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Le Stephanais Jeunes talents musicaux Le 20 juin, des groupes amateurs jouent à la salle festive. Rock, rap et chanson, sont au programme de ce tremplin. Entrée libre. p. 2 Espace Ernest-Renan L’ANPE a signé son bail. Les travaux démarrent enfin. p. 4 Les Cateliers voient le jour Le projet a dû être légèrement modifié mais les premiers travaux vont être lancés. p. 5 Tous en scène Les ateliers des centres socioculturels et l’école de danse se donnent en spectacle au Rive Gauche. p. 13 Les transports publics vont être renforcés en 2007 à Saint-Etienne-du-Rouvray avec notamment la création d’une ligne de bus majeure entre le haut et le bas de la ville. p. 7 à 10 En supplément au Stéphanais N°20, le programme Horizons de juillet. Transports publics : un nouveau réseau Aire de fête : succès populaire Le public a manifesté son plaisir lors de ce rendez-vous toujours aussi éclectique. Retour en images.p.3 Bimensuel municipal d’informations locales Saint-Etienne-du-Rouvray du 15 au 6 juillet 2006 n° 20

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Le StephanaisJeunestalentsmusicaux Le 20 juin, des groupesamateurs jouent à la sallefestive. Rock, rap et chanson,sont au programme de ce tremplin. Entrée libre.

p. 2

EspaceErnest-RenanL’ANPE a signé son bail. Les travaux démarrent enfin.

p. 4

Les Cateliersvoient le jourLe projet a dû êtrelégèrement modifié mais les premiers travaux vont être lancés.

p. 5

Tous en scèneLes ateliers des centressocioculturels et l’école de danse se donnent en spectacle au Rive Gauche.

p. 13Les transports publics vont être renforcés en 2007 à Saint-Etienne-du-Rouvray avec notamment la création d’une ligne de busmajeure entre le haut et le bas de la ville. p. 7 à 10

En supplément au Stéphanais N°20,le programme Horizons de juillet.

Transports publics :un nouveau réseau

Aire de fête :succès populaire Le public a manifesté son plaisir lors de cerendez-vous toujours aussi éclectique.Retour en images.p.3

Bimensuel municipal d’informations locales Saint-Etienne-du-Rouvray du 15 au 6 juillet 2006 n° 20

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Soirée découverte mardi 20 juin. Neuf groupes amateurs vont se produiredevant un jury de professionnels. Les meilleurs seront récompensés.

◗ Vos droitsLa maison dejustice et du droit(maison du citoyen,place Jean-Prévost)accueille, informe,aide les citoyens àrésoudre leurs

difficultés. Présencequotidienne d’un greffierdu tribunal de grandeinstance, d’unecoordinatrice et d’unagent de justice.Horaires d’ouverturede 8h30 à 12 heures etde 13 à 17 heures. Elle est fermée au public le mercredi.Renseignements au 0232954043.

◗ Recherchesurveillants de cantineLes restaurantsmunicipaux recherchent,à partir du 1er septembredes agents surveillants,sur le temps de l’interclasse de 11h30 à 13h05, tous les joursdu calendrier scolairesoit en école maternellesoit en écoleélémentaire. Adressezvos candidatures et CV à Monsieur le Maire, BP 458, 76806 Saint-Étienne-du-Rouvraycedex. Renseignementsau 02 32 95 83 50.

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Le 20 juin, les formationsvont se succéder sur scène enbénéficiant de moyens techni-ques professionnels. Face à eux,entre quatre et six cents per-sonnes seront réunies pour lesécouter. Un public large que cesgroupes en devenir n’ont pastoujours les moyens de rassem-bler sur leur seul nom.« Ce rendez-vous n’existe nulle

part ailleurs dans l’aggloméra-tion rouennaise, précise JérômeLalung-Bonnaire, responsabledu service jeunesse. L’idée estde créer un événement autourdes musiques actuelles, sanstête d’affiche. De promouvoirl’amateurisme. »Chaque groupe dispose devingt minutes pour séduire,montage et démontage du

Les amateursjouent leur chance

Festival des jeunes talents

15 jours en ville

Journal municipal d’informations locales.Directeur de la publication : Jérôme GosselinDirecteur de la communication : Bruno LafosseRéalisation : service municipald’information et de communication02 32 95 83 [email protected] 458 – 76 806Saint-Etienne-du-Rouvray CEDEXMise en page : Aurélie MaillyConception : AnatomeRédaction/photographies : Nicole Ledroit, SandrineGossent, Francine Varin, Dan Lemonnier.Photographes : Jérôme Lallier, Guillaume Polère,Marie-Hélène Labat et Pierre Pytkowicz.Distribution : Claude AllainTirage : 15 000 exemplairesImprimerie : ETC, 02 35 95 06 00Publicité : Médias & publicité,01 49 46 29 46

Le Stéphanais

matériel compris. À l’issue desdifférentes prestations, les lau-réats se verront remettre unchèque de cinq cents euros.« Un vrai coup de pouce pourl’achat de matériel ou encorel’enregistrement de mor-ceaux. » Quelques vainqueursdes éditions précédentespoursuivent leur chemin avecsuccès, à l’image des joyeuxdrilles de Chiche Orchestra quiont récemment fait un passageremarqué à Aire de fête. ◆

• Mardi 20 juin, salle festive,

rue des Coquelicots, à partir de 19h30.

Entrée libre.

