LE REBOISEMENT

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COLLOQUE LE REBOISEMENT : PERSPECTIVES D’AVENIR Organisé par le Réseau Ligniculture Québec et la Direction générale des pépinières et des stations piscicoles (DGPSP) du ministère des Ressources naturelles et de la Faune Dans le cadre du Carrefour Forêt Innovations 2011 Centre des Congrès de Québec 6 octobre 2011

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COLLOQUE

LE REBOISEMENT :

PERSPECTIVES D’AVENIR

Organisé par

le Réseau Ligniculture Québec

et la Direction générale des pépinières et des stations

piscicoles (DGPSP) du ministère des Ressources naturelles

et de la Faune

Dans le cadre du Carrefour Forêt Innovations 2011

Centre des Congrès de Québec

6 octobre 2011

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TABLE DES MATIÈRES

PROGRAMME ...………………………………………………………………………………………….…. 3

MOT DU COMITÉ ORGANISATEUR ………………………………………………………………………. 4

PRÉSENTATION DES CONFÉRENCES ET DES CONFÉRENCIERS ………………………………….……. 5

DANIEL RICHARD ……………………………………………………………………………………………….……………… 6

RONALD BRIZARD ………………………………………………………………………………..….…………………..…… 7

ISABELLE DUCHESNE ET DENIS CORMIER ………………………………………………………………………………… 8

ALAIN PAQUETTE ……………………………………………………………………………………….………...………… 10

GUY LAROCHELLE …………………………………………………………………………………………………..….…… 11

GUY PRÉGENT ……………………………………………………………………………………….………………….…… 13

BRIGITTE BIGUÉ …………………………………………………………………………………….………….….………… 14

NADYRE BEAULIEU ……………………………………………………………………………………………………..…… 15

DAVID PARÉ …………………………………………………………………..……………………………………………... 16

KEN DUBÉ …………………………………………………………………………….………………………………....…… 17

YVES FORTIN……………………………………………………………..………………………………………..…………. 18

CHRISTIAN MESSIER …………………………………………………………………………………………………..……. 19

RESPONSABLES DU COLLOQUE .…………………….…………………………………………….…… 20

NOTES……………………………………….……………………………………………………………… 21

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LE REBOISEMENT : PERSPECTIVES D’AVENIR - CAHIER DU PARTICIPANT 3

PROGRAMME

Avant-midi : Orientations et faits Animateur : Daniel Richard, DGPSP

Heure Conférencier Sujet

9h00 – 9h15 Daniel Richard, Direction générale des pépinières et des stations piscicoles, MRNF

Mot de bienvenue

9h15 – 9h45 Ronald Brizard, Direction de l’aménagement des forêts publiques et privées, MRNF

Place du reboisement dans les programmes de mise en valeur des forêts privées et publiques

9h45 – 10h15 Isabelle Duchesne, Centre canadien sur la fibre de bois, et Denis Cormier, FPInnovations

La production de plants et la densité de plantation, deux maillons importants dans la chaîne de valeur

10h15 – 10h30 Pause

10h30 – 11h00 Alain Paquette, Centre d’étude de la forêt, UQAM

Le rôle des plantations dans l’aménagement des forêts de l’Antropocène

11h00 – 11h30 Guy Larochelle, Agence forestière des Bois-Francs

Le reboisement en forêt privée porte-t-il fruits ? Résultats pour le Centre-du-Québec

11h30 – 12h00 Guy Prégent, Direction de la recherche forestière, MRNF

Les plantations, une voie indispensable pour les aires d’intensification de la production ligneuse

12h00 – 13h30 Dîner

Après-midi : De la science à la pratique Animateur : Patrick Cartier, Domtar

13h30 – 14h00 Brigitte Bigué, Réseau Ligniculture Québec L’innovation au service de la foresterie québécoise moderne

14h00 – 14h30 Nadyre Beaulieu, AbitibiBowater Le projet TRIADE en Mauricie : la science au service de la pratique

14h30 – 15h00 David Paré, Service canadien des forêts Faire pousser le peuplier hybride hors de sa zone de confort ou comment aménager le sol et la végétation pour une espèce exigeante

15h00 – 15h15 Pause

15h15 – 15h45 Ken Dubé, Groupement forestier coopératif St-François

La plantation en forêt privée : sylviculture et rentabilité économique

15h45 – 16h15 Yves Fortin, Université Laval Les bois de plantation ont-ils un avenir ? La recherche en transformation : la clé pour ouvrir de nouveaux débouchés

