Le Tour de France: une compétition mondialisée.
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CHEVANNE Valentin
CHIAVAZZA Thomas
Parc des Chaumes
11/04/2014
Le tour de France dans
la mondialisation
Introduction
La géopolitique du sport est une
branche de la science politique qui
étudie les implications géopolitiques du
sport. Le sport étant un important
marqueur de hiérarchie sociale et
politique, il a ainsi permis de visualiser la
hiérarchie et les conflits entre les
grandes puissances, dans l'histoire. Les
Jeux olympiques en sont certainement le
plus important exemple. En football, la
géopolitique concerne des relations
internationales induites par la pratique
de ce sport et notamment la désignation
des villes et pays accueillant des
compétitions de ce sport collectif.
Cependant, ce phénomène de
géopolitique et de mondialisation est
également présent dans des sports
moins connus mondialement mais qui se
sont néanmoins beaucoup développés
depuis les années 1930, comme les
éditions du Tour de France qui se sont
déroulés tous les ans à partir de 1903.
Généralité sur le sport
L’histoire des sports est celle
d’activités ludiques. Le sport s’est peu à
peu internationalisé avant de se
mondialiser en propageant la
mondialisation.
D'une compétition nationale à
une compétition mondiale
Le tour de France est une très vieille
compétition cycliste qui a commencé à
l’été 1903 par une course disputée sur 6
étapes pour une distance totale de 2428
km. Les primes pour le vainqueur était
de 3000 Fr pour un total des primes sur
les 6 étapes de 20.000 Fr. Au départ se
trouvaient représentés 11 coureurs
étrangers (issus de l’Allemagne, l’Italie,
la Belgique et la Suisse), et 73 coureurs
français. Cette course désormais
mythique a été créée par le journal
« L’Auto ». Elle a donc été dès son
commencement une course très
médiatisée et qui a continué à l’être et à
devenir de plus en plus médiatisée,
sponsorisée, et accablée par des
scandales de dopages, tricherie et
autres qui ont pu nuire à l’image mondiale
du Tour de France.
L’ascension du col du Tourmalet, une première pour les
coureurs qui se solde par un pied à terre du vainqueur
du Tour 1910, Octave Lapize.
En 1919 fut créé le maillot jaune :
distinction que porte le leader du
classement général du Tour et qui a été
choisi en guise de référence au papier
jaune sur lequel était imprimé le journal
l’Auto. C’est en 1930 que fut créée la
caravane publicitaire qui précède la
course.
Eugène Christophe portant le maillot jaune qu’il porta 9
étapes sur les 15 et qui l’a perdu sur l’avant dernière
sur un problème mécanique.
Ce n’est qu’en 1930 que la caravane
publicitaire prend réellement de
l’ampleur : des firmes de plus en plus
importantes rentrent dans celle-ci et
ainsi apportent de plus en plus d’argent
au tour qui devient un évènement avec
presque 100 coureurs sur la ligne de
départ. Ainsi La Vache qui rit, Graf,
Biscottes Delft, Esders, Noveltex
s’insèrent dans la caravane. Viendront
ensuite s’ajouter à cette nouvelle forme
de publicité itinérante : Pernod, Byrrh,
Astra et Persil. C’est aussi la première
diffusion du tour à la radio qui va
permettre aux Français de connaitre
cette course où les coureurs doivent
effectuer des milliers de kilomètres sur
les routes de France.
André Leducq, vainqueur du Tour 1930 seul au sommet
du col de l’Aubisque.
En 1947 la course est toujours une
course européenne mais les équipes
deviennent de plus en plus importante et
l’Allemagne ne fait plus partie des
équipes nationales présentent sur le
Tour. Des journalistes viennent de loin
pour retranscrire la course comme une
journaliste américaine, Miss Collins, sur
The Race
Lucien Teisseire au terme de la plus longue échappée
sur le Tour sur l’étape reliant Carcassonne à Luchon.
C’est en 1952 que pour la première
fois, Pierre Sabbagh introduit la
télévision dans le Tour avec Henri
Persin en caméraman et Georges de
Caunes pour les commentaires.
