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N°4 - FEVRIER 89

ESSAI

Browning 22, Silhouette pistol

RECHARGEMENT

REGLEMENT

MATERIEL

PREPARATION

MINITEL

"Mou"

"Moyen"

"Dur"

Le début d'une saga :l'étui ...

• Fin des «interdits»• Classification

Mésaventures d'une vis dehausse ...

Diététique

Mode d'emploi

LE MAGAZINE DU TIR SUR SILHOUETTES METALLIQUES FRANCE

2FS N°4

EDITORIAL

24 H / 24 H365 JOURS

PAR AN

(16) 25 78 11 51code : SILOU

Toute la Silhouettesur votre

MINITEL

Et bien non, nous nesommes pas partis enUruguay avec la caisse. Ledernier trimestre 1988 fut hou-leux et c'est la défaillance del'administration des postes quivous a privé de nos nouvelles.Les numéros 3 de Silhouette,ainsi que les cartes de mem-bres, envoyés en temps etheure sont perdus corps etbiens. Lors du décès d'ElginGates, en novembre, nousavons envoyé à tous nos mem-bres, une petite feuille spé-ciale retraçant la vie du grandhomme et aucune de cesfeuilles n'est arrivée à desti-nation.

Ce sont donc près de 400plis que la poste a engloutisans les restituer. Une récla-mation est en cours, mais nousn'y croyons guère. Vous trou-verez donc avec ce numéro 4,le numéro 3 et l'article sur El-gin.

Mais ceci ne nous a pasempêché d'abattre du travail:

- Mise en route d'un serviceMinitel sur lequel nous comp-tons beaucoup pour resser-rer les liens entre«silhouetteurs » et pour ap-porter des réponses rapidesà vos questions.

- 12 heures sur le terrain pourun grand essai comparatifde munitions de 7 mm à pa-

raître dans le numéro 6.- 5 jours chez Manurhin pour

une auscultation en profon-deur du MR22 Silhouette quifera l'objet d'un numéro spé-cial.

- Un prototype 22LR unlimitedfrançais passé à la tronçon-neuse (mais si!) pour le nu-méro 5...

et tout ce que vous allezdécouvrir dans ce numérodont l'apparence vous a peut-être surpris.

Il faut vivre avec son temps:la PAO (photo composition as-sistée par ordinateur) va faireson apparition au sein de vo-tre association pour une plusgrande facilité de rédactionde votre revue préférée.

Ce format a du bon, sansquoi il ne serait pas universel,mais essayez de n'utiliser laphotocopieuse que pour lapage contenant le bulletind'inscription, inscriptions sanslesquelles nous ne pourrionsparaître.

Vous ne trouverez pas en-core de dates de concoursdans ce numéro. Très peunous sont parvenues.

Nous renouvelons doncnotre appel aux responsablesde clubs et organisateurs degrâce, envoyez nous vos da-

tes de matches, la saison com-mence bientôt. Toutes lesdates en notre possession,paraîtront au jour le jour surnotre service Minitel avantd'être imprimées dans le jour-nal.

Comme vous le voyez,nous essayons de nous atta-cher aux problèmes réels querencontre le tireur, sous laforme d'articles de fond à con-server dans le journal, l'actua-lité immédiate à court termeétant traitée sur le Minitel avantd'être imprimée.

A bientôt.

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Bill Bartram de l'Utah nous avaitprésenté lors d'un précédent nu-méro de «The Silhouette» le nou-veau Browning IHMSA 22 customlimited et avait testé différentesmarques de cartouches 22 LR lesplus connues. Il avait obtenu d'ex-cellents groupements avec lesRWS R50 et target. Il n'avait putirer qu'à 25 yard s'étant trouvé enprésence d'un vent fort pendantses essais.

Dernièrement, il renouvelaitses essais à 50 yard et obtenaitavec les Target un groupementévalué à 1,50 cm: mesure repré-sentant la distance des deux im-pacts les plus éloignés sur dixcoups tirés.

Malgré celà, je décidais d'ac-quérir cette arme dont l'esthétiquene m'avait pas laissé indifférent etqui surtout, présentait deux nou-veautés par rapport aux armesproduction habituellement rencon-trées en compétitions: le tir semi-automatique et les éléments devisée sous tunnel.

Effectivement, le premier con-tact est assez plaisant malgré lepoids à l'avant dû à l'imposantcanon bull barrel nettement plusétoffé que celui du contender 22LR production. Cependant, grâceau fût en bois, l'arme reste bienbloquée sur la jambe en positionCreedmoor.

