LE SECTEUR DE L’AMEUBLEMENT - Collège Antoine … · d’un nouveau numéro sur l’ameublement...

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LE SECTEUR DE L’ AMEUBLEMENT > L’analyse d’un secteur > Le point sur l’emploi > Des activités de classe

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LE SECTEUR DEL’AMEUBLEMENT

> L’analyse d’un secteur

> Le point sur l’emploi

> Des activités de classe

LE SECTEUR DE L’AMEUBLEMENT

12, mail Barthélemy Thimonnier, Lognes 77437 Marne-la-Vallée Cedex 2 - Ministère de l’Éducation nationale, ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche - Publication de l’Onisep © août 2009 Directeur de la publication : Pascal Charvet - Directeur adjoint : Alain Taupin PÉDAGOGIE ET MÉDIATION

DE L’INFORMATION / Directrice du département : Claudine Roux - Responsable de la collection : Isabelle Dussouet - Rédaction : Isabelle Renaud, Christophe Riedel ; Jean-Luc Nabat pour les activités pédagogiques, p. 20 à 47 - Secrétariat de rédaction : Christine Courtois - Relecture : Michèle Hénault - Coordonnatrice pour les Industries Françaises de l’Ameublement : Maureen Cori, Direction juridique et sociale, Responsable Emploi / Formation RESSOURCES DOCUMENTAIRES / Directrice de département : Catherine Méric - Documentalistes :

Pascale Guellier, Gilles Foubert FABRICATION / Directrice du département : Marie-Christine Jugeau - Conception graphique : JFDCOM DIFFUSION / Internet : onisep.fr/lalibrairie - Relations clients : 01 64 80 35 00 - Code de diffusion Onisep : 900786 - ISSN : 1969-5772 - ISBN : 978-2-273-00786-3 - Photogravure-flashage : SCEI (Ivry, France) - Imprimé en Italie par Mozzon - Dépôt légal : août 2009 - Plan de classement Onisep : STI 16 64

LE KIOSQUE :ÉQUIPE ÉDUCATIVE

Afin de remplir plus efficacement leur mission, les équipes éducatives souhaitent disposer de ressources pédagogiques adaptées à la compréhension du

monde professionnel. La collection «Ressources /Monde professionnel » répond à cette attente, avec des titres consacrés aux secteurs d’activité. Elle s’enrichit d’un nouveau numéro sur l’ameublement et l’agencement d’intérieur.

Élaborés en partenariat, ces documents s’attachent à faire pénétrer leurs utilisa-teurs au cœur d’un secteur d’activité professionnelle : grandes caractéristiques ;mutations en cours ; conséquences sur l’emploi, les métiers et les formations. Ils s’appuient sur les compétences développées dans le cadre de la découverte professionnelle ; ils contribuent également à la mise en place du parcours de découverte des métiers et des formations en collège et en lycée.

Dans ce numéro qui prend appui sur le secteur de l’ameublement, la production industrielle et artisanale, la conception et la commercialisation sont présentées à travers leur dynamique, leur prospective et leurs emplois. La large palette de métiers, la dimension internationale des marchés, les incidences de l’évolution de la clientèle et du développement durable sont autant d’éléments qui donnent un nouvel éclairage à ce secteur en pleine mutation.

Pour faciliter ce travail pédagogique, le numéro comporte deux volets :> la présentation du secteur avec des points de vue d’experts, des témoi-gnages de professionnels et des reportages en entreprise ;> les activités pédagogiques permettant d’approfondir ces différents aspects avec les élèves.

Cet ouvrage, réalisé en relation avec l’UNIFA (Union Nationale des Industries Françaises de l’Ameublement) et le soutien du CODIFA (Comité de Développement des Industries Françaises de l’Ameublement), est la manifestation forte et vivante de ces partenariats multiples et fructueux au service des élèves, des professeurs et des familles, auxquels l’Onisep est tout particulièrement attaché.

Pascal CharvetDirecteur de l’Onisep

1onisep.fr/equipeseducatives Le secteur de l’ameublement 2009 I

Ce numéro de la collection Ressources / Monde professionnel a été conçu pour apporter aux équipes éducatives les données sur un secteur qui permettent de mettre en œuvre des activités avec les élèves. La présentation du secteur, en première partie, fournit des informations pour comprendre ses caractéristiques et ses enjeux.Les activités pédagogiques qui suivent concourent à sensibiliser les élèves à la réalité d’un secteur et du monde du travail. La segmentation des informations en modules clairement identifiés vous permet de vous repérer et d’adapter le travail à des classes de niveaux différents.

Un portrait de salarié(e)

MODE D’EMPLOI

> DIVERSITÉ DES MATÉRIAUX ET DES ACTIVITÉSL’évolution des technologies a permis à l’acier, au fer et à l’aluminium d’entrer, dès le XIXe siècle, dans la fabrication des meubles. Si le bois ou ses dérivés reste dans la composition de plus de la moitié d’entre eux, la diversité des matériaux (plastique, cuir, métal, verre…) a profondément modifié la structure du secteur. La recherche sur les «matériaux innovants », conduite par la profession, laisse apparaître des perspectives d’évolution au niveau du confort, de l’isolation et du respect de l’environnement.Le secteur de l’ameublement et de l’agencement d’intérieur ne saurait être cantonné à l’habitat. Le mobilier est partout : du jardin au bureau, du magasin à l’école, de l’hôtel à la salle de spectacles… Quant aux métiers, ils intègrent tout le processus, en amont et en aval de la fabrication : de la création à la commercialisation et la diffusion.

> UN MARCHÉ PORTEUR ET CONCURRENTIELL’engouement pour les magazines, émissions de télévision ou sites internet spécialisés dans la décoration et l’habitat montre que les Français s’intéressent de plus en plus à l’aménagement de leur intérieur et aux « tendances». Depuis 2003, la consommation de meubles des ménages augmente en moyenne de 2,8% par an, avec un pic à 7% en 2007 ! Tous les paramètres observés indiquent que ce comportement pourrait se poursuivre.Néanmoins, la santé de la filière est fragile. Si son chiffre d’affaires reste stable, le secteur a perdu plus de 10000 salariés en dix ans. La mondia-lisation des approvisionnements, la concentration de la distribution et la priorité donnée aux prix expliquent en grande partie ce paradoxe.De plus, la majorité des entreprises sont des PME-PMI (la moitié compte moins de 50 salariés), ce qui rend pour certaines l’accès aux marchés internationaux difficile. L’exportation représente en moyenne 15% de leur chiffre d’affaires. Leur atout : l’innovation et la politique de marque.Source : Sessi, le meuble en chiffres, édition 2008.

Soleil brillant, Ma planète... quand les enfants jouent les apprentis designers, le résultat est étonnant ! Une expérience développée par un programme original. Initié par les IFA* et mené aujourd’hui avec trois ministères (Éducation natio-nale, Culture, Industrie), il sensibilise les enfants au processus de création-fabrication de mobilier. Des classes du primaire ont imaginé, avec l’appui

d’un designer, des concepts de meubles, qui ont été réalisés

«grandeur nature ». Ces proto-types ont été exposés au public et

à la profession, remportant un vif succès. Si la démarche est pédago-

gique et culturelle, elle dégage des pistes créatives pour de nou-

veaux produits répondant aux

attentes des jeunes générations. C’est le

projet MobiJunior.*IFA: Industries Françaises de l’Ameublement.

www.mobidecouverte.com

> DES ENTREPRISES DANS TOUTE LA FRANCELes établissements se distribuent sur l’ensemble du territoire. Deux régions phares se détachent néanmoins : les Pays de la Loire et Rhône-Alpes. Source : Ipea-Sessi 2007.

> DES MARCHÉS DISTINCTSSi la production destinée à l’habitat croît faiblement, le «mobilier profes-sionnel » progresse nettement. Il est destiné aux bureaux, aux collectivi-tés (crèches, scolaire, bibliothèques, hôpitaux et maisons de retraite, lieux de sports, de loisirs et culturels), aux cafés, hôtels, restaurants, et aux magasins.Spécialistes du « sur demande», les agenceurs d’intérieur, quant à eux, interviennent auprès de magasins (plus de 50% de leur activité) mais aussi dans l’hôtellerie, le tertiaire et la collectivité.Source : Étude sur le marché français de l’agencement, 2008, UNIFA.

PRODUCTION FRANÇAISE DE MOBILIER(TOTAL FACTURATION : 6 473 MILLIONS D’EUROS)

Habitat

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Professionnel

36 %(non compris l’agencementd’intérieur)

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Pays de la Loire

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Rhône-Alpes

12,5 %98 entreprises

Ile-de-France

14,3%112 entreprises

Est

11 %86 entreprises

Nord

31,7%249 entreprises

Ouest

10,4%82 entreprises

Sud-Ouest

20,1%158 entreprises

Sud-Est

RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES SITES DE PRODUCTION

LE SECTEUR

DE LA CONCEPTIONÀ LA COMMERCIALISATIONDu design à la fabrication, du bois au plastique, du canapé au mobilier scolaire, de la grande entreprise à l’artisan, la filière de l’ameublement, 7e industrie française, joue les contrastes. Bien que la demande soit soutenue, les entreprises affrontent une concurrence mondiale exacerbée. Leur stratégie :investir dans la création et l’innovation pour marquer leur différence !

> MOBIDÉCOUVERTE -LES ENFANTS DESIGNERS

4 I Le secteur de l’ameublement 2009 onisep.fr/equipeseducatives 5onisep.fr/equipeseducatives Le secteur de l’ameublement 2009 I

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S’INFORMER SUR UN MÉTIER:AGENCEUR

OBJECTIF

Découvrir le métier d’agenceur à travers différentes sources d’information. Recenser et comparer les différentes manières de découvrir un métier donné.

SUPPORT

> Fiches métiers :- Agenceur(euse) de cuisines et salles de bains (Onisep) : www.onisep.fr > Je recherche un métier par ordre alphabétique.- Agenceur /Agenceuse de cuisine (Pôle emploi) : www.pole-emploi.fr > Vous êtes candidat > Recherche d’emplois : Les conseils à l’emploi > Les fiches métiers.- Agenceur (Industries françaises de l’ameublement) : www.ameublement.com > Demandes et offres d’emplois - Fiches métiers > Fiches Métiers > Nos métiers : Agenceur.> Vidéos:- Agenceur de cuisines et de salles de bains (2’33) : http://oniseptv.onisep.fr- Agenceur de cuisines et de salles de bains (2’10) : www.lesmetiers.net- Site internet des agenceurs UNIFA : www.lesagenceursunifa.fr- Document de l’élève (pages suivantes) : tableau et questionnaire à compléter.

PROPOSITIONS D’ANIMATION

> Étape 1 : recenser et comparer différentes manières de découvrir un métier

Le professeur répartit les élèves en petits groupes et leur propose un remue-méninges. Ils doivent s’informer sur le métier d’agenceur afin d’être en mesure de dire à l’issue de ce travail de découverte si ce métier leur plairait ou non. Chaque groupe doit d’abord faire la liste la plus complète possible des différentes manières d’obtenir des informations sur ce métier. Pour chaque source d’information, les élèves échangent sur les avantages et les inconvénients de chaque méthode.

> Étape 2 : s’informer sur le métier d’agenceur

Toujours en petits groupes, les élèves découvrent le métier d’agenceur à travers différentes sources d’information : trois fiches métiers et deux témoignages vidéo. Le travail est réparti entre les membres du groupe, qui consignent les informations recueillies dans le tableau et répondent aux questions du document de l’élève (pages suivantes).

> Étape 3 : consulter le site des agenceurs UNIFALes élèves explorent le site des agenceurs UNIFA www.lesagenceursunifa.fr et notamment la rubrique «Le métier d’agenceur : les multiples facettes, les compétences, quelques chiffres », puis répondent aux questions du document de l’élève.

> Étape 4 : mettre en communLa mise en commun permettra d’insister sur le fait qu’un même intitulé de métier peut recouvrir des réalités différentes selon les sources d’information comme c’est le cas avec le métier d’agenceur: de l’activité de conception de l’architecte d’intérieur dans la vidéo produite par l’ANPE à la réalisation des travaux par un plombier rénovateur de salle de bain dans la vidéo du site www.lesmetiers.net par exemple. Une véritable démarche d’information suppose donc de diversifier les sources et les supports d’information.

Solutions proposées page 42

PROLONGEMENT POSSIBLE

Préparer un questionnaire afin de réaliser une ou plusieurs interviews d’agenceurs.Visiter une entreprise d’agencement.

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-NOL

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31onisep.fr/equipeseducatives Le secteur de l’ameublement 2009 I

ACTIVITÉ 4

«

GAUTIERMISE SURSES SALARIÉSEssaimés entre Le Boupère et Chantonnay, en pleine campagne ven-déenne, les trois sites de production de Gautier réunissent un millier de salariés. Forte de ses 160 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2008, l’entreprise se développe et recherche les compétences dont elle aura besoin pour sa pérennité.

Quand je suis arrivé chez Gautier, il y a vingt ans, ces palettes étaient

encore poussées à la force du poignet ! »se souvient Richard Thabault, 38 ans, conducteur de ligne de montage sur le site de Chantonnay. Depuis, le transport des palettes, comme beaucoup d’autres tâches, s’est automatisé. Les travaux de manutention lourde, qui exigeaient force biceps, sont devenus l’exception. Conséquence : les femmes font leur entrée aux postes de production. Une petite révolution dans une industrie qui fut longtemps strictement masculine.

Jeunes motivés«J’ai été très bien accueillie par l’équipe,raconte Amélie Grolleau, 28 ans. Les collègues m’ont montré leur manière de travailler, ce qui m’a aidée à trouver vite mes propres repères.» Ce qui lui plaît dans son poste ? «Le conducteur de ligne de montage est autonome. Il bouge. Il est en contact avec les autres. Il distribue les tâches aux opérateurs, veille à ce que tout

se passe bien, donne un coup de main.»Des opérateurs, des chefs d’équipe, des recrues capables d’animer une équipe en atelier, Jean-Bernard Sachot, le DRH, en recherche activement. «En production, il existe de vraies possibilités d’évolution pour des jeunes motivés, ayant envie de s’impli-quer à nos côtés. L’image d’une industrie où l’on effectuait toute sa vie les mêmes tâches répétitives est dépassée.»Ce n’est pas Richard Thabault qui le démentira. En vingt ans chez Gautier, il a touché à tout : les vernis et les laques, la fabrication de pieds de lit en bois mas-sif, l’usinage des pièces, le montage… «Les postes d’opérateurs eux aussi ont changé, observe Jean-Bernard Sachot. Moins pénibles et moins répétitifs, ils sont aussi plus complexes. Les opéra-teurs doivent être réactifs, capables de s’adapter rapidement à de nouvelles

tâches, de comprendre les mécanismes de l’entreprise. Le processus d’intégra-tion de chaque nouvelle recrue est donc une étape clef. »

Développement à l’exportSi la production reste de loin le pôle le plus important de l’entreprise – avec envi-ron 600 personnes sur 1 000 salariés –elle cohabite avec d’autres fonctions, tout aussi décisives. En amont, les postes liés à la conception des nouveaux modèles. « Chez nous, explique Jean-Bernard Sachot, la conception est tricéphale. Le chef de produit, responsable de la mar-que, veille aux aspects commerciaux et marketing d’un nouveau produit, le desi-gner en conçoit les formes et le chef de projet, relié au bureau d’études, garantit sa faisabilité grâce à ses indispensables connaissances techniques. » En aval, les postes liés à la logistique – environ 130 personnes – sont d’autant plus importants que l’entreprise travaille sur stocks.Le développement de l’entreprise à l’export s’effectue via des filiales et un réseau d’agents commerciaux. «Nous disposons de cinq filiales de commer-cialisation, dont quatre en Europe et une aux États-Unis», énumère Jean-Bernard Sachot. «Plutôt que de nous battre sur les coûts bas, nous misons sur la qualité et le design de nos produits ainsi que le savoir-faire de nos salariés. » Déjà 30 %du chiffre d’affaires est réalisé à l’inter-national. Le savoir-faire vendéen semble bien s’exporter.

De la production à la logistiqueDes besoins nouveaux

Quelles sont les conséquences des mutations du secteur sur la qua-lification des salariés travaillant en production ?Nous allons vers une qualification de plus en plus forte de cette catégorie de salariés. Dans les métiers de la production, beaucoup de recruteurs sélectionnent en priorité des candidats dotés d’un bac professionnel ou d’un BTS en métiers de la fabrication de l’ameublement. La proportion d’opérateurs titulaires d’un diplôme équivalent au bac a fortement augmenté. Cette évolution devrait se poursuivre, car elle correspond à l’évolu-tion du secteur : nous allons vers davantage de technicité. Les unités de production, par exemple, sont désormais équipées de machi-nes à commande numérique : il faut savoir gérer ces systèmes d’information intégrée. Les postes de techniciens en informatique sont d’ailleurs appelés à se développer. Toujours en production, les normes liées à la sécurité et à l’environnement se sont com-plexifiées. Nous travaillons sur une palette de plus en plus large de matériaux. Le personnel travaillant en production doit pouvoir inté-grer rapidement ces données, et s’adapter à de nouvelles tâches : car au sein même de l’industrie, nous allons vers des tâches moins répétitives et plus variées. Enfin, la formation professionnelle dans l’industrie du meuble a progressé : elle touche désormais un quart des effectifs. Cette tendance devrait

s’accentuer, renforçant au fil du temps la qualification des salariés.

Quels sont les métiers appelés à se développer dans l’industrie du meuble ?Si les métiers liés à la production repré-sentent aujourd’hui 80 % des effectifs du secteur, les métiers annexes sont appelés à se développer. En effet, le territoire de l’entreprise a changé. Les industriels ne peuvent plus rester centrés uniquement sur l’aspect « production ». Ils doivent intégrer la conception et le marketing, aller à la ren-contre du consommateur. Cette tendance, alliée à l’engouement des consommateurs pour le meuble « contemporain », propulse sur le devant de la scène les métiers liés à la conception. Designers, dessinateurs techni-ques, chefs de produits et prototypistes ont du pain sur la planche…

Plus de qualification pour plus de performancesRespect de normes de sécurité et d’environnement complexes, travail sur des matériaux variés… les métiers de l’industrie du meuble sont de plus en plus techniques. Ce qui exige un niveau de qualification des opérateurs et des techniciens de plus en plus élevé.Dans les entreprises d’ameublement de plus de 20 salariés, le nombre d’opérateurs n’ayant aucun diplôme a fortement diminué : il a baissé de 35% en dix ans, alors que celui des titulaires d’un diplôme de niveau équivalent au bac a doublé. Les salariés de cette industrie sont donc, dans l’ensemble, plus qualifiés, mais aussi mieux formés tout au long de leur vie professionnelle. L’accès à la formation concerne désormais un quart d’entre eux, contre seulement un sur six il y a dix ans. Cette montée en puissance des profils qualifiés devrait se confirmer, car l’industrie de l’ameublement s’oriente vers plus de technicité. Les salariés doivent respecter des normes de sécurité et d’environnement plus complexes, travailler sur des matériaux plus variés. Par ailleurs, le secteur accorde une place nouvelle au marketing et à la R&D. Sources : Sessi et Cereq

«À 20 ans, je voulais effectuer mon BTS d’informatique industrielle dans le cadre de l’alternance. Mais aucune entreprise de ce secteur ne m’a pris en apprentissage. J’ai donc abandonné l’école au bout d’un an et je suis entré chez Gautier comme simple opérateur, ce qui est atypique, vu mon profil. À l’usine, la découpe, le plaquage, le perçage et le rainurage du bois sont faits par des machines. L’opérateur finalise les réglages et contrôle les pièces à leur sortie. Au début, je programmais donc ma propre machine. Mais cinq ans plus tard, on m’a confié la programmation d’une seconde machine, dotée d’un autre langage informatique avec, à la clef, une

formation d’une semaine en Allemagne. Au fil du temps, j’ai cessé d’être opérateur pour devenir programmateur à part entière. Je suis aujourd’hui responsable de six machines. Je forme les recrues aux différents réglages, j’aide les opérateurs à régler leurs problèmes techniques, et je travaille avec le bureau d’étude sur la réalisation des prototypes. Mon travail est varié, me laisse beaucoup d’autonomie. C’est sur le terrain que j’ai tout appris.»