Mais ce n’est qu’en 1964 que le tour
prend une dynamique plus importante
avec le quintuplé de Jacques Anquetil qui
marque l’histoire du Tour et ainsi
permet à des sponsors de plus en plus
importants de venir s’implanter sur le
Tour.
Raimond Poulidor se fait rejoindre par Jacques
Anquetil dans la descente du col d’Envalira. Il montre
ainsi sa domination par rapport à Poulidor.
En 1967, un terrible évènement
accompagne le Tour lors de l’ascension
du mont Ventoux : la mort du coureur
américain Tom Simpson victime d’une
crise cardiaque sûrement causé par la
prise de produits dopants couplé à la
chaleur durant la montée.
C’est surement pourquoi, en 1968, les
premiers contrôles médicaux ont été
réalisés par le Dr Pierre Dumas.
En 1969, un nouveau « monstre » du
cyclisme apparait : Eddy Merckx. Il
relègue les français Pigeon et le
malheureux Poulidor qui ne pourra jamais
gagner le Tour, pourtant c’est bien lui
qui aurait dû le gagner.
C’est le retour des équipes de marques après la brève
apparition de celles-ci entre 1962 et 1967 et cela
marque une fois pour toute l’entrée des marques dans le
Tour.
En 1973, les marques fusionnent avec
l’ingénierie pour permettre aux coureurs
d’avoir des vélos plus performant avec
l’utilisation de titane dans les vélos.
Ainsi, les coureurs pourront participer
au Tour avec des vélos plus légers,
performants et ainsi le financement des
recherches permet aux entreprises de
se montrer et ainsi promouvoir la
marque grâce aux victoires des coureurs
de l’équipe. Mais les marques ne
financent pas que pour des projets aussi
bénéfique pour le coureur que la
conception de vélos plus performants, il
y a aussi pour certaines équipes de gros
financement en matière de dopage qui
prend de plus en plus d’ampleur dans le
peloton.
C’est en 1975 que pour la première fois,
le Tour de France arrive aux Champs
Elysées. Cela marque l’arrivée la plus
emblématique qu’un tour n’est jamais
connu.
Des fraudes aux contrôles anti-dopage
commencent à apparaitre et des
coureurs se font disqualifier pour
triche.
L’année 1983 montre bien que le Tour
a une importance mondiale avec Trente
deux journalistes colombiens présents
sur le Tour. Les quotidiens « El Tiempo »
et « El Espectador » consacrent chaque
jour trois pages à l’épreuve.
Après s’être élancé de Suisse,
Hollande, de Belgique, et de l’Ouest de
l’Allemagne, le Tour s’élance pour la
première fois de Berlin, deux ans avant
la chute du mur séparant la ville en deux.
Cela marque donc la volonté du Tour à
s’impliquer dans la mondialisation en
acceptant de partir de Berlin. Mais cela
fait débat au sein du peloton…
Une affaire de dopage marque le tour
en 1988 avec l’affaire Delago qui ne sera
pas condamné pour avoir pris de la
Promenicide qui n’était pas encore
interdit à l’époque.
En 1989, le Tour célèbre le bi-
centenaire de la Révolution Française en
attribuant une prime de 17.890 Francs
au km 1789, à Martres-Tolosane. Les
organisateurs du Tour priment donc sur
l’histoire de la France et de l’Europe
pour que les sponsors puissent être de
plus en plus nombreux et avec une
importance de plus en plus grande au
niveau financier.
En 1990, la caravane prend encore de
l’ampleur avec 3.500 personnes dont 635
journalistes et 140 photographes de 25
pays représentant 348 titres de presse
et 20 chaînes de télévision représentés.
1998, l’affaire Festina : intercepté à la
frontière franco-belge, le 8 juillet, au
volant d’un véhicule contenant un stock
de produits dopants (EPO & hormones de
croissance), le soigneur Willy Voet est
mis en examen, de même que le
directeur sportif Bruno Roussel. Leurs
aveux concernant l’existence d’un
système collectif de dopage au sein du
groupe entraîne l’exclusion de l’équipe
Festina. Virenque, Brochard, Zülleet
leurs équipiers quittent le peloton à
Brive. L’enquête se poursuit, notamment
auprès de l’équipe TVM. Massi, leader du
Grand Prix de la Montagne, est mis hors
course. La grève des coureurs à
Tarascon-sur-Ariège et sur la route
d’Aix-les-Bains (étape annulée)
perturbent la seconde partie de
l’épreuve. Les groupes espagnols
désertent la caravane.