16h15 – 16h30 Christian Messier, UQAM Résumé de la journée et mot de la fin

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MOT DU COMITÉ ORGANISATEUR

Chers(ères) participants(es),

Le reboisement au Québec, c’est 150 millions de plants qui sont produits annuellement dans les

pépinières forestières et mis en terre dans toutes les régions. Depuis des décennies, le

reboisement se fait principalement sur les parterres de coupe mal régénérés afin de rencontrer

un des objectifs de la Stratégie de protection des forêts (1994), et aussi de la Loi sur les forêts

(adoptée en 1986) qui est basée sur le rendement soutenu.

Un des objectifs de la nouvelle Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier adoptée en

mars 2010 est de créer des aires d’intensification de la production ligneuse (AIPL) dans

lesquelles il est question d’augmenter sur de petites superficies les rendements ligneux, et ce,

afin d’augmenter le pourcentage d’aires protégées et de pratiquer, sur l’ensemble du territoire

forestier, un aménagement écosystémique.

Sommes-nous en mesure, à l’heure actuelle au Québec, de répondre à cette demande ? La

réponse est oui. Nous avons les outils nécessaires pour réussir. L’autre question qui survient :

saurons-nous les utiliser efficacement ?

Rappelons que des décennies d’amélioration génétique nous ont donné des plants de qualité au

potentiel de croissance surprenant. Mais, c’est en plantation que l’on peut en retirer le

maximum de rendement. Les premières plantations mises en terre il y a quelque trente et

même quarante ans nous laissent entrevoir des volumes de récolte étonnants.

Les modèles de plantations font encore l’objet d’études par nos chercheurs ou, à plus grande

échelle, par nos praticiens. Les choix sont guidés par les différents acteurs du milieu afin de

rencontrer des objectifs spécifiques. En plus de suivre des directives sylvicoles précises pour la

réussite des plantations, la gestion de ces dernières doit s’insérer dans des modèles

économiques viables. En bout de ligne, il faut développer les débouchés pour ces nouveaux bois.

L’intensification de la production de la matière ligneuse est l’affaire d’un ensemble

d’intervenants, du généticien au transformateur. Aujourd’hui, le Réseau Ligniculture Québec et

la Direction générale des pépinières et des stations piscicoles du ministère des Ressources

naturelles et de la Faune vous invitent à devenir les acteurs de cette nouvelle foresterie.

Bon colloque.

Roger Touchette, M.Sc.biol. Brigitte Bigué, ing.f., M.Sc.

DGPSP - MRNF RLQ

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PRÉSENTATION

DES CONFÉRENCES ET DES

CONFÉRENCIERS

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Daniel Richard | Direction générale des pépinières et des stations piscicoles, MRNF

MOT DE BIENVENUE

Présentation du conférencier

M. Richard est diplômé de l’université de Sherbrooke en

microbiologie et de l’Université Laval en génie chimique. Au fil des

ans, il a œuvré pour différentes organisations autant privées que

publiques notamment Environnement Canada, les ministères de

l’Environnement de l’Ontario et celui du Québec, Noranda, Alcan,

le Consortium de recherche minérale ainsi qu’au ministère des

Ressources naturelles et de la Faune, plus particulièrement aux

secteurs de l’Énergie, des Mines et finalement des Opérations

régionales. Depuis janvier 2011, M. Richard occupe le poste de

directeur général des pépinières et des stations piscicoles au

MRNF.

Résumé

Des rapports récents indiquent que la demande mondiale en bois va exploser d’ici quelques

années. Au Québec, la conjoncture actuelle nous porte faussement à croire que nous avons la

capacité de rencontrer cette demande car nous récoltons à peine la moitié de la récolte de

2004. En outre, la pression est croissante sur les superficies pour la conservation par le biais des

aires protégées et pour l’aménagement écosystémique. Dans le contexte du développement

durable, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune a su créer un partenariat avec les

instances régionales, notamment les commissions régionales des élus (CRÉ) et les commissions

régionales des ressources naturelles et du territoire (CRRNT) ainsi que les communautés

autochtones. À partir de 2013, le ministre des Ressources naturelles et de la Faune assumera

l’entière responsabilité de l’élaboration des plans d’aménagement forestier. De plus, une

nouvelle stratégie d’aménagement des forêts verra le jour et un des objectifs visés sera

d’augmenter la productivité des forêts. La plantation d’arbres hautement améliorés est le seul

moyen d’augmenter de façon importante le rendement à l’hectare. Pour ce faire, nous

disposons déjà d’une capacité de production de plants de reboisement de haute qualité

génétique et d’une expertise grandissante en plantation à haut rendement. À cet égard, des

territoires désignés permettraient de rapprocher la forêt productive de la population et des

usines.

