Le-prix-de-transfert-proiect-finalizat franceza

20
Academia de Studii Economic din Bucuresti Sesiunea stiintifica studenteasca La section: Le monde de l’entreprise francophone Coordonatoare: Autori: Prof.univ.dr. Ileana Constantinescu Crăciun Simona Cremene Bianca

Transcript of Le-prix-de-transfert-proiect-finalizat franceza

Page 1: Le-prix-de-transfert-proiect-finalizat franceza

Academia de Studii Economic din BucurestiSesiunea stiintifica studenteasca

La section: Le monde de l’entreprise francophone

Coordonatoare: Autori:

Prof.univ.dr. Ileana Constantinescu Crăciun Simona

Cremene Bianca

Gabriela

Crişcov Emanuela

Facultatea de Relatii Eonomice Internationale, an II

Aprilie 2016

Page 2: Le-prix-de-transfert-proiect-finalizat franceza

1

Table des matières

Introduction………………………………..2 1.1 La fixation du prix de transfert………………………....2

1.2 La détermination du prix de transfert…………………...3 1.3 Les droits et le prix de transfert…………………………4

Chapitre 2 – Méthodes pour déterminer le prix de transfert 2.1 Méthode du prix comparable sur le marché libre………...4 2.2 Méthode du prix de revente………………………………5 2.3 Méthode du coût majoré……………………………….....5 2.4Méthode transactionnelle du partage de bénéfices………..6 2.5 MTMN …………………………………………………...6

Chapitre 3 – Étude de cas………………....7

Conclusions………………………………...11

Bibliographie…………………………….....13

Page 3: Le-prix-de-transfert-proiect-finalizat franceza

2

Introduction

Le prix de transfert est "le prix auquel une entreprise transfère des biens corporels, des actifs

incorporels, ou rend des services à des entreprises associées » (OCDE).

Le prix de transfert et les droits de la propriété incorporelle qui ont été adoptés par un groupe

de parties dépendantes ont une incidence sur les bénéfices déclarés par chacune.

Ne pas confondre le prix de la division de transfert ( au sein de la même entité juridique ) avec

inter-entreprises de prix de transfert ( entre les différentes entités juridiques ) .

Les grandes lignes de prix de transfert sont :

Les États- Unis ( premier pays à adopter une législation complète sur les prix de transfert en 

1968 ) et l'OCDE (les rapports sur les prix de transfert en 1979 et 1984 contiennent les lignes

directrices du PT en 1995 et il existe aussi la version 2010 des règlements ultérieurs).

Le prix de transfert se définit comme étant le prix des transactions entre les compagnies d’un

même groupe et les pays différents: il indique des transactions intragroupes et le passage d’une

frontière.

Les sociétés sont concernées également sur les ventes de biens et de produits et aussi sur toutes

les productions intragroupes. Les prestations de services ne sont pas rémunérées et sont mises à

la disposition du personnel. Les éléments incorporels entre compagnies associées sont

rémunérés en conformité avec le principe de pleine concurrence.

1.1 La fixation du prix de transfert

Pour fixer le prix de transfert convenable il faut respecter deux raisons principales. La première

raison est que le prix de transfert affecte la performance de la compagnie.

Page 4: Le-prix-de-transfert-proiect-finalizat franceza

3

Il joue un rôle très important dans la détermination de la performance pour chaque division, il

peut être un facteur important de performance globale.

Ce prix sert à définir et encadrer un processus de décentralisation pour la compagnie.

La deuxième raison est que le prix de transfert affecte  l’imposition globale de la compagnie et

l’assiette fiscale des divisions. Ce prix est à l’attention particulière des autorités fiscales. Il peut

permettre un transfert de bénéfices transfrontaliers artificiels, il ne réflete pas toutes les

conditions économiques et les conditions commerciales des transactions où il se rapporte.

Les principes applicables au prix de transfert ont été publiés par l’OCDE en 1995. Les pays qui

sont membres de l’OCDE et un nombre de pays qui ne sont pas membres ont promulgué des

législations qui sont en conformité avec les règles applicables au prix de transfert.

Les compagnies multinationales établissent des prix de transfert en respectant le principe de

pleine concurrence.

Les transactions internationales sont contrôlées par le prix de transfert qui est le meilleur

instrument des administrations fiscales et aussi, il est utilisé pour combattre les structures

frauduleuses d’évasion fiscale.

1.2 La détermination du prix de transfert

Le prix de transfert est le prix utilisé dans les transactions internationales qui impliquent les

parties associées, c’est-a-dire la société mère et les filiales.

