Le patron, c'est Goldman Sachs !

Vers une autre crise conomique

14/03/2010signe Goldman Sachs

Le secret des Puissances de l'Argent l'est de moins en moins. Beaucoup savent maintenant que les crises conomiques mondiales ne sont pas des temptes parfaites sur lesquelles nous ne pouvons rien, mais plutt des oprations conomiques d'envergure calcules et excutes par quelques puissantes banques qui vont jusqu' menacer des tats de faillite totale pour arriver leurs fins. Ces banques prives ultra-puissantes font le genre d'offres qu'on ne peut refuser. La plus connue et la plus controverse d'entre elles est srement Goldman Sachs. Le magazine Rolling Stone a publi en juillet dernier un article coup de poing propos de cette institution financire. Le journaliste Matt Taibbi dbute son texte comme suit : La premire chose que vous devez savoir de Goldman Sachs, c'est qu'elle est partout. La banque d'investissements la plus puissante au monde est une gigantesque pieuvre vampire qui enfonce sans cesse son siphon sanguinaire dans tout ce qui a l'odeur de l'argent. Cet article du Rolling Stone qui a fait sensation rsume ce que bien d'autres ont dit et crit : certains cerveaux chez Goldman Sachs ont conu et excut toutes les crises financires depuis les annes '20. Elle a de plus toujours utilis peu prs le mme procd : elle se place d'abord au centre d'une bulle financire en mettant des produits financiers sophistiqus conus ds le dpart pour faillir. Ensuite, elle s'arrange pour que la petite et la moyenne classe (les gens ordinaires et les PME par exemple) investissent dans ces produits condamns d'avance avec l'aide complice des dirigeants de plus petites institutions comme la Caisse de dpt et placements du Qubec. Bien sr, on achte les politiciens nationaux pour que ces derniers ne rgulent pas ces nouveaux produits financiers dangereux pour l'conomie. Puis c'est encore la Big banque qui finit le travail en ptant la bulle elle-mme, faisant disparatre du coup un tas de petites banques, un tas de RER et consolidant encore une fois davantage son contrle sur les marchs financiers. Une fois que tout le monde est appauvri et que l'conomie est l'agonie, la Big banque arrive en triomphe, nous offre de sauver l'conomie et nous prte haut taux d'intrts l'argent qu'elle vient juste de nous siphonner. Et le processus recommence... O en sommes-nous aujourd'hui? Si on regarde attentivement les mdias de masse, on voit bien que ce n'est pas une lente reprise conomique qui est devant nous mais une autre crise majeure qui aura comme levier les dettes nationales. On l'a vu avec Dubai et maintenant avec la Grce, la dette publique est le prochain prtexte pour faire accepter des politiques draconiennes d'intgration verticale de l'conomie au niveau plantaire. Revenons en novembre 2009, quand la Socit gnrale de France publiait un

rapport contenant un scnario alarmiste d'effondrement conomique mondiale caus par l'endettement des pays dvelopps. On pouvait lire dans le Figaro sur le sujet que les rcents plans de sauvetage mis en place par les gouvernements mondiaux ont simplement transfr des passifs du secteur priv au secteur public, crant une nouvelle srie de problmes. Le premier problme est la dette publique qui a pratiquement atteint un point de non-retour, selon le rapport. Le cas de la Grce montre bien les mesures draconiennes qui s'annoncent l'horizon et la mesure la plus grave concernera la souverainet mme des nations dveloppes. Pour pouvoir recevoir l'aide de la zone euro, la Grce devra se soumettre la volont des autres pays membres. Dans un article sur le sujet dans le Wall Street Journal, Patience Wheatcroft crivait: Cette crise n'est pas seulement propos des dettes de pays souverains mais propos de la souverainet elle-mme. L'ditorialiste Andr Pratte de la Presse semble tre d'accord avec cette interprtation quand il crit : La semaine dernire, Athnes a d se prter l'exercice humiliant d'ouvrir ses livres aux experts de l'Union europenne qui lui ont fortement suggr des pistes de solution. La Grce venait de perdre le contrle de ses finances publiques, de perdre une partie de sa souverainet. Pratte poursuit en disant qu'il faut se dpcher ici au Qubec se serrer la ceinture et tout taxer sinon les puissantes banques vont venir nous taper sur les doigts et comme a on vite que le Qubec se retrouve bientt, comme la Grce, le dos au mur.

