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> ENSEIGNEMENT Inverser la pédagogie : bien u!liser le numérique p. 7

> VOS DROITS Les indemnités destage et de transportp. 17

> BOÎTE À OUTILS Inscrire sa soirée dans une démarcheresponsablep. 23

LE VACCIN CONTRE L’ISOLEMENT & LA DÉSINFORMATION DES ESI

DOSSIER> p. 9

La FNESI a 15 ans !

FNESI

n°43Octobre | Novembre | Décembre 2015 | gratuit

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SerumFédéra!on na!onale des étudiants en soins inFirmiersprésente pour l’ensemble des étudiants infirmiers de France,la FNESI, associa!on loi 1901, est l’unique structure reconnuereprésenta!ve de notre filière. la fnesi fonde son engagement

autour de la défense des intérêts matériels etmoraux des étudiants infirmiers. Pour davantage

d’informa!ons venez visiter notre siteinternet : fnesi.org

Revue éditée par la Fnesi associa!on loi 1901. Contact Fnesi : 5 rue Frédérick Lemaitre 75020 paris sg@fnesi.org 06 58 56 99 71 www.fnesi.org Directeur de publica!on : Lisa CANN. Rédacteurs en chef : Merlin DESCOURS, Johanne RATINAUD. Ont par!cipé à ce numéro : Anthony RIBEYRON, Delphine THEZE, Anaïs‐Alicia FERNANDEZ,Jean‐François MALOIZEL, Anaïs LE FLOCH, Laura TERNOT, Benoît FREY, Alexandre PICARD, Sébas!en ROGERON, Romain POULANGES‐LAVIGNE Régie publicitaire : Mistralmédia 365, rue de Vaugirard 75015 Paris ‐ Directeur commercial : Vivian Favro vivian.favro@mistralmedia.fr 01 40 02 99 00 www.mistralmedia.frConcep!on graphique : Oskarpresse 18, rue Chazay 69005 Lyon ‐ Directeur Ar!s!que : Sébas!en Duval s.duval@oskarpresse.com 04 72 56 15 92 www.oskarpresse.comToute reproduc!on, même par!elle, est soumise à l’autorisa!on de l’éditeur et de la régie publicitaire. Les annonceurs sont seuls responsables du contenu de leur annonce. Dépôt légal : à paru!on.

Octobre | Novembre | Décembre 2015 | n°43

> 4 ACTUALITÉSLes élec!ons régionalesLes Pères Noël Verts

> 6 RETOUR SUR...Le Salon Infirmier 2015

> 7 ENSEIGNEMENT SUPÉRIEURInverser la pédagogie : bien u!liser le numérique

> 8 AFFAIRES SOCIALESAccessibilité de la forma!on aux personnes en situa!on de handicap

> 9 DOSSIERLa FNESI a 15 ans !

> 16 INTERNATIONALLa mobilité après le diplôme

> 17 VOS DROITS Les indemnités de stage et de transport

> 18 TOP/FLOP

> 19 ADHERER À LA FNESI

> 20 INNOVATION SOCIALENez pour sourire

> 23 BOITE À OUTILSInscrire sa soirée dans unedémarche responsable

> 24 DIVERTISSEMENTS

> 26 DANS VOTRE ASSOCEIA

Sommaireédito

Chères étudiantes, chers étudiants,

Notre fédéra!on fête ce#e année sesquinze ans !

Quinze années durant lesquelles lesétudiant(e)s en soins infirmiers se sontimpliqués dans leur forma!on afin dela faire évoluer avec son temps et avecnos aspira!ons.

Quinze années de militan!sme, pour faire respecter nos droits et accéder à de meilleures condi!ons de vie etd’études.

Quinze années durant lesquelles le réseau de la Fédéra!onNa!onale des Etudiants en Soins Infimiers s’est développé,solidifié et réuni autour de son projet pour les étudiant(e)s.Quinze années d’encouragement des ini!a!ves étudianteset d’accompagnement dans la réalisa!on de projets.

Célébrer l’inves!ssement des étudiants d’hier, qui ontconstruit notre fédéra!on et qui ont porté son projet durant ces quinze années, nous nourri de l’histoire. De tels souvenirs inspirent notre engagement collec!f car il est bien aujourd’hui de notre responsabilité de fairevivre et évoluer cet héritage.

Comme le disait l’anthropologue Margaret MEAD :“Ne doutez jamais qu’un groupe d’individus conscients etengagés puisse changer le monde. C’est même la seulechose qui se soit toujours produite.”

En nous souhaitant à nous tous un joyeux anniversaire,Rendez‐vous aux Universités d’Été !

Lisa Cann présidente

Les 6 et 13 décembre 2015 ont eu lieu les élections régionales.Mais quels sont les enjeux pour notre formation ?

Serum|n°434

ACTUALITÉS

Élec!ons Régionales :quels enjeux pourles ESI ?

LE RÔLE DES RÉGIONSDANS LA FORMATION

Les Régions sont les ins!tu!ons qui financent notre forma!on. Elles gèrentnos aides sociales (bourses…), la remiseen état des locaux, l'achat de matériels

pédagogiques, l'inves!s‐sement dans la simula‐!on…

Ce sont également ellesqui financent les étudiantsen forma!on ini!ale, ce quinous permet d’avoir desfrais d’inscrip!on au mêmeniveau que ceux de l’Uni‐versité (184€ et des pous‐sières au lieu de 6 000€ l’année, coût réel d’un an deforma!on d’un ESI).

En bref...LES PÈRES NOËLS VERTSLe Secours Populaire, associa!on à but nonlucra!f, fondée en 1945, est reconnue d’u!lité publique et déclarée grande causena!onale. Sa mission principale est d’agircontre la pauvreté et l'exclusion en Franceet dans le monde.

Comme chaque an‐née depuis l’hiver1976, les Pères NoëlVerts du secours populaire, drapésaux couleurs del’espérance, viennentprêter main forte aulégendaire Père Noëlrouge. Ce$e ac!on,lancée chaque année, permet au SecoursPopulaire de récolter jouets, livres, produitsgastronomiques et dons afin de perme$reaux familles dans le besoin de passer debonnes fêtes de fin d’année autour d’un vrairepas et aux enfants d’avoir la joie de trouverdes cadeaux sous le sapin.

En plus de distribuer leurs colis, les SecoursPopulaires de certaines villes de France organisent des «arbres de noël géants». Les personnes isolées peuvent se retrouverautour d’un repas et de partager un mo‐ment chaleureux pour oublier un instant ladifficulté du quo!dien.

En 2012, grâce à ses Pères Noël verts, le Secours populaire a offert un Noël de fêteà 156 560 enfants, 170 940 familles et 17 700 personnes âgées !

