sarthe qui offre plus d'intérêts pour nos commer-çants. — Porl de Morlaix : lettre du mi-nistre faisant savoir que le port de Mor-laix figurera sur la liste des gares mari-times pouvant recevoir les charbons pour le réseau de l'Etat. — Halte de Kerri-chard. — La ligne de Morlaix à Roscoff : avis favorable à l'enquête d'utilité publi-que ouverte. — Vœu pour l'établisse-ment rapide de cette halle. — Pétition des marins pêcheurs de Térenez et du Diben : avis favorable pour la construc-tion de deux abris spéciaux pour le pois-son en gare de Morlaix et pour l'emploi de wagons spéciaux munis d'étagères. — Gare de Landivisiau : lettre de la direc-tion d*s chemins de fer annonçant la mise à l'étude des améliorations deman-dées : construction de w.-c. et urinoirs, d'une marquise, suppression du station-nement des trains au passage à niveau de la gare de Landivisiau et du station-nement d'une nuit en gare de Morlaix dos wagons de chevaux à destination de Landivisiau. — Avis favorable pour le raccordement téléphonique entre les bu-

r eaux de la grande et de la petite vitesse. — Chemins de fer départementaux. Ho-

iraire •: réclamation relative à l'horaire [îles trains circulant entre Landerneaux, Lesneven et Brignogan. Question à étu-

idier avec la compagnie des chemins de fér ' de Brest. — Service Roscofl'-Sou-thampton : avis favorable pour réserver un poste le long du môle du port de Ros-coff aux vapeurs de celte compagnie. Le président de lu chambre, E PUYO.

T r i b u n a l c o r r e c t i o n n e l . — Sanlec. !— Pour coups et blessures sur leur frère et beau-frère, Jean-Marie Brochec et sa femme sont condamnés à 10 jours de pri-son, solidairement 100 fr. de dommages-intérêts et aux frais.

Plouégal-Mogsan. — Louise Le Guil-lou, 44 ans, pour vagabondage, 4 jours de prison.

Guerlesquin. — Pour ivresse, Laurent Le Jeune, 50 ans, 6 jours de prison.

Saint-Pol-de-Léon. — Pour ivresse, Joseph Le Rest, 0 jours de prison.

Morlaix. — Pour injure» aux agents et rebellion aux agents, Théophile Bargot, chifonnicr, est condamné à 10 jours de prison et 5 francs d'amende.

— François Tanguy, 28 ans, pour vol à la gare, 15 jours de prison avec sursis.

— L'affaire Théophile Guéneau est mise en délibéré avec jugement à hui-taine.

Ploujean. — Jules Geffroy fait opposi-tion au jugement le condamnant à 15 mois de iprison. Le Jribunal réduit la peine à 1 an, mais prescrit interdiction de séjour de 5 ans.

PI our in. — Pour exercice illégal de la médecine, Mme Le Scouff est condamnée à 50 fr. d'amende avec sursis. Défenseur M- Ch. Lefebvre.

Sanlec. — Jean-Marie Mesguen, culti-vateur, a battu sa femme. Coût: 20 jours de prison avec sursis.

Plouézoch.— Le marin Béguel, pour coups el blessures, est condamné à 0 jours de prison avec sursis.

C o u r s e s de M o r l a i x . — Les diman-x,che 6 et lundi 7 juin, auront lieu les cour-

ses de Morlaix sur l'hippodrome de Lan-'gol.vas, 22.000 francs environ de prix, ,'entrées comprises, voici le programme ' de la deuxième journée. ' Lundi 7 juin, à deux heures précise. — -Première course, trot monté. — Prix de l'Arrondissement. — 700 francs offerts jpar le Gouvernement de là République, jponr chevaux entiers et juments de 3, 4 et 5 ans, nés et élevés dans l'arrondisse-ment de Morlaix, ou y avant élé importés avant l.'ûge d'un an, et dont les proprié-taires y seraient domiciliés.

350 fr. et les entrées au premier ; 200 fr. au 2- ; 100 tr. au 3- ; 50 fr. au 4-.

2 Heures 30. — 2- Course, Steeplc-Chase-mililaire, 2" Série. — Un objet d'art ou d'utilité militaire d'une valeur dé 500 fr. au premier ; Un objet d'arl ou d'utilité militaire d'une valeur de 200 fr. au 2- ; Un objet d'art ou d'ulilité mili-taire d'une valeur de 100 fr au 3-.

3 h. — 3" Courses, trot monté. —

Prix d'encouragement, épreuves d'jSia-lons. —2.000 fr., dont 1.000 fr. offerts par le Gouvernement de la République, 500 fr. par la Société d'Encouragement' pour l'amélioration du cheval français de demi-sang et 500 fr. par la Société des Courses, pour poulains entiers figés de 3 5 ans, nés et élevés en France.

1.400 fr. et les entrées au premier ; 400 fr. au 2- ; 200 fr. au 3-,

3 h. 30. — 4e course. — Galop. — Prix de la Croix-Rouge. — 700 fr., offerts par la Société des Courses ; dont 400 fr , au premier; 200 fr. au second et 100 fr. au troisième, pour chevaux entiers, hongres et juments de 3 ans el au-dessus, de toule espèce et de toute provenance.

4 heures. — 5* course. — Trot monté. — Prix du Gouvernement de la Républi-que. — Epreuves d'étalons. — 3.500 fr. offerts par le Gouvernement de la Répu-blique, pour poulains entiers de demi-sang, ûgés de 3 ans, nés et élevés dans les circonscriptions des'dépôts d'étalons de Lamballe et d'Hennebont. et dont les propriétaires y seraient domiciliés.

1.500 fr. e l les entrées au 1" ; 1.200 au 2-; 500 au 3-, 300 au 4-.

4 h. 30. — G* course. — Steeple-chase 0" série. — Prix de la Société des steeple-cliases de France. — 2.000 fr. offerts par la Société des Sleeple-Chases de France, pour chevaux de 4 ans et au-dessus nés et élevés en France, n'ayant pas gagné 12.000 fr. en steeple-chase, ni deux prix de 6* série, ni un prix d'une série supé-rieure.

Entrée, 50 fr. ; forlait, 25 fr. — Au 2-, 400 fr. sur le prix ; le troisième doublera son entrée.

M o u v e m e n t de la popu la t i on . — du 19 au 27 mai 1909.

NAISSANCES. — Marie-Claudine Derrien, fille de Jacques Marie et Marie Haineury, rue de Paris, 41. — Emile Menguy, fils d'Alexandre-Joseph et d'A-dèle-Francine Scouarnec, rampe St-Me-laine, 7. — Pierre Le Noan, fils d'Au-guste et de Marie-Louise Guillou, rue du Porsmeur, 17. — Marie Le Jeune, fille de François-Marie et d'Anna Kergont, rue du Porsmeur; 15.

PUBLICATIONS de MARIAGE. -Jean Le Bohec, ferblantier, rue Longue, 35 et Marie-Anne Derrien, employée de commerée, rue Ange de Guernisac. — François-Marie Saliou, jardinier, rue Passe-Perrot, 40 el Joséphine Cozanet, facirice, rue au Fil, 1. — Gilles Cozic, employé des chemins de fer_ et Jeanne Moyou, s. p., rue de Callac, 15.

MARIAGE. — Néant.

DECES. — Louis Caouissin, 13 ans, rue Longue de Bour'ret, 1. — Marguerite Priser, 51 ans, quartier du Chateau. — Joseph-Yves Laurent 28 ans, époux de Jeanne-Marie Hamon, quartier du Châ-teau. — Laurent Abgrall, 74 ans, quar-tier du Château. — Anne-Perrine Troa-dec, veuve de Jean-Marie Le Gall 41 ans, quartier du Châleau.

Concours Hippique de Morlaix Le concours d'étalons postiers a pré

senté pendant toute la première journée une animation inaccoutumée, étant donné le grand nombre de chevaux présentés : 192, sur 07 l'année dernière. Les opéra-tions du jury, qui étaient fixées au matin, neuf heures, ont dû commencer à sept heures et se continuel jusqu'à une heure avancée. Les produits présentés par l'éle-vage 011 celte première journée étaient tout à fait remarquables. Remarqué . MM. Olivier, inspecteur général des haras; Dupont-Auberville, directeur des haras de Lamballe; Caries, sous-préfel;.Char-les Le Febvre, maire de Morlaix ; Pichon, sénateur; Cloarec, député; U. de Ton-quédcc, président de la Société hippique ; Eug. Croissant, A. Cazin d'IIoninclhun, vice-président; J. Vérant, trésorier; L. Queinnec et C. de Réals, secrétaires, et les principaux éleveurs de la région.