Le tir en semi-automatique estd'un grand confort. Le tireur gardefacilement la position de tir ainsique sa visée pour la silhouettesuivante, mais il faut se méfier derester trop longtemps accommodésur le guidon et de tirer trop vite.

Il est donc nécessaire demaitriser cet empressement et unefois l'arme apprivoisée, les sil-houettes ne restent pas longtempsdebout.

Il ne manquait plus qu'une qua-lité à cette arme: la précision. J'aidonc utilisé pour tester les 100yard ou mètres une lunette Leupold4 fois, un support bench rest, desR 50 et des Tenex. Les conditions

météo étant excellentes commetoujours en Corse, les résultats lefurent aussi: 3 tirs de 25 cartou-ches avec un h + L pour le ler de 7cm + 3.5 cm et pour le 2ème de 6.5cm + 7.5 cm à 100 yard ou mètresavec les Tenex. Les R 50 serévèlèrent moins précises.

En conclusion: arme excellentesous tout rapport prix, qualité etprécision. Le seul reproche: unedétente un peu dure.

En compétition, l'arme doit sedistinguer, le mouflon est bien tenuà 100 yard ou mètres ainsi que lepoulet à 75 yard ou mètres.

Gérard BERNARDdu Club de Tir Bastiais.

Essais de précision du«Browning 22 Silhouette

pistol» à 100 yard

25 yards

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RECHARGEMENT :1. L'ETUI

A la demande de nombreuxmembres, nous commen-çons une série d'articlesreprenant toutes les mani-pulations et techniques debase du rechargement.Nous pourrons ensuiteaborder les phases les plussophistiquées de ce travail.

Fabrication de l'étui de 223Rem en acier.

(échantillons GIAT/ALM)

La série d'étuis figurant page sui-vante montre comment ces diversculots et collets se combinent pourdonner un type d'étui. Comme nousle verrons plus tard, le profil de l'étuiconditionne la dimension de la feuillure.

• Rôle de l'étui:Il est de deux ordres:

- Lien entre l'amorce, la poudre et laballe.

- Joint d'étanchéité empêchant les gazde refouler vers l'arrière: lors du tir, lapression générée par la combustionde la poudre plaque les parois del'étui contre les parois de la chambre.

• Structure de l'étui:Un étui n'est pas homogène pour

ce qui est de sa dureté et de sonépaisseur. Relativement fin et mouau collet, il devient très épais et durau culot, la partie centrale se situantentre ces extrêmes.

L'ETUI:

C'est le constituant le plusonéreux d'une cartouche. C'estaussi le seul qui soit réutilisable. Ilest fabriqué par étirements suc-cessifs d'un flan ou d'un cylindremétallique.

A partir d un flanPhases de fabrication d'un étui:

A partir d un cylindre On trouve des étuis en laiton,en acier (munitions militaires) eten aluminium (disponibles unique-ment sous forme de cartoucheschargées et à jeter après le tir).Nous ne parlerons ici que d'étuislaiton (alliage cuivre-zinc).

• Types d'étuis:

Voici illustrées les différentesformes d'étuis (culots et collets)que l'on peut rencontrer.

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Le cuivre et ses alliages devien-nent durs et cassants lorsqu'on lestravaille (écrouissage). Un traite-ment thermique, le recuit, leur rendleur ductilité. Au cours des étiragessuccessifs que subit l'étui lors de safabrication, on le recuit régulière-ment afin que les étirages suivantspuissent se faire sans le casser.Lorsque l'étui sera terminé, il estsoumis a un recuit final qui lui don-nera les propriétés nécessaires. Lecollet est la partie qui travaille leplus lors des tirs et des recalibragessuccessifs. Il doit pouvoir supporterces contraintes de nombreuses foissans se fendre. Il doit maintenir leprojectile fermement et résister à ladéformation lors des différentes ma-nipulations auxquelles sont soumi-ses les cartouches (transport, char-gement, chambrage...). Il doit pou-voir se dilater sous la pression desgaz au départ du coup pour jouerson rôle de joint d'étanchéité et êtresuffisamment élastique pour se ré-tracter et décoller des parois de lachambre lorsque la pression a chuté.

