Le Petit Bulletin - Lyon - 787

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L’HEBDO GRATUIT DES SPECTACLES N°787 DU 25.02 AU 03.03.15 www.petit-bulletin.fr À LA UNE — ARTS NUMÉRIQUES — MIRAGE FESTIVAL P 04 ÉDITO Chers lecteurs, chères lectrices, chers passants qui piétinez nonchalamment ce journal, bienvenue dans votre nouvelle rubrique "Un édito, un mot", où nous examinerons ensemble les recoins les moins entretenus de la langue française dans la joie, la bonne humeur et le respect des candidats malheu- reux de la 27 e saison de Questions pour un champion – surtout les deux qui travaillent pour le Petit Bulletin, dont nous préserverons l'anonymat par cha- rité. Aujourd'hui : la panspermie. Aucun rapport avec le procès du Carlton ; ce terme peu ragoûtant désigne une théorie scientifique selon laquelle la vie ter- restre aurait une origine extraterrestre. Là où la chose devient amusante, c'est qu'une équipe de chercheurs britanniques aurait découvert dans notre atmosphère une sphère de titane microscopique renfermant de l'ADN, preuve potentielle de l'existence d'une civilisation inconnue qui s'amuserait à ense- mencer notre planète. L'annonce est à prendre avec des pincettes trempées dans un grand bol de scepticisme pascalien, mais elle laisse songeur quant à ses implications, ne serait-ce que théologiques : finis les guerres de religion et les films primés aux Césars en fonction de leurs rebondissements – on n'a rien contre Abderrahmane Sissako, au contraire, mais quand même – place à un monde de servitude bienheureuse de type raëlienne. Mouais. Quitte à se faire des illusions, mieux vaut le faire au Mirage Festival. BENJAMIN MIALOT : BIRDMAN P 05 Un oiseau ? Un avion ? Non, le meilleur film d’Iñárritu CHANT D’HIVER P 11 Schubert, l’Antarctique et quelques étoiles CULT OF YOUTH P 12 Les prophètes du dark folk : FORMATION & EMPLOI P 15_19 © Tiphaine Buccino NUMÉRIQUE LA GRAND-MESSE Supplément en pages centrales 04 69 85 54 54 / WWW.OPERA-LYON.COM L’AUTRE SCÈNE DE L’OPÉRA [Concerts] SYRIE Ven 6 et Sam 7 mars à 20h30 Hamam Khairi, la grande voix d’Alep “Un voyage dans le cœur vibrant de la musique arabe.“ Tarifs : de 10 à 16Stage Les autres stages 2015 > Bande dessinée > Dessin animé > Aquarelle > Modelage / Sculpture > Carnet de voyage 232 Rue Paul Bert F-69003 Lyon 04 72 12 01 01 www.cohl.fr Gravure du 20 au 24 avril 2015 Plus de renseignements au 04 72 12 12 52 ou par mail : [email protected] Découvrez l’ambiance de nos stages De la gravure à l’estampe, initiez-vous en école d’art ! 24 avril 2015 au 20 du initiez-vous en école d’art ! e à l’estampe, De la gravur 24 avril 2015 initiez-vous en école d’art ! e à l’estampe, [email protected] net de voyage Car > e Modelage / Sculptur e > elle Aquar e > Dessin animé > Bande dessinée > 15 ges 20 a t es s r es aut L abor ou par mail : 04 72 12 12 52 enseignements au Plus de r initiez-vous en école d’art ! initiez-vous en école d’art ! 15 .cohl.fr www w. 04 72 12 01 01 yon F-69003 L 232 Rue Paul Bert .cohl.fr 232 Rue Paul Bert s ge a t de nos s e nc mbia a l’ z uvre o Déc Rencontres à la librairie Passages passages 11 rue de Brest Lyon 2 e - 04 72 56 34 84 www.librairiepassages.fr jeudi 26 février à 19h Michèle Lesbre Chemins (Sabine Wespieser) mardi 3 mars à 19h avec Quais du polar et Ian Manook Les temps sauvages (Albin Michel) mercredi 11 mars à 19h avec la Villa Gillet Ivan Jablonka L’histoire est une littérature contemporaine (La librairie du XXIe siècle | Seuil)

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—L’HEBDOGRATUIT DESSPECTACLESN°787DU 25.02 AU 03.03.15www.petit-bulletin.fr—

À LA UNE — ARTS NUMÉRIQUES — MIRAGE FESTIVAL P 04

ÉDITOChers lecteurs, chères lectrices, chers passants qui piétinez nonchalammentce journal, bienvenue dans votre nouvelle rubrique "Un édito, un mot", oùnous examinerons ensemble les recoins les moins entretenus de la languefrançaise dans la joie, la bonne humeur et le respect des candidats malheu-reux de la 27e saison de Questions pour un champion – surtout les deux quitravaillent pour le Petit Bulletin, dont nous préserverons l'anonymat par cha-rité. Aujourd'hui : la panspermie. Aucun rapport avec le procès du Carlton ; ceterme peu ragoûtant désigne une théorie scientifique selon laquelle la vie ter-restre aurait une origine extraterrestre. Là où la chose devient amusante,c'est qu'une équipe de chercheurs britanniques aurait découvert dans notreatmosphère une sphère de titane microscopique renfermant de l'ADN, preuvepotentielle de l'existence d'une civilisation inconnue qui s'amuserait à ense-mencer notre planète. L'annonce est à prendre avec des pincettes trempéesdans un grand bol de scepticisme pascalien, mais elle laisse songeur quant àses implications, ne serait-ce que théologiques : finis les guerres de religionet les films primés aux Césars en fonction de leurs rebondissements – on n'arien contre Abderrahmane Sissako, au contraire, mais quand même – place àun monde de servitude bienheureuse de type raëlienne. Mouais. Quitte à sefaire des illusions, mieux vaut le faire au Mirage Festival. BENJAMIN MIALOT

:

BIRDMAN P 05Un oiseau ? Un avion ? Non, le meilleur film d’Iñárritu

CHANT D’HIVER P 11Schubert, l’Antarctique et quelques étoiles

CULT OF YOUTH P 12Les prophètes du dark folk

:

FORMATION& EMPLOI P 15_19

© Tipha

ine Bu

ccino

NUMÉRIQUELA GRAND-MESSE

Supplément en pages centra

les

04 69 85 54 54 / WWW.OPERA-LYON.COM

L’AUTRE SCÈNE DE L’OPÉRA

[Concerts]

SYRIEVen 6 et Sam 7 mars à 20h30

Hamam Khairi, la grande voix d’Alep“Un voyage dans le cœur vibrant

de la musique arabe.“ Tarifs : de 10 à 16€

Stage

Les autres stages 2015 > Bande dessinée > Dessin animé > Aquarelle > Modelage / Sculpture > Carnet de voyage

232 Rue Paul Bert F-69003 Lyon04 72 12 01 01

www.cohl.fr

Gravuredu 20 au 24 avril 2015

Plus de renseignements au 04 72 12 12 52 ou par mail : [email protected]

Découvrez l’ambiance

de nos stages

De la gravure à l’estampe, initiez-vous en école d’art !

24 avril 2015 au 200 du

initiez-vous en école d’art !e à l’estampe, De la gravur

24 avril 2015

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232 Rue Paul Bert

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Rencontres à la librairie Passages

passages11 rue de Brest Lyon 2e - 04 72 56 34 84

www.librairiepassages.fr

jeudi 26 février à 19hMichèle LesbreChemins (Sabine Wespieser)

mardi 3 mars à 19havec Quais du polar et Ian ManookLes temps sauvages (Albin Michel)

mercredi 11 mars à 19havec la Villa GilletIvan JablonkaL’histoire est une littérature contemporaine(La librairie du XXIe siècle | Seuil)

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29ème édition

festivaldes littératurescontemporaines

ROMAN l SCIENCES HUMAINES l POÉSIE l BANDE DESSINÉE l LITTÉRATURE JEUNESSE

QU’EST-CE QU’ON A EN COMMUN ?OLIVIER ADAM l FLORENCE AUBENAS l FRANÇOIS BÉGAUDEAU l JOHN BURNSIDE l OLIVIER CADIOT l VIRGINIE DESPENTES l PATRICK DEVILLE l PHILIPPE DJIAN l JÉRÔME FERRARI l TIMOTHÉE DE FOMBELLE l LAURENT MAUVIGNIER l HUBERT MINGARELLI l JACQUES RÉDA l OLIVIER ROLIN l EUGÈNE SAVITZKAYA l ÉRIC VUILLARD l ANNE WIAZEMSKY…

6 > 8 mars 2015 Hippodrome de Parillywww.fetedulivredebron.com

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Le festival consacré aux littératures contemporaines revient avec une programmation exceptionnelle qui réunit, le temps d’une semaine,

70 écrivains français et étrangers parmi les plus prestigieux pour des rencontres, entretiens, spectacles, projections, lectures...

autour d’un thème particulièrement d’actualité : Qu’est-ce qu’on a en commun ?

FÊTE DU LIVRE DE BRON / LA LITTÉRATURE EN COMMUN

Chaque année, la Fête du Livre de Bron explore une thématique qui correspond aux principaux enjeux de notre monde contemporain. En 2015, celle-ci est particulièrement d’actualité, puisqu’à travers une question ouverte - Qu’est-ce qu’on a en commun ? -, le festival propose une profonde réflexion sur des sujets brûlants : l’identité, l’altérité, les liens entre individuel et collectif, la façon dont la mémoire collective construit une vision du présent et de l’avenir, mais aussi la question du vivre ensemble, du rapport entre le je et le nous... A la base de cette réflexion, un livre intitulé Commun, essai sur la révolution au XXIème siècle, par le philosophe Pierre Dardot et le sociologue Christian Laval, qui ouvrent le week-end à l’hippodrome avec une rencontre qui s’annonce passionnante...

UN THÈME AU CŒUR DE L’ACTUALITÉ

Depuis bientôt trente ans, la manifestation constitue un observatoire et une vitrine de la littérature française contemporaine en conviant, parfois au tout début de leur trajectoire, des auteurs devenus cultes comme Emmanuel Carrère, Michel Houellebecq, Christine Angot et bien d’autres. En 2015 encore, retrouvez les auteurs majeurs et les œuvres incontournables de l’année, avec des rencontres en compagnie de Laurent Mauvignier et Jérôme Ferrari, Olivier Rolin et Eric Vuillard, Patrick Deville, François Bégaudeau, Serge Joncour, Marie-Hélène Lafon... Autant d’auteurs découverts par l’équipe de la Fête du Livre de Bron, dont certains font désormais partie des habitués du festival !

LES GRANDES FIGURES DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE

La programmation du festival ne s’arrête pas aux frontières françaises, avec la présence cette année d’immenses écrivains internationaux, parmi lesquels l’Écossais John Burnside, poète et romancier majeur qui dialoguera avec l’Espagnol José Carlos Somoza, mais aussi l’Italienne Silvia Avallone, jeune prodige des lettres transalpines, ou Pinar Selek, écrivaine turque qui consacre son nouveau roman au génocide arménien, dont on commémore le centenaire en 2015. A ne pas manquer, aussi, des découvertes en littérature étrangère, avec la présence à Bron d’écrivains qui publient leurs premiers romans : l’Irlandais Donal Ryan, qui a connu un succès immense dans son pays avec Le Cœur qui tourne, mais aussi le Congolais Fiston Mwanza Mujila, qui est en dialogue avec l’excellent Sylvain Prudhomme.

DES ÉCRIVAINS ÉTRANGERS PRESTIGIEUX

Roman, poésie, sciences humaines, littérature jeunesse, bande dessinée, théâtre... Le festival consacré aux littératures contemporaines propose une programmation très variée dans les genres qui permet de décloisonner les domaines et de faire dialoguer des auteurs aux univers très différents. Parmi ces propositions hybrides, on pense à la rencontre qui réunit le vidéaste et scénariste de Bande Dessinée Tristan Thil avec deux romanciers, Tatiana Arfel et Sylvain Pattieu (qui sont respectivement psychologue et universitaire) ou Philippe Artières et François Cusset, deux historiens dont les parcours se situent à la frontière des sciences humaines et de la littérature.

LE FESTIVAL DE TOUTES LES LITTÉRATURES CONTEMPORAINES

Pendant trois jours, retrouvez plus de 50 rendez-vous avec 70 invités  : des tables rondes thématiques (L’écrivain, un porte-voix  ?, La mémoire des vaincus, La guerre dans le viseur), des dialogues d’auteurs, des grands entretiens avec des figures majeures de la littérature et de la pensée contemporaine (Jacques Réda, Florence Aubenas, Anne Wiazemsky), des lectures (avec Olivier Cadiot ou Eugène Savitzkaya), mais aussi des spectacles pour le jeune public, des expositions... autant de propositions auxquelles sont associés des journalistes et critiques littéraires des médias partenaires de l’évènement : Télérama, France Culture, Le Matricule des Anges…

50 RENDEZ-VOUS EN 3 JOURS

Parmi les rencontres à ne pas manquer cette année, il y a bien sûr le dialogue inédit entre deux grandes figures de la littérature, de la chanson, du cinéma et de la pop culture. Virginie Despentes et Philippe Djian sont réunis à l’occasion de la parution de leurs nouveaux romans, Vernon Subutex et Chéri-chéri, qui offrent, chacun à leur façon, une radiographie de nos sociétés contemporaines à travers le portrait de deux personnages qui sont à la fois en marge et en lutte. Deux livres qui brillent par une langue en ébullition ; deux écrivains qui comptent parmi les plus puissants et singuliers de notre temps...

UN DUO INÉDIT

Mettre en évidence les liens entre la littérature et d’autres formes d’expression artistique : tel est l’objectif des quatre soirées programmées. Ainsi, les liens entre cinéma et littérature sont explorés avec deux propositions particulièrement alléchantes : la projection-rencontre avec l’écrivain Eric Vuillard autour de son livre, Tristesse de la terre, et de son film adapté de Mérimée, Mateo Falcone ; la diffusion en avant-première du film d’Alain Choquart, Lady Grey, inspiré de deux romans d’Hubert Mingarelli, en présence du réalisateur, de l’écrivain et d’un acteur du film, Jérémie Renier. Il sera aussi question de musique et de photographie, avec les rencontres autour du livre de Tatiana Arfel et Julien Cordier, mais aussi la lecture musicale de Peine perdue proposée par Olivier Adam et son frère Julien Adam.

CINÉMA, MUSIQUE, PHOTOGRAPHIE ET LITTÉRATURE : 4 SOIRÉES ORIGINALESInfos pratiquesHIPPODROME DE PARILLY4-6 av. P. Mendès-France, 69500 BronTram T2 : arrêt Parilly-Université-HippodromeEn voiture, A43, sortie Bron

HORAIRES D’OUVERTUREVendredi 6 mars : de 13H à 20HSamedi 7 mars : de 10H à 20HDimanche 8 mars : de 10H à 19H30

CRÈCHE GRATUITE proposée par du personnel qualifié

RESTAURANT ET BAR SUR PLACE

PARKING GRATUIT

PROGRAMME COMPLET : www.fetedulivredebron.com

Et aussi :UN UNIVERS DÉDIÉ AUX ENFANTS ET AUX ADOLESCENTSLa programmation destinée au jeune public gagne en densité avec une quinzaine d’auteurs-illustrateurs invités pendant le week-end, parmi lesquels des grands noms de la littérature jeunesse d’aujourd’hui : Ramona Badescu, Timothée de Fombelle, Jean-Luc Fromental, Joëlle Jolivet, Raphaële Moussafir... qui se prêtent au jeu des rencontres avec le public, des ateliers de l’artiste (une plongée dans les coulisses de la création) et des lectures  ! Avec, comme toujours une librairie jeunesse riche et variée et une multitude d’ateliers, de spectacles, d’expositions, pour des jeunes lecteurs de tous âges, puisque la programmation va de la toute petit enfance aux adolescents, grâce notamment aux activités ludiques (et numériques) de la « Cyber-base ».

UNE GRANDE LIBRAIRIEOrganisée en partenariat avec une douzaine de libraires indépendants de la région Rhône-Alpes, la grande librairie du festival offre un choix de livres liés à la thématique de l’année et aux auteurs invités, mais aussi une vaste sélection d’ouvrages en littérature française et étrangère, sciences humaines, bande dessinée, livres d’arts, littérature jeunesse, polar... Au cœur de cette librairie, retrouvez les enregistrements d’émissions de la webradio de Télérama, intitulées «  Un écrivain, un libraire, deux conseils de lecture » durant lesquelles les écrivains invités et les libraires partenaires évoquent leurs coups de cœur.

UNE JOURNÉE DE RÉFLEXION Pour un langage commun : éloge de la traductionTrois tables rondes auront lieu le vendredi 6 mars pour tenter de cerner les enjeux éditoriaux, littéraires, commerciaux et politiques de la diffusion de la littérature étrangère en France (et de la littérature française à l’étranger), avec une réflexion particulière sur le travail des traducteurs, un maillon essentiel trop souvent passé sous silence. On retiendra en particulier la rencontre originale qui réunira un auteur de renom, Patrick Deville, et deux de ses traducteurs vers des langues étrangères  - José Manuel Fajardo pour l’espagnol et Roberto Ferrucci pour l’italien – qui tenteront de répondre à la question centrale du processus de traduction  : Traduire, est-ce forcément trahir ?

festival en entrée libre

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P04 — LE PETIT BULLETIN N°787 — DU 25.02 AU 03.03.15

À LA UNE

La grand-messenumérique— FESTIVAL — EN 2015, LES VOITURES DEVAIENT VOLER, LES CHAUSSURES S’AUTO-LACERET LE PORT DE LA DOUBLE CRAVATE SE GÉNÉRALISER. À LA PLACE, NOUS VOILÀ ÉQUIPÉSD’IMPRIMANTES 3D, DE DRONES ET DE LOGICIELS GÉNÉRATIFS. À VOIR L’UTILISATION QUIEN EST FAITE AU FESTIVAL D’ARTS NUMÉRIQUES MIRAGE, DONT LA 3e ÉDITION INVESTITUNE DIZAINE DE SITES LYONNAIS, ON N’Y A PAS PERDU AU CHANGE. BENJAMIN MIALOT

Entre Lyon et l’innovation, c’est une longue passion qui remonte au moins à l’invention dumétier à tisser Jacquard (1801) et a connu une

nouvelle concrétisation le 12 novembre dernier avecl’attribution, par la secrétaire d’État chargée du numérique Axelle Lemaire, du label French Tech,récompensant les efforts d’une municipalité en faveurde l’entrepreneuriat numérique, ce «levier de croissance» dont les champs d’application sont aussivastes (éducation, robotique, santé...) que les horizonsqu’il ouvre en matière de création artistique sontméconnus. À l’ombre des accélérateurs de start-ups,espaces de coworking et autres pôles d’entraide etd’émulation qui poussent à Lyon comme les cham-pignons sur l’aérolithe de Tintin et L’Étoile mystérieuse,s’épanouissent en effet des créateurs détournant lesavancées technologiques à des fins de renouvellementdes formats et modes de consommation de l’art. Et c’est pour leur offrir une visibi-lité que Simon Parlange et Jean-Emmanuel Rosnet organisentdepuis trois ans le Mirage Festival.

LA GENÈSE Ses prémices remontent à 2008.Émoulus du Master développe-ment culturel et direction de projets de l’Université Lyon 3 – quiau début des années 2000 fut aumilieu culturel lyonnais ce que lapromotion Voltaire de l’ENA est àla présidence Hollande – les deuxcamarades créent cette année-làl’association Dolus & Dolus, dansl’idée d’organiser des événementsplus raccords avec leurs aspira-tions que leurs gagne-pains d’alors. En l’occurrencedes soirées électro, lesquelles présenteront d’emblée laparticularité d’accueillir des producteurs d’avant-gardeet, surtout, d’explorer les rapports du son à l’image, viades vidéo-projections ou des scénographies conçuesspécialement pour l’occasion – les habitués de NuitsSonores se souviennent peut-être de leur contributionau Circuit électronique en 2009, tropicale jusque dansson environnement grâce à un dispositif de «climatejaying» à base de brumisateurs, chauffages, machinesà fumée, ventilateurs et diffuseurs d’odeurs. À force decroiser le fer à souder avec des bidouilleurs en tousgenres (architectes, designers, programmeurs...), lebinôme se met petit à petit en tête de prendre ses distances avec les dancefloors pour mieux défricherces carrefours sensoriels et techniques – il gardera

toutefois de ses débuts un savoir-faire utile à la pérennité médiatique de son projet (voir ci-contre).Inspiré par le Mapping Festival de Genève, avec lequelil partage la volonté de donner à voir «la création dedemain» dans un cadre intimiste, le Mirage Festivalnaît ainsi en 2013 et, comme tous les festivals, il est lerésultat d’une défaillance structurelle : «On a fait leconstat que sur Lyon l’offre de diffusion en matière de nouveaux médias n’était pas à la hauteur du dyna-misme du secteur, y compris à l’échelle locale. Notreidée était donc de proposer un événement grandpublic et transversal qui dresserait un panorama de lacréation lyonnaise tout en la décloisonnant.»

PREMIÈRES ILLUSIONSSoutenue par l’ensemble des collectivités publiques etfréquentée par trois milliers de curieux, la premièreédition du Mirage Festival est un succès, d’autant plus

inespéré que les arts numériquesbaignent dans un flou sémantiquequi, lorsqu’il n’est pas dissipé pardes compromis spectaculaires –comme c’est le cas lors de la Fêtedes Lumières, où Dolus & Dolus ad’ailleurs présenté en 2013 leLuminon, une galerie de stratesboisées pulsant de la douce lumière de centaines de diodes – atôt fait de décourager aussi bien lepublic que les lieux susceptiblesd’accueillir les performances etinstallations programmées par lefestival. «Même si certains ontrapidement joué le jeu, comme leMusée des beaux-arts, Le LavoirPublic ou Les Subsistances, c’est

une sacrée mission chaque année d’ajuster la programmation en fonction des angles de travail denos partenaires potentiels, que ce soient des galeriesou des lieux de spectacles» concède ainsi le duo. Fauted’un équivalent lyonnais de la Gaieté Lyrique, c’estdonc au Mirage lui-même d’inventer une légitimité àdes pratiques qui, de par leur rapide évolution, sontsujettes à une obsolescence étrangère aux arts “clas-siques”. Et cela passe forcément par l’établissementd’une définition. Simon Parlange et Jean-EmmanuelRosnet l’ont voulu la plus œcuménique possible, aupoint d’assumer la confusion entre innovation (sujetteà des enjeux économiques) et création (désintéressée)qui justement freine la reconnaissance des arts numé-riques : «À travers le festival, nous nous demandons àla fois comment les outils sont utilisés par les

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artistes et comment les détournements qu’ilsen font influent en retour sur ce qu’en fait l’industrie.Les artistes présentés au Mirage peuvent aussi bienêtre exposés dans des galeries d’art contemporain etfaire des démonstrations sur le stand de Mercedes auprochain salon de l’auto.» Une dialectique au cœurcette année du tout nouveau Mirage Open CreativeForum, un espace de réflexion installé au Pôle Pixel oùse tiendront des tables rondes ouvertes au plus grandnombre et, à l’autre bout de la chaîne, un ambitieuxbrainstorming entre professionnels, le Tech_Tank.

RETOUR VERS LE FUTURAu-delà de cette porosité, les artistes participant auMirage Festival ont surtout en commun d’aller à l’encontre de l’état de passivité communément induitpar le progrès, de faire du spectateur un agent actif duréenchantement technologique de son quotidien. Parla suscitation d’un trouble dans le cas d’Arnaud Pottierqui avec Golem, proposition de mapping à taillehumaine, insuffle la vie à des statues (voir son portraiten page 20). Par la création de conditions d’immersioncomme chez Guillaume Marmin et Philippe Gordiani,dont le projet Timée donne corps à la Musique dessphères de Pythagore – théorie selon laquelle les mou-vements des corps célestes sont régis par des principesharmoniques – via un dispositif frontal de faisceauxlumineux et une bande-son sidérale. Ou encore en l’invitant à interagir avec l’œuvre, ainsi que le font lesAllemands Ann-Katri Krenz et Michael Burk avecKepler’s Dream, où la manipulation d’un amas de polyèdres platoniques imprimé en 3D au-dessus d’unrétro-projecteur génère d’étonnants paysages abstraits.Attendez voir, un rétro-projecteur ? Le gros cube gris

qui prenait la poussière dans les salles de classe desannées 90 ? Lui-même. D’abord incongrue, sa présencene l’est plus dès lors qu’on considère que l’innovationréside aussi dans l’usage. De fait, c’est égalementnotre rapport au temps et à son passage forcé que leMirage Festival entend mettre en jeu : «Nous défen-dons les technologies au sens large, celles qui sontdépassées comme celles qui sont en avance sur leurtemps. Un outil peut être à la pointe et onéreux main-tenant et obsolète et démocratisé dans quatre ans. Laprogrammation doit rendre compte non seulement deces évolutions technologiques mais aussi de la façondont les créateurs se les réapproprient.» À l’instar duCanadien Martin Messier qui, après avoir constitué unorchestre de machines à coudre, fait de projecteursSuper 8 les instruments d’une performance bruitistesuperbement anachronique, ou de Julien Grosjean, quiinterroge les notions de mémoire et d’oubli au moyend’un magnétophone diffusant des paroles pré-enregis-trées que remplaceront progressivement celles desvisiteurs. C’est sans doute-là la belle spécificité duMirage Festival : sa capacité à donner d’un même élanà apercevoir le futur, à apprécier le présent et à redé-couvrir le passé. Son propre devenir est tout autantindéterminé. «On est à la croisée des chemins, cons-tatent ses organisateurs. Le festival commence à sefaire une place dans le paysage, mais il est encore faitavec des bouts de ficelle. L’objectif immédiat, c’est dele pérenniser. On saura qu’on tient le bon bout quandles gens arrêteront de faire une moue dubitative quandon leur parle d’arts numériques.» Ainsi soit-il.

>Mirage FestivalDu 25 février au 1er mars

«Les artistes duMirage peuventaussi bien être

exposés dans desgaleries d’art

contemporain etfaire des démos sur un standMercedes»DOLUS & DOLUS

— MUSIQUE — Pour les gensde la musique électronique, l’image et la lumière ne sont(trop) souvent que des place-bos pour laptopgazer – commeon parle de shoegazers pourles guitaristes obnubilés parleurs pédales d’effet – souf-frant d’une sévère carence decharisme. D’une certaine manière,le Mirage inverse ce rapport de subordination, investissant LeSucre pour deux showcases conçuscomme des soirées d’appel desti-nées à attirer l’attention sur lessections moins intelligibles du

festival. Le compromis s’arrête là, Monkeytown et CrèmeOrganization, les deux labels àl’honneur de ces soirées, comptantparmi les plus insaisissables duVieux Continent. Le premier, tanière de Modeselektor, par lapolissonnerie – qu’on pourrait iciorthographier avec un y – aveclaquelle ses pensionnaires, en l’occurrence Bambounou et lesolaire Benjamin Damage, sejouent des codes de la techno. Lesecond, fondé à Amsterdam voilàtout juste quinze ans par DJ TLR, par la propension des siens

(y compris les petits derniers,Marquis Hawkes et Innershades),émulée depuis par L.I.E.S., à avilirla house pour mieux décupler sonpotentiel de séduction. Le reste dutemps, le spectre sonore est pourles organisateurs du Mirage unterrain d’expérimentation commeles autres, sur lequel s’aventure-ront quelques habitués des nuitslyonnaises. Ainsi de Sidekick, éma-nation ambient du collectif Palmadécouverte en première partie deMondkopf à l’Auditorium, et deDouster, le Diplo de Villeurbanne,invité à mettre à profit ses compé-tences de programmeur le tempsd’une exploration participatived’une interface gibsonienne de sacréation. C’est cependant en clôture que se tiendra le concert leplus emblématique des ambitionsformelles du Mirage – aussiemblématiques que peuvent l’êtreses Modules, équivalents multi-sensoriels des défunts Échos sonores inaugurés à l’automne2014 : un live audiovisuel deKandging Ray, diplômé d’architec-ture qui met son sens de l’équi-libre, des volumes et des beauxmatériaux (kicks inoxydables, glitches moirés, drones granités...)au service d’abstractions post-techno d’une rare majesté. BM

EN QUATRE LETTRESPartenaire de la première heure du festival, dont elle prend en charge la mission de mise en réseau desinitiatives locales, l’Assemblée Artistique des Diversités Numériques (AADN) œuvre au développement des cultures numériques sur le territoire lyonnais via des actions de médiation, de résidence et de diffusion. Pour son dixième anniversaire, elle présentera Hyperlight de Thomas Pachoud, un procédé holographique d’un nouveau genre, en cela qu’il permet de modeler la lumière comme une véritable matière, qui plus est sans recourir à de la fumée. L’occasion de se pencher, non sans émerveillement, sur les nombreux projets hybrides que la structure adéveloppés au fil des saisons, comme La Ferme à spiruline, installation à mi-chemin du jeu vidéo et de l’agriculture – la ferme existait réellement, mais sa maintenance était assurée par les joueurs, chacun responsable d’une unité de production –, Dromos, performance audiovisuelle à 360° inspirée des travaux de Paul Virilio, ou Astropolis, un “tableauaugmenté” dessiné et animé au feutre et à la tablette graphique par le studio BK.