Le dispositif Horizons permet aux 11/25 ans de bénéficier d’une vaste palette d’ac-tivités et services à des tarifs très attractifs.Parmi ces possibilités: le Kit loisirs (12/20 ans). Ilse présente sous la forme d’un chéquier nomina-tif acheté 16,50€. À l’intérieur, se trouvent desentrées pour différents espaces (bowling, docklaser, cinéma, piscine…) mais aussi une carte dixvoyages de bus et métro ou encore deux

chèques déjeuners. Le tout pour une valeur estimée à plus de 60€. «Certains jeunes n’ontpas besoin d’un animateur pour se rendre aucinéma, constate Jérôme Lalung-Bonnaire. Ilssont assez autonomes pour organiser leurtemps libre. C’est à eux que s’adresse ce kit uti-lisable du 1er juillet au 30 septembre. »• Renseignements: service jeunesse au 0232959335,

à la Station: 02329151 10 ou au Périph’: 0235657055.

Vacances prêtent à inventer

« 20 centimes dans l’eau » est à l’affiche du quatrième Festival des jeunes talents.

L e festival desjeunes talentschange de lieu,mais n’a rien

perdu de son identité. Pour saquatrième édition, la manifes-tation, programmée la veille dela fête de la musique, rejoint lasalle festive. Le service jeu-nesse de la ville a reçu une cin-quantaine de candidatures degroupes de toute la France, s’exprimant dans des genresmusicaux très différents. Un jury a retenu neuf forma-tions qui concourront danstrois catégories: chanson fran-çaise (Bazarnaüm, PalaniukOpera, 20 centimes dans l’eau),hip-hop (les Stéphanais deKontradiktion, LesRimailleurs,Teddy Lechevallier), rock et fes-tif (The Ebroïcians, O-ne,Asmatik Pony).

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En images

Petits bonheursAire de fête a réalisé plusieurs performances.La première:parvenir à faire sortir le soleil de sa tanière.Chapeau! La deuxième: amener sans encombre un convoide déchets nucléaires dans une Machine sonnanteet très trébuchante, depuis le Val l’Abbé jusquela place de l’église. Inimaginable!Mais la plus belle réussite, c’est sans aucun doute d’êtreparvenu, une fois encore, à séduire un public extrêmement large.Jeunes… et beaucoup moins jeunesont partagé le même plaisir à la vue d’un spectacle ou àl’écoute d’un concert.Vivement l’an prochain!

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◗ PréventioncaniculeLe Centrecommunal d’actionsociale invite

toutes les personnesâgées et handicapées,isolées, les plusexposées et les plusvulnérables en cas decanicule, à se faireconnaître. Pour cela ilvous suffit de contacterle Guichet Unique: dulundi au vendredi, de8h30 à 12 heures et de13 heures à 17 heures,au 0232958394.

◗ SolidaritéLe Collectif solidaritéantiraciste pour l’égalitédes droits vient en aideaux personnesétrangères en difficultépour obtenir des papiers.Prochaine permanence,mercredi 28 juin de 18 à 19 heures, aucentre Jean-Prévost(place Jean-Prévost).

◗ Collectes des déchetsLa collecte des orduresménagères du vendredi14 juillet est déplacée aulendemain, la collectedes recyclables estassurée.

◗ AnniversaireAxihor, centre deformation et de conseilen hôtellerie-restauration, fête sapremière annéed'existence. Elle proposedes formationsqualifiantes et continuesdestinées aux salariésde ce secteur d’activités.Réception le 23 juin à 18 heures, rue du Pré aux bœufs Tél. : 0611763582

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Après des mois de tergiversations, l’ANPE a bien signé le bail pour installer ses locaux à l’espace Ernest-Renan. Le chantier commence courant juin.

A près six moisde retard, las e c o n d ephase de

rénovation de l’espace Ernest-Renan peut reprendre. Ladirection de l’ANPE, qui avaitdécidé l’an dernier d’y implan-ter sa nouvelle agence, avaittraîné ensuite à confirmer sonaccord.La signature du bail avec leFoyer Stéphanais, chargé de laconstruction, a été reportée àplusieurs reprises. Du couptout le projet a été bloqué, y compris les vingt-et-unlogements prévus à l’étage.Pendant des mois, l’espaceErnest-Renan, au cœur duMadrillet a eu des allures delieu abandonné. Une situationqui a fait craindre que l’ANPEdécide de s’installer ailleurs,dans une autre ville. Ce quiaurait compliqué les démar-

ches des usagers.Finalement, bonne nou-velle, la direction de l’ANPE aconfirmé l’implantation deson agence rue Ernest-Renan.Le bail a été signé en mai etles travaux reprennent cou-rant juin. Le Foyer Stéphanais

estime qu’ils devraient durerquatorze mois. À l’été 2007,les Stéphanais disposerontdonc d’un espace totalementrénové, avec de nouveauxlogements et un servicepublic qui complétera le pôledéjà existant autour de la

ANPE: les travauxdémarrent enfin

place Jean-Prévost avecnotamment la maison ducitoyen, le centre médico-social, La Poste… ◆

Espace Ernest-Renan

Depuis des années, le collège Pablo-Picasso glane des distinc-tions au concours départemental de la résistance et de la déporta-tion. Cette année encore, trois élèves ont été récompensées:Raluca Sandu (3e prix), Delphine Lallier (5e prix) et Aurélie Bray (men-tion), pour leurs travaux personnels sur le thème « la résistance etle monde rural ». « C’est une épreuve utile et valorisante, estimeGeorges Guillaume, leur professeur d’histoire qui ajoute que lesprix obtenus montrent la qualité des élèves ». ◆

