le nouveau question de Parents est sorti!

Questionde Parents

Bimestriel gratuit

100%d’informationslocales pour tous les parents

Toutes les bonnesadresses de la région

septembreoctobre2013numéro 28

DossierMaman est chef d’entrepriseSantéSavoir déceler l’enfant intellectuellement précoce

CinémaToutes les nouveautésde la rentrée

EveilDansez maintenant

Active Mother…

Vous en connaissez sûrement une dans votre entourage… Une copine devenue maman qui se lancedans la création d’entreprise… parce que bien souventaprès la naissance d’un enfant les priorités changentet l’organisation de la vie de famille aussi !Besoin d’indépendance, de pouvoir gérer son temps en fonction du rythme des enfants (autant que possible),et une âme d’entrepreneuse (ben oui il en faut une quand même…) font franchir le pas de beaucoupde femmes ces dernières années.Plus besoin de se triturer l’esprit quand un des enfantsest malade, plus de casse-tête pendant la période des vacances scolaires, plus de stress d’horaires à part celui d’accompagner tous les jours ses enfants à la crèche ou à l’école…Mais attention, on ne débarque pas pour autant sur la planète des bisounours !La création d’entreprise reste un parcours très prenant !Avec une très bonne organisation, de la persévéranceet des papillons dans le ventre qui vous donnent des ailes et vous font lever tous les matins, on y arrive…Vous êtes tentée par l’aventure ?Plongez-vous dans notre dossier… Il vous donnera peut-être des ailes pour vous lancer !Mes papillons sont toujours là… et cela fait plus de 5 ans qu’ils m’accompagnent tous les jours !

Et comme toujours, vos réactions, vos suggestions, vos idées, vos bons plans sur [email protected]

Hélène HolvoetRédactrice en chef de Question de Parents

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Rendez-vous sur notre page Facebook pour encore plus d’informations des bons plans de dernière minute et peut-être des surprises !

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Le magazine Question de Parents est édité par la Société JUMA éditions - 186 bis rue de la rianderie - 59700 Marcq en Barœul - Tel : 06 77 81 40 33 - Email : [email protected] -Dépôt légal à parution : ISSN : 1964-9231X. Tirage : 30 000 exemplaires. Directrice de la publication, de la rédaction et de la publicité : Hélène Holvoet - Conception graphique :Elisabeth de Gouy - Photo de couverture : Portrait Sensible à Roubaix. Ont collaboré à ce numéro : Nord Tourisme, l’équipe jeunesse du Furet du Nord, Anne Henry-Castelbouet Nadia Daki. Remerciements à tous les annonceurs. Imprimé en France - Imprimerie Mordacq à Aire sur La Lys - Tous droits de reproduction réservés - Tous les prix indiquéspeuvent être sujet à variation - Les annonceurs sont responsables de leur publication.

Portrait - Aux pieds Célestesavec Caroline.

Cinéma - Toute l’actualité ciné de la familleen partenariat avec Kinépolis Lomme.

Coin livres - Une sélection de livres pour les enfants et les parents proposée par le Furet du Nord de Lille.

En bref - Actualités du moment.

Santé - Déceler l’enfant précoce

Futurs parents - Mode de garde - Mode d’emploi

Dossier - Maman est chef d’entreprise.

Eveil - Dansez maintenant !

Shopping - Chambre d’enfants

Sorties en famille - Fêtes et traditionsdans le Nord.

Agenda - Expos, ateliers, évènements !

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« Je trouve que les enfants d’au-jourd’hui sont assez stressés dansleur vie quotidienne ! Pression sco-laire, rythme de vie, cours de récré,actualités… un peu de détente, delâcher prise est aussi bénéfiquepour eux ! » constate Caroline dontle sourire illumine le visage.Après une carrière professionnelled’agent de voyage devenue trèsstressante, s’en suivent des troublesdu sommeil qui vont la pousser àrencontrer une naturopathe selonles conseils d’une amie.Sceptique mais à bout, Caroline fran-chit le pas et se laisse guider vers desséances de réflexologie plantaire.« Cela a duré 11 mois à raison d’uneséance par mois ! Il y avait beaucoupde tensions à évacuer et des blocagesénergétiques à débloquer ! » Lesséances ont parfois été douloureusesphysiquement mais le résultat bluffeCaroline ! Intriguée par les réactions positivesde « son corps et de son esprit », ellepousse les portes d’un grand centrede formation parisien.Trois années dont une sabbatique, unmari, des amis et une collection depieds satisfaits ont suffit à la pousserà démissionner et à installer son acti-vité bien-être à son domicile en 2009.Cela fait maintenant deux ans queCaroline a ouvert son savoir-faire auxenfants et aux adolescents.

Des enfants détendus

« Je m’adapte toujours aux besoins del’enfant et veille à ses réactions aucours de la séance. Le temps varieaussi en fonction de l’âge. C’est vrai-ment au cas par cas, chaque per-sonne est unique et vient avec un vécuet pour des raisons différentes. Lesparents n’assistent pas mais je resteà leur écoute car ils connaissent par-faitement leur enfant ! ».Les enfants apprécient les séances deréflexologie surtout si on les impliqueen leur expliquant ce qu’on leur fait eten insistant sur les mouvements derelaxation. La réflexologie plantaireest très efficace pour les enfants,ayant moins de blocages énergé-tiques que les adultes.Caroline se souvientd’une petite fille de 5ans qui faisait beau-coup de cauchemars.Sa maman est venue àla réflexologie pourque sa fille retrouveun sommeil tranquille.Pendant les repas enfamille, cette petite filleavait en fait entenduune conversation « degrands » au cours delaquelle sa mamanparlait de problèmesrelationnels au travail…Elle avait en fait trèspeur que l’on fasse du

mal à sa maman… ce qui a entraînéses cauchemars ! « Mise en confianceet détendue, la petite fille s’est confiéeà moi… sans que ce soit le but re-cherché ! J’en ai bien sûr fait part à lamaman sans la présence de la petitefille pour ne pas trahir sa confiance ! »Des enfants de tous les âges viennentse détendre chez Caroline et parfoismême avec les mamans !De la détente pure au travail parfoisplus profond, Caroline ne rechercheque le bien-être des ces petits boutsen devenir et sait aussi arrêter quandelle sent que l’enfant n’est pas prêt àse laisser aller comme cette jeune fillede 11 ans qui était dans le contrôlepermanent et jamais dans le lâcherprise…

Hélène Holvoet

Aux pieds célestes ! Pour le plus grand bonheur des petits et des grands pieds, Caroline aime que enfants et parents ressortent le sourire aux lèvres de son espace bien-être spécialisé

en réflexologie plantaire à Santes.

Une date à retenir : 13 octobre - Journée Bio et Bien-être pour petits et grands à Mosaïc à Houplin-Ancoisne où Caroline sera présente et vous fera découvrir les bienfaits de la réflexologie.

O Jiao Tian – Santes - 06 15 14 02 21 - ojiaotian.e-monsite.com

Portrait

6 Question de Parents - Septembre/Octobre 2013

Découvrez toute la programmation famille sur www.kinepolis.fr

Sur le chemin de l’écoleDocumentaire Sortie le 25 septembre - A partir de 8 ansDécouvrez l’extraordinaire destinée deplusieurs enfants aux quatre coins dumonde, pour qui leur immense soif deconnaissances les pousse à bravertous les obstacles pour aller à l’école.Un film documentaire palpitant etémouvant qui nous offre une belleleçon d’humilité.

Planes AnimationSortie le 9 octobre - A partir de 6 ansAprès Cars, Disney revient pour la joiede tous avec des avions et Dusty quirêve de participer à la course aériennela plus rapide du ciel... en dépit de sapeur de l'altitude ! Avec l'aide et lesoutien d'une flotte de nouveaux per-sonnages hilarants, Dusty tracera sonchemin vers le plus grand défi de sa vie.

Turbo AnimationSortie le 16 octobreA partir de 6 ansUn escargot ordinaire rêve de devenirle mollusque le plus rapide du monde.Un jour, il se voit doté d'une vitesseconsidérable.

