Le Mille Pattes Magazine © 2012

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Salon :Intermat, de la route

aux chantiers...

Concessionnaire :PSVI : l’expérience du porteur

Accessoires : Sécurisez le serrage de vos roues

Mille Pattes Actu :L’actualité du Mille Pattes

Le Mille Pattes se met au vert

Reportage :Une gamme pour le

« petit » exceptionnel

Transporteur :Les poutres du bout du monde.

Catégorie supérieure !

Carrossier :En passant par la Lorraine !

Exceptionnel :« Petite » promenade dans

les bois allemands

Publi-reportage :Le groupe TII

Bi-mestriel N°3Avril 2012Prix du numéro: 5,20 eurosEditeur : LMP Presse37 Rue des Mathurins75008 ParisTéléphone: 01 42 28 36 81Fax: 04 92 99 15 26

site: www.lemillepattesmagazine.fr e-mail: [email protected]:6 N°s : 42 Euros France métropoleEurope et Maghreb 78 eurosDom-Tom: 66 Euros Monde: 88 [email protected]

Rédaction : ré[email protected]é:publicité@lemillepattesmagazine.frAdministration et finances:[email protected]:[email protected]

Maquette et Réalisation : SNM Crea Dépôt légal à la parution N° de commission paritaire en coursImprimé en France Diffusion réseau MLPDirecteur de publication: S. Taraquois

N° 3 Avri l 2012

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Intermat ouvre ses portes à Paris Nord Vi l lepinte, du 16 au 21 avri l . Pendant unesemaine, les quelques 200 000 visiteurs attendus pourront découvrir les nouveautés dumonde du TP, de la route, du bâtiment.

Cette année, 1470 exposants ont répondu présent, sur une surface de 375000m2. Intermat sera aussi l’occasion de « saisir le pouls » du marché, alorsque la plupart des fabricants naviguent à vue, même si les chiffres desventes de matériels remontent. Qui dit « chantier », dit aussi « matériels detransport »…

Le point sur quelques nouveaux matériels de transport pour le BTP présents à Intermat …

De la route auxchantiers


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Les bennes du Nord Les deux sociétés de M. Jocquin, BennesJocquin, et La Campagne, basées dans le nord dela France, présentent sur Intermat leurs gammes.Bennes Jocquin expose une bibenne 26 T, ridellehydraulique, fond Hardox 450, côté soussoudure extérieure à double parois, avec doublearticulation sur la porte arrière. La société LaCampagne quant à elle est spécialisée dans lesbennes agricoles, mais propose également desbennes TP, comme la benne TP 2 essieuxprésentée sur le stand, d’une longueur de 5,5 m ,pour 2,3 m de largeur et une hauteur 0,9 m.Autres caractéristiques : une flèche d’attelagerenforcée avec suspension à ressort, un Bogie TPrenforcé, des Freins hydrauliques et/oupneumatiques.


Train roulant Panther Le constructeur allemand Doll développe une gamme complète de semi-remorque plateau,semi surbaissées, extra-surbaissées, depuis la Vario S3L-0 de base, jusqu’aux dernières Panther 4 essieux (surbaissée extensible, suspensionindépendante) en passant par les versions T3/4 E (extra-surbaissée col-de-cygne déboîtable extensible 3 ou 4 essieux suspension indépendante)…Le train roulant Panther, dont les premières unités ont été livrées en France, est conçu avec suspension indépendante avec une hauteur dechargement de 850 mm (jusqu’à 3 extensions). D’une capacité de charge de 12 tonnes par essieu, le Panther a un angle de braquage qui a été

porté à 55° sur le dernier essieu.

Augmenter lesperformances Cif-Bennes, carrossier spécialiste de la benne TP enFrance et THEAM, leader du tapis convoyeurs à bétonembarqué, ont adapté les bennes CIF pour la visconvoyeuse à enrobés, le M25E (nouveau produit deTHEAM). La benne arrière CIF est entièrementprédisposée et calorifugée tout en minimisant sonpoids, alliant ainsi qualité, technologie, design etesthétisme. Ensemble, ces deux constructeurs françaisdes Pays de la Loire font progresser les matériels afind’augmenter les performances sur les chantiersd’enrobés ; 5 ensembles bennes + M25E ont déjà étévendus dans l’ouest de la France. Par ailleurs, CIFbennes, qui a commercialisé environ 500 bennes en2011, présente d’autres unités sur le salon, notammentces produits phares comme la new bibenne (sur lestand MAN) ou la benne polycat (sur le stand Scania).


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Une nouvelleremorque modulaire Sur son stand, Faymonville expose le premierexemplaire de sa nouvelle variante G-SL, uneremorque modulaire à 4 essieux avec une chargepar ligne d’essieux de 45 t. Le moment deflexion a également été relevé et est désormais25 % supérieur à celui de la ST. Cette nouvelleversion du module G-SL propose toujours unangle de braquage de 60° grâce à un système àpivot et accepte tous les accessoires, tout commeles autres variantes du module G. Elle estdisponible dans des versions de 2 à 6 lignesd’essieux. La 2ème nouveauté exposée est lePowermax APMC 2ème génération, une semimodulaire qui se caractérise par des essieuxmotorisés et freinés. Trois modes defonctionnement peuvent être activés : Assist,SPMT (automoteur) et Trailer. Enfin, leconstructeur présente aussi une semi-remorqueporte-engins à 3 essieux avec table élévatrice detype Multi-N-3L-UB-18AT-9.20-17.5-2.54-(HB)et une remorque modulaire S-Modul-ST-6.

La semi-benne à fond poussant arrivesur le marché Le constructeur de remorques, semi-remorques et bennes Fliegl présente sur son stand enavant-première sur le marché français une caisse à fond poussant TP sur châssis semi-remorque. Cette caisse a pour principe de décharger la matière transportée sans avoir

besoin de benner, ce qui sécuriseconsidérablement la manœuvre. Existant aussi avec desjoints racleurs résistants à la chaleurpour le transport d’asphalte, le systèmeà fond poussant apporte un grandconfort d’utilisation avec toutes lesmatières collantes. Fliegl présente aussison porte-engins 3 essieux. Avec une

charge par essieu de dix tonnes et une charge utile de 37 ,6 tonnes, il peut acheminer lesmatériaux de construction et machines sur une longueur de 13,3 mètres (16,3 mètres unefois rallongé) et une largeur de 2,5 mètres. Les parties télescopiques du châssis,s’emboîtant l’une dans l’autre permettent de rallonger le véhicule jusqu’à trois mètres. Enfonction de l’utilisation souhaitée, la longueur de rallonge peut être stoppée par unecommande pneumatique tous les 1000 millimètres.


Aeroh, une benneplus légère Le constructeur de Montbrison, ForezBennes, présente sa nouvelle benneAEROH, dont un prototype avait étédévoilé fin 2011. Cette bibenne a étéconçue pour répondre au marché nationalqui a comme exigence majeure, le transportd’un maximum de charge utile. Cette bennetout Acier (HARDOX 450), affiche unpoids de benne carrossée inférieur de 12%par rapport à l’existant. Elle est proposée àtravers une gamme standard couvrant (pourl’instant) les besoins du 26T et du 32T. Ellevient en complément de gamme chez ForezBennes qui compte déjà des Bennesarrière, Bibennes, Roc-line, Mid-line, Fit-line, et bennes sur berce. La sociétéprésente aussi son multi-benne : adaptablesur châssis 4 x 2 et 6 x 4, il existeégalement en version sur berce.


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Le vainqueur duDakar Le constructeur italien Iveco présente 4véhicules de 5,2 à 48t de capacité technique,représentatifs de son offre dédiée aux métiers duBTP et de la construction. Il saisit l’occasion dusalon pour présenter le Trakker Evolution 2 deMiki Biasion du Team IVECO-De Rooy,victorieux du dernier DAKAR 2012. Le segment des véhicules légers de moins de 6tsera représenté par le Daily 50C en version tout-électrique, équipé d’une nacelle FranceElévateur également électrique. La gammemoyenne sera représentée par un Eurocargo 4x4aux couleurs d’EDF, équipé d’une grue Fassi etd’un plateau. Un Stralis GNV aux couleurs duSYDEME, client pour lequel 9 autres porteursidentiques seront livrés courant avril seraégalement mis en avant. Ces véhicules, tousremorquants et équipés de bras de levage et d’unsystème de bâchage automatique, seront affectésau transport des déchets sur l’ensemble du nordMosellan. Alimentés exclusivement enbiométhane-carburant pour des émissions deCO2 nulles, ces véhicules seront les premiers dugenre en Europe. La gamme lourde chantier,quant à elle, sera représentée par un Trakker 8x4lourd, équipé de la boîte Eurotronic à 16rapports avec mode chantier. Ce véhicule adaptéaux travaux en carrière, grâce à son tandem de32t de capacité technique et à son châssis de10mm d’épaisseur, est équipé une benne Meiller.