Le culot possèdera une dureté

suffisante pour ne pas se déformersous la pression des gaz, pour bienmaintenir l'amorce et ne pas sedéchirer sous la traction de l'extrac-teur. Il ne subit pas de déformationsensible. Une déformation substan-tielle du culot est l'indication d'unetrès violente surpression.

Le corps de l'étui possèdera desqualités se situant à mi chemin decelles du collet et du culot: il seraplus dur que le collet et moins durque le culot et pourra se dilater sansgarder de déformation permanenteimportante.

• Opérations effectuées sur l'étui:- nettoyage- lubrification- recalibrage- tournage du collet (intérieurement

extérieurement)- dégraissage- raccourcissement- chanfreinage du bord du collet- rectification du logement d'amorce

(amorçage boxer uniquement)- recuit- sertissage.

"Mou"

"Moyen"

"Dur"

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Avant de reprendre en détailcette énumération, je dirai un petitmot sur le traitement des étuisneufs.

Contrairement à ce que l'onpourrait croire, un étui neuf nes'utilise pas tel quel. Les colletsne sont pas toujours ronds, lesétuis ne sont pas tous de la mêmelongueur. Vous avez aussi touspu remarquer que le bord du colletdes étuis neufs est légèrementdentelé. Ceci est provoqué par leschocs des étuis les uns contre lesautres lors du polissage final chezle fabricant.

Avant d'utiliser un étui neuf, ilfaut le recalibrer, le mettre à lon-gueur chanfreiner le bord du colletintérieurement et extérieurement.

Fin du petit mot.JPB

A suivre...

QUELQUES NOUVELLESFEDERALES

CNS:ont été élus à la CNS silhouette

métallique:

Jean-Pierre BeurtheretGuy BeytMichel BoulangerJean-Pierre FelBernard LandesLes modalités de qualification

aux Championnats de France 1989seront celles des minima «1 fois, 2fois, 3 fois», comme pour les autresdisciplines, à faire lors des départe-mentaux (qui seront qualificatifsCDF), régionaux et inter-régionaux.Pour se qualifier aux CDF, il fautfaire une fois les points les plusélevés, ou 2 fois les points inter-médiaires ou 3 fois les points lesplus bas:

CHAMPIONNATSDE FRANCE

Les Championnats deFrance auront lieu à Thononles Bains du 3 au 9 juillet in-clus (barrages et remise desprix le 9 juillet). Les inter-ré-gionaux devront donc être ti-rés le 4 juin 1989 au plus tard.

Catégories Points à faire

(petit et gros calibres) 1 fois 2 fois 3 fois

PRODUCTION 33 24 22

DEBOUT 22 16 14

UNLIMITED 37 32 30

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24 H / 24 H365 JOURS

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Toute la Silhouettesur votre

MINITEL

ANALYSE DES ELEMENTS DE VISEEou

LES MESAVENTURESD'UNE VIS DE HAUSSE

Lorsque vous achetez une arme,vous êtes en droit de supposer quele fabricant l'a construite de tellemanière qu'elle soit parfaite, répondeexactement aux spécifications etprésente des tolérances minimales.

C'est aussi ce que je pensais avantde commencer le tir sur silhouettes.

Mais vous devez réaliser que lesfabricants produisent des armes pourla «masse» des tireurs et que la plupartdes armes vendues resteront souventau fond des tiroirs ou tireront quelquesboites de conserve au fond d'une car-rière! !

Le problème est que nous, tireursde silhouettes, nous ne sommes pas la«masse». Nous sommes une minoritéqui demandons le meilleur de ce quenous pouvons trouver.

Nous demandons des armes bienconçues, bien réalisées, précises etprésentant des tolérances minimales.

Ce n'est pas toujours ce que l'onnous offre.

Lorsqu'on choisit une arme, géné-ralement on prête une grande attentionà ce que le diamètre du canon soit«serré», ou que, sur un revolver, l'ali-gnement barillet-canon soit le plus par-fait possible et que ce barillet ait peu dejeu.

Tout ceci est très bien et l'on ne doitpas le négliger, mais il ne faut pasoublier les instruments de visée.

Si vous voulez profiter pleinementde toute la précision potentielle d'unearme, la hausse doit être au moinsd'une aussi bonne qualité que le restede l'arme.

En général, on décrète une haussebonne ou mauvaise en fonction de sonallure générale, de la largeur de soncran de mire ou de sa planchette, duconfort de visée et de la sonorité de sesclics.

