Le vaisseau spatial Apollo-11 a prisun bon départ et fonce vers la Lune

Le départ : un rendez-vous avecl 'histoire , (bélino ap)

-v« SPÉCIALE LUNE » \

EN PAGE 9. I

La fusée Saturne-5 a été lancée hier, à 14 h. 32, à Cap Kennedy, commele prévoyait le plan de vol. Elle emportait trois astronautes américains àbord du vaisseau spatial Apollo-11, pour le voyage le plus fantastique de

l'histoire de l'humanité.

Si tout se déroule normalement,Neil Armstrong, Michael Collins etEdwin Eugène Aldrin se placerontlundi sur l'orbite lunaire et. le len-demain le module lunaire .'.LEM) seposera sur notre satellite ivec Arm-strong et Aldrin à son bor4.

La fusée Satourme-5, porteuse d'A-pollo-11 s'est élevée majestueuse-ment dans un nuage blanc orangeaveuglant. Le sol a tremblé à plu-sieurs kilomètres à la ronde et, trèsrapidement, la NASA a fait savoirque tout se passait bien à bord. Onzeminutes après son lancement, Apollo-11 s'est inscrit sur orbite terrestreprovisoire. La capsule a gravité au-tour de la Terre à une altitude de190 km. 750.

A 17 heures (16 heures suisse)Apollo-11 a mis à feu le troisième etdernier étage de la fusée porteuseSaturne-5 afin d'orienter sa trajec-toire vers la Lune. Sous l'impulsionde la fusée porteuse, la vitesse d'A-pollo-11 est passée de 28.100 km. à39.200 km. à l'heure. La manœuvres'est déroulée alors que le «train spa-tial» se 'trouvait à la verticale del'Australie. Peu après l'allumage, N.Armstrong a confirmé que l'opéra-tion avait eu lieu exactement dansles conditions prévues.

A 17 h. 47 Apollo-11 s'est séparédu troisième étage de la fusée por-teuse, enserrant à l'une de ses ex-trémités, le module lunaire de dé-barquement. La séparation a été sui-vie d'une manœuvre de transposi-tion à l'issue de laquelle la cabine-mère, ayant opéré un. virage de 180degrés sur elle-même, a orienté sonnez en direction de l'écoutille supé-rieure du LEM. Après jonction, celle-ci s'est ouverte sur un boyau per-mettant le passage d'un élément à

l'autre du train spatial. Apollo-11 abrillamment réussi la manœuvred'insertion sur sa trajectoire lunai-re. Dès l'instant où Armstrong a misà feu le troisième et dernier étagede la fusée porteuse Saturne-5 il adès lors arraché le train spatial à lagravité terrestre. Le moteur de lafusée a fonctionné pendant cinq mi-nutes et vingt secondes.

«Un voyage magnifique , un bonvoyage» a déclaré l'équipage d'Apol-

La missionApollo-11

en bref— Astronautes : Neil Armstrong,

Edwin Aldrin, Michael Collins.—¦ Objectif : une fois placés sur

une orbite lunaire, Armstrong 'et Al-drin pilotent un « canot d'atterris-sage », le LEM, pour se poser diman-che sur la Lune. Ils doivent marcherlundi pendant deux heures et demiesur la Lune, installant des appareilsscientifiques, recueillant des échan-tillons de sol lunaire et vérifiant lacapacité de travail d'un homme avecune pesanteur égale au sixième decelle qui règne suir la Terre.

— Temps total passé sur la Lune :22 heures, après quoi les deux astro-

lo-ll quelques secondes après s'êtreinséré sur sa trajectoire . Ces quel-ques mots, dits d'un ton laconique ,ont été les premières exclamationsdes astronautes qui , jusque-là, s'é-taient simplement contentés d'é-changer des informations techni-ques avec le centre spatial de Hous-ton. De leur côté, les contrôleurs ausol ont gardé une atti tude calme etdétachée comme s'il s'agissait d'unemission routinière : «Votre trajec-toire est bonne, tout semble bienfonctionner. Tout est bon».

Après s'être séparé du dernier pa-lier de la fusée porteuse, l'attelageApollo-11 - module lunaire, sous l'ef-fet du propulseur principal a forte-

nautes rejoindront Collins, resté avecla cabine de commandement 'en or-bite lunaire.

— Durée du val : 8 jours, 3 heures'et 19 minutes.

— Fusée : Saturne-5 à trois éta-ges qui , avec la cabine Apol'lo, a110 mètres de haut. C'est la pluspuissante fusée du monde, le pre-mier étage ayant une poussée d'en-viron 3.500.000 kg.

— Coût de la mission Apollo-11 :1770 millions de francs.

— Coût total du programme Apol-lo à l'heure actuelle : 120 milliardsde francs, (ap)

ment accéléré sa vitesse et s'est ra-pidement éloigné du troisième etdernier palier de la fusée porteuse.

A 20 h. 32, soit 5 heures après sonlancement, le train spatial Apollo-11 se trouvait à 37.000 km.

Une fois purgé de ses réserves decarburant, le dernier étage de Sa-turne-5 a été projeté sur une orbitesolaire, sa trajectoire s'écartant,pour éviter tout risque de collision,de celle suivie par Apollo-11 en di-rection de la Lune.

Enfin le président Nixon a pro-clamé jour férié le lundi 21 juillet,jour où les astronautes de l'enginspatial poseront le pied sur la Lune.

(ats)

Les trois héros de cette aventureNeil Armstrong (a gauche) . 38 ans.

Pilote de guerre en Corée. Colonel.A quitté la marine en 1952 pour sui-vre des études sur la constructionaéronautique. Pilote d'essais dans laNASA dès 1955 (il a piloté l'avion-fusée X-15). Commandant de Gemi-ni-8 le 16 mars 1966, il exécuta lepremier rendez-vous spatial . Marié ,deux enfants. Choisi pour être lepremier homme à mettre pied sur laLune. Il commande la mission Apol-lo-11.

Michael Collins (au centre) 39 ans,né à Rome. Choisi par la NASA en1963. Premier homme à évoluer dansl'Espace lors du vol Gemim-10 le18 j uillet 1966. Marié, père de troisenfants. Lieutenant-colanel et filsde général. Il attendra dans le vais-seau de commande que ses deuxcamarades reviennent de la Lune.Il commande la cabine briplaces.

Edwin Aldrin (à droite) 39 ans,fils d'un pilote. 66 missions aérien-nes lors de la guerre de Corée. Doc-teur ©n mécanique de la navigationinterplanétaire. Le 11 novembre 1966fut du voyage de Gemini-12 avecLovell où il mit au point la techni-que du rendez-vous spatial. Lieute-nant-colonel. Marié, trois enfants,il sera le deuxième homme à mettrepied sur la Lune. Il pilote le modulelunaire, (ag)

1

/ PASSANTDrôle d'année !Au moment où j'écris ces lignes, il

fait beau , très beau.Un vrai temps de vacances horlo-

gères ! Car long temps nos virtuoses des«brucelles » et du « migros >> furent «lesveinards.

Mais cela durera-t-il ?— Si tu as des actions là-haut , m'a

dit le président de la République dePouillerel , c'est le moment de les fairevaloir... ! Hélas ! Mes actions célestesvalent mes actions terrestres. Juste dequoi payer l'augmentation du prix dusucre...

J'ai d'autre part reçu d'un sympa-thique abonné de la Tschaux , les lignessuivantes, qui donnent à réfléchir !

Cher Monsieur PiquerezLecteur assidu de vos Notes d'un

passant, j' ai constaté que vous nevous intéressez pas seulement aubruit et à la technique , mais aussià la nature et à ses phénomènes.C'est la raison pour laquelle jevous fait part de ce qui suit :

Départ prématuré des martinets,signe des temps.

L'hiver, que nous venons à peinede quitter, va-t-il revenir si tôt ?Les martinets, arrivés le 4 mal, en1968 sont , malgré le temps inclé-ment de cette année, arrivés le5 mai ; tandis que les hirondellessillonnaient le ciel le 1er mai déjà.

Les gracieux volatiles à longuesailes pointues repartaient , chaqueannée, entre le 5 et le 12 août, maisces dernières années, avant le 7août. Or, regardez le ciel et cher-chez-y des martinets... bien quenous ne soyons qu 'en juillet. Ilsnous ont déjà abandonné le 8,donc un mois plus tôt que ce quis'est vu , jusqu 'à ce jour , de mémoired'homme. Est-ce un signe ? Certai-nement ! On pourrait , par exem-ple , dire que l'hiver sera plus hâtif.Mais c'est aussi un signe des temps.Alors que , depuis des décades, nousentendons dire que la températureaugmente, que les glaciers reculent ,voici que, soudain, ils sont monseulement stoppés , mais auraienttendance à augmenter. Ne vous ytrompez pas, il ne s'agit pas d'unesimple fantaisie de la nature. C'esttout simplement la réalisation del'Apocalypse dont l'accomplissementa commencé.

Voir suite en page 4

DE LA W. TRES LO N DANS L'UN VERS ?Deux hommes vont marcher sur

la Lune, ce sera l'un des événementsles plus marquants de 1969. Qu'ap-portera de nouveau ce contact di-rect avec un monde que l'on cannaitdéjà de très près pair la vue, grâceaux innombrables photographiestransmises par les engins automa-tiques ou rapportées par les cosmo-nautes qui ont fait le tour de laLune en décembre dernier à bordd'Apollo-8 ? Mais puisqu'il n'y a pasd'atmosphère, peut-on réellementparler de contact, par l'intermédiai-re des autres sens ? Non, car il n'estpas question de sentir l'odeur dusol, ou d'un matin lunaire, puisqu'iln'y a pas d'air.

L'artificiel se rapprochedu naturel

Dans leur combinaison spatialequi les isole, en les maintenant dansun environnement terrestre, les cos-monautes n'entendront pas crisserles chaussures de leurs compagnonssur le sol lunaire pas plus qu'ilsn'entendront débouler les falaisesdes cirques : du fait de l'absenced'atmosphère il n'y a pas d'ondessonores, donc pas de bruit. Ils re-cueilleront des roches et les rappor-teront sur terre ; c'est alors seule-ment que les scientifiques pourronttoucher, analyser et prendre uncontact direct avec la matière pro-venant de la Lune.

Le point de vue deLouis Armand

de l'Académie française

Le sens du toucher nous fait pré-férer certains objets à d'autres. Lescontacts métalliques sont parfoisdésagréables : certains laitons lais-sent une odeur métallique sur lesdoigts ; on n'aime pas toucher larouille du far ; c'est ce qui donneleur valeur aux métaux inoxyda-bles — qui furent d'abord les «pré-cieux», or et argent, ensuite l'étain,ou le fameux ruolz, métal argentépar l'électrolyse d'après un procédémis au point au siècle dernier parle chimiste français Ruolz.

Agréables au toucher égalementle coton, la laine, le chanvre, tousproduits naturels que l'on remplacede plus en plus aujourd'hui par desproduits artificiels. Au début cer-tains de ceux-ci étaient d'un con-tact désagréable. Actuellement, leschimistes savent' fàhriquer 'synthéti-quement toute une série de produitsqui, au contraire, plaisent au tou-cher. H y a des ivoirines aussi agréa-bles à caresser que l'ivoire. La chi-mie imite de plus en plus le grandlaboratoire de la nature ; c'est pourcela que l'artificiel se rapproche dunaturel, et comme disait un fantai-siste, c'est la seule voie où l'onpuisse continuer à copier sans crain-dre les procès en contrefaçon !

Au début de l'année on a annoncéla première synthèse d'un enzyme

— ces catalyseurs fondamentaux desréactions du vivant, rendus célèbresrécemment par leur utilisation dansles lessives. Dans la nature, lesenzymes réalisent instantanément àdes températures normales des mil-lions d'opérations biochimiques in-dispensables aux êtres vivants. Pourobtenir une seule de * ces réactions,les hommes dans leurs laboratoiresdoivent utiliser un appareillage hau-tement sophistiqué et souvent à destempératures élevées. C'est pourquoila fabrication synthétique d'un en-zyme annoncée simultanément pardeux équipes de scientifiques amé-ricains qui travaillaient chacune deson côté, à partir d'hypothèses dif-férentes, est un événement consi-dérable. C'est la première fois quel'homme arrive à réaliser par la

synthèse des produits dont la fabri-cation était jusqu 'ici réservée auxorganismes vivants. L'expérience anécessité 11.931 opérations différen-tes en laboratoire.

La « généralité » de la chimie ap-paraît de façon explosive dans lesdomaines les plus inattendus, la bio-logie, l'agriculture, l'astronomie. Unexemple pittoresque : un laboratoirea mis au point une drogue qui faittomber la toison des moutons et évi-te l'opération délicate et fastidieusede la tonte. Au Périgord, le blasondu célèbre château de Hautefortdont on a courageusement entre-pris la restauration après l'incendiequi l'a ravagé, représente des « for -ces > — ces couteaux spéciaux utili-sés autrefois pour la tonte des mou-tons. Les « forces > éliminées par une

drogue — une fois de plus la chimiel'emporte sur la mécanique.

La chimie apparaît de plus en pluscomme l'intermédiaire entre lessciences physiques et la vie. Lagrande émotion du XIXe siècle, cefut la découverte dans le soleil etles astres, de la présence des mêmeséléments chimiques simples queceux qui existent sur la terre ; on lesa découverts par la voie physique :grâce aux raies spectrales. Un seulélément inconnu se signala dans lesoleil ; on l'appela « hélium ». De-puis, on l'a découvert sur la terreégalement, et on l'a largement utili-sé en aéronautique et dans les labo-ratoires — et on sait le rôle fonda-mental qu 'il joue dans l'énergie nu-cl éa.i re

Le grand événement du XXe siè-cle — mais il passe presque inaperçudans la masse des informations —c'est une découverte faite grâce àun effet MASER, analogue à l'effetLASER, mais pour les ondes radioau lieu des ondes lumineuses : ona en effet décelé la présence d'eauou plus exactement d'hydroxyle OH,et plus récemment d'ammoniaque,très loin dans l'univers, à trente mil-le années lumières de la terre. Or,l'eau et l'ammoniaque sont les deuxéléments fondamentaux sur lesquelsse sont échafaudés, autour du car-bone, les constructions complexesdu vivant. Cette information de na-ture chimique, qui nous a été trans-mise à travers le cosmos, grâce àun phénomène physique, accroît laprobabilité de la vie dans l'univers.De l'humble lessive aux spéculationsles plus audacieuses de l'esprit, lachimie est partout présente.

L. A.(Copyright Opéra Mundi.)

BULLETIN DE BOURSECours du 14 juillet (Ire colonne)

NEUCHATEL ZURICHCréd Fonc Nch 760 770 o (Actions suisses)LaNeuch. Ass 1625 o 1600 dGardy act 240 d 230 d Swjssa r port.Ôardy b. dejce 700 d 700 d gwtaj lr^om.Câbles Cortaill. 8800 8700 d Banque LeuChaux , Ciments 545 540 d u. B. S.E. Dubied & Cie 1550 d 1600 d S. B',. ».Suchard «A» 1330 o 1300 o Crédit SuisseSuchard «B> 7100 d 7200 Berne Nationale°uuu"u *° Bque Populaire

BallyBALE Bque Com. Bâle

Conti LinoléumClm. Portland 4000 4050o ElectrowattHoff.-Roche b. J. 148000 152000 Holderbk port.Laurens Holding 2100 2100 Holderbk nom.

IndelecGENÈVE Motor Columb.

MetallwerteGrand Passage 360 350 &ï^?£" ,Charmilles 1130ex 1120 d Helyetia Incend.Physique port. 1080 — Nationale Ass.Physique nom. 780 760 Xf â™™ 1"™Sécheronport. 450 o 440 Winterth. Ace.Sécheron nom. 350 335 Zurich Ass.Am.Eur.Secur. 146% "5% Aar-TessinBque Paris P-B 179 177 Brown Bov. cA»Astra 2.40 2.45 gaurer .Montecatinl 6.85 6.75 Cita port.

HORS - BOURSE Kernom.Juvena Holding 2500 2475 &%&%£¦NavilleSA 1000 990 G

ee1| ^om-

» .„r,,mra Hero ConservesLAUSANNE Landis & GyrLonzaCréd. F. Vaudois 970 d 955 Globusport.

Cie Vd. Electr. 560 d 560 d Nestlé port.Sté Rde Electr. 365 d 365 Nestlé nom.Suchard <A» 1300 1300 d SandozSuchard «B» _ 7000 d Aluminium port.At. Méc. Vevey 610 615 d Aluminium nom.Câbl. Cossonay 2875 2850 d Suchard <B»Innovation 315 310 d Sulzer nom.Zyma S. A. 5025 d 5000 Oursina

Cours du 16 juillet (2e colonne) 11

ZURICH j(Actions étrangères)

845 840 Aluminium Ltd. 117 113% '699 687 Amer. Tel., Tel. 231 228%

2590 2575 Canadian Pacif. 304 3004680 4630 Chrysler Corp. 170% 1723205 3210 Cons Nat. Oas. 120 d 1213300 3280 Dow Chemical 288% 278

540 — E. I. Du Pont 563 5642035 2050 Eastman Kodak 320 322 '1310 1300 Ford Motor 191 194 '

371 d 371 d Gen. Electric 370 366 '740 760 General Foods 357 355 '

1595 1625 General Motors 327 321 '450 443 Gen. Tel. & Elec. 155% 153%:410 d 412 Goodyear 122% 127 :

1340 1350 I.B.M: 1427 1400 :1310 1290 Internat. Nickel 148% 145%:800 800 Internat. Paper 158% 154%:213 215 Int. Tel. & TeL 224 220 :

— — Kennecott 178 176 ;4700 d 4700 d Litton Industr. 189 181% ,2290 2250 Montgomery 224 216 .1025 1010 Nat. Distillers 75 d 74% ,5750 d 5830 Pac. Gas. Elec. — 152 d ,810 d 820 Penn. Cent. Cy 199% 190 ,

2250 2250 Stand OilN.J. 323 317 ,1425 1420 Union Carbide 175 178 ,

11000 11300 U. S. Steel 175% 1729625 9750 Woolworth 156 d 156% ,1280 1275 Anglo American 40% 40% ,

220 d — Cia lt.-Arg.EL 37 35%10200 10400 Machines Bull 78% 78%

6650 6900 Ofsit 66 65875 890 Royal Dutch 202 208%

4575 4600 N. V. Philips 73% 74%1600 1600 Unilever N. V. 124% 122%2105 2125 West Rand lnv. 71 —3500 d 3500 d A. E. G. 233 2403120 3110 Badische Anilin 239 2452050 2050 Degussa 402 4028675 8650 Demag — 179 d3060 3040 Farben Bayer 196% 2011500 1510 Farbw. Hoechst 264% 268%7100 d 7300 Mannesmann 160 1613825 3850 d Siemens AG 282 2822800 2875 Thyssen-Hiitte 204 204

INDICE 16 juillet 14 juillet 30juincm I D O i r-D - industrie 375,9 368,9 400,25~V . J5il Finance et assurances 241.0 242.0 252 ,8DE LA SBS INDICE GÉNÉRAL 325,7 321,6 345,4

SEW YORK\bbott Laborat. 65 Vi 667s\ddressograph 68-;.t 707.Mr Réduction 26 % 25%Ulied Chemical 28'/» 287.fVlum. of Amer. 68'/» 69V.Amerada Petr. 56% 55V.Amer. Cyanam. 26v. 26V»Amer. Elec. Pow. 33Vs 33%American Expr. 60 % b 60 %bAm. Hom. Prod. 58»/a 57V»Amer. Hosp. Sup 35'/» 35V.Americ. Smelt. 30% 307»Amer. Tel. Tel. 53% 53%Amer. Tobacco 33 V» 33%Ampex Corp. — —Anaconda Co. 40V» 427.Armour Co. 30?/, 30%Armstrong Cork. — —Atchlson Topek. 36V» 38V»Automatic Ret. 103% ( 101%Avon Products — 155Beckman Inst. 46V» 47Bell & Howell 65% 66%Bethlehem St. 31V» 32V»Boeing 35V» 36V»Bristol-Myers 00V» 60Burrough's Corp 129V» 133Campbell Soup. 29 29%Canadian Pacif. 78 78%Carrier Corp. 36% 36v8Carter Wallace 23% 24%Caterpillar 47 47Celanese Corp. 62 63%CerroCorp. 24% 25%Cha. Manhat. B. 50% 48Chrysler Corp. 39V» 39V»CIT Financial 34V» 34>V.Cities Service 52 52V»Coca-Cola 70% 697»Colgate-Palmol. 48V» 48Columbia Broad 52V» 53v„Commonw. Ed. 44 43%Consol. Edison 32% 32V«Continental Can 65V» 66 %Continental Oïl 33V» 34ControlData 140V» 145%Corn Products 35V» 35Corning Glass 248 250Créole PetroL 34% 34 V»Deere 39V» 39%Dow Chemical 66 65%Du Pont 130 131Eastman Kodak 74% 75%Fairch. Caméra 70 % 72%Fédérât. Dpt. St. 33 % 33%Florida Power 67% 69V»Ford Motors 44 44%Freepor t Sulph. 27% 27Gen. Dynamics 28% 27%Gen. Electric. 85V* 86'/»General Foods 82'/» 81V.