Comment par!ciper à ce"eac!on en tant qu’ESI ou ausein de votre BDE ?Au vue du nombre croissant de bénéficiaires le Secours Populaire est toujours heureuxde voir que les étudiants s’in‐ves!ssent dans de ce$e cause.Pour leur venir en aide, les dé‐marches sont simples. Il voussuffit de contacter l’antennela plus proche de chez vous etd’exposer votre souhait desoutenir l’ac!on des PèresNoël Verts. Faites appel à votre imagina!on pour créerdes projets innovant pour aider ce$e noble cause.

UN CONTEXTE DIFFICILE

Problème mis en avant par la manifes‐ta!on étudiante le 16 octobre dernier,les budgets alloués aux collec!vités ter‐ritoriales (dont font par!e les Régions)risquent de diminuer fortement.

Les Régions se retrouveraient alorsdans l’obliga!on de piocher encore unpeu plus dans leurs fonds propres pourassurer le financement de notre for‐ma!on. Ce$e décision sera dépen‐dante de la volonté de la Région à in‐ves!r ou non pour les étudiants.

En parallèle, la fusion des Régionsrisque d’accaparer les débats, reléguantcelui sur notre forma!on en secondplan.

Parce que la lutte contre la maladie passe aussi par une meilleure compréhension des différents cancers, des moyens de prévention, de dépistage et de traitement, la Fondation ARC édite deux collections.

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qui proposent un état des connaissances sur les cancers et les espoirs de la recherche.

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La Fondation ARC, reconnue d’utilité publique, est la première fondation française 100 % dédiée à la recherche sur le cancer.Les ressources de la Fondation ARC proviennent exclusivement de la générosité de ses donateurs et testateurs.Pour agir à nos côtés : www.fondation-arc.org

Comme chaque année, au mois de novembre, avait lieu la grand Messe de la profession infirmière au parcdes exposi!ons, Porte de Versailles à Paris. Et comme c’est le cas depuis de nombreuses édi!ons, la FNESIétait présente. Retour sur trois jours riches et intenses.

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RETOUR SUR...

Le Saloninfirmier 2015

SALON INFIRMIER OU SALONÉTUDIANT INFIRMIER ?

C’est un constat commun à de nombreuxexposants avec qui nous avons pu discu‐ter durant le salon, les étudiants sont trèsnombreux à s’être déplacés.

Deux raisons expliquent assez simplementcet afflux massif. La première est la volonté des IFSI qui perme$ent aux étudiants de venir en leur dégageant dutemps de cours. Ceci souvent pour pouvoirassister aux conférences proposées en vudes travaux de recherche. La seconde estque l’ACEF, partenaire de nombreux IFSIen France et de la FNESI, avait mis en placedes bus gratuits pour les ESI.

Ainsi, des étudiants de la France en!èresont venus rencontrer la FNESI sur sonstand. Ils ont également pu assister auxtrois conférences que nous présen!onssur la mobilité interna!onale, le travailde recherche de fin d’étude et l’engage‐ment étudiant.

UN ÉVÉNEMENT POLITIQUE ?

Comme de nombreux acteurs l’avaientpressen!s, la ministre de la santé MarisolTOURAINE n’a pas fait le déplacement.Une décep!on pour l’ensemble des représentants de la profession qui étaientprésents. Cependant nous avons pu voirpasser dans les allées Michèle LENOIR‐SALFATI, sous‐directrice des ressourceshumaines du système de santé au minis‐tère de la santé. Lors de son passage surnotre stand, nous avons pu lui rappelernotre engagement et nos a$entes quantaux deux groupes de travail engagés aveceux sur la gouvernance des IFSI et la for‐ma!on des tuteurs de stage.

Toujours dans le domaine poli!que, levendredi 16 au ma!n, la FNESI organisaitun point presse dans le forum du salonafin de parler de probléma!que et sur‐tout de la mobilisa!on étudiante qui a eulieu le jour même ! En effet en marge dusalon infirmier, la FNESI était présente ausein de la manifesta!on de la FAGE contreles réduc!ons du budget alloué à l’ensei‐gnement supérieur et aux Régions dansle cadre du projet de loi de finances.

DES ÉCHANGES ET DES CONFIRMATIONS

Le salon infirmier est toujours un grandévénement dans la vie de notre structurecar il nous permet de rencontrer tous lesacteurs de notre forma!on. Des étudiantsen premier lieu, mais aussi des profes‐sionnels en ac!vité et des cadres forma‐teurs. Ce$e année n’a pas dérogée à larègle : des étudiants venus de partout (et même de Belgique !) afin d’échangersur les missions de la FNESI.

Les professionnels, sont venus nous fairepart des difficultés rencontrées dansl’accompagnement des étudiants. Leurconstat est sans appel : le problème nevient pas des étudiants ou du référen!elmais bien du temps qu’on ne leur donnepas pour garan!r au mieux leur missionde forma!on.

C’est avec une volonté toujours plusforte que l’équipe na!onale de la FNESIest repar!e de ce Salon Infirmier 2015 !

Nous vous donnons rendez‐vous en2016 !

Le numérique prend de plus en plus de place dansnotre forma!on : cours sur DVD ou en téléchargement,plateformes collabora!ves et espaces numériques detravail, etc. Ces ou!ls innovants ne paraissent pourtantpas toujours adaptés aux enseignements. Commentu!liser le numérique à bon escient ?

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ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

Inverser la pédagogie : bien u!liser le numérique

QUEL EST LE PROBLÈME DU NUMÉRIQUE ?

“Nous avons des DVD réalisés au moment de la mise en placedu référen!el de 2009. Ils datent d’il y a cinq ans. Je me dis quela science a dû un peu évoluer depuis, et même les recomman‐da!ons qui sont faites aux infirmiers. Pour certaines unitésd’enseignement, nous avons les DVD, et c’est tout. On ne saitpas ce qu’il faut vraiment apprendre, car certains cours ne sontvraiment pas adaptés aux soins infirmiers. Heureusement, nousavons un système de parrainage à l’IFSI et les étudiants de lapromo!on de deuxième année nous ont aidés.” Hélèna, étu‐diante en troisième année

Avec l’arrivée du nouveau référen!el de 2009, les équipes pé‐dagogiques ont du développer des ou!ls numériques afinqu’une par!e des cours soient assurés par les Universités.Lorsque la présence d’enseignants de l’Université n’est paspossible, certains ont du leur suppléer des ou!ls numériques.Mais l’usage du numérique ne doit pas être considéré commeun problème en soit. Beaucoup ont tendance à le diaboliser,alors que c’est l’usage qui en est fait qui pose problème.

COMMENT UTILISER LES OUTILS NUMÉRIQUESAU PROFIT D’UNE PÉDAGOGIE INNOVANTE ?

Les ou!ls numériques ne peuvent se subs!tuer à un enseigne‐ment en présence d’un formateur. Ils peuvent en revanche servirde base à l’élabora!on du programme de l’unité d’enseignementpar les formateurs. Si l’u!lisa!on du tout numérique, tel quedans les MOOC (Massive Open Online Courses) n’a pas fait sespreuves en terme d’appren!ssage, il l’a été dans des formesd’appren!ssage qualifiées de “pédagogie inversée”.

