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Le Modèle Webmagazine International de la Jeunesse, un bulletin fait par vous et pour vous. Nº 010 du Mardi 08 Septembre au Mercredi 07 Octobre 2015 NOS PARTENAIRES L’EDITO Dieu: la formule miracle pour l’Afrique ? Le 18 Août dernier à l’in- stitut pastorale de la ville de Daloa dans le centre ouest de la Côte d’Ivoire, se tenait un séminaire animé par le docteur Do- minique BANGORET. Ses investigations menées sur les défis et responsa- bilités de la jeunesse chré- tienne dans le développe- ment de son continent, ont certainement fait l’objet de grandes prises de déci- sions et de consciences. En effet, les réflexions les plus courantes sur l’Afri- que et son développement mettent en exergue de nombreux défis à relever. Nous avons plusieurs fois lu et entendu que pour notre développement, il nous faut une révolution mentale et une volonté positive de nos gou- vernants. Ce sont de très bonnes formules connus de tous les africains. Mais jusque là, l’on se demande souvent ce qui cloche. Nos réalités continentales nous emmène certes, à douter d’un possible développe- ment. Mais commençons déjà par vaincre le com- plexe de l’Afro pessi- misme. Selon le docteur BANGORET, l’Afrique ne se développera que lorsqu’elle commencera à réfléchir avec Dieu et qu’elle comprendra que les connaissances scienti- fiques et bibliques vont de pair.La grâce de Dieu fera de nous des vainqueurs générationnels. Danielle GBA Que personne ne méprise ta jeunesse; mais sois un modèle ! Vie Professionnelle Le métier de PATISSIER ? UFHB Les Etudiants dentists s’exercent au sport ! "Le Developpement de l’Afrique peut-il venir de sa jeunesse ? " Retrouvez la totalité de nos articles sur www.lemodelemagazine.wordpress.com "L’HEURE AFRICAINE ? "

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Le Modèle Webmagazine International de la Jeunesse, un bulletin fait par vous et pour vous.

Nº 010 du Mardi 08 Septembre au Mercredi 07 Octobre 2015

NOS PARTENAIRES

L ’ E D I T O

Dieu: la formule miracle pour l’Afrique ? Le 18 Août dernier à l’in-stitut pastorale de la ville de Daloa dans le centre ouest de la Côte d’Ivoire, se tenait un séminaire animé par le docteur Do-minique BANGORET. Ses investigations menées sur les défis et responsa-bilités de la jeunesse chré-tienne dans le développe-ment de son continent, ont certainement fait l’objet de grandes prises de déci-sions et de consciences. En effet, les réflexions les plus courantes sur l’Afri-que et son développement mettent en exergue de nombreux défis à relever. Nous avons plusieurs fois lu et entendu que pour notre développement, il nous faut une révolution mentale et une volonté positive de nos gou-vernants. Ce sont de très bonnes formules connus de tous les africains. Mais jusque là, l’on se demande souvent ce qui cloche. Nos réalités continentales nous emmène certes, à douter d’un possible développe-ment. Mais commençons déjà par vaincre le com-plexe de l’Afro pessi-misme. Selon le docteur BANGORET, l’Afrique ne se développera que lorsqu’elle commencera à réfléchir avec Dieu et qu’elle comprendra que les connaissances scienti-fiques et bibliques vont de pair.La grâce de Dieu fera de nous des vainqueurs générationnels. Danielle GBA

Que personne ne méprise ta jeunesse; mais sois un modèle !

Vie Professionnelle

Le métier de PATISSIER ?

UFHB

Les Etudiants dentists s’exercent au sport !