En 2003, le Tour a 100 ans et connaît
un important succès populaire tout au
long des trois semaines qui lui feront
visiter les villes fondatrices : Paris,
Lyon, Marseille, Toulouse Bordeaux et
Nantes.
C’est en 2004 que, pendant dix jours,
le Français Thomas Voeckler porte le
Maillot Jaune qu’il rendra dans les Alpes.
Il devient le chouchou du public
français.
En 2005, après 7 ans de domination,
Lance Armstrong prend sa retraite.
Face à « l’affaire Puerto », déclenchée
peu avant le départ, la Direction du Tour
demande aux équipes l’éviction des
coureurs impliqués par la justice
espagnole, quitte à priver la course de
ses principaux favoris (Basso et Ullrich)
et outsiders (Vinokourov, dont l’équipe
est décimée par les évictions, et
Mancebo). Les abandons rapides de
Valverde (qui chute lors de la 3ème
étape), Julich (7ème) et Mayo (11ème)
achèvent de rendre très ouvert le Tour
2006. Juste après l’arrivée finale, le
monde du cyclisme apprendra avec
stupeur le contrôle positif de F. Landis à
la testostérone lors de cette même
étape. Le classement définitif du Tour
2006 a été communiqué pendant l’année
2009 par l’UCI.
En 2007, le Tour est invité à Londres
pour y organiser le Grand Départ. La
capitale anglaise, qui a été désignée pour
accueillir les Jeux Olympiques de 2012,
reçoit la grande boucle avec les
honneurs. Un parcours de prestige a été
dessiné dans le cœur historique pour
donner le coup d’envoi d’une épreuve qui
fascine les Anglais. C’est aussi l’année
qui marque l’arrivée de Christian
Prudhomme à la tête de l’entreprise qui
gère le Tour.
L’année 2008 est aussi marquée du
succès populaire, avec les Italiens qui
sont toujours les meilleurs tifosi du
monde.
4 ans après avoir quitté le peloton du
tour de France, Lance Armstrong
revient.
Les enjeux économiques : de
la publicité au sponsoring
Le dopage, une affaire de pression
montrant l’importance du résultat
finale
Dans le milieu du cyclisme, le
dopage, qui consiste à s’injecter un
produit donnant de meilleurs
performance ou masquant la douleur, est
une sorte de « marché noir » important.
Caricature Des coureurs du Tour de France réalisée par
Mutio en 2013
Certains croient même que le
dopage pour le cyclisme reste plus
important que le dopage dans les autres
milieux sportifs. Pourquoi le dopage
semble-t-il bien plus courant dans le
cyclisme qu’ailleurs ?
En vérité, le dopage est présent
dans tous les sports professionnels
notamment. Seulement, les contrôles de
dopage sont beaucoup plus massifs et
font beaucoup plus parler d’eux dans le
cyclisme.
Dessin réalisé par le caricaturiste Cabu qui montre son
point de vue sur le Tour de France 2011.
Le dopage est effectivement très
courant dans le cyclisme, mais rien ne
montre qu’il le soit davantage que dans
d’autres sports d’endurance. En 2010,
les cyclistes ont été contrôlés positifs
dans 1,19% des contrôles inopinés
ordonnés par l’Agence Mondiale contre
le Dopage. Les triathlètes font à peine
mieux, avec un taux de contrôle positif
de 1,09%. Si on prend tous les sports en
compte, le taux de cyclistes contrôlés
positifs est assez médian.
Un autre dessin caricatural pour l’occasion de la
centième édition du Tour de France par Alex en 2013
Ce qui donne donc l’impression que
les cyclistes sont régulièrement
contrôlés positifs, c’est qu’ils sont
contrôlés en permanence. Depuis que
l’affaire Festina a mis en lumière le
caractère systématique du dopage sur le
tour de France en 1998, les plus grands
cyclistes sont testés des dizaines de
fois par an, bien plus que les autres
sportifs.
