Bac Pro EEEC Électrotechnique, énergie, équipements communicants
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Pourquoi les professionnels
de la communication exercent-ils ce métier en collectivité territoriale ?
Le profil des communicants territoriaux et l’organisation de la fonction communication dans les collectivités locales
Par attachement au service public
37%
Pour la sécurité de l’emploi
10%
Enquête métier 2011
En partenariat avec leRéalisée avec
Pour la rémunération
2%
Par goût pour la vie locale
47%
Par intérêt pour les enjeux
politiques
39%
Pour les perspectives de carrière
8%
La communication au sein des collectivités locales poursuit sa professionnalisation.
Aujourd’hui, environ 15 000 agents - soit moins de 1% de la Fonction publique territoriale - exercent une véritable fonction de communication, interne ou externe, au sein des collectivités locales. Ils sont directeurs ou responsables de service communication, chargés de communication ou de publications, graphistes, chefs de projets audiovisuels, multimédias, photographes, vidéastes... Les communicants territoriaux travaillent essentiellement dans l’une des quelques 5 000 communes et communautés de plus de 5 000 habitants, et au sein des départements et régions qui disposent aujourd’hui d’une direction ou d’un véritable service de communication. Leurs missions sont de plus en plus importantes. La communication a le plus souvent en charge non seulement les publications, les relations presse et l’évènementiel de la collectivité mais aussi les outils numériques, la communication interne, le protocole et le marketing territorial.
Méthodologie
Une enquête auto-administrée par InternetL’enquête auto-administrée par Internet a été lancée auprès de 5 000 communicants de collectivités locales. Le questionnaire a été mis en ligne du 10 octobre au 14 novembre 2011.Le questionnement portait à la fois sur les parcours individuels et le fonctionnement des services communication au sein des collectivités. Par conséquent, dans le traitement des questions portant sur le fonctionnement des services communication, les doublons (i.e. les personnes travaillant dans le même service au sein de la même collectivité) ont été écartés pour ne garder que les répondants les plus «haut gradés». Au total, 588 communicants, représentant 532 collectivités différentes, ont répondu à l’enquête soit un échantillon représentatif de près de 5% des communicants territoriaux.
L’enquête Métier 2011
Une enquête qui fait référence dans la professionRéalisée tous les 5 ans, l’enquête Métier est conduite par Cap’Com, le réseau de la communication publique et territoriale, avec l’expertise de l’institut d’études Occurrence et en partenariat avec le CNFPT. Les résultats de l’enquête 2011 ont été rendus publics lors du Forum Cap’Com de Dunkerque et lors des Entretiens territoriaux de Strasbourg, le 7 décembre 2011. Cap’Com depuis bientôt 25 ans, fédère, anime et représente le réseau des vingt mille professionnels de la communication publique et territoriale : Forum annuel, rencontres thématiques, groupes de réflexion, formation professionnelle, outils d’échange, d’information, et de mise en réseau. Occurrence est un institut d’études indépendant, fondé en 1995, spécialisé dans l’évaluation de laCommunication. Sa double expertise Études et Communication lui permet de conjuguer la maîtrise des techniques d’évaluation et l’expertise dans la fonction communication.
1 Les communicants territoriaux La professionnalisation du métier se traduit par la progression du niveau de la formation initiale et des diplômes de communication.
Plus des deux tiers des communicants publics ont un niveau d’étude Bac + 4 et la tendance va sans doute se renforcer dans les prochaines années, dans la mesure où les nouveaux arrivants dans la profession sont plus diplômés que leurs aînés (74% des moins de 35 ans ont un niveau Bac + 4 contre 55% des plus de 45 ans).Les diplômes en communication montent en puissance au détri-ment des sciences humaines et du droit. L’offre de formation se développe : multiplication des écoles spécialisées et des formations supérieures au sein des universités. Rien d’étonnant donc qu’au-jourd’hui près des deux tiers des communicants territoriaux appartiennent à la catégorie hiérarchique « A » de la FPT (contre 8% pour l’ensemble des agents de la FPT).
Mais la féminisation de la profession et l’âge moyen relativement faible accompagnent le maintien de rémunérations peu dynamiques.
Les femmes représentent aujourd’hui plus des deux tiers des effectifs (69%), un chiffre qui a dépassé le taux de féminisation de l’ensemble de la FPT (61%). Toutefois les femmes n’occupent que 59% des postes de directeurs de la communication. L’âge moyen du communicant territorial évolue peu, autour de 38 ans, et la profession compte 39% de moins de 35 ans, ce qui en fait l’un des métiers les plus jeunes de la FPT. Les plus jeunes recrues (moins de 35 ans) sont des femmes pour environ les trois-quarts. Cette situation explique la stagnation, du niveau des rémunéra-tions. La moitié des communicants territoriaux gagne moins de 30 000 e brut par an et seulement 20% plus de 40 000 e. Le salaire médian d’un directeur de service communication au sein d’une collectivité locale se situe entre 35 et 40 000 e brut par an (primes et avantages inclus), celui d’un responsable de commu-nication autour de 30 000 e, celui d’un chargé de communication entre 20 et 25 000 e. Notons toutefois que les disparités de ré-
munérations sont assez importantes en fonction du statut (les titulaires ont un niveau de rémunération moins élevé), du poste, de l’âge, du sexe (les hommes gagnent davantage que les femmes) et de la taille de la collectivité.