Dans la pédagogie inversée, le formateur met à disposi!on del’étudiant des supports numériques que celui‐ci doit travaillerchez lui avant de venir en cours. Le formateur organise ensuiteun cours de res!tu!on en partant des interroga!ons des étu‐diants. Afin de construire le contenu de ce cours, il peut éven‐tuellement organiser une séance de chat en ligne ou une mailingde ques!ons. Cela permet à l’étudiant de se préparer à sonrythme et de commencer à chercher de son côté certaines réponses, lorsqu’il lui semble être en manque de certaines basesou prérequis par exemple.

Pour que ce type de pédagogie soit un succès, les ou!ls numé‐riques doivent être adaptés et ne pas être uniquement cons!tuésde vidéos. Celles‐ci demande en effet un grand effort d’a$en!on :un étudiant qui a des difficultés à se concentrer en cours magistralen aura probablement plus chez lui, en l’absence de cadre. L’idéeest de privilégier un appren!ssage ac!f, tous les coups sont doncpermis : quizz, séquençages des vidéos, serious games, recherchedocumentaire web, etc.

Ainsi, lorsque vous vous sentez perdus dans une unité d’ensei‐gnement car vous n’avez à disposi!on que des ou!ls numériquespeu adaptés à l’appren!ssage, osez en parler avec vos formateurs.Changer d’approche pédagogique est un challenge et il nécessitel’implica!on de tous. Vous pouvez formaliser vos idées en pe!tgroupe en listant les difficultés liées à l’usage du numérique etmême proposer certaines solu!ons à l’équipe pédagogique.

En tant que futur(e)s infirmier(e)s nous sommes amené(e)s à côtoyer durant nos stages des personnes ensitua!on de handicap. Nous sommes sensibilisé(e)s à l’importance de l’inclusion de ces personnes dans lemilieu dans lequel elles vivent. Pourtant, quel regard portons‐nous sur nos collègues en situa!on dehandicap ? Quelle place leur est laissée dans notre forma!on ?

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AFFAIRES SOCIALES

Accessibilitéde la forma!on auxpersonnes en situa!on de handicap

INFIRMIER"E# EN SITUATIONDE HANDICAP, EST$CE POSSIBLE ?

Alors qu’ils/elles y sont sensibilisé(e)sde part leur profession, nombre d’infir‐mier‐e répondrait qu’il n’est pas possibled’exercer leur profession si l’on est ensitua!on de handicap. Pourtant, il existede nombreux handicaps compa!blesavec l’ensemble des fonc!ons que doitremplir l’infirmier(e), notamment sen‐soriaux et moteurs ou liés à une maladieinvalidante.

Paradoxalement, il est difficile pour lesprofessionnels d’accepter le handicapd’un collègue. Certain(e)s diplômé(e)shésitent encore à faire part à leurs collègues, ou à leurs poten!els em‐ployeurs, de leur handicap.

UN PARCOURS SEMÉS D’EMBÛCHES

Pour devenir infirmier(e), certains étudiant(e)s souffrent de situa!ons quimajorent leur situa!on de handicap etqui les désavantage par rapport aux autres étudiant(e)s. Des mesures de com‐pensa!on existent, mais les étudiant(e)sinfirmier(e)s qui en ont besoin ne par‐viennent pas toujours à en bénéficier.

Alors que les étudiant(e)s de l’enseigne‐ment supérieur peuvent être suivis parles Missions Handicap des Universités,il n’existe pas de tel service pour les étudiant(e)s des filières sanitaires et sociales. Faire valoir un droit à compen‐sa!on, pour l’organisa!on des épreuvespar exemple, peut s’avérer difficilequand l’Université, la Maison Départe‐mentale des Personnes Handicapées, la Médecine du Travail et autres se renvoient la balle.

Le saviez-vous ?A Castelnau‐le‐Lez, en Languedoc‐Roussillon, il existe un Ins!tut de Forma!on qui accueillespécifiquement les personnes reconnues travail‐leurs/euses handicapé(e)s. Pas de traitement defaveur, mais un accompagnement personnalisépour que les étudiant(e)s puissent suivre leur forma!on dans les meilleures condi!ons.

L’absence d’acteur iden!fié pour suivreles étudiant(e)s des forma!ons sani‐taires et sociales en situa!on de handi‐cap met parfois les Ins!tuts de forma‐!on face à de grandes difficultés pourleur perme%re de suivre leur forma!ondans les meilleures condi!ons. Certainesmesures compensatoires ont en effetun coût, tel que l’emploi d’un traducteuren langue des signe pour des personnesdéficientes audi!ves, qui est pris encharge de manière aléatoire par l’ins!‐tut, le conseil régional, la mission han‐dicap, la MDPH, ou même l’étudiant.

POURTANT, C’EST POSSIBLE !

Bap!ste est infirmier en gériatrie et dé‐ficient audi!f : “Il n’a pas été facile desuivre la forma!on. Je lis sur les lèvresmais cela me demandait beaucoup deconcentra!on, notamment en cours. Audébut, mes collègues de travail étaientsurpris, je pense qu’ils se disaient queles pa!ents n’allaient pas bien me com‐

prendre et inversement. Mais je mesuis toujours dit que je n’avais rien

à prouver de plus qu’un infirmierqui n’aurait pas de handicap. Jesuis diplômé comme les autres.Aujourd’hui ils se sont mêmerendus compte que ça pouvaitêtre un atout de lire facilementsur les lèvres lorsque nousavons des pa!ents qui oralisent

mal par exemple. Je suis parfoisappelé dans d’autres services car

je maîtrise la langue des signes.”

La FNESI a 15 ans !

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DOSSIER

(Propos tirés de l’édition spéciale du Sérum pour les 10 ans de la FNESI)

En ce!e année 2015, la FNESI ses 15 ans d’existence.15 ans de militan"sme, de défense des intérêtsmatériels et moraux des 95 000 étudiant(e)s ensoins infirmiers français, de développement del’engagement des futurs professionnels de santé.Retour sur ces années à porter la voix des étudiantsen soins infirmiers.

LA FNESI, PARCE QU’IL N’Y AVAIT RIEN« La FNESI est née pour combler un vide, répondre à un besoin : elle a permis aux étudiants ensoins infirmiers d’exister en tant qu’individus responsables, bien longtemps avant qu’une réformesupplémentaire ne leur laisse entrevoir une pleine reconnaissance universitaire de leur diplôme.La FNESI est née à l’automne 2000. Ses parents sont quelques jeunes convaincus, mo!vés ou inconscients, internet, les forums et les SMS. »

Hervé WITTMERMembre fondateur de la FNESI

Serum|n°4310

DOSSIER

Avec la ferme envie d’agir pour apporter une solu"on collec"veaux probléma"ques réelles des étudiants en soins infirmiers,4 étudiants bretons et alsaciens se réunirent dans les bureauxde la FAGE (Fédéra"on des Associa"ons Générales Étudiantes),et le 9 octobre 2000, tous les IFSI reçurent un fax invitant tousles étudiants en soins infirmiers à une manifesta"on na"onale.