Je vais vous décrire une méthodequi permet de connaitre la valeur dechacun de ces clics à n'importe quelledistance. Cette méthode demande quel-ques calculs très simples et un peu de

rappel théorique.

Pour ceux qui sont encore là et quele simple nom de «calculs» n'aura pasfait fuir considérons le schéma suivant:

I est la longueur de la ligne de viséeL est la distance de l'arme à la cibleh est la variation de hauteur obte-nue à la hausse pour 1 clic.H est la variation de hauteur del'impact obtenu sur la cible.

Les mathématiques nous appren-nent que le rapport des hauteurs estégal au rapport des longueurs, c'est àdire que: h/H = I/L Ce qui nous inté-resse de connaitre, c'est H puisquenous connaissons les autres valeurs.

Nous tirons donc H de la formuleprécédente: Lxh/l = H

Exemple numérique: n'oubliez pasde convertir toutes les mesures dans lamême unité (le cm par exemple).

Si la longueur de la ligne de viséevaut 20 cm (h)

Si la distance à la cible est de 200m, soit 20000 cm (H)

Si la variation de hauteur à la hausseest de 1 mm soit 0.1 cm (h)

nous avons: H = 20000x0.1 / 20

soit H = 100 cm, soit 1 mUne variation de la hausse de 1 mm

nous amènera donc une variation de1m du groupement à 200 m.

Il est facile de refaire le calcul enprenant comme I la longueur exacte dela ligne de visée de votre arme et comme

L les distances successives de 50 m,100 m, 150 m, et 200 m, ou bien de25m, 50 m, 75m et 100 m si vous tirezen 22 LR.

Connaitre la valeur de h pour 1 clicest par contre plus difficile à obtenir,surtout que, comme nous allons le voir,ces valeurs ne sont pas les mêmesentre 2 armes ni les mêmes pour lamême arme !!

L'idéal est de disposer d'un étau,d'un comparateur au 1/100 mm et d'unsystème à potence (avec embase ma-gnétique, c'est encore mieux).

Si vous ne possédez pas ce maté-riel (qui peut servir à bien d'autres cho-ses pour le rechargeur de précision),essayez de vous faire prêter uncomparateur par un mécanicien.

Vous fixez l'arme solidement dansles machoires de l'étau. ll est conseilléd'intercaler 1 feuille de plomb entrel'étau et l'arme.

Ensuite, vous amenez la pointe ducomparateur sur le feuillet de

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hausse et vous réglez votrecomparateur à 0.

Puis vous ajoutez un clic à lahausse et nous notez la valeur lueau comparateur et ainsi de suite.Comme nous avons remarqué quele zéro d'une hausse est parfois dif-ficile à trouver et que cette positionest inconstante, nous partons arbi-trairement d'une position basse dela vis de hausse proche du deuxièmeclic pour effectuer nos mesures.

Nous sommes donc partis du2ème clic jusqu'à ce que la haussesoit en butée haute ou que la vis dehausse saute.

Pour vos propres essais, vouspouvez vous contenter de démarrerà votre réglage poulet -3 clics et definir à votre réglage mouflons +3clics. C'est là la plage utile et inté-ressante.

Nous avons testé 4 hausses deContender, 1 de MR 22 Silhouette, 1hausse de MOA (il s'agit d'unehausse MILLET),

Tout le monde l'aura reconnu !!!

Le Séville à la question !

L'heure de vérité pour la hausse du MR 22 MOA aux essais

9 FS N°4

1 hausse de SEVILLE et 1 hausse BO-MAR qui est vendue séparément etutilisable sur un Unlimited.

Le tableau ci-dessous donne lesrésultats de ces essais pour la pre-mière hausse de Contender avec enpartant de la gauche: le numéro duclic, la valeur lue au comparateur, ladifférence par rapport à la valeur pré-cédente, la variation correspondantede l'impact à 50 m, 100 m, 150 m, 200m et le cumul de ces variations à200m.

Pour les graphiques, nous portonspour l'un, en ordonnée, la variationcorrespondante à un clic à 200 m, etpour l'autre, cette variation cumuléeaux précédentes variations.

Reportons ces résultats sur un gra-phique, puis nous les cumulons sur unautre graphique.

Nous observons que le passage auclic no 2 fait monter le groupement de18 cm à 200 m, celui du clic no 14 de23 cm, celui du clic no 25 de 26 cm.

Par contre, le passage au clic no 9ne fait monter le groupement que de 2cm. ll en est de même pour le passageau no 20 et le passage au no 32 nechange rien du tout!