"Le Developpement de l’Afrique peut-il venir de sa jeunesse ? "

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"L’HEURE AFRICAINE ? "

P A G E 2 Espace Religion Dans nos comporte-ments, dans nos cœurs les murmures et la négli-gence face aux sollicita-tions du Seigneur devi-ennent monnaie cou-rante. « Sachons-le, Dieu n’est pas serré de nous !!!» La puissance de Dieu se passe de toute contribu-tion humaine. La parole de vie, notamment l’ancien testament présente l’Eternel comme un Dieu qui combat : l’Eternel des armées. C’est un libéra-teur, un lion conquérant pour son peuple acquis. En d’autres termes, il est un chef de guerre. Mais contrairement aux chefs de guerre de la terre, ce n’est pas son armée qui fait sa force mais c’est justement lui qui fait la force de son armée. En effet, dans la con-quête de la terre promise de Canaan, les cinq rois des amoréens (le roi de Jérusalem, le roi de Hé-bron, le roi de Jarmuth, le roi de Lakis et le roi d’Eglon), après avoir eu écho de la prise de Jéricho et du royaume d’Aï, se liguèrent pour attaquer Israël et son allié Gabaon. Mais le livre de Josué chapitre 10 à partir du verset 10 nous enseigne que « l’Eternel les mit en déroute devant Is-raël ; et Israël leur fit éprouver une grande

défaite près de Gabaon, les poursuivit sur le chemin qui monte à Beth-Horon, l’Eternel fit tomber sur eux de grosses pierres jusqu’à Azeka, et ils périrent ; ceux qui moururent par les pierres de grêle furent plus nombreux que ceux qui furent tués avec l’épée par les en-fants d’Israël ». Voici donc bien-aimé(e), le Dieu guerrier qui fait la force de son armée. Engageons une analyse comparative avec des chefs de guerre de la terre ; prenons même les plus connus et renom-més de tous comme repère : Alexandre le Grand et son père Phil-ippe II de Macédoine. Philippe II est le déposi-taire de la gloire de Macédoine. Durant son règne, il planifia la re-fonte de son armée et la professionnalisa. Avec cette armée il commen-cera la conquête des ter-ritoires voisins dont la puissante Grèce avec la prise de la cité d’Athènes et de Sparte. Mais en 336 av. J-C, Philippe II est assassiné au mariage de sa fille par un de ses propres serviteurs. Il est succédé par Alexandre son fils de 20 ans. Ce dernier réorganise et accroit l’héritage mili-taire laissé par son père et se retrouve à la tête d’une horde de 40.000

guerriers. Il soumit toute la Grèce et mit la Perse de Darius III en déroute avant de pé-nétrer en Syrie. Alexan-dre le grand occupa suc-cessivement Babylone ; Suse ; Persépolis ; la Bactriane et Sogdiane. Ayant franchi l’Indus (fleuve à l’entrée de l’Inde) et battu le roi indien Pôros, la porte de l’Asie était grandement ouverte mais il fut con-traint de freiner son élan et renoncer à conquérir l’Asie en 326 av.J-C. Pour la simple raison que ses soldats étaient épuisés et mécontents du rythme arasant des mul-tiples campagnes mili-taires. Il se replia donc à Suse où il mourut l’an-née suivante sur cet échec. Le sort de Philippe II et d’Alexandre témoigne, non seulement, de ce que la gloire des chefs de guerre de la terre est bâtie sur les exploits de leurs soldats mais aussi que : ayant été fait par leurs hommes, ils peu-vent être défait par ces mêmes hommes. Ce n’est pas le cas de Dieu.

La suite dans le pro-chain numero

L E M O D È L E

DIEU N’EST PAS

"SERRÉ" DE NOUS ! Esaïe 40 : 12 à 17

Par Gédéon B.

Vie Professionnelle P A G E 3 Nº 010 du Mardi 08 Septembre au Mercredi 07 Octobre 2015

Q0 : Présentation Je me nomme MONSIA Mandeau Saint Christian, celibataire et père de deux enfants, domicilié à Abid-jan, commune de Port-Boüet (Gonzagueville) et patissier. Q1 : Pouvez-vous nous définir votre profession ? La pâtisserie est d’abord un local, ou un laboratoire dans lequel l’on confectionne des gâteaux ou crèmes. La pâtisserie regroupe la boulangerie, la viennoiserie et même la cuisine.