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P05 — LE PETIT BULLETIN N°787 — DU 25.02 AU 03.03.15

CINÉMA

Red ArmyDe Gabe Polsky (USA, 1h25)documentaireÀ quoi reconnaît-on un bon docu desport ? Au fait qu’il peut vousembarquer même quand on neconnaît rien au sport en question –ici le hockey sur glace. C’est le cas deRed Army, du nom de la vitrine spor-tive sur patins de l’URSS des années70-80. Car c’est avant tout avec unsens aigu du récit, porté par un montage fascinant, que Gabe Polskynous emmène sur la glace et sous leglacis soviétique, là où s’est tramé, àla force du poignet brejnevien, ledestin d’une équipe condamnée àgagner à tout prix. Tout aussimagnétique est le “personnage”principal : le capitaine “Slava”Fetisov. Génie on ice mais aussi petitmalin, il joue avec Polsky – ravi del’aubaine – comme on chatouille lepalet avec sa crosse avant le tir.Aujourd’hui homme de pouvoir enRussie, passé du dévouement absoluà la rébellion – il fut le premiersoviétique à jouer aux USA, au termed’une véritable “guerre” diploma-tique – puis à l’opportunisme post-effondrement, Fetisov est, à lui seul,le symbole de la métamorphose durégime soviétique en son jumeaumiroir ultra-libéral. Un sous-texteenfoui sous l’épopée sportive qui rendRed Army doublement passionnant.STÉPHANE DUCHÊNE

InupilukDe Sébastien Betbeder (Fr,32 min + 32 min) avec ThomasBlanchard, Thomas Scimeca…Après le très réussi 2 automnes, 3hivers, Sébastien Betbeder est reve-nu au format court avec Inupiluk : entrente minutes bien tassées, il suitdeux potes hipsters et glandeurs,Thomas et Thomas, qui accueillentOle et Adam, venus directement duGroenland pour passer quelquesjours en France. Ponctué par desnotations intimes – le père deThomas vit au Groenland, sa copinene répond plus à ses SMS – Inupiluks’amuse du décalage de langue et deculture pour tisser un récit de vacances à la Jacques Rozier, de laTour Eiffel à la dune du Pilat. Cette

sensation de liberté et d’improvisa-tion est franchement séduisante, etBetbeder confirme sa capacité à saisir un air du temps contemporainqui laisserait l’inquiétude à la porte.Pour cette sortie en salles, il y aadjoint un autre court, Le Film quenous tournerons au Groenland, quien est le prolongement logique : lesdeux acteurs retrouvent le cinéastepour élaborer une suite où cette fois-ci ce sont les Français qui partiraientdans le village de leurs nouveauxamis groenlandais. Ce pré-making ofest en fait un jeu de faux-semblantsoù la réalité est déjà une forme defiction, et si tout cela paraît un peucrypté et narcissique, il ouvre laporte vers un drôle de triptyque dont on attend avec curiosité laconclusion… CC

Le Dernier loupDe Jean-Jacques Annaud(Chine-Fr, 2h) avec FengShaofeng, Shawn Dou…Jean-Jacques Annaud est-il devenuune sorte d’ambassadeur françaisauprès des territoires en plein booméconomique, un ministre du cinémanon officiel allant refourguer sonexpérience (les gens de droite disentson “expertise”, c’est un bon moyende les reconnaître) ? Après le Qatarpour Or Noir, c’est la Chine quicoproduit ce Dernier loup où planel’ombre d’un autre animal jadismagnifié par Annaud : l’ours. Car lesmécanismes sont à peu près lesmêmes : de beaux paysages – ceuxde la steppe mongole – des grandssentiments et une bête d’abord sau-vage, puis apprivoisée par un maîtreaimant, curieux et compréhensif. Ilest dommage, alors que la critique aété souvent injuste avec l’auteur deLa Guerre du feu et du Nom de laRose, modèles d’un certain cinémapopulaire à grand spectacle, qu’ilsoit aujourd’hui congelé dans sacréativité, au point de ressortir enmoins bien des recettes désormaisdatées. Par moments, il arrive toute-fois à capter quelques visions puissantes, comme ces chevaux prisdans un lac de glace ; mais LeDernier loup manque d’ampleur, etencore plus de courage. Car au

moment où des cinéastes chinoistentent vaillamment de s’extraired’un système toujours répressif, il y aquelque chose de gênant à voirAnnaud se couler docilement dans lemoule, réalisant un blockbustercomme les autorités en rêvent, facileà exporter et jamais acide envers lepouvoir du pays. Une realpolitik ciné-matographique pas plus glorieuseque les courbettes de nos dirigeantslorsqu’il s’agit de vendre des trainsou des avions en Chine. CC

ET AUSSI…Il y a de tout (et sûrement un peude rien) dans les sorties de lasemaine, essayons de nous y retrouver quand même. Le jour où,chacun de leurs côtés, J. J. Abramset le tandem Balaguero / Plaza ontremis au goût du jour le found footage movie, ils ne se doutaientpas que cela engendrerait unefoule de sous-produits pas chers etqui peuvent rapporter gros. Cettesemaine, c’est le Projet Almanacde Dean Israelite qui récupère lematos vidéo d’une bande deteenagers ayant trouvé un moyende voyager dans le temps.

La comédie musicale Annie aconnu de nombreuses adapta-tions, dont une signée JohnHuston, sans doute un de ses piresfilms. Aujourd’hui, c’est Will Gluck(bon faiseur derrière Easy Girlet Sexe entre amis) qui s’y colle. Le choix a été de faire d’Annieune petite fille black, et de la faire interpréter par l’inoubliableQuvenzhané Wallis des Bêtes dusud sauvage.

Adaptation toujours : celle desChevaliers du Zodiaque pour legrand écran. Le dessin animé culte se retrouve donc en version longue, avec comme sous-titre LaLégende du sanctuaire.

Enfin, Tracers de Daniel Benmayoravec Taylor Lautner vous appren-dra tout sur le parkour, et on n’apas fait de fautes d’orthographeen écrivant le mot…

To de confiance— ACTU — Ça bouge du côté de ZoneBis… Le3 mars, l’association accueillera MarjaneSatrapi au Comœdia pour présenter son effectivement très bis The Voices et, un moisplus tard, elle organisera une huitième éditiond’Hallucinations collectives, indispensable festival de cinéma différent. Quelques lignes enont déjà été tracées : un focus sur le cinéma italien,un coup de projecteur sur l’animation japonaise, unecarte blanche à l’un des cinéastes cinéphiles les plus pointus de France, Christophe Gans, et une thématique sur l’alternative possible à l’humanité –thème assez mystérieux, il est vrai… En attendanttout cela, ZoneBis fête le nouvel an chinois à samanière avec une nouvelle Nuit Hallucinée en hommage à Johnnie To. Seul réalisateur majeur deHong Kong à ne pas avoir tenté l’aventure hollywoo-dienne, To possède une œuvre pléthorique et, il nousle confessait lui-même lors de sa venue à Lyon pour présenter Sparrow, difficile à suivre pour lesspectateurs occidentaux, tant elle repose sur l’alter-nance entre comédies pensées uniquement pour le marché local et films personnels où ce disciple

avoué de Jean-Pierre Melville pousse la stylisation del’action dans ses derniers retranchements. Là où ça se corse, c’est quand ses meilleures œuvres netrouvent même pas de sortie dans les salles fran-çaises. Ainsi, malgré son grand prix au festival deBeaune et une critique unanimement louangeuse,Drug War s’est retrouvé directement dans les bacsDVD… C’est donc un petit événement que sa projection au cours de cette soirée, suivie par celled’Exilé, un des meilleurs polars de To, dont le rythme nonchalant est percé par quelques éclairs de violence splendidement filmés. CC

> Soirée Johnnie ToAu Comœdia, mercredi 25 février à 20h

Drug

War

- DR

La rencontre entre Jude et Minapourrait être le prélude à unecomédie romantique : ils se retrouvent tous deux enfermésdans les toilettes d’un restaurantchinois, incommodés par l’odeuret embarrassés par cette promis-cuité forcée. Cette première scènede Hungry Hearts agit donccomme un faux-semblant pour lereste du film, pas franchementdrôle et même carrément inquié-tant. Mais Saverio Costanzo, déjàauteur du remarquable et terribleLa Solitude des nombres premiers,y offre deux indices au spectateurquant à la tournure que prendrontles événements : d’abord, la claus-tration physique et son prolonge-ment psychologique, véritable

sujet du film ; puis cette idée d’uncorps masculin dont les fluidescréent des effluves nauséabondeset potentiellement dangereuses.C’est ce qui va détraquer l’histoired’amour : une fois le mariage célébré, l’enfant à naître n’est pasvraiment désiré. «Ne viens pas enmoi !» demande Mina, mais Judene parvient pas à se retenir.Quelque chose d’étranger est doncentré dans son corps, et le fruit decette “invasion” va devenir pourMina l’objet de toutes ses atten-tions, qu’elle chercher à préserverà son tour de toute intrusionvenue de l’extérieur.

PÉNÉTRATION INTERDITECostanzo touche juste dans sa

© Christie M

ullen

Hungry HeartsAPRÈS LA SOLITUDE DES NOMBRES PREMIERS, SAVERIOCOSTANZO PROLONGE SON EXPLORATION DES NÉVROSESCONTEMPORAINES EN FILMANT L’ENFERMEMENT VOLONTAIRE D’UNE FEMME, ATTEINTE D’UNE PHOBIE RADICALE DU MONDE EXTÉRIEUR. UN FILM DÉRANGEANTDONT LA MISE EN SCÈNE RAPPELLE POLANSKI. CC

peinture d’une femme qui construit une bulle étanche pourprotéger sa famille, cultivant sespropres légumes, recouvrant lesangles des meubles de papier bulleet refusant de s’aventurer dans desrues polluées et agressives – labande-son, hyper-réaliste, toute endétails crispants, parvient à figurercette angoisse de l’héroïne. Il le faitpar des moyens purement cinéma-tographiques, confirmant sonappétit pour la forme déjà sensibledans son film précédent : plutôtqu’Argento et Carpenter, il préfèrecette fois l’influence d’un Polanski,plus rugueuse et anxiogène encore. La mise en scène multiplieles plans au fish-eye déformantperspectives et visages, courbantl’espace jusqu’à le rendre abstrait,produisant une sensation de claus-trophobie constante. La folie quis’empare des personnages semblecontaminer la texture même desimages, bousculant les repères duspectateur et créant un malaisedurable. Le choix des deux acteursn’y est pas pour rien non plus : latroublante Alba Rohrwacher et leténébreux Adam Driver, coupleitalo-américain aussi étrange sur lepapier qu’à l’écran, prouvent quedans ce film peu aimable, maisfranchement passionnant, rien n’aété laissé au hasard.

> Hungry HeartsDe Saverio Costanzo (Ita, 1h53)avec Alba Rohrwacher, AdamDriver…

Partons du titre complet deBirdman : la surprenante vertu del’ignorance. De la part d’un cinéasteaussi peu modeste qu’AlejandroGonzalez Iñarritu, ce sous-titre ade quoi faire peur, tant il nous ahabitué dans ses films précédentsà donner des leçons sur la misèredu monde sous toutes ses formes.Or, Birdman séduit par sa volontéde ne pas généraliser sa fable, circonscrite entre les murs d’unthéâtre à Broadway : ici va se jouerà la fois une pièce adaptée deRaymond Carver et la tragi-comé-die d’un homme ridicule, RigganThompson. Des années avant, ilétait la star d’une série de block-busters où il jouait un super héros ;aujourd’hui, il tente de relancer sacarrière et gagner l’estime de ses contemporains en jouant et

mettant en scène du théâtre“sérieux”. Le naufrage de son exis-tence ne se résume pas seulementà ses habits de has been : sa fillesort d’une cure de désintox, sonmariage a sombré et il se fait écraser par une star mégalomaneet égocentrique, Mike Shiner, plusroué et cynique que lui pourconquérir les faveurs de la critiqueet du public. Pour filmer les secousses qui vont bousculerThompson dans les jours précé-dents la première, Iñarritu fait unchoix radical dans sa mise enscène : tout sera filmé en un seullong plan-séquence dans lequelpourront s’immiscer ellipses temporelles, trouées oniriques,effets spéciaux spectaculaires etmême irruption d’éléments offcomme ce batteur de jazz dont les

BirdmanALEJANDRO GONZALEZ IÑARRITU LAISSE SON DÉSESPOIRMISÉRABILISTE DE CÔTÉ POUR TOURNER UNE FABLE SURLES ALÉAS DE LA CÉLÉBRITÉ ET LE MÉTIER D’ACTEUR,PORTÉ PAR UN CASTING EXCEPTIONNEL ET UNE MISE EN SCÈNE FOLLE. CHRISTOPHE CHABERT

rythmes scandent la bande-sonfrénétique de cette comédie noire.

L’HOMME DERRIÈRE L’OISEAUCette continuité visuelle est untour de force, dont il faut créditerle chef opérateur EmmanuelLubezki qui, après ses prouesseschez Malick et Cuarón, confirmeson statut de grand expérimen-tateur de l’image, mais elle créeégalement du sens. Le théâtren’est-il pas après tout, pour unacteur, un plan-séquence de deuxheures où l’on n’a pas le droit àl’erreur ? Birdman est donc unhommage aux comédiens, unOpening Night sous acide, pluspertinent quand il se concentre surses personnages que lorsqu’iltente, maladroitement, de réglerquelques comptes avec la critiqueou les réseaux sociaux. Il faut direque le casting est parfait : MichaelKeaton, bien sûr, dont la transpa-rence à son personnage – deBatman à Birdman, il n’y a qu’unvolatile – crée un troublant effetde réel, mais aussi un EdwardNorton déchaîné et remarquable,aussi insupportable d’égocen-trisme qu’émouvant lorsqu’il courtise sur le toit une EmmaStone elle aussi rayonnante. Ledésespoir d’Iñarritu cède devantl’humanité de sa galerie de por-traits, et Birdman s’affirme sansproblème comme son meilleur film.

> BirdmanD’Alejandro Gonzalez Iñarritu(ÉU, 1h59) avec Michael Keaton,Emma Stone, Edward Norton…

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Page 6: Le Petit Bulletin - Lyon - 787

P06_07 — LE PETIT BULLETIN N°787 — DU 25.02 AU 03.03.15

CINÉMA

SALLESCINÉMA BELLECOMBE61 rue d’Inkerman - Lyon 6e - 04 78 52 40 31

TAKEN 3Mer, sam 20h30 - dim 17h30LA NUIT AU MUSÉE 3 : LE SECRET DES PHARAONSVen 20h30 - sam 15h - dim 14h30

CINÉMA SAINT-DENIS77 grande rue de la Croix-Rousse - Lyon 4e

LOIN DES HOMMESJeu, ven, lun 20h45 - sam 18hDISCOUNTVen 18h15 - sam 20h45 - dim 17hSOUVENIRS DE MARNIESam, dim 14h30MATEO FALCONEMar 20h30

CINÉ DUCHÈRE308 avenue Andreï Sakharov - Lyon 9e - 08 36 68 01 29

LES MERVEILLES V.O. Mer 14h - jeu, sam 18h - dim 15h - lun20h30FOXCATCHER V.O. Jeu, sam 20h - ven, lun 18h - dim 17hTIMBUKTU V.O. Ven 20h30 - sam 16h - dim 19h30

COMŒDIA13 avenue Berthelot - Lyon 7e

Avant-premières :• Libres !, vo : jeu 20h*• The Voices, vo : mar 20h*GRAFFITI DIXIT ART V.O. Lun 20h*BIRDMAN V.O. 13h30 - 16h - 18h30 - 20h55 + sam, dim11hINUPILUK19h sf mer - mer 18hRED ARMY V.O. 19h10 + dim 11hAMERICAN SNIPER V.O. 13h40 - 16h25 - 20h35RÉALITÉ13h30 - 17h20 - 20h55 sf jeuVINCENT N’A PAS D’ÉCAILLES14h - 15h40 - 19h30 - 21h10IL EST DIFFICILE D’ÊTRE UN DIEU V.O. Sam 10h45LE PETIT MONDE DE LÉOSam 10h45L’ENQUÊTE18h sf merLES MERVEILLES V.O. 13h30 - 15h45 - 20h15 sf mer, lun, mar + mar 20h45LES NOUVELLES AVENTURES DE GROS POIS ET PETIT POINTDim 10h45IMITATION GAME V.O. 13h35 - 18h25 sf jeu, mar + sam, dim11h15SNOW THERAPY V.O. 15h55 - 20h45 sf jeu, mar + jeu 20h55TIMBUKTU V.O. 15h20 - 17h30 + sam, dim 11hSPARTACUS & CASSANDRASam, dim 11h10SOIRÉE HALLUCINÉEDRUG WAR V.O. Mer 20hEXILÉ V.O. Mer 22h10

LE CINÉMAImpasse Saint-Polycarpe - Lyon 1er

THE CUT V.O. Lun 15h50THINGS PEOPLE DO V.O. Jeu 20h45 - ven, sam 22h - dim 20h15 - lun 18h20LA TERRE ÉPHÉMÈRE V.O. Ven 16h - dim 14h30LÉVIATHAN V.O. Ven 17h50 - sam 14hMON FILS V.O. Jeu 16h - ven 14h - sam 16h30 - dim18h15 - lun 20h30LES JOURS VENUSJeu 14h15 - sam 18h30MAX ET LENNY V.O. Jeu 18h - ven, sam 20h25 - dim 16h30 - lun 14h15

CINÉMA OPÉRA6 rue Joseph Serlin - Lyon 1er

YAPISIK KARDESLER V.O. Sam 22h20ALI KUNDILLI V.O. Dim 14h - lun 22hASK SANA BENZER V.O. Ven 20h10SEVIMLI TEHLIKELI V.O. Sam 20h10CARSI PAZAR V.O. Ven 22h20 - dim 16h20 - lun 20h10LÉA, UN ANGE DANS MA MAISON V.O. Jeu 20h*LA DUCHESSE DE VARSOVIEMer 16h - jeu, dim 18h15 - ven 13h35 -sam 16h45 - lun 15h10 - mar 20h30BONS À RIEN V.O. Mer 17h40 - jeu 16h40 - ven, lun 18h20 -sam, mar 15h10 - dim 21h30

A 14 ANSMer 20h50 - jeu, ven 15h10 - sam 13h35 -dim 19h50 - lun 16h45 - mar 18h30LE SCANDALE PARADJANOV OU LA VIE TUMULTUEUSE D’UNARTISTE SOVIÉTIQUE V.O. Sam 18h20 - mar 16h45HOPEMer 19h15 - ven 16h45

CINÉMA LUMIÈRE25 rue du Premier-Film - Lyon 8e - 04 78 78 18 95

KIRIKOU ET LA SORCIÈREMer 14h30BAAL V.O. Mer 17hLA DOLCE VITA V.O. Mer 20h30 - dim 18h15MAN ON THE MOON V.O. Jeu 16h30LA PROPHÉTIE DES GRENOUILLESSam 14h30RÉTROSPECTIVE WERNER HERZOGFATA MORGANA V.O. Mer 19h - dim 16h45BAD LIEUTENANT : ESCALE À LA NOUVELLE-ORLÉANS V.O. Sam 21h - dim 14h30RENCONTRES DROIT, JUSTICE ET CINÉMA: programme en page 14

PATHÉ BELLECOUR79 rue de la République - Lyon 2e

Avant-premières :• Un homme idéal : mar 20h*• Selma, vo : dim 11hBIRDMAN V.O. 11h15 - 14h15 - 17h - 19h45 - 22h25LE DERNIER LOUP10h40 - 13h40 - 16h35 - 19h20LE DERNIER LOUP 3D 22h10IMITATION GAME V.O. 10h45 - 13h10 - 15h30 - 17h50 - 20h10 -22h05PAPA OU MAMAN11h20 sf sam, dim - 14h05 - 16h10 -18h10 - 20h10 - 22h30LES NOUVEAUX HÉROS 3D Mer, sam, dim 11h10, 15h50LES NOUVEAUX HÉROSMer, sam, dim 13h30CINQUANTE NUANCES DE GREY(int - 12 ans)11h05 - 14h05CINQUANTE NUANCES DE GREYV.O. (int - 12 ans)16h50 - 19h30 - 22h10GUS PETIT OISEAU, GRAND VOYAGEMer, sam, dim 10h50AMERICAN SNIPER V.O. 11h15 - 13h55 - 16h40 - 19h25 - 22h10KINGSMAN : SERVICES SECRETS16h40 - 22h15KINGSMAN : SERVICES SECRETS V.O. 11h10 - 14h - 19h35L’ENQUÊTE11h05 sf mer, sam, dim - 13h40 sf mer, sam,dim - 15h50 sf mer, sam, dim - 18h05 -20h20 - 22h35LA FAMILLE BÉLIER10h50 sf mer, sam, dim - 13h - 15h20 -17h40 - 20h - 22h20BIS10h45 - 13h05 - 15h20 - 17h30 - 20h05 sfmar - 22h20 sf mar

PATHÉ CORDELIERS20 rue Thomassin - Lyon 2e

DIAMANTS SUR CANAPÉ V.O. Mar 20hPROJET ALMANAC13h10 - 15h20 - 17h30 - 19h40 - 21h50 + sam, dim 10h50TRACERS13h30 - 15h30 - 17h30 - 19h30 - 21h30 + sam, dim 11h15LES CHEVALIERS DU ZODIAQUELA LÉGENDE DU SANCTUAIRE13h25 - 15h25 - 17h30 - 19h35 - 21h35 + sam, dim 11h20AMERICAN SNIPER13h20 - 16h - 18h40 - 21h20 + sam, dim10h40CINQUANTE NUANCES DE GREY(int - 12 ans)13h30 - 16h - 18h40 - 21h20 + sam, dim10h40LA NUIT AU MUSÉE 3 : LE SECRET DES PHARAONS13h10 - 15h15 - 17h20 - 19h25 + sam,dim 11hBOB L’ÉPONGEUN HÉROS SORT DE L’EAU13h10 + sam, dim 11h05BOB L’ÉPONGEUN HÉROS SORT DE L’EAU 3D 15h10 - 17h10LES NOUVEAUX SAUVAGES19h10 - 21h35JUPITER : LE DESTIN DE L’UNIVERS21h25 sf mar

PATHÉ VAISE43 rue des Docks - Lyon 9e

BIRDMAN13h45 - 16h25 - 19h - 21h40 - + sam, dim10h55

BIS12h45 - 15h20 - 17h55 - 20h20 - 22h35 + sam, dim 10h25KINGSMAN : SERVICES SECRETS13h30 - 16h20 - 19h05 - 21h50 + sam,dim 10h45LE DERNIER LOUP 3D 22h20LE DERNIER LOUP14h15 sf sam - 17h10 - 19h50 sf jeu + sam, dim 11h40AMERICAN SNIPER13h15 - 16h - 18h45 - 21h35 sf jeu + sam,dim 10h20AMERICAN SNIPER V.O. Jeu 21h35PROJET ALMANAC12h45 - 15h05 - 17h25 - 20h - 22h25 + sam, dim 10h25BOB L’ÉPONGEUN HÉROS SORT DE L’EAU 3D 17h50BOB L’ÉPONGEUN HÉROS SORT DE L’EAU13h20 - 15h40 - 19h55 + sam, dim 10h50ANNIE13h55 sf mar - 16h35 sf mar - 19h15 sfmar - mar 12h40, 15h40, 18h25 + sam,dim 11h15LES CHEVALIERS DU ZODIAQUELA LÉGENDE DU SANCTUAIRE13h15 - 15h20 - 17h30 - 19h35 - 22h05 + sam, dim 11hCINQUANTE NUANCES DE GREY(int - 12 ans)13h55 - 16h45 - 19h30 - 22h15 + sam,dim 11h10IMITATION GAME22h15JUPITER : LE DESTIN DE L’UNIVERS21h55L’ENQUÊTE22h10LA FAMILLE BÉLIER13h05 - 15h30 - 17h50 - 20h10 - 22h30 + sam, dim 10h35LA GRANDE AVENTURE DE MAYA L’ABEILLESam, dim 10h35LA NUIT AU MUSÉE 3 : LE SECRET DES PHARAONS12h55 - 15h25 - 17h45 - 19h55LES NOUVEAUX HÉROS 3D 13h20 - 18h05 + sam, dim 10h45LES NOUVEAUX HÉROS15h50PAPA OU MAMAN13h05 - 15h15 - 17h35 - 19h55 - 22h05 + sam, dim 11hTAKEN 320h15 - 22h35

UGC ASTORIA31 cours Vitton - Lyon 6e

Avant-première :• Tokyo fiancée : dim 20hBIRDMAN V.O. 11h10 - 13h50 - 16h15 - 19h30 - 21h55L’ENQUÊTE11h05 - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h sflun - 22h10 sf lunLE DERNIER LOUP V.O. 11h - 13h45 - 16h10 sf mar - 19h20 sf ven -21h45PAPA OU MAMAN11h - 14h - 16h - 18h - 20h sf dim - 22h sfdimAMERICAN SNIPER V.O. 11h - 13h40 - 16h20 - 19h - 21h40

UGC CINÉ-CITÉINTERNATIONALE80 quai Charles de Gaulle - Lyon 6e

ANNIE10h40 - 13h10 - 15h30LE DERNIER LOUP10h40 - 13h50 - 16h15LE DERNIER LOUP 3D V.O. 19h35 - 22hLES CHEVALIERS DU ZODIAQUELA LÉGENDE DU SANCTUAIRE10h50 - 13h45 - 15h45 - 17h45LES CHEVALIERS DU ZODIAQUELA LÉGENDE DU SANCTUAIRE V.O. 19h45 - 21h50PROJET ALMANAC10h55 - 13h35 - 15h45 - 17h55PROJET ALMANAC V.O. 20h05 - 22h15LES DÉSAXÉS V.O. Ven 20h - dim 16h10 - lun 18h45AMERICAN SNIPER V.O. 10h50 - 13h40 - 16h20 - 20h20 - 21h45BIS10h40 - 13h40 - 15h50 - 18h - 20h10 -22h15BOB L’ÉPONGEUN HÉROS SORT DE L’EAUMer, sam, dim 10h25, 13h25, 15h25, 17h25CINQUANTE NUANCES DE GREY(int - 12 ans)11h - 13h50 - 16h20 - 20h10CINQUANTE NUANCES DE GREYV.O. (int - 12 ans)10h45 sf mer, sam, dim - 13h30 sf mer, sam,dim - 16h30 sf mer, sam, dim - 19h25 -21h55JUPITER : LE DESTIN DE L’UNIVERSJeu, ven, lun, mar 10h40, 13h30, 16h10JUPITER : LE DESTIN DE L’UNIVERS V.O. 19h15 sf ven, lun - 21h50 sf ven

FILMS À L’AFFICHEA 14 ANSD’Hélène Zimmer (Fr, 1h30) avec AthaliaRoutier, Galatea Bellugi...Cinéma Opéra

ANNIEDe Will Gluck (EU, 1h57) avec Jamie Foxx,Quvenzhané Wallis...Cinéma CGR, Pathé Carré de soie, Pathé Vaise,UGC Ciné-Cité Internationale

BIRDMAND’Alejandro González Iñárritu (EU, 1h59)avec Michael Keaton, Zach Galifianakis...Cinéma Gérard Philipe (vo), Cinéma GérardPhilipe, Comœdia (vo), Pathé Bellecour (vo), PathéVaise, UGC Astoria, UGC Ciné-Cité Confluence(vo)

HUNGRY HEARTSDe Saverio Costanzo (It, 1h53) avec AdamDriver, Alba Rohrwacher...UGC Ciné-Cité Confluence (vo)

LES CHEVALIERS DU ZODIAQUELA LÉGENDE DU SANCTUAIREDe K. Sato (Jap., 1h33, 2014) avec N.Okamoto, K. Nojima, ...Pathé Carré de soie, Pathé Cordeliers, Pathé Vaise,UGC Ciné-Cité Internationale (vo), UGC Ciné-CitéInternationale, UGC Part-Dieu

LE DERNIER LOUPDe Jean-Jacques Annaud (Fr-Chine) avecFeng Shaofeng, Shawn Dou...Cinéma CGR (3D), Cinéma Gérard Philipe (3D),Cinéma Gérard Philipe, Le Scénario, PathéBellecour, Pathé Bellecour (3D), Pathé Carré desoie (3D), Pathé Carré de soie, Pathé Vaise (3D),Pathé Vaise, UGC Astoria (vo), UGC Ciné-CitéConfluence, UGC Ciné-Cité Confluence (vo), UGCCiné-Cité Internationale, UGC Ciné-CitéInternationale (3D) (vo), UGC Part-Dieu, UGCPart-Dieu (3D)

LA DUCHESSE DE VARSOVIEDe Joseph Morder (Fr, 1h26) avecAlexandra Stewart, Andy Gillet...Cinéma Opéra