Comme vous pouvez le remarquer,et celà se voit très bien sur les gra-phes, ce phénomène est périodique etrevient tout les 12 clics.

Et comme vous le savez, un tour devis de hausse sur un Contender fait ...12 clics... Bravo ! vous avez gagné ledroit de rejouer en deuxième semaine!

Examinons cette vis de hausse deprès et surtout sa face interne, cellequi est striée et permet justement lesclics.

Contender n°1

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Une simple comparaison entre laprofondeur des stries situées à droitesur la photo et celles situées à gau-che nous donne la réponse. Lahausse ne peut pas monter réguliè-rement dans ces conditions.

Il faut noter que la hausse BOMARa des clics sur le pourtour de la vis etque la profondeur de ceux-ci ne jouentpas sur la montée de la hausse.

Contender N° 2 et N° 3Ces résultats se passent de com-

mentaires. Ces hausses sont beau-coup plus régulières que la précé-dente, mais l'on retrouve toujours cephénomène périodique tous les 12clics. Pour alléger la présentation,nous ne reproduisons que les graphi-ques correspondant aux variationsdu groupement à 200 m pour chaqueclic.

Contender N° 4Là, c'est beaucoup plusfort! !Afin de mieux analyser le phéno-

mène nous ne nous intérèsseronsplus qu'à un seul tour de vis dehausse, entre les

Voilà la coupable!!!

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clics 3 et 15. Et nous reproduisonsla totalité des mesures et graphi-ques.

Le clic n° 7 fait baisser l'impactde 4 cm à 200 m au lieu de le fairemonter ! Le fait de rajouter ce 7°clicest équivalent à baisser la hausseau 5° clic!

Dans les 2 cas, l'impact à 200 mse trouve au même endroit.

Supposons que le réglage habi-tuel sur les dindons soit le 6° clic. Sivotre coach vous annonce « tropbas • et que vous rajoutiez un clic,vous allez en réalité DESCENDREle groupement de 3 cm. De quoidouter de vous, du coach, de l'arme,du rechargement.

Mais avouez que vous ne pen-serez pas tout de suite à la vis dehausse. Et pourtant...!

Et si votre réglage pour les bar-rages à 200 m est le clic no 9, le faitde descendre d'un ne changera riendu tout et quand vous descendrezencore d'un clic, vous perdrez bru-

talement 18 cm à l'impact et si vousbaissez encore d'un clic, le groupe-ment MONTERA de 4cm ! Que debelles empoignades avec votrecoach en perspective! Peut-être undivorce! ! La solution: Changer lavis de hausse bien sûr! !

MR 22Comme il s'agit d'une arme 22

LR, nous avons calculé les varia-tions du point d'impact pour unedistance de 100 m.

De même, l'échelle des ordon-nées a été ramenée à 10 cm pourles variations de chaque clic pourgarder une possibilité de comparai-son avec un Contender.

Cette hausse est très régulière.Toutefois, il faut faire attention à nepas la tordre, mais ceci est uneautre histoire.

MOA et hausse BO-MARLes graphiques ci-dessous se

passent de commentairs. Ces haus-

ses sont très régulières. Il faut noterque les clics se font en périphériede la vis de hausse et non en des-sous (voir les photos). Cette dispo-sition permet naturellement à la visde hausse de monter régulièrementmême si l'usinage des clics n'estpas bien réalise.

Cette disposition devrait être gé-néralisée à la totalité des armessilhouettes.

SEVI LLE:Pour permettre une comparai-

son relative avec les graphiquesprécédents, nous gardons la mêmeéchelle pour l'ordonnée que celleutilisée pour les Contender. Seul legraphique le plus significatif est re-produit ici.

Nous retrouvons le même phé-nomène périodique, mais très atté-nué par rapport au Contender. Pourcette hausse, il y a 15 clics au tour.

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Hausse BOMAR et hausse MOA:les clics se font à la périphérie de lavis. Souhaitable non!

J'espère que cette petite étudede quelques hausses ne vous a pasmis le moral trop bas ! Et mainte-nant, tous à vos comparateurs! Vousavez tout l'hiver pour cela!