RÉSULTATS Première Journée

Epreuves d'étalons postiers, attelés. — 7 h. du matin présentés en main. — 1 h. présentés attelés. I " prix, Gascon, alez., par Cornfactor cl Lord Randy, à M. J.-M. Guillou, de Pleyber-Christ, 350 francs,

2-, Gluten, alez., par Auriac post. et Denmarck-Vigouroux et Nestor, à M. J.-M. Guiliou, de Pleyber-Christ, 300 francs

3-, Guidon, aie/.., par Marot ou Rosel-lan et jument de demi sang à M. J.-M Grallde Plouénan, 250 francs.

4-, Galopin, alez.. par Unam posl. et Bucéphale, à M. Guillaume Kerdilès, de Pleyber-Christ, 250 francs.

5-, Gartcau, alez., par Burat et Monl-mirail, à M. Kernéis, de l'Hopilal-Cam-frout, 250 francs.

(v, Gableur, alez., par Rufus-of-Ree dness oU Rosellan et Lord Randv ou Vicomte Randv, à M. Cornec-Goulven de Plouédern, 250 francs.

1-, Goldony, b., par, Enfied-Rufus el Kerloïs, à M." J.-F. Troadec, de C.léder, 200 francs.

8-, Goliath, b .c . , par Denmarck-Vigo-roux el Sénégal, à M. J.-L. Autret, de Plouénan, 200 francs.

9-, Grégoire, alez., par Cornfactor et Lord Randy, à M. L. Bihan, de Ploué-dern, 200 francs.

10-, Guidon, alez., par Denmarck-Vigouroux et IIorlen.se, à M. II. Mes-guen, de Tréflaouénan, 150 francs.

1P, Gamin, aub., par Attends » jument de trait, à M. Y. Sévère, de St-Pol-de-Léon, 150 francs.

12-, Genêt, aub., par Burat et Jacob, à M. Kernéis, de l'Hôpilai-Camfrout, 150 francs.

13-, Général, bai, par Ara el Jument de demi-sang, à M. Guill. Bodros, de Lam-paul-Guimiliau, 100 francs.

14-, Gengis-Kan, aub., par Anfied-

Rufus et Hercule, , à M. Y. Sévère, de St-Pol-de-Léon, 100 francs.

15-, Grenouille, aub., par Courageux et jument trait, à M. F. Càër, de Plou-vorn, 100 francs.

Mentionnés Giradmer, à M. J.TM. - Guillou, de

Pleybei-Christ. Chanteur, à M. Hamon Moal, de Ploué-

nan. Gerber, aub., à. M. Y. Sévère, de St-

Pol-de-Léon. Gaîteur, à M. H. Séité, d« Roscoff. Généreux, à Mme Vve Le Guerch, de

Pleyber-Christ. Gardien, à M. J.-L. Kériven, de

Plouvorn. Grégoire, à M. F. Troadec, de Cléder. Glorieux, à M. J.-M. Guillou, d® Pley-

ber-Christ. Fabius, à M. H, Cueff, de Plouénan. Grenadier, à M. Y. Bihan de Plougoulm. Girondin, à M. J.-M. Michel, de-Saint-

Pol-de-Léon. ... Ballhazar, à M. Y. Le Bihan, de Saint-

Thouan. Gracieux, à M. J.-M. Guillou, de Pley-

ber-Christ. Galusier, à M. Y. Sévère, de St-Pol-de-

Léon. — •>'•• Gamin, à M. V. Mingam, de Guiclan. Général, à M. L. Goaoc, de Plouùévez-

Lochrist. En tout 179 présentés.

Deuxlèmo Journée A huil heures et demie du matin, che-

vaux hongres et juments de 3 ans (atte-lés seuls). — 1" prix, 225 fr., Guillaume, à M. Constant Moreau, à Saint-Pol-de-Léon ; 2- p.. 175 fr., Gertrude, à M. Constant Moreau, de Saint-Pol-de-Léon ; 3- p., 150 fr., Grincheux, à M. Tissier, de Saint-Albin, du Conquet ; 6-, 50 fr., Gaillard, a M. Constant Moreau.

A 9 h. i/2, épreuve de dressage ; che-vau\ hongres ou juments de 4 et 5 ans (at e és seuls). — 1" prix, 250 l'r., Falou, à M. Tissier, de Saint-Albin, du Conquet; 2- p., 100 fr., Faucon, à M. Constant Mo-reau, de Saint-Pol ; 3- p., 80 fr., Minette, à M. Louis Le Bihan,de Plouénan; 4- p-, 70 fr., Fergent, à M. Tissier de St-Albm.

Flots de rubans: Bellonne, à Madame veuve Quillévéré, de S a i n t - P o l - d e -Léon ; Flora, à M. Conslant Moreau ; Redoutable, à M. Gaude, à Quimper.

A 2 h. 1/2, chevaux hongres et juments de 3 et 4 et 5 (attelés en paire). — 1" Krix, 250 francs, Gédéon et Filac, à M.

toreau Constant ; 2-, 100 fr., Fergent et Falou, à M. Tissier de Saint-Albin, du Conquet ; 3-, 80 fr., Gluck et Minette, à MM. Tissier de Saint-Albin, et Le Bihan Louis, de Plouénan ; 4-, Ilots de rubans, Gertrude et Gaillard, à M. Constant Mo-reau.

A 3 heures, chevaux hongres et ju-ments de 3 ans (montés). — l " prix 150 fr., Gavolte, à M. Isidore Hervé, deHaut-Corlay ; 2-, 100 fr., Gosse, à M. Rivoa-lan G. de Canihuel; 3-, 70fr., Plaisanterie, à M Tissier de Saint-Albin ; 4-, 50 fr. , Gamin, à M. Croc Pierre, de Ploudaniel ; 5-, 30 fr., Gloriole, à M.Jean-Marie Guil-lou, à Plouzévédé. ----- - -.

A 4 heures, épreuve» d'obstacles, fentlemen. — Premier prix, un objet 'art d'une valeur de 300 fr. ; 2-, un

objet d'art, valeur 150 fr. ; 3-, un objet d'art, valeur 50 fr.

Une chute s'étant produite, le résultat de cette course n'a pas été donné jusqu'à plus complète information.

Military offert à MM. les officiers mon-tant en uniforme leurs chevaux d'armes, î - prix, un objet d'art d'une valeur de 150 fr. : Gay-boy, à M. le capitaine de Salins, de la" remonte de Guingamp ; 2, un objet d'art d'une valeur de 100 fr. :'• Malherbe, à M. le capitaine Durand, du 13- hussards à Dinan ; 3-, un objet d'art d'une valeur de 50 fr. : Iphigénie, à M. le lieutenant Desnoës au 1" d'artillerie coloniale, à Lorient.

Flots de rubans (mentions). — Gargan-tua, à M. Chevalier, capitaine au 13- hus-sards, de Dinan ; Véranda, à M. Glade, lieutenant au 2- chasseurs de Pontivy ; Hypothèque, à M. Guillant, lieutenant au 1-- d'artillerie coloniale à Lorient.

Trois ième journée La troisième journée a été suivie par

une affluence énorme. Neuf heures. — Pouliches de trois ans

(demi-sang) primées : 1-- prix, Giliana, à M. J.-C. Le Roux, de Plougourvést,

'MO fr. ; 2-, Gaité, à M. L. Guéguen, de Plougourvést, 300 fr. ; 3-, Diou, à M. F. Le Bihan, de St-Derrien, 100 fr. ; 4 \ Rosette, à M. Louis Donval, de Bodilis, 50 fr. ; 5-, Gentille, à M. Kerrien, de Taulé, 45 fr. ; 6-, Coqueluche, à M. Félix Bodérion, de Plounéventer, 40 fr. ; 7', Gertrude, à M. Pli. Quéméner, de Taulé, 40 fr. ; Mentions : Galoche, à M. G. Iluon, de Plouégat-Guerrand ; Gauloise, à M. F. Brohec, de Plougourvést; Gale-rie, à M. A. Martin, de Plounéventer ; Giberne, à M. J.-Y. Cornée, de Plou-gourvést; Glodina, à M. Alain Bécam, de Plougourvést.

Neuf lieures. — Pouliches de 3 ans (Irait).— F- prix, Gloria, à M. Yves Le Roux, de Plougonven, 150 fr. ; 2-, Gothi-que, à M. J.-L. Tanguy, de Guiclan, 120 fr. ; 3-, Sibelle, à 'M. Jérôme Le Roux, de Plougonven, 80 fr. ; 4-, Minette, à M. J.-Y. Cornée, de Plougourvést, 50 fr. ; Flos : Rergèle, à M. G. Prigent, et Gamine, à M. A. Morvan.