NEW YORKGeneral Motor» 75% 75%General Tel. 35>/i 3&'/»Gen. Tire, Rub. 20 20'/»Gillette Co. 46% i6v»Goodrich Co. 38% 40%Goodyear 28 !i 29%Gulf OU Corp. 38V» 38v»Heinz 30V» 32 VaHewl.-Packard 83'/» 84Homest. Mining 31% 29V»Honeywell Inc. 127% 127%Howard Johnson 21% 22%I. B.M. 321% 328%Intern. Flav. 50V» 51«/«Intern. Harvest. 30'/» 30%Internat. Nickel 33'/» 33%Internat. Paper 357» 36'/»Internat. Tel. 51% 51Johns-Manville 33v« '33V«Jon. & Laughl. 25V. 25'/.Kaiser Alumin. 33 32:!iKennec. Copp. 40V» 42Kerr Mc GeeOil 91% 9*/»Lilly (Eli) 70%b 70';41Litton Industr. 43'/. 42V»Lockheed Aircr. 267. 267.Lorillard — —Louisiana Land 63% 63Magma Copper — —Magnavox 42V» 43%McDonnel-Doug 29% 29V»Me Graw Hill 337» 33V»Merk & Co. 93% 94V.Minnesota Min. 102% 103%Mobil Oil 59% 58Monsanto Co. 45 45Marcor 50 Va 51 %Motorola Inc. 112% 113National Bise. 50% 50V»National Cash. 126% 1247.National Dairy 17 % 177»National Distill. — —National Lead .31''» 32North Am. Rock 29% 30%Olin Mathieson 277» 28%Pac. Gas&El. 35V» 367sPan. Am. W. Air. 16 15%Parke Davis 29% 31Penn Cent.Cy 43V» 457»Pfizer & Co. 83 80V»PhelpsDodge 41% 417.Philip Morris 28 27%Phillips Petrol. 29V» 29%Polaroid Corp. 109:!i 114V»Proct. & Gamble 90% 92'HRad. Corp. Am. 39V. 397»Republic Steel 40 41V»Revlon Inc. 83 81 ' 3Reynolds Met. 33% 33'/»Reynolds Tobac. 37% 37%Rich.-Merrell 54 53"»

NEW YORKRohm-Haas Co. 88 87%Royal Dutch 46% 47V»Schlumberger 917, 92%Searle (G. D.) 39V» 39V»Sears, Roebuck 64% 65%Shell Oil Co. 6294 63Sinclair Oil — —Smith Kl. Fr. 40V. 40V»South Pac. 34V, 34%Spartans lnd. 21'/» 22Sperry Rand 51'/» 52V»Stand. Oil Cal. 63% 62'/ »Stand. Oil of I. 597» 59%Stand. Oil N. J. 74 % 72V»Sterling Drug. 34% 33%

. Syntex Corp. 62 63 %Texaco 74% 737.Texas Gulf Sul. 24V» 24-%Texas Instrum. 114'/ » 115V.Texas Utilities 52 Vi 52V.Trans World Air 30V. 29Union Carbide 407. 42Union Oil Cal. 56 55

a Union Pacif. 43% 42V»Uniroyal Inc. 247. 24%United Aircraft 567. 57%United Airlines 32 31V.U. S. Gypsum 67% 68U. S. Steel 407. 42%Upjohn Co. 42 41Warner-Lamb. 59% 60%Westing-Elec. 57 59%Weyerhaeuser 33% 35 V.Woolworth 36%- 36%Xerox Corp. 89V. 93V»Youngst. Sheet 437. 43%Zenith Radio — —

NEW YORKInd. Dow JonesIndustries 843.14 849.34Chemins de fer 202.53 202.24Services publics 121.55 121.58Vol. (milliers) 8310 10470Moody's — —Stand «fc Poors 103.44 104.18

Billets de banque étrangers•Dem. Offre

Francs français 82.— 87.—Livres sterling 10.20 10.50Dollars U. S. A. 4.29 4.34Francs belges 7.85 8.35Florins holland. 117 — 120.—Lires italiennes -.68 -.70 %Marks allem. 106.50 109.50Pesetas 6.10 6.40Schillings autr. 16.55 16.85* Les cours des billets s'en-tendent pour les petits mon-tants fixés par la conventionlocale.

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OSAKA, deuxième ville du JaponLa «Venise de l'Orient» sera le siège de l'Expo 70

OSAKA ! ce nom est en tram defaire le tour du monde. C'est ene f f e t à Osaka que s'ouvrira le 15mars 1970 l'Exposition universellequi a lieu pour la première fo i s enOrient.

Mais connaissez-vous Osaka ? Enattendant d'y être chaleureusementaccueilli , voici un court portrait decette capitale qui concilie à la foisl'effervescence de la vie industriel-le moderne et l'ancestrale poésie duJapon .

Centre commercial et industriel ,situé dans l'ouest , au bord de l'o-céan, elle est, avec ses 3.100.000 habi-tants, la deuxième ville du pays .Placée à l'embouchure de la rivièreYodo qui se jette dans la baied'Osaka, elle est traversée par unréseau de canaux qui coupent lesrues grouillantes et colorées.

Osaka a été baptisée : « La Venisede l'Orient > . Mais Osaka a un telcaractère que, pour tous ceux quiconnaissent Venise, elle sera malgrétout une découverte, un monde to-talement nouveau. Inu tile donc defaire trop de comparaisons : Osakane ressemble finalemen t qu 'à.... Osa-ka.

1700 ponts-"et un puissant château

La grande « cité de l'eau >, dont leport et les chantiers navals sontparmi les plus importants du Japon ,compte 1700 ponts.

Elle est dominée p ar un histori-que et puissan t château construitpar Toyotomi Hideyoski, en 1584, etqui en f i t sa résidence. Il f audravoir cet édifice encadré de cerisiersen fle urs et se reflétant dans l'eauclaire et calme d'un petit lac.

C est l' image traditionnelle maistoujours réelle des tableaux japonaisqui fon t rêver les poètes, les pein -tres et les touristes.

Il fau t voir également le centremunicipal de Nakanoshima situéentre les deux plus grands a f f luen t sde la rivière Yodo, puis les quartiersattrayants comme Sennichimae etDotombori, où la foule se presse de-vant les cinémas et les théâtres,dans les grands magasins et les res-taurants. Le visiteur ne devra pasmanquer, enfin , Shinsaibashi-suji ,le quartier commerçant le plus act i f .

Osaka compte évidemment descentaines de restaurants aux millespécialités (telles que Sukiyaki etTempura) , des jardins merveilleux,des musées aux riches collectionsanciennes et... des night-clubs pourceux qui veulent vivre des nuitsnippones.

Actuellement , le Japon , dont letaux d' expansion est le second dumonde (après celui des E tats-Unis)reste la plaque tournante del'Orient.

Grâce à l'EXPO 70, du 15 marsau 13 septembre, Osaka sera le car-re four de la planète . Lignes aérien-nes, autoroutes et réseau ferro viai-re ultra-rapide vont amener ici plusde 30 millions de visiteurs.

Tous les chemins, s'ils mènent àRome, selon l'adage , mèneront aus-si à Osaka pour l'EXPO 70 !

Osaka est en e f f e t à 515 km deTokyo (3 h. de train ou 50 minutesd'avion) , et à une demi-heure, envi-ron, de Kyoto (43 km) .

Quant à l'EXP O, située dans la pé-riphérie , on y accédera en quelquesminutes depuis le centre-ville.

Un séjou r et un voyage inoublia-bles.

Le chantier de l'EXPO 70. C'est ici , dans la proche banlieue d'Osaka, àquelques minutes du centre-ville et à trente minutes seulement de Kyoto ,que se tiendra l'EXPO 70. Actuellement ce n'est qu'un chantier, mais cechantier grouille d'ingénieurs et d'ouvriers. Depuis quelques mois on ytravaille jour et nuit, sans interruption. Le peuple japonais est travailleur ,précis, organisateur, on peut donc lui faire confiance : tout sera prêt àtemps. Sur ce cliché : l'emplacement et les infrastructures des pavillons

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Autour et alentour de la XXI e Braderie - Fête de la MontreEchos et confidences...

Il y a deux ans déjà.

On vous reparlera en temps et lieux, amis chaux-de-fonniers, loclois et bonstaignons bien de chez nous, des cent dix attractions que l'on vous prépare,dans le secret des fonds du même nom du Comité-directeur de la Fête dela Montre et braderie, munie désormais, comme toute société internationalequi se respecte, d'un organisme fameux et qui vous met l'eau à la boucherien que d'y penser. Et pas de plaisanteries à la Zazie, on vous en prie,car la nuit qu'on vous réserve du 6 au 7 septembre, laissera loin derrière

elle les mille, et une dont on vous a tant parlé. Il y aura ...

Mais tout d'abord le Théâtre po-pulaire romand, qui frétille d'impa-tience de descendre dans la rue pourvous révolutionner le théâtre d'unepart, montrer son caractère vrai-ment populaire d'autre part, selonle nom que portent ces acteurs-gymnastes. Innovation dont -on at-tend beaucoup : sur des tréteaux¦montés" " exprès' ¦"?pour ' -' feux,'-*" entreThéâtre et Tour du Casino, ces bon-dissants personnages j oueront lacomédie burlesque qu'ils ont crééeensemble, texte et mise en scène,« La vie secrète de Léopold S. > , unesorte de satire de l'espionnite et dela Jàrnes-Bonderie qui régnent (ourégnèrent) en ces temps bénis.

Tout une année d'exercices phy-Biqfues , de préparation athlétique,chorégraphique, etc. etc., doublantla dure école du théâtre sur le plande la voix, la diction, le chant, lagestique, et ce fut l'explosion de rireset de fantaisie que représenta cettefameuse vie secrète d'un bon espionenvisagé sous tous ses aspects, selonles recettes inusables du roman po-licier (d' espionnage, bien entendu ,une bonne moitié du genre). Onsaute, on tressaute, on soubresaute,on sursaute, et l'on se saute surtoutdessus et par-dessus : prodigieux.

Car le T.P.R . sait depuis long-temps que la scène du théâtre, cen'est pas seulement un lieu d'oùl'on raconte, ou même montre deshistoires. C'est, en plus de cela, unespace à occuper en largeur , enprofondeur, et aussi (c'est cela, larévélation du théâtre chinois, de

l'opéra de Pékin) en hauteur : brefc'est dans ce volume que se refaitle monde, un monde à trois dimen-sions dont il faut user toutes/en vuedu théâtre certes, c''est-à-dire passeulement pour accomplir desprouesses acrobatiques, si belles fus-sent-elles,-mais pour parvenir à uneaction pleine et entière.

Nos comédiens se réjouissent com-me des petits fous de vous prendreau collet, ô public, et de vous mon-trer quelques autres possibilités duthéâtre que celles que vous connais-sez. En de cour^ts sketches au rythmeendiablé. Allez-y voir... ou plutôt,préparez-vous-y !

De la mise... en bière !Si vous n'avez jamais par ticipé

à une Fête de la bière, à l'Odeons-platz ou dans l'Bnglischsn Gartende Munich, la nuit du 6 au 7 sep-tembre vous donnera l'occasion d'envivre une sur toute une partie dela Place Neuve dite du Marché.

Mille deux cents chaises, dixponts de danse, une ambiance àtout casser (mais pas les chaises) ,et un orchestre qui a déjà mis Mu-nich sens dessus-dessous : L'ORIGI-NAL MUNCHKN OKTOBERPESTKAPELLE, 14 musiciens, cuivres,batteries, de quoi réveiller tout lepays « d'Altorf à Chaux-de-Fonds >comme dit Victor Hugo. De la miseen boite, spécialité des «lustigs »du Haut-Pays, à la mise en bière ,sous l'égide de LL. Majestés les ton-neaux et les «mass », propriété ex-clusive de la Bavière gaie et bonenfant , 11 n 'y a qu 'un pas, que legrand orchestre de la plus étonnantekermesse d'Europe centrale, d'oùl'on revient l'oeil hagard et la maintremblante pour huit jours , vousfera franchir, chauxois prudents etautres britchons modérés !

L'honorable Adolf Kolotzny, unevraie force de la nature, dirigeracette percutante formation, qu 'ani-mera en outre le « tourbillon destourbillons », Helga Franck, la« trompeten-solistin », qui fera deson mieux de la bouche, des piedsmais aussi des mains, pour vousporter à l'ébullition maximum : carquand elle farandole, Helga, on nesait jam ais si ce sont ses pieds quisont au ciel et ses mains à terre :on ne vous dit que ça !

Evidemment, il s'agit un peu definancer à l'avance ces festivitéssavoureiises. La loterie de la Fêtede la montre est la plus populairequi soit, autant par ses lots somp-tueux (un e voiture, dix pendulesneuchâteloises, vingt montres d'unemarque affriolante entre toutes) quepar ses objectifs : vous amuser, vousautochtones autant qu'indigènes,vous, hôtes autant que nobles étran-gers ! D'ailleurs, les lots, vous lesavez vus, à « Voyages et transports »,

et désormais, dans une des vitrinesdu « Printemps », ou sur le trottoircentral de l'avenue Léopold-Robert.

Jolies, jolies fleursde chez nous !

Le samedi, c'est vrai, on le réserveà la braderie, le lendemain étantvoué à la célébration de cet instru-ment innombrable qui est le don àLa Chaux-de-Fonds comme l'Egypteétait un don du Nil : la montre etla mesure du temps. Seulement, onne voulait pas vous supprimer toutcortège, et le samedi aura le sienbien à lui, apanage exclusif de nosécoles primaires, secondaires et denos cadets, Ceux d'ici et ceux deSt-Imier, qui entraîneront à ryth-més martiaux notre verte jeunesse.Sur le thème de « Fleurs de chez-nous », quatre groupes scolaires, ycompris la Sagne et le Valanvron,filles et garçons costumés déambu-leront le long de l'avenue Léopold-Robert , de l'Aigle - Métropole à laFontaine dite monumentale (vousvoyez que l'on en est revenu dare-dare à l'ancien parcmirs), les com-positions jugées les meilleures trou-vant place au grand Cortège et corsofleuri du dimanche après-midi .

Il parait d'ailleurs que les gossesse préparent déjà (ils l'ont prouvéau cortège de la Fête de la j eunesse,qu 'ils en ont, de l'imagination, et àrevendre, du savoir-faire) et se ré-jouissent de la rentrée pour repren-dre leurs travaux fleuris ( ! ) . Entout cas, même si on avait hésité,en hauts lieux scolaires et directo-riaux, au départ de cette charmanteinnovation , aujourd'hui , l'enthou-siasme enfantin a balayé toutes lesraisons résonnantes ( sic ) des« grands ».

Le bradeur 11.

La semaine à TraversDISTRICT DU VAL-DE-TRAVERS1

Cote travail d'abord : on en est auxdernières heures d'effort avant les va-cances dans la métallurgie et l'horlo-gene ; les mineurs et les ouvriers dumeuble ont encore quelques bons joursdevant eux avant la dispersion de l'été.Mais les paysans sont ceux à qui restela plus grande tâche. La fenaison n'aguère avancé et le retard pris s'accen-tue. Mais voici des bras disponibles d'é-coliers et d'ouvriers, oar enfin tout lemonde ne s'en va pas !

Côté sociétés du village ? Ce qui s'ypasse... eh bien l'unique société de tam-bours du canton, la nôtre, prépare ac-tivement les fêtes de son cinquantenai-re , prévu pour cette fin d'été ! Les ca-dets et les éclaireurs mettent la derniè-re main à leurs camps d'été , tout pro-ches ; les tireurs sont à Thoune, au tirfédéral , partis à quinze pour se me-surer au fusil, cible à 300 mètres et aupistolet à 50 mètres, mais à quatorzetireurs. Les gymnastes ont fixé au 31août , à la Prise, la journée des famil-les et en apprêtent le programme. Lesaccordéonistes de « L'Echo du Vallon »ont enregistré pour la radio suisse ro-mande lundi à l'Annexe une émissionqui passera sous peu sur les ondes. D'au-tres sociétés ont déjà cessé leur acti-vité, la dispersion, la débandade de l'é-té ayant décimé les rangs de leurs¦membres.

La sortie des aînés a eu lieu cette se-maine à la Sarraz (visite du château)Crêt Bérard (centre de formation del'Eglise réformée vaudoise), et lac deBret. Sortie par beau temps, en auto,de 84 participants de 70 à 92 ans. Lerepas a été servi à Orêt Bérard et l'ony a entendu , outre le pasteur , M. PierreWyss, député, au nom des autoritéscommunales et MM. Paul Robert etProbst au nom des participants. Les

bouts aimés de Mme Jeanmonod ontbeaucoup plu et à 21 h., le retour s'esteffectué sous la pluie, mais le beau avaittenu de 13 à 19 h. ; c'était la 14e cour-se organisée par le collège des anciens ;reconnaissance à MM. Curchod et Jac-card qui avaient tout bien prévu aunom de l'Eglise.

Côté accidents : Signalons qu 'une jeu -ne du village, employée aux bureaux del'EREM à Neuchâtel , a été renverséesur un passage dit de sécurité, que sacommotion et ses blessures ne sont pasgraves ; qu 'il y a eu l'autre soir devantle « Bar 65 » une voiture neuve, venues'écraser contre la façade, provoquantde gros dégâts et un énorme attroupe-ment.

Et à part ça ? Les travaux au pontde la Presta pour le R.V.T. intéressentle public , par la pose d'un nouveaupont en acier prévu de 34 m. de long,placé sr des pilotis implantés ces jours ,de 40 mètres de profondeur. A la mêmemine d'asphalte, visite ces jours de tech-niciens et journaliste s en vue d'unreportage prochain à la T.V., qui nemanquera pas de susciter un gros in-térêt , vu l'ignorance en laquelle on vitde ce travail des mineurs d'une mined'asphalte , unique en Suisse et rareen Europe.

Et , sous peu , la Fête de la jeunesse ;nous en reparlerons.

RT.

La chaleur semble opérer une lourde coupe parmi les Chaux-de-Fonniers restés à la maison. Hier à 14 heures, par exemple , les bancsaux alentours de la Fontaine monumentale restaient désespérémentvides (photo du haut) . Quant à la place du Marché (photo du bas) ,toujours à la même heure, elle o f f ra i t un visage inhabituel. Il fau ttoutefois reconnaître que les environs de la piscine avaient « glané »tous les véhicules disponibles . L'attrait de l'eau... (photos Impartial)

Pour cause de chaleur ?

Suite de la première page.

Et mon correspondant de m'alignerun certain nombre de chapitres et deversets dont il me donne la référenceet que momentanément je ne lirai pas.Car il y ajoute ses «meilleurs messagesen Jésus-Christ Roi qui viendra bientôtreprendre possession de son royaume».Ce qui fait qu 'où bien «ça» arrivera , etalors mes versets n'y changeront rien.Ou bien «ça» n'arrivera pas et j 'aile temps.

Notez qu 'au fin fond du fond , toutce qu'il y a de profond , je suis assezd'accord avec une apocalypse éventuelle.Lorsqu 'on voit ce qui se passe dans lemonde actuellement et les échantillonsde méchanceté ou de bêtise humainequi s'accumulent quotidiennement, oninviterait volontiers les martinets à res-ter.

Mais je demande qu'on nous laissefinir tout de même les vacances. Aprèson verra...

Le père Piquerez.

/ PASSANT

La Chaux-de-Fonds

M E M E N T O

JEUDI 17 JUILLETMusée d'histoire naturelle : 14 h à

16 h. 30.Musée des Beaux-Arts : 10 h. à 12 h et

14 h. à 17 h.Musée d'horlogerie : 10 à 12 h., 14 à 17 h.Cabaret 55, Nigh t Club : 21 h. à 2 h.,

spectacle .Le Cachot, Ferme du Grand-Cachot-de-

Vent : 15 h. à 22 h., céramistes suis-ses.

Le programme des cinémas figur e enpage 12.

Pharmacie d' ottice : jusqu 'à 22 heures ,Neuenschwander , Industrie i.Ensuite , cas urgents , tel. au No U.

Service d' urgence médicale et dentaire :Tél. No 2 10 17 renseignera. (N' appe-lez qu'en cas d'absence du médecinde famille ) .

Feu : Tél . No 18.Police secours : Tél . No 17.

