Le PARQUET de A à Z CONSTRUIRE en BOISShopping chaises en boisDesign belge d’allure internationale : PER/USES’entourer au naturel : clôtures en bois

LE MAGAZINE DU BOIS DANS L’HABITAT

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04 SHOPPING Chaises en bois

06 PER/USE Design belge d'allure internationale

11 MENUISERIE EXTÉRIEURE Le bois reste le meilleur choix

15 Technique : EVIDEMMENT QU’ON CONSTRUIT EN BOIS

21 NATURELLEMENT BEAU

25 Le PARQUET de A à Z

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sommaire

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31 LE REVÊTEMENT DE FAÇADE EN BOIS : un choix durable !

35 Architecture hors classe en bois LE PAVILLON GÖSTA du Musée Serlachius (Mänttä, Finlande)

38 CEINTURE DE NATURE

41 ACTUS SUR LE BOIS

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Chaise 02

L'image classique de la chaise est celle d'une assise sur quatre pattes avec un dossier. Mais la chaise 02 de Stijn Guilielmus Ruys ne répond pas aux critères traditionnels et explore les limites entre le meuble en tant qu'outil utilitaire et en tant qu'objet. 02 est une pièce unique entièrement fabriquée à la main et numérotée.Les œuvres de Guilielmus se ven-dent à la Galerie Transit (Malines), chez Art'Loft (Bruxelles) et à la Ga-lerie Cour Carrée (Paris).Matériau : frêne massif huilé.Dimensions : 810 x 410 x 440 mm.

www.guilielmus.be

Azur +A

La chaise Azur +A de Karlien Imants est également fabriquée par De Zetel d' Ardooie. Cette chai-se en hêtre est empilable. Le dos-sier et l'assise se déclinent en plu-sieurs coloris.Prix indicatif : 480 euros. Pour une finition au vernis résistant à l'eau : + 30 euros, pour une finition la-quée : + 20 euros. Lorsque l'assise et le dossier sont exécutés dans une autre couleur que la structure : + 90 euros (multicolor) ou + 70 euros (unicolor).

www.imants.be

Mine

Mine de Studio Segers comporte une série de sièges (chaise, chaise empilable, chaise à accoudoirs, ta-bouret avec et sans dossier) et de tables en différentes dimensions. La série a obtenu le prix Henri van de Velde en 2013. Les chaises sont construites à partir de quatre pattes rondes en bois massif, assemblées par un croisillon. Les assemblages à tenon et mortaise maintiennent les pièces et permettent de réduire les déchets de bois. L'assise et le dossier sont d'identiques coquilles de multiplex coupées sur mesure à l'aide de machines à commande numérique. La structure est simple mais extrêmement stable et, grâce au nombre réduit d'assemblages, le prix est intéressant. La produc-tion est prise en charge par l'usine de sièges De Zetel, une entreprise familiale de quatrième génération spécialisée dans la fabrication de chaises et tables en bois. La struc-ture portante est en bois de chêne ou hêtre massif. L'assise et le dos-sier sont en multiplex. Un vernis PU mat fait ressortir la structure naturelle du bois. Les coquilles de l'assise et du dossier peuvent aussi être étoffées, imprimées ou lami-nées. Prix indicatif de la chaise Mine en hêtre : 281 euros, en chê-ne : 348 euros.

www.studiosegers.be

Shopping

Chaise 02 | photo: © Bert De Leenheer

Chaises en bois

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Tight Stool

La chaise Tight Stool est un puzzle en bois dont les pièces sont une as-sise et des pattes qui s'assemblent et sont maintenues à l'aide d'un fil de couleur. Le projet s'inspire de ce que nous faisons au quotidien pour assembler des éléments et en faire un objet ou le réparer. La fi-celle n'est pas seulement la touche finale, c'est aussi le seul élément constructif : il est indispensable pour assembler le tabouret. Production : www.bytrico.comMatériau : bois de frêne, lien en polyester tressé (noir, lime ou orange fluo). Dimensions : Ø 31 cm H 45 cm. Prix indicatif : 315 euros.

www.dianesteverlynck.be

Oak N1 chair

La série N-chair d'Ethnicraft (Emo-rational© wooden furniture) est conçue par le designer Singapou-rien Nathan Yong. Ses projets ont souvent un look industriel et sont devenus un des produits les plus connus d'Ethnicraft. Comme son nom l'indique, cette chaise Oak N1 est uniquement disponible en chêne. L'entreprise produit aussi d'autres N-chairs en chêne et en teck.La N-chair est élégante, simple et pure. Le chêne est originaire d'Europe et est usiné dans les pro-pres ateliers en Serbie. Prix indicatif : 229 euros

www.ethnicraft.com

Chaise de palettes

A partir de quelques europalet-tes en bois résineux et quelques palettes fabriquées spécialement pour l'industrie du papier, Nico De Maesschalck a imaginé ce concept original de la chaise à palettes. Toujours avec des palettes, il fabri-que aussi des tables et des cabanes dans les arbres.Prix indicatif : 430 euros

www.noche.be

AT luna bis

Atelier Tack, une menuiserie ar-tisanale d'Ename (Oudenaarde), fabrique et commercialise plus de 300 modèles de chaises : chaises à accoudoirs, de bar, de bureau, à bascule, de cuisine, de salle à man-ger, de paysan, …

Voici un bel exemple : la chaise AT luna bis. Elle se décline en chêne et cerisier, avec assise en bois ou étof-fée (tissu ou cuir).Finition du bois au choix: teinte naturelle huilée ou vernie, teinte et vernie, grisée, couleur wengé, etc. Prix indicatif : 195 euros

www.ateliertack.be

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PER/USE est situé à Marke (Courtrai) dans le Kunst-werkstede De Coene, fabricant de mobilier et d'aménagement intérieur de renom. Fondée en 1887, l'entreprise De Coene employait à l'entre-deux guerres non moins de 3000 personnes. En 1975, De Coene fut absorbé par le spécialiste d'aménagement d'intérieur Potteau. Tom Potteau, à la tête du groupe depuis 2003 et son collègue Bruno Lippens redonnèrent une nou-velle chance au patrimoine de design de De Coene en octobre 2013.

PER/USE lançait sa première collection en avril 2014 au Salon del Mobile à Milan et y connut un grand succès. Il en fut de même l'année dernière à Intérieur Courtrai. La foire du meuble à Cologne l'année prochaine sera l'épreuve suivante.

Un des grands mérites de la collection PER/USE en pleine expansion est qu'elle dépasse les tendances et se décline en formes à la fois élégantes, intemporelles et pratiques. Le nom 'per use' signifie littéralement 'à utiliser'. Les prototypes sont produits à Marke tandis que la production en série est confiée à un spécialiste belge ou d'un autre pays d'Europe afin de garantir la qualité supérieure des matériaux utilisés et le respect de l'environnement. Tous les produits portent le label écologique. Les projets sont conçus par des designers belges et internationaux.

design belge d'allure internationale

PER/ USE

En verre, mais surtout en bois, la collection de la marque PER/USE est un design artisanal

authentique et intemporel, construit sur une base inspirée, compétente et écologique.

Leurs objets se trouvent dans la plupart des bons magasins de design en Belgique et s'apprêtent à

gagner les cœurs en Amérique, au Canada et en Australie.

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THE SIBLINGS /Frederik Delbart

Frederik Delbart, installé à Bruxel-les, est expert en éclairage et seni-or designer de la division éclairage professionnel chez Philips. En 2011, il lançait son propre Design Studio qui travaille dans différents domaines : création de produits, art direction, consultance, … Il en-seigne actuellement le Design à La Cambre à Bruxelles. Pour PER/USE, Frederik Delbart a entre autres créé THE SIBLINGS, une collection de trois appareils d'éclairage à lampe à diodes, pied en chêne et abat-jour en verre qui permet d'orienter le faisceau lumi-neux. Le verre de l'abat-jour aux lignes épurées joue avec la lumière et crée des reflets capricieux, con-trastant avec le bois mat. L'année dernière, ce projet a obtenu le prix Henri Van de Velde. Le verre est spécialement soufflé pour PER/USE par un partenaire tchèque, l'assemblage du module à diodes et de tous les éléments électriques s'effectue en Belgique. Si les pieds des lampes étaient initialement fabriqués par PER/USE même, la

production est actuellement con-fiée à une entreprise belge. Les lampes se déclinent en quatre hau-teurs (23 cm - 31,5 cm - 50,5 cm et 120 cm), la base est au choix noir mat, blanc mat ou chêne traité à l'huile. Prix de vente recommandé à partir de 550 €.

Frederik Delbart: « Dans le choix des matériaux et du processus de production, nous prônons de-puis toujours le respect de la na-ture, malgré les difficultés que nous ressentons sur le plan de l'environnement. Les matériaux à l'état brut et pur comme le bois, le verre, le métal, la porcelaine et le papier nous passionnent et nous incitent à trouver de nouvelles li-mites pour ces matériaux en les utilisant dans un mélange de res-pect pour la tradition et de sens de l'innovation. Depuis mon début, j'utilise très fré-quemment le bois. C'est un maté-riau noble qui est disponible dans toutes les catégories de prix. J'aime le combiner avec d'autres matéri-aux afin qu'il soit davantage mis

en valeur. Je travaille de préférence avec un bois de la région où l'objet est fabriqué, afin que le processus de production soit raisonnable et que les matériaux ne doivent pas parcourir de longs trajets. Le res-pect de l'environnement est une des motivations dans mes projets et la raison pour laquelle j'utilise des matériaux durables. J'utilise par exemple le chêne pour The Siblings et Idem Collection, mais aussi le hêtre, le frêne et d'autres essences locales.Le bois permet de nombreuses ap-plications. Son avantage majeur est sa texture. Il est nettement plus agréable au toucher que la plupart des autres matériaux.J'aime le bois de couleur claire. Je considère les nervures du bois comme une signature et je trouve important de la montrer. Comme nous créons des objets utilitaires, le bois doit être traité pour prolon-ger sa longévité. Cela se fait selon le cas à l'aide d'huile, de peinture naturelle ou de vernis teinté. »

www.frederikdelbart.be

PER/USE

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VLOED/Studio Segers

Studio Segers est une entreprise familiale basée à Maaseik, fondée en 1989 par Rita Westhovens (gra-phiste) et Wim Segers (designer). Depuis 2009, leur fils Bob Segers (designer) et Marjan Brants (gra-phiste) ont rejoint l'équipe. Studio Segers est un des studios de design les plus créatifs et universels de notre pays. Leurs projets ont déjà remporté de nombreux prix.