INUPILUKDe Sébastien Betbeder (Fr, 1h02) avecThomas Blanchard, Thomas Scimeca...Comœdia

PROJET ALMANACDe Dean Israelite (EU, 1h47) avec JonnyWeston, Sofia Black D’Elia...Cinéma CGR (vo), Cinéma CGR, Pathé Carré desoie, Pathé Cordeliers, Pathé Vaise, UGC Ciné-CitéInternationale (vo), UGC Part-Dieu

RED ARMYDe Gabe Polsky (EU-Russ, 1h25) documen-taireComœdia (vo)

TRACERSDe Daniel Benmayor (EU, 1h33) avecTaylor Lautner, Marie Avgeropoulos...Cinéma CGR, Pathé Carré de soie, PathéCordeliers, UGC Part-Dieu

LES CHOIX DELA RÉDACTIONAMERICAN SNIPERDe Clint Eastwood (ÉU, 2h12) avec BradleyCooper, Sienna Miller, Luke Grimes...Incroyable film de guerre signé

Eastwood, portrait magistral d’ambiguïtésautour d’une bête de guerre texaneobsédée par sa mission, ébranlée souterrainement par la violence de sesactes et l’héroïsme qu’on cherche à luifaire endosser. Du très grand cinéma.Ciné-Meyzieu (vf + vo), Cinéma CGR, CinémaGérard Philipe (vf + vo), Comœdia (vo), PathéBellecour (vo), Pathé Carré de soie (vf + vo),Pathé Cordeliers, Pathé Vaise (vf + vo), UGCAstoria (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo), UGCCiné-Cité Internationale (vo), UGC Part-Dieu

L’ENQUÊTEDe Vincent Garenq (Fr-Belg-Lux, 1h46)avec Gilles Lellouche, Charles Berling...Le combat solitaire et inégal de Denis

Robert contre la “banque des banques”luxembourgeoise Clearstream débouchesur un film-dossier qui, s’il n’évite pascertains écueils du genre, emporte lemorceau par l’efficacité de son récit etla conviction de ses comédiens, tousexcellents – même Gilles Lellouche !Comœdia, Les Alizés, Pathé Bellecour, Pathé Vaise,UGC Astoria

HARD DAYDe Kim Seong-hun (Cor.Sud, 1h51) avecLee Seon-gyoon, Jo Jin-woong...Un polar à la mode sud-coréenne,

c’est-à-dire efficace, drôle, joyeusementimmoral et remarquablement écrit,interprété et mis en scène. Que demander de plus ?Les Alizés (vo)

IMITATION GAMEDe Morten Tyldum (Angl-EU, 1h55) avecBenedict Cumberbatch, Keira Knightley...Dans le cadre étroit du biopic visant

les oscars, cette évocation de la viecomplexe d’Alan Turing, mathématiciengénial, inventeur de l’ordinateur, artisan de la victoire anglaise contre les nazis et homosexuel planqué puispersécuté, surprend par l’habileté de saconstruction dramatique et l’incarnationpuissante de Benedict Cumberbatch.Ciné-Toboggan (vf + vo), Cinéma CGR, Comœdia(vo), Écully Cinéma (vf + vo), Le Lem (vf + vo),Pathé Bellecour (vo), Pathé Carré de soie, PathéVaise, UGC Ciné-Cité Confluence (vo), UGC Part-Dieu

LÉVIATHAND’Andreï Zviaguintsev (Russie, 2h21) avecAlexeï Serebriakov, Elena Liadova, VladimirVdovitchenkov…Une splendeur signée Andreï

Zviaguintsev, où son génie de la miseen scène, ample et d’un absolu perfectionnisme, se met au serviced’une farce noire qui revisite Le Livre de Job pour dénoncer les errances dela Russie poutinienne, corrompue etdéliquescente.Le Cinéma (vo)

LOIN DES HOMMESDe David Oelhoffen (Fr, 1h41) avec ViggoMortensen, Reda Kateb...David Oelhoffen réunit Viggo

Mortensen et Reda Kateb pour uneadaptation d’Albert Camus transforméeen western humaniste situé pendant la guerre d’Algérie. Une œuvre au classicisme bienvenu, dont la mise enscène, aussi belle que sobre, cherche àmettre en valeur son duo de comédienset la profondeur de leurs personnages.Cinéma Saint-Denis

MONSIEUR KLEINDe Joseph Losey (1976, Angl-It-Fr, 2h03)avec Alain Delon, Jeanne Moreau...Reprise en copie restaurée du

chef-d’œuvre de Joseph Losey, où AlainDelon déambule à la recherche de sondouble juif dans un Paris fantomatique,occupé par les Allemands et en pleinepréparation de la rafle du Vel d’hiv’.Comme si un personnage de Kafka évoluait dans un roman de Modiano…Le Scénario, Maison du Peuple

PHOENIX De Christian Petzold (All, 1h38) avec NinaHoss, Ronald Zehrfeld...Christian Petzold filme un drame

hitchcockien où une rescapée descamps de la mort au visage reconstruittente de reconquérir un mari qui laprend pour son sosie. En filigrane, lecinéaste interroge la capacité d’oublides individus mais aussi de tout un paysface à l’horreur, dans une œuvre forteet entêtante où explose une fois encorele talent de Nina Hoss.Ciné Mourguet (vo), Ciné-Caluire (vo), Ciné-Toboggan (vo), Salle Jean Carmet (vo), UGC Ciné-Cité Internationale (vo)

RÉALITÉDe Quentin Dupieux (Fr-Bel, 1h27) avecAlain Chabat, Jonathan Lambert...Au sommet de son art,

Quentin Dupieux livre un casse-tête cinématographique où l’imaginaire est aussi réel que la réalité, où les films existent avant d’avoir été tournés,où les rêves peuvent être enregistréspar des caméras... C’est drôle, entêtant,inoubliable.Comœdia, UGC Ciné-Cité Confluence

SPARTACUS & CASSANDRAD’Ioanis Nuguet (Fr, 1h20) documentaireUn documentaire exceptionnel,

naviguant entre réalisme et poésie,pour raconter la vie de deux enfantsRoms écartelés entre leur famille naturelle – et irresponsable – et un avenir possible en France, sous la houlette bienveillante d’une acrobate de cirque. Un miracle qui évite le didactisme et la démagogie et leur préfère l’universalité.Comœdia

LA TERRE ÉPHÉMÈREDe George Ovashvili (Geor, 1h40) avecIlyas Salman, Mariam Buturishvili..Deux personnages sur un bout de

terre émergée, les saisons qui passent,presque aucun dialogue, mais uneattention spectaculaire aux enjeux etconflits dramatiques et une mise enscène d’une stupéfiante perfectionplastique font de ce film de GeorgeOvashvili un magnifique météore poétique.Le Cinéma (vo)

TIMBUKTUD’Abderrahmane Sissako (Fr-Mau, 1h37)avec Ibrahim Ahmed dit Pino, Toulou Kiki,Abel Jafri...En posant un regard tragi-comique sur

l’absurdité dangereuse du djihadisme auMali, Abderrahmane Sissako trouve labonne distance pour parler d’un sujetbrûlant, sans pour autant sombrer dansle film officiel. Et, à défaut de dépasserl’académisme d’un certain world cinéma, il sait ménager de sidérantsinstants de poésie.Ciné Duchère (vo), Comœdia (vo), Le Meliès (vo),UGC Ciné-Cité Confluence (vo)

VINCENT N’A PAS D’ÉCAILLESDe Thomas Salvador (Fr, 1h18) avecThomas Salvador, Vimala PonsNaissance d’un super-héros français :

créé et incarné par Thomas Salvador,cet aquaman bien de chez nous n’a pasbesoin d’effets spéciaux spectaculairespour se révéler crédible. Son inscriptiondans un paysage typique des premierslongs hexagonaux – simplicité, intimisme,épure – suffit pour le rendre attachantet original.Comœdia

WHIPLASHDe Damien Chazelle (EU, 1h45) avec MilesTeller, J.K. Simmons...“Coup de fouet” mais surtout coup

d’essai et coup de maître pour DamienChazelle : sa première œuvre, quiraconte la relation toxique entre unapprenti batteur et son prof obsédé par le dépassement de soi, est un film de guerre musical haletant, impeccablement rythmé et interprété.Écully Cinéma (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo)

LA FAMILLE BÉLIER10h40 - 13h50 - 16h05LA GRANDE AVENTURE DE MAYA L’ABEILLEMer, sam, dim 11h, 14h, 16hLA NUIT AU MUSÉE 3 : LE SECRET DES PHARAONSMer, sam, dim 11h, 14h, 16h10LES NOUVEAUX HÉROS10h50 - 13h50 - 16h - 18h10LES NOUVEAUX SAUVAGES V.O. 18h15 - 20h40PAPA OU MAMAN11h - 13h45 - 15h35 sf dim - 17h25 sf dim -20h - 22hPHOENIX V.O. 19h30TAKEN 317h50TAKEN 3 V.O. 20h - 22h10UN VILLAGE PRESQUE PARFAIT10h45 sf mer, sam, dim - 13h50 sf mer,sam, dim - 15h55 sf mer, sam, dim - 18h -20h05 - 22h10KINGSMAN : SERVICES SECRETS10h55 - 13h45 - 16h25KINGSMAN : SERVICES SECRETS V.O. 19h10 - 21h45

UGC CINÉ-CITÉCONFLUENCE121 cours Charlemagne - Lyon 2e

BIRDMAN V.O. 10h40 - 13h55 - 16h25 - 19h30 - 22hBOB L’ÉPONGEUN HÉROS SORT DE L’EAUMer, sam, dim 11h, 13h30, 15h45, 17h55HUNGRY HEARTS V.O. 11h05 sf mer, sam, dim - 13h40 - 16h15 -19h45 - 22h10LE DERNIER LOUP10h50 - 13h45 - 16h20 + ven 19h35LE DERNIER LOUP 3D V.O. 19h35 sf ven - 22h05LES DÉSAXÉS V.O. Jeu 20h - dim 17h15 - mar 16h05AMERICAN SNIPER V.O. 10h40 - 13h35 - 16h20 - 19h05 - 21h50BIS10h55 sf lun - 13h20 - 15h35 - 17h50 -20h - 22h15CINQUANTE NUANCES DE GREYV.O. (int - 12 ans)10h50 - 13h50 - 16h30 - 19h15 - 21h55GUS PETIT OISEAU, GRAND VOYAGEMer, sam, dim 11h, 13h55IMITATION GAME V.O. 10h45 sf mer, sam, dim - 13h40 sf mer,sam, dim - 16h10 sf mer, sam, dim - mar -19h45 - 22h10KINGSMAN : SERVICES SECRETS V.O. 10h45 sf mer, sam, dim - 13h45 - 16h20 -19h20 - 21h55LA FAMILLE BÉLIER10h45 sf dim - 13h15 - 15h30 - 20h sf jeu -22h15LA NUIT AU MUSÉE 3 : LE SECRET DES PHARAONS10h55 - 13h10 - 15h15 - 17h30 sf dimLE PRIX À PAYER V.O. 13h35 sf mer, sam, dim - 17h55 sf mer,sam, dim - 22h15 sf jeuLE SEL DE LA TERRE V.O. Dim 10h55LES MERVEILLES V.O. 17h45 sf jeuLES NOUVEAUX HÉROS10h50 - 13h15 - 15h30 - 17h45 - 20hLES NOUVEAUX HÉROS V.O. 22h15LES PINGOUINS DE MADAGASCARMer, sam, dim 10h50PADDINGTONMer, sam, dim 10h50PAPA OU MAMAN11h sf mer, sam, dim - 14h sf mer, sam, dim -16h - 17h55 - 19h50 sf lun - 21h45 sf lunRÉALITÉ11h05 - 13h50- 15h55 - 17h55 - 19h55 -22h10SNOW THERAPY V.O. 15h35TIMBUKTU V.O. 11h05 - 13h30 - 18h05 - 20h10 - 22h15WHIPLASH V.O. 11h sf mer, sam, dim - 15h40 sf mer, sam,dim - 20h sf jeu

UGC PART-DIEUCC Part-Dieu niveaux 2 & 4 - Lyon 3e

LE DERNIER LOUP11h30 - 13h55 - 16h15 sf marLE DERNIER LOUP 3D 19h45 sf ven - 22h05LES CHEVALIERS DU ZODIAQUELA LÉGENDE DU SANCTUAIRE11h30 - 14h - 16h - 18h - 20h - 22hPROJET ALMANAC11h25 sf mer, sam, dim - 13h35 - 15h45 -17h55 - 20h05 - 22h15TRACERS11h30 - 14h - 16h - 18h - 20h - 22hAMERICAN SNIPER11h25 - 14h - 16h35 - 19h15 - 21h55BIS11h30 - 13h50 - 15h55 - 18h - 20h05 -22h10

Page 7: Le Petit Bulletin - Lyon - 787

BOB L’ÉPONGEUN HÉROS SORT DE L’EAUMer, sam, dim 11h30, 13h45, 15h45, 17h45CINQUANTE NUANCES DE GREY(int - 12 ans)11h25 - 13h50 - 16h15 - 19h15 - 21h50GUS PETIT OISEAU, GRAND VOYAGEMer, sam, dim 14h, 15h50, 17h40IMITATION GAME11h30 sf mer, sam, dim - 13h50 sf mer, sam,dim - 16h10 sf mer, sam, dim - 19h45 -22h05JUPITER : LE DESTIN DE L’UNIVERS11h30 sf mer, sam, dim - 14h sf mer, sam,dim - 16h30 sf mer, sam, dim - 19h30 - 22hKINGSMAN : SERVICES SECRETS11h30 - 14h - 16h30 - 19h30 - 22hLA FAMILLE BÉLIER11h25 sf mer, sam, dim - 13h35 sf mer,sam, dim - 15h45 - 17h55 - 20h05 - 22h15LA GRANDE AVENTURE DE MAYA L’ABEILLEMer, sam, dim 11h30, 13h50LA NUIT AU MUSÉE 3 : LE SECRET DES PHARAONSMer, sam, dim 11h30, 13h55, 15h55LES NOUVEAUX HÉROSMer, sam, dim 11h30, 13h45, 15h50, 17h55PAPA OU MAMAN11h30 - 14h - 16h - 18h - 20h - 22hTAKEN 311h25 sf mer, sam, dim - 13h35 sf mer,sam, dim - 15h45 sf mer, sam, dim - 17h55 -20h05 - 22h15UN VILLAGE PRESQUE PARFAIT11h30 sf mer, sam, dim - 14h sf mer, sam,dim - 16h sf mer, sam, dim - 18h sf mer,sam, dim - 20h - 22hLES PINGOUINS DE MADAGASCARMer, sam, dim 11h30PADDINGTONMer, sam, dim 11h30

LES AMPHIS12 rue Pierre Cot - Vaulx-en-Velin - 04 78 79 17 29

108 ROIS-DÉMONSMer 14h30 - sam 15h - dim 16hCHARLIE MORTDECAIMer 20h - sam 17h - dim 18hHOPEMer 18h - ven 20h - sam 19h - dim 14h

LES ALIZÉS214 avenue Franklin Roosevelt - Bron - 04 78 41 05 55

L’ENQUÊTEMer 14h, 18h30, 20h45 - jeu 14h30 - ven14h, 16h - sam 14h, 18h15, 20h30 - dim16h15, 18h30 - lun 14h30, 18h15 - mar18h15, 20h30CINQUANTE NUANCES DE GREY(int - 12 ans)Mer 14h, 18h15, 20h30 - jeu 18h15 - ven16h15, 20h45 - sam 14h, 18h30, 20h45 -dim 16h, 18h30 - lun 14h30, 20h30 - mar18h, 20h30LE PRIX À PAYERMer 16h30 - jeu 20h45 - ven, lun 18h - sam16h15 - dim 14hLA FAMILLE BÉLIERMer 16h15 - jeu 14h30 - ven 18h30 - sam16h30 - dim 14hHARD DAY V.O. Jeu 20h30**SHAUN OF THE DEAD (int - 12 ans)Ven 20hEN QUÊTE DE SENSJeu 18h - lun 20h**

ALPHA24 avenue Lamartine - Charbonnières - 04 78 87 64 65

UN VILLAGE PRESQUE PARFAITMer 20h45 - jeu 18h30 - ven 19h - sam16h30, 21h - dim 18h15LA NUIT AU MUSÉE 3 : LE SECRET DES PHARAONSMer 18h30 - ven 21h - sam 18h45 - dim16hSNOW THERAPY V.O. Jeu 20h45 - dim 20h30

CINÉ-AQUEDUCAqueduc, chemin de la liasse - Dardilly - 04 78 35 98 03

UNE MERVEILLEUSE HISTOIRE DU TEMPSMer 20h30ON CARTOON DANS LE GRAND LYONLES MOOMINS SUR LA RIVIERADim 17h

CINÉ-CALUIRE36 avenue Général de Gaulle - Caluire-et-Cuire

LA NUIT AU MUSÉE 3 : LE SECRET DES PHARAONSVen, sam 20h30LES NOUVEAUX HÉROSMer 17h - ven 18h - sam, dim 14h, 16hPHOENIX V.O. Ven, mar 14h30 - sam 18h - dim 20hUN VILLAGE PRESQUE PARFAITMer, jeu, mar 20h30 - dim 18h30 - lun14h30, 20h30

CINÉ LA MOUCHE8 rue des Écoles - Saint-Genis-Laval - 04 78 86 82 60

FOXCATCHER V.O. Mer 15h30, 20h30 - ven 20h30 - sam 18h -dim 15h30LES JOURS VENUSMer, ven, dim 18h - sam 15h30, 20h30

CINÉ-MEYZIEU27 rue Louis Saulnier - Meyzieu - 04 37 44 11 02

LES SOUVENIRSJeu, mar 18h - lun 15h, 18h, 20h30KINGSMAN : SERVICES SECRETSMer 16h, 20h30 - jeu, lun 18h, 20h30 - sam21h - dim 15h, 20h30 - mar 20h30CINQUANTE NUANCES DE GREY(int - 12 ans)Mer 20h30 - jeu, ven, sam 18h - dim10h30, 15hBOB L’ÉPONGEUN HÉROS SORT DE L’EAUMer 16h - ven, lun, mar 18h - sam 15h, 18h -dim 10h30, 15hPAPA OU MAMANJeu, ven, mar 20h30 - sam 15h - dim 18h,20h30 - lun 15h, 20h30AMERICAN SNIPER20h30 sf sam, lun - sam 21h - lun 15hAMERICAN SNIPER V.O. 18h sf mer, jeu, lunFESTIVAL DU CINÉMA TURCMUCIZE V.O. Ven 20hBANA MASAL ANLATMA V.O. Sam 20hHADI INSALLAH V.O. Dim 18hON CARTOON DANS LE GRAND LYONLE CHANT DE LA MERMer 16h - sam 15h - dim 10h30

CINÉ MOURGUET15 rue Deshay - Sainte-Foy-lès-Lyon - 04 78 59 01 46

LES MERVEILLES V.O. Mer, dim 20h - jeu 14h30 - ven 18h, 20h30 -sam 17h30 - lun 17h, 20hPHOENIX V.O. Mer, lun 20h - jeu, mar 17h - ven 18h - sam20h15LES NOUVEAUX HÉROSMer 16h30 - ven 20h30 - sam 14h30 - dim17hLES NOUVEAUX HÉROS 3D Sam 17h30 - dim 14h30INVINCIBLE V.O. Jeu 20h15 - ven 14h30 - dim 20h - lun 17h -mar 17h, 20hSCOTT PILGRIM V.O. Sam 20h30NO GAZARANJeu 20h**QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BONDIEU ?Mer 14h30FOXCATCHER V.O. Jeu, dim 17h - sam 14h30 - mar 20hLE PETIT MONDE DE LÉOMer 15h - dim 10h30LA GRANDE AVENTURE DE MAYA L’ABEILLEMer 16h30 - dim 14h30

CINÉ-RILLIEUXEspace Beaudelaire - Rillieux-la-Pape - 04 37 85 01 50

FOXCATCHERVen 18hFOXCATCHER V.O. Lun 20h30LA NUIT AU MUSÉE 3 : LE SECRET DES PHARAONSVen 20h30PAPA OU MAMANDim 17h30DISCOUNTLun 18hON CARTOON DANS LE GRAND LYONGUS PETIT OISEAU, GRAND VOYAGEDim 15h

CINÉ-TOBOGGAN14 avenue Jean Macé - Décines - 04 72 93 30 00

LA NUIT AU MUSÉE 3 : LE SECRET DES PHARAONSMer 14h30 - sam 14h15PHOENIX V.O. Mer 18h30 - jeu 20h30 - sam 16h15 - dim18hPAPA OU MAMANMer 16h30 - jeu 18h30 - sam 20h30 - dim14h - mar 17h30IMITATION GAMEMer 20h30 - jeu 14h - dim 15h45IMITATION GAME V.O. Ven 20h30 - sam 18h15FOXCATCHER V.O. Ven 18h - dim 20hVINCENT - LA VIE ET LA MORT DE VINCENT VAN GOGH Mar 20h**

CINÉMA CGRRue de l’Industrie - Brignais - 04 72 31 91 50

ANNIE11h - 14h - 16h45 - 19h30 sf dimLE DERNIER LOUP 3D 11h - 13h30 - 15h55 - 20h - 22h25LES CHEVALIERS DU ZODIAQUELA LÉGENDE DU SANCTUAIRE11h - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h15 + ven,sam 00h15PROJET ALMANAC11h sf mer, sam, dim - 13h45 - 15h55 -18h05 - 20h15 - 22h25 + ven, sam 00h25PROJET ALMANAC V.O. Jeu 20h05

TRACERS11h - 14h - 16h - 17h55 sf mer, sam, dim -20h10 - 22h15 + ven, sam 00h15AMERICAN SNIPER11h - 14h - 16h40 - 19h40 - 22h15BIS11h - 13h50 - 15h55 - 18h - 20h10 -22h15 + ven, sam 00h15BOB L’ÉPONGEUN HÉROS SORT DE L’EAU 3D 11h + mer, sam, dim 14h, 16h, 18h, 20h05KINGSMAN : SERVICES SECRETS11h - 13h30 - 16h - 20h - 22h25CINQUANTE NUANCES DE GREY(int - 12 ans)11h - 14h - 15h15 sf mer, sam, dim - 16h40 -18h10 - 19h40 - 21h - 22h15 + ven, sam23h40LES NOUVEAUX HÉROS 3D 15h50 + mer, sam, dim 11h, 13h50, 18hUN VILLAGE PRESQUE PARFAIT16h + jeu 14h, 18h, 20hGUS PETIT OISEAU, GRAND VOYAGE18h30 + mer, sam, dim 11hJUPITER : LE DESTIN DE L’UNIVERS 3D 11h sf mer, sam, dim - 19h50 sf jeu - 22h20LA GRANDE AVENTURE DE MAYA L’ABEILLE 3D 14h - 18h15 + sam, dim 11hLA NUIT AU MUSÉE 3 : LE SECRET DES PHARAONS11h - 13h50 - 18h10 + mer, sam, dim 16h PAPA OU MAMAN11h - 14h - 16h - 18h - 20h15 - 22h15 +ven, sam 00h10IMITATION GAME22h sf lunTAKEN 318h - 20h15 - 22h30 + jeu 15h55 + ven,sam 00h20INVINCIBLE22h sf marLA FAMILLE BÉLIER11h sf mer, sam, dim - 13h40 - 15h50 - 18h -20h10 - 22h15 + ven, sam 00h25PADDINGTONMer, sam, dim 11h

CINÉMA GÉRARD PHILIPE12 avenue Jean Cagne - Vénissieux - 04 78 70 40 47

PAT ET MAT9h30 sf sam, dimKINGSMAN : SERVICES SECRETSMer, dim 18h30 - jeu, lun 20h30 - ven16h15, 18h15 - sam 18h30, 20h45 - mar18hLE DERNIER LOUP 3D Mer 18h30 - jeu, lun 18h - ven, sam 16h15 -dim 14h15 - mar 18h15LE DERNIER LOUPMer 14h30, 20h45 - jeu 14h30 - ven 14h,20h30 - sam 20h45 - dim 16h30, 18h45 -lun, mar 14h30, 20h30GUS PETIT OISEAU, GRAND VOYAGEMer 14h15 - sam 14h30WADJDA V.O. Jeu, ven, mar 9h30AMERICAN SNIPERMer 16h, 20h45 - jeu, mar 14h30, 20h30 -ven 14h, 20h30 - sam 16h15, 20h45 - dim16h - lun 14h30, 18hAMERICAN SNIPER V.O. Jeu 18h - sam 18h30 - lun 20h30LES NOUVEAUX HÉROS 3D Sam 14h30LES NOUVEAUX HÉROSMer 16h45 - ven 18h30 - dim 14hBIRDMANMer 16h15, 20h45 - jeu 14h30, 18h, 20h30 -ven 14h15, 18h15, 20h30 - sam 16h15,18h30 - dim 16h15 - lun 18h - mar 14h30,18hBIRDMAN V.O. Mer 18h30 - lun 14h30 - mar 20h30LA FAMILLE BÉLIERDim 18h30BOB L’ÉPONGEUN HÉROS SORT DE L’EAU 3D Sam 14h30BOB L’ÉPONGEUN HÉROS SORT DE L’EAUMer, dim 14h30 - ven 16h30

ÉCULLY CINÉMA21 avenue E. Aynard - Écully - 04 78 33 64 33

PAPA OU MAMANMer 18h30 - sam, lun 14h - dim 18h15 -mar 20h30IMITATION GAMEMer 14h - sam 18hIMITATION GAME V.O. Jeu 20h30LA NUIT AU MUSÉE 3 : LE SECRET DES PHARAONSMer 16h30 - sam 20h30 - dim 14hWHIPLASH V.O. Mer 20h30 - jeu 18h - mar 18h15108 ROIS-DÉMONSSam, dim 16h

LE LEM62 avenue du 8 mai 1945 - Tassin-la-Demi-Lune04 78 34 54 20

JUPITER : LE DESTIN DE L’UNIVERSMer, dim 18h15JUPITER : LE DESTIN DE L’UNIVERS 3D Ven 21h - sam 18h15IMITATION GAME V.O. Jeu 21h - lun 18h30

IMITATION GAMEMer, sam 21h - ven 18h30BÉBÉ TIGREJeu 19h - dim 14h30 - lun 21hON CARTOON DANS LE GRAND LYONLES MOOMINS SUR LA RIVIERAMer 14h30 - sam 16hEN SORTANT DE L’ÉCOLEMer 16h30 - sam 14h30 - dim 17h

MAISON DU PEUPLE4 place Jean Jaurès - Pierre-Bénite - 04 78 86 62 92

LES NOUVELLES AVENTURES DE GROS POIS ET PETIT POINTMer, sam, dim 16hLES NOUVEAUX HÉROSMer, sam, dim 14hMONSIEUR KLEINJeu 16h, 20hPAPA OU MAMANMer, sam 18h, 20h30 - jeu 18h30 - ven16h, 18h, 20h30 - dim 20h30 - mar 18hKLIMT V.O. Dim 18h - mar 20h

LE MELIÈS67 chemin de Vassieux - Caluire-et-Cuire04 72 27 02 07

PAPA OU MAMANMer, ven 19h - dim 14h30 - lun 20h30SNOW THERAPY V.O. Mer 21h - jeu 20h30 - dim 19hTIMBUKTU V.O. Ven 21h - dim 16h30LA NUIT “HOBBIT”Sam 19h

PATHÉ CARRÉ DE SOIE2 rue Jacquard - Vaulx-en-Velin

ANNIE11h10 - 13h45 - 16h20 - 18h50LE DERNIER LOUP 3D 22hLE DERNIER LOUP10h50 - 13h25 sf sam - 15h55 - 18h55 sfjeuLES CHEVALIERS DU ZODIAQUELA LÉGENDE DU SANCTUAIRE10h55 - 12h55 - 14h55 - 17h - 19h05 -21h10PROJET ALMANAC10h20 - 12h40 - 15h15 - 17h30 - 19h50 -22h05

LOVE I OBEYRosemary Standley - La voix de Moriartyet l’ensemble de Bruno HelstrofferDimanche 8 mars | 19h | Chapelle de la Trinité