MOTIERS

M. Charles Schneeberger fils, ancienélève de l'Ecole secondaire de Fleurier .vient de passer avec succès les examensde bachelier , au Gymnase cantonal , oùil obtient trois premiers prix . Nos féli-citations . (lr >

LES TIREURS A THOUNEUne vingtaine de sociétaires ont par-

ticipé au Tir fédéral de Thoune. Larentrée , suivant la tradition , fut l'occa-sion d'une agréable soirée familière quise déroula à l'Hôtel de Ville. M. ClaudeMatthey-Doret, président de la Sociétéde tir, souhaita la bienvenue et rappelales deux journées passées à Thoune.Quand à M. Léon Rey, membre d'hon-neur , il rendit un hommage particulieraux jeunes tireurs qui n'ont pas craintde s'associer aux aines. Et c'est troptôt , aux dires de beaucoup, que lasoirée prit fin dans la joie de l'amitié.

Or)

BRILLANTS EXAMENS

Etat civil

DécèsSégal, née Droz-dit-Bussat, BlancheMarguerite, née le 15 février 1892, veuvede Ségal Georges. — Jôrin Albert, né le30 décembre 1884, époux de Rosina, néeRohrbach. — Daucourt, née Gigon, Su-zanne Juliette, née le 27 février 1896,épouse de Emile Constant.

MERCREDI 16 JUILLET

gCBBWW»»»»»—————————in

M E M E N T O

Val-de-TraversJEUDI 17 JUILLET

Permanence médicale et dentaire : lemédecin habituel.

PAYS NEUCHÂTELOISJ

Près de Saint-Aubin

Hier , peu après minuit, un automo-biliste , M. Marcel Singy, circulai t surla route nationale entre St-Aubin etBoudry. Après avoir dépassé une autoconduite par M. I. C, il reprit troprapidement sa droite et toucha la voi-ture dépassée. M. Singy perdit alors lamaîtrise de son véhicule , dévala le talusafc fit un tonneau. Le chauffeur , prissous sa machine , fut blessé et dut êtreconduit à l'hôpital où il souffr e d'unfémur cassé. La voi ture, quant à elle,est hors d'usage.

Automobiliste blessé

Entre Le Locle et Les Brenets, le tunnelfait peau neuve en changeant de railsUn service de cars relie les deux local tés

Les quelques dizaines de mètresà parcourir depuis le chemin ne re-présentaient certes pas une traver-sée du Sahara , mais le soleil tapaitdur hier avant midi. Et l'entrée dutunnel des Chemins de fer des Mon-tagnes neuchàtelolses (CMN) offraitce havre de fraîcheur que chacunrecherche. En fait de fraîcheur etde calme...

— Attention où vous mettez lespieds, c'est un peu humide !

Le tunnel de 700 mètres vit. Unevie étrange faite de lampes électri-ques disposées le long de ses murset du bruit par moment infernal desmachines. Surtout du trax qui dé-fonce les tas de ballast pour les dé-poser sur un camion. Tout cela dansune atmosphère si particulière, unpeu oppressante.

Il s'agissait de faire vite afin de nepas perturber .plus qu'il n'en fautle trafic f erroviaire. Pari tenu puis-que cet ouvrage, qui relie Le Locleaux Brenets, n'iaura été fermé quequelques j ours. Samedi déjà, lestrains pourront repasser, à vitesseréduite. En attendant, un service decars relie les deux localités, avec lemême horaire que le train.

Une nouvelle voieEt samedi, les CMN offriront aux»

usagers une nouvelle voie, entière-ment refaite. Les rails ont été arra-chés, le ballast enlevé, le fond apla-ni : bref c'est une véritable usinequi s'est installée sous terre, avectrax , camions, outillages spéciauxpour visser les traverses. Ainsi quecela se fait ailleurs, les rails seront.ioudés et formeront une longue tra-verse métallique de plus d'un kilo-

Ce que l'on ne voit pas tous les jours dans un tunnel !

mètre. Le procédé en soi est relati-vement simple. On chauffe ia barreà une certaine température afinqu 'elle se dilate, puis une équipe desoudeurs la fixe à Ha suivante.

Première foisLe tunnel des CMN date de 1892

et c'est la première fois que l'on pro-cède à urne telle opération. Une en-treprise lausannoise , sous la sur-veillance du chef de district desChemins de fer des Montagnes neu-châteloises, est à la tâche : enleverles rails, les traverses, le ballast puisamener de nouveaux rails 'et repla-cer la pierraille.

Travail ardu, dans la lumière jau-nâtre ides lampes, mais qui s'accom-plit rapidement. Seuls 140 mètresde voies en direction des Brenets neseront pas touchés. Ils avaient subis

la pioche des démolisseurs quatreans auparavant.

Pendant que du côté du Locle onarrache île dernier caillou, du côtédes Brenets, lentement, les nouveauxrails s'enfoncent sous la montagne.

Ph. N.

Les ouvriers s'a f fa i ren t : il s'agit d'avoir terminé samedi, (photos Impartial)

C'EST LÀ!

En e f f e t , à la rue des Envers57, mais sur la façade sud (parle petit escalier, passez sur larue A.-M.-Piaget) .

Lorsque la Chambre de cha-rité, fondée en 1713, décida decréer un hospice de vieillards ,elle loua deux chambres dansla maison du capitaine Dubois ,à la rue des Envers. Cet immeu-ble se trouvait f lanqué de deuxautres , presque pareils , et onappelait leur groupe : les troismoineaux. Telle est l'indicationque porte le dessin de Fruhauf ;par contre, on a découvert auxarchives une note disant que

c'est dans la maison «dite destrois moineaux» que, le 1er mai1820 , furent installés 13 vieil-lards (6 femmes et 7 hommes) .

De toute façon , soyons heu-reux que ce soit «la bonne» quiait résisté à l' outrage des ans,même avec toutes les transfor-mations qu 'elle a subies.

Ajoutons que ces locaux netardèrent pas à se révéler in-suff isants ; six ans s'étaient àpeine écoulés qu'on inauguraitun refuge plus confortable :l'Hospice des vieillards, de larue de la Côte - la «Résidence»actuelle.

Deux soirs durant, les Traber se joueront du vertige

Une motocyclette qui se trompe d'élément , puisqu 'elle roule sur une simplecorde, en plein ciel.

Sur la Place du Technioum un mâtmétallique de 52 mètres que semblen ttenir de frêles haubans , au bas de l'und'eux plus incliné et d' une portée tellequ 'il en parait plus frêle encore, une mo-to est fixée , prête à partir en pétara-dant , j usqu'au sommet du mât. La seulevue de l'installation donne déjà le fris-son , car on peut imaginer les plus au-dacieuses voltiges ; mais le soir, à la lu-mière des réflecteurs, elles deviennentde véritables bravades. Paire fi des lois

de l' équilibre , poursuivre une course in-fernale en moto sur un câble , frôler .lesuicide au sommet d'un mât oscillant ,c'est pour les sept artistes de la troupeune gageure à gagner chaque soir. Depuisplus de 300 ans que les Traber , funam-bules , jouen t à couper le souffle à leursspectateurs , leur maîtrise a crû avec lesdifficultés vaincues. Et leur histoirepourrait s'appeler « Les plaisirs du ver-tige ».

Les petits étrangers poussent druLa population étrangère du Locle a un

taux de natalité de 2,56 fois plus fort quela population suisse. Cette constatationressort de la statistique établie pourl'année 1968 par l'état civil dans unrapport qui établit que la populationtotale à fin décembre était de 15.062habitants soit 11.116 Suisses formantle 73,80 pour cent et 3946 étrangers(26 ,20 pour cent) . Les naissances tota-les, 239 , se répartissan t en 125 Suisseset 114 étrangers , on arrive à ce taux de2,56. Ce rapport doit cependant êtretempéré du fait que la population suis-se comprend beaucoup plus de personnesayant dépassé l'âge d'avoir des enfants.La majorité des nouveau-nés étrangerssont Italiens 68 ; Français 22 et Espa-gnols 20.

En plus des 239 enfants de parentsdomiciliés au Locle l'état-civil a encoreenregistré 64 enfants nés au Locle maisdont les parents sont domiciliés au de-hors, soit un total de 303 naissances,en augmentation de 12 unités sur l'an-née précédente.

Au cours de l'année 1968, 447 actes

de publication de mariages ont ete affi-chés. Le nombre des mariages célébrésau Locle s'est élevé à 111, en diminu-tion de 7 sur 1967. La plus jeune mariéeavait 17 ans, le plus vieil époux plus de60 ans. C'est de 20 à 30 ans que les ma-riages sont les plus fréquents. La ma-jorité des nouveaux mariés sont de na-tionalité suisse avec 72 hommes et 79femmes alors que ion compte pour lesétrangers 39 hommes et 32 femmes. Ona enregistré au Locle 159 décès, nombreinférieur de 8 à celui de l'an précédent ;deux enfants morts-nés, 5 décès jusqu'à9 ans, 3 de 10 à 19 ans, 3 de 20 à 29 anset aucun de 30 à 39 ans, puis les chif-fres augmentent et c'est de 80 à 89ans que l'on enregistre la plus grandemortalité soit 39 décès.

57 jugements de divorce ont été pro-noncés au Locle en 1968. De ce nombre19 jugements se rapportent à des épouxqui s'étaient mariés au Locle.

Si l'on examine le tableau récapitu -latif de l'évolu tion des naissances, ma-riages et décès au cours des 10 .derniè-res années, on peut remarquer que 1960

n'enregistra que 95 mariages et cettemême année a également le minimumde naissances, 204. Les maximums setrouvent en 1962 avec 134 mariages etson corrolaire , le maximum de nais-sances en 1963, 287 ; de même l'année1963, avec 127 mariages sera suivie d'uneannée de forte natalité avec 251 nais-sances, de quoi remplir les classes ! Lamême année 1962 possède aussi le plusgrand chiffre de décès avec 134.

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Au cinéma Casino : « La peur ».Le fermier Canalis vit dans un quar-

tier agricole de la Grèce avec sa secondefemme, son fils d'un premier mariage etleur servante Chryssa qui est sourde etmuette. Ce film dont Manoussakis afait le scénario et la mise en scène, estle meilleur film grec réalisé jusqu 'à cejour. Il a été sélectionner pour repré-senter la Grèce au Festival de Cannes1966. Son interprétation est parfaite avecElli Fotàou, Elena Nathanael, AnestisVlachos. Ce soir et vendredi à 20 h. 30.Admis dès 18 ans.

Sous le soleil que ion a retrouvéavec admiration, la ville prend dou-cement ses quartiers de vacances,Elle se laisse gagner par une doucesomnolence après la toute petiteanimation du. matin, à l'heure desménagères.1' Mais1 l'après-midi, avecles magasins fermés comme des pau-pières. : qui §e,.baissent avantole som-meil c'est une bonne petite ville deprovince bien paisible et sans histoi-res. Du feutre partout, au point quede joyeuses Italiennes, semblaientpresque étonnées de la résonnancede leurs voix. Des voitures passent,se heurtent même, ce qui tient pres-que de la performance, si l'on consi-dère le vide des rues, mais la douceurde vivre les heures un peu lentementn'a pas encore atteint les automo-bilistes.

Un orateur bien Loclois disait unjour : « La piscine regorge de Locloiset les sapins aussi ». Passé le 14juillet , de nombreux Français doi-vent également se dorer l'épidémiesur le Communal Loclois.

La ville au ralenti

NeuchâtelJEUDI 17 JUILLET

Musée d'ethnographie : 10 h. à 12 h., et14 h. à 18 h„ «Japon , théâtre millé-naire vivant».

Musée d'Histoire : 10 h. à 12 h., 14 h. à17 h., exposition « Art et Ecriture ».

Auvernier , Galerie Numaga : 15 h.-18 h.,exposition Pagoivska , peintures.

Marin , Galerie du Cafignon : expositionMarcel Schiveizer.

St-Aubin , La Tarentule : 20 h. 30, Ala bonne fortune.

Le Cachot , Ferme du Grand-Cachot-de-Vent : 15 h. à 22 h., céramistes suis-ses.

Pliarmacïe d' of f i c e : jusqu 'à 23 heuresCari , rue de l'Hôpital .Ensuite , cas urgents , tél. No 17.

CINEMASApollo : 15 h., 20 h. 30, Le dernier face

à face.Arcades : 15 h„ 20 h. 30, Cinq cartes ù

abattre.Bio : 18 h. 40 , 20 h. 45, Théorème.Palace : 15 h., 20 h. 30 , Le miracle de

l'amour,lîex : 15 h., 20 h. 45, Viens mon petit

oiseau chéri.Studio : 15 h., 20 h. 30, Les trieurs sont

là.

M E M E N T O

Les Hauts-Geneveys auront-ils une nouvelle poste ?P A Y S N E U € H AT EL OIS

Pour des raisons de commodité , unprojet de construction d'un nouveau bâ-timent destiné à abriter le bureau deposte et l'appartement du postier estactuellement à l'étude aux Hauts-Gene-veys. En effet , depuis plusieurs annéesdéjà , le bureau est séparé de l'apparte-ment du fonctionnaire des PTT qui doit ,pour assurer son service et respecterl'horaire d'ouver ture des guichets , par-courir chaque jour de nombreux kilomè-tres inutiles.

Ces raisons ont poussé le responsablede la poste des Hauts-Geneveys à sou-mettre à l'Intendance des bâtiments unprojet de construction d'un nouvel im-meuble qui serait édifié sur un terrainsis en zone de maisons familiales, à pro-ximité immédiate de la gare. Le bâti-

men t mesurerait 23,2 m. de longueur ,7,2 m. de largeur avec un décrochementcôté route de 3,4 m. et n'excéderait pas6,6 m. de hauteur , répondant ainsi auxexigences de la zone d'implantation quiautorise des constructions jusqu 'à 26 m.de longueur et 7,5 m. de hauteur.

Après la mise à l'enquête, qui échoitdans cinq jours, le Conseil communal?era appelé à se prononcer sur le projetet à donner à son tour sa sanction dé-finitive. Au cas où l'une des autoritésferait opposition au projet , en raisonrie deux petites dérogations au règle-ment d'urbanisme, il est possible quele bureau postal soit logé à la gare mê-me qui pourrait peut-être concéder auxPTT l'espace nécessaire à son implan-tation. (11)

WÊËFPtWFÊÊM Feuille d'Avis desiontaones —TrmT—

Le LocleJEUDI 17 JUILLET

Le Cachot , Ferme du Grand-Cachot-de-Vent : 15 h. à 22 h., céramistes suis-ses.

Cinéma Casino : 20 h. 30, La peur.Cinéma Lux : 14 h. 30, 20 h. 30, Un

pistolet pour Ringo.Pharmacie d'of f i ce : Breguet,

j usqu'à 21 h., ensuite le tél. No 17renseignera.

Permanence méd icale et dentaire : Tél.No 17 renseignera. (N ' appelez qu 'encas d' urgence et en l'absence dumédecin de tarante.)

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M E M E N T O

Vallée de La Brévine

Avec le soleil revenu, tous les bras valides sont de la partie pour la fenaison .On engrange tout ce que l'on peut et, en f i n d' après-midi , un tel spectacleest devenu f réquent aux environs du lac des TaMères. (photo Schneider)

Les foins battent leur plein

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O I IN CZ. IVI r\ Film merveilleux, d'une classe internationalef A f E L B /ft avec ELU FOTIOU, ELENA NATHANAEL, MARY CHRONOPOULOU, ANESTIS H JR E9% HH H H HR|W A JIN U VLACHOS, SPYROS FOCAS I BA WM I N U| ffldP

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Lisez L'Impartial

Acquisition de Mirage-3 : rapport du Conseil fédéralL'enquête sur les accidents d'aéronefs (3 morts) est terminéeSelon l'état actuel des choses, le coût global des 58 avions Mirage-3 (ycompris le crédit additionnel ouvert pour l'acquisition d'un troisième avionbiplace) ne dépassera pas le crédit disponible de 1.184,9 millions de francs.Il ne sera dès lors pas nécessaire de demander l'ouverture d'un crédit

additionnel pour couvrir les dépenses dues au renchérissement.

Le 10e rapport du Conseil fédéralà l'Assemblée fédérale, relatif à l'ac-quisition des avions de combat Mi-rage-3, précise toutefois que l'on nepeut se poser la question de l'op-portunité de l'ouverture d'un créditadditionnel , destiné à remplacer l'a-vion biplace Mirage-3 BS, détruiten avril dernier, lors d'un accident.

Le rapport précise en outre que lafabrication des avions sous licenceest terminée, et que les derniersavions de reconnaissance subissaientles essais en vol à fin j uin. Le pro-gramme de livraison a pu être res-pecté. Au 31 mai dernier, la troupeavait effectué 6935 heures de volavec des avions Mirage.

Le Conseil fédéral présentera unonzième rapport sur l'état d'acqui-sition des Mirage, lorsqu'il sera enpossession des rapports SUT la li-vraison des trois derniers avions dereconnaissance Mirage-3-RS et lors-qu 'il aura pris sa décision au sujetde l'appareil détruit en avril.

Les accidents de MirageLes accidents survenus à deux

avions Mirage, en avril et en maiderniers, ont entraîné un retarddams l'instruction des pilotes. Celui-ci ne pourra être compensé que l'anprochain. Toutefois, selon la statis-tique, les accidents survenus auxavions Mirage ne sont pas plus fré-quents que ceux survenus à desavions plus anciens.

On se souvient que, le 3 avril der-nier, le premier avion du type Mi-rage-3-BS a été détruit, après unservice de 5 ans dans la troupe.L'appareil devait être transféré deBuochs à Payerne. Mais des irrégu-larités se manifestèrent au propul-seur, lors du départ et le pilote dé-cida de ramener l'avion à Buochs.

Le propulseur s'arrêta peu aprèset l'équipage décida de faire usagedes sièges éjeotables. Le chef pilotes'en tira sans dommage, alors quel'élève pilote décédai t des suites deses blessures, contractées lors de sachute dans le lac des Quatre-Can-tons. Une enquête est actuellementen cours, pour déterminer les causes

exactes de la déficience du propul-seur.

C'est cet accident qui a eu les con-séquences les plus fâcheuses pourles cours de transition. Le retard in-tervenu motive l'étude de la possibi-lité de remplacer l'appareil détruit .

Le second accident se produisit le13 mai dernier , également à Buochs.Le crochet de freinage d'un Mirage-X-3S s'est pris dans un filet d'arrêt,lors d'essais d'atterrissages sur cour-te distance. L'avion a été gravementendommagé.

Accidents d'aéronefsLa Commission fédérale d'en-

quête sur les accidents d'aéronefsvient de déposer son rapport, con-cernant trois accidents qui se sontproduits en Suisse romande, et quiavaient fait, au total , trois morts.

Le plus grave de ces accidents, surle plan humain, avait eu lieu le 29septembre 1968, près de Bourrignon(Berne). M. H. Studer avait décolléde Porrentruy, à 9 h. 51, à bord d'unPiper immatriculé HB- ODG. M. H.Studer avait à son bord son frère ,et devait faire un vol local privé.Vers 10 h . 45, le Piper se dirige, vo-lant à basse altitude, vers les Or-dons. Il survole la maison de la fa-mille Studer, la «Ferme des Côtes»,à Bourrignon, avant de s'écraser.Les deux occupants, MM. H. Studer ,âgé de 22 ans, célibataire et Jean-Pierre Studer, âgé de 24 ans, marié,sont tués sur le coup. L'avion a ététotalement détruit.

La Commission d'enquête attribuel'accident à l'inexpérience du pilote.Celui-ci a perdu le contrôle de l'a-vion, lors d'évolutions au-dessus dela ferme paternelle, et se trouvait àune hauteur qui excluait toute possi-bilité de redressement.

Causes indéterminéesi J .• ¦ i i s- ni

Lors du second accident, le 29août 1968, le pilote, M. FerruccioMassano, avait perdu la vie, prèsde l'aérodrome de Prangins. M. Mas-sano se rendait de Lausanne à Pran-gins, pour y livrer un avion Turbu-lent D, immatriculé HB-SVW. Au-

dessus de la station radio de Pran-gins, l'avion est parti en vrilles d'unehauteur de 200 mètres et s'est écraséau sol. L'avion a été totalement dé-truit . La commission a conclu, à lasuite de son enquête,, qu 'il était im-possible de déterminer la raison dudépart en vrilles et de l'inaptitudedu pilote à contrôler l'avion.

Le troisième accident, le 15 avril1968, n'avait pas eu de suites mor-telles. Le pilote , M. J. Jacquieroz ,avait pu quitter son appareil , unPilatus PC-6, immatriculé HB-FAV,qui avait eu une perte totale depuissance lors d'un vol en montagne.M. Jacquieroz avait conduit des tou-ristes au Glacier du Trient , et re-gagnait Bex. Il put se poser sur unchamp de neige, au moment de laperte de puissance. L'avion glissa en-suite sur la pente, avant de s'écra-ser contre un arbre . Il avait étégravement endommagé. L'accidentétait dû à une déficience de l'ali-mentation en carburant, ( ats)

La société Brown Boveri prend positionInitiative contre la surpopulation étrangère

L'initiative contre la surpopula-tion étrangère va à l'eneonitire desefforts entrepris pour maintenir leniveau de vie dans notre pays, maisla politique du travail actuelle neconcorde pas non plus avec cetteexigence : c'est ce qu'a affirmé M.Max Schmidheiny, président du con-seil d'administration de « BrownBoveri et Cie SA, Baden > au coursde l'assemblée générale de cette so-ciété.

