LE SAVIEZ-VOUS · 2018-07-21 · Musée Le cheval de fer Blésois à St Sulpice-de-P (12 km)...
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© Ferme de Prunay
Ferme La Renaudière
Propriété privée, ne se visite pas-Visible du chemin
A la sortie du bois, sur votre droite, vous pouvez voir
une ferme présentant une architecture traditionnelle,
bâtiments de forme longitudinale de faible hauteur en
moellon ou tuffeau. Un moellon est une pierre pour la
construction, en général pierre de calcaire plus ou
moins tendre, taillée partiellement ou totalement, avec
des dimensions et une masse qui le rendent maniable
par un homme seul. Le tuffeau est de la craie micacée
ou sableuse à grain fin, de couleur blanche ou crème
parfois jaunâtre. La pierre de tuffeau a été massivement
exploitée pour la construction du XVIIème au XIXème
siècle. Pierre d’œuvre noble, le tuffeau blanc a
notamment servi à bâtir les châteaux de la Loire ainsi
que des demeures bourgeoises. Cette pierre de taille
tendre a été la pierre la plus utilisée dans la vallée de la
Loire en aval d'Orléans et a notamment permis de
réaliser les décors typiques de l'architecture de la
Renaissance. La ferme propose aujourd’hui un
hébergement touristique et équestre.
Suivre les panneaux S2 retour.
Domaine de Seillac
Propriété privée, ne se visite pas- Visible de la route
L’existence du château remonte au minimum au
XVIIème siècle. La terre de Seillac est acquise en 1756
par Jules Etienne Honoré de Prunelé, qui n’entreprit
pas de modifications importantes ainsi la description,
effectuée lors des saisies révolutionnaires, permet d’en
établir le plan interne. Dans la deuxième moitié du
XVIIIème siècle, le château est confié aux Biens
Nationaux suite à la condamnation de Jules Henri de
Prunelé, nouveau propriétaire du château. Le château
est donc laissé à l’abandon et se dégrade. Les mesures
conservatrices prises par le Directoire évitent la cession
du domaine, qui reste dans les mains de la famille
Prunelé. A la mort de Jules Henry de Prunelé et de sa
femme, le château passe entre les mains de riches familles.
Aujourd’hui le domaine de Seillac est un village
de vacances / village club.
LE SAVIEZ-VOUS ? La légende raconte qu’il y aurait un souterrain partant de
Prunay, un lieu-dit de Seillac, pour aller jusqu’au hameau de
Bury sur la commune de Chambon-sur-Cisse !
DECOUVERTES ET ACTIVITES
Circuits de randonnée pédestre à Seillac
Visite de la ferme pédagogique de Prunay à Seillac (2 km)
Visites de caves à Onzain, Mesland et Monteaux (5-5-8 km)
Visite de la ferme La Cabinette à Onzain (5 km)
Site de l’ancien château des Douves à Onzain (5 km)
Vol en montgolfière à Onzain (5 km)
Marché du terroir le jeudi après-midi à Onzain (5 km)
Abbaye de la Guiche à Chouzy-sur-Cisse (6 km)
Parc Botanique du Prieuré à Orchaise (7 km)
Visite de la Safranière à Chouzy-sur-Cisse ( 8 km)
Quad, ULM, Tir à l’arc, Golf, équitation à Chouzy-s/C (8 km)
Piscine d’été à Herbault (8 km)
Marché du terroir le lundi matin à Herbault (8 km)
Bateau traditionnel à Chaumont s/Loire (8 km)
Domaine de Chaumont-sur-Loire, Festival des Jardins (8 km)
Musée Le cheval de fer Blésois à St Sulpice-de-P (12 km)
Karting à Landes-le-Gaulois (15 km)
Cité et Château Royal de Blois (16 km)
Maison de la Nature à Marolles (20 km)
Survol en hélicoptère à Villefrancoeur (21 km)
Découvrez tous les circuits, information disponible dans les
Maisons du Tourisme Blois-Chambord ou dans les mairies
Mairie de Seillac
02 54 20 84 84
Ouverture : Lundi : 8h-12h / Jeudi : 14h-18h
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Source : Guide de la Vallée de la Cisse
SEILLAC
DEPART Parking de la Mairie
Durée environ 45 mn
Histoire générale du village
Dans les chartes médiévales, le village y est mentionné
sous l’appellation SEGLAZ puis sous différents noms
tels que : SEGLYUM, SUGLAYUM puis STILLAC,
et SEILLAT.