Q2 : Depuis combien de temps ex-ercer vous cette profession ? Depuis 7 ans Q3 : Comment êtes vous arriver à cette profession ? J’étais en classe de première lorsque mon père allait à la retraite. L’in-suffisance de moyens financiers ne permettait plus à mes parents d’as-surer ma scolarité. J’ai voulu dons apprendre un métier. Q4 : Quelles sont les étapes qui ont jalonné votre parcours profession-nel ?

Je me suis approché avec cette au-dace qui me caractérise, d’un pâtis-sier français qui a accepté que je sois son élève. Je me documentais au maximum à ses côtés. Il m’a fait connaître de grands livres de pâtis-

serie et m’en a offert. Ce sont des livres très chers. Après son départ pour la France, j’ai fais trois mois à la maison et par mes propres initia-tives, j’ai rencontré un très grand chef pâtissier dans un hôtel de grand

Bassam. Je dormais chez lui sur la terrasse durant ma période de stage à ses côtés et ce, pendant deux ans. Il m’a libéré quant il a remarqué que j’excellais énormément et très rapi-dement. Je devenais une menace. Je serais très long si je veux tout dé-baller, mais je n’ai appris qu’au côté de grands, comme chez Paco, la maison du pain, la maison des pains. Aujourd’hui, je suis à mon tour payé pour former.

Q5 : Quels ont été les obstacles ma-jeurs rencontrés lors votre parcours professionnel? Pas d’obstacle majeur, mais faut éviter par tous les moyens d’être désobéissant. Tu n’arriveras nulle part si tu l’es.

Q6 : Quel a été le montant de votre premier salaire ou du démarrage de votre entreprise ? 50.000 FCFA

Q7 : Dans les débuts de votre pro-fession, quelles ont été vos priori-tés ? Aider ma famille, mais avant tout, chercher à être toujours excellent. Je ne fini pas les recherches. C’est comme une maladie. Q8 : Quelles sont vos réalisations actuelles ? Elles sont à l’étape de projets et elles ne sauraient tarder. Pour le moment je veux continuer à travailler pour des pâtisseries et pour les plus excel-lentes.

Q9 : Quels sont les difficultés et risques liés à votre profession? Le temps compte énormément en pâtisserie. Faut surtout ne pas être paresseux et discret. Savoir sup-porter la pression, car on travail dans un environnement sous pres-sion, où ton titre et ta réputation sont en jeux. Avoir la maîtrise de soi.

Q10 : Quels sont les avantages et les privilèges liés à votre profes-sion ?

Tu es déclaré à la CNPS, tu as un certificat médical, tu as même une voiture de service, une maison of-ferte par ton employeur. Car il y a une rude concurrence dans le sec-teur et quand tu as la chance d’avoir un bon employé, donne lui tous les privilèges pour ne pas qu’il soit débauché par une autre maison.

Q11 : Quel est l’état de votre rela-tion avec vos collègues ou em-ployés ? Très bonnes relations. Mais beau-coup de prudences pour éviter les coups bas.

Q12 : Quels sont les conseils à donner aux jeunes qui voudraient embrasser votre profession ? Venir au métier par amour et être muni de courage et de patience. C’est un métier très rentable. Là où je travaille et certaines maisons font 1.500.000 FCFA de bénéfice par jour donc… .

Par Danielle GBA

LE PATISSIER ?

P A G E 4

Alors que les vagues de l’actualité, alimentées par la fin tragique du jeune réfu-gié syrien Aylan, remuent énergétiquement nos con-sciences, refait surface le souvenir d’Aristide De Souza Mendes. Alors que le mur de l’indifférence achève d’élever en Hongrie ses insolubles colonnes ré-pulsives entre terre d’espérance promise et mi-grants acculés à mort par les nouvelles guerres du pétrole, l’indissoluble mé-moire du consul élevé au titre de « juste parmi les nations » refait sens.