Ainsi, selon le New York Times,
depuis 1995, seuls deux des vainqueurs
du Tour de France n’ont pas été
impliqués dans des controverses liées au
dopage
Tout ce dopage peut se
comprendre par des enjeux qui se
trouvent être de plus en plus élevés. En
effet, le vainqueur du tour de France
empoche près de 500.000 euros avec la
possibilité de gagner davantage encore
grâce aux sponsors ; les meilleurs
fondeurs gagnent environ 300.000 euros
par an. Aussi, le vainqueur du Tour du
France fait honneur à son pays et lui
offre une sorte d’image de puissance
sportive. Aussi, Les directeurs d’équipe
font régulièrement pression sur les
équipiers des champions afin qu’ils
prennent des produits pour le bien et la
réputation de l’équipe.
Une histoire légendaire controversée
dans le dopage
Le poids de l’histoire joue
également un rôle important. Le dopage
étant une stratégie indubitablement
efficace, il fait littéralement partie de
la culture du cyclisme. A la fin du XIXe
siècle, les coureurs professionnels
mangeaient du sucre trempés dans de
l’éther ou buvaient du café avec une
addition de caféine, de strychnine, de
nitroglycérine ou de cocaïne.
Jacques Anquetil, grande légende
du cyclisme, le déclara :
«Je me dope. Tout le monde se dope.
Ceux qui disent le contraire sont des
menteurs. Depuis cinquante ans, les
coureurs cyclistes prennent des
stimulants.»
Les Sponsors Mondiaux du Tour
Image des caravanes du Tour de France
Les sponsors présents sur le Tour
de France montrent également l’entrée
dans la mondialisation de ce sport. En
effet, que ce soit des sponsors
participant à la légendaire caravane, aux
sponsors qui fournissent le matériel, ou
participent à l’organisation de célèbre
course, le cyclisme s’ouvre sur le monde
avec l’intervention de ces firmes
transnationales ; d’où le phénomène de
mondialisation observé.
Quelques sponsors principaux et
leurs principales fonctions :
Skoda : Véhicules notamment et arrivée.
AG2R la Mondiale : sponsor d’équipe.
Mavic : Véhicule de réparation (roue …)
Power Bar (nourriture, produit
énergétique)
Festina (chronomètre officiel)
Norbert Dentressangle (transporteur de
marchandise)
Kleber (pneus)
EuropCar (transporteur et sponsor
d’équipe)
LCL (maillot jaune)
Le Tour de France : une
entreprise du sport
Source :
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/thumb/6/6e/
Logo_ASO.svg/603px-Logo_ASO.svg.png
"Amaury Sport Organisation est une
entreprise créatrice et organisatrice
d’événements sportifs internationaux de
premier plan qu’elle développe dans le
respect des valeurs du sport."
Des modifications dans l’histoire du
Tour
Image représentant l’histoire du Tour de France
Pour l’édition de 1930, cinq
équipes nationales sont présentes,
regroupant 40 coureurs : l'Allemagne, la
Belgique, l'Espagne, la France et l'Italie.
Même pour la seconde guerre
mondiale, le Tour de France a lieu,
notamment en 1942 où il est nommé le «
Circuit de France » et est disputée du
28 septembre au 4 octobre 1942, en
sept étapes. L'Équipe paraît à partir du
28 février 1946 à partir de la réelle
reprise du Tour de France l’année
suivant la libération de la France.
Les années 1980 et 1990 sont une
période d'internationalisation et de
croissance du Tour de France.
Au début des années 1980,
l'organisation du Tour de France
cherche à élargir son audience et à
trouver de nouveaux adversaires aux
coureurs d'Europe de l'Ouest, et
particulièrement à Bernard Hinault qui
domine la compétition. Les vainqueurs du
Tour de France ne sont alors tous issus
que de sept pays de cette région. L'idée
d'un Tour « open », c'est-à-dire ouvert
aux amateurs, est lancée par Félix
Lévitan en 1982.
Le Tour de France, un symbole des
hiérarchies géopolitiques historique
Le sport contemporain est un
révélateur des rapports de force entre
les États : comme le disait George
Orwell, un journaliste anglais
s’intéressant entre autre aux sports « le
sport, c’est la guerre sans les coups de
feu ».