Durant le XIème siècle, l’abbaye de Marmoutier fonde
quatre de ses 150 prieurés agricoles autour de Seillac à
Chouzy, Mesland, Chambon et Orchaise. Profitant de
ce puissant développement de la vallée de la Cisse,
l’église est implantée à Seillac en 1178.
Cette petite commune fut souvent menacée de
suppression. A la période révolutionnaire, quand on fit
le projet de redécoupage national, elle suscite la
convoitise de ses puissants voisins d’Onzain et des
communes frontalières. Elle fut de nouveau menacée
en 1854, mais la municipalité, pour se défendre,
répliqua sur la fréquentation de l’église, et ses
pèlerinages. En effet l’église était beaucoup fréquentée
par les habitants qui vivaient à l’écart des grandes
communes. Ils trouvaient là un lieu de culte plus
proche, la commune a donc subsisté.
Eglise
L’origine de l’église Saint-Jacques le Majeur est
incertaine. Cependant, au cours du XIIème siècle un
méridional serait venu s’installer dans la région. Il
aurait fait construire le château et l’église dont
l’architecture offre une certaine similitude avec celle
du midi de la France. Saint-Jacques, dit le Majeur, est
l’un des douze apôtres du Christ, il évangélisa,
dit-on, une partie de l’Espagne. L’église est entourée
de son ancien cimetière, elle a bien gardé
son caractère de petite église rurale.
La façade, percée d’un portail à deux voussures sans ornement, est surmonté d’un clocher à arcade. Le clocher arcade était une
réalisation moins onéreuse et moins complexe qu’un clocher traditionnel. Il est façonné par l’artisan maçon dans la continuité
de l’ouvrage. Il est nommé : clocher-mur, clocher de maçon ou campenard. Ce mode de construction reste peu répandu dans le
Loir-et-Cher, on note 4 constructions de ce type dans le département. Sur le toit, vous pouvez voir un coq,
c’est l’un des rare de la région à reposer sur ses 2 pattes. A l’intérieur de l’église, en entrant, se trouve une tombe
non identifiée. A l’époque, les curés avaient l’habitude de se faire enterrer dans leur église. Vous retrouvez également, une
statue de Saint-Joseph, un Suaire de Véronique, sur le chevalet un tableau « Jésus miséricordieux ». A droite, la statue de
Saint-Jacques est sculptée en plâtre peint du XVème siècle. Les pieds nus, appuyé sur son bâton, il porte un bonnet orné d’une
coquille, prolongé par deux pattes nouées sous la barbe, et tient un livre dans ses mains. Dans le chœur, un retable en bois et
plâtre peint, comprend l’autel, le tabernacle et le tableau représentant la Trinité, Sainte Catherine et Saint François.
Deux angelots en bois sont posés au sommet du retable. Sur l’autel se trouve un tissu brodé du XVIIIème siècle.
La nef en bois est en forme de coque de bateau retourné. Tout autour de l’église, il y a 12 bougies
représentant les 12 apôtres, ce qui signifie que l’église est consacrée.
A partir de l’Eglise, remonter la D131 en direction du bois à l’intersection en direction de Coulanges/Chouzy, suivre sur la droite la flèche
orange inscrite S2.
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Ce sentier est balisé « S2 » mais non
sécurisé. La commune décline toute
responsabilité quant à leur utilisation.
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