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Ronald Brizard | Direction de l’aménagement des forêts publiques et privées, MRNF

PLACE DU REBOISEMENT DANS LES PROGRAMMES DE MISE EN VALEUR DES

FORÊTS PRIVÉES ET PUBLIQUES

Présentation du conférencier

M. Brizard est diplômé en génie forestier de l’Université Laval

en 1983. De 1984 à 1989, il a été responsable des essais

techniques pour la région de l’Abitibi-Témiscamingue. Par la

suite, de 1989 à 1999, il a été responsable de la planification

pour l’Unité de gestion du Témiscamingue. Il est devenu chef

de cette unité de gestion en 1999. Il a occupé ce poste

jusqu’en 2003 où il est devenu chef de l’Unité de gestion de la

Lièvre. Depuis 2006, il est directeur de l’aménagement des

forêts publiques et privées au ministère des Ressources

naturelles et de la Faune.

Résumé

Au cours des 40 dernières années, l’objectif de reboisement a connu des phases, et ce, tant en

forêt publique que privée. Parmi celles-ci, l’annonce d’un objectif annuel de 300 millions de

plants en 1983 et l’adoption de la Stratégie de protection des forêts en 1994 en sont les points

saillants. Tout récemment, l’entrée en vigueur de la Loi sur l’aménagement durable du territoire

forestier introduit des dispositions qui auront pour effet de modifier les orientations de

l’aménagement des forêts et les pratiques sylvicoles. La stratégie d’aménagement durable

exposera la vision retenue et énoncera des orientations et des objectifs d’aménagement durable

des forêts s’appliquant aux territoires forestiers, notamment en matière d’aménagement

écosystémique. La loi vise à assurer une gestion des ressources intégrée et régionalisée, une

gestion par objectifs et résultats, notamment par l’utilisation de guides sylvicoles et la création

des aires d’intensification de la production ligneuse. Ces changements seront analysés afin de

dégager les éléments d’une vision d’avenir pour le reboisement.

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Isabelle Duchesne | Centre canadien sur la fibre de bois

Denis Cormier | FPInnovations

LA PRODUCTION DE PLANTS ET LA DENSITÉ DE PLANTATION, DEUX MAILLONS

IMPORTANTS DANS LA CHAÎNE DE VALEUR

Présentation des conférenciers

Isabelle Duchesne a obtenu un baccalauréat en sciences et

technologie du bois de l'Université Laval en 1992, et un doctorat en

ultrastructure des fibres de bois en Suède en 2001. En 2002, elle

débutait sa carrière comme chercheure scientifique en

caractérisation de la ressource chez Forintek, puis chez

FPInnovations. En 2011, elle s’est jointe au Centre canadien sur la

fibre de bois. Isabelle se spécialise sur les effets des traitements

sylvicoles sur les caractéristiques des arbres et des bois, la qualité et

la valeur des produits du sciage. Elle est professeure associée à

l'Université Laval et coordonne le thème 3 « Modélisation de la

récupération des produits de sciage » au sein du réseau stratégique du CRSNG sur

l'aménagement forestier pour les produits à valeur ajoutée (ForValueNet).

Denis Cormier a obtenu un baccalauréat en sciences forestières en

1985 et une maîtrise en aménagement forestier et sylviculture en

1987 à l’Université Laval. Il travaille chez FPInnovations (FERIC avant

2007) depuis 24 ans. Il se spécialise dans le domaine des opérations

sylvicoles et le développement d’outils d’aide à la prise de décision

pour l’industrie forestière. Depuis 2004, il est également impliqué

dans le programme de bioénergie. En 2005, Denis a conçu le modèle

BiOS pour la détermination de l’approvisionnement et des coûts de

livraison de la biomasse d’origine forestière. Il est actuellement

chargé de programme en opérations sylvicoles et en bioénergie mais continue également ses

travaux sur les facteurs favorisant l’établissement d’une infrastructure industrielle pour la

transformation de la biomasse forestière ainsi que sur les paramètres affectant les coûts et la

qualité des traitements sylvicoles.