L’extravagant voyage du jeuneet prodigieux T.S Spivet De Jean-Pierre Jeunet - Avec HelenaBonham Carter, Judy Davis, CallumAventureSortie le 16 octobre - A partir de 8 ansSpivet, un garçon de 12 ans surdoué etpassionné de science, a inventé la ma-chine à mouvement perpétuel. Aveccette invention il gagne un prestigieux

prix qu’il a décidé d’aller chercher seul. Son périple à tra-vers les Etats-Unis commence alors.

Cinéma

7Question de Parents - Septembre/Octobre 2013

Coin livres


0 - 3 ansÇa sert à quoi, ce truc ? Auteurs : Séverine Vidat, Loïc MéhéeEditeur : FrimoussePrix : 13 €

Ce petit livreaux couleursa c i d u l é e ssoulève unequestion es-sentielle : ça

sert à quoi le pot ? Tess a pleind’idées comme se déguiser, cuisinerdes cailloux, faire nager des têtards…Et puis un jour, Anatole fait vraimentn’importe quoi avec son pot… Il faitun gros pipi ! Tess comprendra qu’unpot ça sert à se sentir grande. Drôle,originale dans un style très actuel.

Deux mains, deux petits chiensAuteure : NadjaEditeur : Loulou et CiePrix : 8,50 €

Un livre à destina-tion des tout-petits,raconté sur la pagede gauche avec desmains et sur cellede droite avec des

dessins : Deux chiens se promènent,se rencontrent, jouent, se bagarrent,et deviennent amis. Une histoire sim-ple que les parents auront plaisir àfaire revivre sous forme de jeux dedoigts pour la plus grande joie de bébé.

3 - 6 ansCarabinetteAuteur : Jean LeroyEditeur : CastermanPrix : 13,95 €

Carabinette, appren-tie sorcière, s’efforced’apprendre des ma-léfices quand elle estdérangée par plu-sieurs animaux : Le

crapaud veut devenir un prince char-mant, la chouette, le loup et la souris.A force de la déranger et de sousentendre qu’elle n’est pas une vraiesorcière, elle s’énerve, récite sesmaléfices et… que vont-ils devenir ?

Le commerce des mille et une lettres Auteures : Marie Guille, Magali BenEditeur : Bilboquet Prix : 13,50 €

Une vieille femmetient une boutiqueoù elle vend desmots en tout genre.Ici pour acheter

une phrase il faut en donner une autre.Ces jolies guirlandes de mots permet-tent de faire passer des émotions enles offrant. Une petite fille entre dans laboutique et trouve la phrase destinéeà sa maman : « je t’aime maman », mal-heureusement elle ne peut pas payer :elle est muette. Un album poétique.

6 - 10 ansZe vais te manger Auteurs : J.M. Deroven et Laure Du FayEditeur : FrimoussePrix : 5,50 €

Une histoire qui com-mence comme biend’autres : un grandméchant loup qui veutmanger le gentil lapindodu mais, étonne-ment ce dernier n’a

pas peur ! En effet, qui pourrait êtreeffrayé par un loup qui zozote ? Un jolidétournement du grand prédateur, àdévorer pour s’amuser mais aussipour décomplexer les bambins ayantquelques soucis de prononciation.

Pas de braderie pour CharlieAuteur : J WoutersEditeur : Ravet-AnceauPrix : 5,90 €

Les célèbres polars duNord s’invitent en jeu-nesse avec ici, un sujettout à fait d’actualité : labraderie, attendue avecimpatience par Charlie,notre héros. Hélas,

quelqu’un de bien mal attentionné apillé la réserve où lui et sa famillegarde le précieux bric-à-brac. Legarçon décide alors de chercher lecoupable avec ses amis. Une enquêtenordiste à mener à partir de 8 ans.

Cette sélection vous est proposée en collaboration avec le département jeunesse du Furet du Nord de Lille.

Elevons-nous : de l’enfanceAuteure : Carole BraéckmanEditeur : Ihibiscus - Prix : 18 €Ce livre est un manuel d'éducation respectueuse

pour créer une relation attentive à chacun(e) et aussi une invi-tation à regagner les valeurs de l'enfance, celles de l'amour etde la joie ! Il peut, enfin, en pointant des manquements possi-bles de votre enfance, éclairer l'adulte que vous êtes sur sesdifficultés actuelles... Des conseils très humains et très doux,pas du tout donneurs de leçons... et parfaitement réalisables !

La pédagogie positiveAuteures : Audrey Akoun et Isabelle PailleauEditeur : Eyrolles - Prix : 18,90 €Votre enfant a des difficultés pour se

concentrer et retenir ses leçons ? Vous en avez assez des« crises de têtes » qui finissent en pleurs ? Vous rêvez de fairerimer travail scolaire avec plaisir, découverte et réussite ?La Pédagogie positve est faite pour vous !

Coups de cœur parentsnouveau!

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En bref

Les mystères de l’Avesnois Guidés par la chouette Athéna, partez en famille sur les traces deslégendes et mystères de ce territoireplein de surprises et de belles histoires, au gré d’une collection de parcours étonnants ! Smartphoneen main, petits et grands, l’Avesnoisn’aura plus de secret pour vous !L'application M-tourisme « Les Mystères de l’Avesnois » estdisponible gratuitement en téléchar-gement sur l’Apps Store et Google... www.parc-naturel-avesnois.fr

Salons• Salon baby à Lille Grand Palais - 5 et 6 octobre

• Salon ID créatives Lille Grand Palais - 3 au 6 octobreDes invitations ? Rendez-vous vite sur notre page Facebook…

On participe en famille aux foulées annuelles pour soutenir Ludopital et

les enfants hospitalisés dans la région !www.ludopital.fr

L’univers se déplace ! Imaginée et créée par le forum

départemental des Sciences, la malle Cosmos partira à la

rencontre des enfants à partirde 7 ans dans les écoles, les collèges, mais aussi

les bibliothèques, les centres de loisirs… Facile d’utilisation,

elle propose de (re)découvrir et de comprendre les

connaissances actuelles de l’Univers, du plus près au plus loin de la Terre. Location à la journée ou à la semaine !

Rens. forum des Sciences de Villeneuve d’Ascq - 03 59 73 96 00

Donne vêtements enfants Des vêtements enfants encore en très bonétat qui s’accumulent dans vos placards ?

Pourquoi ne pas faire une bonne action et les donner à Petite Maman ! L’antennelilloise de l’association, récemment crééepar Jessie Dubois collecte les vêtementspour les redistribuer aux bénéficiaires deplusieurs antennes du Secours Populaire

du Nord… D’autres actions sont en préparation ! Une asso lilloise à suivre

et à aider ! Parents, professionnels… à vous de jouer ! Points de collecte :

Bébé de Sabine à Wasquehal, Un ours et les étoiles à Villeneuve d’Ascq,

Planète Mômes à Lille… Petite Maman - Jessie Dubois

06 83 46 82 20 - www.petitemaman.fr

8 septembre

4000C’est le nombre de bébés prématurés quinaissent dans le Nord-Pas de Calais !

Le service de néonatalogie de Roubaix a crééun blog interactif pour permettre aux parentsde découvrir le service en cas de transfert deleur bébé et aussi de consulter des articlespostés régulièrement.

neonatologie.ch-roubaix.fr

Archiversaire ! Une manière originale de fêter son

anniversaire! La Mav propose aux enfants de 6 à 12 ans de participer àun atelier amusant sur le thème de

l’architecture : maquette en biscuits et bonbons, productions artistiques…Et bien sûr le goûter avec un superbe

gâteau de chez Louise Corner ! Sur réservation le samedi. Maison de

l’Architecture et de la Ville à Lille - 03 20 14 61 16 - www.mav-npdc.com

Santé

« Acquisition du langage assez tôt,vocabulaire précis utilisé à bon es-cient, phrases construites, curiositéénorme sont les premiers signes sou-vent révélateurs », indique Marie-LineStenger bénévole et thérapeute àl’Afep, antenne de Lambersart del’Association Française pour lesEnfants Précoces. « Je me souviensde l’anecdote d’un petit bout de 3 anset demi venu en consultation à quij’indique que mon cabinet était enhaut à l’étage. Il me répond aussitôt :Mme Stenger tu fais un pléonasme ! ».Les enfants intellectuellement pré-coces ou à haut potentiel ont aussi despréoccupations existentielles commela vie et la mort qui peuvent les an-goisser car elles arrivent trop tôt parrapport à leur maturité émotionnelleet affective. Leur créativité s’exprime souvent àtravers l’invention d’histoires trèsriches en détails avec parfois l’exis-tence d’un pays imaginaire avec sonpropre langage, sa cartographie, sescodes alimentaires…L'enfant intellectuellement précocepense, réagit et surtout ressent diffé-remment des autres enfants. Il a un

fonctionnement cognitif particulieret appréhende l’environnement demanière différente par rapport auxenfants du même âge. Il préfèred’ailleurs souvent la compagnie depersonnes plus âgées…

Test de QI à quoi ça sert ?