Aristide De Souza

Mendes est consul du Portu-gal à Bordeaux lorsqu’en mai 1940, fuyant la progres-sion ravageuse des troupes d’Adolphe Hitler, des milliers de réfugiés juifs, de citoyens français ou améri-cains déferlent sur sa ville de résidence. Le Portugal de Salazar, qui observait la neutralité dans ses rapports avec Berlin fait alors office de terre de transit ou de ref-uge temporaire pour les can-didats à l’exil vénus de toute l’Europe sous occupation.

Aussi, par flots inin-

terrompus, ils convergent au consulat du Portugal sis à Bordeaux. Interpellé par le cas de conscience qu’offrait l’agglutinement des désespérés autour de ses bureaux, mais tiraillé par ses impératifs professionnels, il faut trois jours d’atermoie-

ment, trois nuits blanches de délibération introspective au consul pour oser l’engage-ment tant redouté au-jourd’hui par les « bavards » politiques de l’Europe. L’un de ses fils, Pedro Mendes témoignant de l’instant décisif, déclare : « Il s’est levé comme plein d’une immense énergie, il a ouvert la porte de la chan-cellerie, et a dit, à haute voix : Désormais je don-nerai des visas à tout le monde, il n’y a plus de na-tionalité, de race, de relig-ion ».

Pour De Souza Mendes, la franche appré-ciation des contingences de la vie impose que les dé-cideurs fassent peser dans la balance la part d’humanité qui devrait animer toute décision politique. Cette option lui coutera très cer-tainement plumes et ailes, mais avant, aidé des mem-bres de sa famille et de quelques amis, debout dans l’escalier, dans la rue, ou emmuré à sa résidence, il estampille à l’épuisement plus de 30.000 visas.

Dans l’article qui

lui est consacré par le monde en 2005, on peut lire ce témoignage du neveu du consul au sujet des réfu-giés dont la situation colle avec celle des migrants fai-sant le pied de grue dans les gares serbes ou grecques : « Ils dormaient sur les

chaises, sur le plancher, sur des couvertures. Même les bureaux du consul étaient bondés de réfugiés, épuisés, fatigués à en mourir parce qu’ils avaient passés des jours et des nuits dans la rue, dans l’escalier et enfin dans les bureaux. Ils ne pouvaient plus satisfaire leur besoin, ne mangeaient, ni ne buvaient par crainte de perdre leur place dans la queue ».

Désavoué par sa hiérarchie, De Souza Men-des est rappelé à Lisbonne, où traduit en procès discipli-naire, il est mis à la retraite après avoir été délesté le 30 octobre 1940 de ses hono-raires. Privé de tout, endetté mais surtout abandonné de tous, sa famille se disloque. Le 3 avril 1954, dans l’espoir d’une réhabilitation qu’il ne verra jamais venir, épuisé par la misère, Aris-tide De Souza Mendes Do Amaral e Abranches s’éteint dans sa 69ème année à l’Hôpital des pères francis-cains de Lisbonne. Pour héritage ? Il nous laisse ce simple raisonnement : « S’il me faut désobéir, je préfère que ce soit à un ordre des hommes qu’à un ordre de Dieu…

L E M O D È L E

Modèles & Réussite Quand le passé fait la leçon au présent !

Par Gédéon B.

P A G E 5 Nº 010 du Mardi 08 Septembre au Mercredi 07 Octobre 2015

ans le cadre de ses festivités dénommées "Semaine de l’étudiant en

odonto stomatologie (SEOS)" s’est tenue une journée sportive le samedi 05 septem-bre 2015 à 10h au ter-rain du campus de l’université F.H.B de Cocody (Abidjan). Après une année académique 2014-2015 très âpre et longue, cette semaine du SEOS qui se déroule du 05 au 12 septembre 2015 est la bienvenue. La journée sportive qui sonne le début de la semaine a enregis-tré plusieurs rencon-tres. Nous avons as-sisté à deux demi-finales, un match de gala et clôturé par la finale. La première demi-finale opposait respectivement la 6e année à la 5e année avec la victoire de la 6e année 3-0. La sec-onde demi-finale op-

posait la 6e année RAS à la 3e année avec une victoire de 1-0 pour la 6e année RAS. Ensuite le match de gala qui opposait les praticiens à une équipe composée de joueurs issues des équipes éliminées lors des phases de poules (2e année et 4e année). Enfin, la grande finale qui confrontait les deux 6e années. Il a fallu des tirs aux buts époustouflants pour départager les 2 équi-pes.