Profil Plus : un réseau pour les pneusLeader sur le marché du pneumatique industriel et génie civil, Profil Plus s’appuie sur unréseau de 380 centres en France, dont 235 spécialisés en génie civil,. Ses équipesinterviennent dans chaque département de France métropolitaine pour de la gestion et dusuivi de par de chantieritinérant. Il proposeaussi Un stockimportant de pneus,dans toutes marques,pour tous les matérielsGénie Civil, qu’ilssoient neufs, rechapés,d’occasion, fait laparticularité du réseau.Tous les services àdécouvrir sur le stand.

Une semi porte-engin avec table élévatrice Le constructeur français Louault qui développe une large gamme de remorques et semi-remorques, expose une semi remorque 3 essieux porteengins possédant table élévatrice hydraulique : très utilisée dans le secteur des travaux publics, l’avantage incontestable de la table élévatrice surun porte engin est la polyvalence qu’elle apporte dans le transport des matériels. En effet en position relevée la table permet un accès direct au colde cygne pour y déposer du matériel - comme un atelier d’enrobé - tout en chargeant à l’arrière un autre engin tel qu’un finisher. En position basse,cela permet de disposer d’un plateau suffisamment long pour y charger des matériels comme des niveleuses. Ce véhicule est également doté defreins à disques, ce qui représente un avantage certain en termes de coûts d’entretien et de fiabilité. Il présente également une remorque plateaubasculant 3 essieux, un produit phare de sa gamme, équipé cette fois de rampes avant.


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Une benne spéciale pour l’asphalte Le constructeur allemand Meiller présente pour la première fois sur le marché français sa bennedoseuse à asphalte à béton sec. Conçue en forme de goutte d’huile, avec un fond arrondi, effiléevers l’arrière pour un meilleur écoulement de la charge, cette benne dispose de deux solideslongerons reliant la reprise du vérin de levage aux paliers arrière sphériques. Les 2 grandes portessupérieures, à ouverture hydraulique avec double paroi isolée permettent un chargement latéralgrâce à leur ouverture totale, et conservent plus longtemps la chaleur du produit transporté pourune utilisation prolongée. L’angle de bennage très important assure un vidage total des 12 mètrescubes. La forme de l’orifice de déversement, garanti un guidage de la charge et un dosage très fin,facilité par la trappe à fonctionnement hydraulique. Le fond, d’une épaisseur de 5mm, est en acierà grain fin à haute limite élastique.

Camions « prêts à partir »Sur son stand, le constructeur decamions MAN expose 9 véhicules,illustrant la variété des métiers deses clients. Il présente ainsi un TGM19T Benne et grue, un TGM 13T4x4 déneigement , deux TGS 32TPorte malaxeur , un TGS 32TMalaxeur pompe, un TGS 26TBibenne, TGS Tracteur Drive et unTGS 32T Bibenne. Ce dernierreprésentera la gamme de véhicules« prêt-à-partir » lancée en 2011.Conçu pour faire face auxcontraintes spécifiques desenvironnements TP et chantier, ceTGS 35.400 8x4 BB TPLine estdoté de la boîte de vitesse MANTipMatic « Offroad », du systèmeEasyStart et de stabilisateurs sur lesessieux arrières particulièrementadaptés à l’utilisation « finisher ».En outre, ce véhicule dispose d’unrayon de braquage de 9m pour unemaniabilité incomparable.

Viabilité hivernaleet équipements Afhymat se déplace sur le salon pourprésenter ses nouveaux produits destinés àla viabilité hivernale, sousla marque Snowmat,avec deséquipements dedéneigementcomplets : saleusesarrières, saleusesembarquées, lamesde déneigementpour véhiculeutilitaire mi lourdset VI. Il présenteaussi sa dernièrebarre anti-encastrement, ainsique toute sa gammed’équipements pourVI : vérinestélescopiquesfrontaux, kitshydrauliques,systèmes debâchage ouencorebicarburation.


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Une nouvelle semi-surbaissée Scheuerle, Nicolas et Kamag présentent leurs produits pour le transport lourd sur un stand commun. La grande nouveauté est la nouvelleEuroCompact, développée par Scheuerle et Nicolas. Cette nouvelle semi surbaissée affiche un gain de poids (et donc de charge utile) compère auxversions précédentes. De plus, son design compact permet une plus grande zone de charge avec une longueur totale inchangée et toujours unegrande manoeuvrabilité, avec un angle de braquage de 65°sur le premier essieu pendulaire et 60° pour le bogie arrière. Sur le stand également, la4e génération de remorque SPMT Scheuerle , optimisée, et offrant désormais une capacité de charge de 48 tonnes par essieu. Enfin, l’un desproduits phare de la gamme, un porte-engin SMDEL TP, type dollyneck, présentée en version 3+4.


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Toutes les remorquespour le BTP Sur son stand, Nooteboom présente plusieursvéhicules répondant aux besoins de transportdans le BTP. Il présente ainsi une MCO-85-05V,une surbaissée simple extensible avec 5 essieuxdirectionnels dédiée au transport deconcasseurs, cribles, pelles mécaniques (pourune charge utile allant jusqu'à environ 60t). Ilprésente aussi l’un de ses modèles phares, uneOSDS-48-03(EB) surbaissée 3 essieux (avecdernier essieu auto-vireur) spéciale transportpublic avec plateforme hydraulique d'accès aucol de cygne. Le constructeur hollandais sedéplace aussi avec une EURO-95-24 ICP extra-surbaissée 4 essieux pendulaires avec interdolly2 essieux pour le transport de charges lourdeset encombrantes.Enfin, à voir aussi, un des derniers modèles misau point par la constructeur, une MCOPX-100-05, révolutionnaire surbaissée à essieuxpendulaires, ici présentée avec 5 essieux, dontplusieurs unités ont d’ores et déjà été livrées enFrance, chez Altead notamment.

Nouveaux camions pour les chantiers Renault Truck exposera les dernières nouveautés de sa gamme Construction ainsi que les nombreuses déclinaisons de ses Solutions Optifuel pourles professionnels de la construction. A l’occasion du salon, le constructeur lancera une nouvelle silhouette pour l’approche chantier : le PremiumLander Tridem 8x4*4, doté d’un essieu directeur et relevable à l’arrière capable de supporter une charge de 10 tonnes. Par rapport à un 8x4classique, le rayon de braquage du véhicule est réduit de 10 à 15 % selon l’empattement. Ce véhicule sera lancé en France dans un premier temps,puis en Europe en fonction des attentes des clients. Il dévoile aussi Renault Kerax XTREM 8x4, ainsi qu’un Premium Lander OptiTrack 6x2. Le reste de la gamme sera représentée par un Midlum 4x4 et un Maxity benne.


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Nouvelle gammeconstructionSur son stand, Scania met en avant sanouvelle gamme construction. Leconstructeur met également l’accent sur soncatalogue de véhicules prêts à l’emploi,carrossés dans l’usine de productiond’Angers. Cette offre est synonyme dedélais de livraisons écourtés et d’unegarantie de fiabilité grâce à des partenariatsavec des carrossiers de renom : BennesVincent, bennes CIF, bras Marrel, BrasDalby, Malaxeur à béton Ciaf et Liebherr.Dernière configuration à être entrée aucatalogue : le bras hydraulique DALBY surchâssis Scania 6x2*4. Dans le détail, ilprésente un P 400 CB8x4MHZ carrosséd’une benne ronde Cif, un P 400CB6x4MSZ carrossé d’un bras Dalby et untracteur G 440 CA4x2HSA

Un pneu approchechantierLe fabricant de pneumatiques présente toute sa gamme depneumatiques pour véhicules de chantiers, et d’approchechantier. Comme le nouveau pneu MICHELIN X Works,destiné à un usage mixte urbain et routes, dessertes dechantier et carrières. Il allie robustesse et endurance.Disponible dans les dimensions 13 R 22.5 et 315/80 R22.5, il est conçu avec une nouvelle structure des pneusqui limite la rétention de cailloux et garantit une meilleureévacuation de l’eau sur routes mouillées. Les sillons en Và élargissement progressif facilitent la mobilité sur solsnon asphaltés. De plus, la carcasse du pneu X Works estconçue pour supporter un poids de 8 tonnes par essieu enmonte simple et 13,4 tonnes par essieu en jumelé à unevitesse de 110 km/h. Sonarchitecture a étéoptimisée pour desconditionsd’usage difficile:il est doté d’unenouvellesculpturecentralecompacte, pourmieux résisterauxarrachements, etde flancs épais enzone épaule, pourrésister auxagressions latérales.

Economies de carburant Les camions Volvo Trucks sont présentés comme de coutume sur le standVolvo Construction : un FH 16 750 ch, et un porteur FMX. Il met aussi enavant ses formations à la conduite économique adaptée aux métiers de laconstruction.


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Sur le stand Mercedes de 700 m 2, le nouvel Actrosoccupera une bonne place. Camion de l’année 2012, il a été conçu pour offrir plusde confort, de sécurité et d’ergonomie, et d’économiede carburant.

Le constructeur présente aussi en avant-première mondiale un FusoCanter 4X4. Très bien implanté sur le secteur du BTP, avec sa gammespéciale TP, le constructeur exposera plusieurs véhicules carrossés en

bennes sur châssis Actros, Axor ou Atego. Sans oublier ses véhiculesspéciaux, comme le Zetros TP, camion tout terrain de 18 t de PTAC sur 2essieux, et 27 tonnes pour les 3 essieux.

