Le Petit Bulletin - Saint-Étienne - 34/mars 2015

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LE MENSUEL GRATUIT DES SPECTACLES N°34 MARS 2015 www.petit-bulletin.fr

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Le mensuel gratuit des spectacles, de la culture dans la région stéphanoise et toute la Loire Sud.

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À LA UNE — BIENNALE DESIGN 2015 IN/OFF P 03

ÉDITOLes images sont fortes... 3.000 ans de culture qui partent en fumée, détruitspar Daech. À Mossoul, en Irak, après avoir brûlé près de 2.000 livres il y aquelques mois, l’État Islamique et ses djihadistes ont récidivé en filmant leursderniers forfaits. Détruisant de sang froid, à coups de masses ou de marteau-piqueur, de grandes sculptures de pierre de la galerie assyrienne du muséede Mossoul ou brûlant de nouveaux près de 8.000 livres rares, l’État Islamiquepoursuit son “nettoyage culturel“. Horrible terminologie qui n’est pas sansrappeler les heures les plus sombres de l’Histoire. Énième preuve de la détes-tation de Daech envers la culture, ces événements gravissimes ne sont malheureusement pas si étonnants. S’attaquer à ce patrimoine irakien, c’ests’en prendre au patrimoine mondial, de toutes et de tous. Ces crimes - carc’est bien ce que sont ces faits - sont une raison supplémentaire de voir en laculture toute l’importance qu’elle revêt et le pouvoir qu’elle possède. Plusencore, le pouvoir qu’ont entre les mains celles et ceux qui se battent pourelle, au quotidien, surtout dans les territoires où certains veulent imposer la terreur. NICOLAS BROS

INHERENT VICE P 05Polar Pop et enfumé

LAZAR/LAZARE P 11Un Lazar(e) peut en cacher un autre

HANNI EL KHATIB P 17Rock à l’état pur

MONDKOPF P 22Les enfers électro�

BIENNALE DESIGN 2015Supplément en pages centrales

Bob- Photographie «Burnouts»serie - Sim

on Davidson. 2012 © Simon Davidson

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CONSTRUIRE UN I-MEUBLES (Arrière-cour, 57 rue Charles de Gaulle)Véritable défi écologique et serpent de mer politique,la sauvegarde de notre petite planète bleue interrogenos comportements consuméristes à travers, entreautres leviers, la question des déchets et de leur recyclage. Un certain nombre d’objets sont pourtantjetés, on le sait bien, sans être forcément en fin de vie.Le laboratoire de design artisanal Arrière-cour a choisi de s’intéresser plus particulièrement aux meubles dont on se débarrasse. «Que devient notremobilier, une fois que nous estimons qu’il est passé demode ? Les percevant comme obsolètes, nous nousdéfaisons de ces objets pour nous en procurer de nou-veaux et suivre une mouvance. Mais qu’advient-ilalors de rebut de la consommation ?» L’installationproposée pour la Biennale est une accumulation, sortede totem éphémère fait d’objets considérés commeesthétiquement dépassés accédant ainsi à une nouvelle valeur esthétique. Arrière-cour cherche àéveiller les consciences, interrogeant l’obsolescencede notre mobilier et la durabilité du beau.

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À LA UNE

REPÈRESLes succès de la Biennale 2013

- 140 000 visiteurs dont 15 000 élèves

- plus de 400 000 pages vues sur le site web de laBiennale

- 32 723 actualités et 16 574 articles web partagés surFacebook

- 2 227 tweets dont 698 articles de presse web retwee-tés

Ce que promet la Biennale 2015

- 55 expositions préparées par 26 commissaires et scénographes dans 60 lieux

- 33 jours dont 5 week-ends et 1 semaine dédiée auxprofessionnels

Thématique de la Biennale 2015, Les Sens du Beau,interroge l’importance des formes et les sens que celles-ci donnent aux fonctions, aux usages ou à laqualité de vie. L’enjeu de cette Biennale est de montrer que d’autres voies sont possibles que celles,monotones et répétitives, produites par la globalisa-tion. Pour Yann Fabès, directeur de l’Ecole Supérieured’Art et Design de Saint-Étienne, Les Sens du beausuivi d’un point d’interrogation est «une propositionque l’on pourrait retrouver dans l’épreuve écrite d’unconcours d’entrée en école d’art. Mais au-delà desjeux homophoniques qui permettent des déclinaisonsà volonté (l’essence du beau, le beau et ses sens,censé être beau…), cette question agit dès que ledesign pose son analyse par les formes sur ce qui nousenvironne.» Benjamin Loyauté, co-commissaire général de la Biennale, rappelle que le beau n’est pasunique. «Le beau naturel serait universel en opposi-tion au beau culturel qui lui est construit. Tout lemonde a un avis sur le beau même si la perceptionque l’on en a n’est pas la même à Singapour ou àSaint-Étienne : le beau culturel se génère en fonctiond’un contexte, d’un temps donné et d’une culture.Mais peut-on alors contrôler la réception du beau ?Personnellement je n’ai pas envie de vivre dans unmonde uniformisé où la perception du beau serait formatée. Il est pourtant étonnant d’observer qu’aujourd’hui on voudrait rendre universel le beau

SEULE VILLE FRANÇAISE DU RÉSEAU DES VILLES CRÉATIVES UNESCODE DESIGN, SAINT-ÉTIENNE VIVRA TAMBOUR BATTANT LA NEUVIÈMEBIENNALE INTERNATIONALE DESIGN, DU 12 MARS AU 12 AVRIL 2015.FORTE D’UN SUCCÈS GRANDISSANT, LA BIENNALE PREND POSSESSIONDE FAÇON TENTACULAIRE LE TERRITOIRE STÉPHANOIS ET AU-DELÀ.EXPOS, COLLOQUES, CONFÉRENCES, TABLES RONDES, ATELIERS ETSOIRÉES RYTHMERONT UN MOIS TOUS AZIMUTS.

Beau dans tous les sens du thème— ÉVENEMENT— NIKO RODAMEL

Esprit Steampunk - Arrière cour - © Franck Stindel

Soft Serve Boat - Maxime Lamarche © Maxime Lamarche

HYPERVITAL (commissariat : Benjamin Loyauté) Cité du design - PlatineCo-commissaire général de la Biennale 2015 auxcôtés d’Elsa Francès, Benjamin Loyauté présente également l’exposition Hypervital. Rencontré à la Citédu design le mois dernier, il nous confiait : «c’est unesorte de reconnaissance de la nature au même titreque l’homme. Il s’agit de remettre en cause ce symptôme qui fait que l’homme aurait tout pouvoirsur la nature. Le message que je veux délivrer vise àrétablir la légalité naturelle des choses. L’expositionse veut avant tout une zone de débat pour éveiller lacuriosité des visiteurs et générer chez eux de l’affect,leur faire vivre une expérience pour générer uneréflexion. J’essaie toujours de mettre en avant à la foisle côté pragmatique et le côté émotionnel des choses.C‘est une sorte de puzzle ou de fable qui raconte une histoire en s’appuyant sur un fait réel.» À voir,entre autres, les œuvres de Massoud Hassani, DanWatson, Susana Soares ou de Dominic Schlögel.

Avec un titre qui joue la carte del’humour décalé, l’exposition Tunais, tuning, tu meurs (au Muséed’Art et d’Industrie) prend à la lettre et avec malice le thème de laBiennale (Les sens du beau), tentant de rapprocher deux pratiques qu‘a priori presque toutoppose, le design et le tuning. Laquestion du beau se confronte iciaux limites de la culture matérielle,de la relation à l’objet dans lessociétés post-industrielles tout enflirtant avec les frontières de l’artcontemporain. Le sociologue EricDarras donne ainsi la définitiond’un courant qui semble se perpé-tuer depuis les origines de la production automobile en série :«Le tuning est l’art de personnaliserson véhicule. L’idée reste de fabriquer un véhicule unique, lesien.» Appartenant à une frangemarginale de la culture populaire,davantage considéré comme unepratique sauvage jouant d’unesthétisme improbable et border-kitsch, le tuning reprend ou déve-loppe pour autant certaines formes de design. L’une des inten-tions de l’exposition consiste justement à utiliser le prisme dutuning pour mettre le design à l’épreuve. C’est donc bien la

question du beau dans la créationau sens général qui est ici en jeu.Sous le commissariat de RodolpheDogniaux, Marc Monjou et NadineBesse (conservateur en chef duM.A.I), l’exposition a été conçue etscénographiée par les étudiantsdu Post-diplôme Design et recherche de l’ESADSE en lienavec la revue Azimuts. Parmi lesprojets à découvrir : Jetdog deKonstantin Grcic, Psychomoulagesd’Oliver Peyricot, Soft Serve Boatde Maxime Lamarche, AéroFiatd’Alain Bublex ou encore LaFerrari sur voiture sans permis deBenedetto Bufalino. À noter queplusieurs événements associéssont prévus tout au long de la

Les sens du beauf ?

Tumbleweed Desert - Shlomi Mir - ©

Shlomi Mir

Une expo OFFUne expo IN

culturel ! Nous portons déjà tous les mêmes jeans etsortons de nos poches les mêmes portables ! C’est làun fait de société qui me fait réfléchir et réagir : doit-on, sous couvert d’égalitarisme, générer des formes monosémiques pour tout le monde ? La réception dubeau ne peut être générique, respectons plutôt la culture et la sensibilité de chacun.»

Biennale avec notamment un Cafétuning dans lequel sociologues etdesigners échangeront sur la pratique du tuning, un panel dequatre ateliers pour les jeunes dequatre à quinze ans, une exposi-tion de voitures dans les jardins dumusée qui se prolongera par unesoirée électro et enfin, au MélièsSaint-François, une soirée-projec-tion de trois films mythiques liés àl’univers du tuning.

> Tu nais, Tuning, Tu meurs,du 12 mars au 15 juin 2015, au Musée d’Art et d’Industrie,dans le cadre de la BiennaleInternationale Design Saint-Étienne 2015

MILKYWAY,2014

© Dennis Parren

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CINÉMA

Quelque part dans les volutes de la Californie psyché-délique au début des années 70, Doc Sportello semblesortir d’un rêve évaporé lorsqu’il voit surgir chez luison ex-petite amie, Shasta Fay, qui lui annonce qu’elleest tombée amoureuse d’un richissime promoteurimmobilier dont elle soupçonne qu’on ourdit un complot contre lui. Sportello, qui exerce la fonction dedétective privé, décide d’enquêter moitié par amourenvers cette fille qu’il n’arrive pas à s’enlever de latête, moitié par curiosité professionnelle envers unmonde bien éloigné de celui de la contre-culture beatnik, adepte de drogues et de nonchalance cool,dans lequel il baigne. Raconté comme ça, le point dedépart d’Inherent vice rappelle les romans noirs deRaymond Chandler, ainsi que ses relectures iconoclastespar Robert Altman – Le Privé – ou les frères Coen –The Big Lebowski. Sauf que Paul Thomas Andersonn’adapte pas l’auteur du Grand Sommeil, mais unautre immense romancier américain, ThomasPynchon. Et si Vice caché se nourrissait de cettemythologie propre à la littérature criminelle, il lacabossait par un réflexe hautement pop où une profusion de personnages, d’intrigues et de digressions trimballaient le récit dans des flots chaotiques et une confusion savamment entretenue.

IN DOPE THEY TRUSTQue Paul Thomas Anderson, dont la maîtrise incontes-table a déjà donné lieu à deux films parfaits –Magnolia et There will be blood – ait souhaité mettreen images un matériau aussi difficile à dompter, n’estune surprise que pour ceux qui n’avaient pas pris lamesure de la révolution initiée avec The Master. Arrivéà un sommet kubrickien prématuré, le cinéaste sembleaujourd’hui chercher à se mettre lui-même en dérouteen empruntant des sentiers sauvages et sans balise,laissant entrer la folie et le hasard tout en essayant deles dominer. Dans Inherent vice, cela se traduit par undésir de laisser la séquence prendre le pas sur la structure, à privilégier les parties sur le tout. Une foisabandonné l’espoir de voir le film se dérouler selonune logique scénaristique classique, il y a un plaisirfabuleux à s’abandonner à ce qui ressemble à unesuite ininterrompue de morceaux de bravoure, tout ense laissant envoûter par une langue distillée en in pardes dialogues d’une intense verve comique et en offpar un personnage dont la fonction reste mystérieuse,mi-narratrice des états d’âme de Sportello, mi-poétessemélancolique d’une époque en train de disparaître. Lamanière dont Anderson fait surgir ses innombrablespersonnages au gré des pérégrinations de Sportello,participe du même principe où tout semble se déroulerdans un culte du présent synchrone avec cetteAmérique hédoniste, dépeinte sans fétichisation oureconstitution servile. La preuve, quand le souvenird’une rupture sous la pluie vient s’intercaler dans lerécit, la scène n’est nimbée d’aucun effet nostalgique,elle semble se fondre dans le flux vivant et continu dela mise en scène. Elle se plie surtout à la grande figurestylistique du film : le plan-séquence, qui n’est pas là

Inherent vice— CRITIQUE — EN ADAPTANT “VICE CACHÉ“ DE L’IMMENSE THOMAS PYNCHON, PAULTHOMAS ANDERSON PROUVE, APRÈS “THE MASTER“, QU’IL N’AIME RIEN TANT QU’ALLER ÀL’ENCONTRE DE SA MAÎTRISE, ÉPROUVÉE ET INCONTESTABLE. DE FAIT, CE POLAR POP,ENFUMÉ ET DIGRESSIF EST UN PLAISIR INTENSE, OÙ IL EST AVANT TOUT QUESTION DE JEU,DANS TOUS LES SENS DU TERME. CHRISTOPHE CHABERT

pour souligner la virtuosité d’Anderson derrière sacaméra, mais pour laisser de l’espace aux acteurs.

DU VICE À LA VERTUSi Joaquin Phoenix en Doc Sportello arrive à nouveauà surprendre, révélant un potentiel burlesque qu’il n’avait jamais osé explorer jusqu’ici, arborant d’improbables coupes de cheveux et ponctuant sesrépliques de «hu, hu» désopilants, le reste du casting,particulièrement brillant, exalte ce plaisir contagieuxdu jeu pur et du lâcher prise spectaculaire. C’est le casde Josh Brolin, flic rigide et anti-hippies, nemesis deSportello par jalousie autant que par routine, dont onoublie instantanément tous les faux-pas récents ; maisc’est aussi valable pour Owen Wilson, en surfeur chrétien et instrumentalisé, ou pour le revenantMartin Short, dentiste camé et vieillissant accroc auxtrès jeunes femmes. Tous conduisent le film comme unvéhicule sans frein sur une pente raide, dont l’acméconsiste justement en une virée en bagnole souscocaïne où Anderson manifeste une jouissance palpable à laisser son œuvre partir en vrille, commeon testerait ses limites et son envie de liberté. Le titre,Inherent vice, est en soi un manifeste de ce désir defranchir la ligne jaune : il désigne un défaut intrin-sèque à une construction, qui ne l’empêche pas defonctionner mais qui le menace de destruction. Le filmrepose lui aussi sur ce “vice caché“, et c’est en fin decompte cela qui lui confère sa cohérence. De Sportelloà Coy le surfeur en passant par le flic Bigfoot, tousvivent sur des histoires d’amour ébréchées et uséesqu’ils tentent de raccommoder : cette Fay en fuitepour Sportello, la femme de Coy, dont il a été séparéde force, et même celle de Bigfoot, voix de la raisonqui lui permet de sortir de son obsession contre sonmeilleur ennemi. Dans une des plus belles scènesjamais tournées par Anderson, un bref instant deréconciliation sexuelle entre Sportello et Fay vire autrouble jeu érotique – et c’est encore avec un plan-séquence magistral que le cinéaste fait monter cettepression. C’est une prise de conscience tardive de ceque ce détective décalé recherche vraiment : retrouverla femme qu’il aime. Pour cela, il devra réunir les autrescouples du film, mettant ainsi fin symboliquement àl’utopie de la libération sexuelle pour un moins aventureux – mais plus lucide – retour au foyerdomestique. En cela, Inherent vice prolonge laréflexion sur l’Amérique menée depuis trois films parAnderson, où la famille est tour à tour le lieu de laduperie économique – There will be blood – du mensonge religieux – The Master – et, ici, de la fin desillusions. On le comprend alors : si le cinéaste chercheà se perdre, c’est pour mieux, en immense artiste qu’ilest, laisser sa pensée et ses obsessions écrire à caméra levée la suite de son œuvre, définitivementpassionnante.

> Inherent vice, De Paul Thomas Anderson (Éu,2h29) avec Joaquin Phoenix, Josh Brolin, OwenWilson, Katherine Waterston… Sortie le 4 mars

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Jusqu’au 7 janvier, les Romsétaient le sujet polémique numéro un, cristallisant l’opinion, entraînant déclarations politiquesenflammées, expéditives et déma-gogiques. Aujourd’hui, la doxamédiatique et populaire s’est trouvéune nouvelle cible et les Romssont retournés dans l’anonymat dela misère. Heureusement, le cinémaest là pour œuvrer à contre-courant et maintenir vives desquestions contemporaines, sansoublier évidemment de tordre lecou aux idées reçues. Rien de telpour cela que de sortir des géné-ralités et de braquer sa caméra surdes individus qui, au départ, nereprésentent qu’eux-mêmes.Spartacus et Cassandra sont doncdeux enfants roms arrivés deRoumanie avec leurs parents, traînant de camps en camps avant

d’atterrir dans un squat chapiteauoù ils sont pris en charge parCamille, acrobate qui, même duhaut de son trapèze, garde lespieds sur terre. Comprenant queles deux enfants ont un potentielet une envie de trouver leur placedans la France d’aujourd’hui, ellerentre donc dans un combat avecle père, alcoolique et totalementirresponsable – il reproche à laFrance de ne l’avoir jamais aidé etpense que l’Espagne va lui offrirune maison – pour leur trouverune famille d’accueil, avant de serésoudre à jouer ce rôle-là.

L’ENFANCE NUEIoanis Nuguet, toutefois, choisit dene jamais quitter le point de vuedes enfants. Qui s’avèrent desuperbes personnages de cinéma :Cassandra tient tête à ses parents,

consciente de la chance qui s’offreà elle de se bâtir un avenir ; enrevanche, Spartacus est tirailléentre ses racines et ce nouveaumonde dont il a bien du mal àaccepter les règles – scolaires,notamment. Son père a beau êtreencombrant et fantasque, et samère s’enferrer dans une dépres-sion la conduisant au bord de lafolie, les liens du sang ne sont passi faciles à trancher…Toute la complexité de la culturerom est donc résumée dans cedocumentaire loin de toute facilité, mais surtout porté par undésir de cinéma que peu de fictions françaises possèdent. Dela voix-off méditative des enfantsà ces plans en apesanteur dansune nature idyllique et magnifiée,on sent l’influence patente deTerrence Malick dans la mise enscène ; mais dès qu’il s’agit de filmer les conflits, Nuguet le faitavec la même intensité qu’un KenLoach ou un Pialat. Cette libertéfait toute l’originalité d’une œuvrecomme on en voit peu, à la foistémoignage nécessaire et proposi-tion esthétique puissante.

> Spartacus et CassandraDe Ioanis Nuguet (Fr, 1h21)documentaire, sortie le 18 mars,

Spartacus et Cassandra— CRITIQUE — DEUX ENFANTS ROMS TIRAILLÉS ENTRE LEUR FAMILLE NATURELLE ET LAPOSSIBILITÉ D’UNE VIE EN FRANCE SOUS L’AILE PROTECTRICE D’UNE JEUNE ACROBATE DECIRQUE : UN DOCUMENTAIRE EXCEPTIONNEL DE IOANIS NUGUET, AUSSI FORT DANS SONPROPOS QU’AMBITIEUX DANS SA FORME. CC

Alors qu’ils régnaient sur le cinéma américain desannées 80 et 90, cumulant reconnaissance critique etsuccès publics, Tim Burton et Michael Mann ont décrochéau cours des années 2000, doublés par de jeunescinéastes ayant fait des choix sans doute plus clairsentre l’indépendance farouche et l’ambition mainst-ream – Fincher, Nolan, Wes et P.T. Anderson, SpikeJonze. Il y avait donc une curiosité légitime à les voirtenter un come-back en cette année 2015, Mann avecle cyber-thriller Hacker et Burton avec Big Eyes, où ilretrouve les deux scénaristes d’Ed Wood.

AUTO-PARODIES OU AUTOCRITIQUES ?Avec Michael Mann, son histoire de guerre entre piratesinformatiques est, si on s’en tient à son scénario, pasloin du naufrage. Les personnages ont beau s’agiterdans tous les sens, parcourir la moitié de la planète etmême ébaucher une histoire d’amour, l’intrigue estaussi passionnante que des lignes de code dans unordinateur. Sans parler d’un Chris Hemsworth adeptede la gonflette et de la punchline, fantôme ringard ducinéma sous hormones des années 80. Mann recycleses vieux thèmes et ses figures les plus éculées – c’estbeau une ville la nuit en HD – dans un exercice à lalimite de l’autoparodie. Limite car Hacker est aussi,par instants, un film d’action grandiose, où le cinéastedéploie énergie et virtuosité pour orchestrer des gunfights urbains d’un réalisme hallucinant, qui enremontrent à tous les petits maîtres actuels du block-buster. Il est aussi aujourd’hui un des rares à pouvoircapter le flux de la mondialisation de manière tactileet concrète. Film mineur d’un grand cinéaste, Hacker

montre que si Mann manque de matière, il a gardé unappétit de filmer indiscutable. Le cas Burton est pluscomplexe. Big Eyes est une toute petite chose, lareconstitution assez plate d’un fait-divers des années60 où un escroc expropriera sa femme peintre de sonœuvre, gardant pour lui honneurs et célébrité. Depuisdix ans, Burton singeait sa propre marque dans desfilms indignes de lui, comme s’il était le VRP de sapetite boutique visuelle ; rien de tel dans Big Eyes,œuvre déflationniste, impersonnelle dans sa mise enscène et maladroite dans son casting (Amy Adams esttoujours juste, mais Christoph Waltz en fait trop).Pourtant, impossible de ne pas voir en transparenceBurton se livrer à une autocritique cinglante : se projetant à la fois dans la créatrice sincère et danscelui qui exploite son style pour en faire une machinecommerciale, il livre un bilan acide de son cinéma,fourvoyé dans des produits hollywoodiens sans âme.Big Eyes devient alors un exercice de table rase passionnant ; mais vers quel nouveau départ ?

DR

Mann et Burton : des auteursplus à leur hauteur— CRITIQUE — HASARD DU CALENDRIER, LE 18 MARS SORTENT EN MÊME TEMPS HACKERDE MICHAEL MANN ET BIG EYES DE TIM BURTON. DEUX FILMS QUI ÉCLAIRENT DE MANIÈREPASSIONNANTE LA CARRIÈRE DE LEURS AUTEURS, TOUT EN LAISSANT UN GOÛT DE FRUSTRATION. CC

Big Eyes de Tim Burton© StudioCanal

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Alors qu’il n’a à son actif qu’un seul film – co-signéavec Donald Camell – simple véhicule pour la starMick Jagger (Performance), Nicolas Roeg décide dequitter son Angleterre natale pour aller filmer une deses anciennes colonies, l’Australie. Nous sommes en1971, et le pays est littéralement coupé en deux : lesgrandes villes peuplées d’anciens colons et le bushoccupé par les natifs aborigènes. Soit deux culturesque tout sépare : la langue, les traditions, le mode devie… Walkabout démarre par un montage kaléidos-copique peignant de façon impressionniste la bour-geoise de Sydney : l’urbanité, le monde des affaires,les grands immeubles avec piscine, les écoliers en uniforme… À la faveur d’un étonnant travelling entrompe-l’œil, Roeg raccorde abruptement un mur debrique rouge avec un désert à perte de vue, au milieuduquel se gare une voiture et ses occupants, un pèreet ses deux enfants, une fille de 16 ans et un garçonde 10 ans. Ils préparent un pique-nique, le gamin partjouer derrière un rocher quand soudain son père sortun revolver et leur tire dessus, les rate et finit par se

L’Eden selon Nicolas Roeg— CRITIQUE — REPRISE AU MÉLIÈS EN EXCLUSIVITÉ ET EN COPIE RESTAURÉE DEWALKABOUT, DEUXIÈME FILM DE L’ANGLAIS NICOLAS ROEG, OU LA «PROMENADE» INITIATIQUE DE DEUX ENFANTS DANS LE BUSH AUSTRALIEN, ENTRE FABLE CRUELLE, TRIP SENSORIEL ET QUÊTE DE L’EDEN PERDU. CC

suicider. Séquence glaçante que rien n’annonçait ; cepère dépressif laisse donc sa progéniture au milieu denulle part, sans eau ni nourriture. En chemin, ils vontcroiser un adolescent aborigène qui effectue son“walkabout“, un rite de passage qui consiste à se perdre dans le désert afin de devenir un homme.

VIERGES ET DÉSIRANTSDe la survie “contrainte“ à celle, volontaire, de ce garçon incarné par David Gulpilil, qui deviendra célèbre ensuite grâce à Peter Weir et Rolf De Heer, quilui a “offert“ son récent Charlie’s country, c’est la promesse d’un dialogue possible, d’une rencontreentre des êtres que tout oppose. Pour Roeg, c’est aussila possibilité de tendre vers une forme d’Eden, en filmant les animaux comme des créatures mythiques,la nature comme un paysage vierge et immaculé, etles corps comme des creusets de désirs et d’érotismes.Car qui dit récit initiatique dit éveil de la sexualité, etla mise en scène se charge de traquer ses signes d’unrapprochement entre la blanche et le noir, par-delà lelangage. Le scénario, écrit par l’immense auteur dethéâtre Edward Bond, fait d’eux des archétypes anonymes, esquissant l’idylle avant de la rayer d’untrait de plume cruel dans une conclusion particulière-ment âpre et tragique. Ce qui ne gomme en rien lasplendeur du film et la sensation de plénitude senso-rielle qu’il procure. La redécouverte de cette œuvremagistrale est donc impérative !

>Walkabout, De Nicolas Roeg (1971, Australie,1h40) avec Jenny Agutter, David Gulpilil… Au Méliès Saint-François à partir du 26 mars

CINÉMA

DR

s’amusera pas à parler de tous lesfilms – une centaine ! mais onrecommandera deux œuvres françaises présentées dans lacompétition hexagonale. D’abordLe Sens du toucher de Jean-Charles Mbotti Malolo, produit enRhône-Alpes, et qui parvient àfigurer, par la force de son anima-tion, la puissance de la chorégra-phie, tout en portant un regardpertinent sur la question du handicap. Son réalisateur est entrain de plancher sur un nouveauprojet prometteur autour de JamesBrown. Le handicap est aussi aucœur de La Petite casseroled’Anatole d’Éric Montchaud,récemment nommé au César dumeilleur court d’animation. Cette

jolie fable montre toutes les étapes par lesquels un enfant “différent“ peut passer, de l’insouciance à l’ostracisme et à larésignation, à travers l’image simple d’une casserole que l’oncharrie derrière soi. En choisissantla parabole poétique et l’humour,Montchaud touche juste : son filmest didactique sans donner aucuneleçon et beau sans chercher lepathos. Le genre de miracles quele court animé peut produire…CC

> Festival international du court métrage d’animationde Roanne, À l’Espace Renoir, du 23 au 29 mars

Roannimation

DR

— CRITIQUE — En six éditionsseulement, le festival interna-tional du court d’animation deRoanne – qui se tiendra du 23au 29 mars à l’Espace Renoir –affiche une programmationspectaculaire, permettant unpanorama impressionnant de laproduction mondiale. Avec troisprogrammes de compétition inter-nationale, deux concernant la production nationale, un consacréà l’animation expérimentale et undédié aux vidéoclips, le festival faitun tour complet du court animésous toutes ses formes, sansoublier d‘y adjoindre desrétrospectives – l’animation belge,l’animation fantastique et les“comédies délirantes“. On ne

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EXPOSITIONS

Le Musée d’art moderne et contemporain présente un kaléidoscope d’expositions hétérogènes d’artistes peu montrés en France. Accentuantainsi son rôle de défricheur et d’entité muséale singulière en France. Parmiles cinq principaux artistes invités ce printemps, le musée poursuit aussideux lignes artistiques débutées il y a plusieurs années : explorer la scèneasiatique contemporaine avec la surprenante Coréenne Lee Bul ; suivre lesdevenirs du Minimalisme américain à travers ses héritiers (qui à la foisprennent en compte ses “préceptes“ et les contestent) avec le new-yorkais Jonathan Lasker, et après les passionnantes expositions DenisOppenheim, Richard Nonnas, Joel Shapiro et Peter Halley... Né en 1948 àJersey City, Jonathan Lasker étudie à New York à la School of Visual Artset poursuit ses études d’art visuel dans le fameux California Institute ofArts, bastion dans les années 1970 de l’art conceptuel. À l’encontre de sescomparses conceptuels qui pensent que la peinture est morte ou destinéeseulement aux artistes du dimanche, Lasker brandit ses pinceaux et reprend les fondamentaux de l’art pictural : lignes, couleurs, textures,motifs simples, en s’inspirant notamment de Frank Stella et de RobertRyman... «Mon objectif, déclare Jonathan Lasker, est d’amener le specta-teur au seuil de la narration sans le franchir, pour qu’il observe l’étatd’une picturalité pure. Par conséquent, j’ai décidé d’utiliser des formesabstraites méconnaissables comme des figures de substitution ; tout celapour démontrer la condition “pure“ d’être une chose dans l’espace». Surses tableaux de très grand format (une vingtaine seront exposés auMAMC), les couleurs acides fusent, les empâtements débordent sanscomplexe, les lignes sinuent et s’entremêlent... La toile frappe le regarddans une sorte d’évidence vive et directe, due en réalité à un grand travailde composition et d’équilibre inventif entre le fond et la forme. «Par-dessus tout, je voudrais que le spectateur pense. Qu’il ou elle penseà ce qui l’amène à créer des images mentales» résume l’artiste.

