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30 janvier 2020

Le ministère des Armées au Forum international de la cybersécurité (FIC) 2020 Du 28 au 30 janvier, le ministère des Armées était présent à la 3e édition du Forum international de la cybersécurité (FIC) qui se tenait à Lille.

Organisé par la Gendarmerie nationale, le FIC est un salon dédié aux acteurs publics et privés de la cybersécurité qui a pour vocation de favoriser les échanges de points de vue et d'expériences. Ce rendez-vous attire chaque année plus de 10 000 visiteurs d'environ 80 pays.

Pour cette nouvelle édition placée sous le thème : « replacer l'humain au cœur de la cybersécurité », le ministère était représenté par le Commandement de la cyberdéfense (COMCYBER), la Direction générale de l’armement (DGA), la Direction du renseignement et de la sécurité de la Défense (DRSD), la Direction du renseignement militaire (DRM), la Direction générale de sécurité extérieure (DGSE), la Direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information (DIRISI), les réserves de cyberdéfense et les armées.

Toutes ces entités ont présenté leurs missions, leurs spécificités et les perspectives de carrière qu’elles offrent. Comme le rappelle le général de division aérienne Didier Tisseyre, commandant la Cyberdéfense « cette année, 850 attaques ont été dénombrées dont 10 % qui ciblaient réellement le ministère des Armées ». C'est la raison pour laquelle « le défi principal [...] c'est qu'il faut recruter » des cybercombattants, insiste-t-il.

Lors de ces trois jours de forum, la participation du ministère des Armées a été marquée par plusieurs temps forts :

la remise du prix « deceptive Security » par la DGA et le COMCYBER à la société AMOSSYS pour sa solution innovante et déjà expérimentée par les armées. Ce défi visait à faire émerger une solution technique basée sur des « honeypots » évolués permettant de faciliter l’analyse de malwares et la compréhension du mode opératoire d’un attaquant.

Les interventions des autorités militaires lors de conférences sur les thèmes de la souveraineté numérique et de l'intelligence artificielle notamment ;

la signature d'une convention entre le COMCYBER et l’École pour l’informatique et les techniques avancées (EPITA) ayant pour objectif de développer les compétences des jeunes talents et de soutenir la filière nationale du cyber.

https://dicod.hosting.augure.com/Augure_Dicod/default.ashx?WCI=EmailViewer&id=e0454b18%2D39b7%2D4765%2D8e71%2Dd265b94757cehttps://www.defense.gouv.fr/salle-de-presse/actu-defense

L'ambition du ministère en matière de cyberdéfense À l’heure où des cyberattaques sont susceptibles de porter atteinte aux intérêts de la Nation, la France a adopté une

stratégie ambitieuse de cyberdéfense. Comme Florence Parly, ministre des Armées, l'a rappelé à Rennes en octobre

2019 : « la cyberdéfense est une priorité absolue du ministère des Armées. Nous investissons beaucoup, nous

recrutons à un rythme soutenu, nous consolidons nos pôles d’expertise [...] avec l’ambition de donner à la

France les moyens de construire une cyberdéfense à la hauteur de ses ambitions opérationnelles. »

Dotée d'une chaine cyber opérationnelle et performante, la cyberdéfense militaire regroupe l’ensemble des actions

défensives et offensives conduites dans le cyberespace pour garantir le bon fonctionnement du ministère des Armées et

l’efficacité de l’action des forces armées, en entraînement comme en opérations (de la planification à la conduite).

Confortant le tournant pris par le ministère pour placer la France à la pointe du combat dans le cyberespace, la Loi de

programmation militaire (LPM) 2019-2025 renforce les moyens dévolus à la cyber. Elle prévoit ainsi le recrutement de

1 000 cybercombattants supplémentaires et un investissement de 1,6 milliard d’euros pour la lutte dans le

cyberespace.

Le dossier de presse du FIC 2020

L'interview du général de division aérienne Didier Tisseyre Les stratégies cyber du ministère des Armées

Déplacement aux États-Unis

Du 26 au 28 janvier, Florence Parly, ministre des Armées, s’est rendue aux Etats-Unis. Il s’agit de son 4e déplacement outre-Atlantique depuis sa prise de fonctions.

https://www.defense.gouv.fr/salle-de-presse/dossiers-de-presse/dossier-de-presse_forum-international-de-la-cybersecurite-fichttp://portail.intradef.gouv.fr/content/video-fic-2020-cest-parti-cyberespace-un-nouveau-champ-de-bataillehttps://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/cyberdefense-la-france-passe-a-l-offensive

À Washington, elle s’est entretenue avec Mark Esper, secrétaire à la Défense, Robert O’Brien, conseiller à la sécurité nationale, ainsi que le général Nakasone, commandant du United States Cyber Command. L’occasion pour la ministre de réaffirmer l’excellence de la relation bilatérale de défense entre la France et les États-Unis, et leur unité face à un environnement stratégique de plus en plus complexe.