Il a ajouté que l'Etat ne pourraitassurer un renforcement de la sécu-rité sociale qu 'à la condition qu 'uneéconomie florissante lui en fournisseles moyens, mais qu 'auj ourd'hui la

politique du marché du travail pra-tiquée par les autorités empêchaitle développement satisfaisant decette économie.

M. Schmidheiny a souligné queles concentrations d'entreprises aus-si longtemps qu 'elles ne dépassentpas la frontière du rendement opti-mal du point de vue de la dimensionde l'entreprise et qu'elles ne condui-sent pas à des situations de mono-pole, étaient le seul moyen raison-nable et efficace d'assurer un avenirsain à l'économie. Il a précisé queles dangers politiques et sociauxd'une concentration de l'économieétaient fortement surestimés enSuisse, et qu 'ils étaient en tous casmoins importants que les avantagesd'une nouvelle interaction réci-proque fructueuse entre les grandes,moyennes et petites entreprises.

( ats )

La sanction de l'arrachage est maintenueOn ne plante pas des vignes n'importe où

En 1958, le cadastre viticole a dé-limité les parcelles qui peuvent êtreplantées en vignes et introduit lasanction propr e à protéger la zoneviticole : l'arrachage des vignesplantées au mépris des dispositionslégales.

Ce système vient d'être prorogé ,dans ses grandes lignes, par un nou-vel arrêté des Chambres fédérales.D'aucuns se sont demandé s'il étaitvraiment judicieux de maintenir larègle qui veut que l'on arrache lavigne plantée en dehors de la zoneviticole et s'il n'y avait pas là uneatteinte à la liberté du vigneron.

Pour comprendre le sens d'unemesure aussi draconienne, il fautd'abord se représenter que la viti-culture suisse a fait de constantsprogrès ces dix_ dernières années, quela quantité produite n 'a pas dimi-

* nué et que la qualité s'est très sen-siblement améliorée. Du point , de

En Valais , dix vignerons « hors-la-loi » ont ete sommes d'arracher 40.000 m2de vignes plantées en zone défendue . Berne a décidé de ne verser aucunesubvention au canton du Valais pour la reconstitution du vignoble tant que

ces vignes ne seront pas arrachées.

en zone viticole ont été acceptées,particulièrement en Valais, maisaussi dans d'autres cantons, pen-dant ces dix dernières années. Lerégime n 'est donc pas d'une rigiditéinhumaine.

Ce sont ces raisons, et celles-làseules,, qui ont engagé les associa-tions professionnelles et les parle-mentaires à maintenir la sanction del'arrachage, ( ats)

vue économique , la situation a étési bien redressée qu 'on peut dire quela viticulture est l'un des plus soli-des secteurs de l'agriculture.

Rendement et qualitéL'existence du cadastre n'est pas

étrangère à cet état de chose. En ef-fet , si l'on avait laissé les surfacesdes vignes s'accroître inconsidéré-ment, il en serait résulté un engor-gement du marché et uns chute desprix . En même temps, il aurait étéimpossible de maintenir et de dé-velopper la qualité de nos vins.

Non pas que les parcelles détruiteseussent donné un mauvais produit .Mais quand une règle est impuné-ment transgressée, l'exemple se mul-tiplie et il est bientôt impossibled'assurer les contrôles indispensa-bles. Il convient de remarquer ausurplus que de très nombreuses de-mandes de classement de parcelles

À TIRE-D'AILECONFEDERATION. — Les obsèques

du conseiller national M. Armin Haller ,décédé mard i à l'âge de 58 ans, aurontlieu dans l'intimité à Saas-Fee, aujour-d'hui. L'Assemblée fédérale sera repré-sentée par deux conseillers nationauxet deux conseillers aux Etats.

— La Suisse, avec six médailles d' orse classe au deuxième rang du palmarèsdu 18e concours international des ap-

prentis qui a eu lieu à Bruxelles. Lepremier rang du palmarès est revenuau Japon avec 9 médailles d'or.

— Les juges fédéraux Franz Faessleret Fritz Haeberlin ont annoncé au pré-sident de l'Assemblée fédérale , M. MaxAebischer , leur intention de se retirerà la fin de l'année.

— En 1968, le tourisme a rapporté360 millions de francs à l'Oberlandbernois, qui a enregistré 3,037 millionsde nuitées. On a noté une augmentationdes arrivées en provenance d'Allemagne ,de Belgique , des Pays-Bas et de Suède.

VAUD . — Une ferme a été entière-ment détruite par un incendie , hiermatin à Lijrnerollc au-dessus d'Orbe.On ne connaît pas la cause du sinistre.Le feu s'est déclaré dans la grange oùplusieurs paysans du village entrepo-saient du foin. Il est cependant possibleque la fermentation se soit produite ,du fait que cette année les conditionsd'engrangement ont été particulièrementmauvaises.

GENEVE. — La Commission interna-tionale des juristes a nommé M. EdwardLyons, membre du barreau et du parle-ment britanniques en tant qu 'observa-teur à certains procès se déroulant enAfri que du sud. (ats )

Thoune : la journée de la Suisse orientaleLe cortège représentant les can-

tons de la Suisse orientale a par-couru hier matin la vieille ville deThoune avant d'aboutir à la placede l'Hôtel-de-Ville. Outre une délé-gation représentant l'Etat et les so-ciétés de tir, chaque canton avaitenvoyé des groupes folkloriques quioffraien t au spectateur une visionpittoresque de la diversité de cetterégion de la Suisse. Rappelons quela j oui-née regroupe les cantons des

Grisons, des deux Appenzell , deSchaffhouse , de Thurgovie et de St-Gail. M. Edouard Huwyler a salué laSuisse orientale au nom du comitéd'organisation : une allocution debienvenue a été prononcée égale-ment par M. Emile Baumgartner,maire de Thoune, cependant que M.Jacob Greminger , président de lasociété thurgovienne de tir , répon-dait au nom de la Suisse orientale.

(ats )

M. Naville satisfait de son voyageau Nigeria est arrivé hier à Genève

H ne faut s'attendre a ce que lesvols en direction du Biafra repren-nent demain car il reste encore uneinfinité de problèmes à résoudre, adéclaré, hier après-midi, M. MarcelNaville, président du Comité inter-national de la Croix-Rouge (CICR) ,à son retour de Lagos. Ces problè-mes sont d'ordre technique, politi-que et financier, a précisé M. Na-ville.

M. M. Naville, qui vient de passerune semaine au Nigeria , s'est décla-ré « satisfait » de son voyage et deses entretiens avec les représentantsdes autorités fédérales. Un certainclimat de méfiance a commencé àse dissiper, et c'est là « un excellentrésultat », a déclaré le président duCICR.

Le transfert à la Commission ni-gériane de réhabilitation de latâche de coordination assumée parle CICR se fer a graduellement maison ne peut encore préciser le lapsde temps qui sera nécessaire, a indi-

qué M. Naville. La date du transfertsera fixée après des réunions d'ex-perts entre 1s CICR, la Commissionde réhabilitation et la Croix-Rougenigériane.

Le gouvernement nigérian a été« soulagé » par la prise de positiontrès nette du CICR sur les alléga-tions portant sur le transport d'ar-mes en faveur du Biafra. En Europe ,chacun sait que le CICR n'a jamaistransporté d'armes. En Afrique , adéclaré en substance M. Naville ,cette certitude n'est pas encore en-trée dans les habitudes ce qui s'ex-plique parfaitement par le fait quele CICR est quelque chose de nou-veau et d'encore imparfaitementconnu dans ce continent.

M. Naville a indiqué qu 'il ne re-tournerait vraisemblablement pasau Nigeria mais qu 'il lui serait peut-être nécessaire «de faire d'autresvoyages ». Comme on lui demandaitde préciser ce dernier point. M. Na-ville a déclaré : « Ne me faites pasdire ce que je n'ai pas dit .> (ats )

y v'$ M. Willy Spuhler , chef du %Z Département politique fédéra l , £% est arrivé hier à Dar-ès-Salam %^

venant de Nairobi, pour une %

% visite privée de deux jours en 6% Tanzanie, au cours de laquelle %% il inspectera des projets soute-

^'i nus par l'Aide suisse et rencon- %£ trera des personnalités gouver- %% nementales.

^'', M. Spuhler rendra une visite %$ de courtoisie au président Julius $$ Nyerere et au ministre de la %6 santé Laioi Sijaona demain, %$ avant de repartir pour la capi- %$ taie kenyenne . %$ Parmi les réalisations béné- t,''/ ficiant de l'Aide suisse qu'il visi- %t tera figuren t le nouveau dépar- f% tement pathologique de l'hôpi- %1 tal Muhimbili et le centre social %$ Msimbasi , où plusieurs expatriés %% suisses travaillent, (a ts) ty // >?..VWWO^A»^VC\\SX\\XXXXVX>^JO0OO^^VV^AVX\N>XV.V

I M. Spuhler f\ en Tanzanie 1

Le nouvel ambassadeur de Suisseen Union soviétique, Jean de Stoutz,âgé de 56 ans, a présenté hier àMoscou ses lettres de créance à M.Annamuhamed Klychev , vice-prési-dent de l'Etat soviétique.

L'agence Tass a annoncé qu 'à cet-te occasion, M. Klychev a déclaré«la politique de neutralité que mènela Suisse est une contribution im-portante à la paix en Europe».

Quant à notre ambassadeur, il asouligné que la Suisse souhaitaitél;:rgir ses contacts avec l'Union so-viétique , et cela surtout dans lesdomaines scientifique et culturel.

i (ats)

Nouvel ambassadeursuisse en URSS

La Migressoutient l'Alliancedes indépendants

L'Alliance des coopératives Migrosa décidé de soutenir le référendumlancé par l'Alliance des indépen-dants contre l'augmentation du prixdu sucre, (ats)

Une cordée de sept alp inistes ja-ponais, dont une femme , ont entre-pris la première estivale de la facenord de l'Eiger (3960m) . Le groupese trouvait à près de 200 m. du pas-sage appelé le «Stollenloch » ou« Tunnel ».

Les Japonais empruntent la «Di-retissima » qui d i f f è re légèrementde la route d'hiver, (ap)

A l'assaut de l'Eiger

Un alpiniste suisse qui tentait ,lundi matin, avec deux compatriotesl'ascension de l'Aiguille Verte parle couloir couturier, a été grièvementblessé à la tête par la chute d' unepierre . Il s'agit de M. Ernest Muetter,âgé de 22 ans, domicilié à Thoune-Givatt .

Le blessé a été évacué mardi endébut d'après-midi par l'Alouette 3de la gendarmerie nationale , ( a f p )

Un Suisse blesséà l'Aiguille Verte

Un Autrichien de 46 ans, M. KarlHoelscher, a fait une chute d'unecentaine de mètres au Piz Palu ,dans les Grisons, alors qu'il faisaitl'ascension de ce sommet en com-pagnie de trois autres alpinistes, quin'étaient pas encordés. On a retrou-vé son corps et l'on a pu que cons-tater le décès. M. Hoelscher habitaitHerzogenbourg, en Basse-Autriche.

(ats)

Un Autrichien se tueau Piz Palu

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FEUILLETON DE «L'IMPARTIAL» 45

NETTA MUSKETT

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Eve n'apprécia guère ces questions, ni lefait d'être obligée d'y répondre. Mais, sous leregard perçant et inquisiteur de la vieilledame, aucune échappatoire n'était possible.

—¦ Non ! lança-t-elle. Je ne peux pas lesouffrir !

Mme Belamie donna une petite tape surla main qu'elle tenait depuis un moment etsourit.

— Ah ! Pas besoin de vous fâcher ! Je vouscomprends parfaitement. C'est un jeune hom-me mal élevé. Il ne respecte rien... A présent,je veux vous dire ceci : je tiens à être certaineque vous allez encore .rester quelqu es joursavec moi. Pas les autres. Ils s'en iront , unefois que j 'aurai vu Pawnsford. Ils savent queje l'ai envoyé chercher !

— En effet, je l' ai entendu dire.— Je me suis arrangée pour qu 'ils l'appren-

nent et qu 'ils s'en aillen t , ricana la vieilledame. Tandis que vous, n'ayant aucun travailqui vous attende, vous pouvez bien resterpour distraire une pauvre esseulée. J'aime vousavoir auprès de moi. Vous me plaisez beau-coup, bien que je ne saisisse pas ce que voustrouvez de bien chez Lewis. Cette vieille bêtede Pawnsford va être ici d'un moment àl' autre. Peut-être est-il déj à arrivé, mais çane lui fait pas de mal d' attendre un peu !Comme n 'importe comment, il me fait payerson temps ! Allez vous habiller et dites auxautres qu 'ils peuvent partir quand ils vou-dront, mais que vous, vous restez.

D'un petit geste de la main, elle congédiala jeune fille tout en saisissant sa sonnette del'autre main .

Pour la quatrième fois ce matin, Eve se fai-sait bousculer ! La première fois par Félix,la deuxième par Lewis, la troisième par l'in-firmière et enfin par Mme Belamie elle-mê-me ! Qui étaient ces gens pour se permettrede la pousser en avant, sans se préoccuperde sa volonté à -elle ?

Elle ouvrait la bouche pour protester, maisEmma Ford vint à la rescousse, la traînantlittéralement pour la faire sortir. Elle se re-trouva dans le couloir, mise à la porte, sansavoir pu prononcer une parole.

Que faire à présent ? Il allait de soi qu'ellene pouvait rester . Qu 'elle allait partir enmême temps que Lewis et les autres. Qu 'elle

devait mettre fin à cette situation extrava-gante. Cependant, il y avait eu dans la voixsi autoritaire une nuance de prière, plus quede commandement, qui vibrait étrangementaux oreilles d'Eve.

Peut-être pourralt-t-elle rester après le dé-par t des autres... Juste un jour ou deux. Elleaurait ainsi l'occasion de rétablir les faitsdans leur vérité, d'avouer le rôle qu 'elle avaitjoué dans cette comédie. Après

c quoi , Mme

Belamie ferait ce qu 'elle jugerait bon.Au fon d d'elle-même. Eve pensait : «Peut-

être le reverrai-je ? Sans le vouloir , biensûr !...»

Eve s'habilla lentement, avec l' espoir quelorsqu'elle serait enfin prête les derniers in-vités auraient quitté la maison. On transpor-tait les bagages, on se criait des «Au revoir !» .Myrtille était en bonne place sur le seuil pourrecevoir , au nom de Mme Belamie, les remer-ciements et les congratulations pour cetteréception si réussie. Comme elle devait êtreà son affaire !

Quand la dernière voiture eut pris le départ ,elle descendit. Myrtille lui jet a un coup d'oeiltriomphant et remarqua :

— Je pensais que vous auriez tenu à saluernos invités au moment de leur départ ?

— Avec vous pour faire les honneurs, jene crois pas que ma présence ait été nécessai-re... Oh ! Du café. Chic ! Juste ce dont j 'aibesoin, s'exclama Eve en se laissant tomber

sur une chaise, avec un regard de convoitisevers le plateau d'argent qu 'apportait une sou-brette.

Ils étaien t tous visiblement sur les dents ,guettant la porte d'entrée par où le notairepouvait apparaître d'un moment à l'autre,venant de chez Mme Belamie.

— Je suppose que nous n'avons pas besoind' attendre M. Pawnsford pour prendre le café ,fit Victor.

— Non. Je pourrai toujours demander qu 'onlui en apporte quand il sera là.

— Qu'allons-nous faire cet après-midi ? in-terrogea Lewis. Si nous pouvions avoir lavoiture de service, nous ferions bien une ex-cursion... C'est vraiment ridicule de ne pasavoir procédé à l'élargissement de la route...Et en plus de s'encombrer d'une énorme voi-ture !

— J'ai réfléchi axix moyens de tracer uneroute jusqu 'en haut , sur l'emplacement dusentier muletier, fit Victor, tirant de sa pocheun morceau de papier sur lequel il avaitpris des notes et indiqué des mesures. Il fau-drait qu'elle contourne la porte pour éviterune montée trop abrupte et qu 'on empiètesur la pelouse...

— En admettant que la maison vous revien-ne ! interrompit Lewis. En ce qui me concerne,pas besoin de m'occuper de route. Je vendrai !Car enfin, qui aurait envie de vivre ici ?

(A suivre)

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Le voyage d'Apollo-11 vers la LuneLa naissance du programme Âpollo

L'invasion de la Baie des Cochonss'était terminée par un échec. L'U-nion soviétique venait de prouversa supériorité en envoyant le pre-mier homme dans l'Espace.

Les Américains commençaient àdouter d'eux-mêmes. Mais JohnKennedy, s'adressant au Congrès , le25 mai 1961, déclara : « Je crois quece pays doit s'engager à réaliser ,

avant la fin de cette décennie, l'ob-jectif de poser un homme sur laLune et de le ramener , sain et sauf ,sur la Terre» .

Le présiden t demanda au paysd'utiliser toute sa richesse intellec-tuelle et matérielle pour atteindrece but.

«Maintenant, ajouta-t-il , il esttemps d' aller plus avant — tempspour ce pays d'assumer un rôle ma-jeur dans les réalisations spatialesqui détiennent, de beaucoup de fa-çons, la clé de notre avenir sur laTerre.

Aucun projet spatial au cours decett? période ne sera plus impres-sionnan t pour l 'humanité ou plusimportant pour l'exploration futur ede l'Espace et aucun ne sera plusdifficil e ou plus cher à accomplir».

Le président Kennedy avait prisla décision de lancer les USA dansla course à la Lune au lendemainde l'échec de l'invasion de Cuba ,le 20 avril 1961.

Il adressa alors un mémorandumau vice-président Lyndon Johnson ,lui demandant quelles étaient leschances des Eatts-Unis dans la cour-se à l'Espace et de prendre les me-sures pour que le pays puisse accom-plir une performance à la hauteurde celles des Soviétiques.

Huit jours plus tard , M. Johnsonrépondit que la Lune paraissait êtreun bon objectif. Une semaine aprèsAlan Shepard était pratiquementmis en orbite. Le vice-président netarda pas pour adresser un rapportprécis à John Kennedy sur l'avenirspatial de l'Amérique.

La réalisation de ce programmemit en œuvre tout un faisceau d'é-nergies et de talents : en 1966 déj à ,plus de 20.000 compagnies et près de400.000 personnes travaillaient àl'envoi d'un homme sur la Lune.

(ap )

A Cap Kennedy, ils étaient près d' un million à assister au départ de ce volhistorique.

45 minutes d émissionà la télé soviétique

Les enfants d'Aldrin se tiennent les pouces , (bélino AP)

Si les journaux soviétiques de-meuraient muets hier après-midisur le lancement d'Apollo-11, les té-léspectateurs devaient voir un pro-gramme spécial de 45 minutes àpartir de 20 h. 30 ce qui est un tempsinhabituellement long pour un ex-ploit spatial américain.

La «Pravda», le matin, pas plusque les «Izvestia» le soir, n'ont faitle moindre 'allusion au lancementmais, comme d'habitude, on peuts'attendre à ce qu 'ils donnen t descomptes rendus à partir d'aujour-d'hui sur le lancement lui-même etle progrès du vol .

Le silence le plus total est égale-ment observé sur Luna-15 qui de-vait atteindre la Lune hier soir ouaujourd'hui . Sa mission exacte n 'ajamais été précisée officiellementbien que l'on s'attende à ce que l'en-

Mme Collins et ses deux enfantssouhaitent bonne chance à la f uséequi vient de décoller, (bélino AP)

Menus lunairesà Trieste

A Trieste où se déroule actuelle-ment le 7e Festival annuel de lascience-fiction , les restaurants s'é-taient mis hier à la mode lunaire ,et on pouvait lire sur les menus :« Spaghetti spatiaux, coquillages as-saisonnés au grisium, potage de mé-téorites et poissons frits à la modelunaire... .»

Les organisateurs du festivalavaient organisé un concours poul-ies restaurateurs, un prix devant al-ler au meilleur menu de demain » .Les résultats de ce concours serontproclamés le 19.