Réservations : 04 78 38 09 09www.lesgrandsconcerts.com

et points habituels

TRACERS10h10 - 12h15 - 14h15 - 16h15 - 18h15 -20h20 - 22h25CINQUANTE NUANCES DE GREY(int - 12 ans)11h15 - 13h50 - 16h30 - 18h15 - 19h10 -21h20AMERICAN SNIPER10h40 - 13h35 - 16h15 - 18h20 sf lun -21h05 - 21h50AMERICAN SNIPER V.O. Lun 18h20KINGSMAN : SERVICES SECRETSIMAX 11h30 - 14h05 - 16h45 - 19h20 - 21h55LES NOUVEAUX HÉROS10h35 - 14h55 - 17h05LES NOUVEAUX HÉROS 3D 12h45PAPA OU MAMAN11h20 - 13h10 - 15h - 16h50 - 18h40 -20h30 - 21h40BOB L’ÉPONGEUN HÉROS SORT DE L’EAU10h10 - 12h10 - 14h10 - 16h10 - 18h10 -20h10JUPITER : LE DESTIN DE L’UNIVERS 3D 19h15 - 21h40LA FAMILLE BÉLIER10h15 sf mer, sam, dim - 12h30 sf mer,sam, dim - 14h40 sf mer, sam, dim - 17h10 -19h30 - 21h25LA GRANDE AVENTUREDE MAYA L’ABEILLEMer, sam, dim 11h10, 13h05, 15h05LA NUIT AU MUSÉE 3 : LE SECRET DES PHARAONS11h05 - 13h10 - 15h25 - 17h30 - 19h35 -22h20LES PINGOUINS DE MADAGASCARMer, sam, dim 11h35, 13h35TAKEN 310h55 sf mer, sam, dim - 13h20 sf mer,sam, dim - 15h35 - 17h50 - 20h05 - 22h20IMITATION GAME22h10BIS10h25 - 12h45 - 15h10 - 17h20 - 19h30 -21h40

SALLE JEAN CARMETBoulevard du Pilat - Mornant - 04 78 44 05 17

PAPA OU MAMANMer 14h30, 18h30 - jeu 20h30 - sam14h30, 20h30 - dim 17h30

LA GRANDE AVENTURE DE MAYA L’ABEILLEMer, sam 16h30 - dim 15h30PHOENIX V.O. Jeu 18h - dim 19h30HOPE V.O. Mer 20h30* - sam 18h30LE TEMPS DE QUELQUES JOURSLun 20h30*

LE SCÉNARIOPlace Charles Ottina - Saint-Priest - 04 72 23 60 40

LE DERNIER LOUPMer 14h 20h30 - jeu 12h, 14h, 16h15 - ven16h - sam, lun 14h - dim 20h30 - mar 16h,20h30LE DERNIER LOUP 3D Mer, sam, lun 18h15 - jeu, ven 20h30 - dim16hLES MERVEILLES V.O. Mer, sam 20h30 - jeu 12h, 16h - ven 18h15 -dim 18h - lun 14h, 18h15 - mar 14h, 20h30BISMer 16h15 - jeu 14h, 18h30 - ven, dim, mar14h, 18h15 - sam, lun 16h15, 20h30 KINGSMAN : SERVICES SECRETSMer 16h, 18h15 - jeu, sam 18h - ven 14h -dim 20h30 - lun 16h, 20h30 - mar 18h15BOB L’ÉPONGEUN HÉROS SORT DE L’EAUMer 14h - ven, mar 16h30 - sam, dim 14h,16hMONSIEUR KLEINJeu 20h30LE MOMENT ET LA MANIÈREVen 20h30

LE ZOLA117 cours Émile Zola - Villeurbanne - 04 78 93 42 65

LES MERVEILLES V.O. Mer, ven, mar 20h45 - jeu 16h30 - sam 21h- dim 16h15LES JOURS VENUSMer, sam, mar 18h30 - jeu 21h - dim 18h45FRANK V.O. Mer, sam 16h15 - jeu 19h - ven 18h45 -dim 20h45GUS PETIT OISEAU, GRAND VOYAGEMer, sam, dim 14h15LE BOURREAU V.O. Lun 18h30

(*) en présence de l’équipe (**) suivie d’un débat

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P08 — LE PETIT BULLETIN N°787 — DU 25.02 AU 03.03.15

EXPOSITIONS

On regarde, mais on voit si peu. On parle, maisles mots restent à la surface des choses. Onraisonne et l’on passe à côté de l’essentiel. Ils

sont quelques-uns, artistes (Cézanne), poètes (YvesBonnefoy), philosophes (Martin Heidegger) à nousindiquer que “notre réalité” cache, éloigne, distord leréel, l’être. Et que nos “outils” les plus fondamentaux(le regard, le langage, la raison) trop souvent nousaveuglent et nous fourvoient. Afin de déjouer les pièges de la représentation et de ses codes réducteurs,beaucoup d’artistes se sont tournés vers l’abstraction,notamment en France dans les années 1960. En prenant en compte les “avancées” d’un Bram VanVelde ou d’un Mark Rothko, tenté parfois lui-mêmepar l’abstraction, Alexandre Hollan a cependant toujours su qu’il avait besoin d’images : «Sans images, c’est trop abstrait. Ces images se formentdans la nature : arbres, fruits, chemins, maisons...Elles habitent les brumes, les collines, la lumière dusoir des garrigues, et aussi les lieux fermés, l’usure,l’oubli. Elles habitent des endroits où le temps dort»écrit l’artiste. Depuis 1984, Alexandre Hollan travaillealternativement sur deux motifs : l’arbre, lors de sesséjours d’été dans les Cévennes, la nature morte(quelques pommes et récipients usés) dans son atelierparisien l’hiver. Dans cette recherche quasi obsession-nelle, il ne s’agit pas pour lui de fabriquer de “bellesimages” ou de donner à partager seulement uneexpérience esthétique, mais rien moins que de «retrouver le regard, perdu dans le monde.»

NÉCESSAIRE OUBLI DE SOI ET DU MONDELe “monde” d’Alexandre Hollan paraît d’abord restreint : des frondaisons traitées en variations infinies (en quelques traits articulant beaucoup devide ou en masses denses, en couleurs ou au fusaincharbonneux, avec précision ou en floutant les figures...), des séries de natures mortes à travers différents jeux de couleurs et de lumières... Mais l’expérience n’est, ici, pas seulement artistique. Elleest aussi existentielle et vitale : «C’est à la jonction dudésir de voir et de la chose observée, dans cet entre-deux favorisé par un nécessaire oubli de soi et dumonde, que surgit soudain un au-delà du visible. Quin’est autre que le vivant qui respire : une sorte depneuma passant par le corps et en qui se confondentplein et vide, dedans et dehors...» écrit Florian Rodaridans le très belle et récente monographie consacrée àHollan. Le “flou”, l’effacement (technique utilisée parHollan après avoir dessiné certaines œuvres), les halosde couleurs et de lumières tremblants semblent ainsiinviter le spectateur à s’égarer, à passer outre certaines frontières trop rigides entre les formes, entreles choses et lui. Frontières gardées par qui ? Par lamimesis et les lois de la perspective («La perspectivetrompe l’œil. Elle se construit à partir d’un point de

vue fixe. Elle exerce une fascination sur le regard»écrit Hollan), par l’imagination («L’imagination est faible, paresseuse, elle cherche les formes rassurantesqui l’apaisent») ou par la beauté («Oui, la beauté estdangereuse. Car elle se rétrécit, s’idéalise») !

ENTRE-DEUXCertains commentateurs parlent à propos des œuvresd’Alexandre Hollan de «réalisme de l’invisible», lepeintre et dessinateur cherchant à montrer, dévoiler,ce qui se cache derrière les apparences. Évitons cepen-dant de trop interpréter son œuvre en termes deconnaissances ésotériques ou de spiritualité contem-plative. Elle est surtout mouvement, tension, entre-deux, rapport, relations. L’arbre est d’ailleurs parexcellence entité d’échanges, lieu de passage (entre laterre et l’air, par exemple). Il est aussi constante méta-morphose de soi, prolifération de formes inconnues,circulation d’énergie et de sève, élan vital... À traversses arbres ou ses natures mortes, Alexandre Hollanquestionne rien moins que son, notre propre rapportau monde. Rapport à ce qui, tout à coup, quant on luiôte ses rassurants “habits visuels” habituels, devientinquiétant, informe, diffus. Si l’arbre devient une sortede “monstre” et si les compotiers débordent de leurslimites, c’est, dans le même temps, notre identité quise met à vaciller. Ce qui inquiète les formes, ce qui faitbégayer le langage plastique, ouvre alors chez le spectateur autant d’angoisses que de possibles. Enmettant sous tension motifs et médiums (dessin, peinture), Alexandre Hollan répond pour ainsi dire àl’appel des arbres lancé dans ce très beau passage deProust (cité dans la monographie) : «Je vis les arbress’éloigner en agitant leurs bras désespérés, semblantme dire : “Ce que tu n’apprends pas de nous aujour-d’hui, tu ne le sauras jamais. Si tu nous laisses retom-ber au fond de ce chemin d’où nous cherchions à noushisser jusqu’à toi, toute une partie de toi-même quenous t’apportions tombera pour jamais au néant”.»

> Alexandre Hollan À la galerie Pome Turbil jusqu’au 14 mars

© Alexand

re Hollan

MUSÉES

MUSÉE DES BEAUX-ARTS20 place des Terreaux, Lyon 1er (04 72 10 17 40)

RAYMOND GRANDJEANLe Musée des Beaux-Arts consacre

une mini rétrospective au peintre lyonnais Raymond Grandjean (1929-2006). Un artiste qui ne cessa, dans sestoiles abstraites à partir des années1960, de faire varier ses petits motifsgéométriques comme des éléments dejeu de société. Cela pourrait semblerrébarbatif mais s’avère au contrairehypnotique et poignant.Jusqu’au 30 mars, mer, jeu, sam, dim, lunde 10h à 18h, ven de 10h30 à 18h (ferme-ture les mar et jours fériés) ; 0€/6€/9€

INSTITUT D’ART CONTEMPORAIN11 rue Docteur Dolard, Villeurbanne (04 78 03 47 00)

RIDEAUX / BLINDS“Le rideau, c’est nous” écrit Marie

de Brugerolles qui a réuni à l’IAC une trentaine d’artistes contemporainsinternationaux (Marc Desgrandchamps,Urs Lüthi, Gustav Metzger...). Leursœuvres nous interrogent sur notredésir de voir, sur les conditionscontemporaines du regard, sur le rapport de l’art à la poétique du réel...Au visiteur de décider s’il veut ouvrir ou clore son propre rideau.Jusqu’au 3 mai, du mer au ven de 14h à18h, sam et dim de 13h à 19h ; de 4€ à 6€

MUSÉE DE L’IMPRIMERIE13 rue de la Poulaillerie, Lyon 2e (04 78 37 65 98)

50 ANS DE CHANGEMENTSLe Musée de l’Imprimerie fête son

demi-siècle en remettant au goût dujour non seulement sa muséographie,mais aussi son objet d’étude. De labelle ouvrage, y compris en ce quiconcerne cette expo-hommage à sesdonateurs, qui présente de manièreludique des objets parmi les plus étonnants des collections.Jusqu’au 1er mars, Du mer au dim de 10h30à 18h ; 0€/3€/5€

MUSÉE DES CONFLUENCES86 Quai Perrache, Lyon 2e (04 72 69 05 00)

À LA CONQUÊTE DU PÔLE SUDExpo à l’américaine (diorama,

immersion…) pour un duel européen.Celui, parallèle, rude et mortel, que sesont livrés Norvégiens et Britanniquesen 1911-1912 pour toucher les premiersle pôle Sud. Racontée comme une épopée sportive avec objets d’époque et reconstitutions, cette troisième expotemporaire du Musée des Confluencesest un haletant hommage aux pionniersdu siècle dernier.Jusqu’au 28 juin, du mar au ven de 11h à19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim etjrs fériés de 10h à 19h ; jusqu’à 9€

DANS LA CHAMBRE DES MERVEILLESUne réinterprétation du cabinet de curiositésOui, il a coûté cher ; certes, son

architecture est discutable. Sur lecontenu en revanche, le Musée desConfluences est à la hauteur des attentes, donnant à voir toute la richesse de l'aventure humaine en un parcours aussi esthétique queméthodique. Une double visée que synthétise à merveille, c'est le cas de le dire, cette foisonnante expo.Jusqu’au 26 juil, du mar au ven de 11h à19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim etjrs fériés de 10h à 19h ; jusqu’à 9€

LE RIZE23-25 rue Valentin Haüy, Villeurbanne (04 37 57 17 17)

ET ILS SONT OÙ LES OUVRIERS ?Le Rize continue son travail de

mémoire en s'intéressant aux ouvriersvilleurbannais, exposant leur histoire et leur condition sans misérabilisme ni angélisme. Toujours aussi claire,ludique et participative, la scénographiecontribue à la justesse de l'ensemble.Jusqu’au 20 sept, du mar au sam de 12h à19h sf jeu de 17h à 21h

GALERIESNOURIT MASSON-SEKINE + TANG + MARIE BUCCERI“Regards vers l’orient”GALERIE GILBERT RIOU1 place d’Ainay, Lyon 2e (04 26 64 12 54)Jusqu’au 5 marsSCANREIGHDessins, peinturesGALERIE L’ANTILOPE99 rue Bossuet, Lyon 6e (04 78 42 50 61)Jusqu’au 6 marsODILE GASQUET + ROMAIN LAMBERET“Fil conducteur”, gravures sur cuivreGALERIE IMAG’IN14 rue des Pierres plantées, Lyon 1erJusqu’au 7 marsALAIN POUILLETGALERIE JEAN-LOUIS MANDON3 rue Vaubecour, Lyon 2e (06 30 87 47 55)Du 2 au 8 marsHÉLÈNE KATZ“Ici ou ailleurs”, photosUBIK20 rue Burdeau, Lyon 1er (0664707311)Jusqu’au 12 marsPIERRE LABATBIKINI15 bis rue de la Thibaudière, Lyon 7eJusqu’au 13 mars

JULIEN CHAMBON“Avis de tempête”, photosATELIER/GALERIE VISIOSFEIR 26 rue René Leynaud, Lyon 1er (04 78 27 74 85)Du 2 au 14 mars

FRÉDÉRIC RIGAULT + FRÉDÉRIC MONTÉGUGALERIE MATHIEU48 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 72 19)Jusqu’au 14 mars

ALEXANDRE HOLLAN“Arbres - vies silencieuses”, photosGALERIE POME TURBIL48 rue Burdeau, Lyon 1erJusqu’au 14 mars: article ci-contre

GILBERT COQALANE“Contenant contenu”, sculptures, photos,vidéos, dessins, installations...GALERIE ELIZABETH COUTURIER25 rue Burdeau, Lyon 1er (04 27 78 82 32)Jusqu’au 14 mars

KAOUTHER BAHRI-DARGOUTH + JAN DEMEULEMEESTER“Mediterranée II”, céramiqueGALERIE ATELIER 2828 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 28 07 72)

Jusqu’au 14 mars

MALLE + JACOTTETPeintures + sculpturesGALERIE MICHEL ESTADES61 quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 78 28 65 92)

Jusqu’au 14 mars

BENJAMIN LEVESQUEPeinturesGALERIE ANNE-MARIE ET ROLAND PALLADE35 rue Burdeau | Lyon 1er (09 50 45 85 75)

Jusqu’au 14 mars

ALAIN CHEVRETTE“Rêves colorés”, peinturesGALERIE LE SOLEIL SUR LA PLACE4 rue Antoine de Saint Exupéry, Lyon 2e (04 78 42 56 65)

Du 25 fév au 21 mars

GIANPAOLO PAGNIGALERIE LE BOCAL83 rue de Marseille, Lyon 7e (09 53 14 83 92)

Jusqu’au 27 mars

LA DOUBLE VIE DES IMAGESExposition collectiveGALERIE LE RÉVERBÈRE38 rue Burdeau, Lyon 1er (04 72 00 06 72)

Jusqu’au 28 mars

GILBERTE FROUINSculptures, peinturesGALERIE MAZENOD 76 rue Mazenod, Lyon 3e

Du 26 fév au 31 mars

JACQUES MIGAYROUGALERIE FRANÇOISE BESSON10 rue de Crimée, Lyon 1er (04 78 30 54 75)

Du 26 fév au 1er avril

JEAN-BAPTISTE CARHAIXGALERIE VRAIS RÊVES6 rue Dumenge, Lyon 4e (04 78 30 65 42)

Du 28 fév au 4 avril

FRANCK LESTARDDessins et sculpturesGALERIE DOMI NOSTRÆ39 cours de la Liberté, Lyon 3e (04 78 95 48 67)

Du 25 fév au 4 avril

CENTRES D’ARTNOÉMIE HUARD + DANIELA ZUÑIGA“Essential Structures”, dessins et installationsL’ATTRAPE-COULEURSPlace Henri Barbusse, Lyon 9e (04 72 19 73 86)

Jusqu’au 15 mars

ANTOINE PALMIER-REYNAUD“Naïve negative creep”, restitution de résidenceL’ATTRAPE-COULEURSPlace Henri Barbusse, Lyon 9e (04 72 19 73 86)

Jusqu’au 19 mars

CLAIRE CHEVRIER“Des mondes qui passent”, photosLE BLEU DU CIEL12 rue des Fantasques, Lyon 1er (04 72 07 84 31)Jusqu’au 21 marsDAVID WOLLE“Le Pan, La Pente”, peinturesCENTRE D’ARTS PLASTIQUES DE SAINT-FONSEspace Léon Blum - Rue de la Rochette, Saint-Fons Jusqu’au 28 marsXAVIER ANTINXavier Antin présente à la BF15

deux dispositifs singuliers, composésd’éléments bruts de son atelier. Il yinterroge la disparition ou la naissanceprochaine des images, réduites ici àune trame discrète. Deux installationsélégantes et étonnantes.LA BF1511 quai de la Pêcherie, Lyon 1er (04 78 28 66 63)Jusqu’au 28 marsEXTRACTIONHuit artistes exposent à l’URDLA

le fruit de leurs résidences 2014.L’accrochage, clair voire épuré, passe delithographies paysagères ou figurativesà d’autres plus formelles et abstraites.Autant d’univers que l’expo invite aussià explorer à travers des publications, descatalogues et une série de rencontres.URDLA207 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 72 65 33 34)Jusqu’au 28 mars FABIEN BONZISPACEJUNK16 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 72 64 02)Jusqu’au 4 avril

AUTRES LIEUXLE CDJC (1943-2013) : DOCUMENTER LA SHOAHARCHIVES DÉPARTEMENTALES34 rue Général Mouton-Duvernet, Lyon 3e (04 72 35 35 00)Jusqu’au 6 marsCHRIS FERNIE“Lumi-naissance”, photosGALERIE DOMUS31 avenue Pierre de Coubertin - Campus de la Doua,Villeurbanne (04 72 44 79 45 )Jusqu’au 6 marsPARALLEL CITIES + DIGITAL WHEELBARROWDe Lien-Cheng Wang + Félix Lachaize. Dansle cadre des journées GRAMECAUE DU RHÔNE6 bis quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 72 07 44 55)Jusqu’au 14 marsANA DUGAS“Une vérité, plusieurs chemins”, photosGALERIE BELLECOUR ART EXPRESSION3 rue Colonel Chanmbonnet, Lyon 2e (04 72 41 04 34)Du 2 au 17 marsSTAR WARS IDENTITIESUne belle expo “à la canadienne” où

le fan service (plus de 200 costumes,croquis et autres maquettes sont présentés) le dispute à la vulgarisationpsychologique (via un parcours interactifsur la construction de soi). Bonus : unprix d’entrée qui accrédite la nécessitédu soutien public à la culture.LA SUCRIÈRELes Docks, 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e (04 27 82 69 40)Jusqu’au 19 avril ; de 17€ à 22€

JEAN-LUC NAVETTEMAISON DU LIVRE, DE L’IMAGE ET DU SON247 cours Émile Zola, Villeurbanne (04 78 68 04 04)Du 28 fév au 25 avril: article ci-contre

COUP D’ŒIL MLIS

SAUVÉ DES EAUX—

Il y a trois semaines de cela, nousvous présentions en Une de notrenuméro 785 de jeunes tatoueursse revendiquant d’une certainetradition lyonnaise. Aujourd’hui,c’est un vétéran de la chose quenous rappelons à votre souvenir :Jean-Luc Navette, taulier du stu-dio Viva Dolor, dont nous avionsretracé le parcours dans notrenuméro 732 à l’occasion d’uneexposition que lui consacrait la

librairie Datta. Cette fois, c’est au tour de la Maison du Livre, de l’Image et duSon de Villeurbanne de faire une place à son travail d’illustrateur – sa vocationpremière –, remarquable de méticulosité et autant inspiré par les pans les plussombres et boueux de l’imagerie americana que par les gravures encyclopé-diques. Titrée en accord avec le noir lyrisme qui sourd de ses affiches deconcert, dessins journalistiques et autres sérigraphies (Sauver mes yeux des lar-mes), l’exposition est visible du 28 février au samedi 25 avril et son vernissage,double culture oblige – Navette poursuivant par ailleurs une “carrière” debluesman exalté à la tête du Blues Butcher Club –, suivi d’une after forcémentendiablée au Sonic en sa présence. BENJAMIN MIALOT

© Je

an-Luc Navette

Recommandé par la rédaction

Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon

À travers les branches— GALERIE — LA GALERIE POME TURBIL PRÉSENTE DES ŒUVRES RÉCENTES D’ALEXANDREHOLLAN. UN ARTISTE QUI, À PARTIR DE SEULEMENT QUELQUES ARBRES ET RÉCIPIENTS,RÉINTERROGE NOTRE RAPPORT AU MONDE. JEAN-EMMANUEL DENAVE

BIO1933 : Naissance à Budapest.1956 : Suite à l’écrasement soviétique de l’insurrectionhongroise, émigre à Paris où il est admis à l’Ecole desBeaux-Arts.1962 : Transforme sa voiture en «atelier roulant» et parcourt la campagne française.1978 : Première exposition personnelle à la galerieMarika Marghescu.1994 : Rejoint la galerie Vieille du Temple à Paris ; débutde nombreuses expositions en France et à l’étranger.2015 : Expositions à Evreux et à Lyon.

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P09 — LE PETIT BULLETIN N°787 — DU 25.02 AU 03.03.15

THÉÂTRE - DANSE

Feu de paille— THÉÂTRE— Qui est vraiment cette Jeanne capturée chaque premier mai par le Front national ? Adèle Gascuel et sa compagnieSans Trêve tentent dy répondre dans Feu Jeanne, étude de figurede cette gamine de 17 ans qui inversa le cours de la Guerre deCent Ans. Nous sommes dans les années 1420, mais ce pourrait êtreaujourd’hui ou juste hier, dans les années 60. Car comme dans Foi, oùAdèle Gascuel interprétait des écrits de Sainte-Thérèse d’Avila – elleorchestre au contraire cette pièce-ci sans apparaître sur le plateau – lamise en scène d’une femme pieuse mythique est ici un prétexte pour établir des passerelles avec le temps présent et interroger la puissanced’une croyance et, par extension, d’une conviction, notamment politique.Quelle société voulons-nous ? Une monarchie de droit divin ? Une démo-cratie ? Adèle Gascuel questionne aussi notre capacité à agir concrète-ment en demandant, en entame de spectacle, au public de construire lebûcher comme on assemble un Lego géant. Soit. Mais ce volontarisme nepeut pas tout. À vouloir trop embrasser, de Mai 68 à l’Algérie et l’OAS en passant par Charlie Hebdo (!), le propos se dilue au cours de séquences par ailleurs trop longues – à l’exception de celle du procès, trèsrythmée. Comble pour cette équipe de cinq comédiens survitaminés, la

pièce s’essoufle jusqu’à s’évanouir dans une reprise de Ce soir on vousmet le feu qui, même fragmentée, même murmurée, même ironique,sonne terriblement faux. NADJA POBEL

> Feu Jeanne Au théâtre de l’Elysée jusqu’au vendredi 27 février

DR

THÉÂTRE

RADIANT-BELLEVUE1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)

L’APPEL DE LONDRESDe Philippe Lellouche, ms Marion Sarraut. Unécrivain, un trader et un avocat s’installent àLondres sans se connaître encoreJeu 26 fév à 20h30 ; 28,50€/36€/38€

ESPACE ALBERT CAMUS1 rue Maryse Bastié, Bron (04 72 14 63 40)

ARRANGE-TOIDe Saverio La Ruina, ms Antonella Amirante,1h15. Après avoir eu sept enfants, une jeunefemme tente de mettre clandestinement finà sa huitième grossesseJeu 26 fév à 19h30 ; 10€/13€/16€

Balises : 1 place achetée = 1 place offerte: article sur www.petit-bulletin.fr/lyon

THÉÂTRE DE GIVORS2 rue Puits Ollier, Givors (04 72 24 25 50)

L’AFFAIRE ANNABELLAPar la Cie Paul Vervaine et les sachets, 1h,dès 11 ans. Théâtre musicalVen 27 fév à 20h30 ; 5€/10€

POLARIS5 avenue de Corbetta, Corbas (04 72 51 45 55)

ET POURQUOI PAS LA LUNE ?

De Cédric Marchal, ms et chor ThomasGuerry, 1h15. CabaretPortrait croisé d'un meneur de revue

aussi candide que zinzin, ce seul-en-scène-avec un marionnettiste est l'undes spectacles les plus bluffants de lasaison. Il est aussi l’un des plus touchants, Cédric Marchal y synthétisantdeux décennies d'une carrière sous lesigne de l'émerveillement collectif.Ven 27 fév à 20h30 ; 9€/12€/15€

THÉÂTRE LA MOUCHE8 rue des écoles, Saint-Genis-Laval (04 78 86 82 28)

LE MISANTHROPE (L’ATRABILAIRE AMOUREUX)De Molière, ms Thibault Perrenoud, 1h50.Version contemporaine des amours d’Alcesteet CélimèneVen 27 fév à 20h30 ; 9€/13€/16€

THÉÂTRE JEAN MARAIS53 rue Carnot, Saint-Fons (04 78 67 68 29)

ELF, LA POMPE AFRIQUEPar Nicolas Lambert, Cie Un pas de côté, 2h.Mise en lumière des corruptions, manipulationset complicités dans les plus hautes sphères dela République. Ven 27 fév à 20h30 ; 6€/10€/13€

Balises : 1 place achetée = 1 place offerte

THÉÂTRE LES ATELIERS5 rue Petit David, Lyon 2e (04 78 37 46 30)

CRÉATURESPar Lise Ardaillon et Sylvain Milliot, Cie LesMoteurs multiples. Interrogation sur lessciences et technologies actuelles Jusqu’au 27 fév, à 20h ; 12€/15€/20€

: article sur www.petit-bulletin.fr/lyon

DRAGGING THE BONEPar Miet WarlopDu 3 au 6 mars, à 20h ; 12€/15€/20€

NOUVEAU THÉÂTRE DU 8e22 rue du Commandant Pégout, Lyon 8e (04 78 78 33 30)

SALLE 7 UNDERGROUNDCréation pour 15 spectateurs par GuyNaigeon, Marion Aeschlimann, ÉtienneGaudillère et Elsa RocherVen 27 fév à 19h ; entrée libre

THÉÂTRE DE L’ÉLYSÉE14 rue Basse-Combalot, Lyon 7e (04 78 58 88 25)

FEU JEANNED’Adèle Gascuel, par la Cie Sans Trêve. Jusqu’au 27 fév, à 19h30 ; de 10€ à 12€

: article ci-contre

THÉÂTRE INSTANT T.35 rue Imbert Colomès, Lyon 1er (04 78 39 45 83)

ŒIL POUR ŒILD’après Feydeau, ms Claude Monteil.Lucienne soupçonne son mari de la trompermais n’en a pas encore la preuve...Jusqu’au 28 fév, du mer au sam à 20h30 ;11€

THÉÂTRE DE L’UCHRONIE19 rue de Marseille, Lyon 7e (04 37 65 81 61)

LA TRILOGIE DES AVENTURES DE JOSEPH PETITBONÉpisode 3. Par le Mac Guffin Kollectif, msManuel LiminianaDu 25 au 28 fév à 20h30 ; 9€/14€

CÉLESTINS, THÉÂTRE DE LYON4 rue Charles Dullin, Lyon 2e (04 72 77 40 00)

CANDIDED’après Voltaire, ms Maëlle Poésy. Un jeunehéros est mis à l’épreuve du monde et deson absurdité, sa violence et ses extrémismesJusqu’au 28 fév, à 20h ; de 9€ à 35€

LA TRAGÉDIE EST LE MEILLEUR MORCEAU DE LA BÊTETexte et ms Denis Chabroullet. Pièce quasimuette sur les tranchées de 14-18Du 25 fév au 7 mars, du mar au sam à20h30, dim à 16h30 ; de 12€ à 21€

ESPACE ÉOLE16 rue Centrale, Craponne (04 78 57 82 82)

20 000 LIEUES SOUS LES MERSDe Jules Verne, ms Sydney Bernard, 1h20,dès 7 ansSam 28 fév à 20h30 ; 0€/16€/20€

CENTRE CULTUREL CHARLIE CHAPLINPlace de la Nation, Vaulx-en-Velin (04 72 04 81 18)

# 0.0 ZÉRO POINT ZÉROPar Xavier Kim, 25 min. Plongée dans l’ordinaire d’un certain type de jeune aujourd’huiVen 27 et sam 28 fév ven à 18h, sam à 17h ;entrée libreL’AUGMENTATION

De Georges Perec, ms Colin Rey, Cie LaNouvelle Fabrique, 1h15. Un employé part àl’aventure : réclamer une augmentation àson patronColin Rey incarne un employé qui

réclame une hausse de salaire en s’embourbant dans mille hypothèses,singeant à toute allure et avec pertinencel’aliénation induite par la mécanisationdu travail. Drôle et inquiétant à la fois.Ven 27 et sam 28 fév à 19h ; 7€