M. BOULANGER

7° Le «coach», qui aide physi-quement le tireur après le com-mandement «chargez»:

Le «coach» ne peut toucher letireur ou l'arme ou les muni tionsaprès le commandement «char-gez». Le travail du coach est deconseiller, repérer les touchés etles loupés, annoncer le temps, etc...Le coach ne peut aider au déblo-cage de l'arme quand cela arrive, nimanipuler l'arme et les munitions niouvrir et fermer l'arme, etc... Letireur est la seule personne autori-

sée à faire ces manipulations pen-dant les 2 1/2 minutes de charge-ment et de tir. Si il subsiste unproblème après le commandement«cessez le feu» alors le coach peutapporter son concours pour assu-rer l'arme. Mais soyez sûr que ledirecteur de tir soit bien au courantdu problème afin qu'il prévienne lesreleveurs de rester à couvert.

8° Aider la rotation du barillet surun révolver:

Le règlement dit que l'arme doitêtre de façon permanente, par la

forme, la finition et le fonctionne-ment mécanique, telle qu'elle a étéfabriquée. Les révolvers doubleaction doivent pouvoir fonctionneren double action, et l'armement ensimple action d'un révolver doubleaction doit se faire sans aider lebarillet à tourner et à verrouiller. Larotation et le verrouillage d'unrévolver simple action doivent éga-lement se faire sans aide lors del'armement. Sinon, ces révolversne fonctionneraient pas de la ma-nière dont ils ont été conçus pour lefaire. Le tireur est autorisé à vérifierle verrouillage du barillet une foisque le révolver a été armé et s'estverrouillé conventionnellement.

9° Extraire les étuis tirés par unautre moyen que l'extracteur del'arme:

LES 10 INTERDITS... FIN

13 FS N°4

L'étui doit être extrait comme il estprévu par le constructeur de l'arme.Extraire à la baguette, sauf s'il s'agitd'une douille coincée occasionnelle-ment, est illégal. Si le tireur utilise unebaguette ou d'autres moyens pour ex-traire les douilles, alors c'est que l'armeest en cause ou que la charge em-ployée est dangereuse et provoque lecollage des étuis.

10° Ne pas porter de protectiondes yeux et de l'ouïe sur le pas detIr:

Cette règle est obligatoire. Le pro-blème se pose généralement avec les«coachs» ou les spectateurs. Les pro-tections des yeux et de l'ouie doiventêtre conservées tout le long de la pé-riode de 2 mn de tir. Retirer les lunettesde protection pour «coacher» est inac-ceptable. Le coach n'est pas toujoursderrière la lunette de repérage ou lesjumelles. Le danger potentiel pour lesyeux peut venir d'éclats en retour desautres tireurs, etc... De même, ce n'estpas parce que votre tireur a fini qu'il fautretirer vos protections. Le non respectde la même règle lors de la mêmeséquence de tir (le match de 40, 60 ou80 coups en cours) entrainera la dis-qualification. Une faute très grave en-vers la sécurité (refermer une armealors qu'elle est pointée sur le voisin,armer à la verticale, etc...) peut entrainerla disqualification immédiate sans aver-tissement.

Tenez compte des remarques desgens qui vous regardent tirer pour cor-riger vos mauvaises habitudes si vousen avez car il est quelquefois difficile des'en apercevoir seul.

JPB

Un point de règlement

La classification en «unlimited»(from «The Silhouette»)

Les tireurs ne peuvent obtenirde classification en catégorieunlimited (INT, AAA, AA, etc...) avecune arme production (page 4 durèglement 1988).

Cette phrase est probablementun des concepts le plus mal com-

pris du règlement. Elle est dans lerèglement depuis des années, maispeu de directeurs de match la fontrespecter car beaucoup n'en com-prennent pas le sens exact.

Cette règle fut édictée pour ten-ter de placer correctement un com-pétiteur en classification «unlimited»la première fois. Comme le 1er scoretiré par un compétiteur sert à établirsa classification, nous avons penséqu'une «véritable» arme «unlimited»devait être utilisée (par opposition àune classification obtenue avec unearme production).

Beaucoup de gens font de plushauts scores avec un «unlimited»qu'avec un «production» A partir decela, nous avons le sentiment quel'utilisation d'un «vrai» unlimited parun compétiteur est un élément fa-vorable pour le placer dans laclasse qu'il «vaut» réellement.

Une fois que cette classificationinitiale en catégorie «unlimited» estétablie, le compétiteur peut utiliserune arme production pour les

matchs suivants comme cela est ditdans le règlement.