BERTRAND ROUSSIÈRE, 33 ANS,PRÉPARATEUR-PROGRAMMEUR

René Sourisseau est président de la Commission Paritaire Nationale de l’Emploi (CPNE) et de la Commission formation de l’UNIFA.

L’EMPLOI

ENTRETIEN

Par ailleurs, le secteur s’ouvre plus large-ment aux profils « transverses », qui ne sont pas spécifiques à l’industrie du meuble. Parmi ces derniers, citons les fonctions liées au marketing : les responsables marketing, encore peu nombreux dans nos entrepri-ses, vont gagner du terrain. Les ingénieurs qualité sont les accompagnateurs indispen-sables d’une délocalisation : ils assurent un suivi sur place, dans le respect des normes de qualité. Le métier de logisticien revêt également une importance croissante : le stockage et le transport des marchandises représentent des pôles de dépense impor-tants dans le budget de nos entreprises.Pour rester compétitives, elles doivent l’op-timiser ! L’avenir de l’industrie du meuble passe par le développement de ces métiers à forte valeur ajoutée.

14 I Le secteur de l’ameublement 2009 onisep.fr/equipeseducatives 15onisep.fr/equipeseducatives Le secteur de l’ameublement 2009 I

Analyse des caractéristiques essentielles du secteur ou de l’emploi ainsi que des mutations en cours.

Des infographies simples

Des textescourts

Des photosporteuses de sens

Un reportagesur le terrain

Un approfondissement sur certains points

Une présentation générale du secteur

Des documents pour les élèves

Des solutions

Un entretienavec un spécialiste du domaine

Des activités pédagogiques

De degré de difficulté adapté à des classes de niveaux différents.

2 I Le secteur de l’ameublement 2009 onisep.fr/equipeseducatives

SOMMAIRE

LE SECTEUR

4

8

De la conception à la commercialisationDes marchés distincts Diversité des matériaux et des activités Des entreprises dans toute la France

MobiDécouverte - Les Enfants Designers Un marché porteur et concurrentiel Reportage: «Duvivier, le made in France a de l’avenir » Portrait : une traceuse Entretiens avec Christophe Gazel : «Meubled’habitat : s’adapter au marché» et avec Odile Duchenne : «Mobilier professionnel : un vrai potentiel »

L’artisanat : la carte du local.

L’innovation, une stratégie nécessaireAnticiper les besoins des consommateurs Repenser la chaîne logistique L’écologie au cœur du processus Des échanges mondialisés Reportage: «Fournier, une centenaire post-moderne»

Agir pour la protection de l’environnement Entretien croisé avec Gérard Laizé et Jean-Marc Barbier :«Design et matériaux innovants : la créativité et la recherche en première ligne»

La dynamique du commerce mondial.

12L’EMPLOI

Une priorité du secteur : la qualificationQuand la cuisine dynamise l’emploi Une majorité d’opérateurs Des postes surtout en production

Le chiffre : «Les femmes gagnent du terrain» Les Pays de la Loire en poupe Reportage: «Gautier mise sur ses salariés» Portrait : un préparateur-programmeur Entretien avec René Sourisseau :«De la production à la logistique : des besoins nouveaux» Plus de qualification pour plus de performances

Reportage: « ID Nollet, l’agencement à flux tendu» Portrait : un directeur de la production.

21..... Découvrir le secteur de l’ameublement23..... Classer les offres d’emplois du secteur28..... Repérer les grandes étapes de la fabrication de mobilier31..... S’informer sur un métier : agenceur34..... L’alternance : se former avec l’entreprise38..... Découvrir un fabricant de mobilier : l’entreprise Gautier

40..... Solutions proposées

ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES

17

LES PÔLES

«Mobilier domestique : performances contrastées» Des diplômes à tous les niveaux Le défi de l’innovation «Mobilier professionnel : des mutations fertiles» Des activités étroitement liées «Profession agenceur : chaque projet est unique» Une PME qui mise sur la résine Le BTS

Agencement de l’environnement architectural.

3onisep.fr/equipeseducatives Le secteur de l’ameublement 2009 I

> DES MARCHÉS DISTINCTSSi la production destinée à l’habitat croît faiblement, le « mobilier profes-sionnel » progresse nettement. Il est destiné aux bureaux, aux collectivi-tés (crèches, scolaire, bibliothèques, hôpitaux et maisons de retraite, lieux de sports, de loisirs et culturels), aux cafés, hôtels, restaurants, et aux magasins.Spécialistes du « sur demande », les agenceurs d’intérieur, quant à eux, interviennent auprès de magasins (plus de 50 % de leur activité) mais aussi dans l’hôtellerie, le tertiaire et la collectivité.Source : Étude sur le marché français de l’agencement, 2008, UNIFA.

PRODUCTION FRANÇAISE DE MOBILIER(TOTAL FACTURATION : 6 473 MILLIONS D’EUROS)

Habitat

64 %

Professionnel

36 %(non compris l’agencementd’intérieur)

LE SECTEUR

DE LA CONCEPTIONÀ LA COMMERCIALISATIONDu design à la fabrication, du bois au plastique, du canapé au mobilier scolaire, de la grande entreprise à l’artisan, la filière de l’ameublement, 7e industrie française, joue les contrastes. Bien que la demande soit soutenue, les entreprises affrontent une concurrence mondiale exacerbée. Leur stratégie : investir dans la création et l’innovation pour marquer leur différence !

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ET DES ACTIVITÉSL’évolution des technologies a permis à l’acier, au fer et à l’aluminium d’entrer, dès le XIXe siècle, dans la fabrication des meubles. Si le bois ou ses dérivés reste dans la composition de plus de la moitié d’entre eux, la diversité des matériaux (plastique, cuir, métal, verre…) a profondément modifié la structure du secteur. La recherche sur les « matériaux innovants », conduite par la profession, laisse apparaître des perspectives d’évolution au niveau du confort, de l’isolation et du respect de l’environnement.Le secteur de l’ameublement et de l’agencement d’intérieur ne saurait être cantonné à l’habitat. Le mobilier est partout : du jardin au bureau, du magasin à l’école, de l’hôtel à la salle de spectacles… Quant aux métiers, ils intègrent tout le processus, en amont et en aval de la fabrication : de la création à la commercialisation et la diffusion.

> UN MARCHÉ PORTEUR ET CONCURRENTIELL’engouement pour les magazines, émissions de télévision ou sites internet spécialisés dans la décoration et l’habitat montre que les Français s’intéressent de plus en plus à l’aménagement de leur intérieur et aux « tendances ». Depuis 2003, la consommation de meubles des ménages augmente en moyenne de 2,8 % par an, avec un pic à 7 % en 2007 ! Tous les paramètres observés indiquent que ce comportement pourrait se poursuivre.Néanmoins, la santé de la filière est fragile. Si son chiffre d’affaires reste stable, le secteur a perdu plus de 10 000 salariés en dix ans. La mondia-lisation des approvisionnements, la concentration de la distribution et la priorité donnée aux prix expliquent en grande partie ce paradoxe.De plus, la majorité des entreprises sont des PME-PMI (la moitié compte moins de 50 salariés), ce qui rend pour certaines l’accès aux marchés internationaux difficile. L’exportation représente en moyenne 15 % de leur chiffre d’affaires. Leur atout : l’innovation et la politique de marque.Source : Sessi, le meuble en chiffres, édition 2008.

Soleil brillant, Ma planète... quand les enfants jouent les apprentis designers, le résultat est étonnant ! Une expérience développée par un programme original. Initié par les IFA* et mené aujourd’hui avec trois ministères (Éducation natio-nale, Culture, Industrie), il sensibilise les enfants au processus de création-fabrication de mobilier. Des classes du primaire ont imaginé, avec l’appui

d’un designer, des concepts de meubles, qui ont été réalisés

« grandeur nature ». Ces proto-types ont été exposés au public et

à la profession, remportant un vif succès. Si la démarche est pédago-

gique et culturelle, elle dégage des pistes créatives pour de nou-

veaux produits répondant aux

attentes des jeunes générations. C’est le

projet MobiJunior.*IFA : Industries Françaises de l’Ameublement.

www.mobidecouverte.com

> DES ENTREPRISES DANS TOUTE LA FRANCELes établissements se distribuent sur l’ensemble du territoire. Deux régions phares se détachent néanmoins : les Pays de la Loire et Rhône-Alpes. Source : Ipea-Sessi 2007.

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Pays de la Loire

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Rhône-Alpes

12,5 %98 entreprises

Ile-de-France

14,3 %112 entreprises

Est

11 %86 entreprises

Nord

31,7 %249 entreprises

Ouest

10,4 %82 entreprises

Sud-Ouest

20,1 %158 entreprises

Sud-Est

RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES SITES DE PRODUCTION

> MOBIDÉCOUVERTE - LES ENFANTS DESIGNERS

5onisep.fr/equipeseducatives Le secteur de l’ameublement 2009 I

et 28 ans… Grâce à quoi l’entreprise est la seule marque à avoir obtenu en 2009 un triple trophée « NF ameublement ». À la fois pour la qualité de ses produits, de sa relation client et de sa logistique.

Un magasin à ShanghaïDeuxième credo de l’entreprise : maîtri-ser la distribution. La vente a la part belle dans les équipes : 21 employés, dont 3 commerciaux exclusifs sur le terrain, 10 vendeurs dans ses trois show rooms à Paris, Lille et Bruxelles, 2 dans un « cor-ner » au BHV… et 6 dans une seconde enseigne rachetée il y a peu. La part de l’exportation dans le chiffre d’affaires est de 20 %, dont la moitié pour la Belgique, la Suisse et la Grande-Bretagne. Sans oublier la Chine, où Duvivier a créé le premier magasin de canapés en cuir français, à Shanghaï. Le démarrage est difficile : tous les concurrents européens sont aussi présents…Alors, optimiste Didier Leruste ? Il pronostique que le ralentissement actuel ne durera pas. Et qu’à moyen terme, pour la période 2010-2020, les ventes repartiront. Avec, à la clé, des créations d’emplois.

Les locaux embau-ment le cuir pleine

fleur : celui-ci conserve son grain naturel car sa surface n’a pas été poncée. Nous sommes à Usson en

Poitou-Charentes, chez Duvivier, fabricant de sièges et de cana-pés contemporains. Les peaux de veau, de buffle, de taureau ou d’autruche sont fournies par la seule tannerie française qui travaille encore pour l’ameublement.

Produire localDidier Leruste, directeur de l’entreprise depuis 1987, se souvient : « Il y a dix ans, la mode était à la délocalisation. J’ai résisté et j’ai eu raison car on en revient déjà. » Produire local a toujours été son credo : « Un sous-traitant étranger ne relaie pas notre volonté d’être qualita-tif. Ensuite, les coûts de transport sont très élevés, sur le plan financier et envi-ronnemental. » Le respect du personnel, qui assure le haut degré de finition de la marque, est tout aussi déterminant dans ce choix. Car Duvivier détient des

compétences spécifiques en découpe et travail de sièges haut de gamme. Et cette ressource n’est pas délocalisable. « Dans les années à venir, poursuit Jean-Jacques Fauvel, chef d’atelier, la société a l’intention de recruter, au niveau bac ou CAP. » Quel profil ? Des jeunes « recher-chant une certaine autonomie et même ayant du mal à supporter l’autorité hié-rarchique. Donc dotés d’une capacité à prendre des initiatives pour mieux appli-quer le cahier des charges. Parce qu’on ne va pas mettre un contrôleur derrière chaque poste de travail ! ».

Niveau « haute couture »Des châssis aux suspensions, de la selle-rie au garnissage, toute la fabrication est assurée à Usson, avec 90 salariés, dont 15 couturières de niveau « haute couture » : un canapé est en effet garanti dix ans ! Chez Duvivier, la formation en interne est jugée plus importante que les diplômes. Parfait exemple de promotion interne : le bureau d’études, maillon fort de la firme. Ses deux employés, agents de maîtrise, ont débuté l’un comme chauffeur, l’autre comme ouvrier, il y a respectivement 18

LE SECTEUR

DUVIVIERLE « MADE IN FRANCE » A DE L’AVENIR

Pour faire la différence sur un marché tendu, mieux vaut être résistant et souple comme un beau cuir. Illustration sur le créneau du meuble

contemporain avec l’entreprise poitevine Duvivier. Du cousu main.

Engagée il y a cinq ans avec un bac pro de secrétariat, Céline est vite devenue traceuse. Elle utilise « la digit », machine à digitaliser le placement des gabarits et la coupe des peaux, via un scanneur : « Comme je connaissais bien l’informatique, j’ai vite été à l’aise avec le logiciel. » Avec un stylo optique, elle entoure les défauts qu’il faudra corriger. Et les caractéristiques à valoriser. Exemple : « une épine dorsale qui, à la demande d’un client, deviendra un motif décoratif naturel sur le dossier du siège ». Sur l’écran, elle positionne les gabarits des différentes parties (dos, accoudoirs, châssis…) d’un canapé sur toute la surface de la peau, en optimisant le rendement, donc en minimisant les chutes. Elle laisse le logiciel vérifier son placement, le vérifie à son tour car « comme le dit le patron, nous sommes plus intelligents que l’ordinateur ! » Puis la coupe s’effectue en pièces vite et minutieusement détachées. Étape suivante : le parage, qui consiste à désépaissir le cuir, que Céline « aime travailler au corps ».

CÉLINE LEGROS, 25 ANS, TRACEUSE

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6 I Le secteur de l’ameublement 2009 onisep.fr/equipeseducatives

ENTRETIENS

7onisep.fr/equipeseducatives Le secteur de l’ameublement 2009 I

Meuble d’habitat S’adapter au marché

Mobilier professionnelUn vrai potentiel

Quelle est la place de l’industrie du meuble dans l’économie française ?L’ameublement est la 7e industrie française. Il emploie 73 435 personnes, dont près du tiers dans l’artisanat, et génère 9,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires. La France est aussi le 4e pays exportateur de l’Union européenne. Après plusieurs années de recul, sa produc-tion de meubles a renoué avec la croissance (+ 4,9 % en 2007). Le marché, quant à lui, avec + 7,3 % en valeur, n’avait pas connu une telle évolution depuis 1977 ! Cette progression s’est appuyée sur la reprise de la consommation et le dynamisme de la construction résiden-tielle. Elle est à nuancer selon les familles de produits : si le siège stagne et les meubles de cuisine baissent, les matelas et sommiers s’envolent à plus de 6 % de croissance, tandis que le meuble d’intérieur repart à la hausse avec une progression supérieure à 5 %.

Qu’appelle-t-on « mobilier pro-fessionnel » ?De la chambre de la maternité à la maison de retraite, en passant par la crèche, l’école et le bureau, la bibliothèque, le stade, le cinéma, le musée, le café, l’hôtel, le restaurant, les magasins, la mairie, l’hôpital, et même les rues et les places, le mobilier professionnel accompagne toutes les étapes de notre existence. Mais on l’oublie tant il est présent !

Quel est son poids dans le secteur de l’ameuble-ment ?Le mobilier professionnel ne forme pas une famille aussi homogène que celle de l’habi-tat. D’où la difficulté de quantifier ses marchés, tant les segments sont nombreux, souvent étroits et couverts par peu d’acteurs.Selon les statistiques du minis-tère de l’Industrie, le mobilier professionnel représente près de 40 % de l’ensemble du mar-ché de l’ameublement. Encore ce chiffre ne représente-t-il

Qui sont les acteurs de l’indus-trie du meuble d’habitat ?En France, cette industrie est majoritairement composée de petites entreprises, héritières d’une culture métier très vivante. Elles dispo-sent d’un fort ancrage local, de solides raci-nes. Nombre d’entre elles sont des entreprises familiales, nées au début des années 70. À l’époque du boom de la maison indivi-duelle et de la hausse du pouvoir d’achat, les Français étaient en phase d’équipement et la demande, forte. Dans les années 80, l’automatisation de la fabrication et le ralentissement de la consommation ont inversé la tendance. Le secteur a traversé une crise et perdu près de 20 000 salariés en vingt ans. Depuis 1997, l’achat de meubles des ména-ges est reparti à la hausse. Les fabricants ont dû adapter leur offre aux nouveaux modes de consommation. Ils évoluent dans un marché plus concurrentiel, internationa-lisé, régi par des relations modifiées avec la distribution.

Comment s’organise la distribu-tion dans ce secteur ?Contrairement à la fabrication, elle est très concentrée. Le numéro un en France est désormais IKEA, suivi par Conforama et But. Elles sont talonnées par des chaî-nes positionnées sur le marché du « jeune habitat » comme Fly ou Alinéa. Les ventes réalisées par les artisans, les spécialistes du « haut de gamme » ou les enseignes de vente à distance représentent chacune envi-ron 5 % du marché. La distribution bénéficie aujourd’hui d’une réelle force de frappe, qui influe sur les négociations avec ses four-nisseurs. Dans les années 80, confrontées au ralentissement de la consommation, les grandes enseignes ont misé sur une politi-que de prix bas, et sur le développement des importations. La distribution est donc, en France, à l’initiative de l’internationalisation du marché mais le phénomène de relocalisa-tion productive commence à s’imposer pour des questions de logistique, de délais et de bilan carbone.

Christophe Gazel est directeur général de l’Institut de Promotion et d’Études de l’Ameublement (IPEA). Créé en 1979 par des industriels et distributeurs français du meuble destiné à l’habitat, l’IPEA assure une veille stratégique sur l’actualité économique du secteur.

Odile Duchenne coordonne, à l’Union Nationale des Industries Françaises de l’Ameublement,15 groupements professionnels.L’UNIFA représente le mobilier à destination de l’habitat, du bureau ou de différents lieux collectifs.

pas toute la réalité ! En effet, il ne prend en compte ni l’agencement, ni le mobilier urbain, ni le marché du « CHR » (Café Hôtel Restaurant), trois segments en hausse, par-ticulièrement dynamiques.

Les marchés « professionnels » sont-ils si différents de celui de l’habitat ?Oui et non ! Bien sûr, on va raisonner, ici, plus en « investissement » qu’en « consom-mation » ; on parlera d’acheteur ou de « pres-cripteur » plutôt que de consommateur ou de

L’artisanat : la carte du localLes artisans de l’ameublement s’adaptent à l’évolution du marché en jouant la carte de la proximité et du savoir-faire.Avec près de 23 000 salariés, soit 30 % des effectifs du secteur, les artisans (entreprises de moins de 20 salariés) conservent une place importante, même si, en dix ans, près d’un tiers ont disparu. Spécialisés dans la fabrication de meubles en petites séries, beaucoup sont devenus, en outre, les partenaires des grandes surfaces de bricolage ou d’enseignes jeune habitat, pour la pose de cuisines notamment.D’autres voies de développement s’ouvrent à eux aujourd’hui. Après la vogue de la copie d’anciens, la tendance des meubles régionaux revisités va leur permettre de proposer une offre différenciée. Le goût pour les produits du terroir, le vieillissement de la population et la prise de conscience écologique plaident, par ailleurs, pour un retour aux produits fabriqués localement.Pour profiter de ces nouvelles perspectives, les artisans doivent moderniser leur offre en créant un véritable point de vente, voire un espace d’exposition virtuel.