MÉLANCOLIQUE ET DÉJANTÉESi les toiles de Jonathan Lasker utilisent un vocabulaire plutôt minimaliste, les sculptures, les installations et les dessins de la CoréenneLee Bul (née en 1964) apparaissent des plus “maximalistes“ !Performeuse dans les années 1980 apparaissant sous les traits d’un monstre tentaculaire, l’artiste a gardé trace du corps et de ses extrava-gances dans ses œuvres “sculpturales“ baroques et protéiformes. À partir de la fin des années 1990, elle réalise des séries de «Monstres»(mêlant céphalopodes lubriques et engins futuristes) et de «Cyborgs»(sculptures hybrides en porcelaine évoquant les mangas), proches parfoisde l’imagerie et de l’univers d’un Matthew Barney. Plus récemment, LeeBul s’est lancée dans la composition d’étonnantes sculptures-installa-tions, de vestiges de “paysages fictionnels“, de maquettes futuristes etd’architectures utopiques... C’est, plus globalement, l’environnementhumain qui y est exploré, questionné, distordu, tout en puisant toujours

Futurs antérieurs— CRITIQUE — DU POST-MINIMALISME AMÉRICAIN DEJONATHAN LASKER AU POST-MODERNISME MÉLANCOLIQUEDE LEE BULL, EN PASSANT PAR L’A-TEMPORALITÉ APAISÉEDE SERSE, LE MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAINOUVRE GRAND SES PORTES À LA DIFFÉRENCE DES STYLES,DES TEMPORALITÉS, DES AIRES GÉOGRAPHIQUES... ET PROPOSE UNE FOIS ENCORE UN PROGRAMME ARTISTIQUEDES PLUS ALLÉCHANTS ! JEAN-EMMANUEL DENAVE

dans une imagerie cyberpunk, post-moderne et techno-scientifique.L’artiste semble à la fois fascinée et critique vis-à-vis des grandes utopiesmodernistes, des mythes progressistes du 20e Siècle, qu’ils proviennent dela science-fiction, des avant-gardes artistiques ou architecturales (l’architecte allemand Bruno Taut en premier lieu qui jouait dans ses créations avec la transparence et des constructions en verre). Cette ambi-valence donne lieu souvent à une sorte de mélancolie plastique, sousforme de ruines et de décompositions décadentes... Au musée, on pourras’aventurer au sein de six architectures-installations monumentalesrécentes, et découvrir un grand nombre d’œuvres graphiques des années1990 à aujourd’hui.

MÉLANCOLIQUES ET ARGENTIQUESDe ruines il sera encore question avec les œuvres photographiques d’YvesBresson (né en 1950, vivant à Saint-Étienne) et de Massimiliano Camellini(né en 1964 à Venise). Deux œuvres qui suivent les traces mémorielles depaysages industriels désaffectés. En noir et blanc, avec une force de composition frappant le regard, Massimiliano Camellini montre les espaces fantomatiques du village industriel Neumann proche de Turin. Letemps s’y est comme arrêté, ainsi que dans certaines séquences oniriqueset poétiques des films d’Andrei Tarkovski... Yves Bresson s’est lui penché

sur les anciennes usines de Pont Salomon en Haute-Loire (produisant desfaux et des faucilles), rouvrant ses espaces monumentaux où, aujourd’hui,la nature regagne peu à peu ses droits, la verdure enveloppant et s’insinuant parmi l’acier et le béton. En contre-point à ces images, onpourra découvrir une soixantaine de grands dessins de l’Italien Serse (né en 1952) dont le rendu hyper-réaliste tend vers la photographie.Réalisés à la poudre de graphite, ces œuvres nous invitent à pénétrer aucœur même de la réalité, de la qualité des matières représentées, des sensations physiques les plus directes. Un travail littéralement impressionnant.

> Lee Bul, Jonathan Lasker, Serse, Yves Bresson et MassimilianoCamellini, du 12 mars au 17 mai au Musée d’art moderne etcontemporain.

SERSEFior d'acqua 14 A, 2014Graphite sur papier sur aluminium,100 x142 cm

Jonathan LASKERAgrarian Structures, 2004Huile sur toile de lin, 203 X 152 cmCollection Thaddaeus Ropac, Salzburg/Paris

LEE BULMaquette pourMon grand récit,2005,Platre, bois, silicone, peinture, perlesde cristal et synthétiques,aluminium, foamex, 61 x 114 x62 cmVue de l’exposi-tion Lee Bul,MUDAMLuxembourg,2013 – 2014.

© Remi Villaggi

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P08_09 — LE PETIT BULLETIN N°29 — MARS 2015

EXPOSITIONS

MUSÉES

MUSÉE D’ART ET D’INDUSTRIE2 place Louis-Comte, Saint-Étienne (04 77 49 73 20)

COLLECTION PERMANENTE : VIS. GUIDÉE CYCLES + ARMES + RUBANSVis. guidée des trois collections permanentesSam 7 mars à 16h30 ; 4,70€/6,40€

ATELIER «LE MEILLEUR GRIMPEUR»Pour les 4/6 ansDim 8 mars à 15h ; 3,60€

COLLECTION PERMANENTE :CYCLES GUIDÉSVisite guidée de la collectionSam 14 mars à 16h30 ; 4,70€/6,30€

COLLECTION PERMANENTE :RUBANS GUIDÉSVisite guidée de la collectionSam 21 mars à 16h30 ; 4,70€/6,30€

COLLECTION PERMANENTE :ARMES GUIDÉESVisite guidée de la collectionSam 28 mars à 16h30 ; 4,70€/6,30€

COLLECTION PERMANENTE :CYCLESL’histoire du cycle est indissociable de Saint-Étienne, où a été inventée la premièrebicyclette publique française en 1886Jusqu’au 31 déc 15, tlj de 10h à 18h sf mar ;4,10€/5,20€

COLLECTION PERMANENTE :ARMESArmes de chasse allant du Moyen Âge jusqu’à aujourd’hui, savoir-faire artisanal etmanufacturier stéphanoisJusqu’au 31 déc 15, tlj de 10h à 18h sf mar ;4,10€/5,20€

COLLECTION PERMANENTE :RUBANSSaint-Étienne, capitale du ruban

Une collection permanente riche etpassionnante au même titre que pourles cycles ou les armes, constituant lepatrimoine industriel stéphanois parexcellence.Jusqu’au 31 déc 15, tlj de 10h à 18h sf mar ;4,10€/5,20€

MUSÉE JEAN-BAPTISTE D’ALLARDDE MONTBRISON13 boulevard de la Préfecture , Montbrison (04 77 96 39 15)

ADRIEN BAS, VOUS AVEZ DITZINIAR ?PeinturesJusqu’au 8 mars 15, Tlj sf mar de 14h à 18h ;1,60€/3,350€

SITE LE CORBUSIER DE FIRMINYFirminy Vert, Firminy (04 77 61 08 72)

VISITE GUIDÉE DE LA PISCINEANDRÉ WOGENSCKYSes coulisses, ses secrets, ses symboles; visite inédite

Visite inédite de la piscine dessinéepar André Wogenscky, disciple de LeCorbusier. Une occasion de voir cetéquipement différemment !Sam 7 mars à 14h30, gratuit pour les - 12ans ; 7€/8,50€

VIS. GUIDÉES DE L’UNITÉ D’HAB.Découverte du concept de ville verticale deLe Corbusier, constr. entre 1965 et 1967. Auprog. : appt témoin, école maternelle, ...Jusqu’au 30 juin 15, Sam à 10h30, gratuitpour les - de 12 ans ; 7€/8,50€

VIENS T’AMUSER AU CORBU !Vis. ludiques pour 6/12 ans de l’Unitéd’Habitation Le CorbusierJusqu’au 1er juil 15, Mer à 15h, sam à10h30 et 15h, sur réservation; Pack TOTY :jeu de plateau en famille + 2 ent. adultes et2 entrée enfants : 12€ ; entrée libreVIS. GUIDÉES DE LA MAISON DE LA CULTURE LE CORBUSIERSon histoire, son arch. et son mobilier dessiné par P. Guariche.Jusqu’au 1er juil, Les dim à 14h30, gratuitpour les - de 12 ans ; 7€/8,50€

VIS. GUIDÉES DE L’ÉGLISE LE CORBUSIER + EXPOAvec un médiateur culturel, découv. des diff.symboles cachés dans l’archi. Le CorbusierJusqu’au 1er juil, Les dim à 10h30, gratuitpour les - de 12 ans ; 7€/8,50€

VIS. LUDIQUES EN FAMILLE LE PATRIMOINE LE CORBUSIERJusqu’au 31 déc, Tlj de 10h à 18h sf mar ;5€/6€

VIS. DE L’UNITÉ D’HABITATION ET DE L’ÉGLISE LE CORBUSIERVisite du concept de ville verticale de LeCorbusier, l’appartement témoin meublé,école maternelle, toit terrasse, jeux de lumière de l’église...

Visiter l’unité d’habitation de Firminyérigée par le Suisse Charles-EdouardJeanneret (ou Le Corbusier) est uneexpérience unique afin de découvrir lascience et l’art de cet homme qui abousculé l’architecture et l’urbanismeau XXe siècle.Jusqu’au 31 déc 15, Mer et sam à 14h30,gratuit pour les - de 12 ans ; 7,50€/9€

CHÂTEAU DE BOËN - MUSÉE DES VIGNERONS DU FOREZPlace de la République, Boën (04 77 24 08 12)

WEEK-END MUSÉES TÉLÉRAMAVis. gratuite et guidéeSam 21 et dim 22 mars sam et dim14h/18h, sur prés. coupon Télérama

MUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN DE SAINT-ÉTIENNE MÉTROPOLERue Fernand Léger, Saint-Priest-en-Jarez (04 77 79 52 41)

HYE-YEON PARK ET SEUNG-YONG SONG Designers coréensMUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAINDE SAINT-ÉTIENNE MÉTROPOLERue Fernand Léger, Saint-Priest-en-Jarez (04 77 79 52 41)Du 12 mars au 17 mai, Tlj sf mar 10h/18hLEE BULInstallationsMUSÉE D’ART MODERNE ET CONTEMPORAINDE SAINT-ÉTIENNE MÉTROPOLERue Fernand Léger, Saint-Priest-en-Jarez (04 77 79 52 41)Du 12 mars au 17 mai, Tlj sf mar 10h/18h� article p7JONATHAN LASKERPeinturesDu 12 mars au 17 mai, Tlj sf mar 10h/18h ;de 4,50€ à 7€

� article p7FABRIZIO ROMA DIT «SERSE»DessinsJusqu’au 17 mai, Tlj sf mar 10h/18h ; de 4,50€ à 7€

� article p7

YVES BRESSON ET MASSIMILIANOCAMELLINI«La suite du temps», photos autour del’hist. indus. de territoiresJusqu’au 17 mai, Tlj sf mar 10h/18h ; de 4,50€ à 7€

� article p7ARTE POVERA (PARTIE 1)Jusqu’au 27 déc, Tlj sf mar 10h/18h ; de 4,50€ à 7€

AUTOUR DU FONDS ROBELIN Œuvres de la coll. des années 1960-1970 dumuséeJusqu’au 27 déc, Tlj sf mar 10h/18h ; de 4,50€ à 7€

MUSÉE DU VIEUX SAINT-ETIENNE -HÔTEL DE VILLENEUVE11-13 bis rue Gambetta, Saint-Étienne (04 77 25 74 32)

EXPO. PERMANENTE : ÉVOLUTIONDE LA VILLE DE SAINT-ÉTIENNE,DES ORIGINES À NOS JOURSJusqu’au 31 déc 15 ; 2€/3€

COLLECTION PERMANENTEPoussez la porte de l’Hôtel XVIIe Jullien-Chomat de Villeneuve et découvrez, sous lesplafonds à la fougère, l’histoire de la 1reville industrielle de FranceJusqu’au 31 déc 15, du mar au sam de14h30 à 18h ; 1,50€/2,50€

MUSÉE DES VERTSStade Geoffroy Guichard - 14 rue Paul & Pierre Guichard,Saint-Étienne (04 77 92 31 80)

MUSÉE DES VERTSVoyage dans la légende du club stéphanoisl’ASSE, premier musée français consacré àun club de footballJusqu’au 31 déc 15, mar, mer, sam, dim de10h à 12h et 14h à 18h, et jeu, ven de 14hà 18h ; de 5€ à 7€

GALERIESMARIE-LOUISE CARTEL«Marie-Louise se dévoile», expo d’un soirautour du lancement du fanzine «Mords,Lèche, Croque !»LES LIMBES - ESPACE ARTS PLASTIQUES7 rue Henri Barbusse, Saint-Étienne (06 89 68 66 58)Ven 6 mars à 18h ; entrée libre

JOCELYNE CLÉMENTE«Message Subliminal», dessins et peinturesGALERIE PHILIPPE DURAND21 rue Henri Barbusse, Saint-ÉtienneJusqu’au 7 mars, tlj sf lun 10h/12h et14h/19h et sam 10h/12h et 14h/17h30;vern. le ven 27 février à 19h ; entrée libreELIANE CARTIER«Invitation au voyage», peintures et sculpturesGALERIE RÊVES D’AFRIQUE29 rue Paul Bert, Saint-Étienne (04 77 06 55 87)Jusqu’au 7 mars, mer et jeu 15h/18h, ven15h/19h et sam 14h/19h ; entrée libreCAROLE FONTANA & LAURENT KARAGUEUZIAN«Dialogue Végétal»CAVEAU DES ARTSPlace de La Devise, Saint-Galmier (04 77 54 05 06)Jusqu’au 8 mars, ven, sam et dim 10h/18hEVE POULAIN«La Fille du Soleil», peinturesLA VITRINE19 rue de La République, La Talaudière (04 77 53 49 93)Jusqu’au 21 mars, mar, ven, sam : 9h/12h + ven : 15h/19h ; entrée libreC. MAKHLOUFI + M. JACQUIN + P. BUILToiles de C. Makhloufi et M. Jacquin, sculptures de P. BuilGALERIE ART PLURIEL36 rue de la république, Saint-Étienne (06 38 68 21 05 )Jusqu’au 27 mars, Ven et sam 10h/12h et15h/19h, vern. le ven 6 février à 18h30 ;entrée libre

CENTRES D’ARTMARIE-JOSÉ CELLIER & BRUNO BARALONPeinturesTHÉÂTRE DU PARC1 avenue du Parc, Andrézieux-Bouthéon (04 77 36 26 00)Jusqu’au 13 mars, vernissage 27 fév à 18h30MARIE-JOSÉE MORGAT-PETITPeinturesNOUVEL ESPACE CULTUREL (NEC)9 rue Claudius Cottier, Saint-Priest-en-Jarez (04 77 74 41 81)Jusqu’au 27 marsEXPO COLLECTIVES. Chartier, A. Klein, J. rousselet, M. Leclinche, L. Thonnerieux et J. BonnardTHÉÂTRE DU PARC1 avenue du Parc, Andrézieux-Bouthéon (04 77 36 26 00)Du 27 mars au 10 avril, vernissage 27 marsà 18h30

CENTRE SOCIALRéal. des adhérentsLA VITRINE19 rue de La République, La Talaudière (04 77 53 49 93)Du 24 mars au 18 avrilMARC TERRADESculpturesNOUVEL ESPACE CULTUREL (NEC)9 rue Claudius Cottier, Saint-Priest-en-Jarez (04 77 74 41 81)Du 1er au 30 avrilEXPO DE MINÉRAUXPar le Club Minéralogique StéphanoisNOUVEL ESPACE CULTUREL (NEC)9 rue Claudius Cottier, Saint-Priest-en-Jarez (04 77 74 41 81)Du 1er au 30 avril ; entrée libreATELIER DE COSTUMES THÉÂTRELIBREPlus de 5.000 costumes du 18e s. à nos joursTHÉÂTRE LIBRE48 rue Désiré Claude, Saint-Étienne (04 77 25 46 99 )Jusqu’au 1er sept 15, Vis. guidée, sur rendez-vous

BIBLIOTHÈQUESLE POLAR DANS TOUS SES ÉTATSExpo d’affiches orig. de films policiersMÉDIATHÈQUE CENTRALE DE TARENTAIZE20-24 rue Jo Gouttebarge, Saint-Étienne (04 77 43 09 77)Jusqu’au 7 mars ; entrée libreCHRISTINE PONS + SUZIE FAUREPeintures, collages et céramiquesCHÂTEAU DE SAINT-VICTORLe Bourg, Saint-Victor-sur-Loire (04 77 90 63 43)Jusqu’au 8 mars, lun à ven 9h/12h et14h/18h, sam et dim 14h30/ 17h30, vern 27 fev ;entrée libreMONIQUE BRUNOTPeinturesMÉDIATHÈQUE DE VILLARS1 montée de la Feuilletière, Villars (04 77 93 84 34)Jusqu’au 21 mars ; entrée libreMAURICE SALANON + JIVÉPeintures et sculpt.MÉDIATHÈQUE DE VILLARS1 montée de la Feuilletière, Villars (04 77 93 84 34)Du 31 mars au 18 avril ; entrée libre

AUTRES LIEUXSANDRA SANSEVERINOCollageLE MURRue du Frère Maras, Saint-ÉtienneVen 6 mars à 18h ; entrée libre

En bientôt dix ans Marie Teyssot s’est frottée à bien des publics, pour l’essentiel en France, en Ecosse et enBelgique. Si Olala !!! est son premier vrai spectacle de clown, il est né comme un aboutissement suite auxquatre numéros précédemment écrits et joués tous azimuts. Après son passage par l’école des Beaux Arts(diplômée du DNSEP avec mention) en trois temps deux mouvements à Saint-Etienne, Clermont-Ferrand puisValence, l’artiste séjournera trois saisons en Finlande puis plus longuement à Paris où elle suivra l’enseigne-ment de l’école du cirque Annie Fratellini, avant de finalement revenir dans la cité stéphanoise. Flâneuse etchineuse, attentive au moindre détail qui déraille, Mam’zelle Teyssot fut également atteinte du syndrome dela bicyclette, photographiant sans relâche les vélos abandonnés, désossés ou laissés pour morts, mais ça c’estune autre histoire… Nouveau chapitre de sa vie en dents de scie musicale, Tessotte, son clown, est ainsi riche de tout le parcours artistique de Marie (fait de valises, de savons, de vélos, de routes…) et de son expérience du cirque comme du spectacle de rue. Du haut de ses talons, Tessotte ne manque pas de talent.

Elégante et pétillante en jupette et dentelle, délicieusement décalée du bocal, cette petite femme citadine chic-et-chiche-de-tout surprend le passant, enchaînant mimiques et grimaces, dérapages contrôlés et effetstrès spéciaux, grand écart et équilibre sur les mains. Tessotte tressaute et toussotte mais n’est pas si sotte :véritable remède anti-déprime, elle cogite, s’agite puis se lance sans filet à la rencontre des spectateurs, lessaisit sur le vif pour mieux les embarquer dans un univers truffé d’humour tendrement absurde. Elle n’a peurde rien ni de personne et encore moins du ridicule. Béret noir, nez rouge et pull bleu, elle en fait voir de toutes les couleurs aux grands ou aux petits qui croisent son minois au hasard d’une rue. Et d’ailleurs toutesles occasions sont bonnes pour faire appel à Tessotte, en intérieur comme en extérieur et sous presque tousles climats, pour un spectacle fixe et interactif avec une vraie trompette (pouët pouët !) ou pour la formulecourte avec ses étonnantes improvisations déambulatoires. Vous ne me croyez pas ? Allez donc voir par là :tessotte.fr !

Rétroviseur Tous les mois, Niko Rodamel, photographe stéphanois, revient sur une de ses photos.

TESSOTTE ! UNE CLOWN DÉCALÉE DU BOCAL…

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GENEVIÈVE BOUSSOUARPeinturesMJC DES TILLEULS8 rue du Pavillon Chinois , Saint-Étienne (04 77 74 45 25)Jusqu’au 27 mars, Vern. 6/03 à 18h30DOMINIQUE MARCHISETPhotosNOUVEAU THÉÂTRE BEAULIEU (NTB)28 boulevard de la Palle, Saint-Étienne (04 77 46 31 66)Du 9 au 30 marsQUEL EST DONC CET OISEAU QUI NICHE ?L’ECOPÔLE DU FOREZVilleneuve le Port, Chambéon (04 77 27 86 40)Jusqu’au 31 mars, 13h30/18h ; 1,60€/3€

MILLE ET UNE FORÊTSPARC LES CONDAMINESLes Condamines, Saint-Victor-sur-LoireJusqu’au 31 mars, du mer au dim 14h/18h ;entrée libreTHOMAS DARNAUDPeinturesMJC DES TILLEULS8 rue du Pavillon Chinois , Saint-Étienne (04 77 74 45 25)Du 31 mars au 10 avril, Vern. 01/04 à18h30LES VEILLEURS DE NUITDéc. des chouettes et hiboux de notre régionGRAVIÈRE AUX OISEAUX Chemin du Bas de Mably , Mably (04 77 41 46 60 )Jusqu’au 29 avril, 14h/18h ; entrée libreELECTRON LIVRE - EXPO POUR LES4/12 ANSDu livre papier au livre numérique

Expo-atelier dynamique et interactivepour initier les jeunes aux plaisirs dulivre, du papier au numérique. Une quarantaine d’expériences sont prévues.MÉDIATHÈQUE LOUISE LABÉ DE SAINT-CHAMOND54 boulevard Waldeck Rousseau, Saint-Chamond (04 77 31 07 80)Jusqu’au 30 avril

IXe BIENNALEINTERNATIONALEDESIGN SAINT-ETIENNE / IN9e édition sur «les sens du beau», du 12mars au 12 avril 2015 de 10h à 19h à laCité du design et autres sites partenaires.Pass Biennale : 8€/12€, pass avec vis. guidée 11€/15€, pass permanent : 20€ / Séoul, invitée d\’ho

PARADE DU DESIGNcomm. ESADSECITÉ DU DESIGN3 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne (04 77 49 74 70)Mer 11 mars 14h30/16h30 ; entrée libreMONDKOPF + PANGAEA + RON MORELLI + FRENCH FRIES + LOW JACK + IUEKE + ANTWN B2B IZWALITO + ED WARD + PIED GAUCHE + POSITIVE EDUCATION BANDElectroLE FIL20 boulevard Thiers, Saint-Étienne (04 77 34 46 40)

Mondkopf ou l’enfant béni de l’électrofrançaise (comme le prouve «Hadès»son dernier album imparable) vient àSaint-Étienne. Rien que pour cet événement, cette soirée vaut le détour.Sam 28 mars dès 22h; dans le cadre de laBiennale et des 3 ans de l’asso. PositiveEducation ; de 12€ à 18€

DESIGN TO BUSINESS4e convention d’affaires en designCITÉ DU DESIGN3 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne (04 77 49 74 70)Du 31 mars au 3 avril, 14h/19h2e ÉD. FORUM DESIGN & INNOVATIONSéminaire professionnelCITÉ DU DESIGN3 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne (04 77 49 74 70)Du 30 mars au 5 avril ; 450€/550€

BIENNALE TO BUSINESSSemaine consacrée aux entreprisesCITÉ DU DESIGN3 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne (04 77 49 74 70)Du 30 mars au 5 avrilBANC D’ESSAIExposition d’objets design en plein airCENTRE-VILLE DE SAINT-ÉTIENNECentre-ville, Saint-Étienne

La ville de Saint-Étienne se transforme en gigantesque laboratoiredesign pendant la Biennale. Banc d’essai le prouve en disposant des créations de designers (malheureusement éphémères...) enpleine ville, accessibles à toutes et tous.Belle initiative à saluer !Du 12 mars au 12 avril ; entrée libreRÉSERVE DÉBOUSSOLÉEComm. : 1D Touch, scéno. : Inclusit Design,design interactif : Avant-Goût StudiosCITÉ DU DESIGN3 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne (04 77 49 74 70)Du 12 mars au 12 avril, 10h/19hA-T-T-E-N-T-I-O-NComm. : D.-O. Lartigaud et S. Vermeil, scéno. : Cité du Design - N. Bonnet-Saint-Georges et E. BourbonCITÉ DU DESIGN3 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne (04 77 49 74 70)Du 12 mars au 12 avril, 10h/19hGLASS IS TOMORROWComm. et scéno : L. Coirier, Pro MateriaPUITS COURIOT PARC-MUSÉE DE LA MINE3 boulevard Maréchal Franchet d’esperey, Saint-Étienne (04 77 43 83 23)Du 12 mars au 12 avril, mar à dim 9h/18het lun 14h/18h

MINE COULOUR, OUR PAST AND FUTUREInstallations de Denis ParrenPUITS COURIOT PARC-MUSÉE DE LA MINE3 boulevard Maréchal Franchet d’esperey, Saint-Étienne (04 77 43 83 23)Du 12 mars au 12 avril, mar à dim 9h/18het lun 14h/18h LUMINARIESComm. et scéno. : Studio Glithero (S. Van Gameren et T. Simpson)PUITS COURIOT PARC-MUSÉE DE LA MINE3 boulevard Maréchal Franchet d’esperey, Saint-Étienne (04 77 43 83 23)Du 12 mars au 12 avril, tlj sf lun 9h/12h30et 14h/18h, lun 14h/18hHYPERVITALComm. : B. Loyauté, scéno : N. Bonnet-Saint-Georges, E. Bourbon, Cité du Design et J. LafortuneCITÉ DU DESIGN3 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne (04 77 49 74 70)Du 12 mars au 12 avril, 10h/19hSERIAL BEAUTYComm. : G. Massoni en collab. avec D. VanDen Storm, scéno : Cité du Design - N.Bonnet-Saint-Georges et E. BourbonCITÉ DU DESIGN3 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne (04 77 49 74 70)Du 12 mars au 12 avril, 10h/19hNO RANDOMNESS - LA COHÉRENCEDES FORMESComm. : O. Lhermitte, scéno : O. Lhermitte etStinsensqueezeCITÉ DU DESIGN3 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne (04 77 49 74 70)Du 12 mars au 12 avril, 10h/19hEXPERIENCE BEAUTY THROUGHSOUNDComm. et scéno. : Y. SuzukiÉGLISE SAINT-PIERRE DE FIRMINY VERTSite de Le Corbusier - Rue des Noyers, FirminyDu 12 mars au 12 avrilBEAUTY AS UNFINISHED BUSINESSComm. et scéno. : K. Colin & S. HechtCITÉ DU DESIGN3 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne (04 77 49 74 70)Du 12 mars au 12 avril, 10h/19hLE PROJET D’EXPOSITION ARTS & SCIENCES«Art-Lab’ des Arcs» des commun. de rech.académ. de Rhône-Alpes; comm. RégionRhône-AlpesCITÉ DU DESIGN3 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne (04 77 49 74 70)Du 12 mars au 12 avril, 10h/19h«C’EST D’ABORD DEHORS QUE TOUT COMMENCE...»Comm. : Éc. Nat. Sup. d’Archi. de Saint-ÉtiennePUITS COURIOT PARC-MUSÉE DE LA MINE3 boulevard Maréchal Franchet d’esperey, Saint-Étienne (04 77 43 83 23)Du 12 mars au 12 avrilCA AURAIT PU !Dix propos d’identités visu. pour la Biennale2015 ; comm. : ESADSECITÉ DU DESIGN3 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne (04 77 49 74 70)Du 12 mars au 12 avril, 10h/19hVIS. GUIDÉES EN FAMILLE DE LA BIENNALEPour les enfants de 6 à 12 ans et leursparents dans les expos : «No Randomness»et «Vous avez dit bizarre ?»CITÉ DU DESIGN3 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne (04 77 49 74 70)Du 12 mars au 12 avril, ts les sam et dim à10h30 et 14h30, les mer à 14h30 et lundi6/04 à 10h30 et 14h30; tarif pour un adulte+ 2 enfants ; 11€