LIQUIDATEURCABARET AUX ASSEDICD’Emmanuelle Heidsiek, ms Olivier Desmaris,Cie Peut-être, 1h30. Début des années2000, l’Assedic n’a pas encore fusionné avecl’ANPE mais la “modernisation” est en coursVen 27 et sam 28 fév à 21h ; 7€

LE SÉMAPHORE - THÉÂTRE D’IRIGNYRue de Boutan, Irigny (04 72 30 47 90)

ALBUM DE FAMILLEPar la Cie du Sans souci, 1h20Ven 27 et sam 28 fév à 20h30 ; 8€/14€/16€

PETIT JEU DE PAUME10 rue Juiverie, Lyon 5e (04 72 07 08 99)

LA MAISON DE BERNARDA ALBADe Federico García Lorca, ms Nicolas MusilliJusqu’au 28 fév, du mar au sam à 19h30 ; 10€

THÉÂTRE DE L’ANAGRAMME27 rue Royale, Lyon 1er (04 78 27 83 12)

EN ATTENDANT GODOTD’après Beckett, par la Cie Entr’axes, msGrégory LafageVen 27 et sam 28 fév à 20h30 ; 8€/10€

ESPACE 4444 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 39 79 71)

L’ÉTRANGERD’après Albert Camus, ms BenjaminZiziemsky, Cie Théâtre de l’horizonJusqu’au 28 fév, jeu à 21h, mer, sam à 19h15 ;10€/11€/15€

LA CHUTEDe Camus, ms Régis Gayrard, Cie du Loup, 1hJusqu’au 1er mars, mar, ven à 19h15, mer à21h, dim à 17h ; 11,50€/15€

MOI, ANTONIN ARTAUDD’Alain Besset, Cie Chok Théâtre.Monologue polyphoniqueDu 26 fév au 1er mars, jeu à 19h15, ven,sam à 21h, dim à 15h ; 11,50€/15€

MON MEC EST PARTIAVEC UNE POUPÉEDe Sandrine Bauer, 1h10Du 3 au 15 mars à 20h30 sf dim à 16h ;11,50€/15€

THÉÂTRE DE L’IRIS331 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 78 68 86 49)

LES TRIBUNAUX RUSTIQUESD’après Maupassant, ms Philippe Clément,1h30. Réminiscence du passé paysan et dela dureté de ce métier Du 25 fév au 1er mars, du mer au sam à20h + dim 1er à 15h ; 4€/11€/14€

LE DINDONDe Feydeau, ms Philippe Clément, Cie del’Iris, 2h15. Critique du milieu mondain etdes plaisirs illusoiresDu 3 au 8 mars, à 20h sf dim à 15h ;4€/11€/14€

LE FOU2 rue Fernand Rey, Lyon 1er (09 54 09 23 93)

KING KONG THÉORIEDe Virginie Despentes, par la Cie Art’R’Natif,ms Victor Lassus, 1h10. En 1944 les femmesont obtenu le droit de vote ; aujourd’hui laquestion se pose: “La femme, on en est où” ?”Du 26 fév au 1er mars, jeu, ven, sam à20h30, dim à 18h ; 9€/12€/14€

CARRÉ 3012 rue Pizay, Lyon 1er (04 78 39 74 61)

QUI, SI JE CRIED’après Rainer Maria Rilke, ms BaptisteMongis, Collectif What’s The FocDu 26 fév au 1er mars, à 20h30 sf dim à17h30 ; 11€/15€

IL ÉTAIT UNE FOIS UNE CHAMBRED’Émilie Druet, ms Gaëtan Fauchoix, 1hLes sam à 18h ; 11€/15€

THÉÂTRE DES MARRONNIERS7 rue des Marronniers, Lyon 2e (04 78 37 98 17)

BUBAD’après une nouvelle extraite du recueil“Putas asesinas” de Roberto Bolaño, msSerge Pillot, Cie Marche au vol. Acevedo,footballeur à la retraite, évoque avec humouret nostalgie ses souvenirs au sein du BarçaDu 25 fév au 2 mars, mer, jeu, ven, sam à20h30, dim à 17h, lun à 19h ;8€/12€/15€

THÉÂTRE NATIONAL POPULAIRE8 place Lazare-Goujon, Villeurbanne (04 78 03 30 00)

LE PRINCE DE HOMBOURGDe Kleist, ms Giorgio Barberio Corsetti,2h30. Au combat, le prince de Hombourgtransgresse les consignes et s’évadeDu 25 fév au 8 mars, du mar au sam à 20h+ dim 8 mars à 15h ; de 8€ à 24€

JUAND’après Molière, Byron et d’autres, ms DavidMambouchJusqu’au 8 mars, du mar au sam à 20h +dim 8 mars à 16h ; de 8€ à 24€

THÉÂTRE DU POINT DU JOUR7 rue des Aqueducs, Lyon 5e (04 72 38 72 50)

LE SOULIER DE SATINDe Paul Claudel, ms Kathleen Dol. En épisodesJusqu’au 30 avril, du mar au sam à 20h ; 5€

DANSE

TOÏ TOÏ LE ZINC17-19 rue Marcel Dutartre, Villeurbanne (04 37 48 90 15)

CARTE BLANCHE ATOU“Avant qu’elle ne se fane” + “Dunamis”Mer 25 fév à 20h30 ; prix libre

MAISON DE LA DANSE8 avenue Jean Mermoz, Lyon 8e (04 72 78 18 00)

CENDRILLONChor Thierry Malandain, 1h40, dès 8 ans.Pièce pour 20 danseursJusqu’au 28 fév, mer à 19h30, jeu, ven à20h30, sam à 15h et 20h30 ; de 17€ à 29€

LE MIROIR DE JADETexte et jeu Sandrine Bonnaire, ms et chorRaja Shakarna, 1h15. Pièce pour 5 interprètesMar 3 mars à 20h30 et mer 4 à 19h30 ; de 22€ à 42€

THÉÂTRE DE VÉNISSIEUX8 boulevard Laurent-Gérin, Vénissieux (04 72 90 86 68)

AKIKO L’AMOUREUSEChor Davy Brun, Ando danse cie, 45 min,dès 5 ans. Akiko n’a pas peur du noir, et elleaime bien se promener la nuit au bord du lac...Sam 28 fév à 15h30 ; 6€/11€

CAFÉ-THÉÂTRE

THÉÂTRE DE L’ANAGRAMME27 rue Royale, Lyon 1er (04 78 27 83 12)

SANS DOUTEDe et par Julien SantiniMer 25 et jeu 26 fév à 20h30 ; 5€/8€

LE BOUI BOUI7 rue Mourguet, Lyon 5e (04 20 10 04 23)

COUICDe Jocelyn Flipo avec Mathieu Coniglio etLéon VitaleComédie noire confrontant un tueur

en série débutant à sa première victime,Couic est un pur exercice de style dontle minimalisme est contrebalancé parquantité d’effets de style et trouvaillesscénographiques. Ainsi, une fois n’estpas coutume avec Flipo, un casting irréprochable!Jusqu’au 28 fév, du mar au sam à 21h30 ;14€/17€

YANN GUILLARME“On n’est pas à l’abri d’un succès”En s’inspirant de son expérience

de la paternité, Yann Guillarme signeun one-man-show doucement mélancolique, furieusement outrancier,et confirme, par sa générosité scéniqueet sa capacité à s’adapter à tous lesregistres (du métahumour au trash),qu’il est l’un des comédiens les plusdoués de sa génération.Jusqu’au 7 mars, du mar au sam à 19h45 ;14€/17€

SALE MENTORDe Jocelyn Flipo. Un écrivain à succès vivantseul dans sa cave et en manque d'inspirationfait appel à un étudiant pour l'aider à taperson texteDu 3 mars au 11 avril, du mar au sam à21h30 ; 14€/17€DU PLAISIR ET DES MÉDOCSDe Delphine Lacouque et Noémie Delattre, msStéphane CasezLes sam à 18h ; 14€/17€

rue burdeau

La rue des galeries - Lyon 1er

Galerie anne-marie et roland palladeJusqu’au 14 marsBenjamin LEVESQUE« Armance » d’après StendhalA partir du 19 marsGérard GUYOMARD« pas figuratif, mais narratif »35 rue Burdeau - Lyon 1er

06 72 53 70 34 - www.pallade.net

Galerie Pome TurbilJusqu'au 14 marsAlexandre Hollan

Aquarelle lavis et fusainÀ partir du 20 mars

Jean-Pierre Schneider 48 rue Burdeau - Lyon 1er

06 11 37 91 53 - www.artespace.net

48GALERIE

Métro : Croix Paquet, Hôtel de VilleParkings : Opéra, Hôtel de Ville, Terreaux

Bus : C3, C13, C14, C18, S6,Velov : 1001, 1002, 1003, 1022, 1031, 1032, 1034

GALERIE 48Toko TOKUNAGA

« Hasard et Nécessité »Du 19 mars au 16 mai 2015

48 rue Burdeau - Lyon 1er

06 01 98 16 56 - www.galerie48.fr

Galerie MathieuChristian RIGAULTJusqu'au 14 mars Pastel et crayon sur papierFrédéric MONTEGU"la couleur" acrylique sur toile.48 rue Burdeau - Lyon 1er

06 79 71 95 68 - 04 78 39 72 19

Galerie Atelier 28 Kaouther Bahri Dargouth et Jan Demeulemeester

"Méditerranée II"À partir du 19 mars

Bertrand Dorny"30 ans de gravure et Sculptures"

28 rue Burdeau- Lyon 1er

04 78 28 07 72 - www.galerie-atelier28.fr

MAPRADu 12 au 28 mars 2015Vernissage : mer. 11 mars 2015 à 18h30Judith LESUR, Vidéo, photographie"N'ÊTRE"Damien SAILLARD, Peinture"AIZINA"7–9 rue Paul Chenavard - Lyon 1er

04 78 29 53 13www.plateforme-mapra-art.org

Page 10: Le Petit Bulletin - Lyon - 787

P10 — LE PETIT BULLETIN N°787 — DU 25.02 AU 03.03.15

THÉÂTRE - DANSE

HOMME / FEMME MODE D’EMPLOI :LE GARSDe Patrice Lemercier, ms Stéphane CasezLes lun à 19h45 ; 14€/17€

THÉÂTRE LA MAISON DE GUIGNOL 2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)

CHASSEZ LE NATURISTE, IL REVIENT AU BUNGALOW !De Patrice SandeauJusqu’au 28 fév, jeu, ven, sam à 21h30 ;15€/18€

I LOVE BARRYJusqu’au 28 mars, du jeu au sam à 21h ;15€/18€

DÉLIT DE GROSSESSEPar Ariane Echallier et Vanessa DefasqueJusqu’au 28 mars, jeu, ven, sam à 19h30 ;15€/18€

LE NOMBRIL DU MONDE1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 72 07 04 44)

LES FIGUES SE CUEILLENT LE MATINDe et par Cécile Marroco, Cie Détours. Une femme de 28 ans se retourne sur sonhistoire et essaye de comprendre ce qu’elleest devenueVen 27 et sam 28 fév à 21h15 ; 10€/15€/17€

ESPACE GERSON1 place Gerson, Lyon 5e (04 78 27 96 99)

BARCELONE AMSTERDAMPar Marlène Noël et Philippe ElnoDu 25 au 28 fév, mer, jeu, ven à 20h30,sam à 19h et 21h ; 12€/16€

TALC SHOWPar Séléna Hernandez, Yohann Métay etCécile GiroudLun 2 mars à 20h30 ; 5€

STORY BOARDImpro par Et Compagnie. Les mar à 20h30 ; 12€/16€

LE REPAIRE DE LA COMÉDIE2 place des Capucins, Lyon 1er (04 82 31 68 02 )

JEUDIMPROJeu 26 fév à 20h15 ; 12€/16€

UNITED COLOCJusqu’au 14 mars, ven, sam à 20h ; 12€/16€

TOUT VA BIENJusqu’au 15 mars, ven, sam à 21h30, dim à17h ; 12€/16€

LES VEDETTES THÉÂTRE11 rue de l’Annonciade, Lyon 1er (04 78 30 49 02)

FLUIDEImpro par la LilyadeLes lun à 20h30 ; 9€/11€/14€

LE CASTING DE MA VIEJusqu’au 14 mars, ven et sam à 21h30

PLUS VRAI QUE NATUREJusqu’au 14 mars, du mer au sam à 20h ;11€/14€/17€

LE COMPLEXE DU RIRE7 rue des Capucins, Lyon 1er (04 78 27 23 59)

CÉCILE GIROUD ET YANN STOTZ - LE DUOLui, poseur et impertinent, est taillé

pour le music-hall. Elle, forte en gueuleet un brin nympho, a fait ses débuts auxcôtés de Florence Foresti. Ensemble, ils composent un “couple” joyeusementdéjanté et indécent. Tellement décaléqu’au dernier festival de Gerson, ils ontéclipsé les candidats du tremplincomme les têtes d’affiche.Jusqu’au 14 mars, mer, jeu, ven à 20h30,sam à 20h et 22h (sf le 26 fév) ; 15€/18€

CHACUN FAIT FAIT FAIT,C’QUI LUI PLAÎT PLAÎT PLAÎTDu 25 fév au 21 mars, du mer au ven à20h30, sam à 20h et 22h ; 15€/18€

HORS-PISTEPar la LilyLes mar à 20h30 ; 13€/15€

MARDI DÉCOUVERTELes mar à 20h30 (sf le 3 mars) ; 5€

LES TONTONS FLINGUEURS12 rue Romarin, Lyon 1er (06 29 85 51 50)

KARIM DUVAL“Melting pot”Encore un de ces stand-uppers

communautaires tels que le JamelComedy Club en usine à la douzainechaque semaine ? Et bien non. Chez cet ex-ingénieur franco-sino-marocainla question des origines ne se résoutpas via un humour de repli (mal)camouflé en autocritique, mais avec unsens du récit, une rigueur d’écriture etun souci d’équilibre entre spontanéitéet mordant tels qu’ils paraissentinscrits dans son ADN. Du jeu au sam à 19h30 ; 13€/17€

LE PLUS BEAU JOUR DE LEUR VIEDe et avec Joëlle Dollat et Didier NathanDu jeu au sam à 19h30 ; 13€/17€

ÇA TOURNE !Par Joëlle Dollat et Didier NathanJusqu’au 28 mars, mer à 20h30, sam, dim à17h30 ; 13€/17€

LE RIDEAU ROUGE1 place Bertone, Lyon 4e (04 72 05 10 00)

LES PARENTS VIENNENT DE MARS,LES ENFANTS DU MACDODe Rodolphe Le CorreLes sam à 16h ; 15€/20€

J’ACHÈTE ENCORE PLUSPar Florence Bardon et Simon Leblond, msRenato RibeiroDu mar au sam à 19h45 ; 15€/20€

SOIS PARFAITE ET T’ES TOI !Les sam à 18h ; 15€/20€

LA GUERRE DES SEXESJusqu'au 28 fév , du mar au sam à 21h30 ;15€/20€

COMÉDIE ODÉON6 rue Grolée, Lyon 2e (04 72 05 10 00)

INÉDITH PIAFDe Bruno Fougniès, ms Rubia Matignon.Théâtre musicalLes dim à 16h50 ; 19€/24€

UN COUPLE (PRESQUE) PARFAITDe David PagliaroliLes dim à 18h30 ; 20€/25€

LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURSMs Sébastien AzzopardiDu mar au sam à 19h45 ; 20€/25€

SI JE T’ATTRAPE, JE TE MORTMs Olivier MailleLes sam à 18h ; 20€/25€

J’AIME BEAUCOUP CE QUE VOUS FAITESDe Carole Greep, ms Stéphane CasezDu mar au sam à 21h30 ; 20€/25€

THÉÂTRE DE LULU SUR LA COLLINE60 rue Victor Lagrange, Lyon 7e (04 72 98 36 28)

ILS SE SONT AIMÉSDe Muriel Robin et Pierre PalmadeLes dim à 16h ; de 10€ à 20€

NUIT D’IVRESSEDe Josiane BalaskoLes dim à 18h, lun à 19h30 ; de 10€ à 20€

LE CLAN DES DIVORCÉESD’Alil VardarLes sam à 18h ; de 10€ à 20€

10 ANS DE MARIAGED’Alil VardarDu mar au ven à 19h30, sam à 20h ; de 10€ à 20€

IMPROVISATION

LA MARQUISE20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)

CATCH IMPROPar La Bande OriginaleMer 25 fév à 20h30 ; 6€/8€

IMPROVIDENCE6 rue Chaponnay, Lyon 3e

ENVERS ET CONTRE TOUTMer 25 fév à 20h30 ; 6€/12€

ALÉASJeu 26 fév à 20h30 ; 9€/16€

TEMPOVen 27 fév à 20h30 ; 9€/16€

CLOWN’S CLUBSam 28 fév à 20h30 ; 9€/16€

ILS ÉTAIENT... UNE FOISSam 28 fév à 19h ; 9€/16€

ÉLÉMENTSMar 3 mars à 20h30 ; de 5€ à 16€

THÉÂTRE DU GAI SAVOIR94 rue des Charmettes, Lyon 6e (04 78 24 34 31)

PORTRAIT CHINOISPar la Cie Le cri du ChameauVen 27 fév à 20h30 ; de 7€ à 12€

JEUNE PUBLIC

GUIGNOL, UN GONE DE LYON65 boulevard des Canuts, Lyon 4e (04 72 32 11 55)

GUIGNOL ET L’ELFE DE LA LUNECréation en cinq tableauxDu 28 fév au 26 avril, mer, sam, dim à15h30 ; de 6€ à 9,50€

THÉÂTRE DES CLOCHARDS CÉLESTES51 rue des Tables Claudiennes, Lyon 1er (04 78 28 34 43)

QUAND JE SERAI GRAND… De Cécile Lopez et Arno Plaveret, CieContropie, 45 min, dès 4 ans. Duo de clownsJusqu’au 28 fév, mer, jeu, ven à 10h et 15h,sam et dim à 11h et 17h ; 8€/10€

ESPACE ALBERT CAMUS1 rue Maryse Bastié, Bron (04 72 14 63 40)

SI LOIN, SI HAUT !D’après Wouter van Reek, par la Cie Rougeles anges, 40 min, dès 3 ans. Marionnetteset théâtre d’objetsSam 28 fév à 11h ; 5€/8€

ÉPICERIE MODERNEPlace René Lescot, Feyzin (04 72 89 98 70)

ANIMAL FYESTA PAR PIANO CHAT & COCKTAIL PUEBLOConcert participatif, dès 6 ansSam 28 fév à 15h30 ; 5€/10€

THÉÂTRE DE VILLEFRANCHEPlace des Arts, Villefranche-sur-Saône (04 74 68 02 89)

MON FRÈRE, MA PRINCESSE

De Catherine Zambon, ms Émilie Le Roux,Cie Les Veilleurs, 1h, dès 8 ans. Un petit garçon aimerait être une fée ou une princesse.Tout le monde se moque de lui sauf sa sœur

C’est la grande réussite de la find’année dernière, promise à un succèscertain : la mise en scène de cet excellent texte de l’auteur jeunesseCatherine Zambon par la metteur enscène Émilie Le Roux. Centré sur unpetit garçon qui veut simplement mettredes robes, sans comprendre pourquoicela peut tant choquer, le spectacle estsurtout une formidable ode aux liensfamiliaux.Sam 28 fév à 15h ; 10,50€/14,50€

HUMOUR

SALLE RAMEAU29 rue de la Martinière, Lyon 1er (04 78 27 96 99)

BÉRENGÈRE KRIEFSam 28 fév à 20h30 ; 29€

AGEND’ARTS4 rue de Belfort, Lyon 4e (09 51 62 58 77)

VINCENT ROCA + WALLYDu ven 27 fév au dim 1er mars, ven, sam à20h, dim à 18h ; 8€/13€

SOUS LE CAILLOU23 rue d’Austerlitz, Lyon 4e (04 27 44 34 38)

LE TESTÊtre enceinte ou ne pas l’être ? Pour lesavoir, il faut passer le test de grossesseJusqu’au 1er mars, du mer au sam à 20h30+ dim 1er mars à 17h ; 10€/13€

NOUVEAU CIRQUE

ESPACE BAUDELAIRE83 avenue de l’Europe, Rillieux-la-Pape (04 37 85 01 50)

SIX PIEDS SUR TERRE

Par la Cie Lapsus, ms Johan Lescop, dès 7 ansIssus pour certains de l’école de

cirque de Ménival, ces acrobates etéquilibristes signent un spectacle sans esbroufe et néanmoins de hautevolée technique. Ils n'en oublient pourautant pas d'être joueurs, n'hésitantpas à construire une mégapole debriques de bois avant de la faire voler en éclats.Ven 27 fév à 20h30 ; 8€/12€/15€

SPECTACLES

JACK JACK - MJC ARAGONPlace Gaillard Romanet, Bron (04 78 26 87 25)

FROSTLESS BELTPlongée en 1910, quand le cinéma n’étaitencore qu’un gadget à HollywoodJeu 26 et ven 27 fév à 20h30 ; 10€/12€

SALLE ÉDOUARD HERRIOT1 place Antonin Jutard, Lyon 3e (04 78 95 09 06)

FLAMENCO DE SEVILLASam 28 fév à 21h ; 20€

MUSÉE THÉÂTRE GUIGNOL 18 montée de la Bernade, Brindas (04 78 57 57 40)

IL Y A QUELQUE CHOSE DE POURRIThéâtre d’objet trashSam 28 fév à 19h30 ; 9€/12€

ROTONDE DE L’INSACampus de la Doua, 20 av Albert Einstein, Villeurbanne (04 72 43 82 29)

UN RICHE, TROIS PAUVRESD’après Calaferte, ms Davyd ChaumarsDu 2 au 5 mars, à 20h30 ; entrée libre

COUP D’ŒIL THÉÂTRE

SOUVERAIN POUSSIF—

S’il nous reste un souvenir empeséde ce Prince de Hombourg pré-senté en ouverture du dernier festival d’Avignon, ce n’est certai-nement pas à cause de son décor.Grandiose et modeste à la fois, lascénographie avait beau s’encom-brer de peu d’éléments au sol, ellehabillait à merveille la cour d’honneur du Palais des Papes.

C’est que le metteur en scène Giorgio Barberio Corsetti sait depuis longtempsmanier les projections vidéo, autorisant notamment ici son héros à chevaucherun animal dessiné à même les murs, tout comme il a su intelligemment jouerdes ouvertures de la façade. C’est plutôt côté rythme (les 2h20 que durent lapièce ne sont pas exemptes de longueurs) et distribution que l’entreprisepêche, Corsetti semblant avoir mis toute son énergie au service du héros éponyme (Xavier Gallais), attachant rêveur qui désobéit aux ordres de sonsupérieur militaire et part à l’assaut de ses ennemis suédois, là où l’aréopagede personnages plus classiques qui l’entoure est interprété sans véritable allant(celui d’Anne Alvaro en tête). Reste la langue superbement versifiée d’Heinrichvon Kleist, traduite ici par Eloi Recoing et Ruth Orthmann. Elle vaut presque à elle seule la vision de cette pièce, présentée au TNP de Villeurbanne du mercredi 25 février au dimanche 8 mars. NADJA POBEL

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Miet WarlopPerformance sur la métamorphose des corps et des objets mêlant théâtre et arts visuels.—Po u r l a 1 è r e f o i s à Ly o n

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Recommandé par la rédaction

Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon

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ZONE UTILISABLE

2. PRIX KOWALSKISamedi 7 mars, 15hBibliothèque de la Part-Dieu, 30 bd Vivier Merle, Lyon 3e

Jean Joubert, poète et romancier français, se verra remettrele Prix Kowalski, prix de poésie de la Ville de Lyon, pour sonrecueil L’alphabet des ombres (Bruno Doucey, 2014). Il offriraune lecture, pour l’occasion. « Sur la cendre et le sang / un mage aveugle trace du bout / deson bâton / les derniers signes d’un alphabet / des ombres. »Entrée libre.

Pour cette édition 2015 du Printemps des Poètes, laVille de Lyon compte bien célébrer, une fois encore,la poésie – sous toutes ses formes et dans tous ses états. Le thème national qui a été choisi, l’insur-rection poétique, confirme que la poésie demeure l’une des meilleures réponses aux malaises qui nous questionnent.

Prendre feu : tout un programme ! Et dans les théâtres, de la librairie à la médiathèque, de l’école à la maison de retraite, de l’hôpital à l’espace public, en passant par la salle de concert et les ramesdu tramway, chaque lieu de la nouvelle Métropole de Lyon va pouvoir s’ouvrir aux révoltes éthiques et esthétiques ainsi qu’aux émotions les plus diverses. S’ouvrir sur le monde et sur la vie avec notamment, parmi les principaux invités de 2015,André Velter, Zéno Bianu, Jack Hirschman, Samira Negrouche, Jean Joubert, Pierre Soletti, Laure Morali, Seyhmus Dagtekin… Cette édition marqueraaussi le trentième anniversaire de l’Espace Pandoraqui, depuis 2002, coordonne la manifestation dansnotre agglomération.

D’autres rendez-vous, d’autres moments vous attendent déjà qui tous, nous l’espérons, saurontvous surprendre et vous émouvoir.

Georges Képénékian1er Adjoint au Maire de Lyon,

Délégué à la culture, aux grands Événementset aux droits des citoyens

• Zéno Bianu(Parrain de l’édition 2015)• André Velter (Parrain de l’édition 2015)• Jean Joubert(Prix Kowalski)• Simon Allonneau• Joséphine Bacon• Hakim Bah• Samantha

Barendson• Joël Bastard• Jean-Gabriel

Cosculluela• Seyhmus Dagtekin • Patrick Dubost

• Christophe Fiat • Jeanne Garraud• Jack Hirschman• Frédérick Houdaer • Giuseppe Lucatelli • Raphaël Monticelli • Laure Morali • Natyot• Samira Negrouche• Paola Pigani• Marc Porcu • Jacques Réda• Thierry Renard• Claire Rengade• Jean-Pierre Siméon• Pierre Soletti

« La poésie n’est pas un produit de consommation. On peut lire des milliers de fois le même livre depoésie ; on ne le consomme pas. »

Pier Paolo Pasolini 3. CABARET POÉTIQUE « PRENDRE FEU » Dimanche 8 mars, 17hLe Périscope, 13 rue Delandine, Lyon 2e

Le traditionnel cabaret poétique, animé par Frédérick Houdaer, invite Jack Hirschman, grand poète protestataireaméricain, Jeanne Garraud, chanteuse et poète à l’émotionbrute et Simon Allonneau, poète du quotidien. S’en suivra le récital des poètes André Velter et Zéno Bianu– parrains de l’édition lyonnaise – autour de leur livre « Prendre feu » (Gallimard, 2013), accompagnés par le guita-riste Jean-Luc Debattice.« Il est des hommes qui dansent / La bouche pleine de silex /Et des hommes qui meurent / Sans baisser les yeux. »Entrée libre. Réservation conseillée : 04 72 50 14 78

4. PO-IE-SISLundi 9 mars, 20hGalerie ESPE / Confluences, 5 rue Anselme, Lyon 4e

Pièce pour deux danseurs et un violon imaginée à partir detextes d’auteures latino-américaines engagées dans les insurrections, les révoltes, les combats…Par la Cie Trama Luna avec la participation exceptionnelle deSamantha Barendson, poète d’origine argentine.Autres représentations : le 10 mars à 18h au Centre social et culturel Peyri(Vaulx-en-Velin) et le 18 mars, à 20h30 au Toï-Toï (Villeurbanne).Réservations : [email protected]

1. PLACE AU POÈME ! – LANCEMENT Samedi 7 mars, 10h30 - 29ème Fête du Livre de BronHippodrome de Parilly, 4-6 av. Pierre-Mendès-France, BronUn grand partage de poèmes pour lancer le Printemps desPoètes depuis la Fête du livre de Bron ! La révolution poé-tique est en marche ! Après une lecture par les comédiensd’Arts en Scène, suivez ces Apaches pour une grande marcheparticipative dans le Tramway T2 et les rues de Lyon. Lepoème se répandra comme une trainée de poudre dans laville... Et à 11h, lecture-rencontre avec le poète Jacques Réda,grand invité de la Fête du Livre.Par la compagnie Arts en Scène, dirigée par Éric Zobel.Gratuit. Infos : 04 72 50 14 78 / espacepandora.org

5. AVEC SEYHMUS DAGTEKINMardi 10 mars, 20hBibliothèque Marie-Ghislaine Chassine, rue Joseph Blein,Vaulx-en-VelinLecture de Seyhmus Dagtekin, poète et romancier né dansun village kurde en Turquie, et vivant aujourd’hui en France.Il est lauréat du Prix Théophile Gautier 2008 pour Juste unpont sans feu (Le Castor Astral, 2007). Un itinéraire d’artiste,toujours méfiant à l’égard des destins figés, des identités assignées. « Le mot est une épine dans la nuit. »Et, de 14h à 19h30, des animations poétiques pour toute la famille(slam, lectures, exposition, danse..) au Centre Social et Culturel J.JPeyri de Vaulx-en-Velin. Par l’association Dans Tous Les Sens.Entrée libre. Infos: 04 72 04 13 39.