VLOED est un merveilleux objet qui mélange les éléments naturels, tant au niveau de l'idée que des ma-tériaux. Les premiers modèles ont été fabriqués par PER/USE même. Pour les grandes séries, un parte-naire belge a été trouvé. VLOED est une composition de trois plateaux

qui évoquent le mouvement d'un fleuve et sont taillés dans un bloc de chêne par une machine-outil à commande numérique. La couche de protection blanche sur les côtés contraste avec le chêne huilé na-turel. Prix de vente recommandé : 1.180 €.

Bob Segers: « Nous avons grandi sur les berges de la Meuse. Il va de soi qu'elle influence nos projets. VLOED est un plateau en chêne massif qui serpente à travers trois volumes blancs neutres, évo-quant le mouvement du fleuve. Les nervures du bois accentuent le dessin organique et dynami-sent cet accessoire minimaliste. Le bois de chêne est un produit naturel qui fait de chaque plateau un objet unique. Dans leur con-traste, les côtés blancs accentu-ent le teint chaleureux du bois.

La mentalité de notre Studio, c'est d'être ouvert à toutes sortes de matériaux et techniques. Chaque projet nécessite une technique par-ticulière et un choix précis de ma-tériaux. Ses nervures et son dessin naturel font du chêne un choix évident pour VLOED. En outre, le chêne massif se laisse facilement fraiser pour obtenir le paysage or-ganique du plateau.

Studio Segers prône un design pur au caractère propre. Nous nous appliquons à poursuivre cette dé-marche dans les matériaux que nous utilisons et dans la manière dont nous les finissons. Le bois de chêne massif de VLOED est huilé et non verni. L'huile pénètre naturel-lement dans le bois et lui confère une finition mate qui respecte et accentue sa couleur, sa structure et son dessin. L'huile offre en outre une protection parfaite.

Le bois est un matériau beau, in-temporel et intéressant à travailler. Chaque essence ayant ses caracté-ristiques et les finitions pouvant varier, le bois s'utilise facilement pour la fabrication de produits pour l'intérieur comme pour l'extérieur. »

www.studiosegers.be

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PIANO/ Patrick Séha

Patrick Séha de Ganshoren a étudié l'architecture d'intérieur et paysagiste à La Cambre ENSAV à Bruxelles et a un penchant pour les matériaux nobles et massifs. Pour PER/USE il a créé le fameux PIANO, qui prouve qu'un porte-manteau n'est pas nécessairement un meuble statique. S'il n'est pas en usage, le porte-manteau s'aplatit contre le mur. Pour y suspendre un vêtement, il suffit d'ouvrir un des crochets. Le 'coat rack' est disponible en 2 dimensions (40 ou 80 cm de largeur) et 4 finitions : hêtre laqué blanc, chêne naturel huilé, chêne vernis noir et noyer naturel huilé. Prix de vente recommandé : à partir de 1.195 €.

Patrick Séha est un ébéniste pur sang qui travaille toujours à partir du matériau et des techniques propres au bois pour créer un nouvel objet. Au lieu de concevoir des idées sur papier ou ordinateur, Patrick travaille de ses mains. Il crée d'abord un prototype fonctionnel avant de réaliser les épures et de passer à la production en série.

« Le Piano était à la base un projet qui devait subvenir à un mon be-soin de ranger rapidement vête-ments, chapeaux, chaussures,… et qui ne devait pas prendre trop de place une fois inutilisé. Je pense que ce qui a plu, c’est qu’on est face à un objet ludique/graphique et fonctionnel. J’essaie à travers mes créations de réunir ces trois critères. Sa structure graphique et épurée, libère des lattes de sections carrées qui se plient et se replient au gré des besoins. Elle se divise en quatre hauteurs, pour une facilité d’utilisation à tout âge.

J’ai commencé à réellement tra-vailler le bois peu après avoir ré-alisé mon premier prototype du Piano pendant mes études. J’avais acheté quelques machines pour pouvoir le faire, et ça a vraiment créé une nouvelle passion en moi. Ensuite j’ai même arrêté ma 5eme et dernière année pour apprendre le travail du bois dans une petite me-nuiserie… Ça fait maintenant 6 ans que je travaille le bois et c’est un secteur qui ne cesse d’évoluer, nou-velles essence de bois, panneaux, placage,… Le travail de même, les machines permettent de plus en plus à pouvoir créer sans réelles limites.

Le bois est un matériau qui a plein de caractéristiques positives, il égaille chacun de nos sens, éco-logique, durable, noble,… Après, c’est surtout une affection person-nelle qui fait que j’aime travailler avec le bois. Comme je dis sou-vent : même mort, le bois vit tou-jours. L’essence que j’affectionne est le chêne car c’est la première essence de bois noble que j’ai pu réellement travailler. J’aime aussi ces caractéristiques physiques et

mécaniques. Mais je travaille prin-cipalement avec du pin pour réa-liser mes prototypes; il est moins coûteux et se trouve dans plusieurs sections prédéfinies. Pour le Piano, j’ai un coup de cœur pour la fini-tion noyer, même si j’affectionne toutes les finitions, car elles offrent chacune une personnalité diffé-rente à l’objet. »

www.peruse.be

PER/USE

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LEVELS/ Lucie Koldova

Lucie Koldova, née en République tchèque, a obtenu son diplôme en 2009 à l'académie des Arts, Architecture et Design à Prague. Elle s'installe ensuite à Paris et y travaille comme créatrice de meu-bles dans le studio d'Arik Levy. En 2012, elle fonde son propre studio à Paris et se fait remarquer avec les appareils d'éclairage Balloon et Muffins pour Brokis, spécialiste tchèque du verre soufflé. Avec son associé de l'époque, Dan Yeffet, elle crée LEVELS, une série de trois ta-bles d'appoint pour PER/USE. Les tables sont en chêne massif naturel huilé, le plateau est en verre mat noir ou blanc. Prix de vente recom-mandé : à partir de 2.290 €.

Lucie Koldova affectionne les for-mes organiques et les éléments élégants et féminins. Elle se sent fort attirée par les matériaux na-turels comme le verre et le bois. « Le bois est un matériau proche de l'homme. Il est chaleureux et chaud au toucher, … il n'est com-parable à aucun autre matériau. J'aime le bois en soi, mais j'aime aussi le combiner avec d'autres matériaux afin de faire ressortir encore davantage sa chaleur dans un objet.

L'avantage du bois pour les desig-ners en général, est qu'il se laisse facilement traiter pour la fabrica-tion de prototypes, sans nécessi-ter l'investissement de machines spéciales. Mon premier projet était en bois, pour la marque Treasury Table. Je l'ai fabriqué quand j'étais encore aux études. Il s'agissait de construire un meuble en bois qui pouvait s'utiliser dans le magasin d'un menuisier. Mon dernier meu-ble en bois est dénommé Sheets ta-ble et est fabriqué à partir de deux fines feuilles de multiplex.

Mes projets dépendent un peu des souhaits de la marque com-manditaire, mais le bois est un des matériaux de prédilection. C'est un matériau naturel magnifique dans lequel je fabrique aussi bien des pièces uniques que des objets pour la production en série. Le bois que je préfère est le chêne. C'est un bois solide et dur, connu pour sa grande longévité et donc parfait pour la fabrication de meu-bles. J'aime aussi son dessin et sa couleur miel lorsqu'il est huilé ou vernis. Je préfère une finition sim-ple vernie ou huilée. Je n'aime pas les finitions brillantes, en tout cas pas pour le bois. En fait, je préfère-rais laisser le bois non traité, mais je sais qu'une couche de finition est nécessaire pour le protéger. »

www.luciekoldova.com

PER/USE

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Le bois est utilisé depuis des siècles pour la réa-lisation des portes et fenêtres de nos maisons. Des alternatives telles que l’acier, l’aluminium et le PVC ont également leur mérite. Néanmoins, quantité de candidats-bâtisseurs/rénovateurs préfèrent s’en tenir au matériau naturel, noble et chaleureux qu’est le bois. A raison d’ailleurs. Sur le plan écologique, les châssis de fenêtre en bois sont largement supérieurs. La menuiserie exté-rieure en bois présente de loin le meilleur bilan écologique. Grâce à de récentes techniques de finition, le bois peut maintenant également sou-tenir avec brio la comparaison avec l’aluminium ou la matière synthétique en termes de facilité d’entretien. Il n’est plus exceptionnel de pouvoir rester 10 ans ou plus sans entretien.

BoisExploitation et production

Selon la Life Cycle Analysis (LCA), le bilan écologique comparatif, le bois affiche des performances particulièrement élevées dans toutes les phases de son cycle de vie. En effet, le bois est le seul matériau renouvelable présent en grandes quantités sur terre, il ne nécessite que peu d’énergie pour son exploitation et sa production, et il est entièrement biodégradable. Le bois a également l’avantage unique d’extraire de grandes quantités de dioxyde de carbone (CO2) à

Menuiserie extérieureLe bois reste le meilleur choix

© V33

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l’atmosphère et de contribuer ainsi directement au retardement de l’effet gaz de serre. Un seul mètre cube de bois fixe 1,1 tonne de CO2 et retient ce gaz durant toute sa durée de vie. Une maison avec des portes et fenêtres en bois stocke en moyenne 1,375 tonne de CO2.

On dénombre dans le monde entier près de 4 milliards d’hectares de bois, ce qui correspond à environ un terrain de foot par habitant sur la planète. Afin de s’assurer que le bois provienne de forêts gérées durablement, il existe des labels : FSC (Forest Stewardship Council) et PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification Schemes). Ces labels de qualité garantissent notamment la plantation, chaque année, d’un nombre d’arbres équivalent au nombre d’arbres abattus. Vous trouverez les fournisseurs de menuiserie extérieure en bois labellisé sur les sites www.fsc.be et www.pefc.be.

Bilan énergétique

La production d’une tonne de bois de construction requiert en moyenne 75 fois moins d’énergie que la production d’une même quantité d’aluminium. Parmi tous les matériaux de construction, c’est aussi le bois qui consomme le moins d’énergie pour son transport et sa transformation en produits finis.

Longévité et entretien

Une menuiserie extérieure en bois de qualité et posée correctement jouit évidemment d’une grande longévité – parfois plus de cent ans – et réclame moins vite un entretien et remplacement. Un atout indéniable pour l’environnement et l’assurance d’un excellent investissement lorsque l’on mise sur une menuiserie extérieure en bois. Un châssis en bois doit toutefois être nettoyé régulièrement si l’on veut le préserver le plus longtemps possible. En effet, la poussière et la saleté peuvent endommager la finition et, par là même, faire pénétrer l’humidité dans le bois.