L’ESSENCE DU BEAUComm. et scéno. : S. BaronCITÉ DU DESIGN3 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne (04 77 49 74 70)Du 12 mars au 12 avril, 10h/19hVOUS AVEZ DIT BIZARRE ?Comm. et scéno. : B. Hess et A. JaffréCITÉ DU DESIGN3 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne (04 77 49 74 70)Du 12 mars au 12 avril, 10h/19hARTIFACTComm. : N. Bonnet-Saint-Georges, scéno. :E. Bourbon et N. Bonnet-Saint-Georges, en collab. avec B. FrançoisCITÉ DU DESIGN3 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne (04 77 49 74 70)Du 12 mars au 12 avril, 10h/19hREGARD(6)Comm. Atelier RegardsLA SERRE15 rue Henri Gonnard, Saint-Étienne (04 77 48 76 29)Du 12 mars au 12 avril, 10h/19h, vern. le12 mars à 17h ; entrée libreMULTITUDEComm. : Captain LuddLA SERRE15 rue Henri Gonnard, Saint-Étienne (04 77 48 76 29)Du 12 mars au 12 avril, 10h/19h, vern. le12 mars à 17h ; entrée libreINFRASTRUCTURES POSITIVESComm. : Éc. Nat. Sup. d’Archi. de Saint-ÉtiennePUITS COURIOT PARC-MUSÉE DE LA MINE3 boulevard Maréchal Franchet d’esperey, Saint-Étienne (04 77 43 83 23)Du 12 mars au 12 avrilDESIGN IN BOX #2Comm. : CCI Saint-Étienne-MontbrisonCHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIETERRITORIALE (CCIT)57 cours Fauriel, Saint-Étienne (04 77 43 04 00)Du 12 mars au 12 avril ; entrée libre

LE DESIGN POUR CONCEVOIR UNE ÉCOLEPar les enfants du futur groupe scolaire P.J. Thiollier et la designer S. de Gouy ; avec l’EPASEVILLE DE SAINT-ÉTIENNESaint-Étienne, Saint-Étienne

Une école pensée par des enfantsdans l’utilisation des espaces, laconception de la signalétique ou encorele mobilier présent. Une expérienceinédite et pleine de promesses.Du 12 mars au 12 avril ; entrée libreSAINTÉ ITINÉRAIRES CROISÉSPar la Ville de Saint-Étienne, la Cité duDesign, l’EPASE et l’asso. Carton Plein ; animation de rez-de-chaussée commerciauxVILLE DE SAINT-ÉTIENNESaint-Étienne, Saint-ÉtienneDu 12 mars au 12 avril ; entrée libreLE BESTIAIREComm. scéno. : I. VautrinCITÉ DU DESIGN3 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne (04 77 49 74 70)Du 12 mars au 12 avril, 10h/19hSHENZEN DESIGN AWARD FOR YOUNG TALENTS 2013 (SZ-DAY 2013)Expo. itinérante de jeunes créateursESPACE INTERNATIONALArcades de l’Hôtel de ville, Saint-ÉtienneDu 12 mars au 12 avril ; entrée libreSANS TITRES 2015Comm. : B. LoyautéAMICALE LAÏQUE DE CHAPELON9-11 rue Benoît Malon, Saint-Étienne (04 77 38 80 16)Du 12 mars au 12 avrilRL STREAMLINE LIFE (1940-1970)«Esthétique industrielle et fiction ou comment Raymond Loewy a designé sa vie» ;comm. C. Bailleux et F. BompuisOFFICE DE TOURISME DE SAINT-ETIENNEMÉTROPOLE16 avenue de la liberation, Saint-Étienne (04 77 49 39 00)Du 12 mars au 12 avril, lun à sam10h/12h30 et 14h/18h30 ; entrée libreFORM FOLLOWS INFORMATIONComm. et scéno. : G. Gabillet et S. VillardCITÉ DU DESIGN3 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne (04 77 49 74 70)Du 12 mars au 12 avril, 10h/19hPARCOURS AU COEUR DU QUARTIER MANUFACTURE -PLAINE ACHILLEPar l’EPASEVILLE DE SAINT-ÉTIENNESaint-Étienne, Saint-ÉtienneDu 12 mars au 12 avril, Accès libre ; entrée libreON SAVAIT, ON SAVAIT QUE ÇA N’ALLAIT PAS DURERComm. : ESADSECITÉ DU DESIGN3 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne (04 77 49 74 70)Du 12 mars au 12 avril, 10h/19hTU NAIS, TUNING, TU MEURScomm. R. Dogniaux et M. Monjou ; comm.dél. et scéno. : le post-diplôme Design etRecherche de l’ESADSE; co-comm. : N. BesseMUSÉE D’ART ET D’INDUSTRIE2 place Louis-Comte, Saint-Étienne (04 77 49 73 00)

Du beauf au beau, il n’y a qu’un pas.Le tuning ou comment la vision de lasociété sur une pratique culturelleinédite pouvant lever de nombreuxquestionnements sur notre société etses évolutions.Du 12 mars au 15 juin, tlj sf mar 10h/18h� article p3

IXe BIENNALEINTERNATIONALEDESIGN SAINT-ETIENNE / OFFLe OFF de la IXe Biennale s’étend sur tout leterritoire stéphanois du 12 mars au 12 avril2015.

ANDREW CLARISTIDGE + MATTHIEU BESSETDj Set + Vern.-rétro. de SvrfpvnkLE MÉLIÈS CAFÉ10 place Jean Jaurès, Saint-Étienne (04 77 32 32 01)Ven 13 mars ; entrée libreTAKE OFFDéfilé organisé par plusieurs créateurs textiles + Dj sets de Dj O’Legg, Little Tune et Mambo ChickPUITS COURIOT PARC-MUSÉE DE LA MINE3 boulevard Maréchal Franchet d’esperey, Saint-Étienne (04 77 43 83 23)Sam 14 mars 21h/2hPOUR TE LE DIRE AVEC DES GANTSDe V. PetrovTHÉÂTRE LIBRE48 rue Désiré Claude, Saint-Étienne (04 77 25 46 99 )Ven 13 et sam 14 mars ven à 20h15, sam à 19h30 ; 6€/13€/17€

Du 17 au 20 mars, mar, jeu, ven à 20h15,mer à 18h30 ; 6€/13€/17€

TROPICALŒuvres graphiques et sonores par Philippine Lemaire & Numéro 111TROPICAL21 bis avenue Denfert-Rochereau, Saint-ÉtienneDu 12 au 17 mars, 10h/19h ; entrée libreOUV. DE LA CONDITION DES SOIESExpo. du lustre de A. Jeannot et M. NapoléoniIMMEUBLE LA CONDITION DES SOIES21, rue d’Arcole, Saint-ÉtienneVen 20 mars ouv. inédite de 11h/18h ;entrée libre

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MANGER SUR LE POUCE, UN PROJET D’ÉTUDIANTSRéflexion sur “manger sur le pouce“ par leBDE «Le Bocal»ÉCOLE SUPÉRIEURE D’ART ET DESIGN SAINT-ÉTIENNE3 rue Javelin Pagnon , Saint-Étienne Cedex 1 (04 77 47 88 00)Du 12 au 22 mars ; entrée libreLA BEAUTÉ DU LAIDavec C. Caigneaux, C. Dailly et R. SebilleATELIER JEAN-CLAUDE OLIVIER16 rue Chevreul, Saint-ÉtienneJeu 26 mars à 19hL+TPar X. AntinLA BF1511 quai de la Pêcherie, LyonJusqu’au 28 mars, mer au sam 14h/19hSTORE & SCOREavec Ju Hyun Lee et Ludovic BurelGALERIE TATOR36, rue d’Anvers, LyonSam 28 mars à 15hKHROMASOMA, LE REVERS DE L’IMAGEPar J. GuibertLA MOSTRA DE GIVORSPlace du Suel, GivorsDu 4 au 28 mars, mer et sam 15h/18hKARTELL À TABLEKARTELL FLAG31, place Chavanelle, Saint-ÉtienneDu 12 au 28 mars ; entrée librePOP UP MARKETSwing, son, brunch, surprises, bonnehumeur; artwork par Simon Tissier, alias POTERLE GRAND CERCLEPlace de l’Hôtel de Ville, Saint-ÉtienneSam 28 et dim 29 mars sam 10h/21h et dim 10h/19h ; entrée libreDIPLORAMACréa. ind. et en design textile par l’ENSCI-Les AteliersGARNIER DES ARTS2, rue Francis Garnier, Saint-ÉtienneDu 12 au 29 mars ; entrée librePÉDILUVEPar les étudiants en 5e année à l’ESADSESALLE DESCOURS20, rue Descours, Saint-ÉtienneDu 12 au 30 mars, tlj 12h/20h ; entrée libreSAVOIR-FER : LA MODERNITÉ DU MÉTALMÉDIATHÈQUE LOIRE-FOREZ1 pl. Jean Gapiand, Saint-Just-Saint-Rambert (04 77 10 13 40)Jusqu’au 31 mars, mar, jeu et ven15h/18h30, mer 10h/13h et 14h/18h30,sam 10h/13h et 14h/17h ; entrée libreVOLU(P)TÉS CORPS D’ÂGE, PIERRE-JEAN DURANDOFFICE DE TOURISME DE SORBIERS2 avenue Charles de Gaulle, Sorbiers (04 77 01 11 30)Du 17 mars au 5 avril, lun au ven 9h30/12het 15h/18h30; sam 09h30/12h, dim15h/18h ; entrée libreL’ESSENCE DU BEAUINKOOZING5 rue Paul Bert, Saint-ÉtienneDu 13 mars au 10 avril ; entrée libreBLEUColl. artothèque Le LAC - Saint-ÉtienneMÉDIATHÈQUE JULES VERNE DE LA RICAMARIEPlace Raspail, La Ricamarie (04 77 57 66 04)Du 14 mars au 11 avril, mar 14h/19h, mer10h/12h et 14h/18h, jeu 14h/17h, ven14h/18h, sam 9h30/13h ; entrée libreET LUX FUIT ! DESIGN : LUMIÈRE SUR LE BEAUObjetsMG GALERIE1, cours Victor Hugo, Saint-ÉtienneDu 13 mars au 11 avril ; entrée libreMETAMORPHIK PHOTOGRAPHIESPhotos par Olivier Deleage - Studio BisbeeGALERIE PHILIPPE DURAND21 rue Henri Barbusse, Saint-ÉtienneDu 12 mars au 11 avril ; entrée libreSVRF PVNKRetrospective By Switched Kick Out sur lemini-festival autour du surf copain, du rockgarage et du tatouageLE MÉLIÈS CAFÉ10 place Jean Jaurès, Saint-Étienne (04 77 32 32 01)Du 13 mars au 12 avril, tlj 10h/2h, vern. le sam 14/03 avec l\’art. Woodiart ; entrée libreLYON CITY DES!GN URBAN FORUMParcours urbainCENTRE-VILLE DE LYONCentre-Ville, LyonDu 18 mars au 12 avril, vern. 18/03 à 19h ;entrée libreEN-VOL ET EMPREINTE CARTOGRAPHIQUEPar N. CharmotCENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE NORDAvenue Albert Raimond, Saint-Priest-en-JarezDu 12 mars au 12 avril, tlj 9h/19hMADE IN FRANCE ENTRANSPARENCEPar le Coll. Made In France en TransparenceCHÂTEAU DE BOUTHÉON Rue Mathieu de Bourbon, Andrézieux-Bouthéon (04 77 55 78 00 )Du 12 mars au 12 avril, tlj 14h/18h, vern. 13/03 à 17h ; entrée libreDE CARTON ET D’ACIERPar S. Berger et M. BouchetECOMUSÉE DES BRUNEAUX3 rue Chanzy , Firminy (04 77 89 38 46)Du 12 mars au 12 avril, mar à dim 14h/18h ;entrée libreSTÉPHANOISES D’HIER À AUJOURD’HUI VERS DEMAIN49 portraits de StéphanoisesÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE158 Cours Fauriel, Saint-ÉtienneDu 12 mars au 12 avril, lun à ven09h30/17h30, sam et dim 15/03 et 22/0310h30/17h30 ; entrée libre

FER, LARA ALMARCEGUIInstallationASSOCIATION GREENHOUSE11 rue de l’Égalerie, Saint-Étienne (04 77 50 84 28)Du 12 mars au 12 avril, mer 14h/19h, samet dim 10h/18h; vern. 14/03 à 18h30 ;entrée libreLA BEAUTÉ DU LAIDŒuvres de M. Comby, P. Mingot, J.C. Olivier,A. Picchio et L. QuinATELIER JEAN-CLAUDE OLIVIER16 rue Chevreul, Saint-ÉtienneDu 14 mars au 12 avril, mer au sam15h/18h30 et sur rdv, vern. le 14/03 à 18h ;entrée libreOH MY BOX !Trois containers avec divers objets designPLACE DE L’HÔTEL DE VILLECoeur de ville, Saint-ÉtienneDu 12 mars au 12 avril ; entrée librePASCAL MICHALONObjetsLE VIEUX COLOMBIER41 rue Gambetta, Saint-ÉtienneDu 12 mars au 12 avril ; entrée librePOTICHESObjets de P. de Glo de Besses & E. BouesnardLE SALON3, rue des Fossés, Saint-ÉtienneDu 12 mars au 12 avril ; entrée libreUN DESIGNER SUR MON PALIERPar J. Gotilla et L. BertoniMÉDIATHÈQUE CENTRALE DE TARENTAIZE20-24 rue Jo Gouttebarge, Saint-Étienne (04 77 43 09 77)Du 18 mars au 12 avril ; entrée libreTRAVERSÉE, IMMERSION, PROCESSUS ET EXPÉRIMENTATIONS, UN MOMENT D’ATTENTIONPar les étudiants et diplômés de L’ESADSEVILLE DE SAINT-ÉTIENNESaint-Étienne, Saint-ÉtienneDu 12 mars au 12 avril ; entrée libreNUMÉRO 111 CHEZ WEISSVase «Karlos»BOUTIQUE WEISS8, rue du Génral Foy, Saint-ÉtienneDu 12 mars au 12 avril ; entrée libreMOCHEPar le coll. MocheLA VERRIÈRE19, cours Fauriel, Saint-ÉtienneDu 12 mars au 12 avril ; entrée libreUN ESPACE POUR TOUSESPACE BORIS VIAN3 rue Jean-Claude Tissot, Saint-Étienne (04 77 41 07 26)Du 12 mars au 12 avril ; entrée libreÀ TOUTES LES SAUCESArt de la table et ustensiles de cuisine parl’asso SurfaceARCADES DE L’HÔTEL DE VILLE DE SAINT-ÉTIENNECoeur de ville, Saint-ÉtienneDu 12 mars au 12 avril ; entrée libre1983, CLAIRE PARISPeinturesLES LIMBES - ESPACE ARTS PLASTIQUES7 rue Henri Barbusse, Saint-Étienne (06 89 68 66 58)Du 12 mars au 12 avril ; entrée libreDÔMESCéramiques de S. Orlandini et M. SalançonLOCAL - ATELIERS BOUTIQUE38 rue de la Badouillère, Saint-Étienne (06 22 83 36 82)Du 12 mars au 12 avril ; entrée libreLA GRANDE BELLEZZAPhotos par Blandine LeroudierATELIER BLANDINE LEROUDIER22, rue de la république, Saint-ÉtienneDu 14 mars au 12 avril ; entrée libreCAROLE, MARC ET LES AUTRESSculptures textiles, dessins, objets de fabric.artisanaleMANUFACTURE DES RÊVES30, rue Paul Bert, Saint-ÉtienneDu 17 mars au 12 avril ; entrée libreLA BEAUTÉ DU DIABLEGALERIE UNE IMAGE...14, rue Honoré de Balzac, Saint-ÉtienneDu 12 mars au 12 avril ; entrée libreSTÉPHANIE CHERPIN : FOREIGN PARTSSculpturesL’ASSAUT DE LA MENUISERIE11 rue Bourgneuf, Saint-Étienne (06 27 49 60 28)Du 12 mars au 12 avril ; entrée libreCONSTRUIRE UN I-MEUBLESLabo. de design artisanal Arrière CourARRIÈRE-COUR57, rue Charles de Gaulle, Saint-ÉtienneDu 12 mars au 12 avril ; entrée libreDESIGN ET L’ESTHÉTIQUE DANS LEMONDE FABULEUX DES DÉCHETSAMICALE LAÏQUE DU CRÊT DE ROCH16, rue Royet, Saint-ÉtienneDu 14 mars au 12 avril ; entrée libreRÉSEAU D’INITIATIVES RUES DU DÉVELOPPEMENT DURABLERenc., discussions, balade urbaine, jeux, ...LE PIED DES MARCHES15, rue Robert, Saint-ÉtienneDu 12 mars au 12 avril ; entrée libreDU MOTIF AU TISSU JACQUARD,PROCESSUS DE CRÉATIONDesign textile par Anne La CastagneANNE LA CASTAGNE15, rue Robert, Saint-ÉtienneDu 12 mars au 12 avril ; entrée libreDESSINS POUR OBJETS ÉDITÉSDessins par Éric JourdanL’ATELIER DU COIN11 rue Roger Salengro, Saint-Étienne (04 77 41 20 09)Du 14 mars au 12 avril ; entrée libreNDESIGN + 1 LES ATELIERS DUMARQUEEPar Captain LuddCAPTAIN LUDD16, rue Roger Salengro, Saint-ÉtienneDu 12 mars au 12 avril ; entrée libre

L’OBJET D’UN DIALOGUE #2Par l’IRMACC, l’ÉNSASE, l’ESADSE, le coll.Designers + et les Meilleurs Ouvriers deFrance / 20 créations présentéesINSTITUT RÉGIONAL POUR LES MÉTIERS D’ARTET LA CRÉATION CONTEMPORAINE (IRMACC)8 rue Barra , Saint-Étienne (04 77 25 31 40)Du 12 mars au 12 avril, lun au ven 9h/17h,renc. pub. 12/03 à 10h ; entrée libreTYPE IS SEXY : HELVETICATypographieÉCOLE SUPÉRIEURE D’ART ET DESIGN SAINT-ÉTIENNE3 rue Javelin Pagnon , Saint-Étienne Cedex 1 (04 77 47 88 00)Du 12 mars au 12 avril ; entrée libreTYPE IS SEXY : ESPERLUETTETypographieGUTENBERG NETWORKS34, rue Necker, Saint-ÉtienneDu 12 mars au 12 avril ; entrée libreTYPE IS SEXY : TYPOGRAPHIE & ROCK’N’ROLLLE FIL20 boulevard Thiers, Saint-Étienne (04 77 34 46 40)Du 12 mars au 12 avrilTYPE IS SEXY : TYPOGRAPHIE & ARTGALERIE DE L’AGENDA38 rue Pointe Cadet, Saint-ÉtienneDu 12 mars au 12 avril ; entrée libreCOLLECTIF NOÈMEProjets d’objets du quotidienCAFÉ & RESTAURANT LA PLATINE1 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne (09 83 29 41 79)Du 12 mars au 12 avril ; entrée libreÀ TABLE !Par le Lycée Honoré d’Urfé & le Café duFaubourgeCAFÉ DU FAUBOURGE17, rue Clovis Hugues, Saint-ÉtienneDu 12 mars au 12 avril ; entrée libreOPENFACTORY FABCAFÉPar asso. OpenFactorySainté & étudiants del’ESADSECITÉ DU DESIGN3 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne (04 77 49 74 70)Du 12 mars au 12 avril, mar, mer et jeu14h/18h ; entrée libreANNICK PICCHIO & VÉRONIQUE VERNETTE«Les Motifs du Dialogue», arts graph., œuvres textiles et installationsLA MAISON DU PASSEMENTIER20 rue Victor Hugo, Saint-Jean-Bonnefonds (04 77 95 09 82)Du 12 mars au 12 avril, 14h/18h; vern. le18/03 à 19h30 ; 2€

GRILLE MONUMENTALE : ENSEMBLE IMMOBILIER«CHARCOT»GROUPE CHARCOTRue Béraud, Saint-ÉtienneDu 12 mars au 14 avril ; entrée libreLE SENS DU BONDesign culinaireOFFICE DE TOURISME LOIRE FOREZ1, place Eugène Baune, MontbrisonDu 14 mars au 15 avril, lun à ven (sf mar etjeu matin) 9h30/12h30 et 13h30/17h30,sam 9h/12h et 14h/17h ; entrée libre2e PRIX POUR LE DESIGN DE SERVICE - GROUPE LA POSTEExpos des lauréatsLA GRAND’POSTEAvenue de la Libération, Saint-ÉtienneJusqu’au 15 avril ; entrée libreTRIPLE EXPO : PARURE, SAUVAGEET MON RÊVEPar S. Balvay, E. Gavillet, L. Sebaaly, LesAteliers de la rue Raisin, E. Yai, I. Nabbi, J.Gotilla, R. Ugarteche et Z. ZhangATELIERS DE LA RUE RAISIN16 rue Raisin, Saint-Étienne (04 77 32 76 54)Du 14 mars au 16 avril ; entrée libreSTORE & SCORES, JU HYUN LEE & LUDOVIC BURELGALERIE TATOR36, rue d’Anvers, LyonJusqu’au 17 avril, lun à ven 10h/19h10 DE FOURCHETTEPar l’asso ZandaLA FOURCHETTE GOURMANDE10, rue Francis Garnier, Saint-ÉtienneDu 14 mars au 18 avril ; entrée libreOBJET POÉTIQUETrav. coll. de «Création Partagée» avec S. Sanseverino, B. Nodet, M. Delcroix et Les Baronnes PerchéesLES BARONNES PERCHÉES18-20 rue Roger Salengro, Saint-ÉtienneDu 12 mars au 18 avril ; entrée libre9 BOLS2Neuf artisansLA CUREPôle culturel, Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire (04 77 6296 84)Du 19 mars au 19 avril ; entrée libreSENSIBLEMENTPar les étudiants de l’ESADSEÉCOLE SUPÉRIEURE D’ART ET DESIGN SAINT-ÉTIENNE3 rue Javelin Pagnon , Saint-Étienne Cedex 1 (04 77 47 88 00)Du 12 mars au 21 avril ; entrée libreLE DESIGN A 2000 ANS, VERRE ANTIQUE ET DESIGNMUSÉE GALLO-ROMAINR.D. 502, Saint-Romain-en-GalDu 17 mars au 30 août, mar au dim10h/18hTRESSES ENTRE LACETSPar le coll. Trame de soiMAISON DES TRESSES ET LACETSMoulin Pinte - 119 route des moulins, La Terrasse-sur-Dorlay(04 77 20 91 06)Du 12 mars au 31 août, mer au lun14h/18h

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EXPOSITIONS

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«Gargantua, en son eage de quat-re cens quatre vingtz quarante etquatre ans, engendra son filzPantagruel de sa femme, nomméeBadebec, fille du roy desAmaurotes en Utopie, laquellemourut du mal d’enfant : car ilestoit si merveilleusement grandet si lourd qu’il ne peut venir àlumière sans ainsi suffocquer samère.» Entendue ainsi, la languede François Rabelais, un françaisqui vient tout juste de s’émanciperdu grec et du latin, paraît insoute-nable. Mais que nenni ! Quandd’aventure on l’entend proféréepar le très talentueux OlivierMartin-Salvan, cette languedevient alors mélodie, se fait universelle, nous faisant lescontemporains de l’auteur du XVIe

siècle. Pantagruel, Panurge etquelques autres encore, le comédienau physique d’ogre est capabled’endosser toute la démesure deces personnages, restituant unebrutalité joyeuse ainsi que toute lasensualité, l’humanisme et lagourmandise rabelaisienne.

LÈVE-TOI ET FAIS DU THÉÂTRE !D’humanisme et de sympathie,son homonyme Lazare n’enmanque pas non plus. Unnom/prénom biblique - est-ce lesien ? - porté par cet homme dethéâtre atypique dont l’univers

sue la même poésie que l’art brut.Le parcours de Lazare est miracu-leux. Il revient de loin. Il a grandidans une cité de Bagneux, très viteil arrête l’école et n’apprendra àlire et à écrire que tardivement. Lemiracle interviendra au sein de laProtection judiciaire de la jeunesseoù il découvrira l’art dramatique.Par la suite, il deviendra ouvreurau Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis dirigé alors par Nordey, écriraet mettra en scène trois pièces,puis entrera à l’École du TNB. Sortien 2003, il créera sa compagnieVita Nova. S’ensuivront des spectacles très sensibles dont le sijoliment beau Au pied du mur sansporte pour lequel les critiquesseront dithyrambiques. Lazare estun artiste attachant, arborant toujours un grand sourire et

Deux Lazar(e) pour le prix d’un !— THÉÂTRE — LA COMÉDIE REÇOIT DEUX HOMONYMES EN MARS : LES METTEURS ENSCÈNE BENJAMIN LAZAR ET LAZARE PRÉSENTERONT «PANTAGRUEL» POUR LE PREMIERET «PETITS CONTES D’AMOUR ET D’OBSCURITÉ» POUR LE SECOND, À QUELQUES JOURS D’INTERVALLE, DEUX PIÈCES À VOIR ABSOLUMENT MAIS POUR DES RAISONS DIFFÉRENTES.FLORENCE BARNOLA

Pantagruel© Nathaniel Baruch

souvent un chapeau, il est unesorte de Depardieu du théâtre :plein de poésie et de gouaille, demaladresse et de grande foliedouce. Il s’entoure de fidèles, safamille théâtrale venant d’hori-zons différents. Ces Petits contesd’amour et d’obscurité s’amusentencore à nous perdre tendrementdans les méandres du songe et del’enfance, ou bien serait-ce laréalité ?

> Pantagruel, mis en scènepar Benjamin Lazar. Du 10 au13 mars à 20 h à la Comédiede Saint-Étienne

> Petits contes d’amour etd’obscurité, mis en scène parLazare. Du 17 au 19 mars à 20 hà la Comédie de Saint-Étienne

THÉÂTRE - DANSE

Paris 1924 : Relâche. New-York 1975 : Sounddance.Paris 2014 : Corps de ballet. Lier Paris à New-York àtrois époques différentes, trois moments forts de l’histoire de la danse, c’est le défi que relèvent les danseurs du Ballet de Lorraine. Le voyage commencepar Corps de ballet, création du jeune chorégrapheNoé Soulier dont la vivifiante liberté créatrice, loin desoppositions esthétiques binaires, se joue des codes dela danse classique. «J’ai décidé de prendre le contre-pied de ce que l’on pourrait attendre du “contempo-rain“». Avec Sounddance, Merce Cunningham nousoffre quant à lui une pièce bourrée d’énergie qui fait«apparaître et disparaitre, l’un après l’autre, les dixdanseurs derrière un immense rideau doré». Le résultatest concentré en dix-huit minutes explosives d’unchaos organisé. Tout ceci en réaction à l’uniformité duballet qu’il venait de créer à l’Opéra de Paris, où «lesdanseurs classiques avaient été si rigides et si raidesdans leur corps» que cela lui avait pesé. Enfin, le voyage

s’achève sur une création pour les Ballets Suédois enpleines Années Folles : Relâche. Un peintre surréaliste :Picabia, un musicien : Erik Satie, un cinéaste : RenéClair et un chorégraphe : Jean Börlin signent en 1924une des pièces les plus incroyables de l’histoire de ladanse, dont le titre Relâche sonne comme une blagueprovocatrice : «Il y a quoi ce soir au théâtre ? Y’aRelâche».

MÉLANGE DE STYLES ET D’ÉPOQUESEn juxtaposant des pièces historiques et des créations,Paris-New-York-Paris, soumet ainsi la danse contem-poraine à l’épreuve d’œuvres emblématiques du XXe

siècle en nous donnant une vision élargie de la danse ;pas seulement dans les démarches artistiques maiségalement dans le temps avec une prise en compte del’histoire. C’est une chance donnée au public de voirdes œuvres cultes du XXe siècle comme Relâche où leBallet de Lorraine réactive un geste fort de l’histoire,un des premiers happenings chorégraphiques en1924. Nous vivons une période d’ouverture où les styles, les références, les époques se mélangent, secroisent et nous emmènent vers des mondes inédits,vers de nouveaux modèles esthétiques. Ce spectacleen est la preuve.