En septembre 2000, démarraient déjà des mouvements spontanésdans des IFSI en Bretagne et en Alsace. Au fil de réunions entreles différentes personnes qui menaient ses mouvements régio‐naux et la FAGE, ce n’est pas seulement une manifesta"on na"o‐nale qui voit pe"t à pe"t le jour, mais bien une structure na"onalevouée à représenter les milliers d’étu‐diants en soins infirmiers indignés parleurs condi"ons d’études : elle s’appelleraplus tard la Fédéra"on Na"onale des Étudiants en Soins Infirmiers. Au débutdu mois d’octobre, les militants venus detoute la France comprennent qu’il est entrain de se passer quelque chose, que lemouvement est en train de prendre beau‐coup d’ampleur. Au ma"n du 24 octobre2000, ce sont 15 000 étudiants en soinsinfirmiers qui se retrouvent dans la capi‐tale, prêts à ba!re le pavé pour défendreleurs droits.

CE JOUR!LÀ ÉTAIT FONDATEUR « J’entends au téléphone des étudiants prêts à affronter des CRS pour prendreles trains gratuitement, je vois des étudiantes pleurer pendant la manifesta‐!on, émues par ce$e mobilisa!on et par le bonheur de se sen!r plus fort en‐semble… et puis ce$e marée blanche interminable à Montparnasse, tellementplus importante que dans nos espoirs les plus fous. Ce jour‐là était fondateurd’une organisa!on mais il fait également par!e d’un des moments les plusimportants de ma vie militante associa!ve. »

Stephen CAZADEPrésident de la FAGE en 2000

Au début, il n’y avait rien. Les étudiants, qui étaient alors les élèvesinfirmiers et infirmières, étaient simplement dans leurs écoles.Ils suivaient leur cursus en stage, là ou les soignants accueillaientdes “pe"ts élèves” avant de retourner sagement en cours. Un descritères de nota"on couramment retenu était “la bonne volonté”dans l’aide apporté aux équipes. Un moule était tout prêt pourfaçonner des futurs professionnels en masse, prêt à exécuter lestâches qu’on leur demandait de faire “car il faut faire comme ça”.

Leur forma"on se déroulait sur plus de 3 années, reconnues au niveau DEUG par les universités, ce qui rendait trèsdifficile toute possibilité de réorienta"on. Les liens avec l’université étaient quasi inexistants. Les étudiants en soinsinfirmiers se trouvaient alors dans une véritable situa"on d’isolement, coupés de toute vie culturelle, associa"ve ou spor"ve, persuadés de ne pouvoir bénéficier des services offerts par les CROUS, largement refusés dans les citésuniversitaires et ne pouvant bénéficier de l’opportunité de se nourrir dans les restaurants universitaires.

Dans certains ins"tuts de forma"on, le règlement intérieur interdisait aux étudiants de porter toute tenue ves"mentairejugée trop indécente et ne répondant pas aux a!entes de la direc"on. Parfois même, certaines étudiantes enceintes sevoyaient dans l’obliga"on de signer des courriers de démission pré‐remplis.

Les étudiants en soins infirmiers, qui vivaient à l’époque le déroulement de leurs études comme une grande injus"ce faceaux autres étudiants de l’Enseignement Supérieur, n’avaient aucune structure pour porter leur désarroi. Ils trouvèrentleur exutoire dans la démocra"sa"on d’internet et la possibilité pour eux d’échanger dans des forums, véritables lieuxd’expression d’un mécontentement général.

DE LA DÉCOUVERTE DE GRAVES PROBLÈMES À LA CRÉATION D’UN MOUVEMENT

AU DÉBUT...

Les premiers mandats la FNESI furent marqués par la paru"on des premiers numéros du Sérum, du Guide de l’Étudianten Soins Infirmiers ainsi que par la mise en route d’un site internet revu et amélioré, et plus tard, de la première paru"ondu Guide du Stagiaire. Le Sérum en est aujourd’hui à son 43ème numéro.

L’ac"on poli"que restait la principale ac"vité du bureau, avec comme principale ligne de mire : le suivi de l’applica"ondu protocole d’accord signé en 2001. Était inves"e aussi la par"cipa"on à la commission chargée de réfléchir à la miseen place à une première année commune aux professions de santé, en lien avec d’autres fédéra"ons étudiantes. Les pre‐miers Conseils d’Administra"on était le lieu de débats intenses sur tous les sujets qui touchaient les étudiants en soinsinfirmiers, mais aussi le moyen de se rendre compte que le réseau se développait rapidement, et que quelques répliquesde la mobilisa"on de 2000 se me!aient en place en région, à l’ini"a"ve d’étudiants qui partageaient la même envie de

faire entendre la voix des étudiants ensoins infirmiers, ce!e fois tous auxcouleurs de la FNESI.

Serum|n°43 11

La FNESI a 15 ans !

De ce mouvement est né la FNESI. Son nom étaitdonné, il fallait maintenant concré"ser ses ac"ons etrépondre aux besoins des étudiants qu’elle représen‐tait. Le 24 octobre 2000, déjà, une déléga"on étaitreçue au Ministère de la Santé, avec comme principalesforces les proposi"ons d’améliora"on, les exemplesconcrets et l’aberra"on d’un système. Au filde réunions et d’intenses négocia"onsavec le ministère, le 2 avril 2001, un pro‐tocole d’accord fut signé : des avancéessignifica"ves en marche pour tous lesétudiants en soins infirmiers français. La fin du premier mandat de la FNESI fut marquée par le premier CongrèsNa"onal, qui eut lieu à Amiens.