« C’est son instituteur de CE1 quinous a interpellés. Nous avions bienremarqué qu’il parlait très bien maisde là à penser qu’il pouvait être pré-coce ! » précise Anne maman d’ungarçon aujourd’hui âgé de 14 ans.« La plupart du temps c’est biensouvent l’entourage qui interpelleles parents. Amis, famille, ou encoreenseignant émettent l’hypothèse »constate Marie-Line. « Pour le confir-mer, je conseille aux parents de faireun test de QI (Quotient intellectuel) ». Un(e) psychologue clinicien(ne) spé-cialisé(e) va mesurer 4 indices : ver-bale, raisonnement perceptif, vitessede travail et la mémoire. Le chiffre lui-même n’est qu’une indication, il serapondéré en fonction du comportementde l’enfant pendant les différentes

épreuves. L’entretien peut durer jusqu’àdeux heures avec des pauses sans laprésence des parents. Bien qu’il soit possible de le faire àpartir de 3 ans et demi, Marie-Lineconseille de réaliser le test à partir de6 ans, plus précis. Elle invite aussi lesparents à le faire uniquement quandl’enfant est bien dans sa peau et sur-tout pas en période d’échec scolaireou de petite déprime…Ce test est important. Il permettraà l’enfant d’être reconnu et de seconnaître. « Il apporte un réel soula-gement aux parents qui désormaiscomprenne mieux le comportementde leur enfant. Ils savent, parents etenfants qu’ils ne sont pas les seulsconcernés ! » s’exclame la thérapeutequi encourage les parents à en parlerrapidement à la direction de l’école età l’enseignant. Les associations comme l’Afep ou en-core l’Anpeip sont aussi présentespour répondre aux questions desparents, leur faire rencontrer d’autresenfants et d’autres parents pouréchanger ou encore participer à desconférences sur des thématiquesdifférentes.

Déceler l’enfant précoceN’allez surtout pas dire à Paul que son orchidée est une belle fleur,il vous précisera que c’est un Phalaenopsis equestris. C’est qu’il faut être précis avec Paul !Votre enfant possède un vocabulaireriche et précis, il s’intéresse à beaucoup de choses ? Et il ne fait pas que les survoler ? Il est peut-être intellectuellementprécoce… Décodage.


Et l’école dans tout ça ?

« Nous avons eu la chance de tombersur cet enseignant de CE1 qui a toutde suite compris notre fils et a suadapter son enseignement. Il luidonnait beaucoup de choses à lire enplus quand il avait finit son travail,parlait beaucoup avec lui à la récréa-tion. Notre fils se sentait compris…le reste de sa scolarité dans le mêmeétablissement s’est d’ailleurs trèsbien passé ! Cela s’est compliqué aucollège. Les relations avec les autresélèves étaient plus difficiles et bienque la plupart de ses professeursétaient ravis d’avoir un élève curieux,intéressé, ils n’ont pas tous pris lapeine de vraiment comprendre com-ment notre fils fonctionnait et des’adapter ! » raconte Anne.Malgré une impressionnante mé-moire, une grande rapidité de pensée,un puissant pouvoir d'abstraction etde raisonnement, précoce ne rimepas toujours avec bons résultatsscolaires.Ils ont une pensée en arborescence,c’est un perpétuel feu d’artifice dansleur tête ! Ils n’aiment pas le par cœur, man-quent de méthodologie, prennentles choses au premier degré, au motprès ! Marie-Line se souvient de cemaître qui demande à ses élèves deprendre un bout de papier. Tous lesélèves prennent une feuille ou unedemi feuille et bien l’enfant intellec-tuellement précoce va lui prendre un« bout de papier »… et le maître vapenser qu’il se moque de lui !!!Les instituteurs et ou les professeursne reçoivent actuellement aucune

information et formation pour recon-naître un enfant à haut potentiel etadapter leur enseignement…. « C’estun peu au bon vouloir de chacun ! »regrette Marie-Line « et ce malgrédes circulaires de l’éducation natio-nale visant à améliorer le dépistage,le suivi et la prise en charge des en-fants intellectuellement précoces ! » Cependant, un PPRE (ProgrammePersonnel pour le Réussite Educative)peut être mis en place. C’est une sortede « contrat » entre l’enseignant, lesparents et l’enfant qui fixe des ob-jectifs pour aider l’enfant dans sesapprentissages et au quotidien danssa vie scolaire. Il faut dans tous les cas rester vigilentau bien-être de l’enfant et n’envisagerde changer d’établissement que sicela s’avère nécessaire !Certains collèges dans la région pro-posent des classes de 6ème et de 5ème

adaptées. (Thérèse d’Avila à Lille etNotre Dame de Sion à Saint Omer).

Des conseils ?

Une fois bien compris, la précocitépeut être une force !Il faut savoir rester « zen » même sice sont des enfants à forte instabilitéémotionnelle (ils peuvent passer del’état euphorique à limite dépressifpour ce qui peut « nous paraître » unebricole).Quand ce mode de fonctionnementest compris, cela permet de mettre dela distance et de prendre du recul. Cene sont pas des sales gosses… ils nele font pas exprès !!!Pas tous les jours faciles, c’est vrai,mais quel bonheur !

Hélène Holvoet

Santé


Quelques chiffres

En France 2,3 % des enfants sontconcernés, soit environ 400 000 en-fants et adolescents scolarisés de lamaternelle au lycée.

Statistiquement, 1/3 seulement seréalise scolairement et socialement.

30 % des EIP identifiés sont en échecscolaire.

Statistiquement, il y aurait au moins1 à 2 enfants intellectuellement pré-coces par classe.

Source Anpeip.

Afep en quelques motsL’Afep a été créée il y a tout juste 20 ans ! Reconnue par le ministère de l’éduca-tion nationale, elle est un soutien pour les familles mais aussi très active auprèsdu ministère de l’éducation nationale pour mettre en place des décrets d’appli-cation et améliorer la prise en charge des enfants précoces en milieu scolaire.Elle dispose d’antennes régionales dont celle de Lambersart avec Marie-LineStenger bénévole depuis les débuts !

Quelques dates événements : 8 septembre - grand pique-nique au Bois de Bou-logne de Lille pour que parents et enfants partagent, échangent… 28 septembreatelier parents/enfants « Qu’est ce qui fait que je n’arrive pas à me mettre au tra-vail ? », 8 octobre conférence sur le « Harcèlement » dont les enfants précocessont souvent victimes !

Contact : 03 20 00 76 36 - wwww.afep.asso.fr

Pour aller plus loin

Anpeip : Association Nationalepour les Enfants IntellectuellementPrécoces. Existe depuis 40 ans, estagréée par l’éducation nationale.Contact : 04 93 92 10 53 – www.an-peip.org.

Blog : Tribulation d’un petit zèbre

Livres• L’intelligence réconciliée d’Arielle

Ada et Evelyne Catroux. EditionsOdile Jacob.

• L’enfant surdoué : l’aider à grandir,l’aider à réussir. De Siaud Facchin.Editions Odile Jacob.

• Guide pratique de l’enfant surdouéde Jean-Charles Terrassier et Phi-lippe Gouillon. Editions ESF.

