Le Meschacébé (Lucy, La.) 1877-06-09 [p ]...pse dmpnrets, notamment les odnerdoortsi, on les...

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prit piir ens former toute es- pse dmpnrets, notamment les odnerdoortsi, on les paysans du pays. De quoi sont faite les nobles 1 Saroka Pl'ignore; nmais le diable, pour las former, ne dut pas davan. tage masquer de matriaux: ne trouve-t-on pas de la gluis& pour chaque pot 1 Voil pour le commencement du monde; mais quelle en doit tre la fn i Savoska se tait sur cette question; Il rpondra nanmoins que sa vie lui, sa vie de travail ne finira pas dans ce monde de labeur et de tritesse. Toute une pliade d'aspirants philanthropes bit de dis ourseM semble s donner de mouvement, afn 'ltafblir des coles pour 8a- rovnk, sans remarquer. qu'il faut eotamenirer ar le norrir, par l'ha- hiller, par le ebausmer, et--chose plie difleile-par l'apprivoiser. SBavoaks a beaol d'une caresse qid ne ressemble pas nax caresses onMnaires; il a besoin, si l'on peut dire ainsi, d'une care(sede Savos. ka ; de toute earema ordinaire Il se dtournera, il ne crore pas sa aime6rit6: "Les nobles s'amusent," dirat-il. C'est que la careuse de Savoaka ns consiste pas en coaurtianeries, a "vlua"obequieux, mais plut6t *m droitesse rode, on absence de phrases, en tutoiementa simples; la aresse de Savoska a quelque ebo qui uIni et intime, que cha-. que Savoska sait tirer de aon cour, et qai falt dUfant la oaree ordI, nai. L earesse de Savoakava droit 'Aine et ftUit pleurer sas qutse le eauille; elle meut mnme S*. vkaqoe qeP onero un tre dd. pourvu de sentiment, et pins sem- blable la brute qu' l'homme. tandis que notre caresse nous fait rire Savoska, qui se contente de saluer et de dire: "Je vous re- mercie d'avoir pris la peine... Savoska est nu sphinx, -et de- puis longtemps dj; peu de gens le connaissent; car on ne s'appro- che pas de lui ouvertement et loyalement, niais avec rpugnance o4rossiret. On le prend avec lui de haut en bas, et, vu la dis. tance laquelle on le tient, on no s'approche jamais de lui pour lui parler son langage, celui-l seul qu'il saurait comprendre. Savoska se mfie de la gnrosit du noble A son gard, il suspecte de sa part une comdie, et il se garde bien de lai rvler ses qualits on mes dfaqts. Il y a cependant un moyen bien simple de l'tudier et de le pntrer fond. Savoaka ne vent pas qu'on ruse avec lui pour le mieux tromper; il ouvrira son cour ceux qui vonu- dront rellement le connatre, mais non pas anx nobles; il sait que ceux-ci n'entendent rien A son lan- gage, et il ii'a que du ddain pour ceux qui voudraient le sduire. Savoaka veut qu'on aille lui di- rectement et franchement: il vent qu'on soit asc loi comme on doit tre avec un homme; qu'on le considre comme.l 1, et non com- me aun onstre chapp d'ua mau ne. C'est alors quion pourra tudier et expliquer tout ce qu'il y a dnus cet Intressant sphinx. Et Sarveka vaut la peine d'tre tudi, car plus Il eat pauvre, iaold, malheareux, plus il doit tre cher eux qui ont mraiment Pamour de peuple. ia us lms grand bipafm joux 914 lZpa de I&oe Sw1% W wIs h r, u igU iW i ts IL sat eMx l'here, kme, lpetuface w lie Jour trt le joug sauldme.t lu lesosshit. alor la dure journ&e, qu'il ehmlae, il. avant qe 00"hog dae , sol s Xw Lu suIrm~pnre1 W>ma lmou uid" "MM oum a Wamd,M mm bureux du Me.o 12uii2bm. JOSEPIT BAYLR,.. sMCUotuuv IDE 40, se i& Cawbu mis .e6mI.O t DMgo- qun J.aOmi 2 Imv~auuu wi dmU8l Or r' tI~wmuus 4 *S ' i~II~ c. Le CHAPOTIL nom as bu.dt.u. ad Ou um de %@ luam a H PIw V. ooe OU Rus ATMC l.m ff. mu &toi"~U~ S C'. tm4 Mp-'c et ea br Teucen S ANNONCESPARISIENNE8. I'VAgence de Publicit Gnrale, M. H. MAHLER, seul agent du MEISCHACBI, 16 rue Grange- Batelilre, Paris. Xotre agent Paris, .Il IAIIRse charge (le rachat et de renvoi d6 outem*art-handise.q. lipendfoNrnir ait commrerce' louMi*iaiais toits les par lettre affranchie, "i M.IL. 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  • prit piir ens former toute es-pse dmpnrets, notamment lesodnerdoortsi, on les paysans dupays.