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Résumé

Chaque année, les gouvernements investissent des sommes importantes dans la production de

plants et dans l’établissement et l’entretien de plantations afin de remettre des superficies

forestières en production. L’objectif ultime de cette démarche est la production de bois de

qualité pour sa mise en marché éventuelle mais le réflexe actuel est plutôt de miser sur la

production d’un volume maximum par unité de surface.

Le choix de l’essence, de l’espacement initial et des traitements culturaux subséquents doit

ultimement viser à produire du bois de qualité qui générera le maximum de valeur ajoutée au

moment de la récolte. Bien que la production en volume soit relativement bien connue, les

effets de l’espacement sur la qualité du bois de plantation et leur valeur le sont beaucoup

moins. Les effets à long terme de l’espacement initial sur la croissance des arbres, les propriétés

du bois, la qualité et la valeur des sciages seront présentés dans un contexte de chaîne de valeur

pour l’épinette blanche. L’étude se base sur le plus vieux dispositif expérimental établi par le

Ministère des Richesses naturelles à Thunder Bay, Ontario.

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Alain Paquette | Centre d’étude de la forêt, UQAM

LE RÔLE DES PLANTATIONS DANS L’AMÉNAGEMENT DES FORÊTS DE

L’ANTROPOCÈNE

Présentation du conférencier

Alain Paquette a obtenu son doctorat de l'Université de Montréal

en 2007 (André Bouchard; Alain Cogliastro), pendant lequel il a

utilisé l'enrichissement sous couvert pour la restauration de forêts

dégradées en Montérégie, mais aussi depuis en Mauricie et au

Panama chez les indiens Emberas. Depuis 2007 il est chercheur

postdoctoral au CEF (UQAM) chez Christian Messier. Il est très

impliqué dans le projet TRIADE en Haute-Mauricie, notamment au

niveau des plantations intensives. Ses travaux récents portent sur

l'effet de la biodiversité sur le fonctionnement des écosystèmes

forestiers, autant en forêt naturelle qu'à l'aide de dispositifs

expérimentaux. Il dirige aussi des travaux de recherche au sein de

la nouvelle Chaire Hydro-Québec sur la forêt urbaine, et dans un

nouveau projet Ouranos sur l'agroforesterie et les changements climatiques.

Résumé

La perception que nous avons des plantations est ambigüe. Alors que de planter un arbre est

souvent présenté comme une activité "verte", en planter des millions soulève des inquiétudes.

Bien que les plantations aient été utilisées dans le passé pour compenser pour de mauvaises

pratiques forestières, pour simplifier des écosystèmes complexes, ou comme leurre permettant

à une économie de combustibles fossiles de continuer sur la même voie, nous pensons que les

plantations ont un rôle légitime à jouer dans l'aménagement durable des forêts. Des plantations

multi-objectifs, visant l'atteinte de cibles sociales, économiques et environnementales peuvent

fournir des services écologiques importants, aider à la conservation des dernières forêts

primaires existantes, et même contribuer à la lutte contre les changements climatiques. Après

un tour rapide des plantations dans le monde, nous ferons l'inventaire des problèmes liés aux

plantations, mais aussi des services qu'elles peuvent rendre. Nous verrons ensuite comment des

plantations mieux planifiées pour atteindre plusieurs objectifs simultanément pourraient être

utilisées. Quelques projets particuliers seront cités en exemple: le projet TRIADE en Haute-

Mauricie, le réseau IDENT de plantations expérimentales, et un projet Ouranos en

agroforesterie.

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Guy Larochelle | Agence forestière des Bois-Francs

LE REBOISEMENT EN FORÊT PRIVÉE PORTE-T-IL FRUITS ? RÉSULTATS POUR LE

CENTRE-DU-QUÉBEC

Présentation du conférencier

Gradué de l’Université Laval en 1988 en aménagement

forestier, M. Larochelle a amorcé sa carrière avec le

Syndicat des producteurs de bois du Centre-du-Québec.

De 1989 à 1994, il assure la coordination de

l’aménagement forestier avant de passer à la direction

générale du Syndicat. En 1998, il assume la direction des

approvisionnements pour le compte de l’Association des

industries forestières du Québec, et ce, jusqu’en 2002. En

2003, il effectue un court passage au Service canadien des

forêts où il est mandaté pour recueillir les données de boisement auprès des agences régionales

de mise en valeur dans le cadre du protocole de Kyoto. M. Larochelle coordonne jusqu’à ce jour

les activités de l’Agence forestière des Bois-Francs.