7. PASSEURS D’EUROPE Mercredi 11 et jeudi 12 mars, 20hEspace Hillel, 113 bd Vivier-Merle, Lyon 3e

Lectures d’une dizaine de poèmes européens de l’insur-rection, en version originale et déclinés dans des langues dumonde, accompagnées par des musiciens du Conservatoirede Lyon. Mise en scène par Gaëlle Konaté.Spectacle proposé par la Plateforme de la jeune création franco-allemand et lesinstituts culturels étrangers de Lyon.Entrée libre sur réservation : 04 78 62 89 42 / 06 61 30 53 67

6. POETRYMardi 10 mars, 21hLe Périscope, 13 rue Delandine, Lyon 2e

Lecture de Jack Hirschman, poète américain dans la lignéede la beat generation. Puis :• Set 1  : Score graphique pour 18 musiciens et une goutted'eau avec Pierre Soletti (poète) et Éric Ségovia (guitare électrique) - conteurs du merveilleux ordinaire, désinvolteset caustiques. • Set 2 : POETRYavec Christophe Fiat (poète, guitare électrique)et Nicolas Fenouillat (plasticien, batterie électronique). Les textes : Haïkus enflammés radiographiant la sociétécontemporaine (la guerre en Afghanistan, la robotique, leféminisme…) et les mythes culturels (Sade, Shakespeare…),sur des rythmes abruptes, syncopés et répétitifs.Entrée libre. Réservation conseillée : 04 72 50 14 78

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9. SCÈNE POÉTIQUE Mercredi 11 mars, 18h30ENS de Lyon, salle Kantor, 15 parvis René-Descartes, Lyon 7e

Sur scène, pour cette édition spéciale Printemps desPoètes, le poète « agité » Pierre Soletti, en résidence à Vénissieux, et l’artiste Natyot, poète, architecte, chan-teuse et performeuse. «  Il y a de quoi faire, je dis. Dansnotre monde (notre monde), c’est insensé la multitude dechoses à faire » - Natyot.Cycle de poésie parlée proposé par Patrick Dubost en collaboration avec le CERCC et les Affaires Culturelles de l’ENS.Entrée libre.

10. LES LECTRONIQUESMercredi 11 mars, 21h et Vendredi 13 mars, de 20h à MinuitLavoir Public, 4 impasse Flesselles, Lyon 1er

Quand la poésie rencontre les cultures électro.• LECTRONIQUE #1 – 11 mars : Des poètes associés à des musiciens électro performent sous vos yeux. Avec Christophe Fiat, Claire Rengade…• LECTRONIQUE #2 – 13 mars : Clubbing poétique. Resti-tution vidéo de la résidence transdisciplinaire de HakimBah et Raphaël Constant à Tanger + Karaoké poétique : àvous la parole / Projection de clips de poètes / Interven-tions littéraires / Questionnaire poétique / Dj set... Un programme présenté par DJ Tatie Charby. Une soiréeoù la poésie vous fera aussi danser !Entrée : 3€ (11/03) / prix libre (13/03) + 2€ d'adhésion. Infos : 09 50 85 76 13

11. POÉSIE ARMÉNIENNEJeudi 12 mars, 20hCentre national de la Mémoire Arménienne32 rue du 24 avril 1915, Décines Les poètes du plateau arménien ont su donner ses lettresde noblesse à une littérature créative, qui a été fauchée il y a tout juste un siècle, lors de la Grande Catastrophede 1915. Lectures de poèmes arméniens, d’hier et d’au-jourd’hui, accompagnées par l’orchestre Spitak. Avec lescomédiens Saté Khachatryan et Sarkis Tcheumlekdjian.Entrée libre. Infos : 04 72 05 13 13

12. CINÉMA PRÉHISTORIQUE – PASOLINI Jeudi 12 mars, 20h30 LIEUES, 32 rue des Tables Claudiennes, Lyon 1er

Une lecture performative alliant le texte, l'image et la musique, autour du poète italien Pier Paolo Pasolini. Deux voix, en français et en italien (Ben Merlin et MarieFabre), un film (Lisa Cocrelle), des musiciens (GuillaumeFournier, Jonas Bernath, Pierre Piétri) se rencontrent pourune improvisation, un dialogue, une écoute attentive del'univers de ce grand écrivain, journaliste et cinéaste. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Réservation : 06 66 88 59 48 

15. PETIT DÉJEUNER POÉTIQUESamedi 14 mars, 10h - L’Antre Autre, 11 rue Terme, Lyon 1er

Venez prendre votre petit-déjeuner en compagnie deLaure Morali, poète franco-québécoise (Orange sanguine),de Joséphine Bacon, poète innue (Un thé dans la toundra) et de Samira Negrouche, poète algérienne (Le Jazz des oliviers). Elles évoqueront leur propre « insurrection poétique », avant une lecture de leurs textes. Entrée libre. Consommations aux tarifs habituels.Infos : 04 72 50 14 78

17. CLÔTURE DU PRINTEMPS DES POÈTES& LANCEMENT DE LA 20e SEMAINE DE LA LANGUE FRANÇAISE ET DE LAFRANCOPHONIESamedi 14 mars• LES MÉTAMORPHOSES, 18h30Musée gallo-romain de Fourvière, 17 rue Cléberg, Lyon 5e

Concert d’Hassan Guaid et spectacle d’ombres par la Cie

Scolopendre, autour de la poésie d’Ovide, rythmé par leslectures de Samira Negrouche. En partenariat avec l’Espace Pandora et Filigrane.Entrée libre. Infos : 04 72 38 49 30• NUIT DU SLAM, 18h à MinuitMarché Gare, 34 rue Casimir Périer, Lyon 2e

Lectures, scène ouverte, spectacle et tournoi de slam avec,notamment, les poètes Laure Morali et Joséphine Bacon. Par la Tribut du Verbe.Participation libre. Infos et réservations : 06 17 10 40 35

16. DUEL POÉTIQUE Samedi 14 mars - 15h Musée des Beaux-Arts, 20 place des Terreaux, Lyon 1er

Duel poétique, au milieu des œuvres d’art, par deuxpoètes incontournables du paysage lyonnais  : Patrick Dubost et Frédérick Houdaer. Le sujet de leur discorde :l’insurrection amoureuse.Durée : 1h. Entrée : 3 €. Réservation : 04 72 10 17 40

18. INSTANTS POÉTIQUESRENCONTRES EN LIBRAIRIESLes libraires de l’agglomération mettent la poésie à l’hon-neur ! Lectures rencontres avec :• André Velter et Zéno Bianu, 9 mars, 18h30Librairie Vivement dimanche, Lyon 4e

Entrée libre sur inscription : [email protected] /04 78 27 44 10• Laure Morali et Joséphine Bacon, 13 mars, 19hLibrairie La Voie aux Chapitres, Lyon 7e. Entrée libre.Retrouvez les rendez-vous sur chezmonlibraire.fr

19. FAITES VOYAGER VOS POÈMES !#PoésieTCLLyon s'habille de poèmes ! Levez les yeux et découvrez lesvers sélectionnés sur les panneaux lumineux de la ville etles écrans iTCL. Les participants avaient jusqu'au 20 févrierpour envoyer leurs poèmes à l'Espace Pandora par textoou twitter. « Allume tes yeux un poète va passer ! semerdes grenades de mots pour exploser les murs et ouvrir desespaces où s'écouter. » Marc B.En partenariat avec TCL

8. PRIX RENÉ LEYNAUDMercredi 11 mars, à partir de 17hCentre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation,14 av. Berthelot, Lyon 7e

À 17h, visite guidée poétique des expositions permanenteet temporaire (sur inscription).À 18h30, 1ère remise du prix René Leynaud – du nom dupoète résistant lyonnais – récompensant un poète émergent. En présence de son fils, Pierre Leynaud et desmembres du jury. Lecture du poète lauréat mise en musique par le clarinettiste Franck Giraud. À 19h, conférence «  Les poètes dans la Résistance, lespoètes en résistance » par Michel Kneubühler, ponctuéepar des lectures du comédien Vincent Leynaud.Entrée libre. Réservation : 04 78 72 23 11

20. HOMMAGE À PIER PAOLO PASOLINIJeudi 26 mars, 20hThéâtre de Vénissieux, 8 bd Laurent-Gérin, VénissieuxPour le 40e anniversaire de la mort de Pasolini et les 30ans de l’Espace Pandora, l’association a passé commandeà des auteurs français et italiens qui ont tous Pasolini aucœur. Sur scène, des extraits de ces textes seront lus parles poètes et écrivains Jean-Gabriel Cosculluela, GiuseppeLucatelli, Marc Porcu et Paola Pigani. Thierry Renard feraune lecture de fragments de Qui je suis. de Pasolini, poèmeautobiographique et manifeste politique de l'hommequ'il fut. Ces lectures seront entremêlées de musiques italiennes, interprétées par des musiciens. Avant la projection, à 21h30, du film Mamma Roma (1962, VOSTFR)de Pier Paolo Pasolini.Entrée libre. Réservation : 04 72 90 86 68

14. VESPER LAND + MARCHE ! Vendredi 13 mars, 20h30Kraspek Myzik, 20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1er

Concert de Vesper land, projet musical à tendance folk, àla fois élégant et fragile, sur les poèmes de William Blakeet d’Emily Dickinson. Marche ! : Philippe Claudel, performer belge, s'accompagne d'un guembri pour interpréter des textes d’ Henri Michaux.Tarifs : 6€ + 2€ adhésion. Réservation conseillée au 04 69 60 49 29

13. VLADIMIR MAIAKOVSKI, UN POÈTE SANS CONCESSION Vendredi 13 et samedi 14 mars, 19h30 et dimanche 15 mars, 17h - Péniche Lavange, chezYves et Marithé, face au 33 quai Fulchiron, Lyon 5e

Cabaret poétique, hommage à Maïakovski, pour deuxvoix et un violoncelle, par la Cie Leila Soleil. Extraits depièce de théâtre, de vers, de proses, où la passion amou-reuse, l’art et la révolution s’entremêlent, dans l’intimitéd’une péniche.Tarifs : 12 € / 20 €* / 25 €*(*avec buffet). Réservation indispensable : 06 64 09 41 43

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Et bien d’autres rendez-vous à retrouver sur www.espacepandora.orgSuivez le Printemps des Poètes à Lyon sur #printempsdespoètes

@EspacePandoraPrintemps des Poètes à Lyon et agglomération &

• PEUPLER LA POÉSIEForum « Poésie et éducation populaire » organisé par la fé-dération des Maisons de poésie (MAIPO), sous le parrainagede Jack Hirschman, pour interroger la poésie, son public et saplace dans notre société. Tables rondes, ateliers, rencontreset une soirée ciné-poèmes. Avec Jean-Pierre Siméon, SergePey, Djenebou Bathily, Bastien Mots Paumés, Camille Vorger,Lionel Lerch, Bruno Doucey, Florentine Rey…Vendredi 27 et samedi 28 févrierMaison de l’International et salle Juliet Berto, GrenobleEntrée libre. Infos et inscriptions : 04 76 03 16 38

• COMMENT PARTAGER LA POÉSIE ?Du texte à la voix : les poètes et leurs livres.Tables rondes, lectures et rencontres autour de la médiationpoétique avec les poètes Jean-Pierre Siméon, Samantha Barendson, Joël Bastard, Patrick Dubost, Frédérick Houdaer,Raphaël Monticelli, Paola Pigani et Thierry Renard.Organisé par l’ARALD, en partenariat avec l’Espace Pandora et la DAAC de Lyon.Mercredi 11 mars, de 14h à 17h30Théâtre des Asphodèles, 17 bis impasse Saint-Eusèbe, Lyon 3e

Entrée libre sur inscription : 04 72 00 07 98.

Avec la collaboration des lieux, des structures et des villes partenaires.

Des poèmes du concours de poésie par texto, sur les panneaux

lumineux de Lyon et sur le réseau

TCL.

TOUS LES JOURS

BatèchesSpectacle musical Batèches de Patrick Burgan, imaginé à partir des poèmes de L’Homme rapaillé de Gaston Miron(1928-1996) pour Les Percussions Claviers de Lyon. En écho,une rencontre sera proposée autour de ce grand poète qué-bécois, le jeudi 12 mars à 18h à la Mairie du 6e arr. de Lyon, parl’Association Lyon Québec et l’Espace Pandora. Co-production Percussions Claviers de Lyon et Sixtrum.Du 18 au 20 mars, 20hThéâtre de la Renaissance, 7 rue d’Orsel, Oullins. Infos : 04 72 39 74 91

Tu rêves ou quoi ?Lectures de témoignages des patients du centre hospitalierLe Vinatier, par la Cie Anda Jaleo, en résidence. Avec la partici-pation de l’écrivain et traducteur Jean-Gabriel Cosculluela.Jeudi 19 mars, 19hFerme du Vinatier, 95 bd Pinel, Bron. Entrée libre. Infos : 04 81 92 56 25

Promenade poétiqueLes lecteurs de l'association Bib à dom' vous invitent à unepromenade poétique. Départ Centre social du Point du jour,arrivée à la bibliothèque du Point du jour.Samedi 21 mars, de 15h30 à 17h30Centre social du Point du jour, 10 impasse Secret, Lyon 5e

Gratuit. Infos : 04 37 20 19 49

Concours de la Mairie du 2e

Remise des prix, exposition des poèmes primés et lecturespar les lauréats de cette 13e édition sur le thème « Rose d’unjour, rose toujours ». Mercredi 25 mars, 17h30Mairie du 2e, 2 rue d’Enghien, Lyon 2e

Infos : 04 78 92 73 00

La poésie des arTpenteursL'équipe des arTpenteurs en résidence à l'Hôpital des Charpennes propose trois rendez-vous : vernissage de l’expo-sition Le poème s’affiche & dix mots à l’hôpital le 10 mars à14h30. PoémuZique, lectures de poésie et musique, le 11 marsà 10h30 et le 12 mars à 10h30 et 15h. Lecture de poésie parMarc Porcu, le 12 mars à 19h à la librairie Lettres à Croquer.10-12 marsHôpital des Charpennes (salle d’animation) 27 rue Gabriel Péri, Villeurbanne. Infos : 04 72 43 20 82

Conversation poétiqueQu'est-ce qu'une conversation poétique ? Une conférence,une lecture publique, une rencontre ? Avec la poète EstelleDumortier, de l’association La Traversante.Jeudi 12 mars, 19hBibliothèque du Point du jour, 10-12 rue Joliot Curie, Lyon 5e

Entrée libre. Infos : 04 37 20 19 49

Des bleus au travailConcert de textes par Théâtre Narration, de Tatiana Arfel,Emmanuel Darley et Fabienne Swiatly, évoquant la placequ’occupe le travail dans nos vies et dans nos imaginaires,avec musique improvisée. Mise en scène : Gislaine Drahi, violoncelle : Marc Lauras, sons et musiques : Alain Lamarche.Vendredi 13 mars, 20hStudio Anou Skan, 1 rue Ste Marie des Terreaux, Lyon 1er

Entrée libre. Réservations : [email protected] / 06 52 50 40 77

Bœuf poétiqueScène ouverte pour clamer un poème, danser, chanter… Le tout sans prétention mais avec l’amour des mots ! Dépôt des projets à [email protected] avant le 2 mars.Vendredi 13 mars, 20h30 Arts en Scène, 11 rue Mazagran, Lyon 7e - Infos : 04 78 39 18 06

Tremplin poétiqueLectures par les auteurs des poèmes sélectionnés suite àl’appel à « l’insurrection poétique » lancé en début d’annéepar la Bibliothèque municipale de Lyon, avec la complicitémusicale d’élèves du conservatoire.Samedi 14 mars, 14hMédiathèque de Vaise (Auditorium), place Valmy, Lyon 9e

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Ku battleLes médiathèques de Villeurbanne s’affrontent sur Twitter àcoup de haïkus ! Deux ateliers autour du Haïku et de Twittervous sont proposés pour vous préparer avant de relever ledéfi @kubattle !Samedi 14 et 21 mars, de 15h à 17h Inscriptions : Maison du livre, de l’image et du son (04 78 68 04 04)Médiathèque du Tonkin (04 78 89 78 90) Médiathèque du Rize (04 37 57 17 17)

Poésie - ZANIESoirée poésie ouverte à toutes les langues, en présence demusiciens et d’une exposition de calligraphies de MohammedRafed.Mardi 17 mars, 19hMJC Duchère, 237 rue des Érables, Lyon 9e

Infos : 04 78 35 39 21

SAMEDI 7 MARS10h30 : Place au poème ! Lancement etmarche poétique. Hippodrome de Parilly, Bronet espace public, Lyon15h : Prix Kowalski décerné à Jean Joubert.BM Part-Dieu, Lyon 3e

DIMANCHE 8 MARS17h : Cabaret poétique. Prendre feu.Le Périscope, Lyon 2e

LUNDI 9 MARS18h30 : Rencontre avec André Velter et ZénoBianu. Librairie Vivement dimanche, Lyon 4e

20h : PO-IE-SIS. Performance poétique. Galerie ESPE, Lyon 4e

MARDI 10 MARS20h : Avec Seyhmus Dagtekin. Lecture-ren-contre. Bibliothèque MG Chassine, Vaulx-en-Velin21h : POETRy. Lectures concerts. Le Périscope, Lyon 2e

MERCREDI 11 MARS14h : Comment partager la poésie ? Colloque.Théâtre des Asphodèles, Lyon 3e

17h : Prix René Leynaud. Remise du prix, lectures et conférence. CHRD, Lyon 7e

18h30 : Scène poétique. Lectures. ENS Lettre, Lyon 7e

20h : Passeurs d’Europe. Lectures depoèmes du monde. Espace Hillel, Lyon 3e

21h : Les Lectroniques. Poésie électronique.Lavoir Public, Lyon 1er

JEUDI 12 MARS20h : Poésie arménienne. Lectures musicales.Centre national de la Mémoire Arménienne, Décines20h : Passeurs d’Europe. Lectures depoèmes du monde. Espace Hillel, Lyon 3e

20h30 : Cinéma Préhistorique - PASOLINI.Lieues, Lyon 1er

VENDREDI 13 MARS19h : Rencontre avec Joséphine Bacon etLaure Morali. Librairie Voie aux chapitres, Lyon 7e

19h30 : Maïakovski, un poète sans concession.Péniche Lavange, Lyon 5e

20h : Les Lectroniques. Poésie électronique.Lavoir Public, Lyon 1er

20h30 : Vesper Land + Marche ! Concertspoétiques. Kraspek Myzik, Lyon 1er

SAMEDI 14 MARS10h : Petit déjeuner poétique.L’Antre Autre, Lyon 1er

15h : Duel poétique. Lectures.Musée des Beaux-Arts, Lyon 1er

18h : Nuit du Slam. Scène ouverte et tournoi.Marché Gare, Lyon 2e

18h30 : Les Métamorphoses. Musée gallo-romain de Fourvière, Lyon 5e

19h30 : Maïakovski, un poète sans concession.Péniche Lavange, Lyon 5e

Flashez -moi !

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MUSIQUE - SOIRÉES

Instruments classiques, chant lyrique, vidéo… Toutcela ressemble à un petit opéra moderne à pre-mière vue. Mais c’est plus souple et moins guindé

que cela, quand bien même ce Chant d’hiver est rangédans la même catégorie, restrictive et néanmoinsadaptée, de “spectacle musical”. Musicien, premierprix du Conservatoire national supérieur de Paris encomposition et improvisation en 1998, SamuelSighicelli se fait ici le metteur en scène d’une partitionmêlant des lieder de Schubert (Winterreise) etSchumann (Mondnacht), un texte polaire de TanguyViel, un important travail de création vidéo signéFabien Zocco, des insertions musicales de son cru etles prestations de la mezzo-soprano et contrebassisteElise Dabrowski, de la pianiste Claudine Simon et ducomédien belge Dominique Tack – vu chez JoëlPommerat notamment. Avec une particularité : tout cepetit monde a travaillé et peaufiné son rôle à même leplateau, de concert. Rien n’étaitfigé en amont des répétitions.

CONSTELLATIONInviter au voyage, telle est l’ambi-tion qui traverse toutes les créa-tions de Sighicelli, que ce soit viala cartographie de l’exploitationpétrolière (Marée noire), la figurede Robinson Crusoe (L’Île solaire)ou dernièrement la conquête de laLune (A need for cosmos). Le voyage est ici double, Chant d’hiver étant à la fois le récit d’undépaysement physique, directionl’Antarctique, et celui d’une expé-rience intérieure, véhiculée par lamusique. Et lors du filage intégralauquel nous avons pu assister à J-5 de la première représentation,la cohérence de cette démarche et l’alchimie entre lesmembres de ce casting haut de gamme sautaient auxyeux et aux oreilles. Le pôle Sud – dans lequel on peuts’immerger en ce moment même au Musée desConfluences, dans le cadre d’une exposition tempo-raire consacrée à sa conquête épique au début du XXe

siècle – est figuré par un simple revêtement blanc, unpetit monticule de flocons et des projections vidéo surle cyclorama de fond de scène. Les prises de vue réelles servant uniquement à des jeux de contrastelumineux et à figurer l’espace d’un instant une auroreboréale, ce sont des constellations de points ou detraits qui dessinent dans un premier temps lescontours de ce continent glacé puis évoquent le froid,la pluie de givre ou la planète entière, via des procé-dés graphiques simples mais extrêmement travaillés

qui ne sont pas sans rappeler les travaux du duo rhônalpin Adrien Mondot et Claire Bardainne. À l’in-verse des nouveaux complices de Mourad Merzouki,Samuel Sighicelli n’a toutefois nul besoin de recourir àl’interaction pour imbriquer ces éléments-là aux autres. Car au cœur de ce dispositif, qui se calque par-fois sur la musique, il y a un récit. Celui que Sighicellia commandé à Tanguy Viel après avoir été touché parles écrits du chercheur Claude Lorius, qui en calottantla glace a pu reconstituer l’évolution du climat de laTerre depuis 160 000 ans – et sonné dès les années 80l’alarme du réchauffement climatique dû à l’activitéhumaine. À partir de là, s’engage un véritable dialogueentre le romantisme allemand, qui partout affleureentre les compositions déstructurées et parfois dysharmonieuses qui ouvrent puis scandent l’heure dereprésentation, et la description de ce milieu hostile,«là où la neige n’est pas douce et cotonneuse mais du

ciment glacé qui se perfore», ainsique le dit Dominique Tack, là où«la neige n’est pas poésie».

LIGNE DE FRACTURECe dérèglement sonore n’estjamais un obstacle au chemine-ment. Au contraire, il l’accom-pagne. Car il y a bien quelquechose qui coince et ne se digèrepas dans ce qui est raconté : cettemanière qu’ont eu les hommes detorpiller leur bien commun.«Quelque chose a changé» répèteainsi le narrateur-chercheur, lui quien explorant verticalement cetteterre (après qu’elle ait été décou-verte horizontalement) a fait parler dans les labos «cette eaugelée» qui trahit un autre dérè-

glement, climatique celui-ci. Quelque chose a changéaussi au royaume de la musique classique. Le piano àqueue, les robes noires des musiciennes ne sontqu’apparats. La pianiste et la violoncelliste grattentavec une tension palpable les cordes de leurs instru-ments quand elles n’en jouent pas en virtuoses. L’objetmême, voluptueux, précieux, aussi important que l’airqui s’en échappe, devient à l’occasion la matièreconcrète et presque corrosive d’un spectacle bien plusorganique et sensible qu’il n’y paraît. Belle surprise.

> Chant d’hiverAu Théâtre de la Renaissance, dans le cadre desJournées GRAME mercredi 25 et jeudi 26 févrierÀ l’Espace Albert Camus de Bron et au théâtrede Vienne à l’automne 2015

DR

Sighicelli rompt la glace— JOURNÉES GRAME — AVEC CHANT D’HIVER, LE COMPOSITEUR ET METTEUR EN SCÈNESAMUEL SIGHICELLI DISTORD BRILLAMMENT LES CODES MUSICAUX, VISUELS ET THÉÂTRAUX.EMBARQUEMENT POUR UN SINGULIER VOYAGE EN ANTARCTIQUE. NADJA POBEL

Un véritable dialogue entre le romantisme allemand et ladescription d’unmilieu hostile, «là où la neige

n’est pas douce etcotonneuse maisdu ciment glacéqui se perfore.»

Le misanthropE de Molière

Mise en scène : michel Belletante

VEN 13 MARS 20 H

THÉÂTRE, MUSIQUE, VIDÉO

emma la clown sous le divan

VEN 6 MARS 20 H 30

CLOWN - DÈS 12 ANS

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MUSIQUE - SOIRÉES

Au commencement, Cult of Youth constituait, depuis lagrouillante et brouillonne Brooklyn, une sorte demélange de psychédélisme échevelé façon BrianJonestown Massacre et de folk violoneux de bateauivre à la Waterboys – qu’on imagine Anton Newcombeleader d’un groupe panceltique ou Mike Scott ahanantle Massacre, on ne sera pas loin d’une vérité en formede n’importe quoi absolu. Puis, au fur et à mesure, etplus spectaculairement sur ce dernier album, s’est produit une apocalypse : autour des guitares acous-tiques sujettes aux démangeaisons de panique, le tonest monté comme l’eau du déluge, tout s’est fait plussourd, plus fort, l’ambiance s’est habillée lourdementde brumes électriques, d’orages froids et de cavalierscadavériques. Cessant par la présente de tournerautour du même pot, Cult of Youth se met à l’attaquer ;à lui mettre des coups de lattes – et même des coupsd’ossements humains, pour de vrai, car n’est pas pen-sionnaire du label Sacred Bones qui veut. Quant à SeanRagon, la voix du Cult déjà bien branlante, il se dégondeà la première occasion – on a un aperçu de l’ensemblesur la montée en vrille Dragon Rouge – grande figurebiblique, devenue blakienne, de l’Apocalypse.

RAGON ROUGEC’est que le grand Ragon rouge de colère, qui auraitécrit une partie des paroles en prison, pointe du doigtle Mal (la religion, la politique, la finance, qui d’autre ?)mais sans jamais le nommer directement, son travailde sape s’effectuant à coups de métaphore. Sansdoute parce que la métaphore permet d’évoquer ladégueulasserie sans faire l’économie de la beauté,toujours omniprésente chez Cult of Youth, peut-êtreplus qu’avant. Une beauté paradoxalement souventlumineuse, à l’image du final d’Of Amber, douxcomme une fin du monde réussie, ou l’ultime morceaude l’album, le très badseedien Roses, qui semble vouloir poser une couronne de fleurs – piquantescomme des fourches, certes – sur toute l’affaire. Dansun monde qui donne tous les signes d’une fin de cyclegénéralisée, Cult of Youth a choisi d’en entamer unnouveau avec le courage aveugle de ceux qui nesavent pas de quoi demain sera fait. Engageant duhaut de Babel un impensable saut de la foi sans chute.