Pour présenter le prix de transfert, il est nécessaire la conjugaison de quelques facteurs. Il est

déterminé par la présence de groupes internationaux ou des compagnies associées. Les autres

facteurs sont : les compagnies doivent être positionnées dans les juridictions différentes et encore

les bénéfices qui résultent des activités économiques doivent respecter le droit fiscal.

Les disparités fiscales qui existent entre les pays expliquent l’importance de la fixation de ce prix

parce que si le prix de vente d’un bien est en augmentation ou en diminution, le bénéfice des

compagnies pourra augmenter ou diminuer.

Page 5: Le-prix-de-transfert-proiect-finalizat franceza

4

1.3 Les droits et le prix de transfert

Si on regarde le droit interne français, deux compagnies collaborent si l’une des deux participe

effectivement à la direction et elle peut contrôler l’autre. Dans cette situation, le contrôle est

commun.

Dans le droit des entreprises, la compagnie détient une proportion du capital qui lui confère une

majorité des droits de vote et le contrôle conjoint, c’est-à-dire la compagnie occupe seule la

majorité des droits de vote même si elle a un accord avec les autres actionnaires. Ce type de

contrôle s’appelle le contrôle conjoint.

2. Chapitre 2 - Méthodes pour déterminer le prix de transfert

Le Chapitre 2 contient une description des méthodes de détermination du prix de transfert. Il

peut être utilisé pour établir si toutes les conditions de transactions sont cohérentes avec les

principes de pleine concurrence.

Ces cinq méthodes sont «des méthodes traditionnelles fondées sur les transactions » : la

méthode du prix comparable sur le marché libre, la méthode du prix de revente et la méthode du

coût majoré et « des méthodes transactionnelles de bénéfices » : la MTMN et la méthode

transactionnelle de partage des bénéfices.

2.1 Méthode du prix comparable sur le marché libre

La méthode consiste à comparer le prix d’un service transféré ou d’un bien, d’une transaction

contrôlée à celui d’un service transféré ou d’un bien dans des conditions comparables. Une autre

explication peut être que cette méthode compare les prix de transfert qui sont pratiqués dans une

entreprise multinationale avec les prix qui sont appliqués pour le même produit, dans le même

cadre, entre les compagnies sans lien de dépendance. Du point de vue du cette méthode, les

transactions sur le marché libre sont comparables avec les transactions contrôlées.

Page 6: Le-prix-de-transfert-proiect-finalizat franceza

5

Pour appliquer la méthode du prix comparable sur le marché libre il faut respecter l’une des

deux conditions suivantes. La première condition est qu’aucune différence entre les transactions

de cette comparaison ou entre les entreprises qui effectuent ces transactions n’est admissible

d’avoir une incidence visible sur le prix du marché libre.

La deuxième condition est la suivante: les ajustements suffisamment crédibles peuvent être

apportés pour éviter les répercussions significatives de ces différences.

La méthode est considérée la plus fiable, elle est basé sur le prix de transaction.

2.2 Méthode du prix de revente

La méthode du prix de revente est la méthode où un produit acheté d’une entreprise

interconnectée est revendu à une entreprise qui est indépendante. Cette méthode est indiquée

pour les transactions de commercialisation. C’est la situation dans laquelle un fabricant vend ses

produits à un distributeur, qui lui-même les commercialisent. C’est aussi la situation où

l’acheteur interne n’ajoute pas de valeur considérable au produit avant de le revendre.

Ce prix est déterminé par l’analyse des marges brutes qui sont réalisées dans les transactions sur

le marché libre. Le revendeur modifie le montant avec des frais de vente où d’autres dépenses

d’exploitation pour obtenir un bénéfice convenable.

La seconde méthode analyse la marge du prix de revente et elle est efficiente dans les ventes.

2.3 Méthode du coût majoré

La troisième méthode consiste à déterminer les coûts qui sont supportés par le commerçant de

biens ou de services dans la situation d’une transaction contrôlée. Le fournisseur supporte les

coûts de livraison de services ou de produits. Le prix de transfert est déterminé par un

pourcentage qui est approprié au bénéfice brut, aux dépenses de production du produit.

Cette méthode est préférée probablement parce que les transactions contrôlées fournissent des

produits pour lesquels le prestataire ne fait pas de financement sous forme d’actifs incorporels ou

Page 7: Le-prix-de-transfert-proiect-finalizat franceza

6

il n’assume pas de complications inhabituelles. Un autre argument peut être qu’un bien est vendu

par un fabricant sans effectuer de contributions en actifs incorporels ou sans assumer de risques

atypiques dans la transaction contrôlée.