Plus d’infosTous les Sérums depuis la créa"on de la FNESI sont disponiblessur le site internet de la FNESI : www.fnesi.orgrubrique « Publica"ons »

ENCOURAGER LES ASSOCIATIONS ÉTUDIANTES« En repensant à mes années FNESI, il y a plein d’images fortes qui me reviennentà l’esprit. Que ce soit les rencontres avec les étudiants de toute la France, lessoirées étudiantes, les réunions au Ministère, ou les nuits en!ères passées àécrire des statuts… Touts ces moments ont par!cipé à leur façon à ma grandefierté d’avoir par!cipé à ce$e aventure associa!ve et humaine qu’est la FNESIet qui se prolonge encore aujourd’hui. »

Mickaël DEROCHPrésident de la FNESI 2002‐2003

LE 2 AVRIL 2001, UN PROTOCOLE D’ACCORD

ENCOURAGER LES ASSOCIATIONS ÉTUDIANTES« Nous nous efforcions d’encourager les créa!ons d’associa!ons étudiantesdéjà existantes ou sur le point de naître. Lentement la structura!on de laFNESI encourageait la naissance de dizaine d’associa!ons locales »

Guillaume ROBINMembre fondateur de la FNESI

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DE 2001 À 2005 : CONSOLIDER LES FONDATIONS,

SE DÉVELOPPER, METTRE EN PLACE UNE DYNAMIQUE

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DOSSIER

En 2003, suite à une nouvelle mobilisa"onna"onale à Paris ayant rassemblé 6500 étu‐diants, le montant des bourses des étudiantsen filières sanitaires et sociales dont font par"e les étudiants en soins infirmiers, a été

aligné à celui des étudiants universitaires. Dans le même temps, des discussions étaient entamées auMinistère de la Santé pour intégrer la forma"on infirmière dans le schéma LMD.

LES INJUSTICES...« En résumé de ces années d’engagement, je reste mar‐quée par nombre de faits : les injus!ces qui existaientsur le plan collec!f avec ces inégalités sociales entre lesESI et les « autres » étudiants, le manque de démocra!eétudiante au sein des IFSI… Mais j’ai été autant marquéepar des injus!ces individuelles, avec des cas d’étudiantsqui appelaient la FNESI au secours, pour lesquels nousnous sommes ba$us. »

Caroline ANTOINEPrésidente de la FNESI 2005‐2005

EN 2003, UNE NOUVELLE MOBILISATION NATIONALE

Un nouveau mouvement de mobilisa"ons régionales et na"onalesvu le jour à l’automne 2006, le ras‐le‐bol était au rendez‐vous : « élèves » n’ayant pas les mêmes droits que les étudiants, ministèressourds aux probléma"ques des ESI, injus"ces quo"diennes dans lesIFSI… Si bien qu’en 2007, de nouveaux arrêtés viennent apporter de nouveaux droits aux ESI : reconnaissance du droit et devoir à laforma"on des élus, créa"on des conseils pédagogiques, droit auredoublement automa"que…

DES OPÉRATIONS DANS LES IFSI« La FNESI décide, en 2007, la créa!on des opéra!onsrentrées dans les IFSI, construites sur la valorisa!on del’engagement. Dans une ambiance conviviale, elle droitperme$re à l’étudiant d’iden!fier les différents aspectsde l’engagement et de s’inscrire dans un projet autre que celui tout tracé par son ins!tu!on. La FNESI veut promouvoir la jeunesse dynamique, citoyenne, qui s’en‐gage pour améliorer sa propre condi!on tout comme celledes gens qui l’entoure : dans son IFSI, dans la communautéétudiante, dans la société. »

Nicolas ROGERPrésident de la FNESI 2006‐2007

Les guidesTu veux plus d’informa"ons sur la réformede 2009 ? Tu trouveras tout ce qu’il te fautdans les Guides de l’Étudiant et du Stagiaire,édités par la FNESI chaque année.

DE 2006 À 2010 : DES AVANCÉES CAPITALES

POUR LA FORMATION INFIRMIÈRE

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Les travaux de la FNESI ne s’arrêtent pas là. Ils con"nuent às’inscrire dans une poli"que globale d’interdisciplinarité, dedémocra"sa"on des études supérieures et dans un objec"fd’une intégra"on universitaire pleine et en"ère de la forma‐"on afin de valoriser les études en soins infirmiers par unadossement à la recherche.

En prenant part aux débats sur la construc"on d’une Licencecommune à toutes les études de santé, en par"cipant ac"‐vement à la Grande Conférence de la Santé, en défendantune refonte des aides sociales étudiantes et en valorisant la recherche en sciences infirmières, la FNESI porte et con"‐nuera de porter une vision d’avenir des études en soinsinfirmiers et de la profession.

Du 19 au 22 novembre 2015 s’est tenu le XVème CongrèsNa"onal de la FNESI. Cet événement, qui marque le 15ème

anniversaire de la fédéra"on, a rassemblé plus de 200 étu‐diant(e)s en soins infirmiers, responsables associa"fs, élu(e)s,étudiant(e)s engagé(e)s, poussé(e)s par leur curiosité et leurenvie de faire évoluer leur forma"on et leur profession.

Ce fut l’occasion, lors d’une table ronde, de faire le bilan des15 années écoulées, et de réfléchir à comment re‐dessiner la forma"on en soins infirmiers pour mieux répondre auxenjeux du système de santé. En présence notamment de représentants du Ministère de la Santé et des AffairesSociales et de la Grande Conférence de la Santé, les étu‐diant(e)s en soins infirmiers ont pu à nouveau affirmer leurvolonté de faire évoluer leur forma"on et future profession.

Congrès FNESIRetrouve toutes les photos et vi‐déos du 15ème Congrès Na"onal surla page Facebook de la FNESI

DE 2011 À AUJOURD’HUI, ET APRÈS ?

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Interview de Camille, de retour d’unService Volontaire Européen en Pologne.

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INTERNATIONAL

La mobilité après le diplôme

• Bonjour Camille. Tu reviens tout justed’un SVE en Pologne. Quel a été ton parcours avant de par!r ?

J'ai obtenu mon DE Infirmier en juillet2012. J'ai eu un poste comme infirmièrede nuit dans 4 services différents : pneu‐mologie, cardiologie, gastro‐entérologie etambulatoire. Du côté associa#f, j'ai étéVice‐présidente en charge de l’Interna#o‐nal pour la FNESI en 2012, je connaissaisdonc déjà les modes de mobilité étudianteou post‐DE possibles.

• Comment t’est venue l’idée de par!ravec le SVE ? Pourquoi avoir choisi la Pologne ?

J'avais un grand regret : ne pas avoir eu l'opportunité de voyager pendant mesétudes alors que j'avais fait la promo#on dela mobilité pendant mon mandat à la FNESI.

Dés l'obten#on de mon DE, je ne savaispas où ni comment, mais je voulais décou‐vrir de nouveaux horizons. De plus il mefallait un break dans mon travail. J'aicontacté la structure d'envoi de volontairesla plus proche de chez moi, qui m'a accompagné dans mes recherches. J'ai envoyé CV et le$res de mo#va#on en anglais dans différents pays et la Polognem'a choisie en mai 2015 !

• Comment s’est déroulé ton séjour ?

Je suis arrivée à Ustron, dans le sud de la Pologne. C'est un village aux pieds des montagnes à la fron#ère tchèque.J'ai travaillé auprès d'adultes et d'enfantshandicapés dans un centre d'éduca#on etde rééduca#on. Il n'y avait pas d'infirmiers,mais des ins#tuteurs, des éducateurs, deskinés ou des orthophonistes.