Le festival, à proprement parler ,verra la projection de 23 films, en-voyés par 12 pays, qui concourrontpour « Le météorite d'or ». (ap)

gin ramène sur Terre un échantillonde sol lunaire, (ap)

xvwv\xxvx\xxw .xxxvxwxwxxxvw

( 600.000 millions (( de voyageurs j'y . Marcher sur la Lune ! C' est £% un rêve millénaire et une f i e - %% tion que matérialisa Jul es Ver- y,j nés . Depuis hier, le voyage a £% commencé , il est dans la nuit $% cosmique, la merveilleuse incur- $% sion dans l'inconnu, car les p ro- i$ diges de la technique ne rem- £ï placent pas l'homme, ne se £$ substituent pas à lui . Même s'il $% est plus di f f ic i le d'aller quérir $'', quelques échantillons de roc ou %$ de poussière sans autre recours 6'/ que ceux du métal et de l'élec- ii Ironique , seule la présence d 'un f>% individu peut donner à l' aven- %% titre sa grande dignit é humaine. %i La véritable dimension de cet- 4y te tentative réside dans ce

^^

transport de vie d'un monde $% coutumier à un monde désolé %% et d' autant plus mystérieux qu 'il %î peut réserver les plus grandes

^'/, surprises et les plus cruelles dé- %% cep tions. $'y, Or cette épopée n'est pas celle %i de trois cosmonautes et de quel- %î ques milliers de techniciens , elle

^\ est celle de 600 millions de télé- %'y, spectateurs qui, hier , sont par- $$ tis , accrochés à S aturne, pour %i vivre et découvrir les secrets de i{ cette formidable expérience . j\ Hier , à la Télévision romande , %\ Alain Schàrlig et Georges Klein- £% marin, sans doute émus, ont fZ parlé plus * que de raison ; ils $''y ont cependant laissé assez de f>£ silence sur les dernières secon- $4 des pour que des milliers d'in- 4

^ connus attenti fs ressentent, au i

% fond d' eux-mêmes, la f ierté et %'y, l'inquiétude qu'inspirent les très %^ grands événements . $t Et il y a eu dans la soirée un %% commentaire, bref, souriant, di- 6'$ rec-t, celui d' un homme — Alain £% Schàrlig — qui croit à cette cho- %2 se possible et saura sans doute %Ç nous la fair e partager, par le £ï< génie de la télévision , jusqu 'au £% retour de ces barons de Crack. %% Nous serons , chaque jour , 600 $t millions , avec eux , et nous po- %4 serons, nous aussi, le pied gau- f£ che sur la Lune . 4'y. Cette présence des caméras %% sera l' une des manifestations les $$ plus symboliques de ce voyage , $% chaque jour nous en reparle- ','y, rons , car , au-delà du prestige 'y,î, qu'elles d i f f u sen t , elles mettent %% en commun la plus belle aven- %i ture du X X e siècle . iy /

\ P K - yf 4

Ce qu'ils pensent de la LuneMaurice Chevalier : «J'ai peur

qu 'une fois surprise, la Lune partimidité s'éteigne et, dès lors, man-que dramatiquement aux amoureuxet aux poètes».

Arthur Haulot , poète et directeurdu «Journal des Poètes» à Bruxelles :«Les poètes ont précédé depuis long-temps les techniciens, si merveilleuxque ceux-ci puissent être».

Comte Wladimir Ignatieff , direc-teur à la FAO (Organisation del'ONU pour l'alimentation et l'agri-culture à Rome) : «Je crains quel'humanité n'ait un accès d'orgueilassez injustifié : quand on panseque nous ne sommes pas encore ca-pables de nous supporter les uns lesautres sur la Terre, ni d'empêcherles famines.»

Hergé (le père de «Tintin», auteuren particulier de « On a marché surla Lune» : «A vous dégoûter de lascience fiction . J'ai déposé Tintin etMilou sur la Lune en 1953. A peine16 ans plus tard , pan , cela devientvrai . Le génie précurseur de JulesVerne , lui , a duré un siècle . Le pro-grès va trop vite. Mais c'est merveil-leux. J'ai cru à l'imaginaire (fondésur du scientifique) du temps oùj'étai s dans l'imaginaire. Aujour-d'hui , j 'ai peine à croire au réel» .

Le dramaturge Marcel Achard , de

l'Académie française : « Certainsprétendent que lorsque nous auronsmarché sur la Lune, elle cessera d'ê-tre un symbole poétique . C'est pren-dre le deuil de la Lune un peu vite .Au XVIe siècle, des esprits aussipuissants et aussi dissemblablesqu 'Erasme et Rabelais assuraient, àpeu près en même temps, que «laLune était faite de fromage bleu» .Ce qu 'ont vu les astronautes et cequ 'ils nous ont fait voir d'elle sembleconfirmer cette supposition. Ellecomporte des trous comme le gruyè-re et il est certain que la mer de laTranquilité lui donne le bleu néces-saire à la composition d'un stilton ,d'un roquefort , d' un gorgonzola oud'un bleu d'Auvergne... Shakespeare ,Dicteras, Leconte de Lisle , Mussetont souvent comparé la Lune auxfemmes. Connaître les femmes, c'estsavoir qu 'on ne les connaît pas.Nous ne connaîtrons jamais la Lunemême dans plusieurs millénaires. Et ,à ce moment-là , quand nous croi-rons la connaître enfin , elle nousfera le coup que nous ont fait lesfemmes , elle se mettra à devenirincompréhensible, elle aussi. La Lu-ne , même lorsqu 'elle sera devenueune espèce de station de métro, gar-dera son pouvoir sur les amoureuxet les poètes» , (afp)

Le dernier petit déjeuner « terrien » des trois cosmonautes. Ils s 'entretien-nent ici avec M. D . Slayton , directeur du vol , feuilletant des documents(Bélino AP)

Quand les manifestants noirs... oublient de manifester

En voyant s élever dans leciel la fusée lunaire, ceux desspectateurs qui étaient venus àCap Kennedy pour protester ,oublièrent la raison de leur ve-nue. C'est ainsi que le pasteurnoir Ralph Abernathy qui setrouvait à la tête d'un groupede manifestants en provenancedes Etats du sud reconnut de-vant la caméra de la télévision :«En cet instant , je suis l'un desAméricains les plus fiers» .

Or, le pasteur, qui lutte pourla promotion civique de ses com-patriotes noirs, avait eu l'inten-tion de stigmatiser l'envoi de lafusée Apollo comme l'un desexemples typiques des «faussesDriorités» de la société améri-

caine. Autrement dit , le pasteurvoulait reprocher à son pays dedépenser vainement des mil-liards de dollars pour gagnerla course à la Lune, alors que lapauvreté sévit encore aux USA.

Cependant, en admirant lafusée qui montait dans l'atmos-phère , M. Abernathy a déclaré :«En ce moment, je ne ressensque de la joie et je parviensmême à oublier combien la faimrègne encore dans notre pays.»

A l'instant «sacré» du départde la fusée , pour reprendre l'ex-pression du pasteur Abernathy,les manifestants qui l'avaientaccompagné à Cap Kennedy en-tonnèrent des hymnes religieuxde gratitude , (dpa)

Merveilleux ! s 'écrie Mme J oan Al-drin , la femme du pilote du module

lunaire, (bélino AP)

Jamais un événement n'a attiréautant de journalistes que le lance-ment d'Apollo-11.

La NASA indiquait mardi soirle ch i f f re de 3432 correspondantsaccrédités . Sur ce c h i f f r e , 700 sontdes journalistes étrangers venus de54 pays d i f f é ren t s et parlant 30 lan-gues .

Le contingent le plus importantest fourni p ar. les journalistes japo-nais qui sont 111. Viennent ensuitepar ordre décroissant 77 I taliens, 64Anglais , 57 Français , 43 Allem ands del'Ouest , 38 Argentins et Mexicains ,32 Canadiens , 21 Autri chiens, 19 Es-pagn ols et Brésiliens, 14 Belges, 11Suisses ; 10 autres journ alistes sontvenus de Colombie , des Pays-Bas etdu Venezuela, ( a f p )

Une arméede journalistesà Cap Kennedy

21 morts et 4 survivantsL'accident d'autocar en Belgique

Le car est retire des f lo ts , (bélino AP)

Le bilan définitif du tragique ac-cident d'autocar survenu mardi àDînant (Belgique) s'élève à 21 mortset quatre survivants. Les 21 corpsont été retrouvés, et les survivantssont dans un état satisfaisant.

Une brève cérémonie s'est dérou-lée à la chapelle mortuaire installéedans l'école de Dînant. Les corpsdevaient ensuite être transférés àEindhoven. L'autocar hollandais se-ra examiné par un expert, (ap)

Le chef de la diplomatie israéliennea quitté Zurich pour l'Angleterre

Le ministre israélien des Affairesétrangères, M. Abba Eban, qui estarrivé à Londres, venant de Zurich,pour urne visite privée, n'aura aucunentretien officiel pendant son sé-jour en Grande -Bretagne.

On fait remarquer, dans les mi-lieux anglais, que le centre diplo-matique des consultations interna-tionales sur le conflit israélo-arabes'est actuellement déplacé à Moscouoù le secrétaire d'état adjoint amé-ricain, M. Joseph Sisco, a repris lesconversations bilatérales soviéto-américaines, après avoir eu des en-tretiens à Londres et à Paris.

Dans la capitale britannique, ce-pendant, on redoute une nouvelleescalade des hostilités israélo-égyp-

tiennes, ce qui a amené la Grande-Bretagne à donner la semaine der-nière un avertissement aux deuxpays.

La RAU craintune attaque israélienneSelon le journal égyptien «Al

Ahram », Israël se préparerait àlancer « une importante opérationmilitaire contre l'Egypte ».

Le journal déclare avoir reçu desinformations de New York , Londreset Bonn , indiquant qu 'Israël a l'in-tention d'exeroer des représaillescontre « les activités croissantes surle front égyptien, et l'escalade cons-tante des opérations de la résistancepalestinienne ».

« Ces informations, dit le journal ,montrent qu'Israël choisirait lefront arabe principal et le plus dan -gereux ».

Sur le front libanais« L'ennemi israélien a violé le

territoire libanais à l'aube », a an-noncé hier matin un porte-parolemilitaire cité par Radio-Beyrouth.

Le porte-parole a précisé : « A2 h. 30 locales dans la nuit du 15au 16 juillet , une patrouille israé-lienne a pénétré à plus d'un kilo-mètre à l'intérieur du territoire li-banais, dans le sud du pays, jus-qu 'au village de Magidieh.

Les membres de cette patrouilleont déposé des charges explosivesdans trois maisons proches du vil-lage de Magidieh. Les trois maisonsont été détruites ».

Le porte-parole a conclu : « Onne déplore pas de pertes en vieshumaines. Les observateurs des Na-tions Unies se sont rendus sur leslieux de l'incident ». (afp-ap)

M. Abba Eban (a droite) interviewé à Zurich, (bélino AP)après le désengagement militaire à l'est de Suez

Une commission gouvernementale préconiseun rajustement de la diplomatie de Londres

Conséquence logique du désengagement militaire de la Grande-Bretagneà l'est de Suez, une commission gouvernementale préconise un rajustementde la diplomatie traditionnelle de Londres. La commission, qui a effectuécette étude, se composait de sir Val Duncan, président de la Rio Tinto ZincCorporation, de Sir Frank Roberts, ancien ambassadeur en Allemagne, et de

l'économiste Andrew Shonfield.

La « nouvelle diplomatie » définiepar ces experts accorderait une im-portance moindre sur le plan poli-tique et économique à la plupartdes pays asiatiques, africains etd'Amérique latine. Par contre ellepréconise une concentration desmoyens et des ressources diplomati-ques de Whitehall, sur l'Europeoccidentale, l'Amérique du Nord, lespays du bloc soviétique, la Chinecommuniste, l'Australie, le Japon etprobablement l'Afrique du Sud.

EconomiserParadoxalement, le jour où des

hommes partent vers la Lune pourélargir les frontières de l'humanité,les recommandations du comité vi-sent à ramener à des dimensionsréduites le vaste réseau diplomati-que britannique centenaire, pouréconomiser des devises précieuses.Une économie initiale de cinq pour

cent pourrait être réalisée sur lebudget annuel des représentationsoutre-mer qui représente l'équiva-lent de 1250 millions de francs.

« Les services d'information bri-tanniques devraient projeter uneimage de la Grande-Bretagne sousla forme d'un partenaire commercialavec une grande culture et une tra-dition démocratique plutôt que sousla forme d'une puissance mondialede premier ordre, » déclare un pointdu rapport.

Sur d'autres aspects le rapportenvisage la meilleure façon d'utili-ser l'argent servant à l'entretiend'un réseau mondial d'ambassadeurs,d'experts commerciaux et d'attachésmilitaires.

Un changement de stylenécessaire

L'une des principales conclusionsde l'étude est que la Grande-Breta-

gne dont changer son style diploma-tique pour s'adapter à ses deux prin-cipaux engagements politiques :

— «L'engagement de travailler àune Europe de plus en plus intégrée.,dont le Marché commun serait lecentre ».

— «L'engagement envers une al-liance de l'Atlantique Nord, sous le« leadership » des Etats-Unis, com-me le principal instrument pour laconduite des , .relations. Est-Ouest ».

.Si,, pour,, . les,, régions du mondeauxquelles devrait continuer à s'in-téresser de près la Grande-Breta-gne, les représentations diplomati-ques doivent demeurer sur le mêmeniveau qu'actuellement, la commis-sion prévoit pour les années 1970l'envoi dans les autres pays de« missions sélectives », dont l'unitéde base se composerait de trois di-plomates. Le travail de ces « mis-sions sélectives » dont les effectifspourraient être renforcés à tout mo-ment, devrait s'orienter de façonplus marquée vers les problèmeséconomiques.

Entre autres propositions la com-mission suggère que les épouses desdiplomates britanniques occupentdes emplois dans les missions àl'étranger, plutôt que d'envoyer dupersonnel de Grande-Bretagne oud'engager sur place, (ap )

Inventaire du trésorartistique

du troisième ReichLe ministre Kurt Schmuecker,

vient de publier l'inventaire du tré-sor artistique qui fut la propriétédu 3e Reich et notamment des diri-geants nazis, tel que le maréchalHermann Goering. Selon cet inven-taire , la « collection » rassemble autotal 20.083 objets d'art qui étaien tdestinés, selon les plans du régimede l'époque, à orner les musées deLinz (Autriche) et de Karinhall,propriété de Goering.

La valeur globale n'est pas pré-cisée dans l'inventaire. Une commis-sion de spécialistes a cependant puévaluer certains lots qui ont étérépar tis dans le pays ou vont l'être.660 peintures d'une valeur d'environ25 millions de DM ont été prêtéesà 111 musées allemands. 900 ta-bleaux, 100 sculptures, 1600 objetsd'arts antique ou moderne, 1200pièces d'art graphique, une collec-tion de 6000 pièces de monnaies,une collection de 7000 premièreséditi ons de luxe , pour une valeur de40 millions de DM, doivent être enoutre prêtés à des musées, (afp)

Quatre lournalistes grecsarrêtés à l'aube à Athènes

Au cours d'une opération de policemenée hier avant l'aube, quatrejournalistes grecs ont été appréhen-dés et conduits on détention.

Il s'agit de Jean Kapsis, rédacteuren chef du journal «Ethnos» d'Athè-nes, de Dimitrios Mortoyas et Geor-ges Isapogas, du journal «Apogev-matini».

De source officielle, on a déclaréque tous quatre étaient emmenéspour interrogatoire, sans doute à lasuite de la récente découverte d'uncertain nombre de bombes à retar-dement, au domicile d'un professeurde l'Université de la capitale.

Au sujet des informations selonlesquelles 14 généraux en retraiteseraient détenus dans un hôtel de lacapitale, un porte-parole du gouver-nement a déclaré qu'il s'agissait desofficiers arrêtés en mai, dernier, en

liaison avec un complot contre lerégime.

Le bruit a couru que la plupart deces officiers avaient été déportésdans des îles ou des villages éloignés,et que l'un d'eux serait gravementmalade dans un hôpital d'Athènes.Le porte-parole a seulement déclaré<iuc les officiers avaient pu êtretransférés d'un lieu à un autre, pourinterrogatoire.

On apprenait dans la nuit queJean Kapsis avait été relâché après12 heures d'interrogatoire, (ap)

• A Rome, le Prix international«Versilia - Viareggio», pour 1969 d'unmontant de 5 millions de lires , a étéattribué à l'unanimité du jur y àAlexandre Fanagoulis, le jeune Greccondamné à la prison à vie par lescolonels d'Athènes.

Proposition du «Comité Monnet »La Grande-Bretagne et les «Six »

De gauche à droite M M . Jean Monnet , Walter Hallstein et Michael Steioart.(Bélino AP)

Le « Comité Monnet » a adoptéune résolution proposant aux gou-vernements des « Six » d'entrer ennégociations avec la Grande-Breta-gne et de mettre au point leur posi-tion commune en vue de ces négo-ciations.

Ces négociations, propose le « Co-mité Monnet », devraient être res-treintes à l'essentiel et menées rapi-dement. Les autres questions rela-tives à l'adhésion britannique, se-raient traitées au sein des institu-

tions de la communauté, après l'ad-hésion de la Grande-Bretagne, com-me des problèmes communs, en ap-plication du traité de Rome.

La résolution du « Comité Mon-net » parle uniquement de la Gran-de-Bretagne, ce qui implique que lecas des autres pays candidats (Ir-lande , Danemark , Norvège > seraitdissocié. Le comité s'explique sur cepoint dans un texte joint à la réso-lution, (ap)

Un jour dans le mondeLE MONSTRE SE CACHE. — C'est

parce que le saumon est rare depuisdeux 'années d'ans le Loch Ness quele monstre des Maux se cache, échap-pant à toutes les observations, mêmecelles des sous-imariins qui le pour-chassent. C'est le 'bureau d'investi-'gatlon sur le phénomène qui donnelia maison die cette disparition. Si lessaumons étaient moins rares lemonstre en pécherait en surfacechaque matin pour son petit déjeu-ner. Faute de saumons ie monstrese contente d'anguilles qui viventau fond du lac...

DÉCÈS A BUCAREST. — L'astro-nome roumain Gheorghe Radulesvu ,de réputation internationale, est dé-cédé à Bucarest à l'âge de 84 ans.Au cours de sa longue carrière ilavait étudié à l'Observatoire astro-nomique de Paris.

DANS L'ANTARCTIQUE. — L'U-nion soviétique a construit la pre-mière base permanente pour lelancement de fusées météorologi-ques à l'intérieur du cercle antarc-tique. Cette base est située à M-lo-dejnaya. Les fusées qui y sont lan-cées atteignent des altitudes del'ordre de 100 km.

L'ALPE MEURTRIÈRE. — Septmorts, douze blessés, dont deux dansun état très grave, tel est le lourdtribut payé aux Alpes pour ce week-end du 14 juillet qui peut être con-sidéré comme le grand départ de lasaison d'été en montagne. L'inexpé-rience, l'inconscience et la téméritésont souvent à l'origine de ces dra-mes.

DRAME DE L'AIR. — Quatre mi-litaires appartenant à la base aé-

rienne d'Arvord (centre de la France)sont morts hier après-midi dans unaccident d'avion. L'appareil dans le-quel ils se trouvaient, un Dassault-312, bimoteur, s'est écrasé alors qu 'ilétait en mission. Les habitants dulieu où est survenu cet accident ontentendu une violente ; détonation.Les débris de l'appareil. onit été re-trouvés, dispersés sur plusieurs mè-tres.

TOUJOURS LIBRE. — Au coursd'une conférence de presse qu'il adonnée hier à La Paz, le ministre del'intérieur bolivien a déclaré que«malheureusement Inti Peredo (lieu-tenant de «Che» Guevara, et actuelchef de l'armée nationale de libéra-tion bolivienne) n'avait pas été cap-turé». L'information selon laquellele chef des guérilleros avait été ar-rêté est ainsi démentie.

A VOS SOUHAITS. — La brisesouffla, Sheiia Lang éternua et lesoutien-gorge de son bikini tomba.La jeune blonde fut la seule de toutela plage de Teighmouth (Angleter-re) à ne pas s'apercevoir 'de la mé-saventure, tant elle était intéresséepar un jeune homme qui faisait duski nautique. Les spectateurs mascu-lins, malgré leur réserve 'britanniquene purent s'empêcher de glisser unregard vers les rondeurs découver-tes. Leur conitempliation fut brève.La j eune fille s'apercevant enfin dece qui venait de se passer, s'emparadu chapeau d'un spectateur et s'encouvrit chastement la poitrine. «Cesont mes plus belles vacances, demon point de vue» , a déclaré le pro-priétaire du couvre-chef, (ap, afp )

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l'indice du ÉttMfjoùl de la vie j |p

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AItig abandonne et Hoban gagne à BordeauxTandis que Merckx poursuit sa route triomphale au Tour de France

Le Britannique Barry Hoban a pris sa revanche à Bordeaux où, en 1964,il n'avait pu remporter sa première victoire d'étape dans le Tour de Francepar la faute d'André Darrigade, auteur d'un retour étourdissant dans ladernière ligne droite. Sous les yeux de son vainqueur de 1964, qui avaitsuivi l'étape, il s'est imposé devant le Hollandais Harm Ottenbros et lestrois autres membres d'une échappée déclenchée à une quinzaine de kilo-mètres de l'arrivée. Barry Hoban, un des équipiers les plus fidèles de Ray-mond Poulidor, a remporté à Bordeaux sa troisième étape du Tour deFrance. Il s'était déjà imposé en 1967 à Sète et l'an dernier à Sallanche-

Cordon.