Futurs parents

Il a à peine quelques mois qu’il fautdéjà le confier à d’autres. Pour quece moment ne soit pas une torture,Nadine Flahauw, responsable descrèches du CHR conseille de dialogueravec son enfant. « Il faut expliquer cechangement à son bébé, le verbaliser.Donner toutes les informations dé-culpabilise et rassure aussi bien leparent que son bébé. »

Se préparer avant l’arrivée de bébé

La question du mode de garde n’estque très peu abordée pendant lagrossesse. « C’est une période où lafuture maman est accaparée par sagrossesse. Les séances de prépara-tion à l’accouchement sont tournéesautour de la naissance », met enperspective Odile Caillieret, médecinPMI à Jeanne de Flandre.« Pour mon premier enfant, je n’ai euaucune information sur les modesd’accueil ni par la sage-femme, ni lorsdes cours de préparation, se souvientCéline, maman de Thaïs, 3 ans et deRafaël, 9 mois. Mon médecin m’avaitconseillée de me renseigner dès quenous avions eu la confirmation degrossesse. Alors que pour Rafaël, au7ème mois de grossesse, j’ai reçu uncourrier de la CAF avec des informa-tions et un autre de la PMI me propo-sant une rencontre. »

L’élément crucial : le temps

Les places en crèche étant inférieuresà la demande mieux vaut s’y prendretôt. « Dès la confirmation de la gros-sesse, il faut constituer un dossierd’inscription auprès de la mairie, leslistes fonctionnent sur le principe pre-mier arrivé, premier servi », informeAnne Declerck, directrice de l’asso-ciation Premiers Pas, qui gère unmulti-accueil et le réseau RAMI (re-lais assistantes maternelles) de Lille,Lomme, Hellemmes.Mais inutile de se précipiter. « Nousn’enregistrons les demandes qu’ac-compagnées du certificat de déclara-tion de grossesse car nous ne voulonspas engranger des listes intermina-bles qui ne correspondraient pas à laréalité des besoins », renseigne LiseDaleux, adjointe à la petite enfance àla ville de Lille.

Encore faut-il s’être décidé : crèche ou nounou ?

L’accueil en crèche ou chez une assis-tante maternelle n’est pas le même.D’un côté, on opte pour une structurecollective avec personnel divers. Del’autre, on est dans une sphère plusintime, avec une seule personne quiva s’occuper de l’enfant. « Il n’y a pasde mode de garde idéal dans l’absolu,remarque Nadine Flahauw. Ce dernierdépend des attentes des parents, deleur situation géographique, de leurs

horaires de travail, de leurs préfé-rences éducatives mais aussi des be-soins de leur bébé, de l’attention dontil nécessite. »« Les nounous ne jouissent pas d’unebonne image, regrette Anne Declerck.Pourtant, ce sont de véritables pro-fessionnelles. En 2005, nous avionsmené une enquête auprès de 1000parents qui employaient une assis-tante maternelle. Pour 95 % d’entreeux, ce mode d’accueil n’était pas leurpremier choix. Pourtant, 80 % d’entreeux refuseraient d’en changer. »Quel que soit le mode d’accueil, il estimportant de respecter le rythme del’enfant, de l’expliciter à ceux qui vontprendre le relais, de respecter soncadre affectif en emportant le doudoupar exemple ou encore de pouvoircontinuer l’allaitement.

Ne pas négliger la période d’adaptation

Pour que la passation se fasse endouceur, parent et bébé sont invités àpasser du temps à la crèche ou chezla nounou, temps qui sera progressi-vement rallongé sur une période de15 jours (d’abord une heure, puis unedemi-journée, etc.). « Avant mêmecela, nous conseillons aux mamansd’aller visiter des crèches et de ren-contrer des assistantes maternelles.Elles pourront ainsi voir les conditionsdans lesquelles l’accueil est organisé,se renseigner sur les projets éducatifsmis en place », suggère Annick Chenroc,adjointe au RAMI Premiers Pas.

Faire garderson enfantIl n’a pas encore pointé le bout de son nez qu’il faut déjà penser à faire garder votre petit. Comment choisir le mode d’accueil approprié ? Pour bien se préparer, voici quelques éléments de réponseavec des spécialistes de la question.


Futurs parents


Témoignage

Nathalie, 41 ans, maman de Florent 17 mois.

Dès que j’ai su que j’étais enceinte,mon choix était fait : la crèche. Il y aplusieurs personnes pour veiller surmon bébé, je préfère.Je savais aussi que je voulais unecrèche associative parentale. Je nevoulais pas qu’il soit dans une bullemais qu’il rencontre plein de gens dif-férents. J’ai donc fait ma demande audébut de ma grossesse et j’ai obtenuune place quand Florent a eu 6 mois.Entre temps, c’est moi qui m’en suisoccupée car j’ai pu prendre 2 mois enplus de mon congé maternité grâce àun plan épargne temps.La crèche parentale, il faut en avoirenvie car c’est un vrai investissementen temps. On est complètement asso-cié à la garde des enfants et à la vie dela crèche. On fait notamment des per-manences au prorata de la présencede notre enfant. Florent y est à temps

plein. Du coup, j’assure une demi-journée par semaine de présence enplus d’un repas à faire pour l’ensembledes enfants et d’une lessive tous les 3,4 mois. Plus une réunion mensuelleoù l’on discute du projet éducatif.Ce qui me plaît, c’est que ce n’est pasune crèche où l’on dépose son enfantet l’on repart. Ici, le rythme de l’enfantest véritablement respecté. Florent abesoin des autres pour s’amuser, c’estun enfant qui a besoin de temps pours’adapter. J’ai précisé ce point lorsd’une réunion et tout le monde, aussibien les parents que les profession-nels, se sont associés pour faciliter aumieux son intégration.

Etat des lieux dans le département

Dans le Nord, on compte 111 000 en-fants de moins de trois ans. Et chaqueannée, ce sont 37 000 nouvelles nais-sances. Pour ce qui est de l’offre d’ac-cueil de la petite enfance, 12 000places sont possibles dans 500 éta-blissements collectifs et 64 000 placeschez plus de 20 000 assistantes ma-ternelles agréées. « Ces places repré-sentent un taux de couverturedépartementale de 70 %. Dans les faits,moins de 15 % des communes sont encapacité d’offrir une place d’accueil àun enfant, reconnaît Fabien Thiémé,vice-président à l’enfance au Conseilgénéral du Nord. Notre volonté poli-tique est de renforcer et de garantir unaccompagnement et un accueil dequalité adaptables à la pluralité dessituations. »En 2013, 241 nouvelles places d’accueilont été financées par le Département.C’est 60 places de plus qu’en 2012.« Mais les financements accordés sontmoindres car les demandes sontmoins nombreuses. En 2010, les villesont déposé 14 dossiers alors qu’en2012, seuls 4 dossiers ont fait l’objet

d’une demande de subvention. »

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Questionde Parents

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Futurs parents

Témoignage

Sandra, 36 ans, assistante maternelle depuis 2005,agréée pour 3 enfants.

Depuis ma demande d’agrément* auConseil général, je me suis occupéede 11 enfants. J’ai bénéficié d’unesoixantaine d’heures de formation.Aujourd’hui, la réglementation impose120 heures de formation pour les nou-velles demandes. Personnellement, jepréfère travailler avec les tout-petits,de 0 à 3 ans. Lors des premierscontacts avec les parents, souvent,ils sont perdus, ne savent pas quellesdémarches faire. Avant de signer uncontrat, j’explique le déroulementd’une journée type et propose unessai. C’est très important de biendiscuter, de communiquer pour que laconfiance s’instaure dans les deuxsens. Pendant la période d’adaptation,

j’envoie régulièrement des SMS auxparents pour dire que leur enfant vabien, qu’il vient de manger, ou ce qu’ila fait dans la journée. Et dès que lesparents en ont moins besoin, ce genred’informations transite via un carnetde liaison.On se choisit mutuellement. Je voistrès vite quand le feeling passe entre

moi et les parents. Je veille à la diver-sité des âges des enfants dont jem’occupe. Par exemple, je ne prendsjamais trois petits car la sollicitationest énorme. En ce moment, j’ai un en-fant de 5 mois, un autre de 14 et untroisième de 26. Cela me permet d’ap-porter une attention égale et néces-saire à chacun. Je veille également àleur proposer des activités adaptées àl’extérieur où ils rencontrent d’autresenfants. Cela peut être à la ludothèqueou la bougeothèque.

* L’agrément est demandé par Conseilgénéral. La demande se fait par écrit enrecommandé avec accusé réception. Laréponse se fait dans un délai de 3 mois.Une puéricultrice de la PMI se rend audomicile de la future nounou et l’inter-roge sur ses motivations tout en véri-fiant l’homologation de l’habitation à lasécurité d’un enfant. Cet agrément estrenouvelé tous les 5 ans.