Source : Sessi-Ipea.

négociant. Mais ce qui est intéressant, c’est la porosité entre ces deux types de marché : le confort d’une chambre d’hôtel influencera le comportement d’achat du consommateur pour sa propre chambre à la maison ; et l’on voudra reproduire chez soi l’ambiance et l’éclairage particulièrement réussis de ce restaurant…Enfin, quel salarié chanceux de vivre dans des bureaux spacieux et modernes, assis dans un siège ergonomique, n’aura rêvé d’avoir chez lui ce même degré de confort ?

> ANTICIPER LES BESOINS DES CONSOMMATEURSQuand les modes de vie changent, les désirs d’achat suivent. Les Français passent désormais plus de trois heures par jour devant un écran télé, vidéo ou informatique ! Ils optent pour un mobilier de salon capable d’intégrer harmonieusement leurs nombreux appareils multimédia. Et pour un siège confortable, adapté à leurs longues durées de visionnage. Les familles recomposées se multiplient, tandis que les jeunes adultes retardent le moment de quitter le giron familial… À défaut de pousser les murs, on privilégie les solutions modulables, les cloisons mobiles, les couchages et les plans de travail relevables.Du côté du mobilier professionnel, les acheteurs manifestent aussi de nouvelles attentes. Le mobilier doit bien sûr répondre aux dernières normes de sécurité, d’accessibilité aux personnes handica-pées… mais il doit, ici aussi, épouser les évolutions sociétales. Un exemple : la généralisation des open-space, qui permet aux entreprises d’optimiser l’aménagement de leurs bureaux, incite à l’achat de meubles modulables.Source : Domovision ; site Actineo (observatoire de la qualité de vie au bureau). www.actineo.fr

L’INNOVATION,UNE STRATÉGIE NÉCESSAIRELes modes de vie changent, les attentes en matière de mobilier aussi, les marchés se mondialisent très rapidement, l’écologie devient une priorité… autant de défis que relèvent les entreprises de l’ameublement pour innover à toutes les étapes du processus.

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8 I Le secteur de l’ameublement 2009 onisep.fr/equipeseducatives

> L’ÉCOLOGIE AU CŒUR DU PROCESSUS

Recyclage des emballages, utilisation de bois issus de forêts gérées durablement, limitation des émissions de COV (composés

organiques volatils) contenus dans certains produits de finition, traitement

des déchets et économies d’énergie… dans l’industrie du meuble, l’éco-conception est une priorité. Elle a donné naissance à un label, la certification NF Environnement Ameublement, créé il y a plus de dix ans. « Pour l’instant, les initiatives de labellisation viennent avant tout des fabri-cants de mobilier de bureau ou de meubles destinés aux collectivités », précise Bertrand Demarne, directeur du service Développement technique à l’UNIFA. Prochaine étape : la création d’un éco-label européen qui permettrait une reconnaissance des efforts des fabricants au niveau international. Le projet est actuellement en discussion entre les différents pays de l’Union européenne.

> REPENSER LA CHAÎNE LOGISTIQUEProduire n’est plus la seule préoccupation ! Hausse du prix des matières premières et concurrence sur les prix à l’international, pollution liée aux transports et nouvelles normes environnementales… face à ces nouveaux enjeux, les industriels français du meuble anticipent et vont à la rencontre du client final.Par exemple, les industriels de la literie font alliance avec la distribution pour promouvoir efficacement leurs produits : études auprès des consommateurs, campagnes de pub, formation des vendeurs à leurs gammes… Ils repensent la chaîne logistique, de la concep-tion du meuble à son arrivée en magasin. Ils organisent la relocalisation de l’assemblage des meubles ou d’une partie de la production près du marché de destination, afin de réduire les frais de transport et la pollution occasionnés par le transport. Enfin, ils développent le design et la R&D. Du « benchmarking » des petites entreprises à des projets plus ambitieux, comme l’insertion de micro-moteurs de l’aéronautique dans des fauteuils ultra-ergonomiques, le secteur multiplie les échanges avec les départements R&D des autres industries.

> DES ÉCHANGES MONDIALISÉSLa France occupe la 10e place, avec 2,3 % des exportations mondiales. L’Espagne est son premier client. La montée en puis-sance de la Pologne, avec sa production de meubles essentiellement tournée vers l’exportation, dynamise la concurrence entre pays européens. Premier exporta-teur depuis 2002, avec plus du quart des exportations mondiales, la Chine poursuit son ascension.Sources : Ipea d’après UbiFrance ; le meuble en chiffres 2008, Sessi.

ÉDITEUR : ROCHE BOBOIS DESIGNER : CHRISTOPHE DELCOURT

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(en milliards de $) LES 10 PREMIERS EXPORTATEURS MONDIAUX DE MOBILIER

9onisep.fr/equipeseducatives Le secteur de l’ameublement 2009 I

AGIR POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENTFournier est le premier acteur de l’ameublement à s’être doté, en 2005, d’un incinérateur de COV (com-posés organiques volatils). Mis en service à l’usine du Bray, à Thônes, cet incinérateur de 11 m de haut sur 18 m de large a nécessité un investissement de 1,5 mil-lions d’euros. Sa mission : brûler les solvants nocifs à l’environnement dégagés par l’application de laques, teintes et vernis dans l’ameublement. Cette initiative

n’est pas une première chez Fournier. Dès les années 90, les copeaux de bois sont stockés pour alimenter le système de chauffage et le tri sélectif des déchets est mis en place. Les sites de production de l’entreprise bénéficient tous de la certification Iso 14 001.

Le bruit des nouvelles presses auto-matiques fait vibrer la grande usine

d’assemblage de Thônes. Près de 140 000 m2 d’usines et de bureaux, 4 sites de production, un millier de sala-riés et 230 millions d’euros de chiffre d’affaires… Pas de doute, Fournier dis-pose d’une vraie force de frappe. C’est pourtant en se diversifiant qu’elle assure aujourd’hui son succès.

Des magasins exclusifsFabricant industriel, Fournier décide de prendre en main, dès les années 80, la distribution de ses produits. Finis les petits magasins multimarques ! Près de 300 points de vente, dont 12 détenus en propre, défendent désormais les couleurs de Mobalpa en France. « Dans notre domaine, la vente et l’installation exigent des compétences pointues,

La société se niche dans les montagnes de Haute-Savoie, à Thônes. Là où Eugène Fournier ouvrit, en 1907, son atelier d’ébénisterie. Un siècle plus tard, l’entreprise est leader des meubles de cuisine. La clef de son succès ? Une stratégie de diversification qui semble porter ses fruits.

FOURNIERUNE CENTENAIRE POST-MODERNE

explique Sylvain Brisedou, directeur des ressources humaines. Nous participons au recrutement des vendeurs et nous les formons à nos produits. » « Nous incitons les concessionnaires à acheter des espa-ces plus grands, à les relooker, à se doter d’outils de présentation efficaces », pour-suit François-Xavier Tesson, directeur marketing. La marque Pérène (cuisines, salles de bains et rangements), diffusée à l’origine par des magasins multimarques, emboîte le pas à Mobalpa dès 1999. Elle compte aujourd’hui 135 concession-naires exclusifs. Un bureau d’étude intégré à l’entreprise se charge de la conception des points de vente, de leur agencement et des photos des catalo-gues. Cette expertise acquise dans les métiers de la distribution donne à l’entre-prise les moyens de déployer sa stratégie marketing.

Des cuisines personnaliséesLa maîtrise de la distribution permet aussi de rester en prise directe avec le client final. Un facteur clef de succès quand on mesure l’évolution des atten-tes. « Auparavant pièce fermée, cachée au visiteur, la cuisine est devenue un centre névralgique de la maison, analyse F.-X. Tesson. Elle s’ouvre sur le séjour, devient une pièce à vivre et à recevoir. »Conséquence : les codes (assemblage classique de meubles bas et hauts, grosses poignées, look « électroména-ger ») laissent place à des design plus légers, des hottes ultra-décoratives, des meubles éclectiques qui effacent la démarcation avec le salon… L’entreprise mise sur la diversité des design, des matériaux (bois, mélaminés, stratifiés, laques, polymères, métal…) et sur une palette d’offres élargie : plans de travail personnalisés, accessoires et aménage-ments « sur mesure »…

De nouvelles marquesLa conquête de nouveaux marchés fait partie intégrante de la stratégie de diver-sification. En 1994, l’entreprise crée la marque Delpha, devenue numéro un du meuble de salle de bains en France dans la filière professionnelle. En 1996, elle décide d’intégrer à ses gammes des meubles de rangement. Lancée en 2007, la marque Socoo’c cible de nou-veaux clients : des ménages aux budgets plus modestes, qui souhaitent acheter une cuisine de qualité à des prix plus « serrés ». Les objectifs de développe-ment sont ambitieux. L’enseigne prévoit l’ouverture de 50 magasins franchisés d’ici à 2010.

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10 I Le secteur de l’ameublement 2009 onisep.fr/equipeseducatives

Design et matériaux innovantsLa créativité et la recherche en première ligne

Quel est l’enjeu du design pour l’industrie du meuble ?G.L - Il est vital. L’époque où la copie d’an-cien dominait le marché sera bientôt révolue. L’arrivée dans l’Hexagone de produits ita-liens, suédois ou encore chinois a changé la donne. Doté d’une palette de choix beau-coup plus large, le consommateur a évolué. Aujourd’hui, c’est moins souvent l’objet meu-ble qui l’intéresse que la notion d’habitat, d’aménagement intérieur et de décoration. Il attend une offre globale, une proposition d’univers en phase avec son propre imagi-naire. C’est aux designers de transformer en créations ses goûts, ses désirs. Leur sensibi-lité aux tendances doit leur permettre d’épou-ser les évolutions de société. Savez-vous, par exemple, que les jeunes adultes s’assoient différemment de leurs aînés ? Ils sont plus grands et privilégient des postures lascives, asymétriques… Aux designers de créer des sièges adaptés !

Quelles formes prennent ces col-laborations ?G.L - Conscients des enjeux de l’innovation, de nombreuses marques ont compris tout

l’intérêt de recourir à des designers. Comme le groupe Ligne Roset-Cinna, qui n’hésite pas à faire appel à des stars du design mais aussi à des jeunes en devenir. Les grands fabricants de meubles et certaines enseignes de distribu-tion disposent également de bureaux de design intégrés. Comme Ikéa, par exemple, qui fait figurer les noms de ses designers en bonne place sur son catalogue… Sur l’ensemble de la filière, ces partenariats “créatif-industriel” restent pourtant à généraliser.

Quelles perspectives offrent les technologies et les matériaux inno-vants ?J.-M. B - Depuis les débuts de l’ère indus-trielle, l’apparition d’un matériau a toujours engendré de nouveaux champs de création. Aujourd’hui, les éco-matériaux innovants ont le vent en poupe. Les bois polymères, com-posés de fibres de résineux et mélangés avec de la résine naturelle, permettent d’obtenir une pâte que l’on peut mouler, comme du plastique, mais elle est 100 % recyclable et bio-dégradable. Les bio-polymères, à base de maïs, de fibre de canne à sucre ou de riz, sont aussi en plein développement. Côté confort,

des mousses « à mémoire de forme », qui étaient déjà utilisées dans le domaine paramé-dical pour la prévention des escarres, font leur entrée depuis deux ans dans l’ameublement, et plus particulièrement dans la literie. Il faut également compter sur les micro-mécanismes et micro-motorisations qui apporteront des fonctionnalités supplémen-taires dans les mobiliers mais de manière discrète.

Quel est l’impact de ces innova-tions pour l’industrie du meuble ?J.-M. B - L’innovation se nourrit non seu-lement de la R&D, mais aussi des échanges avec les autres industries. Certaines inno-vations sont empruntées à l’automobile, d’autres à l’aéronautique, au textile ou au domaine paramédical… En conséquence, les compétences nécessaires à la fabrication d’un meuble vont se diversifier. Les indus-tries classiques de l’ameublement ne sont pas appelées à disparaître ! Mais les fabricants devront multiplier les partenariats avec des sous-traitants venus d’horizons différents, spécialisés dans le traitement de tel matériau ou tel procédé innovant.

La dynamique du commerce mondialDepuis trois décennies, la France importe plus de meubles qu’elle n’en exporte. D’européen, le marché est devenu mondial avec la progression fulgurante de la Chine, aujourd’hui leader mondial des exportateurs. Cette ouverture à l’inter national, si elle aiguise la concurrence, offre aussi de nouveaux débouchés potentiels pour les industriels français du secteur.

En haut : Gérard Laizé est directeur général de VIA (Valorisation de l’Innovation dans l’Ameublement). Le VIA promeut la création dans le secteur de l’aménagement et l’équipement du cadre de vie domestique, professionnel ou urbain. Il favorise les échanges entre designers, directeurs artistiques, industriels et distributeurs, et accompagne les professionnels dans leur développement. Depuis 29 ans, son programme annuel d’aide à la création finance les prototypes des talents de demain. Observateur de la scène internationale, VIA détecte les facteurs d’évolution du cadre de vie à long et moyen terme et les restitue au travers de conférences et d’études prospectives. VIA présente chaque année une dizaine d’expositions dans sa galerie parisienne ainsi que dans les salons internationaux.

En bas : Jean-Marc Barbier est responsable du service Innovation du pôle ameublement de l’institut technologique FCBA (Forêt, Cellulose, Bois-construction, Ameublement).Ce service vient en appui technique à la conception, sur les aspects fonctionnalité, matériaux, ergonomie et usage des meubles.

ENTRETIEN CROISÉ

Au début des années 70, les Français achetaient principa-lement des meubles fabriqués en France. L’ouverture du marché aux importations, enclenchée dans les années 80 par les grandes enseignes de distribution, a changé la donne. Aujourd’hui, la France importe pour 5,8 milliards d’euros de mobilier, et exporte l’équivalent de 2,7 milliards. Sa balance commerciale est déficitaire. Mais pour la première fois depuis dix ans, en 2006, les exportations ont augmenté plus vite que les importations, et le taux de couverture est en légère progression.Plus des deux tiers des échanges se font avec l’Europe. L’Italie est le premier fournisseur de la France, l’Espa-gne est son premier client. Mais l’internationalisation du marché hors de l’Union européenne progresse rapi-dement. D’autant que la Chine renforce sa position de leader, avec près de 26 % des exportations mondiales, et

que de nouveaux pays exportateurs, comme l’Inde, entament un développement qui promet d’être fulgurant. Entre 2001 et 2006, les exportations des industriels indiens ont presque triplé, affichant une croissance annuelle de 21 % en moyenne ! Au sein des nouveaux pays de l’Union européenne, la percée, en Pologne, d’une industrie du meuble très tournée vers l’export aiguise la pression sur les prix.Les industriels français choisissent désormais de se concentrer sur les pays où les Chinois et les Européens de l’Est sont encore peu présents, comme l’Irlande ou le Portugal. Ils multiplient aussi les stratégies de « niche », et la fabrication de meubles à forte valeur ajoutée. Par ailleurs, la montée du pouvoir d’achat dans les nouveaux pays européens leur ouvre les portes des nouveaux marchés. En 2006, les exportations de meuble français ont augmenté de 94 % en Pologne et de 26 % en République Tchèque !

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> QUAND LA CUISINE DYNAMISE L’EMPLOILa fabrication de meubles en France regroupe 75 000 person-nes, dont le tiers travaille au sein d’entreprises artisanales. Les autres sont salariées pour la plupart dans de petites entreprises (une sur deux compte moins de 50 salariés).En cinq ans, les effectifs ont baissé de près de 25 %. Ces suppressions d’effectifs ont touché en priorité les ouvriers non qualifiés, et plus particulièrement ceux travaillant dans les secteurs du siège et de la literie. Ces deux activités ont en effet dû faire face à une conjoncture difficile. Mais l’érosion des effectifs semble aujourd’hui marquer le pas. En parallèle, certaines entreprises, spécialisées dans les meubles de cuisine ou l’agencement notamment, continuent de recruter activement.Source : Sessi, le meuble en chiffres, édition 2008.

UNE PRIORITÉ DU SECTEUR : LA QUALIFICATIONDans le secteur de l’ameublement, la part des emplois affectée à la production est encore très largement majoritaire. Avec une hausse constante du niveau de qualification du personnel.

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12 I Le secteur de l’ameublement 2009 onisep.fr/equipeseducatives

> DES POSTES SURTOUT EN PRODUCTIONLa production regroupe près de 80 % des effectifs du secteur. Cette industrie de process est encore très largement masculine, puisque trois salariés sur quatre sont des hommes. Mais l’arrivée de nouveaux moyens de manutention et l’amélioration des conditions de travail ont commencé à changer la donne, permettant aux femmes d’accéder à de nombreux postes en production.Comme souvent dans les petites entreprises, l’écart entre les salaires les plus faibles et les plus élevés est moins important que dans les grandes structures : la fourchette est de un à deux, alors qu’elle varie de un à trois dans la plupart des autres secteurs industriels.Enfin, ces entreprises ont recours à l’intérim à hauteur de 7,5 %. Cette pratique leur permet de réagir rapidement aux à-coups du marché.Source : Sessi, le meuble en chiffres, édition 2008.

Si la structure des emplois évolue, avec une proportion d’ouvriers qualifiés en constante augmentation depuis dix ans, au détriment du personnel non qualifié, l’ameublement reste une industrie de main-d’œuvre.Sources : fiches du Cereq, période 2003-2005 ; Sessi, le meuble en chiffres, édition 2008.

Outre les Pays de la Loire, la région Rhône-Alpes se démarque aussi en terme d’emplois.

Source : Ipea-Sessi 2007

> UNE MAJORITÉ D’OPÉRATEURS

PART DES DIFFÉRENTES FAMILLES PROFESSIONNELLES

> LES PAYS DE LA LOIREEN POUPERÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES EFFECTIFS

C’est la part de femmes parmi

les salariés de l’industrie du

meuble. Encore minoritaires,

elles gagnent du terrain. Elles

ne représentaient que 25 %

des effectifs il y a dix ans.

Source : Cereq.

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Sud-Est

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Rhône-Alpes

6 803

Pays de la Loire

13onisep.fr/equipeseducatives Le secteur de l’ameublement 2009 I

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GAUTIERMISE SUR SES SALARIÉSEssaimés entre Le Boupère et Chantonnay, en pleine campagne ven-déenne, les trois sites de production de Gautier réunissent un millier de salariés. Forte de ses 160 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2008, l’entreprise se développe et recherche les compétences dont elle aura besoin pour sa pérennité.

Quand je suis arrivé chez Gautier, il y a vingt ans, ces palettes étaient

encore poussées à la force du poignet ! » se souvient Richard Thabault, 38 ans, conducteur de ligne de montage sur le site de Chantonnay. Depuis, le transport des palettes, comme beaucoup d’autres tâches, s’est automatisé. Les travaux de manutention lourde, qui exigeaient force biceps, sont devenus l’exception. Conséquence : les femmes font leur entrée aux postes de production. Une petite révolution dans une industrie qui fut longtemps strictement masculine.