> Cult of Youth [+ Grand Royale]Au Sonic dimanche 1er mars

DR

Le bonnuméro— HIP-HOP — Pour inspirer lerespect, certains rappeursn’ont d’autre recours que lamenace. C’est le cas de Necro,chez qui elle prend la formed’un bodyguard chargé demettre au pas les spectateursayant l’impudence de ne paspogoter au rythme des instruspré-enregistrés du graisseuxNew-yorkais. À ce propos, si vousavez eu l’heur de subir les assautsde ce sosie arriéré de La Boule surnos conseils, nous vous présentonsnos plus plates excuses. D’autres,c’est heureux, se contentent defaire valoir leur farouche volontéde sortir du lot. C’est le cas de OneMic, le collectif à six têtes(Marshall’Ombre, Kefyr, Medric,Sp, Smad, 6ktrice, plus trois paires

de petites mains à la prod’ et auxplatines) qui a ouvert pour leditNecro au Transbordeur, et tout ceque vous risquez à son prochainconcert, c’est de lâcher un billetpour faire l’acquisition de son pre-mier EP éponyme, paru à l’automne2014. Car dans ce sympathiqueexercice d’équilibriste entre pu-risme boom bap – scratchs façonrembobinage, samples vocaux utilisés comme des fils d’Ariane,accords de piano brumeux – etéclectisme post-trap – Fisher,Beckett ou Cooke, un Sam reste un

DR

Fous du bulbe— HIP-HOP — Les masques, on le sait, ont lavertu de faciliter l’expression du vice. Bourgeoisvénitiens s’adonnant à des libations obscènespendant le Carnaval, fous de Dieu ratonnant desnègres le visage dissimulé par une cagoule poin-tue, manifestants laissant libre cours à leurs pulsions vandalistes foulard au vent... Ce ne sontpas les exemples qui manquent. Dans le cas de PCKRZ,c’est tout aussi flagrant : quand ils ne portent pas leursdéguisements rorschachiens, Eli et Syd, les deux moi-tiés de ce duo villeurbannais versé dans l’art indélicatde l’électro-hip-hop timbré, sont d’une courtoisie quasianachronique. Dans l’anonymat de leurs bouts de tissuen revanche, ils sont des boogeymen assoiffés de fluides vitaux, en particulier ceux qui suintent et giclentdans les recoins des clubs libertins – le clip de Clara,hymne onaniste que propulse une basse en dents descie maraudée au Vitalic de Stamina, a carrément ététourné au Sun City. À se demander quelle mouche nousa piqué de les programmer à la Fête de la musique l’anpassé ? Parmi les jeunes gens avinés qui jonchent

chaque année le parc des Berges, les PCKRZ étaientpourtant dans leur élément. Car il y a, un peu commechez Grems (c’est d’ailleurs avant deux de ses compères qu’ils se produisent cette semaine) et surtoutcomme chez Stupeflip, quelque chose d’éminemmentrégressif dans cette musique répulsive à dessein, donc d’éminemment ludique. Votre cerveau reptilien,directement visé par les cadavres exquisément pop etdistordus de leur premier EP (Subdoral, en écoute surleur site), appréciera. BENJAMIN MIALOT

> PCKRZ [+ MiM & Entek]Au Périscope vendredi 27 février

© Lucie Rim

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Que jeunesse trépasse — ROCK — UN TITRE QUI ANNONCE LA FIN DES HARICOTS, UNE POCHETTE REPRÉSENTANTLA TOUR DE BABEL, CE TOTEM EFFONDRÉ DE L’EXCÈS DE ZÈLE MÉGALOMANE, UNE ENTRÉEEN MATIÈRE TRIBAL-WORLD-SM : SUR SON DERNIER ALBUM CULT OF YOUTH NE FAIT PASSEMBLANT D’ANNONCER TRÈS TÔT ET TRÈS FORT LA COULEUR. CELLE D’UN GROUPE ENTOTAL LOOK “POST-”, EN PRÊCHE DIMANCHE AU SONIC. STÉPHANE DUCHÊNE

Sam sur l’imparable morceau dumême prénom –, la fierté n’est pastant affaire de bons mots, mêmes’ils sont ici légion, que d’une justeestime de soi. «Le rap c’est ma vie,enfin j’crois / non j’déconne, j’suisqu’un chômeur en fin de droits»conclue ainsi Marshall’Ombre surl’extrême-orientalisant 4 singes.Plus pour longtemps, si la suite estdu même niveau. BM

> Carte blanche au One MicÀ la Marquise vendredi 27février

LA MJC DU VIEUX LYON, LA MJC CONFLUENCE ET LA MAISON POUR TOUS - SALLE DES RANCY PRÉSENTENT

SOVIET SUPREM, MINA TINDLE, PAULINE CROZE, BIGFLO ET OLI, CABADZI, RADIO ELVIS, GRAND BLANC, LE GANG DES LYONNAIS, PATRICE KALLALA MINE DE RIEN...

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Page 17: Le Petit Bulletin - Lyon - 787

CLASSIQUECHANT D’HIVERMus Schubert, Schumann et SamuelSighicelli, texte Tanguy Viel, ms SamuelSighicelliTHÉÂTRE DE LA RENAISSANCE7 rue Orsel, Oullins (04 72 39 74 91)Mer 25 et jeu 26 février, à 20h ; 11€/18€: article en page 11

INTOLÉRANCECiné-concert par l’Orchestre national deLyon, dir mus Carl Davis. Film de D.W.Griffith (1916, EU, 2h47, N&B)AUDITORIUM DE LYON149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)Jeu 26 fév à 20h ; 8€/11€/16€

MUSIQUES SCANDINAVESPar le choeur EmelthéeSALLE RAMEAU29 rue de la Martinière, Lyon 1er (04 78 28 24 75)Jeu 26 fév à 20h30 ; de 5€ à 28€

PRAETORIUSPar l’ensemble le CNSMD de LyonCHAPELLE DU SACRÉ-CŒUR38 rue Pierre Dupont, Lyon 1erJeu 26 fév à 20h30 ; de 6€ à 10€

CHOPINPar Ludmil Angelov, pianisteCENTRE CULTUREL ECULLY21 avenue Edouard Aynard, Écully (04 78 33 64 33)Ven 27 fév à 20h ; 5€/15€/20€

JANEQUIN / JOSQUIN / VICTORIA...Par l’ensemble EpsilonCHAPELLE DU SACRÉ-CŒUR38 rue Pierre Dupont, Lyon 1erVen 27 fév à 20h30 ; de 6€ à 16€

ZHU XIAO MEIRécital de pianoSALLE EDOUARD HERRIOT1 place Antonin Jutard, Lyon 3e (04 78 95 35 73)Ven 27 fév à 20h30 ; 10€/28€/35€

YEVGENY SUDBINDans le cadre de Piano à LyonSALLE RAMEAU29 rue de la Martinière, Lyon 1er (04 78 47 87 56)Ven 27 fév à 20h30 ; de 5€ à 37€

QUATUOR EBÈNEHaydn, Dutilleux, BrahmsAUDITORIUM DE LYON149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)Ven 27 fév à 20h ; de 8€ à 46€

CONCERT GUIDÉDvorák par l’Ensemble ItinéranceTHÉÂTRE DE L’ATRIUM35 avenue du 8 mai 1945, Tassin la Demi-LuneVen 27 fév à 20h30 ; 13€/15€

JEHAN DE LESCUREL ET LES TROUVÈRESPar l’ensemble CéladonCHAPELLE DU SACRÉ-CŒUR38 rue Pierre Dupont, Lyon 1erSam 28 fév à 20h30 ; de 6€ à 16€

TOSCAD’après Giacomo Puccini, dir mus LaurentTouche, ms André Fornier, Cie l’Opéra théâtre 1h20, dès 12 ansTHÉÂTRE THÉO ARGENCEPlace Ferdinand Buisson, Saint-Priest (04 78 20 02 50)Sam 28 fév à 17h ; de 14€ à 26€

ORCHESTRE TONHALLE DE ZURICHAvec Yuja Wang (piano) et Lionel Bringuier(dir mus)AUDITORIUM DE LYON149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)Sam 28 fév à 18h ; de 8€ à 46€

LA BELLE DE CADIXOpérette de Francis Lopez, par la Cie CalaBOURSE DU TRAVAIL205 place Guichard, Lyon 3eSam 28 fév à 17h et dim 1er mars à 15h ;de 19€ à 41€

ROMÉO & JULIETTEComp Boris Blacher, ms Jean Lacornerie, dirmus Philippe Forget, par l’Orchestre et studio de l’Opéra de LyonTHÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSEPlace Joannès Ambre, Lyon 4e (04 72 07 49 49)Jusqu’au 4 mars, jeu 26 et ven 27 fév à20h, sam 28 à 19h30, dim 1er mars à 15h,mar 3 et mer 4 à 20h ; de 10€ à 26€

JAZZ & BLUESPART OF JAZZ TODAYLA CLEF DE VOÛTE1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 78 28 51 95)Mer 25 fév à 21h ; entrée libreNUIT DE LA GUITAREHOT CLUB26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)Mer 25 fév à 21h30 ; 7€/10€

MYSTÈRE SWING BIG BANDHOT CLUB26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)Jeu 26 fév à 21h30 ; 7€/10€

DJOUKILLA CLEF DE VOÛTE1 place Chardonnet, Lyon 1er (04 78 28 51 95)Ven 27 fév à 21h ; 7€/10€

DUO PERRIN GAUVERTAGEND’ARTS4 rue de Belfort, Lyon 4e (09 51 62 58 77)Ven 27 fév à 20h ; 5€/10€

KARIM RÉUNIONJazz vocalHOT CLUB26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)Ven 27 fév à 21h30 ; 7€/10€

YANNICK BENAHMEDAGEND’ARTS4 rue de Belfort, Lyon 4e (09 51 62 58 77)Ven 27 fév à 20h ; 5€/10€

TRIO DORN/LATREILLE/MORARDJAZZCLUB SAINT-GEORGES4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71)Ven 27 fév à 19h45 ; 10€

JOURNAL INTIME TRIO ET MARC DUCRETLE TOBOGGAN14 avenue Jean Macé, Décines (04 72 93 30 14)Ven 27 fév à 20h30 ; 9€/15€/17€

PAUL ROGERS “WHAHAY”Jazz improLE PÉRISCOPE13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)Sam 28 fév à 21h ; 10€/12€

CLAUDINE PAULY ET THOMAS BLAISELLE SALON DE MUSIQUE88 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 72 40 22 46)Sam 28 fév à 20h ; 10€

JEAN-LOUIS ALMOSNINO GROUPStandardsHOT CLUB26 rue Lanterne, Lyon 1er (04 78 39 54 74)Sam 28 fév à 21h30 ; 7€/10€

JACK MONO BLUESJAZZCLUB SAINT-GEORGES4 rue Saint-Georges, Lyon 5e (04 78 03 88 71)Sam 28 fév à 19h45 ; 10€

SPARKLING VOICES + CHARLATAN TRANSFERSALLE PAUL GARCIN7 impasse Flesselles, Lyon 1er (0472982350)Dim 1er mars à 17h ; 10€/15€/18€

LE BIG BAND DE JAZZ DE VILLEFRANCHEJazz et cinémaAUDITORIUM96 rue de la Sous-Préfecture, Villefranche-sur-SaôneSam 28 fév à 20h30 et dim 1er mars à 17h ;13€/16€

TRIO BLASTConcert d’ouverture off “À Vaulx Jazz”ÉCOLE DE MUSIQUE DE VILLEURBANNE46 cours de la République, Villeurbanne (04 78 68 98 27)Lun 2 mars à 20h ; entrée libreA TRIBUTE TO LEE MORGANLE SIRIUSEn face du 4 quai Augagneur, Lyon 3e (04 78 71 78 71)Mar 3 mars à 21h30 ; 5€

ROCK & POPLE LABO DU CRR : NEVROZ / BLEWHARPLE PÉRISCOPE13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)Mer 25 fév à 21h ; entrée libreSIMIAN GHOST + GRIMMEDream pop + electro folkSONICEn face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40)Mer 25 fév à 21h ; 5€/7€

TIFA’S + NAKED IN THE WOODSTremplin découverte rockNINKASI KAFÉ267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)Mer 25 fév à 20h ; entrée libre

MADEMOISELLE K + LE PRINCE MIIAOUTRANSBORDEUR3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)

Jeu 26 fév à 20h ; 22€

YELLEElectro popLE KAONinkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)

Jeu 26 fév à 19h30 ; 22€

WINDOWS 93 TOURHassanK + Jankenpopp + ZombectroLA TRIPERIE22 rue Imbert Colomès, Lyon 1er

Ven 27 fév à 20h ; prix libre

LIPSTICK VIBRATORS + FALSCHPunk rock, math punkLE TROKSON110 montée de la grande côte, Lyon 1er (04 78 28 52 43)

Ven 27 fév à 20h45 ; entrée libre

THE DEAD MANTRASONICEn face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40)

Sam 28 fév à 21h ; 5€

ANNIVERSAIRE LYON HARDCOREFor the Glory + Elephants + Shall remain + Self EsteemWARM AUDIO29 rue Wilson, Décines (04 78 49 90 73)

Sam 28 fév à 20h ; 10€

LES TIGRES DU FUTUR + X-RAY VISION

Garage rock, scientific surfEn montant un groupe de garage,

les Tigres du Futur se sont inventé unelégende qui prendrait racine fétichistedans les années 70 aux côtés d'un certain Jo-Bernard Castagneri, figurede loser magnifique sortie du caniveau.Mais derrière la légende, joueuse, il y asurtout une musique faite de collages, dedérision, de guitares 70's vénéneuses et d'orgues fous. Du rock hautementprédateur.LE TROKSON110 montée de la grande côte, Lyon 1er (04 78 28 52 43)

Sam 28 fév à 20h45 ; entrée libre

SEUL + WILDSONSLA MARQUISE20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)

Sam 28 fév à 19h45 ; entrée libre

CULT OF YOUTH + GRAND ROYALESONICEn face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40)

Dim 1er mars à 21h ; 7€/9€

: article ci-contre

LORD RUBY + GRIBZ + NIKO GAMETRADIANT-BELLEVUE1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)

Mar 3 mars à 20h ; 12€/15€

CHANSONNINKA TOUR : MONSIEUR TIMIDENINKASI CROIX-ROUSSE159 boulevard de la Croix-Rousse, Lyon 4e (04 78 28 00 17)

Mer 25 fév à 20h30 ; entrée libre

LILY LUCADE L’AUTRE CÔTÉ DU PONT25 cours Gambetta, Lyon 3e (04 78 95 14 93)

Ven 27 fév à 20h30 ; 3€/5€/8€

KLOEY TARDIKOTOPO14 rue Leynaud, Lyon 1er (04 72 07 75 49)

Ven 27 fév à 20h30 ; 5€

CORBIERÀ THOU BOUT D’CHANT2 rue de Thou, Lyon 1er (04 72 98 28 22)

Ven 27 et sam 28 fév à 20h30 ; 9€/13€

: article sur www.petit-bulletin.fr/lyon

LÉONAUX BONS SAUVAGESQuai des Etroits, Lyon 5e (09 83 46 20 56)

Sam 28 fév à 20h ; 5€

CARTE BLANCHE À MICHÈLE BERNARD+ Vincent Roca (le 26 fév)+ Monique Brun (le 27 fév)+ Tour de bal (le 28 fév)MAISON POUR TOUS - SALLE DES RANCY249 rue Vendôme, Lyon 3e (04 78 60 64 01)Du 26 au 28 fév, jeu, ven à 20h30, sam à20h ; 9€/12€

LUCAS ROCHER TRIOAGEND’ARTS4 rue de Belfort, Lyon 4e (09 51 62 58 77)Sam 28 et dim 1er fév sam à 20h, dim à18h ; 5€/10€

WORLDMONOLOCO SYSTEM + VIDALASALLE LÉO FERRÉ5 place Saint-Jean, Lyon 5e (04 78 42 48 71)Jeu 26 fév à 20h30 ; 9€/12€

SHUKAR SANMusique tziganeATMO9 montée des Carmélites, Lyon 1er (04 26 00 93 77)Ven 27 fév à 21h30 ; entrée libre

MAINS BALADEUSES + BAL’O GADJO6e CONTINENT51 rue Saint-Michel, Lyon 7e (04 37 28 98 71)Ven 27 fév à 21h ; 3€/5€

VINICIUSChanson brésilienneALLEGROPlace de la République, Miribel (04 78 55 80 20)Ven 27 fév à 19h30 ; 8€/9€/10€

MOLLY’S KISSMusiques traditionnelles d’IrlandeKOTOPO14 rue Leynaud, Lyon 1er (04 72 07 75 49)Sam 28 fév à 20h30 ; entrée libre

TRIPASECA6e CONTINENT51 rue Saint-Michel, Lyon 7e (04 37 28 98 71)Sam 28 fév à 21h ; 3€/5€

FLAMENCOPar la Cie Anda JaleoÉTOILE ROYALE THÉÂTRE17 rue Royale, Lyon 1er (04 78 39 21 68)Sam 28 fév à 20h30 ; 8€/11€/15€

CANDELA FESTIVALLE SIRIUSEn face du 4 quai Augagneur, Lyon 3e (04 78 71 78 71)Dim 1er mars à 16h ; 5€

VARIÉTÉSVERONIC DICAIRE “VOICES”AMPHITHÉÂTRE - SALLE 3000Cité Internationale, 1 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e Jeu 26 fév à 20h30 ; 46€/53€/59€

VOCA PEOPLERADIANT-BELLEVUE1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)Ven 27 fév à 20h ; 30€/40€/45€

SERGE LAMARADIANT-BELLEVUE1 rue Jean Moulin, Caluire (04 72 10 22 10)Sam 28 fév à 20h30 ; 41€/43€

HIP-HOP & R’N’BHIP HOP ACOUSTIC BAND FEAT. RAISTLINLE SIRIUSEn face du 4 quai Augagneur, Lyon 3e (04 78 71 78 71)Jeu 26 fév à 22h ; entrée libreCARTE BLANCHE AU ONE MICLA MARQUISE20 quai Augagneur, Lyon 3e (04 72 61 92 92)Ven 27 fév à 19h45 ; entrée libre: article ci-contre

MIM & ENTEK + PCKRZLE PERISCOPE13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)Ven 27 fév à 21h ; 8/10 €: article ci-contre

ÉLECTROFEMME (ARNO BRUIL / FUSILLER)Electro expérimentaleAUX BONS SAUVAGESQuai des Etroits, Lyon 5e (09 83 46 20 56)Mer 25 fév à 19h ; prix libre

MOJOTERMINAL3 rue Terme, Lyon 1erJeu 26 fév à minuit ; 3€

EN BREF

ON THE ROAD AGAINAprès avoir pris le large en tournée, Joe Bel revient avec unEP, Hit the Roads (sortie le 9 marssur le label débutant Archipel), quimarque une étape. Car derrière lacompositrice et interprète augroove doux mais entêté pointeaussi une productrice (en collaboration avec Julien Jussey)qui donne ici une grande profondeur de champs (et dechant) à ses meilleurs morceaux àce jour, dont la désarmante ballade soul folk A While (Free).Bref, la Joe Bel des débuts sembleavoir fait du chemin dans sa tête,taillant une route à suivre absolu-ment. Avec un album, on l’espère.

LA CURESink & Odeon Jr + Dial + TuttiDV16 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)Jeu 26 fév à minuit ; 8€L'AMOURThe Hacker + Marc TwinsBATEAU BELLONARive droite du Rhône / Pont Pasteur, Lyon 2eVen 27 fév à 23h45 ; 15€: article en page 14

HAPPINESS THERAPY’S BIRTHDAYShadow Child + Moi JeLE PETIT SALONRue Paul Duvivier, Lyon 7eVen 27 fév à 23h30 ; 8€/10€

GERMAN BRIGANTE + PETER BARDV16 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)Ven 27 fév à minuit ; 8€

DELTA FUNKTIONEN + THEORIST OFCTERMINAL3 rue Terme, Lyon 1erVen 27 fév à minuit ; 10€

BASS REFLEX #22 : BASS ELEVATORNINKASI KAFÉ267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)Ven 27 fév à 22h ; entrée libreDÉSTRUCTURÉ

Marc Houle + Hervé Ak + JuanitoLE KAONinkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)Sam 28 fév à 23h45 ; 15€

FADE TO GREYShlømo + Arletta Malibu + JanusBOX BOYS30 rue Burdeau, Lyon 1erSam 28 fév à minuit ; 6€/8€

ERIC CLOUTIER + ROAN ÉLIADV16 rue Violi, Lyon 1er (04 72 07 72 62)Sam 28 fév à minuit ; 8€

TERMINAL 2 YEARS BIRTHDAYJay Shepheard + JeenTERMINAL3 rue Terme, Lyon 1erSam 28 fév à minuit ; 8€

: article en page 14

COUP D’ŒIL ÉLECTRO

LA NUIT DE CHÂTEAU—

«Ne jamais faire confiance à un type qui après avoir été un punk joue del’électro» prévenaient les Wampas. Didier et ses copains édentés auraientpu formuler le même avertissement à propos d’un metalhead devenu pro-ducteur de dubstep, mais ils auraient pour le coup eu tort : le ParisienNiveau Zero a suivi un tel parcours – et arboré un temps une chevelure arachnéenne à faire passer Sinsémilia pour unbataillon d’apprentis Jacques Dessange – sans que cela l’empêche de s’imposer en une paire d’albums, dont le terribleJasmine, bande-son âcre et tellurique du Printemps arabe, comme un pilier de la bass music hexagonale. Massif le pilier,à l’instar du reste de l’édifice Château Bruyant, du nom du radar à basses fréquences qu’il co-manœuvre avec le duomarseillais Tambour Battant – qui fait dans la ghetto-tech/house/whatever et le fait bien – et auquel le Transbordeurconsacrera une “label night” ce samedi 28 février. Outre ces trois châtelains (manque à l’appel The Unik, mais il se rat-trapera le 6 mars au même endroit), monteront pour l’occasion au créneau Von Dizzle, Mectoob et l’inénarrable Son ofKick, peut-être le plus doué des nombreux sidekicks sonores de Grems, encore lui. BM

Son of Kick

- DR

CHÂTEAU BRUYANT PARTYSon of Kick + Tambour Battant + Niveau Zero + Von Dizzle + MectoobTRANSBORDEUR3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)

Sam 28 fév à 23h30 ; 15€

: article ci-contre

REALITY LIVE FESTIVALHenrik Schwarz + Âme + Magic MountainHigh + Bob Moses + Peter PardeikeLE SUCRE49-50 quai Rambaud, Lyon 2e

Dim 1er mars de 15h30 à 22h30 ;30€/34€/35€

: article en page 14

SOIRÉES10 ANS UN POIL COURTCinéma, danse, djLE PÉRISCOPE13 rue Delandine, Lyon 2e (04 78 42 63 59)

Jeu 26 fév à 21h ; entrée libre

DON’T CRY BABY PARTYAfter de l’expo du tatoueur Jean-Luc NavetteSONICEn face du 4 quai des Étroits, Lyon 5e (04 78 38 27 40)

Ven 27 fév à 22h30

NINKASI URBAN WEEKFestival de cultures urbainesDu 2 au 8 marsRens.: www.ninkasi.frTarifs : entrée libre, sauf la séance auComœdia et le concert au Kao

GRAFFITI DIXIT ARTEn présence de la réalisatrice Cécile Gamardet de 69MLCOMŒDIA13 avenue Berthelot, Lyon 7e

Lun 2 mars à 20h ; 4,90€

PASS PASS LE MICSnakes Crew + Jack Herer & Les Revenants+ NM scratcheursNINKASI KAFÉ267 rue Marcel Mérieux, Lyon 7e (04 72 76 89 00)

Mar 3 mars à 21h ; entrée libre

Recommandé par la rédaction

Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon

Page 18: Le Petit Bulletin - Lyon - 787

SALONSJOURNÉE BDDédicace de 14 auteurs (B-Gnet, Efix,Jonathan Munoz...), expo, battle...MUSÉE GALLO-ROMAIN DE LYON FOURVIÈRE17 rue Cléberg, Lyon 5e (04 72 38 49 30)Dim 1er mars de 10h à 18h ; jusqu’à 4€

SALON MAHANA ET DES SENIORSSalon du tourismeHALLE TONY GARNIERPlace des Docteurs Charles et Christophe Mérieux, Lyon 7e(04 72 76 85 85)Du 27 fév au 1er mars, ven, sam de 10h à19h, dim de 10h à 18h ; 8€

CONFÉRENCESMILOS FORMANPar Fabrice Calzettoni. Suivi du film Man onthe Moon (1999, EU, 1h58)CINÉMA LUMIÈRE25 rue du Premier-Film, Lyon 8e (04 78 78 18 95)Jeu 26 fév à 14h30 ; de 4,50€ à 7,20€

SAUVER DE L’OUBLIAvec Olivier Rolin et Sandrine Treiner. La littérature peut-elle servir à combler certains vides de l’histoire ?VILLA GILLETParc de la Cerisaie, 25 rue Chazière, Lyon 4e (04 78 27 02 48)Jeu 26 fév à 19h30 ; jusqu’à 6€

LA BANDE DESSINÉE À LYON, ÉTAT DES LIEUXAvec Olivier Jouvray, Patrick Boudier etXavier Abel-CoindozIUT JEAN MOULIN LYON 388 rue Pasteur, Lyon 7eJeu 26 fév à 18h30 ; entrée libreLA PASSION AMOUREUSEPar Mariette Navarro, auteur de “Elle brûle”présenté au théâtre de la Croix-Rousse du10 au 14 marsUNIVERSITÉ LYON 2 AMPHI LAPRADE4 bis rue de l’Université, Lyon 7eJeu 26 fév à 19h ; entrée libre

RENCONTRESMICHÈLE LESBREPour son livre“Chemins”LIBRAIRIE PASSAGES11 rue de Brest, Lyon 2e (04 72 56 34 84)Jeu 26 fév à 19h ; entrée librePHILIPPE FORESTPour son livre “L’Enfant fossile”GALERIE MICHEL DESCOURS44 rue Auguste Comte, Lyon 2e (04 72 56 75 97)Ven 27 fév à 18h ; entrée libre: article ci-dessus

SYLVINE HUGÉPour son roman “My senior year”LIBRAIRIE GIBERT JOSEPH6 rue de la Barre, Lyon 2e (04 72 77 76 76)Sam 28 fév à 14h ; entrée libreKRISTIN ROSSPour son livre “L’imaginaire de la Commune”LIBRAIRIE TERRE DES LIVRES86 rue de Marseille, Lyon 7e (04 78 72 84 22)Sam 28 fév à 15h ; entrée libreIAN MANOOKPour son polar "Les temps sauvages"LIBRAIRIE PASSAGES11 rue de Brest, Lyon 2e (04 72 56 34 84)Mar 3 mars à 19h ; entrée libreMARIE LE BARSPour “Appelez-moi Plume”LIBRAIRIE DU TRAMWAY92 rue Moncey, Lyon 3e (04 78 14 52 27)Mar 3 mars à 19h ; entrée libre

MIRAGE FESTIVALArt, Innovation et Cultures NumériquesJusqu’au 1er marsRens. : www.miragefestival.comTarifs : pass festival 60€ ; pass mirage club26€

: articles en page 4

LAVOIR PUBLIC4 impasse de Flesselles, Lyon 1er (09 50 85 76 13)

MARCELO VALENTE + HUGO PASSAQUIN“Stroboscopia”, performance audiovisuelle+ “LPT1”, mix audio/vidéo participatifMer 25 fév de 21h à 23h ; 3€/5€

JUSTINE EMARD“Screencatcher”, dessins et vidéos sur écransJeu 26 fév de 19h30 à 23h ; jusqu’à 2€

THOMAS PACHOUD, DAVIDGUERRA, THALIA ZILIOTIS + KUNA MAZE“Hyperlight”, lumière, musique et danse + DJ setVen 27 fév de 20h à minuit ; 3€/5€

JULIEN GROSJEAN + RAJA & VFR + WILD ASPECT“La Chambre rouge” installation interactiveautour de la parole + live + DJ setSam 28 fév de 16h à minuit ; 3€/5€

LES SUBSISTANCES8 bis quai Saint-Vincent, Lyon 1er (04 78 39 10 02)

JORIS GUIBERT + MARTIN MESSIER“Big bang remanence” + “Projectors”, performancesVen 27 fév à 21h ; 10€

PAUL PRUDENCE + JULIEN BAYLE“Cyclotone” + “Alpha”, performancesSam 28 fév à 21h ; 10€

LE SUCRE49-50 quai Rambaud, Lyon 2e

50 WEAPONS LABEL NIGHTBenjamin Damage + Bambounou + PeevVen 27 fév à 23h ; 16€

15 YEARS OF CREME ORGANIZATIONDj TLR + Innershades + Marquis Hawkes + the PilotwingsSam 28 fév à 23h ; 15€

INAUGURATION“Folds” et “Stains” de Robert Seidel, installations vidéosMUSÉE DES BEAUX-ARTS20 place des Terreaux, Lyon 1er (04 72 10 17 40)Mer 25 fév à 18h ; entrée libre

PIERCE WARNECKE + FRANCK VIGROUX“Paths End” + “Croix”, performancesSALLE PAUL GARCIN7 impasse Flesselles, Lyon 1er (0472982350)Jeu 26 fév à 21h ; 10€

ANN-KATRIN KRENZ + MICHAEL BURK“Kepler’s dream”, installation interactiveSUNSET RÉSIDENCE41 rue des Tables Claudiennes, Lyon 1erDu 27 fév au 1er mars, ven, sam de 14h à19h, dim de 14h à 18h ; entrée libre

GUILLAUME MARMIN ET PHILIPPE GORDIANI“Timée”, relecture de Platon, images et sonsGALERIE TERREMER4 rue des Pierres plantées, Lyon 1er (07 70 50 05 07)Du 27 fév au 1er mars, ven, sam de 14h à19h, dim de 14h à 18h ; entrée libre

P14 — LE PETIT BULLETIN N°787 — DU 25.02 AU 03.03.15

ANIMATIONS

ARNAUD POTTIER“Golem”, sculptures augmentéesESPACE ALTNET7, Place Louis Chazette, Lyon 1erDu 27 fév au 1er mars, ven, sam de 14h à19h, dim de 14h à 18h ; entrée libre: article en page 20

PUSSYKREW“B I W I R” + “From Before Now”, installations vidéosL’ABAT-JOUR33 rue René Leynaud, Lyon 1erDu 27 fév au 1er mars, ven, sam de 14h à19h, dim de 14h à 18h ; entrée libreSOIRÉE DE CLÔTUREKangding Ray + FulgentTRANSBORDEUR3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne (04 78 93 08 33)Dim 1er mars à 20h ; 10€

RENCONTRES DROIT,JUSTICE ET CINÉMA6e édition présidée par Bertrand TavernierDu 26 au 28 févrierRens. : www.institut-lumiere.frTarifs : films de 4€ à 8.50€, conférencesentrée libre

CINÉMA LUMIÈRE25 rue du Premier-Film, Lyon 8e (04 78 78 18 95)

DOUZE HOMMES EN COLÈRE

De Sidney LumetJeu 26 fév à 20h30 ; de 5€ à 8,50€

L.627De Bertrand Tavernier, en sa présenceVen 27 fév à 20h30 ; de 4,50€ à 7,20€

LA REPRÉSENTATION DE LA POLICE AU CINÉMAConférenceVen 27 fév à 19h ; entrée libreMUHAMMAD ALI’S GREATEST FIGHT De Stephen FrearsVen 27 fév à 16h30 ; de 4,50€ à 7,20€

DROIT D’AUTEURConférenceVen 27 fév à 14h30 ; entrée libreC’EST DUR D’ÊTRE AIMÉ PAR DES CONS De Daniel LeconteSam 28 fév à 17h15 ; de 4,50€ à 7,20€

VIE SAUVAGEDe Cédric KahnSam 28 fév à 14h30 ; de 4,50€ à 7,20€

LIBERTÉ D’EXPRESSION, LIBERTÉ DE REPRÉSENTATION : LA RELIGION AU CINÉMAConférenceAUDITORIUM MALRAUX - LYON 3Manufacture des Tabac, 16 rue Rollet, Lyon 8eSam 28 fév à 11h ; entrée libre

MONDKOPFHeureux soient les déçus du concert de Mondkopf àl'Auditorium – en vérité une animation musicaleplanquée au fond d'un couloir – ils pourront bientôtentendre ses monumentales concrétions techno-noisedans un cadre autrement plus accueillant : le Fil deSaint-Étienne, où il se produira le 28 mars dans lecadre du troisième anniversaire de l'associationPositive Education. Il sera pour l’occasion bien accompagné par Ron Morelli (boss de L.I.E.S., le label qui redonne des couleurs à la house en les passant à la javel), French Fries et Pangaea.