La lumière UV et l’humidité constituent les plus grandes menaces pour les fenêtres et portes en bois. Voilà pourquoi nous vous recommandons la pose d’une bonne couche de finition. Plus le bois est durable et solide, plus la menuiserie résiste aux attaques et

moins elle doit être traitée. Un bois qui fait partie de la classe de durabilité I ou II, comme l’afrormosia, le padouk, l’afzélia, le moabi ou le merbau, ne doit en principe même pas être traité, à condition de prévoir une protection constructive telle qu’un auvent ou un débordement de toiture. Le bois grisaillera alors progressivement. Si vous voulez préserver la couleur d’origine du bois ou utiliser d’autres classes de durabilité, il convient d’appliquer une bonne finition et de traiter régulièrement le bois. Les besoins d’entretien sont toutefois sensiblement réduits grâce aux nouvelles techniques. Les fenêtres et portes en bois qui ont été traités en usine dans une installation de peinture professionnelle peuvent se passer d’entretien pendant quasiment 10 ans. Ensuite, il suffit d’appliquer une seule couche pour prolonger à nouveau la protection de plusieurs années.

Les fenêtres et portes en bois qui ont été traités en usine dans

une installation de peinture professionnelle peuvent se passer d’entretien pendant

quasiment 10 ans.

Menuiserie extérieure

© Luc Dewaele / Demonie Hout

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Fin de vie et recyclage

Bien plus que les fenêtres réalisées dans d’autres maté-riaux, les fenêtres en bois massif peuvent être parfaite-ment réutilisées, restaurées et recyclées. Les fenêtres en bois se réparent plus facilement que d’autres types de menuiserie. Les coups peuvent par exemple être ré-parés avec une pâte de bois. Il est également possible de remplacer des morceaux d’un châssis existant que l’on souhaite conserver, par exemple parce que le bâtiment est classé.

Selon les estimations, l’Europe recycle chaque année quelque 15 millions de tonnes de bois. Les châssis de fenêtre en bois, qui n’ont pas été traités sous pression avec des moyens de conservation contenant des mé-taux lourds et/ou qui ne sont pas recouverts de PVC, sont potentiellement réutilisables. Ils partent pour la production de panneaux ou de bois de chauffage (pel-lets) ou sont transformés en fibres de bois, papier et iso-lation en cellulose.

AluminiumExtraction et production

Le matériau de base de l’aluminium est la bauxite. Cha-que tonne de bauxite génère trois tonnes de déchets de production inutilisables, surtout de l’alumine, la soi-disant boue rouge. Ces déchets polluent notre eau de surface. La production d’aluminium libère aussi quantité d’émissions, notamment des fluorures, des sels d’aluminium et des scories. Les sels de fluor sont toxiques.

Bilan énergétique

La fabrication des nouveaux profilés en aluminium ré-clame beaucoup d’énergie : environ 13 kW/h par kilo, ce qui est une fois et demie plus que l’acier et 75 fois plus que le bois. Cela s’explique par le fait que l’aluminium doit être électrolysé à partir de la bauxite. Les profilés en aluminium affichent dès lors un bilan écologique très mauvais (mention ‘à déconseiller’ dans la classifi-cation néerlandaise NIBE (la classification la plus cé-lèbre des produits de construction).

Longévité et entretien

Les fenêtres en aluminium ont une grande durée de vie et requièrent peu d’entretien spécifique (elles doivent naturellement être nettoyées de temps en temps) mais elles sont moins faciles à réparer que le bois. Les dégâts, en cas de vol par exemple, sont difficiles à réparer.

Fin de vie et recyclage L’aluminium est recyclable à plus de 90%, sans perte de qualité. Ce processus requiert 10 fois moins d’énergie que les phases d’extraction et de production initiales. Afin de compenser les faibles performances thermi-ques de l’aluminium, les fenêtres sont dotées de coupu-res thermiques lors de la production (intercalaires en nylon, joints, isolation projetée de type polyuréthane). Cela réduit le potentiel de recyclage car les matériaux sont difficilement dissociables.

Et le prix ?

De manière générale, la menuiserie extérieure en bois coûte moins cher que l’aluminium et un peu plus que le PVC. Ceci est toutefois très rela-tif, surtout avec les fenêtres. Les châssis de fenê-tre représentent en effet une partie restreinte du prix total de la fenêtre. Le projet, le type de verre, l’accessibilité de la maison et la pose sont des facteurs beaucoup plus importants dans l’établissement du prix.

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PVCExtraction et production

Le PVC est un matériau issu de l’industrie du chlore. La production de 1 kilo de PVC nécessite 0,7 litre de pétro-le, 1 kg de NaCI (sel de cuisine) et pas moins de 3,8 litres d’eau. A l’instar de l’extraction de pétrole, l’extraction souterraine de NaCl affaisse le sol et perturbe les pro-cessus du sol. La fabrication et l’élimination de fenê-tres en PVC libère des substances polluantes (dioxines, acide chlorhydrique, phtalates, PCB...), toxiques pour l’homme (cancérigènes, impact sur la procréation) et l’environnement (non dégradables, présentes dans les sédiments et la boue des installations d’épuration). En cas d’incendie, le PVC émet des substances nocives. C’est pour ces raisons que les mouvements écologi-ques estiment que le PVC est un choix inacceptable. Pourtant, le secteur ne ménage pas ses efforts pour minimiser l’impact de ses produits et limiter les agents polluants lors de la production. Les fenêtres en PVC, fa-briquées à partir de fenêtres en PVC recyclées, présen-tent un bilan écologique plus favorable.

Bilan énergétique

Le PVC est fabriqué à partir de matières premières non renouvelables, provenant de l’industrie du chlore. La production de PVC réclame beaucoup d’énergie, sur-tout le PVC avec un noyau en aluminium.

Longévité et entretien

Les fenêtres en PVC ont une grande longévité et ré-clament peu d’entretien. Néanmoins, pour préserver

l’aspect initial, elles doivent être nettoyées régulière-ment. De par leur charge statique, elles attirent en ef-fet la saleté. En cas d’endommagement (par exemple des griffes, de la saleté incrustée ou une torsion suite à un cambriolage), la menuiserie en PVC ne peut être ré-parée. Elle doit être remplacée, ce qui entraîne des frais supplémentaires et une consommation de matériaux.

Fin de vie et recyclage

Le PVC est aujourd’hui fourni de série avec une garantie de réutilisation, qui implique une reprise du matériau par les fabricants, à des fins de recyclage. Il est alors nettoyé et broyé en granulats. Après des adjonctions, il ne peut être réutilisé que comme noyau de châssis par exemple. La face intérieure et la face extérieure des châssis sont alors composées de PVC neuf.

La séparation des composants et additifs que contien-nent les fenêtres en PVC constitue un vrai problème lors du recyclage. Le matériau est dès lors générale-ment jeté (risque de dispersion de métaux lourds) ou brûlé. La combustion incomplète de déchets en PVC dé-gage des vapeurs de chlore et de l’acide chlorhydrique, de même que des dioxines. Les dioxines sont cancéri-gènes et mutagènes (elles endommagent le matériel génétique). Les déchets de PVC peuvent également être ensevelis mais le matériau n’est pas dégradable. Dans l’eau souterraine, les plastifiants constituent une me-nace pour l’eau potable.

Lors du recyclage, le mélange des couleurs de toutes les matières synthétiques transformées constitue un autre problème. On obtient en effet une couleur noir-gris qui limite fortement les possibilités d’utilisation. Cela explique pourquoi seule une très petite partie du PVC utilisé dans l’Union européenne est véritable-ment recyclée. La majeure partie finit en décharge ou à l’incinérateur.

Bois Aluminium PVC

Extraction et production

Bilan énergétique

Longévité et entretien

Fin de vie et recyclage

Le bois reste le meilleur choix !

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Evidemmentqu’on construit

en BOISEvidemment qu’on construit en bois ! La construction en bois présente quantité d’avantages. Le bois est un matériau de construction fantastique qui peut rapidement être mis en œuvre sur chantier et permet ainsi un gain de temps et d’argent considérable. Quels sont toutefois les systèmes de construction en bois et quels sont leurs avantages et inconvénients ?

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1 La construction à ossature bois : le système le plus populaire

Présentation

En Belgique, la construction à ossature bois est de loin la technique de construction la plus populaire pour les maisons en bois. C’est aussi un des systèmes construc-tifs les plus fréquents au monde. Aux Etats-Unis, au Canada et en Suède, 90% de toutes les habitations sont réalisées en ossature bois.

Une maison à ossature bois se compose de montants en bois verticaux de faible section (38 x 89 mm ou 38 x 140 mm), disposés à intervalles de 40 ou 60 cm – en fonction de la section des montants et de la hauteur du bâtiment – et reliés entre eux par des traverses horizon-tales de même section. Les panneaux cloués ou vissés des deux côtés de ce cadre assurent la solidité nécessai-re. L’isolation thermique vient dans les espaces creux entre le cadre en bois et les panneaux. Autrefois, ces espaces contenaient aussi tous les équipements (pour le chauffage, l’électricité, la domotique…) mais aujour-d’hui, on prévoit une paroi intérieure supplémentaire, ce qui améliore l’étanchéité à l’air de la construction.

Les points forts

La grande popularité de ce système est certainement liée au fait qu’il se prête parfaitement à la réalisation de bâtiments disposant d’une isolation thermique de qualité. Il est en effet très aisé de remplir entièrement la structure creuse avec du matériau isolant. De ce fait, la maison à ossature bois offre, sur une surface de construction identique, une superficie habitable un peu plus grande qu’une maison en briques. La façade en ossature bois permet de surcroît une meilleure iso-lation qu’un mur traditionnel en briques d’une même épaisseur. Pour une valeur d’isolation encore meil-leure, l’ossature en bois peut par exemple être emballée à l’extérieur avec une seconde couche d’isolation. Un niveau K global de 30 est ainsi facilement réalisable.La construction à ossature bois constitue dès lors une mé-thode de construction fréquemment utilisée pour les

Evidemment qu’on construit en bois

Source : CSTC

© Dewaele Ossature Bois

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maisons basse énergie et passives. La rapidité du délai de construction est un autre atout considérable. Une maison à ossature bois est préfa-briquée en atelier, transportée sur chantier et rendue étanche à l’eau et à l’air en un temps record de seule-ment quelques jours. Ensuite, on peut immédiatement démarrer la finition intérieure puisque la maison à os-sature bois est une construction sèche, contrairement à la maison en briques qui nécessite beaucoup d’eau pour sa construction. Les maisons en bois ne doivent pas laisser s’évaporer pendant des mois la quantité d’eau contenue dans la maçonnerie et le plafonnage.