Le Britannique Hoban s'est montré le plus rapide sur la piste de Bordeaux(Bélino AP)

Journéedes « viennent ensuite »

Cette 18e étape, qui faisait suite àla terrible randonnée à travers lesPyrénées, a vraiment été celle des« viennent ensuite » . Des rares ten-tatives enregistrées, une seule put sedévelopper, en vue de l'arrivée. Etcertainement parce que son élémentle plus en vue au classement général,le Lyonnais Francis Rigon, n'occu-pait que la 56e place avec un retardde 2 h. 33' sur Eddy Merckx (les au-tres étant plus mal classés encore i .

Le -premier maillot jauneabandonne !

Après la victoire de Hoban,-le faitmarquant de la journée a été l'aban-don de l'Allemand Rudi Altig, pre-mier porteur du maillot j aune de ce

L'Allemand Altig (blessé mardi) aquitté le Tour , (bélino A P )

Tour de France. Altig avait été vic-time la veille d'une chute à 15 km.de l'arrivée. Malgré une fissure dupoignet, il avait tenu à prendre ledépart de l'étape mais il dut renon-cer après un peu moins de deux ki-lomètres sur la route de Mourenx àBordeaux .

L'étape d'aujourd'hui

Classement de la 18e étape Mourenx-Bordeaux (201 km.) :

1. -Barry Hoban (GB) 5 h. 44'43" (avecbon . 5 h. 44'23") ; 2. Harm Ottenbros(Ho) m. t. (5 h. 44'33") ; 3. Pietro Guer-ra (It) m. t. (5 h. 44'38") ; 4. RolandBerland (Fr) ; o. Francis Rigon (Fr)m. t. ; 6. Guido Reybroeck (Be) 5 h.45'35" ; 7. Dino Zandegu (It) ; 8. RinusWagtmans (Ho) 9. Gerben Karsten(Ho) ; 10. Eric Léman (Be) ; 11. Jans-sen (Ho) ; 12. Pfeffgen (Al) ; 13. Vander Flaes (Be) ; 14. Dancelli (It) ; 15.Lopez-Rodriguez (Esp) ; 16. Abrahamian(Fr) ; 17. Vandenberghe (Be) ; 18. deBoever (Be) ; 19. Guyot (Pr) ; 20. Ai-mai (Fr), tous même temps.

Plus de 80.000 f rancspour Y équipe

de Me rckx;

Le fes t ival d'Eddy Merckx dans 'les cols pyrénéens a encore permisà l'équipe de Guillaume Driessens ,

j | de faire une excellente opération, i sur le plan financier . Après la 17eii étape , les gains approximati fs dei chaque équipe étaient les suivants : >

1. Driessens, 81.385 f r . ; 2. Plaud , '23.973 f r . ; 3. Pezzi , 23.900 f r . ; 4. ]

• Machain , 16.825 f r . ; 5. Albani ,16.170 f r . ; 6. Langarica , 15.840 f r . ;7. Schotte , 14.620 f r . ; 8. Geminia-

! ni , 13.690 f r . ; 9. Caput , 13.055 f r . ;', 10. Vissers, 13.023 f r . ; 11. Magne ,11.630 f r . ; 12. Cools , 7030 f r . ; 13.1 Stablinsky, 5050 f r .

-

Classement général :1. Eddy Merckx (Be) 90 h. 23'28" ; 2 .

Roger Pingeon (Fr) à 16'18" 3. Ray-mond Poulidor (Pr ) à 20'43" ; 4. FeliceGimondi (It) à 24'18" ; 5. Gandarias(Esp) à 29'35" ; 6. Wagtmans (Ho) à30'50" ; 7. Vianelli (lit) à 35'22" ; 8.Letort (Fr) à 45'47" ; 9. Agostinho (Por)à 46'58" ; 10. Janssen (Ho) à 48'43" ; 11.Vam Impe (Be) à 50'34" ; 12. J. Galera(Esp) à 50'35" ; 13. The'illière (Fr ) à56'50" ; 14. Dumont (Pr) à 59'58" ; 15.Panizza (It) à 1 h. 00'19" ; 16. Schutz(Lux) à 1 h. 02'56" ; 17. Gubty (Fr) à1 h. 03'40" ; 18. Van Springel (Be) à

1 h. 05'01" ; 19. Dancelli (It) à 1 h. 07'58" ;20. Castello (Esp) à 1 h. 10'22".

Classement par points :1. Merckx (Be) 214 ; 2. Janssen (Ho)

136 ; 3. Wagtmans (Ho) 129 ; 4. Pin-geon (Fr) 112 ; 5. Gimondi (It) 103.

Classement général du Grand Prix dela montagne :

1. Merckx (Be) 143 ; 2. Pingeon (Fr )88 ; 3. J. Galera (Esp) 75 4. Gutty(Fr) 58 ; 5. Gimondi (It).

Classement général par équipes :1. Driessens, 274 h. 19'42" ; 2. Plaud ,

274 h. 21'08" ; 3. Langarica, 275 h. 06'32" ;4. • Machaim, 275 h. 19'58" ; 5. Pezzi ,275 h. 28'52".

DURCISSEMENT DES SANCTIONS EN CAS D'INCIDENTSL'Union européenne de football se préoccupe du déroulement des matchs

L'UEFA (Union des associations européennes de football ) a lancé l'appel suivantà l'adresse des dirigeants des associations nationales, des comités directeurs desclubs, des .joueurs , arbitres , entraîneurs, et au public : « Les clubs sont responsablesdu comportement de leurs joueurs , entraîneurs, officiels et membres. Ils peuventégalement être rendus responsables pour la conduite des spectateurs en général etpour le maintien de la tranquilité et de l'ordre dans et au dehors du stade. C'estle devoir suprême des directions des clubs et des entraîneurs, de demander de la

part des joueurs un comportement impeccable et sportif ».

Sévères mesures« Les instances compétentes de l'UEPA

adressen t par la présente un appel ur-gent à toutes les associations et clubs,de prendre, lors de matchs de compéti-tions de l'UEPA .toutes les mesures deprécaution en vue de garantir un dérou-lement sans accrocs des rencontres. Desactes antisportifs sur le terrain de jeuet des excès du public (tir de fusées etautres feux d'artifice, lancement d'au-tres projectiles) ainsi que, et avant tout,l'envahissement du terrain par le public(aussi à la fin du match) , seront à l'a-venir suivis de sanctions extrêmementgraves (suspension de stades poux lesmatchs de compébition de l'UEPA , exclu-sion d'équipes de compétitions, etc.). De

cette manière ce ne serait non seule-ment le club qui subirait les conséquen-ces de la sanction , mais également etsurtout ses partisans , qui de par la con-duite incorrecte d'un nombre, le plussouvent réduit , de tapageurs et de fana-tiques seraient privés du plaisir d'assis-ter à un ou plusieurs matchs « home »de .leur équipe.

» Les spectateurs sont urgemment in-vités à prêter à l'avenir leur assistanceactive à la direction responsable de leurclub et aux services d'ordre lorsqu'ils'agira d'identifier les -tapageurs.

» L'application de sanctions a été ren-due plus sévère sur toute la j igne. Si lescirconstances le justifient , la commissioncompétente de l'UEPA a le pouvoir dedéclarer un match perdu pa<r 3 à 0 parexemple en cas de match arrêté parsuite de lancement de fusées et de pé-tards ou de tout autre objet. En outre ,d'autres sanctions peuvent être imposéesau club en question.

rr Arbitrage plus rigoureux;^' *» Les arbitres" et juges ' de touche 'sontinstruits de diriger à l'avenir les rencon-tres d'une manière plus rigoureuse dèsla première minute et de prendre, s'il y alieu , des décisions même impopulaires.

» Dans le cas d'incidents ou de situa-tions menaçantes qui , à leur avis, mettentla sécurité des joueurs, de l'arbitre et desjuges de -touche en danger ou rendentdiificile le déroulement régulier dumatch , l'instruction leur est donnée, parla présente, de procéder à l'arrêt dumatch.

» En plus, aucun match ne pourra êtr eni commencé, mi continué, si des per-sonnes se trouvent sur le terrain de jeuqui ne participent pas à la rencontre.Dans un tel cas, c'est la Commissiond'organisation qui décidera de la répar-tition des points , respectivement de l'ho-mologation du résultat , et la Commis-sion disciplinaire qui -infligera les puni-tions nécessaires.

» La Commission des arbi tres et laCommission disciplinaire assurent lesarbitres de leur appui le plus complet.

>¦ Ce n 'est que par la discipline et lasportivité de tous ceux présents dansle stade — joueurs , arbitres , coaches ,officiels et spectateurs — que des inci -dents désagréables peuvent être évités ».

Un premier pas...On ne peut que s'associer aux mesu-

res envisagées pour que le football de-

meure avant tout un jeu spor tif. Puis-sent les nouvelles menaces de l'UEPAêtre en-tendues chez tous ceux qui pra-tiquent ou aiment le football et un grandpas sera fait vers le retour à une sporti-vité qui avait tendance à se perdre...

Pic.

Publicité sur les maillotsen Suisse

Hockey sur glace

Les < patinoires > déciderontA la suite de la décision prise par

l'assemblée de la Ligue suisse dehockey sur glace concernant la pu-blicité sur les maillots des joueurs,la Société des patinoires artificiel-les a décidé de renoncer à dicter leurconduite à ses membres. Ceux-ci sontdonc libres d'accepter ou de refusercette publicité. Elle tient cependantà faire remarquer qu'une interdic-tion décidée par la direction d'une

ô patiMoir.e séw >yalabte aussi iJnçn. pour l'équipe locale que.pour l'équipevisiteuse.

On joue à MontanaA Montana - Vermala , le deuxième

match du championnat d'été a opposéles équipes de Sierre et de Sion, devant500 speotateurs environ. L'équipe de li-gue nationale A s'est imposée par 7-3(4-1, 1-1, 2-1). Le prochain match auralieu vendredi 18 juillet. Il opposera leHC Viège au HC Zermabt, entraîné parl'ex-Viégeois Peter -Anton Biner.

L'Italien Golfarini

H , -•; ai e wptmaraoaa Boxe

perd son titre européenL'Italien Remo Golfarini n'est plus

champion d'Europe des super-wel-ters. Il a été battu aux points enquinze reprises par l'Allemand Ger-hard Piaskowy, mercredi , à Vito Va-lentia, à l'issue d'un comba t de qua-lité assez moyenne qui valut surtoutpar son indécision.

Golfarini , qui partait légèrementfavori en raison d'une plus grandeexpérience et du fait qu 'il boxaitdevant son public , a déçu ses nom-breux supporters et l'on peut direque la victoire de l'Allemand est en-tièrement méritée. Bien en ligne, trèsélégant, Piaskowy a livré un combattrès intelligent, contenant tout aulong du match les offensives fou-gueuses mais par trop désordonnéesde l'Italien qui n'est jamais parvenuà prendre la mesure de son adver-saire.

LES SUISSES EN MESURE DE TRIOMPHERAvant le match d'athlétisme des Six nations à Madrid

Le match des Six nations, devenuCoupe de l'Ouest, qui oppose la Suis-se à la Belgique, -au Danemark, à laHollande, à l'Autriche et à l'Espagneaura lieu pour 'la première f ois ceweek-end à Madri d, sur les instal-lations en tartan du stade de Villa-hermosa. La Suisse est favorite decette rencontre qui succède au grandmatch des Six nations I Belgique,France, Hollande, Italie, Allemagnede l'Ouest et Suisse) organisé de1957 à 1968. L'athlétisme helvétiquea non seulement accompli de grosprogrès' -ces dernières années maisil a -aussi fait jeu égal ou dominécelui des pays qui lui seront oppo-sés à Madrid. Des victoires ont étéobtenues sur la Belgique et la Hol-lande en matchs triangulaires, surl'Autriche -et sur le Danemark. Seulel 'Espagne , devant son public, paraîten mesure de faire jeu égal avec lesSuisses.

Le fait que le match ne se dispu-tera qu 'avec un seul athlète par pays

risque cependant 'de fausser les com-paraisons : dans le match des Sixnations de 1968, la Suisse avait ter-miné cinquième avec 67 points der-rière la Belgique (78 ) et devant laHollande (59) .

Du nouveauPar rapport à la saison dernière,

les données ont toutefois changé.L'Autriche a pratiquement perdutous ses sélectionnés olympiques de1968, l'Espagne devra également re-noncer à quelques athlètes de classeinternationale alors que la Belgiques'est passée de ses deux meilleurscoureurs, Rudi Simon et GastonRoelants, ce qui augmente les chan-ces helvétiques.

De grands nomsau départ

Les athlètes de classe internatio-nale seront assez nombreux à Ma-drid. Philippe Clerc (S) avec 10"2 et

20' 3, Axel Nepraunik ( A-ut ) avec10"3 et Hansruedi Wiedmer (S) , quis'alignera cependant sur 400 m. etdans le relais 4 X 100 m., avec 20"9dans les sprints, Ram on Gayoso(Esp) , retenu dans l'équipe d'Europeavec 46"2 et Willy Vandenwyngaer-den (Be) -avec 46"6 sur 400 m., Hans-ueli Mumenthaler ( S) avec l'47"2sur 800 m., Hansruedi Knill ( S)avec 3'42"6 sur 1500 m., HarisjoergWlrz (S) avec 51 "2 sur 400 m. haies,Rafaël Blanquer ( Esp) avec 7 m. 87et' Housiaux (Be ) avec 7 m. 75 enlongueur, sont les seuls sélectionnésà figurer parmi les 20 meilleurs Eu-ropéens de leur spécialité cette sai-son. Le Schaffhousois Thomas Wie-seir figure , lui , par-mi les 20 meilleursEuropéens avec les 2 m. 14 réalisésmardi soir, mais on sait que le Ge-nevois Michel Portmann, plus régu-lier dans les concours internatio-naux, lui a été pré'f'éré.

Pour chaque épreuve, les pointsattribués seront 7, 5, 4.

Football : les transferts dans le JuraMOUTIER. — Arrivées : Zumsteg

(Webtingan) arrière latéral ; Hoergel(Wettlngen ) arrière central ; Witschi(Baden ) i-nter ; Trajkovic (Breitenbach)centre-avant. Les juniors interrégionauxPauli , Monniér, Schaller , Schriebert-schnig et Domon feront partie de l'ef-feobi f de la première équipe.

Départs : Rieder à Perrefi-tte (prêt) ;Guyot à US Campagnes ; Veya à Nord-stenn ; Nicoulin à Reconvilier ; Mauronà Reconvilier (prêt) ; Moser à Aurore(prêt) ; Mathez et Mérillat sont -trans-férés définitivement à Sion et La Chx-de-Fonds ; Eyen et Stojanovic arrêtentla compébition.

Entraîneur : Charly Fasola (ancien) .

DELEMONT. — Arrivée : Chèvre (deOourtételle via Porrentruy) joueur demilieu de terrain.

Départ : Friche (La Chx-cle-Fonds).Entraîneur : J-urg Hoppler (ancien) .ALLE. — Arrivées : Burgunder (Por -

rembruy) ; Comment (Porrentruy) ; Rac-cordon Michel (Porren-bruv) ; Montavon

(Courfaivre) ; Reber (Courtemaîehe) ;Maggioni (Stade Lausanne) ; Manjeol(Voujeaucourt) ; Chavannes (Porrein-truy, prêt) ; Janosevic ressortissant you-goslave) ; Maillât (Courtételle) ; Com-ment et Schneider (Cornol).

Départs : Girardin (Martig-ny) ; Ma-mie (Minerva Berne) ; Raccordon David(Porrentruy) ; Janketic (Courtemaîche) ;Pollaud (retourne en France) ; Turberg(Xamax).

Entraîneur : Mazimann (ancien).AURORE. — Arrivées : Vogt (Xa-

max) ; Moser (Moubier) ; Mischlea- (Por-rentruy) ; Hulliger (Madretsch) ; Pro-chazka (Tchécoslovaquie).

Départs : Marbinez (Tavannes) ; Mar-chand, Scherler , Thurler, Brugglmann(bous à Madretsch) ; Auberson (La Neu-veville) ; Treuthardt (Aegerten) ; Jean-guenin Willy (entraîneur-joueur à Cour-te lary) .

RECONVILIER. — Reconvilier a en-gagé l'ex-Prévôtois Frédy Schaff'teer enqualité de joueur-enibraî 'neur.

champ ion prof essionneldes Etats-Unis

Tennis

LAVER

L'Australien Rod Laver (30 ans) aremporté la finale du championnat pro-fessionnel des Ebats-Unis, à Longwood,dans le Massachusebbs, en battant soncompatriote John Newcombe par 7-5, 6-2,4-6, 6-1, devant 6000 spectateurs en-thousiastes.

Laver remporte ainsi pour la quatriè-me fois en six ans cebte classique amé-ricaine dotée d'un prix de 3000 dollarsau vainqueur . En rééditant la victoirequ 'il avait déjà remportée sur Newcom-be à Wimbledon , il remporte son neu-vième tournoi de l'année.

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Du côté de chez O'Casey

Lucien Raimbourg et Julien Guiomar

Bien des hommes s'imaginent queles travaux ménagers sont facileset ne nécessitent aucune compétenceparticulière.

L'auteur dramatique irlandaisSean O'Casey, mort en 1964, à 81ans, a écrit une fable en un actesur ce sujet.

Dans «La fin du commencement» ,un fermier irlandais (Julien Guio-mar) décide que pour une journéece sera sa femme (Jacqueline Tin-del ) qui ira au champ et que luis'occupera de la maison.

Notre fernier vantard accumuleles maladresses qui vont se trans-former en petites et grandes ' catas-trophes, selon les lois du meilleurcomique.

Sean O'Casey écrivait ses piècesdans une langue très personnell°,réinventant un parler populaire ir-landais qui perd un peu de sa saveuren traduction ; c'est du reste le sortde toutes les traductions.v 'iië* réalisateur5 ¦ JeàtorJâcques La-J' grange a tenu-à consarver le plus""possible le caractère irlandais de lapièce . Par le décor minutieusementconçu par Jacques Stem, par l'uti-lisation de quelques images d'unreportage réalisé par Claude Gorettajustement en Irlande. On y voit d°sgaillards chanter dans un bistrot.Climat truculent, ambiance chaleu-reuse et moqueuse, le spectateur secroit soudain transporté dans quel-que village de la verte Eirin.

«La fin du commencement» estconstruite sur une opposition de

deux personnages, c'est presque unduo de clowns : un gros pleurard( Julien Guiomar) d'une mauvaisefoi épouvantable et petit lunaire'Lucien Raimbourg) qui a toujoursune mesure de retard. Le contrastaentre ces deux natures constitue unexcellent ressort comique. (TV ro-mande)

La vie littérairePendant les mois d'été, «La vie

littéraire» poursuit sa carrière enproposant aussi bien des suj ets iné-dits que des reprises. C'est ainsi quel'on pourra suivre ce soir trois inter-views :

René Ehni : en choisissant pourthème les idées, les mythes et lespersonnages qui appartiennent àl'actualité sociale de la Franoe d'au-jourd'hui , il est devenu ce qu 'il estconvenu d'appeler un «auteur à lamode». «Ensuite, nous fûmes à Pal-

myre», est un nouvel exemple de sonart de féroce pamphlétaire.

Giuseppe Ungaretti : toujours pré-occupé des problèmes techniques,tout à la recherche constante d'unordre, d'un mètre, Giuseppe Unga-retti est l'un des écrivains italiensà la fois les plus mal connus et lesplus célèbres.

Albert Cohen : «BeJle du Sei-gneur» se déroule à Genève, maisAlbert Cohen n'est pas facile àsaisir. C'est donc Etienne Lalou quiprésentera cet auteur avant qu'il nereçoive le Grand Prix du romain del'Académie française. (TV romande)

ROCAMBOLEQUINZIÈME ÉPISODE

Le soir du prétendu cambriolage dela villa Charring, Rocambole emmèneMarmouset et Mort-des-Braves. Le triointercepte et maîtrise les deux Hindousdéjà aperçus. Dans leurs poches, Ro-cambole découvre le lacet de soie desEtrangleurs. U s'avance seul vers la villa ,où un sombre drame de famille éclate :Lord Charring a fait disparaître l'enfantde sa fille Stefnie.

Il explique que c'est pour la protégerdes Thugs. Quand il commandait auxIndes, il a eu à combattre les «Prêtresde Kâli», une secte de fanatiques quiavait juré de se venger en sacrifiantsa petite fille à la déesse. Rentré àLondres avec sa famille , Lord Charringne s'est s'y est pas senti à l'abri , ets'est réfugié à Paris. Mais , là encore, ilne se sent pas en sécurité, et c'estpourquoi il a caché l'enfant de Stefnie.Mais celle-ci refuse de croire son père ,dont elle juge l'histoire extravagante.