Le trophée du tournoi gravé du nom du di-recteur du CROU monsieur YAO ETRANNY NOR-

BERT est revenu à la 6e année RAS. Les récompenses seront remises officiellement le mardi 08 septem-bre.

C’est dans une liesse populaire réunissant toute la faculté que cette journée s’est ter-minée par un cocktail

et des pas de danses. Vive le SEOS !

Etudiants de tous pays,

publier ici vos articles

provenant de votre campus, votre école ou de votre pays mais relatif à

l’enseignement supérieur. Les

sujets des articles sont au

choix de l’individu. Mais

ces articles doivent être les

propres initiatives des

auteurs.

Nous attendons vos

articles à

Echos des Campus Par Gnangbé jacques

Les Etudiants dentists s’exercent au sport !

D

P A G E 6

Alexandre KONAN : La jeunesse, surtout africaine doit savoir que celui qui planifie et s’organise, survit. Elle doit croire en elle et s’inspirer de bons exemples de dévelop-pement, comme celui de la Corée du sud, en alliant Dieu, loyauté et travail.

Alain RABE : Je peux dire que la jeunesse africaine a beaucoup à faire. Ce

n’est plus le moment de dormir sur nos oreilles et d’en vouloir à nos devanciers. Ils ont fait ce qu’ils ont pu. Pour cette généra-tion, c’est à nous qu’appartient le pour-voir de sauver l’Afri-que. Le développe-ment n’est pas un mi-rage. On peut y arriver en s’engageant à met-tre le Seigneur au devant de tout.

Placide SIAMON :

La médiocrité dans laquelle nous vivons, nous emmène à penser qu’il n’y a pas d’espoir. Mais com-prenons que nous ne sommes pas une er-reur de la nature. Nous avons quelque chose à apporter dans le développement de notre pays, notre cour-age et notre optimisme par exemple.

Jeccica ADJI : Nous avons toutes les ressources physiques, intellectuelles et men-tales pour conduire notre continent ou notre pays, vers un développement sans pareil. Visons haut, car celui qui vise haut ne s’ennuie pas et cherche toujours à ex-céder. Siméon TOURE : Je pense que pour l’Afrique, la jeunesse

doit changer de men-talité. On était limité et pensait être maudit. Mais comprenons que malgré le retard, l’Afrique peut arriver à bon port. Arriver au roi, pour apporter un message de paix. In-vestissons assez dans les projets de groupes, car c’est ensemble que le feu peut s’allumer (exemple du foyer pour cuisine).

Ignace KOFFI : La place d’un jeune est importante dans son pays et surtout la place d’un jeune chré-tien. Car si un pays à ses regards sur Dieu, c’est possible que la paix, la joie de-meurent. Et l’on pourra aisément vain-cre la corruption qui est un handicap pour le développement.

L E M O D È L E

Réalisez vos interviews sur un sujet que vous jugez pertinent dans votre pays, votre ville ou votre quartier.

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Forum Une séléction de Danielle GBA

Le Developpement de l’Afrique peut-il venir de sa jeunesse ?

P A G E 7

On entend généralement en Afrique cette expression "HEURE AFRICAINE".

