Le patient et la maladie de la #peyroniedisease
-
Upload
vincent-h-hupertan -
Category
Healthcare
-
view
465 -
download
0
description
Transcript of Le patient et la maladie de la #peyroniedisease
LE PATIENT ET LA MALADIE DE LA PEYRONIE« SOUFFRANCE DE L’HOMME »
Vincent Hupertan, MD
Université Paris 5 – René DescartesAnnée universitaire 2012-2013
Mémoire pour le Diplôme Inter Universitaire de Sexologie
Visite page La Peyronie sur le
portail urobichat.fr
Consultation en parcours de soins coordonnée ou accès
direct
Consultation initialeRecueil sémiologique et et
Examen clinique
Questionnaire spécifique
Consultation avec les données IRM + test pharmacologique
IRM
Questionnaire APMG
Trait.
Traitement chirurgical
Traitement intra lésionnel
L’ancienneté de la maladie était en moyenne de 10 mois (médiane à 10, SD à 6.8 mois, Q1=4 mois, Q3= 16,7 mois
Résultats
Résultats
L’évaluation de la fonction érectile réalisé à l’aide des scores IIEF5 avait trouvé une médiane (Q2) à 17, avec Q1= 14 et Q3 à 20, minimum à 10 et maximum à 25. En score HES, 69,5 % l’érection était compatible avec la pénétration alors que en 30,5% la pénétration n’était pas possible
RETENTISSEMENT SUR LA SEXUALITÉ ET RETENTISSEMENT ÉMOTIONNEL
La maladie de La Peyronie a un retentissement psychologique plus important sur le patient (près de 45% scores 4 et 5/5) que sur sa partenaire (75% de score 1 et 2). La comparaison des indices par le test non paramétrique de Wilcoxon montre une différence significative (p<0,00001).
Prise en charge
score APMG information communication éducation0
102030405060708090
Médiane du Score APMG et des sous scores
« Image érectile »
« F
on
cti
on
ére
cti
le »
Analyse en composante multiples des retentissement psychosexuel dans la maladie de Lapyeronie #peyroniesdisease
Etude prospective mono centrique réalisée à l’hôpital Bichat (www.urobichat.fr), @DrVHUPERTAN & all, 2012-2013
FACTEURS DE RISQUE DE LA SOUFFRANCE : ANALYSE MULTIVARIÉE
Le retentissement étant évalué à l’aide d’une échelle de mesure de Likert à 5 choix, les facteurs de risques suivants ont été analysés par une méthode graphique et une méthode analytiques uni et multivariée:
• situation maritale (marié vs. célibataire)
• angulation (Kelâmi)
• âge (<40 ;40-60 ;>60)
• Score HES
• Score IIEF5
• Les attentes du patient (regroupement à deux classes : rectitude et longueur),
• s’il a déjà consulté un médecin ou non.
Analyse graphique des facteurs de risque du retentissement psychologique
Analyse uni et multivariée des facteurs de risque du retentissement psychologique
Conclusion• l’aspect physique lié à la déformation d’ordre mécanique et difficultés de
pénétration c’est toute l’image de soi qui est globalement l’élément central de la souffrance
• Une majorité d’hommes présentant la maladie de La Peyronie présente des effets psychologiques importants avec comme effet majeur une diminution de la qualité de vie.
• C’est la dégradation de l’estime de soi, et la détresse émotionnelle, qui vont altérer la qualité et la fréquence des relations sexuelles. La dégradation de l’estime de soi crée les prémisses de l’isolation avec des conséquences psychosociales importantes et notamment de la dépression.
• Si le chirurgien urologue-l’andrologue ayant des compétences en matière de maladie de La Peyronie doit rester le praticien de référence, il doit y avoir une place aussi pour le sexologue qui saura, lui, prendre en charge les troubles psychologiques