L’étanchéité à l’air est également un grand avantage. La construction à ossature bois réclame en principe des fondations moins lourdes. Ce système constructif est par conséquent idéal pour les sols présentant une faible portance. Enfin, l’ossature bois constitue aussi une excellente solution pour les extensions en hauteur, c.-à-d. la construction d’étages supplémentaires sur un bâtiment existant.

Les points faibles

Compte tenu de la masse relativement faible des murs et des sols, la maison à ossature bois affiche une inertie thermique plus faible que les constructions massives. Cela n’entraîne toutefois pas nécessairement un risque accru de surchauffe. Les trois principales mesures vi-sant à garantir un bon confort estival consistent en ef-fet à limiter la superficie des baies vitrées, à prévoir un contrôle solaire adéquat et à disposer d’une ventilation nocturne efficace.

L’isolation acoustique des planchers d’étage constitue un autre point faible des maisons à ossature bois. Les architectes et entrepreneurs doivent y être particulière-ment attentifs. Pour améliorer les performances acous-tiques, on coule ces dernières années de plus en plus souvent une chape sur le plancher en bois.

© Architecte Jean-Paul Hermant | Naturhome

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2 La construction en bois massif : l’ambiance du country et du cottage Présentation

La construction bois massif (ou en madriers, ou à em-pilement) s’appuie sur le principe des cabanes car-rées, où l’on empilait, couche sur couche, des troncs d’arbre grossièrement sciés en carré, à l’instar d’une maçonnerie classique. Aujourd’hui, ces éléments bruts ont été remplacés par des poutres rectangulaires qui s’emboîtent par rainures et languettes et assurent ainsi l’étanchéité au vent. Chaque poutre est fixée à la pré-cédente à l’aide de longues vis. On érige de la sorte des murs porteurs et parois intérieures d’une épaisseur de généralement 56 mm. Pour éviter la flexion des parois, celles-ci sont renforcées avec des boulons métalliques qui traversent le bois, via des trous préforés en atelier. Les poutres sont sciées sur mesure, numérotées en atelier et ensuite assemblées sur chantier. Le délai d’exécution n’est pas plus long que celui d’une construc-tion à ossature bois. En général, les ouvertures pour les prises, les interrupteurs et les passages de câbles sont déjà prévues en atelier. Les murs n’étant pas très épais, les tuyaux d’évacuation ne peuvent y être encastrés. Il faut donc en tenir compte dès la conception.

A l’intérieur, les poutres restent généralement visibles. Un film étanche à l’eau est posé sur la face extérieure des murs extérieurs. Ensuite, on crée généralement une coulisse isolée avant la pose d’une brique de parement, tout comme avec un mur creux traditionnel. Une autre solution consiste à placer l’isolation entre un lattage, recouvert ensuite d’un bardage en bois.

Les points forts

La construction en madriers donne vraiment la sensa-tion d’une construction en bois. Comme le bois reste visible à l’intérieur, ce système de construction a tout pour séduire les amateurs d’une ambiance cottage ou country chaleureuse. Ce système constructif se distin-gue aussi par le fait que le bois peut pleinement jouer son rôle de régulateur d’humidité. Il absorbe ou rejette l’humidité pour maintenir l’hygrométrie en équili-bre dans la pièce. Cette hygrométrie stable explique l’ambiance étonnamment agréable d’une maison en madriers.

Les points faibles

La visibilité du bois présente aussi des inconvénients. Les éventuelles réparations dans les poutres en bois ne sont pas esthétiques. Il est quasiment impossible d’apporter des modifications après les travaux. Pour éviter toute rainure supplémentaire dans les murs, il faut bien réfléchir au préalable à l’endroit où doivent venir les tuyaux et conduites des équipements utili-taires (électricité, arrivée et évacuation des eaux, do-motique, ventilation…). Chaque poutre doit déjà être forée en atelier afin de pouvoir y passer par la suite les câbles. Ces passages ne favorisent naturellement pas l’étanchéité à l’air, ni l’isolation acoustique de la con-struction. L’architecture plutôt fermée constitue un autre point négatif de la construction en madriers. La portée res-treinte des poutres n’autorise pas de grandes baies vi-trées, ni de grands espaces de vie ouverts.

Source : CSTC

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3 Le système poteaux- poutres : pour les prouesses architecturales

Présentation

Une construction poteaux-poutres s’appuie sur des po-teaux verticaux et des poutres horizontales de section importante qui constituent ensemble un squelette et portent les planchers, les murs intérieurs et la toiture. On crée ainsi une structure ouverte portante qui permet des grandes travées et baies vitrées. La stabilité est ren-forcée par des éléments en bois ou en acier, posés en di-agonale. Le voile des murs extérieurs ainsi que les murs intérieurs sont généralement réalisés en ossature bois.

Les poutres permettent des travées exceptionnelles, parfois même de la façade avant jusqu’à la façade ar-rière, sans appui intermédiaire. Pour les travées parti-culièrement grandes, on utilise souvent des poutres en bois lamellées-collées en lieu et place des poutres en bois massif. Le bois lamellé-collé offre une meilleure stabilité dimensionnelle. Une poutre en bois massif peut enjamber une distance d’environ 10 mètres. Un bois lamellé-collé permet de réaliser une travée de plu-sieurs dizaines de mètres.

La structure est en grande partie fabriquée en atelier et installée sur chantier à l’aide d’une grue.

Les points forts

C’est le système constructif en bois qui offre la plus grande liberté architecturale. Les sols et les murs sont indépendants de la structure, ce qui permet de très grandes baies vitrées. Ce système permet aussi des por-tées exceptionnelles et, par conséquent, de grands es-paces. Les parois intermédiaires peuvent être modifiées à volonté.

Les points faibles

Le système poteaux-poutres est le système constructif en bois le plus complexe, d’un point de vue technique. Il est surtout utilisé pour de grands travaux de constructi-on, tels que des halls sportifs, des piscines ou des usines.

Evidemment qu’on construit en bois

Architecte Caroline Fontaine © Audrey de Leval

Source : CSTC

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4 Panneaux préfabriqués en bois massif : très vite étanches à l’eau

Présentation

Tant les murs porteurs que les sols porteurs et la toiture de ce système constructif se composent de panneaux en bois, constitués de 3, 5 ou 7 planches collées ou clouées en couches croisées. Ces plaques se composent elles-mêmes de lames de bois collées entre elles, générale-ment en pin massif. Grâce à cette structure croisée, les panneaux ne connaîtront quasiment pas de variations dimensionnelles. Ils présentent une plus grande soli-dité et rigidité mécanique que le bois massif non com-posé. Cette rigidité permet de reprendre les charges si-multanément dans toutes les directions, contrairement au système poteaux-poutres en bois massif qui ne les reprend que dans une seule direction. Les panneaux peuvent avoir une longueur maximale de 16,5 mètres, une hauteur maximale de 2,85 m et – en fonction des di-mensions et exigences techniques – une épaisseur en-tre 13 et 40 mm. Un assemblage par rainure et languette permet de les emboîter très facilement. Sur chantier, les panneaux sont assemblés à l’aide d’une grue. De par les grandes dimensions des panneaux et la préfabrication en atelier de quasiment tous les éléments – toutes les ouvertures des portes et fenêtres sont déjà découpées -, le bâtiment est très vite étanche à l’eau.

Le Timber Tower de Londres en est un superbe exem-ple. Il est à ce jour le bâtiment le plus haut au monde ré-alisé avec une structure de panneaux massifs collés. Ce bâtiment de neuf étages a été érigé en seulement neuf semaines par trois ouvriers et un chef d’équipe.

L’isolation est posée à l’extérieur des murs extérieurs. Vient ensuite un bardage extérieur ou un revêtement métallique, en panneaux composites ou dans un ma-tériau céramique. En général, des plaques de plâtre ou des panneaux en fibres-gypse sont posés sur les pan-neaux porteurs, du côté intérieur des murs.

Les points forts

Les panneaux préfabriqués en bois massif sont particu-lièrement solides. Ils ne sonnent pas creux et se mon-tent très vite.

Les points faibles

Ce système est plus coûteux que les autres systèmes constructifs en bois. Le montage des panneaux néces-site du matériel lourd (grue de construction).

Evidemment qu’on construit en bois

Source : CSTC

© X-LAM

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naturellement beau

De par sa nature, le bois est le matériau le plus polyvalent. On le retrouve partout, dans chaque pièce de la maison

et dans les applications les plus diverses.

Spécialement pour vous

Dans le cadre du projet BJOux – bijoux inspirés sur le jazz, réalisés entre autres à partir d'instruments de musique recyclés – Peter Ver-mandere a réalisé la première série Clarinet Rings en utilisant les pièces d'une clarinette. Ensuite, comme il trouvait un peu barbare et non économique de recycler une clarinette pour chaque bague, il s'est inspiré des formes originales et des matériaux de la clarinette : le bois et l'argent. Mesure, largeur, hauteur, épaisseur et essence du bois sont d'abord discutés avant de procéder à la fabrication de la bague selon les souhaits du client. En raison de la solidité et de la durabilité, Peter Vermandere fabrique actuellement les bagues avec un anneau central en argent. La photo illustre la première version d'une bague en argent sur bois. Les essences possibles sont la grena-dille (noir), le cocobolo (rouge), le piquia amarello (jaune) et le houx (blanc). En fonction de la mesure et de l'essence, le prix varie entre 420 et 480 euros.

www.petervermandere.comwww.vermandere-verheyden.be

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Il reste dans la famille

Cradle est fabriqué à partir d'un seul pan-neau standard et au format d'un matelas de bébé courant de 80 x 40 cm. Giovanni Bauwens a créé ce berceau pour son fils Jules. Le meuble se compose de cinq pan-neaux qui s'emboîtent et sont maintenus par la plaque de fond qui maintient les autres composantes à leur place. Le ber-ceau s'assemble sans outils ou moyens d'assemblage. En plus, il est facile à démon-ter, transporter, ranger. Son concept par-ticulier et le matériau du berceau invitent à se le transmettre entre jeunes parents et d'une génération à l'autre.

Le berceau est disponible en hêtre (photo) et panneaux de bambou feuilletés de 15 mm d'épaisseur. Ces essences ont été sé-lectionnées en raison de leur composition naturellement fongicide et donc parfaite pour le bébé. Le berceau est produit sur commande par son créateur.