Existe-t-il vraiment une heure propre à chaque conti-nent ou à chaque pays ? La géographie nous apprend qu’il existe une heure uni-verselle fixée à partir du méridien de Greenwich dé-nommée UTC (Temps Uni-versel Coordonné en fran-çais). Par la théorie des fuseaux horaires, des décal-ages horaires négatifs (-1,-2,-3…) ou positifs (+1, +2, +3) sont observées selon la position des pays par rap-port au méridien de Green-wich.

Ainsi, sur cette base d’uni-versalité horaire le monde fonctionne harmonieuse-ment. L’heure à l’ instant "T" peut varier d’un pays à un autre à l’intérieur du même continent mais l’a-justement permet de palier au décalage horaire existant.

Cependant l’"HEURE AF-RICAINE" n’est pas la con-séquence d’un décalage horaire, mais la justification d’un retard horaire chro-nique à tous les rendez-vous. Oui a tous les rendez-vous, même au mariage, un évènement sensé se produire une fois dans la vie. Les africains se plaisent con-

stamment dans ce concept d’"HEURE AFRICAINE" et viennent toujours après l’heure fixée officiellement pour un rendez-vous ou un évènement.

Pourquoi entretenir une telle culture du retard ? Quelles en sont les conséquences à tous niveaux ? Comment y mettre fin définitivement à cette sérieuse gangrène ? Pays du sud, pays sous développés, pays sous in-dustrialisés, les Etats afri-cains ne manifestent aucun empressement pour rattraper leur retard contrairement aux pays asiatiques qui tra-vaillent avec acharnement et se donnent moins de repos. Une observation dans les administrations publiques révélé un retard non sanc-tionné aux heures de travail, une lenteur ou une lourdeur protocolaire dans le traite-ment des dossiers et des jours fériés pléthoriques. Des travailleurs jamais pres-sés pour venir au travail mais toujours ponctuels aux heures de descente. Pourquoi une telle culture du retard au travail, aux réunions, aux examens, aux entretiens d’embauche, aux cultes religieux, aux diner gala, a la célébration de son propre mariage ? Et si les africains s’étaient résignés à leur incapacité de rattraper les autres nations dites développées ? Et si les afri-

cains s’étaient résignés à leur incapacité de changer cette culture du retard ? Pourtant les conséquences sont considérables. Par exemple, un mariage devant avoir lieu à 08h30 dans une mairie ou 10 mariages sont programmes pour ce jour se célèbre à 09h30 du au retard des mariés. Ce retard d’1h occa-sionne tout un décalage du programme du jour tant col-lectif qu’individuel de tous les acteurs de ces différents mariages : autorités civiles, religieuses, mariés, invités, restaurateurs et autres prestataires de services. Le retard nous fait perdre premièrement du temps, de l’énergie (épuise celui qui attend) ensuite de la con-sidération, de la crédibilité et enfin du travail, des con-trats et de l’argent.

C’est pourquoi notre aspira-tion à l’émergence passe absolument par une forte révolution de notre concep-tion et culture du temps. Parce que nous sommes en retard sur notre développe-ment, poursuivons le temps. Le développement de l’Afri-que sera durable si et seule-ment si notre intelligence est renouvelé à tous égards.

Nous voulons publier ici les

articles qui ne cadrent pas avec

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provenant du monde entier. Les sujets des articles sont au choix de

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Nº 010 du Mardi 08 Septembre au Mercredi 07 Octobre 2015

Plume Libre Par JoChrist

"L’heure Africaine" ?

P A G E 8

« Le mariage se

définit comme deux

décès pour une vie »

Je me nomme MOUROU Ambroise, marié à YOUWA Françoise et père d’un enfant (une petite fille), domicilié à Abidjan, commune de Port-Boüet (Gonzagueville). Je suis de profes-sion « éducateur » exerçant dans une di-rection régionale du ministère en charge des affaires sociales au Plateau. Q1: Quel était le type de femme dont vous rêviez ? J e m e n o m m e MOUROU Ambroise, marié à YOUWA Françoise et père d’un enfant (une petite fille), domicilié à Abidjan, commune de P o r t - B o ü e t (Gonzagueville). Je suis de profes-sion « éducateur » exerçant dans une di-rection régionale du ministère en charge des affaires sociales au Plateau. Q2: Comment avez-vous connu votre femme actuelle?