Mon rôle était de les assister dans leurtravail, de partager ma culture, d'animeret de proposer quelque chose de différentpour les enfants du centre. J'étais bienloin du milieu hospitalier. Je vivais en colloca#on avec des volontaires venantdu Portugal, d'Allemagne, de Turquie oud'Espagne. Cela n'a pas toujours été facilemais c'est aussi ça la mobilité : se confron‐ter à la différence et l'accepter.

• De quels avantages, le SVE t'a t‐il faitbénéficier ?

Nous avons une charte à respecter, car lesvolontaires ont des droits et des devoirs.

Au niveau financier, les différents orga‐nismes prennent en charge le trajet aller‐retour, la bourse qui me perme$ait de vivre, le logement et l'assurance santé européenne.

Chaque volontaire a également un "men‐tor" dans le pays d'accueil, qui s'engage à l'aider s'il en a besoin. Il y a aussi deuxséminaires obligatoires et gratuits pourtous les volontaires du pays au cours du séjour ainsi que des cours gratuits de polonais pendant tout mon SVE et çam'a été très u#le. C’est une mobilité très organisée et sécurisée.

• Cela a t‐il changé la vision de ton futurprofessionnel ? Qu’as tu appris en partanten Pologne ?

Pendant 10 mois j'ai suivi la vie du centred'accueil et je n'ai fait aucun acte techniquepur. Pourtant. j'ai l'impression que ce$eexpérience a enrichi la professionnelle desanté que je suis. J'ai appris énormémentsur les autres mais surtout sur moi (mesqualités, mes défauts, mes limites..).

Bien se connaître est une réelle force dansnotre profession ! J'ai réalisé quellesétaient mes réelles mo#va#ons à être IDE.J'ai maintenant plein de projets en tête,comme con#nuer à promouvoir la mobilitéou reprendre mes études en master.

Pour la plupart d’entre vous, les stages sont en coursou en train de se terminer. Les stages c’est le momentoù on peut enfin me!re en pra"que toutes lesconnaissances apprises durant les quelques semainessuivant la rentrée. Cependant c’est aussi l’occasionpour beaucoup d’étudiants d’être envoyés biensouvent loin de chez eux durant plusieurs semaines.

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VOS DROITS

Cela génère des frais (abonnements de transports en communs,augmenta"on des dépenses en carburant, loca"on d’un logement sur place le cas échéant.). Il est difficile de connaître‐connaitre exactement ce à quoi nous avons droit et, bien souvent, les remboursements des frais de déplacement ainsique les indemnités de stage sont versées un à deux mois plustard pour les plus chanceux. C’est pourquoi nous allons voirdans ce!e rubrique ce que dit la loi tout d’abord vis‐à‐vis desremboursements de frais kilométriques. Ensuite nous étudieronsles indemnités de stage en elle‐même.

DES CALCULS PAS SI SAVANTS QUE CELA…

Les frais kilométriques sont réévalués chaque année pour s’adap‐ter au mieux à la réalité du coût de la vie puisqu’ils englobent le carburant ainsi que l’usure du véhicule. Pour l’année 2015,les frais kilométriques dans la fonc"on publique sont répar"scomme suit :

• Voiture jusqu’à 2000km Véhicule Taux applicable5 CV et moins 0,256 CV et 7 CV 0,328 CV et plus 0,35

• De 2000 à 10 000kmVéhicule Taux applicable5 CV et moins 0,256 CV et 7 CV 0,328 CV et plus 0,35(Nb : Les chevaux sont les chevaux dits « fiscaux » inscrits sur lecer!ficat d’immatricula!on de votre véhicule).

La Circulaire du 3 octobre 2001 du Ministère de la santé réguletous les frais de stage : « S'agissant des trajets pris en charge,ouvrent droit à remboursement le trajet entre le lieu de stageet l'ins!tut ou, si le domicile est plus proche du lieu de stage quene l'est l'ins!tut, le trajet entre le lieu de stage et le domicile. »(Ce qui signifie que sont comparées les distances IFSI‐stage etdomicile‐stage et que c’est la plus courte qui sert de base pourle calcul des remboursements.)

DES INDEMNITÉS DE STAGE EN AVANCE ?

Quant aux indemnités de stage elles sont fixées (par l’arrêté du23 mars 1992) comme suit par semaine de stage et par année :L1 23€, L2 30€ et L3 40€. « Ces indemnités seront versées audébut de chaque trimestre aux étudiants en soins Infirmiers […]»(toujours d’après la circulaire).

Chaque étudiant peut donc tout à fait faire valoir ce!e circulairepour recevoir ses indemnités avant le début de son stage recevantainsi ce qui peut cons"tuer une avance sur les frais kilométriquespossiblement occasionnés par le stage.

En résumé‐ Indemnités kilométriques : La base de calcul estiden"que pour tous les IFSI, mais le taux au kilo‐mètre varie selon les IFSI. Il peut être supérieurmais jamais inférieur à la loi.

‐ Indemnités de stage : Le taux par semaine varieen fonc"on des années, vous pouvez les touchezà chaque début de trimestre si un stage débutedurant le dit trimestre.

Tu es étudiant(e) et tu as besoin d'aide ? Contacte nous par mail : cdd@fnesi.org

Indemnités de stage et Remboursementsde Frais de Déplacement

Les 6 et 13 décembre derniers, ont eu lieu les élections régionales.Vos Conseils Régionaux ont donc été renouvelés. La FNESI et cesassociations administratrices vont s’engager sur l’année à créerd’importants contacts avec les Régions, afin de voir avec les nouveauxConseils Régionaux quelles politiques vont être mises en place pouraméliorer les conditions de vie et d’études des étudiant(e)s.

Mais connaissez vous l’importance qu’ont les Régions dans lesForma!ons Sanitaires et Sociales et donc dans la forma!on en soinsinfirmiers ? Retour en image sur le rôle des Régions dans ces forma!ons !

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TOP/FLOP

Le rôle des Régionsdans les Forma!onsSanitaires et Sociales

En bref...

Top !

Flop...

DROIT DE VOTEGrâce a une ac!on menée de concertavec l’Associa!on Générale des Étudiantsde Paris (AGEP), les étudiants en soins in‐firmiers ont obtenus pour ce#e année ledroit de vote aux élec!ons des conseilscentraux des universités dans l’UniversitéPierre et Marie Curie‐Paris VI ! Un grandmerci à eux pour ce pas en avant dansl’intégra!on universitaire !

VACCIN OBLIGATOIRE...L’entrée en IFSI s’est vue refusée à un étudiant ayant obtenu brillamment sonconcours. La raison ? Il ne peut pas se faire vacciner … En effet l’étudiant esten rémission d’une maladie nécessitantun traitement immunosuppresseur et ne peut donc pas ce faire vacciner contrele BCG, vaccin obligatoire pour l’entréeen IFSI .