Jeunes motivés« J’ai été très bien accueillie par l’équipe,raconte Amélie Grolleau, 28 ans. Les collègues m’ont montré leur manière de travailler, ce qui m’a aidée à trouver vite mes propres repères. » Ce qui lui plaît dans son poste ? « Le conducteur de ligne de montage est autonome. Il bouge. Il est en contact avec les autres. Il distribue les tâches aux opérateurs, veille à ce que tout

se passe bien, donne un coup de main. »Des opérateurs, des chefs d’équipe, des recrues capables d’animer une équipe en atelier, Jean-Bernard Sachot, le DRH, en recherche activement. « En production, il existe de vraies possibilités d’évolution pour des jeunes motivés, ayant envie de s’impli-quer à nos côtés. L’image d’une industrie où l’on effectuait toute sa vie les mêmes tâches répétitives est dépassée. »Ce n’est pas Richard Thabault qui le démentira. En vingt ans chez Gautier, il a touché à tout : les vernis et les laques, la fabrication de pieds de lit en bois mas-sif, l’usinage des pièces, le montage… « Les postes d’opérateurs eux aussi ont changé, observe Jean-Bernard Sachot. Moins pénibles et moins répétitifs, ils sont aussi plus complexes. Les opéra-teurs doivent être réactifs, capables de s’adapter rapidement à de nouvelles

tâches, de comprendre les mécanismes de l’entreprise. Le processus d’intégra-tion de chaque nouvelle recrue est donc une étape clef. »

Développement à l’exportSi la production reste de loin le pôle le plus important de l’entreprise – avec envi-ron 600 personnes sur 1 000 salariés – elle cohabite avec d’autres fonctions, tout aussi décisives. En amont, les postes liés à la conception des nouveaux modèles. « Chez nous, explique Jean-Bernard Sachot, la conception est tricéphale. Le chef de produit, responsable de la mar-que, veille aux aspects commerciaux et marketing d’un nouveau produit, le desi-gner en conçoit les formes et le chef de projet, relié au bureau d’études, garantit sa faisabilité grâce à ses indispensables connaissances techniques. » En aval, les postes liés à la logistique – environ 130 personnes – sont d’autant plus importants que l’entreprise travaille sur stocks.Le développement de l’entreprise à l’export s’effectue via des filiales et un réseau d’agents commerciaux. « Nous disposons de cinq filiales de commer-cialisation, dont quatre en Europe et une aux États-Unis», énumère Jean-Bernard Sachot. « Plutôt que de nous battre sur les coûts bas, nous misons sur la qualité et le design de nos produits ainsi que le savoir-faire de nos salariés. » Déjà 30 % du chiffre d’affaires est réalisé à l’inter-national. Le savoir-faire vendéen semble bien s’exporter.

« À 20 ans, je voulais effectuer mon BTS d’informatique industrielle dans le cadre de l’alternance. Mais aucune entreprise de ce secteur ne m’a pris en apprentissage. J’ai donc abandonné l’école au bout d’un an et je suis entré chez Gautier comme simple opérateur, ce qui est atypique, vu mon profil. À l’usine, la découpe, le plaquage, le perçage et le rainurage du bois sont faits par des machines. L’opérateur finalise les réglages et contrôle les pièces à leur sortie. Au début, je programmais donc ma propre machine. Mais cinq ans plus tard, on m’a confié la programmation d’une seconde machine, dotée d’un autre langage informatique avec, à la clef, une

formation d’une semaine en Allemagne. Au fil du temps, j’ai cessé d’être opérateur pour devenir programmateur à part entière. Je suis aujourd’hui responsable de six machines. Je forme les recrues aux différents réglages, j’aide les opérateurs à régler leurs problèmes techniques, et je travaille avec le bureau d’étude sur la réalisation des prototypes. Mon travail est varié, me laisse beaucoup d’autonomie. C’est sur le terrain que j’ai tout appris. »

BERTRAND ROUSSIÈRE, 33 ANS,PRÉPARATEUR-PROGRAMMEUR

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14 I Le secteur de l’ameublement 2009 onisep.fr/equipeseducatives

De la production à la logistiqueDes besoins nouveaux

Quelles sont les conséquences des mutations du secteur sur la qua-lification des salariés travaillant en production ?Nous allons vers une qualification de plus en plus forte de cette catégorie de salariés. Dans les métiers de la production, beaucoup de recruteurs sélectionnent en priorité des candidats dotés d’un bac professionnel ou d’un BTS en métiers de la fabrication de l’ameublement. La proportion d’opérateurs titulaires d’un diplôme équivalent au bac a fortement augmenté. Cette évolution devrait se poursuivre, car elle correspond à l’évolu-tion du secteur : nous allons vers davantage de technicité. Les unités de production, par exemple, sont désormais équipées de machi-nes à commande numérique : il faut savoir gérer ces systèmes d’information intégrée. Les postes de techniciens en informatique sont d’ailleurs appelés à se développer. Toujours en production, les normes liées à la sécurité et à l’environnement se sont com-plexifiées. Nous travaillons sur une palette de plus en plus large de matériaux. Le personnel travaillant en production doit pouvoir inté-grer rapidement ces données, et s’adapter à de nouvelles tâches : car au sein même de l’industrie, nous allons vers des tâches moins répétitives et plus variées. Enfin, la formation professionnelle dans l’industrie du meuble a progressé : elle touche désormais un quart des effectifs. Cette tendance devrait

s’accentuer, renforçant au fil du temps la qualification des salariés.

Quels sont les métiers appelés à se développer dans l’industrie du meuble ?Si les métiers liés à la production repré-sentent aujourd’hui 80 % des effectifs du secteur, les métiers annexes sont appelés à se développer. En effet, le territoire de l’entreprise a changé. Les industriels ne peuvent plus rester centrés uniquement sur l’aspect « production ». Ils doivent intégrer la conception et le marketing, aller à la ren-contre du consommateur. Cette tendance, alliée à l’engouement des consommateurs pour le meuble « contemporain », propulse sur le devant de la scène les métiers liés à la conception. Designers, dessinateurs techni-ques, chefs de produits et prototypistes ont du pain sur la planche…

Plus de qualification pour plus de performancesRespect de normes de sécurité et d’environnement complexes, travail sur des matériaux variés… les métiers de l’industrie du meuble sont de plus en plus techniques. Ce qui exige un niveau de qualification des opérateurs et des techniciens de plus en plus élevé.Dans les entreprises d’ameublement de plus de 20 salariés, le nombre d’opérateurs n’ayant aucun diplôme a fortement diminué : il a baissé de 35 % en dix ans, alors que celui des titulaires d’un diplôme de niveau équivalent au bac a doublé. Les salariés de cette industrie sont donc, dans l’ensemble, plus qualifiés, mais aussi mieux formés tout au long de leur vie professionnelle. L’accès à la formation concerne désormais un quart d’entre eux, contre seulement un sur six il y a dix ans. Cette montée en puissance des profils qualifiés devrait se confirmer, car l’industrie de l’ameublement s’oriente vers plus de technicité. Les salariés doivent respecter des normes de sécurité et d’environnement plus complexes, travailler sur des matériaux plus variés. Par ailleurs, le secteur accorde une place nouvelle au marketing et à la R&D. Sources : Sessi et Cereq

René Sourisseau est président de la Commission Paritaire Nationale de l’Emploi (CPNE) et de la Commission formation de l’UNIFA.

ENTRETIEN

Par ailleurs, le secteur s’ouvre plus large-ment aux profils « transverses », qui ne sont pas spécifiques à l’industrie du meuble. Parmi ces derniers, citons les fonctions liées au marketing : les responsables marketing, encore peu nombreux dans nos entrepri-ses, vont gagner du terrain. Les ingénieurs qualité sont les accompagnateurs indispen-sables d’une délocalisation : ils assurent un suivi sur place, dans le respect des normes de qualité. Le métier de logisticien revêt également une importance croissante : le stockage et le transport des marchandises représentent des pôles de dépense impor-tants dans le budget de nos entreprises.Pour rester compétitives, elles doivent l’op-timiser ! L’avenir de l’industrie du meuble passe par le développement de ces métiers à forte valeur ajoutée.

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« Le designer ou l’architecte imagine un concept pour une enseigne de maga-

sin et nous le mettons en volume, nous assurons la fabrication des meubles, la livraison et la pose : en tant qu’agen-ceur, nous sommes responsables des produits jusqu’aux dernières touches de l’installation », explique Pascale Nollet, l’énergique directrice de ID Nollet. Adossée à un atelier de découpe laser sur-mesure de métaux, l’entreprise, créée en 1989, s’est développée rapidement. Aujourd’hui, dans l’atelier d’usinage, on aperçoit le prototype du nouveau totem

ID NOLLETL’AGENCEMENT À FLUX TENDUSi vous entendez parler de concepts déco à côté d’une tôlerie, vous êtes peut-être dans une entreprise d’agencement. Plus précisément chez ID Nollet, à Lys-lez-Lannoy, dans la zone industrielle de Roubaix. Car les 20 salariés de cette PME n’ont qu’un mot d’ordre : l’éclectisme.

de lingerie d’Auchan, et des meubles pour les magasins Camaïeu. Une caisse à destination de Dubai, pour l’enseigne Tape-à-l’œil.

En petites sériesEn bleu de travail, Marjorie Liagre-Picavet, 33 ans, menuisier polyvalent, programme la machine à commande numérique. Elle travaille ici depuis la fin de son bac pro en productique. « Mon travail n’est pas celui d’un menuisier traditionnel, expli-que-t-elle, car on ne travaille pas sur du bois massif mais sur des dérivés du bois,

et ce n’est pas non plus celui d’un technicien dans l’industrie ! On fabrique de petites séries, et les commandes changent tout le temps. De plus, je peux m’occuper d’un même objet à toutes les étapes : depuis la découpe jusqu’aux placages de champs, en passant par le montage. » Finalement, Marjorie se définit plus comme agenceur que comme menuisier.

De nombreux imprévusÀ deux pas de la production, dans les petits bureaux voisins, le bureau d’études travaille lui aussi à flux tendu. Le chargé d’affaires sert d’interface entre

le client (l’enseigne de magasin à agencer) et le reste de l’équipe. Il traduit le projet du designer ou de l’architecte en maté-riaux et en volumes. Il est secondé par le dessinateur, qui réalise des plans en 3D du projet, et autres dessins techniques très poussés. Pendant ce temps, le responsable des relations avec les fournisseurs a décroché son téléphone. C’est lui qui gère les achats de l’entreprise auprès d’une cinquantaine de fournisseurs. Où dénicher les matières premières, la quincaillerie, le dernier maté-riau innovant au meilleur prix ? Véritable chef d’orchestre, le conducteur de tra-vaux supervise, quant à lui, les opérations d’installation, de pose, le montage et les réglages. C’est lui qui appelle le client pour connaître l’accessibilité d’un chan-tier, coordonne l’équipe de pose, assume la responsabilité de la livraison… et fait face à de nombreux imprévus ! « Une autre fois, l’équipe de pose s’est aperçue en arrivant au magasin qu’EDF n’avait pas branché le compteur électrique ! une autre fois, nous devions agencer un magasin alors que le carreleur n’avait pas terminé de poser… » se souvient Pascale Nollet. Directeur de la production, Tristan Bertout, lui, fait la jonction entre le bureau d’études et la production (lire encadré).Le point commun de tous ces salariés : l’éclectisme et la passion de leur métier. « Dans l’agencement, vous ne trouverez que des passionnés, affirme Pascale Nollet. Il faut savoir réagir très vite, s’adapter à des demandes sans cesse différentes. En contrepartie, votre travail est gratifiant (on suit le produit jusqu’au résultat final) et d’une infinie variété. »

« J’arrive tôt le matin à l’atelier, et je repars rarement avant sept heures du soir ! Mais dans la journée, je n’ai pas une minute pour m’ennuyer. C’est moi qui fais la jonction entre la phase « théorique » et la phase « pratique » de la fabrication des commandes. La demande du client est-elle compatible avec notre capacité de production ? Le dossier est-il techniquement réalisable ? Avons-nous les pièces nécessaires en stock ? Pour toute cette partie du travail, je suis en relation permanente avec le bureau d’études. Je contrôle également les marchandises livrées par les fournisseurs. Il arrive qu’il y ait des erreurs ! Enfin, je manage au jour le jour les dix personnes de l’équipe de production. C’est moi qui distribue le travail aux salariés permanents et aux intérimaires, en fonction des commandes, et des compétences de chacun. Le secret de ce métier ? Il faut être un homme de terrain. Savoir aussi gérer les humeurs de chacun. Aimer découvrir de nouvelles choses. Et ne pas craindre les responsabilités. »

TRISTAN BERTOUT, 35 ANS,DIRECTEUR DE LA PRODUCTION

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16 I Le secteur de l’ameublement 2009 onisep.fr/equipeseducatives

MOBILIER DOMESTIQUEPERFORMANCES CONTRASTÉESÀ côté des activités traditionnelles (chambre, salon, salle à manger, canapés, chaises et fauteuils), des segments comme la cuisine ou la literie sont implantés sur des marchés plus porteurs.

Avec plus de 4 milliards de chiffre d’affaires, le mobilier domestique

représente 64 % du secteur de l’ameu-blement. Les achats de meubles restent dynamisés par le meuble de cuisine, bien que le taux d’équipement des ménages

français sur ces produits soit sensible-ment moins élevé que dans d’autres pays européens. La literie est un autre segment dyna mique, pour des raisons démographiques (longévité, nouvelles configurations de la famille) mais aussi grâce à la stratégie de communication des fabricants (durée de vie du produit, innovations technologiques, bien-être).Face à une politique de bas prix. Le marché de l’habitat répartit son offre sur trois axes majeurs : les styles classiques, en majorité en bois massif (29 % en valeur du marché 2007). Le style dit « actuel », composé en essentiellement de produits de grande diffusion en kit, fabriqués à partir de panneaux de particules (71 %). Enfin, les produits contemporains signés par des designers de renom qui expé-rimentent les nouveaux matériaux et technologies (environ 5 % du marché). Si l’utilisation du bois est encore majoritaire, les plastiques et l’aluminium sont de plus en plus employés.Le pôle est constitué essentiellement d’entreprises artisanales et de petites entreprises industrielles. Toutes sont

confrontées à une distribution concen-trée et puissante qui impose sa politique d’achat. Axée sur le prix, elle délaisse en partie la production française au profit d’approvisionnements étrangers répon-dant aux attentes de bas prix. Les socié-tés nationales ont vigoureusement réagi en s’engageant dans des stratégies d’in-novation, de différenciation, de politique de marque (voir encadré).De nombreux métiers. Si l’activité connaît un ralentissement, des perspectives d’em-ploi existent, dues surtout aux remplace-ments des départs à la retraite. On y exerce de nombreux métiers, depuis le technicien de fabrication jusqu’au commercial. Avec, à la clé, un large champ de compétences en conception, création, fabrication (industrielle ou en petites séries), gestion de production, commerce et même environnement depuis l’essor des maisons en bois et de lignes de mobilier éco-conçues.Sans oublier les métiers d’art de la menui-serie, de l’ébénisterie, de la tapisserie et de la dorure : laquage, vernissage, dorure, peinture sur meubles ; capitonnage, gar-nissage, tapisserie-décoration ; marque-terie, sculpture et gravure sur meuble ; encadrement, autant d’activités conne-xes, indispensables à la réalisation de meubles et de sièges. Source : Sessi, UNIFA, APEC.

LE DÉFI DE L’INNOVATIONAméliorer la technicité des produits et des procédés, utiliser la valeur ajoutée apportée par le design… le défi pour les industriels est permanent. 56 % des entreprises de l’industrie du meuble se déclarent innovantes. En fait, elles sont plutôt axées vers des innovations de style que vers de véritables innovations technologiques. Cela est dû à un manque de moyens financiers (il s’agit de petites PME) qui les pénalise face au coût de l’innovation.Le VIA, avec le FCBA, a pour mission de valoriser les innovations dans le domaine de l’ameublement. Elle a contribué à créer l’Innovathèque, un centre de ressources qui recense plusieurs centaines de matériaux innovants au service des professionnels de l’ameublement, des agenceurs et des designers.www.innovatec.fr

LES PÔLES

DES DIPLÔMES À TOUS LES NIVEAUXLes diplômes spécialisés vont du CAP jusqu’au BTS et aux écoles d’ingénieurs. Quelques exemples : les CAP « ébéniste », « menuisier fabricant de menuiserie, mobilier et agencement », « menuisier installateur », « tapisserie d’ameublement en siège ou en décor ». Une segmentation que l’on retrouve dans les bacs et les brevets professionnels. Les BTS « productique bois et ameuble-ment », « agencement de l’environnement architectural » permettent aux jeunes diplô-més d’évoluer plus rapidement.

Voir sur le portail de l’ameublement français (www.ameublement.com) la rubrique « 30 métiers en fiches ».

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MOBILIER PROFESSIONNELDES MUTATIONS FERTILESBureaux, usines, collectivités… le meuble professionnel est partout. Si la demande est diversifiée, le marché est sensible aux aléas socio-économiques. Dans ce contexte, les entre-prises de ce pôle adoptent des stratégies d’innovation.

L’ industrie du mobilier profession-nel est atypique dans l’univers de

l’ameublement : la concentration des lea-ders y est élevée. Les groupes interna-tionaux (Steelcase, Majencia et Haworth) dominent le marché français. De fait, les performances des firmes de ce pôle sont supérieures à celles du meuble domestique.Autre spécificité : la clientèle finale est composée d’administrations, de collec-tivités territoriales et de grandes ensei-gnes de la distribution. Les entreprises travaillent sur prescription et sont sou-mises aux procédures des marchés publics quand elles œuvrent pour des institutions (appels d’offres). Elles doi-vent adapter leurs stratégies de vente en conséquence.Une famille hétérogène. Avec un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards d’euros, ce pôle emploie 15 000 personnes, dont la moitié dans le quart nord-ouest du pays. Il rassemble plusieurs marchés : le magasin, le bureau, les collectivités, le « CHR »… Le « magasin », constitué de mobilier en bois destiné à l’agencement de boutiques et de structures en métal pour l’aména-gement des grandes surfaces, connaît depuis une décennie une constante

progression de son activité, soutenue par les commandes de mobilier en métal. Le travail de meubles en bois sur mesure pour les commerces est aussi en pleine expansion, avec un impact réduit sur le pôle car cette niche ne représente que 15 % du total.Un mouvement de relocalisation. Le marché français du mobilier de bureau, composé de meubles et de sièges, a connu une hausse pendant quatre années consécutives et a représenté, en 2008, plus d’1,2 milliards d’euros 1. « C’est une industrie concentrée (les 10 premières entreprises représentent 65 % du mar-ché) et internationale par ses capitaux et ses implantations, même si, récemment, un mouvement de relocalisation indus-trielle en France semble s’opérer, pour des raisons de qualité et de logistique. De même pour l’origine des capitaux, puisqu’il y a 3 ans, 4 des 8 premiers du marché n’étaient pas français, “capita-listiquement parlant”, alors qu’ils ne sont plus que 2 dans ce cas aujourd’hui. »explique Odile Duchenne, de l’UNIFA.Si le marché, de 1 634 milliards d’euros en 2008, reste porteur, il est sensible aux fluctua tions de l’environnement socio-

économique (concurrence internationale accrue, baisse de la demande…). Face à cette concurrence et dans un contexte d’évolution de la société, les profession-nels renforcent leurs investissements et leurs gains de productivité. Ils innovent en développant des produits à plus forte valeur ajoutée. Par exemple, ils ont su s’adapter dans un contexte de géné-ralisation des plateaux et des espaces ouverts (open space) en élaborant un mobilier de rangement adapté, modulable et flexible. Et surtout, ils développent une offre de conseil et d’étude préalable.Un vrai potentiel. En hausse depuis 2007, le marché du CHR (Café Hôtel Restaurant) représentait, en janvier 2008, une offre en France de 20 000 hôtels et de 672 000 chambres. La décoration étant devenue un véritable enjeu pour les hôtels, il y a là un vrai potentiel pour les entreprises.Quant au mobilier destiné aux collecti-vités, il apparaît dans une multitude de segments qui n’ont pas encore été quan-tifiés avec précision 2. Soutenus par les mesures de relance de l’économie, les marchés publics de l’État et des collecti-vités territoriales résistent pour le moment assez bien à la crise et les entreprises de mobilier pour collectivités, représentent un enjeu local, en termes d’emplois, qui pèse dans les comportements d’achat des décideurs territoriaux. Source : Sessi, UNIFA, APEC.