Résumé

Les forêts privées du Québec se sont enrichies au cours des dernières décennies de plusieurs

plantations. Particulièrement dans la région du Centre-du-Québec où près de 100 millions de

plants ont été mis en terre depuis 1945, correspondant à une superficie de 36 000 hectares.

Aujourd’hui, plusieurs de ces plantations sont prêtes pour une première éclaircie commerciale.

Les gestionnaires de la forêt privée centricoise se posent toutefois plusieurs questions quant à

leur développement. Ont-elles poussé d’une façon satisfaisante ? Produisent-elles du bois de

qualité ? Ont-elles les rendements espérés ?

Pour répondre à ces questions, l’Agence forestière des Bois-Francs a réalisé, sur une période de

deux ans, un inventaire des plantations résineuses de son territoire âgées entre quinze et trente

ans. Les objectifs de l’étude consistaient à connaître le portrait général des plantations, estimer

leur rendement, mesurer leur développement et leur qualité et observer leurs relations avec les

types écologiques.

Le principe méthodologique sur lequel l’étude s’appuie est que beaucoup de parcelles-

échantillons ont été réalisées dans un très grand nombre de plantations résineuses. Au total, ce

sont 788 plantations (23,3% des plantations visées par l’étude) qui ont été visitées. L’étude visait

à connaître le développement de l’ensemble des plantations du territoire centricois et non

chacune des plantations visitées. Ainsi, avec l’aide des conseillers forestiers qui œuvrent dans la

région du Centre-du-Québec, plus de 3000 parcelles ont été mesurées.

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Les épinettes blanches, noires, rouges et de Norvège, les pins rouges, blancs et gris ainsi que le

mélèze laricin ont été considérés dans cette étude. L’inventaire proprement dit portait sur la

mesure de la surface terrière, l’âge, la hauteur des arbres dominants et co-dominants, la densité

et la qualité des tiges. L’ensemble de ces données ont permis par la suite d’estimer les indices

de qualité de station ainsi que les rendements en matière ligneuse.

Les résultats montrent que pour les deux essences forestières les plus reboisées au Centre-du-

Québec (épinette blanche et pin rouge), les indices de qualité de station moyens obtenus

figurent avantageusement avec des valeurs de 10,4 m à 25 ans pour l’épinette blanche et 6,7 m

à 15 ans pour le pin rouge.

Les plantations sont dans une très large part de bonne qualité. Toutefois, près de 20% sont

toujours au prise avec de la compétition feuillue. Seulement 12% des plantations ont bénéficié

d’une première éclaircie commerciale. À ce jour, le potentiel en éclaircie commerciale

s’élèverait à quelque 8 140 hectares qui pourraient être réalisés immédiatement.

Les rendements des plantations ont été estimés selon les données des tables de rendement de

Prégent-Picher-Auger, Prégent-Bertrand-Charrette et Bolghari-Bertrand. Les résultats montrent

d’excellents rendements en particulier pour l’épinette blanche (508,9 m3/ha) et le pin rouge

(618,3 m3/ha), avec des accroissements annuels moyens de 8,0 m3/ha/an et 11,2 m3/ha/an

respectivement.

La projection dans le temps des résultats indique que la région pourra compter sur un important

volume de bois disponible dans les prochaines années. La possibilité forestière en sera donc

d’autant bonifiée.

Cette étude n’est pas scientifique puisqu’elle ne s’appuie pas sur un protocole de recherche ou

des modèles statistiques reconnus. Toutefois, le grand nombre de parcelles-échantillons

réalisées aux cours de l’étude permettent, selon l’Agence, de tirer des conclusions valables par

rapport aux rendements des plantations.

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Guy Prégent | Direction de la recherche forestière, MRNF

LES PLANTATIONS, UNE VOIE INDISPENSABLE POUR LES AIRES

D’INTENSIFICATION DE LA PRODUCTION LIGNEUSE

Présentation du conférencier

Guy Prégent est ingénieur forestier, diplômé de l’Université Laval

depuis 1980. En 1985, le même établissement lui décernait le

diplôme de maître ès sciences. De 1982 à 1987, il est assistant de

recherche à la Faculté de foresterie et de géodésie de l’Université

Laval, puis professionnel de recherche au Centre de recherche en

biologie forestière du même établissement. À l’emploi du Ministère

des Ressources naturelles à partir de 1987, il est d’abord affecté au

Service de la régénération forestière puis, depuis 1992, à la Direction

de la recherche forestière, à titre de chargé de recherches sur la

croissance, le rendement et la sylviculture des plantations.