Lors de leur échange, les ministres ont abordé de nombreuses questions de sécurité : la lutte contre le terrorisme en Afrique et au Levant, les tensions au Moyen-Orient, l’avenir de la coalition internationale contre Daech, la sécurité maritime dans le Golfe et les risques de prolifération nucléaire. La réflexion stratégique sur le rôle de l’OTAN et l’engagement grandissant des pays européens dans la sécurité internationale, la stabilité stratégique en Europe et le contrôle des armements ont également été à l’ordre du jour.

La ministre a ensuite poursuivi ses échanges avec des think tanks : le Washington Institute, le Center for Strategic and Budgetary Assessments, l’American Enterprise Institute, Aspen Strategy et le Center for a New American Security.

Elle s’est ensuite déplacée à Boston, où elle a donné une conférence publique à la Kennedy School of Government de l’université de Harvard devant des étudiants et des membres de la communauté de défense américaine. Lors de cette allocution, elle a rappelé l'importance de la présence américaine au Sahel.

Enfin, Florence Parly a effectué une visite à bord de la Frégate multi-missions française (FREMM) Normandie, en escale à Boston dans le cadre d’un déploiement de longue durée incluant de nombreuses interactions avec la marine américaine.

Discours de la ministre des Armées à Harvard Le communiqué de presse

75e anniversaire de la libération d’Auschwitz-Birkenau Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées, a participé lundi 27 janvier à l’inauguration par Emmanuel Macron, le Président de la République, du Mur des Noms rénové au Mémorial de la Shoah à Paris.

https://www.defense.gouv.fr/salle-de-presse/discours/discours-de-florence-parly/discours-de-florence-parly-a-harvard-le-28-janvier-2020https://www.defense.gouv.fr/salle-de-presse/communiques/communiques-de-florence-parly/communique_deplacement-de-florence-parly-ministre-des-armees-aux-etats-unis

Inauguré en 2005 par Jacques Chirac et Simone Veil, ce mur comporte les noms et années de naissance de près de 76 000 Juifs déportés entre 1942 et 1944 par les nazis. Sa rénovation a permis d’ajouter près de 200 noms et des dates de naissance.

À l’issue de cette cérémonie, Geneviève Darrieussecq s’est rendue au lycée Sophie Germain (Paris 4e) afin d’ouvrir une séance de témoignages de cinq rescapés des camps de la mort, organisée par l’Union des déportés d’Auschwitz.. 4 000 collégiens et lycéens ont pu écouter et discuter par internet à distance avec celles et ceux qui vécurent l’horreur de la Shoah.

« Les rescapés de la Shoah sont désormais très peu nombreux. C’est un rare privilège d’avoir ces personnalités à nos côtés et de pouvoir écouter leur témoignage. Des sessions de vidéos comme celle-ci permettent de faire perdurer la parole des rescapés [et contribuent à] transmettre cette mémoire » a déclaré Geneviève Darrieussecq aux élèves.

Déplacement dans les Hauts-de-France

Geneviève Darrieussecq s'est rendue jeudi 30 janvier dans le Nord (59), afin d'inaugurer le nouvel espace multiservices ATLAS au 41e Régiment de transmissions (RT) de Douai. Elle s'est également déplacée à Lille où elle a signé deux conventions avec la région des Hauts-de-France : l’une en faveur du tourisme de mémoire et l’autre au profit de la politique de réserve militaire.

Pour rappel, le dispositif ATLAS (Accès en tout Temps, en tout Lieu Au Soutien) vise à offrir un soutien de proximité simple et modernisé aux personnels du ministère des Armées et à leurs familles. Au travers d'une structure d’accueil et d’orientation dédiée, il propose aux usagers de faciliter leurs démarches dans divers domaines de la vie quotidienne : logement, offres de loisirs, mise à jour de droits, rendez-vous administratifs. Mis en œuvre par le commissariat des armées, ATLAS est un maillon essentiel du Plan Famille lancé en 2017. L’espace implanté à Douai est l'un des plus aboutis puisqu’il propose une offre élargie à des services comme l’aide aux inscriptions sur les listes électora les ou scolaires.