2.4 Méthode transactionnelle du partage de bénéfices

La quatrième méthode identifie le montant qui combine les bénéfices à partager provenant des

transactions contrôlées que les entreprises effectuent. Il s’agit du montant global des avantages

provenant des transactions ou d’un résultat qui n’est pas attribué facilement par l’application des

autres méthodes.

Il s’agit d’une analyse des bénéfices combinés entre les compagnies associées ayant une base

économiquement valable rapprochant le partage de bénéfices qui sont anticipés.

Les contributions des compagnies associées dans la transaction contrôlée sont illustrées dans les

parts des bénéfices de la transaction contrôlée attribuée à chaque compagnie.

2.5 MTMN

La MTMN examine un ratio de bénéfices qui est séparé par un dénominateur proche et qui est

réalisé dans une transaction contrôlée et il est inclus dans la marge nette. Le prix est calculé à

l’aide d’un indicateur de bénéfice net et dans cette méthode c’est le bénéfice d’exploitation. Il

est pondéré aux coûts des services et des activités manufacturières. Il est déterminé aussi par

rapport au chiffre d’affaires des activités commerciales.

Page 8: Le-prix-de-transfert-proiect-finalizat franceza

7

La troisième entreprise de la sphère informatique aux États-Unis en ce qui concerne la

capitalisation boursière (194,2 milliards de dollars), Google est une entreprise mondialement

populaire et connue, qui se targue en plus d’être particulièrement consciencieuse socialement.

Mais l’obligation sociale qui protège la compagnie fondée en 1998 dans la Silicon Valley

(Californie) ne respecte pas l’éthique du sujet fiscal. En effet, un article récent de l’agence

Bloomberg  présente comment la compagnie Google réussit à payer seulement le pourcentage

minimal de 2,4% des impôts sur les gains produits en dehors du secteur des États-Unis.

Pourtant, le taux d’impôt sur les actifs des compagnies est de 24,99% en moyenne dans le monde

«  Il est possible de gagner de

l’argent sans vendre son âme

au diable », affirme fièrement

la philosophie de Google.

Page 9: Le-prix-de-transfert-proiect-finalizat franceza

8

- 33,99% en Belgique - en 2010! L’Irlande pratique pourtant un dumping fiscal quasiment

officiel qui est appliqué à un taux de 12,5%, bien au-delà des 2,4% versés par Google.

Pour prospérer, la compagnie utilise le système désormais bien rôdé des prix de transfert. Avec

une économie mondialisée mais une fiscalité nationale, chaque pays tarife les compagnies

présentes sur son territoire selon ses propres mesures et sur les bénéfices déclarés par la

répresentance nationale de l’entreprise transnationale. Il suffit donc à l’entreprise en question de

déplacer les bénéfices produits dans les pays à fiscalité plus lourde vers les pays à fiscalité plus

superficielle. Si les 12,5% proposés par l’Irlande sont jugés excessifs, pas de panique, de

dizaines d’instances fiscales ( États ou territoires souverains du point de vue fiscal) proposent des

taxes zéro.

Ce mouvement de bénéfices ne se fait pas par un virement classique, il est mentionné sous des

actions économiques apparemment légitimes. Les différentes filiales du même groupe peuvent

faire entre elles des transactions simples, par exemple des ventes de produits, mais à un prix faux

en haut ou en bas. La filiale poura réaliser une opération à un prix très désavantageux, elle verra

ses actifs réduits et également sa facture fiscale. La filiale qui produit le plus avantageux côté

de l’action verra ses bénéfices gonfler démesurément. La deuxième filiale aura comme par

hasard l’orientation à être localisée sur un territoire en particulièr généreux en matière de taxes

d’imposition des bénéfices.

Page 10: Le-prix-de-transfert-proiect-finalizat franceza

9

De l’Irlande aux Bermudes

Google a vendu les droits d’utilisation de ses brevets et de distinctes propriétés intellectuelles à

sa filiale Google Ireland Holdings, située comme son appellation ne l’indique pas, dans les îles

Bermudes (un paradis fiscal), et dirigée par des adjoints d’un cabinet d’avocat régional. Google

Ireland Limited emploie 2 000 individus à Dublin, et accomplit 88% des ventes hors les États-

Unis, encore ne paye qu’un impôt infime car les avantages sont entièrement mangés par les

honoraires de royalties (droits d’utilisation de brevets et différentes propriétés intellectuelles) aux

représentants des îles Bermudes. C’est ce que nous pouvons appeler « le double irlandais » dans

le jargon des fiscalistes experts.

Page 11: Le-prix-de-transfert-proiect-finalizat franceza

10

Mais l’Irlande appose un prélèvement aux paiements dirigés vers les îles Bermudes. C’est là

qu’intervient le « sandwich hollandais », en l’occurrence une branche hollandaise (qui ne déclare

aucun employé), vers laquelle Google Ireland Limited dirige ses remboursements de redevances ,

avant le transfert définitif vers les îles Bermudes.