Nous nous sommes connus en l’église des assemblées de Dieu de Treichville dans le m o u v e m e n t d u GEEAD. A l’époque, j’étais stagiaire en for-mation à l’école des éducateurs présco-laires de l’Institut Na-tional de Formation Sociale (INFS) sise à Cocody. Quant à elle, elle était élève en classe de 3ème année BEP et BT compta-bilité.

Q3: Quelles sont les étapes qui ont précédé les fiançailles ?

Les étapes qui ont pré-cédées les fiançailles ont été celles que l’église prescrit à sa-voir la prière pour chercher la volonté de DIEU, la déclaration d’amour, la présenta-tion aux autorités re-ligieuses. Deux années âpres, nous nous som-mes mariées en l’église de Treichville.

Q4: Comment s’est faite la déclaration d’amour ?

Après plusieurs refus de déclarer mon

amour à la sœur à cause du fait que je ne travaillais pas, dogme et principe personnels, j’ai fini par avouer ce sentiment fort et in-tense. La déclaration s’est faite dans une église de pentecôte de T r e i c h v i l l e e n présence d’un ami en commun et chrétien à l’église des AD de Bingerville. Le retour à cette déclaration a eu lieu douze mois après au même endroit.

Q5: C’est quoi la vo-lonté de Dieu pour le mariage ?

L’homme quittera son père et sa mère et s’at-tachera à sa femme et les deux deviendront une seule chaire.

Q6 : Quels sont les jalons lors des fian-çailles à ne pas man-quer ?

Il faut se présenter aux parents de la fille qu’on aime, les in-former de nos inten-tions de mariage en-vers leur fille. Pour les croyants, faudra faire suivre tout cela de la prière et de la vie de sanctification.

L E M O D È L E

L’immoralité sexuelle, le divorce et les violences conjugales détruisent notre société. Nous voulons résister à cette déchéance morale en faisant ici la promotion des valeurs morales relatives à la vie conjugale. Nous parlerons de l’adolescence, de l’étape des fiançailles et de la vie en couple.

La Vie Conjugale Le Couple MOUROU AMBROISE Par Lydie DOFFOU

« La personne

conjugale est la

nouvelle entité issue

de l’union de

l’homme et la

femme »

P A G E 9

Q7 : Quels ont été les obstacles majeurs ren-contrés lors de vos fian-çailles (parents, beaux parents, famille, événe-ments…) ? Mes parents trouvaient que j’étais en début de fonction pour chercher à me marier et il ya eu une jalousie farouche entre ma fiancée et une de mes sœurs. Q8 : Comment s’est fait le processus de présenta-tion devant les autorités religieuses ?

Nous avons décidé, après la demande en fiançailles et la réponse reçue suite à deux années d’attentes, de faire part à l’homme de DIEU qui a pris acte et a prié pour nous. Q9 : Comment s’est fait le budget du mariage ?

Le budget se fait en fonc-tion des objectifs que vous désirez atteindre et des moyens financiers. Nous avons compté sur DIEU et sur nos propres moyens. Le budget du mariage se fait à deux et ne jamais oublier que la vie continue après la céré-monie de mariage. Q10 : D’où est venu le financement pour la pré-paration et l’organisa-tion du mariage ?

Le financement est venu d’abord de nos économies

et nous avons ensuite reçu des aides des parents.

Q11 : Comment s’est ef-fectué le déroulement des courses pour le mariage ?

Les courses se sont bien passées car piloté en pri-ori par ma fiancée et moi s’agissant des accessoires de l’événement, aidées par moment de quelques amis et le comité d’or-ganisation de l’église. Le point sombre est que ma belle mère a failli faire un accident, en se faisant renverser par un gros camion de marchandises.

Q12 : Quelle a été l’im-plication des parents dans l’organisation (atouts et risques) ?