Neuf heures. — Pouliches de deux ans (trait). — F- prix, Hélène, à M. J.-M. Troadec, de Guiclan, 100 fr. ; 2-, Her-mina, à M. J.-F. Sléphan, de Plougon-ven. 00 fr. ; 3- Rosette, à M. F. Le Coat, de Plouégat-Guerrand, 40 fr.

Neuf heures. — Pouliches de deux ans (demi-sang). — 1" prix, Zozonne, à M. J.-M. Cam, de Landivisiau, 120 fr. ; 2*, Halte, à M. Y. Déniel, de Plounéventer, 100 fr. ; 3- Hirondelle, à M. G. Thépaut, de Bodilis, 80 fr. ; 4-, Fanie, à M. F. Le Roux, de Bodilis, 50 fr.

Neuf heures. — Etalons de trait. — Distribution des primes accordées au mois de janvier aux étalons reproduc-teurs : Garus, à M. Sann ; Gamin, à >1,

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Page 19: L'Echo du Finistere DU SAMEDI 01 AU SAMEDI 29 MAI 1909

LÊCHO DU FINISTERE

Rolland-Troadec ; Faro, à M. Hervé Fers ; Erbrézan, à M. Hervé Colas ; Gamin, à M. Michel Guillou ; Filou, à M. Y. Sévère Gérardmor, à M. J.-M. Guil-lou; Caporal, h M. J.-M. Doz; Caï, ù M. J.-C. Cueff; Lamy, à M. J.-M. Ilénall Mouton, à M. A."(J1 |e 'nnec; Libéral, i M. J.-L. Caër; Suppléants: Chariot, à M. F. Dohollou ; Pompier, à M. Colas Hervé; Bijou, à M. E Dohollou; Bri-

fand, à M. F. Merc ier ; Fragile, « M. .-F. Troadec. Neuf heures.— Poulains do deux ans

(demi-sang). — 1" prix, Hardi, à M. J.-M. Guillou, de Morlaix, 150 fr. ; 2-, Hippolyte, à M. O. Sibiril, de Pleyber-Christ, 100 fr. ; 3- Harmion, à M. V. Mingam, de Guiclan, 75 fr . ; 4., Héron, à M. G.-F. Normand, de Guiclan, 50 lr. ; 5-, Hector, ù M. Y. Bodériou, de Gui-clan, 25 fr. ; Flots : Ilurôn, à M. Kerdi-lès ; Héros, à M. Normand ; Haricot; à M. Charlou ; Kurascoff, à M. Kerdilès ; Hercule, à M. Mingum ; Hérode, à M. Laurent.

Dressage. — Neuf heures et demie : Régional, Chevaux hongres et juments de quatre et cinq ans (montés). — 1" pr., Fira, à M. Pierre Croc, de Ploudaniel, 150 fr. — 2- Mignonne, à M. Gaude, tic Quimper. 100 lr. — 3-, Redoutable, au môme, 60 fr. — 4- Fadaise, à M. Henri Roué, de Plougoulm, 40 fr. — Flots : Thérésina, à M. Alain de Tonquédec, de Plougourvesl.

Deux heures : Régional, Chevaux hon-gres et juments de trois ans (attelés en paire). —'1— pr., Gaumia et Gervais?, à M. C. Moreau, de Saint-Pol de Léon. 250 fr. — 2- Grincheux et Guénédoux, à M. Tissierde Saint-Àlbin-Le Conquet, 200 f r . 3' Glorieuse et Galoche, à MM. Sévère et Méar, 120 fr. — 4- Princesse Delmar et Guillaume, à M. Constant Mo-reau, de Saint-Pol da Léon, 80 fr.

A deux heures et demie a lieu le défilé habituel des lauréats.

Aussitôt après le défilé, les épreuves d 'obstacles suivent.

Omnium. — Sauteurs bretons. — 1" pr., Gamin, à M. Pierre Croc, de Plouda-niel, 150 fr. — 2- Fira, au même, 100 fr.

3- Mignonne, à M. Gaude, de Quim-per, 50 fr. — 4• Redoutable, au môme, 25 fr.

International. — Prix de la Coupe. -Habits rouge et officiers ; 1.100 fr. d'ob-jets d'art. — 1" pr-, Velléda, i M. de Sa-lins, Guingamp, un objet d'art de 800 fr. 2- Saharoui, à M. lecomte L. d'Avricourt, Dinan, un objet d'art de 200 fr. — 3-Amoureux, M. de Clerville, Dinan, un objet d'art de 100 fr. — Flots ; Blondme, à M. de Clerville ; Voltige, à M. Gaude, de.Quimper.

Military. — 500 fr. d'objets d art. — 1' prix, Malherbe, à M. Durand, Dinan, un objet d'art de 500 fr. — 2- Gargantua, à M. Chevallier, Dinan, un obiet d'art de 125 fr. — 3- Athos, à M. de Clerville, Di-nan, un objet d'art de 75 fr. — 4- ex-œquo, Iphigénie, à M. Desnoès, Lorient.

Prix couplés (100 francs). — Velléda, à M. de Salins, et Saharaoui, à MM. d'ila-vrincourt et de Busnel.

Epreuve de saut en hauteur sur la barre <100 francs, offerts par la Société hip-pique à celui des chevaux qui aura sauté fa plus grande hauteur). — Prix : Vel-léda, à M. de Salins : hauteur 1 m. /0.

Les fêtes du concours hippique ont été très brillantes.

On ne saurait ménager des félicitations poar la bonne organisation de ce» trois journées, très chargées, aux membres de ; 1a S o c i é t é hippique, qui tous, se sont dé- \ pensés très activement pour la réussite , da ce concours, qui comptera parmi 1 un des plus brillants. Le service d ordre, qui n'a rien laissé à désirer, était assuré par la gendarmerie et la police, sous les or-dres de MM. Bichon, commissaire de po-lice, et Bodiou, maréchal des logis chef. ;

La musique municipale, dirigée par j son habile chef, M. Chauvin, a prêté son précieux concours et joué les meilleurs morceaux de sôn répertoire.

Le concours s'est terminé par des illu-minations et das danses très animées, -place Thiers. ,

ARRONDISSEMENT D Ê I Ô R L A H j SAINT-POL-DE-LEON. - La I

Saln t -Pô l i ta lne . — Par décision minis-térielle du 4 courant la société de tir d'instruction militaire la Saint-Pohtame , a reçu l'agrément sollicité p a r M. Y. Le Morvan, président. Cotte société compte 75 membres actifs.

Accident de motocyclette.— Jeudi, vers quatre heures du-soir, MM. Sinou, employé chez M. Yven, marchand de cycles à Saint-Pol-de-Léon, Cueff, de la rue Batz, et Bars, de Roscoff, se len-daient, lo premier à motocyclette et les àtux autres à bicyclette, à Roscoff. Près de la chapelle de Bonne-Nouvelle, la direction de la motocyclette de M. Sinou se rompit et celui-ci fut projeté sur la l route. MM. Cueff et Bars, qui suivaient la motocyclette vinrent s y heurter et tombèrent à leur tour. M. Sinou eut le genou et le front blessés sérieusement. M Cueff, le bras droit démis et le visage abîmé. M. Bars, dont la figure était cou--verte de sang, paraissait avoir moins souffert que ses camarades.

Mort subite. — Mme Le Rest, com-merçante, rue Corre, vaquait à ses occu-pations, vers quatre h e u r e s , vendredi après-midi. Soudain fille entendit sa petite-fille pleurer dans une chambre située au-dessus de son magasin. Elle y monta. Une demi-heure après, sa belle-; fille l'y trouvait morte, étendue sur le parquet.

Inspect ion gêner»*»».— «< Firmery, jJJSC (££5.* rc-m-j» s ï ï les IUliKUua T I TBIHWH) — r SCS d'allemand du collège.

Excursion. — Cinquante-deux mem-bres de l'Association des clercs de notaire de Rennes et des environs ont, sous la di-rection de M. Le Duc,prmc.pal clerc pré-sident de l'Association, visité les princi-paux monuments de la ville etse sont imbarqués à Pempoul pour gagner Ros-coff, où ils ont déjeuné ensuite.

I TREZELIDE. — Incendie. — Un

incendie a détruit,au village de Leslouc'h en Trézélidé, une maison, une élable, deux hangars et deux écuries appartenant à M. de kervaenoël, propriétaire à Van-nes. Les pertes du fermier, Le Rest François, consistant en mobiliers et ou-tils divers, s'élèvent à 2.450 francs." Les pertes concernant M. de Kervaenoël sont importantes. Il y assurance pour le tout

PLOUJEAN. — Accident mortel. — Le nommé Caramom, carrier, étant occupé dans une carrière près de Plou-jean, a eu la tête frappée par une pierre tombée du haut d'un talus. On l'a em-porté à l'hospice de Morlaix où il est mort peu après.