La convention pour la définition et la mise en œuvre d’une nouvelle politique mémorielle dans les Hauts-de-France portera dans un premier temps sur les sites témoins de la Première Guerre mondiale avant d’être conduite sur les sites emblématiques de la Seconde. Sont notamment prévus l’amélioration de l’accueil et des parcours de visite ou encore le développement d’une offre pédagogique à destination de publics scolaires.

Enfin, la convention de soutien à la politique de réserve militaire accordera, quant à elle, la possibilité aux agents réservistes de la région d'aller au-delà des dispositions légales, notamment en matière de jours d’absence et de préavis. Cet engagement des Hauts-de-France en faveur de l’esprit de défense et du lien armées-Nation lui permettra de se voir attribuer, par arrêté ministériel, la qualité de « partenaire de la défense nationale ».

Mise en place d’un groupe de travail « rapatriés »

Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées, a réuni mardi 28 janvier, à l’Hôtel de Brienne, les principales associations nationales de rapatriés d’Afrique du Nord.

En présence des députés Eric Diard et Patricia Mirallès, respectivement président et secrétaire du groupe « rapatriés » à l’Assemblée nationale, les échanges ont porté sur les questions de réparation, de mémoire, de l’entretien des cimetières en Algérie et des disparus.

Geneviève Darrieussecq a décidé de mettre en place un groupe de travail sur ces différentes thématiques. Il réunira, sous la direction de son cabinet, des associations et plusieurs entités du ministère des Armées notamment : l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG), le Service historique de la Défense (SHD) et la Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA).

Elle a également décidé de lancer une mission d’évaluation des archives des rapatriés actuellement conservées à Dreux et Luigny (Eure-et-Loir). Sous la direction de l’historien Jean-Jacques Jordi, ces dernières seront examinées afin d’en déterminer l’intérêt historique et les perspectives d’utilisation par des chercheurs.

Le communiqué de presse

Jusqu'au 9 août : exposition « Espions » à la cité des Sciences et de l'Industrie (Paris) Du 31 janvier au 2 février : présence du ministère au Salon de l'étudiant au Parc des expositions (Paris) 3 février : événement « De Gaulle 360° » à l’Ecole militaire (Paris) Du 3 au 7 février : exercice semestriel Gabian de la Marine nationale en Méditerranée 5 et 6 février : participation du ministère au salon des entrepreneurs au Palais des Congrès (Paris) 6 février : colloque au Centre de doctrine et d’enseignement au commandement (CDEC) de l'armée de Terre

sur le thème « Face à la haute intensité, quel chef tactique demain ? », à l'École militaire (Paris)

MINISTÈRE

Obtention du label « Égalité » professionnelle entre les femmes et les hommes

Le ministère s’est engagé dans une démarche de certification « Égalité/Diversité » à l’horizon 2022. Saluée par Florence Parly, l’attribution par l’AFNOR du label « Egalité » marque une première étape importante.

L'obtention de ce label « Égalité » porte sur un périmètre pilote de trois services et 53 000 personnes. Le personnel du :

Service des essences des armées (SEA) ; service des ressources humaines civiles du ministère ;

https://www.defense.gouv.fr/salle-de-presse/communiques/communiques-de-genevieve-darrieussecq/communique_mise-en-place-par-genevieve-darrieussecq-d-un-groupe-de-travail-rapatrieshttps://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/espions-a-la-cite-des-sciences-et-de-l-industriehttps://www.letudiant.fr/etudes/salons/salon-letudiant-paris.htmlhttps://www.salondesentrepreneurs.com/fr/https://www.defense.gouv.fr/espanol/salle-de-presse/notes-aux-redactions/invitation_colloque-annuel-de-pensee-militaire-de-l-armee-de-terre

service achats du Service parisien de soutien de l'administration centrale (SPAC).

En attribuant le label « Égalité » pour quatre années, l’AFNOR reconnaît ainsi les engagements et les actions concrètes mises en place par le ministère des Armées pour favoriser l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, militaires et civils, sur l’ensemble de leur carrière, notamment en termes de recrutement, d’attractivité, de fidélisation, de rémunération, d’évolution professionnelle, de conciliation vie professionnelle-vie privée, mais aussi de prévention des harcèlements et violences sexuelles et sexistes.