1. Source : Global Insight France 2009. 2. L’UNIFA va remédier à cette lacune en demandant au cabinet Global Insight France de lancer une enquête pour quantifier ces marchés multiples : petite enfance, scolaire, universitaire, bibliothèque/médiathèque, social et hospitalier, loisirs sports, culturels, etc.).

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LES PÔLES

DES ACTIVITÉS ÉTROITEMENT LIÉES

Santé, Loisirs, Lieux publics

Mobilier de bureau

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MARCHÉS DE DÉSTINATION

18 I Le secteur de l’ameublement 2009 onisep.fr/equipeseducatives

PROFESSION : AGENCEURCHAQUE PROJET EST UNIQUEHôtels, hypermarchés, banques… l’agenceur intervient là où un espace doit être aménagé de façon personnalisée. Il conçoit et fabrique des meubles « sur demande », en pensant au bâtiment qui les accueille. Une activité en plein essor.

Le marché de l’agencement ne cesse de progresser. Grâce à la croissance

des services, des loisirs et de la santé, son chiffre d’affaires augmente (plus 7 % en 2008). Il avoisine les 2 milliards d’euros 1.On estime à un millier le nombre d’agen-ceurs en France. Ce sont essentiellement des PME : 90 % ont un effectif inférieur ou égal à 50 salariés. Boutiques, hôpi-taux, restaurants, aéroports, bâtiments publics… entre 40 000 à 65 000 lieux sont agencés par an, que ce soit en création ou rénovation.Un métier à part entière. L’agenceur d’intérieur est à la fois dans l’atelier (il est doté d’un bureau d’études et d’un atelier de fabrication) et dans le chantier (il prend en charge l’installation sur site). « C’est un vrai métier, qui repose sur des savoir-faire variés, issus de plusieurs filières pro-fessionnelles et qui puisent souvent leur origine dans plusieurs “cultures maté-riaux”. C’est le seul à répondre, non pas au “sur mesure”, mais au “sur demande” du client. Il saura harmoniser, composer et ordonner le lieu dont l’architecte est le concepteur de l’idée, alors que lui sera le concepteur de l’environnement de cette idée », explique Odile Duchenne, de l’UNIFA.

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En chef d’orchestre. L’agenceur s’entoure de spécialistes tout au long du chantier. Le chargé d’affaires sert d’interface avec le client ; le technicien du bureau d’études traduit sur le papier les projets du client ; le conducteur de travaux suit sur le terrain l’avancement du projet ; l’équipe de fabrication assure la réalisation du projet (en volume uni-que ou en petites séries) ; le monteur-installateur et le poseur concrétisent et finalisent le projet sur site. En chef d’or-chestre, l’agenceur coordonne différents corps de métiers : carreleur, menuisier, électricien… Au sein d’ateliers équipés de DAO et de machines-outils à com-mande numérique, l’équipe de fabrica-tion, assure un travail sur mesure. Tandis

que les professionnels de la pose et de l’installation s’adaptent aux aléas du chantier, tout en tenant les délais jusqu’à la livraison.À l’affût de nouveaux matériaux. L’agenceur doit de plus en plus recru-ter des professionnels aux profils variés. Pour tenir ses coûts et pour rester dans la course aux nouvelles technologies d’assemblage. Au courant des dernières techniques de finition du bois, du pla-cage, mais aussi du verre, de l’aluminium, du zinc… il sera en mesure de proposer un matériau innovant s’il est adapté aux cahiers des charges de ses clients. Source : Le livre des agenceur, UNIFA. www.lesagenceursunifa.fr

1. Source : étude AF bois.

Le BTS Agencement de l’environnement architecturalProposé par 8 établissements, le BTS AEA mène à l’agencement de locaux commerciaux, de bureaux ou d’appartements. Il forme des responsables techniques de projet, depuis l’élaboration des plans jusqu’à la conduite du chantier. Les diplômés de ce BTS peuvent exercer dans un cabinet d’architecture, en liaison avec l’architecte d’intérieur, dans un bureau d’études, dans une entreprise d’agencement…

http://oniseptv.onisep.fr/video_BTS_Agencement_de_l_environnement_architectural.html

UNE PME QUI MISE SUR LA RÉSINEInstallée à Lille, la société AMA emploie 20 salariés et utilise une résine : le Corian. Ce matériau inaltérable, transformable à souhait, est hygiénique (sans joint, donc sans contamination). Ses premiers clients, les hôpitaux, représentent aujourd’hui 20 % du chiffre d’affaires de la société. Mais la mode au mobilier sobre et élégant aidant, la résine intéresse aussi les particuliers qui souhaitent faire aménager leur salle de bains ou leur cuisine. Un centre de thalassothérapie à Monaco, un show-room d’Yves Rocher à Paris, une pharmacie à Roubaix, un salon de coiffure à Lille… autant d’exemples qui montrent la diversité des applications possibles ! Un engouement à relativiser : la part des matériaux plastiques dans l’industrie de l’ameublement n’est encore que de… 2 %.

19onisep.fr/equipeseducatives Le secteur de l’ameublement 2009 I

20 I Le secteur de l’ameublement 2009 onisep.fr/equipeseducatives

ACTIVITÉSPÉDAGOGIQUESChacune des activités proposées dans les pages qui suivent permet de travailler avec les élèves sur la connaissance du monde professionnel et de son évolution à travers la découverte d’un secteur : l’ameublement. Ces activités s’intègrent naturellement dans la mise en œuvre du parcours de découverte des métiers et des formations, pour les classes de troisième et de lycée ; elles contribuent aussi à l’option et au module de découverte professionnelle.

Dans ce numéro, des activités pour :> Découvrir le secteur de l’ameublement ....................................... 21> Classer les offres d’emplois du secteur ....................................... 23> Repérer les grandes étapes de la fabrication de mobilier............... 28> S’informer sur un métier : agenceur ........................................... 31> L’alternance : se former avec l’entreprise .................................... 34> Découvrir un fabricant de mobilier : l’entreprise Gautier ................. 38

Solutions proposées ...............................................................40 - 47

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DÉCOUVRIR LE SECTEUR DE L’AMEUBLEMENT

OBJECTIF

Amener les élèves à découvrir le secteur de l’ameublement à travers les pages d’ouverture du numéro en répondant à un questionnaire VRAI / FAUX.

SUPPORT

- Pages d’ouverture- p. 4-5 Le secteur : « De la conception à la commercialisation »- p. 8-9 Un secteur en mutation : « L’innovation, une stratégie nécessaire »- p. 12-13 L’emploi : « Une priorité du secteur : la qualification »

- Document de l’élève (page suivante) : questionnaire.

PROPOSITIONS D’ANIMATION

> Étape 1 : répondre au questionnaireLe professeur distribue à chaque élève une double page. Celui-ci doit la lire afin de répondre à la partie du questionnaire VRAI / FAUX correspondant à cette double page (travail individuel).

> Étape 2 : corriger et commenterMettre en commun les réponses fournies par les élèves, corriger les erreurs et commenter.

Solutions proposées page 40

PROLONGEMENT POSSIBLE

Commenter cette phrase d’Odile Duchenne (Union Nationale des Industries Françaises de l’Ameublement) à propos des agenceurs d’intérieur : « C’est le seul à répondre, non pas au “sur mesure”, mais au “sur demande” du client. »

21onisep.fr/equipeseducatives Le secteur de l’ameublement 2009 I

ACTIVITÉ 1

> DIVERSITÉ DES MATÉRIAUX ET DES ACTIVITÉSL’évolution des technologies a permis à l’acier, au fer et à l’aluminium d’entrer, dès le XIXe siècle, dans la fabrication des meubles. Si le bois ou ses dérivés reste dans la composition de plus de la moitié d’entre eux, la diversité des matériaux (plastique, cuir, métal, verre…) a profondément modifié la structure du secteur. La recherche sur les «matériaux innovants », conduite par la profession, laisse apparaître des perspectives d’évolution au niveau du confort, de l’isolation et du respect de l’environnement.Le secteur de l’ameublement et de l’agencement d’intérieur ne saurait être cantonné à l’habitat. Le mobilier est partout : du jardin au bureau, du magasin à l’école, de l’hôtel à la salle de spectacles… Quant aux métiers, ils intègrent tout le processus, en amont et en aval de la fabrication : de la création à la commercialisation et la diffusion.

> UN MARCHÉ PORTEUR ET CONCURRENTIELL’engouement pour les magazines, émissions de télévision ou sites internet spécialisés dans la décoration et l’habitat montre que les Français s’intéressent de plus en plus à l’aménagement de leur intérieur et aux « tendances». Depuis 2003, la consommation de meubles des ménages augmente en moyenne de 2,8% par an, avec un pic à 7% en 2007 ! Tous les paramètres observés indiquent que ce comportement pourrait se poursuivre.Néanmoins, la santé de la filière est fragile. Si son chiffre d’affaires reste stable, le secteur a perdu plus de 10000 salariés en dix ans. La mondia-lisation des approvisionnements, la concentration de la distribution et la priorité donnée aux prix expliquent en grande partie ce paradoxe.De plus, la majorité des entreprises sont des PME-PMI (la moitié compte moins de 50 salariés), ce qui rend pour certaines l’accès aux marchés internationaux difficile. L’exportation représente en moyenne 15% de leur chiffre d’affaires. Leur atout : l’innovation et la politique de marque.Source : Sessi, le meuble en chiffres, édition 2008.

Soleil brillant, Ma planète... quand les enfants jouent les apprentis designers, le résultat est étonnant ! Une expérience développée par un programme original. Initié par les IFA* et mené aujourd’hui avec trois ministères (Éducation natio-nale, Culture, Industrie), il sensibilise les enfants au processus de création-fabrication de mobilier. Des classes du primaire ont imaginé, avec l’appui

d’un designer, des concepts de meubles, qui ont été réalisés

«grandeur nature ». Ces proto-types ont été exposés au public et

à la profession, remportant un vif succès. Si la démarche est pédago-

gique et culturelle, elle dégage des pistes créatives pour de nou-

veaux produits répondant aux

attentes des jeunes générations. C’est le

projet MobiJunior.*IFA: Industries Françaises de l’Ameublement.

www.mobidecouverte.com

> DES ENTREPRISES DANS TOUTE LA FRANCELes établissements se distribuent sur l’ensemble du territoire. Deux régions phares se détachent néanmoins : les Pays de la Loire et Rhône-Alpes. Source : Ipea-Sessi 2007.

> DES MARCHÉS DISTINCTSSi la production destinée à l’habitat croît faiblement, le «mobilier profes-sionnel » progresse nettement. Il est destiné aux bureaux, aux collectivi-tés (crèches, scolaire, bibliothèques, hôpitaux et maisons de retraite, lieux de sports, de loisirs et culturels), aux cafés, hôtels, restaurants, et aux magasins.Spécialistes du « sur demande», les agenceurs d’intérieur, quant à eux, interviennent auprès de magasins (plus de 50% de leur activité) mais aussi dans l’hôtellerie, le tertiaire et la collectivité.Source : Étude sur le marché français de l’agencement, 2008, UNIFA.

PRODUCTION FRANÇAISE DE MOBILIER(TOTAL FACTURATION : 6 473 MILLIONS D’EUROS)

Habitat

64 %

Professionnel

36 %(non compris l’agencementd’intérieur)

26

3924

31

278

20

44

43

50

33

38

11

33

12

207

23112

Pays de la Loire

86

Rhône-Alpes

12,5%98 entreprises

Ile-de-France

14,3%112 entreprises

Est

11%86 entreprises

Nord

31,7%249 entreprises

Ouest

10,4 %82 entreprises

Sud-Ouest

20,1 %158 entreprises

Sud-Est

RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES SITES DE PRODUCTION

LE SECTEUR

DE LA CONCEPTIONÀ LA COMMERCIALISATIONDu design à la fabrication, du bois au plastique, du canapé au mobilier scolaire, de la grande entreprise à l’artisan, la filière de l’ameublement, 7e industrie française, joue les contrastes. Bien que la demande soit soutenue, les entreprises affrontent une concurrence mondiale exacerbée. Leur stratégie :investir dans la création et l’innovation pour marquer leur différence !

> MOBIDÉCOUVERTE -LES ENFANTS DESIGNERS

4 I Le secteur de l’ameublement 2009 onisep.fr/equipeseducatives 5onisep.fr/equipeseducatives Le secteur de l’ameublement 2009 I

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DÉCOUVRIR LE SECTEUR DE L’AMEUBLEMENT

Après avoir lu la double page qui vous a été distribuée, répondez aux questions suivantes en cochant la bonne réponse.

Double page 4-5 VRAI FAUX 1. De nombreux matériaux entrent dans la fabrication des meubles. VRAI FAUX 2. Les entreprises françaises de fabrication de mobilier exportent

la plus grande partie de leur production.

VRAI FAUX 3. Les effectifs de l’industrie du meuble ont augmenté de 10 000 salariés en dix ans.

VRAI FAUX 4. Les ventes de mobilier professionnel augmentent plus que celles de mobilier pour l’habitat.

VRAI FAUX 5. Les principaux clients de l’agencement d’intérieur sont les magasins.

VRAI FAUX 6. MobiDécouverte - Les Enfants Designers est un projet qui a permis à des élèves du primaire d’imaginer des meubles qui ont ensuite été prototypés.

Double page 8-9 VRAI FAUX 1. L’évolution des modes de vie accroît les besoins en mobilier

modulable.

VRAI FAUX 2. L’Allemagne est le premier exportateur européen de mobilier.

VRAI FAUX 3. Les exportations chinoises de meubles représentent le quart des exportations mondiales.

VRAI FAUX 4. La création d’un éco-label européen permettra de distinguer les meubles les moins chers (les plus économiques).

VRAI FAUX 5. COV veut dire composés organiques volatils.

VRAI FAUX 6. Les entreprises relocalisent une partie de leurs sites de production près de leurs clients pour diminuer leurs frais de transport.

Double page 12-13 VRAI FAUX 1. La baisse des effectifs dans l’industrie du meuble a touché surtout

les ouvriers non qualifiés.

VRAI FAUX 2. Les ouvriers représentent 60 % des effectifs des industries de l’ameublement .

VRAI FAUX 3. Les entreprises spécialisées dans les meubles de cuisine et l’agencement recrutent.

VRAI FAUX 4. Dans le secteur de l’ameublement, la conception et la distribution représentent la moitié des emplois.

VRAI FAUX 5. Gautier, une des entreprises leaders du secteur, est implantée en région Rhône-Alpes.

VRAI FAUX 6. La proportion de femmes parmi les salariés de l’industrie du meuble progresse.

> DIVERSITÉ DES MATÉRIAUX ET DES ACTIVITÉS

> UN MARCHÉ PORTEUR ET CONCURRENTIEL

> DES ENTREPRISES DANS TOUTE LA FRANCE

> DES MARCHÉS DISTINCTS

64 %

36%

LE SECTEUR

DE LA CONCEPTIONÀ LA COMMERCIALISATIONDu design à la fabrication, du bois au plastique, du canapé au mobilier scolaire, de la grande entreprise à l’artisan, la filière de l’ameublement, 7 industrie française, joue les contrastes. Bien que la demande soit soutenue, les entreprises affrontent une concurrence mondiale exacerbée. Leur stratégie :investir dans la création et l’innovation pour marquer leur différence !

> MOBIDÉCOUVERTE -LES ENFANTS DESIGNERS

I I

> ANTICIPER LES BESOINSDES CONSOMMATEURS

L’INNOVATION,UNE STRATÉGIE NÉCESSAIRELes modes de vie changent, les attentes en matière de mobilier aussi, les marchés se mondialisent très rapidement, l’écologie devient une priorité… autant de défis que relèvent les entreprises de l’ameublement pour innover à toutes les étapes du processus.

> L’ÉCOLOGIE AU CŒUR DU PROCESSUS

UN SECTEUR EN MUTATION

> REPENSER LA CHAÎNE LOGISTIQUE

> DES ÉCHANGES MONDIALISÉS

I I

> DES POSTES SURTOUT EN PRODUCTION

> QUAND LA CUISINE DYNAMISE L’EMPLOI

UNE PRIORITÉ DU SECTEUR :LA QUALIFICATIONDans le secteur de l’ameublement, la part des emplois affectée à la production est encore très largement majoritaire. Avec une hausse constante du niveau de qualification du personnel.

> UNE MAJORITÉ D’OPÉRATEURS

> LES PAYS DE LA LOIREEN POUPE

30%

L’EMPLOI

I I

22 I Le secteur de l’ameublement 2009 onisep.fr/equipeseducatives

DOCUMENT DE L’ÉLÈVEACTIVITÉ 1

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23onisep.fr/equipeseducatives Le secteur de l’ameublement 2009 I

CLASSERLES OFFRES D’EMPLOIS DU SECTEUR

OBJECTIF

Découvrir le secteur de l’ameublement et de l’agencement d’intérieur en classant des offres d’emplois selon deux critères :- la destination du produit (« meuble pour l’habitat » ; « meuble professionnel ») ;- la fonction occupée (« conception » ; « production-fabrication » ; « commercialisation-distribution »).

SUPPORT

- Document de l’élève (pages suivantes) comprenant : offres d’emplois, questionnaire et tableau à compléter.

PROPOSITIONS D’ANIMATION

> Étape 1 : distinguer ameublement pour l’habitat et ameublement professionnelLe professeur demande aux élèves d’établir, par petits groupes, une liste des différents types de mobilier. Lors de la mise en commun, ceux-ci sont notés au tableau, puis les élèves procèdent à des regroupements. L’objectif est de montrer que les meubles sont partout : cinéma, magasin, bureau, école et lieux de vie collectifs… et qu’on peut distinguer deux types d’usage correspondant à deux clientèles : le mobilier pour l’habitat à destination des particuliers ; le mobilier professionnel pour les entreprises et des admi-nistrations.

> Étape 2 : clarifier certains termes utilisés dans les offres d’emploisLes élèves prennent connaissance des offres d’emplois du document de l’élève et recherchent le sens de certains termes techniques, abréviations et sigles. Ce travail est effectué en binôme, pour ensuite être mis en commun lors de la correction.

> Étape 3 : classer les offres d’emploisLes élèves classent les offres d’emplois selon les deux critères proposés : le type de clients et la des-tination des produits (mobilier habitat pour particuliers ; mobilier professionnel) et la fonction occupée (conception ; production-fabrication ; commercialisation-distribution). Pour les emplois relevant de la fonction production-fabrication, les élèves doivent distinguer travail en atelier et travail sur chantier.Le professeur insiste sur le fait que les élèves ne doivent pas s’arrêter au seul intitulé de l’offre d’emploi pour la classer correctement. La lecture complète de l’annonce est fortement recommandée.

> Étape 4 : corriger et faire la synthèse

Solutions proposées page 40

PROLONGEMENT POSSIBLE

Relever dans les offres d’emplois les qualités personnelles requises.

ACTIVITÉ 2

Agence d’intérim recherche pour l’un de ses clients

MIROITIER H/FMission : Façonner, percer et tailler du verre. Taille de miroirs parfaits pour les meubles sanitaires, entre autres.Rigueur dans la qualité du travail et adresse indispensables. Il faut être également délicat, précis et méticuleux - expérience de 5 ans minimum exigée.