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Zoom sur la ville de Lille, associée à Lomme et Hellemmes

Pour ces trois communes, on note 1423 places en crèches collectives (associativeet municipale) et 2070 places en assistantes maternelles. « On répond à 40 % dela demande. Mais en réalité, les personnes inscrites sur nos listes le sont aussisur les secteurs privés et indépendants », détaille Lise Daleux, adjointe à la petiteenfance à la mairie de Lille. D’ici 2015, deux nouvelles crèches de 70 places devraientvoir le jour.

Pour aller plus loin

Sur le net

• www.cdaje59.frLa Commission départementale d’accueil des jeunes enfants du Nord met enrelation les familles et les différents modes d’accueil existants.

• Le site internet de votre mairie.Très souvent derrière l’appellation « Education » ou « Familles », on trouve unonglet petite enfance qui détaille les offres d’accueil possibles sur la commune.

• www.caf.frAllez directement sur l’onglet « Quel mode de garde pour votre enfant ? ». Vousy trouverez toutes les formalités administratives mais aussi les montants desaides qui peuvent être accordées.

Connaître tous les modes de garde

• www.mon-enfant.frAccueil collectif ou individuel, structure associative, municipale ou privée, pourbien différencier les modes d’accueil, ce site propose de tous les référencer et lesdétailler. De quoi trouver toutes les réponses à ses interrogations.

Un peu de lecture

• L'accueil en crèche,sous la direction de Boris Cyrulnik et Laurence Rameau, Ed. Philippe Duval, 15 €.Ce livre regroupe lesvisions de différentsspécialistes sur les

moments clés de la vie de l'enfant à lacrèche, afin que chaque professionnely puise de nouvelles informations.

• Accueillir un bébéà la crèche Julianna Vamos,Miriam Rasse,Ed. Eres, 2012.15,50 €.Cet ouvrage rassembleun ensemble de pointsde vue, d'approches et

de témoignages. Son objectif est deréfléchir aux conditions nécessairespour que ce séjour soit une construc-tion, un enrichissement et une sourcede nourritures psychiques et intellec-tuelles.

Nadia Daki

« 30 % des créateurs aujourd'hui surla métropole lilloise sont des femmes,dont 10 % dans les secteurs indus-triels ou liés à l'innovation technolo-gique. Les femmes préfèrent investirdans le tertiaire, la formation, l'in-giénérie, l'aide à la personnes, lescrèches... » explique Isabelle Hottebart,présidente du réseau Femmes Chefsd'Entreprises de la CCI-Grand Lille.Pour Samira Lahreche, du Cabinetconseil en création et reprise d'entre-prise InnComm, situé à Marquette,« Ce sont aussi des femmes pour quiune passion devient l'objet de créa-tion, notamment dans la couture, lapâtisserie, les bijoux... Et cela va de18 à plus de 60 ans ! »

D'ailleurs, l'INSEE constate unehausse des femmes créatrices d'en-treprises individuelles : « En 2012,38 % des entreprise individuelles ontété créées par des femmes alorsque dix ans plus tôt cette part étaitde 34 % ». Selon l'Institut, une desraisons s'explique par la création durégime d'auto-entrepreneur. On peutrajouter également comme causes,le développement de l'économiemarchande sur internet et des struc-tures d'aide à la création au féminin.

Freins sociaux

Dans le contexte économique actuel,est-ce plus difficile de créer qu'avant ?« Non, et malgré la crise, les freinsne se sont pas durcis. Par contre, lepoids social est toujours aussi im-portant. Nous vivons dans un mondedu travail créé par et pour l'homme. »précise Isabelle Hottebart. Dans leurprojet de création d'entreprise, lesfemmes doivent en effet faire face àde nombreuses difficultés qui leursont spécifiques. Elles ne sont pas en-core assez bien considérées commechef d'entreprise. On les imaginedavantage comme mère et épouse.Il faut également concilier créationd'entreprise, vie personnelle et viefamiliale, ce qui est un vrai défi en soi.Forcément, les femmes sont moinsprésentes au sein de leur famille, audébut d'un projet de création ou dereprise. Elles ont alors tendance àplus culpabiliser que les hommespar rapport aux enfants.

Autre point noir soulevé par uneétude de 2012 de la Skema, écolesupérieure de commerce de Lille,(menée par l'enseignante-chercheurStéphanie Chasserio) sur les femmes

chefs d'entreprises : l'accès au fi-nancement. Il n'est pas rare que lebanquier demande une caution dumari. Souvent les femmes ont unemauvaise connaissance des modalitésde financement des entreprises etont tendance à être sous-financées.Enfin, l'environnement familial peutêtre un frein à l’entreprenariatcomme le soulignent les chercheursde la Skema : le non soutien duconjoint est un facteur clé d'écheccar généralement, ce sont lesfemmes qui s'occupent des enfantset de la maison.

Stratégie de réussite

Face à ces haies d'obstacles, lesfemmes déploient des stratégies pourréussir. Loin de l'image vieillotte desréunions type Tupperware, ellesmettent tout en œuvre pour profes-sionnaliser au maximum leur nou-velle activité. Certaines n'hésitent pasà investir les réseaux professionnelssouvent trustés par les hommes.Elles intègrent également des ré-seaux de femmes pour faire du par-tage d'expérience et se former,concourent à des prix d'entreprenariat,

« Maman est chef d'entreprise ! »Nombreuses sont les femmes qui créent leur entreprise, souvent à la naissance de leurs enfants. Ce phénomène des mamans

entrepreneuses s'est d'ailleurs accéléré dans les années 2000.

Décryptage de cette tendance, avec conseils et pièges à éviter,

pour réussir ce qui ressemble souvent à une renaissance professionnelle.


Dossier


participent à des congrès. PourIsabelle Hottebart, « Les femmesdoivent transformer leur handicapsocial de départ en avantage ! Et lacréation d'entreprise repose sur troispiliers : le conseil, le financement etle réseau. » Selon elle d'ailleurs, il n'ya pas de statut à privilégier : entre-prise individuelle, SARL, statut d'auto-entrepreneur, portage salarial... toutdépendra de la nature du projet. Il estpossible aussi de se lancer via des cou-veuses, des ruches, des incubateurs,

des pépinières d'entreprises. Leconseil est en tout cas essentiel pouridentifier les phases clés de la créa-tion d'entreprise, comme le souligneGuillaume Cairou, PDG du groupe deportage salarial Didaxis, installé àLille : « Le conseil aide à structurerentre autres une offre de service oude produit différenciante, trouver lebon prix, communiquer efficacementvia les réseaux classiques et sociauxet réaliser un bon business plan. »

Nombreuses sontles structures quiproposent un conseilcomplètement dédiéaux femmes créa-trices d'entreprisescomme le CabinetInnComm : « Au-delàdes questions que seposent une créatrice- comment validerune idée ? Quel sta-tut juridique ? Quelssont les besoinsfinanciers ? - cegenre de formation

travaille également sur la confianceen soi des femmes. Il faut lever cer-tains freins à la création, leur donnerconfiance en elles. C'est incroyablecomment en quelques semaines, onles voit changer ! A l'issue de la forma-tion, un tiers créé leur entreprise. »explique Samira Lahreche qui an-nonce par ailleurs le lancement d'unenouvelle formation : « Prochaine-ment, sur le site www.inncomm.fr,sera proposé du e-learning sur lacréation/reprise d'entreprise. C'estidéal pour toutes celles qui n'ont pasde voiture ou qui ne peuvent pas sedéplacer avec des enfants en bas-âge. »

Une fois l'entreprise créée, ne pasoublier qu'il faut passer la secondeétape de croissance, entre les 3 à 5ans de l'entreprise, ce qui nécessitesouvent un nouvel apport financier etun renforcement du développementcommercial.