ARRONDISSEMENT DE C H A T E A U CARHAIX. — Soirée récréatlvre.

— Le quartier du Château d'ordinaire si monotone, avait dimanche soir un regain de vie ; une foule nombreuse y circulait vers 8 heures du soir se dirigeant vers la salle du patronage, ou une séance récréative allait être donnée par les jeu-nes gens du patronage.

Malgré la réclame charlatanesque, faits en ville depuis deux jours, par une troupe d'acteurs ambulants de passage, qui se

&révabient d'ôtre installés à la salle de là

[airie, une assistance des mieux choisies emplissait la salle bien avant huit heures.

Dès le début, d'ailleurs on sent que les acteurs, eux aus.«i, vont répondre à l'at-tente générale et qu'ils sauront se mon-trer à la hauteur de leur tâche.

Tout d'abord, nous avons un vaude-ville en un acte : « L'affaire de la rue Chapon », par Antony Mars. MM. Ker-vennic, J. ÀulTret, Querné, E. Rouillard, se font vivement applaudir.

La deuxième pièce « Un Frère », comé-die d'Elie Bassan, obtient le plus franc-succès de rire. MM. Auffret, Le Manach, Royer, interprètent leurs rôles de magis-trale façon. Enfin une troisième pièce : « Monsieur l'Aumônier », de Th. Botrel. De nouveau le public applaudit sincère-ment les acteurs : Le Manac'h, Kervennic, MM. Auffret, Royer, Rouillard, Le Clech, qui, tous se montrent parfaits dans les rôles qui leur avaient été confiés.

La partie bretonne n'a pas non plus été négligée. Notre jeune ami, le poète Gourvil, de Morlaix, parait sur la scène et chante quelques chansons bretonnes de ses œuvres : l'une surtout « Hymne à la Bretagne » (Breiz Izel ma bro garet), est très goûtée de l'auditoire, qui applau-dit très sincèrement lejeune barde.

En somme, séance très réussie. Espé-rons que nos jeunes amis du patronage nous en procurerons souvent de sembla-bles durant cet élé.

Certificat d'études primaires. — Les examens pour l'obtention du Certifi-cat d'Etudes Primaires auront lieu à Carhaix, pour les écoles de garçons du canton le Jeudi 4 Juin. Pour les filles le 5 Juin.

Et le jardin public ? ! - Lorque, l'an dernier, il fût question d'achat du cou-vent, lorsqu'à tout prix, M. Le Maire voulût lors d'une fameuse séance de con-seil municipal, (séance extraordinaire) obtenir un vote de principe pour cette question non inscrite par lui sur les con-vocations ; contrairement donc aux pres-criptions formelles de l'article 47 de la loi de 1884, M. Le Docteur-Maire fit part de ses intentions, au sujet de la réparti-tion future de l'établissement en cas ou il deviendrait propriété communale. Ah I nous nous rappelons, le fameux projet. Un journal à cette époque entièrement à la dévotion de M. Lancien, quelques jours après la séance, nous annonçait que durant l'exposition du projet (captivant !) la foule, éblouie, écoutait entièrement ravie.

Le couvent est devenu propriété com-munale, mais les belles lignes du pro-jet ? Hélas... oubliées, dirait-on I

Benouvelons les donc, raflralchissons la mémoire de nos chers édiles. Le pro-jet le voici :

1° Etablissement d'un collège floris-sant !! (l'on on ne cause môme plus !) 2° Création d'un jardin publ ic . , . Quand?

3° Installation des écoles primaires. De tout cela la dernière partie seule a

été faite, Nous laissons pour le moment la ques-

tion du très fameux collège. Mais le jar-din public, voyons et jardin, cette pro-menade superbe, ou les eHf»nts, disaient M. Le Maire pourraient s'amuser, sous l'œil bienveillant de leurs parents, sans crainte des voilures, des automobiles, etc.

Nous sommes en Cté Messieurs de la municipalité; chose promise, chose due. Voilà la simple raison pour laquelle, nous venons rappeler, qu'un jardin public a été, solennellement promis. Gageons, que d'ici quelques jours M. Le Maire var se décider à faire publier en ville l'arrêté suivant :

« M. Le Maire informe ses concitoyens que le jardin public, installé enfin, est ouvert aux bonnes d'enfants et aux mili-taires depuis six heures du matin jusqu'à six heures du soir. »

Braves carhaisiens, nous enregistrerons la chose avec plaisir, et vous vous aurez, nous l'espérons un peu de reconnais-sance, pour les modestes contribuables, qui en votre nom auront insisté dans YEcho du Finistère pour que satisfaction vous soit accordée sur cette question.

X. Y. Z.

PLOUQUER. — Conseil muni-cipal . — Le conseil municipal vient de se réunir pour la session de Mai. A cette J séance fameuse, M, Cougard, du comité i Mascuraud, a refusé de se conformer aux articles 52 et 59 de la loi municipal (Je 1884, malgré une intervention énergique de l'honorable M. Cardinal, conseiller municipal. Nous reviendrons plus lon-guement dans notre prochain numéro, sur cette séance et rappelerons nette-ment à l'opposition ses devoirs, en pré-sence d agissements aussi illégaux de la part d'un Maire qui se croit tout permis parce que soutenu par la Préfecture et son confrère de Carhaix.

ARRONDISSEMENT DE BREST BRE8T

Lancement manqué. — 'Le lance-ment du Danton, le premier cuirassé français de 18.000 tonnes, qui devait être mis à l'eau samedi dernier, 22 mai, a été complètement manqué, au grand étonne-ment des autorités supérieures et du nombreux public, accourus à Brest à cette occasion. ; '

Dès une heure de l'après-midi, des équipes d'ouvriers travaillent fébrilement aux derniers préparatifs. Les rues sont noires de monde, citadins, paysans d'a-lentour se pressent aux portes et parti-culièrement à la grille Tourville. L 'ins-tant solennel approche. Voici venir la baleinière étoilée de M. Boué de Lapey-rère : elle accoste. Quand l'amiral passe devant la garda, le clairon sonne « Aux j Champs I » et la musique des équipages -de la flotte fait retentir dans l'air enso- ' leillé les accents de la Marseillaise.

Des roulements de tambours se font entendre, à des intervalles réguliers.

Les accores qui fixent le Danton sur son berceau sont brisés à grands coups i de hache ; les paquets de linguets tom-bent ; les sacs île sable sur lesquels re-pose la quille du nouveau cuirassé sont éventrés et vidés ; les saisines sont muti-lées.

La Musique de la flotte joue la Mar-seillaise et des bravos éclatent.

Tout à coup, le cuirassé Danton, après avoir glissé sur la cale, sur un parcours de 25 mètres, s'arrête à la stupéfaction tous les assistants. Quelle est la cause d< cet arrêt brusque ? La cale, parait-il, n'est pas assez inclinée.

Le Haleur et le Laborieux essaient de faire prendre la mer au Danton, mais leurs efforts sont inuLiles.

Le préfet maritime donna ordre de faire larguer les remorques et il se retire avec sa suite.

Le lancement du nouveau cuirassé a été remis à une date ultérieure.

On croit que l'accident survenu au cui-rassé ne serait pas fortuit, il serait dû à la malveillance, sinon au sabotage.

L'enquête le déterminera.

GUIPAVA8. — Un pendu. -Jaoucn Jean, 48 ans, journalier, demeu-rant au Vergés, en Guipavas, a trouvé, le 21 mai dernier, vers 5 heures du matin en suivant le chemin vicinal de Plaben-nec à Guipavas, un individu pendu à une branche de chêne. On ignore son identité.

PLOUZANE. - Vol avec effrac-tion. — Mercredi 19 courant, durant une absence de Mme Lédès, demeurant en Plouzané, un individu pénétra en son domicile en fracturant les portes et dé-roba 250 francs qui se trouvaient dans son armoire.

On soupçonne un nommé Pavé d'avoir commis ce vol.

LE FOLQOET, - La fête de Jeanne d'Arc. — Dès la première heure, le bourg du Folgoet parait en fêle. Tandis qu'au clocher de l'antique basilique flotte le drapeau tricolore, les maisons disparaissent sous de gracieux décors oû les drapeaux et oriflammes sont en grand nombre.