Pablo-Picasso distinguéConcours

À l’été 2007, l’agence ANPE et les logements prévus à l’étage seront livrés

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L a friche qui borde larue des Cateliers valaisser place aux

habitations. Face au centre detri postal, les deux bailleurssociaux, Le Foyer Stéphanais etLogiseine, commencent laconstruction de deux résiden-ces de 30 et 26 logementslocatifs. En dessous, près duquartier Langevin, PFN(Propriété Familiale deNormandie) entame en juin lestravaux préparatoires à la réali-sation de 35 maisons en acces-sion. Et en septembre, s’ouvrirale chantier des 141 logementsdestinés aux étudiants etconstruits par l’OPAC au carre-four des rues Cateliers etJulian-Grimau.Sur le secteur nord, des soucisde sol ont obligé à modifier leprojet. Sur les 1525 analysesmenées, à peine 1 % ont relevédes pollutions très ponctuel-les mais suffisantes pour fairejouer le principe de précautionet suspendre en certains

endroits l’idée des maisonsindividuelles avec des jardi-nets. À la demande de la Ville,les deux aménageurs retenussur ce secteur, Foncier Conseilet Georges V, ont su rapide-ment changer leurs program-mes. « Il était important de nepas laisser le projet bloqué desannées », explique JacquesDutheil, maire adjoint.De nouvelles propositionsd’aménagement seront soumi-ses au conseil municipal du22 juin : 48 lots à bâtir sontmaintenus près de la rueJulian-Grimau. Les travaux

d’aménagement par FoncierConseil démarrent ce mois-ci.Au nord, de part et d’autrede la rue Geneviève-de-Gaulle, Georges V proposecinq petites résidences de15 logements chacune. « Cesont des deux, trois ou quatrepièces, commente SébastienVan Moere, directeur commer-cial chez Georges V, quidevraient intéresser les jeunesménages mais aussi les cou-ples âgés qui ne veulent plusdes contraintes d’entretiend’une maison ». La construc-tion est prévue début 2007. ◆

Créé il y a deux mois, Pistil s’est implanté sur le Technopôledu Madrillet. Ce nouveau cabinet de conseil en propriété indus-trielle, autrement dit spécialisé en dépôt de brevets, est axé sur lamécanique générale et notamment automobile. Son président,Jean-Baptiste Delahaye, se réjouit de cette implantation. «Aucontact direct de nos clients, nous sommes à même de couvrirl’intégralité de leurs besoins en termes de protection de leursinnovations, tant sur le plan des brevets d’invention que des mar-ques ou des dessins et modèles. » Le Technopôle du Madrilletinvite d’ailleurs les responsables de PME et PMI jeudi 22 juin à venirvisiter les entreprises et laboratoires du site. L’occasion de décou-vrir leurs savoir-faire et leurs équipements de pointe et, pourquoipas, de trouver des réponses à des besoins technologiques. ◆

• Pistil, 33, avenue de la Mare aux daims, 0232801908 ou [email protected]

• 4e rencontres technologiques le 22 juin, rendez-vous à l’Insa, avenue de l’Université,

à partir de 8h30.

Les Cateliers sortent de terre La période d’été qui s’an-

nonce va être propice pourbeaucoup d’entre nous àprendre quelques jours derepos bien mérités et pours’adonner à des activités deloisirs, prendre des vacances,se retrouver en famille.L’année qui vient de s’écouleraura été utile pour notre villequi a poursuivi ses aménage-ments urbains, s’est dotée denouveaux équipementspublics. Avec les perspectivesde développement de sestransports urbains, ces réali-sations vont contribuer, detoute évidence, à dessiner levisage du Saint-Etienne-du-Rouvray de demain.Certains projets sont encours ou vontdémarrer cet étécomme les opéra-tions de renouvel-lement urbain sur

le secteur du Madrillet, quivont désormais progresser àun rythme plus soutenu(Wallon, Macé, Renan,Verlaine). D’autres dossierstrès importants sont enphase d’élaboration finale etseront présentés à la popula-tion comme l’aménagementde l’avenue de Felling ou larue Julian-Grimau.Soyez assurés de la détermi-nation de l’équipe munici-pale que j’anime pour qu’ilsaboutissent rapidement.Notre action n’a qu’uneambition: celle d’améliorerle mieux vivre ensembledans notre ville.

HHuubbeerrtt WWuullffrraannccmmaaiirree,,ccoonnsseeiilllleerr ggéénnéérraall

Un été riche de projets

Les premiers chantiers de constructions s’ouvrent dans le nouveau quartier des Cateliers et de nouvelles propositionsd’aménagement sont soumises au conseil municipal.

Un nouveau venu au Technopôle

Au conseil municipal

Entreprise

Une femme sur onze est touchée par le can-cer du sein. Pour lutter contre cette maladie, ledépistage systématique est nécessaire : plus latumeur est détectée tôt, plus le traitement estefficace. Encore faut-il en parler à son médecin.Savez-vous qu’à partir de 50 ans un dépistagegratuit est possible tous les deux ans?Pour sensibiliser les Stéphanaises à cet enjeu desanté, la Ville s’investit avec le Comité régional

d’éducation pour la santé. De premières réunionsont été organisées vers les femmes fréquentantla Caf, l’Aspic, le contrat de ville. Vendredi 30 juin,un après-midi d’information est organisé au cen-tre Jean-Prévost, de 14 à 16 heures, à destinationde toutes les femmes, y compris les adolescen-tes. Le docteur Ahmed Benhamouda expliquerales risques, le dépistage, le suivi, et répondra auxquestions. ◆

Cancer du sein, parlons-en !

Prévention

À mon avis

Les travaux de terrassement et de réseaux ont démarréen bordure de la rue Julian-Grimau.