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Pour sa première participation à Intermat, Goldhofer, le spécialiste des véhicules pourle transport exceptionnel, expose 2 véhicules sur son stand : une semi-remorque 6essieux et un modulaire lourd

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Le constructeur allemandGoldhofer, un des spécialistesdes véhicules tractés pour leconvoi exceptionnel, participepour la première fois à

Intermat, et se déplace avec des véhiculesparmi les modèles phares de sa gamme.Celle-ci est très large, depuis les remorquesde 3 à 5 essieux, avec une charge utile de 25à 80 tonnes (selon les réglementations) enpassant par les véhicules de 2 à 10 essieux,avec une charge utile pouvant atteindrejusqu’à 150 tonnes, jusqu’aux remorquesmodulaires et automoteurs avec des chargesde 10000 tonnes !

45 tonnes par essieuPour répondre aux besoins de transports lesplus lourds, les modules de la série THP/SLadmettent des charges par essieu jusqu’à 45tonnes. Les essieux oscillants sont équipésd’un système de compensation hydraulique, etils peuvent être couplés entre eux aussi bienlongitudinalement que transversalement, etsont totalement compatibles avec les autresvéhicules de la série THP.

Semi 6 essieuxCôté plus léger, la série XLE, dont le véhiculeprésenté est une semi-remorque à 6 essieux,qui peut prendre une charge de 80 tonnes. Les950 mm de la cuve de l’excavateur permet deplacet les bras les plus larges. Cette sériecompacte convainc par sa maniabilité et par salongueur d’extension brevetée. Il est possible

d’étendre un plateau d'excavateur de 7.2 m delong jusqu’à 14.5m. Elle dispose d’un systèmed’essieu oscillant éprouvé avec une course de600 mm. Les charges par essieu peuvent allerjusqu’à 14 tonnes avec un angle de braquagede 60°. Plusieurs équipements sont disponiblespour étendre les champs d’application de cesvéhicules.



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PSVI est le concessionnaire Daf Trucks sur la région parisienne. Avec une forte implantationdans le secteur du BTP et de l’environnement, c’est lui qui expose sur Intermat

Alors que d’autres importateurs decamions créent des succursales dansdifférentes régions de France, DAF

Trucks s’est toujours fixé comme but detravailler avec des distributeurs indépendants.Et les deux dernières années, qui ont ététerribles, ont mis à rude épreuve les réseaux.Jean-Pierre Chol, à la tête de PSVI, distribueles véhicules DAF Trucks depuis 1997, surl’Ile de France et l’Oise (2007) . Et desturbulences, il en a connues !

IndépendantQuand Daf est racheté par Paccar en 1996, leconstructeur décide de ne travailler qu’avec unréseau de distributeurs indépendants. Jean-Pierre Chol, qui veut s’installer à son compte,investit en 1996 dans le garage à Claye-Souillyau nom de Paris Est Service VI, et prend 20%des parts. Issu du secteur du financement,Jean-Pierre Chol établit son business-plan, quiprévoit déjà le rachat du site de Montigny-les-Cormeilles (95), rachat qui interviendra en1997. Trois ans plus tard, Daf confie ladistribution sur le Val de Marne à PSVI, quiouvre un nouveau garage à Limeil-Brevannes.Finalement, M. Chol récupère la majorité ducapital de PSVI en 2004, et ouvre un nouveaugarage en à Bretigny-sur-Orge en 2005.

Cinq sitesAujourd’hui, PSVI compte 5 sites et cinqagents en Ile-de-France, et emploie 95personnes (dont 70 sur l’après-vente, ateliers etmagasins). Il distribue les véhicules DafTrucks, Isuzu et Nissan (à Pierrelay). Lesventes de VI représentent 60% du chiffred’affaires, qui a été de 50 millions d’euros en2011 (sur un exercice clôs en septembre), « une très belle remontée après les 32 millionsréalisés en 2010 », se félicite Jean-Pierre Chol.Les VUL représentent 6%, les VO 6% etl’après-vente 20%. La part de marché de PSVIsur son secteur (hors grandes flottesdirectement gérées par Daf Trucks France), estde 15%, le même résultat qu’au niveaunational. « Comme tous les distributeurs VI,les années 2009 et 2010 ont été terribles, avecune baisse du CA de plus de 40% entre 2008 et2010. En 2011, notre CA est redevenu quasinormal et pour 2012, nous prévoyons un CA àpeu près identique à 2011, estime M. Chol.Pour l’instant, nos 6 premiers mois sont mêmeplutôt meilleurs que l’an dernier. Mais reste àsavoir comment déroulera le reste de l’année.»

L’expérience duporteur


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Un marché deporteursSigne particulier, les ventes se répartissent àégalité entre tracteurs et porteurs, et cette partest plutôt stable (alors que le constructeur auniveau national est très majoritaires sur lesegment des tracteurs). Cette répartitions’explique en partie par la clientèle de PSVI,majoritairement composée de PME, quiachètent en moyenne 2,5 camions : « Noustravaillons beaucoup avec le TP, mais aussiavec des entreprises qui travaillent dans dessecteurs liés au traitement des déchets, et à ladistribution. » Deux activités très demandeusesde porteurs… « C’est plutôt un atout pour nousen ce moment, même s’il est toujours plusdifficile de vendre un porteur qu’un tracteur.C’est un travail de longue haleine, quinécessite d’entretenir de bonnes relations avecles carrossiers. Mais nous avons une bonneexpérience de ce que veulent nos clients. L’andernier, ce sont plutôt les flottes qui ontrenouvelé leurs parcs. Je pense que cetteannée, les petites entreprises vont devoirremplacer leurs véhicules après, deux à troisans sans achat. »

Les matériels exposés àIntermat (stand E2 allée B032, Solotram E5B017 ; et avec Polmat, stand E1 001)Cette année, c’est PSVI qui expose à Intermat,avec un stand en extérieur, pour présenter sesvéhicules. Il met en avant les camions DAF etIsuzu. Il présente ainsi deux Daf 8X4 FAD 85410 ch, bibenne, dont l’un équipé d’une gruePalfinger 18 t/m (boite auto), et plusieursvéhicules Isuzu : deux VUL de 3,5 tonnes avecbennes et un D-Max 4X4. PSVI expose aussisur le stand de son client Solotram un porteurFAT 85 460 ch équipé d’une aspiratrice auxcouleurs de la société les Suceuses de l’Ouest,reconnaissable à cette couleur rose. PSVIexpose des véhicules aussi en collaborationavec Polmat, distributeur en région parisiennedes produits Huyndai.


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Le bon serrage des roues estindispensable à la sécurité duvéhicule quand il roule, et desopérations régulières de resserrage

sont donc préconisées lors des tâches demaintenance du véhicule. L’écrou RSdéveloppé par la société Nord Lock permetd’éviter ces opérations en supprimant lerisque de desserrage des roues. Nord Lockest un fabricant suédois, expert depuis plusde 30 ans dans le domaine du vissage, et quipropose un système de sécurisation pour lesassemblages boulonnés. « La technologieNord-Lock qui a été intégrée sur un écrou deroue obtient à présent un franc succès sur lemarché. En effet, qui ne se soucie pas desrisques de desserrage de roues et des lourdesconséquences que cela peut entraîner ? Demême, les exploitants ne se passeraient-ilspas volontiers des resserrages périodiqueshabituellement préconisés, et souventoubliés? » fait remarquer Jean-Noël Ayello,en charge des activités transport routier chezNord Lock France.

Le principeL’écrou RS maintient une tension de serrageélevée, même soumis à des contraintesextrêmes. Chaque écrou intègre une paire derondelles captives dont l’une des faces possèdedes rampes. L’angle des rampes est supérieur àcelui des filets du goujon. Sur leurs facesextérieures, les rondelles possèdent une

denture radiale. Lorsque l’écrou est serré, cettedenture radiale assure un ancrage sur lessurfaces en contact (jante et corps d’écrou), nepermettant qu’un glissement au niveau desrampes des 2 rondelles. Toute rotation del’écrou est alors stoppée par l’effet de coin desrondelles. « Cet écrou, réutilisable, aide àpréserver les organes mécaniques. Undesserrage d’écrou peut causer des pannesmécaniques, et donc engendrer des coûtspouvant être très élevés en terme de pièces derechange, main d’œuvre, dépannage maisaussi en terme de coût d’exploitation et demanque de productivité, affirme M. Ayello. Ilpeut contribuer à la productivité desentreprises (moins de maintenances et moinsde réparations), et donc aide à l’optimisationdes tournées des chauffeurs. En tout état decause, l’écrou RS contribue à la sécuritéroutière. » Nord Lock France s’est installée àLyon St-Priest. Son équipe composée de plusd’une quinzaine de personnes, s’estredimensionnée courant 2011 dans le butd’assurer une proximité de premier choixauprès de leur clientèle.

Parce que des accidents de la route sont encore dus à des détachements de roues, leserrage des écrous des roues est primordial. La société Nord Lock développe un écrouqui maintient la tension de serrage à son maximum.