C'est alors qu'une voix se fait enten-dre : «Vous avez tort de ne pas croireaux Etrangleun;*... (TV romande)

DESTINATION LUNE

La Télévision suisse romande consacrera de nombreuses émissions auvo! lunaire Apollo-11. « Destination Lune » permettra aux téléspecta-teurs romands de suivre en direct et en couleurs, les différentes phases

de l'extraordinaire aventure des trois cosmonautes Neil Amstrong.Michael Collins et Edwin Aldrin (de gauche à droite).

JEUDISOTTENS : 12.05 Aujourd'hui. 12.25

Quatre à quatre. 12.29 Signal horaire.12.30 Miroir-midi. Informations. 12.45Candice , ce n'est pas sérieux , feuilleton.13.00 Musicolor. 14.00 Informations. 14.05Sur vos deux oreilles... 14.30 La terreest ronde. 15.00 Informations. 15.05 Con-cert chez soi. 16.00 Informations. 16.05Le rendez-vous de 16 heures. 17.00 In-formations. 17.05 Tous les jeunes ! 17.05Pour les enfants ! 17.55 Roulez sur l'or !18.00 Informations. 18.05 Le micro dansla vie. 18.40 Sports. 18.55 Roulez surl'or ! 19.00 Le miroir du monde. 19.30Bonsoir les enfants ! 19.35 Photo-sou-venir. 20.00 Magazine 69. 20.30 Microsur scène. 21.30 Vacances en Floride.22.15 Quelques pages de «West SideStory». 22.30 Informations. 22.35 Méde-cine. 23.00 Araignée du soir. 22.35 Mi-roir-dernière. 23.30 Hymne national.

2e programme : 12.00 Midi-musique.14.00 Musik am Nachmittag. 17.00 Mu-sica di fine pomeriggio. 18.00 Tous lesjeunes ! 19.00 Emission d'ensemble. 20.00Informations . 20.15 Disques. 20.30 Lesgrands festivals. 21.30 Légèrement vôtre.22.00 Silence , on tourne. 22.30 Europe-jazz. 23.00 Hymne national.

BEROMUNSTER : Informations-flashà 12.30, 15.00, 16.00, 23.25. — 12.40 Ren-dez-vous de midi : informations et mu-sique. 14.00 La vie à Paris. 14.30 Musiquedes Andes. 15.05 L'album aux disques.16.05 Compréhension et éducation à l'â-ge scolaire. 17.00-17.30 Emission en ro-manche. 16.30 Orchestre récréatif deBeromunster et solistes. 17.30 Pour lesjeunes. 18.00 Informations. Actualités.18.15 Radio-jeunesse . 19.00 Sports. Com-muniqués. 19.15 Informations. Actuali-

tés. 20.00 Grand concert récréatif dujeudi. 21.30 A l'occasion du 150e anni-versaire de la naissance de G. Keller.22.15 Informations. Commentaires. 22.20Jazz. 23.30-1.00 Cocktail de minuit.

MONTE-CENERI : Informations-flashà 14.00, 16.00, 18.00, 22.00. — 12.30 Infor-mations. Actualités. Revue de presse.13.00 Intermède. 13.05 Feuilleton. 13.20Musique variée. 14.10 Radio 2-4. 16.05Quatre bavardages en musique. 17.00Radio-jeunesse. 18.05 A voix basse. 18.30Chants d'Italie. 18.45 Chronique de laSuisse italienne. 19.00 Accordéon. 19.15Informations. Actualités. 19.45 Mélodieset chansons. 20.00 Table ronde. 20.30 LeRadio-Orchestre. 22.05 Les Etrusques enpantoufles. 22.35 Galerie du jazz. 23.00Informations. Actualités. 23.20 Sur deuxnotes. 23.30-23.40 Cours d'espéranto.

VENDREDI6.00 Bonjour à tous ! 6.00 Informa-

tions. 6.59 Horloge parlante. 7.00 Miroir-première. 8.00 Informations. 8.30 Revuede presse. 9.00 Informations. 9.05 Lesjolies colonies de vacances. 10.00 Infor-mations. 11.00 Informations. 11.05 Monpays, c'est l'été. 12.00 Informations.

BEROMUNSTER : Informations-flashà 6.15 7.00, 8.00, 10.00, 11.00. — 6.10 Bon-jour champêtre. 6.20 Musique populaire.6.50 Méditation. 7.10 Auto-radio, pro-gramme récréatif. 8.30 Concert. 9.00 Lepays et les gens. 10.00 Musique de cham-bre. 11.05 Schweiz-Suisse.Svizzera.

MONTE-CENERI : Informations-flashà 5.30, 6.30, 7.15, 8.00, 10.00. — 5.00 Ré-veil en chansons. 6.43 Petit billard enmusique. 7.00 Musique variée. 8.45 Mati-nes. 9.00 Radio-matin. 12.00 Musique va-riée.

17.30 (c) Destination LuneLe voyage Terre-Lune.

18.00 Téléjournal18.05 L'avenir était à vous

Une rétrospective estivale del'information professionnelle.

18.35 La Suisse en vacancesEn direct de Neuchâtel.

19.00 Trois petits tourset puis s'en vont

19.05 RocamboleFeuilleton.

19.40 Carrefour20.00 Téléjournal20.20 Moment musical20.30 Reflets du Tour de France

19e étape : Bordeaux - Brive.20.40 Du côté de chez O'Casey

Spectacle d'un soir.21.35 (c) Evasion en chansons

Fleurs d'Athènes22.05 La vie littéraire22.35 Téléjournal

12.30 Le comte Yoster a bienl'honneur

13.00 Télé-midi13.20 Une femme à aimer13.35 Cours de la Bourse16.30 Tour de France cycliste18.25 Dernière heure18.30 La séquence du jeune

spectateur19.00 Eté magazine19.15 Actualités régionales

Annonces19.40 Eté magazine

(suite)20.00 Télé-soir20.30 Tour de France cycliste20.40 Panorama21.40 Que ferait donc Faber ?22.40 Ce sacré métier23.40 Télé-nuit

1§.55 (c) Emission pour les , . ,jeunes

19.1o Actualités régionales19.35 (c) Télé-soir couleurs19.55 (c) Télésports20.00 (c) Le mot le plus long20.30 (c) Bonsoir la France21.30 (c) Les Quatre

Mousquetaires22.05 (c) Musique pour vous22.50 (c) Nocturne23.05 (c) Coda

17.30 Vacances-jeunesse. 18.45 Fin dejourné e. 18.55 Téléjournal. 19.00 (c)L'antenne. 19.25 (c) Pater Brown. 20.00Téléjournal. 20.20 (c) Que fait-il ? 21.10Ciné-revue. 21.40 (c) The 5th Dimen-sion. 22.05 Téléjournal. 22.25 (c) VolApollo-11.

16.35 Téléjournal. 16.40 Pour les en-fants. 17.55 Téléjournal. 18.00 Program-mes régionaux . 20.00 Téléjournal. 20.15Schonzeit fiir Fuchse. 21.45 Comment laRépublique fédérale allemande est-ellegouvernée ? 22.30 Téléjournal. Commen-taires. Météo. 22.50 Tour de Francecycliste. 23.00 Le choix japonais . 23.50Téléjournal.

17.30 Informations. 17.35 Ciné-revue.18.05 Plaque tournante. Magazine ré-créatif. 18.40 Ah ! ces parents... 19.10(c) Le troisième larron. 19.45 Informa-tions. Actualités. Météo. 20.15 Et tel unmiracle vint l'amour. 21.50 Bilan de lavie économique. 22.35 Informations Mé-téo. V

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Le feuilleton illnstrédes enfants

par Wilhelm HANSEN

Petzi, Rikiet Pingo

Au sommaire : — Rika Zarai :«Jouez , musiciens» , et «Alors, jechante». — Les Machucambos :«Quando callienta el sol» et «Quiereme» . — Claude Vega fait des paro-dies. — 4 Jeunes : F. R. David :«Louisa». David Alexander Winter :«Vole s'envole». Gérard Lenormand :«Pluie» . Dorte : «Le vin gris».

David-Alexandre Winter(photo Dalmas)

Ce sacre métier

Ariel Daunizeau, soprano et JeanineReiss, pianiste, interprètent des mélo-dies de Duparc : — L'«Iuwitation auvoyage», «Lamento», «Extase», «Chan-son toiste». Ces mélodies assurent àelles seules la renommée universelle deDuparc ; elles comptent en effet parm iles chefs-d'œuvre du genre. Elles furenten fait les seules à trouver grâce auprèsde son compositeur, dont le sens cri-tique était tel, qu'il le conduisit àdétruire quelques-unes de ses trop rarescompositions. (France II)

« Nocturne »

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Juillet 18 16 La Dent-de-Vaulion - Lac de Joux Pr. 18.—Juillet 18 17 Col du Passwang - Laufon - Soleure Pr. 18 —Juillet 18 18 Course surprise Fr. 10.—

Juillet 20 19 La Grande-Dixence Fr. 32.—Juillet 20 20 Chamby - Vevey - Montreux - Blonay Fr. 22.—Juillet 20 21 Le Jaunpass - le Simmental - Thoune Pr. 22.—

Juillet 21 22 Lac Champex - Martigny - Orsières Pr. 29.—Juillet 21 23 Bienne - bateau jusqu'à Altreu ¦ Fr. 17.—Juillet 21 24 Pontarlier - Lac Saint-Point Pr. 14.—

Juillet 22 25 Col du Susten - Brlenz - Meiringen Pr. 32.—Juillet 22 26 Lac Noir - Schwarzenbourg - Berne Pr. 18.50Juillet 22 27 Chasserai - Gorges de Douane Pr. 12.—

Juillet 23 28 Colmar - Barrage de Kembs Pr. 25.—Juillet 23 29 Col du Pillon - Les Diablerets Pr. 24.50Juillet 23 30 Clos du Doubs - Saint-TJrsanne - Grottes

de Réclères - Saint Hippolyte Pr. 15.—

Juillet 24 31 Les 2 tunnels - Aoste - Chamonix - Genève Pr. 42.—Juillet 24 32 Tour du Chasseron - Yverdon - Neuchâtel Fr. 15.—Juillet 24 33 Tour du Léman - Evian - Thonon - Genève Fr. 27.—

Juillet 25 34 La Corniche de Chexbres - Villeneuve -retour en bateau à Lausanne Fr. 23.—

Juillet 25 35 La Corniche de Goumois, par la France Pr. 10.—Juillet 25 36 Interlaken - tour du lac de Thoune Fr. 20.—

Juillet 26 37 Barrage de la Grande-Dixence Pr. 32.—

Juillet 27 38 Les Chutes du Rhin - Ile de Mainau -et 28 Kloten tout compris, 2 jours 130.—

Juillet 27 39 Saas-Pée, village valaisan Fr. 35.—Juillet 27 40 Course surprise avec quatre heures Pr. 18.—

,.., Juillet 28 «—jj .1 Charmey - Les„Dents-Vertes, avec télécab. Pr, 22.— BJuillet 28 * 42 Bienne, bateau jusqu'à Altreu Pr. 17 —Juillet 28 43: La Ferme > Robert M*» * g » H % m *À10.— M

Juillet 29 44 Engelberg - le Trubsee - Brunig - Olten Fr. 35 —Juillet 29 45 Le Lac Bleu - Kandersteg - Oeschinen Fr. 22.—Juillet 29 46 Macolin - Bienne - Studen - Aarberg Fr. 13 —

Juillet 30 47 Dijon - la Bourgogne - Beaume Pr. 32 —Juillet 30 48 Schiffenen - Fribourg - Moléson Fr. 18.50Juillet 30 49 Etang de la Gruère - Gorges du Pichoux Fr. 14 —

Juillet 31 50 Le Titisee - Fribourg-en-Brisgau Pr. 28.—Juillet 31 51 Champéry - Val d'Illier - le lac Léman Fr. 26.—Juillet 31 52 Tour du lac d'Annecy Fr. 28.—

août 1 53 L'Auberson, visite musée - arrêt Neuchâtel Pr. 16.—août 1 54 Chasserai - La Neuveville - Neuchâtel Pr. 12.—août 1 55 Tour du lac de Gruyère - Avenches Pr. 17.—août 1 56 La Tourne - Sommartel Pr. 10.—

août 2 57 Les 3 cols : Susten - Purka - Grimsel Fr. 34 —

août 3 58 Course surprise, avec dîner soigné Fr. 38.—août 3 59 Sempach et villages d'Argovie, dîner soigné Pr. 37 —août 3 60 Lausanne - Sauvabelin - Ouchy Fr. 16.—

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tive) - Jaunpass -Simmental 21.50

20.7 Col du Ballon - Ronchamp23.—

22.7 Course surprise 15.—24.7 Uetliberg - Lac de Zurich -

Einsiedeln - Lucernc 30.—25.7 Strasbourg: - Struthof , avec !

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Profondément touchée par les témoignages de sympathie et d' affectionqui lui ont été adressés lors de son grand deuil , et dans l'impossibilité derépondre à chacun, la famille de

MADAME SYLVAIN DUCOMMUN-JAQUET

prie toutes les personnes qui l'ont entourée par leur présence, leursmessages, leurs envois de fleurs et leurs dons à la Pouponnière L'Abri ,de trouver ici l' expression de sa vive reconnaissance.

Lausanne, juillet 1969.

Le LocleLE COMITÉ

DES CONTEMPORAINS 1887a le pénible devoir d'annoncerà ses membres, le décès de leurcher ami,

Monsieur

Robert VUILLEIl gardera de lui le meilleur

souvenir.Pour les obsèques , prière de se

référer à l'avis de la famille.

Le Locle

MONSIEUR WILLIAM HUGUENIN ET FAMILLE,infiniment touchés par la sympathie qui leur a été témoignée en cesjours de cruelle séparation, remercient toutes les personnes du fonddu coeur.

Les envois de fleurs, les touchantes paroles de consolation et l'hom-mage rendu à leur chère disparue, leur ont été un précieux réconfort.

LE LOCLE, 17 juillet 1969.

Le LocleLE COMITÉ

#

DE LASECTION

SOMMARTEL

CLUB-ALPINSUISSE

LE LOCLEa le pénible de devoir d'an-noncer à ses membres le décèsde

Monsieur

Robert VUILLEmembre de notre section depuisplus de 30 ans.

Le LocleLe Conseil d'administration et la direction de la

BANQUE CANTONALE NEUCHATELOISEont le regret d'annoncer le décès de

Monsieur

Robert VUILLEpère de Monsieur Philippe Vuille, directeur de la succursale de la banqueau Locle.

Pour les obsèques, se référer à l' avis de la famille.

LES CONTEMPORAINSDE 1891

font par t du décès de

Monsieur

Auguste SAUSE RIls garderont de cet ami un

bon souvenir .L'inhumation aura lieu ven-

dredi 18 juille t, à 10 h. 30.Le Comité.

tRepose en paix cher époux ef papa.

Madame Marie-Louise Sauser-rasquier :Mademoiselle Renée Sauser.Monsieur et Madame Georges Sauser-Chaboutlez et leurs filles Marie-

José et Sylvie ;Mademoiselle Amélie Sauser ;Monsieur et Madame Marcel Sauser et leur fils ;Les enfants et petits-enfants de feu Jules Sauser ;Les enfants , petits-enfants et arrière-petits-enfants de feu Félix Pasquier,ainsi que les familles parentes et alliées, ont la profonde douleur defaire part du décès de

Monsieur

Auguste SAUSER-leur cher époux, papa, beau-père, grand-papa, frère, beau-frère, oncle,cousin, parent et ami, que Dieu a repris à Lui, mercredi, dans sa 79e année,après quelques jours de maladie.

LA CHAUX-DE-FONDS, le 16 juillet 1969.

L'inhumation et le culte auront lieu vendredi 18 juillet , à 10 h. 30.Le corps repose au pavillon du cimetière.Une messe de sépulture aura lieu en l'église du Sacré-Coeur , vendredi

18 juillet , à 8 h. 30.Domicile mortuaire :

212, RUE DU NORD.

Le présent avis tient lieu de lettre de faire-part.

Les C.J. innovent en introduisant des billets du tourisme pédestreFormule idéale pour vos vacances

« Rien n est charmant, écrivait Victor Hugo, comme cette façon de voyager. Ons'appartient, on est libre, on est joyeux ; on est tout entier et sans partage auxincidents de la route, à la ferme où l'on déjeune, à l'arbre où l'on s'abrite, à l'égliseoù l'on se recueille. On part, on s'arrête, on repart ; rien ne gêne, rien ne retient.On va et on rêve devant soi. La marche berce la rêverie ; la rêverie voile la fatigue.La beauté du paysage cache la longueur du chemin. On ne voyage pas, on erre. »Il y a plus d'un siècle que Victor Hugo chantait si bien tout le charme de la marche.Depuis quelques années, ce magnifique sport connaît un renouveau exceptionnel.Pour s'en convaincre, il suffit de prendre connaissance des résultats des marches

populaires qui ont fleuri un peu partout.

Les Franches-Montagnes constituantle pays du tourisme pédestre parexcellence, les gares de cette région setrouvaient de plus en plus en présencede demandes de voyageurs qu'elles nepouvaient pas satisfaire bien souventd'une façon heureuse,. en raison-de, larigidité des tarifs ferroviaires conven-tionnels. La direction des Criemins defer du Jura s'est penchée sur ce pro-blème et a imaginé un nouveau titrede transport , appelé « billet du tourismepédestre s>.

Ce nouveau billet constitue la formuleidéale pour des voyages comprenant unou plusieurs itinéraires pédestres. Ilpeut être établi selon la volonté duvoyageur.

TOUT UN RÉSEAU INTÉRESSANTLe billet du tourisme pédestre est va-

la'o.e sur toutes les lignes des Cheminsde fer du Jura (Tavannes — La Chaux-de-Fonds ; Le Noirmont — Saignelégier-Gloveuer ainsi que Porrentruy-Bonfol) ,

Les Franches-Montagnes, pays dutourisme pédestre.

y compris les parcours d'automobiles(Saignelégier —• Montfaucon — Glove-lier ; Glovelier — Lajoux — Tramelan —Mont-Crosin — Saint-Imier) et. grâceà la collaboration de la Direction géné-rale des PTT, également sur la ligned:autobus Tramelan — Saignelégier —Les Pommerats—Goumdisl' Ce billet offre une réduction spécialeet il est émis chaque jour , durant toutel'année, avec une durée de validité de10 jours. Il est délivré par toutes lesgares des Chemins de fer du Jura , ainsique par les gares de jonction de Ta-vannes, Saint-Imier, La Chaux-de-Fonds — Glovelier et Porrentruy. Saconfection demandant un peu plus detemps qu 'un billet ordinaire, il est re-commandé de le retirer assez tôt àl'avance ou encore de le commander partéléphone au bureau d'émission.. Les fa-cilités de voyages pour familles sontégalement accordées aux porteurs desbillets du tourisme pédestre.

Ces intéressants billets seront doncégalement délivrés en hiver et ils cons-tituent un atout précieux pour le déve-loppement du ski de tourisme dans lesFranches-Montagnes à la configurationdu terrain idéale pour la pratique de cesport attrayant.

A l'occasion de la sortie de ces nou-veaux billets, les C.J. ont publié unpetit horaire régional , distribué gratui-tement dans les gares intéressées. Ildonne tous les renseignements néces-saires, ainsi qu'une carte de la régionavec plusieurs itinéraires, les possibili-tés d'hébergement, les principaux butstouristiques et les bureaux de rensei-gnements.

QUELQUES EXEMPLESDE RANDONNÉES

Avec le billet du tourisme pédestre,toutes les .combinaisons sont possibles,voici , à titre d'exemple, quelques itiné-raires : La Chaux-de-Fonds — Le Noir-monc , en tram ; Le Noirmont — LaGoule-Goumois, à pied ; puis, pour évi-ter la grande fatigue de la remontéesur le Haut-Plateau , Goumois — Sai-gnelégier , en autocar postal ; Saigne-légier — La Chaux-de-Fonds, en train.

Ce deuxième exemple pourrait inté-resser les touristes en séjour au village

de vacances de Montfaucon : Montfau-con — Saignelégier, en car postal ; Sai-gnelégier — Les Emibois, en train ; LesEmibois — Le Roselet — Les Breuleux ,à pied ; Les Breuleux — Les Reussilles,en train : Les Reusilles — Le Bois-Derrière — Le Pré-Petitjean — Mont-faucon, à pien.

Autre possibilité : Tavannes — Tra-melan , en tram ; Tramelan — Moulinde la Gruère , en car postal ; étang dela Gruère — Saignelégier — Les Som-mêtres — Le Noirmont, à pied ; LeNoirmont — Tavannes, en train.

Glovelier — Lajoux , en car postal ;Lajoux — La Theurre — Saignelégier ,à pied ; Saignelégier — Glovelier , entrain ou en car postal.