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A près avoir étudiéle paysage deleur quartier avec

l’association Cardère, les élè-ves des écoles Jean-Macé,Henri-Wallon et Victor-Duruyont rencontré les élus. Ils leuront fait part de propositionspour améliorer l’image deleurs quartiers.La propreté a été évoquéepuisque ce travail s’inscrivaitdans l’opération « Ma ville enpropre ». Les enfants sontclairs : ils n’aiment ni lespapiers ni les crottes de chien

sur les trottoirs, ni les dépôtssauvages que certains habi-tants installent sur les bordsdes rues. Une petite fille aproposé de mettre plus depoubelles. « Nous allons étu-dier la question », a promisl’adjoint au maire Michel Clée.Les enfants ont aussi inter-rogé les élus sur beaucoupd’autres dossiers. Pourquoi desimmeubles sont-ils démolis?Qu’est-ce qu’il y aura à laplace? À quoi sert le châteaud’eau? Pourquoi y a-t-il unestatue d’Henri Barbusse

au parc Barbusse et rien auparc Central? Les élus vontréfléchir à l’opportunité derebaptiser le parc Central en« parc Louis-Saint-Just » et d’ymettre une statue du révolu-tionnaire.Lors de cette rencontre, lesenfants ont prouvé leur atta-chement au quartier où ils vivent et leur volontéd’être partie prenante deschangements. ◆

◗ Les élus dansvotre quartier• mardi 27 juin, 14 heures, quartierVerlaine (maison

des pensées),permanence de PascaleMirey, élue déléguée aulogement.

◗ OpérationpropretéLes 26 et 27 juin, uneopération de grandnettoyage seraorganisée sur le secteurFusillés, Fermi, Julian-Grimau. Les 3 et 4 juilletle nettoyage s’effectueradans le secteur Kahn,Amsterdam, Stockholmdans le cadre de « Ma ville en propre ».

Hubert Wulfranc et Michel Clée, maire adjoint chargé des travaux, répondent aux questions desjeunes Stéphanais.

Cadre de vieV

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dit

Plus de poubelles, un parc à embellir… les enfants ont rencontré les élus pour parler de l’aménagement de la ville.

ÉTAT CIVIL

MariagesBruno Brulant et CorinneGillé/Noureddine Ait-Aliet Naïma Essaidi/NicolasPasquier et StéphanieAuger/Pedro Fernandeset Delfina Valente/FranckLe Bozec et CynthiaMendes/StéphaneMollet et SylvieDeveaux/PascalMaupoint et MurielleLetellier/AnthonyLemoine et VéroniqueMarette/Bruno Legrandet MurielCottard/MohamedBerkane et Nora Labaci.NaissancesMaïa Berthelon/MathiasCardon/NawalJaati/MehdiLachelah/Vincent LeBozec/FlorineMorin/YanisPhilippe/Paul Turpin.DécèsThérèseMinfray/MauriceLemercier/FrançoisLanglois/BernardPinel/Ibra Diagne/JeanBlanchet/GenevièveLevasseur/AliceChaussé/EdouardHoutekier/André Leseur.

Regards d’enfants

Pour animer les classes de latin, les profes-seurs des collèges Louise-Michel, Pablo-Picassoet Robespierre ainsi que du collège Camille-Claudel de Rouen organisent un « triuialisconcursus », autrement dit un Trivial pursuit dansla langue de César. Toute l’année, chaque classeprépare des questions et en juin les élèves s’af-frontent par équipe et par niveau de la 6e à la 2nde.

« L’objectif était de faire acquérir des connais-

sances de manière active et ludique, résumeMarie Lozay, professeur à Pablo-Picasso, et deleur faire rencontrer leurs pairs des autres collè-ges. La rédaction des questions a été un bonmoyen de mémoriser les points forts du cours. »La journée du concursus donne lieu à des festivi-tés : repas à la mode romaine, exposition de l’ate-lier poterie, charades et puzzles en latin… Dequoi ne pas perdre son latin ! ◆

Le latin en s’amusantTriuialis

MARIAGE

Vanessa Bellanger,benjamine du conseilmunicipal, s’est mariéele 3 juin avec LudovicRidel. De nombreux élusparticipaient à lacérémonie.

NOCESDE DIAMANT

René et RenéeVarennesse sont rencontrés lorsdes bombardements deSaintes en 1944. Ils sontarrivés dans la région en1948 et à Saint-Etienne-du-Rouvray neuf ans plustard. René a travaillé auxateliers SNCF Quatre-Mares. Le couple adonné naissance à unefille. Ils ont égalementune petite-fille et unearrière petite-fille.

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Transports en commun:nouveau départ

L’accès aux transports publics est une question d’ordre social, d’aménagement du territoire et d’environnement. La Ville se bat pour que le nouveau plan de circulation appliqué, en janvier 2007, offre un maillage juste sur son territoire. U n nouveau

plan de cir-culation desbus, élaboré

par l’Agglo de Rouen, sera misen place en janvier 2007, enmême temps que le lance-ment de la ligne Teor surDarnétal et les hauts deRouen.Rive gauche de l’aggloméra-tion, un des objectifs premiersest de désengorger les deuxlignes de métros saturées. LeComité pour les transports en

commun de l’agglomérationrouennaise (CPTC) pointe« l’urgence d’engager des pro-cédures d’acquisition de nou-velles rames », comme l’amé-nagement des quais du métro le permet. Des investissementsconséquents prévus pour2010/2012. En attendant, laremise à plat des lignes de bus,exploitées par la TCAR, doit sefaire à moyens constants.Chaque mairie étudie donc àla loupe, les propositions fai-tes par le service réseau