Dossier

• Salon Créer : du 16 au 18 septem-bre 2013 à Lille Grand Palais avecune journée dédiée aux femmesle mardi 17 septembre. Le réseauFCE en profitera pour lancer austand de la CCI, le trophée « Ellescréent en Nord-Pas de Calais »qui récompense les femmes chefsd'entreprises. Dossier à déposeravant le 31 octobre, remise des prixle 19 novembre.www.saloncreer.com

• Le site www.jecree.com, fondéentre autres par le Conseil Régio-nal, recense tous les organismesde conseil (Boutique de Gestion,Chambre de commerce, Cham-bres de Métiers), les organismes

de financement (ADIE, Autonomieet Solidarité…), les partenairesspécialisés (AFPA, Cigales…) etd’autres adresses utiles. Il orientechaque porteur de projet vers undes 120 partenaires de la créationd’entreprise. Tel : 0 811 00 59 62

• « 5 jours pour entreprendre »,formation organisée par la CCI quimet à votre disposition des ex-perts. Étude de cas, exercices pra-tiques sur l'étude de marché, lastratégie, la forme juridique, il estmême possible de venir avec unprojet personnel pour recueillirl'avis des experts. Calendrier surle site www.grand-lille.cci.fr outel : 03 20 63 77 77.

• Bibliographie- Créer son entreprise, de Pascal

Le Guern et Guillaume Cairouaux Editions Jacob-Duvernet

- Le guide des Mompreneurs,de Valérie Forger aux EditionsEyrolles

Se former et se faire conseiller

Vous avez une idée de création d'entreprise mais vous ne savez pas par où commencer. Sachez que notre région a beaucoup investi pour aider les porteurs de projet :


Dossier

• Forces Femmes : 03 20 12 03 66www.forcefemmes.comLa Madeleine.

• Tremplin pour les femmes :03 59 09 64 32 - Roubaixwww.talhency-rh.fr

• Initiatives Plurielles :03 20 15 93 60 - Lillewww.initiatives-plurielles.org

• Incomm : 03 28 38 16 96www.inncomm.fr - Marquette.

D'un point de vue financier, ilexiste le Fonds de Garantie àl'Initiative des Femmes (FGIF) : Ilgarantit 70 % d'un prêt bancaireà moyen terme (dans la limite de27 000 euros), pour toutes entre-prises créées ou reprises depuismoins de 5 ans par des femmes.Formulaire à télécharger surwww.franceactive.org

Conseils et aides financières dédiés

aux femmes

Voici quelques cabinets privéset associations qui

accompagnent les femmes à la création d'entreprise,

chacun avec leurs spécificités,parfois gratuitement :

Les femmes aujourd'hui sont endemande de conviv ial i té etd'échange sur ce qu'elles vivent entant que créatrices. C'est pourquoides réseaux au féminin se sontcréés. Il est néanmoins judicieuxde les comparer avant de les inté-grer : quels sont leurs objectifs ?Quelles entrepreneuses y partici-pent, dirigeantes de TPE ou PME ?Quel est le coût d'adhésion ? Lesactivités proposées répondent-elles à mes besoins ? Sont-ellescompatibles avec mon emploi dutemps ? ...

Citons notamment sur la métropolelilloise : • FCE, Femmes Chefs d'Entre-

prises : www.fcefrance.com03 20 63 77 77 à Bondues.

• Réseau Exponentielles :www.reseau-exponentielles.org06 10 55 63 37 à Marquette.

• Mampreneurs :www.les-mompreneurs.com06 62 86 79 34 à Lille.

Cette dernière association est enplein renouveau, comme l'ex-plique sa responsable régionaleSandrine Vigne : « Nous sommesen train de relancer les Mamcafés

hebdomadaires, qui se passentsouvent à Lille. Le calendrier estsur notre site. Le but est de mieuxnous connaître entre créatricesd'entreprises, d'échanger sur noscompétences, de s'entraider. Et àchaque fois, un intervenant exté-rieur vient développer une problé-matique en lien avec la créationd'entreprise : un conseil en image,un conseil juridique… La cotisationannuelle est de 60 euros. Il y aégalement un rendez-vous natio-nal avec l'ensemble des associa-tions. Et le site se veut être unshow-room des activités de nosadhérentes. »

Les réseaux au féminin

Il est important de ne pas se préci-piter, tout en faisant confiance à sesintuitions. Le congé parental peutêtre un bon moment pour fairemûrir une idée de création. La miseen oeuvre peut se faire ensuite dansle cadre d'un congé sabbatique ouun congé de création d'entreprise.

Prévoir du temps pour travailler sonprojet en se bloquant des heures,lorsque les enfants sont en classeou à la crèche par exemple.

Ne pas rester seule :veiller à avoir lesoutien de la familleproche pour êtreencouragée et nepas hésiter à laconsulter pour avoirun regard critiquesur votre projet. Unefois l 'entreprisecréée, intégrer uncercle de femmeschefs d'entreprisespeut être stimulant.

Lorque l'entreprise est lancée, nepas culpabiliser par rapport à lafamille et anticiper une organisationadaptée, avec une personne qui vousaide pour s'occuper de la maison etdes enfants. Garder un pied dans lavie de l'école si cela vous fait plaisir.Et faites de vos relations familialesdes moments qualitatifs, en étantà 100 % présente durant ces ins-tants-là !Et ne pas oublier qu'être une femmepeut être souvent avantageux enmatière de négociation !

Petits conseils de mamans chefs d'entreprises

La création d'entreprise demande beaucoup d'énergie et d'organisation. Alors, autant éviter certains écueils :


Dossier

Anne Henry-Castelbou

Le plus compliqué est de gérer au mieux sa vie personnelle et sa vie professionnelle

Marie Jestin, de la crèche Aux P'tits Mômes à Lambersart, 37 ans,

maman de deux enfants de 8 et 2 ans.

Cette ancienne chef de projet informatique chezCap Gemini ne s'y retrouvait plus : « J'avais un emploi du tempschargé avec beaucoup de déplacements. A la naissance de monsecond enfant, j'ai réfléchi pour me rendre plus disponible pour mafamille ». Elle réalise alors un bilan de compétences : « J'étais for-tement intéressée par une activité en lien avec les enfants, avecbeaucoup de relationnel, dans laquelle je pouvais avoir le sentimentde rendre service. Le bilan de compétences a validé mon projet demicro-crèche, seule catégorie de structure de petite enfance qui peutêtre ouverte si on n'est pas puéricultrice ou infirmière.» Après deuxans de préparation, la crèche a été ouverte en janvier 2013. « Le pluscompliqué est de gérer au mieux sa vie personnelle et sa vie profes-sionnelle : j'ai l'impression de ne jamais quitter l'entreprise dans matête ! J'ai l'esprit toujours occupé par les tracasseries du quotidien,j'ai du mal à prendre du recul ! »

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Témoignages

Je profitemieux de ma famille

Lysa Demora,

de la boutiqueBout'Shoes

de chaussures enfants, à Croix, 28 ans, maman de deux enfants 4 ans et bientôt 2 ans.

Lysa Demora a toujours eu envied'ouvrir un commerce, dans la modepour enfant. Après une formation envente et une expérience chez Mac Ar-thur Glenn, elle ouvre en janvier 2012sa boutique. A 28 ans, après la nais-sance de son deuxième enfant, elles'est sentie prête pour le faire. D'ail-leurs, la maternité lui a certainementpermis de réaliser une boutique enphase avec les attentes des clients :des couleurs chatoyantes, de la placepour accueillir les familles, un coinpour dessiner pour les petits, et biensur les présentoirs de chaussures.Notre commerçante est ravie :« J'adore le contact avec les clients etles enfants… même si je dors moinsbien car c'est tout de même beaucoupde soucis ! Par contre, je profitemieux de ma famille. Pour la fêted'école de fin d'année par exemple, jeme suis permise de fermer la bou-tique le samedi après-midi. J'ai pré-venu une semaine à l'avance, dans lemagasin et sur Facebook, les clientsont été compréhensifs. »

Un renouveau professionnel qui donne du dynamisme !

Blandine Bonte, du cabinet de communication et développement

personnel BlanCom à Hem, maman d'une enfant de 8 ans.