Prix de vente à partir de 750 euros, transport non compris.

www.willingandable.be

Chaque pièce est unique

Cape Cod, située en Nouvelle-Angleterre sur la côte Est des États-Unis, aux interminables plages de sable, à l'eau cristalline et à la na-ture sauvage, a servi d'inspiration à Cape Cod, la nouvelle série de salles de bains de Philippe Starck. Le designer de renom combine ici des lavabos au formes amincies sur une tablette en bois de dif-férentes essences : chêne vintage, noyer américain, chêne d'Europe et hêtre blanc. Les formes organiques s'inspirent de la nature.

Les bords des lavabos ont une épaisseur de 5 millimètres seulement et sont fabriqués en céramique massive particulièrement solide. La structure visible du bois rend chaque exemplaire unique. La version en chêne vintage est huilée naturellement, les trois autres versions sont laquées avec un vernis transparent.

Prix indicatif pour un meuble de lavabo avec porte : 4.505 euros, pour un meuble avec tablette uniquement : à partir de 2.633 euros. Prix hors T.V.A.

www.duravit.be

Cercle éternel

Les lampes led Ourobouros de la créatrice belge qui travaille sous le nom MdSt se déclinent en plusieurs dimensions, jusqu'à 164 cm de diamètre. La grande lampe est fabriquée en frêne verni, la petite en noyer traité avec un vernis brillant.

Le terme grec Ourobouros signifie 'qui se mord la queue', comme un serpent ou un dragon. Il symbolise l'éternel retour et l'union du monde.

Prix de vente : 7.000 euros - édition limitée

www.mdst.be

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Jouet design pour adultes

The Pure est une version moderne du football de table classique. Les règles, le jeu et le plaisir restent inchangés, mais le meuble design n'a dorénavant plus besoin d'être caché à la cave. Au contraire, il fe-rait bien dans le séjour ! Sa forme réfère aux stades de football mo-dernes. La touche douce et féminine de l'objet, l'utilisation explicite du bois et le look minimaliste séduiront aussi les femmes, explique le créateur Alain Gilles, élu designer de l'année en 2012.

Le baby-foot version design est disponible dans un large éventail de finitions bois et couleurs. Il est produit par Debuchy by Toulet, une nouvelle marque créée en collaboration avec le joueur de foot-ball français Mathieu Debuchy (qui joue actuellement pour l'équipe anglaise Arsenal et a fait son début en 2011 pour l'équipe nationale française) et Toulet, producteur français de tables de billard renom-mé, maison fondée en 1857.

La structure en bois est comparable à celle d'un navire. Les pattes et la face supérieure sont fabriquées en bois de chêne massif pro-tégé par une finition transparente à base aqueuse. La coque est en PMMA (acrylique massive) moulé à chaud, les joueurs et les barres sont en aluminium chromé.

Dimension : 159 x 93 x 98 cm (L x l x h).Prix indicatif : 5.990 euros

www.alaingilles.com www.debuchybytoulet.com

Espace multifonctionnel pour l'intérieur ou l'extérieur

A la biennale de Courtrai l'année dernière, Filip Janssens à présenté JOINTED, sa col-lection d'éléments de rangement modulai-res. A partir de ce concept, il créa JOINTED CUBE pour l'exposition A Belgian Village pendant le Salone Del Mobile. Il s'agit d'un meuble multifonctionnel en bois et acier, qui comporte des pleins et des vides et qui peut abriter plusieurs fonctions : s'asseoir, ranger, exposer, éclairer, planter, etc. En plus de sa polyvalence, le meuble se distin-gue surtout par ses formes géométriques qui s'inspirent à la fois du minimalisme et du design scandinave. D'autres éléments modulaires peuvent compléter JOINTED CUBE.

La construction se compose de profils en acier massifs laqués noir, de 18 mm x 18 mm et de multiplex Radiata Pine (pour diviser l'espace intérieur) ou en panneaux Bruynzeel (pour l'utilisation à l'extérieur). Dimensions : 200 x 200 x 125 cm (H x l x p).Prix sur demande.

www.filipjanssens.be

naturellement beau

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Mini Box pour mini-architectes

Le Mini Box est aussi bien un jeu de construction qu'un élément décoratif en bois, composé de 18 éléments de construction qui per-mettent de réaliser les plus beaux bâtiments contemporains. La boîte principale fermée par deux panneaux coulissants, contient deux boîtes secondaires et des accessoires de couleur. Par le jeu des combinaisons à l'infini, ce système de construction modulable en-courage l'imagination et stimule les enfants à découvrir les bases de l'architecture.

MINI ARCHI, créateur du Mini Box, est une marque belge, dévelop-pée par Ana-Maia & Maurent Maes, un couple de jeunes parents et architectes-designers. Ils créent des jouets ludiques et intelligents en matériaux durables et aux lignes minimalistes.

Le Mini Box est fabri-qué en multiplex de bouleau. Dimensions : 28 x 8 x 7 cm (L x l x h). Pour les mini-architec-tes à partir de 3 ans.Prix indicatif : 95 euros.

www.miniarchi.com/fr/mini-box

Bon débarras !

Ce secrétaire-coiffeuse a emporté le prix de l'innovation au salon de Cologne. Ce petit meuble raffiné a non seulement été élu pour son élégant design, mais aussi pour les rangements discrets pour lap-top, tablette ou chargeur. 'Belle' dispose de prises intégrées et d'un système ingénieux de ventilation et de rangement pour les câbles. Le meuble possède aussi un compartiment de rangement dissimulé pour les produits de maquillage et un miroir qui s'ouvre.

Prix indicatif : à partir de 2.300 euros.

www.sixay.com

‘Babyphone’ en bois

BellaBeat Shell permet non seulement d'écouter le battement de cœur du bébé dans le ventre, mais aussi de l'enregistrer et de le partager. Le gadget a la dimension d'une balle de tennis et est principalement fabriqué en bois.

La balle en bois contient des senseurs qui détectent les sons à l'intérieur de l'utérus et les renforcent dès que l'appareil est tenu contre le ventre. Ensuite, le BellaBeat Shell envoie les sons via Bluetooth vers votre iPhone ou smartphone Android. L'inverse est également possible : via BellaBeat Shell, bébé peut écouter la musique et les sons que vous avez choisis pour lui et qui sont enregistrés sur votre smartphone.

Lorsque le bébé est né, la BellaBeat Shell s'utilise comme babyphone. L'appareil peut également émettre des bruits blancs qui stimulent le sommeil et mesurer la tempé-rature et l'humidité de l'air.

Le prix n'est pas encore connu.

www.bellabeat.com

naturellement beau

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Le

Parquet de A à Z

© Houtambacht Vloeren

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Le Comité européen de normali-sation (CEN) distingue deux grou-pes de sols en bois : les sols en bois massif et les sols en bois composi-te. Les revêtements de sol compo-sés d’une sous-couche en bois ou matériaux ligneux et d’une couche d’usure dans un autre matériau que du bois, ne peuvent être quali-fiés de sols en bois selon la norma-lisation européenne. Des dénomi-nations telles que parquet stratifié, parquet en liège ou parquet en bambou sont donc incorrectes. Le bambou est une variété d’herbe, le liège provient de l’écorce du chê-ne-liège et la couche d’usure d’un parquet stratifié est une feuille de papier, recouverte de résine syn-thétique transparente.

Bois massif ou bois composite

Les sols en bois massif se compo-sent d’une couche unique de bois massif qui présente, après la pose, une épaisseur minimale de 6 mm. Leur grand atout réside dans leur exceptionnelle durabilité. Les sols en bois massif ont une grande lon-gévité et ne cessent de s’embellir.

Lorsqu’un sol en bois massif est endommagé, il vous suffit de pon-cer une fine couche, de retravailler la surface et le sol paraît à nouveau comme neuf.

On distingue deux types de revê-tements de sol en bois massif : les planchers et les parquets. Dans le groupe des parquets, on retrouve les parquets à lames (également

Difficile de résister aux sols en bois. Ils ont une âme, ils dégagent une chaleur et une durabilité et de surcroît, leur contact est toujours agréable. Vous adorez également ? Dans ce cas, poursuivez votre lecture. Choisir un sol en bois est une chose, définir l’essence de bois et la finition exacte que vous souhaitez en est une autre. Les possibilités sont légion.

Le parquet de A à Z

© ID Fou

Photos: © Atelier Passe Partout

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appelés parquets rainurés-lan-guettés), les parquets mosaïque, les lamparquets et les parquets en bois de bout.

Un plancher diffère d’un par-quet à lames par les dimensions des planches : celles du par-quet à lames ont une épaisseur maximale de 110 mm, celles du plancher peuvent être plus larges.

Le parquet mosaïque se composede petites lamelles en bois (généralement sept), rassem-blées en blocs carrés, souvent de 16x16 cm. Ces blocs sont dispo-sés les uns à côté des autres pour créer un effet de damier.

Le lamparquet, également ap-pelé parquet-tapis ou tapis, est un sol composé de lames posées selon un motif spécifique, par exemple à bâtons rompus, en point de Hongrie, à l’anglaise ou en échelle.

La surface praticable du parquet en bois de bout est composée de petits blocs de bois sciés perpen-diculairement à la veine.

Les sols en bois composite sont composés d’une couche d’usure en bois massif sur un support de pan-neaux:

L’épaisseur de la couche d’usure d’un parquet multicouche est de minimum 2,5 mm après la pose. Cette épaisseur permet de reponcer le sol deux à trois fois.

L’épaisseur de la couche d’usure d’un revêtement de sol à placage est de moins de 2,5 mm. Ce revêtement ne peut plus être reponcé par la suite.

Du jaune pâle au brun-noir, en passant par l’acajou

Les couleurs du pin et de l’érable vont du jaune pâle au brun clair. Le noyer présente une fine nervure et sa couleur varie du brun clair au brun foncé très chaud. Le Zebrano se distingue par sa nervure gros-sière et un motif de bandes éton-nant qui fait penser aux zèbres. Le Jatoba est très flammé et arbore une couleur allant du rouge-orange à l’acajou. L’afrormosia a un magnifi-que duramen brun doré tandis que le wengé est un bois couleur choco-lat au lait avec de très fines veines et un beau motif de flammes.

Chaque essence de bois a sa cou-leur naturelle et on retrouve encore quantité de variations de couleur dans une même essence de bois. En effet, le bois est un produit na-turel et chaque arbre est différent. Les nuances de couleur résultent notamment de la présence de con-tenus cellulaires dans le bois, des cernes et des dessins dans le bois. Si vous ne voulez pas que votre parquet présente des différences de couleur trop grandes, notez lors de la commande sur papier dans quelles proportions la couleur du bois fourni peut varier. Le fournis-seur établira alors une sélection sur la couleur. Cela se répercutera naturellement sur le prix de votre parquet.

Afrormosia Érable

Chêne d'Europe Jatoba

Noyer Padouk

Wengé Zebrano

Quel solen bois

préfères−tu ?