Sur le même principe, le ministère des Armées présentera sa candidature au label « Diversité » sur ce même périmètre pilote fin 2020. Il doit permettre de promouvoir les valeurs d’intégration, de renforcer la prévention des discriminations et la traçabilité des procédures RH.

Le label « Alliance » permettra ainsi, à terme, à l’ensemble du ministère d’être labellisé à la fois sur l’Égalité et sur la Diversité.

Le communiqué de presse

Une médecin en chef des armées récompensée par l’Académie nationale de médecine

L’Académie nationale de médecine salue et récompense les travaux de recherches du ministère des Armées. Ces travaux portent sur un sujet crucial pour les militaires français déployés en opérations, mais aussi pour la population toute entière : un vaccin contre le paludisme. Cette récompense illustre le dynamisme du Service de santé des armées (SSA) dans le domaine de la recherche.

Le 17 décembre 2019, l’Académie nationale de médecine a récompensé la médecin en chef Mura pour ses travaux sur la caractérisation des génomes défectifs de la plateforme vaccinale rougeole et l’intérêt qu’ils présentent pour le développement d’un vaccin antipaludique. Ces travaux de recherche menés en collaboration avec l'Institut Pasteur visent à développer une stratégie vaccinale antipaludique en utilisant le virus de la rougeole.

Florence Parly, ministre des Armées, félicite la lauréate : « cette récompense montre deux choses : l’excellence des travaux de la médecin en chef Mura, mais aussi l’exigence du SSA en matière académique. Je suis très fière de la contribution des armées à des causes aussi importantes ».

L'essor de la génétique a permis le développement du vaccin contre la rougeole et ouvert de nouvelles perspectives pour la prévention d'autres maladies comme le paludisme, maladie tropicale meurtrière, pour laquelle aucun vaccin n'est disponible. L'impact sanitaire de cette maladie infectieuse est majeur pour les forces françaises car elles sont régulièrement déployées dans des zones à risques.

Les travaux de la médecin en chef Mura s’inscrivent dans les programmes de recherche sur les risques biologiques de l’Institut de recherche biomédicale des armées (IRBA), établissement du SSA, déjà labélisé « Centre national de référence » pour certaines maladies virales, parasitaires et bactériennes par l’Agence nationale de santé publique.

Le communiqué de presse

Livraison des nouvelles jumelles de vision nocturne O-NYX à l’armée de Terre

Florence Parly, ministre des Armées, salue la livraison des premières jumelles de vision nocturne (JVN) O-NYX au 21e Régiment d’infanterie de marine (21e RIMa) de Fréjus : « cette livraison de nouveaux équipements vient s’inscrire dans la LPM conçue à hauteur d’homme : en 2020, un militaire déployé est un militaire mieux protégé ». Conçues par la société Thales, ces jumelles bénéficient d’une résolution améliorée et d’un champ de vision plus large. Elles permettront aux soldats de l’armée de Terre de mieux progresser dans l’obscurité et remplaceront les jumelles Lucie actuellement utilisées. Ces nouvelles jumelles de vision nocturne équiperont les fantassins du 21e RIMa et du 2e Régiment étranger d’infanterie (2e REI) de Nîmes dans le cadre de la mission des unités de la 6e brigade légère blindée début 2020 dans la bande sahélo-saharienne (BSS) .

https://www.defense.gouv.fr/salle-de-presse/communiques/communiques-de-florence-parly/communique_label-egalite-professionnelle-entre-les-femmes-et-les-hommes-florence-parly-salue-l-attribution-du-label-de-l-afnor-au-ministere-des-armeeshttps://www.defense.gouv.fr/salle-de-presse/communiques/communiques-du-ministere-des-armees/communique_la-medecin-en-chef-mura-chercheuse-a-l-institut-de-recherche-biomedicale-des-armees-irba-recompensee-par-l-academie-nationale-de-medecine

L’objectif pour 2020 est la fourniture à l’armée de Terre de 3 179 jumelles de vision nocturne O-NYX sur les 3 519

commandées par la DGA au profit des armées ; le reste de la commande sera livré en 2021. Plusieurs milliers

d’exemplaires supplémentaires devraient être livrés d’ici à 2025. Ces matériels équiperont à terme les trois armées.