Dans ce moment, l’Irlande est au bord de l’échec, et des voix s’élèvent pour remettre en cause la

taxe anormalement basse de 12,5% de l’impôt sur les actifs des sociétés. Google a réagi. Son

représentant en Irlande a annoncé, pour prévenir tout affermissement fiscal, et alors même que

Google ne paye même pas le taux pourtant très bas de l’impôt irlandais. «Tout pourrait remettre

en question la compétitivité irlandaise - notamment un changement de l’impôt sur les

compagnies - poserait un problème considérable à Google ». (Le monde.fr, 22/11/2010)

Les promesses du G20

Après le désastre financiere et bancaire de 2007-2008, la révolte de l’opinion publique a exercé

une pression importante vers une moralisation des pratiques du monde économique et financier.

Les réponses politiques ne s’étaient pas fait patientées. L’apogée du G20 de Londres du 2 avril

2009 s’était achevé par une proclamation particulièrement agressive contre les paradis fiscaux :

Page 12: Le-prix-de-transfert-proiect-finalizat franceza

11

«Nous convenons (…) d’agir contre les juridictions non-coopératives, y compris les paradis

fiscaux. Nous sommes prêts à mettre en œuvre des sanctions pour protéger nos finances

publiques (...) »

Nicolas Sarkozy a déclaré à la télévision avec quelques mois plus tard que « les paradis fiscaux,

le secret bancaire, c’est terminé ! ». Mais l’accumulation du G20 a créé des sourires.

La montagne du G20 a accouché d’une souris

Quand la crise a été déclenchée par une finance déreglée cela a coûté beaucoup de milliards aux

habitants de la planète (sous la forme de crise économique, de sauvetage de commerce aux frais

du contribuable, de système budgétaire d’austérité) et alors sont accumulées les nécessittés de

financement mondiaux insatisfaits, par exemple pour financer la lutte contre les modifications

climatiques et leurs résultats dévastateurs, remettre la main sur quelques milliards de recettes

fiscales déchanges qui ne sont plus seulement un impératif moral, mais un incontestable enjeu

économique et politique planétaire.

4.Conclusions

Le prix de transfert est un sujet d’actualité et l’application de ce principe garantit des règles pour

un jeu équitable entre les pays ou entre les entreprises multinationales et les compagnies

indépendantes qui exercent leur activité dans un autre pays.

La législation concernant le prix de transfert est importante pour éviter la double imposition. La

fixation du prix de transfert détermine la répartition des bénéfices à la fin de l’année.

Les avantages sont qu’il fournit des instrumentes pour combattre le transfert artificiel de

bénéfices en dehors du territoire du pays pour les compagnies multinationales.

Page 13: Le-prix-de-transfert-proiect-finalizat franceza

12

Une entreprise multinationale a une certaine sécurité juridique en ce qui concerne le traitement

fiscal applicable aux pays respectifs.

Après le sommet de Londres, le G20 a envoyé à l’OCDE  le travail de mise en œuvre de ses

décisions. Or, cette formation internationale accorde un standard qui se révèle

aujourd’hui modeste, celui de l’accord bilatéral d’ affrontement  d’information sur demande.

Cette demande d’information doit être stimulée, alors que par définition il est embrouillé de

monter un dossier inattaquable sur des sommes d’argent qui justement sont dissimulées dans le

trou noir d’un paradis fiscal. En outre, l’OCDE s’estime apaisé lorsqu’un paradis fiscal signe 12

accords mutuels de ce type.

Dans l’absolu, c’est un aspect modeste par rapport aux plus de 200 pays et instances fiscales du

monde, mais cela devient inélégant lorsque l’on constate que beaucoup de paradis fiscaux (l’île

anglo-normande de Jersey par exemple) ont déployé une forte activité diplomatique pour

signer des accords avec des juridictions aussi considérables que les Iles Féroé et le Groenland, ou

mieux encore, des consensus entre des paradis fiscaux.

La posibilité d’une demande d’information par une administration ou un examinateur issu d’un

paradis fiscal en ce qui concerne un autre paradis fiscal est bien évidemment imperceptible.

Page 14: Le-prix-de-transfert-proiect-finalizat franceza

13

Bibliographie

Transfer Pricing and Dispute Resolution - Print, Online Book & eBook - IBFD

Transfer Pricing Methods: An Applications Guide

http://www.cirano.qc.ca/pdf/publication/2007RP-05.pdf

https://www.oecd.org/fr/ctp/prix-de-transfert/46903582.pdf

https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-00673607/document