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Le parquet de A à Z

Photos: © Lamett

Véritablement vieux ou artificiellement vieilli

Vous voulez un plancher au look patiné ? Parfait ! Soit vous partez à la recherche d’anciens éléments de sol, soit vous choisissez un nouveau bois vieilli artificiellement.

Avant d’être transformées, les la-mes en bois peuvent subir un trai-tement de surface qui leur confère une impression de vécu et un as-pect muri, par exemple par un bros-sage ou grattage grossier, qui sup-

prime les parties plus tendres de la surface du bois. Le tambourinage, lui, abîme légèrement le bois en le tournant dans un tambour rempli de boulons et d’écrous.

Certaines essences de bois peuvent également être blanchies à l’aide d’oxydants chimiques tels que de l’acide oxalique et du peroxyde d’hydrogène (eau oxygénée) qui, en fonction de leur nature, quantité et concentration, entraînent un chan-gement de couleur superficiel.

Une essence de bois telle que le chê-ne d’Europe est souvent vieillie arti-ficiellement par fumage. Les lames en bois sont habituellement expo-sées à des vapeurs d’ammoniac et prennent, selon la durée de fumage, une couleur plus ou moins foncée. Aujourd’hui, cet effet peut égale-ment être obtenu par l’application d’une solution d’ammoniac dilué.

Les essences de bois à structure circulaire telles que les chênes d’Europe peuvent également être cérusées. A l’aide d’un mélange de pigments et de liants, les pores et autres inégalités du bois sont bou-chés, ce qui crée des contrastes avec les parties non pigmentées du bois.

Une autre technique encore con-siste à colorer le bois avec des tein-tures de cellulose et d’alcool. Ces teintures pénètrent bien dans le bois et accentuent le dessin.

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Plus le bois est dur, moins il s’abîmera et mieux il résistera aux pieds de chaise, aux talons

aiguille et à la chute d’objets solides.

Une utilisation faible ou intense ?

La couleur et l’aspect de l’essence de bois jouent naturellement un rôle important dans votre choix. Demandez dès lors toujours un échantillon suffisamment grand afin d’avoir une image réaliste du dessin, des nœuds, des cernes de croissance, des fissures et des nu-ances du bois. Cependant, outre l’esthétique, il est également impor-tant de réfléchir à la destination du sol. Où allez-vous le poser et quelle sera son intensité de passage ?

Des essences de bois tendres telles que le pin, l’épicéa et le mélèze sont suffisamment résistantes pour une chambre à coucher. Cependant, si vous souhaitez un sol en bois dans votre living ou votre couloir, il est préférable d’opter pour des essences de bois plus dures telles que le chêne d’Europe, le chêne blanc d’Amérique, le chêne rouge d’Amérique, le hêtre, l’érable, le frêne, le jatoba, l’afzélia, le merbau, l’iroko ou le teak.

Photos: © Lamett © C

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Dans la salle de bains

Le bois ‘travaille’ toujours. C’est une de ces caractéristiques intrin-sèques. L’eau et un changement d’humidité de l’air peuvent faire gonfler ou rétracter le bois. Cer-taines essences de bois y sont plus sensibles que d’autres. Pour un sol de salle de bains, il est important de choisir une essence de bois sta-ble, c’est-à-dire une essence qui ne travaille quasiment pas. Les essen-ces recommandées sont celles qui présentent une durabilité naturelle élevée (classe I, II ou III) comme le padouk africain, l’afrormosia, l’afzélia, l’ipé, l’iroko, l’itauba, le merbau ou le teak.

Les résineux conviennent moins bien car ils réagissent fortement aux variations de température et d’humidité et se déforment dès lors rapidement. Pour compenser ce ‘travail’, un poseur professionnel prévoira toujours un joint de dilata-tion. Il ne fera pas de pose flottante mais collera directement le plan-cher sur la chape. De ce fait, il n’y a pas d’espace entre le bois et la chape et l’humidité ne peut s’accumuler

sous le sol et ainsi déformer le bois. Il est également utile de prévoir un traitement de surface soigné, qui accroît la résistance du sol en bois aux taches et à l’eau.

Le parquet de A à Z

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Le revêtement de façade en bois

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Pose horizontale, verticale ou en diagonale ? Un aspect épuré et moderne ou plutôt robuste et rus-tique ? Le revêtement de façade en bois permet tout. Un bardage partiel ou complet en bois – un bois arborant de préférence un label FSC ou PEFC – confère non seulement un aspect naturel à votre façade mais assure aussi une protection efficace du mur porteur contre la pluie et le vent. Selon l’aspect recherché, vous pouvez utiliser quan-tité d’essences de bois, chacun ayant son propre dessin. Et si vous faites les bons choix, le bois ne nécessite pas de protection et ne réclame pas de gros entretiens.

Quelles essences de bois ?

La couleur et le prix ont naturellement toute leur importan-ce mais ce sera la durabilité qui fera la différence pour une façade. Soit la durabilité naturelle doit être suffisamment élevée, soit vous optez pour un bois naturellement moins durable mais dont la durabilité a été accrue d’une ou deux classes. Les négociants en bois vous laissent le choix parmi des dizaines d’essences de bois, dont une partie frappée d’un écolabel.

Le western red cedar, le mélèze, le chêne européen, le pa-douk africain et l’afzélia sont des classiques qui présentent naturellement une grande durabilité. Néanmoins, des es-sences moins connues telles que le basralocus, le louro gamela, l’itauba, le jatoba, le merbau et l’afrormosia pré-sentent également les qualités adéquates pour un barda-

ge de façade. Le mélèze et l’oregon doivent être exempts d’échardes ou préservés selon le procédé A3 (utilisation extérieure sans contact avec le sol).

Des essences de bois tendres, naturellement peu durables, telles que le sapin et le pin, peuvent être utilisées pour le recouvrement de façade, à condition d’avoir subi un trai-tement de préservation professionnel (procédé A3), un traitement thermique ou une acétylation ou furfurylation. Un traitement à la chaleur ou avec des acides ou résines naturels accroît la durabilité et la stabilité dimensionnelle, offrant ainsi au bois une belle longévité sans altération.

Comment effectuer la pose ?

Les lames en bois massif sont appliquées contre la façade sur une structure de lattes ou de chevrons en bois. La pose est effectuée à l’aide de vis ou clous en acier inoxydable, afin d’éviter toute corrosion. Une pose horizontale agrandit visuellement la maison. Des planches verticales affinent la maison. Une pose verticale présente des joints discrets, parfois quasiment invisibles. Les joints des lames horizontales se remarquent nettement plus, mais c’est souvent le but recherché, afin de faciliter l’écoulement des eaux pluviales. Que la pose soit horizontale ou verticale, les tranches d’extrémité du bois doivent impé-rativement être bien protégées, afin que l’eau ne puisse pé-nétrer dans le bardage par ce côté. Cela peut se faire en po-sant des profilés de finition sur les extrémités du bois ou en prévoyant un débordement de toiture suffisamment grand.Ces dernières années, les lames de bois – surtout celles posées horizontalement – étaient souvent assemblées en pose ajourée. L’espace entre les lames masque davantage d’éventuelles altérations du bois. Pour obtenir le plus beau

Le revêtement de façade en bois

un choix durable !

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résultat, fixez les lames avec des pattes de fixation invisibles. La pose en diagonale est surtout utilisée comme transition entre des lames horizontales et verticales. Ici aussi, il faut être particulièrement attentif à la facilité d’écoulement.

Quel traitement de finition ?

Les essences de bois présentant une grande durabilité naturelle (classes I et II) ne nécessitent pas de protection supplémentaire. Vous pouvez sans problème ne pas trai-ter les lames. Elles grisailleront ensuite naturellement sous l’influence du soleil et de la pluie. Si vous souhaitez contrer le processus de grisaillement – même si cela ne nuit nullement aux qualités techniques et à la durabilité du bois – vous pou-vez traiter le bois avec une lasure pigmentée (transparente) ou une couche de peinture (couvrante). Il est impossible d’empêcher le grisaillement avec une lasure incolore. Si vous souhaitez que le bois garde sa teinte d’origine, vous devez le lasurer avec une teinte la plus proche possible de la cou-leur d’origine du bois. L’idéal, c’est d’utiliser des produits C2 respirants qui permettent l’évacuation de l’humidité qui s’est éventuellement accumulée. Les produits C2 sont décoratifs et protecteurs. Mieux vaut ne pas utiliser les produits CTOP qui forment sur le bois un demi-film ou film complet et ne sont donc pas respirants. Ils accroissent par conséquent le risque d’altération des lames et la tendance d’écaillage de la couche de finition. Les façades fortement exposées au vent, à la pluie et au so-

leil peuvent déjà être grisées après 1 à 2 ans mais, aux en-droits protégés par des débordements de toiture ou des arbres, le processus naturel de grisaillement peut prendre jusqu’à 10 ans. Le résultat le plus beau et le plus uniforme à terme est obtenu par une pose verticale de bois lisse, appli-quée sur une façade orientée (sud) ouest, sans renflements. Si vous souhaitez immédiatement un aspect grisé uniforme, vous pouvez traiter le bois avec un produit de préservation de type C1 (de la ‘lasure de bois’) et ensuite avec une lasure grise. Ce faisant, vous protégez simultanément le bois con-tre le bleuissement – une moisissure qui donne des taches bleu-noir. Les essences de bois d’une durabilité moyenne (duramen de classe III) ne nécessitent en principe pas non plus de traitement de préservation supplémentaire. Néan-moins, un même lot peut parfois contenir des lames moins durables. Il est dès lors indiqué de traiter le bois, avant la fi-nition, avec un produit C1 afin de le protéger efficacement contre les moisissures, les insectes et le bleuissement. Peu d’essences de bois durables, destinées au bardage, ont déjà subi un traitement de préservation professionnel. Ces traite-ments n’empêchent pas le grisaillement naturel.

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Quid de l’entretien ?

La fréquence d’entretien d’un revêtement de façade traité avec des produits C2 dépend fortement du degré d’exposition à la pluie et au vent. Une façade orientée sud-ouest nécessitera un entretien après environ 3 ans, tandis qu’une façade orientée est ou nord-est, ne nécessitera un entretien qu’après 8 à 10 ans. Dès l’apparition de petites ta-ches grises inesthétiques, vous saurez que vous devez en-tretenir le bois. L’entretien se limite à un léger ponçage avec un fin papier abrasif (grain de 200 par exemple), suivi de l’application d’une couche de produit C2.