Leur adoption s’inscrit dans une volonté plus large de nouveaux « petits équipements » destinés aux forces françaises dans le cadre d’une LPM 2019-2025 à hauteur d’homme :

la livraison, d’ici à 2022, de 74 596 pistolets semi-automatiques (PSA) Glock 17 GEN5 ; la poursuite de la livraison du fusil d’assaut HK416 débutée en 2017 et dont 12 000 nouveaux exemplaires sont

attendus dans les unités en 2020 ; la livraison, d’ici à 2022, de 2 620 nouveaux fusil de précision SCAR (Special Combat Assault Riffle) pour les

tireurs d’élite français ; l'équipement des forces avec 85 000 treillis ignifugés F3 qui seront perçus au sein des unités, permettant ainsi

de doter les militaires déployés en OPEX à compter de cette année ; la livraison de casques composites de protection contre les éclats et les tirs de balles de 9 mm : en 2020, 25

000 casques seront livrés ; enfin, 37 000 gilets pare-balles nouvelle génération ont déjà été livrés entre 2018 et 2019, l’objectif étant, d’ici

2025, de livrer 96 800 exemplaires au sein des forces.

Ces livraisons sont essentielles à la mission des militaires déployés, dont les équipements doivent correspondre aux

meilleurs standards. La protection du combattant est l'une des priorités de la politique menée par Florence Parly.

Longueur / Largeur / Hauteur : 112 mm / 75 mm / 79 mm

Poids : 340 g Technologie : intensification de lumière Autonomie : supérieure à 40h avec batterie ou

25h avec des pile AA 1.5 V Profil extra plat et proche du visage, ultra compacte

et très légère, permettant d’accroître le confort pour un usage prolongé

Grand champ de vision de 51° (contre 40° habituellement, +70 % de surface de la scène observée) qui améliore la perception de l’environnement et la mobilité du soldat

Le communiqué de presse

ARMÉE DE TERRE

La 9e BIMa organise son premier hackaton 3D ! La 9e Brigade d’infanterie de marine (BIMa) organise un hackaton 3D sur l’utilisation de l’imprimante 3D, du 13 au 15 février, au camp d’Auvours du 2e RIMa (à proximité du Mans).

https://www.defense.gouv.fr/salle-de-presse/communiques/communiques-de-florence-parly/communique_livraison-des-nouvelles-jumelles-de-vision-nocturne-o-nyx-a-l-armee-de-terre

Un hackaton, contraction de "hack" et de "marathon", est un événement au cours duquel des équipes doivent développer un projet informatique. Destiné à encourager l’innovation, transférer des compétences, et développer des techniques agiles, l'évènement invite au travail en équipes, en temps limité et mobilise l’intelligence collective autour d’un objectif avec une notion de défi. Ce premier hackaton de l’armée de Terre se déroulera avec un nouveau défi lancé toutes les cinq heures.

La Section technique de l’armée de Terre (STAT), la Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (SIMMT), le Battle-Lab Terre et la DGA qui soutiennent techniquement cette initiative, seront présents lors de cette activité. Ce projet, à l’initiative de deux lieutenants du 2e RIMa, illustre parfaitement la démarche d’innovation collaborative développée au sein de l’armée de Terre.

ARMÉE DE L'AIR

« Venir et Devenir : rejoignez la communauté des aviateurs » Depuis 2014, les objectifs de recrutement de l’armée de l’Air sont en constante augmentation. En 2020, l'objectif est d'honorer plus de 3 500 postes sur plus de 50 emprises : l’enjeu est capital.

Lancée officiellement par le chef d’état-major de l’armée de l’Air au Bourget le 31 janvier 2020, la nouvelle campagne de recrutement de l’armée de l’Air est baptisée « Venir et Devenir ». Cet appel direct aux générations Millenials (nées entre 1981 et 1996) et Z (nées après 1997), les invite à l’action (Venir), en promouvant une progression de carrière au sein de l’armée de l’Air (Devenir).

Cette nouvelle campagne de recrutement soulignera la pluralité des spécialités de l’armée de l’Air (plus de 50 métiers), et la diversité des expériences possibles. Son objectif est de répondre à la quête de sens de ces jeunes générations, en soulignant le rôle que ces futurs aviateurs et aviatrices exerceront dans leur spécialité, grâce à leur engagement au sein de cette communauté. L’armée de l’Air recrute des profils variés à partir de la 3e et jusqu’à BAC +5. Elle recherche, avant tout, un état d’esprit :

goût d’apprendre et curiosité ; rigueur et conscience professionnelle ; sens de l’adaptation, doublé d’un esprit d’équipe ; sens du service et de l’engagement au profit du collectif.