> Paris-New-York-Paris, mardi 17 mars à 20h àl’Opéra-Théâtre de Saint-Étienne

Voyage dans le temps et l’espace— DANSE — LE BALLET DE LORRAINE AVAIT, LA SAISON DERNIÈRE, RÉJOUI LE PUBLIC DEL’OPÉRA-THÉÂTRE VENU APPLAUDIR, À L’OCCASION DU FESTIVAL NOUVEAU SIÈCLE, DEUXGRANDES DAMES DE LA DANSE CONTEMPORAINE : TWYLA THARP ET MATHILDE MONNIER.NE DÉROGEANT PAS À L’UN DE SES LEITMOTIV - TISSER DES LIENS ENTRE LE PASSÉ ET LEPRÉSENT - IL NOUS ENTRAÎNE CETTE ANNÉE DANS UN VOYAGE AU COURS DE L’HISTOIRERÉCENTE DE LA DANSE. MONIQUE BONNEFOND

Sounddanceregoupe dixdanseurs© LaurentPhilippe

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P12_13 — LE PETIT BULLETIN N°34 — MARS 2015

THÉÂTRE - DANSE

COUP D’ŒIL THÉÂTRE-CIRQUE

UN TRAIN RUSSE QUI DÉCOIFFE !—

“Semia“ en russe signifie “famille“ d’où le nom de la famille Semianyki. Aprèsla Famille Semianyki, le Theatre Semianyki récidive avec un deuxième spectacle.Dans le premier, nous avions fait la connaissance d’un foyer complétement frappé où chaque membre de la famille luttait pour le pouvoir. Sorte deDeschiens à la mode russe en plus burtoniens tendance Edwards déjanté, lespersonnages étaient “too much“ à souhait : un père alcoolique, une mère trèsenceinte, des enfants loufoques, trash avec des velléités parricides… Cesclowns slaves reviennent cette fois-ci en chef de gare tyrannique, en vamp

hystérique et aguicheuse, en barman alcoolique … Vu comme ça, la pièce paraît s’adresser à un public adulte et pourtant elle est vraiment adaptée aux enfants dès le plus jeune âge. La frontière de la langue n’existe pas puisque c’estsans paroles. La troupe s’inspire de Charlie Chaplin et s’inscrit à la fois dans la tradition du genre tout en étant trèscontemporaine. Ces 5 comédiens russes savent tout faire : jouer de la musique, jongler, faire des acrobaties... et être drôles. Alors n’hésitons pas à prendre ce train-là, on ne sait pas où il va mais en revanche le voyage sera parsemé defous rires partagés aussi bien par les petits que par les plus anciens. FBSemianyki express par le Theatr Semianyki, au Théâtre d’Andrézieux-Bouthéon le 28 mars.

SALLE POLYVALENTE DE LA FOUILLOUSERue de St Just , Fouillouse (06 86 94 58 85)

CANDIDE L’AFRICAINLa Cie Marbayassa du Burkina Faso proposeune adapt. du Candide de Voltaire, ms : G. GiroudVen 20 mars à 20h30 ; 13€/15€

AUDITORIUM DES FORÉZIALESAvenue des Sources, Montrond-les-Bains (04 77 06 91 91)

LA VÉNUS AU PHACOCHÈREDe C. Siméon, ms. et scéno. C. Lidon et S. Gubri, avec A. LamyVen 20 mars à 20h30 ; de 20€ à 29€

L’ÉCHAPPÉ17 avenue Charles de Gaulle, Sorbiers (04 77 01 11 42)

HOLD ONPar Le Laabo

Hold on aborde le monde de l’entreprise en mettant en scène ungroupe de téléopérateurs et leurssupérieurs. Un regard plutôt acide etcinglant sur le processus de

standardisation des employés de certaines sociétés.Sam 21 mars à 20h30 ; 6€/9€/13€

L’IMPRIMERIE - THÉÂTRE DE RIVE DE GIER22 rue Claude Drivon, Rive-de-Gier (04 77 83 46 35)

CRISE PASSIONPar Cie du HoublonSam 21 mars à 21h

TRAVELLING THÉÂTRE LE VERSO61 rue de la Richelandière, Saint-Étienne (04 77 47 01 31)

LA VISITE DE LA VIEILLE DAMEPar la Cie du Bonhomme, d’après F. Dürrenmatt, ms T. Poulard, avec A. Benamara et S. DelcourtJeu 26 et ven 27 mars jeu et ven à 20h30 ;5€/9€

Lun 30 mars à 19h30 ; 5€/9€

SALLE ARISTIDE BRIANDAvenue Antoine Pinay - Parc Nelson Mandela, Saint-Chamond (04 77 31 04 41)

RINGDe L. Confino, ms C. Schaub, avec S. Biasiniet S. Scotto Di CarloVen 27 mars à 20h30 ; de 10€ à 25€

DANSE

L’OPSIS2 rue Sadi Carnot, Roche-la-Molière (04 77 50 47 83)

FUEROSPar Cie DarumaSam 7 mars à 20h30 ; de 4€ à 13€

CINÉMA ALHAMBRA (EX-GAUMONT)2 rue Praire, Saint-Étienne (08 92 69 66 96)

ROMÉO ET JULIETTEDe Prokofiev, avec A. Volchkov, A. Nikulina, ... en direct de MoscouDim 8 mars à 16h

THÉÂTRE

SALLE ANDRÉ PINATELRue Eugene Bonnardel, Saint-Genest-Lerpt (04 77 50 57 30)

ROMÉO ET JULIETTEPar la Cie Le Vélo VoléVen 6 mars à 20h30 ; 6,50€/12€

LA COMÉDIE DE SAINT-ETIENNE7 avenue Emile Loubet, Saint-Étienne (04 77 25 14 14)

MÊME LES CHEVALIERS TOMBENTDANS L’OUBLIDe G. Akakpo, ms. M. Roy, avec G. Abandedjan, C. van Bervesseles, ...Du 4 au 6 mars, mer à 10h et 19h, jeu 10het 14h, ven 14h et 19hPANTAGRUELMs B. Lazar, avec O. Martin-Salvan, B. Bédouin et M. HenryDu 10 au 13 mars, à 20h, renc. avec O.Martin-Salvan le mer à 12h30 à L’Estrade� article p11PETITS CONTES D’AMOUR ET D’OBSCURITÉTx. et ms. Lazare, avec A. Baudoux, L. Bellanca, ...Du 17 au 19 mars, à 20h� article p11APOLLODe B. Meyssat, avec G. Baron, C. Chemin, ...Du 24 au 26 mars, à 20hLE TRIOMPHE DE L’AMOURDe Marivaux, ms. M. Raskine, avec S. Bernard, P. Beuchat, ...Du 31 mars au 3 avril, à 20h

THÉÂTRE DES PÉNITENTSPlace des Pénitents, Montbrison (04 77 96 39 16)

COMME EN 40Par Cie Coin de RueSam 7 mars à 17h30 et 20h30 ;8,50€/10€

LES PSYCHOPOMPESPar Cie Travelling théâtreMer 11 mars à 20h30 ; 14,50€/17€

PRIEURÉ DE SAINT-RAMBERTPlace Madeleine Rousseau, Saint-Rambert-sur-Loire

HUIS CLOSPar la Cie La Marotte, de J.-P. SartreVen 6 et sam 7 mars ven et sam à 20h30 ;8€/10€

OPÉRA THÉÂTRE DE SAINT-ETIENNEJardin des Plantes, Saint-Étienne (04 77 47 83 40)

NINAD’A. Roussin, ms. B. Murat, avec M. Seigner,F. Berléand, ...Lun 9 mars à 20h ; de 10€ à 39€

CHOK THÉÂTRE24 rue Bernard Palissy, Saint-Étienne (04 77 25 39 32)

LA VENGEANCE DE MARSILEDe H. Tillette de Clermont Tonnerre, 1e voletde la trilo. Le Roland, ms. L. Devanneaux, av. S. Hoen Mondin et E. ReinquinDu 11 au 13 mars, mer, jeu, ven à 20h30 ;5€/9€

MON MEC EST PARTI AVEC UNE POUPÉEProd Espace 44, de S. Bauer, ms A.Sanfratello, avec S. Bauer et A.-C. SautonJeu 19 et ven 20 mars jeu et ven à 20h30 ;5€/9€

MONSIEUR DE POURCEAUGNACDe Molière, par Bosse Cie, ms M. Laforest,avec C. Devez, B. Miara, ...Ven 27 et sam 28 mars jeu et ven à 20h30 ;5€/9€

HAPPY DAYS (REDUX)Par la Cie La Réserve, ms S. Raveyre, avec Y. GuillotDu 1er au 4 avril, tlj à 20h30 ; 5€/9€

CONSERVATOIRE À RAYONNEMENTRÉGIONAL MASSENET32 rue des Francs-maçons, Saint-Étienne (04 77 49 65 30)

LE JOURNAL D’UN FOUD’après N. Gogol, par la Cie du CartableRougeVen 13 mars à 21h, en soutien à la gal.Rêves d’Afrique et au CMM ; 5€

ESPACE CULTUREL LA BUIRE Place Lanet, L\’Horme (04 77 22 12 09)

À PLATES COUTURESPar Cie Nosferatu

L’histoire des Lejaby mis sur les planches. Un spectacle à 99% féminin,plein d’humour, de chansons et de progestérones !Ven 13 mars à 20h30 ; de 5€ à 12€

CENTRE CULTUREL LE SOU19 rue Romain Rolland, La Talaudière (04 77 53 03 37)

PRÉSERVEZ-MOI D’ÊTRE JAMAISUN SAGE !D’après Henry Miller, Anaïs Nin & PascalVrebos, ms Alain Besset, Cie Chok Théâtre

Henry Miller est le sujet de la pièced’Alain Besset. Grand amateur de l’au-

teur sulfureux américain, le metteur enscène interprète Henry Miller. Pourraconter des tranches de vie de l’écri-vain, Alain Besset est accompagné deson équipe de fidèles du Chok Théâtre :Cécile Besse, Marko Nikolic, YvesBressiant…Sam 14 mars à 20h30

MÉDIATHÈQUE DE VILLARS1 montée de la Feuilletière, Villars (04 77 93 84 34)

L’OURS ET UNE DEMANDE ENMARIAGEPar Cie Lever de rideauVen 13 et sam 14 mars à 20h30 ; 4€/8€

MYOPIE ET SES PÉRIPÉTIESPar la Cie Clac’dentsSam 28 et dim 29 mars sam à 20h30, dim à15h ; 4€/8€

THÉÂTRE DU PARC1 avenue du Parc, Andrézieux-Bouthéon (04 77 36 26 00)

HAMLET 60Par les Théâtres de l’Entre-Deux

Comment en 60 minutes raconterl’histoire d’Hamlet ? Horacio son ami vas’en charger… Ils seront 6 comédiens àcamper tous les personnages . Hamlet60 est un spectacle de la compagnielyonnaise Théâtre de l’Entre-Deux, lemetteur en scène Philippe Mangenot apris le parti prix de montrer les coulisses de la création, les comédiensjouant aussi leur propre rôle… Jeu 19 mars à 20h

NOUVEL ESPACE CULTUREL (NEC)9 rue Claudius Cottier, Saint-Priest-en-Jarez (04 77 74 41 81)

GUILLOTINEPar Cie Cirque Autour et In Extremis, d’après V. Hugo, avec P. Vuillermet et R. VirotVen 20 mars à 20hDE GROS DOSSIERSDe M. Burnel, ms. X. Letourneur, avec R. Thunin, M. BurnelVen 27 mars à 20h

L’USINE Avenue Emile Loubet, Saint-Étienne (08 99 02 83 46)

GRIMMDir. A. Meunier, adapt. L. Bonnet, par lapromo 26 de l’école de la ComédieJeu 19 et ven 20 mars 10h, 14h et 19hROUGETx. E. Darley, ms. M. Barthès, avec H. Chabalier, F. Chiressi, ...Du 31 mars au 2 avril, à 20h

DR

Page 15: Le Petit Bulletin - Saint-Étienne - 34/mars 2015

—LE MENSUELGRATUIT DESSPECTACLESSUPPLÉMENT PUBLI-RÉDACTIONNELAU N°34www.petit-bulletin.fr—

Page 16: Le Petit Bulletin - Saint-Étienne - 34/mars 2015

P02-03 — SUPPLÉMENT AU N°34

BIENNALE INTERNATIONALE DESIGN SAINT-ÉTIENNE 2015

CINQ COUPS D’ŒIL SUR LA BIENNALE IN

Comment avez-vous appréhendé votre rôle de co-commissaire ?Un commissaire d’exposition doit être tout aussi capable de prendre unmarteau et un clou, de dessiner et en même temps de théoriser. D’un côtéil faut faire un apport scientifique et théorique, d’un autre côté vous devezvous adresser à une population. J’essaie de me mettre dans les yeux demes parents qui ne connaissent pas forcément bien le design. Un commissaire ne peut pas être qu’un simple collecteur d’objets qu’il vamontrer. Pour moi un commissaire est un scénariste.

Quelle est votre définition personnelle du design ?Je parlerais plutôt des méthodes de design car je vois plus le designcomme un langage qui se transforme avec le temps. Le design est protéiforme, ce qui demande au designer d’être un décloisonneur capablede travailler avec un artisan, un industriel, un scientifique, un artiste, unwebmaster, etc… C’est une mécanique qui tend à multiplier les forces et les compétencespour produire quelque chose qui a une fonctionnalité mais qui a en mêmetemps de l’esprit et du corps.

En quoi la Biennale décloisonne-t-elle les champs d’expression du design ?Une des particularités de la Biennale de Saint-Étienne est d’avoir toujoursaccepté d’ouvrir les champs d’expression en matière de design. Elle est

capable de présenter des projets d’entreprise et en même temps desinstallations qui vont plutôt vers l’expérimentation. C’est une Biennalegénéreuse, à même d’accepter les apports nouveaux du design contemporain.

Qu’est-ce qui vous anime quand vous préparez une exposition ?J’ai toujours envie d’apprendre et d’être aux avant-postes pour m’adapteret innover avec mes outils à moi. Je suis davantage motivé par le designd’expérience. Je pars le plus souvent de faits sociaux que j’essaie detransposer à travers des mises en scènes d’objets de design pour raconterune histoire et délivrer un message aux gens.

Pouvez-vous nous éclairer sur le thème de la Biennale choisipar la Cité du design, les Sens du Beau ?Le beau n’est pas unique. Il y a un beau naturel qui serait universel et lebeau culturel qui est construit. Ce ne sont pas les cinq sens du beau quim’intéressent mais plutôt les sens en tant que destinations possibles. Lebeau comme le design peuvent partir dans tous les sens, dans toutes lesdirections. Tout le monde a un avis sur le beau et c’est la réception mêmedu beau qui est vraiment intéressante. Le beau culturel se génère en fonction d’un contexte, d’un temps donné, d’une culture, autant de paramètres qui font que notre perception du beau n’est pas la même àSingapour ou à Saint-Étienne !

Benjamin Loyauté : «Le design est un langage qui se transforme avec le temps» — RENCONTRE — DESIGNER, ENSEIGNANT, CONSULTANT, AUTEUR OU COMMISSAIRE D’EXPOSITIONS, BENJAMIN LOYAUTÉÉTAIT DÉJÀ PRÉSENT SUR LA BIENNALE 2010 AVEC L’EXPOSITION «PRÉDICTION». SOLLICITÉ DEPUIS POUR DE GRANDS ÉVÉNEMENTS DESIGN À PÉKIN, SHANGHAÏ OU AU LUXEMBOURG, IL REVIENT À SAINT-ÉTIENNE EN TANT QUE CO-COMMISSAIRE GÉNÉRAL DE LA BIENNALE INTERNATIONALE DESIGN SAINT-ÉTIENNE, AUX CÔTÉS D’ELSA FRANCÈS. RETROUVEZ L’INTERVIEW COMPLÈTE SUR WWW.PETIT-BULLETIN.FR/SAINT-ETIENNE

SERIAL BEAUTYCité du design, 3 rue Javelin PagnonLes transformations et mutations de la société, l’évolution des technologies, la raréfaction de certainesmatières imposent à l’industrie du design de nouvellesexigences. Trois expositions témoigneront de l’accélé-ration et la radicalité de ces changements, parmi lesquelles SERIAL BEAUTY, sous le commissariat desjournalistes Giovanna Massoni et Dieter Van DenStorm. Si la beauté est traditionnellement associée àl’unicité d’une chose ou d’un événement, l’industriedu design a imposé la notion de “beauté sérielle“.L’exposition présente une sélection de produits dedesign industriel, imaginés par vingt créateurs de touspays à destination d’entreprises du monde entiercomme Nespresso, Alessi, Biomega, Muji, Praxis…

Tous témoignent du lien nécessaire entre diversité etsérialité, régionalisme et mondialisme. Il s’agit alorsde sortir d’une esthétique du prêt-à-consommer pourconstruire une nouvelle éthique du produit annonçantde fait une nouvelle culture industrielle.

RÉSERVE DÉBOUSSOLÉECité du design, 3 rue Javelin PagnonL’exposition RÉSERVE DÉBOUSSOLÉE est un voyage à l’intérieur d’un laboratoire qui mêle le son et l’image, l’organique et le numérique.Commissaire de cette exposition, Eric Pétrotto est cofondateur et président de la fédération nationale des labels indépendants CD1D. Il estaussi à l’origine du projet 1D touch, plateforme équitable d’écoute enstreaming de contenus culturels indépendants, riche d’un catalogue trèséclectique au cœur duquel on croise aussi bien le groupe ligérien B R OAD WAY que le DJ et producteur anglais Si Begg. Les photographiesde Richard Bellia et les sérigraphies d’Elza Lacotte se répondent à traversles sens, la matière et la musique. Les scénographes d’Inclusit Design articulent cette mise en scène entre les différents médiums tandis que les designers d’Avant-Goût Studios développent un programme innovant permettant au visiteur d’interagir avec les oeuvres, le geste devenant un étonnant outil d’exploration complémentaire de la vue, del’ouïe et du toucher.

BEYOND CRAFT & DESIGNCité du design, 3 rue JavelinPagnonSaint-Étienne est la seule villefrançaise membre du réseauUNESCO des villes créatives dedesign qui en compte douze aumonde, parmi lesquelles Séoul, invitée d’honneur de la Biennale2015. Placée sous le commissariatde Kyung Ran CHOI, l’expositionVitality 2014 : BEYOND CRAFT &DESIGN dévoile le nouvel élan de l’artisanat coréen dans la sociétémoderne, entre savoir-faire tradi-tionnels et industriels. L’utilisationde matériaux naturels met en valeur les caractéristiques esthétiques de l’objet tout en s’adaptant à ses nouvelles fonc-tions, le faisant ainsi renaître dansnotre quotidien. En complémentdes créations exposées, des vidéosprésentent les méthodes de travailemployées par les artistes dansleurs ateliers. À noter que l’univers

coréen sera présent à la boutiquede la Biennale, à la librairie ainsique dans les snacks et food trucks.D’autres pays seront égalementreprésentés dans diverses exposi-tions : Japon, Italie, Belgique,États-Unis, Grande-Bretagne…

LUMINARIESMusée de la Mine, salle des compresseurs,3 boulevard Franchet d’EspèreyLe design est protéiforme, mais derrière chaque objetse dessinent des talents, des gestes, des techniques,des savoir-faire qui se perpétuent ou se réinvententgrâce à la curiosité et à la créativité des designers.Trois expositions se tiendront sur le site du PuitsCouriot / Parc-Musée de la Mine. Dans la salle descompresseurs, les designers Sarah van Gameren et TimSimpson (Studio Glithero) présentent l’installationLUMINARIES. Les deux associés créent des structuresaux allures de cages qui jouent sur l’interaction entredes surfaces vitrées et la lumière. Le spectateur voitalors émerger une réalité alternative au gré de sesdéplacements dans ce paysage lumineux. L’instant où

un produit prend vie, c’est bien ici le fil rouge du travail de l’agence londonienne, créant des œuvresintangibles ou éphémères dans lesquelles l’immatéria-lité s’oppose au consumérisme de notre société. Lesdeux autres expositions se tiendront dans salle desPendus et la salle des Energies.

Luminaries Development sketches & models - Studio Glithero © Glithero

Backstage concert Young Gods, Nuits Sonores Lyon, Mai 2011 © R. Bellia

Plateau pentagonal, Matali Crasset - © A. Toubiana & M. Crasset pour Alessi

L’ESSENCE DU BEAUCité du design, 3 rue JavelinPagnonRappelons-le, la Biennale est née en 1998 sous l’impulsion de l’École supérieure d’art et designde Saint-Étienne, celle-ci conservedonc tout naturellement uneplace privilégiée dans la programmation de chacun desrendez-vous bisannuels. Pour laneuvième édition de la Biennale,l’École sera ainsi présente à tra-vers cinq expositions. Confiée àSam Baron, diplômé de l’ESADSEet aujourd’hui designer, L’ESSENCEDU BEAU questionne le design entant que pratique à travers unesélection de projets de la jeunegénération de designers issusd’écoles européennes de design.Il s’agit bien sûr de répondre à lathématique générale l’édition2015 de la Biennale, Les Sens duBeau. Le visiteur est immergédans un foisonnant cabinet de

curiosités, révélant un certainmulticulturalisme. Le design estici exposé non seulement commeun résultat, mais aussi commeprocédé répondant à une ques-tion, un moyen de transformerune idée en solution, réelle oufictive comme la beauté.

Yeollimun Ash Glaze Bottle - © Roe Kyung Jo

Ashes, vases - Birgit Severin © Birgit Severin

Benjamin Loyauté © Philippe Lesprit

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La Biennale Internationale Design, à l’image du travail mené continuelle-ment par les équipes de la Cité du design, s’inscrit dans une volontéd’avancer et d’expérimenter les objets et créations en les confrontant auxusages. Avec cette philosophie toujours en ligne de mire, la Biennale 2015sera le théâtre d’une opération tout à fait inédite. À travers le projet BANC D’ESSAI, ce sont dix-neuf objets et mobiliers urbains quiseront disposés sur plusieurs sites de référence de Saint-Étienne pour êtretestés par les passants. «L’idée du projet Banc d’Essai n’était pas seule-ment de proposer aux designers, industriels et maison d’édition d’implanter leur mobilier innovant dans l’espace public mais égalementd’expérimenter leurs prototypes , explique Ludovic Noël, directeur de laCité du design. Grâce à la Ville de Saint-Étienne, nous pouvons disposerces objets urbains dans la ville. Mais la plus-value de ce projet se situesurtout dans le retour des utilisateurs fourni aux créateurs par les équipesde la Cité qui observeront et documenteront les usages.» Pendant unmois, Saint-Étienne se transformera donc en véritable laboratoire à cielouvert pour les entreprises et designers. Au-delà d’une simple «expositionplein-air», Banc d’essai sera surtout le moyen pour les créateurs de testergrandeur nature leur production d’objets urbains.

TERREAU DE DESIGNEntre des objets assez simples (bancs publics, lampadaires, corbeille àdéchets, ...) et du mobilier plus complexe (notamment le mobilierconnecté ou permettant de recharger ses appareils électroniques parexemple), les prototypes disposés sur le territoire stéphanois apportentdes solutions et des réponses à tous les aspects de la vie urbaine actuelle et future. «Après avoir reçu plus de cinquante projets, le comité de sélection composé d’élus, d’architectes ou encore de designers, en a retenu dix-neuf, détaille Ludovic Noël. Ils seront disposés sur quatre sites de référence : dans et à proximité de la gare

Châteaucreux, sur différentes places du Centre-Ville, dans le quartiercréatif autour de la Cité du design et au Musée d’Art Moderne.» Ce premier Banc d’essai regroupe des productions de designers français,canadiens et belges. Si cette première expérience pleine de promesses

s’avère concluante, elle devrait être renouvelée prochainement et plusieurs objets pourraient être pérennisés.

> Banc d’essai, du 12 mars au 12 avril, sur le territoire stéphanois

Banc d’Essai : le mobilier urbain testé grandeur nature — ÉVENEMENT — APPEL À CANDIDATURE LANCÉ AUX DESIGNERS, ENTREPRISES ET MAISONS D’ÉDITION À L’OCCASION DE LA BIENNALE INTERNATIONALE DESIGN 2015, BANC D’ESSAIREGROUPE 19 PROTOTYPES DE MOBILIERS URBAINS DISPOSÉS DANS PLUSIEURS LIEUX DE VIES À SAINT-ÉTIENNE. CES OBJETS RESTERONT EN PLACE LE TEMPS DE LA BIENNALE POURÊTRE TESTÉS GRANDEUR NATURE MAIS AUSSI POUR PERMETTRE AUX CRÉATEURS D’AVOIR DIRECTEMENT UN RETOUR D’EXPÉRIENCE.

L’OBJET D’UN DIALOGUE #2Pôle stéphanois des métiers d’art, 8, rue BarraVoilà une exposition située aux confins entre le designet l’artisanat d’art. Une vingtaine d’objets ont étéretenus afin de démontrer les bienfaits du partage decompétences, de la collaboration et de la découvertede domaine d’expérimentation transversaux. En véritables témoignages de la rencontre entre deux mondes, ces objets interrogent et montrent commentplusieurs spécialistes peuvent collaborer pour proposerde nouvelles solutions nous facilitant la vie.Parallèlement, un travail a été mené par des élèves del’École Supérieure d’Architecture de Saint-Étienne surle thème «la Cité utopique, ville rêvée». Une maquetteliée à ce projet d’étude est présentée en tant que piècecentrale de l’exposition afin de permettre au

STÉPHANOISES D’HIER À AUJOURD’HUIVERS DEMAINÉcole des Mines, 158, cours FaurielElles sont quarante-neuf. Quarante-neuf Stéphanoisesà avoir marqué de leur empreinte l’histoire de notreville. Se surpassant, allant par-delà les obstacles, qu’ilssoient d’ordres sociétaux ou bien familiaux, cesStéphanoises sont uniques. Elles méritaient bien un

CINQ COUPS D’ŒIL SUR LA BIENNALE OFF

“flâneur“ d’entrer en immersion dans cette ville rêvéeoù la rencontre entre design et artisanat d’art prendtoute sa place.

DU MOTIF AU TISSUS JACQUARD / PROCESSUS DE CRÉATIONchez Anne La Castagne, 15, rue Robert, samedi et dimanche de 10h à 19h et sur RDVLe savoir-faire textile se perpétue dans notre régionmalgré les difficultés. C’est ce que démontre au quoti-dien Isabelle Odon, styliste de la marque Anne LaCastagne, orientée vers les accessoires pour la femmeet le prêt à porter enfant. Pendant la Biennale, elleexpliquera comment elle procède pour créer des tissusJacquard, depuis les tendances jusqu’à la mise aupoint du motif sur le métier Jacquard en passant parla réalisation du motif. Une plongée passionnantedans le coeur de ce qui fait la beauté et la valeur ajou-tée de ces métiers liés au Jacquard tel que celui decroiseur de fils, indéniablement lié au design. Pourillustrer son exposition, Isabelle Odon a choisi d’ouvrirles portes de son atelier à d’autres créateurs français,Amélie Gâcon et Guillaume Peyraverney, à l’initiative

de la marque Tonnerre de Belt, spécialisée dans les ceintures faites en tissus Jacquard. Plus d’info : annelacastagne.blogspot.com

focus. Ce sont donc leurs portraits qui nous sont pro-posés de découvrir dans les locaux de l’École desMines. Cette mise en avant légitime de celles qui ontcomptées et qui comptent plus que jamais est logiqueet nécessaire afin d’appuyer le combat perpétuel desfemmes pour leur place. Une exposition coup de coeurdans le OFF de la Biennale 2015 qui n’a jamais étéaussi féminin !

POP UP MARKETLe Grand Cercle, place del’Hôtel de Ville, samedi 11 etdimanche 12 avrilUn peu comme si David Bowie etles Beatles poussaient les portesdes majestueux salons NapoléonIII du Grand Cercle. Le POP UPMARKET, marché éphémère dejeunes créateurs dans des lieuxatypiques, inspiré des célèbresCamden ou Brick Lane, s’installeradans ce lieu emblématique du cen-tre-ville de Saint-Étienne. Pendantdeux jours, les salons arborerrontchacun une identité propre : vin-

tage, kids, designers, ... et propo-seront des produits de mode, desaccessoires funky, de la déco, desbijoux, des illustrations, desdisques, ... Le tout saupoudré demusique et d’animations variées

pour tous les publics comme lefameux brunch dominicale salé &sucré. Le POP UP MARKET donne-ra assurément un ton acidulé audernier week-end de la Biennale2015.