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CLASSER LES OFFRES D’EMPLOIS DU SECTEUR

ID Nollet Agencement, société spécialisée dans la conception et la réalisation de mobilier destiné

aux magasins et collectivités (20 salariés) - Nord Pas-de-Calais recherche

DESSINATEUR B.E. AGENCEMENTAu sein de notre bureau d’études, vous avez pour mission de :- Dessiner les plans de mobiliers (plans de principe destiné aux clients, plan de production, nomenclature, optimisation) ;- Valider avec le technicien méthode, les options de fabrications retenues ;- Établir les demandes d’achat correspondant (Quincaillerie, Accessoires, chants, profilés, etc.) ;- Vous maîtrisez Autocad ou Solid’works.Vous bénéficiez d’une expérience au sein d’un bureau d’études en agencement. Créatif et ingénieux, votre sens du détail et votre organisation vous permettront de vous épanouir dans l’entreprise.

1

PME (Hautes Pyrénées) recherche

ÉBÉNISTE CONFIRMÉFonction

de luxe, selon plans.Responsabilités

conformité des meubles au niveau de qualité exigé.

colisage.

Autorité pour

de montage.

machines.Compétences nécessaires

Technicien en Menuiserie-ébénisterie ou Menuiserie d’agen-cement ou Menuiserie en ameublement.

conscience professionnelle.

matériaux : miroiterie, métaux, dérivés du bois, matières plas-tiques…

2

Agence d’intérim recherche pour l’un de ses clients

MIROITIER H/F Mission : Façonner, percer et tailler du verre. Taille de miroirs parfaits pour les meubles sanitaires, entre autres.Rigueur dans la qualité du travail et adresse indispensables. Il faut être également délicat, précis et méticuleux - expérience de 5 ans minimum exigée.

3

Société spécialisée dans la fabrication de meubleset d’éléments métalliques recrute

POINÇONNEUR (H/F)Votre mission : Après avoir lu le plan de détail de la pièce, vous analysez le processus de fabrication pour pouvoir régler et programmer les outils ainsi que la machine à CN Euromac. Vous découpez des tôles de différentes épaisseurs et réalisez l’assemblage des éléments. Travail d’équipe possible Le salaire peut être variable selon expérience.Vous possédez un niveau CAP/BEP mécanique. Vous êtes auto-nome et disposez de bonnes qualités relationnelles.Esprit rigoureux et méthodique, vous avez le sens des respon-sabilités. Habileté manuelle, précision et sens de l’organisation sont vos points forts. Vous savez lire les documents techniques, découper des pièces métalliques et leur donner forme.

4

Notre entreprise initialement spécialisée dans la métal-lerie-miroiterie haut de gamme sur terre et sur mer a été amenée, dans le cadre de son développement, à exploi-ter sa notoriété pour se positionner sur l’agencement TCE et à traiter avec succès des projets prestigieux d’hôtels, de restaurants et de boutiques de luxes, de métro et de banques.

Dans le cadre de l’obtention de nouveaux chantiers, nous recrutons :

CHIFFREUR EN AGENCEMENT DE BOUTIQUES ET DE BATEAUX

Descriptif du posteVous suivez nos projets d’agencement TCE : boutiques, bureaux, appartements, hôtels… Avec les particuliers et professionnels, vous analysez les besoins et concevez leur futur espace de vie / de travail dans sa globalité. Avec les architectes d’inté-rieur, vous prenez connaissance du cahier des charges et leur proposez une solution d’agencement sur mesure. Conception, dessin, chiffrage, suivi des travaux, vous accompagnez le client dans sa décision et devenez son interlocuteur privilégié jusqu’à la fin des travaux.

Profil du posteAutodidacte à bac + 2, vous possédez au moins 5 ans d’ex-périence, idéalement en métallerie ou naval. Votre sens de la précision, votre rigueur et votre bon relationnel vous garantis-sent la confiance de l’équipe et des clients. Votre aisance sur l’informatique vous permet d’être rapide et efficace.

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24 I Le secteur de l’ameublement 2009 onisep.fr/equipeseducatives

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Société tous corps d’état spécialisée dans l’agencement de pharmacies (nous réalisons le projet

de la conception à la réalisation), recherche

COMMERCIAL EN AGENCEMENT DE PHARMACIE

Vous serez en charge de démarcher des pharmaciens, leur proposer des solutions d’aménagement, vous les accompa-gnerez par vos conseils et apporterez votre esprit créatif. Étude de faisabilité des projets : vous serez en mesure de réaliser des devis, relever de côtes sur site, repérage des contraintes du bâtis existant.Votre profil : Dynamique et autonome, vous êtes doté d’un réel esprit commercial et créatif. Vous possédez le sens du service, un fort dynamisme et un esprit d’équipe. Vous aimez l’agencement et l’univers de l’ameublement.Rigoureux, avec une excellente présentation, vous avez le sens de la vente et du commerce. Vous êtes à l’écoute de vos clients, savez les comprendre, analyser leurs besoins et traduire leurs projets en solutions d’aménagements optimisés.

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Entreprise spécialisée dans le mobilier de bureau recherche des

MENUISIERS POUR L’ATELIERDifférents postes de travail vous sont ouverts (vernissage, découpe, assemblage, finition…).Vous travaillez en 2 x 8.Une expérience en atelier est souhaitée.Le véhicule est indispensable.

7

Société spécialisée dans la création de meubles, mobiliers et menuiseries haut de gamme pour l’habitat, intervenant principalement sur la Côte d’Azur, recherche

MENUISIER H/FVous intervenez dans la réalisation de chaque pièce de menui-serie ou d’ébénisterie, création unique et sur-mesure. Vous exaltez par votre savoir-faire, votre précision et votre maîtrise, la noblesse du matériau.Profil : De formation dans les métiers du bois, idéalement renforcée par un parcours de compagnon, vous justifiez d’une expérience de 5 ans minimum dans une fonction équivalente. Votre sens de l’écoute, vos qualités de communication, votre dis-ponibilité seront les clés de votre réussite dans cette fonction.

8

PME recherche un

MENUISIER POSEUR H/FFabrication et pose de meubles (comptoirs pour commerces...), travail du stratifié.Permis B indispensable pour se rendre sur les chantiers.

9

Groupe leader en équipement et décoration d’hôtels et collectivités, nous renforçons notre département

« aménagement d’espaces » pour répondre aux demandes de nos clients et prospects

et souhaitons intégrer un :

CHARGE D’AFFAIRE DÉCORATIONH/F

PosteVéritable force de proposition au sein du service Ameublement, vous aurez pour mission de :- Conseiller et seconder la force de vente (10 personnes) dans l’établissement des devis ;- Proposer des projets créatifs tout en tenant compte des contraintes techniques, stylistiques et budgétaires ;- Accompagner la force de vente chez le client, avec des projets illustrés sur logiciel en 3D et apporter votre soutien dans la démarche commerciale ;- Suivre les projets de A à Z, de la conception à la réalisation.ProfilDe formation Décoration intérieure ou Architecture d’intérieur, vous justifiez de stages ou d’une première expérience profes-sionnelle en agence ou chez un industriel, qui vous ont permis d’acquérir la maîtrise des plans sur logiciel de DAO en 3D et de participer à des projets dans lesquels vous avez pu agir avec une certaine autonomie.Votre excellente présentation, votre aisance relationnelle, votre sensibilité commerciale, votre créativité et votre rigueur sont autant d’atouts qui vous permettront de réussir à ce poste.Votre intégration au sein de l’équipe commerciale, votre capacité à leur apporter un réel soutien technique, fera tout l’intérêt de ce poste qui vous permettra de travailler sur des projets variés et complexes et de laisser libre cours à votre créativité.Poste basé à Boulogne Billancourt (92) nécessitant des déplace-ments de courte durée dans la moitié Nord de la France.

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CROZATIER, Ezanville (95), recrute

PREMIER VENDEUR EN ÉQUIPEMENT DU FOYER H/F

Vous accompagnez le client dans son projet d’aménagement. Du conseil au relooking des pièces, vous proposez des matières, des ambiances, des styles en vous appuyant sur la collection Crozatier qui associe design et fonctionnalité.Profil : Expérience de 2 à 7 ans souhaitée.Formation souhaitée : Bac + 2 vente distribution.

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PME, proche de Saint Lo, recherche

MENUISIER POSEUR H/FSur des meubles haut de gamme et des cuisines. Le candidat sera menuisier ébéniste de formation avec une bonne connais-sance des nouveaux matériaux utilisés dans l’ameublement.

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25onisep.fr/equipeseducatives Le secteur de l’ameublement 2009 I

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Entreprise bordelaise (33) spécialisée dans l’agence-ment de magasins et autres lieux de vente, recherche,

dans le cadre d’un fort développement :

CONDUCTEUR DE TRAVAUX MENUISERIE D’AGENCEMENT (H/F)

Rattaché(e) au Responsable de Production, vous animerez la partie chantier du secteur Menuiserie d’Agencement.Vos principales missions seront :- d’assurer le bon déroulement de la pose d’un chantier d’agen-cement dans le respect des délais impartis ;- de manager et fidéliser une équipe de collaborateur et de sous-traitants ;- de réaliser les relevés de chantier ;- d’assurer la préparation logistique des équipes de pose ;- de gérer les équipes de pose (composition, direction) ;- de réaliser l’implantation en début de chantier ;- d’assurer les réunions de chantier ;- de réaliser les comptes-rendus.Profil recherché :De formation bac + 2 en bâtiment (BTS, DUT...) ou autodidactes, vous justifiez d’une expérience de 10 ans minimum en pose de menuiserie d’agencement.Mobile et autonome, votre sens des responsabilités, du mana-gement et des contacts vous permet la réussite de votre mission. Vous avez le goût du contact et de l’organisation. Une connais-sance les logiciels bureautiques (Word / Excel) serait un plus.

13

Entreprise de travail temporaire recherche

MENUISIER ATELIERMission : fabrication de meubles pour magasins en stratifié.Profil pour ce poste : Vous avez une expérience en stratifié.

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Entreprise de travail temporaire recherche

MENUISIER AGENCEURMission : pose de cuisine. 35 h / 4 jours.Profil pour ce poste : Vous êtes autonome, expérimenté et vif d’esprit.

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Leader sur son marché, notre enseigne se différencie par la qualité de ses produits et de ses services.

Dans le cadre de notre développement, nous recrutons des :

VENDEUR - CONCEPTEUR H/FNous vous proposons de nous rejoindre et d’intégrer le maga-sin de l’un de nos concessionnaires. Votre mission conjugue savoir-faire commercial et savoir-faire technique.Commercialement, vous accueillez le client, vous êtes à l’écoute de ses besoins, vous exprimez ainsi votre tempérament de vendeur, vos qualités d’écoute et de conviction, votre sens du service et de la satisfaction client.Techniquement, vous concevez avec lui l’aménagement de sa cuisine, salle de bains ou rangement en créant une relation de confiance et en l’accompagnant jusqu’à la réception de son chantier.Vous développez ainsi votre technicité, votre créativité, votre imagination dans l’univers de la décoration, de l’architecture d’intérieur ou de l’ameublement.La qualité de nos formations spécifiques (vente, dessin, infor-matique, conception...) et de notre parcours d’intégration nous permet d’accompagner vers le succès les candidats ambitieux et motivés qu’ils soient de formation commerciale ou techni-que, débutants ou expérimentés dans la vente, la décoration, l’agencement de l’habitat.

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ALLIBERT Sanitaire, recherche pour sa filiale située dans la Vienne, spécialisée dans la conception et la

fabrication de meubles de salles de bain :

RESPONSABLE R&D H/FVous serez chargé de :- coordonner le développement des nouveaux produits en cohérence avec les besoins du marché et les contraintes industrielles ;- animer et piloter les équipes projets, du stade du cahier des charges produits à la première série ;- proposer des solutions innovantes en termes de produits ou de process ;- évaluer les solutions en termes technico-économiques et prise en compte des objectifs de faisabilité et de standardisation définis par le système de production ;- participer à la définition du book industriel (standards des process et produits).De formation supérieure, idéalement issu d’une école du bois, vous bénéficiez d’une expérience dans l’univers du mobilier de 5 ans minimum.Rigueur, sens du relationnel, capacité d’animation, de formation et d’encadrement sont requis.Vous maîtrisez les outils informatiques :ERP, CAO - solidworks - et êtes rompu à la gestion de projets.Anglais opérationnel.

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PME indépendante 40 collaborateurs, située dans la banlieue de Paris nous intervenons depuis

plus de 20 ans les secteurs menuiserie bois et agencement de locaux commerciaux

en Ile-de-France. Nous recrutons :

DESSINATEUR AGENCEMENT H/F Rédaction de dossiers techniques de fabrication. Réalisation de plans sur Autocad. Recherches esthétiques de produit avec résultats présentés en 3D.De formation BTS SCBH ou Productique Bois et ameublement, vous justifiez d’une expérience significative sur un poste simi-laire et maîtrisez parfaitement Autocad-3D.

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26 I Le secteur de l’ameublement 2009 onisep.fr/equipeseducatives

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A. Trouvez le sens des termes techniques, abréviations et sigles contenus dans les offres d’emplois.

1. « Agencement » (annonces n°1, 5, 6) ; donnez quelques synonymes.

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2. « Dessinateur BE » (annonce n°1)

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3. « Autocad, Solid’works » (annonce n°1)

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4. « Machine à CN » (annonce n°4)

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5. « TCE » (annonce n°5)

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6. « Travaillez en 2 x 8 » (annonce n°7)

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7. « R & D » (annonce n°14)

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8. BTS SCBH (annonce n°15)

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HABITAT PROFESSIONNEL

CONCEPTION

FABRICATIONATELIER

FABRICATIONCHANTIER

COMMERCIALISATION DISTRIBUTION

AUTRES

B. Classez les offres d’emplois dans le tableau ; notez les intitulés d’emploi.

27onisep.fr/equipeseducatives Le secteur de l’ameublement 2009 I

ACTIVITÉ 2 DOCUMENT DE L’ÉLÈVE

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REPÉRERLES GRANDES ÉTAPES DE LA FABRICATION DE MOBILIER

OBJECTIF

Identifier les grandes étapes du processus de la fabrication industrielle de mobilier en s’appuyant sur la notion de fonction. Associer des métiers à ces différentes fonctions.

SUPPORT

- Fiches métiers : www.ameublement.com/emploi_formation > Nos métiers.- Ressources pour le professeur : www.ameublement.com/emploi_formation > Un secteur performant.- Découvrir les rouages de l’entreprise : Fiche n° 5 Les fonctions de base, PDF téléchargeable sur www.jeunesse-entreprises.com- Document de l’élève (pages suivantes) : schéma et tableau à compléter.

PROPOSITIONS D’ANIMATION

> Étape 1 : définir la notion de fonction et faire la liste des fonctions de baseLe professeur présente très simplement la notion de fonction en partant des définitions proposées dans un dictionnaire (fonction = action, rôle d’un élément dans un ensemble) et en s’appuyant sur le document « Découvrir les rouages de l’entreprise - Comment présenter l’entreprise aux jeunes ? » téléchargeable sur www.jeunesse-entreprises.com.

« Pour pouvoir être efficace, une entreprise doit répartir les tâches à accomplir de façon structurée et spécialisée. Elle doit déterminer le rôle de chacun dans l’entreprise. Plus l’entreprise est importante, plus sa structure est précise : dans une petite entreprise, en effet, le patron effectue généralement lui-même toute une série de tâches très diverses (il recrute, il vend, il fait ses comptes…) mais la complexité et la diversité croissante des problèmes techniques, commerciaux, financiers… exigent d’une entreprise d’une certaine taille une organisation efficace. Les multiples tâches effectuées par l’entreprise peuvent être regroupées en ensembles homogènes du point de vue de leur finalité. Ces regroupements de tâches interdépendantes ayant le même objectif s’appellent fonctions. » Source : CCIP.

Lors d’un remue-méninges, les élèves listent les fonctions de base qui doivent être assurées pour qu’une entreprise puisse réaliser un produit. On amènera les élèves à distinguer les trois fonctions de base suivantes : « définir et mettre au point le produit » ; « fabriquer le produit » ; « vendre le produit ».

> Étape 2 : aborder les étapes de la fabrication industrielle de mobilier en terme de fonctionEn reprenant les trois fonctions de base (concevoir - fabriquer - vendre), les élèves complètent le schéma « Les grandes étapes du processus de fabrication industrielle de mobilier » dans lequel il s’agit d’indiquer les différentes fonctions qui doivent être remplies dans une entreprise industrielle de fabrication de mobilier.

> Étape 3 : associer des métiers aux grandes fonctions de l’entrepriseLes Industries Françaises de l’Ameublement présentent 45 fiches métiers sur leur site www.ameublement.com. Les élèves doivent associer la plupart de ces métiers à l’une des fonctions. Ils peuvent s’appuyer pour cela sur le contenu des fiches métiers et notamment sur la rubrique « Conditions d’exercice / Positionnement hiérarchique ».

> Étape 4 : corriger

Solutions proposées page 41

PROLONGEMENT POSSIBLE

Rechercher les formations permettant d’exercer ces différents métiers. Les élèves trouveront ces infor-mations dans les fiches métiers en ligne sur le site de l’Union Nationale des Industries Françaises de l’Ameublement (UNIFA) et sur le site de l’Onisep.

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28 I Le secteur de l’ameublement 2009 onisep.fr/equipeseducatives

ACTIVITÉ 3

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LES GRANDES ÉTAPES DU PROCESSUS DE FABRICATION INDUSTRIELLE DE MOBILIER

REPÉRER LES GRANDES ÉTAPES DE LA FABRICATION DE MOBILIER

A. Complétez le schéma sur la fabrication industrielle de mobilier (ci-dessous) en reprenant les trois fonctions de base de la réalisation d’un produit (définir et mettre au point son produit ; fabriquer son produit ; vendre son produit), replacez les termes suivants :

- achats- assemblage-montage-finition- bureau d’études- bureau des méthodes- commercialisation-distribution

- débit-usinage- emballage-expédition- marketing-vente- production-fabrication en série

CRÉATIONCONCEPTION

DESIGN

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ACTIVITÉ 3 DOCUMENT DE L’ÉLÈVE

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B. Associez des métiers aux différentes fonctions du processus de fabrication industrielle de mobilier. Les industries françaises de l’ameublement présentent 30 fiches métiers sur leur site. Pour y accéder : http://www.ameublement.com/emploi_formation > Nos métiers

1 Administrateur réseau2 Agenceur3 Approvisionneur4 Assistant commercial5 Attaché commercial6 Chargé de développement export7 Chef de produit8 Conducteur de ligne9 Créateur-designer10 Directeur commercial11 Directeur industriel12 Ébéniste13 Installateur-poseur14 Menuisier en sièges15 Monteur-assembleur

16 Opérateur de finition17 Opérateur de production18 Prototypiste19 Responsable achats20 Responsable d’atelier21 Responsable expéditions22 Responsable maintenance23 Responsable marketing24 Responsable de production25 Responsable qualité26 Tapissier industriel27 Technicien B.E.-dessinateur28 Technicien de maintenance29 Technicien méthodes30 Technicien ordonnancement

CRÉATIONCONCEPTION

DESIGN

Bureau d’études

Achats

PRODUCTIONFABRICATION EN SÉRIE Bureau des

méthodes

DébitUsinage

AssemblageMontageFinition

EmballageExpédition

COMMERCIALISATIONDISTRIBUTION

MarketingVente

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30 I Le secteur de l’ameublement 2009 onisep.fr/equipeseducatives

DOCUMENT DE L’ÉLÈVEACTIVITÉ 3

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S’INFORMER SUR UN MÉTIER : AGENCEUR

OBJECTIF

Découvrir le métier d’agenceur à travers différentes sources d’information. Recenser et comparer les différentes manières de découvrir un métier donné.