Les perspectives de carrière, jugées intéressantes, poussent à une mobilité relativement forte notamment entre public et privé.
Les métiers de la communication apparaissent garder des pers-pectives de carrières intéressantes pour 80% des communicants territoriaux. Un résultat en hausse par rapport à 2008 (75%). Et la perspective de pouvoir continuer d’exercer ce métier au sein du secteur public reste aussi forte en 2011 qu’en 2008 (75%). La professionnalisation réduit la perspective d’exercer un autre métier au sein du secteur public (47% en 2008, 59% en 2011). La professionnalisation dans le métier de la communication conju-guée à la connaissance du fonctionnement du secteur local ouvrent des perspectives au sein du secteur privé où les rémunérations sont plus attractives.
Communication
Sciences humaines et politiques, journalisme
Commerce, Gestion, Economie, Marketing
Ressources humaines, Management, Droit
Multimédia, Audiovisuel, Graphisme, Informatique et
technologies numériques
Autre (s)
Dans quelle discipline avez-vous obtenu votre diplôme le plus élevé ?
Base : 549 ayant un diplôme supérieur au Bac
44%
28%
10%
7%
3%
8%
Moins de 30 000 €
Entre 30 000 € et 40 000 €
Plus de 40 000 €
Quelle est votre rémunération brute annuelle, primes et avantages inclus ?
51%
29%
20%
Base : 563 ayant indiqué leur rénumération
Dans la communication en général
Dans la communication au sein du secteur public
Dans le secteur public à une autre fonction que la
communication
Vos perspectives de carrière vous paraissent ? :
16% 16% 4%64%
13% 19% 5%63%
10% 32% 21%37%
Trés intéressantes
Plutôt intéressantes
Plutôt pas intéressantes
Pas du tout intéressantes
dont 44% ayant au moins une expérience dans le privé (entreprise, agence, indépendant)
Avez-vous exercé le métier de communicant ailleurs que dans une collectivité territoriale ?
OUI47%
NC7%
NON46%
Base : ensemble des 588 communicants
Cap’Com Enquète métier février 2012
La professionnalisation et la mobilité conduisent à des besoins d’information et de formation auxquels répond le réseau professionnel.
Les besoins de formation continue se font sentir pour accompagner les évolutions des outils et des responsabilités. La révolution du web social nécessite des formations sur l’usage des TIC. La pro-gression dans le poste requiert des formations en management et en stratégie. Et la mobilité avec le secteur privé invite à se fa-miliariser avec le cadre juridique des collectivités. Le CNFPT et Cap’Com sont les deux principaux organismes de formation des communicants territoriaux. Pour leur information professionnelle et pour suivre l’actualité de leur profession, les communicants territoriaux utilisent largement le site de leur réseau professionnel et les sites de la presse spécialisée mais davantage celle du secteur local que celle du secteur de la communication.
2 La fonction communication La communication est de mieux en mieux identifiée au sein des collectivités et de plus en plus souvent rattachée au directeur général.
La presque totalité des quelque 4 000 communes et communautés de plus de 5 000 habitants, départements et régions dispose aujourd’hui d’une direction ou d’un service de communication reconnu. 86% des communicants interrogés travaillent actuelle-ment au sein d’une direction/service de la communication, soit 14 points de plus qu’en 2008. Parmi ceux-ci, 10% sont dans une direction/service dont l’intitulé comprend une autre fonction que la communication comme la citoyenneté, les relations publiques, les relations presse... Des doubles appellations en forte diminution, le titre direction ou service de la communication ayant tendance à regrouper toutes les fonctions liées à la communication. 14% des communicants territoriaux exercent leurs fonctions dans des directions/services qui ne portent pas le nom «communication», parfois au sein de la DRH pour la communication interne, parfois directement auprès du cabinet ou de la direction générale.Une institutionnalisation et une «normalisation» qui conduisent à un rattachement de plus en plus fréquent au directeur général des services : 51% des répondants soit près de 10 points de plus
depuis 2008. Une progression portée par l’intercommunalité où la communication est très majoritairement rattachée à la direction générale, les élus et les cabinets étant moins présents. Mais glo-balement le rattachement de la direction de la communication reste variable selon le type de collectivité : dans les départements et régions au directeur de cabinet, dans les intercommunalités au DG, tandis que dans les communes, les situations sont encore plus diverses.