Accessoires : Sécurisezle serrage de vos roues



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Le groupe TII qui réalise 240 millions d’euros de chiffre d’affaires, regroupe trois sociétés, Nicolas en France, Scheuerle et Kamag en Allemagne.Le Docteur Müller préside ce groupe aux multiples savoir-faire reconnus

Un peu d’histoireL’histoire du groupe TIIC’est en 1987 qu’Otto Rettenmaier, hommed’affaires possédant un empire financier, déjàimpliqué dans l’industrie papetière, pharmaceutique,alimentation diététique, et même propriétaire d’unchâteau bordelais, reprend la société Scheuerle parfascination pour ces matériels hors du commun,capables de déplacer des milliers de tonnes. Puis,petit à petit, passionné par ces produits, il rachète leconstructeur français Nicolas en 1994 et leconstructeur allemand Kamag en 2004. Aujourd’hui,cet homme de 86 ans continue de prendre toutes lesgrandes décisions de ses entreprises et met un pointd’honneur à être présent tous les matins à 7 heures àson bureau. Les clients choisissent un produit defabrication française ou une fabrication allemande:

Le Groupe TII

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Le Docteur Müller préside ce groupe aux multiples savoir-faire reconnus

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L’usine Scheuerle, de100 tonnes à 16 000 tonnesElle est située à une centaine de kilomètres deStuttgart et fabrique des remorques et desplates-formes dites SPMT (remorquemodulaire automotrice propulsée), où 400personnes dont 50 pour le Bureau d’Etudes,peuvent produire jusqu’à 120 lignes d’essieuxpar semaine. Scheuerle répond à des clients tels que desMines en Afrique, des plates-formes Offshoreen Amérique du Sud, des éoliennes offshoreen Chine ou en Inde, ou encore à de trèsgrands projets comme Gogon en Australie, ceregroupement de plus de 200 champs de gaznaturel sur une superficie de 2000 km2 et oùMammoet et Sarens ont commandé plus de3000 lignes d’essieux à livrer très vite. Tousces marchés permettent à Scheuerled’exporter 80% de sa production pourenviron 70% de clients hors Europe. “Notre philosophie est de rester dans latechnique des plus de 100 tonnes “ expliquele docteur Müller.La stratégie actuelle de l’entreprise est deproduire de plus en plus de produitsspécifiques pour les mines, chantiers navals,éolien, où les pièces industrielles les plusimposantes sont construites sur place etdéplacées à l’aide de SPMT.

La fabrication desremorquesScheuerle est le seul fabricant de remorques àconstruire ses châssis. L’acier de très hautetechnologie provient de Suède oud’Allemagne. Les pièces arrondies sontsoudées par robot et attestent ainsi d’unegrande précision car les points sensibles deces matériels sont les soudures etl’hydraulique. Tout l’assemblage des pièces se fait avantpeinture. Les remorques ou SPMT sonttestées au double de leur capacité pendantplusieurs heures. Scheuerle fabriqueégalement ses boggies. Le K25 et le K 22sont les seules remorques développées encommun entre Scheuerle et Kamag, Il s’agitde remorques modulaires basées sur leconcept des plates-formes Kamag.


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Le tout à faitexceptionnel dans ledéplacement Kamag est né en 1969, Herr Koegel sonfondateur fabriquait des remorques avecsuspension à air et innova en créant desremorques à suspension hydraulique. Connuepour ses plates-formes utilisées par la Nasa,Kamag développa la construction d’enginsspéciaux. Aujourd’hui, l’usine basée à Ulm enAllemagne construit par an une dizaine de cesmatériels très particuliers, comme par exemplece porte-poche utilisé dans les fonderies.

Rien n’est trop lourd, ni trop grand,ni trop contraignant pour Kamag.


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La fabricationfrançaiseNicolas Fondé en 1855, le constructeur basé dansl'Yonne est spécialisé dans la construction deremorques et semi-remorques pour le transportroutier de 30 à 600 tonnes de charge utile, maissurtout dans la conception et la fabrication deremorques modulaires, réparties en 3 gammes :MDED (34 t par ligne d'essieux), MHD (36tonnes par ligne de 2 essieux) et MDHD- E(direction électronique). En 2011, Nicolas Industrie a réalisé un chiffred'affaires de 35 millions d'euros, dont 80% àl'export. La société emploie actuellement 180personnes (dont une vingtaine pour le bureaud'études) sur le site de Champs-sur-Yonne, cequi en fait la 2e unité du groupe. Le site, d'une surface de 90 000 m2 dont 16000 m2 couverts, a été modernisé, agrandi etréorganisé pour plus de rentabilité. Un nouveaubâtiment dédié au contrôle des pièces dechaudronnerie, arrivant de plusieurs sous-traitants régionaux, a été construit en 2008.Tous les éléments avant d'être intégrés auxvéhicules font l'objet d'un contrôle draconien.Les éléments sont ensuite grenaillés, puis sont

recouverts de deux couches d'apprêt. Les deuxcabines de peinture, peuvent être jointes pourn'en faire qu'une, indispensable compte-tenudes dimensions gigantesques de certainsvéhicules. Quand les pièces arrivent, elles rejoignentensuite les lignes de production. Au moment denotre visite, deux lignes parallèles accueillaientdes semi-remorques pour l'Armée française, (lecontrat portait sur la livraison de 110 semi 6essieux, plateau télescopique, 13 tonnes paressieu, pour charge de 70 tonnes sur tous typesde terrains en opération extérieure). Pour lesremorques modulaires, une fois le châssispréparé et apprêté, il reçoit le système dedirection mécanique ou électronique et letuyautage, puis il est retourné, et lessuspensions sont ajoutées. Toutes les piècessont amenées autour du poste de travail. Icisont installés aussi les différents accessoires.Un hall est réservé aux véhiculessurdimensionnés, pour les grandesconfigurations ou les véhicules spéciaux. Deux zones de stockage de pièces permettentd'expédier des pièces dans le monde entier, enun temps record. Un bâtiment supplémentaireest réservé aux SAV.


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Les Ch i f f res Fédéra t ions

Carrosser ieDécouv r e z t ou t e s l e s d e rn i è r e s i n f o sen b r e f du monde dut r anspo r t

Pays de Loire : recul des immatriculationsDans un contexte de ralentissement économique, l’activitérégionale du secteur des transports a montré des signesd’affaiblissement au cours des derniers mois en Pays deLoire. Selon les statistiques de la DREAL, les créationsd’entreprises se sont stabilisées au 3e trimestre 2011(+1,5% par rapport à la même période en 2010). Surtout,seulement trois cas de défaillances d’entreprise ont étéenregistrés au 3e trimestre 2011 (-80% par rapport à2010). En février, sur le secteur des véhicules industriels,les immatriculations ont reculé de 7,8% par rapport àfévrier 2011. En cumul annuel, les immatriculationsdemeurent en revanche favorables, portées par la vigueurdes ventes de tracteurs routiers (+24%), de remorqueslourdes (+23%) et de semi-remorques (+23%).

Daimler vise les 500 000 unités en 2013Daimler Trucks, après une bonne année 2011, avec uneaugmentation de son chiffre d’affaires et des ventes de20%, a de grandes ambitions pour les années à venir. Leconstructeur cible les 500 000 camions vendus dans lemonde en 2013, et plus de 700 000 d’ici la fin de ladécennie. Pour cela, il compte bien sur ses nouvellesusines en Inde et en Chine pour répondre à la demande deces deux marchés majeurs dans les années à venir. « Le message est clair, nous visons à devenir le championrégional partout où nous entrons sur le marché , maisaussi devenir Numéro 1 mondial dans notre secteur »,affirme Andreas Renschler, membre du Directoireresponsable Daimler Trucks et Bus.

Transport : halte aux idées reçuesEn 20 ans, le transport a réduit de 80% ses gaz polluants,et de 20% le carburant consommé à la tonne transportée.Chaque année, le secteur investit 600 M€d’investissement en faveur du développement durable, et450 000 tonnes de CO2 économisées avec la démarche « Objectif CO2, les transporteurs s’engagent ». Le secteurréunit 36000 entreprise, pour un chiffre d’affaires de50milliards d’euros par an.

Un nouveau site pour aider les carrossiersDaf Trucks lance un nouveau site web spécialement conçu pour les carrossiers.Disponible en 10 langues, cette plate-forme met à la disposition des carrossiers desinformations détaillées et lesdirectives pour travaillerfacilement sur un châssis Daf.Il inclut notamment desschémas, des fiches despécifications et desinstructions de carrossage. Les utilisateurs ont aussi lapossibilité de télécharger desfichiers CAO, ainsi que desanimations 3D créées pourque le transporteur puissevisualiser la superstructurefinalisée.