LIMP BIZKITRessortez vos baggies, vos porte-feuilles à chaîne etvos colliers canins cloutés, les darons du mal-aiménu-metal sont de retour au Transbordeur (le 18juin). Ici, on accueille plutôt bien la nouvelle. Pas tantpar engouement pour leur musique, encore que leurpremier album, Three Dollar Bill Yall$, reste l'un desdisques le plus épatamment virulents qu'on ait entendu,mais parce que leur précédent concert villeurbannaisnous avait l’effet d’une intraveineuse de Q10.

ZINGAROToutes les créations de Bartabas étant passées parLyon, c’est assez logiquement que les prochainesNuits de Fourvière accueilleront du 8 juin au 18 juillet au parc de Parilly la première mondialedu nouvel opus du maître-équestre d'Aubervilliers,On achève bien les anges – Élégies. Une pièce pour26 chevaux, 9 cavaliers et 6 musiciens interprétant duTom Waits qui s'annonce dans la lignée fantasmatiquedu mémorable Caracas.

PLUS LOIN

DR

INSOMNIAQUE

27.02.15 L’AMOUR Autre temps, autres mœurs : alors que les blousonsnoirs des 60’s peuplaient les pages “faits-divers” des quo-tidiens, les nôtres – Brodinski, Gesaffelstein et autres“princes de la techno” – voient leur style décortiquédans la presse masculine. The Hacker réussit depuisune vingtaine d’années – et a fortiori sur son récentdiptyque indus/new wave Love/Kraft – l’exploit de sesituer à l’intersection de ces deux attitudes, mi-voyouaux kicks qui claquent comme des coups de batte mi-gentleman à la tête pleine de mélodies cafardeuses.Autant dire qu’il a toute sa place au Bellona.

28.02.15 TERMINAL 2 YEARSLe Terminal fête ses deux ans d’activité et, considé-rant les liens profonds qui unissent notre journal au 3de la rue Terme – des exemplaires antédiluviens duPetit Bulletin y auraient servi de matériau isolant –nous ne pouvions passer l’événement sous silence.D’autant qu’il sera “hosté” par Jay Shepheard, ex-ratde discothèque – il a bossé pour le shop en ligne Juno– devenu une dance machine des plus polyvalentes –nu-disco vespéral, ghetto-house élastique ou garagepour accordeur de piano, il fait feu de tout bois, avecce mélange de raideur et de fantaisie so british.

01.03.15 REALITY LIVE FESTIVALVoilà une paye que nous n’avions fait une place dansces colonnes au rendez-vous dominical du Sucre –comme la prog tabasse à chaque fois (souvent danstous les sens du terme), on craignait de se répéter.Cette édition 100% live est l’occasion de s’y remettre,ne serait-ce que parce s’y produiront les maîtres abso-lus de la techno improvisée sur machines analogiquesMagic Mountain High (alias le vétéran Move D et lescannabinomanes hyper créatifs Juju & Jordash). Onavoue aussi un petit faible pour la housetronica touteen beats assourdis et susurrements matinaux du duocanadien Moses.

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3 RDV nocturnes à ne pas manquer cette semaine BENJAMIN MIALOT

LE PETIT BULLETIN LYON | www.petit-bulletin.fr/lyonSARL de presse au capital de 131106,14€ - RCS LYON 41361150016 rue du Garet - BP 1130 - 69203 Lyon cedex 01 Tél. : 04 72 00 10 20 | Fax : 04 72 00 08 60 Tirage moyen : 50000 exemplaires | Impression : Rotimpress

—L’HEBDOGRATUIT DESSPECTACLES—

Envoyez-nous vos programmes: par mail à [email protected], courrier ou formulaire en ligne (conditions de publication sur www.petit-bulletin.fr/lyon) Pour joindre votre correspondant : composez le 04 72 00 10 + (numéro)DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Marc Renau (20)RÉDACTEUR EN CHEF Benjamin Mialot (26) RÉDACTION Christophe Chabert, Jean-Emmanuel Denave, Stéphane Duchêne, Nadja PobelSTAGIAIRE RÉDACTION Valentine Martin A PARTICIPÉ À CE NUMÉRO Alexandre FrémontDIRECTEUR COMMERCIAL Christian Jeulin (24) COMMERCIAUX Nicolas Claron (22), Caroline Renard (29), Nicolas Héberlé (21)STAGIAIRE COMMERCIALE Marion AulasAGENDA Lisa Dumoulin (27) VÉRIFICATION AGENDA Florence Blanc DESIGN Denis Carrier & Michel Barthelemy MAQUETTISTE Morgan Castillo INFOGRAPHISTE Julien RoyerWEBMASTER Frédéric Gechter INTÉGRATION WEB Gary KaCOMPTABILITÉ Oissila Touiouel (20)DIFFUSION Guillaume Wohlbang (25)

Retrouvez-nous sur

NOUVEAU POINT DE DIFFUSION CETTE SEMAINE :Hello Brooklyn - 17, rue Childebert - Lyon 2e

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L’enfant fossileet autresracontars— RENCONTRE — Raconter l’homme. Tel estl’objet, vous le savez, du Musée des confluences.Tel est aussi celui, peut-être vous l’apprend-on,des Récits d’objets qu’il édite en partenariatavec Invenit, de courtes fictions nourries par lestrésors que renferment ses réserves – de mêmeque cette maison basée à Tourcoing invite depuis2010 des écrivains à mettre des mots sur deschefs-d’œuvre de la peinture. À ce jour, ils sontquatre à s’être prêté au jeu avec plus ou moins de suc-cès : Valérie Rouzeau, qui a tiré d’un fragment demétéorite des poèmes astronomiques confondant demièvrerie ; Jean-Bernard Pouy, narrateur d’une amu-sante enquête picturale impliquant un téléphone S63; Emmanuelle Pagano, dont le récit familial au cœur del’Italie fasciste est aussi délicatement brodé que lechâle de soie de mer à son origine ; et enfin PhilippeForest. Son Enfant fossile est sans surprise l’ouvrage leplus accompli de cette singulière collection, l’auteurdu Chat de Schrödinger y faisant une fois encore decette blessure inguérissable que fut le décès de sa fille– dont le souvenir s’incarne ici, en écho à son tout pre-mier roman, L’Enfant éternel, dans le bout de mâchoi-re d’un enfant d’homo sapiens – l’échafaudage de

vertigineuses interrogations sur la disparition, l’absen-ce, la mémoire... Autant de marottes métaphysiquesqu’on redécouvre avec autant de plaisir que de cha-grin par la petite porte, et qu’on ressassera en fran-chissant celle de la galerie Michel Descours où il dis-cutera de ce beau petit livre en compagnie de son édi-trice. BENJAMIN MIALOT

> Philippe ForestÀ la galerie Michel Descours vendredi 27 février

© C. H

élie - Gallim

ard

Recommandé par la rédaction

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Page 19: Le Petit Bulletin - Lyon - 787

PORTRAITSP17-18

L’ALTERNANCEP19

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LES MÉTIERS DE L’ARCHITECTUREET DE L’URBANISMEDEUX ARCHITECTES, UNE URBANISTE ET UNE ARCHITECTE D’INTÉRIEUR : NOUS AVONS RENCONTRÉ QUATRE PROFESSIONNELS AYANT EN COMMUN UNE CRÉATIVITÉ DÉBORDANTE ET LA VOLONTÉ DE RENDRE LA VIE PLUS FACILE AUX HABITANTS. L’AMÉNAGEMENT EST AINSIAU CŒUR DE LEURS PRÉOCCUPATIONS ET PASSIONS QUOTIDIENNES. POUR EN ARRIVER ÀLEURS MÉTIERS RESPECTIFS, TOUS ONT SUIVIS UN PARCOURS SCOLAIRE DIFFÉRENT, QU’ILSDÉTAILLENT POUR NOUS DANS CE CAHIER SPÉCIAL. LA RÉDACTION

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P17 — PARCOURS — SUPPLÉMENT GRATUIT DU PETIT BULLETIN

PORTRAITS

DR

MAÏLYS JOSSO, ARCHITECTE D'INTÉRIEUR À L'ATELIER ESPINOSA

Alors qu’elle terminait sa licence d’éco-gestion à Lyon3 et passait les classiques concours d’école de com-merce, Maïlys Josso a changé de voie après qu’uneamie lui ait parlé de son métier, architecte d’intérieur.«Ça m’a fait rêver» raconte -t- elle. L’idée d’«étudier etconcevoir l’espace dans lesquels l’être humain évolue,déterminer son environnement, concevoir et voir seréaliser le bâtiment» la pousse à tenter sa chance àl’ESAIL, école (privée) supérieure d’architecture inté-rieure de Lyon, fondée par un ancien élève de TonyGarnier. Et ça marche ! Grâce à ses compétence acquises en dessin lors de cours du soir à l’école ÉmileCohl mais aussi et surtout, selon elle, parce qu’à l’entretien du concours, ne sachant pas répondre auxquestions basiques (type «quel est votre architectepréféré ?»), elle annonce vouloir lâcher son cursuspour cette nouvelle orientation. Cette franchise etcette détermination seront de précieux atouts tout au long de sa formation, au cours de laquelle elleacquerra des connaissances techniques indispensables(l’utilisation de logiciels dédiés notamment). Elles leseront plus encore au moment de se confronter à lapratique. D’elle-même, elle décide de multiplier lesexpériences, part un an en Erasmus à Bruxelles, et effectue ses deux dernières années d’études en alternance dans l’agence qui l’emploie encoreactuellement, l'Atelier Espinosa à Lyon.

LA TÊTE ET LES BRAS«L’école m’a appris un nouveau langage, celui de laconception et de la représentation de l’espace, à structurer des idées et les communiquer en répondantà un cahier des charges» reconnait Maïlys. C’est toute-fois sur le terrain qu’elle rencontre tous les interlocu-teurs avec qui elle travaille au quotidien : «le client, l’équipe d’un chantier (architecte, ingénieur, artisans),le bureau de contrôle, les fournisseurs…». Et mieuxvaut savoir se débrouiller. Car Maïlys est arrivée sur lemarché du travail en pleine période de crise du bâtiment. De fait, même si, comme elle, ses confrèresde sa génération trouvent généralement du travail à

leur sortie d’école (pour un premier salaire d’environ1500€/mois), «il faut faire aussi bien sinon mieux qu’avant avec moins de moyens,donc chercher dessolutions pour trouver des conceptions plus logiques,plus rationnelles.» Bref, il faut réfléchir et garder à l’esprit que le métier d’architecte d’intérieur nerecouvre pas seulement un aspect créatif. Il impliqueaussi une bonne dose de management et de gestion.Aujourd’hui, Maïlys travaille pour des entreprises, des hôpitaux et le milieu de l’hôtellerie. Mais elle tientà rappeler qu’un archi d’intérieur peut exercer dans une très large palette de secteurs : le privé, lesparticuliers, le public (écoles, hôpitaux), l’événemen-tiel, le design, l’art (via les décors de théâtre ou de cinéma)… Autant d’interlocuteurs très différentsauxquels il faut savoir s’adresser ! NADJA POBEL

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MARIE-PASCALE MAURY, URBANISTE POUR LA VILLE DE GRENOBLE

«Urbaniste est un métier extrêmement riche, qui couvre des thématiques variées où des intérêts divergents sont à satisfaire.» C’est précisément celuide Marie-Pascale Maury, urbaniste pour la mairie deGrenoble. Si la ville a besoin de rénover un quartier ouun immeuble, elle consulte le PLU, plan local d’urbanisme établi par les urbanistes. Ce plan estessentiel pour valider la rénovation et n'existerait passans Marie-Pascale Maury et ses confrères : «nous travaillons sur la planification urbaine, en amont detous les projets d’aménagement». L’urbaniste doit jongler avec différents facteurs qui s’impose à lui : laloi par exemple, qui change tout le temps et à laquelleil faut se référer ; le dessin également, car tous les acteurs du dossier doivent comprendre la même chose devant une simple feuille ; ou encore lesinteractions avec les élus et les habitants, qui ont despréoccupations différentes. Le métier d’urbanistedemande donc avant tout beaucoup d’écoute et decompromis.

UNE URB’ À TOUT FAIRE«Il faut un certain feeling pour l’aménagement urbain»explique Marie-Pascale Maury quand elle parle de son métier. Il faut aussi aimer la ville et être créatif –«avoir l’esprit urbain». Des qualités apprises au coursde sa formation. Après plusieurs années à Sciences Po, Marie-Pascale Maury a rejoint l’Institut d’urbanis-me de Grenoble. Elle en sort avec un DESSd’Urbanisme, diplôme délivré avant la réforme des masters et, armée de ses nombreux stages, atterrit dans une petite ville où on lui dit qu’elle est«l’urb’ à tout faire» : «Nous donnions des permis de construire autour des problématiques historiques,

de banlieue, de transports en commun et de tourisme,car il y avait dans la ville une partie station.» Un travail tout à fait différent de celui qui l'attendra à sonretour à Grenoble, puisque ce n’est désormais plusqu’un petit aspect de l’urbanisme qu’elle traite – le fameux PLU. Tout ne s’apprend donc pas à l’école,mais le plus important selon elle est de savoir biens’organiser dans son travail, d’avoir des méthodes efficaces et de comprendre le phénomène urbain.ALEXANDRE FRÉMONT

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P18 — PARCOURS — SUPPLÉMENT GRATUIT DU PETIT BULLETIN

PORTRAITS

DR

FRANÇOIS MULOT, ARCHITECTE AU CABINET ARCHIPEL

Architecte grenoblois âgé de 31 ans, François Mulot aeu son bac S avec 12 de moyenne et s’est ensuite lancédans une formation d’architecte dont il rêvait depuistout petit : «C’est presque un univers d’enfant mais çademande en plus de l’investissement ; c’est un métiervraiment passionnant et très prenant.» Après un parcours «royal» licence puis master à l’école d’architecture de Grenoble, c’est dans son cabinetactuel que François Mulot a réalisé son habilitation àla maîtrise d’œuvre ou HMO : une année ponctuée deconférences et d’au moins six mois de travail dans uncabinet d’architecte. Fort de cette expérience, il met enapplication nombre de notions théoriques apprisesdurant ses études :«L’école nous enseigne à imaginerquelque chose, le mettre sur pied en respectant les contraintes sans dénaturer le projet initial.» «Lafaculté à se représenter les choses dans l’espace ou àvisualiser un certain nombre de choses dans le vide»,telle est la qualité première d’un bon architecte selonFrançois Mulot, qui définit son activité comme la vente«d'un rêve qu’il faut à tout prix concevoir.»

UN CHEF D’ORCHESTRE AVANT TOUT Son métier, concrètement, est de répondre à des appelsd’offres. Une fois qu'il en a remporté un, il réunit sapetite équipe d’ingénieurs spécialisés autour d’unetable. Tous partent ensuite sur le site avec le client,pour visualiser dans l’espace ce que celui-ci attendd’eux. Il est important que l’architecte, véritable chefd'orchestre de l'opération, s’imprègne du contexte etcommence à faire des esquisses pendant que l’équiped’ingénieurs se réunit de nouveau pour débattred'aspects plus techniques. Loin des a priori que l’on sefait du métier et que François Mulot lui-même se

faisait, il ne s’agit donc pas seulement de tirerquelques traits sur une feuille. La maîtrise du dessinn’est d’ailleurs pas forcément indispensable : «On a lesconnaissances générales mais les ingénieurs, eux, ontles connaissances précises et nous donnent descontraintes que l’on doit respecter. C’est un métieravant tout de gestion d’équipe.» Pour faire face auxcontraintes, l’architecte use alors de prouesses techniques et de subterfuges, en sus évidemment d’idées d'une simplicité parfois enfantine. ALEXANDRE FRÉMONT

DR

ISABEL HÉRAULT, ARCHITECTE CHEZ HÉRAULT ARNOD ARCHITECTES

La Belle Électrique, cette nouvelle salle de concerttoute neuve et toute resplendissante qui fait la joie deGrenoble, laisse penser qu'elle est l’œuvre d’un artiste.On peut dire ça. Mais elle est aussi avant l’œuvre d’uncabinet d’architecture (Hérault Arnod Architectes) dontIsabel Hérault fait partie. Du début à la fin de la construction le projet est resté fidèle à ses esquisses, lamunicipalité, commanditaire du bâtiment, n'ayant souhaité y apporter aucune modification majeure. PourIsabel Hérault, au-delà de son esthétisme, la Belle Électrique était un projet à travailler de l’intérieur : «Ilfallait réfléchir à une salle de concert d’un nouveaugenre. Notre cabinet va vers les programmes où il y aun enjeu de réflexion, qui permettent de la recherche.»La réflexion, une notion majeure pour l’architecte quidoit en permanence trouver l’idée adéquate au bonmoment et satisfaire le client et ses futurs utilisateurs :«Le plus intéressant dans ce projet était la manièred’aborder le rapport du public aux musiciens, enmatière d’espaces... C’est un lieu qui nous permet depasser une soirée dans différents endroits.»

UNE QUESTION D'EXPÉRIENCEDiplômée en 1987 de l’école d’architecture deGrenoble, Isabel Hérault a suivi le cursus habituel, sanstrop l'apprécier. «Les cours ont beaucoup changédepuis le temps où j’ai fait mes études et ils sont plusintéressants maintenant» constate-t-elle aujourd'hui.Elle s’est donc formée elle-même par la suite : «J’aiplus appris pendant mes expériences professionnelles,sur le tas comme on dit. L’architecture, ces années-là,c’était surtout des études qui ouvraient sur le planintellectuel.» Enseignante à Paris en parallèle de sesactivités au cabinet, elle est convaincue qu’aujourd’hui«les études forment des gens autonome dans leur

pensée et dans leur pratique», même si elle concèdequ’il reste beaucoup à apprendre sur le plan techniqueet pratique pour un architecte en herbe au sortir de l’école. Concernant les stages, ceux-ci ne sont pasindispensables, Isabel Hérault ayant réussi sans, «ilfaut surtout 10 ans de métier après l’école pour être unbon architecte.» Voilà qui a le mérite d’être clair.L'analyse se vérifie dans son cas, son associé et elleétant à l’origine de plusieurs structures phares de larégion comme la patinoire Pôle Sud et la StationMobile à Grenoble ou le siège de la marque Rossignolà Saint-Jean-de-Moirans. AF

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Outillez-vous !>> Un CV à jour en lien avec votre projet et deslettres de motivation adaptées sont indispensables. Vous avez réJéchi à vos points forts, atouts, moti-vations à faire valoir dans chacune de vos candida-tures. Choisissez le mode de contact le plus adaptéau secteur : contact direct ou téléphonique, parmail ou courrier… Entraînez-vous à vous présenteret relancez les contacts pris !

> Pensez à joindre ou donner automatiquement un descriptif des contrats en alternance pour cha-cune de vos candidatures aIn de sensibiliser lesemployeurs qui connaissent moins ces dispositifs.

Suivez les bonnes pistes >> Soyez persévérant et multipliez les démarches...Sur le web, identiIez les sites internet des grandsgroupes et grandes entreprises qui peuvent propo-ser des oKres en contrat en alternance.

>> Pour votre prospection, aidez-vous des répertoiresd'entreprises disponibles en ligne ainsi que les annuaires des Chambres consulaires (chambresde commerce et d’industrie, chambres de métierset de l’artisanat, chambres d’agriculture). Sur leterrain, multipliez les candidatures spontanées etadaptez chacune de vos candidatures à l’entreprisevisée. Adressez-vous aussi aux organisations professionnelles qui peuvent vous mettre en relation avec les entreprises adhérentes.

>> Exploitez les bourses Apprentissage des chambresconsulaires. Certains organismes de formation etCentres de Formation pour Apprentis (CFA) peuventvous aider dans vos recherches en mettant à votredisposition leur réseau d’entreprises. EnIn n’oubliezpas votre réseau personnel : amis, famille… quipeut vous donner des pistes !

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3osez l’alternance !Réunions d’information dans le réseau Information Jeunesse. Toutes les dates et guides en télécharge-ment sur www.crijrhonealpes.fr

EN SAVOIR +Retrouvez toute l’information en libre accès dans le réseau Information Jeunesse. Rendez-vous auCRIJ ou dans le Bureau ou Point information jeu-nesse le plus proche de chez vous sur :www.crijrhonealpes.fr

Bureau Information Jeunesse / CRIJ66 cours Charlemagne - 69002 LyonTél. : 04 72 77 00 [email protected]

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Pas de formation en alternance sans entreprise ! C’est l’employeur qui décide du type de contrat en alternance, entre apprentissage ou professionnalisation, en fonction de votre situation mais aussi des objectifs de la formation, de la durée et des aides Inancières possibles.

Fiche réalisée par le CRIJ Rhône-Alpes - 2015 - Rédaction : C. Colombier

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• www.rhone-alpes-apprentissage-alternance.com(secteurs du commerce, de l’industrie et des services)• www.apprentissage-rhone-alpes.fr (secteurs de l’alimentation et de l’artisanat)• http://rhone-alpes.synagri.com (secteur de l’agriculture)

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Page 24: Le Petit Bulletin - Lyon - 787

P20 — LE PETIT BULLETIN N°787 — DU 25.02 AU 03.03.15

STORY

Dans la mythologue juive, le golem est cettecréature d’argile humanoïde à laquelle onpeut donner et retirer la vie sur commande. Il

suffit dans le premier cas de lui inscrire sur le front lemot hébreu Emet (qui signifie “vérité” et parfois“Dieu”) puis, pour obtenir l’effet inverse, d’en effacerle premier “E”, donnant ainsi Met (soit “mort”). Cemythe remonte à la mystique du Talmud (où il estmentionné qu’Adam, le premier homme, a pu être ungolem) mais la plus célèbre déclinaison en est sansdoute celle de Prague, datant du XVIe siècle, où le rabbin Yeouda Loew engendra une telle créature pourprotéger le ghetto juif, en proie aux pogroms. ArnaudPottier n’est à notre connaissance ni rabbin, ni versédans le talmudisme ou même simplement mégalo-mane – ou alors il le cache bien. Il a pourtant décidéde donner vie non pas à des créatures de glaise maisà des statues ; là encore non pas en écrivant des motsmagiques sur leur front, mais par une tout autre technique qui pourrait quelque part, pourquoi pas, s’y apparenter : le vidéomapping, soit, selon ses expli-cations «la superposition d’un flux vidéo anamor-phique, à base d’images 3D, 2D ou d’animations, surune surface en volume». «Pour donner l’illusion aucerveau que cet objet est en relief, précise-t-il, on vajouer avec les ombres et faire des déplacements delumière impossibles qui vont donner une impressionassez forte. Mais ce que je recherche avec le micro-mapping [la même technique appliquée à de petitessurfaces, NdlR] et à travers Golem, c’est une approcheplus intimiste et poétique, une sorte d’orfèvrerie quiprivilégie le détail et la qualité de l’image à l’explosiond’effets du vidéomapping monumental [utilisé parexemple pour “animer” des bâtiments, NdlR].»

SCULPTURE AUGMENTÉEGolem est donc un projet de «sculpture augmentée»qui cherche par cette technique à donner la vie à unematière inerte, à «instiller de l’humain dans du nonhumain, ou du moins une représentation du nonhumain, avec des clignements d’œil, des réactions defaciès.» À la croisée paradoxale du figé qui prend vie,se joue pourtant autre chose dont on ne peut faire l’économie et tenant au parcours artistique d’ArnaudPottier, qui à travers sa pratique parvient aussi à com-biner une autre dialectique: celle des arts “classiques”et des nouvelles technologies. Au départ, ArnaudPottier s’intéresse surtout aux premiers, débarquant àLyon pour faire l’école préparatoire des Beaux-Artsavant d’entrer à Emile-Cohl, institution de l’enseigne-ment graphique. Mais il ne cache pas, surtout pas à luimême, une sérieuse inclination pour toutes les formesde bidouillage d’ordinateur. L’évolution technologiqueaidant, ces deux marottes étaient irrémédiablement

amenées à se rencontrer. «Avec l’arrivée d’Internet etd’un certain nombre de logiciels, l’articulation entrenumérique et art s’est faite un peu d’elle même. C’estdonc assez naturellement que j’en suis venu à mêlerce que j’avais appris à l’école avec mes expériencesnumériques.» De là, la genèse dans l’esprit d’unArnaud Pottier encore étudiant, de Golem. Sans doutedans la fascination du choc des contraires : le gesteclassique – pour ne pas dire antique – et la techno-logie, la pierre et le numérique, l’esprit et la matière, levivant et la machine, le familier et l’inconnu.

INQUIÉTANTE ÉTRANGETÉAutant de frictions qui n’en font qu’une et d’où émerge, au cœur de Golem, la notion assuméed’«inquiétante étrangeté». À savoir quelque chosecomme «le malaise né d’une rupture dans la rationa-lité rassurante de la vie quotidienne.» Le concept estdéveloppé par Freud en 1919 mais lui est antérieur,puisque Ernst Jentsch évoque dès 1906 l’idée d’undoute suscité par un objet animé dont on interroge lecaractère vivant, ou un objet sans vie dont on pressentla possible animation, avant qu’Ernst Hoffman ne fictionnalise la chose dans L’Homme au sable dont lehéros tombe amoureux d’une femme qui se révèleêtre un automate. C’est d’ailleurs à partir de ce livreque Freud développe sa théorie, à partir de l’idéed’une angoisse générée par le retour du même et decelle du refoulement d’une représentation qui métamorphoserait l’affect en angoisse – il prendnotamment l’exemple, après en avoir fait l’expérience,d’un reflet de soi-même dans un miroir que l’on prendrait l’espace d’une seconde pour une autre personne. Or c’est exactement l’effet que recherche ceprojet qu’Arnaud Pottier développera plus avant enjuin avec les statues de la Chapelle du Musée desBeaux-Arts : «Golem crée chez le public un doubleeffet de fascination et de répulsion, un dérangement,qui nous interroge sur notre rapport au vivant, sur cequi différencie l’humain d’une matière inerte. Quandles gens ont cette réaction de rejet c’est que l’effetd’inquiétante étrangeté a fonctionné.» On n’en estbien sûr pas aux scènes de panique devant une statuede glaise déambulant dans le ghetto de Praguecomme dans l’adaptation cinématographique de 1920de Paul Wegener et Carl Boese, mais on vous garantitque ce Golem-là crée un trouble inédit et bien vivant.

> Arnaud Pottier - GolemDu jeudi 26 février au dimanche 1er mars au pôleALTNET, dans le cadre du Mirage Festival

DR

Aux yeux des vivants— ARTS NUMÉRIQUES — FIGURE UN PEU PLUS QU’ÉMERGENTE DES ARTS NUMÉRIQUESLYONNAIS, DIRECTEUR ARTISTIQUE DU STUDIO BK, QUI A NOTAMMENT “ÉCLAIRÉ” LA PLACEDES TERREAUX LE 8 DÉCEMBRE DERNIER, ARNAUD POTTIER EST AUSSI À L’ORIGINE DEL’INSTALLATION GOLEM, PRÉSENTÉE AU MIRAGE FESTIVAL. UN FASCINANT PROJET DANSLEQUEL, AU CROISEMENT DE LA SCULPTURE ET DU VIDÉOMAPPING, DU MYTHE ET DE L’INCONSCIENT, IL DONNE VIE À DES STATUES. STÉPHANE DUCHÊNE

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Découvrez le travail d’Arnaud Pottier en vidéo dans le 2e épisode d’Un Œil sur…, notre émission consacrée à l’émergence, visible sur www.petit-bulletin.fr/lyon