Ils ont été présents moralement et physique-ment à toutes les étapes du mariage organisé en grande partie par l’église.

Q13 : Comment réglez-vous les conflits dans le couple ?

Les conflits se règlent à deux par la communica-tion et en comptant sur l’aide du Saint -Esprit.

Q14 : Vie associative avec les autres couples

Nous sommes disposés à

entraider par notre expéri-ence tous ceux qui vien-nent à nous. Aussi profitons-nous des occasions qui se présen-tent à nous pour commu-nier avec les autres cou-ples.

Conseils pour la jeunesse.

Vivre dans la sanctifica-tion et rechercher la vo-lonté de Dieu dans les fiançailles qui aboutissent au mariage. Le mariage n’est pas un jeu : c’est une autre vie, une renaissance. L’homme qui se marie doit travailler ou être en instance de travailler (en formation). On ne promet pas le mariage à une sœur de façon éternelle et on ne détruit pas « ou on ne casse pas » les fiançailles entamés : avis à tous les soupirants, SHALOM !

« je rêvais d’une femme qui

resterait à la maison… mais

j’avais vite compris que ce n’était pas une pensée juste.»

« Il est bon de connaitre les

expériences des autres et la

lecture est un très bon moyen.»

« Il existe des couples heureux,

beaucoup de couples heureux et ce n’est pas parce qu’on ne

parle que des couples en difficulté qu’on doit penser

que le mariage est un enfer. »

Nº 010 du Mardi 08 Septembre au Mercredi 07 Octobre 2015

P A G E 1 0

Le monde du football contaminé par la corruption, la su-perficialité et le matérialisme peut sembler inadapté à un homme qui a décidé de marcher sur le chemin étroit du christianisme. Toutefois, le milieu de terrain des Milanais est aussi conscient que l’extrême médiatisation de son sport est un puissant vecteur d’évangélisation : le 30 juin 2002, au soir de la finale mondiale remportée par le Brésil face à l’Allemagne (2-0) à Yokohama, il arborait fièrement un tee-shirt portant l’inscription « I belong to Je-sus » (J’appartiens à Jésus). Agenouillé, il avait prié en mondovision en compagnie de ses équipiers Edmilson et Lucio, eux aussi Athlètes du Christ. « Je veux que mon comportement, d’avantage que les discours, soit le meilleur témoignage possible de mes fermes convictions, dit-il.» Une main tendue vers les cieux, l’autre posée sur le cœur, Kaka dédie chacun de ses buts « au Créateur ».

Nº 010 du Mardi 08 Septembre au Mercredi 07 Octobre 2015

Sports Sports: KAKA, ballon d’or 2007 ! Par JoChrist

P A G E 1 1 Nº 010 du Mardi 08 Septembre au Mercredi 07 Octobre 2015

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Directeur de Publication Christian NEHI Chef de Rédaction Danielle GBA 00225 57499605 Secrétaire de Rédaction Lydie DOFFOU 00225 05734882

Conseiller Mathieu AYOMAN

Comité de Rédaction *André GADJI *David DJON *Fleur ASSUI *Gédéon BANGALI *Huguette AKPOUE *Landry GOGBE *Wilfried NANTHE

Pluie, pluie, pluie Je te fuis, tu me suis O multiples goûtes d’eau Tu viens à l’improviste du haut, Tu me fais fuir des heures ; O ces heures de chaleur Temps caniculaires Pour me rappeler l’hiver. Pourtant, tu me laisses aliter Comme sérieusement hypnotisé Pluie, tombe avec ampleur Pleure, pleure et pleure Mais écoute aussi mes pleurs. O temps glacial et froid Avec toi on n’a pas le choix, O personnage à deux visages En même temps qui me procure un peu d’allégresse Tu me fais cadeau de la paresse, Pendant que tu me délivres de la chaleur Tu me livres à la fraicheur O pluie, difficile de te comprendre…

Par Landry GOGBE