Nettoyage

Dans les zones urbaines, le long de routes à trafic intense et à proximité d’industries lourdes, un revêtement de façade non traité prend parfois une teinte gris foncé à noir plutôt que gris argenté. Vous pouvez alors nettoyer le bardage avec des produits à base de détergent et de javel ou, dans les cas les plus sévères, avec de l’eau de javel. Utilisez à cet effet une brosse qui ne contient pas de métal. Rincez bien à l’eau claire pour éviter par la suite des taches plus claires. Les décolora-tions en formes de taches brun clair, le mildiou ou la proli-fération d’algues peuvent être éliminés de la même façon.

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Le revêtement de façade en bois

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Le Pavillon Gösta du Musée Serlachius (Mänttä, Finlande)

Architecture hors classe en bois

Aucun autre matériau atteint la distinction du bois dans l'expression de l'architecture contemporaine. On ne s'étonnera donc pas que, ces dernières années, beaucoup de projets utilisant le bois figuraient parmi les lauréats des concours internationaux. L'application de ce matériau merveilleux qui se prête à de nombreuses interprétations est on ne peut mieux illustrée dans le Pavillon Gösta, extension particulièrement réussie du Musée Serlachius à Mänttä (Finlande, 260 km au nord d'Helsinki).

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Le pavillon de 3.500 m² comprend trois halles d'exposition de différentes dimensions, une salle des fêtes, un restaurant, un museumshop, des salles de ré-union, plusieurs locaux de stockage et tous les équipe-ments actuellement nécessaires.

Le musée porte le nom de Gösta Michael Serlachius (1876 - 1942), entrepreneur finlandais de renom qui vécut dans la première moitié du 20e siècle. Il dirigeait une entreprise de productions en bois et était une figure importante sur le plan politique et militaire. Il était également connaisseur et collectionneur d'art. Ses collections peuvent dorénavant être admirées dans le musée Serlachius qui porte son nom.

En 2011, un concours d'architecture international fut lancé pour la conception d'un pavillon. Non moins de 579 projets furent envoyés, en provenance de 42 pays, un record pour un concours d'architecture en Finlande. MX_SI architectural studio de Barcelone fut sélectionné par les commanditaires. Le projet des architectes Mara Partida, Boris Bezan et Hector Mendoza du MX_SI studio, met en valeur la relation entre l'espace intérieur et extérieur ainsi que l'interaction avec le bâtiment existant et les abords. Long de 135 mètres et haut de 17 mètres, en faisant une large courbe, le pavillon suit la pente du terrain en direction des rives du lac.

Quasi entièrement en bois

La structure portante se compose d'une ossature d'une centaine de colonnes et poutres de bois lamellé collé, vi-sible tant de l'intérieur que de l'extérieur. A l'extérieur, ces colonnes sont en parfaite harmonie avec l'arrière-plan formé par les arbres. A l'intérieur, les poutres qui supportent le plancher (en béton) confèrent à l'espace un caractère unique et imposant.

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Le revêtement de façade ventilé se compose alternativement de bois et de vitrages qui réfléchissent le paysage et accentuent la dimension tridimensionnelle du bâtiment. Le bois d'épicéa utilisé pour le bardage est traité avec une finition transparente. Pendant les premières années, le bâtiment conservera donc son aspect actuel, mais il se patinera lentement au fil des ans pour acquérir une variété de tonalités grises. L'alternance du verre, des voliges et des colonnes donne au bâtiment un rythme qui est accentué et vivifié sous l'effet du soleil. A l'intérieur également, le jeu rythmé de la lumière et des ombres projetées des colonnes entre en dialogue avec la vue superbe sur l'environnement. Les plafonds suspendus entre les poutres sont également revêtus de planches d'épicéa. Dans les zones de travail et de stockage, des voliges plus étroites ont été utilisées. Le sol est revêtu de planches de chêne massives.

Le Pavillon Gösta est un des premiers bâtiments publics d'importance en Finlande dont la structure comme le revêtement de façade et la finition intérieure sont quasi entièrement en bois. Commanditaires et architectes étaient du même avis : il fallait que la structure en bois reste apparente pour exprimer la douceur de la texture du matériau et pour permettre aux colonnes d'accentuer le rythme des gîtes.

En dépit des prescriptions très strictes en matière de sé-curité incendie, toutes les colonnes en bois pouvaient rester apparentes dans l'ensemble du bâtiment. Même l'installation de sprinklers n'a pas été imposée.

Prix d'architecture et nominations pour le Pavillon Gösta

En Finlande même, le Pavillon Gösta obtient le prix du meilleur projet en bois 2014. En mai 2015, le musée Serlachius fut élu 'Musée de l'année' grâce à l'extension du Pavillon Gösta.

Le Pavillon Gösta reçut en 2014 le Prix d'architecture internationale espagnole.

Pour le Pavillon Gösta, MX_SI architectural studio obtint le Plečnik Award 2015, le prix d'architecture le plus prestigieux de Slovénie.

Le projet fut nominé pour le prix d'Architecture Fin-landia 2014 et pour le prix de l'Union européenne d'Architecture contemporaine - Mies van der Rohe Award 2015.

Parmi d'autres prix, citons le Young Architect of the Year Award, YAYA2014, finalistes de ‘RUM magazine awards’ et de Merit Award du programme Wood De-sign & Building Awards du Conseil canadien du bois.

Nous tenons à remercier woodarchitecture.fi

Le Pavillon Gösta est un des premiers bâtiments publics

d'importance en Finlande dont la structure comme le revêtement

de façade et la finition intérieure sont entièrement en bois.

Architecture hors classe en bois

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Il existe pléthore de matériaux pour protéger son jardin des regards indiscrets : maçon-ner un mur, installer une clôture en fil ou des gabions. Mais aucun matériau n'est plus

naturel que le bois. Les clôtures en bois s'intègrent parfaitement dans l'environnement, s'harmonisent facilement avec les façades de la maison et donnent au jardin

une distinction particulière et une touche chaleureuse.

Du bois dans le jardin

© Studio Verde

Ceinture de nature

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Les clôtures naturelles ne sont pas une invention contemporaine, au contraire, elles ont toujours existé. Dans les campagnes et les jardins écologiques, la nature ou les maté-riaux recyclables ont toujours été utilisés pour délimiter les jardins ou les parcelles. Mais ces derniè-res années, les clôtures naturelles se voient de plus en plus. Ce phé-nomène est non seulement dû à la demande croissante de matériaux peu ou pas nocifs pour notre envi-ronnement, mais aussi à l'intérêt que portent les gens aux solutions élégantes et durables. Les clôtures naturelles demandent peu ou pas d'entretien et s'intègrent parfaite-ment dans tout type de jardin.

Les haies

La première façon de délimiter son jardin, et la plus naturelle de surcroît, est de planter une haie et de laisser la nature faire son travail. Les espèces d'arbres et d'arbustes les plus courantes pour la réali-sation d'une haie sont le hêtre, le charme, le ligustrum, le taxus, le laurier cerise et le thuya. Si le hêtre et le charme perdent leurs feuilles, le laurier cerise et le taxus restent toujours verts. Si vous achetez des jeunes plantes, sachez que vous devrez attendre un peu avant que votre clôture ne prenne forme. Les haies toutes prê-tes sont plus chères, mais vous en jouirez plus rapidement.

Les palissades

Les palissades en bois offrent de nombreuses possibilités: délimi-ter tout votre jardin ou protéger votre terrasse. Disposées straté-giquement, elles peuvent faire of-

fice de coupe-vent ou d'élément décoratif. Elles peuvent diviser un jardin, servir d'accroche aux plan-tes grimpantes, dissimuler ce qu'il vaut mieux cacher. Installées ho-rizontalement, elles peuvent cou-vrir votre terrasse pour la protéger des regards indiscrets des voisins. Comme elles pèsent peu, les palis-sades en bois s'utilisent aussi pour entourer les balcons et les toitures terrasses. Les essences plus lour-des comme l'afzélia, le cumaru, l'ipé et le jatoba ont la propriété d'absorber le son et conviennent donc comme cloison antibruit. Toutes les constructions sont pos-sibles : droites ou courbées, dans toutes les formes et dimensions. Certaines sont entièrement fer-mées, d'autres ajourées.

Le choix de l'essence pour le bois des clôtures dépend de trois critères : la classe d'utilisation, aussi dénommée classe de risque (l'environnement dans lequel le bois est utilisé), la classe de durabi-lité (certaines essences ont une ré-sistance naturelle supérieure con-tre les moisissures et les insectes), et le degré de préservation.

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Pour la partie aérienne de la clô-ture de jardin ainsi que pour les po-teaux qui ne sont pas directe-ment en contact avec les terres, par exemple lorsqu'ils sont ancrés dans un socle en béton, les essen-ces de la classe 4 ou 5 (pour con-structions en bois à l'extérieur) et de la classe de durabilité I, II ou II peuvent s'utiliser. Les exem-ples bien connus sont le padouk, l'afrormosia, l'afzélia, le chêne d'Europe, l'ipé et l'iroko. Pour les poteaux en bois qui sont en con-tact avec les terres, on conseille plutôt l'azobé, le bilinga, l'itauba, l'okan, le robinier et le tatajuba.

Les essences comme le sapin qui sont naturellement peu durables (qui appartiennent à la classe de durabilité IV-V) peuvent s'utiliser pour les clôtures lorsqu'ils sont traités, par exemple à l'acétylène (processus de modification qui traite le bois profondément au moyen d'une concentration éle-vée de vinaigre), à la chaleur, ou durabilisés selon le procédé A3 (usage extérieur sans contact avec les terres) ou A4.1 (usage exté-rieur en contact avec les terres). Si anciennement la durabilisation se faisait parfois à l'aide de métaux, actuellement les produits de dura-bilisation sont moins nocifs pour l'environnement.

Les écrans tressés

Ces dernières années, les clôtures en osier sont fort à la mode. Le bois de saule présente l'avantage d'être très souple et de ne pas cas-ser facilement. Les branches du saule sont généralement tressées sur place sur une trame consti-tuée, par exemple de bois de sapin imprégné. On trouve aussi dans le commerce des panneaux en osier tressé prêts à mettre en œuvre. Les brins d'osier non traités se main-tiennent sans problèmes pendant 8 à 10 ans.

Treillis

Parmi les clôtures naturelles at-trayantes, n'oublions pas de citer les rouleaux constitués de lattes

de châtaignier fendues, posés ver-ticalement ou horizontalement. Les lattes verticales conviennent mieux pour protéger les enfants ou garder le chien à l'intérieur. A l'horizontale, les lattes risquent de servir d'échelle.