Etant donné l'affluence des pèlerins, que l'on évalue à plusieurs milliers, ve-nus d'un peu partout, un autel monu-mental a été dressé devant l'église, gar-nie de plantes, de fleurs et d'oriflammes aux couleurs de Jeanne d'Arc.

A 10 heures, M. le chanoine Fleury, curé de Landerneau, chante la grana-messe, entouré d'un nombraux clergé. Le soir, à 2 heures et demie, la foule est encore plus dense, car toutes les routes ont amenées de nouveaux pèlerins. Les vêpres sont chantées, puis M. l'abbé tfoenner, principal du collège de Lesne-ven, fait, en langue bretonne, le panégy-rique de la libératrice de la France.

La procession se met en marche au chant du cantique de Notre-Dame, puis .a bénédiction du Saint-Sacrement clô-ture cette belle manifestation à la fois re-igieuse el patriotique.

PENORAN. - Pardon. - Le deuxième pardon de celle petite com-mune a été célébré dimanche au milieu du concours de la population.

La grand-messe solennelle a été chan-tée par M. Bossennec, professeur au col-"ège de Lesneven.

kl. l'abbé Floch, recteur de Dirinon a prononcé une allocation bretonne sur l'Eglise,

L'après-midi, à l'issue des vôpres, la jrocession s'est rendue à la chapelle du château du Chef du Bois, du compte de

esguern, maire de Pencran, PLABENNEC. - Certificat d'é-

tudes. — Lea épreuves pour l 'obtention du certificat d'études uuront lieu, pour le canlon de Plabennec, le 18 juin.

Pèlerinage. — La pèlerinage annuel de la paroisse de PlaDennec, à Notre-Dame du Folgoët a eu lieu le jeudi 27

mai. Accident de voiture. — Mme Gué-

noc, de Plouvien, mère de M. Guénoc, commerçant au bourg de Plabennec, se rendait vendredi matin en voiture au marché de Brest.

A quelques kilomètres de Brest, le cheval, effrayé à la vue d'un cycliste, fit un écart si brusque que la voiture alla verser sur un tas de cailloux. Mine Gué-noc a une grave blesssure à la jambe droite.

LE8NEVEN. — Pendue. — Mme Delalande, 36 ans, en traitement à l'hos-pice pour neurasthénie, s'est pendue dans une crise aiguii à lo garniture de la che-minée.

d'un quartier pour les adolescents, à l'a-àile départemental des aliénés de Quim-per. Eu voici les résultats : soumission-naires, MM. E. 'ihomas, de Quimper, rabais 6 0 /0 ; Kéralun, de Quimper, ra-bais 1 0/U; Barnabas, de Brest, rabais 0 l'r. 05 d'augmentation ; Guillou, de Concarneau, rabais 3 0/0.

Adjudicataire, M. Thomas. P E N H A R 8 . — L e P a r d o n . — Le

pardon de Penhars qui a eu lieu le jeudi de l'Ascension, a été très brillant et par-ticulièrement fêlé.

Favorisé par un temps splendide, il a réuni de très nombreux promeneurs de Quimper et de la région.

CONCARNEAU. - Domaine de K é r i o l e t . — M. Eugène de Ménorval, ex-attaché de cabinet.clu ministre du Tra-vail, est nommé administrateur du do-maine départemental de Kériolel, en (emplacement de M. Paban, décédé.

, LE GUILVINEC. - La pêche. -Là pêche aux maquereaux de dérive : les bateaux rentrés cette semaine ont rap-porté journellement de 100 à 400 douzai-ùès de maquereaux par baleau. Le prix a varié de 1 fr. 75 à 0 fr. 60 la douzaine. Lés merlus et les dorades ont été vendus tle 0 fr. 75 à 0 fr. 60 la pièce. La pêche de la çardine de dérive a été presque nulle celte sèmaine.

PONT - AVEN. - Découver te d'un cadavre. — M. Pierre Crass, 46 ans, maréchal-ferrant, a été trouvé mort, dans un grenier appartenant à Mlle Anne Le Corre, ménagère à Pont-Aven. Après examen médical, il a élé établi que la mort était purement naturelle.

L'A8THME D'ÉTÉ 'Chaque année, dans la seconde quin-

zaine de mai, pour durer environ deux mois, apparaît l'asthme d'été. — Les symptômes sont le coryza, des picote-ments dans les yeux, des élernuements répétés, puis enfin de ja gêne respiratoire les'hronches se prennent et de véritables crises d'asthme se déclarent — Les mei.leurs remèdes à opposer à ces crises sont le Narizol Berthiot contre le rhume de cerveau, et la Poudre Louis Legras contre la suffocation. La Poudre Louis Legras calme instantanémenl les plus violents accès d'asthme, de catarrhe, d'essoufflament, d'oppression, de toux, de vieilles bronchites, et guérit progressive-ment. — Narizol Berthiot, 1 fr. 35 la boite.- Poudre Louis Legras, 2 fr. 10. Envoi contre mandat adressé à Louis Le-gras, 139, Bd Magenta, Paris.

CHEMIN8 DE FER DE L'ÉTAT et Société Générale des

Chemins de Per Economiques

ARR0BD1SSEMENT DE QUIMPER QUIMPER

Résultats d'adjudication. — Il a été procédé samedi, à la préfecture, à l'adjudication des travaux de construction

| C o u r s e s de R o s t r e n e n . — Trains spéciaux entre Morlaix, Guingamp, \Carhaix et Loudéac, le Lundi, 31 Mai 1909.

Malin Trains spéciaux entre Morlaix-Carhaix-

Bostrenen. — Aller. — Morlaix, départ 8 h. 20 ; Plougonven-Plourin, 8 h. 39 ; Le Cloltre-Lannéanou, 8 h. 54 ; Scrignac-ierrien, 9 h. 13 ; Kervallon, arrêt, 9 h.

20 ; Huelgoal-Locmaria, 9 h. 28 ; Poul-laouen, 9 h. 41 ; Plounévézel, 9 h. 53 ; Carhaix, buffet, arrivée, 10 h. 05, départ, 10 h. 17, midi ; Rostrenen : champ de courses, arrivée vers 10 h. 58, midi 43, izare, arrivée vers 11 h. 02, midi 48.

Soir Retour. — Rostrenen : gare, dép. 5 h. 5,

£. h. 6, champ de courses, 5 h. 15, 6 h. 9 ; Carhaix, buffet, arrivée, 6 h. 4, 6 h. 45, départ 6 h. 50 ; Plounévézel, arrivée7h. ; Poiillaouën, 7 h. 11 ; Huelgoal-Locmaria, 7 h. 21 ; Kervallon, arrêt, 7 h. 29 ; Scri-gnac-Berrien, 7 h- 37 ; Le CloUre-Lan-néllnou, 8 h. 1 ; Plougonven-Plourin 8 h. 14 ; Morlaix, arrivée vers 8 h. 36.

Matin Trains spéciaux entre Guingamp-

Carhaix-Rostrenen. — Aller. — Guin-gamp, départ 6 h. 55 ; Moustérus-Bour-briac, 7 h. 20 ; Pont-Melve?, 8 h. ; Plou-gonver, 8 h. 20 ; Callac, 8 h. 52 ; Le Pénily, 9 h. 7 ; Carnoët-Looam, 9 h. 15 ; Carhaix, buffet, arrivée 9 h. 35, départ 10 h. l / . midi ; Rostrenen : champ de courses, arrivée 10 h. 58, midi 43, gare 11 h. 2, midi 48,

Soir Retour. — Rostrenen ; gare, départ

5 h. 5, 6 h. 6, champ de courses, 5 h. 15, 6 h. 9 ; Carhaix, buffet, arrivée 6 h. 4, £ h. 45, départ 7 h. 40 ; Carnoët-Locarn, arrivée, 7 h. 57 ; Le Pénity, 8 h. 4 ; Cal-lac, 8 h. 18 ; Plougonver, 8 h. 46 ; Pont-tlelvez, 8 h. 59 ; Moustérus-Bourbriac,

9 h, 15 ; Guingamp, arrivée 9 h. 36. Trains spéciaux entre Carhaix, Lou-

déac et Rostrenen (champ de courses). Carhaix, Rostrenen (champ de courses)

et Loudéac. — Carhaix, dép., matin midi ; Trébrivan-le-Mousloir, midi 15 ; klaëbÇarhaix, midi 30 ; Rostrenen,

champ de courses, arr. vers midi 43 ; gare, arr. vers midi 48.