LA PARADE DU DESIGNmercredi 11 mars, de la Place Jean-Jaurès à laCité du designImaginée par les étudiants del’ESADSE et leurs enseignants, laPARADE DU DESIGN sera le grandrassemblement marquant le débutdu mois de fête autour de laBiennale 2015. À la fois informative,créative et festive, cet événemententre carnaval et fanfare partiradu coeur de la Cité du design et sedirigera vers le centre-ville. Enayant souhaité associé les centressociaux et culturels ainsi que lesassociations de quartier, les instigateurs de ce projet invitentles Stéphanoises et Stéphanois àse joindre au mouvement. Aucoeur de cette manifestationspontanée et chorégraphiée dirigée par Michel Philippon -

enseignant-chercheur - se croise-ront formes géométriques auxdimensions exagérées, structuresen fil de fer, ossatures en bois, enrésine, en carton peint, en tissu, ...

Avec humour, le travail des designers sera mis en lumière parla matière, les couleurs, les applications du design qui endécoulent.

La Parade du Design, Costume par Line Braekevelt & Noémie Auzet

© Pop Up Market

La ronde graphique des ceintures Tonnerre de Belt © Jam photographie

TREÏ, design Cyril Minois pour Bulb © Olivier Deléage, Studio Bisbee

Le Banc Public, designer : Philip Von Reden, atelier de l’ESADSE © Philip Von Reden

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DU 12 MARS AU 12 AVRIL 2015La Cité du design accueille les visiteurs tous les jours de 10h à19h, nocture chaque vendredi jusqu’à 21h

TARIFS - Pass Biennale (accès à toutes les expos, une entrée par lieu) :12€ plein tarif / 8€ tarif réduit- Pass Biennale avec visite guidée sur le site Cité du design -Manufacture : 15€ tarif plein / 11€ tarif réduit- Pass Biennale permanent (accès illimité à toutes les expositions) : 20€

DES VISITES GUIDÉES POUR TOUS Une visite guidée est proposée sur le site de la Cité du design àtous les visiteurs : Les sens du beau.Expositions présentées par le guide-médiateur : Beauty as unfinished business de Sam Hecht et Kin Colin,A-T-T-E-N-T-I-O-N de David-Olivier Lartigaud et Samuel Vermeilet No Randomness d’Oscar Lhermitte.Départ des visites guidées tous les samedis et dimanchesà 10h30, 11h, 13h30, 14h, 15h, 15h30 et les vendredis à 19h.Lundi 6 avril 2015 (lundi de Pâques) départ à 10h, 11h, 13h30,14h, 15h et 15h30.Durée : 1h30Tarifs : 15€ / 11€

DES VISITES GUIDÉES EN LANGUE DES SIGNES FRANÇAISE - Mercredi 25 mars à 15h (sur réservation uniquement pour le public sourd)- Samedi 4 avril à 15h, ouvert à tous, la visite est traduite par unguide-interprète

DES VISITES GUIDÉES DU TEMPS DE MIDI Jeudi 12 mars et jeudi 2 avril de 12h30 à 14h

LES VISITES DU BUS MAGIQUEUne visite insolite sera proposée aux visiteurs afin de découvrir lesprojets expérimentaux portés par la Cité du design tout au long del’année. Il s’agit de visites guidées gratuites, pour un groupe d’unecinquantaine de personnes. Les visiteurs pourront s’inscrire au préalable sur Internet et seront tirés au sort pour participer à unedemi-journée de visite. Il s’agit d’un moment de rencontre ludiqueet convivial, qui se déroulera les samedis matin, de 9h à 13h.

DES VISITES GUIDÉES DESTINÉES AUX PROFESSIONNELS : LE BEAU, L’UTILE ET L’OBJET INDUSTRIELÀ travers une typologie d’objets industriels, la visite guidée abordera les champs de l’esthétique par le prisme de la relationentre le concepteur et le destinataire de l’objet.Expositions visitées avec le guide médiateur : Beauty as unfinished business de Sam Hecht et Kim Colin et SerialBeauty de Giovanna Massoni et Dieter Van Den Storm.Chaque visite se termine dans l’espace Les Labos : présentationorale du principe et visite libre.Durée 1h. Groupe de 25 à 30 personnes.

RENSEIGNEMENTS / RÉSERVATION [email protected]. +33 (0)4 77 33 33 27

Autres informations pratiques, accès, hébergements, ... sur www.biennale-design.comTélécharger l’application de la Biennale 2015 :

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P14_15 — LE PETIT BULLETIN N°34 — MARS 2015

THÉÂTRE DU PARC1 avenue du Parc, Andrézieux-Bouthéon (04 77 36 26 00)

THE ROOTSHip hop par CCN La Rochelle et CieAccrorapJeu 12 mars à 20h� article p14

SALLE HÉLÈNE DASTÉRue Etienne Mimard, Saint-Étienne

JE REVIENDRAIPièce en trois tableaux : «Je reviendrai» deF. Chauvy + «Maintenant, il neige» de R.Bon & F. Chauvy + «Desiderate» de R. BonJeu 12 et ven 13 mars jeu et ven à 20h ;10€

OPÉRA THÉÂTRE DE SAINT-ETIENNEJardin des Plantes, Saint-Étienne (04 77 47 83 40)

PARIS-NEW YORK-PARISPar le CCN-Ballet de LorraineMar 17 mars à 20h ; de 10€ à 29€

� article p11

SALLE ARISTIDE BRIANDAvenue Antoine Pinay - Parc Nelson Mandela, Saint-Chamond (04 77 31 04 41)

DYPTIKDanse par Cie DyptikMer 1er avril à 15h ; 6€/7€

CAFÉ-THÉÂTRE

L’AUTRE LIEU31 rue Jean Jaurès, La Ricamarie (04 77 21 93 63)

LES BARABANS PAR LES RACINES De, ms et jeu Cie Epallle ThéâtreSam 14 mars à 20h ; 8€/13€/15€

THÉÂTRE DE LA VALETTE14 ter rue des Charmilles, Saint-Chamond (06 75 51 04 84)

STAN N’EST PAS DUPEPar StanSam 21 mars

LE MAJESTIC1 place Voltaire, Firminy (04 77 39 28 18)

L’INCROYABLE DESTIN DE RENÉSARVIL. ARTISTE DE MUSIC HALLPar Les CarboniVen 27 mars à 20h30 ; 9€/18€/21€

JEUNE PUBLIC

SITE LE CORBUSIER DE FIRMINYFirminy Vert, Firminy (04 77 61 08 72)

UNE BEAUTÉ MONSTREPar Cie La Belle TrameMer 11 mars à 15h ; 5€/7€/9€

THÉÂTRE COPEAU - OPÉRA-THÉÂTRE DE SAINT-ETIENNEJardin Des Plantes, Saint-Étienne (04 77 47 83 40)

PETITES MUSIQUES DE NUIT ET LE PASSAGERPar la Cie Chantier ThéâtreVen 13 mars à 20h ; 15€

CENTRE-VILLE DE SAINT-CHAMONDCentre-ville, Saint-Chamond (04 77 22 74 48)

LE LION ET LA SOURISAdapt. d’un conte égyptien par la Cie LaCalebasse, à partir de 6 ansMer 18 mars à 15h

SALLE JACQUES BREL3 espace Christian Bail (quartier Terrenoire), Saint-Étienne(04 77 95 74 75)

FLOTS, TOUT CE QUI BRILLE VOITPar le Théâtre des Confettis, avec J. Beaucage et G.D. TremblayDu 25 au 28 mars, mer à 10h et 15h, sam à 15h et 17h ; 15€

HUMOUR

SALLE ARISTIDE BRIANDAvenue Antoine Pinay - Parc Nelson Mandela, Saint-Chamond (04 77 31 04 41)

HÔTEL PARADISIOPar Familie FlözMer 4 mars à 20h30 ; de 10€ à 28€

ZENITH DE SAINT-ETIENNEMÉTROPOLERue Scheurer-Kestner, Saint-Étienne (04 77 20 07 07)

JEFF PANACLOC PERD LE CONTRÔLEJeu 5 mars à 20h ; 36€

LES CHEVALIERS DU FIEL«Municipaux 2.0»Ven 6 mars à 20h ; de 35€ à 55€

STÉPHANE ROUSSEAUBrise la glaceSam 7 mars à 20h30 ; de 30€ à 42€

NOUVEL ESPACE CULTUREL (NEC)9 rue Claudius Cottier, Saint-Priest-en-Jarez (04 77 74 41 81)

VÉRINO S’INSTALLEVen 6 mars à 20h

L’IMPRIMERIE - THÉÂTRE DE RIVE DE GIER22 rue Claude Drivon, Rive-de-Gier (04 77 83 46 35)

TONY ATALOUI«L’homme le plus drôle du monde... Selonsa chienne»Ven 6 mars à 21hCLARA GASNOT«Clara Gasnot ne sait plus qui elle hait»Sam 7 mars à 21hQUENTIN JAFFRÈS«Cents prises de tête»Ven 13 mars à 21hJULIEN SANTINI«Lettre sur un réfrigérateur»Ven 20 mars à 21h

LE FIRMAMENT2 rue Dorian, Firminy (04 77 39 28 18)

CHEVALLIER LASPALÈSMar 10 mars à 20h30 ; 42€

NOUVEAU THÉÂTRE BEAULIEU(NTB)28 boulevard de la Palle, Saint-Étienne (04 77 46 31 66)

COMMENT J’AI DRESSÉ UN ESCARGOT SUR TES SEINSPar la Cie Les Pas Sages, m. en lecture G. Arnaud, avec J.S. Viou et G. ArnaudMar 10 mars à 20h15 ; 5€/7€

SALLE JEANNE D’ARC16 rue Jean-Claude Tissot, Saint-Étienne (04 77 25 01 13)

LABEL VAMP’Sam 21 mars à 20h30 ; 35€

SPECTACLES DIVERS

CHOK THÉÂTRE24 rue Bernard Palissy, Saint-Étienne (04 77 25 39 32)

MASTER CLASS AVEC L. DEVANNEAUX ET S. HOEN MONDINSam 14 mars 10h30/18h30, rés. par tél.

ZENITH DE SAINT-ETIENNEMÉTROPOLERue Scheurer-Kestner, Saint-Étienne (04 77 20 07 07)

MESSMERMagieJeu 19 mars à 20h30 ; de 37€ à 48€

SALLE LOUIS RICHARDRue Louis Richard & du Minois, Saint-Genest-Lerpt (04 77 50 57 30)

TRANCHÉESPar Cie Zapoï, marionnettes et autres fantômesVen 20 mars à 20h30 ; 6,50€/12€

ESPACE CULTUREL LA BUIRE Place Lanet, L\’Horme (04 77 22 12 09)

TRANCHÉESPar Cie Zapoï, marionnettes et autres fantômesDim 22 mars à 17h ; de 5€ à 12€

PRIEURÉ DE SAINT-RAMBERTPlace Madeleine Rousseau, Saint-Rambert-sur-Loire

LE CHANT GÉNÉRAL, PABLO NERUDADe M. TheodorakisDu 27 au 29 mars, ven et sam à 20h30, dim à 17h30 ; 8€/10€

THÉÂTRE DU PARC1 avenue du Parc, Andrézieux-Bouthéon (04 77 36 26 00)

SEMIANYKI EXPRESSPar le Teatr SemianykiSam 28 mars à 20h� article p12

DESARTS//DESCINÉSVe festival des DesArts//DesCinés du 23 au30 mai 2015. Événements plein-air gratuits,projections payantes, infos 04 27 81 83 03

PROJ.-RENC. AVEC ÉGALITÉCITOYENNETÉ HANDICAPProj. de «La Première Sirène» de M. Leroyen VOSTFCINÉMATHÈQUE DE TARENTAIZE20-24 rue Jo Gouttebarge, Saint-Étienne (04 77 43 09 53)Mer 11 mars à 14h30 & 20h ; entrée libre

FESTIVAL DE L’HUMOUR DE LORETTEHumoristes, pièces de théâtres à la salle del’Écluse à Lorette.

CHRISTELLE CHOLLET«Made in Chollet»L’ÉCLUSERue Adèle Bourdon, Lorette (04 77 73 59 65)Sam 7 mars à 20h30

FESTIVAL DES ARTS BURLESQUESXIe festival organisé par le Nouveau Théâtrede Beaulieu du 13 au 20 février 2015, infoet billetterie au 04 77 46 31 66 ouwww.ntbeaulieu.fr

JACQUELINE BLANCHETPeinturesNOUVEAU THÉÂTRE BEAULIEU (NTB)28 boulevard de la Palle, Saint-Étienne (04 77 46 31 66)Jusqu’au 5 marsLA L.I.S.A. DANS «LE MAÎTRE DU JEU»LE MONTO’ ZARMontravel, Saint-Genest-Malifaux (04 77 56 08 58)Ven 13 mars à 19h30 - repas compris ; 32€

FESTIVAL D’HUMOUR C41e éd. du festival d’humour sous toutes sesformes du 12 au 14 mars 2015.

GÉRALD DAHAN«Canulars... sur scène»SALLE ARISTIDE BRIANDAvenue Antoine Pinay - Parc Nelson Mandela, Saint-Chamond (04 77 31 04 41)Jeu 12 mars à 20h30 ; 21€/25€

SANDRINE SARROCHE «Il en faut peu pour être heureux» + Céline Frances en 1ère partieSALLE GÉRARD PHILIPE1 place de l’Hôtel Dieu, Saint-Chamond (04 77 31 04 41)Ven 13 mars à 20h30 ; 18€/22€

� article sur www.petit-bulletin.frBOBY GROOVEPar la Cie Les Grandes GueulesSALLE GÉRARD PHILIPE1 place de l’Hôtel Dieu, Saint-Chamond (04 77 31 04 41)Sam 14 mars à 20h30 ; 18€/22€

GÉNÉRATION BUZZIIIe festival des 13-19 ans organisé parl’Opéra Théâtre de Saint-Étienne du 31 marsau 10 avril 2015 et conçu sur la thématique«Pièces d’identité(s)», infos/résa au 04 77 47 83 40

STANDARDSConc., scéno. et chor. P. Rigal, par la CieDernière MinuteOPÉRA THÉÂTRE DE SAINT-ETIENNEJardin des Plantes, Saint-Étienne (04 77 47 83 40)Mar 31 mars à 20h ; 10€/21€

THÉÂTRE - DANSE

COUP D’ŒIL DANSE

KADER ATTOU FAIT LE BILAN—

Un hip hop bondissant, technique et parfaitement maîtrisé : voilà ce que proposele chorégraphe Kader Attou depuis plus de vingt ans. Celui qui est devenu le premier artiste de hip hop à diriger un centre chorégraphique national (celui dela Rochelle / Poitou-Charentes depuis 2008) a ainsi su comme d’autres (soncomparse Mourad Merzouki par exemple) emmener habilement un art à la basede rue sur les scènes de théâtres les plus institutionnelles. Avec The Roots(2013), il livre une pièce nourrie aux clins d’œil sur ses précédentes créations, etrevient à la base de son travail, en décortiquant la mécanique de son art. «Jesuis parti d’une introspection. Après vingt ans passés sur scène et des projetscroisant les esthétiques, entre hip hop, danse contemporaine et danse indienne,je voulais revenir au point de départ» explique-t-il. Une bourrasque ininterrompue

d’1h30 portée par une demi-douzaine d’excellents danseurs qui forment un groupe solide où chacun permet à l’autre debriller. Grandiose, oui. AURÉLIEN MARTINEZThe Roots, jeudi 12 mars à 20h, Théâtre du Parc à Andrézieux-Bouthéon.

DR

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ANIMATIONS

La galaxie spirale M100 est situéeà 56 millions d’années-lumièredans la constellation de laChevelure de Bérénice. Elle est l’undes membres les plus importantsde l’amas de la Vierge qui fait partie - avec l’amas local contenant notre propre galaxie -du superamas local regroupantenviron 10 000 galaxies. Avec sesbras spiraux bien définis, ses amasd’étoiles bleues, ses enroulementsde poussière et son diamètre de107 000 années-lumière, elle esttrès semblable à notre galaxie laVoie Lactée.

ÉRIC FRAPPA (directeur scientifique duPlanétarium de Saint-Étienne)

M100, galaxie spirale majestueuse— CULTURE SCIENTIFIQUE —

Si l’image du fin limier qui résoutune énigme policière armé seule-ment de son esprit de déduction etd’une simple loupe reste évocatricepour les plus âgés d’entre nous,elle appartient à un passé révolu.Le personnage de SherlockHolmes était certes un adepte dela démarche scientifique, il feraitpâle figure face aux enquêteursvedettes des fictions policièresactuelles, bardés de diplômes etdisposant d’impressionnantsmoyens techniques. Avec la multi-plication des séries téléviséesmontrant les exploits de ces“experts“ capables, grâce à lascience, de confondre en un tempsrecord le coupable d’un crime, letéléspectateur d’aujourd’hui nedoute plus du pouvoir de la géné-tique, de la chimie ou de la balis-tique contre le crime… à l’écran.Mais qu’en est-il dans la réalité ?Que valent les preuves scientifiquesdans une enquête criminelle ? Quelrôle les expertises scientifiquesont-elles lors d’un procès ?En 2015, identifier et arrêter uncriminel reste une entreprise diffi-cile dont le succès n’est pasgaranti. Pourtant, les personnesen délicatesse avec la loi ont demoins en moins droit à “l’erreur“,tant les techniques d’investigationont progressé. Les avancées de lascience et de la technologie sonttelles qu’il est devenu impossibleà toute personne présente sur unescène de crime de ne pas y laisserune trace susceptible, sinon demener jusqu’à elle, au moins defaire progresser l’enquête. Là où ilétait impossible de faire apparaîtredes empreintes digitales, le recoursau laser permet de les rendrevisibles. Là où la quantité d’ADNprélevée sur un indice s’avéraitinsuffisante pour l’obtention d’un

profil génétique, des techniquesplus performantes permettent derendre ces traces exploitables pourde nouvelles analyses. Face à cesbouleversements, la police maisaussi la justice ont dû faire évoluerleurs procédures. De nouvelles loisont dû être votées pour encadrerles nouveaux dispositifs comme,par exemple, l’utilisation duFichier National Automatisé desEmpreintes Génétiques (FNAEG),créé en 1998. Car le législateurdoit désormais composer entre lanécessité d’autoriser les enquê-teurs à faire usage de ces nouvellestechniques, et le droit des citoyensau respect de leur vie privée. Leprélèvement d’ADN sur un groupede personnes ou le recours à lagéolocalisation du téléphone

portable d’un suspect peuventfaire avancer une enquête, voiremener à sa résolution, mais ilspeuvent aussi aider à la manifes-tation de vérités sans rapport avecl’enquête et qui dérangent.Ce sont toutes ces questions quiseront abordées mardi 17 mars à19h au café Les Jardins, 9 placeJean Jaurès à Saint-Etienne, dansle cadre du prochain café«Sciences & philo» de l’associa-tion Astronef (en partenariat avecLe Petit Bulletin).JACQUES GUARINOS

> Café “sciences & philo“,mardi 17 mars à 19h, Café Les Jardins, 9 place Jean Jaurès, à Saint-Etienne

La science dans la lutte contre le crime— CULTURE SCIENTIFIQUE —

© Karl-Heinz H

© Hubble - Legacy Archive/NASA/ESA/Judy Schmidt

CONTESLES CONTES DU FASO AFRICAINPar la Cie MarbayassaTHÉÂTRE DE LA VALETTE14 ter rue des Charmilles, Saint-Chamond (06 75 51 04 84)Dim 15 mars à 15h

LECTURESPRÉVERT, VIAN ET DESNOSPar C. DubessyMÉDIATHÈQUE DE VILLARS1 montée de la Feuilletière, Villars (04 77 93 84 34)Ven 20 mars à 20h ; 4€/6€

MARCHÉ, FOIRE ET SALONSSALON DE L’HISTOIRE RÉGIONALE

En apprendre plus sur l’histoire denotre région via la présentation depublications de diverses structuresmuséographiques et associatives. Uneinitiative inédite.CHÂTEAU DE BOËN - MUSÉE DES VIGNERONS DU FOREZPlace de la République, Boën (04 77 24 08 12)Sam 28 mars 10h/12h et 14h/18h ; entréelibreLES JOURNÉES DES MÉTIERSD’ARTPrés. du travail des artisans et créateurs dela régionCHARTREUSE DE SAINTE-CROIX-EN-JAREZLe Bourg, Sainte-Croix-en-Jarez (04 77 20 20 81)Sam 28 et dim 29 mars

JEUXNUIT DU JEUDéc. de jeux de sociétésPRIEURÉ DE SAINT-RAMBERTPlace Madeleine Rousseau, Saint-Rambert-sur-LoireSam 14 mars De 16h à 1h ; entrée libre

ATELIERSLUNCHBOX WORKSHOPINTERNATIONALSerious gameCCSTI LA ROTONDE158 cours Fauriel, Saint-Étienne (04 77 42 02 78)Jusqu’au 6 mars5-11 ANS : COCODI COCODA, C’EST L’ÉPOQUE DES ZEUFS! LES ZOZOS BRICOLEURS22 rue de la République, Saint-Étienne (06 14 56 40 17)Sam 7 mars à 14h, avec goûter ; 20€

ALBERT, LE VER DE TERREAteliers pour enfantsL’ECOPÔLE DU FOREZVilleneuve le Port, Chambéon (04 77 27 86 40)Sam 7 mars 14h/15h30 ; 3€

SOUCOUPE 158«GZZZT, Électricité»CCSTI LA ROTONDE158 cours Fauriel, Saint-Étienne (04 77 42 02 78)Mer 11 mars 10h/12h ; Mer 18 mars10h/12hJARDINER SANS PESTICIDESFRAPNA LOIRE - MAISON DE LA NATURE4 rue de la Richelandière, Saint-Étienne (04 77 41 46 60)Mer 25 mars 18h30/20h ; entrée libreLE DEDANS, ATELIER DU JEU DE PEINDRESéances d’expr. picturaleATELIER LE DEDANS14 rue de la République, Saint-Étienne (06 43 69 06 54)Jusqu’au 30 juin 15, Chaque semaine endehors des vac. scol./tarif pour l’année (30séances) ; 295€

CIRQUEPLAN BPar A. Bory et P. SoltanoffMAISON DE LA DANSE8 avenue Jean Mermoz, Lyon 8eDim 8 mars à 17h, places limitées sur abo 5,7 spect. et saisonSEMIANYKI EXPRESSPar le Teatr SemianykiTHÉÂTRE DU PARC1 avenue du Parc, Andrézieux-Bouthéon (04 77 36 26 00)Sam 28 mars à 20h� article p12

DIVERSPAUL PISCO + LECT.-RÉCITALPOÈMEConf. du député UNIVERSITÉ JEAN MONNET - CAMPUSTRÉFILERIE35 rue du 11 Novembre, Saint-Étienne (04 77 42 16 52)Lun 16 mars ; entrée libreFÊTE DU SAULETressage de saule vivant, init. à la vannerie,expo-vente de maîtres vanniers, balade, ...L’ECOPÔLE DU FOREZVilleneuve le Port, Chambéon (04 77 27 86 40)Dim 22 mars 10h/18h ; 1,60€/3€

CONFÉRENCESLE STATUT DE LA FEMME DANS LE MONDE ARABEPar W. AbboudMÉDIATHÈQUE L’ESPERLUETTE DE SAINT-GENEST-LERPT27A rue de la République, Saint-Genest-Lerpt (04 77 50 57 30)Mar 10 mars à 14h30 ; 2€/4€

ETIENNE-MARIE SIAUVE (1757-1812) OU LES TRIBULATIONSD’UN JACOBIN, DE SAINT-ETIENNEÀ SARATOVPar Madeleine PrimetMUSÉE DU VIEUX SAINT-ETIENNE - HÔTEL DEVILLENEUVE11-13 bis rue Gambetta, Saint-Étienne (04 77 25 74 32)Sam 21 mars à 14h30 ; prix libre

CYCLISME ET GÉOPOLITIQUE :1919-1940Par J.P. BourgierNOUVEL ESPACE CULTUREL (NEC)9 rue Claudius Cottier, Saint-Priest-en-Jarez (04 77 74 41 81)Mar 24 mars à 20h ; entrée libreCOLETTE BECÀ propos de son livre «La Sécurité sociale.Une institution de la démocratie»SALLE ARISTIDE BRIAND - HÔTEL DE VILLEHôtel de Ville, Saint-ÉtienneMer 25 mars à 19hHABITAT, DESIGN : LE CORBUSIER 2050Par l’ENSASE, l’Univ. Jean Monnet etl’ESADSE.MAISON DE LA CULTURE - SITE LE CORBUSIERRue Saint-Just-Malmont, Firminy (04 77 61 08 72)Jeu 26 mars à 18h30 ; entrée libre

RENCONTRESDÉMOTS & DÉBATSAvec LazareCCSTI LA ROTONDE158 cours Fauriel, Saint-Étienne (04 77 42 02 78)Jeu 5 mars à 18h30RENC. V. VERNETTE ET A. PICCHIODans le cadre de leurs résidences et des OFFde la Biennale du DesignLA MAISON DU PASSEMENTIER20 rue Victor Hugo, Saint-Jean-Bonnefonds (04 77 95 09 82)Ven 6 mars à 18h30 ; 2€ ; Sam 14 mars à14h30 ; 2€

IAN MANOOKAutour de son roman «Les TempsSauvages»LIBRAIRIE DE PARIS6 rue Michel Rondet, Saint-Étienne (04 77 49 21 26)Mer 25 mars à 18h ; entrée libre

DOCUMENTAIRES ET CINÉTHE LAST SHOWProj. de «Gens de Dublin» de C. Malaparteet «En présence d’un clown» d’I. BergmanCINÉMA LE MÉLIÈS SAINT-FRANÇOIS8 rue de la Valse, Saint-Étienne (04 77 32 76 96)Jeu 5 mars à 19h, soirée Plan(s) Libre(s),pass saison 54€

MAGMA #2 3DCIEL ! LES NOCTAMBULES6 rue Jacques Desgeorges, Saint-Étienne (04 77 21 56 65)Jeu 5 mars à 20hLA CORSE : ITINÉRAIRES DE RENCONTRESDE M.T. et S. MathieuNOUVEL ESPACE CULTUREL (NEC)9 rue Claudius Cottier, Saint-Priest-en-Jarez (04 77 74 41 81)Mar 10 mars à 20hROUMANIE, D’HOMMES ET DE LUMIÈRED’O. BourguetMÉDIATHÈQUE DE VILLARS1 montée de la Feuilletière, Villars (04 77 93 84 34)Jeu 12 mars à 20h30 ; 4€/6€

Page 22: Le Petit Bulletin - Saint-Étienne - 34/mars 2015

P16_17 — LE PETIT BULLETIN N°34 — MARS 2015

ANIMATIONS

LANGAGES DE JARDINS, PAYS OU PAYSAGES ?LE REMUE-MÉNINGES 59 rue Désiré Claude, Saint-Étienne (04 77 37 87 50 )Jeu 12 mars à 20hETHIOPIE, REGARDS CROISÉSDe C. et O. BourguetSALLE ANDRÉ PINATELRue Eugene Bonnardel, Saint-Genest-Lerpt (04 77 50 57 30)Ven 13 mars à 20h30 ; 2,50€/5€

ISTANBUL, FAITS ET REFLETSDe O. BerthelotAUDITORIUM DES FORÉZIALESAvenue des Sources, Montrond-les-Bains (04 77 06 91 91)Jeu 19 mars à 14h30 ; 7€/8€

SERIE SERIE BCIEL ! LES NOCTAMBULES6 rue Jacques Desgeorges, Saint-Étienne (04 77 21 56 65)Jeu 19 mars à 20h«TO ME THAT’S THE BLUES»Proj. du film + renc. avec le réal. T.Degraeuwe + scène ouv. animée par El Jose & The Hibbie BluesHALL BLUES CLUBRue de la Tour - Virieu, Pélussin (06 28 28 53 64)Ven 27 mars à 20h30 ; 5€/6€

AUTOUR D’UN VERRELA SCIENCE DANS LA LUTTE CONTRE LE CRIMECafé-Philo avec Bérangère TARKACAFÉ LES JARDINS9 place Jean Jaurès, Saint-ÉtienneMer 17 mars à 19h ; entrée libre� article p15

CAFÉ LITTÉRAIRELectures autour du footballMUSÉE DES VERTSStade Geoffroy Guichard - 14 rue Paul & Pierre Guichard,Saint-Étienne (04 77 92 31 80)Mer 25 mars à 17h30 ; entrée libreLE DESIGN, L’ENTREPRISE ET MOICafé-philo par le coll. Designers +, anim. parP. Lemoine et B. LarocheMÉDIATHÈQUE LOIRE-FOREZ1 place Jean Gapiand, Saint-Just-Saint-Rambert (04 77 10 13 40)Ven 27 mars 18h/19h30 ; entrée libre