A l’heure ou « l’accessibilité à la forma!on» est une grande cause soutenue par laFNESI, il est déplorable de recevoir encoredes informa!ons de ce type ...

UN 8ème DIRECTEUR !Dans un IFSI sous la tutelle de l’AssistancePublique ‐ Hôpitaux de Paris (AP‐HP), les étudiants vont avoir le plaisir de voir arriver un 8ème directeur différentdepuis.... septembre 2012 !

Rien de mieux pour assurer une bonnecon!nuité et un suivi a#en!f des étu‐diants et du projet pédagogique...

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La Fédéra!on Na!onaledes Étudiants en SoinsInfirmiers (FNESI) est

l’unique associa!on quireprésente les 90 000étudiants infirmiers de toute la France.

ADHÉRER À LA FNESI

Nouveau ! Pour adhérer,

rien de plus simple ! Rends toi sur le site :

www.fnesi.orgou flash ce QR Code.

Adhérer à la FNESI c'est aussi êtreacteur de sa forma!on, c'est réfléchirsur le devenir de la profession infirmièreet se donner les moyens de changer les choses.

> En tant qu’adhérent de la FNESI, tu auras droit à :‐ L'accès aux évènements FNESI (Congrès Na"onal et Universités d'Été)‐ Une newsle#er mensuelle d'actualité sur la forma"on‐ L'accès à des kits pour monter des projets dans ton IFSI‐ L'accès à des forma"ons rela"ves au statut d'étudiant infirmier ou d'élu‐ Des conseils et informa"ons juridiques en cas de li"ge durant ta forma"on

POURQUOI Y ADHÉRER ?

Ton adhésion symbolise ton sou!en aux valeursde la FNESI : valeurs associa"ves fondamentalesde solidarité, de tolérance, et d'indépendance.

Elle permet à la FNESI d'avoir plus de poids faceaux instances décisionnelles pour défendre les intérêts des étudiants. Elle démontre que les étudiants infirmiers se sentent concernés parleur forma"on et souhaitent être consultés surles dossiers touchant à leurs études et à leurfuture profession.

Étudiant infirmier, c’est toujours

le moment d’adhérer !

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INNOVATION SOCIALE

Qu’est ce quel’Opéra!on « Nez PourSourire » ?

Et la FNESI dans tout ça ?

Ce!e année, la FNESI a rejoint les au‐tres fédéra#ons na#onales étudiantesen santé autour de ce projet. En effet,les étudiants en soins infirmiers du réseau de la FNESI, forts de leur engage‐ment, ont très vite compris les enjeuxde ce projet. Ils le soutenaient déjà demanière individuelle et locale depuisun an. Au vu de cet engouement, laFNESI a fait le choix de renforcer sesliens avec le projet Nez pour Sourireet ainsi le proposer à par#r de ce!eannée de manière plus large dans lesIFSI. Nous espérons démontrer encoreune fois que “ tout seul on va plus vitemais ensemble on va plus loin”.

COMMENT L’ACTION EST"ELLE MENÉE ?

C’est une ac#on na#onale de collecte par la vente de nezrouges et autres goodies en don libre.

Les associa#ons na#onales étudiantes de la filière Santé se mobilisent pour collecter desfonds et pouvoir offrir à plus de 2 000 enfantshospitalisés des visites de clowns hospitaliers,prodiguant ainsi directement joie, poésie et éva‐sion aux enfants, aux parents et aux soignants.

UN BÉNÉVOLAT QUI OFFRE UNE CONTREPARTIE : LA FORMATION # LUDO"SOIGNANT $ :

Les bénévoles les plus impliqués, bénéficieront d’une journée de forma#onà la bientraitance des enfants lors des soins, appelée « Ludo‐Soignant ».Ce!e forma#on apportera un savoir‐être et un savoir‐faire que les clowns duRire Médecin maîtrisent et qu’ils transme!ront aux futurs professionnels desanté pour les aider quo#diennement dans leur futur travail auprès des pluspe#ts, voire même auprès de toute personne en situa#on de vulnérabilité.

POURQUOI MENER CETTE ACTION AU SEIN DE NOTRE RÉSEAU ?

Ce!e ac#on innovante et unique dans notre réseau per‐met de dynamiser les ac#ons de préven#on, citoyennetéet solidarité tout en apportant un projet aux ESI avecune ac#on facile à me!re en place, sans aucun besoinde trésorerie. Elle permet d’inciter les associa#ons localesd’ESI à collaborer, #sser des liens avec les autres étudiants en santé qui, plustard, seront leurs collègues. De ce fait, les bénévoles découvriront les mé#ersde chacun et comment peut se me!re en place la collabora#on inter‐filières.

De plus, “Nez Pour Sourire” a pour but de sensibiliser le grand public surl’approche pédiatrique dans chaque mé#er, afin de valoriser cet aspect desprofessions.

AMPLI Mutuelle et l’associa#on Le Rire Médecin mènent une ac#on 100%portée par les étudiants en santé. Le Rire Médecin s’appuie ainsi sur son réseau d’associa#ons na#onales étudiantes de la filière Santé : elle regroupe les étudiants en pharmacie, en ergothérapie, en chirurgiedentaire, en audioprothèse, en pédicurie‐podologie, les étudiants sages‐

femmes et bien sûr les étudiants en soins infirmiers.

UN ÉVÉNEMENT ÉTUDIANTS SANTÉ

SOLIDAIRES

16 au 19 avril2015

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Pour que toujours plus d’enfants bénéfi cient de la venue des clowns, soutenez Le Rire Médecin et faîtes un don : www.leriremedecin.org

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“Une soirée c’est bien, responsable c’est mieux !” Mais qu’est‐ce qu’une “Soirée Étudiante Responsable” ? Comment fairepour l’organiser ? Voici un pe"t éclairage sur la ques"on...

LA BOITE À OUTILS

“SOIRÉE RESPONSABLE”,QU’EST!CE QUE C’EST ?

Selon le Guide du Responsable Associa"fet du Bénévole Étudiant (GRABE) édité parla Fédéra"on des Associa"ons GénéralesÉtudiantes (FAGE) : “Organiser une soiréeétudiante responsable est un projet globalqui vise à appliquer les valeurs des associa‐"ons étudiantes aux soirées : respect desautres et de soi‐même, respect de la loi eta#tude citoyenne et éthique.”

POURQUOI ?

• En tant qu’associa"f…

Organiser une soirée en respectant la légis‐la"on c’est facile, mais il faut aussi voirqu’une soirée c’est bien plus qu’un endroitou les étudiant(e)s viennent faire la fête. En effet, un événement fes"f passe rare‐ment inaperçu que ça soitauprès des ins"tu"ons qu’ilfaut contacter pour l’organiser

(mairie, ville, forces de l’ordre, établisse‐ments etc) mais aussi auprès des riverainset d’autres acteurs avec lesquels, en tantqu’associa"fs, nous pouvons être amenésà échanger.