Carhaix, dép., soir, 4 h. ; 5 h. 10 ; Tré-brivan-le-Moustoir, 4 h. 15 ; 5 h. 26 ; Maël-Carhaix, 4 h. 27 ; 5 h. 41 ; Rostre-nen, champ de courses, dén., 4 h. aO ; 5 h. 58 ; gare, dép., 5 h. 8 ; 6 h. 11 ; PlouKuernével, 5 h. 20 ; 6 h, 33 ; Goua-rec, 5 h. 32 ; 6 h. 34 ; Bon-Repos, 5 h. 44 ; 6 h. 47 ; Saint-Gelven, 5 h. 57 ; 7 h. Cau-rel, 6 h. 5 ; 7 h. 8 ; Mûr-de-Bretagne, 6 h. 14 ; 7 h. 17 ; Saint-Guen, 6 h. 29 ; 7 h. 30 ; SainUCaradec, 6 h. 47 ; 7 h. 48 ; Loudéac, arr., 7 h. 4 ; 8 h. 5.

Loudéac, Rostrenen (champ de cour-ses) et Carhaix. — Loudéac, dép., matin, 9 h. 55 ; Saint-Caradec, 10 h. 8 ; Saint-Guen, 10 h. 32 ; Mûr-de-Bretage, 10 h. 47 ; Caurel, 11 h. 1 ; Saint-Gelven, 11 h. 10 ; Bon-Repos, 11 h. 18 ; Gouarec,

11 h. 32 ; Plouguernével, 11 h. 53 ; Ros trer.en, gare, arr. vers midi 5 ; champ do courses, arr. vers midi 55 ; Maël-Carhaix, dép., 1 h. 15 ; Trébrivan-le-Moustoir, 1 h. 26 ; Carhaix, 1 h. 38.

Rostrenen, gare, dép., soir, 5 h. 5 ; 6 h. 6 ; champ de courses, 5 h. 15; 6 h. 9 ; Maël-Carhaix, arr. 5 h. 31 ; 6 h. 24 ; Tré-brivan-le-Moustoir, 5 h. 53 ; 6 h. 34 ; Carhaix, 6 li. 4 ; 6 h. 45.

Les trains réguliers mixtes numéros 42, 43, 44 et 45, de la ligne de Carhaix à Loudéac, s'arrêteront, le 31 mai 1909, au kilomètre 20, (champ de courses de Ros-trenen) pour y laisser et prendre des voyageurs.

Au départ des gares de Loudéac à Ros-trenen inclus, des billets spéciaux aller et retour à prix réduits à destination du champ de conrses de Rostrenen, seront délivrés aux prix suivants :

Des stations ci-dessous à Rostrenen, champ de courses et retour. — Prix par billet d'aller et retour : Loudéac, 1" cl., 9 fr. 05, 2° cl., 6 fr. 55, 3* cl., 4 fr. 30 ; Saint-Caradec, 7.90, 5.70, 3.75; Saint-Guen, 6.20, 4.50, 3 ; Mûr-de-Bretagne, 5.55, 4.05, 2.55 ; Caurel, 4.70,3.40 ; 2.25 ; Saint-Gelven, 4.05,2.95, 1.95; Bon-Be-pos, 3.35,2.45, 1.65; Gouarec, 2.70,1.95, 1.35; Plouguernével, 1.50, 1.15, 0.75; Rostrenen, 0.50, 0.40, 0.30.

Ces billets ne seront valables que pen-dant la journée du 31 mai el pour les Trains s arrêtant au champ de courses ; ils ne donneront droit qu au transport gratuit des bagages que les voyageurs peuvent conserver avec eux dans les voi-tures sans inconvénient pour les autres voyageurs.

Les billets aller et retour ordinaires conserveront leur durée normale de va-lidité, toul en donnant droil à la fran-chise des bagages.

Aivs important. — Les heures d'arrivée et de dépari sonl approximatives, el la Société ne garantit pas les correspon-dances.

Menu du Calé de Versailles PARIS -1, Place de Rennes - PARIS

Du 30 mai au 6 juin 1909

POTAGES Petite marmite. — Santé. — Consommé

aux tomates. — Brunoise. POISSONS

Barbue sauce cardinal. — Baie au beurre fondu. — Rougets meunière. — Ecrevisses bordelaise. — Merlans diep-poise.

ENTREES Cervelle Villeroy. — Poulets sautés

manmgo. — Têle de veau tortue. — Vol-au-vent financière. — Pilaff de volaille. — Gitrot sauce venaison. — Langue de bœuf en daube.

ROTIS Veau. — Filet ro'i. — Pintade.

LEGUMES Cardons à la moelle. — Pommes souf-

flées. — Choux-fleurs. - Petits pois i l'anglaise. — Epinards sur croustade.

ENTREMETS Glace à la vanille. — Omelette au

rhum. D E S S E R T S V A R I É S

Confitures et gelée de fraises Epluchez vos fraises soigneusement,

si elles étaient terreuses lavez les à grande eau, égouttez les, faites cuire autant le kilog. ac sucre que vous aurez de fraises à 32° environ du pèse sirop. Mettez vos fraises égouttées en terrine et versez par dessus le sucre que vous venez de faire cuire, mais froid, couvrez la terrine et laissez infuser dix à 12 heures. Si vous désirez des fraises très parfumées vous pouvez faire une deuxième infusion vous prendrez 2 kilog. de sucre que vous faites fondre avec un peu d'eau, au préalable vous faites 2 litres de jus de fraises et 2 litres groseilles simplement pressées que vous joignez à votie sucre ;écumez soi-gneusement et versez sur vos fraises doucement afin de ne plus les écraser, vous aurez de cette façon des fraises exquises, ne couvrez qu'après refroidis-sement.

Le chef du café de Versailles.

Revue Financière Le 22 mai 1909.

C'est la fermeté qui a donné durant la semaine qui vient de s'écouler tant dans le compartiment des fonds d'Etats que dans celui des Etablissementa de Crédit, des Cuprifères et des Mines d'or. Il semble donc que nous soyons définitivement entré dans une périoda d» spéculation nouvelle assez activa et susceptible de se poursui-vre pendant une partie de l'été si aucun événement imprévu ne vient jeter le trouble sur le marché. L'heure des utiles remplois de disponibilités est arrivée. L'échec lamentable, en effet, de la grève des postiers et le faux départ de la C. G. T., ont assaini la situation intérieure et biea qu'on ne puisse faire un Crédit illi-mité au Gouvernement malgré son succès d'aujourd'hui, il est permis d'escompter une période de tranquillité relative sus-ceptible de favoriser une reprise sérieuse de notre activité commerciale et indus-trielle.

Les ventas du comptant se sont calmées en fin da semaine sur notre S 0/0,

Parmi les fonds d'Etats les plus dési-gnés pour de nouveaux mouvements, il convient de signaler les Russes et notam-ment le 4 119 1909 et le 1906 dont la marohe doit être parallèle avec une pous-sée plus marquée sur le 4 1/2. Le Serbe 4 0/0 est plus sujet à caution. Le Portugais est actuellement soutenu par des groupes de premier ordre tant à Paris qu à Lon-dres. Enfin il ne serait pas impossible que les fonds Japonais, Chinois et Brésiliens bénéficient d'un travail préparatoire à de nouvelles opérations dont on s'entretient sous le manteau de la Cheminée. Les Lots du Congo s'inscrivent en fin de semaine à 98 fr. Ce sont là encore des cours très inférieurs à Ja valeur réelle de ses titres

ur lesquels nous ne saurions trop attirer , 'attention de l'épargne. Le prix actuel en 'effet ne diffère pas sensiblement de celui de l'émission quand le prix de rembourse-ment pour la première année d'amortisse-ment n'était que dé 105 fr., tandis qu'au-jourd'hui le prix de remboursement est de 210 fr., soit le double du chiffre initial. C'est là incontestablement un des types les plus avantageux de p'acement tant pour les particuliers que pour les Compa-gnies d'assurances, sans compter les chan-ces de lots importants.

Le compartiment de^ Etablissements de Crédit a fait preuve des meilleures dispo-sitions et dans certains cas les plus values sont fort intéressantes.

Nos grands chemins ont été mieux te-nus. Le Suez escompte généreusement les améliorations du trafic et la prolongation de, la concession. Sauf l'Omnibus et le Mé-tro, le groupe des valeurs de transport a été assez calme. Les chemins espagnols s'inscrivt nt en léger progrès. On note quelques demandes en obligations 5 0/0 Nord Est de l'Espagne sur les bons rende-ments des tronçons de ligne déjà cons-truites

Les obligations 5 0/0 de la Transalaska Railway Cte se sont couramment traitées H 432.50. Le revenu de ces titres s'entend net de tous impôts, il est payable à rai-son de 12.85 par semestre, le premier septembre et le 1" mars de chaque année, ce qui représente au cours actuel un ren-dement de 5.95 0/0.