Comme si nous ne l'tions pas dj.

Sauf qu'avant de mettre le fardeau de la dette sur les paules des populations, il faut tre juste et pointer les vritables responsables de ces dettes surgonfles. Bien sr, vous avez devinez qui sont les coupables : les cerveaux de Goldman Sachs et autres big banques. Toutefois, nous savons pourquoi cette crise de la dette a t planifie et excute, nous connaissons le calendrier de la gouvernance mondiale que tente d'implanter l'lite oligarchique. Nous savons que l'objectif est de crer une banque mondiale, la bureaucratie ultime d'un ventuel gouvernement mondial.

Il n'y a qu' lire ce texte paru sur le Monde.fr au titre vocateur :

Dominique Strauss Kahn plaide pour que le Fond Montaire devienne la Banque Centrale du monde.

Tout y est.

Le FMI est reconnu comme une banque cruelle qui impose des conditions excessives. Il s'agit d'un prteur usurier qui bnficie toutefois de l'absolution complte. Il s'agit d'une institution anti-dmocratique qui ne peut pas lgitimement faire autorit sur tous les peuples. Il y a aussi trop de secret qui entoure ce genre d'institutions.

On pouvait d'ailleurs lire dans le Herald Sun qu'une rencontre secrte entre dirigeants des banques centrales du monde avait eu lieu au dbut fvrier pour discuter des mesures montaires mondiales prendre. La runion tait protge par une scurit de haut niveau et la presse n'y tait pas admise. Allez savoir ce qu'ils ont pris comme dcision, de toute faon il semble que ce ne soit pas de nos affaires.

Pour terminer, selon le Wall Street Journal, Goldman Sachs a d adopter une nouvelle politique sur le risque financier et pas n'importe laquelle : elle a dtermin que la publicit ngative l'gard de la compagnie est un facteur de risque sur les performances de l'entreprise et qu'elle devait la combattre. a veut dire tout simplement ceci : on ne peut pas parler en mal de Goldman Sachs, le mieux en fait c'est de ne pas en parler du tout.

Cependant, l'enjeu est trop important, et nous ne devons pas laisser ces pieuvres vampires nous sucer le sang jusqu' la dernire goutte. La prochaine crise va arriver tt ou tard, probablement plus tt que tard, et ce pourrait bien tre celle qui sonne le glas pour toutes les nations du monde.

La vritable souverainet, c'est face ces big banques que nous la perdons.

Sauf qu'avant de mettre le fardeau de la dette sur les paules des populations, il faut tre juste et pointer les vritables responsables de ces dettes surgonfles. Bien sr, vous avez devinez qui sont les coupables : les cerveaux de Goldman Sachs et autres big banques. Le 22 fvrier dernier dans un article du Devoir intitul La Grce n'est pas la seule maquiller sa dette, on y apprend de belles choses que nous savions dj : Sous le feu des critiques pour leur responsabilit dans la crise financire, les banques de Wall Street, Goldman Sachs en particulier, sont au cur d'un nouveau scandale. Cette fois, il ne s'agit plus de subprimes, ces crdits hypothcaires explosifs vendus des mnages modestes, mais de produits financiers sophistiqus proposs des tats endetts pour enjoliver leurs comptes. Donc, en plus de crer des bulles financires qu'ils contrlent compltement, ces big banques cachent la vritable dette accumule par les tats qui utilisent leurs services ; comme quand on modifie la faon de calculer le taux de chmage pour obtenir le taux qui nous plait montrer. L'influence des Goldman Sachs et compagnie est plus que de l'influence : c'est de la complte domination conomique. Obama compte dans son quipe beaucoup de reprsentants de Goldman Sachs des postes-cls. Il en tait de mme pour W. Bush.

UN TEXTE DES DROITS HUMAINS

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