Le châtaignier est le bois indigène le plus durable parce que le bois de cœur contient beaucoup de tanins (7 à 10% du poids sec). Il est réputé ne pas être attrayant pour les bac-téries, moisissures et insectes et ne doit donc pas être traité. Le bois de châtaignier non traité se maintient au moins pendant 15 ans.

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Du bois dans le jardin

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ACTUS SUR LE BOIS

FSC (Forest Stewardship Council) a été créé en 1993 par des proprié-taires forestiers, des industriels du bois et du papier, des organisa-tions sociales et diverses organi-sations environnementales. Il est soutenu notamment par WWF et Greenpeace. Le propriétaire fores-tier qui souhaite être certifié doit

pouvoir démontrer qu’il répond à tous les critères, quel que soit l’endroit au monde et quelle que soit la forêt. Les critères sont établis par pays car certains ne sont pas d’application dans tous les pays. Des contrôles sont effectués sur le terrain au moins une fois par an. La chaîne de transformation entre la forêt et le client final est également contrôlée. Si les règles sont respectées, les entreprises de cette chaîne reçoivent leur propre certificat ‘FSC Chain of Custody’ et peuvent vendre des produits FSC. Une certification FSC se reconnaît par l’autocollant, la plaque, la marque ou l’indication sur le produit (ou l’emballage), accompagné du code de licen-ce de la société qui fournit le produit. Pour le bois scié ou les produits semi-finis, la garantie FSC est fournie via la facture d’achat. Vous pouvez vérifier la validité des codes de licence et de certification à chaque mo-ment sur le site www.fsc.be.

Un forum composé de toutes les organisations concernées (pro-priétaires forestiers, entreprises, ONG, syndicats…) établit dans chaque pays un standard et vérifie ensuite si les critères rencontrent les exigences du PEFC au niveau international. Si oui, le bois peut être vendu sous le label PEFC. Une

institution de certification indépendante vérifie cha-que année si l’entreprise répond toujours à toutes ces exigences. PEFC existe depuis 1999 et est le système de certification des forêts le plus largement répandu dans le monde, ainsi qu’en Belgique. PEFC est l’abréviation de ‘Programme for the Endorsement of Forest Certifi-cation Schemes’ ou Programme de reconnaissance de systèmes de certification forestière. Le logo PEFC est soit imprimé ou gravé sur le produit ou sur son emballage, soit mentionné sur la facture, avec le numéro de certificat de l’entreprise (par ex. CTIB-TCHN 480).

Plus d’infos sur www.pefc.be.

S’impliquer pour l’environnement ? C’est plus que jamais nécessaire. Optez dès lors pour un bois certifié FSC ou PEFC. Ainsi, vous êtes sûrs d’utiliser la matière première la plus renouvelable. Les labels vous garantissent que le bois provient d’une forêt gérée durablement. FSC et PEFC sont les deux prin-cipaux systèmes de certification de forêts en Belgique et dans le monde. Tous deux visent le même

objectif : gérer et exploiter durable-ment les forêts et, par là même, pré-server les forêts et les protéger de la destruction. Ils appuient leur stra-tégie sur les trois mêmes piliers : les fonctions sociales, économi-ques et écologiques que remplit la forêt. FSC et PEFC font, tous deux, appel à des organismes indépen-dants et accrédités pour détermi-ner si le certificat peut être attribué ou non. L’objectif des deux labels est donc identique, seule la voie

qui y conduit est différente. FSC travaille de la forêt vers l’utilisateur final tandis que PEFC emprunte le chemin inverse, de l’utilisateur fi-nal vers la forêt. Ce n’est pas tant le label figurant sur le bois qui a de l’importance, ce qui compte avant tout, c’est que le bois soit certifié ! En choisissant un bois certifié, vous optez sciemment pour une gestion des forêts durable et stoppez la des-truction massive des poumons de notre environnement de vie.

Le choix d’un bois frappé d’un label fait la différence

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Le bois est un matériau très parti-culier. Or, un matériau particulier mérite une attention toute parti-culière de la part d’un spécialiste. Quelqu’un qui sait tout des nom-breuses essences de bois, de leur qualité, couleur, finition et entre-tien. Quelqu’un qui s’y connaît en matière de tri, séchage et instruc-tions de pose. Quelqu’un dont le service ne se limite pas à la livrai-son de produits en bois. Que vous cherchiez du bois de construction, des panneaux, du parquet ou des produits finis pour la construction ou la finition de votre maison, fiez-vous aux connaissances approfon-dies et à la solide expérience d’un expert. Vous trouverez une liste des spécialistes en bois sur www.unebo.be, le site web de l’Union Nationale des Entreprises du Bois.

Le bois et les produits ligneux se déclinent dans une multitude de types et de formes et affichent d’innombrables caractéristiques différentes. En tant que néophyte, il est difficile de voir la forêt qui se cache derrière l’arbre. Le négociant en bois est la personne tout indi-quée pour vous aider. Il vous écou-te attentivement pour comprendre ce qu’il vous faut exactement. En-suite, il vous informe en détail sur les essences ou produits ligneux qui répondent à vos attentes. Un négociant en bois fait d’ailleurs plus que vous conseiller et vendre.

Il scie, il rabote, il livre et bien plus encore. Il se fera un plaisir de cou-per des panneaux ou un plan de travail sur mesure, d’adapter les di-mensions de vos portes ou de vous donner les meilleurs conseils sur la finition de votre parquet ou menui-serie extérieure. En tant qu’expert, il est en outre parfaitement au cou-rant des dernières techniques de fi-nition et de préservation, il sait les-quelles sont les plus écologiques et il investit dans des nouvelles machines pour transformer le bois plus intelligemment encore, afin de limiter au maximum les pertes de cette précieuse matière pre-mière. Laissez-vous convaincre par l’enthousiasme et la passion pour le bois des négociants en bois et n’hésitez pas à les rencontrer. Vous trouverez leurs adresses sur le site www. unebo.be, dans la rubrique ‘Le portail du négoce de bois’. Le site web est régulièrement mis à jour.

Notez déjà dansvotre agenda

2016

31 janvier au 3 février INTIRIOGand

25 février au 6 marsBATIBOUWBruxelles

13 au 15 mars EUROPEAN FLOOR & WALL EXHIBITION (EFWEX) Gand

18 au 21 mars BOIS & HABITATNamur

14 au 23 octobre INTERIEURCourtrai

17 au 20 novembre HOUT & HABITATAnvers

Quelques sites Internet intéres-sants pour l’amateur de bois :

www.bois.be www.houtinfobois.bewww.cstc.be

Le bois mérite un spécialiste !

ACTUS SUR LE BOIS

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Depuis le 3 mars 2013, le Règlement européen du bois (EU Timber Re-gulation, EUTR) est d’application. Cette directive fait partie du plan d’action de l’Union européenne visant à lutter contre l’abattage il-légal de bois. En Belgique, c’est le Service Public Fédéral Environ-nement qui vérifie le respect de ce règlement. D’après tous les con-trôles réalisés à ce jour par le SPF Environnement, il s’avère que le secteur du bois belge respecte par-faitement les règlements.

Dans le passé, l’origine du bois et sa légalité ont régulièrement fait l’objet d’attaques. Des ONG telles que Greenpeace ou WWF met-taient en doute le respect des légis-lations environnementales ou au-tres par les exploitants forestiers. C’était surtout la forêt tropicale humide qui était dans le collima-teur mais même un pays européen tel que la Roumanie était accusé d’exploitation forestière illégale à grande échelle. Raison pour la-quelle le Règlement européen du

bois est entré en vigueur dans tous les Etats membres de l’UE dès le 3 mars 2013. Il stipule que tous les bois et produits ligneux vendus en Union européenne doivent être abattus légalement. Cela vaut tant pour le bois en provenance des forêts européennes que pour le bois importé d’autres continents. Les importateurs de bois actifs au sein de l’UE doivent pouvoir montrer que le bois (produit lign-eux) commercialisé sur le marché européen est légal, qu’il soit im-porté ou produit dans le pays. Ils doivent également appliquer un ‘due diligence system’, une série d’exigences prudentielles. Cela signifie qu’ils sont tenus de pou-voir donner des informations sur l’essence du bois, le pays d’origine, la quantité, le nom et l’adresse du fournisseur et qu’ils doivent dispo-ser de documents montrant que le bois a été abattu conformément à la législation. En seconde instance, ils doivent vérifier l’importance du risque que le bois soit exploité de manière illégale. Ce risque dé-

pend du pays d’origine mais aussi de la complexité du produit : il est plus facile de vérifier l’origine de bois scié que de panneaux de fibres contenant de nombreuses essences de bois. Si le vendeur sus-pecte un risque, il doit prendre les mesures nécessaires pour éliminer autant que possible ce risque, par exemple en obtenant des informa-tions ou documents supplémen-taires, en vérifiant sur place ou en annulant sa commande.

Bonne nouvelle pour notre pays : le Service Public Fédéral n’a trouvé aucune trace de bois illégal lors du contrôle de bois tropicaux impor-tés, parmi lesquels se trouvaient de l’ipé et de l’afrormosia.

Mission accomplie : pas d’exploitation forestière illégale dans notre pays

Ont collaboré à ce numéro :

Rédaction Violette Goethals, Eva Vanhoorne, Mark Bleys, Pascale Luyts, Brigitte Wouters-Smets, Daniel Hurtecant Mise en pages Bruno Gouwy Production Marquiz, info@marquiz.be Éditeur responsable Wonen en Gezondheid asbl F. Burvenichstraat 71, 9050 Gand violette.goethals@skynet.be

Aucun élément de cette publication ne peut être copié, enregistré dans un fichier de données automatisé ou publié, par quelque procédé que ce soit, sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur.

LE BOIS MÉRITE UN SPECIALISTE.®

Naturellement charmant et pourtant résolument moderne. Noble et pourtant très chaleureux. Recyclable, écologique et surtout, extrêmement polyvalent… Toutes ces propriétés font du bois un matériau particulier. Et les matériaux particuliers méritent le savoir-faire professionnel d’un spécialiste. Le négociant en bois est ce type de spécialiste. Que vous recherchiez du bois de construction, des panneaux, du parquet ou des produits de bois finis pour la construction ou la finition de votre maison, votre négociant en bois peut vous expliquer en connaissance de cause les essences de bois qui conviennent à votre projet. Il vous précisera leurs qualités, leurs prescriptions de pose, les possibilités de finition et comment entretenir au mieux le bois. Et il peut naturellement scier et raboter sur mesure et d’une main experte le bois que vous lui achetez.

Pour trouver un négociant en bois dans votre région, surfez sur :

www.unebo.be > Négoce de bois > Le portail du négoce de bois

www.unebo.be