Commentaire:

Cette règle, ajoutée au fait quel'on peut tirer la catégorie «produc-tion» avec un revolver ouvre la porteà de nombreuses possibilités. Parexemple, prenons le cas d'un tireurn'ayant qu'un revolver pour tirer ensilhouette. Il lui suffira de se faireprêter un unlimited une fois pourobtenir sa classification dans cettecatégorie et ensuite, il pourra con-courir dans les quatre catégories etdonc pour le «grand aggregate»avec son revolver. Il sera bien sûrhandicapé en catégorie «unlimited»mais si le tireur et le revolver sontbons ce tireur peut très bien seplacer dans les 3 autres catégorieset au «grand aggregate».

Autre cas: lors d'une compéti-tion importante, en cas de «panne»de l'unlimited, on pourra tirer avecle Contender et donc limiter lesdégats.

JPB

Les différentes formes de compéti-tion du tir dans leurs diversités font qu'ilexiste une très grande disparité desbesoins. Outre le même désir de préci-sion (et de victoire), il n'y a aucunecomparaison entre un match 10 mètresde 2 heures en salle chauffée et lemarathon que constitue un concoursde silhouette, s'étalant sur 1 ou 2 jours,voire une semaine, aux conditions cli-matiques du moment: chaud froid, pluiebattante, etc...

Mon propos sera donc une appro-che des besoins nutritionnels dansl'exercice de notre passion, la SM, enrappelant tout d'abord quelques princi-pes de base.

Les aliments énergétiques sontcomposés de trois catégories: les pro-tides, les lipides et les glucides.

- Les protides (4 calories au gramme)représentent une énergie nonstockable par l'organisme, qui estdépensée tout de suit après un re-pas. A consommer donc, mais sans

excès les jours de match.

- Les lipides (9 calories au gramme):forte valeur énergétique, stockablepar l'organisme, permet de mieuxlutter contre le froid. On peut aug-menter leur part dans la ration calori-que les jours de grand froid. Privilé-gier les graisses végétales (Tourne-sol, olive) au détriment des graissesanimales (charcuterie, beurre), lespremières faisant baisser le choles-térol, les secondes le faisant aug-menter.

A ce propos, j'en appelle à la rai-son des organisateurs de concoursqui bouchent les artères des tireursavec les incontournable sandwichsbeurre - pâté - beurre - saucisson. Lestranches de roastbeef, le jambon lesremplaceront avantageusement.Merci.

- Les glucides (4 calories au gramme):ce sont bien sûr les sucres et sucre-ries, mais aussi

L'ALIMENTATION DUTIREUR

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tous les féculents: pâtes, riz, pommesde terre, pain, etc... stockables parl'organisme, facilement assimilables,il représentent l'alimentation de basedu sportif, donc du tireur.

Il y a les glucides qui sont viteabsorbés par l'organisme (sucre,miel), mais vite éliminés: ils permet-tent de surmonter rapidement un petitcreux «un coup de barre», «Mars etça repart!» Un peu de sucre fera aussibien l'affaire pour moins cher; en plus,il ne fond pas dans la main (Eviter lesdoigts collants de caramel avant detirer !).

Il y a enfin les glucides qui sontabsorbés plus lentement, mais dontl'action énergétique va durer très long-temps: ce sont les féculents, vérita-bles aliments de l'effort, qui doiventdonc constituer la base de l'alimenta-tion.

Bien sûr, un concours de silhouetten'est pas un 10.000 mètres, la dé-pense d'énergie est beaucoup plusfaible. Mais l'effort de concentration,d'attention, le stress, la présence con-tinue sur le stand, le froid, nécessitentdes apports importants et réguliers.Si le cerveau ne peut pas travailler à100 % cela se soldera pas une baissede l'attention, de la précision du gesteet donc une baisse du score.

En conclusion, ne négligez pasvotre alimentation, qui doit être équi-librée avant et pendant les matchs.- Commencer la journée par un so-

lide petit déjeuner à base de pain etde céréales.

- Pendant le concours, favoriser lesaliments énergétiques.

- Multiplier les occasions de vous ali-menter en petites quantités, vouséviterez ainsi les petits creux, maisaussi la somnolence post-prandiale(activité favorite des peuplades dusud de la Loire sous la dénomina-tion plus courante de «Sieste»).

- Enfin, penser à boire régulièrementde l'eau ou des boissons sucrées.Vous garderez avantageusementle Chateau Margaux 1975 pour lerepas du soir, lorsque vous fêterezvos victoires de la journée.