Le transport, absent des programmes électoraux ?Les transporteurs, au travers de leurs fédérations, TLF et FNTR en tête, interpellentles candidats à l’élection présidentielle, pour que ce secteur essentiel de l’économiefrançaise ne soit pas oublié de ce rendez-vous majeur. Ainsi, TLF s’étonne que le transport de marchandises fasse figure de grand absentdes débats : « Sans les camions qui livrent, pas d’industrie, pas de e-commerce. LesFrançais le mesurent-ils bien ? » Les entreprises de transport et de la logistique sontgrandes pourvoyeuses d’emplois : 800 000 emplois directs ou indirectes, 30 000emplois créée ou renouvelés par an…, et maillent l‘économie française avec leurs 35 000 à 40 000 PME et TPE. Représentant 6% du PIB français, le secteur estcependant particulièrement exposé aux variations conjoncturelles. TLF estime doncque deux axes sont à considérer pour retrouver les ressorts de la croissance : redresserla compétitivité des entreprises, notamment par des conditions de concurrenceséquilibrée, une harmonisation de la réglementation européen, sociale et fiscale, et unallègement du coût du travail. « TLF appelle aussi de ses voeux un ministère dédié etindépendant. » La FNTR a elle élaboré un programme de campagne, en proposant 6mesures : restaurer la compétitivité du pavillon français en allégeant le coût du travail,réussir l’intégration européenne de la France en adoptant le régime européen dutravailleur mobile, localiser l’emploi en France en bénéficiant des dispositifs d’aide àl’emploi, endiguer la montée du transport low cost en maintenant en 2014l’encadrement du cabotage, bâtir une mobilité durable en investissant dans le transportroutier, et clarifier le rôle de l’Etat, en redéfinissant ses missions dans le transport routier.

Taxe poids-lourd : la FNTR demande un système satisfaisant derépercussionLa taxe poids-lourd sera mise en oeuvre à partir du 1er juillet 2013. Cette taxekilométrique pesant sur les véhicules de plus de 3,5 tonnes circulant sur le réseaunational non concédé a été posée comme principe par le Grenelle de l’Environnement,qui a également posé comme principe la répercussion de cette taxe sur le bénéficiairede la circulation de la marchandise. Les modalités de cette répercussion prévues par laloi de finance 2009 devaient quant à elle être précisées par voie réglementaire. LaFNTR constate aujourd’hui, à la lecture du projet final de décret pris sansconcertation avec la Profession, « que la répercussion a du plomb dans l’aile. » « Larépercussion forfaitaire prévue par la loi est jetée aux oubliettes, la complexité del’organisation de la répercussion est renvoyée au niveau de l’entreprise, et les délaisde paiement, les kilomètres à vide et les coûts induits ne sont pas pris en compte »,estime la fédération. La FNTR demande que les pouvoirs publics mettent en place unsystème satisfaisant de répercussion de la taxe PL sur le bénéficiaire de la circulationde la marchandise. Elle a obtenu du ministre le gel du projet du texte.



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RéseauxL ivra i sons/CommandesDeux nouveaux points pour Cif bennesCif Bennes poursuit la redynamisation de son réseau,et vient d’intégrer deux nouveaux points. Lacarrosserie Sicar, dans le Doubs et la carrosserieLemaire dans le Nord, rejoignent le réseau dedistribution du fabricant de bennes VI, qui compte 26points en France.

Le distributeur Ouest de Volvo distinguéLe Volvo Trucks Center Ouest, dirigé par Denis Perret,a été reconnu « Volvo Trucks Center de l’année »,Numéro 1 en Europe parmi tout le réseau EMEA. Unedistinction remise par le PDG du groupe Claes Nilssonà Denis Perret : « Le Volvo Truck Center Ouest Frances’est distingué par ses activités performantes. Cesuccès repose sur le professionnalisme des équipes,grâce à un travail cohérent et consacré à l'améliorationdes services pour nos clients."

Un nouveau directeur commercial VULpour MercedesDepuis début mars, Philippe Glarner est le nouveaudirecteur commercial et marketing Véhiculesutilitaires légers, en remplacement d’Eric Labourier. Ilreporte à Jean-Luc François, directeur général VI deMercedes-Benz France. Il a occupé pendant 10 ansdiverses fonctions au sein d’Evobus (filiale Daimlerspécialisés dans les bus et cars) puis directeurcommercial Mercedes.

Le port du Havre a un nouveau PrésidentHervé Martel, a été nommé Président du Directoire duGrand Port Maritime du Havre (GPMH). DirecteurGénéral de Ports de Paris depuis septembre 2009,Hervé Martel remplace Laurent Castaing, récemmentnommé DG de STX France.

Une nouvelle surbaissée pour les transports RichardLes Transports Richard, basés en Loire-Atlantique viennent de compléter leur parc avecune nouvelle remorque extra- surbaissée Nooteboom. C’est la 2e du parc la sociétéspécialisée dans letransport nationalet international.Elle lui permettranotamment derépondre plusfacilement auxbesoins detransport dematériels agricolesde grande hauteur.

ABM Transalp se dote d’une nouvelle 3+4La société ALS Remorques, distributeur Faymonville en Rhône-Alpes et dans l’est de laFrance, vient de livrer une nouvelle semi-remorque à la société ABM Transalp, uneVariomax 3+4 Faymonville. Basée à Seynod, à côté d’Annecy, la société ABM Transalpest spécialisée dans le terrassement et le transport.

Un nouveau bras autochargeur Hammar Hamar, le constructeur suédois, vient d’élargir sa gamme avec un nouveau bras pour lechargement des containers. Il s’agit de la première semi-remorque autochargeantecapable de gerber des conteneurs sur trois hauteurs. Le HAMMAR 195HA, équipé d’unnouveau bras d’extension rallongé sur le bras supérieur, a désormais la capacitéd’empiler trois conteneurs. Avec cette nouvelle performance, de nouvelles hauteurs vontpouvoir être atteintes.

Nominat ions


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Accesso i res

Accesso i res

L ivra i sons/CommandesToutes les pièces de carrosseries en ligneAfhymat, spécialisée dans les accessoires decarrosserie et les vérins, vient de mettre en ligne surson site internetla dernière etnouvelle éditionde son catalogue« accessoires decarrosserie ». Lesclients ontdésormais accès,24h/24 àl’ensemble de lagammecarrosserie et denombreuxnouveauxproduits, avec une recherche facilitée par un moteurde recherche intégré. Prochainement l’ensemble de lagamme sera disponible en version interactive, avectout le catalogue hydraulique.

PACCAR lance son moteur Euro 6 àrampe communeDaf Trucks annoncé l’arrivée sur le marché d’unenouvelle génération de moteurs Euro 6 mise au pointpour être conforme à la nouvelle norme Euro 6relative aux émissions polluantes, qui entrera envigueur le 1er janvier 2014 dans les pays de l’Unioneuropéenne. Par rapport à la norme Euro 5 en vigueur,la norme Euro 6 exige que les émissions d'oxyded'azote (NOx) soient encore réduites de 77 % et queles émissions de particules de suie soient diminuéesde 66 %. Mais surtout, les moteurs Euro 6 doiventremplir ces critères draconiens pendant au moins septans, ou 700 000 km, dans toutes les conditionsd'utilisation. Le moteur PACCAR MX-13 Euro 6 12,9litres est doté d'un système de recyclage des gazd'échappement, ainsi que de la technologie SCR etd'un filtre actif à particules. Grâce au système derampe commune du nouveau moteur PACCAR MX-13 Euro 6, la pression d'injection peut atteindre 2 500bars et il est possible de s'appuyer sur une pré-injection, une post-injection, ou l'association desdeux. Ce système permet d'atteindre un niveaud'émissions sonores et polluantes et uneconsommation de carburant les plus faibles possible.

Sofultrap complète son parcLa société Sofultrap a réceptionné une nouvelle semi-remorque Nooteboom 4 essieuxporte-engin. Basée en Vendée, elle est spécialisée dans les travaux publics, leterrassement, les réseaux d’assainissement et la construction de routes.

Les transports Guyot se dotent d’une nouvelle surbaissée Les Transports Guyot, basés à Yainville (76) ont complété leur parc avec une nouvelleremorque extra-surbaissée Nooteboom 2 essieux. La société, dirigée par Jean-Louis Guyot,est spécialisée dans le transport conventionnel et exceptionnel, avec des remorquesextensible jusqu’à 48 m.

Une nouvelle série de moteurs « medium » pour MercedesMercedes se dote d’une gamme complète de moteurs destinée aux camions de léger etmoyen tonnages ainsi qu’aux autobus et autocars. Dotés de quatre ou six cylindres pourune cylindrée respective de 5,1 et 7,7 litres, les moteurs « medium duty » de la série OM93x couvrent un éventail depuissances compris entre 115kW (156 ch) et 260 kW (354ch). Ces nouveaux moteurssont proposé en version EuroVI dès leur lancement. Ilssont les successeurs de lasérie OM 900 présentée en1996. La production de sériedémarrera cette année àl’usine de moteurs deMannheim.



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Renault Trucks, qui propose

déjà un GPS spécial PL pour

smartphones, participe au

projet Optimod’Lyon. Axé sur

l’information en temps réel ou prédictive

des conditions de circulation, ce projet

lancé par le Grand Lyon permettra à

Renault Trucks de développer de nouvelles

solutions mobiles pour faciliter la

communication entre le chauffeur, son

entrepôt et son environnement et

décongestionner les centres-villes. Lors de

l’expérimentation en conditions réelles

prévue à partir de 2014,Renault Trucks

pourra évaluer auprès de ses clients

l’intérêt et l’efficacité de ce type de

services pour leurs missions quotidiennes.