Pour reprendre le thème du
dopage, malgré les scandales à
répétition et l’archi-domination de
certains coureurs, le Tour continue de
passionner les foules du monde entier :
c’est le troisième événement sportif le
plus suivi au monde après la Coupe du
monde de football et les Jeux
Olympiques !
Photo de couverture du magazine Vélo avec Armstrong
à la une
Le Tour de France est, depuis ses
origines, un instrument politique et
médiatique. En 1900, il n’existe qu’un
quotidien sportif en France, publié sur
papier vert : Le Vélo. Les soutiens
financiers du groupe, industriels et pour
la plupart antidreyfusards, supportent
mal les prises de position du rédacteur
en chef en faveur du lieutenant-colonel.
Ils décident alors de créer un autre
journal publié sur papier jaune, qui
induira ensuite la couleur jaune du
fameux maillot. Ce journal se nommait
l’Auto-Vélo, il était dirigé par Henri
Desgrange. Seulement, après un procès,
le journal perd son Vélo malgré
l’importance économique du cyclisme et
devient simplement L’Auto. La riposte de
Desgrange est d’organiser une course
cycliste d’envergure inégalée : le Tour
de France.
Ainsi, liée à un journal dès le
départ, la compétition est encore
aujourd’hui détenue par les
propriétaires du journal sportif L’Equipe.
Les hommes politiques se pressent
chaque année sur les routes tout comme
les grands dirigeants d’entreprise.
Les nations ont histoire liée avec
le Tour. Des années 1930 à 1961, des
équipes nationales et régionales
s’affrontent. Comme de nombreux
sports, le cyclisme s’est transformé à
l’ère de la mondialisation. Les sponsors
ont pris le pouvoir et les médias
retransmettent la course partout dans
le monde. En totalité, cela représente
environ 2,1 milliards d’auditeurs et de
téléspectateurs dans 70 pays
différents. L’événement politique de ce
Tour de France devint alors géopolitique
et son envergure médiatique est
internationale, d’où son inscription dans
un phénomène de mondialisation.
La qualité des prises de vue et la
mise en valeur du patrimoine local
incitent de nombreuses villes aux
ambitions touristiques à candidater pour
accueillir le Tour, même à l’étranger
comme les grandes villes de Londres,
Amsterdam, Dublin, Berlin. L’idée de «
village global » s’impose. Des
communautés nationales, dissimulées
derrière des marques, se lancent dans
l’aventure pour revendiquer et vendre
leur. Les pays organisent des
compétitions semblables pour exister.
Nous pouvons ici prendre l’exemple du
Tour du Qatar, du Timor et de Pékin qui
prennent leur essor.
Le cyclisme est d’ailleurs
tellement lié à une image mondiale que
certains coureurs incarnent la destinée
de leur pays, tel le cas d’Armstrong, qui
était une image de la puissance
américaine avant de se voir retirer ses
victoires.
Œuvre littéraire portant sur le
caractère mondial du Tour de France
Une œuvre littéraire a même été
écrite par Louy Xavier ayant pour
principal thème la mondialisation du
cyclisme pour la course du Tour de
France. Cette œuvre montre une fois de
plus la grandeur mondiale de cette
course.
Références de ce livre :
Louy Xavier, Made in Tour de
France, La Mondialisation du Cyclisme,
Bardi 1983.
Couverture de ce livre
Liens de sources principales :
http://www.letour.fr/le-
tour/2013/fr/histoire/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tour_de_F
rance_(cyclisme)
http://tempsreel.nouvelobs.com/sport/2
0130719.OBS0274/sur-le-tour-de-
france-ces-medecins-d-equipe-qui-
refusent-le-dopage.html
http://www.lefigaro.fr/sport-
business/2013/07/22/20006-
20130722ARTFIG00341-tour-de-
france-dopage-ou-non-les-sponsors-
repondent-presents.php
http://les-yeux-du-
monde.fr/actualite/europe/france/1443
4-geopolitique-du-tour-de-france-et-du-
cyclisme
Liens images :
http://www.letour.fr/le-
tour/2014/fr/histoire/
http://la-legende-du-
tour.francetvsport.fr/fr/