VISITES ET SORTIESL’HISTOIRE DE L’ASSE : VERSION FÉMININESDécouverte de l’hist. du foot féminin del’ASSEMUSÉE DES VERTSStade Geoffroy Guichard - 14 rue Paul & Pierre Guichard,Saint-Étienne (04 77 92 31 80)Dim 8 mars à 11h ; de 5€ à 12€

LES DERNIERS OISEAUX HIVERNANTSSortie tt public pour découvrir les oiseaux en fin d’hivernageL’ECOPÔLE DU FOREZVilleneuve le Port, Chambéon (04 77 27 86 40)Dim 15 mars 9h/12h ; 2,50€/5€

LES FOULÉES DE LA LIGUE1ères foulées au profit de La Ligue Contre leCancer / Course 12km, marche nordique12km, marche 6kmCHÂTEAU D’ESSALOISCentre, ChamblesDim 15 mars plus. départs dès 9h30, inscr.auprès de Terre de Runing ; 5€/10€

VIS. ET ATEL. AVEC A. PICCHIO ET V. VERNETTEDans le cadre de leurs résidences et des OFFde la Biennale du DesignLA MAISON DU PASSEMENTIER20 rue Victor Hugo, Saint-Jean-Bonnefonds (04 77 95 09 82)Sam 28 mars à 14h30 ; 5€

VISITE PERMANENTE : PUITS COURIOT - PARC/MUSÉE DE LA MINEUnivers mystérieux de cette mine qui afondé la richesse industrielle de Saint-Étienne,en tant que principal siège d’extractionPUITS COURIOT PARC-MUSÉE DE LA MINE3 boulevard Maréchal Franchet d’esperey, Saint-Étienne (04 77 43 83 23)Jusqu’au 31 déc 15, Tlj (sf lun matin) de 9hà 12h30 et de 14h à 18h ;4,70€/6,40€/6€

FESTIVAL DE FILMSCURIEUX VOYAGEURSLes 27, 28 et 29 mars 2015 à l\’EspaceFauriel de Saint-Étienne (Centre desCongrès, EM Lyon et École des Mines),entrée gratuite pour les expositions, stands,animations et payante pour les films (entre3, 50€ et 10€), Plus d\\\’infos sur :www.cur

LE THÉ OU L’ÉLECTRICITÉDe J. Le MaireCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Ven 27 mars à 21h50

COUP D’ŒIL CINÉMA D’ANIMATION

POLARIS—

Au planétarium de Saint-Étienne, on vous propose d’aborder la science engénéral et l’astronomie en particulier aux travers de divers films. Polaris, estle dernier né de ces productions. Le film d’animation de 30 minutes racon-te la rencontre improbable entre Vladimir, un ours polaire du pôle Nord, etJames, un manchot du pôle Sud. Les spectateurs (à partir de 8 ans) vontpouvoir suivre en immersion l’aventure des deux compères grâce à l’écranen forme de voûte qui les surplombe et les entoure. Au cours de ce voyageinitiatique imaginé par Eric Frappa (le directeur scientifique duPlanétarium), les deux personnages aborderont avec humour et pédagogie

des thèmes aussi variés que la démarche scientifique, la nuit polaire ou les planètes du système solaire. Après chaqueprojection, un animateur scientifique viendra enrichir certains points et répondre aux nombreuses questions des enfants. Au Planétarium de Saint-Étienne, du mardi au dimanche. JÉRÉMY CHAUCHE, rédacteur en chef @ Spot

© Planetarium de Saint-Étienne

SUR LES PAS DE GASPARDAnimation Art & Nature collectiveESPACE FAURIEL23 rue Ponchardier, Saint-ÉtienneSam 28 mars En continuDÉCOUVRIR L’ESPÉRANTOConférence illustréeCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Sam 28 mars à 17h45LES ENJEUX PÉTROLIERS ENÉQUATEUR, IMPACT SUR LA COM-MUNAUTÉ SHUARAnimée par Manuel Maiche, représ. de lanation ShuarCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Sam 28 mars à 17hLES DOLUTIONS TECHNIQUESPOUR BIEN VOYAGER À VÉLOAvec La rue à véloCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Sam 28 mars à 16hCAFÉ-LECTURE «LE TOUR DEFRANCE EXACTEMENT»Avec Lionel DaudetCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Sam 28 mars à 16hL’AUTO-GESTION, UNE UTOPIEDEVENUE RÉALITÉPas Didier BonnaireCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Sam 28 mars à 15h15ROLAND ET SABRINA MICHAUD,PHOTOGRAPHES VOYAGEURSCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Sam 28 mars à 14h30VOYAGE EN IMMERSION AUBURKINA FASOLa Case d’AlidouCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Sam 28 mars à 14hJEUX DE PLATEAUX SUR LESÉNERGIES SOLAIRESCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Sam 28 mars à 11h, 14h et 16hATELIER CARNET DE VOYAGEAvec Martine PalholCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Sam 28 mars à 10hLE LOTUS DANS TOUS SES ÉTATSDe P. RostanEM LYON - CAMPUS DE SAINT-ÉTIENNE51 cours Fauriel, Saint-ÉtienneSam 28 mars à 18hJAPON DES HAUTEURS, MONDEINTERDIT, MONDE COLONISÉDe C. CusinÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES MINES DESAINT-ÉTIENNE158 Cours Fauriel, Saint-ÉtienneSam 28 mars à 16h10SCANDINAVIE, L’APPEL DU NORDDe L. Joffrion avec V. MunierÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES MINES DESAINT-ÉTIENNE158 Cours Fauriel, Saint-ÉtienneSam 28 mars à 14h20SOLIDREAMDe B. Mathé, M. Monchaud et S. VeraEM LYON - CAMPUS DE SAINT-ÉTIENNE51 cours Fauriel, Saint-ÉtienneSam 28 mars à 21h45CENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Dim 29 mars à 14hNOMADES DES MERSDe C. de ChatelperronCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Ven 27 mars à 20hEM LYON - CAMPUS DE SAINT-ÉTIENNE51 cours Fauriel, Saint-ÉtienneSam 28 mars à 20h10TANT QU’IL PLEUT EN AMÉRIQUEDe F. BaillifEM LYON - CAMPUS DE SAINT-ÉTIENNE51 cours Fauriel, Saint-ÉtienneSam 28 mars à 17h35SAFAR (LE VOYAGE)De T. DaryanavardEM LYON - CAMPUS DE SAINT-ÉTIENNE51 cours Fauriel, Saint-ÉtienneSam 28 mars à 16hLE TOUR DE LA FRANCE EXACTE-MENTDe L. DaudetEM LYON - CAMPUS DE SAINT-ÉTIENNE51 cours Fauriel, Saint-ÉtienneSam 28 mars à 14h10QUÉBÉKOISEDe M. Carrier et O. HigginsCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Sam 28 mars à 22hKINSHASA SYMPHONYDe M. BaerESPACE FAURIEL23 rue Ponchardier, Saint-ÉtienneSam 28 mars à 17h30SOUS LES AILES DE L’HIPPOCAMPEDe F. SuchelCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNE23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 47 78 00)Sam 28 mars à 15h45

LES JUMEAUX MAUDITSDe P. RostanESPACE FAURIEL23 rue Ponchardier, Saint-ÉtienneSam 28 mars à 14hPRÉPARE TON VOYAGE À L’EM LYONRenc. avec les étudiants de l’EM Lyon -Campus de Saint-ÉtienneEM LYON - CAMPUS DE SAINT-ÉTIENNE51 cours Fauriel, Saint-ÉtienneSam 28 et dim 29 mars sam et dim après-midiLES ALPAQUEROS AU PÉROU, ÉLE-VEURS D’ALPAGADe Nicole VitelCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Dim 29 mars à 16h45DIAPO. « VOYAGE À LA DÉCOUVER-TE DE LA BIODIVERSITÉ DUBRÉSIL»CENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Dim 29 mars à 16h15LES ATELIERS DE LA VALLÉE DUSOURIRECENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Dim 29 mars à 15h30PRÉS. DES PROGRAMMES DUVOLONTARIAT À L’ÉTRANGERPar Jeunesse et ReconstructionCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Dim 29 mars à 14h45LA SAUVEGHARDE DES ARCHIVESFILMIQUESPar Antoine Ravat, Cinémathèque de Saint-ÉtienneCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Dim 29 mars à 14hTRUCS ET ASTUCES POUR RÉUSSIRSON FILM DE VOYAGEAvec L. Meunier, F. Baillif et A. GomezCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Dim 29 mars à 11hATELIER CARNET DE VOYAGEAvec Philippe BichonCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Dim 29 mars à 10hATELIER CERF-VOLANTCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Sam 28 mars à 11h, 14h et 16hCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Dim 29 mars à 11h, 14h et 16h1000 KM À LA RAME SUR LEZAMBEZEDe M. MagidsonCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Sam 28 mars à 20hÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES MINES DESAINT-ÉTIENNE158 Cours Fauriel, Saint-ÉtienneDim 29 mars à 18hUNE VIE DE PORTEURde P. PretetÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES MINES DESAINT-ÉTIENNE158 Cours Fauriel, Saint-ÉtienneDim 29 mars à 16h30ZOODODe M. CharrondièreÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES MINES DESAINT-ÉTIENNE158 Cours Fauriel, Saint-ÉtienneDim 29 mars à 14h20NOUS SALUERONS LA LUNEDe C. ChaumereuilEM LYON - CAMPUS DE SAINT-ÉTIENNE51 cours Fauriel, Saint-ÉtienneDim 29 mars à 18hTYSFJORD, LES ENFANTS D’ANTADe B. PeyronnetEM LYON - CAMPUS DE SAINT-ÉTIENNE51 cours Fauriel, Saint-ÉtienneDim 29 mars à 16h20EN QUÊTE DE SENSDe M. De La Ménardière & N. CosteEM LYON - CAMPUS DE SAINT-ÉTIENNE51 cours Fauriel, Saint-ÉtienneDim 29 mars à 16h20LES PRINCESSES DE LAMONTAGNEDe C. VérotCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Dim 29 mars à 18h30PALMAÈRS DU FESTIVAL & «SATI»De B. SwederskiCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Dim 29 mars à 16h30PRIX LITTÉRAIRE & «LE VOYAGE DEKGONTA BO, LE CHAMAN»De K. Thompson-GorryCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Dim 29 mars à 11hPRISONNIERS DE L’HIMALAYADe L. MeunierCENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-ETIENNECité Fauriel - 23 rue Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 4778 00)Dim 29 mars à 9h20

PLANÉTARIUM DE SAINT-ETIENNETlj sf lun, réservation conseillée au 04 77 33 43 01, tarifs séances 2D (5.70€

et 6.80€) et 3D (8.20€ à 10.30€)

GALAKTOSUne tournée dans la Voie Lactée, dès 5 ansPLANÉTARIUM DE SAINT-ETIENNE28 rue Pierre & Dominique Ponchardier, Saint-ÉtienneMer 18 mars à 14h15L’AVEUGLE AUX YEUX D’ÉTOILESConte sur un Tyran qui pensait gagner plusde puissance en comptant les étoiles, dès 5ansPLANÉTARIUM DE SAINT-ETIENNE28 rue Pierre & Dominique Ponchardier, Saint-ÉtienneSam 7 mars à 14h15 ; Dim 15 mars à14h15 ; Sam 21 mars à 14h15 ; Sam 28mars à 14h15DINOSAURES AU CRÉPUSCULELes origines du vol à travers la rencontre desancêtres des oiseaux, dès 7 ansPLANÉTARIUM DE SAINT-ETIENNE28 rue Pierre & Dominique Ponchardier, Saint-ÉtienneMer 4 mars à 11h ; Dim 8 mars à 11h ; Sam14 mars à 11h ; Dim 22 mars à 11hPOLARIS «Le sous-marin spatial et le mystère de lanuit polaire» - à partir de 6 ans, durée 1hPLANÉTARIUM DE SAINT-ETIENNE28 rue Pierre & Dominique Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 33 43 01)Mer 11 mars à 11h ; Mer 25 mars à 11h� article ci-dessousPLANÈTES 3DVoyage dans le système solaire, dès 7 ansPLANÉTARIUM DE SAINT-ETIENNE28 rue Pierre & Dominique Ponchardier, Saint-ÉtienneSam 7 mars à 16h45 ; Dim 8 mars à 15h30; Mer 11 mars à 15h30 ; Sam 14 mars à15h30 ; Dim 15 mars à 16h45 ; Sam 21mars à 15h30 ; Dim 22 mars à 16h45 ; Mer25 mars à 15h30 ; Sam 28 mars à 16h45 ;Dim 29 mars à 15h30SÉLECTION NATURELLELes mystères de Charles Darwin, dès 7 ansPLANÉTARIUM DE SAINT-ETIENNE28 rue Pierre & Dominique Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 33 43 01)Dim 29 mars à 14h15POLARIS 3D«Le sous-marin spatial et le mystère de lanuit polaire» - à partir de 6 ans, durée 1hPLANÉTARIUM DE SAINT-ETIENNE28 rue Pierre & Dominique Ponchardier, Saint-Étienne (04 77 33 43 01)Mer 4 mars à 15h30 ; Sam 7 mars à 15h30; Dim 8 mars à 16h45 ; Sam 14 mars à16h45 ; Dim 15 mars à 15h30 ; Mer 18mars à 15h30 ; Sam 21 mars à 16h45 ; Dim22 mars à 15h30 ; Sam 28 mars à 15h30 ;Dim 29 mars à 16h45� article ci-dessous

PRINTEMPS DES POÈTES17e éd. au coeur des Arts du 7 au 22 mars2015, lectures variées où la poésie part à larencontre du public, entrée libre...

JOSÉ RODRIGUES DOS SANTOSUNIVERSITÉ JEAN MONNET - CAMPUSTRÉFILERIE35 rue du 11 Novembre, Saint-Étienne (04 77 42 16 52)Jeu 5 mars 9h30/12hATELIER D’ÉCRITURELIBRAIRE LE BRUIT DES VAGUES17 rue Clovis Hugues, Saint-Étienne (06 75 20 99 96)Ven 6 mars dès 19h ; entrée libreLA POÉSIE : LE CRI DE L’AFRIQUEINSURGÉEGALERIE RÊVES D’AFRIQUE29 rue Paul Bert, Saint-Étienne (04 77 06 55 87)Sam 7 mars à 17h ; entrée librePASCAL PACALYRenc.-lect. autour de son livre «Cadavreexquis»LIBRAIRE LE BRUIT DES VAGUES17 rue Clovis Hugues, Saint-Étienne (06 75 20 99 96)Ven 13 mars dès 19h, dédicaces dès 16h30; entrée libreLA CHANSON D’UN GÂS QU’A MALTOURNÉPoèmes de G. Couté dits par B. DaraquyTHÉÂTRE LIBRE48 rue Désiré Claude, Saint-Étienne (04 77 25 46 99 )Sam 14 mars à 19h30LECTURE POÉTIQUE D’YVES PERRETPoèmes, dessins, réalisations d’un des archi.de l’église Saint-Pierre de FirminyÉGLISE SAINT-PIERRE DE FIRMINY VERTSite de Le Corbusier - Rue des Noyers, FirminyDim 15 mars à 15h ; entrée libreOEUVRE COLL. / TABLEAUAutour de «l’insurrection poétique collective»LIBRAIRE LE BRUIT DES VAGUES17 rue Clovis Hugues, Saint-Étienne (06 75 20 99 96)Ven 20 mars dès 18h30 ; entrée librePESSOA - LE POÈTE DE L’INSURRECTION MULTIPLEBIBLIOTHÈQUE UNIVERSITAIRE TRÉFILERIE 1 rue Tréfilerie, Saint-Étienne (04 77 42 16 98 )Du 5 au 28 mars, du lun au ven 8h30 à 20het le sam 9h à 17h ; entrée libre

FESTIVAL DU COURTMÉTRAGE D’ANIM. 6e éd. du 23 au 29 mars, au cinéma EspaceRenoir à Roanne. 170 films issus de 40pays. Infos et programmation sur www.petit-bulletin.fr

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MUSIQUE - SOIRÉES

Hanni El Khatib, comme à sonhabitude, poursuit ses expérimen-tations musicales en bousculantles règles établies dans la manièrede produire un album rock. Aprèsavoir égréné le garage rock pur,rugueux armé d’un combo guitare-batterie sur son premieralbum Will The Guns Come Out en2011, injecté une bonne dose depop à sa musique sur l’excellentHead In The Dirt en 2013 enregistréà Nashville, le revoilà avec unenouvelle épreuve sorti en janvier :Moonlight. HEK (surnom-diminutiftout trouvé) a réalisé cet albumaprès une tournée exténuante auxquatre coins de l’Europe qui aconfirmé que le Vieux Continentétait propice à sa musique. Revenusur ses terres californiennes, lenatif de L.A. s’est enfermé pendant un mois dans un studioafin de produire un album des pluspersonnels. Le résultat est un projet dense, concentré de rockaiguisé comme une lame. Parseméde quelques incursions hip hop(comme sur le beat du titre éponymeoù l’on distingue parfaitementl’influence hip hop West Coast) oude mélancolie (cf. Mexico) appor-tant une fraîcheur significative àson travail, Moonlight s’imposecomme un des albums parmi les

plus intéressants du début d’année 2015 sur la scène rockinternationale. Malgré un usageun peu trop appuyé de la réverb’sur sa voix, ayant tendance à lasser...

TOMBÉ POUR LA FRANCEAu-delà de ses productions disco-graphiques qui accompagnenttoujours aussi bien les voyages aulong court, HEK possède égale-ment la particularité de se sentirun peu dénigré sur son continent.Pas vraiment compris Outre-Atlantique, ce fils de père palesti-nien et de mère philippine ad’ailleurs récemment expliquédans une interview la propensiondu public, notamment français, àapprécier plus volontiers samusique que les Américains.

Branchez les guitares— ROCK — LE ROCKEUR CALIFORNIEN HANNI EL KHATIB PROPOSE ENCORE UNE NOUVELLE FACETTE DE SON TRAVAIL AVEC SON TROISIÈME ALBUM «MOONLIGHT».ENFERMÉ DANS UN STUDIO DE L.A. PENDANT TRENTE JOURS, HEK A AINSI PRODUIT SONDISQUE LE PLUS PERSONNEL MAIS TOUJOURS AUSSI PUISSANT ET EFFICACE. IL VIENDRALE PRÉSENTER À SAINT-ÉTIENNE LE 7 MARS. NICOLAS BROS

© Nick Walker

CLASSIQUE ET LYRIQUEAU CŒUR DE L’ORCHESTREOeuvres de Beethoven, par l’OSSELOPÉRA THÉÂTRE DE SAINT-ETIENNEJardin des Plantes, Saint-Étienne (04 77 47 83 40)Jeu 5 mars à 20h ; de 10€ à 39€

RÉCITAL CHANT ET PIANOExtraits d’Opéra et mélodies du XXe, avec E. Guillier et F.-X. SinnigerCONSERVATOIRE À RAYONNEMENT RÉGIONALMASSENET32 rue des Francs-maçons, Saint-Étienne (04 77 49 65 30)Jeu 5 mars à 19h30DUO PHILÉASAvec Benjamin Thieriot, guitare et PascalJemain, violoncelleEGLISE DE CHAZEAU Le Bourg, Firminy (04 77 10 07 77)Jeu 5 mars à 19h� article p20CARTE BLANCHE À JEAN-FRANÇOIS ZYGELAvec l’EOC, dir D. Kawka, piano J.F. ZygelTHÉÂTRE DU PARC1 avenue du Parc, Andrézieux-Bouthéon (04 77 36 26 00)Sam 7 mars à 20h, spect. completLA DONNA DEL LAGODe Rossini, avec D. Barcellona, J. DiDonato, ...en direct du MET

Vocalises surréalistes avec les plusbelles voix rossiniennes du XXIe siècle.Joyce DiDonato, Juan Diego Flores,Daniela Barcellona, John Osborn et legrand Michele Mariotti aux commandes.Oubliez les «sonautomnes», machinis-te, montez le son, please!CINÉMA ALHAMBRA (EX-GAUMONT)2 rue Praire, Saint-Étienne (08 92 69 66 96)Sam 14 mars à 17h55CHORALE DE SAINT JUST SAINT RAMBERT + CHORALE LA CANTAMULEEGLISE DE SAINT-JUSTCentre-Ville, Saint-Just-Saint-RambertSam 14 mars à 20h30 ; 10€

NOUVEL ORCHESTRE D’ANCHES ET DES CUIVRESSALLE LOUIS RICHARDRue Louis Richard & du Minois, Saint-Genest-Lerpt (04 77 50 57 30)Dim 15 mars à 16h ; entrée libreHARMONIE CYCLE 3SALLE LOUIS RICHARDRue Louis Richard & du Minois, Saint-Genest-Lerpt (04 77 50 57 30)Dim 15 mars à 16h

LE LAC DES CYGNESDe Tchaïkovski, en direct du Royal OperaHouse de LondresCINÉ CHAPLIN31 rue Jules Guesde, Rive-de-Gier (04 77 75 12 04)Mar 17 mars à 20h15 ; de 4€ à 6,50€

FOLK SONGSPar l’Orch. SymphoniqueSALLE JEANNE D’ARC16 rue Jean-Claude Tissot, Saint-Étienne (04 77 25 01 13)Mer 18 mars à 20hOPERAMANIAZENITH DE SAINT-ETIENNE MÉTROPOLERue Scheurer-Kestner, Saint-Étienne (04 77 20 07 07)Sam 21 mars à 20h30 ; de 39€ à 60€

ENS. INSTRU. DE L’ERC + L. LACOUR EN 1E PART.«Symphonie du Nouveau Monde» de DvorakGRAND’ÉGLISEPlace Boivin, Saint-ÉtienneSam 21 mars 20h30/22h, gratuit pour les - de 12 ans ; de 14€ à 22€

LAURÉATS DU CONSERVATOIREProg. surprise

Allez soutenir les lauréats et futursprofessionnels du conservatoireMassenet. L’expérience de la scène estindispensable à leur formation...CENTRE SAINT-AUGUSTIN53 rue des Docteurs Charcot, Saint-ÉtienneDim 22 mars à 17h30PARFUMS D’ESPAGNEPar l’Ens. Contrasts, œuvres de J. Turina,Mozart, M. de Falla, ...EGLISE SAINT-ROCH DE MONTRONDRue Aristide Briand, Montrond-les-Bains (04 77 54 51 21)Ven 27 mars à 20h30LA PETITE MUSIQUE DE TOUT LE TEMPSMus. de Mozart, avec J.-C. Berutti et H. Becker-Babel, récitants + les solistes du SYLFCENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE LA CHARITÉ44 rue Pointe Cadet, Saint-ÉtienneDim 29 mars à 11h, concert + brunch :20€, concert seul : 15€ ; 15€/20€

CHOEUR AMIS RÉUNISChants polyphoniques : Beethoven, Mozart,Verdi, ... Folklore russe, corse, ... Par lechoeur accompagné d’E. Guillier, sop., J. Rigo, piano et l’orch. SénéçonCENTRE SAINT-AUGUSTIN53 rue des Docteurs Charcot, Saint-ÉtienneDim 29 mars à 18h, gratuit pour - 12 ans ;10€

GRANDEURS ET DÉCADENCES DE LA VILLE DE MAHAGONNYDe B. Brecht, en direct du Royal OperaHouse de LondresCINÉ CHAPLIN31 rue Jules Guesde, Rive-de-Gier (04 77 75 12 04)Mer 1e avril à 20h15 ; de 4€ à 6,50€

MULTIPLEXE LE CAMION ROUGE1, rue Étienne Mimard, Saint-ÉtienneMer 1er avril à 20h15 ; 12€/15€

JAZZ & BLUESROLLING FORK BLUESChicago BluesHALL BLUES CLUBRue de la Tour - Virieu, Pélussin (06 28 28 53 64)Ven 6 mars à 20h30 ; 10€/15€

LIONEL SUAREZ TRIO «COCANHA»Jazz

Entre le jazz et le Brésil, ça ruissellede sons et ça déborde de musique tantl’univers multicolore de ce trio caméléon nous éclabousse et nousdonne envie d’être en vie !LE FIL20 boulevard Thiers, Saint-Étienne (04 77 34 46 40)Dim 8 mars à 18h ; 8€/10€/12€

SENSASS BRASSPRIEURÉ DE SAINT-RAMBERTPlace Madeleine Rousseau, Saint-Rambert-sur-LoireVen 13 mars à 20h ; 8€

THOMAS IBANEZ QUARTETJazzHALL BLUES CLUBRue de la Tour - Virieu, Pélussin (06 28 28 53 64)Ven 13 mars à 20h30 ; 10€/15€

MAMA’S BISCUITS Blues

Un blues teinté de swing, de Rhythm& Blues, de soul ou encore de gospelavec la voix magnétique de VéroniqueSauriat.HALL BLUES CLUBRue de la Tour - Virieu, Pélussin (06 28 28 53 64)Ven 20 mars à 20h30TRIGGERFINGER + BOTTLE NEXTBlues rockLE FIL20 boulevard Thiers, Saint-Étienne (04 77 34 46 40)Ven 27 mars à 20h30 ; de 14€ à 20€

ROCK & POPHUMMINGBIRD + ALYSON BRock, pop-rockTHUNDERBIRD LOUNGE8 rue Denis Escoffier, Saint-ÉtienneVen 6 mars à 21h ; 5€

Estimant que le public européenreste fasciné et subjugué par lerock américain, il va jusqu’à proposer un nombre équivalent dedates (une dizaine) entre les USAet la France... Dont une à Saint-Étienne où il se produira avec songroupe pour la première fois.Rendant hommage à un rock brut,entre le crash et la sensation deliberté, HEK propose avecMoonlight un voyage dans sonintimité musicale. Sur scène, lerendu est toujours aussi intense etrageur mais avec une variété d’influences musicales nouvellesqui permet la création d’untableau rock multicolore.

> Hanni El Khatib + 1e partie,samedi 7 mars à 20h30, le FIL à Saint-Étienne

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P18_19 — LE PETIT BULLETIN N°34 — MARS 2015

MUSIQUE - SOIRÉES

Pour la dix-septième édition du festival, l’indéboulonnableDominique Camard et sa sympa-thique équipe annoncent la couleur : sont prévus neuf concertsdont un en partenariat avec le FILà Saint-Étienne, un spectacle jeunepublic et le projet Sing for MamaAfrica qui rassemblera dans laCollégiale Notre-Dame pas moinsde cent soixante-dix jeunes choristes (écoliers, collégiens etélèves de la Maîtrise de la Loire)autour de la chanteuse de gospelSabine Kouli. Un programme toujours aussi éclectique aveccette année quelques belles surprises. L’accordéoniste argentinChango Spasiuk fera découvrir aupublic forézien un pan encore mal connu de la musique tradi-tionnelle sud-américaine avec leChamamé dont il est le représen-tant et virtuose incontesté.«Derrière les rythmes endiablés,on retrouve des parfums amérin-diens, d’Afrique, d’Italie oud’Europe de l’Est. Une musiquepresque aussi métissée que lapopulation Argentine.» (mardi 31mars). Chantre des musiqueshispano-arabo-méditerranéennes,le contrebassiste Renaud GarciaFons revient au Théâtre desPénitents avec un tout nouvel univers, déambulation quasi cinématographique entre le Parismusette de son enfance et le Pariscosmopolite d’aujourd’hui. (vend-redi 3 avril).