Optimod’Lyon : descamions qui separlent pour éviterles bouchons L

e projet bio-DME développé sur deux ans par Volvo Trucks, vise à déterminer s’il existeun marché pour les camions alimentés au bio-DME (diméthyléther). A mi-parcours, lespremiers essais font d’ores et déjà apparaitre que ce carburant offre de bons résultats dansles applications commerciales quotidiennes. S’il remplaçait le gazole, ce carburant

permettrait une réduction des émissions de CO2 à hauteur de 95%. Dix camions Volvo alimentés auBio-DME sont utilisés dans le cadre d'opérations de transport classiques, et à mi-chemin du projet,les résultats sont très positifs. Tout récemment, l'un de ces dix camions a franchi la barre des 100 000kilomètres. Au total, ces véhicules ont couvert une distance de 400 000 kilomètres. PostNord et DHLsont deux des sociétés de transport qui participent à ce projet. « Nos conducteurs sont très satisfaits.Selon eux, il est tout aussi facile de rouler au Bio-DME qu'au gazole classique. Il s'agit d'unetechnologie totalement nouvelle mais pour autant, nous n'avons rencontré que très peu de problèmestechniques. En outre, lescamions se montrent nettementplus silencieux lorsqu'ils sontalimentés au Bio-DME »,affirme Henrik Boding, directeurdes affaires environnementales àla division Logistique dePostNord. 4 stations de BIO-DME ont été installés en Suède,à Stockolm, Göteborg,Jönköping et Pieta. Le carburantest produit à partir de liqueurnoire, un produit dérivé de laproduction de pâte à papier.

Carburant : bilan positif à mi-parcours pour le bio-DME

Le groupe Casino, Renault Trucks, Air Liquide, Chéreau et Staf se sont associés pour développer le 1er véhicule hybride associantcryogénie et label Piek. Si l’idée de remplacer le groupe froid diesel par un azote liquide n’est pas neuve, c’est son mode de diffusion paréchange « indirect » et son association avec motorisation hybride qui constituent la prouesse technologique. La propulsion hybrideprocure un gain de carburant pouvant aller jusqu’à 20%. Le respect du label Piek pour la caisse réfrigéré garantit un niveau de décibels

inférieur à 60 dB à 7 m. Sur notre photo : Kara Mendjel , PDG des Transports Staf reçoit les clés de ce nouveau véhicule en présence de Dominique Pollien, PDG deRenault Trucks France, M. Jean-Luc GAYDAN, Directeur général d’Air Liquide France Industrie et M. Alain GUERMEUR, Président de Chereau,en présence de Mme Julie BADICHE, Directrice flux de marchandises, et de M. Rémi AUZANNEAU, Directeur général Logistique France,représentant le groupe Casino, à l’initiative du projet,

Le groupe Casino réceptionne un camion unvéhicule hybride avec froid cryogénique indirect


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Av e c s a n o u v e l l e m a r q u e M a x T r a i l e r , l e c o n s t r u c t e u r d e s e m i - r e m o r q u e sFaymonvi l le développe une nouvel le sér ie de produits standardisés, moins chersà l ’achat, pour proposer une série entrée de gamme tournée vers le marché du « peti t exceptionnel ». Vis i te dans l ’usine polonaise de Goleniow, qui fabriqueraà terme cette toute nouvel le gamme

Une gamme pour le « petit » exceptionnel

Ne dites pas à AlainFaymonville, patron deFaymonville, que sa nouvellegamme Max Trailer est unemarque low cost ! Certes, elle

est conçue pour fournir une réponse à desclients souhaitant des produits moins équipés,et moins chers, mais la qualité de fabricationreste la même. « C’est en rationnalisant leprocessus de fabrication, et en limitant lenombre d’options et d’équipements, bref enstandardisant au maximum les produits quenous sommes parvenus à diminuer les coûts deproduction, et donc de vente », soutient AlainFaymonville, PDG du groupe belge.Faymonville, constructeur de matériels pour letransport exceptionnel propose une gamme de25 tonnes à 10000 tonnes, qui s’élargit avecMax Trailer, une marque conçue pour êtremoins chère, plus standardisée, mais avec lamême qualité de fabrication. Pour réduire encore les coûts de production,cette nouvelle gamme sera entièrement

fabriquée dans l’usine polonaise de Goleniow,qui jusqu’à présent pré-monte une partie deschâssis Faymonville avec poutre centrale (500par an, avec la capacité de doubler), ensuite ré-expédiés vers l’usine du Luxembourg pour yêtre assemblés et finalisés.

18 millions d’eurosd’investissementsCréée en 2004, l’usine de Goleniow occupeaujourd’hui 10 000 m2. Pour répondre à lademande des produits Max Trailer, laconstruction d’une extension de 6000 m2 adémarré. Un investissement de 5 millionsd’euros, qui viennent s’ajouter aux 13 millionsdéjà engagés entre 2005 et 2007 pour laconstruction et l’extension du site. « Le but estd’atteindre à terme une production de 600véhicules complets pour Max Trailer par an,tout en conservant la production des châssispour Faymonville, explique AlainFaymonville. Une nouvelle ligne de montagemodulable avec une capacité pouvant être

multipliée par deux ou trois seraopérationnelle dès novembre 2012, ce quipermettra l’embauche 35 à 40 personnessupplémentaires la première année. Une fois lerythme de croisière de 600 véhicules par anatteint, 150 personnes au total renforceront leseffectifs de Goleniow.

StandardisationIl faut aujourd’hui 12 jours pour produire unvéhicule Faymonville : 6 jours pour laconstruction du châssis à Goleniow, 1 jour detransport, et 5 jours d’assemblage final auLuxembourg. « Avec Max Trailer, nous voulonsréduire ces délais de fabrication à 9 jours,depuis la première tôle jusqu’à la livraison,souligne Alain Faymonville. C’est possiblegrâce à la standardisation de la gamme. »Homologué par type, une fois le véhiculedéveloppé, il ne passe plus par le bureautechnique, contrairement aux produits de lagamme Faymonville.


Premier coup de pelle, en présence des officiels de

Goleniow pour le futur hall demontage de 6000 m2 dédié aux

Max Trailer, à Goleniow.


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Arnold Luxen, Max Trailer, Michel Chardon, Président Sarevi,

distributeur Faymonville (61), Alain Faymonville, PDG Faymonville etJean-Marie Besnier, commercial Sarevi


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20 modèles Cette nouvelle marque Max Trailer est conçuepour répondre aux besoins d’entreprises de BTPou de transporteurs ne nécessitant pas deproduits hautement sophistiqués, mais plusstandardisés, pour du « petit exceptionnel ».Les véhicules sont homologués CE, avec unelongueur ne dépassant pas les 13600 mm dupivot à l’arrière, et une largeur inférieur à 2550mm. D’ici la fin de l’année, une vingtaine demodèles sera disponible. Le cœur de la gammesera composé des semis à 3 et 4 essieux enversion surbaissée (extensibles, avec fosse…)et à 3 essieux en version plateau. La marqueMax Trailer permet d’ailleurs à Faymonvilled’élargir sa gamme à des produits qu’elle neproduisait pas jusqu’à maintenant : les plateauxà essieux centraux et des remorques à timon. Leclient pourra configurer son véhicule via le siteinternet dédié, qui l’orientera en phase finalevers le distributeur le plus proche pour latarification.

DistributionMax Trailer sera exclusivement commercialiséepar des revendeurs, distributeurs Faymonvilledans un premier temps, avec un réseau quipourra être appelé à s’étendre d’ici la fin del’année. Principaux marchés visés : Benelux,France, Allemagne, Grande-Bretagne, maisaussi le Russie, l’Afrique du Nord, et les paysd’Europe de l’est et ex-URSS. « Nous allonspeut-être perdre des clients pour Faymonville,mais nous allons en gagner beaucoup plus enparts de marché, avec de nouveaux clients quipourront être amenées à choisir cette gamme.Et si le client souhaite un véhicule plussophistiqué, avec plus d’options, ou descaractéristiques particulières, il sera alorsorienté vers nos produits Faymonville »,explique Alain Faymonville.