Après 30 ans d'expériences en entreprise dont18 dans le secteur de la Vente A Distance, BlandineBonte, 50 ans, a senti que c'était le moment de se mettre à soncompte. « Suite à un bilan de compétences et une formation de for-mateur pour adultes en 2011, j'ai suivi différents stages. En septem-bre 2012, je me suis installée comme auto-entrepreneur, avec unaccompagnement de la BGE. » Aujourd'hui, Blandine Bonte proposedes formations en communication et développement personnel. Parla suite, elle poursuit son évolution vers une certification de coach.« J'ai toujours été attirée par l'humain et je savais que j'en ferai monmétier. Aujourd'hui, cette nouvelle vie professionnelle m'offre unequalité de vie et un bon équilibre entre vie personnelle, familiale etprofessionnelle. Lorsque je ne suis pas en face à face, je travaille àdomicile sur les heures de classe, je n'ai plus à me dépêcher pourm'occuper de ma fille : on prend le goûter ensemble, je suis pré-sente pour les devoirs. C'est un renouveau professionnel qui donnedu dynamisme ! »

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Eveil

Que ce soit en club ou en association,l’offre de danse est importante sur lamétropole lilloise. Mais difficile depréciser un nombre puisque tous nesont pas affiliés à la fédération dedanse. Essentiellement investie parles filles, la danse ne leur est pourtantpas réservée et on côtoie des garçonssurtout en hip hop.

Pour les tout-petits,l’éveil en douceur

Depuis cette année, Danse Créationà Marcq-en-Barœul propose auxenfants de 2 ans des séances d’éveilà la danse. « On y apprend la relationà la musique, à l’espace, à l’autre,explique Aurélie Gast, directrice etenseignante. On va développer lacréativité mais toujours de façonludique et poétique. »A l’école du Centre chorégraphiquenational (CCN) de Roubaix, l’initia-tion à la danse classique se fait dèsl’âge de 5 ans. « Ces premiers coursvont permettent d’acquérir les fon-damentaux artistiques de la danse.Ils permettent de développer la per-ception du corps mais aussi de seformer une oreille musicale », pour-suit Pascal Minam-Borier, directeurpédagogique.La loi de l’enseignement de la danseest très précise : avant 8 ans, l’en-fant est en initiation au mouvementet non à la performance technique.Bien évidemment, l’initiation seracolorée selon la discipline de l’école

(danse classique, modern-jazz, dansecontemporaine, etc.).Lever les bras, toucher son genou,bouger son corps ou encore aller vitequand la musique est rapide ou ralen-tir quand le rythme est plus lent sontautant de découvertes pour l’enfant.

A partir de 7 ans, l’apprentissage de la technique

Une fois la latéralisation acquise, ledéplacement dans l’espace maîtrisé,les noms des différentes parties ducorps assimilés, les enfants peuventcommencer à approcher des types dedanse. Groupe de niveaux ou d’âges ?« Chez nous, on regarde commentl’enfant bouge, car son âge n’est pasforcément représentatif de ses capa-cités », renseigne Mélanie Plankeele,directrice artistique et enseignante endanse africaine à Korzeam.« On a des groupes d’âge et de niveau.Le but est que l’enfant s’ennuie lemoins possible. On va donc l’orienterdans l’un ou l’autre selon ses apti-tudes et son évolution », souligneChristina Crasto, professeur de mo-dern-jazz à l’école Crasto.Dans certaines écoles comme auCCN de Roubaix, un test de niveau estpratiqué à l’entrée. « On ne s’inscritpas dans un loisir mais plutôt dansune pratique intensive, précise PascalMinam-Borier. Cette audition permetde déceler les prédispositions sanspour autant rechercher la prouesse. »

Un leit-motiv : prendre du plaisir

Tous s’accordent sur la nécessité deprendre du plaisir. En plus de l’épa-nouissement que peut apporter touteactivité physique, l’amusement doitêtre légion pour inciter l’enfant à pour-suivre sa pratique. « On les pousse àla créativité en partant de leurs idées,de leurs univers. Le plaisir, surtout etavant tout. La danse, ça s’essaie, ilfaut la vivre dans le corps », conseilleAurélie Gast. « Avec le modern-jazz,on reste dans le jeu, on entre dans ununivers qui leur appartient. Les en-fants adorent car ils racontent deshistoires », constate Christina Crasto.Même si la pratique reste amateur etle loisir un plaisir, les enseignantsn’en attendent pas moins sérieux,assiduité et régularité. Cette exi-gence fixe un cadre à l’enfant qui luipermettra d’évoluer.

Dansezmaintenant !Pas d’âge pour danser ! Activité à la foisartistique et sportive, la danse est une discipline qui apporte beaucoup àl’enfant aussi bien sur le plan physiqueque moteur ou encore psychologique et émotionnel. Le maître-mot : plaisir !Parce qu’il en faut pour s’amuser et progresser.


Eveil


Profitez des journées portes ouvertes pour visiter les clubs etécoles et rencontrer les enseignants. Des cours d’essai sont éga-lement proposés. Concernant la tenue, il faut prévoir quelquechose de décontracté, un legging et un justaucorps, parfois deschaussons ou juste des chaussettes ou à pieds nus. Les groupessont généralement constitués d’une dizaine d’enfants. Les séancesdébutent toujours par un échauffement et se terminent par un mo-ment plus détendu, de relaxation.

• La danse africaine : très marquée par les percussions. L’enfant peutse lâcher, crier, et bouger plus facilement. Il y a une dizaine de pasde base à assimiler. Korzeam, 06 80 92 62 75, www.korzeam.org

• La danse indienne : combine danse et théâtre. Elle requiert des tech-niques d’interprétation. C’est une danse enracinée et très énergique.Manjushree, 06 33 29 37 54, www.myspace.com/cniemanjushree

• Le modern-jazz : danse très rythmique, dans le décalé, le déhanchéqui fait appel à des isolations corporelles.

• La danse contemporaine : plutôt enracinée avec des mouvementsdoux, des sauts, elle englobe les grands courants de la danse engénéral.

• La danse classique : avec des mouvements très appuyés, plutôt aé-riens, c’est la base. Très technique, elle est exigeante et académique.Centre de danse Crasto, 03 20 52 67 60, www.ecole-danse-lille.com -Danse création, 03 20 72 32 19, www.dansecreation.com - Ecole duCCN Roubaix, 03 20 03 00 50, www.ccn-roubaix.com

• Le hip-hop : danse urbaine avec de nombreuses figures plutôtacrobatiques. Dans la rue la danse, 03 20 01 02 10, www.danslarueladanse.com

Témoignages

Axelle, 6 ans et Clara, 9 ans

Pour Axelle, la danse classique est une évidence.J’ai fait de l’éveil à la danse quand j’avais 4 ans.J’aime bien tourner, danser devant les parents, lespaillettes, les costumes, le maquillage. Je voudraisêtre une danseuse étoile à l’Opéra de Paris. Je lestrouve très jolies et j’aime leurs couronnes. Je saisque ça va être dur mais j’aime bien. Et aussi à larentrée, je vais faire de la comédie musicale.Pour sa sœur Clara, la danse classique a été uneexcellente base.Aujourd’hui, je fais de la natation synchronisée avecdes ballets dans l’eau. J’ai fait deux ans de danseclassique, de 6 à 8 ans. Cela m’a donné des automa-tismes comme les pointes ou le port de bras. »

Que faut-il savoir avant de s’inscrire ?

Nadia Daki

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Sorties en famille


Fête des Nieulles ArmentièresLes 7 et 8 septembreLes origines de cette fête populaireappelée alors « franche foire » re-monteraient au 15ème siècle ! Arrêtée,renouvelée, au fil du temps, c’est en1938 que l’union des commerçantsdécide de la faire revivre pour attirerdu monde avec la naissance duconcours de la Reine des Nieulles(reine du commerce)… Depuis la fêten’a cessé d’évoluer pour s’adapter àson époque.Ainsi chaque 2ème week end de sep-tembre, la ville toute entière s’animeavec la participation de ses habitantset des visiteurs !