Dossier

w

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et qualité de l’Agglo.Actuellement, les bus etmétros parcourent treize mil-lions de kilomètres par an.À Saint-Etienne-du-Rouvray, lamunicipalité a ainsi engagé uneferme négociation pour que laqualité de service soit unepriorité sur l’ensemble de sonterritoire.« Nous nous battons depuisdes années pour la créationd’une ligne reliant le bourget le Technopôle duMadrillet et qui au-delà per-mette de rejoindre les zonesd’activités de Petit-Couronneoù de nombreux Stéphanaistravaillent, rappelle PatrickMorisse, adjoint à la circulationet aux transports urbains. C’estd’autant plus indispensablequ’un quartier comme lesCateliers est en pleine expan-sion. » D’ici peu, quatre centsnouveaux logements, dontcent quarante destinés aux étu-diants vont sortir de terre.Bernard Champeaux, président

du CPTC, avance un argumentsupplémentaire. « Les lignes deramassages scolaires ne fonc-tionnent qu’en début et fin dejournée alors que les horairesdes lycéens sont de plus en

plus flexibles. La nouvelletransversale offrirait aux jeunesStéphanais un accès perma-nent aux lycées Val de Seine etLe Corbusier. » Selon le direc-teur des services techniques dela Ville, Joël Henry, « cette ligneavait d’ailleurs été promise parl’agglo en 2003 ».Après moult discussions,notamment concernant sadate de lancement, il semblebien que l’Agglo de Rouenvalide la création de cettefameuse transversale, la ligne27… Elle effectuerait près dequarante rotations par jour(voir le plan ci-contre pour sontrajet).Par ailleurs, la Ville voit d’unbon œil la proposition defusion des lignes 10 et 17 quiaujourd’hui traversent toutesles deux le bas de Saint-Etienne-du-Rouvray. L’objectifest d’instaurer une ligne biencadencée qui permette derejoindre directement le centrede Rouen. Plus besoin dans cecas de descendre à l’Hôtel deville de Sotteville pour grimperdans un métro déjà très fré-quenté aux heures de pointe.

Autre modification annon-cée, la fusion des lignes 41 et42 qui relient le bas de la ville(quartier de La Houssière etmairie) et remontent versGrand-Quevilly. Actuellement,ces deux lignes ne satisfontpersonne et surtout pasJacques Tout, grand utilisateurde transports en commun et àl’affût du moindre dysfonction-nement. « Franchement, j’en airas le bol de la ligne 41. Leshoraires ne sont pas respectés.Parfois, il n’y a pas de bus. Endeux mots, le service sedégrade. » L’adjoint PatrickMorisse enfonce le clou :

« Nous sommes là dans le casd’une ligne que la TCAR sous-traite et où les dysfonctionne-ments sont quotidiens. »Les discussions en cours avecl’agglomération doivent êtreentérinées en vote de conseilcommunautaire le 10 juillet. Les décisions prises alorsseront mises en application le 8 janvier 2007. ◆

Usager attentif des bus et métros, Jacques Tout pointe du doigt les dysfonctionnements de la ligne 41.Sa fusion prochaine avec la 42 devrait améliorer la qualité du service.

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En ville,laissez-vous conduire…

L a ville change. Il y adonc nécessité àchanger son réseau

de transports en commun.L’enjeu est de taille.Aujourd’hui, les déplacementsne se pensent pas seulement à l’échelle d’une ville mais biende l’agglomération, voire de la région tout entière. Travail,loisirs, commerces, santé…autant de destinations pharesqui doivent éclairer les déci-deurs dans leurs choix de des-sertes pour que l’utilisation dumétro ou du bus devienne uneévidence.Localement, ce service publicest d’autant plus primordialque la topographie de Saint-Etienne-du-Rouvray souffretoujours d’une fracture entrele haut et le bas de la ville.Même si cette réalité tend às’atténuer avec les projets d’ur-banisation en cours (Cateliers,résidences étudiantes…).

Les transports collectifs doi-vent aussi être pensés en fonc-tion du public qu’il soit âgé,étudiant ou actif. Au nom des

aînés, l’association des retraitésde l’UNRPA, présidée parJacques Coté, lance actuelle-ment une pétition « Pour l’amé-

lioration des transportspublics ». « On sait bien que leporte à porte n’est pas possi-ble. Mais dans une société oùles gens vont vivre le plus long-temps possible chez eux, il fautveiller à ce qu’ils puissent tou-jours se déplacer. »Au-delà du service, la ques-tion de fond se pose enterme de développementdurable. Quelle part dubitume notre société accorde-t-elle à la voiture et aux trans-ports en commun? Commentgère-t-on les émissions de gazpolluants? «Les exemples deréussites montrent qu’aucunprogrès significatif n’est possi-ble sans changements radi-caux : restrictions de circula-tion, partage de l’espace en

faveur des modes doux, réduc-tion de l’offre de stationne-ment », énumère BernardChampeaux, président duCPTC. De quoi faire grincerquelques dents ! D’autant quel’automobiliste normand, plusque d’autres, peine à lâcher sonvolant.Comment faire alors? Il fautmettre sur pied une offreattractive en terme de service,de tarif, suffisamment convain-cante pour abandonner la voi-ture. De réels efforts ont étéengagés dans ce sens, avecnotamment l’achat d’une cen-taine de nouveaux bus confor-tables, plus facilement accessi-bles et des lignes qui serontmieux cadencées.Mais actuellement, les pra-w

Des aménagements sont actuellement en cours dans quelques rames du métro. Ils permettront de transporterplus de passagers aux heures de pointe. Une solution transitoire en attendant l’achat de rames supplémentaires.

Train: Barentin/Elbeuf sur les rails

Bernard Champeaux, au nom du CPTC, milite depuis des années pour la mise en place d’un tram-train Barentin/Rouen/Saint-Aubin-lès-Elbeuf qui utiliserait en périphérie lesvoies ferrées du réseau national et, dans la tra-versée du centre de l’agglomération, une voietramway à construire. Seul hic, le coût. Le projet«ne pourra pas être réalisé avant plusieursdécennies ».En attendant, une ligne TER, train express régio-nal, avec des horaires cadencés, est program-mée. « D’ici quatre à sept ans, envisage PatrickDupray, vice-président du Conseil régional en

charge des transports. Des études, liées notam-ment à la nouvelle gare rive gauche sont encours, on y verra plus clair à la fin de l’année. »Elles préciseront notamment les coûts d’électri-fication de la ligne entre Elbeuf et Oissel.Aujourd’hui, les Stéphanais peuvent déjà se ren-dre au cœur de Rouen en train, « avec un tempsde parcours imbattable », selon les services del’agglo. Attractif, sauf en termes de coût. Il fautdébourser 2,20€pour un voyage en train contre1,30€ en bus ou en métro.La bataille du rail sera également celle de la miseen place d’un titre de transport compétitif. ◆

Offrir à toute la population une alternative à la voiture, tel est le défi des années à venir.Si la question est cruciale en termes de déplacements, elle l’est aussi sur le plan environnemental.