Bonne tenue des obligations 5 0/0 or des chemins de fer Nord du Brésil à 390, appelées à atteindre tout naturellement la même cote que les obligations Nord-Ouest du Brésil, négociées à 420 ex-coupôn.

En raison de la perturbation apportée dans les services postaux par les grèves et sur la demande d'un grand nombre d intéressés qui ont été dans l'impossibi-lité d'agir utilement, les souscriptions aux obligations 5 0/0 or 1" hypothèque de la Cberryvale Oklahama Texas Raitway C* seront reçues jusqu'au 29 mai inclus aux guichets de la Banque Parisienne des fonds publics, 1G place Vendôme.

Le Rio a eu un marché très animé au début de la semaine et plus hésitant par la suite. La mort d'un grns spéculateur américain qui contrôlait l'Amalgamaled et l'Auccondo l'a un peu influencé en clô-ture. En valeurs diverses, les actions de la Société l'Electro-industrielle se négo-cient entre 245 et 250 cours auquel elles se capitalisent à plus de 8 1/2 0/0. L'Elec-trique l.ille-Roubaix-Tourcoing reste de-mandée à 249. Excellente tenue des al-cools de l'Ardèche aux environs de 828.

La société Limozin donl les actions viennent d'être introduites sur notre mar-ché est le type de tout une catégorie d'en-treprises qui doivent intéresser au pre-mier chef les capitalistes, tant elles pa raisses grosses de profils et tant sont sé-rieuses leurs chances de développement, parallèlement à celui de notre commerce avec l'étranger. En banque, le marché des mines d'or a été des plus brillants. Vigou-reusement mené par Londres, il résiste à toutes les attaques comme comme à toutes les réalisations. Par contre la de Beers est plutôt délaissée pour l'instant.

PHILOUZE e t W A D D I N G T O K , 6 2 , R U E TAITBOUT.

Etude de M0 LE VAILLANT, notaire à Plougasnou

Adjudication Volontaire en l'Etude

LE DIMANCHE 6 JUIN 190» à 1 heure et demie de l'après-midi

de

FERME du

GRAND QUELLEN en Plougasnou

Contenant 8 hectares, 62 ares, 75 centiares, louée aux époux Jean Troa-dec, jusqu'au 29 septembre 1918, moyennant 700 francs l'an et l'acquit des impôts.

MI8E A PRIX : 16.000 Francs S'adresser à M0 LE VAILLANT, notaire

Cours du Beurre — Samedi 22 mai 186 fr. les 100 kg. Mardi 25 mai 180 à 190 fr. les 100 kg.

C O U R S D E L A B O U R S E du 18 mai 1909

8 0/0 97 75 3 0/0, am 98 25 ANGLAIS, 2 1/2 BRESIL, 89 87 40 ITALIEN, 3 3/4 0/0 104 85 RUSSE 1901 89 30 RUSSE, 5 0/0 1906 40140 TURC unifié 98 40 JAPON, 4 0/0 1905 104 act SUEZ 4795 Rio ord 1965 SOSNOWICE 1572 de BEERS ord 368 THARSIS 445 Cape COPPER 188

MARCHÉS DE PARIS du 27 Avril

Céréales 1" cours dernier cours Farine 12 marques 29,40 29,35 Blés 22.70 22,60 Scierie 16,50 16,50 Avoine 18,05 18,»» Colza 63,25 63,25 Alcools (courant) 36,25 36,25

(disponible) 36,25 36,25

Le Gérant : H. POCHON.

4

Page 20: L'Echo du Finistere DU SAMEDI 01 AU SAMEDI 29 MAI 1909

L'ECHO DU FINISTERE j .

Etudes de M* P. COLIN, avoué-licencié, »\ Brest, 4 bis, rue Voltaire (succes-seur de M* J. PENER), et de M* DAVID, notaire à Ploudiry.

V E N T E par licitation

En l'Etude et par le Ministère de

M* DAVID, notaire à Ploudiry

LE LUNDI 21 JUIN 1909 à une heure de l'après-midi

Dés ignat ion d e s b i ens & vendre :

P R E M I E R L O T

En la c o m m u n e de P l o u n é v e n t e r

a u l ieu d e K e r d o n n a r s

UNE PETITE FERME Comprenant une maison et une crè-

che, aire à battre, clos à paille, issues, terres chaudes et froides, prés et taillis, figurant au plan cadastral de la commune do Plounéventer, sous les numéros 489, 490, 492, 548, 552, 501, 140 et 147 de la section F et 880, 905 et 910 de la section E, pour une contenance de 2 hectares 34 ares 82 centiares ;

Tel que le tout est tenu par Mon-sieur l'Thnçois Bernez, jusqu'au 29 septembre 1910, en vertu d'un bail au rapport do M0 DAVID, notaire à Ploudiry, en date du 11 décembre 1898, moyennant un fermage annuel de 180 francs, plus l'acquit des impôts.

S U R L A M I S E A P R I X

de cinq mille francs,, ci 5.000 fr.

DEUXIÈME LOT

En l e s c o m m u n e s de Lanneufre t

e t P l o u n é v e n t e r .

a u l i eu de K é r a m o a l

UNE FERME Comprenant maison couverte d'ar-

doises, vieille ma :son servant de crèche et d'écurie, soue à porcs et grange couvertes de genêt, aire à battre, clos à paille, champs, garenne, taillis, issues, circonstances et dépendances, figurant au plan cadastral ue Lanneu-fret, section unique, sous le numéro 215 P, et au plan cadastral de_ Plouné-venter; sous les numéros 958, 959, 900, 901, 903, 907 et 909 de la section E et 37, 52, 53 et 140 de la section F, contenant environ 4 hectares 75 ares.

Tel que le tout est tenu par Sebastien Dilasser et Christophe Croguennec, jus-qu'au 29 septembre 1917, en vertu d'un bail au rapport de M" DAVID, notaire à Ploudiry, en date du 27 septembre 1900, moyennant un fermage annuel de 305 francs plus l'acquit des impôts.

S U R L A M I S E A P R I X

de. sept mille cinq cent francs, c i . . . 7.500 fr.

TROISIÈME LOT

En la C o m m u n e de Lanneufre t

e t par e x t e n s i o n e n cel le de

Plounéventer .

LA MÉTAIRIE DE KERAMOAL Comprenant Maison confortable, Ecu-

rie, deux Etablcs, deux Soucs à porcs, deux Granges, Four et Maison à Four, Puits, Cour, Issues, Terres chaudes et froides, Prés et Taillis figurant au plan cadastral de Lanneufret, sous les numé-ros 194, 195, 190, 197, 198, 199, 200, 201, 203, 204, 205, 200, 207, 208, 209, 210, 211, 212, 213, 214, 215, 210, 217 et 249,' pour une contenance de 9 hec-tares 15 ares 70 centiares, et au plan cadastral de Plounéventer, sous les numéros 904, 924, 928, 947, 948, 949, 950, 951, 902, 904, 905 et 900 de la section E, pour uno contenance do 5 hectares 84 ares 30 centiares, et encore au plan cadastral de la môme commune sous les numéros 40, 00, 131, 134, 139 et 140 de la section F, pour une conte-nance de 12 hectares 17 ares 20 cen-tiares.

Contenance totale approximative : 27 hectares 17 ares 20 centiares.

Tel que le tout est tenu jusqu'au 29 septembre 1920 par Jean-Louis et Jean-Pierre Mével, suivant actes au rapport de M" DAVID, notaire à Plou-diry, moyennant un fermage calculé sur le pied de 900 fr. l'an, plus l'acquit des impôts.

S U R L A M I S E A P R I X

de vinyt-sept mille cinq cents frimes,ci. 27.500 fr. Nota. — L'ordre des lois pourra êlre

modifié pour la vente. — Après adjudi-cations séparées, les trois lois pourront ôlre réunis et remis en vente en un seul loi sur une mise à prix égale à la somme deÈ prix d'adjudication précédemment obtenus.

La vente de ces immeubles a été ordonnée par jugement, enregistré, con-

tradictoirement rendu par le Tribunal civil de Brest, le 21 avril 1909.