On ne naît pas aviateur, on le devient. Dans le détail, pour l’année 2020 l’armée de l’Air offre notamment :

plus de 1 400 postes de Militaires techniciens de l’air (MTA), en particulier dans les spécialités « protection-défense » et « administration » ;

plus de 1 400 postes pour intégrer l’École de formation des sous-officiers de l’armée de l’Air (EFSOAA), puis se former à des spécialités telles que la « mécanique aéronautique », le « contrôle aérien », les « Systèmes d’information et communication » (SIC), et les « ressources humaines et finances » ;

plus de 100 postes de Personnels navigants (PN : pilote, navigateur, pilote de drone, …) ;

plus de 100 postes d’Officiers sous contrat (OSC), parmi les spécialités « officier renseignement », « officier ressources humaines », « officier mécanicien systèmes aéronautiques / aéronef et vecteur », ou « officier informatique ».

Plus d’informations sur le site internet www.devenir-aviateur.fr Le dossier de presse

MARINE NATIONALE

Portrait : Gestionnaire d’espaces aériens à bord du Charles-de-Gaulle

Le Lieutenant de vaisseau (LV) Matthieu est gestionnaire d’espaces aériens (airspace manager) au sein de l’état-major du Groupe aéronaval (GAN). A bord du porte-avions Charles-de-Gaulle, il s’occupe principalement de définir et mettre à disposition des aéronefs du groupe aérien embarqué des espaces aériens. Pour cela, il travaille en coordination avec le CCA (Carrier Control Approach) qui est chargé de contrôler le trafic aérien autour du porte-avions, le bureau des vols qui est l’intermédiaire avec les pilotes, et bien sûr avec les nombreux points de contact de l’aviation civile.

Aujourd’hui le LV Matthieu fait partie de l’état-major embarqué du GAN. Il est chargé de fournir aux aéronefs du groupe des espaces aériens qu’il choisit en fonction des besoins des pilotes et du scénario d’action retenu pour les entraînements ou les opérations. Le principe de déconfliction de l’espace aérien s’applique alors, non seulement pour que les aéronefs puissent voler, mais aussi pour s’entraîner au tir par exemple.

Lorsque le GAN se déploie, le travail devient plus complexe et technique car il est nécessaire de travailler en coordination avec les aviations civiles étrangères qui possèdent chacune leurs propres règles. Ce travail, le LV Matthieu l’effectue bien en amont du déploiement (environ trois mois avant le passage dans une nouvelle zone) en s’appuyant sur les attachés de défense qui font office de relais avec les autorités locales. Sans cette réservation d’espaces aériens, les Rafale marine et autres aéronefs du groupe aérien embarqué (Hawkeye, Dauphin, Caïman Marine) ne peuvent agir. C’est un véritable challenge quotidien pour le LV Matthieu. « Je fais un métier qui me plaît et je mesure la chance que j’ai de l’exercer dans la Marine nationale, embarqué à bord de bâtiments aux activités opérationnelles denses et multiples tel que le porte-avions Charles de Gaulle. Parce qu’en déploiement, l’environnement évolue sans cesse, il faut continuellement se remettre en question et surmonter de nouveaux défis. Aujourd’hui dans mes fonctions, il n’y a pas de place pour l’habitude. »

Retrouvez en vidéo son portrait

Le point de situation hebdomadaire des opérations est disponible ici

ALINDIEN : mission du Courbet au sein de l’EMASOH

Méditerranée : Méditerranée occidentale : interaction entre la Marine nationale et les flottes tunisiennes et

grecques ; la FREMM Bretagne en escale en Algérie.

http://www.devenir-aviateur.fr/http://www.air-actualites.com/Campagne_Recrutement_ArmeeAir_2020-2022/DP_CP/Dossier_De_Presse_Recrutement_AA_2020.pdfhttps://www.youtube.com/watch?v=YeRxkJ_0qbEhttps://www.defense.gouv.fr/operations/points-de-situation/point-de-situation-des-operations-du-17-au-23-janvier

Manche - Mer du Nord : TERRAPIN 20 : Français et Britanniques testent ensemble la chaîne d’alerte du contre-

terrorisme maritime

Barkhane : opérations combinées dans le Liptako avec les forces armées maliennes ; une délégation du Congrès

américain en visite à Gao ; focus sur le VBCI, un allié efficace pour les équipes médicales.

Chammal : le groupe aéronaval désormais engagé au Levant ; le Rafale, un avion polyvalent à réaction… immédiate.

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