La fonction communication est associée à la définition des projets mais le positionnement vis à vis des autres services reste à renforcer.
Près de 50% des directeurs de communication participent au Comité de direction de leur collectivité, un chiffre légèrement en hausse par rapport à 2008. Toutefois la situation est contrastée selon les collectivités, un tiers seulement des Comités de direction des régions et des départements associe leur directeur de com-munication à leurs travaux contre 49% dans les communautés et 47% dans les communes. Tous les communicants soulignent la nécessité pour un directeur de la communication en collectivité locale d’avoir une vision stratégique (73% en 2011, contre 59% en 2008). 81% s’estiment associés aux projets de la collectivité dès l’amont, contre 64% en 2008. Dans les collectivités interrogées, on observe qu’en moyenne plus de 3 services, en plus du service communication, conduisent des projets ou éditent des supports de communication - et notamment les services culture, loisirs, jeunesse et environnement. Dans ce contexte, la collaboration avec d’autres services s’avère nécessaire.
OUI, plusieurs par an en moyenne
NON, pas du tout
OUI, moins
d’une par an en moyenne
OUI, une par an en moyenne
Au cours de ces 3 dernières années, avez-vous suivi des formations de courte durée en lien direct avec votre métier ?
39%
21% 21%
19%
Total de OUI79%
Base : ensemble des 588 communicants
Le DG ou DGA
Le maire, président ou élu délégué à la communication
Le directeur de cabinet
A qui votre direction ou service est-il rattaché ?
55%68%
41%40%
29%16%
Ensemble des Collectivités locales Focus sur les intercos
Base : ensemble de 532 collectivités
Sur des questions techniques et de mise en œuvre en tant
que fonction support
Sur des questions de conception et de création en tant que conseil
Dès l’amont à travers une stratégie ou un plan de communication
Quand d’autres services mènent des actions de communication êtes-vous associé ?
79% 18% 3%
75% 22% 3%
50% 8%42%
oui régulièrement
oui occasionnellement ou rarement
non jamais
Base : 427 répondants qui côtoient dans leur collectivité d’autres services qui communiqnent
Cap’Com Enquète métier février 2012
Les attributions sont nombreuses mais stables et les équipes et les moyens restent modestes et constants.
Sans grands changements sur les trois dernières années, les at-tributions des services communication restent nombreuses. Pra-tiquement tous les services ont en charge les publications, les relations presse et l’évènementiel. La communication interne est rattachée à la communication dans deux tiers des collectivités. La communication des élus (discours, éditoriaux...) reste une fonction assurée par la moitié des services et ce malgré un positionnement plus professionnel et un rattachement croissant au DG.Les équipes communication des collectivités locales restent mo-destes : 40 % des services communication ne comptent pas plus de 3 personnes et l’effectif moyen est de 8 agents dans les communes de plus de 5 000 habitants, de 7 dans les communautés et de 17 dans les départements et régions.Sur les 3 dernières années, les effectifs et les budgets sont restés globalement stables au sein des services communication, dans un contexte global où les communicants ont par ailleurs l’impression (pour 83% d’entre eux) que leurs missions ne cessent d’augmenter. Seules les intercommunalités ont connu une augmentation concomitante de leur budget et de leurs effectifs : 39% déclarent un budget en hausse, 37% pour les effectifs. Communes, dépar-tements et régions constatent en revanche une stagnation ou une baisse de leurs moyens : 76% des communes déclarent un budget en baisse ou en stagnation et 77% pour les effectifs ; 91% des régions et départements déclarent un budget en baisse ou en stagnation et 81% pour les effectifs. Equipes réduites, faibles moyens, le partage des rôles entre communes et communautés pourrait y pallier. Mais la coordination des actions, le regroupement de fonctions, le partage de moyens, voire la fusion des services, restent à explorer. Dans seulement 13% des communes la concertation avec la communauté sur les questions de commu-nication est permanente. Pour 25% elle ne se fait que sur les projets communs. Pour 63% elle est soit occasionnelle soit inexistante. Les communautés reconnaissent aussi cette faible concertation. 41% des communautés avouent qu’en matière de communication la concertation n’est qu’occasionnelle ou nulle avec les communes de leur propre territoire !
Le rôle de la communication se renforce et des missions se développent : réseaux sociaux, concertation, communication interne…
83% des communicants ont l’impression que leurs missions ne cessent d’augmenter. 79% pensent que le rôle de la communication publique au sein des collectivités territoriales est amené à évoluer, dont près d’un quart «beaucoup».Les communicants publics ont manifestement conscience des évolutions importantes qui vont se poursuivre dans leurs missions, dans leurs métiers comme dans l’organisation de leur service. Aussi, dans les prochaines années, certaines missions devraient prendre davantage d’importance et conduire au développement de compétences et d’outils nouveaux. Le management des ré-seaux sociaux et le marketing territorial sont deux compétences qui devraient se développer le plus, selon les communicants. Ils placent aussi la participation des habitants et la concertation comme une des missions qui pourrait prendre de l’importance. La communication interne n’est pas oubliée pour accompagner les changements institutionnels, notamment les mutualisations de services et les évolutions des métiers dans les collectivités locales.