Au travers de cet événement, c’est non seu‐lement l’image de l’associa"on, mais aussides étudiant(e)s de notre IFSI (voire desétudiant(e)s en général) que l’on transmet.S’engager dans une démarche responsable,permet de “joindre l’u"le à l’agréable” : une soirée de cohésion entre étudiant(e)s,tout en présentant la vie étudiante sous unjour a$rac"f et responsable.

Enfin, l’aide à l’organisa"on que procure la démarche de “Soirée Etudiante Respon‐sable”, via le kit d’organisa"on, permet delimiter les risques de problèmes (légaux,organisa"onnels…) et ainsi s’assureruneges"on plus sereine de l’événement.

• … mais aussi en tant qu’étudiant(e) ensoins infirmier !

La préven"on et la promo"on de la santéfont par"e de nos appren"ssages et de nosmissions en tant que futurs professionnelsde la santé. S’engager à le faire en tantqu’étudiant, c’est apporter un plus dansnotre processus de professionnalisa"on etvaloriser notre engagement étudiant.

COMMENT ?

• Pour vous aider à mener à bien ce projet,plusieurs ressources sont disponibles :

Cité en introduc"on pour définir la soiréeresponsable, le GRABE, est une ressourcedocumentaire très riche et une base solide pour tout associa"f ou bénévoleétudiant(e). Il est disponible sur com‐mande auprès de la FAGE.

Organiser de telles soirées nes’improvisent pas du jour aulendemain et quoi de mieuxque de profiter du partage d’expérience d’autres étu‐diant(e)s ? Les événements deforma"on de la FNESI (CongrèsNa"onal, Universités d’Été,Week‐End de Forma"on Régio‐nal, ...) et de la FAGE (CongrèsNa"onal, Assoliades…) sont de très bon moyens pour s’exper"ser et échanger avecd’autres représentants associa‐"fs sur le sujet.

N’hésites pas à aller consulterla charte “Soirée ÉtudianteResponsable” sur le site de laFAGE, www.fage.org

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Inscrire sa soiréedans une démarche

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Plus d’infos ?

DIVERTISSEMENT

Jeux n°1

Serum|n°4324

RELIE LES AVANCÉES MAJEURES POUR

LA FORMATION AUX DATES CORRESPONDANTES :

31 juillet 2009

24 octobre 2000

Mars 2014

Juin 2014

Avril 2012

Mai 2005

Fin des 80% de présence obligatoire

au TD, TP, TPG pour pouvoir

se présenter aux examens

Premier mouvements na!onal

coordonnée par la FNESI

Créa!on d’un nouveau référen!el

de forma!on

Obten!on du supplément au diplôme

Manifesta!on étudiante

contre la suppression des stages

dans le secteur privée

Premiers alignements du montant et

critères de bourses à celle du CROUS

Jeux n°2REMPLIS LES CASES GRÂCELA LISTE DE MOTS : THÈME

LES 15 ANS DE LA FNESI

réseauforma!onsétudiantscohésioncongrès

parisrassemblement

partenairesadhésion

associa!ondécision

FNESIdéfense

anniversaireévènements

La Corpo des Etudiants Infirmiers d’Amiens (CéIA) a fait sa rentrée enseptembre dernier. Créée pendant l’été 2015, la Corpo a d’ores‐et‐déjà 118adhérents et de bons retours de la part des ESI et des formateurs.

NOUVEAU NE SIGNIFIE PAS DÉBUTANT

Actuellement, il y a 6 membres dansle Bureau et 3 membres ac"fs. Tousont déjà une expérience associa!ve.De plus, certains sont représentantsde promo!on ou bien encore élus auCROUS d’Amiens Picardie.

Forte des mandats et des engagementsde ses membres, la CéIA a pu rapide‐ment se me#re en route et proposerune soirée de rentrée aux L1 qui ont ainsipu rencontrer leurs pairs de L2 et parta‐ger un moment de convivialité avec lesformateurs présents pour l’occasion.

L’associa"on a à cœur de créer unedynamique entre les différentes pro‐mo!ons et d’associer les formateursdans la vie étudiante à l’IFSI. C’est pourcela qu’elle a reçu très tôt le sou"en dela direc"on et du corps enseignant.

UNE ASSOCIATION, MAIS POUR FAIRE QUOI ?

La CéIA a en son sein une mul"tude depersonnalités, avec chacune une mul"‐tude de projets en tête. Vie étudianteet vie de l’étudiant(e) en sont les maî‐tres mots.

Pour la vie étudiante, la Corpo a orga‐nisé une soirée de rentrée afin que les

trois promo"ons se rencontrent et quedes étudiants des autres filières puis‐sent échanger avec les ESI. Des sweats etpolos vont arriver. D’autres événementstypes pe!t déj, soirées, ac!vités spor‐!ves, sensibilisa!on… Mais pa"ence,chaque chose en son temps !

Des lots de matériels de stages sontvendus, des partenariats avec desentreprises voient le jour pe"t à pe"t,les élus siègent au Conseil de Vie Étudiante et au CROUS afin de par"ci‐per à l’améliorer des condi"ons de viedes étudiants. Un système de snack vaêtre mis en place au local aux tarifsCROUS pour pallier aux prix exorbitantsdes distributeurs automa"ques de l’IFSI(dépendant du CHU). D’autres projetssont en prépara"on.

“Nous relayons les ac!ons de la Fédé‐ra!on des Associa!ons Étudiantes Pi‐cardes (FAEP) comme l’Agoraé, les Ci‐nés‐Clubs, les représenta!ons gratuitesau Cirque Jules Vernes et toutes autresmanifesta!ons accessibles aux ESI.

La Corpo est aussi unrelai avec la FNESI pourla représenta!on desétudiants infirmiers. La FNESI a aidé à lacréa!on de la Corpo.

La Préven!on Solidaritéet Citoyenneté s’inscrit

sur tous nos événements.Lors d’Octobre rose, 89,60€ ont étérécoltés lors d’un pe!t déj pour la Liguecontre le Cancer.”

ET POUR L’AVENIR ?

Comme la CéIA est une jeune associa‐"on, il y a plein de possibilités d’enga‐gement. Elle fonc"onne avec le dyna‐misme de chacun, l’esprit d'équipe,l’inves!ssement bénévole et désinté‐ressé. La singularité de ses membresest une force. Pour certains la Corpodes Etudiants Infirmiers d’Amiens peutleur apporter "une nouvelle famille",de superbes aventures humaines et leurapprendre de nouvelles compétences.

Des projets à concré"ser, des liens avecd’autres associa"ons étudiantes à créer,une fidélité des adhérents à pérennisersont nos objec"fs, tout en étant un lieud’accueil, d’écoute et de partage.

DANS VOTRE ASSO

CéIA : La Corpo des Etudiants Infirmiers d’Amiens

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