Résumé

La Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier introduit des règles favorisant la

création d’aires d’intensification de la production ligneuse (AIPL). À l’aide notamment des plus

récents outils de modélisation de la croissance des plantations, nous verrons que le degré de

réussite des AIPL dépendra, en très grande partie, des choix effectués par les décideurs. Qu’il

s’agisse du choix du type de peuplement, de la station, de l’espèce, de la qualité génétique, de la

préparation de terrain, des travaux d’éclaircie ou d’élagage, chacune des décisions influencera le

degré d’augmentation de la production ligneuse et, par conséquent, le degré de rentabilité des

investissements réalisés. Même en occupant de très faibles superficies par rapport aux forêts

naturelles, les plantations pourront contribuer grandement à l’approvisionnement en matière

ligneuse et, comme ailleurs dans le monde, réduire les pressions de récolte sur les forêts

naturelles.

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Brigitte Bigué | Réseau Ligniculture Québec

L’INNOVATION AU SERVICE DE LA FORESTERIE QUÉBÉCOISE MODERNE

Présentation du conférencier

Mme Bigué est ingénieure forestier et elle détient une maîtrise

en Sciences de l’environnement. Successivement au cours de

sa carrière elle a occupé les postes de professionnelle au sein

de la firme Nove environnement à Trois-Rivières, de

coordonnatrice de recherche chez Gestofor à Saint-Raymond

de Portneuf et ces dix dernières années, elle a été

coordonnatrice en chef du Réseau Ligniculture Québec, un

réseau de R&D basé dans plusieurs régions du Québec. Tout

récemment elle acceptait de relever de nouveaux défis ainsi,

elle est actuellement conseillère en développement de la

recherche pour la Faculté de sciences et de génie de

l’Université Laval. Elle s’est aussi impliquée au sein de son

ordre professionnel, l’Ordre des ingénieurs forestiers du

Québec, quelque six années où elle a été administratrice, trésorière et vice-présidente.

Résumé

Le Réseau Ligniculture Québec existe depuis 10 ans. Dix ans de R&D en sylviculture intensive des

plantations avec des essences à croissance rapide et à haut rendement. Dix ans de transfert de

connaissances, dix ans d’innovation. Quelque soixante projets de recherche développés en

partenariat dans cinq volets scientifiques. Plus de 100 activités de transfert de connaissances.

Quelque vingt partenaires des milieux universitaires, gouvernementaux, industriels et privés,

impliqués dans les activités du RLQ et déterminés à développer une connaissance adaptée aux

besoins d’aujourd’hui et de demain.

La présentation porte sur le bilan de ces dix dernières années et pose la question : « Comment

l’innovation passée et future en sylviculture intensive des plantations et en ligniculture peut être

mise au service de la pratique courante en foresterie avec les enjeux actuels de biodiversité,

d’aménagement écosystémique, de certification des pratiques forestières, et ce, dans le

contexte d’un nouveau régime forestier qui met de l’avant des aires d’intensification de la

production ligneuse (AIPL) sur quelque 15 % du territoire forestier québécois ? ». Tout cela en

tenant compte de la force du partenariat et du réseautage, un élément clé de la réussite du

développement des connaissances et des activités du Réseau Ligniculture Québec.

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Nadyre Beaulieu | AbitibiBowater

LE PROJET TRIADE EN MAURICIE : LA SCIENCE AU SERVICE DE LA PRATIQUE

Présentation du conférencier

Nadyre Beaulieu est diplômée de l’Université de

Moncton, Campus d’Edmundston en sciences

forestières et possède une maîtrise en sciences

forestières avec une spécialisation en économie

forestière ainsi qu’un diplôme de deuxième cycle en

administration des affaires de l’Université Laval. Entrée

en fonction en 2006, comme coordonnatrice de

l’Initiative TRIADE Mauricie chez AbitibiBowater, elle

occupe aujourd’hui le poste de coordonnatrice

foresterie. Précédemment, Mme Beaulieu a occupé

plusieurs postes dans différents organismes. Elle a été assistante de recherche, ingénieure

forestière pour les gestionnaires de ZECs de la région de Québec, coordonnatrice de la Table sur

le recherche forestière de la Mauricie et consultante.