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tiques intermodales (trajet voiture + métro + bus par exemple) peinent à s’im-poser dans l’agglomération.«Chaque réseau (TER, métro-bus de Rouen, bus d’Elbeuf,cars départementaux) tournele dos à ses voisins. Les corres-pondances ne sont pas assu-rées, et les titres de transportsont différents : c’est très dissuasif ! », note BernardChampeaux. Difficile dans cesconditions d’envisager un trajet simple en dehors desliaisons entre Rouen et ses villes voisines.Pour limiter les flux, etnotamment ceux des auto-mobilistes extérieurs à l’agglomération, seuls desparkings périphériques, direc-tement accessibles depuis lesaxes routiers principaux per-mettraient d’éviter un engor-

gement au cœur de Rouen.Mais là encore le CPTC relèveune faiblesse du réseau.« L’unique parking-relais exis-tant (Mont-Riboudet) estactuellement pénalisé par sonexceptionnalité. À Nantes ouStrasbourg, chaque entrée deville est équipée d’un parking-relais… »Selon le Comité pour les trans-ports en commun dans l’agglo-mération rouennaise, la mon-tée en puissance de l’utilisationdes transports en communpasse aussi par une nouvelledonne urbaine. « Il faut rétablirla mixité sociale en ville, rap-procher l’emploi et l’habitat,relancer le commerce deproximité, densifier la villeautour des axes forts de trans-ports collectifs, etc. » ◆

Les politiques de transports encommun menées dans notrepays sont-elles à la hauteur?BC : À l’échelon national, lecompte n’y est pas ! En dépitde beaux discours sur ledéveloppement durable,notamment lors des grandesconférences mondiales, l’Étatn’a pas de réelle politique dedéveloppement des transportscollectifs. Deux exemplessignificatifs del’inconséquence des politiquesactuelles : en 2004, le

gouvernement supprime lessubventions dédiées à laconstruction des tramways ;en 2005, la SNCF tente desupprimer plusieurs lignes,mais cède sous la pression desélus locaux…Qu’en est-il localement?BC : En dépit du coup de fouetdonné par la mise en servicedu métro, la fréquentationglobale du réseau de transport

rouennais reste très inférieureà celles mesurées dans lesautres agglomérationscomparables :100 déplacements par an etpar habitant, contre 180 àGrenoble et presque 200 àStrasbourg.Parmi ces agglomérations,c’est donc Rouen qui détient laplus forte « part de marché »d’usage de l’automobile.Conséquence écologiqueimmédiate : des records decongestion et d’émissions degaz à effet de serre…Et qu’on ne vienne pas nousdire que les autresagglomérations sont mieuxdesservies par leur réseaud’autobus : l’offre de transports’élève à 33 km par an et parhabitant à Rouen et 34 àStrasbourg…Pourquoi la fréquentation nedécolle-t-elle pas alors?BC : Les véritables causes de lasous-utilisation du réseaurésultent principalement del’inconfort du métro enpériode de pointe ; del’insuffisante qualité duservice rendu sur certainesdessertes d’autobus ; defacteurs psychologiques…

Pour parler clairement, il existedans notre agglomération,bien plus qu’ailleurs, une trèsprofonde discrimination dansles pratiques de déplacement,les transports en communétant, dans l’esprit de nombrede nos concitoyens, réservésaux « usagers captifs »,dépourvus d’automobiles : lesjeunes, les personnes âgées,les « pauvres »...

« Un réseau encore sous-utilisé »Bernard Champeaux, président du Comité pour les transports en commun de l’agglomération rouennaise, rédacteur de rapports : TER 2 010 ou encore Réseau Bleu (propositions d’amélioration du réseau d’autobus rouennais).

Interview

Contacts• CPTC, Comité pour les transports en commun dans l’agglomé-ration rouennaise, présidé par Bernard Champeaux.6, rue Malatiré 76000 Rouen. Tél. : [email protected]• Fnaut, fédération nationale des associations d’usagers des trans-ports. Délégué régional: Alain Vignale.www.fnaut.asso.fr• UNRPA, Union nationale des retraités et personnes allocataires,présidée par Jacques Coté. Pétition « Pour l’amélioration des trans-ports publics ». Tél. : 0235662889.

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Culture en scène

Les ateliers en tenue de gala

S e donner enspectacle, il fautoser. Les ateliersde danse et de

musique des centres sociocul-turels relèvent le défi. L’affairese noue en février où les pro-fesseurs décident d’un thèmesur lequel chaque atelier vatravailler. « Cela permet defaire plus que la simple pré-sentation du travail de l’an-née, estime Bruno Faik, pro-fesseur de modern jazz et hip-hop, et de fournir un vraispectacle ». « Chaque année, il faut inventer pour s’intégrerau thème », apprécie FrancineConche, professeur de dansesorientales, même s’il a fallu del’imagination cette annéepour concilier sa spécialitéavec le spectacle des enfants…inspiré des Fables de LaFontaine.La coordination a été plusfacile pour la représentationdes adultes. Selon Bruno Faik,« le Fantôme de l’opéra est

parents sont mis à contribu-tion, il faut inventer et coudreles costumes, « ma fille, c’estson bonheur, assure unemaman, et puis c’est l’occa-sion d’aller au Rive Gauche ».Le gala de l’école de musi-que et de danse suscite lemême engouement. Là aussi ila fallu dédoubler la représen-tation pour accueillir tous les

Concerts→20 juinLes orchestresd’harmonie1er et 2e cyclesde l’école de

musique accompagnés del’orchestre d’harmonie duPetit-Quevilly sont enconcert le 20 juin au Rive Gauche :musiques d’harmonie,latino-jazz, pop, musiquesde film sont au programme.À 20 h 30, entrée libre.