E N T R E : 1° Madame Marie-Françoise Dirénon,

sans profession, veuve de Monsieur Olivier Mével, demeurant au bourg de Loquénolé ;

2" Monsieur l'abbé François Mével, recteur de Loquénolé, y demeurant ;

3" Madame Maric-Perrine Mével et Monsieur François Morvan, son mari qui l'assiste et l'autorise, demeurant ensemble à Landerncau ;

4° Madame Jeanne Mével et Monsieur Vincent Morvan, son mari qui l'assiste et l'autorise, commerçants, demeurant ensemble au bourg de Guissény ;

5" Monsieur Jean-Louis Mével, cul-tivateur, époux de dame Marie-Louise Polard, demeurant au lieu de Kéra-moal, en la commune de Lanneufret ;

0" Madame Marie-Joséphine Mével et Monsieur Quénan Griguou, son mari

3ui l'assiste et l'autorise, commerçants,

emeurant ensemble au bourg de Guis-sény ;

7° Madame Marie-Françoise Mével et Monsieur François Roudaut, son mari oui l'assiste et l'autorise, cultivateurs, demeurant ensemble à la Croix des Maltôticrs, en la commune de Bodilis ;

8° Madame Marceline Mével en reli-gion sœur Saint-Jean de la Croix, demeurant à la Maison des Bénédicti-nes du Calvaire à Angers ;

9° Monsieur Jean-Pierre Mével cul-tivateur, époux de dame Marie-Yvonne Polard, demeurant PU lieu de Kéra-moal, en la commune de Lanneufret ;

Demandeurs, ayant pour avoué M" COLIN avec électiondc domicile en son étude, sise à Brest, 4 bis, rue Voltaire.

E T : Monsieur Jean-Marie Le Cann, mino-

tier, veuf de dame Marie-Yvonne Corbé, demeurant et domicilié à la Roche-Blanche, en la commune de Plouné-venter.

Défendeur ayant pour avoué M" SOR-GNIARD, avec élection de domicile en son élude, sise à Brest, 13, rue Vol-taire.

Le cahier des charges rédigé par M0

DAVID, notaire à Ploudiry, commis par le jugement sus-daté, demeure déposé en son étude où l'on peut en prendre connaissance.

L'adjudication aura lieu au jour, heure et lieu sus-indiqués, en trois lots et sur les mises à prix fixées, avec faculté de réunion, par le minis-tère de M" DAVID, notaire à Ploudiry,

f>artics présentes ou elles dûment appe-ées,

S'adresse' pour tous renseignements à M* DAVID, notaire à Ploudiry, à M0 COLIN, avoué poursuivant, et à M0 SORGNIARD, avoué co-licitant.

Fait cl rédigé conformément à la loi par l'avoué poursuivant soussigné,

P. COLIN, avoué.

A LOUER i m m é d i a t e m e n t

UNE MAISON 9, Rue de la Prison

composée de 5 pièces, mansarde et gre-nier avec ou sans jardin, s'adresser la maison fi côté.

Etude de M0 Jean VERANT, notaire à Morlaix, rue de Paris, n° 7

ADJUDICATION VOLONTAIRE ^ M a i S u è Juin 1909, à 2 heures. — En la Ville de Morlaix, route de Paris, numéro 1, U n e P e t i t e Proprié té , consistant en mai-sons d'habitation, bûcher, jardin, pou-lailler, etc. — Sortie sur la promenade du Poulict. — Cette propriété a été crçée par feu Monsieur Hippolyte Violeau, homme de lettres.

Jouissance au 29 septembre 1909.

Mise & prix : 7 . 0 0 0 f r a n c s S'adresser pour visiter l'immeuble à

vendre, à Mesdemoiselles Huel y demeu-rant, et pour tous renseignements à M0 P( VERANT, notaire.

Etude de M0 Jean-VERANT, notaire h Morlaix

ADJUDICATION VOLONTAIRE 30 Juin 1909, à 2 heures.

De la F E R M E de C R O A 8 - N E V E Z en Ploujean, près le village de Trou-dousten, contenant 3 hectares, 30 ares, 64 centiares, louée jusqu'à la Saint-Mi" chel 1911, pour 300 francs l'an, et l'ac-quit des impôts, à Mesdemoiselles Da-niellou.

Mise & Prix : 1 0 . 0 0 0 F r a n c s S'adresser à M0 Jean VERANT, notaire

Etude de M0 Th. FLEURY, notaire à Morlaix

Av T n i r n n n en deux iois, par adjudi-YEIKUULI cation volontaire, en la

Salle de la Mairie de Landivisiau, le Mercredi 10 Juin 1909, k une heure et demie de l'après-midi.

En la C o m m u n e e t t o u c h a n t l e b o u r g de P l o u g o u r v é s t

La Ferme de PONTIGOU Contenant 6 hectares 81 ares 60 cen-

tiares, louée à Madame Veuve Nédellec et à Monsieur Jean Nédellec, 360 francs l'an et 300 francs de commission.

M i s e s & prix 1 1 . 8 0 0 fr . e t 7 0 0 fr.

Etude de M- Th. FLEURY, notaire ft Moilaix

Al A i l C D immédiatement ou pour L U U C n le 29 septembre pro-

chain, En la commune de Saint-Martin-des-Champs, le M a n o i r de K e r s e r h o , avec ses aépendanccs ; communs, jar-dins anglais et potagers, vergers, terres,

Erés, d'une contenance d'environ quatre ectares .; une partie conviendrait à un

jardinier.

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" Edouard-Corbière " et " Finistère " (Trajet en 15 heures)

19 0 9 DÉPAHTS DU DEUXIÈME TMMEtTMB

DÉPARTS du HAVRE MAI

29 Samedi, 5 h. soir. JUIN

5 Samedi, 10 h. matin. 12 Samedi, 4 h. soir. 19 Samedi, 40 h. matin. 26 Samedi, 3 h. soir.

Départs de MORLAIX JUIN

2 Mercredi 2 h. soir. 9 Mercredi 6 h. 30 matin.

16 Mercredi 1 h. 30 soir. 23 Mercreli, 6 h. 30 soir.

1 30 Mercredi, Midi 30 soir. Le chargement sera clos une heure

avant les départs ci-dessus annoncés. Prix cie passage du HAVRE

à Morlaix et vice-ver?â. — l " Classa, 25 fr. ; 2* Classé, 15 fr. ; sur le Pont 10 fi.

II est délivré des billets de 1" Classe; au prix de 40 fr. Aller et Retour. : Demi-place pour militaires et marins au fcsrvice.

Les hommes sont seuls admis comme Passagers sur le Pont.

RESTAURANT A BORD

S'adresser : AU HAVRE, aux. Burpaux de la

Compagnie, boulevard de Strasbourg, 117. A MORLAIX, à M. A. VACHER,

Agent. AVIS

Len billets de passage devront être pris, au Havre et à JVÏorlaix, avant l'embarquement à bord des. Vapeurs.

La Compagnie se réserve la faculté de modifier les dates et heures de déports.

S'adresser : au Havre, au bureau devant le bateau (hangar F), et à Mor-laix, au bureau sur le quai (ten'.e de la Cie).

Les passagers ne sont admis à bord que sur présenUtion d* leurs hilifts et devront toujours s'assurer préalab'emeat de l'heure du départ.

Droit de Pé pe peiçu p«r laChurbre de commerce de Merl ix, 0 fr 50 par I a-SHjrer.

BAGAGES. — Il est accordé uno fran-chise rie 50 kil. par passHger.

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ON DEMANDE : 1. — Un. ménage comme cuisinière et

cocher pour la Mayenne. 2. - Une jeune fille pour restaurant à

Morlaix. 3. — Des cuisinières bonnes à tout faire

pour Morlaix. 4. — Un bon cocher pour Lamballe. 5. — Des femmes de chambre pour Mor-

laix et Paris. 6. — Un bon cocher pour Roscoff; un

autre pour Morlaix. 7 — Une jeune fille pour un restaurant

à Guingamp. 8. — Une jeune fi le cuisinière pour

Nantes. . • 9. — Deux familles de cultivateurs pour

ie Lot et Garonne.

DEMANDENT i SE PLACER 1. — Plusieurs jeunes gens cocharsou

valets de chambre. 2. — Un jeune homme, 25 a n s c o m m a

comptable plusieurs heures par Jour. 3 '— Plusieurs jeunes filles pour emploie

quelconques, quelquea-unaa vanantde la campagne.

4. — Plusieurs jeunes personnes pouf le service des stations balnéaires.

5 — Un ménage, cuisinière et cachar. 6 — Plusieurs jeunes fille^factricas. 7. — Plusieurs jeunes gens et hommes

sérieux, emplois divers. 8 — Plusieurs femmes de ménage pea-

dant plusieurs heures par jour. 9. — Un jeune homme, cocher ;sachant

conduire automobile. 10- — Un jeune ménage, la femme très

bonne cuisinière, le mari bon jardinier.

Pour tous renseignements et conditions s'adresser à M . C H A R L E S , 4, place du Dossen, MORLAIX.

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