Au programme : couronnement de laReine, grande et féérique parade ledimanche, spectacles de rues trèsvariés avec des compagnies venuesde toute part, braderie animée parune fanfare déjantée, atelier créationde badge, grande soirée musicale lesamedi soir, et pour clore la fête jetde Nieulles (biscuits sablés ronds) del’hôtel de ville…Rens. 03 20 44 18 19www.armentieres.fr/nieulles2013

Fête du laitLe Quesnoy Le 15 septembreMise en place il ya 23 ans par ungroupe de jeunesagriculteurs del’Avesnois et lem a i r e d e L eQuesnoy, la fête

du lait valorise toute la filière du laitainsi que le travail des éleveurs grâceà qui les bocages de l’Avesnois sontentretenus. Ce rendez-vous annuel auquel s’estassocié la Parc naturel de l’Avesnoisrassemble ainsi les citadins et les ru-raux à travers un événement familialet festif. Vous admirerez les différentesraces de vaches laitières élevées surle territoire comme la Holstein, lableue du Nord et la Flamande. Enfin, profitez des diverses anima-tions comme le marché des produc-teurs, le village du goût, le villagenature, les spectacles de rue, les ba-lades à dos d’âne ou en calèche, lesateliers de création de gîtes à insectes.Rens. 03 27 77 51 60www.parc-naturel-avesnois.fr

Fête des IslandaisGravelinesDu 27 au 29 septembreAu 19ème siècle, la pêche à la morueoccupait presque la totalité des ha-bitants de Grand-Fort-Philippe et dePetit-Fort-Philippe. Les marins par-taient vers les mers lointaines del’Islande pour y pêcher au péril deleur vie ce dont ils avaient besoin

pour assurer l’existence difficile deleur foyer.La Fête des Islandais organisée depuis10 ans, rend hommage à ces marinsen septembre, période traditionnellede retour de campagne de pêche.

Les géants l’Islandais de Gravelines etla matelotte du Grand-Fort-Philippeet leurs enfants se promènent etdansent dans les rues de la ville. Marché du temps passé, match debasket comme dans l’ancien temps,concours de décoration de maison,exposition de photos d’époque, sortiesen mer, défilés… attendent petits etgrands.Rens. 03 28 51 94 00www.tourisme-gravelines.fr

Fête des CucurbitadesMarchiennesLes 5 et 6 octobre Le territoire de Marchiennes fût au-trefois marqué par le procès de Pe-ronne Goguillon envoyée au bûcherpour suspicion de pratique de sor-cellerie ! Il y a vingt trois ans, deuxpassionnés de la culture des cucur-bitacées, voulaient réaliser une fête

Fêtes traditionnellesCertaines plus récentes, d’autres plus anciennes, les fêtes traditionnelles du Nord poussent petits et grands à la rencontre d’un patrimoine, d’un savoir-faire, d’une culture,des habitants à quelques pas de chez soi…Notre sélection… parmi tant d’autres.

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Sorties en famille

sur ces fruits rares et anciens. C’estalors qu’ils se rappelèrent de ce faithistorique local et décidèrent d’as-socier ces deux thématiques !Les Cucurbitades étaient nées avecdepuis 2007 les Cucurbi’mômes – lesamedi après midi étant réservé auxenfants !Créatures improbables et farfelues,échassiers agiles et gracieux, per-sonnages provocateurs et taquinssurprendront les visiteurs. Une pro-grammation riche qui plaira aussibien aux petits qu’aux plus grands :Spectacles de rue, expositions et dé-cors de cucurbitacées, les réputés

jets de pièces des Sorcières de Mar-chiennes, jeux anciens et tradition-nels, lecture de contes, baladesnocturnes et ensorcelées…Rens. : 03 27 90 58 54www.cucurbitades.fr

Fête de la Saint-HubertGodewaersveldeLe 20 octobreGrand patron des chasseurs à che-val, la fête de la Saint-Hubert ras-semble depuis 1949 les amoureuxdes chevaux au Mont des Cats!Troupes, meutes, équipages, atte-lages en grand apparat se retrouventface à l’abbaye. Ce ne sont pas moins

de 300 à 500 chevaux qui feront ledéplacement !La journée commence par une ran-donnée pédestre, vers 11 h, la messeen plein air rassemble tous les parti-cipants avec la traditionnelle bénédic-tion des chevaux, chiens,… Vers 12 h,la cavalerie part pour aller rejoindrela ferme de l'Haeghedoorne à Gode-waersvelde où des animations atten-dent les visiteurs comme des baladesen calèches ou encore des baptêmesà poney. Tout au long de cette jour-née des sonneurs à pied de trompede chasse joueront sur les différentssites et vers 15 h, vous pourrez admi-rer les danses folkloriques flamandessur la parvis du monastère…Rens. 03 28 43 81 00www.montsdeflandre.fr


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Cette sélection vous est proposée en collaboration avec Nord Tourisme.

Agenda


13 septembreFête de la girafe MaubeugeL e z o o d eM a u b e u g enous emmèneau Mali ! Ani-m a t i o n sd é a m b u l a -toires, atelierde création et

de masques pour les enfants, initia-tion à la musique et à la danse afri-caine, conte, artistes aériens... Nemanquez pas le “carnaval des ani-maux” présenté par le conservatoiredevant les girafes et un conte inspiréd'une légende malienne diffusé surla muraille et illustré musicalement.Rens. 03 27 62 11 93www.zoodemaubeuge.fr

21 septembreSpectacle pyrotechnique GravelinesDans le cadre de Dunkerque Capitalede la Culture, Gravelines accueille unspectacle inédit sur le lac du PAarc.Préparez-vous à un spectacle gran-diose !Rens. 03 28 23 59 82www.lepaarc.com

29 septembreEnquête au Moyen-âgeAsnapio - Villeneuve d’Ascq Bienvenue au cœur du Moyen-Âge ! LaCompagnie “L’éléphant dans le boa” abesoin de vous pour résoudre uneétrange énigme. Le Seigneur s’est faitdérober sa précieuse fibule et les sus-pects sont nombreux : le musicien, lejongleur, la danseuse... Rens. 03 20 47 21 99www.villeneuvedascq.fr/asnapio

29 septembreFête de la marionnette - Ronchin Admirez le spectacle du Petit Poucetavec des marionnettes à fils, puis pe-tits et grands construiront leur propremarionnette, échange avec les ma-rionnettistes et clôture de la journéeavec un goûter.Rens. 03 20 53 48 79 www.marionnettes-ronchin.fr

2 octobreSortie Flore - LiessiesDu verre de cidre à la compote, de lapâte de fruit à la gelée : il y a toujoursun pépin... Et du pépin à la pomme,que de choses à raconter ! Observa-tions et dégustation de pommes per-mettront de connaître ces arbres quiparsèment le bocage avesnois.Rens. 03 27 11 51 60http://www.tourisme-avesnois.com

5 octobreTrois pas dehors - La ManivelleThéâtre - WasquehalL’un veut décou-vrir le mondeet l’autre resterdans l’abri douil-let. Et c’est touteune histoire !

Sortir ou pas ? Chacun a ses argu-ments, jusqu’à ce que l’un pose unpied au dehors et que l’autre s’en-ferme... A partir de 4 ans.Rens. 03 20 28 14 28www.lamanivelletheatre.com

12 au 14 octobreFête deslouches - CominesComme chaqueannée depuis124 ans, les 21membres de laconfrérie de laFranche Loucheprocéderont au

traditionnel lancé de louches depuisles salons de l'hôtel de ville sur lagrand place de Comines. Marchémédiéval, élection de la Damoisellede Comines, jet de louches pour les

enfants... Sans oublier les géantsMessire de Comines, Burchard deComines, Grande Gueuloute et P'titeChorchire ! Rens. 03 20 14 58 58www.fete-des-louches.com

6 novembreAldebert -Théatre Sébastopol -LilleAldebert re-plonge dansle monde desenfants, fait

apparaître de nouveaux personnages(dragons, fakirs, médecins, rappeurs,parents débordés, voisins musiciens...)et s'interroge sur les problématiquesqui font la réalité des enfants d'au-jourd'hui (l'avenir, l'ouverture sur lemonde, la famille, la tolérance, l'amouret surtout l'ivresse de la transgression !)Accompagné de ses quatre musi-ciens, il propose à son public un mo-ment d'évasion et de bonne humeurcommunicative.Rens. 03 20 54 44 50www.theatre-sebastopol.fr

Jusqu’au 31 décembreMini Mine Maxi Passion -LewardeL'exposition demaquettes pré-sentée au centrehistorique mi-nier de Lewardemontre l’atta-chement de pas-

sionnés pour l’industrie minière àtravers leur ingéniosité à créer,construire ou reproduire des lieuxtémoins d’une mémoire collective.Rens. 03 27 95 82 82www.chm-lewarde.com

D’autres idées de sorties, ateliers,visites ludiques ou insolites en famille sur www.lenordenfamille.fr

S’aérer et se divertir en famille pour prolonger encore un peu les vacances… même si c’est déjà la rentrée

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