Festival→ 20 juin

Jeunes talentsNeuf groupes en compéti-tion pour la quatrième édition de ce tremplin de musiques actuelles, dans les catégories rock, rap et chanson.À partir de 19 h 30, salle festive. Entrée libre.

Auditions→ 21 juin

École de musique17h30 : classes demusique ancienne,18 heures : audition desfamilles (petits ensemblesconstitués des membresd’une même famille).Salle festive. Entrée libre.

Expositions→ jusqu’au 23 /24 juinL’atelier calligraphiedu centre Georges-Brassensexpose ses travaux jusqu’auvendredi 23 juin.L’atelier photodu centre Jean-Prévostexpose son « bestiaire »jusqu’au samedi 24 juin.Entrée libre.

Sortie→ 5 juillet

L’UNRPAorganise une sortie libre àVillers-sur-Mer mercredi 5 juillet. Départ à 8h30,

retour vers 19heures (12€). Inscriptions dès mainte-nant au 02 35 66 53 02.

Les ateliers des centres socioculturels puis l’école de musique et de danse présentent leurs spectacles de fin d’année sur la scène du Rive Gauche.

Danse

spectateurs. Les élèves deFabienne Grosjean, ChristineAstor et Chantal Debey y pré-sentent leur travail. C’est unpassage obligé. « La scène,c’est projeter sa danse dansune grande salle, donner àvoir. C’est ce qui donne sonsens au travail », préciseFabienne Grosjean. Cetteannée ce sera un spectacle-patchwork avec en fil rouge la relation entre musique etdanse. La plupart des choré-graphies sont nées des rencontres qui se font entreles musiciens et danseurs del’école. ◆• 17 juin, spectacle des ateliers au Rive

Gauche: 15 heures, les Fables de la

Fontaine, 20h30, Masquerade (le

Fantôme de l’opéra). Entrée: 5,50€

24juin,gala de l’école de musique et de

danse au Rive Gauche: 15 heures et

20h30. Contact: 0235640445.

une comédie musicale quivoyage dans plusieurs épo-ques, elle permet de montrertoutes les activités, de ladanse de salon aux dansesafricaines ».La participation des élèves estvolontaire mais bien peu recu-lent devant le défi, si bienqu’au fil des ans, le spectacle a dû être dédoublé. Les

Ultime répétition avant les représentations sur la scène du Rive Gauche.

Quand les souvenirs sont partagés, ils peuventforger une mémoire commune. C’est la démarchesuivie par l’équipe du centre socioculturel Jean-Prévost qui se concrétise par l’édition d’un trèsbeau CD-livre Un jour en 36, de mémoire deStéphanais. Ce double ouvrage offre un recueil detémoignages et souvenirs de 1936, des luttes, desinquiétudes, mais surtout de l’espoir et du bon-heur apportés par les conquêtes sociales.

Un jour en 36 a été présenté au public le 9 juin.Témoins, amis mais aussi lycéennes qui ont parti-cipé à la collecte de souvenirs au côté d’Yves-Marie Denniel de l’association Vanille-Citron sontvenus nombreux partager ce moment émouvantet chaleureux. ◆

• Centre socioculturel Jean-Prévostde 9 heures à 18 heures,

jusqu’au 24 juin. Tél. : 02 32 95 83 68

1936, les Stéphanais se souviennent

CD-livre

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Journal des sports

Les têtes d’affiche entrent en lice

L ’Open de ten-nis, organisépar le club deSaint-Etienne-

du-Rouvray, passe à la vitessesupérieure avec, à partir du15 juin, l’entrée sur les terrainsdes meilleurs joueurs, classésnégatifs. Ceux qui affichentclairement des prétentionspour la victoire finale.Certains sont des habitués, àl’image de Loris Heubert (-4/6), ancien du club et fina-liste l’an dernier qui vientprendre sa revanche. Mais latache pour lui sera rude face àSébastien Kasak (Bois-Guillaume) et Baptiste Dupuy(AS Bondy), tous deux classés-30. Chez les filles, JustineGrollier (-15, de Lisieux) estune prétendante sérieuse autitre.Mais le tournoi du club detennis de Saint-Etienne-du-Rouvray ne se résume pas àces joueurs. Depuis le 2 juin,

cule une image positive de laville, parfois assez loin, note leprésident Jean-Pierre Hernot.J’en veux pour preuve la fidé-lité des joueurs. D’ailleurs aufil des ans, certains sont deve-nus des amis. »Enfin bonne nouvelle pour ceclub qui compte deux centcinquante licenciés : les tra-vaux concernant les deux nou-

◗ Sportpour tousLes pré-inscriptionsà Sport pour tousse font à partir du15 juin, surprésentation d’unjustificatif de

domicile. Elle sera àconfirmer au plus tard àla journée des loisirs, le9 septembre.Parc omnisports Youri-Gagarine, avenue du BicAuber, 0235666491.

◗ Hammam et saunaDorénavant, les hammamet sauna de la piscine,sont accessibles à tous,Stéphanais et habitantsdes communesenvironnantes, tous lesjours de la semaine.Tarifs à la séance: 3€ et3,90€ pour les extérieurs.Tél.: 0235666491.

◗ PiscineUn arrêt technique pourentretien de la piscineMarcel-Porzou estprogrammé du dimanche2 juillet à 13 heures aujeudi 6 juillet à 9 heures.