TORRIDEMENT SOULLe clou du festival sera sans doutela réunion sur scène du groupefrançais Malted Milk et de la chanteuse américaine Toni Green,représentante éclairée de l’héritage soul de Memphis.Heureux mariage qui annonce unesoirée assurément explosive. Ilss’étaient croisés dans le Tennesseeil y a quelques années, une enviede travailler ensemble était née etc’est sans doute la création dunouveau label Nueva OndaRecords qui a contribué à donnervie à ce projet. Green Milk estdonc le fruit de cette rencontremusicale : un cocktail euphorisantde reprises empruntées au patrimoine de la soul ou au R’N’B

actuel, de nouvelles compositionsde la team Malted Milk, des chansons associées au nom deToni Green ainsi que plusieurscréations écrites, composées etréalisées entièrement en commun.Après douze ans d’existence, troisalbums et des tournées en Europeou aux Etats-Unis, Malted Milkconfirme sa place de choix sur lascène soul française et européenne.Avec sept musiciens sur scèneréunis autour d’une diva au groove imparable, très franche-ment vous serez prévenus, ça vabarder ! (jeudi 19 mars)

> Jazz à Montbrison, du 17 mars au 9 avril, à Montbrison et Saint-Étienne

Tous jazzimuts— JAZZ — SWING, SOUL, MANOUCHE, GOSPEL, NOSTALGIE PARISIENNE ET SONORITÉSARGENTINES. LE FESTIVAL JAZZ À MONTBRISON ACCUEILLE ENTRE AUTRES LE PROJETSCÉNIQUE DE MALTED MILK & TONI GREEN, LE TRÈS GRAND RENAUD GARCIA-FONS OUENCORE LE CHAMANÉ DE L’ACCORDÉONISTE CHANGO SPASIUK. REVUE D’EFFECTIF POURCE CRU 2015 ! NIKO RODAMEL

JEAN-LOUIS MURATRock poétiqueSALLE JEAN DASTÉ8 place du Général Valluy, Rive-de-Gier (04 77 83 07 80)Sam 7 mars à 20h30 ; de 17€ à 23€

� article P21HANNI EL KHATIB + 1e PARTIERockLE FIL20 boulevard Thiers, Saint-Étienne (04 77 34 46 40)Sam 7 mars à 20h30 ; de 14€ à 20€

� article p17ADAM’S PICK + WATT ZAT + COLD CASHRock, pop-rockTHUNDERBIRD LOUNGE8 rue Denis Escoffier, Saint-ÉtienneSam 7 mars à 21h ; 5€

UNEARTHLY + NORTHERN PLAGUEDeath metalTHUNDERBIRD LOUNGE8 rue Denis Escoffier, Saint-ÉtienneLun 9 mars à 21h ; 6€

NOSZFunk, rockL’ENTRE POTS1, Rue des Frères Chappes, Saint-ÉtienneVen 13 mars à 21hMETALFEST#2Métal, sludge, trash, death auvergnat...L’ASSOMMOIR9 rue de la Richelandière, Saint-Étienne (06 12 32 31 32)Sam 14 mars dès 15hTURN OF YOUR BRAIN + ZOHAMRockLE FIL20 boulevard Thiers, Saint-Étienne (04 77 34 46 40)Sam 14 mars à 20h30 ; entrée libreEVE’S BITE + JC JESS + STRANGEHeavy metal, hard heavy rockTHUNDERBIRD LOUNGE8 rue Denis Escoffier, Saint-ÉtienneSam 14 mars à 21h ; 5€

BONHEURS INUTILESChanson scandaleuse de PMULE RICHELIEU 74 rue Michelet, Saint-Étienne (04 77 25 08 12)Sam 14 mars à 19h + repas vegan ; prix libreBONHEURS INUTILES + SEB RADIX

+ RÏKETTChanson scandaleuse de PMU, Pop cucu,folk punkL’ASSOMMOIR9 rue de la Richelandière, Saint-Étienne (06 12 32 31 32)Dim 15 mars dès 19h ; 4€

NOSZFunk, rockLE PAX27 rue Elisée Reclus, Saint-Étienne (06 20 96 59 50)Dim 15 mars à 17h ; entrée librePAUL PERSONNE + THEY CALL ME RICORockLE FIL20 boulevard Thiers, Saint-Étienne (04 77 34 46 40)Mer 18 mars à 20h30BLONDSTONE + PAULA POWERED + YACK ATTACKRock

Blondstone propose un rock teinté deriffs bien hargneux et sombres. Mi-stoner, mi-grunge, le trio nancéienravira les amateurs de gros rock quitâche !L’ASSOMMOIR9 rue de la Richelandière, Saint-Étienne (06 12 32 31 32)Jeu 19 mars à 20h ; 5€

SHOEPOLISHERSRock festifSALLE DORIANRue de l’Ondaine, Fraisses (04 77 40 56 40)Sam 21 mars à 20h30 ; de 7€ à 16€

FURYENS + WEDINGOTH + VAE VIKTISTrash metal, progressive rock metal, heavy metalTHUNDERBIRD LOUNGE8 rue Denis Escoffier, Saint-ÉtienneSam 21 mars à 21h ; 3€

TWENTY ONE TWELVE + HEARSCAPE + TRIGONES+Rock progressifTHUNDERBIRD LOUNGE8 rue Denis Escoffier, Saint-ÉtienneDim 22 mars à 21h ; 5€

BAD MANNERS RockL’ASSOMMOIR9 rue de la Richelandière, Saint-Étienne (06 12 32 31 32)Jeu 26 mars à 20h

LA COLONIE DE VACANCES :MARVIN + PNEU + PAPIER TIGRE + ELECTRIC ELECTRIC RockLE FIL20 boulevard Thiers, Saint-Étienne (04 77 34 46 40)Jeu 26 mars à 21h ; de 12€ à 18€

� article p20ATTITUDE + GROOVY STRANGERS + MAMBO MELONHard rock, reggae/groovy jazzy’rockTHUNDERBIRD LOUNGE8 rue Denis Escoffier, Saint-ÉtienneJeu 26 mars à 21h ; 6€

MITHRIDATIC + ABSURDITY + INFEKTEDDeath/Brutal black metal, death metal,deathcoreTHUNDERBIRD LOUNGE8 rue Denis Escoffier, Saint-ÉtienneVen 27 mars à 21h ; 6€

SHAKA PONK«The Pixel Ape tour»ZENITH DE SAINT-ETIENNE MÉTROPOLERue Scheurer-Kestner, Saint-Étienne (04 77 20 07 07)Sam 28 mars à 20h30 ; de 36€ à 45€

TACHKA + LADYBUG AND THE WOLFFolk, popL’ASSOMMOIR9 rue de la Richelandière, Saint-Étienne (06 12 32 31 32)Sam 28 mars à 20h� article ci-contre

CHANSONMARTINE CHANTE BARBARAChansonTHÉÂTRE DE TARDY86 rue Vaillant Couturier, Saint-Étienne (04 77 32 47 51)Dim 8 mars à 15h ; 12€

TIBERT«Sortir»L’OPSIS2 rue Sadi Carnot, Roche-la-Molière (04 77 50 47 83)Sam 14 mars à 20h30 ; de 4€ à 13€

JEANNE CHERHAL«Histoire de J»SALLE ARISTIDE BRIANDAvenue Antoine Pinay - Parc Nelson Mandela, Saint-Chamond (04 77 31 04 41)Ven 20 mars à 20h30 ; de 10€ à 25€

Le groupe Malted Milk et la chanteuse Toni Green© Benoit Boute

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Les organisateurs bénévoles aux commandes du plusgrand rassemblement de chorales amateurs de larégion ont radié de leur dictionnaire le mot oisiveté !Lorsqu’on y songe, ce sont plusieurs centaines de choristes, qui, tous les ans, investissent églises, temples, salles des fêtes ou de concerts, théâtres... Telle catalogue de Leporello, le nombre de groupes invitésdonne le tournis. Le bureau du festival n’ayant pasencore dévoilé son programme à l’heure où nous écrivons ces quelques lignes, il n’est pas irréalisted’envisager la contribution de l’Ensemble Vocal deSaint-Étienne, du Groupe Vocal Universitaire, Agachor,Les Amis Réunis, Mouvance, Mélocotonne, l’Alpée, LaClef des Chants, Lyrica Payre, Terracanto, Mélodiez,A’Chor, Corps à Choeur ou du Mini-Choeur. La listen’est bien sûr pas exhaustive, et il conviendra deconsulter le programme lorsqu’il sera rendu public.Côté professionnels, le Pass Musique s’est assuré les

services de l’orchestre à cordes SyLF. Pour cette édition,ce dernier ne sera pas confiné au seul rôle d’accom-pagnement de chœurs. Le 9 mars, il interprétera seul,des œuvres de Locatelli, Corelli, Vivaldi, Pachelbel etBach.

IL PLEUT AUSSI DES CORDES...Résurgence du concert donné en janvier dans la«Petite Saison», le Sylf avait enthousiasmé les braves...Dans le froid matutinal d’un Janus neigeux, VincentSoler et Mathieu Schmaltz, solistes, en symbiose avecchaque pupitre, avaient embué les yeux et les cœurs.Du sublime Concerto pour deux violons de Jean-Sébastien Bach, ils ne firent qu’un immense coup d’archet, évidence d’un geste musical parfait, les difficultés techniques semblaient absentes de la parti-tion, où pourtant elles foisonnent. Le duo de choc était“ailleurs“, dans l’univers mystique des fractales deBach. Dans le deuxième mouvement, plus de trachéesirritées ou catarrheuses, plus de rhinites hivernales,mais une écoute totale, absolue de musique pure. Onne saurait trop recommander au chaland ou au festivalier de se délecter de ce soupir orchestral, seulintermède instrumental d’un événement dédié auxvoix. L’ensemble mettra en pièce - littéralement - LaPetite Musique de Nuit de Mozart, dans une drama-turgie musicale de Fabrice Melquiot, intitulée«Musique de tous les temps», le 29 mars à la Charité.

> Pass Musique, du 9 au 21 mars 2015, dans différents lieux de la ville.

Y a de la voix, partout y a de la voix !— CLASSIQUE — RENDEZ-VOUS ANNUEL TRÈS ATTENDU, LE PASS MUSIQUE VIENT CLORE L’ÉPISODE FRILEUX DES HIVERS STÉPHANOIS. MUSICIENS ET CHORISTES AMATEURS SEVOIENT OFFRIR UNE TRIBUNE POUR PRÉSENTER LE FRUIT DE LEUR LABEUR ET SE RENCONTRER SOUS L’ÉGIDE DE L’OFFICE MUSICAL. ALAIN KOENIG

DR

LA RUE KÉTANOU + ODLATSAChansonLE FIL20 boulevard Thiers, Saint-Étienne (04 77 34 46 40)Ven 20 mars à 20h30ART TROP ZIC«À la rencontre de Boris Vian»L’IMPRIMERIE - THÉÂTRE DE RIVE DE GIER22 rue Claude Drivon, Rive-de-Gier (04 77 83 46 35)Sam 28 mars à 21hEVELYNE GALLETChanson françaiseLE PAX27 rue Elisée Reclus, Saint-Étienne (06 20 96 59 50)Sam 28 mars à 20h30 ; 10€

WORLDDIALEKMus. des GnawasLA KASBA - CULTURES DU MONDE5, rue François Albert, Saint-Étienne (06 69 20 89 77 / 06 62 66 64 12)Ven 6 mars à 21h ; prix libreTROTWOODMusique irlandaiseTHÉÂTRE DE POCHE DES BRANKIGNOLS36, rue Badouillère, Saint-Étienne (06 11 38 37 65)Sam 7 mars à 20h, suivi collation et éch.avec les artistes ; 10€

LA BANDE À BALKMus. d’Europe de l’Est

Quinze musiciens pour un répertoiredédié aux musiques populairesd’Europe de l’Est et des Balkans avecquelques détours vers les musiquesklezmer : ça va être la fête !CLÉ D’ VOUTE 7 rue des Basse des Rives , Saint-ÉtienneSam 14 mars à 20h30THE MOORINGS + GUESTMus. irlandaiseMJC D’AUREC-SUR-LOIREParc de la Liberté, Aurec-sur-Loire Ven 20 mars à 20h30 ; 8€/10€

GNAWA MARRAKECH BANDMus. marocaineLA KASBA - CULTURES DU MONDE5, rue François Albert, Saint-Étienne (06 69 20 89 77 / 06 62 66 64 12)Ven 20 mars à 21h ; prix libreFLAVIA COELHOSamba, reggae, raggamuffin, ...CENTRE CULTUREL LE SOU19 rue Romain Rolland, La Talaudière (04 77 53 03 37)Sam 28 mars à 20h30 ; de 7€ à 20€

TARKÉADAMus. des AndesNOUVEAU THÉÂTRE BEAULIEU (NTB)28 boulevard de la Palle, Saint-Étienne (04 77 46 31 66)Sam 28 mars à 20h30 ; 8€/12€

CELTIC LEGENDS«Nouveau spectacle»ZENITH DE SAINT-ETIENNE MÉTROPOLERue Scheurer-Kestner, Saint-Étienne (04 77 20 07 07)Mer 1er avril à 20h30 ; de 37€ à 50€

VARIÉTÉSKENDJI GIRACChansonLE FIL20 boulevard Thiers, Saint-Étienne (04 77 34 46 40)Ven 6 mars à 20h30 (complet)JULIEN DORÉ«Løve Tour»SALLE ARISTIDE BRIANDAvenue Antoine Pinay - Parc Nelson Mandela, Saint-Chamond (04 77 31 04 41)Mar 10 mars à 20h30 ; (complet)RENDEZ-VOUS AVEC LES STARSAge tendreZENITH DE SAINT-ETIENNE MÉTROPOLERue Scheurer-Kestner, Saint-Étienne (04 77 20 07 07)Ven 20 mars à 14h30 et 20h15 ; de 48€ à 56€

Vincent Soler et Mathieu Schmaltz© SyLF

COUP D’ŒIL CLASSIQUE

BALBUTIEMENTS INSPIRÉS—

Telle une caresse auditive, la musique de Tachka berce l’auditeur dans un douxrêve éveillé. Avec sa voix appuyée de son timbre rappelant Feist, la jeuneLyonnaise propose une musique folk onirique nimbée de lueurs tendant parfoisvers le jazz. Sortant ce mois-ci son premier album Balbutiar, un an après le trèsprometteur EP de 4 titres Silent Opera, Tachka confirme les espoirs qui reposaient sur ses épaules. Avec ses titres explorant divers univers, Balbutiar estun condensé riche d’une folk tantôt douce tantôt plus piquante, à l’image de ceque souhaitait dégager l’artiste de cette production. «J’ai voulu que ce disquesoit narratif, descriptif et imagé, explique la jeune femme d’origine danoise. Quele texte et la musique se reflètent comme dans un miroir. Chacun peut inter-préter à sa guise ce travail.» Le résultat donne treize titres qui collent au

tympan et à la peau. Intégrant les quatre morceaux composés pour Silent Opera, Tachka peaufine le tableau de sa popfolk onirique, toute en suspension. Une belle épreuve qui accompagnera le retour des beaux jours. NBTachka + Ladybug and The Wolf, samedi 28 mars à 20h, L’AssommoirTachka, samedi 13 juin à 14h au village Paroles & Musiques 2015

DR

Page 26: Le Petit Bulletin - Saint-Étienne - 34/mars 2015

P20_21 — LE PETIT BULLETIN N°34 — MARS 2015

MUSIQUE - SOIRÉES

KYOLA FORGE92 rue de la République, Chambon-Feugerolles (04 77 40 30 20)Ven 27 mars à 20h30 ; de 15€ à 26€

SHY’M«Paradoxale Tour»ZENITH DE SAINT-ETIENNE MÉTROPOLERue Scheurer-Kestner, Saint-Étienne (04 77 20 07 07)Mar 31 mars à 20h ; de 29€ à 52€

REGGAEDANAKIL + NAKSOOKHAWReggae

NakSooKhaw est le nouveau projetentre reggae et rap du Stéphanois Méca(ancien de Full Faya et Art Maniak)entouré par des musiciens de Datune,Jah Gaïa ou Soul Sonics. À déguster en live ! LA FORGE92 rue de la République, Chambon-Feugerolles (04 77 40 30 20)Ven 6 mars à 20h30 ; 17€/21€

HIP-HOP & R’N’BDJ FORMAT + EVIL JESUS + AROM + JAH’ZZL’ASSOMMOIR9 rue de la Richelandière, Saint-Étienne (06 12 32 31 32)Ven 6 mars dès 21h ; 5€

� article p24DRK & FRIENDSHip hopLE F22, rue de la Ville, Saint-Étienne (09 83 68 19 55)Sam 28 mars 21h/2h30 ; entrée libre

ÉLECTROBAMBOUNOU + PEEVTechno/House

Bambounou est un grand espoir de lascène électro française. Ses sets endiablés sont un moyen de découvrirses sélections forgées par ses pépitesmécaniques.LE F22, rue de la Ville, Saint-Étienne (09 83 68 19 55)Ven 6 mars 22h/5h ; 10€

� article p24OSICA + ROMAIN VIAL + MATTHIEU BESSETElectro

Osica est un projet dédié au hardware. Comme les fils jaillissant enpagaille de ses synthétiseurs modulaires, ses créations sonores sontambivalentes : froides pour leur côtémachinal et chaudes pour leurs enveloppes.CHEZ LULU3, rue du Jeu de l’Arc, Saint-Étienne (06 52 01 10 31)Jeu 12 marsANTWN + ED WARD + LEO + OLAFTechnoLE F22, rue de la Ville, Saint-Étienne (09 83 68 19 55)Ven 13 mars 21h/2h30 ; entrée libreATTRAKTIV + DUNSHA B2B + JØSH& ZØUZ + KRAUZER + DAFGroovy house, techno

Ouverture et inauguration d’un nouveau lieu aux sons électroniques.GOOD DOG’S 422, rue Copernic, Saint-ÉtienneSam 14 mars 22h/5h ; 2€/5€

SALAZAR B2B D-KAIJU + DAVID MARSO B2B TIAGO + FOX B2B MCMANTechnoBAR KEY WEST7, rue de la ville, Saint-Étienne (09 83 80 82 26)Sam 14 mars 20h/1h30 ; prix libreANDREW CLARTISTIDGE +MATHIEU BESSET + ANDREVONElectro-technoLE F22, rue de la Ville, Saint-Étienne (09 83 68 19 55)Sam 14 mars 21h/2h30 ; entrée libreMUSH + LETTERBOX + FOXHouse-technoLE F22, rue de la Ville, Saint-Étienne (09 83 68 19 55)Ven 20 mars 21h/2h30 ; entrée libreYGAL OHAYON + VIDALHouse-Acid-Big BeatLE F22, rue de la Ville, Saint-Étienne (09 83 68 19 55)Sam 21 mars 21h/2h30 ; entrée libre

SHOW CASELES PETITES OREILLESCréa. Mus. Act. et image, avec des élèves de diverses écolesLE FIL20 boulevard Thiers, Saint-Étienne (04 77 34 46 40)Mar 10 mars à 19hKFKHors sérieLE F22, rue de la Ville, Saint-Étienne (09 83 68 19 55)Ven 27 mars 21h/2h30 ; entrée libre

DIVERSAFTERWORK# 2 avec Diskö Punk Motherfuckers + GrimmeLE FIL20 boulevard Thiers, Saint-Étienne (04 77 34 46 40)Mer 4 mars 18h/22h ; entrée libreKEBOUS + FEDAYI PACHA + TURN OFF YOUR BRAIN + LA MAISON QUI TIENT CHAUD + LILY CARNAGEConcert de soutien à Charlie Hebdo et à Reporters sans FrontièresMJC D’AUREC-SUR-LOIREParc de la Liberté, Aurec-sur-Loire Sam 7 mars dès 19h30 ; 10€

AIRNADETTEAir Comédie MusicaleLE FIRMAMENT2 rue Dorian, Firminy (04 77 39 28 18)Ven 13 mars à 20h30 ; 11€/19€/22€

LE BAROQUE-LATINOConcert-lect. par F. Badol-Bertrand, avec élèves de la Maîtrise de la Loire et du Cons.MassenetLYCÉE BEAUREGARD4, avenue Paul Cézanne, MontbrisonVen 13 mars à 15hCIE MUSIC-HALLTHÉÂTRE DES PÉNITENTSPlace des Pénitents, Montbrison (04 77 96 39 16)Ven 13 et sam 14 mars à 20h30 ;9,40€/11€

OPÉRA PASTILLEPar la Cie Acide Lyrique, ms. S. Barreau, avec S. Barreau, O. Benallal, ...ESPACE CULTUREL DU MONTEILAvenue Henri Pourrat, Monistrol-sur-Loire (04 71 66 03 14)Sam 14 mars à 20h30

CHOR. ST RAMBERT + LA CAMPANULEEGLISE DE SAINT-JUSTCentre-Ville, Saint-Just-Saint-RambertSam 14 mars à 20h30 ; 8€/10€

JAM SESSIONBoeuf musicalL’AVENTURERue Léon Nautin, Saint-ÉtienneLun 16 mars à 21h ; entrée libreLun 30 mars à 21h ; entrée libreVAGABONDS DES MERSPar Y. et F. ParkerLE MAJESTIC1 place Voltaire, Firminy (04 77 39 28 18)Jeu 19 mars à 20h30 ; 11€/15€/18€

FÊTE DE LA ST PATRICKMus. irlandaise et rockSALLE JEAN DASTÉ8 place du Général Valluy, Rive-de-Gier (04 77 83 07 80)Ven 20 mars à 20h30 ; 7€

OUBÉRETMus. irlandaiseLA SCÈNE DU GOLF9 rue Bel Air, Allée James Joyce, Saint-Étienne (04 77 74 36 60)Ven 20 et sam 21 mars dîner-spec. ; 50€

RESTITUTION WORKSHOPCréations des étudiants participant au projetvidéo/sonore avec l’ESADSE et P. Jabukowskiet F. LauterjungCITÉ DU DESIGN3 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne (04 77 49 74 70)Jeu 26 mars dès 14hROMANCERO GITANOAutour de F. Garcia Lorca, dir. et coord. : M. Defoin-Gaudet et B. GormandTHÉÂTRE LIBRE48 rue Désiré Claude, Saint-Étienne (04 77 25 46 99 )Mar 31 mars à 20h30

SOIRÉESRUSSEL 45 CREWLE F22, rue de la Ville, Saint-Étienne (09 83 68 19 55)Sam 7 mars 21h/2h30 ; entrée libreSOIRÉE CABARETPar Charles et la troupe de théâtre de laMJCL’IMPRIMERIE - THÉÂTRE DE RIVE DE GIER22 rue Claude Drivon, Rive-de-Gier (04 77 83 46 35)Sam 14 mars à 21h

GEORGES CZIFFRA XXIIe festival du 26 au 29 mars 2015 en l’Église du Bourg de Unieux, billetterie 04 77 40 28 86, abonnement : 39€

OUVERTURE DU XXIIe FESTIVALCZIFFRAOuv. du festival en mus. avec le duoClariana et vern. de l’expo de peint. et de sculp.EGLISE DU BOURGPlace Déchandon, Unieux (04 77 61 01 05)Jeu 26 mars à 19h ; 13€/16€

ANNA ET CLAIRE BESSONPeintures et sculpturesEGLISE DU BOURGPlace Déchandon, Unieux (04 77 61 01 05)Jeu 26 mars à 19h, vern. de l’expo ; entréelibreDUO CLARIANADe Enrique Granados, Celso Machado àBéla BartókEGLISE DU BOURGPlace Déchandon, Unieux (04 77 61 01 05)Ven 27 mars à 20h30, renc. avec les art. àla fin du concert ; 13€/16€

DUO CLARIANAPar Anna et Claire BessonEGLISE DU BOURGPlace Déchandon, Unieux (04 77 61 01 05)Ven 27 mars à 20h30 ; de 7€ à 16€

OLIVIA GAY ET NATACHAKUDRITSKAYAVoy. romantique au coeur du 19e siècle deMendelssohn à SchumannEGLISE DU BOURGPlace Déchandon, Unieux (04 77 61 01 05)Sam 28 mars à 20h30 ; 13€/16€

OLIVIA GAY ET NATACHAKUDRITSKAYADe Mendelssohn à Brahms, violoncelle et pianoEGLISE DU BOURGPlace Déchandon, Unieux (04 77 61 01 05)Sam 28 mars à 20h30 ; de 7€ à 16€

CORDELIA PALM ET ERIC ASTOULViolon et piano, de Mozart à RavelEGLISE DU BOURGPlace Déchandon, Unieux (04 77 61 01 05)Dim 29 mars à 15h ; de 7€ à 16€

JAZZ À MONTBRISONXVIIe festival organisé du 20 au 29 mars2015 par le Théâtre des Pénitents, infos etbilletterie au 04 77 96 08 69� article p18

PABLO #2 + CANTO DES MULTITUDESTHÉÂTRE DES PÉNITENTSPlace des Pénitents, Montbrison (04 77 96 39 16)Mar 17 mars à 20h30 ; 16,20€/19€

TONI GREEN & MALTED MILK + UPTAKESoulLE FIL20 boulevard Thiers, Saint-Étienne (04 77 34 46 40)Jeu 19 mars à 20h30 ; 17€/20€

QUINTET GARSONETHÉÂTRE DES PÉNITENTSPlace des Pénitents, Montbrison (04 77 96 39 16)Ven 20 mars à 20h30 ; 17€/20€

COUP D’ŒIL CLASSIQUE

C’EST DANS LEURS CORDES...—

Étranges noces que celles d’une guitare éclectrique et d’un violoncelle acoustique ! C’est pourtant l’improbable union à laquelle le Duo Philéas réservejalousement la quintessence de son répertoire intimiste autant qu’éclectique. Telun voyage initiatique, les deux complices nous convient à découvrir des facettesmusicales méconnues de régions ou pays du monde : Europe Centrale, Espagne,Grèce, Amérique du Sud... France aussi ! Éclectique, le binôme l’est aussi par sestranscriptions de genres musicaux sans passerelles évidentes, que ce soient lesstyles “classique“ ou “romantique“, le tango ou le jazz... Pascal Jemain, violon-celliste et Benjamin Thiérot, guitariste, définissent d’ailleurs leur démarchecomme «une exploration écarquillée d’un univers de musiques classiques ouatypiques, éternelles ou éphémères, un chemin qui évite soigneusement les

trajectoires rectilignes». Tous deux formés dans la plus grande institution musicale de la république, ils ont conservé legoût du voyage en musique. Les compositeurs auxquels ils rendent hommage sont autant de carrousels à bagages d’aéroports : Machado, Gnattali, Zenamon, Bogdanovic, Miteran, Ourkouzounov, Iturralde, peu connus du grand publicne sont pas réduits à une simple apostille sur le programme, mais côtoient des compositeurs à la renommée plus consen-suelle comme Villa-Lobos, Granados, Stéphane Grapelli et même le grand Schubert ! AKDuo Philéas, jeudi 5 mars à 19h, en l’Église Saint-Jean Baptiste de Chazeau de Firminy.

© Duo Phieas

COUP D’ŒIL ROCK

LE BOUCAN BÉNI DE LA COLONIE—

Les Quatre Fantastiques. Le Club des 4. Les quatre cavaliers de l’Apocalypse. Lesquatre filles du docteur March. Les quatre Charlots mousquetaires. L’union nefait jamais autant la force que lorsque la somme des individus la constituant estégale à ce nombre qui, en Extrême-Orient, symbolise le chaos. Ce même chaosque les groupes Marvin, Electric Electric, Pneu et Papier Tigre, soit le dessus dupanier de la noise d’origine française, ordonnent en prenant soin de ne pas lefaire disparaître, pour reprendre une formule du réalisateur mexicain MichelFranco – dont on n’aime pas franchement le cinéma, mais c’est une autre his-

toire. Depuis 2010, ils le font de concert sous le nom de La Colonie de Vacances. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes :quatre scènes réparties dans autant de coins du lieu d’accueil, en l’occurrence Le FIL, onze musiciens, quatre batteries,cinq guitares, trois claviers (le compte n’est pas bon, c’est normal, il y en a un qui triche), deux heures de furie sonique,un nombre indéterminé de nouveaux morceaux, une perte auditive de vingt à quarante décibels à la fin et une date àretenir, le 26 mars. BENJAMIN MIALOTLa Colonie de Vacances : Marvin + Pneu + Papier Tigre + Electric Electric, jeudi 26 mars à 21h, Le FIL.