Benoit Fribault (à gauche) et Didier Lagouy (dirigeant), ALS Remorques, distributeur Fay-monville depuis 1994 sur Rhône-Alpes, Franche-Comté, Bourgogne, Auvergne. « Nous avonsinvesti dans deux nouveaux sites en régions Centre et Franche-Comté, pour le développementdes Max Trailer. Les premières livraisons sont prévues courant mai, et nous embauchons unvendeur de plus pour cette gamme. »

La gamme Max Trailer compte 20 modèles

Quelques ChiffresChiffre d’affaires Faymonville en 2011 : 145 millions d’eurosEffectifs : 500 personnesSites de productions : 3 sites à Büllingen (Belgique) ;Lentzweiler (Luxembourg) et Goleniow (Pologne)Capacité de production : jusqu’à 2000 véhicules par an (1200 en 2011)


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L’usine de Goleniow assure un pré-montage des châssis, qui sont ensuite expédiés auLuxembourg. A terme, elle produira 600 véhicules pour Max Trailer


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A La Réunion, la reconstruction d’un pont de près de 600 m nécessite le transport deplus d’une cinquantaine de gigantesques poutres, venues de métropole, qui doiventemprunter des itinéraires sinueux. C’est la société SRTI, dirigée par Thierry Incana, qui a relevé le défi…

Les poutres du boutdu monde

Les poutres du boutdu monde


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En 2010, la société SRTI a obtenu lemarché du transport desgigantesques éléments du pont de larivière St Etienne à La Réunion.Pour ce pont long de plus de 520 m,

réalisé par Baudin-Châteauneuf, à Châteauneufsur Loire, les pièces arrivent depuis la métropoleà Le Port avant d’être acheminées sur site. SRTIa géré le transport de ces 56 poutres allant de 22m à 31 m et pesant de 55 tonnes à 86 tonnes.

Route étroite etsinueuseLa difficulté principale étant le passage par « lesbas » du convoi : étant donné la hauteur de cespoutres, elles ne peuvent emprunter l’axe ultra-large et moderne de la route des Tamarins, et adû emprunter l’ancienne route nationale (N1A)qui est beaucoup plus étroite et sinueuse. Lespoints les plus critiques étant le passage dit de «La Marianne », un virage en coude entre lafalaise et la mer sur lequel la poutre passe au-dessus du muret de sécurité qui borde la mer,l’entrée et la sortie de la ville de St Leu, et lasortie de l’Etang Salé. Le réseau routier,emprunté de nuit, nécessite de diminuer aumaximum l'empattement notamment de la semi-remorque et de créer un porte-à-faux arrière deplus de 8m, afin de gagner la maniabiliténécessaire pour passer dans les courbes étroitesde l'itinéraire. 4 heures de route ont éténécessaires pour parcourir les 53 kilomètres dutrajet, avec marche arrière au niveau deséchangeurs de la 4 voies. Tractées par un VolvoFH 16 de 660 ch et par un Scania Highline de480 ch, les deux remorques extensiblessurbaissées de 8 essieux Nooteboom et de 6essieux Faymonville ont dû déployer toute lapalette de leurs possibilités : ajustement en directde la hauteur de plateau, utilisation des essieuxdirectionnels à chaque ronds-points, passageavec des roues suspendues dans le vide…

Depuis 1985L’histoire de SRTI commence en 1985, quandThierry Incana crée les transports Incana àSaintes-Maries, sur l’Ile de La Réunion.L’entreprise commence par transporter duciment en sac, avec des porteurs. Puis, dans lesannées 1990, elle prend son envol avec letransport du sucre et de la mélasse. 1994 marqueles premiers investissements pour le transport decontainers, secteur sur lequel SRTI est désormaisun acteur majeur. En 2001, les Transport Incanafusionnent avec un transporteur très connu surl’ile, Transport Bénard Réunion, et devientSociété Réunionnaise de Transport Incana(SRTI), dirigée par Thierry Incana et son frèreGeorget. Elle s’installe à côté de la ville du Port,sur une surface de 10000m2, et poursuit sondéveloppement.



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Tournant versl’exceptionnel2004 marque un nouveau tournant l’achat de la

1ere grue Grove de 80 tonnes, et les trois

années suivantes l’entreprise s’oriente vers le

transport exceptionnel. « Grâce à la

construction de la route des Tamarins, et un

budget colossal de plus d’1 milliards d’euros

pour la région, nous avons décidé d’investir

dans du matériel adapté, avec un tracteur

d’une puissance de 660 ch et un porte-char

extensible Nooteboom 6 essieux, explique

Thierry Incana. Nous transportons dès lors des

éléments de ponts de taille et poids

exceptionnel, des blocs, des engins de

chantiers. Nous transportons uniquement sur

La Réunion, mais dans toute l’île.

Le parcAujourd’hui, le parc de la société compte 41

tracteurs, 71 semi-remorques, 25 véhicules

porteurs, 4 porte-char 3 essieux, 1 porte-char 4

essieux, 1 porte-char 6 essieux, 1 porte-char 8

essieux, 2 Stackers de capacité 40 T et 4 grues

mobiles de 35 T, 55 T, 80 T et 130 T ainsi que

des porte-containers Hammar. SRTI a réalisé

un chiffres d’affaires de 8 millions d’euros, à

75% dans le transport et 25% dans le levage.

Les principaux secteurs clients sont le BTP

(notamment le montage de grues à tour),

l’alimentaire (transport de sucre), les marchés

publics, comme en 2011 le transport des portes

transformateurs d’EDF.

Croissance« Nous enregistrons une hausse de notre chiffre

d’affaire de 23 % en 2011 par rapport à 2010,

et ce fut la meilleure année en termes de CA

depuis la création de l’entreprise, souligne M.

Incana. Néanmoins, nous avons aussi vu nos

charges bondir de plus de 20 %, dû

essentiellement aux hausses successives du

prix du carburant et des produits dérivés du

pétrole (pneu, pièce etc), et des produits

importés. » Le contexte économique sur l’Ile

est plus que morose, la fin du chantier de la

route de Tamarins, ayant apporté un coup de

frein à l’économie, amplifié par la crise

mondiale.



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De futursinvestissements« 2012 est pour nous une année charnière, car

la majeure partie de notre parc (40%) a été

renouvelé en 2007, constate M. Incana. Nous

prévoyons l’achat d’une grue de capacité 100

tonnes cette année et nous avons déjà

commandé un petit porte char de 4 essieux

compact Nooteboom. Ces investissements ont

pour but de répondre à la tendance croissante

de l’activité économique de se porter vers les

marges géographiques de La Réunion. En

effet, de nombreuses régions sont enclavées à

La Réunion ou ne dispose pas d’un accès

routier suffisant pour le passage d’engins de

transport et de manutention. Ces machines

sont là pour répondre à ce type de demandes. »

La société prévoit aussi d’acquérir une dizaine

de tracteurs (Mercedes notamment) et de

renouveler plusieurs remorques plateaux,

bennes céréalières et citernes. « Notre but est

de fournir à nos clients l’ensemble de la

chaine du transport, du dépotage à la

manutention avec grue en passant par le

transport et le stockage. Enfin, nous avons

comme volonté d’être certifié Iso 9001 d’ici 3

ans, signe de la qualité de nos prestations. »


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Créée en 1996 à Lesquin (59) par Louis-Philippe Navaux, l’entreprise « Louis-Philippe Navaux Transport d’exception »réalise aujourd’hui près de 50% de son activité dans le transport exceptionnel. Forte d’une excellente année 2011, avec unchiffre d’affaires de 10,5 millions d’euros (+ 40%), réparti à égalité entre transport et commissionnariat de transport, elleemploie un peu moins d’une quarantaine de personnes sur deux sites, et ne compte pas s’arrêter là. En effet, elle renforceses moyens humains et matériels pour répondre aux besoins de transports en 1ere, 2e et 3e catégorie.Installée à Carvin depuis novembre dernier, dans des locaux adaptés sur 8000m2, l’entreprise est aussi présente depuis2007 à Béziers et y emploie 4 personnes.

Continuant sur sa lancée (+40% de CA en 2011), « Louis Philippe Navaux Transport d’exception »confirment leur technicité dans l’exceptionnel, et se dotent de moyens matériels spécialiséspour répondre encore mieux aux besoins de ses clients en 2e et 3e catégorie…



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« Notre premier métier est le transportexceptionnel et spécial en plateaux danstoute l’Europe, explique Louis-PhilippeNavaux, dirigeant fondateur de l’entreprise.Le métier n’a pas fondamentalement changé,mais les techniques ont évolué, aux plateauxse sont ajoutés des surbaissées, des pupitres,et des remorques conçues et réalisées pourles besoins propres de nos clients.Aujourd’hui, l’exceptionnel représente 50%de notre activité, dont une part importanteen 1ere catégorie. Nous réalisonsquotidiennement des transports en 2e et 3ecatégorie. L’évolution significative de notrechiffre d’affaires en 2011, est due, pourpartie au nouveau partenariat (contratcadre) réalisé avec un fabricant d’élémentsen bétons, représentant 20% de notre CA. Cepartenariat nous imposait un développementsoutenu pour en diminuer la prédominance »

ClientsL’entreprise est très présente auprès desindustriels de tous domaines, mais restel’interlocuteur Privilégiée des secteurs de laFonderie, du laminage, des machines-outils,du BTP ainsi que du levage et de lamanutention. « Nous travaillons dans toutel’Europe, et nous irons plusieurs fois cetteannée en Russie et au Kazakhstan. L’Europedu Nord et l’Allemagne restent notre terrain deprédilection », annonce M. Navaux.

ParcLe parc compte actuellement 33 tracteurs dont27 4X2 et six 6X4 (DAF et Volvo), 45remorques (Asca, Tra’x et Faymonville)dont18 plateaux fixes, dix extensibles dont 7 à30 m équipés de direction hydraulique, 10remorques surbaissées dont 7 extensibles, 4extra surbaissées et 3 remorques lourdes. Leparc sera complété dans quelques semaines dedeux remorques dédiées au transport lourd,une remorque prototype pour les produitslarges et d’un tracteur 6X4 réceptionné à 180tonnes.