Les possibilités sont très nombreuseset particulièrement variées . Il est heu-reux que les Chemins., de fer du Jura ,par l'introduction de ces' billets, ' pren-nent encore une part supplémentaireau développement touristique des Fran-ches-Montagnes. Souhaitons-leur , encontre-partie, que leur initiative soitcouronnée de succès et que les touris-tes, comme les indigènes d'ailleurs, pro-fitent largement des facilités accordées.

(texte et photo y)

A For net-Dessus, poursuite des travauxdes orienteurs professionnels romands

Un groupe de participantes et participants entourant M. Jeannet

Nous avons relate mardi le premierséminaire d'onenteurs professionnels ro-mands qui se déroule dans le Jura , suivipar une trentaine de membres.

La journée d'hier était consacrée àl'étude des problèmes que pose le man-que d'intervention sur le plan pédagogi-que , psychologique et sociologique.

MM. Tschoumy, directeur de l'Ecolenormale, et Michel Girardin, de Delé-

mont . ont parlé de l' attitude non direc-tive en pédagogie. L'éducation, dans sonensemble, est plus importante que l'en-seignement. L'expansion et le développe-ment d' une communauté dépen dentavant tout de l'éducation que Von re-çoit dans- cette communauté. U fautdonc rechercher des méthodes qui per-mettraient aux jeunes et aux adultes deiibérer une énergie qui soit utile à l' en-

semble des aotivités humaines. Il s'avèr ede plus en plus que les élèves subissentl'enseignement : révolution que nous vi-vons demande que les élèves puissentmotiver leur présence en classe et parti-cipent plus activement , d'eux-mêmes, àleur propre développement. La questionse pose : comment rendre les jeunesautonomes, mais responsables, dans lecadre de leur formation professionnelleet dans la perspeotive de leur intégra-tion dans la société ?

L'après-midi , M. M. Jeannet, psycho-logue à Neuchâtel , traitait des problè-mes d'animation du groupe. Un groupepeut se définir , dans un sens large, com-me étant un milieu dan s lequel des gens ,dépendant le» uns des autres, poursui-vent des objectifs communs ou indivi-duels , où chacun trouve son compte ,moyennant pourtant une certaine frus-tration L'évolution invite l'homme àprendre des décisions. La complexité decette évolution ne permet pas de seréférer à des schémas établis , mais con-traint à trouver des solutions nouvelles ,adaptables a chacun. Cependant, seulle travaii en équipe permet de réunirles conditions nécessaires à la prise dedécisions cohérentes, tenant compte detous les aspects d'une réalité changean-te et complexe. L'efficacité du travaildu groupe , l'importance de ses résultatsson; liés à de.-, nécessités opératoires , etaussi à des facteurs d'ordr e psychologi-que. Le groupe aura donc un aspect ra-tionnel , structuré , maîtrisable, mais aus-si un aspect affectif , plus variable, moinsexplicite , parfois imperceptible.

La seconde parti e de l'exposé de M.Jeannet était consacrée à l'animation degroupes en orientation professionnelle.

(texte et photo vl)

La Commission paritaire du GrandConseil bernois , qui est composée de dixdéputés du Jura et dix députés de l'an-cien canton, s 'est réunie hier à Bienne ,sous la présidence de M. Fritz Staehli ,député-maire de Bienne, en présence desconseillers d'Etat Robert Bauder, ErnestJdberg et Simon Kohler, membres de ladélégation du Conseil exécutif pour lesa f f a i r e s jurassiennes.

Elle a examiné le projet récemmentpublié par le Conseil exécutif concer-nant l'inscription dans la Constitutioncantonale de dispositions permettantl'organisation d'un plébiscite dans le Ju-ra. Après discussion, elle a décidé par16 voix contre zéro et une abstention derecommander ce projet sans modifica-tion à la Commission parlementaire quile présentera au Grand Conseil lors desa prochaine session.

Passant ensuite au projet de révisionde la loi du 30 janvier 1921 sur les vota-tions et élections populaires , elle a de-mandé un complément d'information etchargé la délégation du Conseil exécutifpour les a f fa i re s jurassiennes d' y appor-ter quelques modifications et précisions.

(a ts )

Réunion dela Commission paritairedu Grand Conseil bernois

BIENNE

Hier , vers 10 heures , un drame fami-lial s'est produit à la route de Buren ,à Bienne-Boujean. A la suite d'une dis-pute, les époux Robert et MargueriteSchaad, en sont venus aux voies de faits.Le mari, âgé de 83 ans, maître d'écoleprofessionnelle retraité, a pris un mar-teau de maréchal, en a frappé sa fem-me, âgée de 66 ans, et l'a tuée. Ensuite,il a avisé la police. Le juge d'instruc-tion , la police de sûreté, le service d'iden-tification de la police cantonale et lemédecin légiste se sont rendus sur leslieux du drame. Le corps de la victimea été transporté à l'Institut médico-légalà Berne. Le meurtrier a été écroué. Onignore les raisons qui sont à l'origine decette tragédie, (ac)

A 83 ansil tue sa femme

d'un coup de marteau

LA VIEITJRASSiENNÊ • LA VIE ÏO JURASSIENNECourtemaîche : près de 8000 truites en voyage

La localité de Courtemaîche comptediverses occupations comme la fabrica-tion de pierres pour l'horlogerie, ''-agri-culture. Elle possède aussi un établisse-ment de pisciculture exploité par M. Fer-nand Choulat. Lorsque , à la belle saison ,la demande de poissons augmente, lepropriéta ire fai t venir du Danemark destruites vivantes. Ces dernières sonttransportées au moyen d' un camionéquipé de bacs pleins d'eau. Le liquideest sans cesse oxygéné grâce à des bou-

teilles contenant le gaz comprimé. Deuxchauffeurs se relaient à la conduite duvéhicule. U font un jour de voyage.Dans la cabin e du camion , un tableauindique l'état de l'oxygénation de l'eauqui est changée une foi s au cours dutransport. Pour mieux supporter le dé-placement , les truites n 'ont pas été nour-ries pendant quelques jours. Plus d'unetonne et demie de poissons sont ame-nés à chaque livraison.

(texte et photo ds)

Les truites sont déversées dans les bassins de Grandgourt.

LE CONFLIT HONDURAS-SALVADOR SOUMISAU CONSEIL DE SÉCURITÉ DES NATIONS UNIES

Soldats du San Salvador postés à la frontière du Honduras, (bélino AP)

Le Honduras et le Salvador ontsoumis, nie leur différend au Con-seil de séci ;é, sains toutefois récla-mer une acoion précise du Conseil.Cependant, M. Galindo Dohl, am-bassadeur du Salvador , a déclarédans une lettre au président du Con-seil, que si le Conseil le désirait, ilétait disposé à lui .fournir par écritet verbalement des précisions. Il aprécisé que le Salvador a pris des«mesures de légitime défens e contrele Honduras pour protéger ses inté-rêts, tandis que les organismes com-pétents du système, inteiraiméiricainet, peut-être, des Nations Unies,prennent des mesures pour mettreun terme à l'agression hondurien-no.

M. Galindo a souligné que l'objec-

tif précis de l'aotion salvadorienneest ds «neutraliser les bases à partirdesquelles l'agression hondurienne aété commise». Il a accusé à nouveaule Honduras d'avoir commis un gé-nocide à l'égard des ressortissantssalvadoriens , et aj outé que son gou-vernement estime que le Honduras,«.par son comportement répréhensi-ble et irresponsable, s'est placé enmarge de la loi internationale». .

Le point de vue hondurienDe son côté le chargé d'affaires

du Honduras, M. Salomon JiminezMangquia, a donné au Conseil l'as-surance que son gouvernement «dé-sire avec ferveur préserver la paixet la tranquillité actuellement trou-blées dans la région d'Amérique cen-trale, et contribuer honnêtement etsincèrement à la réalisation de cetobjectif» . H a affirmé que tandis quele Honduras comptait sur la média-tion du Guatemala, du Nicaraguaet de Costa Rica , le gouvernementdu Salvador «préparait une lâcheattaque» , qui a pris la forme deraids aériens sur l'aéroport inter-national de Toncontin à Tegucigal-pa , et sur neuf autres villes hondu-riennes,

Les forces en présenceLes forces militaires salvadorien-

nes qui depuis trois j ours combat-tent les troupes honduriennes sont,en ce qui concerne l'armée de terre,numériquement les plus fortes.

Le Salvador dispose, en effet d'uneforce permanente de 9000 hommesrépartis en 9 régiments d'infanterie,un régiment .d'artillerie, un corps degarde nationale et de police.

Le Honduras ne compte que 2500soldats de métier qui forment lagarde nationale et servent une bat-terie d'artillerie.

En revanche , dans le ciel , la domi-

nation revient au Honduras qui pos-sède 50 avions de divers types ¦—dont deux escadrilles d'appareilsCorsair — alors que le Salvador n 'aque deux escadrilles — dont une dechasseurs - bombardiers Mustang —et quelques avions d'entraînement.

M. Rafaël Lopez , ambassadeur duHond uras au Nicaragua , a déclarémardi après-midi que des combatsse déroulaient autour de la ville deNueva Ocotepeque , occupée le matinmême par les forces salvadoriennes,et que l'armée hondurienne était surle point de reprendre la ville.

D'autre part l' exode des Hondu-riens au Nicaragua , s'est poursuividans la j ournée de mardi et le nom-bre des réfugiés stationnés dans laville frontière de Somoto s'élève ac-tuellement à près de 500, parmi les-quels on compte les enfants d'unorphelinat de Choluteca.

Appel à la paix de M. ThantU Thant, secrétaire général des

Nations Unies, a annoncé qu 'il alancé un appel mardi aux ministresdes Affaires étrangères du Hondu-

ras et d'El Salvador pour que lesdeux pays mettent un terme à leurconflit et commencent à négocier.

(afp)

Une ville proche de Saigon encercléepar quelque dix mille hommes du FNLLes Américains, qui s'attendent

dans les prochains jours à une atta-que d'envergure contre la ville deTay Ninh, située à 20 km. au nord-ouest de Saigon, continuent à ache-miner des troupes dans ce secteur, àproximité de la frontière cambod-gienne.

Le commandement américain a dé-jà envoyé en renfort une brigademécanisée, soit plus de 4000 hom-mes, pour défendre la ville saintedes Caodaïstes, et 45 patrouill eursfluviaux supplémentaires sur la ri-vière qui passe à l'ouest de TayNinh.

La neuvième division du FNL, soitprès de 10.000 hommes, est masséele long de la frontière du Cambodge,et, selon les services de renseigne-ments américains, plusieurs régi-ments FNL sont à proximité du«Vatican Caodaïste».

Sept tentatives d'occupationDepuis le début de l'année, forces

du FNL et nord - vietnamiennes onttenté 7 fois d'occuper Tay Ninh , ca-pital e provinciale de plusieurs dizai-nes de milliers d'habitants, afin decontrôler les quelque 250.000 Cao-daïstes de la région.

A la fin du mois de juin , les com-bats ont fait rage pendant deuxjours dans les faubourgs de la ville,et 382 corps de soldats FNL ont étédénombrés après la bataille. Les 1eret 2 juillet, 175 soldats FNL ont ététués sur le versant nord de la mon-tagne de la Vierge noire, recouvertepar la jungle , qui domine la cité deses 1000 mètres.

Enfin, depuis le début du mois dejuillet, les bombardiers géants B-52sont intervenus chaque jour dans laprovince, et ont largué près de 6000tonnes de bombes dans différentssecteurs.

Attaques vietcongLe Vietcong a effectué 16 bom-

bardements de harcèlement aucours de la nuit de mardi à mercre-di , visant notamment des installa-tions militaires américaines et sud-vietnamiennes près de Danang, etdans les secteurs de Phan Thiet ,Ban Me Thuot, Phuoc Vinh et RachGia.

A Paris, on piétine«De toute façon , nous sommes ve-

nus ici pour nous asseoir à la tablede conférence et nous y resterons»,affirme-t-on dans les milieux pro-ches de la délégation sud-vietna-mienne à la conférence de Paris, oùl'on dément qu'il puisse y avoir desdivergences entre la politique défi-nie par le président Nguyen VanThieu et les opinions exprimées parle vice-président Nguyen Cao Ky.

(afp)

Coup de barre à gauche des socialistesF L E. :f ÈL€ mO NE DE * NOTR E CO R RESP O N D A N T A PAR I S |

Il n'est question dans les milieuxpolitiques que de la nouvelle orien-tation du parti socialiste. Le Congrèsconstitutif du par ti rénové a, en e f -f e t, voté à une forte majorité unerésolution que nul n'attendait : il apréconisé l'union de la gauche , c'est-à-dire avec les communistes, aprèsavoir condamné toute alliance avecle centre.

Or, chacun sait qu'il y a deux mois,les socialistes avaient fa i t échouerla candidature unique de la gauchepréconisée par les communistes pourl'élection présidentielle . Et, il y a unpeu plus d'un mois, ils apportaientleurs s u f f r a g es à la candidature cen-triste de M . Poher . «Le Monde» écrità ce propos : « La tentation naturel-le est de parler de magistral retour-nement de veste, à moins que ce nesoit opportunisme ou honteuse pali-nodie ».

A vrai dire, le congrès du parti avoulu donner satisfaction aux mili-tants les plus jeun es. Il a estimé ques 'il ne répudiait pas la tentation cen-triste, qui lui a été contraire auxdernières élections, l'avantage queles communistes ont pris sur les so-cialistes ne pourrait que s 'accentuer.C'est pourquoi a été repris le slogan:socialisme contre capitalisme .

Méfiance du PCMais on peut se demander si cette

poussée à gauche sera suivie d' e f f e t .« L'Humanité », tout en se félicitantdu «champ nouveau et important

ouvert à l 'action commune de tousles démocrates », exprime une cer-taine méfiance . Après avoir rappeléle passé récent , le journa l commu-niste écrit : « Il est bien d i f f ic i le desuppos er que les dirigeants socialis-tes ont tout d'un coup et totalementrenversé la vapeur ».

M. Leroy, membre du secrétariatdu PC, souligne la contradiction quiexiste entre la décision socialiste dene pas participer à un gouverne-ment qui ne bénéficierait pas dusoutien communiste, et la déclara-tion selon laquelle U n'est pas ques-tion de discuter actuellement d' unprogramme commun .

L'influence de M. Guy MolletL'attitude de M . Guy Mollet a sur-

pris certains observateurs . L' anciensecrétaire général de la SFIO , quis 'est toujours montré très réservé àl 'égard des communistes , a beau-coup poussé , au dernier congrès, àl' union de la gauche. On pense géné-ralement qu'il l' a fa i t pour aller dansle sens souhaité par la majorité ,mais qu'il n'en pense pas moins etqu 'il changera d' attitude dès que lescirconstances le permettront.

M . Guy Mollet , qui a été pendant22 ans à la tête de la SFIO , n'estplus à l'heure actuelle qu'un simplemilitant . Il n'est plus membre ducomité directeur et le parti socialistes'est donné un nouveau « premiersecrétaire » . Mais M. Mollet conserveencore de l'influence et, habile hom-me, il ne manquera pas d'en user.

Si l' union de la gauche venait a seréaliser , il est certain, comme le fa i tobserver « Le Figaro ,» qu'elle seraitdominée par le parti communiste,qui « organiquement et numérique-ment, tient le plus fort paquet decartes » . Les prochaines confronta-tions permettront de juger si ce rap-prochement , si souvent tenté, p eutse faire .

James DONNADIEU

Muniraità 58 ans!

Mme Johanna Duplessis, 58 ans,a donné naissance hier à une petitefille de cinq livres qui a été pré-nommée Magda. De ce fait , MmeDuplessis détient un record : c'estla femme la plus âgée ayant mis unenfant au monde.

Cet événement a d'ailleurs été unesurprise pour elle aussi. Il y a huitmois , se sentant malade, elle avaitconsulté un spécialiste qui avaitpréconisé un traitement au radium.Mme Duplessis avait refusé, ce quisauva la vie de Magda. Mais, mardi ,souffrant de terribles douleurs ab-dominales, elle pensa qu 'elle était entrain de mourir d'un cancer. A touthasard elle prit quelques calmants,puis se sentant un peu mieux, con-seilla son mari , Dawie, d'aller tra-vailler . Quelques heures plus tard,elle comprit ce qui se passait vrai-ment et appela une amie qui l'aidaà mettre au monde son bébé.

Mme Duplessis a déjà cinq enfantsd'un précédent mariage et trois en-fants adoptés. Elle a aussi 12 pe-tits-enfants, (afp)

Reprisedes relationsdiplomatiques

RFA - YEMEN

Un communiqué du ministèreouest-allemand des Affaires étran-gères annonce la reprise des rela-tions diplomatiques entre la RFAet la république du Yemen, relationsrompues en 1965 à la suite de l'é-change d'ambassadeurs entre laRFA et Israël.

Selon le communiqué, la décisionprend effet immédiatement et desambassadeurs seront échangés dèsque possible. « Les deux gouverne-ments ont également décidé de coo-pérer étroitement dans les domaineséconomiques et techniques », aj outele communiqué, (reuter )

Prévisions météorologiquesLe beau temps se maintient. Ten-

dance aux orages dans le Jura enfin d'après-midi.

Niveau du lac de NeuchâtelHier, à 6 h. 30 : 429,42.

/ yfy Le général Franco a convo- ^^

que les Cortès en séance ex- A2 traordinaire pour proposer aux ?'y . parlementaires son successeur 4

^ à la tête du pays après 30 ans 'y

^ de pouvoir. On prévoit gêné-

^^ ralement que le prince Juan

^'y Carlos de Bourbon, 31 ans, ^^

petit-fils du dernier roi d'Es- <^

pagne, sera couronné à la mort ^

^ du caudillo. Cette séance ex-

^^ traordinaire aura lieu le 22

^^ juillet. Un communiqué, qui ^^

sera publié aujourd'hui, décla- A

^ re que le général Franco, 76 A

^ ans, prendra personnellement £2 la parole aux Cortès. « à pro- ^^

pos de l'article 6 de la loi de ^

^ succession du chef de l'Etat ». 4

^ Cet article, qui fait partie de

^^

la loi organique espagnole, sti- ^'y pule que le caudillo, « à n'im- ^4 porte quel moment », peut pro- £^

poser aux Cortès « la personne 'y

'>, qui , selon lui, doit être appe- ^

^ lée à lui succéder avec le titre

^^

de roi ou régent ». (ap) ^\ \

AXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXV>

\ Le successeur |de Francosera connu \

\ dans 5 jours f

James Griffith, le tireur fou quia blessé, mardi , 15 personnes dansles rues de Glasgow, a été abattud'un coup de feu dans la poitrinepar un policier. En Grande-Breta-gne, c'est un fait très rare, car lespoliciers ne sont pas armés, géné-ralement. Mais dans des cas com-me celui de Griffith , quelques spé-cialistes armés se joignant à leurscollègues.

Griffith serait le deuxième hom-me depuis le début du siècle, à avoirété abattu en Grande-Bretagne pardes policiers, le premier cas signalédatant de 1951. (ap)

Le tireurde Glasgowest abattu

La plus grande partie du Conseildes ministres qui s'est tenu hiermatin à l'Elysée, sous la présidencede M. Pompidou, a été consacrée àun large exposé de M. Valéry Gis-card d'Estaing, ministre de l'éco-nomie et des finances. Auparavant ,le Conseil des ministres a entendula communication habituelle de M.Maurice Schumann sur la situationinternationale.

Le ministre des finances a énon-cé les grandes lignes du projet debudget 1970, insistant en premierlieu sur l'économie très stricte dece budget et sur la nécessité d'uncoup de frein sensible à l'accrois-sement des dépenses, faisant tou-tefois observer qu'une fois encore,cette année, l'éducation nationalebénéficiera d'un régime de faveur.

(ap )

Conseildes ministres

Aujourd 'hui... !Vous lirez en page :

2 Osaka, deuxième ville duJapon.

4 Echos et confidences sur la i21e Braderie - Fête de la ;Montre.

4 Fermeture de la ligne dechemin de fer Le Locle - !Les Brenets.

7 Prochain arrivage de 58Mirage-3.

<9 Spéciale Lune. (

<10 Arrestation de j ournalistes

à Athènes.11 Boxe : un Italien perd son

titre européen.; 13 Radio-TV. !

15 Avec les orienteurs profes-sionnels romands à Fornet.

Un radio-amateur norvégien a an-noncé que le chalutier « Shenan-doah », dont le port d'attache estaux îles Vierges, a rejoint hier à16 heures le bateau de papyrus Râque la tempête a forteme nt endom-magé, et l' escorte à courte distance.

Les marins du chalutier ont pris àleur bord les f i lms et l'équipementdu Râ ; mais Thor Heyerdah l et sessix compagnons ont déclaré au ra-dio-amateur qu'ils n'avaient pasl'intention d'abandonner leur fr agilebâtiment , (ap)

Le Râ remorquépar un chalutier