◗ En pisteDepuis décembre, lesenfants inscrits auxactivités Ticket sport fontde l’athlétisme dans lecadre de l’Agglotour,pendant les vacancesscolaires, sous leparrainage du Stadesottevillais. Le 12 juilletaura lieu la grande finale.En attendant, lesquarante athlètesstéphanais, avec millecinq cents autres enfantsde l’agglo, sont invités le 2 juillet à aller voir leschampions du Meetinginternational deSotteville-lès-Rouen.

En deux semaines, plus de cent quatre-vingts joueurs ont participé à l’Open de tennis.Dimanche 18, les deux meilleurs hommes et femmes s’affronteront pour la finale.

17e Open de tennisÀ

vos

mar

qu

es

veaux courts couverts vontdémarrer à la rentrée. Une foisréalisés ces terrains facilite-ront grandement la vie duclub. ◆

• Les finales femmes puis hommes

de l’Open de tennis auront lieu

dimanche 18 juin, à partir de 14 heures,

parc omnisports Youri-Gagarine.

Renseignements au 02 35 66 18 66.

La piscine Marcel-Porzou développeencore un peu plus ses activités en deve-nant un lieu d’information et d’actualitésportive.Deux écrans plasma vont être installés dansle hall du bâtiment et dans l’espace remiseen forme. Ils permettront de communiquersur les actions mises en place par le servicemunicipal des sports mais aussi sur l’actua-lité des associations stéphanaises. Ces télé-

viseurs seront également utilisés pourretransmettre certaines épreuves sporti-ves… comme par exemple l’actuelle Coupedu monde de football.En parallèle, un coin lecture va être amé-nagé, mettant à disposition du public livreset journaux traitant de questions sportives.Enfin, un lieu d’animation permettra à diffé-rents acteurs de la sphère sportive (associa-tions, services de la ville, médecins du

sport, étudiants…) de venir présenter ponc-tuellement leurs activités.« Ces actions s’inscrivent dans le plan demodernisation de la piscine engagé avec la réhabilitation de cet équipement, confieHervé Réaux, responsable du service dessports, persuadé que ces outils sont autantde moyens de toucher un public encoreplus large et de l’inciter à la pratique sportive. » ◆

Actualités sur grands écrans à la piscineNouveau

ce sont cent cinquante-cinqhommes et trente-trois fem-mes de tous niveaux qui ontpris part à la compétition. Deschiffres qui hissent ce rendez-vous tennistique parmi lescinq plus importants deHaute-Normandie.« L’ambiance est très sympa,les participants apprécientcette compétition qui véhi-

Morgane Brunet, un des espoirs du club a bien défendu ses chances dans le tournoi.

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Depuis cinquante ans, Marcel Favry entretient des ruches, récupère des essaims.Il s’extasie tous les jours de la beauté des abeilles et de leur utilité pour l’environnement.

L es abeilles, c’est ma passion. Dès que j’ai une heure,je dis à ma femme: « je vais voir mes filles… » EtMarcel Favry monte à la Sapinière où il entretientune dizaine de ruches. « Avant j’en avais aussi du

côté de Brionne, mais, à 75 ans, il était temps que je me calme. »Fils d’agriculteurs mayennais, cet intérêt pour les abeilles l’a pristout jeune pendant l’Occupation. « Les gens n’étaient plus là pours’en occuper, je récupérais les essaims. Ça permettait de se prome-ner dans la campagne et de trouver les tracts lancés des avions. »De chasseur d’abeilles, Marcel Favry est devenu éleveur. Sesruches ont toutes un nom, fruit d’une anecdote. Elles s’appellentLuis, Windsor, « une ruche agressive, il va falloir changer la reine »,Catelier, Mirabeau, « on m’avait appelé pour récupérer un essaimprès de l’immeuble », Mathieu, « c’est un ami, Mathieu qui m’adonné la reine ».Pour faire accepter une nouvelle reine dans une ruche, Marcel ases trucs : « Je la barbouille de miel. » Avec l’expérience, il a apprisà percevoir « l’humeur » de ses abeilles qu’il manipule à mainsnues. « Quand j’ouvre, je sais comment je vais être accueilli. » Unpetit coup d’enfumoir « pour prévenir avant d’entrer » et l’apicul-teur sort au soleil un cadre alvéolé, doré de miel. « L’abeille c’estun vrai petit laboratoire volant, tout est utile des antennes à l’ai-guillon, et 70 % de son travail sert à l’environnement, elle estessentielle à la pollinisation. »En mai, beaucoup de ruches sont à moitié vides, c’est la saison del’essaimage. « Tout ce petit monde suit les saisons. Avec les pre-mières fleurs et l’odeur du pollen, la reine se met à pondre. Aprèsjuillet, avec les fruits, la courbe des naissances redescend. »Marcel Favry sait communiquer sa passion. Depuis qu’il a démé-nagé ses ruches à la Sapinière pour cause d’urbanisation desCateliers, il a transmis le virus aux voisins. « Je suis des cours, maisj’en apprends plus avec lui », assure Patrick, apiculteur débutant.Au printemps commence la récolte du miel. «Celui de Saint-Étienne est très beau, blond, il cristallise lentement », estimeMarcel Favry. Il sait où butinent ses filles : le châtaignier du voisin,les tilleuls de l’avenue, les acacias du parc expo… « Ici les abeillessont très productives, elles sont moins exposées. Il y a des jardins,

des arbres fruitiers, il y a la forêt et les parcs et jardins de la mai-rie, c’est formidable le nombre d’arbres. »Marcel élève la petite abeille noire locale et se méfie des impor-tations « porteuses de maladies ». Comme tout apiculteur, il s’estmobilisé contre le Gaucho et le Régent, deux insecticides mortelspour l’abeille. « La vie moderne, les traitements, la monoculture…si l’abeille disparaît, l’homme aura des problèmes. » ◆

Marcel Favrybutineur de nature

Figure

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