Développement« L’entreprise entre dans sa 3e phase, aussiavons-nous de nombreux projets pur 2012,explique Louis-Philippe Navaux. Nousrecrutons 5 personnes cette année tant àl’exploitation qu’à l’affrètement, et 7chauffeurs pour accompagner notre fortdéveloppement. Nous nous positionnons sur lemarché des transports longs et mi-lourdsjusqu’à 90 tonnes non seulement au nord del’Europe, notre axe majeur, mais aussi vers lesud. Tout en voulant rester sur des marchés ànotre taille, nous restons à l’affût de touteopportunité qui nous permettrait de peser surces marchés de manière plus rapide »

Quelques convoisParmi les convois les plus délicats réalisés parla société, Louis-Philippe Navaux cite sanshésiter le transport d’anneaux et de couronnesde grands diamètres : « Les réglementations,différentes dans chaque pays, nous obligent àenvisager et examiner une quantitéimportante de solutions techniques. A celas’ajoute la problématique incontournable descentres de gravité … » La dernière réalisationdans le domaine a été le transport d’unecouronne de 8,50 m de diamètre et d’un poidsde 30 tonnes ayant traversé la France… Autre convoi réalisé récemment, le transportd’une cuve de 20 m de long, 6,50 m dediamètre, 7,30 m de haut et d’un poids de 30tonnes. Le convoi en charge pesait 60 tonneset devait amener la pièce à 40 km de là !

« Ce convoi a nécessité plusieurs dizainesd’heures de reconnaissance ed’étudestechniques dont avec Fabrice Hanoteau(chargé des études techniques) et RémyBaudelle (directeur transports) se sontacquittés. La réalisation des autorisations(démontage de feux et panneaux, interdictionde circulation sur l’itinéraire etc.) ontmobilisé un ensemble d’équipes, Francetélécom, EDF, 6 nacelles, pour assurer ledémontage de 54 lignes pour nous ouvrir laroute !! Sans oublier l’extrême concentrationde nos chauffeurs, José Bouzo, Damien Morinet Alain Fenart qui ont mené à bon port cemagnifique convoi, après 9 heures detransport séparant l’usine de fabrication et ledestinataire » déclare M. Navaux.


Louis-Philippe Navaux, dirigeant de la société :« nous avons de nombreux projets pour 2012. »


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Située en Lorraine, la Carrosserie Rodhain a réussi au f i l du temps à accroitre sedévelopper notamment en diversifiant son activité

Créée en 1932 par HenriRodhain, la carrosserieRodhain est implantée depuis1994 dans le Dynapole deFléville Ludres, quittant son

siège historique de Nancy. Pendant desannées, l’activité principale a été lecarrossage de véhicules poids lourds typesPLSC, hayons, remorques, véhicule depompiers, puis un service hydraulique etfrigorifique sont venus s’ajouter en 1994 audomaine de connaissance de la carrosserie.Derniers signes de cette politique dediversification : la récente certification auréseau AD, et l’ouverture d’une agence dansle secteur Mosellan (société Bour à Ay-sur-Moselle)

DiversificationAujourd’hui, la société se positionne toujoursdans une politique de développement de sonactivité de carrosserie industrielle, et dediversification, avec des prestations telles quela peinture de matériels de TP, le contrôlepériodique d’engins de levage, la réparation etle dépannage. La clientèle se constitue decollectivités (SDIS, DDE, Mairies), lesartisans, entreprises de TP, transporteurs, etconcessionnaires VUL et VI, sur un secteurqui couvre la Moselle, la Meurthe-et-Moselle,la Meuse, et les Vosges. Elle s’est spécialiséeaussi dans le dépannage hydraulique, avec 4techniciens et un électriciens formés pour des

interventions sur site ou en ateliers. « Malgré une baisse considérable des ventesde véhicules neufs, nous avons réussi àmaintenir notre progression grâce notrediversification, rapporte ainsi ainsi ladirection. Nous avons aussi pallié le manquede carrossage neuf par des réparations, et

entretiens de matériels, et les contrôlespériodiques d’engins de levage. » CertifiéeUTAC depuis 2007, la carrosserie, enprogression et en réflexion pour continuer sondéveloppement, souhaite renforcer son servicecommercial cette année, et développer sonimplantation au niveau géographique.

En passant parla Lorraine


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Une grue pour PatrickManutentionElle a livré récemment un véhicule équipéd’une grue de 60 t/m, pour PatrickManutention. L’entreprise lorraine, dirigée parPatrick Schlichting, intervient depuis 35 ansdans le domaine du transport, la manutention

et le transfert industriel. La grue FassiF660AXP28, montée en dos cabine, avecrotation continue, est équipée d’une flèche à 8rallonges hydrauliques, soit 20,60 m de flèche.Sa capacité de levage à 3,30 m est de 16tonnes, et de 1330 kg à une portée de 24,8 m.Elle est dotée du système Prolink Systems quilui permet de lever le 2e bras à 10° au-dessusde l’horizontal), et de l’ADC (Auto DynamicsControl), qui permet une gestion de ladynamique de la grue automatique en fonctiondu poids levé. Elle est aussi équipée d’un

treuil V30, d’une Radiocommande RCS Fassi5 Fonctions, avec entrée et sortie desstabilisateurs radiocommandés, sur un fauxchâssis autoporteur rabaissé en Weldox 700,avec pompe à débit variable Sunfab. Le véhicule comprend aussi un plateau acieravec ridelles aluminium, d’une longueur de 7m, extensible à 9,5 m grâce à une traversehydraulique radiocommandée. Le coffre a étéconçu sur mesure, avec un verrouillage twist-lock sur le plateau.



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Pour accéder à leur site de montage,les éléments d’une éolienne doiventparfois passer par des endroitsinaccessibles ; cela a notamment

été le cas pour acheminer une éolienneEnercon E101 depuis Magdebourg enAllemagne, jusqu’au parc éolien deBreidenbach près de Marbourg (Hesse), soitplus de 300 kilomètres. Cette seule éolienne,de 3 MW, devait remplacer deux plusanciens modèles, afin de fournir 5 fois plusd’électricité par an que les deux précédentes.Le challenge le plus délicat a été le transportdes pales de près de 50 m de long, quidevaient non seulement franchir des viragestrès serré, mais ais aussi un dénivelé de 250m, avec des pentes de 18 – 20°. Ce transporta été réalisé par le transporteur allemandW&F Franke Schwerlast International SpeditionGmbH, avec des remorques Goldhofer.

Une 4 essieux surbaisséePour le transport des pales, le transporteur achoisi la flexibilité d’une semi-remorque 4essieux STZ-DL4-45/80 AAA surbaissée deGoldhofer. Cette semi-triple extensible faitpartie de la nouvelle génération des remorquesque Goldhofer a développé spécialement letransport d’éléments d’éoliennes. Elles secaractérisent par une courbe de poids basse etune haute rigidité de la poutre. Il est le premierfabricant dans le monde entier à réduire lagamme de tolérance pour des poutrestélescopiques en bas à quelques millimètres,fournissant la capacité fonctionnelle optimaleen étendant et rétractant les poutres.

Virages serrésQuand les pales du rotor de l’E101 ont ététransportées, la remorque n’était pastotalement étendue, mais maintenueintentionnellement à 42 m de long, et la paledépassait de plusieurs mètres au-delà du boutde la remorque. « C’était la seule façon quenous avons trouvé pour pouvoir naviguer dansles bois et négocier les virages serrés en finde route, avec une longueur totale de 55 m »,explique M. Fleischer, PDG du transporteur.Un second opérateur était particulièrementrequis pour cette partie particulièrementdélicate du convoi, afin de diriger les essieuxde la remorque par radiocommande. Pour lesderniers 4 kilomètres, le transporteur a dûaussi changer le tracteur. « Les embrayagesn’auraient pas survécu à l’opérationcontinuelle de stop and go, nous avons utilisédes véhicules tracteurs 4 essieux avectransmissions à convertisseurs de couple pourcette section. » W&F Francke InternationalSpedition GMBH, basé à Breme, est l’un desprincipaux transporteurs exceptionnelsallemands, avec un parc de plus de 70 tracteurset plus de 90 remorques Goldhofer. Pour ceconvoi, les 86 tonnes du générateur, ainsi queles 135 mètres de haut de la tour,décomposés en plusieurs éléments en béton etdeux sections de mâts métalliques ont aussi ététransportés par les remorques lourdesGoldhofer type THP, en combinaison avecplusieurs autres semi-remorques.

Les parcs éoliens se situent parfois dans des endroits peu accessibles. La difficulté s’accroitencore quand il s’agit de faire passer à des pales de près de 50 m de long, les virages serrésd’une montagne, pour franchir un dénivelé de 250 m, avec des pentes de parfois 20°. C’est grâce à des remorques Goldhofer que le challenge a réalisé en Allemagne

Promenade dansles bois allemand


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