SUPPORT

> Fiches métiers :- Agenceur(euse) de cuisines et salles de bains (Onisep) : www.onisep.fr > Je recherche un métier par ordre alphabétique.- Agenceur / Agenceuse de cuisine (Pôle emploi) : www.pole-emploi.fr > Vous êtes candidat > Recherche d’emplois : Les conseils à l’emploi > Les fiches métiers.- Agenceur (Industries françaises de l’ameublement) : www.ameublement.com > Demandes et offres d’emplois - Fiches métiers > Fiches Métiers > Nos métiers : Agenceur.> Vidéos :- Agenceur de cuisines et de salles de bains (2’33) : http://oniseptv.onisep.fr- Agenceur de cuisines et de salles de bains (2’10) : www.lesmetiers.net- Site internet des agenceurs UNIFA : www.lesagenceursunifa.fr- Document de l’élève (pages suivantes) : tableau et questionnaire à compléter.

PROPOSITIONS D’ANIMATION

> Étape 1 : recenser et comparer différentes manières de découvrir un métier

Le professeur répartit les élèves en petits groupes et leur propose un remue-méninges. Ils doivent s’informer sur le métier d’agenceur afin d’être en mesure de dire à l’issue de ce travail de découverte si ce métier leur plairait ou non. Chaque groupe doit d’abord faire la liste la plus complète possible des différentes manières d’obtenir des informations sur ce métier. Pour chaque source d’information, les élèves échangent sur les avantages et les inconvénients de chaque méthode.

> Étape 2 : s’informer sur le métier d’agenceur

Toujours en petits groupes, les élèves découvrent le métier d’agenceur à travers différentes sources d’information : trois fiches métiers et deux témoignages vidéo. Le travail est réparti entre les membres du groupe, qui consignent les informations recueillies dans le tableau et répondent aux questions du document de l’élève (pages suivantes).

> Étape 3 : consulter le site des agenceurs UNIFALes élèves explorent le site des agenceurs UNIFA www.lesagenceursunifa.fr et notamment la rubrique « Le métier d’agenceur : les multiples facettes, les compétences, quelques chiffres », puis répondent aux questions du document de l’élève.

> Étape 4 : mettre en communLa mise en commun permettra d’insister sur le fait qu’un même intitulé de métier peut recouvrir des réalités différentes selon les sources d’information comme c’est le cas avec le métier d’agenceur : de l’activité de conception de l’architecte d’intérieur dans la vidéo produite par l’ANPE à la réalisation des travaux par un plombier rénovateur de salle de bain dans la vidéo du site www.lesmetiers.net par exemple. Une véritable démarche d’information suppose donc de diversifier les sources et les supports d’information.

Solutions proposées page 42

PROLONGEMENT POSSIBLE

Préparer un questionnaire afin de réaliser une ou plusieurs interviews d’agenceurs.Visiter une entreprise d’agencement.

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31onisep.fr/equipeseducatives Le secteur de l’ameublement 2009 I

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S’INFORMER SUR UN MÉTIER : AGENCEUR

A. Décrivez le métier d’agenceur à partir de trois fiches métiers et deux vidéos. Complétez les tableaux ci-dessous et répondez aux questions.

INTITULÉDE LA FICHE

AGENCEUR(EUSE)DE CUISINES

ET SALLES DE BAINS

AGENCEUR / AGENCEUSE DE CUISINE AGENCEUR

SOURCE Onisepwww.onisep.fr> Je recherche un métier par ordre alphabétique

ANPEwww.pole-emploi.fr> Vous êtes candidat > Recherche d’emploi : Les conseils à l’emploi > Les fiches métiers

Industries françaises de l’ameublementwww.ameublement.com> Demandes et offres d’emplois - Fiches métiers > Fiches Métiers > Nos métiers : Agenceur

DÉFINITIONDU MÉTIER

ACTIVITÉS

MATÉRIEL UTILISÉ

POSITIONNE MENT HIÉRARCHIQUE

LIEU DE TRAVAIL

FORMATION REQUISE

Fiches métiers

32 I Le secteur de l’ameublement 2009 onisep.fr/equipeseducatives

DOCUMENT DE L’ÉLÈVEACTIVITÉ 4

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B. Consultez le site des agenceurs UNIFA (Union nationale des industries françaises de l’ameublement) www.lesagenceursunifa.fr et notamment la rubrique « Le métier d’agenceur : les multiples facettes, les compétences, quelques chiffres » pour répondre aux questions suivantes :

1. Comment est défini le métier d’agenceur sur le site de l’UNIFA ?

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2. Les clients des agenceurs UNIFA sont-ils des particuliers ou des professionnels ? des particuliers des entreprises

3. Dans quels secteurs interviennent les agenceurs ? Donnez des exemples de réalisations (consultez pour cela la rubrique « Quelques chiffres »).

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4. Dans les fiches métiers et les vidéos sur lesquelles vous avez travaillé précédemment, les clients étaient principalement :

des particuliers des entreprises

Vidéos

INTITULÉ DU MÉTIER AGENCEUR DE CUISINES ET DE SALLES DE BAINS

AGENCEUR DE CUISINES ET DE SALLES DE BAINS

SITE INTERNET SUR LEQUEL SE TROUVE LA VIDÉO

http://oniseptv.onisep.fr www.lesmetiers.net

DÉCRIRE :- L’ENVIRONNEMENT DANS LEQUEL TRAVAILLE LA PERSONNE INTERVIEWÉE ;- CE QU’ELLE FAIT.

COMMENT LA PERSONNE INTERVIEWÉE PRÉSENTE-T-ELLE SON ACTIVITÉ ?

NATURE DU TRAVAIL EFFECTUÉ

FORMATION DE LA PERSONNE INTERVIEWÉE

Que remarquez-vous dans ces différentes présentations du métier d’agenceur ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

33onisep.fr/equipeseducatives Le secteur de l’ameublement 2009 I

ACTIVITÉ 4 DOCUMENT DE L’ÉLÈVE

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L’ALTERNANCE : SE FORMERAVEC L’ENTREPRISE

OBJECTIF

Découvrir la formation en alternance à travers le site de l’Association pour la Formation Professionnelle dans les Industries de l’Ameublement (AFPIA). L’apprentissage est un mode de formation qui permet de préparer un large éventail de diplômes dans le secteur de l’ameublement et de l’agencement, du CAP à la licence professionnelle.

SUPPORT

- Sites des CFA de l’AFPIA : www.afpia.fr (AFPIA), www.afpia-estnord.fr (AFPIA Est-Nord), www.afpiaouest.fr(AFPIA Ouest), www.afpia-sudest.fr (AFPIA Sud-Est).- Jeu des idées reçues sur l’apprentissage : des questions-réponses pour chasser les idées fausses sur l’apprentissage (http://apprentissage-aquitaine.fr > L’apprentissage c’est quoi ?).- Site web du MEDEF sur l’alternance « Pourquoi attendre plus longtemps ? » : www.keskonattend.com- Document de l’élève (pages suivantes) : questions et tableaux à compléter.

PROPOSITIONS D’ANIMATION

> Étape 1 : faire l’état des représentations spontanées des élèvesLes élèves notent sur une feuille trois mots maximum qu’ils associent au mot « alternance ». Ces mots sont relevés au tableau, puis des regroupements sont proposés par les élèves. Une synthèse de ces représentations spontanées est élaborée par le professeur avec l’aide des élèves.

> Étape 2 : participer au « jeu des idées reçues sur l’apprentissage »Le professeur propose aux élèves de tester leurs connaissances sur l’apprentissage. Ces derniers, organisés en binômes, se connectent sur le site http://apprentissage-aquitaine.fr pour participer au jeu des idées reçues sur l’apprentissage (le professeur choisira la version 5, 10 ou 14 questions selon le temps dont il dispose). Ce jeu permet aux élèves de faire le point, de manière ludique, sur ce qu’ils savent de l’apprentissage et d’avoir une représentation plus juste de ce mode de formation. Après avoir répondu aux questions, ils consultent les bonnes réponses et les explications qui leur sont fournies. À la fin du jeu, ils prennent connaissance de leur score.Le professeur présente brièvement aux élèves un deuxième type de contrat qu’il est possible de signer dans le cadre de l’alternance : le contrat de professionnalisation. Pour compléter leur information, les élèves se connectent sur le site web www.keskonattend.com consacré à l’alternance, rubrique « Vous avez moins de 26 ans, c’est par ici ! ».

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34 I Le secteur de l’ameublement 2009 onisep.fr/equipeseducatives

ACTIVITÉ 5

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> Étape 3 : faire la liste des diplômes préparés par l’AFPIA et y associer des métiersToujours répartis en binômes sur poste informatique, les élèves se connectent sur les sites de l’Asso-ciation pour la Formation Professionnelle dans les Industries de l’Ameublement : AFPIA Est-Nord (www.afpia-estnord.fr), AFPIA Ouest (www.afpiaouest.fr) et AFPIA Sud-Est (www.afpia-sudest.fr).Le travail demandé aux élèves porte uniquement sur les diplômes de l’Éducation nationale (CAP, bac pro, BP, BTS, licence pro) qu’un jeune peut préparer par la voie de l’alternance dans le cadre de la formation initiale. Ils renseignent le document de l’élève en recherchant les informations sur les différents sites.Le professeur procède à la mise en commun et à la correction.

> Étape 4 : présenter un métier et les parcours de formation qui peuvent y menerParmi les métiers répertoriés à l’étape 3, chaque binôme en choisit un pour le présenter succinctement à la classe en précisant les parcours de formation qui peuvent y mener. Les élèves trouvent ces infor-mations sur les sites des CFA de l’AFPIA.

Solutions proposées page 45

PROLONGEMENT POSSIBLE

Le professeur demande aux élèves de consulter le site web ou le guide de l’apprentissage que de nombreuses régions mettent en ligne.Quelques exemples :- Région Ile-de-France : site web > http://apprentissage.iledefrance.fr- Région Aquitaine : site web > http://apprentissage-aquitaine.fr- Région Auvergne : « Guide de l’apprentissage 2009 » téléchargeable > http://auvergne.info/public/upload/files/org/Guide-Apprentissage-2009.pdf- Région Picardie : « Tout savoir sur l’apprentissage 2009 », brochure téléchargeable > www.cr-picardie.fr/IMG/pdf/Guide_apprentissage_2009.pdf

35onisep.fr/equipeseducatives Le secteur de l’ameublement 2009 I

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L’ALTERNANCE : SE FORMER AVEC L’ENTREPRISE

L’objectif de ce travail est de découvrir les formations du secteur de l’ameublement et de l’agence-ment proposées par l’Association pour la Formation Professionnelle dans les Industries de l’Ameu-blement (AFPIA).

Pour répondre à la question et remplir les tableaux ci-dessous, vous devez vous appuyer sur les sites suivants : AFPIA Est-Nord : www.afpia-estnord.frAFPIA Ouest : www.afpiaouest.frAFPIA Sud-Est : www.afpia-sudest.fr

A. L’AFPIA propose deux types de formation s’adressant à des publics différents : quels sont-ils ?

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B. Vous allez vous intéresser uniquement aux diplômes de l’Éducation nationale suivants : CAP, brevet professionnel, bac professionnel, BTS, licence professionnelle. En vous appuyant sur les sites des CFA de l’AFPIA, faites la liste des diplômes qu’un jeune peut préparer, par la voie de l’alternance avec l’AFPIA. Précisez le diplôme, la spécialité ainsi que le niveau de formation dans le tableau ci-dessous :

Rappel concernant la classification des diplômes de l’éducation nationale :Niveau I : bac + 5 et plusNiveau II : bac + 3 et bac + 4Niveau III : bac + 2Niveau IV : bacNiveau V : CAP

DIPLÔME SPÉCIALITÉ NIVEAU

36 I Le secteur de l’ameublement 2009 onisep.fr/equipeseducatives

DOCUMENT DE L’ÉLÈVEACTIVITÉ 5

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C. Toujours en vous appuyant sur les sites des CFA de l’AFPIA, précisez ci-dessous les métiers que l’on peut associer à chacun de ces diplômes.

DIPLÔME MÉTIERS

37onisep.fr/equipeseducatives Le secteur de l’ameublement 2009 I

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38 I Le secteur de l’ameublement 2009 onisep.fr/equipeseducatives

ACTIVITÉ 6

DÉCOUVRIRUN FABRICANT DE MOBILIER :L’ENTREPRISE GAUTIER

OBJECTIF

Aller à la découverte d’un grand fabricant français de meubles contemporains et de mobilier design, l’entreprise Gautier, à travers son site internet, un reportage et une vidéo.

SUPPORT

- Site web du groupe Gautier : www.gautier.fr- Reportage : « Gautier mise sur ses salariés », pages 14 et 15 de cette publication.- Vidéo « Étienne, technicien en ameublement chez Gautier ».- Éditeur : CRDP, Dronisep et CARIF-OREF des Pays de la Loire.- Vidéo accessible sur www.gautier.fr > Le groupe > Emploi > Découvrez l’un de nos métiers > Technicien en ameublement ou sur www.meformer.org (Technicien de fabrication de mobilier et de menuiserie).- Guide Onisep « Après la 3e » de l’année en cours.- Document de l’élève (pages suivantes) : questionnaire à compléter.

PROPOSITIONS D’ANIMATION

Les élèves vont utiliser trois sources d’information : le site internet de l’entreprise, un reportage réalisé dans le cadre de ce numéro et une vidéo sur le métier de menuisier industriel chez GAUTIER. Les informations recueillies leur permettront de répondre au questionnaire (document de l’élève).

> Étape 1 : découvrir l’entreprise GAUTIER à travers son site webLes élèves organisés en binôme explorent le site, notamment les rubriques : « Tout savoir sur le groupe Gautier » et « Pour votre intérieur », « Pour vos enfants », « Pour votre entreprise ».

> Étape 2 : découvrir l’entreprise GAUTIER à travers un reportageLes élèves prennent connaissance du reportage réalisé chez Gautier (pages 14 et 15 du présent numéro distribuées par le professeur).

> Étape 3 : découvrir un technicien de fabrication chez GAUTIER à travers une vidéoLes élèves visionnent la vidéo. Dans un atelier de production équipé d’outils de dernière technologie (Fabrication assistée par ordinateur : FAO), le technicien d’ameublement transforme les composants nécessaires au montage d’un meuble et veille à leur qualité.

> Étape 4 : répondre au questionnaire

> Étape 5 : corriger et mettre en commun

Solutions proposées page 47

PROLONGEMENT POSSIBLE

Rechercher d’autres fabricants de mobilier sur le portail de l’ameublement français www.ameublement.com (> Meubles pour la maison ou > Mobilier professionnel) pour consulter leur site internet ou pour organiser une visite de l’entreprise.

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DÉCOUVRIR UN FABRICANT DE MOBILIER : L’ENTREPRISE GAUTIER

A. Pour répondre aux questions suivantes, utilisez le site internet de l’entreprise www.gautier.fr

1. L’entreprise GAUTIER conçoit du mobilier pour les particuliers et pour les entreprises. VRAI FAUX2. Précisez le type de produits fabriqués par Gautier.

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3. Combien l’entreprise a-t-elle de sites de production ? Où sont-ils situés ?

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4. Quel est l’effectif de l’entreprise ?Pour répondre aux questions suivantes, reporte-toi à la rubrique : «Contactez-nous > Où nous trouver ? ».

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5. Gautier a son propre réseau de distribution (enseigne Gautier). VRAI FAUX6. Gautier distribue ses produits dans d’autres enseignes. VRAI FAUX7. Les meubles Gautier sont distribués : au Mexique OUI NON / au Liban OUI NON8. Indique le magasin le plus proche de chez toi :

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B. Pour répondre aux questions suivantes, utilisez les pages de reportage qui vous ont été distribuées.

1. Indiquez les différents métiers cités dans le reportage « Gautier mise sur ses salariés ».

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2. Qu’est-ce qui a rendu possible l’entrée des femmes dans les ateliers de fabrication ?

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3. Les emplois en production représentent 40 % 60 % 80 % des emplois4. L’entreprise exporte 10 % 20 % 30 % 40 % de sa production

C. Pour répondre aux questions suivantes, visionnez la vidéo « Technicien en ameublement » (www.gautier.fr > Le groupe > Emploi > Découvrez l’un de nos métiers).

1. Quelles sont les différentes appellations utilisées pour qualifier l’activité d’Étienne chez Gautier ?

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2. Comment définit-il son activité ?

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3. Pourquoi, à votre avis, les deux techniciens qui travaillent sur la machine communiquent-ils par gestes ?

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4. Comment Étienne s’est-il formé à ce métier ?

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D. Pour répondre aux questions suivantes, reportez-vous à la brochure de l’Onisep « Après la 3e » de votre académie (téléchargeable sur www.onisep.fr > En région > Publications régionales > En téléchargement).

1. Indiquez quels sont les baccalauréats professionnels dans le domaine du bois et de l’ameublement.

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2. Indiquez celui qui est le plus adapté pour exercer un métier comme celui d’Étienne.

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3. Indiquez l’établissement le plus proche préparant ce baccalauréat professionnel.

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39onisep.fr/equipeseducatives Le secteur de l’ameublement 2009 I

ACTIVITÉ 6 DOCUMENT DE L’ÉLÈVE

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SOLUTIONS PROPOSÉES

ACTIVITÉ 1

DÉCOUVRIR LE SECTEUR DE L’AMEUBLEMENTDouble page 4-5 : 1. VRAI - 2. FAUX (seulement 15 %) - 3. FAUX (diminution de 10 000 salariés) - 4. VRAI - 5. VRAI - 6. VRAIDouble page 8-9 : 1. VRAI - 2. FAUX (c’est l’Italie) - 3. VRAI - 4. FAUX (respectant des normes environnementales) - 5. VRAI - 6. VRAIDouble page 12-13 : 1. VRAI - 2. VRAI - 3. VRAI - 4. FAUX (20 % seulement) - 5. FAUX (en Vendée dans les Pays-de-la-Loire) - 6. VRAI

ACTIVITÉ 2

CLASSER LES OFFRES D’EMPLOIS DU SECTEUR

> Étape 21. Disposer, combiner les éléments d’un ensemble. Synonymes : aménager, composer, disposer,

harmoniser, organiser…2. Bureau d’études.3. Ce sont des logiciels de conception et de dessin assisté (CAO, DAO) par ordinateur.4. Machine à commande numérique.5. Tous les Corps d’État.6. Travailler en horaires décalés ou en équipes, une semaine sur deux le « matin » et l’autre « l’après-midi ». Par exemple 6 h-14 h / 14 h-22 h.7. Recherche et développement.8. BTS Système constructif bois habitat.