La prochaine fois, nous traiteronsde l'utilité du Chateau Cheval Blanc1970 dans le tir de compétition à hautniveau, ainsi que les bienfaits de l'alka-selzer.

Roland NAHONDocteur es-sciences es-œnologie

(NDLR)

15 FS N°4

BULLETIN D'ADHESION

à découper et à retourner, accompagné de votre réglement à:Michel Boulanger- 109, avenue Galliéni- 10300 Ste SAVINE(libellez votre chèque à l'ordre de FRANCE SILHOUETTE)

Nom:Adresse:

désire adhérer à FRANCE SILHOUETTE et régle à cet effet la cotisationannuelle fixée à 150 Frs, incluant l'abonnement à SILHOUETTE.

Date Signature

Le Club «LA CIBLEESPEROISE» nous fait part del'inauguration de son stand Mini-silhouettes.

A cette occasion, il organiseune rencontre amicale les 11 et 12mars 1989 à Esper

(près de Cahors) LOT.

- Horaire non-stop.

- Renseignements et inscriptions:

M. Ronens Maxime(16) 65 30 14 72

M. Besnier Renaud(16) 65 22 44 32.

LES PETITESANNONCES:

- Nous reprenons celles paruesdans le journal et celles quevous nous laissez dans la mes-sagerie.

LA MESSAGERIE

- Laissez vos questions, nous es-sayerons d'y répondre dans lesdélais les plus courts

- Laissez un message à un autretireur équipé d'un Minitel

- Faites part à tous d'un nouveaustand, d'une date de concours...Nous reprendrons ces rensei-gnements dans le prochain jour-nal

- Inscrivez vous à un concours sil'organisateur propose ce ser-vice Minitel

- Cherchez un coach ou un com-pagnon de route (évitez les pe-tites annonces matrimoniales!)

- Laissez nous toutes vos remar-ques et suggestions.

Comité de rédaction: Michel Boulanger, Jean-Pierre Beurtheret, Renaud Blavignac. Ont égale-ment participé à ce numéro: Gérard Bernard,Roland Nahon et Freddy Drubigny pour les des-sins. SILHOUETTE est édité par France Silhouette,association régie par la loi 1 1901. Membres dubureau : R. Blavignac, M. Boulanger, JPBeurtheret. Tirage: 500 ex.

MODE D'EMPLOI

Composez le (16) 25 78 11 51. Suivant l'occupation du serveur(micro-ordinateur), il décroche entre la 3e et la 7e sonnerie.Lorsque vous entendez la porteuse, connectez votre Minitel

par la touche connexion-fin et raccrochez.Apparaît alors le message « communication établie » puis au boutde quelques secondes la bannière d'accueil de votre journal favori.

Tapez alors SILOU, la touche ENVOI,puis le code confidentiel des abonnés qui est FS

(comme FRANCE-SILHOUETTE bien sûr!) puis ENVOI.Vous accédez alors au Menu Principal qui vous propose:

C pour Consultation des infos et renseignementsM pour consulter ou laisser des messages

F pour Fin.Laissez vous ensuite guider par les messages.

N'oubliez pas la touche GUIDE si vous avez des problèmes.Si vous êtes perdu, la touche SOMMAIRE puis F (comme Fin)

vous raménera généralement au Menu.

COUT: Il vous en coûtera le prix normal d'une communication télépho-nique. Profitez donc des heures à tarif réduit.

Le bureau

MINITELEN PERMANENCE: 24 H sur 24

365 jours sur 365

FRANCE-SILHOUETTE A VOTRE SERVICEComposer le (16) 25 78 11 51 Code SILOU

DES RENSEIGNEMENTS SUR:

- les prochains concours et le calendrier à jour- le Championnat de FRANCE (points d'accès, lieu et hôtels dès que

connus)- les Championnats d'EUROPE et MONDE- les derniers points de réglement- le sommaire des articles déjà parus dans les précédents numéros- les dernières infos.

16FS N°4

LE MR 73 A ENCORE FRAPPÉ

1988

CHAMPIONNATS DE FRANCESilhouette métallique (100m)

Médaille d'or*

Médaille d'argent*

Médaille de bronze

21, avenue Louis Bréguet 78145 Vélizy VillacoublayFrance

CHAMPIONNATS D'EUROPESilhouette métallique (100m]

*Médaille d'or classe Inter.

*Médaille d'or classe AAA