En amont des projets qui sont menés, auxquels elle est étroitement liée
En aval des projets qui sont menés (prestataire de services)
En amont des projets qui sont menés, mais
sans être étroitement liée à leur conception
D’une manière générale, diriez-vous qu’au sein de votre collectivité, la fonction communication est sollicitée...
38%
43%
Total « en amont » : 81% en 2011Total « en amont » : 64% en 2008
19%
Base : ensemble des 532 collectivités
Les missions du service communication
Les budgets du service communication
Les effectifs au sein du service communication
Au cours des 3 dernières années, diriez-vous que les missions, les budgets et les effectifs du service communication :
83% 4% 2%12%
27% 35% 3%
27% 56% 2%15%
ont plutôt augmenté
ont plutôt diminué
sont plutôt restés stables
NSPP
36%
Information (magazine, journal, lettre de la collectivité)
Relations Presse
Evènementiel
Technologies de l’information, TIC
Communication interne
Relations publiquesProtocole
Communication des élus (discours, éditoriaux)
Marketing territorialAttractivité
Documentation - Veille
Démocratie participative
Accueil
Dans la liste suivante, indiquez toutes les attributions de votre service communication :
97%
89%
85%
68%
65%
58%
50%
47%
38%
22%
20%
Base : ensemble des 532 collectivités
Cap’Com Enquète métier février 2012
Retrouver l’intégralité de l’enquête Métier sur le seul espace documentaire entièrement dédié à la communication publique
www.cap-com.org
La Médiathèque Cap’Com, plus de 1 000 documents répartis en 4 espaces :
BENCHMARK : 500 campagnes et publications territoriales présentées et expliquées
MÉTHODES ET ANALYSES : actes des Forums, fi ches pratiques, archives de l’actualité
ENQUÊTES : plus de 50 études et enquêtes
MARCHÉS PUBLICS DE COMMUNICATION : cadre juridique et bonnes pratiques
La Médiathèque
Interrogés sur le positionnement de leur mission qui oscille entre « rendre compte des politiques publiques menées par l’exécutif » et « délivrer les informations pratiques sur les services publics », les communicants des communes observent un équilibre presque parfait entre ces deux objectifs. Mais les communicants des dé-partements et régions se considèrent da-vantage au service du politique avec la mission de «rendre compte des politiques publiques». Tandis que ceux des intercom-munalités se positionnent plutôt comme n’ayant qu’une mission « d’information sur les services publics à l’attention des usagers ». A noter qu’il est fort possible que le ren-forcement de l’intercommunalité et les réformes électorales qui pourraient la concerner conduisent à une revalorisation de la mission plus politique d’explication de l’action publique au sein des communautés. De même, interrogés sur leur rôle entre, d’un côté, l’objectif de production et de diffusion d’information et, de l’autre, un rôle davantage tourné vers la promotion, l’animation du territoire et la mobilisation des acteurs, c’est dans les communes, que les rôles d’animation, de mobilisation, de participation des habitants sont les plus prononcés.
Les autres niveaux de collectivités orientent manifestement moins la communication vers ce rôle. Mais les prochaines années pourraient voir l’intercommunalité donner comme objectif à la communication de mobiliser davantage le territoire dans une relation plus directe avec les habitants. Les départements et régions devraient eux
aussi se saisir d’outils, notamment numé-riques, aptes à accroître la participation des citoyens aux choix publics. La commu-nication publique territoriale et les pro-fessionnels qui la font vivre ont donc, sans aucun doute, de nombreux défi s à relever dans les prochaines années.
le réseau de la communication publique et territorialeANIMER • PARTAGER • ACCOMPAGNER • VALORISER
Cap’Com 3 cours Albert Thomas 69003 Lyon TEL 04 72 65 64 99 FAX 04 72 65 66 80 EMAIL [email protected]
Mission et rôle de la communication territoriale
Informer pour accompagner la gestion
Communiquer pour animer le territoire
Communiquer pour faire vivre la démocratie locale
Informer pour valoriser l’institution
Le positionnement de la communication territoriale
Diffuser des informations
DépartementRégion
Apporter des informations pratiques sur les services publics
Rendre compte de la politique menée par les élus
Animer le territoire et mobiliser ses acteurs
Communautés
Communes
Créa
tion
:
•
ww
w.a
telie
r-des
-gib
oule
es.co
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Impr
imeu
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prim
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