DR

LES DOIGTS DE L’HOMMETHÉÂTRE DES PÉNITENTSPlace des Pénitents, Montbrison (04 77 96 39 16)Mar 24 mars à 20h30 ; 17€/20€

SABINE KOULICOLLÉGIALE NOTRE-DAME D’ESPÉRANCE DE MONTBRISON6 rue Loys Papon, MontbrisonVen 27 mars à 20h30 ; de 8,50€ à 10€

SING FOR MAMA AFRICACOLLÉGIALE NOTRE-DAME D’ESPÉRANCE DE MONTBRISON6 rue Loys Papon, MontbrisonVen 27 mars à 20h30 ; 8,50€/10€

CHANGO SPASIUKTHÉÂTRE DES PÉNITENTSPlace des Pénitents, Montbrison (04 77 96 39 16)Mar 31 mars à 20h30 ; 17€/20€

CE MONDE AUTOUR DE MOITHÉÂTRE DES PÉNITENTSPlace des Pénitents, Montbrison (04 77 96 39 16)Mer 1er avril à 15h30 ; 6,80€/8€

LES JEUDIS DUCHÂTEAUPar le Rhino Jazz

CONS. DE SAINT-CHAMONDJazzCHÂTEAU DU JAREZ11 rue Benoit Oriol, Saint-Chamond (04 77 19 59 15)Jeu 26 mars à 19h ; entrée libre

PASS MUSIQUE19e éd. du rassemblement de chorales,ensembles instrumentaux, harmonies, écolesde musique de la région stéphanoise du 9au 21 mars 2015, pass 13 concerts 16€

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ENS. VOC. DE ST-ETIENNE + ENS. SYLFEGLISE SAINTE-MARGUERITE73 rue de Terrnoire, Saint-ÉtienneLun 9 mars à 20h15GR. VOC. UNIV. + HARM. DE ST ETIENNECENTRE SAINT-AUGUSTIN53 rue des Docteurs Charcot, Saint-ÉtienneMar 10 mars à 20h15ENS. TERPSICHORE + CHOR. L’ARC EN CIEL«Chansons d’hier et d’aujourd’hui»THÉÂTRE DE LA GRILLE VERTE2 rue Alfred Colomber - Quartier Tardy, Saint-ÉtienneMer 11 mars à 20h15

MÔMES EN CHOEUR + LES FÉES DE L’EFFET + BOUT DU MONDEChorales d’enfantsTHÉÂTRE DE TARDY86 rue Vaillant Couturier, Saint-Étienne (04 77 32 47 51)Jeu 12 mars à 20h15TOUT EN COULEUR + CHANTER ENSEMBLEEGLISE SAINTE BARBE DU SOLEILPlace Garibaldi, Saint-Étienne (04 77 32 47 76)Ven 13 mars à 20h15HARMONIE DE TERRENOIRE + CHOEUR RÉSONNANCEEGLISE SAINTE-MARGUERITE73 rue de Terrnoire, Saint-ÉtienneSam 14 mars à 20h15LES VOIX D’AUTOMNE + LYRICA PAYRELE PAX27 rue Elisée Reclus, Saint-Étienne (06 20 96 59 50)Sam 14 mars à 15hMELODIEZ-AGAPE + HARMONIE DE CÔTE-CHAUDEEGLISE SAINTE-MARGUERITE73 rue de Terrnoire, Saint-ÉtienneLun 16 mars à 20h15À L’IMPROVISTE + MOUVANCE - TERRACANTOTHÉÂTRE DE LA GRILLE VERTE2 rue Alfred Colomber - Quartier Tardy, Saint-ÉtienneMar 17 mars à 20h15CHOEUR LES AMIS RÉUNIS + L’ALPÉE + HARMONIA DE BEAULIEUÉGLISE DE L’ÉTRATPlace de l’Eglise, ÉtratMer 18 mars à 20h15ORCH. UNIV. + CHORALE CANTABILE + ENS. TELEMANNEGLISE DE LA TERRASSE7 avenue de Verdun, Saint-ÉtienneJeu 19 mars à 20h15ENS. CLARANCHE + AGACHORAVEC SOL. ET ENS. À CORDESEGLISE SAINTE BARBE DU SOLEILPlace Garibaldi, Saint-Étienne (04 77 32 47 76)Ven 20 mars à 20h15QUART GB JAZZ + ENS. VOC. LA CLÉDES CHANTS + CARMELO SOLACENTRE SAINT-AUGUSTIN53 rue des Docteurs Charcot, Saint-ÉtienneSam 21 mars à 20h15

PIANO PASSIONXIVe festival organisé par l’Opéra Théâtre deSaint-Étienne du 21 au 26 mars 2015. Cetteannée, découverte de Vienne. Infos/résa au04 77 47 83 40

GRANDE SOIRÉE DE CONCERTOSMozart, Beethoven et Webern, dir. et pianoD. Greilsammer avec l’OSSELOPÉRA THÉÂTRE DE SAINT-ETIENNEJardin des Plantes, Saint-Étienne (04 77 47 83 40)Sam 21 mars à 18h ; de 10€ à 39€

ECOLES DE VIENNEWebern, Haydn, Berg, Mozart, ... Piano D. GreilsammerOPÉRA THÉÂTRE DE SAINT-ETIENNEJardin des Plantes, Saint-Étienne (04 77 47 83 40)Dim 22 mars à 15h ; de 10€ à 22€

À LA RENCONTRE DE HAYDNHaydn, Mozart et Liszt, piano J.6C. PennetierOPÉRA THÉÂTRE DE SAINT-ETIENNEJardin des Plantes, Saint-Étienne (04 77 47 83 40)Mar 24 mars à 20h ; de 10€ à 22€

MOZART, ŒUVRES VIENNOISESŒuvres de Mozart, pianoforte A.SchoonderwoerdOPÉRA THÉÂTRE DE SAINT-ETIENNEJardin des Plantes, Saint-Étienne (04 77 47 83 40)Mer 25 mars à 20h ; de 10€ à 22€

BEETHOVEN, SCHUBERT ET VIENNESonates de Schubert et Beethoven, piano D.FrayOPÉRA THÉÂTRE DE SAINT-ETIENNEJardin des Plantes, Saint-Étienne (04 77 47 83 40)Jeu 26 mars à 20h ; de 10€ à 22€

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Lors d’un entretien réalisé en mars 2013 avec Murat pour la sortie deToboggan, le Bourboulien nous confiait son ras-le-bol des automatismesinhérents à l’enregistrement en groupe. Raison pour laquelle il s’étaitalors isolé pour donner naissance à un disque comme patiné par cent ansde solitude, pour ne pas dire cent hivers éternels. Un Toboggan si vertigi-neux qu’on ne pouvait qu’acquiescer à ce “caprice“ muratien.. Mais legrand amateur de football – celui d’avant, celui des fougueux avantscavalant cheveux au vent – n’est, on le sait, avare ni de contre-pieds, nide coups du foulard. Et c’est en changeant radicalement de tactique (ou,comme on dit aujourd’hui, d’animation offensive) qu’il a accouché leschansons du successeur de Toboggan, s’offrant non seulement un groupe,mais en plus pas le moins fourni – six membres solides comme des rocs :The Delano Orchestra, chef de file de la scène clermontoise tant célébréeil y a quelques printemps.Au départ, en décembre dernier, il ne s’agissait que de répondre à l’invitation, faite par Didier Varrod de France Inter, d’un concert exceptionnel sis à la Coopérative de Mai, chaudron musical clermontois,à l’occasion des cinquante ans de la radio. Plus qu’enthousiasmé par lerésultat, Varrod glissait à Murat et au Delano l’idée de prolonger pourquelques dates estivales, de festival en festival. Pas la pire des idées tantle projet live donne alors un souffle plus ravageur à Toboggan que l’atte-lage guitare-batterie jusqu’ici proposé un peu chichement et surtout àcontre-emploi. De là à envisager de poursuivre jusqu’en studio il y avaitun grand pas... Mais le fait est qu’avec Murat, on n’envisage pas trèslongtemps : on se retrousse les manches, on sort sa bite et son couteau eton pisse de la copie et de l’accord sur les genêts à peine en fleurs. Le chanteur avait 20 chansons en attente pour un double album, elles ont étéenregistrées en 9 jours à Clermont.

CACOPHONIEMais plus qu’une association, Murat a en réalité cornaqué le Delano. Cesont bien ses chansons qui figurent sur le dénommé Babel. L’Orchestra(plus Morgane Imbeaud et, sur un titre, le vieux complice Oren Bloedow)

n’étant là pour rien d’autre que jouer – ce qui est déjà énorme tant les cuivres, le violoncelle et les envolées western du groupe, son habitude delaisser la musique couler et épouser les obstacles donnent là encore unrelief majestueux aux chansons du Maître.Sur un titre déjà subrepticement dévoilé avant l’été, Chacun vendrait desgrives, l’équipée déboule, sauvage, dévale le Puy-de-Dôme comme on separachuterait de la Tour de Babel. La référence peut paraître évidente, troppeut-être, Murat concédant un possible renvoi à cette cacophonie dutemps, dont lui-même se trouverait prisonnier : adossé aux anciens parlant encore le patois et faisant face à une jeune garde – symbolisée parles membres du Delano – chantant en anglais, ne jurant que par le rockanglo-saxon, comme lui dans sa jeunesse. Un grand écart, une schizo-phrénie personnelle, qu’en obsessionnel du verbe français, il a de plus enplus de mal à assumer et qui l’effraie : «Pour réaliser une idée, ajoutait-ilen référence à l’épisode biblique, il faut parler la même langue.»

LA BIBLIOTHÈQUE DE SAINT-BABELSauf que derrière l’exégèse en libre association se cachent les évidencesd’un terrien qui ne regarde guère plus loin que le bout de chemin vicinalqui dessert son enclos. Si le disque se nomme Babel, c’est tout simplementen hommage au village quasi voisin de Saint-Babel, 900 habitants. ChezMurat, on est toujours un peu dans Strip-tease au Mont d’Or, version western Arverne. Sans doute parce que son inspiration se ramasse au rasde ses quatre murs, comme on récolte les légumes de son potager, commeon collecte pour un herbier. Et pourtant, derrière ce recours habituel à latoponymie locale (Chamablanc, Crest, Sancy, Chambon, vallées et montagnes, faune et flore) qui fait de la géographie une histoire et inversement, se joue cette articulation entre le proche et le lointain, lefamilier et l’inconnu, les mondes d’où l’on revient et ceux que l’on déserte :«Il est temps partons, fuyons ce roman (...) Quittons cet exil que me fontles chansons / Vivre, vivre, aimer tout dire et chaque nuit manger la proieet l’ombre» chante-t-il sur Long John, adressé au héros de L’Île au Trésor,qui a bercé tant d’enfances.

Et le chanteur a beau dire «J’ai fréquenté la beauté, je n’en ai rien gardé(...) J’ai fréquenté la santé, je n’en ai rien gardé», il s’avère que depuisGrand-Lièvre, son antépénultième album, l’Auvergnat est dans une formeplutôt éblouissante – proche d’un autre de ses doubles aux accentsbibliques, Lilith – pour ce qui est de décliner tout un éventail de chantsd’amour et de comptines, d’oraisons et d’odes à la nature, de récits d’échappées volontaires rattrapées par la réalité. Bref, de nous bercer deses tics aussi agaçants pour les uns qu’envoûtants pour les autres. Sansdoute parce chaque album de Murat est comme un ouvrage de LaBibliothèque de Babel de Borgès : il contient, dans un ordre parfois imperceptiblement différent, parfois sens dessus-dessous et livrés en vrac,les mêmes signes sans cesse réagencés d’une inspiration aussi labyrin-thique qu’inépuisable.

> Jean-Louis Murat & The Delano Orchestra, samedi 7 mars à 20h30, salle Jean Dasté, Rive-de-Gier

La Route de Babel— ROCK — APRÈS LA TOURNÉE «TOBOGGAN», JEAN-LOUIS MURAT POURSUIT SA ROUTE AVEC L’EXCELLENTE FORMATION POST-FOLK CLERMONTOISE THE DELANO ORCHESTRA. IL SERA DEPASSAGE DANS LA LOIRE, À RIVE-DE-GIER POUR PRÉSENTER LE FOISONNANT DOUBLE-ALBUM «BABEL» PARU FIN 2014. STÉPHANE DUCHÊNE

Babel (Scarlett / [Pias] Le Label)© Julien Mignot

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MUSIQUE - SOIRÉES

En quatre album, tu es passé d’une musique relativementmélodique et dansante à quelque chose de beaucoup plusténébreux et presque arythmique. Dans l’intervalle, tu asdécouvert le metal extrême...Mondkopf : Oui. C’était à un moment de ma carrière où je ne savais pasdans quelle direction aller. J’ai découvert un langage qui me permettait dem’exprimer comme je le souhaitais vraiment. J’y ai trouvé de la personnalité, du lâcher prise, de l’émotion, là où la musique électroniquedevenait générique, fonctionnelle, banale. C’est une forme d’expressionplus directe, plus cathartique, parfois effrayante (rires). Moi-même pendant mes lives je n’hésite plus à crier dans un micro, pour essayer deme vider. Je ne peux pas envisager la musique sans qu’elle me soit bénéfique.

Ta manière de travailler doit être très instinctive...Ça commence de manière instinctive. Je pars d’une recherche, d’un tâton-nement dans le noir. Et derrière je bosse beaucoup la production, les textures, la composition... C’est important pour moi de créer de la dynamique, que les morceaux se déroulent comme des scénarios. Pourmoi, la musique a toujours été une question de son, de structure et decontraste. Mon père écoutait Tangerine Dream, Philip Glass, GérardManset... De mon côté, après avoir écouté beaucoup de hip-hop, je suisrentré dans la musique électronique par l’electronica. Avec Aphex Twin,qui proposait lui aussi un mélange de violence et de sensibilité. OuAutechre, dont la froideur clinique cache des mélodies magnifiques.

Cette idée de scénario, c’est un héritage de tes premièresaspirations de cinéaste ?Peut-être. Je peux écouter des choses très monolithiques, comme dugrindcore, où il n’y a pas de variation d’émotion. Mais là où je m’amusele plus, c’est quand je crée des sortes de récits musicaux, sans pour autantavoir la prétention de produire des albums conceptuels. D’autant que jene suis pas très à l’aise avec les mots. J’ai tendance à m’excuser à la findes interviews, je ne trouve jamais mes réponses assez approfondies. Jesuis quelqu’un qui doute beaucoup.

Cette manière égoïste d’envisager la musique aurait pu sedoubler d’une volonté d’anonymat. Tu l’as envisagé ?Je crois que la préservation de l’anonymat demande beaucoup plus d’efforts qu’on ne le croit. Je ne voulais pas que la musique devienne uneffort. Et même si je comprends la démarche, je trouve qu’elle est plus narcissique qu’autre chose. Peut-être que je n’ai tout simplement pas lecourage de me cacher. Je trouve ça difficile de se reclure.

Tu travailles dans la solitude. Comment vis-tu la scène ducoup ? Comme un mal nécessaire ?J’ai toujours fait de la musique en solitaire oui, même si je commence

depuis peu à m’ouvrir aux autres. Le live n’est par contre pas du tout unmal. La musique me protège. Je fais attention à ce que le son de mesretours soit assez fort pour à la fois créer une sorte de barrière entre moiet le public et me permettre de partager quelque chose avec lui. C’est unpeu contradictoire. Je ne pourrai jamais faire un concert à la guitare par exemple, je me sentirai trop vulnérable. Alors que la musique électronique m’offre une protection assez forte pour justement pouvoirme lâcher.

C’est ce sentiment de vulnérabilité qui t’a poussé à fonder lelabel In Paradisum ?In Paradisum s’est monté parce que j’avais besoin de publier ma musiqueet que je ne voulais pas faire de compromis. Je voulais avoir le plus decontrôle possible. Ce n’est pas une déclaration de marginalité, mais ça mepermet de faire ce que je veux. Avec Guillaume [Heuguet, co-manager dulabel et co-rédacteur en chef de la revue Audimat, NdlR], nous sortons lamusique qu’on aime. Il n’y a pas de ligne éditoriale précise, juste celle quise dessine d’elle-même. Elle est un peu enfouie, mais elle est là.

Un peu comme la dimension élévatrice de ta musique...Il arrive toujours un moment où je ne peux pas m’empêcher de plaquerdes accords qui vont m’émouvoir. J’écoute d’ailleurs des choses très larmoyantes. On peut penser que ma musique est trop sensible, mais si jene ressentais rien en écrivant mes morceaux, je ne verrais pas l’intérêt dele faire.

Chez tes contemporains bruitistes, cette élévation est le plussouvent cosmique. Chez toi, elle est plutôt religieuse. C’estune question d’éducation ?Non, j’ai grandi dans un milieu plutôt athée. Je ne suis pas baptisé, personne n’allait à la messe chez moi. Mais dans mon enfance, j’ai beaucoup lu de contes et de légendes, qu’ils soient égyptiens, japonais, grecs... Ce qui m’attire dans les religions, plus que lacroyance, ce sont les histoires qu’elles peuvent raconter, l’aventurequ’elles renferment.

Pour autant, il paraît que tu aimerais te produire dans deséglises...(rires) Oui. Déjà parce que l’acoustique est très belle. L’architecture, aussi.C’est le côté esthétique qui m’intéresse, et le fait que ce sont des lieux derecueillement, où on ne se sent pas obligé de danser... Le concert en auditorium participe d’ailleurs d’une même démarche. Il y a ce même côtécontemplatif. On s’assoit, on ferme les yeux et on écoute. A condition quele programmateur soit d’accord avec l’idée d’entendre de la noise dans unlieu saint, bien sûr.

Et qu’il supporte la vue d’un tee-shirt Eyehategod...Oui, voilà (rires). En tout cas, en tant que musicien, jouer dans de telsendroits est libérateur.

> Mondkopf, samedi 28 mars, Le FIL

Mondkopf : «La musique meprotège»— ÉLECTRO — FLUOKID GOBEUR DE SONS DE SYNTHÈSEDEVENU BÊTE NOIRE MANGEUSE DE DRONES, PAULRÉGIMBEAU S’EST DÉFINITIVEMENT IMPOSÉ AVEC«HADÈS», SON QUATRIÈME ALBUM SOUS LE NOM DEMONDKOPF, COMME L’UN DES PRODUCTEURS LES PLUSATYPIQUES ET LES PLUS PROBES DU PAYSAGE ÉLECTRONIQUE CONTEMPORAIN. RENCONTRE AVEC UNFERVENT ICONOCLASTE, AVANT QU’IL NE DÉCHAÎNE LESENFERS AU FIL.PROPOS RECUEILLIS PAR BENJAMIN MIALOT

Mondkopf - Hadès— CRITIQUE — BM

© Camille Colin

Quatrième album de Mondkopf, Hadès est le récitd’une métamorphose : celle d’un rêveur – son pseudo-nyme germanophone signifie “Tête de Lune“ – dontla musique charmait les hommes comme les animauxsauvages – et Zeus sait à quel point la faune électro-nique en grouille – en un paria en proie aux sentiments les plus vifs. Toute ressemblance avec unpersonnage célèbre de la mythologie grecque n’estpas fortuite. Véritable Orphée des temps modernes,Mondkopf a lui aussi poursuivi une quête intime dansles profondeurs infernales. Il en a ramené des bourdonnements infra-terrestres, des trompettes apocalyptiques et des mélodies d’une immuablemélancolie, essences d’une musique à mi-chemin del’ambient et de la noise où la noirceur et le monoli-thisme ne sont pas des fins en soi – comme c’est le cas

chez Sunn O))), dont le spectre encapuchonné planesur les titres les plus retentissants du disque, à commencer par Eternal Dust – mais les révélateursd’un romantisme wagnérien – en particulier sur legrandiose triptyque éponyme. Sauf qu’à la différencedu héros d’Ovide, Mondkopf a eu la jugeote de ne passe retourner avant son retour à la surface, quitte àtourner le dos au sacro-saint grand public. Ni surRising Doom (2011), son précédent enregistrement,où sa capacité toute malickienne – son cinéaste fétiche – à donner corps au sacré par de diaboliquesdétails (quelques notes de piano, les cris d’une femme,des bruitages spatiaux) allait encore de pair avec uncertain hédonisme techno à la Modeselektor. Ni surUn été sur l’herbe (2007) et Galaxy of Nowhere(2009), ses deux premiers longs, précis de dance music

atmosphérique qui n’auraient pas dépareillé dans lecatalogue Warp et la bibliothèque de Brian Eno, bienqu’ils furent à leur sortie associés sans discernementà la passagère French Touch 2.0. Rien à voir, pourtant, entre le postmodernisme marketé deJustice et l’amour sincère que cet ex-prescripteur detendances (via l’audioblog Fluokids) porte au heavymetal : chez Mondkopf comme chez ExtremePrecautions, le nom sous lequel il publie ses travauxles plus paroxystiques (en l’occurrence un disque auformat grindcore), il est avant tout une sorte de guerre avec soi-même.

> Hadès (In Paradisum)

> Extreme Precautions (In Paradisum)

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INSOMNIAQUEL e s r e n d e z - v o u s n o c t u r n e s à n e p a s m a n q u e r c e m o i s - c i

06.03.15 BAMBOUNOU + PEEVDiablement synthétiques et efficaces, les Dj sets de Bambounou sont imparables. Ce jeune producteur parisiende 24 ans avait fait l’objet en 2013 d’un discours plus que dythirambique à son égard de la part du maître èstechno française : Laurent Garnier himself. Il avait donc la pression le jeune. Mais il s’en affranchit très bien seposant comme le catalyseur d’une musique puisant ses influences entre classiques house et techno américainset les sons de basses de la club music anglaise. Sans concession, il marque les esprits et les oreilles. Une chanceque de le voir se produire en terres stéphanoises. Un seul mot d’ordre : Let The Children Techno ! Au bar le F2 le06/03.

06.03.15 DJ FORMAT + EVIL JESUS + AROM + JAH’ZZL’Anglais Dj Format est sorti du bois après avoir suivi les traces du patron du abstract hip hop, Dj Shadow, enassurant ses premières parties en 2002. S’en suivirent deux albums très remarqués outre-Manche : Music for theMature B-Boy en 2003 et surtout le magnifique et intemporel If You Cant’ Join ‘Em... Beat ‘Em. En 2012, il estrevenu dans les bacs avec Statement of Intent, un album incisif, faisant la part belle aux collaborations de qualité (comme avec les rappeurs américains Mr Lif ou Edan). Globe-trotteur de la platine vinyle, il posera sesgalettes à Saint-Étienne pour nous faire balancer la tête à l’aide de beats bien lourds et d’une technique bienhuilée. Au bar L’Assomoir le 06/03.

13 ET 14.03.15 ANDREW CLARISTIDGE + MATHIEU BESSETLa moitié du célèbre duo house-kraut-psyché Acid Washed (aux côtés de Richard D’Alpert), Andrew Claristidge,est un fin connaisseur de la scène électronique underground de ces trente dernières années. Grenoblois d’origine, ilfait shaker de nombreux dancefloors à travers le globe. C’est aussi un hyperactif musical comme on croise peu.Comme le prouvent ses multiples projets : de la techno de Strangelets au groupe de disco Los Massieras, en passant par des collaborations avec les chorégraphes Séverine Rième et Alexandre Roccoli. Rien n’arrête le bougre qui avait sorti en fin d’année 2014 un prometteur premier EP solo intitulé Dance Epidemic, dans un sonplus “brut“ et radical qu’à son habitude. Il continue sa progression en solo avec un second EP Delorean’s Dreamqui sort ce mois. Une sortie qui coincide avec sa tournée sobrement intitulée Danser ou mourir et sa double datestéphanoise en mars : le 13 au Méliès Café pour l’inauguration de l’expo OFF de la Biennale SVRFPVNK et le lendemain au F2.

14.03.15 METALFEST #2 AVEC BUTTS OF BANGKOK + ZONURE + ...Insomniaques qui arrive à rester éveillés le jour, revoilà la plus longue des journées musicales autour du métal stéphanois. Le Metalfest repose ses valises sur la scène de l’Assommoir avec la présence de nouveaux représentants de l’active scène métal ligérienne. Parmi les neuf formations qui se succèderont sur le stage dès15h du mat’, on retrouve le sludge metal des Butts of Bangkok. Rythmes lourds, atmosphères sombres et boueuses, la musique des Butts colle aux basques et bourdonne aux tympans. Autre moment attendu avec leretour sur scène de Zonure, groupe d’atmocore qui présentera ses nouveaux morceaux. Bref, le Metalfest, c’estcrade, c’est dur, c’est metal en gros. À l’Assommoir le 14/03.

BAMBOUNOU - DR

ANDREW

CLARISTIDGE © Keffer

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P24-25 — LE PETIT BULLETIN N°34 — MARS 2015

INSOMNIAQUEL e s r e n d e z - v o u s n o c t u r n e s à n e p a s m a n q u e r c e m o i s - c i

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—LE MENSUELGRATUIT DESSPECTACLES—

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Baptiste RolletRÉDACTEUR EN CHEF : Nicolas BrosASSISTANTE DE DIRECTION : Patricia BrustelONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO : Florence Barnola, Monique Bonnefond, Christophe Chabert, Jérémy Chauche, Jean-Emmanuel Denave, Stéphane Duchêne, Alain Koenig,Aurélien Martinez, Benjamin Mialot, Niko Rodamel DESIGN : Denis Carrier & Michel BarthelemyWEBMASTER : Frédéric GechterINTÉGRATEUR WEB : Gary KaINFOGRAPHISTE : Odile DrossartIMPRESSION : Rotimpres - TIRAGE MOYEN : 30000 ex.POUR ENVOYER VOS PROGRAMMES: [email protected], ou courrier 8 jours avant parution (voir conditions sur www.petit-bulletin.fr/saint-etienne)

LE PETIT BULLETIN SAINT-ÉTIENNE : SARL de presse au capital de 5.000 euros - N°Siret : 750 119 448 00017 RCS Saint-Étienne – APE 5813Z3 rue de la Résistance, 42000 SAINT-ÉTIENNETél. : 04 77 53 49 30 - Fax : 09 55 35 28 60www.petit-bulletin.fr/saint-etienne

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28.03.15 RON MORELLI + LOW JACK + PANGAEA + MONDKOPF +...Ron Morelli est un oiseau fantasmagorique et fiévreuxsur la scène électronique actuelle. Le renouveau de lahouse et techno passera sans doute par ce monsieur.Là où le terme “underground“ ne veut parfois plusvraiment dire grand chose dans un monde où le mou-vement électronique a tout transpercé, il subsiste desartistes atypiques, hors des sentiers battus. RonMorelli fait assurément partie de cette frange d’incurables puristes. La preuve avec d’une part sonlabel L.I.E.S. sur lequel il développe la musique et lesartistes qu’il apprécie, sans aucune concession.Ensuite avec sa production personnelle - une post-techno nébuleuse, dépourvue de kicks (à l’instar deson album Periscope Blues) - où il s’évertue à avancerà contre-courant. Avant-gardiste, cet Américain instal-lé à Paris depuis 2010 participe au renouveau desnuits parisiennes. Car, même si sa musique peut fairefigure d’ovni bruitiste pour certains, Ron Morelli estassurément un amoureux transi de dancefloor. Au Fil le 28/03. RO

N MORELLI - DR

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SAINT-ÉTIENNESCÈNE DU GOLF Vendredi 20 et samedi 21 mars :SOIRÉE IRLANDAISEConcert du groupe Oubéret

CRAZY LEPRECHAUN 18 Rue Notre Dame, Saint-ÉtienneANNIVERSAIRE DU PUB DU 14 AU 16 MARSSamedi 14 Mars :Concert du groupe Tann (musique cel-tique, folk, rock, country)Dimanche 15 Mars :Quizz «Guinness»Mardi 17 Mars :Saint-Patrick avec animations,cadeaux, concours photos, ...

SLAG HEAPS place Albert Thomas à Saint-Étienne Mardi 17 mars de minuit à 5h :DJ SET IRISH, MUSIQUE TRADITIONNELLE ET ROCK + GOODIES ET CADEAUX

SOGGY BOTTOM9, rue de la résistance à Saint-Étienne 10 ANS DU PUB AVEC ANIMATIONSDIVERSES POUR FÊTER LA SAINT-PATRICK(programmation à venir sur www.petit-bulletin.fr)

RIVE-DE-GIERL’espace éphémère - salle Jean Dasté à Rive-de-Gier (Place Du Général Valluy) Vendredi 20 mars à 20h30 SOIRÉE SPÉCIALE SAINT-PATRICK Inishowen (musique traditionnelle irlandaise) + Mojito (rock)

Pleins feux sur la Saint-Pat’LE MOIS DE MARS SE COLORE DE PLUS EN PLUS DE VERT. PAS SIMPLEMENT À CAUSE DU RETOUR DU PRINTEMPS MAISSURTOUT CAR C’EST BIEN L’OCCASION DE SE TRANSFORMER EN SOLIDE IRLANDAIS POUR UN JOUR : LA SAINT-PATRICK.L’OCCASION DE «GIGUER« AUX SONS DE LA MUSIQUE TRADITIONNELLE IRLANDAISE, DU ROCK OU DU FOLK ISSUS DU PAYSAU TRÈFLE À QUATRE FEUILLE ET DE BOIRE UNE BONNE BIÈRE NOIRE EN TOUTE MODÉRATION.

SAINT-CYPRIEN (à la salle polyvalente)16e FESTIVAL DES NUITSCELTIQUESVendredi 13 mars à 20h Son Ar Dan (rock celtique, rock-blues) + Seagulls Are DrunkSamedi 14 mars à 19h :Urbanfolky + La Horde

SAINT-HÉAND(à la salle Condelouse)Samedi 14 mars à 20h30 :SOIRÉE CELTIQUEConcert : Les Épouvantails (musique celtique)

SAINT-CHAMONDCentre social et culturel LAVIEU Centre-villevendredi 20 mars à 19h30 :LA SAINT-PATRICK EN MUSIQUEConcert du groupe Weasel et Ludofolk

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