Résumé

TRIADE Mauricie est le fruit d’une collaboration entre plusieurs organismes de la Mauricie et des

chercheurs venant des quatre coins de la province. Le projet a été officiellement lancé en 2005

avec la reconnaissance officielle comme projet pilote par le MRNF et inclut quelque 70 parties

prenantes. Opérationnelle depuis le printemps 2008, TRIADE Mauricie travaille sur une base

d’aménagement adaptatif où l’intégration des nouvelles connaissances et le suivi des pratiques

font partie intégrante de notre mode de fonctionnement. Le lien très fort existant entre la

recherche et l’opérationnel fut un des éléments clés ayant assuré le succès de l’Initiative.

Cette présentation traitera de l’utilité du reboisement pour l’atteinte de l’objectif de

développement durable à la base de la stratégie TRIADE. Un survol des différentes méthodes

utilisées (ex : plantations mixtes, sous-couvert, etc.) ainsi que des préparations de terrain

testées sera fait.

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David Paré | Service canadien des forêts

FAIRE POUSSER LE PEUPLIER HYBRIDE HORS DE SA ZONE DE CONFORT OU

COMMENT AMÉNAGER LE SOL ET LA VÉGÉTATION POUR UNE ESPÈCE EXIGEANTE

Présentation du conférencier

David Paré est chercheur au Service canadien des Forêts

et professeur associé au CEF où il dirige et co-dirige

plusieurs étudiants de deuxième et troisième cycles. Il

conduit des travaux de recherche sur les enjeux de

maintien de la productivité des sols et sur le cycle du

carbone. Il préside le groupe « changement

atmosphérique » de la commission Nord-Américaine des

forêts de la FAO et a récemment agi comme éditeur du

chapitre sur la bioénergie du rapport spécial du GIEC sur

les énergies renouvelables et la mitigation des changements climatiques paru en juin 2011.

Résumé

La sylviculture intensive est appelée à se développer sur les meilleurs sites. Or, dans certaines

régions, les meilleurs sites disponibles pour de telles plantations ne peuvent se qualifier comme

étant optimaux tant pour les sols que pour le climat. Sur de tels sites, le choix des techniques

sylvicoles à utiliser peut avoir un impact déterminant sur le succès de plantations d’arbres à

croissance rapide. Un projet de recherche réalisé dans la région du Saguenay-Lac-St-Jean avait

pour but de mieux comprendre comment les techniques sylvicoles que sont la préparation de

terrain, le dégagement et la fertilisation influençaient la croissance et la nutrition de peupliers

hybrides plantés sur des sites forestiers sur sols acides et dans le climat froid de la sapinière à

bouleau blanc. Les travaux montrent que le choix de la méthode de préparation de terrain a une

influence capitale sur la survie et la croissance de telles plantations. Bien que la fertilisation et le

dégagement aient eu des effets significatifs, ces traitements ne peuvent compenser une

mauvaise préparation de terrain. Ces résultats s’expliquent en bonne partie par le

comportement racinaire du genre Populus. Ces espèces supportent très mal la compétition

racinaire et un bon développement des racines, garant de la croissance future des plants, n’est

possible que dans un sol de préférence riche mais où la compétition racinaire est faible voire

absente.

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Ken Dubé | Groupement forestier coopératif St-François

LA PLANTATION EN FORÊT PRIVÉE : SYLVICULTURE ET RENTABILITÉ

ÉCONOMIQUE

Présentation du conférencier

Ken Dubé est ingénieur forestier, diplômé en 1980 de l'Université

Laval. Il a travaillé au Syndicat des producteurs de bois de l'Estrie

jusqu'en 1986 dans le secteur de l’aménagement forestier et de la

mise en marché des bois. Il a ensuite migré au Groupement forestier

coopératif St-François à titre de responsable technique du

programme de mise en valeur des forêts privées. Il est aujourd’hui

responsable de l'ensemble des travaux sylvicoles réalisés par le

Groupement forestier.

Résumé

La conférence touchera plusieurs aspects du reboisement en forêt privée estrienne. Une mise

en contexte quant à l’évolution de cette activité au cours des derniers vingt ans, la situation telle

qu’elle est actuellement et des tendances qui seront sans doute suivies au cours des prochaines

années.

Cette évolution aura un impact sur les travailleurs ainsi qu’au niveau de l’implication des

propriétaires concernés.

Un tour d’horizon de différentes plantations pour lesquelles des données de rendement et de

croissance sont connues permettra de mesurer l’apport des plantations à l’approvisionnement

ligneux dans l’avenir au fur que ces plantations en seront à leurs deuxièmes et troisièmes

éclaircies commerciales.