    De quoi sont faite les nobles 1Saroka Pl'ignore; nmais le diable,pour las former, ne dut pas davan.tage masquer de matriaux: netrouve-t-on pas de la gluis& pourchaque pot 1

    Voil pour le commencement dumonde; mais quelle en doit tre lafn i Savoska se tait sur cettequestion; Il rpondra nanmoinsque sa vie lui, sa vie de travailne finira pas dans ce monde delabeur et de tritesse.

    Toute une pliade d'aspirantsphilanthropes bit de dis ourseMsemble s donner de mouvement,afn 'ltafblir des coles pour 8a-rovnk, sans remarquer. qu'il fauteotamenirer ar le norrir, par l'ha-hiller, par le ebausmer, et--choseplie difleile-par l'apprivoiser.

    SBavoaks a beaol d'une caresseqid ne ressemble pas nax caressesonMnaires; il a besoin, si l'on peutdire ainsi, d'une care(sede Savos.ka ; de toute earema ordinaire Ilse dtournera, il ne crore pas saaime6rit6: "Les nobles s'amusent,"dirat-il.

    C'est que la careuse de Savoakans consiste pas en coaurtianeries,a "vlua"obequieux, mais plut6t*m droitesse rode, on absence dephrases, en tutoiementa simples;la aresse de Savoska a quelqueebo qui uIni et intime, que cha-.que Savoska sait tirer de aon cour,et qai falt dUfant la oaree ordI,nai.

    L earesse de Savoakava droit'Aine et ftUit pleurer sas qutse

    le eauille; elle meut mnme S*.vkaqoe qeP onero un tre dd.

    pourvu de sentiment, et pins sem-blable la brute qu' l'homme.tandis que notre caresse nousfait rire Savoska, qui se contentede saluer et de dire: "Je vous re-mercie d'avoir pris la peine...

    Savoska est nu sphinx, -et de-puis longtemps dj; peu de gensle connaissent; car on ne s'appro-che pas de lui ouvertement etloyalement, niais avec rpugnanceo4rossiret. On le prend aveclui de haut en bas, et, vu la dis.tance laquelle on le tient, onno s'approche jamais de lui pourlui parler son langage, celui-l seulqu'il saurait comprendre. Savoskase mfie de la gnrosit du nobleA son gard, il suspecte de sa partune comdie, et il se garde biende lai rvler ses qualits on mesdfaqts. Il y a cependant unmoyen bien simple de l'tudier etde le pntrer fond.

    Savoaka ne vent pas qu'on ruseavec lui pour le mieux tromper; ilouvrira son cour ceux qui vonu-dront rellement le connatre, maisnon pas anx nobles; il sait queceux-ci n'entendent rien A son lan-gage, et il ii'a que du ddain pourceux qui voudraient le sduire.Savoaka veut qu'on aille lui di-rectement et franchement: il ventqu'on soit asc loi comme on doittre avec un homme; qu'on leconsidre comme.l 1, et non com-me aun onstre chapp d'ua maune.

    C'est alors quion pourra tudieret expliquer tout ce qu'il y a dnuscet Intressant sphinx.

    Et Sarveka vaut la peine d'tretudi, car plus Il eat pauvre, iaold,malheareux, plus il doit tre chereux qui ont mraiment Pamourde peuple.

    ia us

    lms grand bipafm joux 914 lZpa de I&oeSw1% W wIs h r, u igU iW i

    ts IL sat eMx l'here, kme, lpetufacew lie Jour trt le joug sauldme.tlu lesosshit. alor la dure journ&e,

    qu'il ehmlae, il.avant qe

    00"hog dae , sol sXw Lu suIrm~pnre1 W>ma

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    S ANNONCESPARISIENNE8.I'VAgence de Publicit Gnrale, M. H. MAHLER, seul agent

    du MEISCHACBI, 16 rue Grange- Batelilre, Paris.Xotre agent Paris, .Il IAIIRse charge (le rachat et de renvoi

    d6 outem*art-handise.q. lipendfoNrnir ait commrerce' louMi*iaiais toits les

    par lettre affranchie, "i M. IL. MfAIILIER, (lire