> Étape 3

HABITAT PROFESSIONNEL

CONCEPTION Dessinateur agencement (15)Responsable R & D (14)

Dessinateur BE agencement (1)Dessinateur agencement (15)

FABRICATIONATELIER

Ébéniste (2)Miroitier (3)Poinçonneur (4)Menuisier (8)

Ébéniste (2)Poinçonneur (4)Menuisier pour l’atelier (7)Menuisier atelier (16)

FABRICATIONCHANTIER

Menuisier poseur (12)Menuisier agenceur (17)

Menuisier poseur (9)Conducteur de travaux menuiserie d’agencement (13)

COMMERCIALISATION DISTRIBUTION

Premier vendeur en équipement du foyer (11)Vendeur-concepteur (18)

Chiffreur en agencement de boutiques et de bateaux (5)Commercial en agencement de pharmacie (6)Chargé d’affaire décoration (10)

40 I Le secteur de l’ameublement 2009 onisep.fr/equipeseducatives

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SOLUTIONS PROPOSÉES

ACTIVITÉ 3

REPÉRER LES GRANDES ÉTAPES DE LA FABRICATION DE MOBILIER

> Étape 2

> Étape 3

CRÉATIONCONCEPTION

DESIGN

Bureau d’études

Achats

PRODUCTIONFABRICATION EN SÉRIE

Bureau des méthodes

DébitUsinage

AssemblageMontageFinition

EmballageExpédition

COMMERCIALISATIONDISTRIBUTION

MarketingVente

CRÉATIONCONCEPTION

DESIGN

Bureau d’études

Achats

PRODUCTIONFABRICATION EN SÉRIE Bureau des

méthodes

DébitUsinage

AssemblageMontageFinition

EmballageExpédition

COMMERCIALISATIONDISTRIBUTION

MarketingVente

27. Technicien B.E.-dessinateur

9. Créateur-designer

21. Responsable expéditions

3. Approvisionneur19. Responsable achats

18. Prototypiste29. Technicien méthodes

8. Conducteur de ligne17. Opérateur de production20. Responsable d’atelier

14. Menuisier en sièges15. Monteur-assembleur16. Opérateur de finition17. Opérateur de production20. Responsable d’atelier26. Tapissier industriel

4. Assistant commercial5. Attaché commercial6. Chargé de développement export7. Chef de produit10. Directeur commercial23. Responsable marketing

11. Directeur industriel22. Responsable maintenance24. Responsable de production

25. Responsable qualité28. Technicien de maintenance30. Technicien ordonnancement

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SOLUTIONS PROPOSÉES

> Étape 2

Fiches métiers

ACTIVITÉ 4

S’INFORMER SUR UN MÉTIER : AGENCEUR

> Étape 1

FICHES MÉTIERS- élaborées par des organismes diffuseurs d’information (ONISEP, CIDJ…) ;- élaborées par les organismes professionnels (associations, fédérations, syndicats, ordres professionnels).Support : papier, internet.

métier (nature du travail, conditions d’exercice du métier, compétences requises, accès au métier : formation et expérience requises, évolutions possibles).

travail et les conditions d’exercice du métier peuvent varier avec la taille de l’entreprise par exemple ; métier « désincarné » (pas habité par une personne).

OFFRES D’EMPLOIS Support : presse papier, internet (sites généralistes, sites spécialisés).

familiariser avec le vocabulaire des entreprises…

(informations sur l’entreprise qui recrute) ; contiennent souvent des éléments concrets sur les conditions de travail (déplacements, travail posté…), les qualités personnelles et les « savoir-être » requis.

TÉMOIGNAGES- Vidéos (ex. : ONISEP TV)- Recueillis lors d’une rencontre, d’une réunion d’information, d’un carrefour métiers, d’un forum, d’un RDV (entretien, enquête).

d’une organisation donnée : entreprise, administration…) ;

- sur l’activité professionnelle proprement dite telle qu’elle est vécue par la personne ;- sur le parcours de la personne (approche biographique) : l’activité professionnelle est une étape d’une trajectoire individuelle et d’une histoire personnelle, cette approche permet de mettre en évidence des déterminants du choix professionnel, d’une trajectoire personnelle singulière : hasard, rencontres, opportunités, soutien familial, etc.

négatif) de la personne qui témoigne.

VISITES D’ENTREPRISE

STAGES D’OBSERVATION EN ENTREPRISE

le quotidien du métier et de l’entreprise dans lequel il est exercé.

environnement de travail, inséré dans une équipe (avec ses relations fonctionnelles, hiérarchiques…).

contexte donné, dépendant d’une entreprise donnée.

INTITULÉDE LA FICHE

AGENCEUR(EUSE)DE CUISINES

ET SALLES DE BAINS

AGENCEUR / AGENCEUSE DE CUISINE AGENCEUR

SOURCE Onisepwww.onisep.fr> Je recherche un métier par ordre alphabétique

ANPEwww.pole-emploi.fr> Vous êtes candidat > Recherche d’emploi : Les conseils à l’emploi > Les fiches métiers

Industries françaises de l’ameublementwww.ameublement.com> Demandes et offres d’emplois - Fiches métiers > Fiches Métiers > Nos métiers : Agenceur

DÉFINITIONDU MÉTIER

Spécialiste de l’aménagement d’es-paces, l’agenceur de cuisines et de salles de bains conçoit, fabrique (parfois) et installe les mobiliers de rangement et de décoration.

Procède à la pose de panneaux préfabriqués (agglomérés, stra-tifiés).Effectue le montage et l’assem-blage de cloisons sur les murs, les sols et les plafonds pour corriger les caractéristiques géométriques ou acoustiques d’une pièce, isoler un bâtiment ou agencer un inté-rieur à des fins diverses (maga-sins, stands, cuisines…).

Spécialiste de l’agencement, archi-tecte d’intérieur, il conçoit des solutions pour l’aménagement d’une pièce, d’un magasin, d’un bureau, d’une cuisine ou d’une salle de bains, d’un stand d’exposition.

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INTITULÉDE LA FICHE

AGENCEUR(EUSE)DE CUISINES

ET SALLES DE BAINS

AGENCEUR / AGENCEUSE DE CUISINE AGENCEUR

ACTIVITÉSà aménager, puis dessiner un plan avec l’emplacement du mobilier.

mieux adaptés et les coloris, puis soumettre le projet à son client.

croquis et devis et l’adapter jusqu’à ce que le client soit satisfait.

fabrication et d’installation ;- commander les matériaux et les pièces nécessaires ;- organiser le chantier, planifier le transport des éléments et en assurer la pose.

d’installation ou d’assemblage.

ou l’aplomb pour vérifier les caractéristiques géométriques d’un support au fur et à mesure du montage d’éléments.

d’un mur-support ou le niveau d’un sol.

composants d’un ouvrage d’habillage ou d’isolation, selon un ordre défini.

ouvrages en vue de les adapter au support.

fixation.

agencement.

et sur site.

éléments et leur installation.

MATÉRIEL UTILISÉ

Utilise les machines, les outils fixes ou portatifs afin de percer les supports et fixer les éléments d’habillage.

devis, notices d’installations, catalogues de fabricants et de fournisseurs.

POSITIONNE MENT HIÉRARCHIQUE ses collègues de l’étude technique

et de la fabrication, avec ses fournisseurs et ses clients.

coordonner une équipe de techniciens, de fabricants et d’installateurs.

Peut encadrer une équipe (chef d’équipe) techniciens, le responsable de

l’atelier fabrication, le responsable des installateurs.

LIEU DE TRAVAILtemps entre son bureau et l’atelier de fabrication.

équipements

Chantier chez le client. Bureau, atelier, chez le client.

FORMATION REQUISE

au métier :- Bac pro technicien constructeur bois- Bac pro technicien menuisier-agenceur- BT agencement- CAP menuisier fabricant de menuiserie, mobilier et agencement- CAP menuisier installateur

Les CAP sont adaptés aux travaux de pose. Le métier d’agenceur, lui, requiert un diplôme de niveau bac à bac + 2, selon le degré de responsabilité exercé.

de niveau V (CAP, BEP) dans les domaines de la menuiserie et de l’agencement.

BP) dans les spécialités bois et miroiterie conduit rapidement aux fonctions de chef d’équipe.

Niveau bac à bac + 2.

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> Étape 41. L’agenceur « met en forme, en volume, en couleur et réalise l’ouvrage imaginé par le prescripteur » (le client). Il est au cœur d’une équipe : chargé d’affaires, technicien de bureau d’études, conducteur de travaux, équipe de fabrication et équipe de monteurs installateurs. Il sélectionne à l’extérieur les professionnels et talents nécessaires à la réalisation du projet (profils artistiques ou techniques) et les sous-traitants spécialisés dans l’acier, le bois, le verre, le plastique…

2. des particuliers des entreprisesCe sont avant tout des professionnels, des entreprises. Commerces et bureaux représentent près de 80 % des clients.

ACTIVITÉ 4 (Suite)

Vidéos

INTITULÉ DU MÉTIER AGENCEUR DE CUISINES ET DE SALLES DE BAINS

AGENCEUR DE CUISINES ET DE SALLES DE BAINS

SITE INTERNET SUR LEQUEL SE TROUVE LA VIDÉO

http://oniseptv.onisep.fr www.lesmetiers.net

DÉCRIRE :- L’ENVIRONNEMENT DANS LEQUEL TRAVAILLE LA PERSONNE INTERVIEWÉE ;- CE QU’ELLE FAIT.

L’agenceuse interviewée se déplace dans un magasin de décoration et d’équipements pour la maison ;

participe, dans un bureau, à une réunion d’architectes d’intérieur qui réfléchissent à la conception de cinq « ambiances » (solutions d’aménagement) en partant des goûts des clients en matière de choix de mobilier. La réunion a pour objectif de finaliser le projet. L’architecte d’intérieur interviewé manipule des documents : classeur avec des plans et des schémas, catalogues ;

l’agenceuse nous présente le home (« le chez soi ») dans le magasin,espace de démonstration, reconstitution d’un espace à vivre : cuisine, chambre, salle de bains, salon… dans lequel sont proposées aux clients du magasin des solutions d’aménagement en grandeur réelle ;

l’agenceuse est dans son bureau parmi les dossiers.

L’agenceur interviewé travaille seul sur un petit chantier (salle de bain). Il dépose les appareils sanitaires (phase de démolition) ;

prépare la salle de bains (préparation des murs, plâtre) ;

procède à la pose des nouveaux éléments.

COMMENT LA PERSONNE INTERVIEWÉE PRÉSENTE-T-ELLE SON ACTIVITÉ ?

« Créer, donner l’ambiance… »Activité double :- artistique : on part des dessins ;- technique : gestion d’un budget et d’une équipe (fournisseurs, entreprises extérieures) ; calcul d’un prix de revient au mètre carré pour proposer un juste prix.

« Un plombier rénovateur en salle de bains » :- On vient chez les clients pour refaire leur salle de bains selon leurs désirs ;- on fait de la plomberie, de la faïence, du carrelage, de la maçonnerie ;- on dépose les anciens éléments et on pose les nouveaux.

NATURE DU TRAVAIL EFFECTUÉ Conception de solution d’aménagement. Réalisation des travaux.

FORMATION DE LA PERSONNE INTERVIEWÉE

Ça n’est pas dit. CAP plomberie (2 ans) + bac pro (2 ans) par apprentissage.

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3. Exemples de clients des entreprises d’agencement : les agenceurs interviennent dans des secteurs aussi variés que la distribution et le commerce, l’hôtellerie et la restauration, la santé, la distribution, la coiffure, la banque, les bureaux et les collectivités locales…Exemples :- Points de vente : buraliste, boulanger, pharmacien, coiffeur…- Enseignes de distribution : textile, chaussure, parfum, optique, maroquinerie…- Aménagement de bureaux : halls d’accueil, étages de direction des sièges sociaux d’entreprises…- Santé : cabinets de spécialistes, centres d’imagerie médicale, dentistes…- Administration et collectivités locales : espaces destinés au grand public (mairies, bibliothèques, centres culturels…).- Hôtellerie - restauration : chambres, halls d’accueil, bars, restaurants…- Guichets de gare, aérogares, musées, cinémas, théâtres, construction navale…

4. des particuliers des entreprises

SOLUTIONS PROPOSÉES

ACTIVITÉ 5

L’ALTERNANCE : SE FORMER AVEC L’ENTREPRISE

> Étape 3

Les deux types de formation proposée :- La formation continue qui s’adresse aux salariés occupant des postes en entreprise nécessitant une adaptation, une évolution ou une remise à niveau des compétences.- La formation initiale, notamment pour des jeunes qui souhaitent acquérir une qualification sanctionnée par un diplôme professionnel de l’Éducation nationale ou un titre homologué (CAP, bac pro, BP, BTS…) qui préparent à un métier ou à une fonction précise de l’entreprise.

DIPLÔME SPÉCIALITÉ NIVEAU

CAP Ébénisterie V

CAP Tapisserie d’ameublement en siège V

CAP Tapisserie d’ameublement en décor V

CAP Menuiser installateur V

CAP Menuiser fabricant de menuiserie, mobilier et agencement V

Brevet professionnel (BP) Ameublement, option tapisserie décoration IV

Bac professionnel Technicien de fabrication bois et matériaux associés IV

Bac professionnel Technicien menuisier agenceur IV

BTS Productique bois et ameublement III

BTS Agencement de l’environnement architectural III

Licence professionnelle Production industrielle bois ameublement II

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DIPLÔME MÉTIERS

CAP Ébéniste - Ébéniste- Menuisier-ébéniste- Monteur-assembleur- Restaurateur de meubles anciens

CAP Tapisserie d’ameublement en siège - Tapissier garnisseur

CAP Tapisserie d’ameublement en décor - Tapissier décor

CAP Menuiser installateur - Menuisier installateur- Installateur-poseur cuisines et salles de bains- Installateur d’exposition- Monteur en agencement

CAP Menuiser fabricant de menuiserie, mobilier et agencement

- Opérateur de production industrielle, opérateur-régleur sur matériels dans les petites, moyennes et grandes entreprises- Agent de fabrication, agent d’usinage- Menuisier industriel- Façonneur bois et matériaux associés- Poseur-installateur dans les petites et moyennes entreprises- Monteur-assembleur

BP Ameublement option tapisserie décoration - Prototypiste

Bac pro Technicien de fabrication bois et matériaux Associés

- Opérateur de production industrielle, opérateur-régleur sur matériels automatisés- Responsable d’un îlot de production, responsable d’atelier- Menuisier fabricant- Agent de production, agent d’usinage- Façonneur bois et matériaux associés- Menuisier industriel

Bac pro Technicien menuisier agenceur - Opérateur polyvalent sur machines traditionnelles- Chef d’équipe, en atelier et sur chantier- Technico-commercial / bureau d’études dans une entreprise de menuiserie agencement

BTS Productique bois et ameublement - Technicien ordonnancement - Technicien méthodes - Technicien du bureau d’études, dessinateur- Responsable d’atelier

BTS Agencement de l’environnement architectural

- Technicien bureau d’études, agencement- Responsable de projet, coordinateur d’études- Coordinateur de travaux (avec expérience)

Licence pro Production industrielle bois ameublement

Technicien ordonnancementTechnicien méthodesTechnicien du bureau d’études, dessinateurResponsable d’atelier

> Étape 4

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ACTIVITÉ 6

DÉCOUVRIR UN FABRICANT DE MOBILIER : L’ENTREPRISE GAUTIER

> Étape 4

A1. VRAI2. Mobilier pour l’habitat : séjours-salles à manger, rangements-dressing, chambres-literie, bureaux- bibliothèques, chambres / studios d’enfants - Mobilier pour l’entreprise : mobilier de bureau de direction et aménagements de bureau, tables de réunion, banques d’accueil et espaces de réception dans l’entreprise, fauteuils et sièges, cloisons modulaires pour aménager les espaces de travail collectifs.3. Trois en Vendée (85)4. 1 050 salariés5. VRAI6. VRAI7. Mexique : OUI / Liban : OUI.

B1. Opérateur ; conducteur de lignes de montage ; chef d’équipe ; directeur des ressources humaines ; chef de produit ; designer ; chef de projet.2. De nombreux travaux de manutention pénible, qui exigeaient de la force physique, se sont auto-matisés.3. 60 %4. 30 %.

C1. Menuisier industriel (qualificatif utilisé par Étienne) ; technicien en ameublement (générique de la vidéo) ; technicien(ne) de fabrication de mobilier et de menuiserie (fiche métier accompagnant la vidéo sur www.meformer.org).2. Usiner des panneaux de particules qui constituent les éléments d’un meuble (les découper à dimension et les percer). À partir des plannings et des plans des pièces du meuble qui lui sont remis par le chef d’atelier, il programme et règle une machine automatisée (FAO : fabrication assistée par ordinateur). Il surveille la machine et contrôle les pièces à la sortie.3. Certainement à cause du bruit de la machine.4. Par la voie de l’apprentissage : CAP, BEP et BP (Brevet professionnel).

D1. Technicien de scierie ; technicien constructeur bois ; technicien de fabrication bois et matériaux associés ; technicien menuisier-agenceur.2. Technicien de fabrication bois et matériaux associés.

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UNIFAUnion Nationale des Industries Françaises de l’Ameublement

28 bis, avenue Daumesnil - 75012 PARISTél. : 01 44 68 18 00 Fax. : 01 44 74 37 55

[email protected] www.unifa.org

CODIFAComité de Développement des Industries Françaises de l’Ameublement

28 bis, avenue Daumesnil - 75012 PARISTél. : 01 44 68 18 04 Fax. : 01 44 74 37 80

[email protected] www.codifa.fr

Les CFA de l’AFPIACentres de Formation d’Apprentis de l’Association pour la Formation Professionnelle

dans les Industries de l’Ameublementwww.afpia.fr

AFPIA Sud-Est55, rue Feuillat - 69003 LYON

Tél. : 04 72 69 76 20 Fax. : 04 78 94 94 [email protected] www.afpia-sudest.fr

AFPIA OuestRue Alfred de Vigny - Z.I. nord

85607 MONTAIGU CedexTél. : 02 51 94 08 31 Fax. : 02 51 46 40 19

[email protected] www.afpiaouest.fr

AFPIA Est-Nord2, rue du 8 mai 1945 - B.P. 25

88350 LIFFOL LE GRANDTél. : 03 29 06 60 60 Fax. : 03 29 06 75 36

[email protected] www.afpia-estnord.fr

FCBAInstitut Technologique Forêt, Cellulose, Bois-construction, Ameublement

10, avenue de Saint Mandé - 75012 PARISTél. : 01 40 19 49 19 Fax. : 01 44 74 65 20

[email protected] www.fcba.fr www.innovatheque.fr

IPEAInstitut de Promotion et d’Etudes pour l’Ameublement

37, avenue Daumesnil - 75012 PARISTél. : 01 46 28 21 21 Fax. : 01 46 28 22 04

[email protected] www.ipea.fr

VIAValorisation de l’Innovation dans l’Ameublement

Viaduc des Arts 29–35, avenue Daumesnil - 75012 PARIS

Tél. : 01 46 28 11 11 Fax. : 01 46 28 13 [email protected] www.via.fr

ORGANISMES RESSOURCES

Portail de l’ameublement françaiswww.ameublement.com

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Cette collection vous propose un outil d’analyse d’un secteur de l’économie : son adaptation à un environnement en mouvement, la diversité et l’évolution de ses métiers. Comment faire découvrir à des élèves de collège et de lycée la réalité d’un secteur d’activité ? Comment aborder avec eux ces notions complexes dans le cadre de la découverte de l’environnement professionnel : Découverte professionnelle 3 heures, Parcours de découverte des métiers et des formations en collège et en lycée.C’est pour aider les équipes éducatives de manière concrète et vivante à mener à bien leur mission que l’Onisep propose un nouveau titre de la collection Ressources éducatives/Monde professionnel, réalisée en partenariat avec les branches professionnelles.

> LA PRÉSENTATION DU SECTEUR ET DE SES ENJEUXÀ partir de textes courts, d’entretiens avec des experts, de portraits de salariés, ou encore de reportages en entreprise, ce document permet d’appréhender les caractéristiques du secteur. Il met en lumière son évolution actuelle et tout particulièrement celle de l’emploi et celle des métiers.

> DES ACTIVITÉS POUR LA CLASSEÀ partir d’exemples ancrés dans le réel, ces activités peuvent être déployées aussi bien dans le cadre de la Découverte professionnelle 3 heures que dans celui des parcours de découverte des métiers. Pour chaque activité, des éclairages et des solutions sont proposés en annexe.

> DES SOURCES FIABLESCette collection s’appuie sur deux sources principales : les données du Céreq (Centre d’études et de recherche sur les emplois et les qualifications) ainsi que les travaux des observatoires de branche.

LE SECTEUR DE L’AMEUBLEMENT

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LE SECTEURDU COMMERCE INTERENTREPRISES

> L’analyse d’un secteur

> Le point sur l’emploi

> Des activités de classe

Monde professionnel

10 Édité avec le soutien de

Code diffusion : 900786ISBN : 978-2-273-00786-3