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LE REBOISEMENT : PERSPECTIVES D’AVENIR - CAHIER DU PARTICIPANT 18

Yves Fortin | Université Laval

LES BOIS DE PLANTATION ONT-ILS UN AVENIR ? LA RECHERCHE EN

TRANSFORMATION : LA CLÉ POUR OUVRIR DE NOUVEAUX DÉBOUCHÉS

Présentation du conférencier

Professeur de séchage et de préservation des bois à

l’Université Laval depuis 1981, Yves Fortin est également

membre du Centre de recherche sur le bois (CRB) et du

Groupe interdisciplinaire de recherche en éléments finis

(GIREF), et Directeur du Département des sciences du bois et

de la forêt de la Faculté de foresterie, de géographie et de

géomatique depuis novembre 2005. Ses recherches portent

sur la modélisation du séchage ainsi que le développement de

nouvelles stratégies de séchage et de préservation du bois. Il

possède une quarantaine de publications scientifiques à son

actif et autant de présentations dans des conférences ou colloques. Il a dirigé plus de 30

étudiants à la maîtrise ou au doctorat dans les domaines du séchage, de la préservation et de la

qualité du bois.

Résumé

Les bois de plantation affichent généralement des propriétés de transformation et d’utilisation

fort différentes des espèces sœurs provenant de forêts naturelles. Les premières plantations au

Québec datant de près d’un demi-siècle, l’industrie forestière se voit donc de plus en plus

confrontée à ce changement de propriétés de leur matière première. Il devient alors important

pour l’industrie de bien caractériser cette nouvelle matière première afin d’effectuer les

changements technologiques appropriés aux procédés de transformation, voire créer de

nouveaux produits mieux adaptés à celle-ci. À cet effet, la recherche sur les propriétés de

transformation et d’utilisation des bois de plantation s’avère incontournable. Plusieurs projets

en ce sens ont été menés au Québec au cours des 30 dernières années à l’Université Laval, à

l’Université du Québec, et chez FPInnovations en collaboration avec le MRNF, le Service

canadien des forêts, ainsi que le RLQ. L’épinette blanche et le peuplier hybride furent les deux

principales espèces étudiées. Des résultats types obtenus pour les propriétés anatomiques et

physico-mécaniques, l’aptitude au séchage et l’aptitude à l’usinage seront présentés. Quelques

débouchés potentiels pour ces bois seront également proposés.

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LE REBOISEMENT : PERSPECTIVES D’AVENIR - CAHIER DU PARTICIPANT 19

Christian Messier | UQAM

RÉSUMÉ DE LA JOURNÉE ET MOT DE LA FIN

Présentation du conférencier

Christian Messier est professeur au Département des sciences

biologiques de l'Université du Québec à Montréal depuis juin

1991. Ses travaux de recherche portent principalement sur

l'étude des facteurs écologiques et sylvicoles qui influencent la

dynamique des écosystèmes forestiers tempérés et boréaux.

Le Dr. Messier est titulaire de la Chaire CRSNG/Hydro-Québec

sur le contrôle de la croissance des arbres. Il a été membre (et

co-leader de 1996 à 1999) du Réseau en Gestion durable des

forêts (RGDF) de 1995 à 2010. Il est aussi membre du bureau

de direction du réseau intégré Ligniculture-Québec dont il est

le cofondateur, un projet d’envergure qui vise la maximisation

de la production ligneuse sur de petites superficies. Finalement, le Dr. Messier a participé à la

création du Centre d’étude de la forêt (CEF) et en a été le directeur de sa création en 2006 à juin

2010.

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LE REBOISEMENT : PERSPECTIVES D’AVENIR - CAHIER DU PARTICIPANT 20

RESPONSABLES DU COLLOQUE

Réseau Ligniculture Québec

Brigitte Bigué, ing.f., M.Sc.

Pierre Gagné, ing.f., M.Sc.

Pavillon C.-E.-Marchand

1030, avenue de la Médecine

Université Laval

Québec (Québec) G1V 0A6

Site Web : www.rlq.uqam.ca

Ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec

Roger Touchette, M.Sc.biol.

Donatien Lévesque, ing.f.

Direction générale des pépinières et des stations piscicoles

Ministère des Ressources naturelles et de la Faune

880, chemin Sainte-Foy, 8 e étage

Québec (Québec) G1S 4X4

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